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Que Choisir Février 2011_489

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Magazine d’information consumériste

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Commerce équitableDans sa volonté d'accroître ses ventes, cemode de commercialisation encore récentperdrait-il déjà son âme? Certains acteurs

du secteur le redoutent.

i i i lr a ; p 1Pour évaluer les 21 appareils testés, la qualitéde l image a été prépondérante. Les temps de

chargement et e nombre de fonctionnalités

présentes ont aussi été pris en compte.

P22

Moteur DieselPour répondre aux normes environnementalessévères, les véhicules se sont dotés de systèmesde plus en plus complexes . . à l'origine denombreux soucis.

P28

PizzasGros plan sur les royales etsur es «aux fromages», Et si d'une

recette à l autre la liste des ingrédients diffère,toutes sont rès salées et assez grasses.

P35

Lessives liquidesUn bon produit doit évidemmentbien laver. Il faut aussi qu 'ilait un faible impact surJenvironnement et

qu ' il soit peu chargé enallergènes. Un objectif

rarement atte int .

P39

Les tests du prochain numéro

• Lave-vaisselle · Décode u rs TNT

• Hottes aspirantes . Chem ises

• Ampoules flua compactes

le numéro488de QueChoisira

é t é t l r é ~ S S 4 3 0 0 e ~ e m p l a l r e s

CAOTSOCOUVERTUIE :DOC. lG ; MASTERFILE I3) ;MOTORI NGPICTURESI8RARY/ ALAMY/HEMIS ;VOISIN /PHANIE;LYDIE/SIPA.

~ O I T O S A.LECOMTE p. 31 G  PODGORSKI Ip.6SJ.

2 - QueChois ir 489 - février 2011

SOMMAIRE. N' 48 9 - fév rier2011

L ACTUALITE """ ........." """""" " . .. .. .. .. .. .......... .. ... " ..." ............. . "" . ....." .. . .. 4

• Mange tes épinards! •Tarifs SNCF: jeu de dupes ' Ëlectricité, gaz'les réclamations explosent · Antibiot iques: toujours automatiques

COURRI ER .. . 12

• Timb res surtaxés · Numéricâble obst iné dans 'abus• Mauvaise fol tar ifée · Un médica ment à proscrire

Distribution Le doub le visage du com me rce éqU itab le . .. 16Enquête, reportage, guide prat ique: dossier comp let sur cettenouvelle forme de commerce en plein essor,

I I ï ï I l e c t e u r ; ~ : ~ ' ~ ~ ~ d ! ~ ~ ~ ; ~ ~ ; ~ ~ ~ I , ~ : : ~ I i ~ ~ ~ r ~ ~ ~ ~ ~ ~ ; .. 22

à trouver leur ptJbllc après l in démarrage bien poussif,

Escroquerie Le m and at cache un dan ge r .. . 26

Le mandat cash fait es affaires de certains escrocs. Pru dence.

_ M o t e u r L ~ ~ ~ s o s ~ ~ ~ ~ ~ ~ r l ~ ~ ~ ~ : S d i ~ ~ ~ i ; ; ; ~ ; ; ~ j ~ ; ; ~ ~ ; ~ ~ ~ . ~ ~ ; ... 28

1 EST Fours encastrabl es Au cun e faute de goût

Performances à la cuisson et au préchauffage, consommation,sécurité: 14 modèles à pyrolyse au banc d'essai.

lIïïI Pizzas : : ~ e l o r ~ : : ~ : : : ~ ; I : ; : t ; ; ~ ; ; ; ; ~ ~ ~ ~ ; A I : ~ r ; i ~ é ~ ; · ·quelques su rprises sur leur composit ion!

TEST Lessives liquides Dur, dur de laver sans pol lue r. ..

S l'efficaci té prime, la présence d'allergènes et l'impact Sur

l'environnement ont lou rdement pesé dans notre évaluation,

_ E n c h è r ~ : : ~ ~ ~ e , ~ ~ ~ ~ c c % ~ ~ ~ P ~ ~ I : u ; ~ n ~ ~ ; ~ ~ ; ~ ; ; ; ; ~ i ~ ~ ~ X

32

35

. . 39

43

~ Écrans d 'ordinateur Un tuner, pour qu oi fa ire 7" .............. ....... .... ......44-- Certa ins écra nsde PC permettent de capter la télé, Que valent-i ls?

Mediator La san té des labos d 'abo rd .. 48Le d ispositif de surveillance des médicaments es t à revoir ..

~ " , " m le s m é ~ I : ~ i ~ : l ~ ~ \ S t ~ ~ o ~ ~ ~ ~ n ~ ~ ~ ~ ~ ~ i ; I ' ; t ; ~ ~ ; i ; r ; .. 50

TEST Perceuses sans fi! Ba isse de rég im e .. . . . 52

La utonomie laisse à désirer et la sécurité pose par fOi S problème.

_ T é l é P h ~ ; ~ : ~ ~ ~ ! T ~ : ; , ~ ~ ~ : ~ : ~ ~ e ~ 1 ~ ~ e i i i n ; ~ ; ~ ~ i ~ ; 55

Impôts 2011 Un ai r de r igueur.. . 56

Un effort supplémentaire est demandé éHJXco ntribuables,

Chauffage urbain Une v ra ie usine à gaz . .. 60

Une fi scali té avantageuse deva it faire baisser es prix. Il n'en est rien

CONSO PRATIQUE 62

• Ampou les fluo compactes · Téléphonie et Internet: rés i lier sans

frais ' Rouler en hiver ' Crédit immobilier: renégocier son emprunt

ACTIONS UFC -QUE CHOISIR 64

Les initi atives des associations oca les

ÉDITORIAL d'Ala in Bazo t, prés ident de UFC ·QlIe Choisir. .. 65

~ ~ H

lean-Paul Geai

rédacteur enche  

'Perte d'autonomieélargissons le débat

Arès la réforme des retraites,

le président de la Républ iquea inscrit la dépendance sur la

feu ill e de route de la fin de sonq uin quennat. Si ce nouveau

défi s'es t imposé à lui , c 'est en raisondu coû t de la prise en charge de la perted'autonomie . Aujou rd' hui, le systèmesuffoque. Selon le rapport d'une missionsénatoriale, les dépenses publ iquesconsacrées à la dépendance s'éleva ien tà 214 mi lli ards d'euros en 2008, don tl'essent iel était assumé par l'assurancemaladie (60 %, pri nc ipalement les soinsdispensés aux personnes âgées dépendantes), les départemen ts (20 %à traversl'APA, a llocat ion personnalisée à l'autonomie) et la Ca isse nationale de solidari tépour l'autonomie (15%). Sans oubli er laparti cipat ion des fam ill es, évaluée à 7 milliards (reste à charge en étab lissementspécia lisé et à dom icil e) . L'urge nce d'uneréforme s'impose, mais qui do it prendre en

charge un tel coût ?Est-ce à la collectivitéde payer, au nom de la solidarité nationale,ou aux particuliersde se prémunir con tre

ce « isque n en souscrivant une assurance?P usieurs pistes de financement sont déjàavancées comme l' augmentation de la CSG

des retraités , la sousc ription obligatoiredès 50 ans d'une assurance contre la perte

d 'au tonomie, la créat ion d 'une seco nde

journée de soli darité, la révision des droitsde succession .. Chargée du dossier,Rose lyne Bachelot, ministre des So li daritéset de la Cohésion sociale, vient de ancerlIne grande consultation nationale sur laquestion. L'occasion d'élargi r le débat aude là du vieillissement de la populat ion.La perte d'autonomie est un risque socialq ui nous concerne tous et peu t surveni rà tous les âges de la vie: à la naissance, à lasuite d'une maladie, d 'un acc ident ou duviei llissemen t. En 2007, Nicolas Sarkozys'é tai t engagé à créer u n «organisme.destiné·à préparer notre pays au défi de la

dépendance >. Co mpris comme la créat iond 'une S  branche de la Sécurité sociale aumême titre que la malad ie, les accidentsdu travail, la fami lle et la retraite, le systèmeau rait au moi ns le méri te de mettre laso li dar ité na tiona le au cœu r d'un sys tèmeoù chacun contribuerait selon ses moyens

et recevrait en fonc tio n de ses besoins. El

UFC-QUECHOISIR233 , boulevardVoltaire, 75555Paris Cedex 11 ,Tél. : 0143 48SS 48,Té lécopie:01434844 3S.

· Pr sidtnt et drecte urdes pub!ca ti on : Alain Bazot

~ ~ ; ~ ~ ~ : l ~ ~ ~ ~ i o n s presse: Marie-Christine Brument,

• Direrteurgenéradéhgué: Jean-Lous Redon

R ~ D A C T I O N Rédarteu ren chef :Jean·Paul Geai

. Réda teursenchefado nts:Arnaudde Blauwe, Franck Attia(QCenligne),PatrickPotelet(QCArgenretQCSpéciaf),CatherineSokolsky(QCSanléJ-assisa nte :CatherineSalignon. Enquites reportages:Cyril B r o s s e t ~ l i s a b e t h Chesnais,CamilieGruhier,FlorenceHumbert,FablenneMaleysson, Yves Manin, Micaëlla Moran, ~ l i s a Oudin,

Erwan Seznec, Anne-Sophie5tamane,PerrineVennetier• Tes s de e rvi ces :lsabelle Bourcieret ngrid Stiemer• S <ré a rla td erêdacto n: Ginettelabiche 1 " SR)

a u r e n t S u c h o w i e c k l , ~ l i z a b e 1 h N é g r e l ( Q C A f g e n t e t QCSpéciaf),leslie Schmitt (QCen igne). (oncept ion

grap que:Véronique Puvilland· Maqu e te : SophieClément, SandrlneRouillard,CarolineLaguillaume(QCenligne)· lcon ograp ie:ChantaILangeard. S e ( r ê a r i a t c t l o n t ( h n q u e : ~ r i c F r o m y ,Oocumentat on:AudreyBerbach,VéroniqueleVerge,

StêphanleRenaudin,FrédériqueVidal

QUE CHOISIR EN LIGNE · Cara FélK ,Thierry Fournier,

Chrislelle Lepetit, Jean-Philippe Machanovitch

QUE CHOISIR ~ D I T I O N ,Laure Sasser

ESSAIS COMPARATIFS . ~ r i c Bonneff(directeur )

L a u r e n t B a u b e s t e , B e r n a r d D u c r e t , ~ r l c ~ b r a n , V i n c e n t Erpelding, Care Garner, A ssam Haddad,KarimaHanouti,Gaëllelandry,Lars Ly, Ne McPherson,Mélanie Marchais, François Palemon, HélèneTailiades,GabrielleThéryetSoraya Doucet,Séliha RedJadj

JURIDIQUE ·Charlotle Dekeyser, Nicolas Godfroyet Véronique Louis-Arcene

ADMINISTRATION· Florence Thomassin {drecteuradmn stratif e f nander) · Aude Dauchy, Sandrine Fage,Aud reySaint-Dizier,MichaëlaSchaubroeck. Infonnatl que: Régs Ghozlan(direce ur),NicolasBabaud,Guillaume Bertrand,Nlcolas Lavergne• Logis ique: Philippe Ba on, Damien Bidault, FabienneDorlet,Johana Issembert , Mikaël e Goudivèze

DIFFUSION /PROMOTION . Thierry Ouqueroy(di recleur),Marie-Noëlle Decaulne,laurence Kramer,A ine L a d e f r o u ~ , RaphaëUeVincent• ourrer : Brigitte Bouttier, Sos ck Lebelle. Informati on jurdque : Sophie Herbreteau, Laure littardi,

MansourEIHoussine,Murielle8ailly,RaphaëIBartlomé,Magali Berthe, Frédéric 8lanc, Emmanuel Esl n,Mélinda Fares, Marianne amoureuK,Anne·CarQlineHartmann, Serge Kornman, Julia Le Roux. Nadia Mamri,Sabrina Mergey, Lorraine Pars, Céline Perera,SabineSaragoussi,ChristopheTrinh• Service abonnements:QueChoîsir- TSA 50293,92898

N a n t e r r e C e d e ~ 9. Tél.:01463S4B40. lnspecton

desventesetr éassors ditfuseurs: Sp/Gérard Ribaux' Tarifs:l an, soit 11 numéros:44E; l an+4Hors série:62E; 1an +4 Hors-sére +4 S p é c i a u ~ : 9 0 E

~ : ~ U : ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ i a : t ~ : i ~ ~ ~ ~ ~ t o n lucratif

- Vce·presdents: Hervé e 8orgne, Odile Leturcq

=! ~ % : ; ~ ~ : ~ ; ~ : ~ : t a ~ ~ ~ ~ : c ~ : : ~ ~ i e r adon t : Joë Dufour,

-Co nse il dadmins tration: Alain Caudy, Guy Grandglrard,Jean-Yves Hervez, Anne-Marie Masure, SergeMolinari,Nicole Perez , Syve Pradelle,AlainWelteret, pour e personnel,Carla F é l i ~ e t V i n c e n t Erpe ding.!tudes : GrégoryCaret(di recteur),OlivierAndrault,

~ d o u a r d 8 a r r e l r o , M a ~ i m e C h l p o y , N a t a c h a D u c a t e z , Mathieu Escot, Caroline Ke er, Caroe Matricon-DelbéetNadiaEjdaa· Relat ons ins ti tut ionn el es:CédricM u s s o ( d i c l e u r ) , N i k o l e t a B o u i l l o u ~ - L a f o n l , l a e t i t i a l e m a i r e e t ~ l i $ a b e t h P i n t o . o n s s o d a t i v e s : M a r c G l ~ e 1 l i (dr ecteur) v é l ~ o i n i q U e Auberger,Myriam 80S,

1 ! iMlP. Dépôt égal n°144.Commissionparitalreno0711E

G82318.Tousdroitsdereproductionetd'adaptation

réservés . Ce numéro compone un encart abonnement

à QCS, un encart sous enveloppe collée en 4°de

couverture,unencart l carted1nformation

f i ' ~ : : ~ ~ ~ : ~ ~ ; ~ u ~ ~ ~ ; ~ ; : ~ ~ n ; ; I:té en 4'l m p r i m é s u r p a P i e r c e r t i f i é P E F C -iJEFc- inspecta2177.ISSN0033-5932.

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COURRIERQuestionsRéponses

Condamnés à les payer~ Sur Internet, on peut lir e qu ' il nefaudra rien signer le jour où l'on nousinsta llera un nouveau compteur

Linky, a insi EDF ne pourra pas nousobliger à e paye r. Qu'en est-il?

t!I!I Hélas, c'est faux. Les compteurs

sont la propriété des collectivitéslocales en charge de la distribution

- ~ " j , , ; § ; t ; ' n t j

de l 'é lectricité mais, sur 95 % du terri-

toire, cette compétence est déléguéeà ERDF, a filiale d'EDF qui gère le

réseau de distribution. C'est ERDF quiposera ces compteurs ou les fera

poser, il est impossible de s'y opposeret ls seront ensuite payés via lesfactures d'électricité_ Leur coût ne

sera jamais facturé directement ou

individuellement à chaque abonné, ilse ra int égré au pri x de l'é lectr icité et

étalé dans la durée. Signer ou non undocument lors du remplacement de

votre compteur par ce nouvel appareiln'y changera rien (vo i r auss i p. 14) .

Obstiné dans l'abus~ Depuis uin 2008, Numéricâble,

auprès de qui je su is abonné, m 'applique des frais de gestion de factures

(2 €'mois) liés à mes règ lements parTIP. Pourtant, le 15septemb re 2009, letribunal de grande instance de Paris(4' ch ., 1  sec tion), surr eq uête de

l'UFC-Que Choisir, a déclaré illici tecette mesure, sous astreinte de 1000€par our en cas de non-respect. J'ai

donc demandé à Numéricâble de me

rembourser ces frais. L'opérateur m 'a

répondu qu ' ils m'étaient réclamés.. conformément aux conditions géné-

rales de (mon) con trat (cf art. 10.2)".

_a$@hi·'9'g"i.ittittl

Je ne comprends pas. Ces frais figurai ent dans les cond i tions généralesde novembre 2008 mais lsont été

reti rés dans celles de janvier 2009,encore en vigueur. Que faire?

r!B Le 15/9/09, le TGI de Parisaen

effet déclaré abusive la clause parlaquelle Numéricâble exigeait 2 Ede

frais degestion pour un paiement autreque par prélèvement automatique ouparcarte bancaire (TIP, chèque _ .1_

Numéricâble persiste à réclamer ces

frais en arguant de l'article 10.2 des

conditions générales actuellement

en vigueur, qui fait référence à ((des

frais de gestion par acture prévus

dans la documentation tarifa ire remise

préalablement au client». Cette clausereste abusive, car Numéricâblen'avait pas pu ustifier devant le TGI

de la réa lité et du montant de ces

frais. En outre, depuis le ~ ' novembre

2009, le bénéficiaire d'u n paiement

ne peut plusap pliquer de rais pourl'emploi d'un nstrument de paiementdonn é (art. l. 11 2-12, code monétaire

et f inancier). Contestez par lettre

recommandée AR avec ces arguments,pour être remboursé.

Les règles de fixation

Serge Villefranche , Gournay-sur-Marn e 9JI

12 - Que Choisir 489 février 2011

+30 % ou la porte~ Je suis titulaire d 'un con trat d 'assurance habitation

souscrit auprès de la compagnie Allianz dans lesann ées 1970. Il prévoit un capi tal imm obilier ( illimité l,

ce qui est impossib le à trouver dans les contratsd'aujourd'hui. Ce la ne semb le plus faire les affaires

de la co mpagnie, qui a augmen té ma pr ime de 30%..pour des raisons techniques . ! Comme l'y oblige laloi Châtel, mon cou rti er m 'offre la possibi lité derésili er sans condit ion et m'oriente vers un aut recontrat, dans une autre compagnie, qui ne fourn itév idemment pas le même niveau de garantie(80000€ de capital mob ilier assuré). Autrement dit,soit j'accepte une hausse faramineuse, soit je prendsla porte. Tout ça avec le sou tien d 'une loi censée

pro téger le consommateur .. Je trouve cette dérive

tout à fa it scandaleuse.PhilippeCollier, Pari s(75)

L'usager n'y trouvepas son compte~ Un nouveau compteur électrique Linky a été

installé dans notre mmeuble le 10 sep temb re2010. Je croyais naïvement que les relevés deconsommation se feraient maintenant à distance,avec ce nou veau compteur, ntelligent , et«co mmunica nt ». Or, sur ma dernière facture,EDF me fait payer sur la base d'u n index estiméde 510 kWh pour la période du 10/9 au 17/11.

Cela donne un montant deux fois plus élevé que

ma consommation habituelle! J'en conclus que

ce compteur ne fait pas le relevage à d istanceou qu 'EDF se fait de la tréso rerie sur le dosdes

usagers. (Voir aussi p. 12.)And ré Mabillon,lyon 69)

14 -0ue Choisir 489 février 2011

~ Régulièrement , 'achè te de lav iande dans une grande surface.Comment calcule-t-e lle a date de

péremption ind iqué e su r les paquetsqu 'elle condition ne elle-même?

[!I!J Il n'y a pas de rég leme ntation

précise quant au calcul de a dat elimite de consommation (DLC) de laviande. Cette date, qui doit igurer surl'é tiquetage, est fixée par es conditionneurs sous leur responsabilité(art. R_ 12-22 code conso_l. En pratique,sa détermination résult e de tests de

'vieillissement effectués soit en interne,soit par un laboratoire ind épe ndant.

