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Guide d’information
Projet FeederWatchProjet FeederWatch
Guide d’information
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Le Guide d’information duProjet FeederWatch, undocument à consulter!
Ce guide contient en effet une fouled’information sur un nombre incomparable desujets. Vous y trouverez des conseils pour vousaider à bien débuter votre saison, à choisir vosmangeoires ainsi que la nourriture, à identifierles espèces qui se présentent à votre site et àreconnaître les oiseaux malades, tout enapprenant comment procéder avec ces derniers.
Vous découvrirez également ce que vosdonnées révèlent aux chercheurs; comment, parexemple, elles démontrent les changements quisurviennent dans les populations d’oiseauxhivernants au cours des années.
Enfin, vous apprendrez comment vouspouvez mettre à profit vos données pourenrichir votre expérience d’observateurd’oiseaux : inspirez-vous de la liste d’activitéspour mettre sur pied votre projet de recherche etinvitez votre famille, un groupe de jeunes ouune classe à y participer.
Le Guide d’information du ProjetFeederWatch est un tout nouvel ajout auprogramme, et nous serions heureux deconnaître vos commentaires à ce sujet. Vous
pouvez le faire en écrivant à la Coordonnatricedu Projet FeederWatch au Canada, B.P. 160,Port Rowan (Ontario) N0E 1M0; ou encore,
en envoyant un message électronique àson intention à <[email protected]>.
Sittelle à poitrine blanche, par Louis Agassiz Fuertes
Illustration de la page couverture :Juncos ardoisés,
par Julie Zickefoose
Table des matièresBienvenue au Projet FeederWatch! .................................. 3
Qu’est-ce que le Projet FeederWatch? ..................................... 3Pour bien démarrer la saison .................................................. 4
Vous aurez besoin ............................................................... 4De petits plus! .................................................................... 4
Nourrir les oiseaux ....................................................... 55555Les mangeoires : types, installation et entretien ....................... 5 Les types de mangeoires ..................................................... 5
Installer ses mangeoires ...................................................... 6 Nettoyer ses mangeoires ..................................................... 6 Que donner aux oiseaux ......................................................... 7 Graines .............................................................................. 7 Suif .................................................................................... 7 Nectar ................................................................................ 8 Autres types de nourriture ................................................. 8 Gravillons .......................................................................... 8 Eau .................................................................................... 8Les oiseaux à vos mangeoires .......................................... 99999 Bien identifier les espèces qui se présentent aux mangeoires .... 9 Espèces souvent confondues ............................................... 9 Variations de couleur .......................................................... 9 Oiseaux chauves ............................................................... 10 Oiseaux rares .................................................................... 10 Autres visiteurs ................................................................... 11 Oiseaux de proie ............................................................... 11 Autres oiseaux ................................................................. 11 Écureuils .......................................................................... 11 Chats ................................................................................ 11 Autres mammifères ........................................................... 11 Maladies chez les oiseaux ..................................................... 12 Conjonctivite chez le Roselin familier ................................ 12 Variole aviaire .................................................................. 12 Salmonellose ..................................................................... 12 Aspergillose ..................................................................... 13 Trichomonase ................................................................... 13Le Projet FeederWatch, un outil pour la science................ 1414141414 Comprendre les données du projet ........................................ 14 Que nous apprennent les données du projet? ..................... 14 Pourquoi les données du projet sont-elles importantes? ...... 14 Comment sont analysées les données du projet? ............... 14
Comment les graphiques font ressortir les changements de population? ........................................ 15 Comment font les chercheurs pour déterminer qu’une espèce est en péril? ...................................................... 16 Liste des dix espèces les plus communes aux mangeoires.... 17
Les oiseaux de mangeoires de votre État ou de votre province 18 Liste des publications du Projet FeederWatch........................ 20Activités .................................................................... 2121212121 Créer son propre projet de recherche! ................................... 21 Exemples d’activités ............................................................. 22 Histoire naturelle et étude du comportement ..................... 22 Conditions météorologiques .............................................. 22 Mathématiques ................................................................. 22 Arts ................................................................................. 22 Chants et cris d’oiseaux .................................................... 22 Rédaction d’un journal ..................................................... 22 Internet ............................................................................ 22Références .................................................................. 2323232323 Guides d’identification ......................................................... 23 Attirer les oiseaux ................................................................ 23 Information générale et activités ........................................... 23
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Bienvenue au Projet FeederWatch!Qu’est-ce que le Projet FeederWatch?
Les espèces et le nombre d’oiseaux varient d’unendroit à l’autre et d’une année à l’autre, et ce, sansexception, à l’échelle de la planète. Pour arriver àcomprendre ce phénomène, les chercheurs doiventobserver et dénombrer les oiseaux sur un vaste secteur,et ce, pendant une longue période de temps. Commecette tâche est colossale, il leur arrive souvent de faireappel aux ornithologues amateurs, qui deviennent ainsileurs yeux et leurs oreilles à travers le monde.
Le Projet FeederWatch est un recensement hivernaldes oiseaux de mangeoires qui a vu le jour dans lesannées 70. Auparavant connu sous le nom d’OntarioFeeder Bird Survey (Relevé des oiseaux de mangeoiresde l’Ontario), le projet s’est étendu au reste du Canada etaux États-Unis en 1987. Le Projet FeederWatch estaujourd’hui un projet de recherche et d’éducation menépar le Laboratoire d’ornithologie de Cornell, Étudesd’Oiseaux Canada, la Société nationale Audubon et laFédération canadienne de la nature.
L’objectif principal du Projet FeederWatch estd’arriver à combiner l’intérêt des observateurs d’oiseauxde mangeoires avec celui des chercheurs qui étudient lesoiseaux; ce qui veut dire, en gros, que les participantscontribuent directement à la recherche en prenant ennote les oiseaux qui se présentent à leurs mangeoires eten faisant parvenir leurs données.
En analysant les données fournies par les participants,En analysant les données fournies par les participants,En analysant les données fournies par les participants,En analysant les données fournies par les participants,En analysant les données fournies par les participants,les chercheurs apprennent :les chercheurs apprennent :les chercheurs apprennent :les chercheurs apprennent :les chercheurs apprennent :
• quelles sont les espèces qui sont présentes dans desmilliers de localités à travers le Canada et les États-Unis;
• de quelle façon les populations d’oiseaux évoluent aucours des années;
• quelles espèces voient leur aire de répartitionaugmenter ou diminuer au cours des années;
• quels types d’habitats ou de nourriture attirent lesoiseaux;
• quelles espèces rares ont été aperçues;
• quelles sont les graines favorites de chaque espèced’oiseaux;
• à quelle vitesse et sur quelle distance une maladieinfectieuse peut se propager;
• comment la participation du public à cette étudescientifique permet aux gens d’accroître leursconnaissances des oiseaux et de la science.
Les participants au Projet FeederWatch sont desgens qui font de leur passe-temps un outil pour lascience. Si vous faites déjà partie du groupe, noustenons à vous remercier sincèrement de votre formidablecontribution; si vous n’en faites pas encore partie, nousvous invitons à vous joindre à nous!
Bienvenue au PFW
!
Des Sizerins flammés à une mangeoire chez desparticipants du Connecticut.
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MytheLes oiseaux deviennent dépendants des mangeoires.
Les oiseaux s’habituent à aller chercher leur nourriture aux mangeoires et, de ce fait, vont lesvisiter quotidiennement. Toutefois, les oiseaux cherchent également leur nourriture à d’autresendroits, ce qui signifie que vous n’avez pas à vous inquiéter si vos mangeoires devenaientvides. Cependant, il est préférable d’éviter que cela ne soit le cas lorsque la neige estabondante, qu’une croûte de glace recouvre le sol ou que les températures sont très basses,car les oiseaux ont alors plus de difficulté à chercher leur nourriture. Si vous vous absentezdurant ces périodes, essayez de demander à un voisin ou à un ami de remplir vos mangeoires.
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Pour bien démarrer la saisonVous aurez besoin...••••• d’au moins une mangeoire.d’au moins une mangeoire.d’au moins une mangeoire.d’au moins une mangeoire.d’au moins une mangeoire. Si vous en possédez déjà
une, vous avez en main l’outil essentiel pour débuterla saison. Si vous avez l’intention de vous enprocurer une, nous vous conseillons d’essayer toutd’abord la mangeoire tubulaire. (Voir «Les types demangeoires», à la page 5.)
••••• de nourriture pour les oiseaux.de nourriture pour les oiseaux.de nourriture pour les oiseaux.de nourriture pour les oiseaux.de nourriture pour les oiseaux. Vous pouvez choisirle type de nourriture que vous voulez : graines, suif,fruits séchés, etc. Il a toutefois été démontré que lesgraines de tournesol noir s’avéraient être l’alimentpar excellence pour attirer les oiseaux, et ce, dans laplupart des endroits. (Voir «Que donner auxoiseaux», à la page 7.)
••••• d’un bon site d’observation.d’un bon site d’observation.d’un bon site d’observation.d’un bon site d’observation.d’un bon site d’observation. Installez vos mangeoiresdans un endroit tranquille et propice à attirer lesoiseaux. Placez-les également de façon à ce qu’ellessoient bien visibles de la maison et facilementaccessibles pour vous permettre de les remplir. (Voir«Installer ses mangeoires», à la page 6.)
••••• de Feuilles d’observation.de Feuilles d’observation.de Feuilles d’observation.de Feuilles d’observation.de Feuilles d’observation. Vous aurez besoin d’uneFeuille d’observation pour chacune de vos périodesd’observation. Ces feuilles vous serviront à recenserles oiseaux qui se présentent à vos mangeoires ainsiqu’à noter certains facteurs nécessaires auxrecherches. Vous trouverez un exemplaire de cettefeuille à l’intérieur de votre Guide d’instructions ouencore, sur notre site Internet.
••••• d’un guide d’identification.d’un guide d’identification.d’un guide d’identification.d’un guide d’identification.d’un guide d’identification. Utilisez une édition àjour. Évitez de consulter une ancienne édition, car lenom et l’aire de répartition de certaines espècesrisquent d’avoir changé au cours des années. (Voir laliste de livres sous la rubrique «Guidesd’identification», à la page 23.)
