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Septembre 2011 Numéro 3 Le magazine des clients de Sanitas Perspectives réjouissantes Primes 2012: adaptation modérée Remo Largo Au service des enfants Assurance de classe Family et Classic: protection complète pour les familles et les couples

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Septembre 2011Numéro 3Le magazine des clients de Sanitas

Perspectives réjouissantes

Primes 2012:adaptation modéréeRemo LargoAu service des enfants

Assurance de classeFamily et Classic: protection complètepour les familles et les couples

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4 Nouveautés6 Point fort: primes 20128 Conseils pour économiser9 Le chiffre: 6,13 millions10 Actualités: financement hospitalier13 En route avec Remo Largo16 Prix Challenge Sanitas18 Assurance de classe20 Portrait: Mario von Moos22 Courrier des lecteurs/impressum23 Fitzi a la réponse: vous demandez, nous répondons

18Assurance de classe:protection complètepour les familles et lescouples

13En route avec RemoLargo, pédiatre etauteur

6Point fort: aperçu d’une adapta-tion des primes 2012 modérée

Contenu

Photo de couverture: Markus Frietsch,Karin Meyer et sa fille âgée de deux ans

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«Toutefois, il est im-portant d’effectuerce calcul avec soin età la lumière de tou-tes les informationsdisponibles.»

Otto Bitterli, CEO de Sanitas

Bitterli

Chère lectrice, cher lecteur,

On me demande souvent comment nous calculons les primes de l’assurancede base. Lorsque je réponds que c’est un processus de plusieurs mois quidevient de plus en plus exigeant chaque année, les gens sont surpris. Ap-paremment, beaucoup ont l’impression que deux ou trois personnes s’as-soient simplement à une table pendant quelques heures.

En réalité, les estimations pour l’année en cours commencent déjà au prin-temps. Les primes actuelles, les produits financiers, les coûts de prestationset les coûts administratifs doivent être estimés pour la fin de l’année. Ilsconstituent le tremplin pour les primes de l’année suivante. Nous répétonscette estimation plusieurs fois avant la publication des primes avec lesdonnées du moment. Les coûts des prestations, en particulier, peuvent fairevaciller considérablement ces estimations. Les entrées des placements decapitaux ont également évolué de manière irrégulière au cours des derniè-res années.

En parallèle, nous émettons nos pronostics pour l’année suivante. Nousestimons le renchérissement par catégorie de fournisseur de prestations(médecin, hôpital, EMS, soins à domicile, etc.) et par canton. Les particu-larités telles que le passage au forfait par cas et le nouveau calcul de lacompensation des risques, qui, cette année, étaient souvent d’actualité,doivent être calculées dans des modèles séparés.

Grâce aux données de base dont nous disposons maintenant, nous déter-minons les conséquences dans divers scénarios, qui varient en fonction desfluctuations de l’effectif. Il s’agit de définir ensemble un scénario réaliste.Les primes estimées doivent alors être comparées minutieusement auxprescriptions de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et adaptées, sibesoin est.

Finalement, nous présentons nos primes à l’OFSP à la fin du mois de juillet.D’ici la fin septembre, l’OFSP nous informe s’il approuve notre calcul desprimes ou pas. Malgré tous les processus et contrôles, nous n’avons aucunegarantie que nos estimations se réaliseront l’année suivante. Toutefois, ilest important d’effectuer ce calcul avec soin et à la lumière de toutes lesinformations disponibles. En collaboration avec nos spécialistes, je peuxvous garantir un travail bien fait.

Otto Bitterli

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Nouveautés

Création d’unenouvelle allianceLe 24 juin 2011, Sanitas, Helsana et le Groupe Mutuelont fondé l’Alliance des assureurs maladie suisses(AAMS). Un président a déjà été trouvé en la personnedu docteur Heinz Locher, célèbre économiste de lasanté, grand connaisseur du système de santé suisseet indépendant du point de vue politique.

Des discussions avec Helsana et le Groupe Mutuel ontmontré que les trois entreprises représentaient desvaleurs libérales comparables et désiraient une plusgrande concurrence pour promouvoir la qualité denotre système de santé. A l’avenir, les trois assureursmaladie désirent afficher ensemble leurs convictionsdans le cadre de l’AAMS. La fondation de celle-ci n’estpas directement liée au fait que Sanitas ait quitté san-tésuisse; elle correspond à l’esprit de Sanitas, quiconsiste à s’engager pour un système de santé libéralen faveur des clients. L’AAMS représente la plateformeidéale à cet effet.

Nouveau: Easy,l’assurancecomplémentaireà petit prixEasy, c’est la nouvelle assurance complémentairelégère de Sanitas. L’assurance obligatoire des soinsprésente des lacunes. Easy couvre les coûts destraitements d’urgence à l’étranger ainsi que lescoûts de transport et de sauvetage, en Suisse et àl’étranger.

– Easy comble les deux lacunes les plus coûteusesdans l’assurance de base.

– Easy est très avantageuse, les primes pour adul-tes ne dépassent pas CHF 8.-/mois (jusqu’à55 ans) si le contrat est conclu pour trois ans.

– Lors d’urgences à l’étranger, Easy prend encharge 90% des coûts ambulatoires et 100% descoûts stationnaires. Les frais de transport et desauvetage sont remboursés sans limite maxi-male.

Avons-nous éveillé votre intérêt? N’hésitez pas àappeler votre Service Center au 0844 150 150.

La santé au travail,un bien capitalSanitas s’engage avec d’autres entreprises telles que CreditSuisse ou Siemens Suisse pour la santé de ses collaborateurs.Ainsi, elle a lancé le CheckBus, qui parcourt actuellement laSuisse. Il s’agit d’un bus de 18 mètres de long dans lequel lescollaborateurs peuvent se faire examiner par des médecins.Les responsables s’attendent à ce qu’environ 10000 personnesprofitent de ce service d’ici la fin de l’année.

Votre formenous intéresse!Avec SuisseMobile, Sanitas soutient le plus grandcentre de fitness dans la nature. Mais se rendredans un centre de fitness traditionnel est aussibénéfique à la santé. Ainsi, nous prenons en charge200 francs de l’abonnement de fitness pour tousles clients ayant souscrit une complémentaire am-bulatoire*. Unique condition: le centre de fitnessdoit être certifié Qualitop.

* Sanitas: Jump, Family et Classic. Wincare: Natura Confort.

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www.sanitas.com

Heureusement, il existe une assurance maladie pour les exigences élevées. Ainsi, même au téléphone,vous êtes entre de bonnes mains. En effet, notre équipe d’experts connaît bien vos besoins et peutdonc vous conseiller de manière individuelle. Lorsqu’il s‘agit de votre santé, nous visons la perfection.

N’hésitez pas à nous appeler au 0844 150 150.

Lorsque vousnous appelez, nous en

faisons une affairepersonnelle.

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Des extrasexclusifsSanitas a développé des prestations de service exclusivesqui complètent idéalement les assurances d’hospitalisationen division privée ou demi-privée*. Voici un aperçu de cesnouveaux services, disponibles dès septembre 2011:

Contact direct avec une équipe de conseil personnelle:votre interlocuteur répond rapidement à vos questions lesplus personnelles. Les clients qui ont conclu la couvertured’assurance correspondante trouveront le numéro de té-léphone direct sur la police qu’ils recevront en octobre.

Deuxième avis d’un expert médical indépendant (parécrit): si vous le désirez, nous demandons à un expertindépendant faisant partie d’un réseau national ou inter-national de rédiger un deuxième avis écrit.» Vous trouverez plus d’informations à ce sujet à la

rubrique «Fitzi a la réponse» en page 23.

