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Les vaccins pour Les vaccins pour enfants à l’œuvre enfants à l’œuvre au Canadaau Canada

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Les arguments en faveur de la vaccination

L’innocuité des vaccins

Les vaccins au Canada

Des mythes, des faits et des réponses aux questions

Les politiques publiques

Des ressources

Aperçu de la présentationAperçu de la présentation

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D’après Les vaccins : Avoir la piqûre pour la santé de votre enfant (3e édition, 2006)

Pour obtenir les mises à jour, y compris les documents de principes du comité des maladies infectieuses et d’immunisation de la SCP et de l’information à jour pour les parents, consultez les sites Web de la SCP : www.cps.ca et www.soinsdenosenfants.cps.ca.

Révisé par le comité des maladies infectieuses et d’immunisation Principaux réviseurs : Docteurs Bob Bartolussi et Dorothy Moore.

Les sources d’informationLes sources d’information

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Les arguments Les arguments en faveur de en faveur de la vaccinationla vaccination

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• Les vaccins sauvent des vies : Une réussite de la santé publique.• Les vaccins sont sécuritaires et efficaces : Les maladies qu’ils

évitent peuvent provoquer une invalidité permanente ou même la mort.

• Le monde est petit : Les voyages favorisent la transmission rapide de maladies rares.

• De nombreuses maladies évitables par la vaccination ne disposent d’aucun traitement efficace.

• Pour certaines maladies, comme le tétanos, l’infection ne produit pas d’immunité, mais les vaccins en produisent une.

…Et le dernier point, mais non le moindre…

Pourquoi vacciner?Pourquoi vacciner?

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…les vaccins protègent tout le monde

• Directement : la personne vaccinée, et• Indirectement : les personnes vulnérables à la maladie, p. ex., les

bébés, les enfants, les personnes âgées, les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

• Les vaccins assurent des collectivités en meilleure santé : les enfants à l’école, les parents au travail, les personnes qui interagissent normalement.

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Immunologie 101• La surface des bactéries et des virus contient des protéines uniques et

des polysaccharides (des sucres complexes). Ce sont les antigènes.• Le système immunitaire cible les antigènes à l’aide d’anticorps et de

lymphocytes.• Les lymphocytes (un type de globules blancs) incluent les

lymphocytes B, les lymphocytes T et les cellules mémoires.• Les cellules mémoires permettent au système immunitaire de

reconnaître les germes qu’il a déjà vus, ce qui crée une mémoire immunitaire.

Le fonctionnement des Le fonctionnement des vaccinsvaccins

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• L’immunité prolongée dépend des cellules mémoires. La mémoire immunitaire désigne la capacité qu’acquiert le système immunitaire de repérer la présence d’un germe et de le détruire.

• Deux moyens d’être immunisé : l’infection naturelle et lavaccination.– L’infection naturelle provoque une maladie et peut s’associer àdes complications, à des lésions permanentes et même à la mort.– Les vaccins assurent une protection sans causer de grave maladie.

L’immunitéL’immunité

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Les types de vaccins

TYPE DE VACCIN EXEMPLES

Virus intact tué Vaccin inactivé contre la polio, vaccin contrel’hépatite A

Bactérie intacte tuée Vaccin oral contre le choléra (Dukoral)

Virus fragmenté tué Vaccin contre l’influenza

Bactérie vivante atténuée (affaiblie) Vaccin oral contre la typhoïde, vaccin contre le BCG (contre la tuberculose)

Virus vivant atténué (affaibli) ou virus génétiquement modifié

Vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons, la varicelle, la fièvre jaune; vaccin oral contre la polio, contre le rotavirus; vaccin contre l’influenza par voie intranasale

Protéine bactérienne purifiée Vaccin acellulaire contre la coqueluche, vaccin injectable contre la typhoïde

Polysaccharide bactérien purifié (sucre complexe) Vaccin contre l’Haemophilus influenzae de type b, vaccins contre le pneumocoque et le méningocoque

Protéine virale purifiée Vaccin contre l’hépatite B, vaccin contre le virus du papillome humain

Toxine bactérienne inactivée Anatoxines diphtérique et tétanique

L’immunologie des vaccinsL’immunologie des vaccins

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MALADIENOMBRE MOYEN DE CAS ET DÉCÈS CONNEXES (par année)

Avant le vaccin Après le vaccin

Diphtérie 12 000 cas, dont 1 000 décès De 0 à 5 cas et 0 décès

Tétanos De 60 à 75 cas, dont 40 à 50 décès De 0 à 2 cas et aucun décès depuis 1991

Coqueluche De 30 000 à 50 000 cas, dont 50 à 100 décès 3 000 cas, dont 1 à 5 décès

Polio 2 000 cas lors de la dernière épidémie en 1959 0

Hib 1 500 cas de méningite et 1 500 cas d’infections du sang, des os, des poumons, de la peau, des articulations

Environ 30 cas

Rougeole 95 % des enfants ont déjà eu la rougeole à 18 ans, soit 300 000 cas, 300 décès et 300 enfants ayant des lésions cérébrales

Moins de 50 cas et 0 décès

Rubéole 85 % des enfants, soit 250 000 cas, ont déjà eu la rubéole à 20 ans. Environ 200 cas de syndrome de rubéole congénitale

25 cas. De 0 à 3 bébés atteints du syndrome de rubéole congénitale nés d’une mère non vaccinée

Oreillons 30 000 cas 95 cas

La réussite de la vaccination La réussite de la vaccination au Canadaau Canada

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MALADIENOMBRE MOYEN DE CAS ET DÉCÈS CONNEXES (par année)

Avant le vaccin Après le vaccin

Pneumocoque 3 000 cas de maladie grave (méningite, bactériémie, pneumonie) chez les enfants de moins de 5 ans

Environ 250 cas

Varicelle 300 000 cas Déjà en 2007, réduction de 85 % des hospitalisations dans les provinces dotées d’un programme de vaccination précoce (2000-2002); réduction de 65 % lors des programmes suivants (2004-2006)

Hépatite B 20 000 nouveaux cas, dont 480 à500 décès

< 1 000 cas

Méningocoque De 200 à 400 cas, dont 20 à 40 décès Programme trop récent pour qu’on en constate tous les effets

Hépatite A De 10 000 à 20 000 cas Programme trop récent pour qu’on en constate tous les effets

Virus du papillome humain (VPH)

1 350 cas de cancer du col de l’utérus, dont 400 décès et 200 décès causés par d’autres formes de cancer attribuables au VPH

Programme trop récent pour qu’on en constate tous les effets

Rotavirus 400 000 cas, dont 2 à 4 décès chez les enfants de moins de 2 ans

Programme trop récent pour qu’on en constate tous les effets

La réussite de la vaccination au Canada (suite)

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MALADIE EFFETS DE LA MALADIE EFFETS SECONDAIRES DU VACCINDiphtérie Maux de gorge importants, faiblesse

marquée, lésion nerveuse, insuffisance cardiaque. Décès dans 10 % des cas.

Vaccin DCaT : 20 % des nourrissons ont une rougeur et une douleur localisées; < 5 % font de la fièvre; plus de rougeur et d’enflure à la dose de rappel entre 4 et 6 ans.

Tétanos La toxine touche les terminaisons nerveuses, ce qui entraîne de douloureux spasmes musculaires et des convulsions.

Voir DCaT ci-dessus. Rougeur et douleur localisées courantes à la dose de rappel pour adultes.

Coqueluche

Quintes de toux importantes qui perdurent de

3 à 6 semaines, pneumonie, convulsions. Lésion cérébrale ou décès chez 1 nourrisson sur 400.

Voir DCaT ci-dessus. Le risque de lésion cérébrale après l’administration du vaccin contre la coqueluche est trop faible pour être mesuré.

Polio Paralysie musculaire chez une personne infectée atteinte de polio sur 100. Décès dans les cas graves.

VPI. Aucun risque de maladie attribuable au vaccin. Administré en combinaison avec le vaccin DCaT (voir les effets secondaires ci-dessus).

Hib La méningite tue dans 5 % des cas et provoque une lésion cérébrale et la surdité chez 10 % à 15 % des survivants.

Administré en combinaison avec les vaccins DCaT/VPI (voir les effets secondaires ci-dessus).

Rougeole Grave bronchite, forte fièvre, éruption pendant 7 à 14 jours; décès dans 1 cas sur 1 000; encéphalite dans 1 cas sur 1 000.

Administré en combinaison avec les vaccins contre la rubéole et les oreillons (RRO). De 5 % à 10 % font de la fièvre, accompagnée ou non d’une éruption de 8 à 10 jours après la vaccination. Pas de risque de contracter la maladie par le vaccin. Risque d’encéphalite dans 1 cas par million de doses. Un cas sur 24 000 présente une faible numération plaquettaire.

Rubéole Fièvre, enflure des glandes, éruption. Pas de symptômes visibles dans environ 50 % des cas. Grave atteinte du fœtus si la mère est infectée pendant le premier trimestre de la grossesse.

Voir vaccin RRO ci-dessus.