De petits plus!• un petit bassin ou un distributeur d’eau.un petit bassin ou un distributeur d’eau.un petit bassin ou un distributeur d’eau.un petit bassin ou un distributeur d’eau.un petit bassin ou un distributeur d’eau. Certaines
espèces, incluant des espèces qui ne sontgénéralement pas associées aux mangeoires, peuventêtre attirées par la présence d’eau sur votre sited’observation. Un petit bassin, l’eau qui s’écoule ouqui tombe goutte à goutte semblent exercer un attraitirrésistible sur les oiseaux. (Voir «Eau», à la page 8.)
• des jumelles.des jumelles.des jumelles.des jumelles.des jumelles. Si votre mangeoire est placée près devotre fenêtre, vous pouvez probablement identifiertous les oiseaux qui s’y présentent sans jumelles.Toutefois, il peut s’avérer difficile d’identifier unoiseau à distance ou encore, plus amusant d’observerun oiseau qui se trouve tout près à l’aide de bonnesjumelles. Pour vous aider à choisir une paireraisonnable à un prix acceptable, lisez l’article«Desperately Seeking Binos», paru dans l’édition duprintemps 1999 de la revue Living Bird, unepublication du Laboratoire d’ornithologie de Cornell.(L’article n’est disponible qu’en anglais.)
• un calendrier.un calendrier.un calendrier.un calendrier.un calendrier. Avant même de commencer la saison,vous aurez à choisir les journées pendant lesquellesvous allez observer les oiseaux. Une fois cette étapeterminée, notez-les sur un calendrier, puis tenez-vousen à ce choix. (Voir le Guide d’instructions pour plusde détails.)
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Les grains de riz non cuits peuvent gonfler dans la gorge ou l’estomacdes oiseaux et ainsi causer leur mort.
De nombreux oiseaux se nourrissent de riz sauvage dans la nature. Les Goglus des prés,parfois surnommés les «rice birds», en anglais, en sont un bon exemple.Bien que le riz ne représente aucun danger pour les oiseaux,il a été noté que, lors des mariages, les gens remplaçaientde plus en plus le riz par des graines pour les oiseaux.
Mythe
Junco ardoisé et Tourterelles tristes,par Cindy J. Page
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◆Mangeoire tubulaireLa mangeoire tubulaire est
un cylindre creux, souvent faitde PlexiglasMC, qui possède demultiples perchoirs et ouvertures d’oùs’écoulent les graines. Les mangeoirestubulaires sont généralement assezétanches et leur forme offre peud’appui aux écureuils. Il existedifférentes tailles de mangeoirestubulaires, et celles munies de longsperchoirs sont à la fois visitées par lespetits oiseaux, comme les fringillidés,et les plus gros, tels que les quiscaleset les geais.
◆Mangeoire à graines de chardonLa mangeoire à graines de chardon est un tube
pourvu de minuscules ouvertures conçues spécialementpour laisser échapper les graines de chardon. Cesmangeoires sont reconnues pour attirer les fringillidés(sizerins, tarins, roselins, etc.).
◆Mangeoire à suifLa mangeoire à suif est généralement un treillis
métallique ou un sac de plastique troué, tel qu’un sacd’oignons, dans lequel on place le suif ou un mélange degras et d’autres aliments (graines, petits fruits, etc.). Lesmangeoires qui permettent seulement l’accès à lanourriture par le bas sont à l’épreuve des étourneaux.On peut également lier une boulette à tronc ou encore,étaler directement du gras dans une cavité.
◆Mangeoire à colibrisLa mangeoire à colibris est une bouteille ou un tube,
souvent en verre ou en PlexiglasMC, généralement ornéde fleurs rouges. Assurez-vous de placer votremangeoire à un endroit où il vous est facile de la retireret de la replacer, étant donné que celle-ci doit êtrenettoyée au moins une fois par semaine et encore plusrégulièrement par temps chaud. (Pour savoir commentfabriquer du nectar, consultez la section consacrée au«Nectar», à la page 8.)
◆Mangeoire à arachidesLa mangeoire à arachides est souvent un treillis
métallique de forme cylindrique dans lequel on place lesarachides. Ces dernières font la joie de plusieursespèces, dont les geais et les sittelles.
Les mangeoires : types, installation et entretienNourrir les oiseaux
Nourrir les oiseaux
MythePar temps froid, les pattes des oiseaux risquent de rester colléesaux tiges de métal.
Ceci risque peu d’arriver, car les pattes des oiseaux sont surtout composées de tendonset non de muscles. De plus, il y a peu de sang qui circule à cet endroit durant les froidesjournées d’hiver. Toutefois, nous avons entendu parler de cette rumeur; si vous êtestémoin d’une telle situation, essayez de prendre une photo et communiquez avec nous.
Les types de mangeoiresLa mangeoire idéale est assez solide pour résister à
l’hiver, assez étanche pour garder les graines au sec etassez grande pour vous éviter d’avoir à la remplir sansarrêt, sans oublier qu’elle doit être facile à assembler et ànettoyer. Tous ces facteurs expliquent pourquoi lesmangeoires faites de métal ou en plastique sontgénéralement préférées à celles en bois.
On peut dire que les mangeoires se divisent en troiscatégories : les plateaux, les maisonnettes et lesmangeoires tubulaires. Chacun de ces types comporteses avantages et ses inconvénients, en plus d’attirer desespèces d’oiseaux spécifiques. Voici un aperçu descaractéristiques de chacune. (Pour plus d’information,consultez la liste de livres sous la rubrique «Attirer lesoiseaux», à la page 23.)
◆PlateauLe plateau peut être
n’importe quelle surfaceplane située à unecertaine hauteur surlaquelle on dépose lanourriture destinée auxoiseaux. Les plateauxattirent la plupart desespèces d’oiseaux demangeoires, maisn’offrent aucuneprotection contre lesécureuils, les tamias, la
pluie, la neige ou le vent. Les plateaux placés près dusol devraient généralement attirer les juncos, lestourterelles, les moineaux et les bruants. Vérifiez que ledrainage de votre plateau soit suffisant pour laisserécouler l’eau qui s’y amasse.
◆MaisonnetteLa maisonnette est une surface plane munie de murs
et d’un toit formant une «trémie» qui protège les grainesde façon assez efficace contre les intempéries, mais moinsbien contre les écureuils. Les maisonnettes attirent laplupart des espèces d’oiseaux de mangeoires, de la pluspetite, comme les mésanges, à la plus grande, comme lesgeais. La plupart des maisonnettes peuvent contenir unebonne quantité de nourriture; par contre, il en existepeu qui soient parfaitement étanches, ce qui fait que lesgraines peuvent parfois détremper et moisir.
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◆Mangeoires artisanalesPlusieurs participants nous ont mentionné qu’ils
aimaient fabriquer leurs propres mangeoires. Certainss’y emploient en utilisant des matériaux conventionnels,alors que d’autres se servent de bois d’orignaux, del’écorce d’un arbre ou encore, de pommes de pin surlesquelles ils étalent un mélange de beurre d’arachide,de semoule de maïs et de gras. Trouvez la mangeoire quivous convient! Évitez cependant d’utiliser des objetssur lesquels les oiseaux pourraient se blesser ou danslesquels ils pourraient rester emprisonnés ou se coincerune patte, par exemple.
Installer ses mangeoiresInstallez vos mangeoires dans un endroit tranquille
et aisément accessible. Pensez au moment où vous aurezà les remplir! Pour que vos mangeoires soient plusattrayantes, placez-les près d’un couvert végétal (arbresou arbustes) qui servira de refuge aux oiseaux quiattendent leur tour. Notez que les arbres à feuillespersistantes constituent l’abri idéal étant donné que leurépais manteau protège également les oiseaux desprédateurs et du vent. Évitez cependant de disposer vosmangeoires trop près des arbres : une branche pourraittrès bien se transformer en tremplin pour les écureuilsqui rêvent de manger des graines ou pour les chats quirêvent de mettre la patte sur un oiseau. Une distanced’environ 3 mètres (10 pieds) semble être un boncompromis. Vous pouvez également fournir uneprotection aux espèces qui se nourrissent au sol, commeles Bruants chanteurs, en étendant des branches ou desbroussailles près des mangeoires.
Si, après quelques jours, aucun oiseau ne s’estprésenté à vos mangeoires, parsemez le sol tout autourde graines, de façon à ce que votre site soit mis enévidence. Enfin, si les graines de vos mangeoires sontsouvent poussées par le vent ou détrempées, il est trèsprobable que vos oiseaux subissent le même sort; tentezde trouver un endroit mieux protégé.
Nettoyer ses mangeoiresIl a été noté que les résidus de graines et d’écales qui
traînent et moisissent, de même que l’accumulationd’excréments sur les plateaux, peuvent rendre lesoiseaux malades. Il est donc important que vousnettoyiez vos mangeoires au moins une fois toutes lesdeux semaines, et plus souvent lors des périodesachalandées. Les mangeoires à colibris doivent, quant àelles, être lavées au moins une fois par semaine. Voici lafaçon de procéder : lavez scrupuleusement vosmangeoires dans une eau savonneuse, rincez-les oulaissez-les ensuite tremper dans une solution d’eau deJavel et d’eau (1 partie d’eau de Javel pour 9 partiesd’eau), puis essuyez-les soigneusement. Il estégalement important que vous nettoyiez le sol autour
de vos mangeoires. La nourriture avariée peutnon seulement nuire à la santé des oiseaux,mais aussi à celle des animaux domestiques. Lanourriture laissée au sol risque égalementd’attirer les rongeurs.
Faites disparaître les reflets!Les chercheurs estiment que des millions
d’oiseaux se tuent chaque année en s’écrasantcontre une fenêtre. Vous pouvez empêcher cescollisions en éliminant tout simplement les refletsqui apparaissent sur les vitres. Vous pouvezinstaller des stores, des moustiquaires ou des filets,comme ceux qui empêchent les oiseaux d’atteindreles fruits dans un arbre. Certaines personneschoisissent de placer des bandes de tissu ou desmangeoires munies de ventouses à leurs fenêtres,alors que d’autres entremêlent des branches qu’ilsdisposent sur le cadre ou encore, rayent leursvitres avec du savon. Les «silhouettes» de rapacescollées à la fenêtre aident également à régler leproblème, non pas à cause de la ressemblance, maisbien parce qu’elles contrent le phénomène deréflexions.
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Aménager son terrain pour les oiseauxRien ne fournit plus facilement et plus
efficacement de la nourriture aux oiseaux que lavégétation indigène. Et comme la perte d’habitatconstitue la raison majeure du déclin de lapopulation de plusieurs espèces, aménager sonterrain pour les oiseaux signifie, en gros, les aider.(Pour plus d’information, consultez la liste delivres sous la rubrique «Attirer les oiseaux», à lapage 23.)
