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Préparer la certification complémentaire en DNL/EMILE
Comme le spécifie le BO n°7 du 12 février 2004, une certification complémentaire peut
être accordée depuis février 2005 aux enseignants de disciplines non linguistiques
(DNL) pour enseigner leur discipline dans une langue autre que le français, dans le cadre des sections européennes ou de langues
orientales (SELO).
CONTENT AND LANGUAGE INTEGRATED LEARNING
CLIL:
http://ec.europa.eu/languages/language-teaching/content-and-language-integrated-learning_en.htm
En italien:
discipline non linguistiche in una lingua straniera (CLIL — Apprendimento integrato di
contenuto e lingua)
GLOSSAIRES MULTILINGUES:
http://www.cedefop.europa.eu/en/Files/4064_EN.PDFhttp://www.cambridgeenglish.org/images/22194-tkt-clil-glossary.pdfhttp://pedagogie.ac-limoges.fr/physique-chimie/spip.php?article229
+ lexiques sur ac-nantes:http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1386627501029/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1253007962334
Enjeux:
Cette certification complémentaire en DNL constitue un enjeu de formation majeur pour
l'enseignement dans ces sections. Elle valorise à la fois la formation initiale des
enseignants et permet aux titulaires de valider des parcours de formation continue et
d'autoformation. Elle garantit de plus la qualité de l'enseignement dans ces sections en
évaluant officiellement les compétences des enseignants.
Compétences à développer:
Les connaissances et les compétences attendues de la part du candidat à la
certification complémentaire en DNL sont à la fois institutionnelles, linguistiques,
interculturelles, pédagogiques et transdisciplinaires
4 grands axes:
L'enseignement de type EMILE/CLIL suppose des compétences particulières quant à l'approche des contenus et à la démarche pédagogique. Cette rubrique propose une réflexion à partir de quatre axes («comparer et comprendre», «connaître et faire connaître», «bâtir un projet didactique» et «conseils méthodologiques» sur la formation des enseignants de sections européennes ou de langues orientales (SELO), issus des disciplines linguistiques et non linguistiques, qui tient compte de ces spécificités.
1. Comparer et comprendre
Il s'agit ici de comprendre les implications liées aux systèmes et aux politiques éducatives ainsi que l'influence des cultures scolaires et professionnelles sur l'enseignement, les champs disciplinaires et les approches pédagogiques.
2. Connaître et faire connaître
Quelle que soit la Discipline Non Linguistique des futurs enseignants, leur formation spécifique aux Sections Européennes ou de Langues Orientales (SELO) doit comprendre des apports de connaissances au sujet des institutions, de la citoyenneté, de l’histoire, des cultures et des langues, pour leur permettre de situer un système scolaire dans son contexte et pour qu’eux-mêmes, à leur tour, puissent en faire bénéficier leurs élèves.
3. Bâtir un projet didactique
La notion de projet suppose une approche dynamique, c'est-à-dire un parcours entre un point de départ et un point d’arrivée. En enseignement, tout parcours doit s’accompagner d’apprentissages identifiés et évalués : c’est le cœur du contrat didactique. Tout projet sera donc balisé par une évaluation initiale, qui fera l’état des lieux des savoirs ‘déjà-là’, une évaluation finale qui permettra de mesurer les acquis et des évaluations intermédiaires qui donneront des indications pour réguler démarches et stratégies.
4. Conseils méthodologiques-Se former, s'auto-former:- A la médiathèque : manuels scolaires d'autres pays, livres de références scientifiques, CR-Roms, dictionnaires et glossaires. - Au CAREL (Centre d'Autoformation, de Ressources et d'Enseignement en Langues) : des CR-Roms et des parcours pré-formatés. - Le site du cadre européen commun de référence pour les langues : http://www.coe.int/T/DG4/Portfolio/ - Des ateliers de pratique de langues avec les assistants. - Tandems avec les partenaires. - Plateforme de travail collaboratif à distance.