Dites-le

.ml

Les caractéristiques du produit , latechnologie de conditionnement etles condition s présumées de conservation usqu 'à conso mmation sont prisen compte. Un avisdu Conseil nationalde la consommation (25/7 /001 préconi se de fixer une DLC dans e cadr e del'a pplication du Guide de bonne sprat iques d 'hyg iène. Ce document deréférence, d 'a pplication vo lontaire,conçu par la branche professionn el leconcernée, énumère des recomman-

dations validées par les pouvoirspublics_ elon le ype de viande, les

Ole ndi qu ées vont de 3 à 4 ours

après a date de conditi onnement.

Mauvaise foi tarifée~ En attendant le taxi le dimanche 12 sep tembre à la gare TGVd'Aix-en-Provence, j'ai fait connaissance avec une personne qui

désirait se rendre dans un hôtel de la v ill e. Me rendant mo i-même

dans un hôtel du centre-v ill e, je lui propose de partager le taxi.À l'arrivée, le chau ffeur nous a réclam é le prix de deux courses,pour le même trajet (même départ, même des ti nation), sousprétexte que nous ne nous conna iss ions pas. Il nous a exp liqué

qu'en partageant ainsi un taxi , on« prenait l la course de l 'un deses co llègues. Nous lui avons fait remarquer que nous attendionsdepuis déjà longtemps à la ga re et qu'il y avait toute une file de

voyageurs qui guettaient un taxi. Il n 'a rien voulu savoir et nous

n'avions pas le cœur à insister face à autant de mauvaise foi. Surla fiche de taxi, il était porté le n°133, mais le nom du chauffeuréta it illisi ble. Difficile de déposer une réclamation. Je suis offusquépar un tel comportement, que j'assimile à un acte ma fieux.

Denis Gilfain, Paris (75)

MfflMf1,j.i,'hi,,j·iffitj

Au bon vouloirdu conseiller~ Souhaitant procéder au le dés îmlockagc l (ou Kdéblocage»,opération permettant d'utiUs r son téléphon sur le réseau del'opérateur de son choix, ndlr) do mOIl iPhonc 3G acheté il y aplusieurs années chez Orol1ge, rai "PP 1 leservice clients del'opérateur. Mon inter locutrl -e ,,11, nformée qu e e deva is aupréa lable envoyer la fac ture d 'cl hat. que le service clients latransmettrait à App le qui. à son tour, m'enverrait un e-mail décrivantla procédure à su ivre pour débloquer le téléphone. J a i eu beauargu menter que j' ignorais Ol! était la facture et que Il désîmlocker»

était un dro it, la COl iS ' ill re n'en a pas démordu, ..c'est la procédure,..

Agacée, j'ai racc roc h ct décidé de tenter ma cha nce à nouveau

conse ill er sympathique et

très fficace puisque,sa ns ri en me demander

d 'autre qu'une adresse

-Illail , il a enclenché la

procédure en direct. Ja ireçu un e-mail d'Apple5 minutes après, uninstant plus tard mon

téléphone éta it , dés im

locké l. Comme quoi, lese rvice c lients dépend

b 3UCOUp du consei ll er!

CamilleG"Bagnolet(93)

À vos plumes!Adressez vos courriersau 233, bd Voltajre

75555 Parjs cedex 11

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ~ _Vaine promesse~ Une société de vente par correspondance m'a adresséun prospectus nominatif m'indiquant que j'allais recevoirgratuitement un ensemble linge de lit parce que j'avaisl 'un des trois numéros gagnants. On me précisait que

j' étais «sûre ,. de recevoir ce lot ",d'une valeur de 620€ .

(a rt . l. 121-1 , code conso .). Vous pouvez vous rapprocher

de la Direction départementale de la protection despopu lations (ex-Répression des fraudes) . Par ailleurs , lestribunaux ont déjà sanctionné de nombreu ses sociétés de

vente par correspondance. Dans deux décisions du 6/9/02,

À Y rega rder de près, j'avais seulement été sélectionnée

pour un tirage au sort me permettant éventu elleme nt

de gagner cet ensemble. Une nuan ce de tai lle! Les

aff irmations de ce document p u b l i c i t a i ~ e peuven t-elles

être regardées comme mensongères?

t!I!I Ou , de telles affirmations peuvent être considéréescomme trompeuses chaque fois que la lot erie comporte

des présentationsfausses ou de nature à induire en erreur

la Cour de cassation a considéré que l 'organisateur d'uneloterie qu i ne mettait pas en évidence sur sa publicité

l'existence d'un aléa (tirage au sorti s'obligeait à délivrer

le gain (art. 1 371 code civ.). Récemment, la cour d 'a ppel

d'Ai x-en-Provence a condamné la société Promondo

(a rrêt du 17/ 11110), qui a dû verser à une consomm atr ice188917 € sur les 215000 E promis. Cette décision es tsusceptible d'un pourvo i en cassation. Pour autant, ces

condamnations ne se mb lent pas décourager ces sociét és.

Fiat lux~ Dern ièrement, vous avez fait état d'un avis de l'Anses(Agence nationale de sécuri té sanitai re de l 'a lim entat ion ,de l 'env ironnement et du travail) déconse illant les

ampoules LED dans les chambres d'enfants , ca r elles

abîment les yeux. Quant aux ampoules basses consommation, elles ne doivent pas ,se lon l'Ademe (Age nce de

l 'environnement et de la maîtrise de l 'énergie), êtreutilisées à moi ns de 30 cm, en raison de possibles effetssur le cerveau. Enfin, avec les halogènes, on risque demett re le feu à l 'oreill er. Alors, quelle es t la solution pour

une lampe de chevet dans une chambre d'enfant?

conseille de privilégier les

éclairages à LED blancchaud à faible intensitélumineuse. Or, en l'absenced 'é tiquetage approprié, ilest impossible de distinguerune bonne LED d'unemauvaise. l'Ademe (Agencede l 'environnement et dela maîtri se de l'é nergie)

[!l!J Selon l'A nses, cer t ai nes LED ont des co nséquencesnéfastes sur 'œil, surtout chez les enfants, dont e cristallinreste en déve loppement . En cause, l'e ffet toxique de alumière bleue et le risque d 'éblouissement. l'Anses

déconseille leur ac hat. Sachant que la Commission de lasécu rité des consommateurs (avis de janvier2005),recommande de bannir 'emploi de luminaires halogènesmobiles dans les chambres d 'enfants, le sys tème le moinsrisqué se mble l 'ampoule basse consommation placée à

plusde 30 cm (av is de l'Ademe de juin 20101_

Timbres surtaxés~ J'ai acheté un carnet de timbres

chez un bura l iste. Les 12 t imbres

(ceux de cou leur l'Ouge) m'ont étévendus 7 € alors que j'au rais dû l es

paye r 6,96€ (12 x0,58 €). Les gérantsde bars-tabacs peuvent-ils factu rerune comm ission sur les ventes detimbres - postaux com me fiscaux ,d'ailleurs - qu ' ils réal isen t?

l ! I !1 La vente des timbres par desréseaux différen ts de La Poste s'inscritdans le cadre de conventions-cadreentre la Poste et ces réseaux. Uneconvention de par tenariat a ainsi été

signée entre La Po ste et la Confédération nationale des buralistes. Et i lexiste des conventions territorialesde développement avec l'engagement

œwmw

Trois journées perdues~ En mai 2010, je passe commande d'une baie vitrée coulissantedans le magasin Lapeyre du xxe arrondissementde Paris, pour un

montant de 2712,86€_ l:installation est prévue le 27 juillet mais, àcette date, la baie est livrée sans le rail cou lissant. Résultat, je me

retrou ve sans fenêtre et il me faut insister pour qu 'une solution rapide

me soit proposée. Un nouveau rendez-vous est fix é au 2 août. Alorsque je suis resté cinq jours sans fenêtre, pui sque l'ancienne avait étéretirée et la nouvelle pas posée, l'insta llateur ne peut que par tiell e

ment faire son travai l, es hab illages fournis n'étant pas aux bonnesdimensions. Nouveau rendez-vous es t pris pour le Il octobre. Deux

j ours avant, une société de transport me livre une partie de l'habillage,l 'installateur devant appor ter le res te lors de sa venue. Le Il octobre,

aucune nouvelle de Lapey re. Le coordinateur de chantier ne répondpas. Je finis par oindre le se rvice installation qu i me dit que les

habillages sont introuvables. Au bout du compte, pour recevoir eslivreurs, puis les installateurs, j'ai dû prendre trois journées de congésalors qu'à la commande Lapeyre m'a demandé de verser 80% du

montant de la facture, qui ont été vite empochés.Frédéric Rey, Pars (751

Ampoule grillée,vie en danger~ Au moment de pendre possession d'une nouvelle voi ture, qui

penserait à demander au vendeur comment chan ger les ampou les

des phares? En tout cas, pas moi! Mal m'en a pr is. Car, chez Renault,pour remplacer la lampe des feux de croisement , il faut passer àl'atelier. Coû t de l'opération: 150€dans un garage de la marque au

losange. Ma isseulement 50€chez un indépendant. Cette mésaventure

me laisse songeur. Est-i l normal de mettre en c ircula tion des voituresdont J'accessibilitéaux feux avant est impossible, alors que le code

de la route exige que l'on puisse remplacer sur e champ les ampoulesgr ill ées? Ajou tons que cela peut être dangereux. Imaginons que

l'une des lampes claque en pleine nuit sur une route de campagne

déserte : dans les faits , combi en d 'automobilistes prendront la sagedécision d'attendre que le jour se lève plutôt que de continue r avecdes pha res qui écla irent mal? Une minorité, je cro is ..

Alain Grand,Deuil-la-Barre (95)

des buralistes de vendr e les timbres

aux mêmes prix qu 'à la poste. En casde manquement, ils risq uent la rup-

ture de la relation commercia le avecla Poste. N'hésitez pas à signal ertoute hausse de prix d'un buralisteau bureau de poste le plus proche et

à la chambre syndicale départemen-

tale des buralistes dont l dépe nd.

février201 1-QueChoisir489 13

_"4;1._

Un médicamentà proscrire~ Dans la page courrier des lecteurs de vot renuméro de nove mbre (OC n°486, p. 15), un epersonne déplore la ba isse de remboursementpar la Sécurité sociale de l'Hexa quine_ Si l'onpeut regretter certaines diminutions de remboursement qu i péna lisent injustement lespatients, l' exemple de l'Hexaquine n'est pas

le bon. Le scandale nes t pas la baisse deremboursement de l 'Hexaquine mais le faitque ce médicament soit encore remboursé etmême encore autor isé à la vente. Depuislongtemps, la revue Prescrire (revue médicalede référence, indépendante de J'industrie

pharmaceutique et des pouvoirs publics)déconseille formellement l'usage de ce

médicament: son efficacité es t incertaine et

il expose à des risques graves, parfois mortelsD Stéphane Fraize, Hautefort (l41

m Vous avez parfaitement raison . Nous

avons aussi sou l gné les dangers d'utiliser la

quinine (Hexaquin e, Quiniséd ine . . pour

soulager les crampes noctu rnes (OCSanté,

juin 2007) et les douleurs muscu laires(QCSanté, mars 20101_~ Méprise ou mépris?~ Depuis plus de 40 ans, je suis propriétaired'un appartement de 80 m' à Paris , pour lequel

la fac ture moyenne de gaz tourne autour de

72€ tous les deux mois. Constatant une erreur

de re levé, je préviensGDFpour donner lech iffre exac t (6008 au lieu de 6011), ce quidevrait log iquem ent me donner droit à un

avoir sur la facture suivante. L employée en

conv ien t et m'assure que tout sera rectifié surla prochaine facture. Au lieu de cela, la facturesuiva nte porte la somme de. __ 5592 €à préleversur mon compte une semaine plus tard, cequi va entraîner un solde négatif. J'alerteGDF, qui m'assure qu'un rec tifi catif sera établisous huit jours. Mais impossible d'en obtenir

la confirmation écrit e. J'insiste pour par ler àun responsable , c'est impossible aussi .Comment de te lles méprises peuvent-elles seproduire? Au vu de mes factu res antér ieures,i l était visible qu ' il y avai t une erreur

PierreGiret, Pars (75)

février 2011 - QueChoisir489- 15

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DO ob ° 1Istrl utlon

Le double

visage ducommerce équitableÀ force de viser des

ventes toujours plus

florissantes, le

commerce équitable

risque-t-il de perdre son

âme? Certains acteurs

le craignent. Pour autant,

il est toujours possible

de faire des achats utiles

aux producteurs au sein

de ce rayon.

Faut-il développer

le marché

à tout prix ?

16 - Que Chois ir 489 - février 201 1

Volumes ou va leurs? La question pourrait figu rer dans un devoir pour apprent i économ iste; pour J'heu re.

elle agite surtout le monde du commerce équitable. Sauf que es valeurs

dont on parle ici n'ont rien à voir ave c l'argent

et tout avec l' éthique. Si tout le monde est d 'accord sur les objectifs assignés au commerceéquitable (voir encadré p. 17), les controverses

se multiplientautou r de la stratégie mise en œu vre par Flo (Fairtrade Labelli ng Organizat ionsInternational). Au cœur du système, cette association internat ionale, mère de Max HavelaarFrance et de ses dix-huit homologues nationaux ,a une tr iple mission: développer et faire connaître le commerce équitable ; appuyer les produc

. eurs défavorisés pour esaiderà intég rer le marché; établir les cahiers des charges. C'est surcette fonction que so n action est en butte aux

critiques. En Jabsence de label public, J organisme, qu i déti ent toujours le quasi-monopo lede a certification équitable (vo ir encadré p. 21) ,décide des critères auxquels doivent se conformer ceux qui souhaitent utilise r so n logo.

Longtemps, il a lui-même contrôlé le respect dece référentiel par les producteurs et acheteurs:une confusion des genres douteuse. En 2005,J'entité cha rgée des contrôles, Flo-cert , a étéplus nettement séparée de Flo et elle a obtenu,fin 2007, l'accréditation ISO 65, supposée ga ran tir son indépendance et l ' impartialité de ses décision s. De l 'avis de tous, les cont rôles se sonten effet professionnalisés et les inspecteurs su rle terrain ne prêtent plus le flanc au r eproche

d'être juges et part ies. En revanche, l'unanim itéest loi n de régner sur le contenu des «stall

dards ", les cah iers des charges établis pa r Fla.Lorganisme ses t fi xé un objectif a priori louable: 'augmentation constante des ventes de produi ts équitables,afin demultipl ier le nomb re deproducteurs bénéficiaires et d 'assurer à chacundes débouchés conséquent s. Faut-il le faire à

n' importe quel prix? Pour complaire aux mult inationales, les mi eux à même de garantir des

volumes de commandes substantiels, peu t-onen rabattre sur es princ ipes? La question est au

cœur des débats, même au se in de Fla: certaines associationsnationa les minoritaires, notam

ment la française, se raient plus soucieuses duso rt des producteurs que les Anglo-Saxons, les

yeux riv és aux chiffres de vente.

Entre busine ss et équitéEn jeu, la vraie significa tion du logo Max Havelaar et la con fianc · que peut lui accorder leconsommateur. - 1 )0 fait du bon travail auprèsdesproducteurs, mais sa stratégie dedéveloppement des ventes, nOLIs ne la comprenons pas,peste David Erh ar t, res ponsable des relati onsavec les partenaires du Sud chez Arti sa ns dumonde, assoc iation très engagée SUf ce dossier.

On nepeut pas demander àKraft ou Nes tléd 'être

des acteurs de so lidarité internationale! -De fa it, concili er les intérêts de ces grandes en

treprises et ce ux cles petits producteurs ou des

PME qu i militent depuis toujour.s pour un com

merce équi table exigeant relève du grand écart.

MAROC

Un exercice risqué, comme le souligne Tr istan

Lecomte, fondateur d'Alter Eco, l'une de ces entreprises pionnières: . Aujowd'hui, tout lemondeest fru stré, les bus inessmen trouvent qu'il y a en-

core trop de social et nous, nous regrettons queles standards soient tirés vers le bas •

Parmi les questions qui reviennent réguli èrement sur e tapis, celle des pri x minim aux (voirencadré p. 21. Cexemple du cacao n'est pas faitpour rassurer. Après de longues discussions , lenouveau seui l a été fixé à seulement 2200$ latonne, prime inclu se, alors que, ces trois dernières années, les producteurs ve ndant sur le marché conventionnel ont pu en tir er entre 2500 et3500$. Une déc ision parmi d'autres que les

cult ivateurs engagés sur )e marché de l'équitable ont du mal à avaler. Dans une résolutionadoptée en septembre dernier, tout en • recon-

naissant les bénéfices apportés aux produc teursdésavantagés ., ils demandent à être mieux représentés (i ls e sont mais pas assez à leursyeux)dans les instances déc isionnaires de Fl a. Cela-pour refléter la pos ition souvent affichée par e

mouvement équitable selon laquelle les producteurs sont au cœur du système . Ils regrettentégalement - le manque de transparence{et le a itque] les décisions soient mposées pourservir esintérêts d'acteurspuissants contre les intérêts globaux du mouvement •. Acteurs pu issants ? Desmarchéscomme celui du café ou du cacao sont

dominés par trois ou quatre mastodontes . Flaest-il trop à l 'écoute de leurs exigence s? C'esten tout cas ce que pens e Christophe Eberhart,co fondateur d'Ethiquable, entreprise très impliqu ée dans la relation avec ses fourniss eurs .

- CI.acw. fait des arbitrages entre le sort des producteurs et l e maintien des débouchés. Maisquand ce sont uniquement les ntérêts des importateurs qui priment, c'est vraiment regrettable •

Les plantations contestées

Autre pomme de discorde , la question des plantations. Les p roducteurs concernés par la démarche Max Havelaar peuvent apparten ir à

deux types d'organisations: les coopératives,oùchacun est propriéta ire de sa terre et a voix au

chapitre, et les plantations , exploitati ons gé né

ralement de grande taille et très m écanisées ,employant des sa lar iés. Certes, il est ex igé queces derni ers so ient consultés, notamment sur

l'utilisati on de la prime de commerce équitable,cette somme ve rsée par l'acheteur pour les investissements co llectifs. Un documentaire danois sur es plantatio ns de thé à ravers lemondepermet cependant de douter de l'application ef

fective de ce principe . On y voit des cue illeursassurer que leur avis n'est pas pr is en compte etque quand les - étrangers . (entendez, es contrô

leurs) viennent, ls nont pas ledroit de leur pa rler. -+

Lor vert aux 1 l l U mains des fem mes

Lenouvea u prixminimal pour le acao équitable adéçule, producteu s (plantatio n en Républiquedomin ica ine).

-+ • es plantations ne collent pas avec la logiquedëmancipaliof1 des petitsproducteurs propre au

commerceéquitable, souligne Nicolas Mounard,d irecteur général d 'Alter Eco. En outre, elles sonten concurrence fron/ale avec les exp/oilations a·

miliales avec lesquelles nous travaillons. Au SriLanka, les planteurs à qui nOlis achetons le théont un demi-hectare, la plantation d'à côté3000.Les coûts de production vont du simple au quintuple. Au Costa Rica, on voit d 'un côtéde la route

le cultivateur avec ses cinq régimes de bananes

dans sa hotte, de 'autre une plantation qui courtsurdes kilomètres avec des machines électrifiées

qui vont chercher les fruits. Permettre aux plantations d'exporter en équitable, c'est accepter laconcurrence déloyale à /'intérieur du système. Carle consommateur, lui, ne voit pas la différen ce

quand les produits portent le même label •Même so n de c loche chez Et hiquab)e, où l'onne travai ll e pas non plus avec les plantations.

. Alors que le commerce équitable devrait être ànos yeux un moyen de soutenir l'agriculture fa-

miliale et de renforcer ses atouts, il risque de redonner l'avantage aux plantations et dëvincerles petits producteurs du marché • 1) En somme,

le contrai re de l'objecti f visé.