Première étape : il vous faudra vous demanderquels types d’oiseaux vous aimeriez attirer survotre terrain. En effet, chaque espèce a sespréférences, mais n’oubliez pas non plus que plusgrande sera votre variété de plantes, plus grandesera aussi votre diversité d’oiseaux! Il estégalement bon de choisir un assortiment deplantes qui puissent offrir aux oiseaux une sourcecontinuelle de nourriture. Voici quelquesexemples à considérer : les plantes vivaces, commela rudbeckie hérissée et le tournesol, pour leursfleurs et leurs graines; les plantes à fleurstubulaires produisant du nectar, pour attirer lescolibris; les plantes fournissant un matériau pourla confection des nids, comme l’osmonde cannelleou le chardon; les arbustes et les arbres fruitiers,comme le pommier odorant, le cornouiller,l’amélanchier, le sumac et la viorne; les conifères,comme le pin et l’épinette, pour leur couvert, leursève, leurs graines et l’abri qu’ils offrent auxoiseaux nicheurs et enfin, les arbres à feuillescaduques, comme le chêne, le châtaignier et lecaryer, pour leurs noix et aussi leur capacité àhéberger les oiseaux nicheurs.
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Conseils :• Les oiseaux peuvent devenir méfiants face à une
nouvelle sorte de nourriture. Si vous voulezessayer un nouveau produit, placez-le dans unendroit qu’il leur est familier.
• Si vous achetez une grande quantité denourriture, gardez l’excédent dans un endroitfrais, au sec. Vous devrez peut-être utiliser desboîtes métalliques à l’épreuve des rongeurs.Vérifiez régulièrement l’état de vos graines pouréviter qu’elles ne moisissent. Débarrassez-vousde toute nourriture qui vous paraît suspecte.
• N’offrez jamais de chocolat aux oiseaux, niaucun produit qui pourrait en contenir. Lathéobromine qui s’y trouve est en effet toxiquepour les oiseaux, tout comme elle l’est pour leschiens et les chats.
MytheLes oiseaux peuvent s’étouffer s’ils mangent du beurred’arachide.
Il n’existe aucun document qui prouve cette affirmation. Toutefois, si vous le désirez,vous pouvez ajouter des gravillons ou de la semoule de maïs au beurre d’arachide pouratténuer sa consistance.
Ce que préfèrent les oiseauxMésanges Moineaux,
et Cardinaux bruants et Orioles et Pigeons et Passerinssittelles Fringillidés et gros-becs oiseaux noirs Geais Pics tangaras tourterelles indigo
Tournesol ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓ ✓Carthame ✓ ✓ ✓Maïs ✓ ✓ ✓Millet ✓ ✓ ✓ ✓Sorgho ✓ ✓Chardon ✓ ✓Suif ✓ ✓ ✓ ✓
Les résultats ont été établis en partie grâce au Test de préférence de nourriture chez les oiseaux 1995-1996 élaboré par le Laboratoired’ornithologie de Cornell, une expérience financée par la Fondation nationale pour la science.
Il a été démontré que chaque espèce d’oiseaux avaitses préférences en terme de nourriture. Voici un aperçudes types de nourriture disponibles ainsi que desespèces qui leur sont associées. (Pour plusd’information, consultez la liste de livres sous larubrique «Attirer les oiseaux», à la page 23.)
GrainesLa variété de graines et de mélanges aujourd’hui
proposée sur le marché est tout à fait sidérante. Malgrétout, ce sont les graines de tournesol noir qui s’avèrentattirer le plus grand nombre d’espèces, et ce, pour laplupart des secteurs où l’on retrouve des mangeoires.Cette graine possède plusieurs qualités : elle offre unebonne proportion de nourriture par rapport à sa taille; ellecontient un haut pourcentage de gras et sa petite tailleainsi que son écale peu épaisse font en sorte que lesoiseaux de faible corpulence peuvent facilement latransporter et la briser. (Les graines de tournesol rayésont plus grosses et possèdent une écale plus rigide.)
Avant de vous lancer dans l’achat de toutes sortes demélanges, essayez les graines de tournesol; vous pourrezpar la suite expérimenter avec d’autres produits. Voustrouverez plus bas un tableau présentant les préférencesde différents groupes d’oiseaux. N’oubliez pas cependantque le tableau illustre des généralités et que ces résultatspeuvent varier selon les régions.
Vous pouvez également créer votre propre mélange.En plus d’effectuer des économies, vous éviterez quevotre mélange ne soit rempli de graines moins attirantespour les oiseaux, telles que le sorgho rouge. Une desrecettes consiste à mélanger 25 livres de graines detournesol noir, 10 livres de millet blanc et 10 livres demaïs concassé. Remplissez vos mangeoires et gardez lesurplus dans un contenant hermétique.
SuifLe suif s’avère un bon choix si vous voulez attirer
les insectivores, tels que les sittelles et les pics. Laplupart du temps, le suif est du gras de boeuf, que vouspouvez également trouver à bon prix au comptoir desviandes. Il existe également sur le marché différentsmélanges comprenant des graines, des petits fruits oud’autres ingrédients. Soyez vigilant si vous offrez dusuif aux oiseaux par temps chaud, car cet aliment peutrancir s’il n’est pas traité d’une certaine façon. Lesproduits commerciaux sont généralement traités, maisvérifiez quand même l’emballage pour vous en assurer.
Que donner aux oiseaux
Nourrir les oiseaux
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NectarPour attirer les colibris, il vous faudra du nectar.
Vous pouvez en fabriquer en mélangeant 1 partie desucre à 4 parties d’eau bouillante (assurez-vous de fairebouillir l’eau avant de prendre votre mesure). Vouspouvez ensuite verser le liquide refroidi dans unemangeoire. Vous pouvez garder l’excédent dans votreréfrigérateur pendant une semaine, mais rarement pluslongtemps, car après ce temps, le mélange pourraitcommencer à rancir. Il n’est pas nécessaire d’ajouter ducolorant alimentaire rouge à l’eau, et il est mêmepréférable de ne pas le faire puisque ce produit pourraits’avérer dangereux pour les colibris. Les décorationsrouges de la mangeoire ou un ruban rouge placé sur ledessus de celle-ci attireront tout aussi bien les oiseaux.
Important :Important :Important :Important :Important : Changez le nectar à tous les trois ou cinqjours pour éviter qu’il ne devienne rance ou fermente, cequi pourrait être nocif pour les oiseaux. N’utilisezJAMAIS de miel à la place du sucre, car cet ingrédientranci très vite. N’enduisez votre mangeoire d’aucunehuile dans le but de chasser les abeilles, car ceci pourraitcontaminer le nectar. Si les abeilles ou les guêpesdeviennent un problème, essayez de placer votremangeoire à un autre endroit.
Autres types de nourritureVous pouvez tenter d’attirer les oiseaux avec une
panoplie d’autres aliments. Voyez quelles espècesaiment le maïs soufflé, les graines de tournesoldécortiquées, les arachides, les raisins secs, les morceauxde fruits (les orioles aiment les oranges), les graines defruits (melons, pommes), les raisins, la gelée de raisins(un autre aliment apprécié par les orioles), les pommesde terre cuites, les restes de gruau ou de céréales et lesvers de farine.
GravillonsLa nourriture ingérée par les oiseaux est broyée
dans une des parties de leur estomac appelée le gésier.Pour faciliter ce processus, les oiseaux avalent de petitsmatériaux solides comme du sable, des cendres, de petitsmorceaux de charbon de bois ou des coquilles d’oeuf ou
d’huître concassées. Comme ils sont nécessaires à ladigestion des oiseaux, les «gravillons» constituent doncun supplément à considérer. Vous pourrez vous enprocurer dans la plupart des magasins spécialisés pourles animaux. Si vous décidez d’offrir des coquillesd’oeuf, assurez-vous de les faire cuire au four, au moins20 minutes, à 120 °C (250 °F), afin de tuer toutesbactéries du genre Salmonella. Une fois les coquillesrefroidies, écrasez-les pour en faire de petits morceauxne dépassant pas la grosseur d’un 10 cents. Déposez vosmorceaux dans une assiette ou disposez-les sur unplateau bas séparément de la nourriture.
EauComme les oiseaux ont besoin de boire et de se
baigner, ils sont aussi attirés par la présence d’eau à unsite. Vous pouvez acheter un petit bassin ou encore toutsimplement utiliser une assiette ou un plat. Les oiseauxsemblent préférer quand la source d’eau se situe auniveau du sol, mais si vous êtes concerné par la présencedes chats, installez votre bassin à une hauteur d’environ1 mètre (3 pieds).
Une fois votre bassin en place, étalez un peu desable au fond pour assurer que les oiseaux aient unebonne prise lors de la baignade; vous pouvez égalementplacer quelques pierres ou branches pour permettre auxoiseaux de boire sans se mouiller, ce qui estparticulièrement apprécié lors des mois d’hiver. Cespetits «îlots» permettront également aux insectes qui ontla malchance de se retrouver à l’eau de pouvoirs’échapper. Enfin, assurez-vous que l’eau reste fraîcheen la changeant régulièrement.
Un des meilleurs moyens pour rendre votre bassinplus attrayant est de lui joindre un système d’eau quis’écoule goutte à goutte. Vous pouvez acheter un articlecommercial ou encore, utiliser un récipient dans lequelvous aurez percer un petit trou au fond, ce quipermettra à l’eau qui se trouve à l’intérieur de tombertranquillement. Durant les périodes froides, vouspouvez utiliser un chauffe-eau qui empêchera la glace dese former. Ne mettez jamais d’antigel dans l’eau; ceproduit est toxique pour tous les animaux, y compris lesoiseaux.
MytheSi les colibris ont accès à de lanourriture à la fin de l’été, ilsrisquent de ne pas migrer.
Certaines personnes croient qu’elles doiventarrêter de nourrir les colibris après la fête duTravail pour éviter d’interrompre la migrationdes oiseaux. Contrairement à la croyance, mêmeles oiseaux les plus affamés ne peuvent résister àl’appel du sud qui est déclenché principalementpar la longueur des journées. Alors, au lieu deretirer votre mangeoire, remplissez-la! Vousdonnerez ainsi un petit coup de pouce auxoiseaux qui ont besoin d’énergie pour effectuerleur long voyage.