Les risques et les avantages Les risques et les avantages des vaccinsdes vaccins

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MALADIE EFFETS DE LA MALADIE EFFETS SECONDAIRES DU VACCINOreillons Fièvre, enflure des glandes salivaires.

Aucune maladie visible dans > 50 % des cas. Encéphalite dans 1 cas sur 200; surdité dans 1 cas sur 200 000.

Administré en combinaison avec les vaccins contre la rougeole et la rubéole (RRO). De 5 % à 10 % font de la fièvre, accompagnée ou non d’une éruption de 8 à 10 jours aprèsla vaccination. Pas de risque de contracter la maladie par le vaccin. Risque d’encéphalite dans 1 cas par million de doses. Un cas sur 24 000 présente une faible numération plaquettaire.

Pneumocoque Décès chez environ 30 à 50 enfants; de 15 % à 20 % des survivants de la méningite ont une lésion cérébrale ou deviennent sourds.

Rougeur, enflure et douleur mineures localisées chez 15 % des vaccinés.

Varicelle Hospitalisation dans 1 000 cas par année et décès dans 10 cas par année attribuables à la pneumonie, à l’encéphalite, à de graves infections de la peau; zona plus tard dans la vie.

Réaction mineure localisée; éruption chez environ 5 % des enfants.

Hépatite B Décès découlant des complications de l’infection chronique (cirrhose, cancer du foie) ou d’unegrave maladie aiguë.

Rougeur mineure, enflure et douleur mineures localisées.

Méningocoque Décès dans 10 % des cas; lésion cérébrale, surdité, amputations, perte cutanée chez 10 % des survivants.

Rougeur, enflure et douleur mineures localisées chez 15 % des vaccinés.

Hépatite A Décès découlant de lésions hépatiques foudroyantes dans une très petite proportion

des cas.

Douleur légère et rougeur au point d’injection.

Virus du papillome humain (VPH)

Décès attribuable à un cancer du col de l’utérus et à d’autres formes de cancer.

Douleur légère et rougeur au point d’injection.

Rotavirus Décès découlant d’une grave déshydratation causée par une diarrhée profuse et aqueuse.

Aucune réaction significative.

Les risques et les avantages des vaccins (suite)

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• La variole est éradiquée. Aucun cas nulle part dans le monde depuis 1979. Les enfants ne sont plus vaccinés contre la variole.

• La polio paralytique est éliminée de la plupart des régions du monde. De nos jours, elle est endémique dans quatre pays seulement : Afghanistan, Inde, Nigeria, Pakistan.– Diminution des cas de 350 000 en 1988 à 1 606 en 2009. – Éclosions récentes au Tadjikistan et en Ouzbékistan, d’anciennes

républiques de l’Union soviétique.– Pour éradiquer complètement la polio, tous les enfants

doivent être vaccinés.

Les réussites des vaccinsLes réussites des vaccins

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• Lorsque le taux de vaccination diminue, le taux de maladie augmente.

• Exemple : À la fin des années 1980, les États de l’ancienne Union soviétique ont vu leurs approvisionnements en vaccins perturbés et leur système de santé publique s’effondrer et ont vécu l’instabilité socioéconomique.

• Résultat : Diminution des taux de vaccins pour enfants.• Une épidémie de diphtérie a suivi : Plus de 150 000 cas et plus de

4 000 décès dans les nouveaux États indépendants et les États de la Baltique.

• Un programme de vaccination massive a finalement permis de contrôler l’épidémie.

• Leçon : Le relâchement de la vigilance peut être fatal.

Pourquoi vaccine-t-on (encore)?Pourquoi vaccine-t-on (encore)?

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Les éclosions se produisent pour diverses raisons :• Le doute du public : Au début des années 2000, une étude infondée sur

l’autisme et le vaccin RRO menée au Royaume-Uni a suscité une diminution de la vaccination contre la rougeole.

– Résultats : augmentation des taux locaux d’infections contre larougeole et des décès, et propagation de la rougeole à d’autres pays.– Leçon : La vaccination doit se poursuivre pour éviter les éclosionsde maladie.• Les voyages : La rougeole et les oreillons ont été introduits au Canada par

des voyageurs, qui ont entraîné des éclosions locales.• 2008 : La polio a été propagée dans 20 pays par des voyageurs provenant

des quatre pays où elle demeure endémique.– Leçon : Le monde est petit! Les voyages peuvent susciter la propagationtrès rapide d’une maladie rare.

Pourquoi des éclosions se Pourquoi des éclosions se produisent-elles (encore)?produisent-elles (encore)?

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• La baisse de l’immunité : Importante éclosion d’oreillons en 2007-2008. Apparue en Nouvelle-Écosse, elle s’est propagée au Nouveau-Brunswick et en Alberta, et des cas sporadiques se sont déclarés ailleurs.

• A surtout touché les 20 à 29 ans en milieu scolaire.• A suscité la recommandation d’administrer une deuxième dose du

vaccin aux élèves du secondaire, des collèges et des universités qui n’en avaient reçu qu’une dose pendant la petite enfance.

• Leçon : Il est peut-être nécessaire d’administrer une dose de rappel du vaccin contre les oreillons.

Pourquoi des éclosions se produisent-elles (encore)? (suite)

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L’innocuité des vaccinsL’innocuité des vaccins

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• La Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques (DPBTG) de Santé Canada analyse et approuve tous les vaccins destinés à un usage humain au Canada.

• Pour que les vaccins soient approuvés, les fournisseurs doivent respecter des normes acceptables d’innocuité et de qualité (efficacité).

• Production : La DPBTG supervise tous les aspects de la production.• Innocuité : La DPBTG effectue des tests de laboratoire indépendants

pour évaluer l’innocuité et l’efficacité des premiers lots d’un vaccin.• Qualité : Précisée par la DPBTG et vérifiée à répétition sur des

échantillons de lots avant et après la commercialisation du vaccin.

Le mode d’approbation des Le mode d’approbation des vaccins au Canadavaccins au Canada

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• Le CCNI : Le Comité consultatif national de l’immunisation fait des recommandations à l’administrateur en chef de la santé publique.

• Le CCI : Le Comité canadien d’immunisation évalue les recommandations du CCNI et donne des conseils sur les plans opérationnels.

• Les provinces et les territoires font appel aux recommandations du CCNI et du CCI pour élaborer des programmes de vaccination.

• Le Guide canadien d’immunisation du CCNI : Lignes directrices virtuelles de l’Agence de la santé publique du Canada tous les 4 ans (édition la plus récente en 2010), à l’adresse www.phac-aspc.gc.ca.

• La Société canadienne de pédiatrie : Documents de principes du comité des maladies infectieuses et d’immunisation, à l’adresse www.cps.ca.

Les recommandations sur Les recommandations sur l’utilisation des vaccinsl’utilisation des vaccins

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• Les effets secondaires : Les effets secondaires suivant l’immunisation peuvent ou non être liés au vaccin.

• Les effets secondaires légers, comme la fièvre et l’enflure au point d’injection, sont courants. Les effets plus graves sont rares.

• La surveillance postcommercialisation des effets secondaires : Système mis en place pour signaler et analyser les effets secondaires une fois que l’utilisation d’un vaccin est approuvée.

• L’information est transmise à l’Agence de la santé publique du Canada par l’entremise de médecins et d’infirmières qui la signalent aux représentants de la santé.

• Les médecins et les infirmières qui administrent des vaccins devraient connaître les démarches locales visant à signaler à la santé publique les effets secondaires suivant l’immunisation.

La surveillance de l’innocuité La surveillance de l’innocuité des vaccinsdes vaccins

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• Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l’immunisation (SCSESSI) : Reçoit les rapports des médecins, des infirmières.

• Comité consultatif sur l’évaluation de la causalité (CCEC) : Analyse tous les cas signalés d’effets secondaires graves.

• IMPACT : Programme canadien de surveillance active de l’immunisation.

• Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) : Programme de surveillance postcommercialisation de l’innocuité aux États-Unis.

• Institute of Medicine (IOM, États-Unis) : Comité d’analyse de l’innocuité des vaccins.

• GACVS (OMS) : Comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale.

Les entités participant à la Les entités participant à la surveillance de l’innocuité surveillance de l’innocuité des vaccinsdes vaccins

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Les vaccins au Les vaccins au CanadaCanada

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Page 24: Présenté par : Date : Lieu : Les vaccins pour enfants à lœuvre au Canada

Les vaccins systématiques Les vaccins systématiques pour enfantspour enfants• Vaccin 5-dans-1 (DCaT-VPI-Hib) : Protège

contre la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, la polio et les infections bactériennes causées par le Hib (Haemophilus influenzae de type b), y compris la méningite (une infection du cerveau), et d’autres graves infections.

• Vaccin RRO : Protège contre la rougeole, la rubéole et les oreillons.

• Vaccin contre l’hépatite B• Vaccin contre la varicelle• Vaccin contre l’influenza saisonnière (la

« grippe ») • Vaccin dcaT : Dose de rappel des vaccins

contre la diphtérie, la coqueluche acellulaire et le tétanos pour les adolescents et les adultes.