Un même logo,des méthodes différentesToujours dans lasérie « exigence sen bernepour

des ventes en hausse", les évolut ions envisagées dans l'étiquetage des produits inquiètent.Déjà, le minimum d' ingréd ients pour pouvo irarborer le logo Max Havelaar est vraiment peuélevé. Il su ffit que la moitié du poids soit équita

ble , et même seulement 20 % orsqu'il sag it del'ingréd ient - avec lequel leproduit est principalement associé· . De plus, ce pourcentage est ca l

culé sur a matière sèche (le produit débarrasséde son humidité), ce qu i fait baisse r encore le ~

Dans le Nord marocain, une filièred'huile d'olive

équitable permet à trois cents femmes d'asseoir

leur indépendance financière.

Ces t d'abord l'odeur,âcre, tenace, qui lesignale. Puis es ânes

tournant interminablementautour des meules disséminéesle long des routes. Et en fin ,les silhouettes de femmes

perchées à a cime des arbres

ou s'emp loyant à en seco uer

les branches à l 'a ide de gaules.Pas de doute, ici dans le Rif,superbe rég ion montagneus edans le nord du Maroc, la saison de l'olive a commencé.

Alternativeau cannabisÀ partir de cette mi-novembre,récolte et trituration -l 'opération qui permet d 'obtenirl 'huile - occuperont pendanttroismois les cultivateu rs. Ou

plutôt les cu ltiva tri ces: l'oliveest ici l'affai re des femmes. Legroupement de coopérat ivesmis sur pied par quelquetrois ce nts d'entre elles ad 'a illeurs été baptisé" Femmesdu Rif •. Naguère, elles aussi

employaient des ânes pour

presser les fruits, voire les

foulaient aux pieds.Aujourd 'hui, c'est dans troishuileries flambant neuvesmunies de matériel dernier

cri qu'e lles apportent leproduit de leur récolte. Unemétamorphose impulséevoilà dix ans par 1'0nudi(O rganisation des Nationsunies pour le développement

industri el), bientôt rejointepar l'Agence de coopérationespagnole et le gouvernementmarocain, désireux d'appuyerdes projets d'entrepreneuriatféminin en milieu rural. Mais

auss i de montrer que le Rifpeut être autre chose que laterre du ca nnabis, une cu Itureomn iprésente que les autorités

cherchent à éradiquer.Au-delà des investissementsen matéri el, les bailleurs defonds ont surtout financé del'expertise • Ici, de nombreuxcu ltiva teurs font de l'huile de

très mauvaise qualité, dép loreAli Boulanouar, coordinateurdu projet au ministèremarocain du Commerce etde l'I ndustrie. Ils stockentleurs olives pendant dessemaines après la récolte, les

laissent s'oxyder, y ajoutent dusel, tout ce qu'il ne faut pasfaire. Quand leprojet a débutéavec "Femmes du Rif", on acommencépar eur apprendreles bases en matière de

qualité: respect de l'hygiène,tri manuel, nombre d'heuresmaximalen tre réco lte ettrituration, stockage dans desciternes en Inox, etc_À l'arri vée, une huile vierge

ex tra susceptible de sédu reles palais es plus exigeants.Res te à trouve r des clients,Ali Boulanouar prend alorscontact, en 2005, avec lereprésentant d'Alter Eco au

Maroc. Viva nt dans es villages

reculés d'une des régions lesplus pauvres du pays, cesfemmes font bien partie despetits producteurs défavorisés

susceptibles de profiter ducommerce équitab le. Et laqualité du produit permetd'envisager l'exportation.

Un prix au litreplus que doublé

Alter Eco dit" banco . pour5000 litres et accepte d'essuyerles plâtres sur cette filière oùtout est à organiser_Un anplus tard, la coopérativeobtient la labelli sation bio.Aujourd 'hui, l ' importateurfran çais achè te environ

10000 litres d'huile par an,payés 5,50€ le litre; avant lamise en place du projet, les

femmes n'en tiraient pas plusde 2€ sur le marché loca l.

Chacune d 'entre elles gagneune centaine d'euros supp lé

mentaires par mois, quand lerevenu moyen dans les zonesrurales marocaines est de

350 €.Grâce à ce supplément,qui dépend bien sûr desquantités pressées par

chacune, l'une a pu envoyersa fille faire des études demédecine à Rabat, l'autremar ier décemm ent son fils ,

la troisième acheter unevache .. En plus de ce revenuindividuel . une partie dessommes versées par 'acheteurva , comme il es t de règle

dans le commerce équitable,aux investissementsco llec tifs.

Parmi lesquels, chaque année,3800euros pour le label bio

et, normalement dès cetteannée, 2000 euros de certi fi

cation Max Havelaa r auxquelssajoutent 2800 euros pourl'entrée dans le système_Unesomme. Mais pour HananeLachehab, présidente de«Femmes du Rif , il faut enpasser par à_ • Les gens d'AlterEco viennent nous voir tousles ans, ilsconna issent nos

difficultés et aussi la qualitédu produit. C'est facile deIrauailler avec eux, même sanslabel Max Havelaar. Mais sinous voulons trouverd'autresclients, il nous le faut • Le prix

à payer fait grincer que lques

dents mais les femmes lesplus impliquées sont motivéespour aller de l'avant.

Un facteurd'émancipationLa survie de leur groupement

en dépend. Portées jusqu' ici àbout de bras par es bailleursde fonds et l' importateur,elles doivent aujourd'huimettre leur courage et leurdétermination remarquablesau serv ice d'une vraiedémarc he comm ercia le.

Saffranchir de l'aide extérieure,trouve r de nouveaux clients,

diversifier les produits pourêtre moins à la merci des

trad it onnelle, leso ives sont désorm ais

pressées selon des

méhodes moderne,dans tros usinesrécemmentco ns truites.

aléas cl imatiques qui leur ontfait rater deux récoltes desu ite, les défis sont nombreux.

Mais elles sont bien décidées

à les relever, conscie ntes qu ela réussite du projet et leurstatut au sein de leur famillesont int imement liés. Déjà, leshommes, blu ffés, ont lâché labr ide. - Ils se sont aperçus queleur femme pouuait faire autreclrose que rester à la maison.Elles ont trouvé dans ce pro etle moyen de sëmanciper, se

réjouit Ali Bou lanouar. Vous

auriez vu Hanane il y a

le co m merce équitab le,

c'est :

,. travailler en priorité

avec les petits produc

teurs défavorisés;

,. un prix rémunérateur

et stable, déconnecté

des variations des cours

mondiaux des matières

prem ières;

,. des partenariats

durables, à l'abri des

spéculat ions;

,. une relat ion la plus

directe possible entre

producteur et consom

mateur, avec moins

d'interméd iaires;

,. un encouragement

à l'autonomisation des

producteurs réunis

dans des organisations

collectives, afin de

renforcer leur capacité

de négociation ;

,. des modes de

production respectueux

de l'environnement,

avec une incitation à la

production biologiq ue.

février 2011 - Que Choisir 489 - 17

quelques années, elle n'osaitmême pas regarder sesinterlocu teurs dans les yeux •Sourire aux lèvres, regard fier,

l ' intéressée conf irme: · Lesmen talités on t cha ngé à 100%!Avant, les maris, les pères etles frères interdisa ient auxfemmes de sortir de chez elles.

À présent qu'elles rapportentde l'argen t, elles sont respet:'tées et s'organisent commeelles le souhaitent. Aujourd'hui,les patrons, c'est nous! . CDe notre envoyée spédale au Maroc,

FabienneMaleysson

18 - Que Choisir 489 - février 2011 février 2011 -Que Choisir489- 19

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7 seuil. C o ~ c r è t e m e n t , un yaour t sucré pourraitarborer le ogo avec moins de 5%de sucre équitab le. Le seu l garde-fou qui empêche es dérivestrop grossières, c'est une au tre règ le qu i veutque dès lors qu'un ingrédien t existe sur le marché équitable, il doit en provenir. Mais Flo a ancé des consu ltations pour savo ir ce que les ac

teurs de la filière pensaient de cette exigence.Ce qui fait dire à certains qu'elle pourrait êtreremise en question à plus ou moins long terme.Un autre projet de certification pa r ingrédientest discuté. Le risque d 'amalgame entre un produit dont tous les composants seraient équita

bles etson voisin de linéa ire qui ne le se rait que

très pa rt iellement es t à redouter.Déjà co habitent sur les rayons des grandes surfaces des produi ts munis du même logo MaxHavelaar mais qui n'ont pas la même histoire.

Les marques 100 %équitables son t commerc ialisées pa r des importateurs passionnés. qui ontmonté eux·mêmesce rtaines filières avec des pe-tits producteurs isolés, qui l eur rendent visite Petits roducteurs e grandes

régulièrement, tiennent compte autant quepas- plantations sont parfois n conc urrence

sible de leurs impératifs, es appuient pour main- ausein du sysème équitab letenir une fo rme d 'ag riculture paysanne respec- (e'plotaiondebananesauGhana).tu euse de l 'environnement . . Leu rs produitsvoisinent avec ceux à marques de distributeurs(MDD), aujourd'hui prése ntsdans chacune des

grandes enseignes. Tou tes délivrent le même

1 PRIX 1

Information sensibleOui, es produits équi- prix touchent-ils? La commerce éq uitable,tables sont pl us chers qu estion met da ns co llect if d'acteurs de aque leurs éq Uva lents l'embarras beaucoup filière. Certains adeptess andards. Il y ades d'acteurs du commerce de la ransparence le

raisonsàce la. Entre é q ~ a b e . Car e clien t font pourtant. Prenonsautres, le su rcoût alloué ignore souvent out de la l'exe mple d'une tabletteaux producteurs, les décompositio n du prix de chocolat noir à 60%redevances payées par des prod uits quels qu'ils de cacao. Combien pourles fa bricants à Max so ient. Et sous-estime es le producteur ?Al ter Eco

Have laar, qui peuvent se coûts induits pa r le an nonce 12 % du p rix,

chiffrer en centaines de process de fabrica t ion, e Ethiquab le 15%, Andines

millie rs d'euros par an, e conditionnement, le 9%. Dérisoire, dites-label bio souvent présent, t ransport, le paiement vous? Sauf q u'en filièreles ta illes limitées des des salariés, les fra is co nvent ionnelleentreprises qui em- inhérents à a vie d'un cette part ne dépassepêchent les économies point de vente .. «Tant pasles6 %.

d'éche lle, la qua lité que règne 'opaci tésur es(1) Deux fo is estés ces

souvent supérieure à a marges dans les filières dernières années, les produitsmoyenne 1). l es cl ients conventionnelles, nous Alter Eco se sont retrouvésqui consen tent à payer prenonsdes risques à d e u x f o i s m e i l l e u c h o i x ~ . plus cher pour aider les afficherlesn6tres», Voir nos testschocolat noirproducteurs s1nterrogent. estime-t-on à a Plate- (QCn°474) et riz parfumés

Quel pource ntage du forme frança ise du (OCn·47 1).

20 - Que Choisir 489 - février 20 II

Lecteurs Blu -ray 1

argument: .. Nous voulons mettre le commerceéquitableà a portée du plus grand nombre.' Projel est imable mais es t-ce vraimenl au bénéficecles producteurs quand la plupart des enseignesse contentent de profite r du travail fourni par es

pionniers pour leur disputer les parts de marché? Lerclerc es t même accusé d'avoir copié es

receltes les plus lucratives d'Ethiquable (c hocolat au lait/coco et autre dessert de fruits bananemangue-passion) quitte à - ou dans le but de?

capter sa clientèle, au lieu d'imaginer d'autresproduits qui auraient vraiment permis de développer le marché (2' .

Grandes sur faces oucommerces spécialisés?On vo it aussi des supe rmarchés déré férencer les

produits de marques nationales éq uitables auprofit de leur MDD , au lieu de les faire cohabiter'

ce nes t pas le meilleur moyen de servir les inté

rêtsdes petits producteurs. Il est vrai que le ientissé avec ceux-ci est généralement lâche, voireinexistant. Le choix des fournisseursest le plussouvent affaire de circonstances, sans engagement dans les pa rtenariats de long te rme quepratiquent les marques 100 % équitables. Cela

ne signifie pas que les producteurs ne profitentpas du tout des ventes de MDD, mais on es t icidans un commerce équitable' ight». Les emba llages en offrent un ref let révé lateur, avec desmarques nationales qui donnent pléthore d'informations très précises sur la coopérative d'oùprov ient vot re chocolat,vo tre riz ou voire thé etdes MD D qui ne se mouillent pa s, se contentantle plus souvent d'un nom de pays , et encore.

1 ÉTIQUETAGE 1

TRIO DE LOGOSToujours pas de labelpublic pour le commerceéquitable .Trois logoscoexistent sur les

. produits alimentaires,celui de Max Havelaarétant de loin le plusfréquemment rencontré.

• Max Havelaar

L'association établit

des standards, qui

concernent aujourd'hui

une vingtaine de

denrées. Pour chacuneest déterminé un prix

minimal qui sert de filet

de sécurité lorsque lescours des matières pre

mières plongent.

Est précisé égalementle montant de a prime

versée pour les investissements collectifs.le plus souvent, lesproducteurs se structurent en coopératives àmême de faciliter leur

développementéconomique et social. Côté

environnement, uneprime est fixée pour lesproduits bio, les OGM

sont interdits ainsi queplusieurs dizaines depesticides, le respect debonnes pratiques(rotation des cultures,diminution des intrants,gestion des eaux usées,etc.) est demandé. les

contrôles annuels sont

opérés chez les producteurs, les intermédiaireset es fabricants par

l'organisme certificateurFlo-cert.

• Ecocert équitable

Ce référentiel a été misen place par Ecocert(organisme certificateurleader sur les produits

biologiques), qui encontrôle le respect.Parmi les principalesdifférences avec MaxHavelaar, citons :les produits sont bio

Dautres marques national es sont très impliqu ées et intarissables au sujet des coopérativesavec lesquelles elles trava illent maisvous ne es

trouve rez pas en grandes surfaces. Tout commeArtisans du Mo nde, qui possède son propre réseau de distribution, And ines, Saldac ou enco reSolalter 3) prônent un commerce équitable toutau long de la filière, ce qui exclut à leurs ye uxles grandes enseignes, coupables d' iniquité àl'égard de leurs fournisse urs et de leurs em

ployés. À 'exception d'Artisans du Monde, dontce rtains produits arborent le logo Max Havelaa r,ces entreprises réfutent éga lement l' idée mêmede certificati on extérieu re au motifque «les nor-mes et autres labels sont auant tout des outilscommerciauxde marketing purement capitalistes

pour pénétrer et monopoliser es marchés . Pourles remplacer, elles ont misen place un • système

de garantie participatif, auquel peut coopérer- tout citoyen intéressé . Avis aux consom'ac-

obl igatoirement. les

prix minimaux, au moinségaux à ceux: de Flo, nesont pas fixés de façonglobale mais pour

chaque projet, à l'initia-tive du premier acheteuret des producteurs. le

contrôleur en vérifie lapertinence. C'est doncun système supposécoller davantage auxréalités du terrain, quipermet de monter

des filières de niche

(Ethiquable a ainsi faitcertifier ses chips decouleur) mais qui reposedavantagesur les acteursimpliqués. Les acheteursdoivent s'engager surdes contrats de trois ans.

Ils paient généralementles contrôles et sontpropriétaires de la

certification: les produc-teurs ont une chargefinancière en moinsmais trouveront moinsfacilement d'autresclients. Pour arborer elogo, le produit doit

comporterau moins95 % d'ingrédientséquitables, mais il existeégalement un logo

«commerce équitable

La précision des

emballages reflètel'engagementréel des marques .

filière X ») (chocolat, par BON ASAVOIR

exemple) où 25 % . Des associations qui

suffisent. On trouve ces donnent dans le dévelop-

produits en majorité pement durable, comme

dans les magasins bio. Rainforest alliance ouUTZ certified, ouent

parfois a confusion mais

il ne s'ogit pas de

, .' commerce équitable. En

particulier, aucun prix

minimal n ~ s t prévu.

i > Pour es produits. , artisanaux (mode. déco-

, . ration, ouets) vendus

dans les boutiques

spécialisées, il n'existe• Bio équitable pas de certification. Seuls

Ce logo implique le les articles fabriqués à

respect du même partir de coton peuvent

cahier des charges et bénéficier du logo Maxla soumission au même Havé/aar. Conscient que

contrôle que pour les consommateurs ne

Ecocert équitable. L'as- peuventplus se contenter

sociation Bio équitable de déclarations de bonnes

a été fondée en 2002 intentions, le WFTO

par des entreprises (Word Fairtrade Organi-

telles que Kaoka ou zarion), organisme

(émoi, qui souhaitaient internationalqui réunit

mettre au point un des entreprises « 10096

référentiel alternatif à commerce équitable»,

celui de Max Havelaar et esten train·de mettre en

ont pris langue avec place un cahier des

Ecocert pour es y aider. charges précis qui era

Aujourd'hui, les deux l'objet d'un contrôle

logos subsistent, ce extérieur. Mais a mise en

qui ne clarifie pas les œuvre effective prendra

choses. encore plusieurs mois.

teurs les plus impliqués. D'ailleurs, même pourse conten ter d'acheter ces produits équitables

« pur us », une motivation sans faille es t parfoisnécessa ire. Lorsqu'on téléphone poursavoir oùles trouve r dans une grande ville de province etque l'on se voit proposer un point de ven te disparu, un autre absent de l 'annuaire et un troisième distant de 80 km, il faut avoir la foi chevillée au corps pour persister da ns l'entreprise.Décidément, concilier vo lumes et va leu rs nes tpas chose facile. C

fabienneMaleysson

"(1) Dans Entre valeurs et croissance. le commerce équi·tableen question ,de Sylvain Allemand ,éditions Les car

netsdel'info.(2) L.:enseignea-t-elle desargumentspours'en défendre?

Nous l' ignorons puisqu'elle n'a pas souhaité répondre à

nos questions(3) Liste comp lète su r www.minga.net

février 2011 - Que Choisir 489- 21

MEILLEUR RAPPORT~

Lesventes décolr1ent1

,- - ~ ~ ~ -~ Samsung BO -C5300

Le même en moins cher

QUALlTt O'IMAGEUnjury dexpertsa évalué la qualité d'imageprovenantdedlsquesBlu-ray(hautedéfinJtion) etde DVD. upscalés » misà l'échelle lt parle lecteur) sur un écran plasmade 50 pouces connecté au lecteuren HDML le testa été réaliséen comparant les Jmages de noslecteurs;' celles d'un très bonmodèle de référence. A noterque a qualité du son en sortiestéréo ou 5.1a été véritiée.

CORRECT ION DER REURS. Nousavons inséré un DVD de test demarque Burosch composé de30 pistes présentant des défautsva riésetdeplusenplusdiffidlesà gérer. Le nombre de pistes luescorrectement donne une indication des capacités de l'appareilà contrer les défauts de gravure,rayures,empreintes digitales ..

FACIUT! DEMPLOI.Deuxexpertsont évalué 11nstallationet lutili sat ion des lecteurs, l'ergonomiede latélécommande,lanavigation dans les menus, anot ice ..

TEMPS E CHAR6EMENT. Nousavons mesuré le temps nécessaire

aux lecteurspour charger différenrsfllms Blu-rayet DVD.

CONSOMMATION E e aété mesurée en modes lecture et veille(stand-by). Quand elle est présente, l'option Quick start (quiaccélère la remise en route dusystèmelaaussiétéévaluée.

EQUIP EMENTS. Unenote , . t.donnée en fonction de la présencede fonctionnalités (DLNA,BDLive,Wi-Fi. .),de larichessedelaconnectique, dela compatibilitédes lecteurs avec les formatsdefichiers lus5ur DVD,surcléUSBou sur carte mémoire, etc

22 - Que Choisir 489 - février 201 1

Après quelques doutes su r leu r capacité à séduire les França is, les lecteurs Blu-ray

semblent trouver eur public. En grande part ie g râce à la forte baisse de leurs prix,

qu i les a rendus nettement plus accessibles qu'auparavant.