Le professeur de DNL
Le professeur de DNL doit "tout mettre en oeuvre pour que cette singularité de
travailler en deux langues en classe soit un gain cognitif important pour l'élève et un
"plus" épistémologique pour sa discipline"
CECRL
http://eduscol.education.fr/cid45678/cadre-europeen-commun-de-reference-cecrl.html
Le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) est un document
fondamental à connaître. Il décrit toutes les capacités langagières, tous les savoirs mobilisés
pour les développer, toutes les situations et domaines dans lesquels on peut être amené à
utiliser une langue étrangère pour communiquer. Son objectif est triple : il permet d'apprendre,
d'enseigner et d'évaluer. Il s'agit du « premier outil de politique linguistique véritablement transversal à toutes les langues vivantes »
Les niveaux:
Niveau A : utilisateur élémentaire (= scolarité obligatoire), lui-même subdivisé en niveau introductif ou de découverte (A1) et intermédiaire ou usuel (A2) Niveau B : utilisateur indépendant (=lycée), subdivisé en niveau seuil (B1) et avancé ou indépendant (B2). Il correspond à une " compétence opérationnelle limitée " (Wilkins) ou une " réponse appropriée dans des situations courantes " (Trim) Niveau C : utilisateur expérimenté, subdivisé en C1 (autonome) et C2 (maîtrise)
Un découpage de la compétence communicative en activités de
communication langagièreCes activités de communication langagière
peuvent relever de :
● la réception : écouter, lire● la production : s'exprimer oralement en continu, écrire● l'interaction : prendre part à une conversation● la médiation (notamment activités de traduction et d'interprétation)
La notion de " tâche "
La tâche est à relier à la théorie de l'approche actionnelle du cadre au sens de réalisation de quelque chose, d'accomplissement en termes d'actions. Autrement dit, l'usage de la langue n'est pas dissocié des actions accomplies par celui qui est à la fois locuteur et acteur social. Ceci peut aller du plus pragmatique (monter un meuble en suivant une notice) au plus conceptuel (écrire un livre, un argumentaire, emporter la décision dans une négociation).
La langue pour communiquer
Les composantes sociolinguistique et pragmatique font rarement partie des
apprentissages en milieu scolaire. On fait comme si elles préexistaient de façon innée
mais sont par contre évaluées.Communiquer c'est utiliser un code
linguistique (compétence linguistique) rapporté à une action (compétence pragmatique) dans
un contexte socio-culturel et linguistique donné (compétence socio-linguistique).
Approche actionnelle:
Elle considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne
sont pas seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donnés, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier.. (CECRL P.16), créer des situations et des scénarios pédagogiques où la langue sera utilisée pour réaliser un produit particulier et
observable."
Important:L'enseignant devra donc essayer de mettre ses élèves en situation d'échanges oraux dans lebut d'accomplir une tâche donnée et de pouvoir en apprécier les résultats. La langue devient donc un outil au service de l'action.Le pilotage des séquences par la tâche, dans l'esprit du CECRL, contribue à donner du sens aux différentes activités langagières pratiquées en classe. On prend appui sur l'aptitude des enfants à s'engager dans le "faire-semblant"propice à la construction des capacités langagières. (p 11)
Ex de cours communiquants sur la domotique ( ETLV)
http://eduscol.education.fr/sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/seminaires/91/91-14h15-
propositions-de-sequences-denseignement-en-sti2d-domotique.pdf
Christian BUREN
L 'approche actionelle dans l 'enseignement des LV.
11 articles pour mieux comprendre et faire le point.
Besoin/ tâche
Il n’y a tâche que si l’action est motivée par un objectif ou un besoin, personnel ou suscité par la situation d’apprentissage, si les élèves perçoivent clairement l’objectif poursuivi et si cette action donne lieu à un résultat identifiable. Les tâches communicatives sont le levier mis à notre disposition pour développer les compétences chez nos élèves.[...] Les tâches ne sont là que pour repérer si quelqu'un maîtrise un niveau x ou y au niveau d'une compétence d'activité langagière.