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• Vaccin contre le pneumocoque : Protège contre des infections bactériennes causées par le Streptococcus pneumoniae, y compris la méningite, la pneumonie et les otites.

• Vaccin contre le méningocoque :Protège contre des infections bactériennes causées par le Neisseria meningitidis, y compris la méningite et la septicémie, une grave infection du sang.

• Vaccin contre le VPH : Protège contre les types de virus du papillome humain responsables du cancer du col de l’utérus et du vagin et des condylomes.

• Vaccin contre le rotavirus : Prévient la diarrhée à rotavirus.

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Autres vaccins ou Autres vaccins ou calendrier de rattrapagecalendrier de rattrapage

• Les enfants atteints de certaines maladies chroniques ou qui voyagent à l’extérieur de l’Amérique du Nord peuvent avoir besoin de vaccins supplémentaires.

• Les enfants néo-canadiens n’ont peut-être pas reçu des vaccins qui sont administrés systématiquement ici.

• Les enfants qui déménagent ailleurs au Canada peuvent rater une dose du vaccin parce que les calendriers ne sont pas uniformes partout au pays.

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• Les réactions anaphylactiques ou d’autres réactions allergiques après l’administration d’un vaccin constituent une contre-indication à des doses supplémentaires du vaccin.

• Les personnes ayant certains troubles du système immunitaire ne devraient pas recevoir de vaccins vivants (p. ex., rougeole, rubéole oreillons, varicelle, typhoïde par voie orale).

• Éviter les vaccins vivants pendant la grossesse, sauf lorsque les avantages prévus pour la mère et le bébé sont supérieurs aux risques.

Les contre-indications à la Les contre-indications à la vaccinationvaccination

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Les précautionsLes précautions

Retarder l’administration du vaccin.• Maladie modérée à grave.• Les personnes traitées au moyen de produits sanguins ne devraient

pas recevoir de vaccin vivant (p. ex., rougeole, rubéole, oreillons, varicelle) pendant au moins 3 mois. Selon le produit sanguin et la dose reçue, il se peut que ces vaccins ne fonctionnent pas.

 Ne pas reporter la vaccination en raison d’une maladie mineure (p. ex., toux ou rhume, accompagné ou non de fièvre).

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• Causée par une toxine fabriquée par une bactérie qui infecte le nez, la gorge ou la peau.

• Peut causer des troubles respiratoires, une insuffisance cardiaque, des lésions nerveuses, une insuffisance rénale.

• Environ 1 personne sur 10 en meurt.• Transmise par contact direct et étroit avec des gouttelettes provenant

de la toux ou d’un éternuement.• Avant 1900, l’une des principales cause de décès chez les enfants.

On estime 12 000 cas par année au Canada, dont 100 décès.• 1924 : 9 000 cas au Canada.• Vaccination systématique des enfants canadiens après 1930.• Depuis 1983 : 5 cas par année, aucun décès.

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La diphtérieLa diphtérie

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• Toxine bactérienne inactivée.• Administré avec le vaccin 5-dans-1 contenant les vaccins contre

le tétanos, acellulaire contre la coqueluche et contre la polio et le Hib.

• Également administré sous forme de dose de rappel avec les vaccins contre le tétanos et la coqueluche à l’adolescence.

• Également administré avec le vaccin contre le tétanos sous forme de dose de rappel — recommandée tous les 10 ans chez les adultes.

• Réactions localisées courantes : rougeur, enflure, douleur et sensibilité au point d’injection.

• Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin.

Le vaccin contre la diphtérie

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• Causé par une toxine fabriquée par une bactérie qui bloque le contrôle normal des réflexes nerveux de la moelle épinière.

• Non contagieux : Se propage par les spores (des cellules semblables à des semences) dans l’environnement, notamment le sol et la poussière contaminés.

• Avant le vaccin : De 60 à 75 cas par année au Canada, dont 40 à 50 décès.• La vaccination systématique a été amorcée en 1944.• De nos jours, 2 cas par année au Canada.• Puisque les spores du tétanos sont présentes dans l’environnement, la

vaccination demeure le seul mode de prévention.• L’infection au tétanos n’assure pas d’immunité contre le tétanos.• Dans les pays sans programme de vaccination, le tétanos continue de

tuer.

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Le tétanosLe tétanos

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• Toxine bactérienne inactivée.• Administré avec le vaccin 5-dans-1 contenant les vaccins contre la

diphtérie, acellulaire contre la coqueluche et contre la polio et le Hib.

• Également administré sous forme de dose de rappel avec les vaccins contre la diphtérie et la coqueluche à l’adolescence.

• Également administré avec le vaccin contre la diphtérie sous forme de dose de rappel — recommandée tous les 10 ans chez les adultes.

• Réactions localisées courantes : rougeur, enflure, douleur et sensibilité au point d’injection.

• Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin.

Le vaccin contre le tétanosLe vaccin contre le tétanos

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• Infection respiratoire causée par une bactérie.• Provoque de graves quintes de toux suivies d’un bruit rauque.• Dure de 6 à 12 semaines.• De 20 % à 30 % des nourrissons atteints de la coqueluche seront

hospitalisés.• 1 nourrisson sur 400 aura des lésions cérébrales.• Très contagieuse : Transmise par contact direct et étroit avec les

gouttelettes de la toux ou d’un éternuement.• Avant le vaccin : de 30 000 à 50 000 cas par année, dont 50 à

100 décès.• Maintenant : 3 000 cas au Canada, dont environ 5 décès par année.• Ces dernières années : nombre croissant de cas chez les

adolescents, les jeunes adultes. Toujours une cause courante de toux chronique (> 2 semaines) chez les adolescents et les adultes.

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La coquelucheLa coqueluche

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• Vaccin à cellule complète adopté au Canada en 1943.• Remplacé par le vaccin acellulaire contre la coqueluche en 1997.• Protéines bactériennes purifiées : moins d’effets secondaires.• Administré avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la polio et le

Hib, sous forme de vaccin 5-dans-1.• Également offert aux enfants plus âgés, aux adolescents et aux adultes

sous forme de dose de rappel, en combinaison avec le vaccin Td.• La vaccination des parents et des adultes qui travaillent avec des

enfants protège les bébés trop jeunes pour être entièrement immunisés.

• Ne prévient pas l’infection chez tout le monde, mais efficace pour réduire la gravité de la maladie et les risques de complications.

• Les effets secondaires mineurs et localisés sont courants.• Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction

allergique grave à une dose précédente du vaccin.

Le vaccin contre la coquelucheLe vaccin contre la coqueluche

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• Causée par le poliovirus.• Avant 1955, infection courante au Canada.• La plupart des infections sont asymptomatiques (sans symptômes) ou

légères, mais de 1 % à 5 % provoquent une méningite et 1 %, la polio paralytique.

• Virus dans la gorge et les excréments des personnes infectées : transmis par contact direct et étroit avec les sécrétions de la gorge, ainsi que par contact indirect (p. ex., mains contaminées, eau, aliments).

• 1959 : dernière épidémie au Canada, dont 2 000 cas de polio paralytique.

• Enfants de 5 à 9 ans les plus touchés.• 1989 : dernier cas de polio paralytique causé par le poliovirus au

Canada.• 2008 : encore observée régulièrement dans 4 pays; peut se propager par

les voyageurs.© 2010 Société canadienne de pédiatrie I www.cps.ca

La polioLa polio

Page 35: Présenté par : Date : Lieu : Les vaccins pour enfants à lœuvre au Canada

• VPI (vaccin inactivé contre la polio) : Vaccin intact tué.• Administré avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la

coqueluche et le Hib, sous forme de vaccin 5-dans-1.• VPO (vaccin oral contre la polio) : Vaccin vivant atténué. Pas utilisé

au Canada depuis 1997-1998, mais encore utilisé dans de nombreux pays.

• Les effets secondaires du VPI sont rares.• Efficace et durable : Après 3 doses, 100 % des nourrissons

développent des anticorps contre les 3 types de poliovirus.• Seule contre-indication au VPI : Réaction anaphylactique ou autre

réaction allergique grave à une dose précédente du vaccin.

Le vaccin contre la polioLe vaccin contre la polio

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• À ne pas confondre avec la grippe saisonnière.• Les jeunes enfants sont les plus vulnérables.• Jusqu’en 1985, principale cause de méningite bactérienne au

Canada : 1 500 cas par année chez les < 5 ans.• 1 500 autres cas par année atteints d’une grave infection

(p. ex., du sang, de l’épiglotte, des poumons, des articulations, des os ou de la peau).

• Méningite : infection du liquide et des membranes recouvrant le cerveau et la moelle épinière.

• Sans traitement, tous les enfants atteints d’une méningite à Hib meurent.

• Complications de la méningite à Hib : lésions cérébrales, retard de développement, troubles de la parole et du langage, surdité.

• Pas très contagieux : bactéries du Hib dans la bouche, sécrétions nasales transmises par exposition étroite et prolongée ou contact avec des gouttelettes de la toux ou d’un éternuement.

Une réussite récente

1986 : vaccin approuvé en vue d’être utilisé au Canada.