Pet it à petit , es lecteursBu-ray font leur nid.Alorsque les ventes de lecteurs

enreg istreurs de DVD ont étédivisées quasiment par deux en

cinq ans, ce lles des lecteurs B uray s'envolent : 700000 exemplaires ont t rouvé preneur en

20 10, soi t une hausse de 160%

par rapport à l'année précéden te.Ce succès, les fabricants ledo ivent en part ie à la dive rs fica tion de leurs gammes,l'apparition d'enreg istreursBu- ray munisd'un disque duret d'un décodeur TNT HD (QC

n 487) et au lancement des

premiers modèles 3D. Ce boomdes ventes sexplique auss iet surtout par une valse desétiquettes qui ne cesse de fai redégr ingo ler les prix. Alors que

les prem ie rsappareils lancés sur

le ma rché coûtaient autour de1400€, et de 300E il Yadeux ans,

le prix moyen d'un lecteurBu-ray s'étab lit désormais à S7E .Cer tains modèles d'entrée dega mme passent même sous aba rre symbolique des 100€,sans rien perdre de leur qualité.No t re test montre en effet que

tous les lecteurs Bu-ray affichentdes performances sat isfaisa ntes,

les écarts de prix entre les

modè les sexpliquant ava nt tout

pa r es différences d'équipement,

la présence ou non de certaines

fonctionnalités ou encorelé tendue des formats us. Dansces condit ions, il n'est pas

étonnant que de p lu s en plus

de consom mateurs se to urnent

ve rsces appareils capables

de lire la plupart des supports(CD, OVD et Bu-ray).

c.rmHf)iiifttttfffij

Tous au to p

Quels que soient la marque et leprix de vente, tous es modèlesexploitent convenablement les

possibil ités de la technologieBlu-ray. l es images sont cla ires,

nettes et déta illées. No tre

jurya toutefois estiméque lesmodèles BDSSO, BDS60 etBDS70 de LG éta ient un petitcra n au-dessus des autres grâce

à un mei lleur piqué de l'image.En revanche, des différences

plus nettes apparaissentlorsquon lit des DVD. Notre urya noté que les lec teu rs Sony

et Ph ilips ava ient tendanceà afficher moins de dé tai lsque

leurs concu rrents. Les imagesdes Sony ont été jugées un peutrop ro uges, alors que ce ll es des

7 (suitep.2S)

~ Samsung BO-C690Q

Bien équipé

Il afficheles mêmes performances que le BO-(6900,mais labsence de quelques équipementsfa it baisser

la note. Si un décodeuraudio 7.1, la comp at ibilité

3D t la fo nction ONA ne vous sont daucune utilité,cest celu i-ci quï lvous fa u . Prix: 120€.

Outre ses très bonnesperformances, cestavant tout son

équi pement qui justifie que cet appare il arrive en tête

M E I L L E U . ~C H O I ~

-e notre classement. é c o d e u r audio 7.1,30, OlNA, WFi

et lecture de nombreux formats et supports exp iquentégalement son prix élevé. Prix :250€.

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~ LG BX580

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vie nnent de pa sseràla300uenvisagentdesé quiper d un téléviseurcompatible . l affiche,enoutre,debonnes

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février 2011 -Que Choisi r489- 23

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Fours encastrables

Aucune faute de igoûtRésultats corrects pour les quatorze appareils àpyrolyse testés. Quatre sortent du lot . Détail qui ne

gâte rien, les meilleurs affichent des prix raison nables.

Les performances primentdans le ugement global.Tout produit présentant ungrave défaut de sécuritéest déclassé.

LE PROTOCOLE

PERFORMAHCES . es essais ontétéréallsésencuissontradltlonnelleetenmodeventiléouchaleur

tournante. Nous avons chronométré le temps de préchauffageà 200 ·C en convection et 175 "(

en mode ventilé. Après stabilisation, a température moyenneréellement atteinte a été relevée.ainsi que a température a plusbasse et la plus haute. afin de

contrOler l'homogénéitéde lachaleur.Pourlacuisson,despetitsgâteaux ont été en(ournés et

lunir ormltédubrunissageévaluée .Nous avons ensuite fait cuire ungâteau, puis un pouler. en vérifiantla c%ration et le degré de cuisson .Àlasortiedufour,cedernierdevait afficher une températureminimale de 85 o . Pour le gril,nous avons fait dorer des toasts.

CONSOMMATION.la consommationélectriquea été mesurée enpréchauffage, pendant la cuissonetenveille .

StCURITt. Nousavonscherchéàdéceler d'éventuels points decontact avec les circuits électriques. le risque de brûlure a érémesuré au niveau descommandes,de la vitre etde a sortie d 'air  Unechargea permis de tester lasécuritéanti-basculement.

UTiLISATlON ,Tro isexpertsontévalué la facilitéd'emploi, la clartédes notices et le niveau sonore.

32 -Que Choisir 489 - fév rier 20 11

Lprix moyen des 900000fours 11 encastrer (paropposition au x cuisinières

posées à même le sol) vendusen France chaque année est deSOOE environ. Le coût moyendes modèles de notre sélectionest de 78S €, quatre valant1OOOE ou plus. Nous pouvionsdonc être exigeants. Dansl'ensemble, les résultats sontbons. Mais des différencesapparaissent tout de même: lespâtisse ries ou les volai lles passéespar les meilleurs fours sontindéniablement plus appétissantes que les autres! À noterque Miele, dont la réputationd'excellence n'est plus à démontrer dans les lave-linge, lavevaisselle et réfrigérateurs, restedans l'anonymat du pe loton.

.iffl"!i,&i,!i4iC'est plutô tappétissantEssais de cuisson. Ils ont étéréa lisés surdes petits gâteaux,un grand gâteau, de la volaille etdes toasts. Nous avons d'abordcuit des plaques de vingt petits

gâteaux, afin de vérifier l'uniformité de la chaleur dans le four,

I1IYP9lOO1.,.pogn/tgrlwl;_,oIoos,YP9l(111!l"",_.. .1 . Y P 9 J C J 1 ' 1 I b 1 a " , _ ~ I . Y P 9 J 0 1 ' I W I b I a .. " l ""

bland"ldP9JOX]mx).(2JfP1ŒiIW(bLJnc);<llltltS(oIOIis SFP1Œi18(noir)ttfPl061X(lIIOJ)

( 3 ) H 8 A 6 3 A 2 S 2 f O n o x ) . ~ u l f n ( o I o n s . H 8 A 6 3 A 2 6 2 F ( l I O I r ) t t HBA63A222F(blanc)

(4)AKZM751YIH(bl)ll()iUI/tScolorISAlJJJ7S1/NB(noIrltt

AXlM7S1I1XI'"{SIAulies(oIomHSl4œPOnoxletltSl408P(norj

{ 6 1 R F D 9 6 5 9 P 1 H ( I n o ; ( ) . ~ u t r t S ( " ~ · M D 9 6 S 9 P M I I ( l T I W I l j , __ nof).IfD96I9IIIIbOn<l

m [ O C 9 1 3 0 0 X ( I n a a ) ; < l t i t r e ( o I o r i ~ E O C 9 7 m W / { t i l o c l (S)f(99(fXA (Irm};au! Sco!ork8C{)99(WIAN(nor)f!({)99ONiH

banc) et8CG99OPMT(rTIOlr)

(9) fY846X (l1'Q);au!rtS{olons.FY8462Ntnolr)etFY8462W (blanc)

(OI Sam/IVt<!:œteroponnt!.

SÉCURITÉ

Siemens se brûle

Pour ce test, notre sélection initiale compor tait deux foursà t iroir, dont les grilles sortent en même temps que la porte,

qui est cou lissante: le Siemens HB75BC5S0F et lAEG EectroluxB88755M. Nous avons prématurément retiré le premier nommédes essais. La températureexterne de la vitre atteignait 65 oCenmode cuisson et 147 oC en mode pyrolyse! Rédhibitoire. Le choixde la po rte-tiroir semble étranger àce défaut,puisque lAEG

chauffe très peu (32 'Cen pyrolyse). A plus de 1200E le four,les consommateurs sont en droit d'attendre mieux de Siemens.

? sans être sec, etc. C'est parfaitavec le Hotpoint. On ne peu t endire autant des modèles réco ltant *.Le poulet est cuit mais

moins appétissant. Electroluxpropose un mode cuisson«vapeur»qui napporte rien designificatif . ~ é p r e u v e des toastspermet de vé rifier l e fficacité dela fonction gril, à partir d'unegrille couverte de tranches depain de mie . Brandt, Indesit,Hotpoint et Rosières sont toutjuste moyens . Les toasts de lapériphérie sont encore blancsquand ceux du milieu ont déjàbruni. Si la cuisson se prolonge,les bords brunissent et le centrecarbonise. Les fours Bosch etSamsung, au contraire (***),répartissent impeccablementla chaleur.Durée de préchauffage.Objectif? Vérifier la précision dela régulation et le respect de latempérature demandée. Lesmeilleurs atteignent 200 oC enmode convection traditionnelen moins de 7 minutes.

TUtPHOH B COtOODESFABRKAIfTSAEGEleclrolux

Electrolux

Faure 0890710344HOI lntArlston 0892707S5Slndeslt

Mele

Sams ung 0825086565089202880S

Scholtès

Siemens

WhlrlpooJ

34 - Que Cho is r 489 - févr ier 20 I l

Whirlpool est champion en5 minutes et 35 secondes,contre plus de 13 minutes pourIkea et Miele. LesBosch et

Electrolu x, lents en mode normal,proposent aussi un mode«rapide »efficace. Pourquoi ne pasen avoir fait le mode par défaut?Mystère . . Curieusement, ahiérarchie change en modeventilé. Whirlpool descend parm iles plus lents et Electrolux seclasse parm i es plus rapidesavec la fonction booster. Bonpoint pour le Scholtès,qui chauffevite bien qu 'il soit très grand.Les températuresdemandéessont respectées au degré prèspar AEG (mode convection) etBrandt (mode ventilé). Celan'allait pas de soi. Lorsd'unprécédent test (QC n 473), nousavons relevé une températurede 190 'C dans un micro-ondesCandy réglé sur 140 'Cl Cette fois,seul Rosières prend un peu tropde libertés (1 0 à20 'C) avec lacommande. Ce modèle est, enrevanche, rès bien régulé. lmaintient une températurestable pendant toute la cuisson ,alors que plusieurs fours fluctuentde 5 à 7 oC autour de la valeurmoyenne,et même jusqu'à34 'C pour le Faure.

83.!d).i l'\,,6!it.j,i

Sobriété de rigueurNouvelle preuve des imperfections du marquage énergétiqueofficiel: alors que tous nos fourssont classés «A», nos mesuresmettent en évidence des écartsde consommation de 50% entrele plus gourmand (Scholtès,

en mode convection et ventilé,avec une seule puis deux plaquessuperposées. Les résultats d'en

semble sont bons, mais un peudécevants chez Samsung, Rosièreset Electrolux. Quand la cha leurest ma l répartie, vous récupérezun échan tillon bien doré aucentre mais un peu pâle sur lesbords, ou bien une plaque dudessus plus cuite que celle dudessous. Le Rosières écope de _en convection mais de *** enmode ven tilé. Tous les fours ontdonné sat isfac t ion pour lacuisson d'un gros gâteau (unbiscuit de Savoie). Le test de lavo laille a été plus discriminant.La empérature intérieure doitatteindre 85 ' Cet le pouletprésenter un bel aspect, doré -+

Surlesfoursà Py ro yse, la portefrode , symbolisée a r ce logo imiteles rsques debrûlures.

mals il est grand) et le plus sobre(Sauter) . Cela dit, c'est un critèrede choix secondaire. Dune part,les quatre leaders du test sonttous sobres. D'autre pa rt, unfour, contrairement à un réfrigérateur, fonctionne seu lementquelques tleures parsemaine.

À 'année, l'écart sur la factureentre deux modèles plus oumoins gourmands n'excéderapas quelques euros. Anoterque les fours consommentégalement en ve ille.Très peu(deO ,5W pour Ikea à 1,9W pourRosières) mais toujours trop.

mmmChaud devant!Les parties sous tension sontbien protégées. Côté résis tancemécanique, le Scholtès montreses limites. Soumise à une chargede 1Skg (disons un plat pour20 personnes), sa grille se vrilleet sort du rail. Pusieurs fourssont dotés d'une sécurité antibasculement de la grille; l sagitde prévenir les incidents aumoment où l'on extrait un plat.Sans entrer dans le détail dessolutions adoptées (butée,empreinte sur la grille, extrémitéde grille incurvée, etc), on peutretenir que Faure, Brandt etSauter sont parvenus à quelquechose d'about i et que les autrespourraient s'améliorer. En cuisson,la surface exté rieure de tous lesfours reste en dessous de 60 oC,loin du seu il de brûlu,ede 80 ·C.Parfait. En mode pyrolyse, c'estnettement moins bien. Latempératu re au centre de la vitreextérieure devient brûlante chezHotpoint, Indesit, et surtoutFaure (138 ·C).Certes, I fait alors500 oCdans les fou rs  maisd'au tresmodèles restent, eux,

en dessous de 60 ·C. Le Groupement nterprofessionnel desfabricants d'appareils d'équipement ménager (Gifam) acréé unlogo «porte froide •. l semblefiable. Les modèles qui l'arborent (i ls sont de plus en plusnombreux) ne dépassent pas73 ' C 70 'C+3 C de tolérance).Toujours en mode pyrolyse ,attention à a température dela sortie d'air. Elle dépasse 60 'Csur huit de nos fours .

l!I!m!IlmPas de gêne excessiveTous les modèles sont facilesd'emploi, peu bruya nts etaccompagnés de notices claires.Notre préférence va aux marques

qui, à 'instar de Sauter et Faure,utilisentdes mots (chauffage,minuterie) et non des pictogrammes parfois abscons dansleurs bandeau x de commandes.Certa ins de ces bandeaux(Bosch, AEG, Mie le) sont chargés,ce qui complique la recherc hedes commandes de base,dedurée et de température.Scholtès, Hotpoint Ariston etIndesit possèdent des portesmiroir,esthétiquesmai sgênantespour survelller la cuisson. AEG ,Eectrolux, Scholtès et Whirlpooloffrent la mei lleure visibilité. Anoter que l'AEG est doté d'uneporte-tiroir et non d'une porteà bascule. Pratique, sans êtrerévolutionnaire. Côté détailsagaçants: les barres de la grillede l' ikea sont s espacées qu'ilest impossible d'y réchaufferde petits canapés.

ri.m!m!!mDes mesquineriesLe Scholtès compte sept gradinset trois grilles, contre quatre àcinq gradins et deux grilles chezses concurrents, voire une seulechez Samsung, Ikea et AEG. Cedernier coûtant11 OOE, c'est unpeu mesquin.C

EwanSeznec

DossiertechnlqueLaurentBaubeste

ReuOUVlzgralUllemffilleguide

d'acl13lfourlffiCaSuablessur

el!! !.ilHiU.ifii....·•

Pour classer nos pizzas royales(surgelées) ou aux fromages(surgeléesetf,alches),lecritère dégustation aétéprépondérant.

LE PROTOCOLE

GARNITUREPizzas auxfromages. Nous avonsmesuré la quantité de fromageet calculé sa proportion parrapport à la pâte. Pour la quatité,nous avons dosé les teneurs encholestérol eten phytostérols .Ces analyses permettent notamment de repérer lemploi possibled'imitations de fromages, fabri quéesà base de graisse végétale,d'eau etde protéines. les résultatsobtenus, couplés à la lecture desIngrédients, nous ont permis deporter un jugement sur la qualitédelamatièreutitisée .Plua s royales. Une analysemacroscopique a été effectuéepour définIr le pourcentage desing rédients dans le produit fini .Jambon, fromage, champignons,tomate,olives et pâte ont étépesés après avoir été séparés.

NUTRITIONlesapprédationsdonnées dansnotre tableau ont été établies àpartir de résultats exprImés pourune portion de 200 g,partqulcorrespond à une quantItémoyenne consommée. Pour lescritères de la valeur calorique etdes matières grasses, es teneurs

en protéines, glucides et lipidesont été mesuréeset le profil desacidesgras réalisé afin de préciserla part des acides gras saturéset des acides gras trans. leca)culdesteneursenselaétéétabllpar dosage du sodIum.

DtGUSTATONUn panel de trente personnes aévalué les produits. Dix étalentdes experts, les vingt autres desdégustateurs occasionnels. Ilsont donné leur avis, de manièreplusoumoinsdétalllée,surlaprésentation de la pizza, saconsistance. son goOt, etc.

~ Sauter SFP930B

Performant etabordableRapide, précis, efficace sur esdifférentes cuissons expérimentéeset correctement équipé, voilàunfour à recommander sans réserve.li n'apas vrai ment depoint fa ibl e.Beau travail. Prix : 699 €.

MtlLlEURRAPfORTQUAllTtlPRlX _

~ BrandtFP1061W

Un seul pet it défautli fait auss bien que leSauter pourlOO €de moins et ne do it sa deuxièmeposition qu'à unepetite aiblesse en

mode gril avec les toasts. Prix: 599 €.

février 201 1 Que Cho isir 489 - 33

Pâte àselet faux fromageAu menu, des pizzas aux fromages ou royales . Et si les recettes diffèrent,toutes sont trop salées. Celles aux fromages sont, en outre, assez grasses

et parfois garnies de .. «faux fromages »! Quelques références se

distinguent néanmoins par leur qualité et leur goût.

L' sine est implantéeauxportes de Montaigu, aunord de la Vendée .C'est

de là que sortent les deu xmillions de pizzas fabriquéeschaque semaine par Sodebo . ci,pas de surgelés: tout est destinéau rayon frais des grandessurfaces. «Nous partonsdu

produit que nous souhaitonsproposerà nos clients et nous

concevons ensuite lesmachines

qui vontavec », affirme l'une destrois sœurs qui dirigentce groupefamilial, eader sur le segmentde la pizza fralche. De fait, dansune vaste cuisine, des employésen tablierblanc multiplient esessais et les assemblages lesplus divers pour créer denouvelles recettes. Le jour denotre visite'- des différents

fabricants contactés, seul Sodeboa accepté de nous ouvrir sesportes -, c'est une pizza richement dotée en «légumes dusolei l»qui était confectionnée.«La garniture n'est là que pourl'habillage, en fait nous travaillonssur a création d'une nouvelle

pâte. Et nous sommes encore loin

d'avoir abouti», concédait lecuisinier qui officiai t ce jour-là.Une fois la recette validée, vientle temps de la production.Après avoir reposé dans de grosbacs, la pâte (plusieurs variétésau catalogue) est progressivement aplanie par de largesrouleaux, puis l'incontournablepréparation à la tomate estprojetée dessus. La galettecontinue son chemin dans unfour géant, sur un tapis

recouvert d'une pierre chaude.Arrive alors la phase du garnissage (jambon, champignons,olives ... et celle de l'emballage.La pizza est prête, il n'y a plusqu 'à a réchauffer.