Colibris à gorge rubis,par Louis Agassiz Fuertes
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Les oiseaux à vos mangeoiresBien identifier les espèces qui se présentent aux mangeoires
Différences
Épervier brunÉpervier de Cooper
Taille de l’oiseau et forme de la queue
Espèces similaires
Mésange à tête noireMésange minime
Aire de répartition, quantité de blancsur les ailes et les rectrices externes ettaille de la bavette(Voir la page 5 du Guide d’instructions.)
Pic cheveluPic mineur
Taille de l’oiseau et proportion du becpar rapport à la tête
Mésange unicoloreMésange des genévriersMésange bicolore
Aire de répartition et couleur des flancset de la huppe(Voir la page 7 du Guide d’instructions.)(Sur les Formulaires d’inscription desdonnées, la Mésange unicolore et laMésange des genévriers sont regroupéessous la catégorie «Mésange unicolore».)
Tohi d’AbertTohi des canyons
Couleur de la face, de la couronne et dessous-caudales et patron sur la gorge et lapoitrine
Bruant hudsonienBruant familierBruant des champs
Couleur et patron des rayures sur la tête(calotte, bandeau, sourcil, moustache,cercle oculaire), couleur du bec et despattes et patron sur la poitrine
Colibris hivernants Notez qu’il est possible d’observerdifférentes espèces de colibris durantl’hiver dans certaines régions,incluant la région du Sud-Est.
Sizerin flamméTarin des pinsRoselin familier (femelle)
Forme du bec, couleur de la calotte, dumenton, de la gorge et des barresalaires et profondeur de la fourche dansla queue
Chardonneret jauneParuline des pins
Forme du bec et comportementgénéral
Chardonneret jauneChardonneret mineur
Couleur du dos, du croupion et dessous-caudales
Sizerin flamméSizerin blanchâtre
Couleur du croupion (Le Sizerinblanchâtre ressemble à un Sizerinflammé «givré».)
Roselin pourpréRoselin de CassinRoselin familier
Bandeau, couleur de la calotte et de lagorge et patron sur la poitrine et lesflancs
Quiscale de BrewerQuiscale bronzé
Taille de l’oiseau et du bec et formede la queue
Bruant à gorge blanche Notez qu’il existe deux formes chez leBruant à gorge blanche : celle à rayuresblanches et celle à rayures chamois.
Moineau domestiqueBruant à face noireBruant à gorge noire
Taille de l’oiseau, patron de colorationsur la tête et couleur de la calotte, de lagorge, du bec et du bandeau
Espèces souvent confonduesVotre affiche du Projet FeederWatch illustre
les espèces qui sont les plus susceptibles devisiter vos mangeoires, et vous remarquerez quecelles-ci ont été regroupées en fonction de leurtaille, de leur forme et de leur couleur pour vousaider à les identifier. (Bien que l’affiche englobeun bon nombre d’oiseaux, il peut arriver qu’uneespèce que vous avez observée n’y figure pas,vous devrez alors recourir à un guided’identification (voir la liste de livres sous larubrique «Guides d’identification», à la page23)). Le tableau de gauche vous donne, quant àlui, une liste des espèces qui sont les plussouvent confondues : si une de ces espècesfréquente vos mangeoires, assurez-vous de bienl’identifier avant de rapporter vos données.
Variations de couleurIl peut arriver qu’un oiseau à l’allure
étrange se présente à vos mangeoires. Vouspouvez ainsi observer un oiseau qui a tout à faitl’apparence d’un Roselin familier, à la différenceque celui-ci possède une calotte blanche. Mêmesi la couleur de la calotte est différente, il s’agitfort probablement de cette espèce. Les oiseauxde mangeoires les plus communs peuvent eneffet présenter des variations de couleur.
L’albinisme, par exemple, est le résultatd’une séquence génétique. Quant aux variationsde couleur, comme les plumes jaunes, elles sonthabituellement reliées à l’alimentation.Rappelez-vous que la taille, la silhouette et lecomportement général d’un oiseau sont leséléments de base qui vous permettront del’identifier, et ce, même si la coloration duplumage ne correspond pas exactement à ce qu’ildevrait être. Comparer l’oiseau à ceux quil’entourent peut aussi vous aider à déterminerde quelle espèce il s’agit. Si un oiseau auplumage particulier visite vos mangeoires,servez-vous de ce trait distinctif pour suivre sesdéplacements durant la journée.
Voici quelques phénomènes à surveiller :
• l’albinisme :l’albinisme :l’albinisme :l’albinisme :l’albinisme : le plumage de l’oiseau est enpartie ou entièrement blanc;
• le mélanisme :le mélanisme :le mélanisme :le mélanisme :le mélanisme : le plumage de l’oiseau esttrès foncé;
• le xanthochromisme :le xanthochromisme :le xanthochromisme :le xanthochromisme :le xanthochromisme : le plumage del’oiseau est jaunâtre (souvent auxendroits où le rouge estgénéralement présent);
• l’érythrisme :l’érythrisme :l’érythrisme :l’érythrisme :l’érythrisme : le plumage de l’oiseauest rougeâtre.
Les oiseaux à vos mangeoires
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Oiseaux chauvesChaque année, des participants rapportent des
oiseaux chauves, généralement des Geais bleus et desCardinaux rouges. La mue est une des raisons quiexplique ce phénomène. La plupart des observationsont lieu en été ou au cours de l’automne, ce quicorrespond à la période de mue chez les oiseaux. On n’atoutefois pas encore découvert pourquoi certainsoiseaux perdaient ainsi d’un coup toutes les plumes deleur tête. On a cependant remarqué qu’il s’agissaitsouvent de juvéniles qui s’apprêtaient à revêtir leurpremier plumage d’adulte pour l’hiver.
Parmi les autres raisons qui expliqueraient laprésence des oiseaux chauves, on retrouve les mites, lespoux et certains facteurs environnementaux oualimentaires, mais aucune étude n’a permis dedéterminer spécifiquement pourquoi un tel phénomèneexistait.
Oiseaux raresPlusieurs participants du Projet FeederWatch
pourraient vous le confirmer : rien n’est plus valorisantque d’identifier une nouvelle espèce sur son sited’observation, et encore plus lorsqu’il s’agit d’uneespèce rare, soit une espèce qui se trouve à l’extérieur deson aire de répartition habituelle durant l’hiver. Lesraisons qui expliquent pourquoi un oiseau se retrouvehors de son aire de répartition ne sont pas vraimentconnues; il en existe probablement autant qu’il y ad’oiseaux.
Si vous observez une espèce rare, prenezscrupuleusement en note tout ce que vous voyez.Attardez-vous à la taille et à la forme de l’oiseau, à sonbec (longueur, forme, couleur), à ses yeux (bandeau,sourcil, cercle oculaire), à sa tête, à son dos, à ses ailes, àsa queue, à ses pattes, à son comportement, aux sonsqu’il émet, etc. Consignez tout signe distinctif quipermet l’identification de l’oiseau et faites un croquis dece dernier en mettant en relief chaque traitcaractéristique. (Conseil : réalisez votre esquisse avantde consulter un guide d’identification.) Si vous lepouvez, prenez votre visiteur en photo ou filmez-le.Faites également part de votre découverte à unornithologue chevronné et tentez de faire confirmervotre observation.
Si vous avez la chance d’observer une espèce raresur votre site d’observation, nous aimerions en êtreinformés (voir le Formulaire d’inscription des oiseauxrares dans le Guide d’instructions). Vous aimerez peut-être également partager votre découverte avec votreclub ornithologique, le centre de la nature situé près dechez vous ou une agence gouvernementale reliée à lanature. Il se peut aussi que votre État ou votre province
possède un Comité pour les observations d’oiseauxrares. Pour connaître les lignes téléphoniquesrapportant les oiseaux rares de votre région,
consultez le site <http://americanbirding.org/publications/wgrbaadd.htm>.
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Quelles découvertes!Voici quelques anecdotes qui vous feront peut-
être regarder par deux fois les oiseaux qui seprésentent à vos mangeoires!
• Pendant près de deux semaines, en novembre1997, des centaines d’ornithologues se sontrendus chez Mme Linda Hoyt, qui habite lesAdirondacks, dans l’État de New York, enespérant jeter un coup d’oeil à cet oiseau quis’empiffrait de graines de tournesol noir. Ils’agissait d’un Pic de Lewis juvénile, une espècequi, normalement, vit à l’ouest des Rocheuses.
• Grâce à l’entêtement de Mme Jane Clark endécembre 1998, le Maine a pu ajouter unenouvelle espèce à sa liste des oiseaux d’hiver.Les ornithologues des environs étaient en effetbien sceptiques lorsque Mme Clark leur amentionné avoir observé un oiseau rouge qu’elleavait identifié comme un Tangara vermillon, uneespèce qui hiverne en Amérique du Sud. Mêmes’ils croyaient bien apercevoir un Cardinal rougeà la place de l’oiseau en question, lesobservateurs se sont tout de même rendus chezelle. Quelle ne fut pas leur surprise de constaterqu’il s’agissait réellement d’un Tangaravermillon!
• Mme Nancy Bock, de Sweet Home, en Oregon, aun jour remarqué un oiseau à l’allure étrangeparmi son groupe habituel de juncos. Cet oiseaua été identifié comme un Pinson du Nord, unpetit oiseau brun qui se rencontrecommunément en Sibérie, en Asie centrale etdans le nord de l’Europe. Il s’agissait de lapremière mention de cette espèce en Oregon.
Une participante de la Floride a observé cette Arianedu Yucatan trois années de suite. Il s’agit d’uneespèce qui vit normalement au Mexique.
Photo : Martha B. Sargent
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Les oiseaux à vos mangeoires
Autres visiteurs
«Les 19 et 20 février,j’ai pu observer cettepetite bête à poils serégaler du suif quej’avais mis à ladisposition desoiseaux. Je ne l’aiplus revue par lasuite.»
— Barbara Rexford, Bonner’s Ferry, ID
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Comme vous fournissez de la nourriture auxoiseaux, il est très probable que vos mangeoires soientun jour visitées par un animal autre que vos oiseaux demangeoires, qu’il soit le bienvenu ou non. Nous voussuggérons ici une série de petits trucs pour vous aider àrégler certaines situations qui pourraient s’avérerproblématiques.