Conseils juridiques: pour toute question concernant ledroit des patients, vous recevez des renseignements etconseils par téléphone. De plus, vous avez accès à uneplateforme en ligne. Les conseils juridiques ne sont dis-ponibles que pour les assurés en division privée ou ayantconclu le produit HirslandenCare, ainsi que pour les mem-bres de leur famille.

Avons-nous éveillé votre intérêt? Nos conseillers clientsse tiennent volontiers à votre disposition. Contactez votreService Center ou composez le 0844 150 150.

*Les prestations supplémentaires sont disponibles pour les assurés au bénéficed’HirslandenCare ou d’une assurance complémentaire en division privée oudemi-privée. Les produits qui constituent une simple couverture accidentsainsi que les produits qui ne sont plus vendus activement sont exclus.

Le b.a.-bades vaccinsLe nouveau guide «Impfen von A-Z» (le b.a.-ba des vaccins,uniquement en allemand) du forum des consommateurs (Kon-sumentenforum) offre une aide concrète pour choisir les bonsvaccins. Il contient des informations essentielles sur les prin-cipaux vaccins administrés en Suisse, complétées par desconseils d’experts. A cela s’ajoutent deux chapitres spécifiques:«Les parents et les vaccins» et «Vaccins pour les voyageurs».Cette brochure est le résultat d’une collaboration étroite avecl’Office fédéral de la santé publique.

Elle peut être commandée en ligne auprès du forum des consom-mateurs (www.konsum.ch) ou par téléphone au 031 380 50 30(CHF 10.–, frais de port inclus).

Une petite piqûre avec beaucoup d’effet.

Contact direct: rapidité et compétence.

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Primes 2012

Adaptations modéréesVoici de bonnes nouvelles pour la plupart de nos clients: dans de nom-breuses régions, les primes de l’assurance de base 2012 augmenterontpeu, voire pas du tout. La plupart des assurances complémentaires neconnaîtront pas non plus de hausse.Texte: Tanja Funk, Sanitas Communication Photo: Markus Frietsch

Où habitez-vous? Quel est le montant devotre franchise? Avez-vous une ou plusieursassurances complémentaires? Tous cesfacteurs influencent vos primes!

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Point fort

Une moyenne trompeuse

A peine informés sur les primes de l’année à venir, les médias,les autorités et le monde politique aiment parler de valeurmoyenne. On peut ainsi lire des affirmations du type: «En Suisse,les primes de l’assurance de base augmenteront de 3,4% enmoyenne.» On peut se demander sur quelle base cette moyenneest calculée. Chez Sanitas, il s’agit de la prime pour adultes, avecune franchise de 300 francs et le risque accidents inclus.

Revers de la médaille, cette célèbre moyenne entraîne de vraiscomptes d’apothicaire:

prime actuelle + augmentation moyenne = nouvelle prime.

Mais attention, un tel calcul s’avérera faux dans tous les cas! Eneffet, les primes individuelles dépendent de nombreux facteurscomme le lieu de domicile, la franchise ou encore le modèled’assurance choisi.

Vous connaîtrez le montant de votre prime approuvée par l’Of-fice fédéral de la santé publique en octobre, lorsque nous vousenverrons votre nouvelle police pour l’année prochaine.

Après les fortes augmentations de primes des dernières années,de nombreux clients peuvent enfin dormir l’esprit tranquille;en effet, dans de nombreuses régions, les primes de l’assurancede base ne changeront pas. Nouvelle particulièrement réjouis-sante: dans beaucoup de régions, par exemple dans les cantonsde Berne ou du Tessin, les primes n’augmenteront pas du tout.Dans d’autres, seules des adaptations modérées sont prévuescomme dans le canton de Zurich, où la hausse moyenne s’élèveraà 3%. Seul un petit nombre de régions seront concernées pardes hausses supérieures à 5%.

En moyenne, les primes du groupe Sanitas n’augmenteront quede 3,4% (voir l’encadré «Une moyenne trompeuse»). Cependant,les augmentations varient d’une région à l’autre. D’une part,cela est dû au fait que les coûts des prestations et des traitementsne sont pas partout les mêmes. D’autre part, le nouveau finan-cement hospitalier, qui sera introduit en 2012, aura des réper-cussions diverses.

En effet, les cantons devront participer à 55% des coûts destraitements hospitaliers dès 2017 et certains d’entre eux appli-queront des taux moins élevés pendant la période transitoire.Ainsi, dans ces cantons, les assureurs maladie devront s’acquit-ter d’un pourcentage plus élevé, ce qui fera augmenter les pri-mes des assurés vivant dans les cantons concernés.

» Vous trouverez plus d’informations sur le nouveau financementhospitalier aux pages 10 à 12.

Rabais dans l’assurance de baseNous vous accordons divers rabais sur vos primes d’assurancede base. Vous en apprendrez plus à la rubrique «Conseils pouréconomiser» à la page suivante.– Par exemple, le rabais pour jeunes adultes (19 à 25 ans) s’élèvetoujours à 10%.

– Nous vous faisons bénéficier d’un rabais pour enfants inté-ressant.

– Les rabais pour les modèles d’assurance alternatifs (MAA) nechangent pas non plus. Seule exception: le rabais pour le réseaude médecins zurichois zmed passe de 20% à 15%.

– Les rabais pour les franchises plus élevées ne sont pas modi-fiés, tout comme celui pour l’exclusion du risque accidents.

Assurances complémentairesEn 2012, les primes de la plupart des assurances complémen-taires resteront stables.– Assurances complémentaires ambulatoires: toutes les assuran-ces complémentaires, à savoir Jump, Family, Classic, MedicalPrivate, Natura Confort et Diversa Confort, verront leurs pri-mes inchangées.

– Assurances complémentaires d’hospitalisation: toutes les as-surances d’hospitalisation «Division générale dans toute laSuisse» ne connaîtront pas non plus de hausse. Cela concerneles formules d’assurance Hospital Standard, Hospital StandardLiberty, Hôpitaux figurant sur la liste LAMal et Hôpitaux horsliste.

Par contre, les primes de certaines assurances complémentairesd’hospitalisation pour la division privée ou demi-privée connaî-tront une hausse douloureuse. En effet, la FINMA, l’Autoritéfédérale de surveillance des marchés financiers, exige d’autresprocédures de financement et la création de réserves de vieillis-sement.

Enfin, les clients qui concluent une assurance complémentairepour eux-mêmes ou pour les membres de leur famille bénéfi-cient de 25% de rabais sur leur prime pendant 12 mois. Cetteoffre s’applique aux conclusions effectuées jusqu’au 31 décem-bre 2011 pour les assurances débutant au 1er janvier 2012.

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Point fort

Conseils pour économiser

Comment ménagervotre portemonnaie

Franchise à option Rabais annuel

CHF 500.– max. CHF 140.–CHF 1000.– max. CHF 490.–CHF 1500.– max. CHF 840.–CHF 2000.– max. CHF 1190.–CHF 2500.– max. CHF 1540.–

Au cours des dernières années, les primes de l’assu-rance de base ont connu des hausses parfois massives.Pour l’année à venir, la situation se présente sous demeilleurs auspices: les augmentations seront modéréesdans presque tout le pays. Vous vous demandez sûre-ment s’il s’agit d’une tendance à long terme.

De nombreux facteurs influencent les primes à diversdegrés: l’évolution des coûts de la santé, le renchéris-sement, les marchés financiers, les décisions politiquesou encore la participation étatique, tous exercent uneinfluence positive ou négative sur les primes. Du fait

que ces facteurs changent d’année en année, il est dif-ficile de formuler des prévisions fiables.