Envoyez la matièregrasse!À 'instar de certains de sesconcurrents comme Buitoni(Nestlé ), Sodebo certifie ne pasrecourir aux « aux fromages »,

une étonnanteastuce en voguedans le monde de la pizza pourse prémunir des variations ee E

des hau sses de prix qui touchentles vrais. Il s'agit de préparationsqui ont e goût du fromagemais nen sont pas, ou pas totalement, eur base principaleétant en général constituée de -+

févr ier 2011 Que Choisir 489 - 35

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~ matière grasse végétale. Et s

lu tilisation de ces «faux fromages»n'est pas toujours clairement

signifiée aux consommateurs,elle semble en tout cas parfaitement assumée. «Soumis à une

intense pression de la grande

distribution , es industriels sontàla recherche de solutions alterna-

rives. lls veulent économiser sur e

coût de revient ( .. , quitte à opérer

des substitutionsdans les formules

ou diminuer es quantités»,

pouvait-on déjà lire dans lemensuel spécialisé Process de

septembre 2008. Certaines pizzasde notre test adoptent ce type depratiques. Notre sélection sestlimitée àdeux recettes prisées

des consommateurs: la royale(toutes sont surgelées, car on entrouve très peu au rayon frais)et celle aux fromages (surgeléesou fraiches ). Des produits quirestent, dans l'ensemble, très

salés et assez gras. les pizzasaux fromages l'étant évidemmentdavantage que les royales, dontla garniture reposeessentiellement sur e ambon

et les champignons.Pour

autant, les pizzas n'ont pas la

prétention d'être dié tétiques.Eles sont avant tout des aliments«plais r»  dont on n abusera pas

lorsque l'on fait attention à son

équil ibre nutritionnel.

'rii",m:Q'·!@b··'tlWUn zeste de pingrerieChampignons, ambon, tomate,olives et fromage: les quantités

que nousavons relevées sur esproduits finis, seu les donnéesprises en compte pour ce critère,ne correspondent que rarementaux proportions figurant sur les

Fiorini (lnterma rché), avec un

total avoisinant 85 g (**), puis

laCasino (58,4 g, **). Les pizzas

notées * paraissent un peujustes, es quantités de champignons et de jambon mesuréestournant autour de 42 g....,Plus OU moinsgénéreuseQuantité. Les références testéesrevendiquent dans leur recettela présence de trois ou quatre

fromages (la mozzarella et l'emme ntal sont les plus fré qu ents).

Question quantités, c'est legrand écart. Lorsque nous avonspesé plus de 150 g de fromagesur le produit fini, celui-ci méri te***. À 'arrivée, cinq pizzas sontau-dessus de ce seuil, la BuitoniFraich'Up étan t particulièrementbien pourvue: la quanti té demo rceaux de fromage (200 g)représente plus de 30% de son

poids total. À 'opposé, la Leader

Priee en compte seulement42,2 g (13 %), ce qu i est faiblardpour une pizza aux trois fromages!Reste que quantité ne rime pasnécessai rement avec qualité ..Qualité. Pour des raisons decoûts, et aussI de praticité, des

industriels substituentaux vraisfromages, du moins pour unepa rtie, des imitations fabriquées

~ Buitoni FraÎch Up

Bien garnieAppétissante et moelleuse,cest aussi lune des pizzas lesmoins grasses de sa catégore .Confirmant lesmesures dulaboratoire ,nosdégu stateurson t souligné labondance de lagarniture,généreuse en jambon et champignons. Seul pointfaible,qu 'elle partage avec la plupart des références testées,elle est

trop chargéeen sel.

Prix: 6,68{/kg

.

emballages.Une fois les ~ différents ingrédients pesés un ~ ~ = ~ - - " " : : : : ' : : ~ ___ iiipar un, nous avons privilégié ,dans notre évaluation, les pizzas

qu i comptaient les plus fo rtes

proportions de jambon et de

champignons, les deux piliers dela royale. À ce jeu,cest la BuitoniFrakh' Up, notre «meilleurchoix », qui rafle la mise . Ses

11 ,6 g - à comparer avec la

moyenne de 54 g réa lisée parses concurrentes - lui valent***. Suivent la Carrefour et la

36 - Que Choisir 489 - févrie r 2011

Pizzas

-+ exclusif de vrais fromagesn apparait plus s évident, et/oudu fromage fondu figure dans la

liste des ingrédients. Les analyses

montrent que l'utilisation d'une«préparation fromagère »estencore plus probable pour les

pizzas qui se contentent de *,C'est le cas de la D'.Oetker .. que

nos dégustateurs ont plutôtappréciée (voir «Dégustation . ).

mmm!!!IIPeu diététiquesNos éva luationssont basées sur

une portion de 200 g. 5elon les

références testées, une elle partrep résente le iers, la moitié oules deux tiers de lapizza .

Valeur calorique. Considérantque l'apport énergétiquequotidien pour un adulte tourneautour de 2000 Kcal, e déjeuneret e dîner devraient apporterchacu n de 600 à 700 Kcal. Pa rtantde là, si la portion type de 200 gfournit plusde 500 Kcal, le

produit a été pénalisé. Toutes les

pizzas aux fromages se situantau-dessus de cette limite écopen tde • .Le bilan généra l estmeilleur du côté des roya les,

celles notées ** se situant àmoins de 400 Kca !.

Matières grasses. Sans surprise,

les pizzas aux fromages sontbien plus grasses que les royales,

c'est pourquoi elles sont pluscaloriques .Danslïdéal, un adultedevraitconsommer une trentaine

de grammes de lipides pardéjeuner et par dîner. Avec untaux de 27 g pour une part de200 g, la Dr.Oetker aux quatrefromages est a plus grasse, Uneperson ne qui avale la o talité decette pizza au cours de son

repas (e lle pèse 340 g) engloutitd'un coup 46 g de lipides! En

moyenne, les recettes aux

fromages en apportent20 g/part(SOit 2cuille rées àsoupe d'huile).Un taux qu i descend à 12 g ducôté des roya les. Dans le ot,trois se font remarquer positivement avec un «score»

inférieur à Og, d'où ** .Teneur en sel . Le corps médicalrecommande de ne pas enconsomme r plus de 5 à 6 gparjour (risque d'hypertensionartérielle, notamment). Prob lème,

les pizzas roya les et aux fromagesde notre sélection en sontal légrement assaisonnées! Laportion de 200 g en contientfréquemment plus de 2 g: cinqdes produitsnotés . dépassent

PIZZAS À DOMICILEDes bombes caloriquesCôté nutrition, que valent les pizzas livrées à domicile? Nousen avons commandé chez 5peed Rabbit (roya les) et chezPizza Hut (aux romages). Après ana lyses, leurs teneurs enmat ières grasses se révèlent plus fo rtes que celles des produitsde notre sélection, ce qui explique po urquoi elles sont auss iplus ca loriques. La royale Speed Rabbit se situe en moyenne à255,5 Kcal/IOO g contre 208,7 Kcal pour celles du test ! Uneva leur qui grimpe à 318,2 Kcal pour a référence aux fromages

de Pizza Hu t contre 250 Kcal pour ses équivalents industriels.Les pizzas livrées à domicilesont, en outre, très salées: 3,5gen moyenn e par po rt ion de200 g pour a royale (SOit la pl usforte teneur mesurée lors de ce tes t) etprès de 3 g pour celleaux fromag es.Elles son t donc à con somm er avec modération!

38 - Que Choisir 489 - février 201 1

les 2,5 g et deux référencesflirtent même avec les 3 g, ce quileur vaut ••.Si on prend en

compte les quantités de sel pourles pizzas entières, ça se corse.

Pour a moitié d'entre elles, les

teneurs vont, parfois argement,au-delà des préconisationsjournal ières.Exemple  a TrattoriaAlfredo tro is romages quicu lmine à8,7 g. Que lques pizzas

réussissent néanmoins à garderla tête hors de l'eau avec desteneurs par portion inférieures à2 g, d'où *. «Depuis cinq ans,

nous travaillons sur a réductiondu sel dans nos pizzas, assure-t-onchez Sodebo. Main tenant, pour

cel/es au fromage (. pour laréférence testée), la tdche est

plus difficile:ce nes t pas nous

qui maîtrisons le processus de

fabrication de cette matièrepremière naturellement rès salée. »

J.:industrie l se retranche égaiement derrière le . , goût duconsommateur: «Les diminutions

ne peuven t être que progressives,

le temps qu'ils'adapte àdes

recettes moins salées. Si on va

trop vite, e produitsera rejeté! »

mmmnmDéceptions royalesLes pizzas roya les son t très

proches les unes des autres :

8 sur 10 obtiennent *. Certaines

se singularisent par un goûtprononcé de tomate (Auchan ,Carrefour et Pcard), d'herbesaromatique (Super U) ou unesensation de gras en bouche(Picard). Avec sa garnituregénéreuse, variée et bien répartie,

une pâte moelleuse de mêmequ'un goût agréab le, la LeaderPrice a été la préférée (**) denotre jury, En revanche , l n'a pas

du tout aimé la Marie (. ) àcause

de son côté insipide. Pour les

pizzas aux fromages, le biland'ensemble est plus satisfaisant.

Grâce à eur goût intense,dominé par celui du bleu, a

Dr.Oetker et la Picard ont été

les plus appréciées (**) . Un

cran en dessous, mais honorablement classées (**), la

Carrefour (pâte jugée bienmoelleuse) et a U pâte fine etcroustillante). La Leader Price,enfin, n'a pas plu (. ) :chiche en

fromage, pâte trop sèche, manquede goû t .. e le aété hab illée

pour l'hiver par nos dégustateurs!BON lSAVOIR . Pour un meilleur

croustil/ant de la pdte, l est

conseillé de déposer a pizza sur

une plaque ou grille (jamais un

plat) dans un fourdéjà chaud. CArnauddeBlauwe

Dos5iertechniqueClaireGarnier

l apizza Buitoni Faich' Upfromagesgourmands en haut) offre unegarnituregénéreuse. Ren à vo ravecce llede la leader Priee cu ite sur perreaux rois romages, ladern ièredenotredassement généal (ci-dessus),v a iment chiche,

à partir de graisse végétale,d'eau et de protéines. Autrevariante, employer du fromagefondu, une matière moins noble.En fait, un mélange de fromage,d'eau, de beurre, de protéi nes

de lait, d'amidon ou encore decolorants. «Quand on connait des

crises de matières premières, on a

des proposirions et des pressions

pour recourir à ces méthodes,

LE PROTOCOLE

LAVAGE A40 ·C Des tissus en COlonetenmélangecoton/synthétique

sont imbibés de taches puismélangésà3kgdelingepropre.

le tout est lavé à40 °C avec lesdoses de lessive recomman déespour un linge moyennementsale et une eau de dureté

moyenne. Chaque lessive subitsix essais. Des mesures photo -métriques sont réalisées sur lessalissures avant et apres chaquelavage pour déterminer leurtaux d'élimination.

MAINTIEN DU BLANC, 'essai esteffectué sur des tissus blancsajoutésaux3kgdellnge,on

mesure le degré de blancheur et

de grisaillement après 6 lavages.

TRANSFIRT DI COUIIURS.Quatretissus imbibés d 'un colorant(noir, orange, rouge, bleu) sontlavés avec des tissus blancs. Onmesurelesécartscolorlmétrlquessur les tissus initialement blancs,

IMPAClSURrlNVIRoNNIMINrPou rstmulerle lavage,unedose

de lessive est diluée dans 13 litresd'eau, le tout est chauffé et agité.Ce bain de lavage est ensuite misen présence d'une petitequantité de bactéries Issues de

stations d'épuration pendant

28 jours. On mesure la quantitéde matière organique présenteen début et en (Ind'essal;l'écartes t le taux deblodégradabll1té.le bain de lavage subit ensuitetroisessaisd 'écotoxlcité. Onobserve les effets produits pardiverses dilutionsde bains de

lavage surla mobillté,la croissance,la reproduction de différentsorganismes aquatiques (micro-algues et minuscules crustacés).

ALURGlNES ,Les 26 substancesparfumantes dassées allergisantessont recherchées et dosées.

reconnaît Florence Frappa, directr ce marketing Nest1é grand froid(Buitoni). Mais pour 'instanton

résiste : a fonte et a texture enbouche du vrai fromage est un plus

pour e consommateur, quicherche

d'abord du plaisir quand il mange

une pizza,» Certes, d'un point de

vue sanitaire et nu tritionnel, es

alternatives aux vrais fromages

ne présentent pas d1nconvénients

majeurs. i::ela étan t,encorefaut-il que les fabricants jouentle eu, quand ils suivent cettevoie, en 11ndiquant sans ambi

guïté sur leur emba llage. Or, ladiscrétion est plutôt de mise.Ainsi, la mention «préparationfromagère»- autrement dit, du«faux fromage»- figure biendans la liste des ingrédients dela référence Marie .. mais en

petits caractères. La compositionindiquée nous a toutefois étéprécie use: en la combinant avec

les résu ltats d'ana lyses pour le

dosage du cho lestérol et des

phytostérols, nous avons noté laqualité de la matière prem ièremise en œuvre. Les pizzas quiobtiennent *** ne sont préparées qu'avec de vrais frorr.ages.

Parm i es quatre lauréats, a

Carrefour, notre «meilleur choix » qu i a su allier qua lité et quantité(*** également sur ce critère).Pour les produits notés **,comme la 50debo, l'emploi

Réponse avec nos

tests sur leur effi-

cacité, leur Impact

sur l'environne-

mentet a présence

d'allergènes.

Choisir une less ive? Ungeste ba nal, et pourtantce nouveau test démontre

que concilier efficacité, souci delasanté des personnes allergiqueset respect de l'envi ronnementse révèle bien difficile pour es

industriels. À 11ssue de nos essais,auc une des 15 lessives liquidessélect ionnées ne remp lit toutes

ces ex igences . Les marquesont beau rivaliser de slogansalléchants, promettre unesuper-efficacité et sannoncer

éco logique, pas un seu l de cesproduits ne mérite la distinctionde «me illeur choix ».

Pour ladéfense des fabrica nts,

admettons que nos tes tssont deplus en plus sévè res. Que Choisir

éva lue depuis toujours les

performances et ex ige des

produitsefficaces qui répondentà leur mission prem ière : bienlaver le linge. Mais les enjeuxévo luent, es impacts sur a

santé et l'environnementsontdeve nu sdes éléments de

MEILLEUR

CHOIX

Sans ingrédients superflus, moelleuseet riche en fromage,cette piuavendue au rayon frais aséduit nos

dégustateu rs. Contrepartie de cettebelle garniture :une teneur en sel et un taux

de matières grasses élevés.Prix :9,50 E/kg .

première mportance, nos essais

de labo ratoire les prennent encomp te. E concernant l'évalua tion des lessives, ça changebeaucoup de choses.

AllergènesindésirablesNos lecteurs sont fami liarisés

avec les substances a lerg isantes,

ces maud its parfums que les

fabricants s'obstinentà Introduiredans leu rs ormulations alorsqu 'ils napportent strictement

aucun avantage en termes deperformances de lavage, La

polémique fait rage entre le

synd ica t des lessiviers etOue Choisir depu is que ce critèreentre dans not re classement

(OC n' 445). C'est en 2005 quel'Union européenne aex igé que

la présence de parfums allergènessoit signalée sur l'emballagedès que leur teneur dépasse100 mg/kg, afin de protéger les

consommateurs et en particu lierlapopu lation sensible à asthme

itrhion

1

février 2011 - Que Choisir 489 - 37

et aux a lergies, qui ne cessed'augmenter. Aussitôt, nos tes tsont intégré ce paramètre.Traquerles allergènes partout où ilsse

nichent est en effet un moyen deluttercontre la progressionde ces maladies. À chaque fois,

les industriels et leursyndicatprofessionnel s'acharnent àcontes ter e caractère allergènede ces parfums pourtantclassés comme tels!

Et l'écologie dans

tout ça?Pour la première fois, ce testlessives inclut une évaluationde 'impact des produits surl'environnement. Comme les

ma rqu es on t intégré 'intérêtcroissant des c o n s o m m a ~ [ pour le respect de la nature,elles misent de plus en plus sur

les notions valorisantes debiodégradabi litéet d'écologie.À ort ou à raison? Nos ana lyses

sont décapantes. Début 2009,Henkel lançait sa lessive Le Chat ~ février 201 1 - Que Choisir 489 . 39

Page 12: Que Choisir Février 2011_489

5/14/2018 Que Choisir Février 2011_489 - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/que-choisir-fevrier-2011489 12/18

 

~ Eco efficac ité avec un slogancho c, «l'écologie c'est e moment

d'en parler moins et d'en faireunpeu plus ». Nos essais d 'éco toxicité ont comparé son impact

sur l'environn ement à celui des14 autres less ives. Résultat, 'écologie nest pas au rendez-vous,

elle fait partie des réfé rences les

plu s nocives pour 'envi ro nne men t. Tests à 'appu i, ce nestpaspa rce que des référen ces se

prétendent biodégradablesou ve rtes qu'elles sont es plusvertueuses. Les fabricants ont

encore beaucoup à faire pournou s produire la lessive idéale,

à a foisefficace, non polluanteet hypoallergénique.

llm!IGros écarts

On peut lave r à tou s es prix.Entre es deux extrêmes de notresélection , e coat d'un lavage

au dosage recommandé par lefabr icant fa it plu seurs fois aculbute: 10 centimesavec Unad'Aldi cont re 38 avec Ecove r.

Les écarts sont importants

40 -Oue Choisir 489 - février 201 1

-+ l'environnement serait qu'ellese dégrade facilement pour se

transformer en eau et dioxydede carbone. D'après nos essais,

certes sévères, ce n'est pas le cas,

ma isentre des produits qui se

dég raden t à seulement 30 %etd'aut resà74% au bout de28 jours es écarts sont importantset l'impact sur l'environnementapriori assez différent. Ce sontdes concentréesqui présententle taux de biodégradabilité leplus élevé (persi l et U), mais les

va riations sont énormes d'uneréférence à 'autre dans les deuxca tégories; cest d'ailleurs aussi

une concentrée qui a e tauxle plus bas (Skip).~ c o t o x i c i t é Bigre, ce ne sontpas les lessives se prétendantéco logiques ou porteuses del'écolabel officiel européen quiont e moins d'impact surle nvironnement, es deux produitsles moins toxiques pour les

écosystèmes des rivières nerevendiquent rien en la matière!Persi l surclasse la concurrence,cest la essive qui a e moinsd'incidence sur la croissance

42 - Oue Cho isir 489 - février 2011

entre grandes marques etmarques de distributeur ou dehard discount; en revanche, iln'ye n a pas entre essives

classiques et concentrées, la

formulation est sans incidencesur le coat du lavage.

um!;t"P'Les classiques

l'emportentSalissures grasses. Des ta ches

d'huile de moteur, de maqui llageet de gras de friture àenlever,notre essai de aboratoire est

sévère. Plusieurs lessi ves ontpe iné, les bandes de t issu sontressorties tachées, ce sontquatre ormulation s concentréesqu i ont eu le plus de mal.