Oiseaux de proieVous devrez vous attendre à recevoir la visite d’un
rapace, généralement un Épervier brun ou un Épervierde Cooper, à un moment donné au cours de la saison.Au départ, vous apprécierez certainement cettepossibilité qui vous est offerte de pouvoir observer cetoiseau de si près, mais qu’arrivera-t-il si celui-ci restedans les parages et effraie vos oiseaux? La meilleuresolution consiste à enlever vos mangeoires pourquelques jours; le rapace ira alors chercher sa nourritureailleurs.
Autres oiseauxAlors que certaines personnes adorent observer
toutes sortes d’oiseaux à leurs mangeoires, qu’importeleur taille ou leur appétit, d’autres ne tolèrent toutsimplement pas quand leurs mangeoires sont prisesd’assaut par les quiscales, les étourneaux, les pigeons oules corneilles. Pour vous éviter d’attirer ces grandsoiseaux, utilisez des mangeoires qui ont été spécialementconçues pour les espèces plus menues, comme unemangeoire tubulaire pourvue de petits perchoirs et quin’est pas équipée d’un plateau pour recueillir lesgraines. Autres trucs : n’installez pas de plateaux et nerépandez pas de graines au sol.
ÉcureuilsMême s’il est plutôt amusant d’observer les
écureuils tenter de toutes les façons d’atteindre lesmangeoires, la situation devient moins drôle lorsqu’ilsréussissent à se les approprier! Vous pouvez essayer deles décourager en leur réservant un coin à l’écart oùvous disposerez des arachides et des grains de maïsséchés, mais cette tactique pourrait ne fonctionner quepour une courte période. Un autre stratagème consiste àvous procurer des mangeoires faites à l’épreuve desécureuils, mais attention, certains écureuils sont prêts àtout pour arriver à leurs fins!
Parmi tout l’éventail de possibilités qui vous estoffert, les écrans anti-écureuils s’avèrent le meilleurmoyen pour éviter que vos mangeoires ne soientattaquées par ces as de la haute voltige. Ces écrans sonten fait des entonnoirs que l’on place entre les écureuilset la source de nourriture convoitée. Ainsi, on placeraun écran sous les mangeoires munies d’une perche et au-dessus de celles qui sont suspendues. On retrouve desentonnoirs en PlexiglasMC sur le marché, mais nombreuxsont les participants qui fabriquent leurs propres écrans.Tout peut servir : un vieux disque, un bol à salade, unebouteille de boisson gazeuse et même un tuyau de poêle!
Autres trucs pour les mangeoires suspendues : utilisezdu fil de pêche! Vous pouvez également installer vosmangeoires sur une corde horizontale et placer des tubesde plastique entre chacune d’elles; si le systèmefonctionne bien, les rouleaux tourneront sur eux-mêmeslorsque les écureuils tenteront de rejoindre lesmangeoires.
Enfin, certains participants ont trouvé le moyend’éviter que les écureuils ne mangent leurs graines enenduisant l’écale de celles-ci d’une substance contenantdu piment fort ou de la capsicine. Bien que les écureuilssemblent ne pas consommer ce type de graines et que lesoiseaux semblent ne pas être incommodés par lesproduits, les chercheurs de l’Université Cornellcontinuent de tester cette solution.
ChatsLe chat est l’animal domestique qui se retrouve en
plus grand nombre en Amérique du Nord.Malheureusement, il est aussi responsable de la perte decentaines de millions d’oiseaux chaque année. Lesoiseaux qui se nourrissent ou nichent au sol ainsi queleur progéniture sont les plus à risque, mais les oiseauxde mangeoires constituent également des proies faciles.
Si vous possédez un chat, nous vous conseillonsfortement de le garder à l’intérieur. L’Associationaméricaine pour la conservation des oiseaux a mis sur piedla campagne «Cats Indoors!» pour sensibiliser les gens auproblème posé par les chats. Pour plus d’information,communiquez avec l’American Bird Conservancy, CatsIndoors! Campaign, 1250 24th Street, NW, Suite 400,Washington, DC 20037; tél. : (202) 778-9666; siteInternet : <http://www.abcbirds.org/catindoo.htm>.
Autres mammifèresSi les ours, les ratons, les cerfs ou les orignaux
deviennent une nuisance, le meilleur moyen pourprotéger vos mangeoires consiste à installer une clôture.Si cette solution n’est pas envisageable, vous aurezprobablement à démanteler vos mangeoires pourquelque temps. Comme dans le cas des rapaces, lesmammifères iront chercher leur nourriture ailleurs. Siles mammifères ne se pointent que la nuit, enlevez vosmangeoires au crépuscule.
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La plupart des gens passent des années sans voiraucun oiseau malade, mais nous croyons qu’il estimportant que nous vous décrivions les types demaladies qui peuvent affecter les oiseaux, et ce, dansl’éventualité où vous aperceviez un oiseau malade.Souvenez-vous que la prévention est le meilleur moyenpour contrer les maladies : nettoyez vos mangeoiresrégulièrement en suivant les directives qui sont donnéesà la page 6.
Conjonctivite chez le Roselinfamilier
La conjonctivite a été rapportée pour la premièrefois en 1994, à Washington D.C., par des participants duProjet FeederWatch. Les oiseaux infectés sereconnaissent par leurs paupières rouges, enflées etcroûteuses. Ils peuvent également rester de longuesheures sans bouger, essayant de temps à autre de segratter les yeux avec leurs pattes ou encore, de se frotterla tête contre un arbre, maladroitement. Dans les casextrêmes, les oiseaux deviennent incapables d’ouvrir lesyeux et ainsi subvenir à leurs besoins. Bien que certainsréussissent à guérir, nombreux sont ceux qui meurentde faim, de froid ou deviennent la proie d’un prédateur.
La conjonctivite chez le Roselin familier peut êtrecausée par plusieurs facteurs, mais, dans la plupart descas, elle est le résultat d’une bactérie appeléeMycoplasma gallisepticum. Les chercheurs ont depuislongtemps identifié cet agent pathogène chez le dindondomestique et le poulet, mais c’était la première fois, en1994, que la bactérie était notée chez une autre espèce.Cependant, de récents rapports semblent indiquer que leChardonneret jaune serait lui aussi touché. Leregroupement des oiseaux aux mangeoires est sûrementun facteur qui facilite la transmission de cette maladie.
Vous pouvez nous aider à suivre l’évolution de lamaladie en participant au Recensement des Roselinsfamiliers et des Chardonnerets jaunes touchés par laconjonctivite. Pour plus d’information, visitez le site<http://birds.cornell.edu/hofi/index.html> oucommuniquez avec Études d’Oiseaux Canada au1-888-448-BIRD.
Variole aviaireIl existe deux formes de variole aviaire. La plus
commune se caractérise par les renflements quiapparaissent aux endroits dénués de plumes, comme letour des yeux, la base du bec et les pattes. La seconde
forme, quant à elle, se traduit par des plaques qui sedéveloppent sur les muqueuses de la bouche, de lagorge, de la trachée et des poumons, rendant ainsil’oiseau incapable de bien respirer et de bien
s’alimenter. Une fois infectés, les oiseauxcontractent souvent d’autres maladies, ce quileur laisse peu de chance de s’en sortir.
La variole aviaire peut être causée parplusieurs souches de variole et a été notée
chez au moins 60 espèces, provenant de 20 famillesdifférentes (dindons, rapaces, hiboux, bruants, etc.).Les oiseaux peuvent attraper le virus en entrant encontact avec un oiseau infecté ou une surfacecontaminée, comme le plateau d’une mangeoire, ou eningérant de la nourriture ou de l’eau contaminée.
SalmonelloseLa salmonellose est causée par une bactérie du genre
Salmonella. Il s’agit d’une maladie fréquente chez lesoiseaux, mais les symptômes ne sont pas toujours facilesà déceler. Parmi ceux-ci, on note la maigreur d’unindividu, les signes de dépression, le plumage ébourifféou les paupières enflées. Les oiseaux infectés peuventaussi sembler léthargiques et se laisser approcherfacilement. Enfin, il arrive que certains oiseaux ne
Maladies chez les oiseaux
Que faire en présence d’unoiseau malade?
Comme seuls les vétérinaires ou les détenteursd’un permis spécial du gouvernement fédéral sontlégalement autorisés à traiter les oiseaux sauvages,vous devrez informer une agence de la faune sivous observez un oiseau malade. Si on vousdemande d’attraper l’oiseau pour des finsd’analyses, utilisez la méthode suivante : couvrezl’oiseau d’un morceau de tissu léger et déposez-ledans une boîte munie de trous d’aération. Si voustrouvez un oiseau mort, placez-le dans deux sacsde plastique avant de le jeter aux ordures (portezdes gants).
Si un oiseau malade visite vos mangeoires,minimisez les risques d’infection en nettoyantscrupuleusement celles-ci (voir la section«Nettoyez ses mangeoires», à la page 6). Si vousobservez plusieurs oiseaux malades, retirez vosmangeoires pour une période d’au moins unesemaine afin de laisser le temps aux oiseaux de sedisperser. Ne réinstallez pas vos mangeoires avantd’être sûr qu’aucun oiseau infecté ne fréquente lesenvirons. N’oubliez pas que la préventionconstitue le meilleur moyen pour éviter lesmaladies : nettoyez régulièrement vos mangeoires,même si vous n’observez aucun oiseau malade, etévitez le surpeuplement de ces dernières eninstallant d’autres mangeoires ou en utilisant desmangeoires qui ne permettent l’accès qu’àquelques individus à la fois.
Pour reporter un oiseau malade ou enapprendre davantage sur les maladies affectant lesoiseaux, communiquez avec l’organismegouvernemental de la faune de votre État ou devotre province.
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13Roselins familiers, par Julie Zickefoose
montrent aucun signe extérieur de la maladie, mais ilsn’en sont pas moins porteurs.
La nourriture ou l’eau contaminée par les fientesd’individus infectés est le principal mode depropagation de la maladie, mais les oiseaux peuventaussi l’attraper en ingérant de la nourriture contaminéepar une autre source ou au contact d’oiseaux malades.L’apparition de la salmonellose peut, à l’occasion, causerde nombreux décès chez certaines espèces.
AspergilloseL’aspergillose est causée par un champignon qui
affecte le système respiratoire des oiseaux. Les oiseauxen santé offrent habituellement une résistance à lamaladie, mais les oiseaux avec un système immunitairedéficient sont particulièrement vulnérables. Lessymptômes externes peuvent se traduire par de ladifficulté à respirer, une maigreur et l’envieexcessive de boire. Les oiseaux malades peuventaussi avoir de la difficulté à marcher. Lorsque lesyeux sont infectés, ils peuvent apparaître opaqueset couler.