Certaines mesures décidées par le monde politique, ily a déjà un an, contribuent à la baisse des coûts, no-tamment ceux des médicaments et des examens delaboratoire.

Par contre, le nouveau financement hospitalier, quisera introduit en janvier 2012, devrait avoir des consé-quences négatives sur les primes de l’assurance debase (plus d’informations aux pages 10 à 12).

Un frein aux coûts de la santé?

Envisagez une franchise plus élevéedans l’assurance de base: plus la fran-chise est élevée, plus le rabais sur lesprimes est important. Remarque:choisissez votre franchise pour pou-voir également assumer la quote-partde 10% (max. 700 francs par année).

Envisagez une franchise plus élevéepour l’assurance d’hospitalisation endivision privée ou demi-privée: vouséconomisez ainsi jusqu’à 50%. Bon àsavoir: si vous décidez de résilier vo-tre franchise, il vous faudra passerun examen de l’état de santé.

Utilisez la hot-line médicale: en cas deproblèmes de santé, contactez la hot-line médicale. Vous pouvez ainsiéviter des consultations inutiles chezle médecin et économiser du tempset de l’argent. Sanitas vous proposece service gratuit 24 heures sur 24.

Vous trouverez le numéro de télé-phone sur votre carte d’assurance(0844 124 365).

Génériques: demandez toujours desgénériques à votre médecin ou à votrepharmacien. Ce sont des imitationsde médicaments avec les mêmes prin-cipes actifs que ceux-ci, mais quicoûtent nettement moins cher.

Choisissez un modèle d’assurance alter-natif: avec les assurances du médecinde famille NetMed et CareMed, vousvous engagez à toujours consultervotre médecin de famille en premier.En contrepartie, vous obtenez unrabais sur vos primes de 10% à 20%.

Avec le modèle télémédical CallMed,vous vous engagez à toujours contacteren premier le centre de conseil médi-cal. En contrepartie, vous bénéficiezd’un rabais de 10%. Vous en appren-drez davantage sur www.sanitas.com> Economiser > Modèles d’assurancealternatifs (MAA).

Modifiez votre mode de paiement: sivous décidez de régler votre facture

de primes en avance par un virementannuel, nous vous accordons un es-compte de 1% (en cas de paiementsemestriel, 0,5%).

Excluez la couverture accidents de vo-tre assurance de base: si vous travaillezau moins huit heures par semainechez le même employeur, vous êtesobligatoirement assuré contre lesaccidents professionnels et non pro-fessionnels par votre employeur. Vouséconomisez 6,5% sur vos primes.

Vérifiez les factures des prestationsmédicales: si le montant devait êtretrop élevé ou si vous avez des ques-tions, n’hésitez pas à contacter votreSanitas Service Center.

Achetez vos médicaments auprès d’unepharmacie par correspondance: plusd’informations sur www.sanitas.com> Economiser > Médicaments > Ventepar correspondance.

Laissez-nous vous conseiller. Nosconseillers clients se tiennent vo-lontiers à votre disposition au0844 150 150.

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6,13 millionsDepuis l’année dernière, tout le courrier concernant lesclients de Sanitas est scanné. Dans 80% des cas, il s’agit defactures de prestations. Sanitas a ainsi fait un pas importantvers l’industrialisation et peut traiter les documents demanière encore plus efficace: aux jours de pointe, quelque14 000 enveloppes sont scannées par les collaborateursScanning /Archivage. En une année, cela représente4,3 millions de documents, ou 6,13 millions de pages.

6,13 millions de pages A4 pesant un poids standard de5 grammes représentent 30 tonnes, l’équivalent d’unebaleine à bosse adulte.

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Le chiffre

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Plus de transparence, plus de concurrence et une meilleurequalité: le nouveau système de financement chamboule lepaysage hospitalier suisse. Son objectif est de pousser les hô-pitaux à devenir plus efficaces. De plus, une structure tarifaireunifiée doit entraîner plus de transparence. Voici les éléments-clé du nouveau financement hospitalier:

– Nouvelle répartition des coûts: la répartition des coûts entreles cantons et les assureurs maladie sera désormais la mêmedans toute la Suisse. Ainsi, les cantons paieront 55% des coûtsdes traitements stationnaires et les assureurs, 45%. Cepen-dant, une période de transition sera appliquée jusqu’en 2017(voir l’article à la page 12).

Actualités

Financement hospitalier

Pour plus de transparenceet de concurrenceLe nouveau financement hospitalier entraîne la facturation des prestationshospitalières au moyen de forfaits par cas. De plus, les assurés pourront choisirlibrement leur hôpital dans toute la Suisse, à condition qu’il figure sur une listecantonale des hôpitaux.Texte: Gregor Herbst Photo: Tobias Stahl

Quatrequestions àWilly Oggier

Opéré le lundi et à la maison lemardi: avec le nouveau financementhospitalier, ne court-on pas ledanger que les hôpitaux économisentaux dépens des patients?Willy Oggier: Les modèles de finance-ment hospitalier ne sont pas soitbons, soit mauvais. En effet, leur ef-ficacité dépend des conditions-cadre.Par exemple, en Suisse, les patientsqui doivent être réadmis dans lemême hôpital dans les 18 jours sui-vant leur sortie et pour le même pro-blème ne sont pas considérés commedes cas supplémentaires. Cela signi-fie que les hôpitaux ne peuvent pasfacturer ces cas en plus et doiventfournir une sorte de garantie à leur

propres frais. Ainsi, ils ont tout inté-rêt à gérer les sorties de manièrestructurée et efficace.

Comment garantir la qualité dansle nouveau système?Tout d’abord, la nouvelle structurepermet de procéder à des comparai-sons tarifaires. Ensuite, les patientsbénéficient d’une plus grande libertéde choix. Par exemple, les points fortsd’un hôpital seront connus. Un assurédevant se faire opérer peut donc choi-sir un hôpital dans lequel l’interven-tion en question est pratiquée plusfréquemment que, par exemple, dansl’hôpital de sa région.

Le nouveau financement hospitaliercréera-t-il une concurrence plusforte?Je suis sceptique. Contrairement àl’Allemagne, où les DRG ont déjà étéintroduits, la politique aura une plusgrande influence en Suisse, car les

cantons devront payer plus pour lesséjours hospitaliers. Cela entraînerades conflits. En effet, les cantons nese contentent pas de cofinancer, pla-nifier et établir des listes d’hôpitaux,mais possèdent et gèrent souvent cesétablissements.

Les primes vont-elles baisser?Le nouveau financement n’a pas pourobjectif de faire baisser les primes,mais peut permettre un financementplus juste. Une évolution positive desstructures tarifaires permettra d’of-frir un système de prestations plusjuste à des coûts comparables.

Willy Oggier, docteur enéconomie et économistede la santé indépendant,conseille les entreprises etle monde politique dansle domaine de la santé.

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Pour en savoir plus

» Lisez l’article à la page suivante.

» Vous trouverez un catalogue de questions-réponsescomplet sur www.sanitas.com >News.

Hôpital: Dès l’année prochaine, les patients auront une plus grande liberté de choix.

– Listes cantonales des hôpitaux: les cantons participeront auxcoûts des séjours hospitaliers seulement si les établissementsfigurent sur une liste cantonale des hôpitaux. Ils ont jusqu’en2015 pour établir une telle liste; les hôpitaux qui y figurerontdevront garantir les soins de base dans le canton et les hôpi-taux privés devront également être pris en compte de manièreappropriée.