Salissures protéiniqu es. Sang,ch ocolat, herbe, moutarde, petitpot depurée de carotte pourbébé ... les achessont variées

et difficiles. Les référencesquisen sortent globalement lemieu x sont les cla ssiques.Salissures oxydables, Café, thé,jusde fruits, t e i n rouge ..il Ya or t à aire, Com e ors de

des algues microscopiquesainsi que sur la survie et lareproduct ion des minuscules

cru stacés d'eau douce. U estégalement bien notée. Les

lessives écopant de • fontpartie des plus toxiques pourles écosyst èmes, c'est-à-direqu'elles vont plusperturberl'équil ibre et e fonctionnement de la ressource en eau. II

leur faut beaucoup moins deba insde lavage pour affecte rle développement des troisespèces d'algues et de crustacés

utilisées pour ces essa is.

tm!!I:l1IDParfums délétères

Certains fabricants, notam ment lesgrandes marques,intègrent dans leurs formulations des substa nces qui neservent à rien, histoire depromettre«unedouce fraÎCheur »

au prix de 12 fragrances aussi

allergènes les unes que les

autres. C'est ce que fa it Dash ou

Carrefour, dont «le parfum de latradition»se traduit par laprésence de I l a lergènes! Etces lessives ne sont pas les seules

à ncriminer. Sur 15 référencestestées, 9sont recalées (. ou • •pour présence en force deparfums allergènes,au-delàdes 100 mg /kg qui imposentl'étiquetage quand une substance

atteint ou dépasse ce seuil.L'Ecover en contient même autotal 1017 mg/kg, l'Ariel Act ilift1536 et la Skip 2061 ! Heureuse

ment, certaines lessives sontrespectueuses de la santé des

consommateurs, avec des

formulations dépourvuesd'allergènes. Maison ve rte se

déclare « hypoallergénique »,

Auchan affirme convenir aux«peau x sens ibles », nos ana lyses

confirmentque c'es t vrai. Una

d'Ald i ne leprécise pas maispourrait aussi se déclarerhypoa llergén ique. Avoir cechoix de produ its sans parfumest une exce llente nouvellepour les familles, en pa rticulierce lles qui comptent unepersonne a lergique,C

tlisabethehesnais

Dossiertechnique Mélanie Marchais

nos précédents tests sur des

lessives liquides ecafé et le thérésistent, aucune ne es élimine.C'est lacontrepartiede l'absenced'agentsdeblanchiment. ls

évitent la décoloration du lingemais imitent 'efficaci té su rcertaines taches. Là encore, cesont des essv es concentréesqui sont les plus mal cla ssées.Appréciation lavage. Lesformu lations classques sen tirentmieux en moyenne que les

formulati ons concentrées, quelqu esoit le type de ache s. Reste

que les ess ives es plusmal notéessur tel ou te l type de salissuresont une efficacité supérieure àcelled'un lavage sansdétergent,à l'eau seule. Enfin, rappelons·le,le bilan efficacité de lavage des

less ives iquides rese globalement nférieur à ce lui des lessivesen poudre, c'est donc plutôtvers ces dernières qu'il faut se

tourner pour nettoyer du lingevraimen t taché. De outes les

lessives sélectionnées, seu leAriel Actilift peut rivaliser avecuneve rsion poudre.

Jugement global

'Ô6",uo,i·tTInmDeux au-dessus du lot

Aucha n Peaux sens ibles et Le

Chat Eco efficacité maintiennenttrès bien la blancheur éclatanted'un tis su.C'est à souligner car

au cune n affiche cet atout surson emballage , contrairement à

d'autres qui font moinsbien.Les références notées. auronttendance à transforme r e blancen blanch âtre.

'tbf#j"'Iitj!ffT1mtD

Résultats serrésClassiques ou conce ntrées, es

lessives obtiennent des résultatséquivalents et moyens. Aucunene peut empêche r une teintefoncéede décharge r un peu surun ton pluscl air. Néanmoi ns,

les essives iquides esten t plussatisfaisant es que es less ives

en poudre sur ce critère.

iIill·iAi'ii*,Y';'iUj,i,i§"i§,1iPeu d'élues

Biodégradabilité. ~ i d é a pourqu 'une lessive ne polluepas ~

POUR EN SAVOIR PLUS

Marketing vert Injustifiéselon nos analyses

: ~ ~ \ ~ ~ i ~ é : ~ ~ : ~ ; : ~ ~ : ~ c o efficacité, qui ose se qualifier decc lessive écologique». 11 sagit depur marketing vert, nos analyses

la classent parmi les lessives les

plus oxiques pour l'environnement. Elle a beau affirmer que« 1 0 %de ses ensio-actifs sont

biodégradables », son taux globalde biodégradabilité, ors de nosessais (certes sévères), comptepa rmi les plus faibles avec

seulement 30% après 28 jours.Il est d'ailleurs possible que ses

tensio-actifssoient dégradés, lest même pré férable qu11s lesoient, car c'est une exigence dela réglementation européenne etelle vaut pour toutes les lessives!

l eehat Eco efficacité est 'un des Lerestede la formulation, en

plus nocifs pour l'environnement! revanche, nest pas facilementbiodégradé. Au cours des essais

de toxicité aiguë et, plus encore, de toxicité chronique effectuéssur les microalgues et les microcrustacésd'eau douce, elle est

une de celles qui affectent le plus ces organismesaquatiquesdans leur développement et leur croissa nce. Une mauvaisenouvelle pour e milieu naturel et pour les consommateurs sou.c,ieux

de préserver l'environnement, qui croyaient bien faire en utilisant Le Chat. Rainett écologiqu e,qu i arbore l'éco labe l européen,porte mal son qualificatif et son abel car son écotoxicité compteégalement parm i es pl us élevées du test. Il est grand. empsd'introduire des critères environnementaux plus séveres da nsl'attribution de 'écolabel, sous peine de le rendre peu crédib le.

Surdosage Inutile et néfaster ~ ~ 0 ~ e ~ 6 ~ ~ e n ~ ~ : ~ ~ 0 ~ ~ ~ ~ ~ e ; a ~ : ; : s ~ ~ ~ ~ ~ : ~ ~ ~ ~ ; ~ ~ s ~ ~ ~ ~

leurs remplaçantes, nouvelles sur e marché, et qui l'étaient moins,l'efficacité de avage était restée identique. En revanche, surdose rrisque de laisser des résidus dansle linge,ce qui nest guère recom·mandé, surtout sil sagit d'unelessive bourrée d'allergènes. Par

ailleurs, plus on met de lessive,plus l'impact sur l'environnementpeut être important, es rejets deproduit étant supérieurs. Suivrestrictement les recommandations du fabricant est le minimum indispensable. On peutéga lement essayer de réduire ledosage et évaluer le résu ltat.

Mettre plus de lessi,e

naméliorepas l'efficacité.

Recalé

~ Maison verte

CHOIXËCOLOGIQUE

Co ncentréhypoallergénique A r i e l A e t i i i f t t..!!1y'stemActiv3

Pour toutela famil le

Des allergènes,dommage !Efficacité

Si l'environnementest votre priorité

Dire que Persil aurait da êtrenotre meilleur cho ix écologique! Mais Unilever, le fabricant, nous a avertis d'unchangementde formulationdepuis nos tests. Une mauvaise nouvelle puisque desparfumsallergènes ont étéajoutés.Cette modificationpose problèmeen matièred 'information du consommateurcar l'emballage et la

dénomination sont restésidentiques, seule la liste desingrédientsest modifiée.Nous déconseillons donccette référence Persil, pourcause d'allergènes, et nepouvons nous prononcersur es autres critères.

. EfficacitéEnvironnement

AllergènesEnvironnement

Allergènes ••EfficacitéEnvironnement

Allergènes

Sans aucun allergène,cette lessive convient à ous,

elle se dit hypoallergénique etelle lest vraiment. Son impact

sur lenvironnementest limité,ses performances de lavage

sont dans la moyenne,

Pourquoi diable cette formulationcontient-elleautant de parfums

allergisants? Sans cet inconvé

nient majeur,Arielserait notremeilleur choix en raison de

Si le respect de lenvironnementest votre priorité absolue,

Prix: 6,82 €,

son efficacité et de son impactlimité sur lenvironnement.

Usimpose, mais cest bien son

seul atout. Pour le reste, rien

de fameux: une efficacité trop

moyenne et desallergènes!Prix ;4,49 €.

Prix: 977 €.

Relroovezgratuitement le gulded 'dchat les\lve5 sur

ei;ie-iim'+ifj".Ji·p

Benzyl alcohol (47) **1

Isoeugenol (28)

Buthylphenyf methylproplona (636) ••

Llnaloo l (289)

Alpha-Isomethyli onone (70)

Umonene(4s7)

Benzyl alcohol (114)

'ii''9ii".Jilinf* l. Raintn kol09 lgue ~

Aloéverahyooal1ergénlgue Puissanl3xconcentré

Il 14. EcoverSuper coocenl ré

••

Bougue ldeProvence

février 20 11 - Oue Choisir 489 - 41

--------- -- -- - - - - -- -- -- ------ -- -- -- -- --------------- -----

~ - - ~ - - ~ E n c h è r e s a u c l i c 1

Ils s'appellent Swoggi,Cliic,Smartclic,Encheresvip, . ,Derrière ces sitesInternet qui promet tentd'impressionnantsrabais se cache unsystème d'enchèresd'un nouveau genreoù l'on peut perdrepas mal d'argent.

Beaucoupde claques

Exprimezvotre avis dansnotre forum du 8au22février.

Pour limiterla cassei> Préférez un site affichant ledétail des anciennes enchères,limitant e nombre de parti-

cipants et faisant appel à unhuissier. S'il est basé en France,les recours seront facilitésen cas de réclamation.iii> Ne concourez que pour lesproduits que vous souhaitezréellement acquérir... Méfiez-vous des objetstrop «courUS)l, plus difficilesà remporter.iii> Gardez toujours à l'espritque chaque enchère vouscoûte de l'argent, surtout au

moment de programmervos enchères automatiques.

U iPad à 90 %de moins, un ordina

teur pour à peine quelques dizaines

d 'euros .. . Ces alléchantes annonces font florès sur Internet. Un cl icsur la bannière et vous voilà trans

po rté sur un site d 'enchères pas comme lesaulres. La rece tte est toujours a même: un objet

es t mis aux enchères à un prix ex trêmemen t bas

(souvent 0€). Chaque membre inscrit sur e sitea la possibilité d 'enchérir le nombre de foisqu 'illeso uhaite.À chaque surenchère, leprix de 'objel augmentede 1ce ntime et 20 secondes sajou·tenl au décompte final 1) . Le compte à reboursreprend alorssa course effrénée. Lorsqu'il arrive

à 0, le dernier joueur à avoir enchéri obtienl ledroil d'acheter l 'objet au pri x atteint par l 'en·

chère. Voi là comment des intern autes se vantent c1 'avo ir gagné« une cafel ière pour 2,04 €' ou.u ne conso le de jeux Wii pour 725€, . Sédui·sant, mais inexac t. Car ici , contrairement à ce

qui se passe sur es sites d 'enchères classiques,

le joueur paye de 0,50 à 1€ à chaq ue clic.

Addiction assuréeAu prix d 'achat de l'objet, il faul donc ajoutertous ces créd its dépensés pour remporter l'en·chère. Les plus chanceux n'auront m isé quequelques euros mais d'autres beaucoup plus.

Certains vont même débourser dava ntage quece que ne vaut l'objet en réa lité, à l'image de cejoueur qui, pour décrocher un casque audiod'une valeur de 54 €, a inves ti 150 € en crédits.Pas franchement une bonne affaire .. Et puis, ilya les autres (les plus nombreux), qui engloutissent parfois plusieurs centaines d'euros sansremporter d'enchère. Pour év iter une trop grand edéception,des compensationssont prévues: uncadeau à ce lui qui arrive en deuxième pos ition,la possibilitéd'acheter 'objet à son prix rée l ou derejouer un e partie des crédits pe rdus .. Maigreconso lation.En réa lité, ces plates-formes d'. achat ludique»

fonctionnent surtout comme des sites de jeud'argent, avec le risque d'addiction que cela m

plique. Un jeu où il n'y a souvent qu'un gag nant:la société organ isatrice. Imag inez :s une conso leporlable es t vendue 8,44 € (8 44 clics à un centime) et que chaqueenchèrecoûte 1€ au joueur,

le site aura empoché 844 € pour un objet d'uneva leu r de 7 4 ~ . • La ren tab ilité n'est passi impo r-

tante, tempère Damien Dev isme, l'un des troiscofondateurs de Clii c.com. Nous avons beau-coup de kOlS, notamment en termes de marke-ting. » Peu t-être. En tout cas, en quelques mois,

le nombre de sites d 'enchères au clic a e x p l ~ . Et ce n'es t certainement pas seulement p our

cc amuser » es internautes. IlCyril Brosset

(I) Le palier d'enc hère et le tempsde décompte ajou tépeuvent varie r.

févrer 2011 - Que Choisir 489 - 43

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La qualitéd'image estle critère prépondérantdans notre évaluation.

LE PROTOCOLE

MESURISlABORATOIRIColorlmétrle. l'apprkiation g10·baie resuhe de diverses mesures:uniformite dela couleur, de laluminosité,températuredecouleur (avec les reglages par défaut),differenciation des n veaux de gris,contraste, luminosité maximale.Temps de réponse . Une diodeoptique très rapide calcule estemps de montée et descentelors du passage du noir au blancet du blanc au noir suivant lesprescrIptions de la norme ISO13406--2. 'opération est répétéeavec des mires grises .Angle de vision. On mesurela chutede luminositéet decontraste lorsque l'on s'écartede l'axe de lécran (horizontalet vertical). Cette appréciationest complétée par le jury.Réflexlondel 'écran.Onklaire

indirectement e centre del'k ran d une lumière homogènede 500 lux placée à45 ° del'axe de lécran eton note lalumière réfléchie par lécran .

JURYDEVISION.Trolsexpertsvisionnent photos,flIms et jeux.en étant attentifs à a restitutiondes faibles niveaux de noiretdes nuances de gris, ainsi qu 'àla tluldlté des images. le est estréalisé avec un signai d'origineanalogique via la prise VGA etavec un signai numérique {entréeDVI ou HOMI) . les appareils équipés d'un décodeurTNT HO ontde plus été testés plus spécifiquement comme des téléviseurs.

FAClLlT(O'EMPlOI.Nousévaluonslamlseenplacedel'écran , lespremiers réglages, l'accès auxboutons, la clarté des symboleset des notices.

(ONSOMMATION. Ele est mesuréeen fonctionnement et en modeveille (mode céconomle dénergle »actlvé).

44 - Que Choisir 489 - février 2011

MEILLEUR

CHOIXICRANSIMPlI ~ Acer GD245HQ

Un tuner,pour quoi faire?

Au rayon des écransd'ordinateur, l'offre

est de plus en plus uni

forme, mais reste foisonnante.

La taille moyenne se situeaujourd 'hui dans la fourchette

de 22 à 24 pouces, pour desécrans 16/9 full HO bien nantisen co nnec t ique (voir encadré

caractéristiques , p. 46) . Pourtant,

les fabricants multi plient

les modèles; il nest pas ra reLes écrans d'ordinateur de notre sélection offrent de bonnes performances,

hormis la qualité sonore, toujours médiocre, su r les modèles intégrant des

haut-parleurs. Mais ceux équipésd'un tuner TNT ne peuvent rivaliser avec les

téléviseurs, la qualité d ' image qu'ils offrent se révélant insuffisante.

de compter une vingtaine deréférences au sein d'une mêmegamme. Nos résultats de testsur les 21 moniteurs de cette

JugemenlgIobal quolitéd1mage

Mtsumenlaboratoire

1 1 1 fliil

- - - - - -11---- - ---- - - - - -11 -- - - - ' ; - ---- - - - - - i r - - - ~ - ;- - --

- - - = - = - . . . . : : . : : . . . . - - - = - = - . . . . : ~ . - - - t - - : - - ~ - --..::.:::...-.::.......---=-=-.:.:.::..::....----t-- :--- - --

----+- :-----:1---"':"_ _-+_:=----'...J__

•• **.....:..---+- --:;---• ** *-----1,--- - -3 - - --•• ** ***-----If--- - ----/ - - --•• ** *....::..::--::..::...-.....:..-------t---- j - -• ** ***

, - Complet, la 3D en plusUtilisé comme moniteur (imagesfixes), l offre la meilleurequalité d1mage ,Correct pour la lecture de vidéos, ilafficheaussi de très bons temps de réponse, qui devraient lui

permettre de gérer les jeuxsans problème. C'est de plus

un des deux modèles de notre sélection capable d'offrir

une restitution 30 (ce point nest pas noté, mais nos testsnous ont agréablement surpris), On pourra toutefois luireprocher sa directivité et sa consommation en veille.

Prix: 290€ .

sélection permettent d'affirmerque la qualité est au rendezvo us. 5euls deux ont été jugés

globalement moyens, lesautres

sont tous bons (**). On note

néanmoins que les modèlesintégrant un tuner TNT HO ne

valent pas un téléviseur pour

regarder a télévision: sur de s

mod èles de ce tte taille, laqualité d'image est moyenne.

i.&ib@';'';!.Lj

Il s passent ma l à la télé

Les mesures du laboratoire ont

été complétées d'une éva luation subjective par notre ury.

Colorimétrie.Cette appréciation

tient compte de l'uniformité

des co uleurs et de la luminosité,de adifférenciation des niveauxde gris, du contraste. L'Acer avectuner est le seu l écran à nê tre

que moyen sur ce point: escou leu rsmanquent beaucoup

d'uniformité. Puseurs pèchent

par ailleursen uniformitédeluminosité, notamment dans

lesgris (Acer 5243 HL, AsusM5228 et VE246, Packard BellMa estro 220 LED et 5amsungP2470HD avec tuner) .

Temps de réponse, Ce critère

est particulièrement important

lorsdes changements rapid esd'Images, sur les vidéos bien sûr,mais surtout sur es jeux vidéo,donlles mages complexes

Rrllouvez gralUllemem le guidedd(haIEcransd ordinaleurs

varient très vite. Un temps

de réponse trop élevé peut setraduire par des traînées surl'écran et une image peu fluide.

Méfiez-vous des temps de

réponse annoncés par les fabri

can ts, qui se situent souvent

sous les 5 millisecondes. Nosmesures atteignent plutôt es14 millisecondes en moyenne 1

Le minimum est de 5,1 millise

condes (Sa msung BX2235). lemaximum de plus de 80 millisecondes (Phil ips 225B2C5/00)!Outre le 5amsung, l'Acer GD-245HQ (6,5 millisecondes) et e5amsung XL2370 HO avec tuner(7 millisecondes) affichent lesmeilleures performances.

Angle de vision. Il baisseàmesure que l'on s'éloignede l'écran dans un axe horizontal

ou ve rtical, c'est d'ailleurs l'un

des principaux défauts desécrans LCD. En fait, l'ang le devision est plutôt bon lorsque

l'écran est regardé sur es côtés(80· en moyenne), mais ilse dégrade fo rtement s l'on

regarde l'écran de dessus(23°en moyenne) et dessous

(14°en moyenne). Notre test,

réalisé à faible niveau de contraste(et donc peu sévère) révèle leLG M2280D-PZ avec tuner et

le Fujitsu 5L22W-l ; es Acer GD-245HQ et M230HML (à tuner)

sont sanctionnés sur ce critère.Réflexion_ Tous les modèles

de notre sélection sont mats

à 'exception de l'Asus VG236.Jusqu'alors, la tendance étaitaux dalles brillantes. D'ordinaire

très réfléchissants, es éc rans

d'ordinateur nous réservent

ainsi une bonne surprise: un

seul, l Asus VG236, réfléchit lalumière à un niveau très gênant.

Jury de vision. L'évaluation

sub jective occupe une partimportante de la qualité d1mage.Pour les images fixes (photos,

documents bureautiques,

page Internet . . , la qualité estglobalementmeilleure orsque

l'on emploie une entrée numé

rique (OVI) plutôt qu'analogique

(VGA). L:Acer GD245HQ sedistingue dans esdeux cas:

bons contrastes, très bonnedéfinition, excellente restitutiondes couleurs et des nuances

de gris. Il profite en fait de safréquence maximalede 120 Hz(test éen 60 Hz, l est moinsbon). En numérique, plusieursatteignent d'excellentsrésultats, notamment le5amsung P2470HD avec tuneret l'AsusVG236. Les résultatssont plus décevants en modevidéo, lorsque l'on regarde un

film. Aucun des écrans n'offreune qua lité d'image comparableà celle observée sur destéléviseurs de 26 à 42 pouces.L'image est carrément mauvaisesur les écrans simples Hewlett

Packard x22LED (faible contraste,image bruitée et floue). Philips225B2C5 /00 (peu de contrastft

et surtout impossible, mêmeaprès avoir vérifié dans lesréglages, d'obtenir e bon ratiohauteur/ largeur!) et Fujitsu5L22W-l (même problème deratio, image bruitée, co ntrastetrop faible). L:impossibilitéde -+

février 201 1 Que Cho isir 489 - 45

CARACTÉRISTIQUESInégalement équipés

convertir l'image au bonformat nous oblige à déconseiller l'achat de ces modèles.