L’aspergillose est une infection qui estgénéralement causée par l’Aspergillosus
fumigatus, un champignon que l’on retrouvefréquemment dans les végétaux en état dedécomposition. Un oiseau peut devenir malade enmangeant ou en inhalant les spores contenues dans de lanourriture contaminée. L’infection produit des lésionssur les poumons et les sacs aériens et a été notée chezplusieurs espèces. L’apparition de cette maladie peut, àl’occasion, causer de nombreux décès chez certainesespèces.
TrichomonaseLa trichomonase est une maladie qui affecte
principalement les pigeons et les tourterelles, de mêmeque les rapaces qui s’en nourrissent. Les oiseauxinfectés souffrent de lésions dans la bouche, l’oesophageet le jabot et ont parfois de la difficulté à fermer le bec.
La maladie est causée par le protozoaire Trichomonasgallinae, présent dans les sécrétions buccales desoiseaux. Les oiseaux infectés peuvent transmettrela maladie en contaminant l’eau utilisée par lesautres espèces. Le taux de mortalité associé àcette maladie varie selon les années, mais peuts’avérer assez élevé.
Les oiseaux à vos mangeoires
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Le Projet FeederWatch, un outil pour la scienceComprendre les données du projet
Qu’est-ce qu’un indiced’abondance?
Les données que vous recueillez permettentaux chercheurs d’établir l’indice d’abondance dela population de chacune des espèces qui seprésentent à vos mangeoires (voir aussi la page 4du Guide d’instructions). Cet indice ne sert pas àdéterminer le nombre total d’individus àl’intérieur d’une population, mais il est susceptibled’évoluer de la même façon, c’est-à-dire que si lenombre d’individus d’une espèce diminue, l’indiced’abondance diminuera lui aussi. Compte tenu dunombre de participants et de leur répartition àtravers le Canada et les États-Unis, les chercheursévaluent que l’indice d’abondance constitue unbon outil pour suivre de près l’état despopulations d’oiseaux.
«Où sont passés les oiseaux cette année?» Cettequestion, les chercheurs du Projet FeederWatch laconnaissent bien, car c’est celle qui leur est la plussouvent posée. En gros, elle représente également ce àquoi tente de répondre le projet. En participant auProjet FeederWatch, vous aurez la chance d’apprendreoù se trouvent «vos» oiseaux. Peut-être sont-ils plusnombreux que vous le pensez ou peut-être leurpopulation subit-elle réellement un déclin?
Que nous apprennent les donnéesdu projet?
Lorsque des milliers d’observateurs d’oiseaux demangeoires de différentes localités à travers le Canada etles États-Unis prennent en note leurs oiseaux et envoientleurs observations, cela fournit aux chercheurs une minede renseignements. Grâce à vos données, ils peuventétablir l’abondance et la répartition des populationsd’oiseaux hivernants et en suivre les changements aucours des années. Ils peuvent également avoir un aperçudes différentes espèces qui visitent les mangeoireschaque hiver et voir quels endroits elles fréquentent,tout en étant en mesure d’évaluer le nombre d’individusque compte chaque espèce.
Pourquoi les données du projetsont-elles importantes?
Au cours des dix premières années de son existence,le Projet FeederWatch a vu sa popularité s’accroître debelle façon étant donné qu’il constituait le seul outilpermettant de suivre la population de plus de 100espèces à travers le Canada et les États-Unis durantl’hiver. Le Projet FeederWatch se différencie des autresprogrammes par le fait qu’il présente les changementshebdomadaires qui surviennent dans l’abondance et larépartition des populations d’oiseaux hivernants. Toutau long de l’hiver, les chercheurs sont en mesure, parexemple, d’indiquer où se trouvent les oiseaux et dedresser des cartes précises de la répartition de leurpopulation, et ce, grâce aux données, car celles-ciproviennent de sites précis et connus.
Le fait que les participants effectuent plusieursrecensements au cours de l’hiver permet aussi auxdonnées du Projet FeederWatch d’être extrêmement
efficaces en ce qui concerne la détection et l’explicationdes changements graduels de la répartition hivernale deplusieurs espèces. Enfin, les données du Projet
FeederWatch donnent aux chercheurs l’accès à uneinformation qui ne pourrait être obtenue paraucune autre méthode.
Comment sont analysées lesdonnées du projet?
Dès qu’ils ont en main toutes les données, leschercheurs du Projet FeederWatch débutent leur travail.Ils compilent les données, les traitent à l’aide deprogrammes informatiques puis les analysent en utilisantdeux variables, soit le «pourcentage des mangeoiresvisitées» et la «taille moyenne d’un groupe». Ces deuxvariables permettent de déterminer un indiced’abondance pour chacune des espèces observées.
Le «pourcentage des mangeoires visitées» se calculepar le nombre de sites où a été notée une espèce divisépar le nombre total de sites d’un secteur choisi (voirl’exemple à la page 15). Cette valeur peut s’échelonnerde 0 à 100 % et est souvent utilisée pour déterminer lepourcentage des mangeoires visitées par les espècesd’une province ou d’un État ou encore d’une région.
La «taille moyenne d’un groupe» se trouve enfaisant la moyenne de tous les recensements serapportant à une espèce dans un secteur déterminé. Lecalcul ne tient toutefois pas compte des recensementsqui indiquent «0», c’est-à-dire de ceux où lesparticipants n’ont pas observé l’espèce (voir l’exemple àla page 15). Cette mesure peut prendre différentesvaleurs selon les espèces. On a observé que la taillemoyenne d’un groupe chez les espèces grégaires, commec’est le cas des Tarins des pins, variait de 1 à plus de100, alors que celle des espèces qui ont tendance à seprésenter aux mangeoires seules ou en couple, commec’est le cas du Pic mineur, présentait des valeurs plusfaibles.
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Le PFW, un outil pour la science
Comment calcule-t-on le pourcentage des mangeoiresvisitées et la taille moyenne d’un groupe?Dans cet exemple, huit participants provenant de huitrégions différentes fournissent des données concernantl’espèce A.
Localités Nombres fournis par les participants(Il s’agit du plus grand nombre d’individus
observés à un moment donné.)
Fairbanks, Alaska 3Eugene, Oregon 5Salt Lake City, Utah 2Edmonton, Alberta 5Ames, Iowa 7Halifax, Nouvelle-Écosse Aucun oiseau observéBangor, Maine Aucun oiseau observéWinter Park, Floride Aucun oiseau observé
Pourcentage des mangeoires visitées par l’espèce A :
5 sites où l’espèce a été observée / 8 sites au total = 63 %
Taille moyenne d’un groupe de l’espèce A :
(3 + 5 + 2 + 5 + 7 ) / 5 = 4,4 oiseaux par site
Qu’est-ce que le Projet FeederWatch appelle «région»?Si une personne voyage d’ouest en est, elle observera sur son parcours différentes espèces d’oiseaux. Elle
pourrait ainsi apercevoir des Geais buissonniers en Californie, des Mésangeais du Canada dans les Rocheuses et desGeais bleus en Virginie. Compte tenu de cette diversité, et pour faire en sorte que les données du Projet FeederWatchpuissent être interprétées correctement, les chercheurs ont décidé de diviser le Canada et les États-Unis en 15 régions.Chacune de ces régions regroupe un certain nombre d’États ou de provinces comportant des caractéristiquessimilaires.
Codes Régions
AC Rég. de l’Alaska et du nord du CanadaAL Région de l’AlleghenyCA Région de la CalifornieEC Région du Centre-EstGL Région des Grands LacsMA Région de l’Atlantique-CentreMC Région du CentreNA Région de l’Atlantique-NordNC Région du Centre-NordNE Région de la Nouvelle-AngleterreNP Région du Pacifique-NordNR Région des Rocheuses-NordSC Région du Centre-SudSE Région du Sud-EstSW Région du Sud-Ouest
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Comment les graphiquesfont ressortir leschangements de population?
Pour illustrer comment la population d’uneespèce change au cours des années, leschercheurs se servent de graphiques sur lesquelsils transcrivent les différents indicesd’abondance se rapportant à l’espèce. LesFigures 1 et 2 montrent ainsi comment lepourcentage des mangeoires visitées ainsi que lataille moyenne d’un groupe ont varié durant lesdouze dernières années chez le Merled’Amérique et le Roselin familier. (Notez que lepourcentage des mangeoires visitées (ligne noire)se lit à partir de l’axe des y situé du côté gauche,alors que la taille moyenne d’un groupe (lignebleue) se lit à partir de l’axe des y placé à droite.)
La Figure 3, de son côté, indique comment lepourcentage des mangeoires visitées a évoluéchez le Geai bleu, dans la région des Rocheuses-Nord (ligne bleue), le Moineau domestique, dansla région des Grands Lacs (ligne grise), et leCardinal rouge, dans la région du Centre (lignenoire). On remarque ainsi que la population deGeai bleu semble vouloir continuer à progresser,que celle du Moineau domestique décline et quecelle du Cardinal rouge est demeurée à peu prèssemblable.
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Figure 2. Le Roselin familier dans la région du Centre-Est
Pourcentage des mangeoires visitées
Taille moyenne d’un groupe
Figure 1. Le Merle d’Amérique dans la région de l’Atlantique-Nord
Taille moyenne d’un groupe
Pourcentage des mangeoires visitées
que la taille moyenne d’un groupe a augmentédans la région des Rocheuses-Nord (ligne bleue),a diminué dans la région de la Californie (lignenoire) et est demeurée assez stable dans la régiondu Centre-Sud (ligne grise).
Si vous êtes intéressé à voir comment lapopulation de vos oiseaux de mangeoiresévoluent à travers le Canada et les États-Unis,rendez-vous à <http://birds.cornell.edu/pfw>,cliquez sur la section «Nouvelles et Résultats» etconsultez les cartes qui se rapportent à vosoiseaux favoris.
Comment font les chercheurspour déterminer qu’uneespèce est en péril?
Les chercheurs du Projet FeederWatch ontobservé que la population de plusieurs espècesvariait d’une année à l’autre et que les tendancesà la baisse durant deux ou trois années ou mêmeplus ne signifiaient pas nécessairement un déclinà long terme. En effet, ils ont remarqué que leshivers rigoureux ou la nourriture peu abondanteà certaines périodes pourraient très bienexpliquer ce phénomène. Toutefois, les donnéeséchelonnées sur plusieurs années semblentdémontrer que la population de certainesespèces subissait réellement un déclin.Lorsqu’une telle situation se présente, leschercheurs essaient alors de trouver quels sontles facteurs responsables. Est-ce que l’espèce aaccès à suffisamment de nourriture? Est-ce queles territoires de nidification ou d’hivernage del’espèce ont été modifiés? Est-ce que lapopulation d’une espèce «concurrente» s’estaccrue?