A lire:
Le rapport du jury 2014:
http://interlangues.ac-montpellier.fr/certification/rapport_jury_2014_e
mile_dnl.pdf
Calendrier:
Du lundi 24 novembre 2014 au lundi 05 janvier 2015:
→inscription des candidatspar voie télématique à l’adresse suivante :
« http://www.ac-montpellier.fr/sections/recrutement-academique/concours-education »
Rapport/ dossier
Au plus tard le mercredi 07 janvier 2015 :→Envoi par les candidats du rapport et du
formulaire d’inscription, le cachet de la poste faisant foi.
Convocations
Au plus tard le lundi 23 février 2015 :→ Envoi par la DAEC desconvocations aux
candidats et aux membres de jury
Epreuves orales
Du lundi 09 mars 2015 au jeudi 09 avril 2015 :
→Organisation desentretiensavec les candidats.
Le dossier:
Le candidat devra remettre, au moment du dépôt de sa demande d’inscription, un rapport de cinq pages
dactylographiées maximum, précisant, d’une part, les titres et diplômes obtenus en France ou à l’étranger, en rapport avec le secteur disciplinaire choisi et l’option
éventuelle, et, le cas échéant, la participation à un module complémentaire suivi lors de l’année de formation
professionnelle à l’IUFM, et présentant, d’autre part, les expériences d’enseignement, d’ateliers, de stages,
d’échanges, de sessions de formation auxquels il a pu participer, de travaux effectués à titre personnel ou
professionnel, comprenant un développement commenté de l’une des expériences qui lui paraît la plus significative
Le déroulement de l 'épreuve:
Conformément à l’article 5 de l’arrêté du 23 décembre 2003 modifié par l’arrêté du 9 mars 2004, l’examen est constitué d’une épreuve
orale de trente minutes maximum débutant par un exposé du candidat de dix minutes
maximum, suivi d’un entretien avec le jury, d’une durée de vingt minutes maximum.
●-10mns de présentation dans la langue●-10 d'échange dans la langue●-10mns d'échange (pédagogie) en français
Ce que le jury attend:
le jury évalue les connaissances et compétences suivantes :
la connaissance du cadre institutionnel des sections européennes ;
la maîtrise de la langue étrangère ; la maîtrise de la bi-culturalité ;
la connaissance des spécificités de la pédagogie de la discipline enseignée en langue vivante
étrangère ; la capacité à concevoir un projet d’échange (de
classe, d’élèves...) dans une perspective interculturelle et pluridisciplinaire.
Admission:
Les candidats ayant obtenu une note égale ou supérieure à 10 à l’épreuve, notée sur
20, sont déclarés admis.
Mention européenne au baccalauréat
- BO N° 24 du 12 juin 2003 : «Attribution de la mention européenne au bac général et technologique».
Évaluation spécifique visant à apprécier le niveau de maîtrise de la langue acquis par les candidats.
Elle prend en compte: - le résultat d'une interrogation orale de langue comptant pour 80%
de la note globale - la note sanctionnant la scolarité de l'élève dans sa section au
cours de la classe terminale comptantpour 20% de la note globale, attribuée conjointement par le
professeur de langue et celui de la DNL. » - BO du 13 novembre 2003. « Définition des conditions d'attribution
de l'indication section européennedu baccalauréat»
L épreuve:
Il s'agit d'une épreuve orale de langue: préparation 20' durée de l'épreuve 20 '.
Elle se déroule en 2 temps:●1. Sujets tirés au sort●2. Entretien
L’entretien doit permettre à l’élève de valoriser son travail et son implication
dans le cadrede la section européenne. Il ne s’agit en
aucun cas d’érudition.
Le Jury:
EPREUVE ORALE : elle est assurée par un professeur de DNL et un professeur de langues
vivantes .« toute spécialisation excessive susceptible de mettre certains candidats en difficulté doit être
évitée » .« le candidat doit donner la preuve qu’il sait
rendre compte du document de manière précise et nuancée, qu’il sait en dégager les idées
maîtresses et les centres d’intérêt » .