Pour ceux équipés d'untunerTNT (e!TNT HD), nousavons éva lué a qu alité desimages en mode télévision.

Résultat , e les ne sont pas à ahauteur de ce lles observées surdes téléviseurs. Gobalement,

la qualité est logiquemen tmeilleure en haute définition

(pour es appareils équipés

ICRANTNTITNTHO •

REDEVANCE AUDIOVISUELLEET INFORMATIQUE

Le 16/9 est le format le plusrépandu. 5euls deux de nos

écrans sont au format 14/9(Fujitsu 5L22W-l, Philips225B2C5/oo) et offrent, de fait,

une définition de 1650 x 1050,moins élevée. En 16/9, a réso lution atteint 1920 x 1080, cequi correspond à a full HO (larésolution de diverses sourcesvidéo: films Blu-ray, émissionsde télé en HD ou encore lescaméscopes full HD) . Nousavons évalué deux moniteurs

capables de restituer la 3D(Acer GD245HQ et Asus VG236),une caractéristique intéressant

plutôt es joueurs. Ils sont prêtspour un affichage vertical de120 Hz, permettant théorique

ment d'envoyer 60 images par

seconde sur chaque œil. Cette

fonction n'a pas été notée, mais

46 - Que Cho is r 489 - février 20 11

nos essais avec divers eux ont

donné des résultats surprenants

(toutefois, gare aux maux de

tête ). Les écrans sont, en out re,devenus beaucoup mieux

pourvus en connectique. Lamajorité offre à la fois une

entrée analogique de type VGA(.D-5ub 15 broches .) et une,voire deux entrées numériques

HDMI. La prise casque n'est pasgénéraliséeet l est aussi asseznavrant de constater que seu ls

5 modèles offrent un ou plusieursports U5B. La présence de haut

parleurs ne doit pas constituer

un critère de choix: ils sont tous

médiocres. Pour regarder latélé ou des vidéos, mieux vaut

utiliser la prise casque ou opter

pour un kit de haut-parleurs

avec caisson de basses. L'accèsdirect aux réglages. par desboutons en façade (au lieu depasser par le menu), est peu

fréquent mais pourtant utile :

selon le type d'image visualisée

(film, photo. document bureau

tique), régler la luminosité

et e contraste peut nettement

amé liorer l'affichage. Enfln ,

co ncernant le positionnement

de l'écran lui-même, touspeuvent être plus ou moins

inclinés. Mais l'amplitude serévèle trop faible sur l'AsusM5228 (9·) et sur les LGM2280D-PZ et M2380D-PZ (13·),

des deu x ypes de décodeur).

Bien qu 'elle soit jaunâtreet manque de définition, 11mageest la meilleure su r les SamsungXL2370HD et 2270HO. Pour lavidéo comme pour la réception

via la TNT ou la TNT HD, c'estencore 5amsung (XL2370HD)qui constitue a moins mauvaise

alternative: sans être exceptionnel, il nest jamais vé ri ta

blement mauvais. Les moniteurs

LCD se révèlent flnalement

assez mal adaptés à a ecture

des vidéos et à 'affichage

de programmes tél évisés.

l.tmrtttitTtiftti

Au mieux . . médiocres

La constitution même desécrans LCD, dont a finesse nepermet pas d'intégrer de vra is

haut-parleurs, ne laissait planer

que peu de doute sur la qualité

de la restitution sonore. Nostests ont confirmé que le sonest toujours médiocre. es

Philips 225B2C5/00 et Fujitsu5L22W-l en sont la meilleure

illustration, le son es t étroi t

et manque de grave, un peu

comme s'il sortait du haut-pa rleur

d'un téléphone. C'est un autrePhilips , e 231T15B avec tuner,

qui offre le son le moins mauvais ... par rapport aux autres.

TtLtPHONf5CONSOOESF.SRlCANTS

Ace, 0825002237

Asus 0821232313

.Dell 0825387134

Fultsu 0970809130

0826800400

Ilyamac3220.

0825 165071

Philip s o8ii61ï6S8SamSUM 0148630000

.- .

~ Samsung XL2370 HD et XL2270HD

La télé sans le sonCes deux modèles, qui ne diffèrent que par leur diagonaledécran, offrent une qualité d1mage acceptable via les

décodeurs TNT et TNT HO et une bonne ergonomie.Utilisés comme moniteurs, ils ne souffrent d'aucun point

faible. Les temps de réponse sont satisfaisants, la qualité

d1mage est au rendez-vous via l'entrée numérique OVI ouHOMI et même en analogique via l'entrée VGA, Ils sont desurcroît très bien équipés en connectique. On regrette

tout de même l'absence de port USBet a qualité du son,très médiocre. Prix: 300 €et 290 €.

Ifflln@ttffMD

Sans embroui l les

L'utilisation des moniteurs

«simples» ne pose aucun

problème, ni pour les réglagesni pour 'installation. 5ur esécrans intégrant un tunerTNT,nous avons pris en compte lafacilité de syntonisation de scha!nes, la navigation dans lesmenus et l'organisation de la

2 Samsung X1ll70HD

3 lG M2380D-PZ

4 lG M2280D-PZ

télécommande. L'ergonomiese révèle correcte, en revanche

certains appareils présentent

de s acunes. L:affichage à 'écranest ainsi trop petit et peu lisible

sur le Philips 231Tl 5B et surl'Acer M230HML. La télécommande du Philips comporte

par ailleurs trop de boutons et

est mal agencée. Enfin, dans lesdeux familles, certains modèlesmanquent de stabi lité (Packard

JUftIII.. gl ...1

Le grand bazarEn achetant un écran d'ordinateuréquipé d'un tuner TNT ouTNT HO, vous devenez redevables de la redevance audiovisuelle (ou plutôtde la «contribution à 'audiovisuel public»comme elle est officiellement nommée depu is 2009) s vousne 'êtes pas déjà. Mais s le tuner est intégré à a tour de l'ordinateur - et non à l'écran - ce n'est pas le cas! Le moniteurTNT

est en effet considéré comme «dispositifassimilé à un télévi-

seur} permettant a récep tion de la télévisIon pour 'usage privatifdu foyer» (www.impots.gouv.fr).Vouspaierezaussiavecles

lecteurs-enregistreurs de DVO, ou encore les vidéoprojecteursmunis d'un tuner dès lors qu'ils sont associés à un écran. Mais

le PC éq uipé d'unecarte tuner fait exception à a règle.Autrement dit, avec un tel équipement, vous pourrez profitergrat ui

tement de tous lesprogrammes, y compris ceux de FranceTélév isions et d'Arte France Ill, si vous ne possédez pas de télé

viseur. Bien que remise en cause chaque année lors de Jexa

men du projet de loi de finances, cette curiosité législativevient, une nouvelle fois, d'être reconduite (123 . en métropole,80E dans les DOM ). Faut-II s'en réjouir? Chacun appréciera.

(1) la contribution: l'audiovis uel public fnance également Radio France RFO ,RFI

et l1na (Institut national de laudiovisuel).

Bell Maestro, Philips 231Tl 58et 225B2C5 /00, SamsungBX2235, P2470HD, XL2270HDet XL2370 HD).

'3.!,q·;',j"Hif.1ji

Dans la norme

En fonctionnement, a consom

mation électrique de nos écra nsvarie de 18,6 W (Hewlett Packardx22LED) à57 W 5amsungP2470HD), ce qui est acceptable

pour ce type d'appareils. Enveille, la consommation est

inférieure à 1 Wsur la majorité

des modèles. 5eu lsquelquesuns dépa ssent ce seuil (18 W

sur l'Acer G0245HQ 2,2 W surlAsus VG236). Notez que le

moniteur, même éteint, continue

à consommer de l'énergie

(entre 0,5 et 1,1 W). C

Camille6ruhierDossiertechniqueFrançoisPalemon

FonctiontfléviseuJ

------ .-----------s Samsung P2470110 ** * ********* ** ** •• * * *------ -...,--------09

- * * * - - - - - - * * * • * *280

février 2011 - Que Choisir 489 - 47

Page 14: Que Choisir Février 2011_489

5/14/2018 Que Choisir Février 2011_489 - slidepdf.com

http://slidepdf.com/reader/full/que-choisir-fevrier-2011489 14/18

Page 15: Que Choisir Février 2011_489

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Perceuses sans fil

Les performances priment,

puis la facilité d'emploi, l'endurance et la polyva lence. Lasécuritéestuncriè relimitatit,

LE PROTOCOLE

PER fORMANCESAvant tout essai,les batteriessont chargées, puis déchargéesen faisant tourner les perceusesà vide (troisfoÎs).Pe rçage. le temps pour percerdu béton (modèles à percussionuniquementl en faisant des trousde6 , B,10et 12 mm de diamètresur 50 de profonde ur est mesuré.Idem pour la pierre tendre (6 x30l,le bois {6 x40) et le métal (6x 5).Vissage, On chronomètre letemps pour visser des vis à tête. Torx _(3x40;6x80;8x80)dansdu bois , ainsi qu'une visautotaraudeuse(avant-troude52 xSldansdu métal. On faitaussi une appréciation subjective.Batteri e. Pour mesurer son autonomie totale, on note e nombrede trous que a batterie chargéepeut percer dans du hêtre (6 x40);

on procède de même pourle vissage dans du pin (6 x60).Ensuite, on mesure la utonomie

de secours (mêmes essais aprèsavoir rechargé 15 min a batterievide). Pour évaluer lautodécharge,onstockeiesappareilsà40°Cpendant un mois,pUison mesureleur capacité restante (en%).

EN DURANCE.Onsimulel0annéesd'utilisation intensive du moteur.

POLYVALENCE. On évalue la présence daccessoires ou fonctions.

COMMODlTt O'EMPLOI. 5 bricoleursamateurs (dont un gaucher etune femme) noten t poids, réglagede a vitesse, bruit, prise en main,changementdel'embout .

S CURITl.Onvérifieierespectdes normes EN 60335 -1et60335+29 pour es chargeurs,l'isolation en casde contactdu foret avec des fils sous tensionet l'effort encaissé en casde blocage soudain du foret.

52 - Que Choisir 489 - février 2011

7 terminer au tournevis. Dansl'acier, la Skil 2007 AB est à a

limite de ses possibilités etlaCarrefour s'arrête à 13,5 mm

(sur les 16 mm demandés).La Black& Decker HP188F4L

arrive en tête devant les Ryobi

etla Bosch PSB 18 Li-2.

limDPe rt e d' aut onomieLa comparaison avec les perceuses du test antérieu r déçoit,mais leur capacité était supérieure (de 1,2 à 3 Ah contre de13 à 1,5 Ah). Conséquence: on

perce 68 trous au maximumdans le bois (au lieu de 147), les

moins autonomes n'en réa lisantqu'une petite trentaine (AEGBS

12 C2 et Carrefour). Ce n'est

guère mieux pour e vissage

dans le pin où la meil leure (AEG

BSB 18GL) culmine à99 vis(contre 227 en 20091. le modèleCarrefour arrivant loin derrière(23). Sachez que le chargeurimporte autant que la batterie.Il en existe de trois types: ultrarapides (dont le temps de cha rgeoscille entre 10 et 30 min);rapides (entre 1h et 1h30) etnormaux (de 1h30 à 6 hl. En

charge d'urgence (so it 15 min),les perceuses équipées de char

geurs ultra apides sont logiquement les meilleures: la Black &Decker HP188F4L parvientàvisser 39 vis, les deux Ryobi

respectivement 29 et 34 tandisque celles équipéesde chargeurs

normaux percent àpeine deuxtrous (ou insèrent deux vis): Skil

2007 AB, Back & Decker ASL 148,

Carrefour. Lors de notre derniertest, les appareils nséraientjusqu'à 113vis, soit trois fo isplus.

lm!l!ŒCl!IUn seul f lop

Les moteurs des perceuses sontsoumis à rude épreuve et, mis

à part ce lui de laMc Kenzie, les

autres ont bien résisté. Les deuxéchant il lons testés n'ont pu effec

tuerque la moitié des cycles:sur le prem ier, la boîte de vitesses

rend l'âme et e moteur sur

chauffe; sur le second, ce sontles ba lais et le rotor qui sont

54 -Que Choisir 489 - février 2011

Baisse

de rég im eC'est globalement bien pour percer La Skil 2007 AB ferme à nouveau

la marche en 17,4s.Enfin,comme par le passé, le métal se

révè le atal pour nos perceuses

car, pou r réussir cette épreuvedifficile, il faut beaucoup

et vi sser da ns des matér iaux tendres,

mais l 'autonomie laisse un peu à désirer.

Et la sécurité plus encore : deux modèlesde notre sélection sont déclassés.

de pu issance et une vitesse de

rotation élevée. Cette année,

nous ne décernons aucune *,pas une référence nétantparvenue à réaliser le trouimposé en moins de 20 s. Aufinal, c'est la Bosch PSB 18Li-2qui s'en t ire le mieux, j uste

devant lAEG BSB 18 GLi.

Rcherche bonne batterie

désespé rément. C'estce qui découle de notre

sélection car, avec une capacitévariant de 1,3 à 1,5 Ah (ampè reheure), ces outilsne percent au

plus que 68 t rous da nsdu bois.

C'est loin des performances des

perceuses testées il y adeux ans(QC n' 467): équ ipées de batteries a lant usqu'à 3Ah, elles en

perçaient deux fois plus. Eles

etaient auss i plus chères etun peu plus lourdes. Pour unmodèle sans fi l, 'autonomie estfondamentale. Bien inspirés,certa ins fabricants fournissentd'office deux batteries - ce la

dépan ne à condition que ladeuxième ne soit pas déchargée - ou des chargeurs ultrarapides pour pouvoir poursuivrele travail sans trop attendre(30 min) . Peut-être faudrait-ilproposer des batteries d'aumo ins 17 Ah. De mê me, unevitesse de rotation d'au moins1400 tours/minute et une tenson minimale de 14,4 vo lts sontnécessaires pour percer correc

tement. Pour ceux qui ne sou

ha iteraient pas investir quelque200E dans un achat, rappelons

que la location est poss ible (en

moyenne 1O€/jour). Enfin, quand

on brico le, des préca utions

s imposent, comme le port de

défectueux. Une perceuse

à percussion n'est pas arrivéeau terme du cycle d'endurancemais s'en approche: la Back &DeckerHP188F4L.

BON ASAVOIR Nous avons testél'endurance du système de percus-sion sur les modèles concernés.La même Black &Decker et AEG

connaissentquelques soucis. Lesdeux autres lâchent un peu avantla fin de l'épreuve mais ne sontpas pénalisées sur ce critère.

83,i" i'l i,i.Htltft1îMllPas d e problèm eAucun souci d'utilisation à noter.Le poids peu t fai re a différence,

comme pour l'AEG à percussion(19 kg), qui figure pa rmi les préférées du ury (avec la utre AEGet les Ryob i) mais rate de peu

*** sur ce critère. La Carrefourest la moins appréciée, car mal

équ ilibrée et, comme les deux

Skil, dépou rvue de blocage

automatique en rota t ion, ce quicomplique le serrage/desserragedu mandrin. l es notices sontcorrectes, même s ce lle deCarrefou r gagneraitàêtre plusclaire (taillede caractères) et plus

exha ustive (pas d'instruction sur

le ait qu'il faut déchargerla batterie avant de ranger l'appareil).Côté accessoires fourn is, la

Me tabo se dis t ingue: ses deuxbatteries possèdent un indicateur de niveau de cha rge(comme les Bosch, Carrefour,

Mac Al lister et Ski l 2521 AA), elleest dotée d'un chargeur ultrarapide (30 min), d'u ne um ièrepour éclairer a zone de travai l,du blocage automatiquede l'arbre de rotation et d'unehousse de transport.

Em!I2IrJAï e, aï e, aïeDeux problèmes majeursaffectent la Mc Kenzie et la Skil2521AA, ce qui nous a obligés

à es déclasser (lire encadréci-contre). Sur quatre autresperce uses, les soucis sont demoindre gravité: sur 'AEGBS 12C2, la boîte de vitesses peut êtremise sous tension si, en pe rçan t,on rencontre un fil élec trique;

lunettes de protection lors du

perçage pour év iter de recevoirdes éclats de matériau dans les

yeux ou, plus rare, un morceaude foret en cas d'éclatementde ce dernier. Les noticesle sou lignent, mais les publicitéss'en abstiennent, ne montrantque des bricoleurs qui ensont dépourvus. Incohérent.Le casq ue antibruit se révè leaussi utile car ces appareilspeuvent atteindre 80 dB(A).

œmtLe métal , c 'es t f atalLes quatre modèles à percussionmis à 'épreuvesur le béton

sen sortent àpeine, les Black &Oecker sont plus lents et atteignent leurs limites sur le rou de10 mm. Dans la pierre tendre, en

revanche, les modèles à pe rcus

sion brillent. Sur ce critère, lamei lleure perceuse (Bosch PSB

18 Li-2) s'en sort en 5,6 s, alors

que les pi res (Carrefour et Skil

2007 AB) traînai llenten mettant26,6 et 32,2 s. Normal, elles nontqu'une vitesse d'exécutio n, qu iculmineà 550 tours/min, alors

que es autres en possèdentdeux et vont usqu'à 1600 tours/min. Dans lebois, les ou til sà perc ussion se débrouillentmieux, c'est-à-dire plus vite: 5,8 spour la Back &Decker ASL 148.

POUR EN SAVOIR PLUS

Gros plan sur ••

••• Ies batter ies

~ : c ~ Ç : r g : . ~ ' ~ e A p ~ r ~ ~ ~ ~ ~ ~ u a ~ ~ ~ ; ~ r ~ ~ ~ ç ~ ' ! ~ e ~ ~ ! : ~ ~ ~ ~ ~ ~ : ~ ~ : les batteries au lithium-ion (Li-ion) semb lent mieux résister quecelles au nickel-cadmium (Ni-Cd). Les Bosch sont les me illeures

(4% et 3,9%), très lo in devant la Skil (72,7%) et, surtout, laCarrefou r, otalement déchargée (100%)! Ces deux de rn ières

ont des batteries Ni-Cd. Lorsde notre dernier test, les Ni-Cd

n'ava ient connu que 30% d'autodécharge.

••• et le s chargeurs

o ~ ~ r ~ : ~ ~ r r ~ : p ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ : x : ~ u ~ ~ ; d l : ~ ~ ~ : ~ ~ : . u ~ : : t : i ~ i ~ ! ~ e : ~ ~ e t plusieurs, d'autres deux (batterie en cha rge/batterie chargée),

voire un seu l (chargement en cours) qui cl ignote ou changede couleur une fo is 'opération terminée. Un bonnet d'âne pourCa rrefour, qui nindique pas la fin de la charge.

BONAsAVOIR

Si on laisse la batterie en charge trop longtemps, on constate engénéral une légère hausse de sa température mais aucun dangerréel d'après nos essais. Certains modèles détectent la fin de la chargeet ne délivrent plus qu'un courant très faible.

Sécurité Deux hors jeu~ ~ ~ : : ~ ~ ~ ~ ~ : : ~ a U ~ ~ ~ I ~ ~ ~ ~ e ~ ~ ~ ; ~ : ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ é ~ ~ ~ a ~ s ~ ~ ~ ~

en sécurI té électrique, elles ne sont pas conformes à la normeEN 60335-2-29, Laclause 30, qui vérifie la résisance de la batterieetdu chargeu rà lacha leuret au feu, leur pose problème: dès l'applicationdu fil incandescent, 'enve

loppe de labatterie sest enflammée . Nous avons saisi

les pouvoirs publics, leurdemandant le retrait et lerappel de ces appare ils.