La Figure 5 montre que la populationhivernante de Passerin nonpareil a diminuéprogressivement de 1988 à 1995. Cetteinformation, associée aux données du Relevé desoiseaux nicheurs, qui ont démontré que lapopulation nicheuse déclinait à un taux de 4 %par année, a incité la Florida Game and Fresh
Figure 3. Pourcentage des mangeoires visitées par le Cardinal rouge, leMoineau domestique et le Geai bleu
Moineau domestique,Grands Lacs
Geai bleu,Rocheuses-Nord
Cardinal rouge,Centre
Lorsqu’on étudie les changements de la population d’uneespèce à travers le Canada et les États-Unis, le tableau est un
peu plus complexe. L’abondance d’une espèce peut eneffet varier d’une année à l’autre ou parfois, d’unerégion à l’autre. La Figure 4 montre comment a évoluéla taille moyenne d’un groupe de Tourterelles tristesdans trois régions différentes. On peut ainsi constater
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Centre-Sud
Rocheuses-Nord
Figure 4. Taille moyenne d’un groupe de Tourterelles tristes dans trois régions
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Liste des dix espèces les plus communes aux mangeoires (1988-1998)
Ouest EstJunco ardoisé Geai bleu
Roselin familier Tourterelle tristeTarin des pins Junco ardoisé
Moineau domestique Cardinal rougeMésange à tête noire Chardonneret jaune
Pic flamboyant Pic mineurMerle d’Amérique Roselin familier
Tohi tacheté Mésange à tête noireGeai de Steller Sittelle à poitrine blanche
Étourneau sansonnet Moineau domestique
Qu’est-ce que le phénomène d’«irruption»?Certains oiseaux, comme les fringillidés et la Sittelle à poitrine rousse, passent leur hiver dans des coins
reculés du nord du continent, généralement dans les forêts boréales. Certaines années toutefois, lorsque lanourriture est peu abondante et que les conditions météorologiques sont particulièrement rudes, ces oiseauxdélaissent leur région pour le sud, c’est ce qu’on appelle le phénomène d’«irruption». Certains oiseaux limitentleur migration au sud de l’Ontario, alors que d’autres continuent aussi loin que la Californie (Tarin des pins), leSud-Ouest (Gros-bec errant) ou l’Atlantique-Centre (Sizerin flammé). Parmi les autres espèces, on retrouve leDurbec des sapins, le Sizerin blanchâtre ainsi que les Becs-croisés des sapins et bifascié. Lorsqu’ils se déplacent,les oiseaux voyagent en grands groupes, ce qui explique pourquoi ils se présentent si nombreux auxmangeoires. Ce phénomène d’irruption est aussi ce qui explique pourquoi on observe autant d’oiseaux uneannée et souvent très peu l’année suivante. Vous n’avez donc pas à vous inquiéter si, après une annéeparticulièrement active, vous n’observez que quelques individus l’hiver suivant : les oiseaux ont probablementaccès à assez de nourriture dans leur environnement habituel.
Le vaste réseau offert par le Projet FeederWatch permet de suivre les mouvements de ces espècesirruptives. Pour en visualiser un exemple étonnant, rendez-vous à <http://birds.cornell.edu/pfw> etchoisissez le Sizerin flammé (Common Redpoll) dans la section des résultats.
Water Fish Commission (GFC) à débuter unprogramme de suivi de cette espèce. La GFCtravaille également à élaborer un plan visant àstabiliser la population de cette espèce, en seservant des études biologiques disponibles.Pour en apprendre davantage sur le programmePainted Bunting Watch, communiquez avec laGFC au (850) 414-7929.
En combinant les données provenant desrecensements et des études biologiques, leschercheurs sont aujourd’hui à même decomprendre pourquoi la population de certainesespèces diminue. Ils sont aussi en mesure defaire des recommandations qui permettront lerétablissement de celles-ci avant qu’il ne soittrop tard.
Liste des dix espèces les pluscommunes aux mangeoires
Les participants apprécient cette liste quileur indique quelles sont les espèces les plussouvent observées dans l’est et l’ouest del’Amérique du Nord (Canada et États-Unis).Celle-ci, qui regroupe les données échelonnéessur dix ans, a été établie en fonction dupourcentage des mangeoires visitées par chaqueespèce. Vous pouvez vous servir de cette listepour vous donner une idée des espèces qui sontles plus susceptibles de fréquenter vosmangeoires cet hiver.
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Figure 5. Pourcentage des mangeoires visitées par le Passerin nonpareil en Floride
Pourcentage des mangeoires visitées
Le PFW, un outil pour la science
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Le PFW, un outil pour la science
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Liste des publications du Projet FeederWatchLes chercheurs associés au Projet FeederWatch ont publié les documents suivants à partir des
données que vous leur avez soumises :
TRUMBULL, D., BONNEY, R., BASCOM, D. et CABRAL, A. «Thinking scientifically duringparticipation in a citizen-science project», dans Science Education, sous presse.
DUNN, E. H. et TESSAGLIA-HYMES, D. L. Birds at Your Feeder: A Guide to Feeding Habits,Behavior, Distribution, and Abundance, New York, W. W. Norton, 1999, 418 p.
HOCHACHKA, W., WELLS, J. V., ROSENBERG, K. V., TESSAGLIA-HYMES, D. L. et DHONDT,A. A. «Irruptive migration of Common Redpolls», dans Condor, vol. 2, no 101, 1999, p. 195-204.
DHONDT, A. A., TESSAGLIA, D. L. et SLOTHOWER, R. «Epidemic Mycoplasmal conjunctivitis inHouse Finches from Eastern North America», dans Journal of Wildlife Diseases, vol. 2, no 34,1998, p. 265-280.
HARTUP, B. K., MOHAMMED, H. O., KOLLIAS, G. V. et DHONDT, A. A. «Risk factors associatedwith Mycoplasmal conjunctivitis in House Finches», dans Journal of Wildlife Diseases, vol. 2,no 34, 1998, p. 281-288.
BONNEY, R. et DHONDT, A. A. «FeederWatch: An example of a Student-Scientist Partnership»,dans Internet Links for Science Education: Student-Science Partnerships, chapitre 3. COHEN,K. C., Internet Links for Science Education: Student-Science Partnerships, New York, PlenumPress, 1997, 260 p.
FISCHER, R., STALLLNECHT, D. E., PAGE LUTTRELL, M., DHONDT, A. A. et CONVERSE, K. A.«Mycoplasmal conjunctivitis in wild songbirds: The spread of a new contagious disease in amobile host population», dans J. Emerging Infectious Diseases, vol. 3, no 1, 1997, p. 69-72.
WELLS, J. V., ROSENBERG, K. V., DUNN E. H., TESSAGLIA, D. L. et DHONDT, A. A. «Feedercounts as indicators of spatial and temporal variation in winter abundance of resident birds»,dans Journal of Field Ornithology, vol. 4, no 69, 1997, p. 577-586.
WELLS, J. V., ROSENBERG, K. V., TESSAGLIA, D. L. et DHONDT, A. A. «Population cycles in theVaried Thrush (Ixoreus naevius)», dans Canadian Journal of Zoology, vol. 11, no 74, 1996,p. 2062-2069.
DUNN E. H. et TESSAGLIA, D. L. «Predation of birds at feeders in winter», dans Journal of FieldOrnithology, vol. 3, no 65, 1994, p. 8-16.
DUNN E. H. «Bird mortality from striking residential windows in winter», dans Journal of FieldOrnithology, vol. 3, no 64, 1993, p. 302-309.
20 Plume d’Épervier brun, par Cindy J. Page
En participant au Projet FeederWatch, vouscontribuez à la science en fournissant aux chercheurs desdonnées qu’ils utilisent pour répondre aux questions serapportant aux populations d’oiseaux en hiver. Alors queles scientifiques tentent de trouver des réponses de leurscôtés, pourquoi n’effectueriez-vous pas vos propresrecherches pour découvrir les réponses aux questions quevous vous êtes déjà posées?
Une bonne façon de débuter votre projet consiste àcréer un tableau comme celui qui vous est fourni ci-dessous. Une fois que vous aurez amassé des données,essayez de trouver des corrélations. Vous pourrez
Créer son propre projet de recherche!également comparer ces résultats d’une année à l’autrepour voir si les mêmes phénomènes se reproduisent. Dèsque vous vous attarderez à vos données, vousremarquerez qu’une foule de questions se présenteront àvotre esprit. À quel moment arrivent mes premiersoiseaux? Quand repartent-ils? Est-ce que les conditionsmétéorologiques ont une influence sur le nombre et lesespèces d’oiseaux qui se présentent à mes mangeoires?Établissez votre propre projet de recherche et invitezvotre famille, un groupe de jeunes ou une classe à yparticiper. Vous trouverez également une séried’activités possibles à la page 22.
ActivitésActivités
21
Périodes d’observation
Effort et conditionsmétéorologiquesEffort (heures)
Température
Type de précipitations
Durée des précipitations
Épaisseur de neige
Croûte (C) ou glace (G)sur la neige
Espèces observées
Geai de Steller
Moineau domestique
Roselin familier
Gros-bec errant
Tourterelle triste
5 5,25 3,5 3,75 6 5 2 4 4 6-7 °C -14 °C -12 °C -12 °C -14 °C -18 °C -14 °C -3 °C -2 °C 1 °C-1 °C -7 °C -5 °C -7 °C -13 °C -12 °C 1 °C 5 °C 3 °C 10 °C
- - neige - - - - - pluie -
- - 8 h - - - - - 3 h -
2,5 cm 8 cm 50 cm 55 cm 58 cm 58 cm 38 cm 12 cm – –
- - - - - - C G
4 5 4 3 4 3 5 4 4 2
5 4 6 4 6 4 5 4 5 4
3 20 - 15 - - 10 10 - 2
- 1 10 15 8 5 2 1 - -
- - 2 - 1 - 2 - - 1
Min.Max.