– Libre choix de l’hôpital: à l’avenir, les personnes ayant concluune assurance de base pourront choisir librement leur hô-pital dans toute la Suisse, à condition que l’établissement enquestion figure sur la liste des hôpitaux du canton de domi-cile ou d’implantation. Par exemple, une personne domiciliéeen Suisse orientale pourra se faire traiter dans une cliniquezurichoise, même sans avoir conclu d’assurance complémen-taire, mais les différences de coûts entre le canton de traite-ment et le canton de domicile seront à sa charge, à moinsqu’elle dispose d’une assurance complémentaire correspon-dante (voir en page 12).

– Forfaits par cas: désormais, les prestations hospitalières sta-tionnaires en division générale d’un hôpital figurant sur laliste LAMal seront facturées, dans toute la Suisse, selon lesforfaits par cas basés sur le diagnostic (Diagnosis RelatedGroups, ou DRG). Concrètement, cela signifie qu’un hôpitaltouchera un montant fixe pour une intervention donnéecomme l’opération de l’appendicite, quelle que soit la duréede séjour du patient. Les DRG seront introduits au 1er janvier2012.

Répercussions sur les primesLe nouveau financement hospitalier risque d’avoir des consé-quences négatives sur les primes de l’assurance de base enraison de plusieurs facteurs. L’un d’eux est la nouvelle répar-

tition des coûts entre les cantons et les assureurs maladie. Eneffet, jusqu’en 2017, les cantons devront prendre en charge 55%des coûts par le biais de forfaits par cas et les assureurs, 45%.Certains cantons profiteront de la période transitoire pourappliquer des taux moins élevés, ce qui entraînera une haussedes primes. Les coûts d’investissement des hôpitaux, auxquelsles assureurs maladie doivent désormais également participer,représentent un autre facteur. Vous obtiendrez plus d’informa-tions à la page suivante.

Listes des hôpitauxLes nouvelles listes des hôpitaux constituent l’instrument aveclequel les cantons communiquent leur planification hospita-lière. Cependant, la plupart d’entre eux ne les ont pas encorepubliées, ce qui a des effets indésirables pour les hôpitauxcomme pour les assureurs maladie. En effet, ces listes repré-sentent un facteur important pour la planification et le calculdes primes; tant que ces listes ne sont pas disponibles, il estdifficile d’évaluer les conséquences sur les assurances complé-mentaires d’hospitalisation.

Une chose est sûre: la nouvelle loi entrera en vigueur au 1er

janvier 2012 et a le potentiel de modifier le paysage hospitaliersuisse. Certains établissements se spécialiseront et d’autres,obsolètes, inefficaces ou mal gérés, devront se réorienter commecela a été le cas en Allemagne, où les DRG ont déjà été introduits.Willy Oggier, économiste de la santé, explique comment fonc-tionne l’hôpital universitaire de Hambourg: «Leur devise estde ne faire que ce qu’ils font mieux que les autres. Sinon, ilscoopèrent avec des partenaires.» Lisez également l’interviewci-contre.

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Actualités

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Financement hospitalier

Vous demandez,nous répondons

Pour en savoir plus

Vous trouverez une liste dequestions-réponses détaillée sur lethème du financement hospitaliersur www.sanitas.com > News.

Quel est l’effet du nou-veau financement hospi-talier sur les primes?

Les conséquences sur les primes del’assurance de base et des assurancescomplémentaires sont difficiles àestimer, pour l’instant. Au momentde la communication des primes desassurances maladie à l’Office fédéralde la santé publique, les négociationstarifaires n’étaient pas encore termi-nées. Les incertitudes qui subsistentsont aussi dues aux nombreux can-tons qui n’ont pas encore communi-qué leur planification hospitalière.

– En ce qui concerne les assurancescomplémentaires d’hospitalisation,Sanitas prévoit de légers allège-ments à moyen ou long terme uni-quement. Ces allègements serontà la mesure du nombre d’hôpitauxprivés qui viendront s’ajouter surles listes des hôpitaux des can-tons.

– En ce qui concerne l’assurance debase, nous nous attendons plutôtà un alourdissement de la chargefinancière. Il y a deux raisons àcela, en plus de la nouvelle clé derépartition entre les cantons et lesassureurs (voir article en page 10):premièrement, les coûts d’inves-tissement des hôpitaux, auxquelsles assureurs maladie doivent dé-sormais également participer, etdeuxièmement, les coûts dus auxhôpitaux privés venant s’ajouteraux listes d’hôpitaux des cantons.

Ces coûts supplémentaires serontimputés à l’assurance de base, cequi aura des conséquences sur lesprimes.

Dès 2012, l’assurance debase couvrira les traite-ments hospitaliers danstoute la Suisse. Pourquoiaurais-je encore besoin del’assurance complémen-taire «Division généraledans toute la Suisse»?

L’assurance complémentaire d’hos-pitalisation «Division générale danstoute la Suisse» reste un module in-téressant pour diverses raisons! Cer-tes, il est exact que les assurés de basebénéficieront du libre choix de l’hô-pital dans toute la Suisse. Cependant,cela ne vaut que pour les hôpitauxinscrits sur la liste du canton de do-micile ou d’implantation. De plus,l’assurance de base et le canton pren-dront en charge au maximum lesmêmes coûts que ceux dans le cantonde domicile. Les assurés n’ayant pasconclu d'assurance complémentairedevront toujours payer de leur pocheles éventuels coûts supplémentairesde leur séjour passé dans un hôpitalhors de leur canton.

En outre, l’assurance d’hospitalisa-tion «Division générale dans toute laSuisse» vous garantit de bénéficierde plus de choix, sans risques finan-ciers, lors d’un séjour hospitalier oude rééducation hors canton. De plus,

en cas de déménagement, vous restezflexible. En effet, un assuré qui dé-ménage d’un canton cher vers uncanton dont les tarifs hospitalierssont plus avantageux préférera peut-être continuer de se faire soignerdans le canton où il résidait aupara-vant.

Diverses assurances pour la divisiongénérale comprennent aussi des élé-ments de couverture supplémentairestrès utiles: par exemple, les formulesd’assurance de Sanitas remboursentles frais de transport et de sauvetageainsi que les traitements d’urgence àl’étranger et donnent accès à la pres-tation de service Sanitas Assistance.Résilier ces assurances complémen-taires entraînerait des lacunes quipourraient provoquer des coûts im-portants, selon les circonstances.

Enfin, Hospital Standard Libertyreste particulièrement attrayante: eneffet, elle vous permet de choisir ladivision privée ou demi-privée (avecparticipation aux coûts) et contribueaux frais de soins à la maison, ainsiqu’aux frais d’aide ménagère et decure.

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En route

Cela fait longtemps que Remo Largoa perdu le fil. Le pédiatre le plusconnu de Suisse ne sait pas combiende fois son premier livre «Babyjahre»,publié en 1993, a été vendu ou danscombien de langues il a été traduit.Ce qui est certain, c’est que la barredu million est dépassée et qu’il y adix ans, une traduction en chinoisest parue, ce qu’il a appris par hasardd’un collègue. La publicité n’est pasnécessaire, affirme Remo Largo, carles ventes continuent à augmentergrâce au bouche à oreille. En effet,«Babyjahre» fait partie des livres quetous les jeunes parents achètent. Iln’existe presque aucun ménage enSuisse qui ne possède pas ce pavé de600 pages.