Depuis 2000 : de 5 à 16 cas de Hib envahissant par année chez les enfants.

Le Hib disparaît de tous les pays où les nourrissons sont vaccinés systématiquement.

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L’L’Haemophilus influenzaeHaemophilus influenzae de type B (Hib) de type B (Hib)

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• Polysaccharide bactérien purifié lié à un porteur de protéines, comme l’anatoxine diphtérique ou tétanique

• Administré avec les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la polio, sous forme de vaccin 5-dans-1

• Protège l’enfant contre le Hib et contribue à limiter la transmission entre les enfants en général

• Rougeur et douleur localisées chez 5 % à 15 % des nourrissons• Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction

allergique grave à une dose précédente du vaccin

Le vaccin contre le HibLe vaccin contre le Hib

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• Streptococcus pneumoniae : principale cause de méningite et d’autres infections bactériennes envahissantes graves chez les enfants du Canada, notamment ceux de < 2 ans.

• Les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes atteints de certains troubles chroniques sont également à plus haut risque.

• L’infection se déclare dans le nez ou la gorge. Bien des gens sont des porteurs asymptomatiques (sans symptômes).

• Pas très contagieuse, mais transmise par contact direct et étroit : enfants en milieu de garde les plus à risque.

• Infections localisées : otite moyenne aiguë, sinusite aiguë, bronchite aiguë, pneumonie.

• Infections envahissantes : méningite, bactériémie, septicémie, endocardite, arthrite septique, ostéomyélite, péritonite.

• De nombreux pneumocoques deviennent antibiorésistants.

Une réussite récente

Depuis le début de la vaccination systématique des nourrissons en 2005 : diminution de la maladie envahissante de 94 % chez les enfants < 2 ans.

Effet indirect : la moins grande exposition a suscité une diminution de la maladie envahissante de 91 % chez les personnes âgées.

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La pneumococcémieLa pneumococcémie

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• Deux types offerts : polysaccharide et conjugué.• Polysaccharide : inefficace chez les enfants de < 2 ans. Utilisé chez les

enfants plus âgés, les adolescents et les adultes. Contient les 23 sérotypes responsables de plus de 90 % des graves infections.

• Conjugué : approuvé en 2001. Efficace dès 2 mois de vie. Contient7 sérotypes. Des vaccins contenant 10 et 13 sérotypes ont récemment été homologués au Canada et ont remplacé le vaccin à 7 sérotypes dans certains territoires de compétence.

• Les vaccins ont réduit considérablement les formes locales et envahissantes des infections dans tous les groupes d’âge.

• Souches responsables des infections réduites de 40 % à 50 %. • Réactions localisées : rougeur, enflure, douleur et sensibilité au point

d’injection chez 10 % à 20 % des gens.• Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique

grave à une dose précédente du vaccin.

Le vaccin contre le pneumocoque

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• Neisseria meningitides : peut provoquer la méningite, la bactériémie, la septicémie et d’autres infections envahissantes.

• Avant l’adoption du vaccin, de 200 à 400 cas d’infection envahissante par année au Canada, dont 20 à 40 décès. Depuis 2001, le taux au Canada a diminué à environ 200 cas par année.

• Les personnes ayant certaines maladies chroniques sont plus vulnérables.• Décès attribuable à une maladie grave dans 5 % des cas, même malgré un traitement,

pouvant se produire dans les 6 à 12 heures suivant les premiers signes de la maladie.• Les bactéries à méningocoque sont fragiles et les infections ne sont pas très

contagieuses.• La plupart des infections se transmettent par contact direct et étroit avec les

sécrétions buccales et les gouttelettes de salive de porteurs sains, soit environ1 adolescent ou adulte sur 5.

• 5 sérogroupes (A, B, C, Y et W135) sont responsables de presque toutes les infections au Canada, les groupes B et C provoquant le plus de maladies.

• Selon toute probabilité, les infections causées par les sérogroupes A, C, Y et W135 seront moins courantes puisque le vaccin quadrivalent conjugué (VCM4) est maintenant offert au Canada.

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La méningococcémieLa méningococcémie

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• Une dose de rappel systématique du vaccin conjugué contre le méningocoque du groupe C ou le VMC4 est recommandé pour tous les enfants à environ 12 ans.

• Des doses de rappel plus fréquentes peuvent devoir être administrées aux personnes plus vulnérables aux méningococcémies.

• Il n’existe aucun vaccin contre le méningocoque du groupe B.• Réactions localisées légères (rougeur, enflure, douleur ou sensibilité au point

d’injection) déclarées pour tous les types de vaccin chez 10 % à 20 % des gens.• Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à

une dose précédente du vaccin.

Le vaccin contre le méningocoqueType de vaccin

Adopté au Canada

Administré à Durée Efficace contre

Résultat

Conjugué contre le groupe C

2001-2005 Nourrissons, enfants de < 2 ans; dose de rappel à 12 ans

Production d’une mémoire immunitaire : Programme trop récent pour qu’on en constate tous les effets

Groupe C seulement

Diminution des infections à méningocoque du groupe C de 50 % en 2006

Conjugué quadrivalent (VCM4)

2007 Enfants de 2 ans et plus; dose de rappel à 12 ans

Production d’une mémoire immunitaire :Programme trop récent pour qu’on en constate tous les effets

A, C, Y, W135

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• Infection virale grave. Provoque une forte fièvre, un écoulement nasal, une toux, une conjonctivite, une éruption qui dure de 1 à 2 semaines. La pneumonie est courante (de1 % à 6 % des cas).

• Encéphalite : 1 cas sur 1 000, peut provoquer des lésions cérébrales ou la mort.• Cas rares : PSS (panencéphalite sclérosante subaiguë).• Très contagieuse : Transmise par contact direct et par l’air. Les germes

deviennent aéroportés après une toux ou un éternuement.• Avant l’adoption du vaccin : vastes épidémies tous les 2 ou 3 ans. La plupart des

enfants avaient eu la rougeole avant l’âge de 18 ans.• 300 000 cas par année au Canada; 300 décès et 300 enfants ayant des lésions

cérébrales.• Vaccin approuvé en 1963; calendrier à deux doses en 1996-1997.• 2001-2006 : moins de 20 cas par année.• Éclosion en 2007 au Québec : 95 cas, presque tous chez des personnes qui avaient

refusé la vaccination. • Éclosion en 2008 en Ontario : dans plus de 50 cas, la plupart n’avaient reçu

qu’une dose du vaccin ou n’avaient jamais été vaccinés.

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La rougeoleLa rougeole

Page 43: Présenté par : Date : Lieu : Les vaccins pour enfants à lœuvre au Canada

• Virus vivant atténué (affaibli).• Administré avec les vaccins contre la rubéole et les oreillons, sous forme de vaccin RRO

auquel on peut aussi ajouter le vaccin contre la varicelle, sous forme de vaccin RRO-Var.• 2 doses requises, car environ 5 % des enfants vaccinés demeurent non protégés après la

première dose.• Effets secondaires légers : fièvre (chez 5 % à 10 % des enfants) ou éruption (chez 2 % des

enfants).• Graves effets secondaires rares : risque d’encéphalite inférieur à 1 cas par million de doses.• Pas de preuve de lien avec d’autres maladies ou troubles (comme l’autisme, le retard de

développement, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse).

Contre-indications : • Réaction allergique à la néomycine, à la gélatine ou à une dose précédente du vaccin.• Certains troubles du système immunitaire.• Grossesse.

Précautions :• Retarder le vaccin en cas de maladie modérée à grave.• Retarder le vaccin d’au moins 3 mois chez les personnes qui ont reçu des produits sanguins,

car le vaccin pourrait ne pas fonctionner.

Le vaccin contre la rougeole

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• Infection virale.• Peut provoquer de la fièvre, des maux de gorge, une enflure des glandes, une éruption.• Généralement légère chez les enfants. Plus grave chez les adolescents et les adultes :

Les arthralgies et l’arthrite sont courantes chez les adultes.• Pendant la grossesse, peut infecter le fœtus et provoquer de graves invalidités : Le

syndrome de rubéole congénitale (SRC), qui peut être responsable d’une cardiopathie, de surdité, de cataractes et d’un retard intellectuel.

• Se propage par contact direct avec les sécrétions de la bouche ou du nez et les gouttelettes de la toux ou d’un éternuement. Moins contagieuse que la varicelle ou la rougeole.

• Avant l’adoption du vaccin, 85 % des enfants avaient eu la rougeole avant l’âge de 20 ans : 250 000 cas par année, dont 200 cas de syndrome de rubéole congénitale.

• Épidémie mondiale en 1964 : Aux États-Unis, ~30 000 bébés infectés pendant les 20 premières semaines de grossesse. De ce nombre, ~20 000 cas de SRC et8 000 décès.

• Depuis le début de la vaccination systématique en 1980 : Seulement 0 à 3 bébés atteints du SRC naissent au Canada chaque année de mères non vaccinées.