Des batteries qui senflamment

!adlementc'est un sérieuxproblème!

sur la Mac Allister et les Ryobi, les

visdu chargeur peuvent se libéreret court-circu iter l'iso lat ion;norma lement, elles sont fixées

avec de la co lle oudu silicone. DAdrienne Point

Do"iertechniqu.VincentErp.lding

Retrouvez gratuilement e guide

d'achat Perceuses sans fil sur

"Ii l i ·,i_t"a·· · ·g

T(ltPHONESCONSODBFASRICAHTS

Black &Decker

Carrefour

www.metabo.fr

Ryobl

www.sklleurope.com/fr

~ Plutôt p as ma l

Dans le pin, les quatre modèlesà percussion et les deux Ryobi

mettent le turbo et finissentle travai l en moins de 5,3 s.

Pour les autres, les résu ltatssont assez bons, mis à part troisperceuses qui n'ont pas assez

de couple (l'effort en rotation)

pour a grosse vis. La Mc Kenzie

et la Mac Allistery parviennentpresque (78,8 et 79,5 mm au

lieu des 80 requis), il faudra donc 7

~ Bosch PSB18 i -2

Presque parfaiteC'e s  a meilleure enperçage etelleoffrede très bon s ésultats en

vissage, unebonne enduran ce etune facilitéd'utilisationcertaine. Elle

est équipée d'une seule batterie (1 ,5Ah)

qui se décharge rèspeu et d'un charg eurrapide (1hl, ~ A E G , qui la talonne,est vend ue 70€plus ch er, mais livréeavec deuxbatteries, Prix: 200 €,

~ Ryobi LCD 18022B

Pour bien visserElle perce la pierre tendre et le bois

sa nsproblème et ce st la plus efficace

de a catégorieen vissage. Très bien noté eenendurance et commoditéd'emplo i,

ellepossède un chargeur très rapide (45 min ).Dommageque la capacité de sa batterie(1 ,4 Ah) limite son autonomie , Sa petite sœur(LCD 14022) la suit deprès , Prix: 199 €.

février 2011-Que Choisir 48 9 - 53

Téléphonie et Internc:!J

A artir du 1" février,de nombreu x forfaits

d'accès à Internet

et d e téléphonie

mobile aug m ent en t .Les co nsommateu rsson t mi s de vantle fai t accompli .

Augmentations à l'appe l"• A

quelques jours de Noël, c'est un• ' drôle de cadeau qu 'ont reçu de

- • - nombreux cl ien ts d'Orange. Un. . courr ier es info rma it que eurabon-

Eprimezvotre opinion nement mensuel allait augmenter

dans otre. oum . . Les abonnés de SFR, Free et Dartybox ont reçudu 25J nvIOrau8 evne . le même genre de missive. Ceux de BÇ>uygues

Telecom devraient li re la leur d'ici peu.Les opé rateu rs répercutent la hausse de la TVA

n'incluant pas de service té lé. Pas étonnantqu'aujourd'hui les opérateurs aient du mal àjustif ier leurs augmentations • Dès lors qu'un clienta le Wap , il a accès potentiellement à la télévi-sion., explique ainsi un porte-parole de SFR,

faisant mine de ne pas savoir que cette technologie n'es t en aucun cas conçue pour rega rde rla télé dans de bonnes conditions.

~ ~ ~ ~ ~ ~ : ~ ~ ; ~ : ~ 2 ~ ~ d ~ ~ ~ e ~ ~ f s ~ ~ ~ ~ ~ a ~ ~ ~ ~ : Résilier plutôt que contester

1 NU MÉRICÂBLE 1

Loccasionfait le larronNuméricâble a profité de ahausse de TVA sur les services

audiovisuels pour augmenterde 3€ par mois la plupart deses forfaits. Grâce à unesubtilité uridique, le câb loopérateur n'est pourtantpas touché par la réévaluationde la fiscalité. Il ne s'agitpas non plus de financer uneoffre plus c o m p l ~ t e . Non.Numéricâble se justifie par agarantie de services i toujoursplus Înnovants, complé-mentaires et variés ». C'estse payer la tête des abonnés1

qui leu r permettait, depuis 2007, d'appliquer untaux rédu it de TVA (5,5% au lieu de 19,6%) surla parti e de leurs factures couvrant les servicesaudiovisuels, afin de compenser le versementd'une taxe dédiée à la création. Si cette hausseétait attendue, personne n' imaginait qu'elle alleindraitune e lle ampleur. Alors qu'elle nedevaitconcerner que les offres triple play (Internet, té léphonie et télé), desservices d 'accès à" nter

nel seul " el de nombreux forfaitsde téléphoniemobile (incluant ou non une oplion té lé) sontaussi touchés (Bouygues naugmentera que ses

offres ADSL). La hausse varie le plussouvent de1à 3€, mais dépasse parfois les 5€ mensue ls.

En cause, un t bricolage fiscal D, instauré endouce par ce rtains opérateurs. Alors que labaisse de la TVA accordée en 2007 ne devaitêlre répe rcutée que sur la partie TV des forfai tsIriple play (à hauteur d'environ 50 % de la fac-

Bien qu'ils se demandent à juste titre pourquoiils devraient supporter de te lles hausses alorsque certains d 'entre eux n'ont même pas accèsà la télé, les clients concernés ne peuvent s'y

opposer, la loi autorisant les professionne ls àmodifier leurs tarifs. Seu le bonne nouvelle: ilsso nt libres de rési lier leu r contrat et de changerd'opérateur sans payer aucuns frais, même s'ilsse trouvaient en période d'engagement (lire

notre fiche pratique p. 62).Une opportunité unique, dont comptent bienprofiter es opérateurs virtuels (Virgin Mobile etles autres) p our accueill ir un maximum de ces

déçus, libérés de tout engagement. Nu l douteque, de leur côté, Orange, SFR et Free pèserontde tout leur poids pou r imiter a désertion a v e ~ , à la clé, de nombreux litiges. C

Cyril Brosset

lure) , Orange, SFR et d'autres l'ont appl iquée à Guide pratique pOUl résier son contrat sur

~ ; ~ ~ 0 ~ ~ a ~ 0 ~ ~ ~ ~ ~ a ~ ~ 0 7 : ~ ~ n ~ u ~ ~ ~ ' ~ ~ ~ s ~ ~ I ~ ~ - l i l l l 18.iIi§!U."%.!i.!ifl!fl ....

février 2011 - Que Choisir 489 - 55

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Actionsla force de l'UFC-Que Choisir,c'est son ournal et ses170 associa tions locales.E es iennent des pe rma nences régulièrespour vou sconsei er et vous défendre.Adresse de las sociation oca le a plusprochewww.quechoisir.org ou téléphonez au 01 43485548

HAUTS-DE -SEINE

UFC-Que ChOISr des Hauts-de -Seine Sud,B.P. 31 92293 Châtenay-Malabry Cedex

Cardif tarde et perdQuand il s'agit d'honorer un contrat d'assuran ce vie, banques

et sociétés d'assurances ne sont jamais pressées, Cardif a voulujouer la montre pendant cinq ans_ Et a perdu_

Après e décès desa mère en mars 2005 , ~ T.,de Fontenay-aux-Roses (92),demande à Cardif de lui verser le montant des deux contrats d'assurancevie qu e ce lle-ci avait sou scr its en 1987 pour 250000F (38 ll 2€). Elle lor

mule sa demande par courrier recommandé en juillet, puis en septembre 2005.Cardit ne répondant pas , cette dam e contacte l'UFC-Que Choisir des Hauts-deSeine Sud qui prend l e relais. L'association locale éc rit à CardU. Au secondcourrier, la société d'assurances finit par répondre que des difficultés informatiques 'obligent à désarchive r les docum ents et ça risqu e de prendre unpeu de temp s. Effectivement , l'ann ée 2006 passe , puis 2007 et Ca rdif prétendtoujours .nepas trouver trace de ces contrats". Devan t tant de mauvaisefoi , en 2008, Mme T. ass igne l 'assureur devant le tribunal de grande instancede Nanterre, lequel déc lare irrece vab le l'action intentée qui serait, se lonle u ge, prescrite pour les deux contrats. Il déboute Mm T. et la condamne àverser une ind emnité de l S00 € àCa rdif. Conseill ée par l'association locale, Mm 1. lait appel dujugement. Et, en 2010, a courd 'appel de Versailles lui donnelargement rai son. Non seu lement

l 'acti on n'était pas prescrite pour

un d es contrats, mais elle était

fondée .Cardif est donc condamnée à verse r une prov ision de20000€ à Mm T. et à produirerapidement un décompte précisdes sommes dues en exécutiondu c ontrat. En cas de retard ,

l'assurance dev ra payer à Mme T  un e astreinte de 300 € par our.C

ADHÉSION INDIVIDUELLE

_+"w;;a.ii.\ , .

ChezCardif,on n'hésitepasâfairepreuve demauva ise foi.

~ : ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ \ ~ e ,. 1

Immeuble des associations,25-27, tue Malhleu, 71 000 Mâcon

Étiquettesfantaisistes

L ~ : ~ ~ : ~ ~ ~ : n ~ ~ ~ ~ ~ : " : t ~ ~ ~ ~ ~ ané par la cour d'appel de Dijon à3 200€ d'amende et àverser 1DODEde dom ma ges et intérêts à l'UFC-Que Choisir de Saô ne- et-Loire. Enj uillet 2008 , l'associa ti on locale avaitinformé les services locaux de larépression des fraudes que beaucoupde clients lui avaient signalé denombreuses erreurs d'étiquetagedes produits. Une enquête confi rmequ'entre le pri x des prodUits en rayonset ceux affichés lors du passage encaisse, es erreurs sont réquentes. Sur100 articles, 16 erreurs de prix sontrelevées, dont 14 en défaveur desclients, avec des écarts va riant de1 à 23 %. Pour sa défense, le dirigeantavance les vacances du personnelqualifié et le remplacement desét iqu ettes par un système électroniqueplus fiable. En appel, a cou r n'a pastrouvé les arguments conva incantset a confirmé es sanctions infligéesau PDG en prem ière instance.

1.I'!··mjl!;1I4m9I!i!!ild•• ~ ~ , .UFC-Que Choisir de Sa int-Malo,maison des associations,35,rue Ernes t-Renan, 35400 Saint-Malo

La facture EDF

disjoncteC~ ~ t ~ : ~ ~ s ~ ; t ~ t e p â a ~ ~ I ~ o ~ a ~ ~ t ~ : ~ ~ ~ e Ma lo (35)_Tous es deux mois, sa facture

., EDF tourne autou r de 40 €. Jusqu'àce lle de mai dern ier qui grimpe àRejoignez

l'UFC-Que Choisir

Dès aujourd'hui,adhérez~ votre association localeet comp létez le couponci-contre enJoignant

o Sauf ndication contraire de ma part, 'adhère à l 'association

locale la plus proche de mon domicile.

1 460,13 e, visiblement à a suite d'unrelevé de compteur fantaisiste. Et les

1 ~ a ; ~ ~ ~ I : S ; ~ ~ : ~ ~ ~ s ~ : : ~ ~ ~ ! ~ ~ s ~ ~ ~ ~ : : e s . 1 ~ ~ n ~ : u s ~ ~ s ; : ~ : ~ ~ e i ~ ~ ~ ~ ~ ~ : ~ h o i s i r

un chèque de 28€au minimum pour

la première adhésion.Envoyez-le à:

UFC -Que Chol.t,

233, bd Voltaire

75011 Paris

Je recevrai ma carte d'adhérent comportant l'adresse de cette association .

DM . ~ Nom ..

Adresse ....

Code postal. .

TéL. ..

Prénom ..

.... Ville ..

.. Courriel

Ci-joint , mon règ lement à l'ordre de UFC-Que Choisir.

de Sa int-Ma lo qui décè le une erreur

1 ~ ~ : s e ~ ~ v ; ~ ~ ~ ~ ~ c ~ ~ ~ ~ o ~ ~ ~ ~ ~ ~ c ~ ~ i o n 1 ~ ~ ~ ~ a ~ ~ ~ ~ a : t t ~ r ~ ~ d ' : , " ! r ~ ; ~ ! ~ i ~ ~ u r _

seme nt de 264,92 € à 'abonnée.

1

Complétez votreVous recherchez un thème paru dans le mensuel.Choisissez les numéros qui vous intéressent et

reportez-les sur votre bulletin de commande ci-contre.Les artkles comportant un testcomparatifsont en caractères gras

s . l e s d e 9 0 j 1 ~ e n ~ Bord.. .rougoeslOO7:N<hercMdoIa.qu8n"ChIomP"51nel :""",a.criHI

Ch8mplgnon,. . , . , :Usfomuntlb.ac

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SIowfood : lirévohede5gourn'lMldsn , . n u : a . p u ~ b o l t a . t a S H ~ : : ~ H s ~ = ~ ' ! ~ r d u p i t t h r o u g e ..

A!suranœs :lTIaÎSquefaltJ.poIite l&1ksedeIaTVA : ledlentditldondel.-fil'Ct'û ~ i t a . COlS()OOlaton;lapubrappelét!.lirordreC d d i l l m m o b l i e f s o n d a l e f I N ~ e n v u e F i s a l l t l ! q u o l C l e n e u f ~ 2 0 1 0 1 M o y e n s d e ~ t u n f r 6 l e t n e n t e t ( ~ l r é g l l ! PlKtmenu:wper·taID!,superilfUdellCePrl!u.ImmoboIiefs: Ierne.-culplduCrtdllfonclerT l r i f s b , ) f l ( I f t 5 e f W o I g r o u ~

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Assurance.wmnce :JYu.-geenforceE c o n o m l e s d ~ l n c t U o h o M r w u e s i l a b a t s s e ( c o n o m l e s d ' ë n e r g l e u n t l ! n l ! b f e u x . s ~ t l ! m e Eco-prétâIIWlzéfo :unempNntdlgned1nthét

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GPs : its poids iourds t1mpown'HOnMId"'-s :litlOnl'dl'OU'léImprfmentHmuttlfonctlons : bollnlt"'OUlf.lfIt

Je\IlIenligne : legralui!peutftreruineut

UVTlt5"Ktron5qu.,: lesftm)usforrt a. 101Loglclitildolsécu""trrtltfM'tMinl-c ... ntihHI:minIHnl.n,.,fo,....nclt

MobilHpoufMnIors :6elmenulindigftws

N galeursinlemet :llleurtduchobt

Netboolu : PC d8complémltrrt 471OnlllM,.n:t out..-n-ilnoudltlliqu.s? 488

~ = = ~ ~ ; ~ ~ = ' ~ ~ ; = ~ mT ~ l e m o b i l e ~ r n o d e d e s ~ s h c o d e s 476

§ f i ~ ? ~ ~ ~ ~ ~ l ~

Communiquéjudiciaire

Par ces motifsSUR L:ACTION PUBLIQUE. Statuantpubliquement en premier ressort et

par ugement contradictoire, à l'égardde Bazot Alain. Déclare Bazot Alaincoupable des faits qui lu i sont reprochés .Condamne Bazot Alain à uneamende délictuelle de 1000 €. SUR!:ACTION CIVILE .Statuant publiquement,en premier ressort et par ugement

con tradictoire, à 'égard de CHATEAUGISCOURS Socié té d'exploitation(SECG) et de M. ALBADA JELGERSMAÉric. Les reçoi t en leurs constitutionsde partie civile, régulière en la forme.Condamne Bazot Ala in àpayer àchacune des parties civiles la somme

de 2000 € à itre de dommageset intérêts. Le condamne à payer aux deuxparties civiles la somme de 1000 € surle fondement de l'article 475 -1 du codede procédure pénale. Ordonne lapublication du dispOSitifde la décisiondans le ournal Que Choisi, et sur le siteInternet sous astreinte de lOOEparnuméro et our de retard. Déclarel associationUFC-Que Choisir  civilementrespon sable, àpayer l'intégralitédes sommes dues par application del'article44 de la oi du 29.07.188 1.

La 'D' i,"re ,QUI: l / 1 u l " n

Alain BazotPrésident del'UFC oue Choisir

Téléphonie mobile et Internet

Bidouillages autourde la TVALa TVA sur les offres de

communications électroniquesest un véritable feuilleton

mobile, ils ont même plutôt augmenté.Dès lors, on s interroge: les opérateurs nontils pas app liqué une disposition prévue

à rebondissements, Au différendentre Paris et Bruxelles sur

à l'origine pour les offres triple play à unensemble d 'offres non co ncernées pour

dégager des revenus supplémentaires

indus?En etfet, es opérateurs ont-ils payéen contreparti e de cette TVA réduite unecontribution au Cosip ? Et si oui, y a-t- il euun e vraie comp ensation ? Le doute estpermis! Le rapport sur la loi de finances2011soul igne que la baisse de TVA faisaitplus que compense r la contribution auCosip. Comment une mesure simp le a-t-e llepu donner lieu à ce type d 'excès maisauss i quels en sont les co nséqu encespour e co nsomm ateur ? Interrogés pa rl'UFC-Qu e Choisir, gou ve rnement et opérateurs doivent prochainement répond re ..En attendanl, tous ceux qui viennentd 'être averti s que le prix de leur forfa itaugmentait peuvent gratuitement rés il ierleur abonnement et changer d 'opérateur.Pour eux, l'UFC-Qu e Choisir se met

le taux à appliqu er aux offrestriple play, ont suivi les pratiquesinjustifiables des opérateursentre 2007 et 201 0_

E"00'." . , m ~ . ,'m"n taux de TVA réduit (5 ,5 % sur les

forfaits de téléphonie mobil e ou Internetdonnant accès à la télév ision contre lapromesse des opérateurs de fin ancer lacréation culturelle, la • taxe Cosip l •• Sur

inj onc tion de la Comm ission européenne,la France vient de mettre fin à ce dispositif.La loi de fi na nces 20 ll prévo it en effet unalignement de la pa rtie télév isuelle du forfait avec la partie Internet au taux de 19,6%.L:UFC-Que Choisir sest opposée à cet teaugm entation de TVA su r le triple pl ay(Internet + téléph onie+TV) ,qui, en cassantle ve rrou psyc hologique des 30 €, ne pouvait qu 'entraîner un d érapage des p rix .

en ordre de marche afin d'éviter qu'aux

br ico lages fiscaux ne succèdent lesbid ouillages ju rid iques des opérateurspou r freiner, voire refu se r la résili atio ndemandée. Un kit pour faciliter cetterésili ation a été mis en p lace par nosassoc iations ocales (voir pp.55 et 62). Unappel à témoignages a, en outre, été lancésur le site www .qu echoisir.org pour recenser les diff icultés que pourraient rencontre rles usage rs. l:UFC-Que Choisir vérifiera

Ce qui se conli rm e. Mais à nest pas le seulproblème . De nombre ux témoignage s deconsommateurs, qu i viennent de se voi rsignifi er une augmentation proc haine deleur forlait en raison de a hausse deTVA,montrent que les opé rateurs avaient appliqué de manière injustifiée ce tte lVA édu iteà des fo rfai ts de téléphonie mobil e ouIn ternet sans se rv ice télév isuel .. Les prix

payés par les consom mateurs nont. pas diminué pour autant. En téléphonie

si les dro its des consommateurs sont respec tés ou si des act ions comp lémenta irfêsont nécessaires. Dans ce feuilleton fiscaloconsumériste, les consommateurs neveulent pas res ter plus longtemps spectateurs de pratiques inqual i fiables , ma is

entend ent retrouve r leur rme légitime:celu d 'acteurs-régulateurs du marché !D

février 2011 -Que Choisr489 -65

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