Qu’est-ce que «Babyjahre» a de plusque tous les autres livres sur l’éduca-tion? Ceux-ci sont nombreux. Ce livrecontient trente ans de travail scien-tifique durant lesquels le pédiatre n’afait «rien d’autre», en Suisse et auxEtats-Unis, qu’«observer des enfantsnormaux et en bonne santé de toutâge pendant qu’ils jouaient, man-geaient, apprenaient à parler ou àmarcher et bien d’autres activités».Malgré l’aspect très scientifique,Remo Largo n’a jamais voulu écrireun guide qui livre des formules ma-giques aux parents pour les rendredépendants. Son objectif a toujoursété de libérer les parents de leurspeurs afin qu’ils soient plus calmeset indépendants. «J’aimerais que lesparents comprennent leurs enfantsde manière à ce qu’ils puissent déci-der eux-mêmes comment réagir dansune situation difficile», explique lepédiatre âgé de 67 ans.

La normalité est complexeComme l’indique le livre «Babyjahre»,des situations difficiles, il y en a enabondance durant les quatre premiè-res années de vie d’un enfant. »

Trois kilomètres avec Remo Largo

Au servicedes enfantsRemo Largo, pédiatre zurichois et auteur de best-sellers,exerce une influence sans pareille sur l’éducation desenfants en Suisse. Il plaide en faveur de plus de calmeet de compréhension avec les enfants.Texte: Barbara Lukesch Photos: Markus Frietsch

Il pleut des cordes sur le Rämel: Remo Largo en route près de chez lui.

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tout comme le fait le chaton quimiaule pour attirer l’attention de samaman et pour dire «Je suis là».

Remo Largo aime les animaux. Il adeux chats qui entrent et sortentcomme ils veulent. Son petit-fils l’ainvité, lui et sa femme, au baptêmedes jeunes cigognes du village d’àcôté, Uznach. Il se réjouit presquetout autant de cet événement que devoir ses petits-enfants. Après son dé-part à la retraite, le pédiatre et safemme ont quitté Gockhausen (ZH),tourmentés par la circulation aé-rienne, pour s’installer à Uetliburg,St-Gall, dans une maison à plusieursétages avec une vue imprenable surle lac de Zurich et un jardin magni-fique. C’est de là que nous commen-çons l’ascension du Rämel sous unepluie de plus en plus forte. Nous tra-

l’enfant crie beaucoup doivent, toutd’abord, être rassurés: ce n’est pas deleur faute. Certains bébés crientbeaucoup et longtemps, d’autresmoins. Les mamans doivent simple-ment accepter ce fait. Cette phasepasse, au plus tard, après trois mois.Souvent, prendre le petit dans sesbras aide à le calmer, «de préférence

Portrait

Remo Hans Largo est né en 1943 àWinterthour. Jusqu’à son départ à laretraite en 2005, le professeur enpédiatrie a travaillé à l’hôpital pourenfants de Zurich. La liste de ses pu-blications scientifiques est longue,mais il a surtout influencé les massesavec ses best-sellers «Babyjahre» et«Kinderjahre». Il a trois filles et qua-tre petits-enfants.

Certains parents perdent presque latête parce qu’ils n’arrivent pas à cal-mer leur bébé qui hurle, d’autres sedemandent pourquoi leur fille n’estpas encore propre ou si leur fils nedevrait pas manger et boire plus pourdevenir grand et fort. Il y a aussi ceuxqui n’arrivent pas à comprendre queleur enfant de deux ans ne parle pasencore alors que la fille du voisin ba-varde sans arrêt.

Remo Largo connaît bien tous cesproblèmes: «Depuis toujours, les pa-rents sont alarmés lorsque leur enfantaffiche un comportement qui déviede la norme.» Il est alors conseillé derelativiser cette norme et de se rap-peler que chaque être humain estunique. Un exemple: les parents dont

Remo Largo: «Les enfants ne sont pas de la pâte à modeler.»

«De nos jours, avoir un enfant estcomme un projet que l’on planifie.»

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dès la naissance et jusqu’à quatreheures par jour, pas seulement quandl’enfant commence à pleurer». Pleurerest, en grande partie, sa manièred’exprimer le besoin de proximité

versons des prés d’un vert lumineux,parsemés de frênes et d’érables. Nousarrivons au bord d’une rivière quidonnerait envie à tous les enfants desauter dedans.

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tures ne lisent pas avant les autres.»Il incombe donc aux parents d’obser-ver leurs enfants et de déceler le mo-ment opportun pour qu’ils fassentleurs premières expériences. Pourcela, il faut du temps et de la patience,soit deux choses dont les parentsmanquent cruellement de nos jours.«C’est le problème que la sociétéd’aujourd’hui doit absolument résou-dre», conclut le pédiatre.

Que faire? Remo Largo exige un in-vestissement d’au moins un milliardde francs dans les garderies et lesécoles primaires. Il conseille auxfemmes de fonder un parti de fem-mes qui leur facilite le retour dans le

Le «projet» enfant«Les enfants adorent la nature», af-firme Remo Largo. «Depuis des mil-liers d’années, les enfants grandissentdans cette nature.» Ils y trouventl’inspiration pour jouer et apprendre.«Aujourd’hui, par contre, nous nouscompliquons la vie pour rien en en-fermant nos enfants dans des piècesennuyeuses et, dans le pire des cas,en les séparant d’autres enfants.» Leconcept de la petite famille dans la-quelle la mère s’occupe de sa progé-niture à plein temps part d’une bonneidée, mais est voué à l’échec. «Les en-fants ont surtout besoin d’autres en-fants et d’autres personnes de réfé-rence.» En effet, les études donnentde meilleures notes, tant au niveauintellectuel que social, aux enfantsqui vont à la crèche.

Remo Largo sait très bien à quel pointil est difficile d’être parent de nosjours: «L’isolation, la perte du bonsens, la confiance en Dieu, l’insécu-rité et le perfectionnisme simultanésdépassent la plupart des parents.» Denos jours, avoir un enfant est commeun projet que l’on planifie. Forcé-ment, les attentes des parents sontgrandes. «Un entraînement féroce etl’angoisse de la performance en sontles conséquences.»

Toutefois, selon le pédiatre, ce n’estpas comme cela que l'on apprend.D’ailleurs, ses mots sont légendaires:«Les enfants ne sont pas de la pâte àmodeler». A cela, il aime ajouter unproverbe africain: «L’herbe ne poussepas plus vite si tu tires dessus.»

Faire ses expériencesSelon Remo Largo, les enfants ap-prennent lorsqu’ils sont prêts. Qui-conque impose l’alphabet à son en-fant de deux ans dans l’espoir qu’ilapprendra à lire plus vite se met ledoigt dans l’œil: «Ces pauvres créa-

toire de la station de ski du Rämel,qui est en friche depuis dix, voirequinze ans. Autrefois, un téléski etun télésiège amenaient les skieurs ausommet, à 1200 mètres d’altitude,couronné de deux grands restau-rants. Les machines et les bâtimentsressemblent à des mémoriaux d’untemps où il y avait encore assez deneige.

Le retour exige toute notre attention,car les chemins forestiers sont deve-nus très glissants. Remo Largo est enpleine promotion de son nouveaulivre «Jugendjahre», le quatrièmevolume après «Babyjahre», «Kinder-jahre» et «Schülerjahre». C’est son

En route

«L’herbe ne pousse pas plus vitesi tu tires dessus.»

monde du travail sans pour autantsacrifier le temps accordé à la famille.Il est plutôt sceptique face à ses col-lègues masculins: «Bien sûr, les hom-mes doivent faire plus pour la famille,mais cela ne viendra pas spontané-ment.» C’est un signe de la radicalitéqui vient avec l’âge, de celui qui a lapaternité et les années de travail der-rière lui et qui a désormais le tempsde réfléchir toute la journée.