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La rubéoleLa rubéole

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• Virus vivant atténué.• Administré aux nourrissons avec les vaccins contre la rougeole et les

oreillons sous forme de vaccin RRO auquel on peut aussi ajouter le vaccin contre la varicelle, sous forme de vaccin RRO-Var : 2 doses.

Contre-indications : • Réaction allergique à la néomycine, à la gélatine ou à une dose précédente

du vaccin.• Certains troubles du système immunitaire.• Grossesse.

Précautions :• Retarder le vaccin en cas de maladie modérée à grave.• Retarder le vaccin d’au moins 3 mois chez les personnes qui ont reçu des

produits sanguins, car le vaccin pourrait ne pas fonctionner.

Le vaccin contre la rubéole

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• Il faudrait vérifier si les femmes en âge de procréer sont immunisées contre la rubéole avant leur première grossesse.

• Les femmes non immunisées et qui ne sont pas enceintes devraient être vaccinées.

• Si elles sont enceintes et non immunisées, retarder le vaccin, mais les mères devraient être vaccinées le plus tôt possible après l’accouchement pour assurer leur future protection.

• Les effets secondaires du vaccin sont rares chez les nourrissons.• 25 % des femmes vaccinées ont des douleurs articulaires.

Le vaccin contre la rubéole et la grossesse

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• Infection virale pouvant provoquer de la fièvre, des céphalées et une enflure des glandes salivaires autour des mâchoires et des joues.

• Peut également causer une forme légère de méningite (dans 1 cas sur 10) ou une grave encéphalite entraînant des lésions cérébrales.

• Complications : surdité, enflure des testicules, infection des ovaires et (rarement) stérilité.

• Le virus contenu dans la bouche et les sécrétions nasales se propage facilement par contact direct et étroit et par les gouttelettes de la toux ou d’un éternuement.

• Avant l’adoption du vaccin, plus de 30 000 cas par année déclarés au Canada.• Les programmes de vaccination ont été amorcés dans les années 1970.• Diminution des cas à < 400 par année après le calendrier à une dose, et à une

moyenne de 79 cas par année en 2000-2006, après le calendrier à deux doses.• Le nombre croissant de cas chez les adolescents et les jeunes adultes depuis

2007 pourrait refléter une baisse de l’immunité après une seule dose du vaccin.

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Les oreillonsLes oreillons

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• Virus vivant atténué.• Administré en combinaison avec les vaccins contre la rougeole et la rubéole,

sous forme de vaccin RRO auquel on peut aussi ajouter le vaccin contre la varicelle, sous forme de vaccin RRO-Var : 2 doses.

• Les effets secondaires sont rares : Méningite déclarée dans 1 cas pour800 000 doses.

Contre-indications : • Réaction allergique à la néomycine, à la gélatine ou à une dose précédente du

vaccin.• Certains troubles du système immunitaire.• Grossesse.

Précautions : • Retarder le vaccin en cas de maladie modérée à grave.• Retarder le vaccin d’au moins 3 mois chez les personnes qui ont reçu des

produits sanguins, car le vaccin pourrait ne pas fonctionner.

Le vaccin contre les oreillons

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• Causée par le virus varicelle-zoster.• Fièvre, céphalées, douleurs et éruption prurigineuse.• Maladie généralement légère (mais coûteuse) : Les parents

restent souvent à la maison pendant 3 jours; de 30 % à 65 % des enfants consultent en clinique ou à l’hôpital.

• Peut provoquer des complications comme la pneumonie, la bactériémie ou de graves infections cutanées.

• La maladie est plus grave, et les complications plus courantes, chez les adolescents et les adultes.

• Les cas graves peuvent poser de graves risques, notamment pour les nouveau-nés, les adultes ou quiconque a le système immunitaire affaibli.

• Très contagieuse : Les virus de la gorge et ceux des lésions grattées de la peau se répandent facilement dans l’air. Transmise également par contact avec l’éruption.

• Contagieuse 2 jours avant l’apparition de l’éruption jusqu’à ce que la dernière cloque ait formé une gale, généralement 5 jours environ après l’apparition de l’éruption.

• Le virus demeure en dormance dans le système nerveux et peut être réactivé plus tard pour provoquer un zona.

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La varicelleLa varicelleUne réussite récente

Avant l’adoption du vaccin : > 300 000 cas par année (95 % des Canadiens la contractaient).

Le nombre d’enfants hospitalisés à cause de la varicelle a chuté considérablement depuis l’adoption des programmes de vaccination. Déjà en 2007, on avait constaté une diminution de 84 % des hospitalisations dans les provinces et les territoires ayant implanté leur programme rapidement (2000-2002), et une réduction de 65 % dans les régions où les programmes avaient été implantés plus tard (2004-2006).

Page 50: Présenté par : Date : Lieu : Les vaccins pour enfants à lœuvre au Canada

• Virus vivant atténué.• Efficace à prévenir la varicelle dans 85 % à 90 % des cas et à prévenir une maladie modérée à grave

dans 100 % des cas.• 2 doses du vaccin maintenant recommandées pour tous les enfants de > 1 an (auparavant seules les

personnes vaccinées à ≥ 13 ans en recevaient 2 doses).• Protection d’au moins 20 ans, peut-être permanente.• Réaction localisée légère chez environ 20 % des enfants.• Une maladie modifiée par le vaccin peut se déclarer, mais les cas sont rares et la maladie, moins grave.• La transmission du virus du vaccin d’un enfant vacciné en santé à des contacts susceptibles est rare.• Administré sous forme de vaccin contre la varicelle ou en combinaison dans le vaccin RRO-Var.

Contre-indications : • Réaction allergique à la néomycine, à la gélatine ou à une dose précédente du vaccin.• Certains troubles du système immunitaire.• Grossesse.

Précautions : • Retarder le vaccin en cas de maladie modérée à grave.• Retarder le vaccin d’au moins 3 mois chez les personnes qui ont reçu des produits sanguins, car le

vaccin pourrait ne pas fonctionner.

Le vaccin contre la varicelle

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Page 51: Présenté par : Date : Lieu : Les vaccins pour enfants à lœuvre au Canada

• Infection virale du foie.• La moitié des personnes infectées n’ont pas de symptômes.

L’autre moitié devient malade : fièvre, fatigue, perte d’appétit et jaunisse, qui peut durer des semaines ou des mois.

• 10 % des personnes infectées deviennent des porteurs chroniques, et une maladie hépatique ou un cancer peut faire son apparition des années plus tard.

• Transmise par le sang et les sécrétions génitales. Observé à très faibles concentrations dans la salive, mais pas dans le lait maternel.

• Les activités sexuelles et le partage d’aiguilles sont les principaux modes de propagation au Canada.

• Peut être transmise d’une mère infectée à son enfant pendant la grossesse ou l’accouchement.

• Avant l’adoption du vaccin, près de 500 décès par année au Canada et environ 1 personne sur 200 devenait porteur chronique.

Une réussite récente

Depuis 1997, le nombre moyen de nouveaux cas par année au Canada est passé de 20 000 à environ 1 000.

Les programmes de vaccination en milieu scolaire ont atteint plus de90 % des enfants admissibles.

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L’hépatite BL’hépatite B

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• Protéine virale purifiée.• Offert seul ou avec le vaccin contre l’hépatite A.• Pas de calendrier uniforme de vaccination systématique, mais les programmes

scolaires sont généralisés. Dans certaines provinces et certains territoires, le vaccin est administré au nourrisson.

• Recommandé pour :– les nouveau-nés de mères atteintes de l’hépatite B;– les enfants qui fréquentent un milieu de garde, et leur éducatrice;– tous les enfants avant le début ou au début de l’adolescence;– les personnes qui se rendent dans des pays où elles courent un risque de

contracter l’hépatite B;– les enfants de moins de 7 ans qui ont immigré au Canada de régions où les

taux d’hépatite B sont élevés;– les membres de la famille ou les contacts étroits d’une personne infectée;– les personnes qui risquent davantage d’avoir des contacts avec du sang, comme :

•les travailleurs de la santé,•les patients sous hémodialyse (en traitement d’une maladie rénale).

Le vaccin contre l’hépatite B

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Page 53: Présenté par : Date : Lieu : Les vaccins pour enfants à lœuvre au Canada

• Infection du foie causée par le virus de l’hépatite A.• De nombreux jeunes enfants n’ont pas de symptômes ou font seulement de la

fièvre, mais ils demeurent contagieux et peuvent infecter d’autres personnes.• Les adolescents et les adultes sont plus susceptibles de devenir malades.• L’infection cause de la fièvre, de la fatigue, une perte d’appétit, des nausées,

des vomissements et une jaunisse.• N’entraîne pas d’hépatite chronique.• Transmise par contact avec les excréments, qui contiennent le virus jusqu’à

14 jours avant l’apparition des symptômes. Également par l’eau ou les aliments contaminés.

• Infection plus courante chez les voyageurs dans des pays où l’hépatite A est endémique, et dans les collectivités canadiennes où les techniques sanitaires et l’eau potable sont insuffisantes.

• Avant l’adoption du vaccin, de 10 000 à 20 000 cas par année au Canada.