Mes données pour la saison 1999-200013 nov. 27 nov. 11 déc. 25 déc. 8 janv. 22 janv. 5 févr. 19 févr. 4 mars 18 mars
Le Projet FeederWatch vous donne l’occasiond’étudier une foule d’aspects fascinants chez les oiseaux.Quelles espèces se présentent aux mangeoires engroupe? Quelles sont les espèces dominantes? Quellessont celles qui consomment leur bien dans un arbre?Est-ce que le moment de la journée, la période de l’annéeou les conditions météorologiques ont une influence surla fréquentation des mangeoires? Seul ou avec l’aide devotre famille, d’une classe ou d’un groupe de jeunes,amusez-vous à trouver les réponses à ces questions et àapprofondir d’autres sujets!
Histoire naturelle et étude du comportementAvant de commencer une saison d’observation,
choisissez une espèce sur laquelle vous aimeriez vouspencher. Apprenez-en davantage sur l’histoire naturelleet le comportement de celle-ci en lisant des documentss’y rapportant et en l’observant à vos mangeoires. Àquel moment de la journée cette espèce visite-t-elle vosmangeoires? Est-ce que cette espèce se présente engroupe ou n’observez-vous qu’un seul individu à la fois?Hormis ce que vous lui procurez, de quoi cette espèce senourrit-elle et où trouve-t-elle sa nourriture? À quelendroit se réfugie-t-elle pour la nuit? Où passe-t-elle lasaison estivale? Quel sorte de nid utilise-t-elle? Étudiezson comportement aux mangeoires. Est-ce que l’oiseaufait un aller-retour aux mangeoires ou s’y attarde-t-il?Est-ce qu’il vole sur place près de la mangeoire? Est-ceque l’espèce émet des cris particuliers? Est-ce qu’ellechasse les autres oiseaux à son arrivée?
Conditions météorologiquesEst-ce que les conditions météorologiques ont une
incidence sur le nombre d’oiseaux qui se présentent auxmangeoires ou sur la quantité de nourriture que lesoiseaux consomment? Analysez séparément chacune desvariables : vent, pluie ou neige, température et pressionatmosphérique. Essayez de voir quels facteurs exercentune influence.
MathématiquesPesez la quantité de nourriture qui se trouve dans
vos mangeoires avant et après votre périoded’observation et calculez ce que les oiseaux ontconsommé. Après quelques semaines, faites unemoyenne et estimez le pourcentage de fréquentation devos mangeoires. Évaluez à quelle fréquence vosmangeoires doivent être remplies et testez cette donnée.Si la date ne correspond pas à ce que vous aviez prévu,quelles variables (conditions météorologiques, moment
de la journée, sortes de graines) sont venues perturbervotre prédiction?
ArtsAmusez-vous à faire des croquis des
oiseaux qui visitent vos mangeoires. Utilisezdes jumelles pour aller chercher les détails.
Exemples d’activitésIndiquez les traits caractéristiques de chaque oiseau, telsque la forme du bec, la présence d’un cercle oculaire,d’un bandeau, d’un sourcil, d’une couronne, le patronde coloration de la tête, des ailes, etc. Comparez ensuitevos esquisses aux dessins illustrés dans les guidesd’identification.
Chants et cris d’oiseauxPlusieurs oiseaux émettent deux types de sons, soit
les chants et les cris. Les chants sont presqueexclusivement produits par les mâles qui désirent attirerles femelles ou défendre leur territoire. Quant aux cris,ils sont utilisés par les deux sexes pour exprimer unealerte ou maintenir contact. La plupart des oiseaux nechantent pas l’hiver, mais émettent des cris. Portezattention à ces derniers et essayez de reconnaître les sonsémis par les différentes espèces. Vous pouvez égalementécouter des cassettes, des disques compacts ou descédéroms de chants et de cris d’oiseaux; consultez lerépertoire de votre bibliothèque à ce sujet. Notre siteInternet met également à votre disposition quelquesenregistrements.
Rédaction d’un journalTenez un journal dans lequel vous noterez les
observations que vous effectuez à vos mangeoires.Même si vous ne connaissez pas le nom de tous lesoiseaux, décrivez ce que vous voyez. Notez la date,l’endroit, les conditions météorologiques du moment etle nom des espèces que vous observez. Rédigezégalement de courts textes résumant l’apparencegénérale de chaque oiseau, son comportement et les sonsqu’il émet.
InternetGrâce à la technologie d’aujourd’hui, vous pouvez
maintenant faire participer plusieurs personnes à votrerecherche. C’est ainsi qu’au cours de l’été 1999, ungroupe de participants a mené une étude visant àdéterminer quel type de nourriture, graines de tournesolnoir ou de carthame, préféraient les oiseaux. Pour yarriver, le groupe s’est servi de la liste de diffusion duProjet FeederWatch, ce qui leur a permis decommuniquer avec des gens situés d’un bout à l’autredu Canada et des États-Unis. (Vous trouverez lesrenseignements concernant la liste de diffusion sur notresite Internet.)
Mésange à tête noire, par Matt, Secondaire I22
Acti
vité
s
23
Références
RéférencesGuides d’identificationBRÛLOTTE, Suzanne. Les oiseaux du Québec : Guide
d’initiation, Boucherville, Éd. Broquet, 2000, 288 p.
GRIGGS, Jack. American Bird Conservancy’s FieldGuide to All the Birds of North America, New York,Harper Collins, 1997, 172 p.
KAUFMAN, Kenn. A Field Guide to Advanced Birding,Boston, Houghton Mifflin Co., 1990, 384 p.
NATIONAL GEOGRAPHIC SOCIETY. Guided’identification des oiseaux de l’Amérique du Nord,La Prairie, Éd. Broquet, 1987, 472 p.
PAQUIN, Jean et CARON, Ghislain (illustrateur).Oiseaux du Québec et des Maritimes, Waterloo, Éd.Michel Quintin, 1998, 390 p.
PETERSON, Roger Tory. Les oiseaux de l’est del’Amérique du Nord, Boucherville, Éd. Broquet, 1999,385 p.
ROBBINS, Chandler S., BRUUN, Bertel et ZIM,Herbert S. Guide des oiseaux de l’Amérique du Nord :Guide d’identification sur le terrain, La Prairie, Éd.Broquet, 1994, 368 p.
STOKES, Donald et Lillian. Guide d’identification desoiseaux de l’est de l’Amérique du Nord, L’Acadie,Éd. Broquet, 1997, 471 p.
Attirer les oiseauxCROTEAU, André. Jardiner pour les oiseaux : 42 jardins
d’oiseaux du Québec, Saint-Laurent, Éd. du Trécarré,1996, 222 p.
DAVID, Normand et DUQUETTE, Gaétan. Commentnourrir les oiseaux autour de chez soi, Sillery, QuébecScience Éditeur, 1996, 70 p.
DION, André. Les jardins d’oiseaux, Montréal, Brimar,1988, 191 p.
FAUCHER, Denis, CARON, Richard et DE LAFOUCHARDIÈRE, Hervé. Attirez les oiseaux aujardin, vol. 1, Québec, Spécialités Terre-à-Terre inc.,1998, 50 p.
FAUCHER, Denis, CARON, Richard et BOUDREAU,Julie. Attirez les oiseaux au jardin, vol. 2, Québec,Spécialités Terre-à-Terre inc., 1998, 50 p.
FAUCHER, Denis, CYR, André et MORIN, Robert.Attirez les oiseaux au jardin, vol. 3, Québec,Spécialités Terre-à-Terre inc., 1998, 50 p.
LANE, Peter. L’alimentation des oiseaux, La Prairie,Éd. Broquet, 1997, 182 p.
STOKES, Donald et Lillian. Mangeoires d’oiseaux :Comment attirer, identifier et nourrir les oiseaux auxmangeoires, L’Acadie, Éd. Broquet, 1995, 90 p.
Information générale et activitésCYR, André et LARIVÉE, Jacques. Atlas saisonnier des
oiseaux du Québec, Sherbrooke, Presses de l’Universitéde Sherbrooke et Société de loisir ornithologique del’Estrie, 1995, 711 p.
DELISLE, Danielle. Les oiseaux, Les Cahiers d’activitésdes débrouillards, Montréal, Éd. Héritage, 1995, 32 p.
EHRLICH, Paul R., DOBKIN, David S. et WHEYE,Darryl. The Birder’s Handbook. A Field Guide to theNatural History of North American Birds, New York,Simon and Schuster, 1988, 785 p.
GAUTHIER, Jean et AUBRY, Yves (sous la direction de).Les oiseaux nicheurs du Québec : Atlas des oiseauxnicheurs du Québec méridional, Montréal, Associationquébécoise des groupes d’ornithologues, Sociétéquébécoise de protection des oiseaux, Service canadiende la faune, Région du Québec, 1995, 1295 p.
HICKMAN, Pamela. Découvrons les oiseaux, Activitésnature, Waterloo, Éd. Michel Quintin, 1997, 53 p.
SIMONDS, Calvin. Comportement des oiseaux de jardin,Montréal, Éd. Quebecor, 1988, 199 p.
Grimpereau brun, par Louis Agassiz Fuertes
Le Projet FeederWatch est en grande partie financé par les frais d’inscription de ses participants.Le reste des fonds provient de particuliers, d’entreprises privées,d’organismes publics et de la Fondation nationale pour la science.
Rédigé par Laura Kammermeier, directrice du Projet FeederWatchRévisé par Rick Bonney, directeur des programmes éducatifs
Mis en page par Diane Tessaglia-Hymes, directrice des arts graphiquesAutres collaborateurs : Margaret Barker, Anne James et Anne Marie Johnson
Traduction française : Nathalie Tétrault©1999 Laboratoire d’ornithologie de Cornell
Le Projet FeederWatch est un projet de recherche et d’éducation mené par le Laboratoire d’ornithologie deCornell, la Société nationale Audubon, Études d’Oiseaux Canada et la Fédération canadienne de la nature.
Communiquez avec le bureau du Projet FeederWatch de votre pays :Canada
Études d’Oiseaux CanadaB.P. 160
Port Rowan (Ontario) N0E 1M01-888-448-BIRD
<http://www.bsc-eoc.org/pfw.html>
Questions relatives aux oiseaux<[email protected]>
Questions relatives à l’Internet<[email protected]>
États-UnisCornell Laboratory of Ornithology
159 Sapsucker Woods RoadIthaca, New York 14850
1-800-843-BIRD<http://birds.cornell.edu/pfw>
Questions relatives aux oiseaux<[email protected]>
Questions relatives à l’Internet<[email protected]>
Troglodyte de Caroline, par Charles L. Ripper
Études d’Oiseaux Canada