Une promesse?Nous sommes arrivés au sommet duRämel et la pluie tombe à seaux. Lesparapluies n’offrent que peu de résis-tance à ce déluge. La température anettement baissé et, pour finir, lebrouillard se lève. Remo Largo ne sesouvient pas d’avoir eu un si mauvaistemps en plein été à Uetliburg, d’ha-bitude vraiment ensoleillé. Toutefois,il prend le temps pour notre photo-graphe et grimpe même sur un ro-cher, malgré ses problèmes de dos. Ilveut absolument nous raconter l’his-

dernier, affirme-t-il, même si la mai-son d’édition aimerait bien publier levolume «Elternjahre». Mais, à choisir,il serait plutôt tenté par «Senioren-jahre». Est-ce une promesse?

Sanitas et SuisseMobile

Sanitas est le partenaire officiel de SuisseMobile.Ce réseau national s’étend sur un total de 20 000kilomètres d’itinéraires à parcourir à pied, à vélo,en VTT, en rollers ou en canoë.

Avec le docteur Remo Largo, nous nous sommesrendus sur le Rämel, près d’Uetliburg (SG).

Découvrez vous aussi la Suisse avec SuisseMobile.Vous trouverez toutes les idées d’excursion sur:www.suissemobile.ch

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Prix Challenge Sanitas

A la fin mai, 24 clubs et associationssuisses avaient de quoi se réjouir: eneffet, ils ont réussi à grimper sur lesmarches du podium du prix régionalChallenge Sanitas dans huit régionsde Suisse. Ils ont su convaincre lesjurys régionaux par leurs idéesinnovantes et leur engagement enfaveur du sport de masse pour lesjeunes. Dans chaque région, les as-sociations ayant remporté le premierprix sont nominées pour le prixChallenge national. A la fin octobre,le jury national, composé, entreautres, de Köbi Kuhn, Urs Meier et

Votez etgagnez

Le 27 octobre 2011, laquelle des huitassociations remportera le prix Chal-lenge national Sanitas 2011? Le pu-blic fait partie du jury et exprime savoix. Faites-vous une idée des fina-listes sur www.sanitas-challenge.chet choisissez votre favori. En votant,vous participez automatiquementau tirage au sort de 10 bons Inter-sport d’une valeur totale de 1000francs. La date limite de participa-tion est fixée au 23 octobre 2011.

La voix du public

Qui monterasur le podium?Huit projets en faveur de la relève sportivebriguent le prix Challenge national Sanitas2011, doté de 10 000 francs. Décidez quimérite de monter sur le podium fin octobreet votez pour votre favori!Texte: Michèle Bamert, Sanitas Communication

Hansjörg Wirz, désignera le vain-queur national. Lors de cette élec-tion, la voix du public sera prise encompte.

Avec le prix Challenge, Sanitas ré-compense depuis 18 ans l’engage-ment généralement bénévole dequelque 300 000 personnes en Suisse.Grâce à elles, 1,5 million de person-nes peuvent pratiquer une activitéphysique régulière et bénéfique à lasanté.

Le prix Challenge Sanitas se concen-tre sur l’encouragement du sport demasse pour les jeunes. En effet, lesport leur permet de développerleurs capacités de coordination etdevient vite une habitude dès leurplus jeune âge.

Les quelque 200 inscriptions au prixChallenge 2011 montrent bien queles associations sportives sontconscientes de leur rôle important.Elles offrent un cadre idéal et adaptéaux différents âges pour la pratiqued’un sport tout en transmettant auxenfants des valeurs telles que l’espritd’équipe ou le fair-play.

Laquelle des huit associationsmontera sur le podium le 27octobre? Votre voix compte!

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Les huitcandidatsdu prixChallengenational2011

EHC Brandis Juniors –région de Berne

Au EHC Brandis Nachwuchs, les entraî-neurs, les volontaires et les parentstravaillent ensemble pour faire décou-vrir le sport aux enfants et leur ensei-gner l’esprit d’équipe et le fair-play,comment s’amuser et assumer les dé-faites. Avec succès, car en une saisonseulement, l’effectif de la relève a dou-blé! Pour que tous les enfants viventune grande expérience en hockey surglace, les entraînements sont adaptésà l’âge, aux connaissances et aux capa-cités de chacun. Les semaines poly-sportives (trois semaines en été, deuxsemaines en automne) sont l’événe-ment de l’année.

NKL Liestal – régiondu nord-ouest de laSuisse

Le NKL propose un programme profes-sionnel de relève aux gymnastes artis-tiques, accessible aux enfants dès l’âgede quatre ans. Grâce à l’engagementdes entraîneurs, la qualité est garantie.Ces derniers sont tous moniteurs J+S etsuivent continuellement des forma-tions. En outre, ils enseignent selon lesprincipes de Swiss Olympic. Pendantles vacances, le NKL organise des coursd’initiation en proposant un programmed’entraînement polysportif adapté àl’âge des participants. Les enfants ontl’occasion de faire leurs premières ex-périences aux agrès et d’entraîner leurforce ainsi que leur coordination.

Rapperswil-JonaLakers – région de laSuisse orientale

Un grand engagement pour les petitsfans de hockey: le club Lakers Nach-wuchs, avec trois clubs et écoles dehockey partenaires à Rapperswil, Wet-zikon, Glaris et Einsiedeln, s’engage avecpassion pour que le hockey deviennepopulaire auprès des enfants de la ré-gion. Avec un succès retentissant:aujourd’hui, quelque 200 enfants âgésde cinq à dix ans chaussent leurs patinsune fois par semaine. Les Lakers et sestrois clubs partenaires accueillent tousles enfants à bras ouverts.

Riva Basket – régiondu Tessin

Au Riva Basket, la relève n’est pas né-gligée, bien au contraire. Le club four-mille d’idées pour que les enfants desvillages environnants découvrent lesjoies de ce sport. Tout a commencé parune semaine de mini-basket mise surpied pour les écoliers du degré primairependant les vacances d’été 2010. A larentrée,le Riva Basket a lancé une vraiecampagne dans les écoles: deux joueu-ses américaines de talent et les entraî-neurs de l’équipe de mini-basket ontenthousiasmé les enfants lors d’unedémonstration et de divers jeux.

Ski-Club Riaz – régiondu nord de la Suisseromande

Le ski-club Riaz (ski de fond) ne manquepas d’idées pour faire découvrir les at-traits de ce sport aux enfants et auxjeunes! Le nouveau point fort est le fun-park qui va être construit: les jeunesskieurs pourront dévaler des collines,tenter un saut ou se lancer dans un sla-lom et même skater dans un tunnel.Ainsi, ils s’amuseront tout en améliorantleur endurance, leur équilibre, leur forceet leur technique. De plus, le club sou-tient d’autres associations sportives etdes écoles de la région dans la promo-tion du ski de fond.

Club de tennis detable ZZ-Lancy –région du sud de laSuisse romande

Le CTT ZZ-Lancy, avec son école de ten-nis de table, joue un véritable rôle demodèle dans sa région. Grâce à l’enga-gement de ses quatre entraîneurs, les-quels suivent régulièrement des forma-tions continues à la Haute école de sportà Macolin, la relève profite continuelle-ment de nouvelles connaissances. Lessix entraînements par semaine à Lancyrépondent aux attentes des débutants,des joueurs occasionnels et des joueursambitieux. A l’aide de médias variés, leclub répand la fièvre du tennis de tableautour de lui.