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L’hépatite AL’hépatite A

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• Vaccin à virus intact tué.• Ne fait pas partie du calendrier de vaccination des enfants, sauf au Québec.• Efficace à > 95 % à prévenir l’infection.• Non recommandé pour les enfants de < 1 an.• Pour obtenir une protection plus longue, 2 doses administrées à 6 à 12 mois d’écart

sont recommandées.• Recommandé pour :

– les personnes qui voyagent à des endroits où l’hépatite A est courante, y comprisles enfants de Néo-Canadiens qui rendent visite à la parenté à l’étranger;– les personnes atteintes d’une maladie hépatique chronique ou d’hémophilie;– les collectivités qui ne disposent pas de techniques sanitaires pertinentes ou d’eaupotable sécuritaire;– les personnes qui exercent un métier dangereux (p. ex., travailleurs humanitaires,travailleurs dans les égouts) ou dont le mode de vie est plus risqué (p. ex.,consommateurs de drogues illicites, les hommes qui ont des relations sexuellesavec des hommes);– des contacts étroits avec des cas connus.

• Réactions localisées : douleur légère et rougeur au point d’injection.• Seule contre-indication : réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave

à une dose précédente du vaccin.

Le vaccin contre l’hépatite A

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• Le virus contre l’influenza provoque des épidémies annuelles de maladies respiratoires.• Peut être responsable de pandémies périodiques, lorsque le virus change soudainement et

que plus personne n’est immunisé.• Pendant les éclosions, les taux d’hospitalisation des nourrissons et des personnes âgées

augmentent.• Très contagieuse : transmise par les sécrétions respiratoires, les mains contaminées,

les gouttelettes de la toux ou d’un éternuement et par les surfaces ou les objets contaminés.

• Transmise facilement à l’école et dans les milieux de garde. Les enfants rapportent l’infection aux membres de la famille à la maison.

• Les complications de l’influenza chez les jeunes enfants incluent la pneumonie, l’otite moyenne, les convulsions fébriles, une grave inflammation musculaire et l’encéphalopathie.

• Le vaccin annuel contre l’influenza saisonnière est recommandé pour les personnes vulnérables aux complications de l’influenza, comme :– tous les enfants de 6 à 23 mois et les enfants plus âgés ayant certaines maladieschroniques;– les parents, les frères et sœurs, les contacts de la famille et les éducatrices des enfantsà haut risque.

L’influenza saisonnièreL’influenza saisonnière

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• Le virus fractionné tué, dont les souches vaccinales changent tous les ans.• Le virus change chaque année : La vaccination annuelle est nécessaire à l’automne,

pour assurer une protection contre la grippe saisonnière.• Première année d’immunisation : Les enfants < 9 ans ont besoin de 2 doses, à

4 semaines d’intervalle.• Réactions localisées chez 10 % à 50 % des vaccinés : Douleur au point d’injection

pendant 1 ou 2 jours.• Certains vaccins contiennent des traces de thimérosal (0,01 %/dose ou 100 parties

par million), afin de prévenir la contamination bactérienne.• Non recommandé pour :

– les enfants < 6 mois (non efficace);– les personnes ayant une réaction anaphylactique ou une autre réaction allergiquegrave aux œufs ou à une dose précédente du vaccin;

• Les personnes allergiques au thimérosal devraient recevoir le vaccin sans thimérosal.

Le vaccin contre l’influenza

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Un nouveau vaccin contre l’influenza

• Vaccin intranasal à virus vivant atténué (VIVVA) homologué au Canada en 2010.

• Pas encore financé par une province ou un territoire ou intégré à un programme public.

• Homologué pour tous les enfants en santé de > 2 ans et toutes les personnes en santé de < 59 ans.

• Selon certaines données, il fonctionnerait mieux chez les enfants que le vaccin inactivé contre l’influenza.

• Les souches vaccinales sont adaptées pour croître seulement dans les voies nasales, où elles induisent l’immunité mais ne peuvent envahir l’organisme.

• Les souches de l’influenza varient chaque année et sont les mêmes que celles incluses dans le vaccin inactivé.

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En cas de pandémie :• le virus contre l’influenza change subitement, se propage rapidement dans le monde

et personne, ou seulement un très petit segment de la population, n’est immunisé contre le nouveau virus.

• les populations à risque de contracter une maladie grave peuvent être différentes de celles qui le sont pendant la saison annuelle d’influenza.

• le vaccin contre l’influenza saisonnière n’est pas efficace contre la nouvelle souche du virus.

L’influenza pandémique par rapport à l’influenza saisonnière

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Les représentants de la santé régionaux, nationaux et mondiaux réagissent à une annonce de pandémie :•en étant préparés. Le gouvernement, les autorités sanitaires du monde entier :

– activent des plans de préparation à la pandémie auprès des travailleurs de la santéet du grand public afin de prévenir la propagation et de protéger les groupes les plus vulnérables à une maladie grave.– organisent des campagnes de communication dynamiques sur les moyens deréduire la propagation de la nouvelle souche (p. ex., se laver les mains, tousser dans sa manche plutôt que dans ses mains et demeurer à la maison en cas demaladie).• par la surveillance : Les cas positifs sont suivis, surveillés et signalés.

•par l’immunisation : Un vaccin contre une pandémie d’influenza conçu pour les populations à risque partout dans le monde est développé et mis à l’essai :– le vaccin devient disponible par lot, pas tout en même temps.

– les nouveaux vaccins subissent un processus d’approbation rigoureux pourgarantir une haute qualité.

Le vaccin contre l’influenza pandémique

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• Principale infection transmise sexuellement au Canada.• Prévalence au Canada : entre 11 % et 29 %.• Les taux les plus élevés de VPH se manifestent dans les 5 premières années

suivant le début des activités sexuelles. Environ 3 Canadiens sexuellement actifs sur 4 sont infectés à un moment ou à un autre.

• En général, aucuns symptômes, mais le VPH est la principale cause de cancer du col de l’utérus et du cancer du vagin chez les femmes. Il peut provoquer la formation de condylomes, tant chez les hommes que chez les femmes.

• En moyenne, 1 350 cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année au Canada, dont 400 décès et 200 décès découlant d’autres formes de cancers attribuables au VPH.

• Le vaccin contre le VPH est très efficace pour prévenir l’infection par les principaux types de VPH responsables d’un cancer.

• Les programmes de vaccination sont encore trop récents pour qu’on détienne des données sur l’effet à long terme sur le taux de la maladie.

Le virus du papillome humainLe virus du papillome humain

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• Vaccin à protéine virale purifiée.• 2006 : Vaccin homologué au Canada pour les filles et les femmes de 9 à 26 ans.• 2007 : Le gouvernement fédéral annonce un financement pour instaurer des

programmes de vaccination contre le VPH.• 2010 : Vaccin quadrivalent approuvé à la fois pour les filles et les garçons de 9 à

26 ans. Le CCNI analyse les recommandations afin d’élargir les programmes scolaires pour inclure les garçons et les jeunes hommes.

• Vaccin bivalent contre le VPH-16 et le VPH-18 et le vaccin quadrivalent contre le VPH de génotypes 6, 11, 16 et 18.

• L’un ou l’autre des vaccins doit être administré avant l’apparition des activités sexuelles, entre 9 et 13 ans.

• Réaction localisée : Douleur au point d’injection pendant 1 ou 2 jours.• Seule contre-indication : Réaction anaphylactique ou autre réaction allergique

grave à une dose précédente du vaccin.• Une maladie légère à modérée n’est pas une raison de retarder la vaccination.

Le vaccin contre le VPH

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• Principale cause de diarrhée aiguë chez les bébés et les jeunes enfants dans le monde : au moins 20 % de tous les cas de gastroentérite infantile sont causés par le rotavirus.

• Presque tous les enfants ont déjà été infectés à 5 ans.• Les éclosions se produisent généralement entre février et mai.• Cause de la fièvre, des vomissements, une grave diarrhée aqueuse et une

déshydratation rapide chez les jeunes enfants qui ne peuvent conserver assez de liquide.

• Les décès sont rares dans les pays occidentaux, mais dans les pays en développement, le rotavirus tue jusqu’à 5 enfants sur 100 avant leur5e anniversaire.

• Très contagieux avant et après l’apparition des symptômes : Le virus contenu dans les excréments se transmet facilement par contact avec les mains contaminées, les objets ou les surfaces puis un transfert sur la bouche.

• Vaccin efficace pour prévenir une maladie grave et l’hospitalisation attribuable à l’infection contre le rotavirus.

Le rotavirusLe rotavirus

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Le vaccin contre le rotavirus• 2010 : Utilisation systématique recommandée au Canada.• Deux vaccins oraux à virus vivant atténué (affaibli) offerts pour prévenir la

gastroentérite à rotavirus chez les nourrissons de 6 à 32 semaines de vie.• À la fois sécuritaire, efficace et administré oralement, sous forme liquide.• Administré en 2 ou 3 doses, généralement à 2, 4 et 6 mois. La première dose doit

être administrée entre 6 et 14 semaines de vie, et toutes les doses doivent l’être avant 8 mois de vie.

• Doses administrées à 4 semaines d’intervalle.

Contre-indications : • Réaction anaphylactique ou autre réaction allergique grave à une dose précédente

du vaccin.• Antécédents d’obstruction intestinale.• Troubles du système immunitaire (car les données d’innocuité ne sont pas encore

disponibles).

Précautions :• Un système immunitaire affaibli.• Retarder la vaccination en cas de maladie modérée à grave, surtout la diarrhée.

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Des mythes, des faitsDes mythes, des faitset des réponses et des réponses

aux questionsaux questions

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FAITS : • Les vaccins sont souvent administrés au jeune nourrisson.• Souvent, les anomalies cérébrales ne peuvent être dépistées à un si

jeune âge. En général, on pose un diagnostic d’infirmité motrice cérébrale, de retard intellectuel ou de retard du développement lorsque l’enfant a quelques mois.

• Souvent, on ne diagnostique une anomalie qu’après l’administration de une ou plusieurs doses du vaccin, mais ça ne veut pas dire que le vaccin est responsable du problème.

Mythe : Mythe : Les vaccins peuvent être responsables Les vaccins peuvent être responsables de lésions cérébrales et d’autres de lésions cérébrales et d’autres maladies autrement inexplicablesmaladies autrement inexplicables

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FAIT : C’est faux. Certaines maladies (p. ex., la rougeole, la diphtérie) s’associaient à un moins grand nombre de décès grâce à une meilleure alimentation et aux meilleurs soins des enfants, mais pour d’autres maladies (p. ex., la polio), des enfants en santé continuaient de mourir ou de subir des invalidités.

Mythe : Mythe : Le taux des maladies diminuaient avant Le taux des maladies diminuaient avant qu’on commence à utiliser les vaccinsqu’on commence à utiliser les vaccins

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FAIT : La vaccination n’est pas obligatoire. Cependant, le fait de ne pas se faire vacciner rend d’autres personnes vulnérables à la maladie et compromet leurs droits.

Mythe : Mythe : La vaccination obligatoire viole les droits La vaccination obligatoire viole les droits civilscivils

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FAIT : Aucune infection n’agit comme stimulant général du système immunitaire. En fait, la rougeole et l’influenza suppriment le système immunitaire.

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Mythe : Mythe : Des infections comme la rougeole stimulent Des infections comme la rougeole stimulent le système immunitairele système immunitaire

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• 1998 : The Lancet publie une étude dirigée par le docteur Andrew Wakefield, qui semble lier le vaccin à l’autisme.

• Les taux de vaccination RRO chutent en Grande-Bretagne éclosion de rougeole.• Depuis, l’étude elle-même est complètement discréditée.• Mars 2004 : 10 des 13 auteurs originaux de l’étude publient une rétractation de leur

interprétation dans The Lancet.• Janvier 2010 : Le conseil médical général du Royaume-Uni, un organisme de

réglementation, décrète que Wakefield a agi « de manière malhonnête et irresponsable » en faisant cette recherche.

• Février 2010 : Les éditeurs du Lancet retirent entièrement l’article de Wakefield des dossiers publics.

• Mai 2010 : Wakefield est radié du registre médical du Royaume-Uni.• De vastes études récentes menées par de grands organismes médicaux ont

démontré à maintes reprises l’absence de lien causal entre le vaccin RRO et l’autisme.

Le mythe de l’autisme : Le mythe de l’autisme : le vaccin RROle vaccin RRO

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• Le thimérosal : Un agent de conservation utilisé pour éviter la croissance de bactéries et de champignons dans les fioles multidoses de vaccins.

• Absent des vaccins à dose unique.• Dans l’organisme, métabolisé en éthylmercure.• 1999 : Inquiétude aux États-Unis quant à la toxicité possible de l’éthylmercure.• 2004 : Une analyse de l’Institute of Medicine des États-Unis n’a établi aucun lien

entre le thimérosal et l’autisme ou d’autres maladies neurologiques. Les études plus récentes confirment leurs observations.

• Les diagnostics d’autisme ont continué d’augmenter après le retrait du thimérosal des vaccins pour enfant.

• Le thimérosal est un composant contenu dans un seul vaccin systématique pour les enfants canadiens : Le vaccin contre l’influenza, généralement commercialisé dans des fioles multidoses.

• Un vaccin contre l’influenza à la fois stable et ne contenant pas de thimérosal est également offert pour les enfants.

• Encore utilisé comme agent de conservation dans certains vaccins produits pour les adultes, mais pas pour les enfants.

Le mythe du thimérosalLe mythe du thimérosal

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Des réponses aux questionsDes réponses aux questionsL’allaitement ne protège-t-il pas les bébés de L’allaitement ne protège-t-il pas les bébés de l’infection?l’infection?

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• Le lait maternel est l’alimentation idéale pour les bébés. Il fournit d’importants facteurs nutritionnels et immunitaires et contient des anticorps qui contribuent à prévenir certaines infections.

• Cependant, cette protection est incomplète et ne prémunit pas le bébé contre toutes les infections évitables par la vaccination.

• L’allaitement ne peut pas remplacer la vaccination et n’améliore pas les réponses aux vaccins.

• La protection diminue rapidement à l’arrêt de l’allaitement.

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• L’immunité que procurent la plupart des vaccins est tout aussi efficace que celle produite par la maladie, mais ne comporte pas les risques associés à la maladie.

• Chaque infection évitable par la vaccination peut entraîner de graves problèmes.

• La réponse immunitaire à l’infection naturelle peut se produire trop tard pour éviter de graves problèmes.

• Après l’administration du vaccin, le système immunitaire est stimulé à assurer une protection contre la maladie, sans que l’enfant subisse une infection caractérisée.

Des réponses aux questionsDes réponses aux questionsL’immunité « naturelle » n’est-elle pas plus L’immunité « naturelle » n’est-elle pas plus efficace?efficace?

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• Rien n’indique que les nourrissons et les bébés ont plus d’effets secondaires que les enfants plus âgés.

• Le report de l’administration des vaccins laisse les très jeunes enfants vulnérables aux complications et aux décès causés par des maladies courantes (p. ex., la coqueluche, le Hib et les pneumococcémies sont plus graves chez les bébés).

Des réponses aux questionsDes réponses aux questionsNe devrait-on pas retarder l’administration des Ne devrait-on pas retarder l’administration des vaccins jusqu’à ce que les enfants soient plus vaccins jusqu’à ce que les enfants soient plus âgés et courent moins de risques d’effets âgés et courent moins de risques d’effets secondaires?secondaires?

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• Les nourrissons peuvent réagir à environ 10 000 antigènes différents en tout temps.

• Les bactéries et les virus exposent les nourrissons à un grand nombre d’antigènes à la fois, soit beaucoup plus que ceux que l’on trouve dans les vaccins.

• L’administration de vaccins multiples mais combinés réduit le nombre d’injections que doit recevoir l’enfant.

Des réponses aux questionsDes réponses aux questionsL’administration d’un trop grand nombre de L’administration d’un trop grand nombre de vaccins peut-elle surcharger le système vaccins peut-elle surcharger le système immunitaire du bébé?immunitaire du bébé?

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• Tant que les maladies évitables par la vaccination existent quelque part dans le monde, tout enfant non vacciné est vulnérable :– Un voyageur peut transporter la maladie n’importe où.– Un enfant peut voyager dans une région où la maladie est pluscourante.

• La vaccination ne débarrasse pas l’environnement de certains germes (p. ex., le pneumocoque) dont des enfants plus âgés et des adultes peuvent être porteurs.

• Les bactéries du tétanos sont présentes dans la terre et la poussière du monde entier. N’importe quel enfant peut contracter l’infection à cause de la saleté d’une plaie.

Des réponses aux questionsDes réponses aux questionsPuisque la plupart des autres enfants sont vaccinés Puisque la plupart des autres enfants sont vaccinés et que les maladies disparaissent, pourquoi me et que les maladies disparaissent, pourquoi me donnerais-je la peine de faire vacciner mon enfant?donnerais-je la peine de faire vacciner mon enfant?

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• Pour assurer une protection maximale, il faut finir d’administrer la série de vaccins bien avant le début des activités sexuelles.

• Les programmes en milieu scolaire atteignent mieux les populations ciblées au primaire qu’au secondaire.

• Les enfants plus jeunes ont une meilleure réponse immunitaire au vaccin.

Des réponses aux questionsDes réponses aux questionsPourquoi ma préadolescente devrait-elle se faire Pourquoi ma préadolescente devrait-elle se faire vacciner contre le VPH?vacciner contre le VPH?

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• Les vaccins inactivés ne contiennent pas de germes vivants et ne peuvent pas provoquer les infections contre lesquelles ils nous protègent.

• Les vaccins vivants contiennent des virus qui ont été modifiés pour être très affaiblis et incapables de provoquer de maladie chez les personnes en santé. Dans de rares cas, ils peuvent provoquer une forme très légère de l’infection. Les enfants ayant certains troubles du système immunitaire peuvent contracter une infection à partir de ces vaccins et ne devraient donc pas les recevoir.