Club de sport Reiden –région de la Suissecentrale

Depuis août 2010, le club de sport Rei-den propose des sports et des jeux variésaux enfants. Avec sa nouvelle offre, uneéquipe compétente «J+S-Kids» donne lapossibilité aux enfants de participer àdes jeux et de s’amuser. En outre, ellepropose, en plus du football, un pro-gramme très varié afin de promouvoirle développement physique, psychiqueet social. L’intégration de différentescultures constitue un autre aspect trèsimportant.

Association Raum-fang – région de Zurich

A Winterthour, Schlieren, Regensdorf,Dübendorf, Horgen, Wetzikon et dansplusieurs quartiers de la ville de Zurich,les enfants et les jeunes peuvent jouerdans une ligue de football de rue ouverteà tous. Il n’y a pas que le sport, mais aussil’indépendance et la responsabilité per-sonnelle qui comptent. Ainsi, les équipesdécident elles-mêmes du lieu et de lafréquence de leur entraînement et sonttoutes représentées au sein du conseilde la ligue. Même la présence d’arbitresest superflue, car les équipes signent uncontrat les engageant à faire preuve defair-play. Ce n’est que lorsqu’un conflitne peut être résolu qu’un observateurintervient.

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De l’acupuncture pour votre épicondylite? Une maladie ou unaccident durant un voyage à l’étranger? Un nouvel appareil den-taire pour le petit dernier? Des moyens auxiliaires de médecinealternative pour votre fille? L’assurance obligatoire des soinsprésente de nombreuses lacunes qui peuvent générer des coûtsélevés. Heureusement, les assurances complémentaires les com-blent. Avec Classic et Family, Sanitas offre deux produits quigarantissent des prestations exceptionnelles et peu compliquées,adaptées à vos besoins et à chaque phase de votre vie.

FlexibilitéClassic et Family peuvent être facilement combinées avecd’autres assurances complémentaires. Ou avec Capital, uneassurance de capital avantageuse qui protège aussi vos enfantsen cas d’invalidité suite à une maladie ou à un accident.

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Des formules globales solides

Bien assurépour toutela vieL’assurance de base ne couvre pas tousles risques liés à notre style de vie.Sanitas propose une formule complèteaxée sur les besoins et adaptée àchaque phase de la vie: pour les céliba-taires, elle s’appelle Classic; pourles familles, Family.Texte: Sanitas Communication

Plus d’informations

Avez-vous des questions? Avons-nous éveillé votreintérêt? N’hésitez pas à appeler votre Service Centerau 0844 150 150.

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Pour les célibataires etles couples

Classic offre aux célibataires et aux cou-ples une protection complète pour lestraitements ambulatoires et est com-patible avec tous les modèles de l’assu-rance de base. Grâce à cette formule,vous êtes sûr que les lacunes dans l’as-surance de base sont comblées.

Un catalogue de prestationsaxé sur les besoinsClassic rembourse, par exemple:– les traitements ambulatoires d’ur-

gence à l’étranger;– les prestations pour les lunettes et

les lentilles de contact;– les méthodes thérapeutiques alter-

natives;– les médicaments non obligatoires et

les vaccins;– les coûts de transport et de sauve-

tage;– les examens préventifs.

Vous trouverez plus d’informations surClassic sur www.sanitas.com > Produits> Assurances complémentaires.

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Family

Pour les familles

– les méthodes thérapeutiques alter-natives;

– les médicaments hors liste et lesvaccins;

– les traitements d’orthopédie dento-faciale (appareils dentaires inclus);

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– la possibilité pour un parent dedormir auprès de son enfant à l’hô-pital (rooming-in);

– les examens préventifs.

Prime de fidélité avantageuseAvec Family, la fidélité s’avère payante:en effet, chaque enfant reçoit une primede fidélité de 50 francs par année d’as-surance, qui est versée à l’âge de 7, 14et 18 ans. Si l’enfant est assuré dès sanaissance, ce montant s’élève à 900francs.

Vous trouverez plus d’informations surFamily sur www.sanitas.com > Produits> Assurances complémentaires.

Family complète idéalement l’assurancede base et simplifie grandement la vieaux familles grâce à des prestations glo-bales, un compte de prestations flexibleet des primes de fidélité. A partir dutroisième enfant, l’assurance est mêmegratuite. Aperçu des principales presta-tions:

Un compte de prestationsindividuelFamily met à disposition de chaquemembre de la famille un compte deprestations pour le remboursement descoûts de la médecine alternative, desappareils dentaires ou du rooming-in.Vous décidez du montant maximal verséchaque année pour chaque membre devotre famille: 10 000, 25 000 ou 50 000francs. Vous avez le choix, selon vos be-soins et vos moyens.

Catalogue de prestations pourles famillesFamily rembourse, par exemple:– les traitements ambulatoires d’ur-

gence à l’étranger;

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«Je suis né à Bâle dans une famille suisse de l’étranger. Puisquemes parents n’avaient pas les moyens de voyager, je ne connais-sais mes proches qu’au travers des histoires. Lorsque j’avaisdouze ans, une de mes tantes m’a aidé à reconstituer notre arbregénéalogique. Cela me permit de me rapprocher de ma famille.Depuis, je me suis toujours intéressé à la généalogie. A 16 ans,je fis la connaissance de l’archiviste de la ville de Zurich et, grâceà son aide, je découvris qu’un de mes ancêtres avait pris la clédes champs après avoir volé la caisse de la commune de Be-romünster. Depuis le début, ces histoires me passionnaient.

Aujourd’hui, je connais l’histoire dela famille von Moos de 1285 jusqu’ànos jours. Peu après 1285, mes ancê-tres étaient prévôts dans la Léven-tine. J’ai même découvert que ma femme et moi avions un an-cêtre en commun: un bourreau du Moyen-Age. Cette coïncidencen’est pas du tout exceptionnelle. Par exemple, en Suisse, près de40000 personnes sont apparentées au réformateur Zwingli. Lagénéalogie est la preuve vivante que le monde est petit.

Dans les années 70, alors que j’étais ingénieur, j’ai été nomméprésident de la Genealogisch-Heraldischen Gesellschaft Zürich.En 1984, j’ai publié un mode d’emploi sur la généalogie. Ensuite,j’ai reconstitué près de 15000 arbres généalogiques suisses, quej’ai publiés dans un livre. Il y a onze ans, lorsque j’ai dû mettrefin à ma carrière d’ingénieur à la suite d’une restructurationd’entreprise, j’ai décidé de faire de mon passe-temps favori ma

profession. En ce moment, je reconstitue un arbre généalogiquepour un couple qui fête ses noces d’or. Les époux souhaitent enfaire cadeau à leurs enfants. Pour mes recherches, je dois meprocurer des autorisations et me rendre dans le lieu d’origine.En outre, je consulte les anciens registres des familles et, parfois,même les archives de l’Etat.

C’est une ancienne famille zurichoise qui m’a confié mon plusgrand mandat à ce jour: 600 familles à étudier et plusieurs an-nées de travail. Cependant, la plupart des mandats sont plus

faciles. Il faut compter au moins2000 francs pour un arbre généalo-gique. Un arbre comportant plus dedix générations regroupe souventun millier de personnes et coûte

donc plus cher. Il s’agit là d’un travail pouvant durer une an-née.

L’intérêt pour la généalogie ne cesse de croître, car les gens veu-lent en apprendre davantage sur leur passé. Notre travail repré-sente parfois une valeur inestimable pour le mandant. Un jour,une Valaisanne qui était née hors mariage prit contact avec moi.Sa mère était morte à sa naissance et son père était inconnu. Enfaisant des recherches et grâce à sa grand-mère, qui elle aussiétait à sa recherche, elles se sont retrouvées pour la première foisaprès 20 ans.