Des réponses aux questionsDes réponses aux questionsLes vaccins peuvent-ils provoquer l’infection Les vaccins peuvent-ils provoquer l’infection qu’ils sont censés prévenir?qu’ils sont censés prévenir?

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Parler aux parents de la Parler aux parents de la vaccinationvaccination

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• Écouter, évaluer, catégoriser.• Convenir des inquiétudes légitimes.• Fournir un contexte.• Réfuter les idées fausses.• Fournir de l’information valide.• Admettre que la vaccination est la décision du parent.• Informer des conséquences potentielles de la décision.• Faire une recommandation claire.

Source : Docteur Scott A. Halperin, université Dalhousie, Canadian Journal of CME, janvier 2000

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Les politiques publiquesLes politiques publiques

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• En 2010, 14 vaccins sont financés par l’ensemble des gouvernements provinciaux et territoriaux.

• Le calendrier de certains programmes financés par le gouvernement (vaccins conjugués contre le méningocoque et contre le pneumocoque, vaccins contre l’hépatite B, l’influenza et le VPH) varie selon la province ou le territoire.

• Aucune province et aucun territoire ne financent encore le vaccin contre le rotavirus (en décembre 2010).

• Les coûts peuvent être considérables pour les gouvernements, de même que pour les parents.

Le soutien public de la Le soutien public de la vaccinationvaccination

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• Feuille de route du Canada afin d’assurer l’accès, l’approvisionnement, l’innocuité et l’efficacité des vaccins.

• Créée en 2003, elle comporte cinq mandats :– Élaboration de recommandations et d’objectifs nationaux à l’égarddes programmes de vaccination– Planification des programmes de vaccination– Innocuité vaccinale– Approvisionnement des vaccins– Réseau de registres de vaccination

• Enjeux transsectoriels : recherche sur la vaccination, perfectionnement professionnel et éducation du public, populations spéciales (immigrants, réfugiés, voyageurs, Premières nations et Inuits) et surveillance des maladies évitables par la vaccination.

La Stratégie nationale La Stratégie nationale d’immunisation (SNI)d’immunisation (SNI)

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• 2003 : Lancement de la SNI, dotée de 45 millions de dollars répartis sur 5 ans pour améliorer les programmes de vaccination au Canada, ainsi que de 32 millions de dollars répartis sur 5 ans pour mettre sur pied une stratégie de vaccination dans les réserves. S’inscrit dans le cadre d’un programme de 1,3 milliard de dollars pour la santé des Premières nations et des Inuits.

• 2004 : 300 millions de dollars supplémentaires sur 3 ans pour l’approvisionnement des vaccins, afin de permettre aux provinces et aux territoires d’ajouter les vaccins nouvellement recommandés aux programmes qu’ils financent.

• 2007 : Le gouvernement fédéral crée un fonds de fiducie sur 3 ans pour les provinces et les territoires afin de lancer un programme pour le VPH.

• La défense d’intérêts doit se poursuivre pour s’assurer du financement continu d’autres vaccins.

• Le gouvernement fédéral offre actuellement un certain financement annuel afin d’améliorer l’efficacité des programmes de vaccination au Canada.

Les progrès vers la SNILes progrès vers la SNI

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• Assurer un financement et un soutien soutenus en vue d’une Stratégie nationale d’immunisation complète.

• Assurer un financement soutenu aux provinces et aux territoires afin de leur permettre d’offrir les vaccins nouvellement recommandés sans frais pour le public.

• Mettre sur pied un registre national de vaccination afin de savoir le nombre d’enfants et d’adolescents qui sont vaccinés. Idéalement, ce registre inclurait des fonctions électroniques de tenue de dossier, afin d’en faciliter la transmission et la surveillance et de s’assurer que le calendrier de chaque enfant est à jour.

• Standardiser le calendrier de vaccination dans tout le Canada.• S’assurer de la participation des organismes non gouvernementaux et

des organisations professionnelles, telles que la SCP, qui possèdent des compétences en matière de vaccination.

Des appels à l’actionDes appels à l’action

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Des ressourcesDes ressources

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Le perfectionnement Le perfectionnement professionnelprofessionnel

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Compétences en immunisation à l’intention des professionnels de la santé

Publié par

l’Agence de la santé publique du Canada

en novembre 2008

www.phac-aspc.gc.ca/im/pdf/ichp-cips-fre.pdf

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• Des connaissances et des compétences essentielles pour une vaccination efficace.

• Préparé pour appuyer les Lignes directrices nationales relatives à l’immunisation, publiées dans le Guide canadien d’immunisation.

• Peut être adapté et intégré à toute formation sur la vaccination ou à toute évaluation du rendement :– pour former les professionnels de la santé qui participent à lavaccination;– pour promouvoir des pratiques sécuritaires et compétentes.

Compétences en immunisation à l’intention Compétences en immunisation à l’intention des professionnels de la santédes professionnels de la santé

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• Les compétences abordent :1. les fondements scientifiques de la vaccination,2. les pratiques essentielles et sécuritaires,3. les enjeux contextuels pertinents.

• Le manuel contient un outil pratique pour mesurer les niveaux de compétence.

Compétences en immunisation à l’intention Compétences en immunisation à l’intention des professionnels de la santé des professionnels de la santé (suite)(suite)

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Programme de formation sur les Programme de formation sur les compétences en matière de vaccinationcompétences en matière de vaccinationUne cyberformation à l’intention des professionnels de la santé, préparée par la SCP et l’Agence de la santé publique du Canada, accessible à l’adresse www.cps.ca/Francais/formation/Cyberformation.htm.

Multidisciplinaire : pour répondre aux besoins du nombre croissant de professionnels de la santé de secteurs plus variés qui participent à l’administration des vaccins.

Cours conçu pour :• acquérir des compétences et des connaissances en matière d’immunisation,• promouvoir la confiance du public sur l’efficacité et l’administration des vaccins,• favoriser les relations entre professionnels de la santé qui n’ont pas l’habitude de travailler

ensemble.

Compétences de base• Le fonctionnement des vaccins• La raison d’être et les bienfaits de la vaccination• Les principales étapes d’élaboration et d’évaluation des vaccins• Les composants et les propriétés des agents d’immunisation• Les principes de la santé de la population pour améliorer les taux de couverture

Chaque compétence est appuyée par un domaine d’apprentissage et un certain nombre d’objectifs directeurs d’apprentissage.

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Des sites Web sur la Des sites Web sur la vaccination vaccination pour les pour les professionnels et les professionnels et les parentsparents• Société canadienne de pédiatrie : www.cps.ca• Santé Canada, Agence de la santé publique du Canada :

www.phac-aspc.gc.ca/im/index-fra.php• Comité consultatif national de l’immunisation : www.naci.gc.ca • Coalition canadienne pour la sensibilisation et la promotion de la vaccination :

www.immunize.cpha.ca/fr/default.aspx • American Academy of Pediatrics : www.aap.org • Centers for Disease Control and Prevention : www.cdc.gov • Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) :

www.cdc.gov/vaccines/recs/ACIP/default.htm• Immunization Action Coalition : www.immunize.org• Institute of Medicine : www.iom.edu

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Évaluer l’information sur Évaluer l’information sur les vaccins dans Internetles vaccins dans InternetPoser quelques questions peut vous aider à établir si vous pouvez vous fier à l’information contenue dans Internet.

1. Quelle est la source de l’information? Le site :• indique-t-il qui a produit l’information?• précise-t-il toutes les sources de financement?• fournit-il un moyen de communiquer avec le fournisseur de l’information?

2. L’information médicale a-t-elle été révisée par des experts scientifiques?   3. Une date indique-t-elle le moment auquel l’information a été affichée ou révisée pour la dernière fois? 4. Des données scientifiques appuient-elles les allégations (p. ex., articles derevues médicales respectées)?

Les « études » et les « rapports » ne sont pas nécessairement tous fiables.

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Des livres et des ressources Des livres et des ressources imprimables à l’intention des imprimables à l’intention des professionnels et des parentsprofessionnels et des parents

• Société canadienne de pédiatrie. 3e éd. 2006. Les vaccins : Avoir la piqûre pour la santé de votre enfant.

• Société canadienne de pédiatrie. « Le vaccin RRO : Les mythes et les faits ». Un bloc-notes pour informer les familles.

• Fisher, Margaret C. (2006) Immunization and Infectious Diseases: An Informed Parent’s Guide. Elk Grove Village, Ill.: American Academy of Pediatrics.

• Agence de la santé publique du Canada. 2008. Compétences en immunisation à l’intention des professionnels de la santé.

• Agence de la santé publique du Canada. 2009. Guide des parents sur la vaccination.

• Agence de la santé publique du Canada. Guide canadien d’immunisation. 8e éd. 2010.

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Des questions?Des questions?Des commentaires?Des commentaires?

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Documents à conserverDocuments à conserver

Une liste de ressources et le calendrier de vaccination systématique sont offerts sous forme de documents pdf dans le site Web de la SCP, afin que les utilisateurs puissent les imprimer, les photocopier et les distribuer sans frais dans le cadre de leur présentation.

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