La patience et la persévérance sont deux qualités indispensablespour étudier la généalogie. Les familles recomposées et les fa-milles qui ont migré rendent la recherche d’autant plus difficile.Sans oublier qu’en 2002, les états civils suisses ont décidé depasser à la saisie électronique. Depuis, les jeunes familles nefigurent plus dans les livres, mais uniquement dans des logicielsinaccessibles. Cependant, dans certains cas, la chance noussourit: un ami nommé Pfister a découvert qu’une lignée de safamille vivait aux Etats-Unis et s’appelait Feaster et un test ADNprouva qu’ils étaient apparentés.»

Portrait

Recherchonspassionnés

Exercez-vous une profession peu commune ouun hobby inhabituel? Alors, écrivez-nous à l’[email protected]!

Ma Passion

«Je me suis toujoursintéressé à la généalogie»Mario von Moos (67 ans) habite à Fehraltorf (ZH) et travaille en tant quegénéalogiste. Il connaît l’histoire de plusieurs milliers de familles suisses.Texte: Marc Krebs Photo: Markus Frietsch

«La généalogie est la preuvevivante que le monde est petit.»

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Mario von Moos: «L’intérêt pourla généalogie ne cesse de croître.»

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Une vraie boufféed’oxygèneLa philosophie de vie de PeterSchneider, ainsi que son opinion surla prévention santé, sont une vraiebouffée d’oxygène. Chacun est maî-tre de son destin. Les limites se trou-vent là où les gens mettent volontai-rement leur santé en jeu en laissantles autres en payer le prix et en as-sumer les conséquences. P. J. S.

Vivre et laisser vivreFélicitations pour votre article surPeter Schneider! Je n’aurais jamaispensé que le magazine d’un assureurmaladie publie une opinion si raison-nable. J’exerce comme médecin géné-raliste depuis de nombreuses annéeset je pense aussi qu’il faut vivre etlaisser vivre. M. R.

Une préventionlouableDommage que le magazine Sanitasait dédié trois pages complètes à Pe-ter Schneider, car il vaut mieux pré-venir que guérir. L’Etat encaisse aussides impôts pour la prévention. G. R.

Plus de toléranceC’est le meilleur article que j’ai ludans votre magazine! Peter Schnei-der a raison. Il n’y aura bientôt plusque des lois et des interdictions! E. G.

La santé à tout prixJ’en ai marre de la santé à tout prix.Ceux qui se nourrissent sainementou font beaucoup de sport ne sontpas forcément en bonne santé ou necoûtent pas forcément moins cheraux assurances maladie. Ce qui estimportant, c’est la modération. E. W.

HédonismepostmoderneJe ne supporte pas l’hédonisme post-moderne de Peter Schneider. Je vousprie de ne plus parler de lui dans vo-tre magazine. R. K.

Des coups dans l’eauJe partage tout à fait l’opinion de Pe-ter Schneider. Dès que quelque choses’avère vaguement malsain, l’Officefédéral de la santé publique veutprendre des mesures préventives. Onne parle jamais des coûts engendrés

par cette prévention, mais ces mesu-res inutiles nous coûtent des millions.T. H.

Des traitementsonéreuxJe suis d’avis que quiconque nuitvolontairement à sa santé devraitpayer des primes plus élevées. PeterSchneider prétend que nous sommesen meilleure santé, plus actifs et plusvieux, malgré l’alcool, le tabagismeet les graisses contenues dans notrealimentation. Mais combien de per-sonnes ont déjà subi un bypass, sesont fait transplanter un foie, despoumons et j’en passe? Ce sont destraitements onéreux qui rendent pluschères les assurances maladie! S. G.

RidiculeJe trouve vraiment étonnant queMonsieur Schneider puisse déblaté-rer de telles idioties dans votre ma-gazine clients. Sanitas n’agit vrai-ment pas en faveur d’une préventionsanté raisonnable. T. K.

Vous avez la parole

Compliments et critiquesDans notre dernier numéro, l’article sur le psychanalyste Peter Schneider a soulevéde nombreuses controverses. Voici l’opinion de certains d’entre vous.

Votre opinion compte

Votre opinion nous intéresse. Ecrivez-nous:[email protected] ou Sanitas, RédactionMagazine des clients, case postale, 8021 Zurich.

ImpressumEditeur: Sanitas, Siège principal, Jägerstrasse 3, 8021 Zurich, www.sanitas.comContact: [email protected], tél: 0844 150 150 Cheffe de rédaction: Tanja Funk Commissionde rédaction: Denise Fitzi, Valentin Hüsser, Sanjay Singh, Andreas Roos, Isabelle VautraversTraduction: Service de traduction Sanitas Concept et réalisation: schneiter meier SA, Zurich,www.schneitermeier.ch Impression: Swissprinters Zürich AG, Schlieren Tirage: env. 515 000;4e année; imprimé sur du papier écologique FSC Parution: 4 × par année en allemand, français et italien.

Aperçu: le prochain numéro paraîtra en novembre 2011.

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Courrier des lecteurs

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Comment nouscontacter

Avez-vous des questions sur votreassurance? Souhaitez-vous un conseilou une offre? Notre Support Clientsse tient volontiers à votre disposi-tion.

N’hésitez pas à appeler votre ServiceCenter ou le 0844 150 150 (max.7 ct./min.). Vous pouvez aussi nousécrire à l’adresse [email protected].

Denise Fitzi, responsable du serviceConseil au client, Winterthour.

Denise Fitzi: Une opération du dos estune intervention importante et nouscomprenons votre incertitude. Dansune telle situation, nous proposonsà nos clients de faire appel à notreprestation «Second Opinion». Undeuxième avis médical peut vousaider à décider si cette opération re-présente la meilleure solution etéventuellement vous proposerd’autres méthodes de traitement.Pour obtenir ce deuxième avis, n’hé-sitez pas à contacter la hot-line mé-dicale indépendante Medgate.

Tout d’abord, vous expliquerez votreproblème à un professionnel de lasanté. Après l’avoir examiné, un mé-decin de la hot-line médicale vouscontactera directement. Lors de l’en-tretien avec le médecin, vous aurezl’occasion d’évoquer les divers trai-tements possibles et vous recevrezun deuxième avis indépendant. Aubesoin, Medgate demandera l’inter-vention d’un spécialiste.

Lors de certaines maladies graves,nos clients assurés en privé et demi-privé ont également la possibilitéd’obtenir un deuxième avis détaillérédigé par un expert de notre réseauinternational. Dans ce cas, le dossiermédical doit être mis à la dispositionde l’expert.

Bon à savoir: tous les documents,renseignements et informations sonttraités de manière strictement confi-dentielle. Sanitas n’a pas connais-sance du deuxième avis médical.Votre médecin traitant n’est informéque sur accord écrit de votre part.

Vous pouvez contacter Medgate au0844 124 365.

Fitzi a la réponse

Un deuxième avisest toujours lebienvenuJe souffre d’une hernie discale et mon médecinm’a conseillé de me faire opérer. Cependant,j’hésite à suivre son conseil, car je connais despersonnes dont l’état a empiré après cette opé-ration. Que dois-je faire?

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Heureusement, il existe une assurance maladie pour les exigences élevées. Si un diagnostic ne voussatisfait pas, nous faisons en sorte de vous procurer un deuxième avis médical. Rédigé par un spécialiste,gratuit et rapide. Lorsqu’il s‘agit de votre santé, nous visons la perfection.

N’hésitez pas à nous appeler au 0844 150 150.

En médecine aussi,les points de vue divergent.

Demandez donc undeuxième avis.