RAPPORT ANNUEL 2017 - Leem · Le rapport souligne que le solde du régime général serait en dégradation de 400 M€ par rapport à ce qui était prévu dans la LFSS de 2017. Pour

RAPPORT ANNUEL 2017

• Environnement économique général• Rapport sur la situation de l’emploi en 2016• Rémunération dans les entreprises du médicament en 2016

| 2

Sommaire

LES ENTREPRISES DU MÉDICAMENT - RAPPORT ANNUEL 2017

Environnement économique général .............................................................................. 3 Rapport sur la situation de l’emploi ............................................................................... 10 Périmètre du secteur et de la branche professionnelle ................................................... 11 Les caractéristiques de l’emploi en 2016 L’évolution des effectifs salariés dans l’industrie pharmaceutique .................................. 14 Répartition régionale des effectifs ................................................................................. 16 Répartition des effectifs selon l’ancienneté .................................................................... 18 Répartition des effectifs selon l’âge ............................................................................... 19 Les seniors dans la branche ........................................................................................... 20 Pyramide des âges ........................................................................................................ 21 Les emplois selon le type de contrat ............................................................................... 22 Répartition des emplois selon les métiers ..................................................................... 23 Classification des emplois selon les familles .................................................................... 24 Répartition des effectifs selon les groupes de classification ............................................. 25 Le taux de féminisation ................................................................................................. 26 Répartition des effectifs par genre selon les groupes de classification ............................. 28 Répartition des effectifs par genre, ancienneté et groupes de classification ..................... 29 Zoom sur l’ancienneté supérieure à 15 ans par genre ...................................................... 30 Temps partiel et taux de féminisation............................................................................. 31 Mobilité Hommes/Femmes au sein des classifications entre 2015 et 2016 ....................... 32 Les flux d’emplois .......................................................................................................... 33 Les recrutements .......................................................................................................... 34 Les sorties ..................................................................................................................... 37 Le recours à l’intérim ..................................................................................................... 38 L’absentéisme ................................................................................................................ 40 La rémunération dans les entreprises du médicament en 2016........................................ 41 Synthèse de la situation de l’emploi et des rémunérations .............................................. 56

Environnement économique général

Nov. 2017 3

| 4

Environnement Économique Général

La croissance économique mondiale pour 2017 devrait avoisiner les 3,6%. Aux Etats-Unis, après une croissance de seulement 1,6% en 2016, celle-ci serait de 2,0% en 2017, favorisée notamment par la dépréciation du dollar et par des taux d’intérêt qui demeurent bas. Au Japon, l’activité est à la hausse, son PIB devrait croitre de 1,6% en 2017, de même que dans la zone euro qui connaitrait une croissance de 2,1% en 2017, portée par la consommation privée et l’investissement. Enfin, en Chine, la croissance du PIB se stabiliserait autour des 6,8%, du fait d’un environnement international porteur et d’une demande interne robuste.

En France, le niveau du PIB augmenterait de 1,7% en 2017 et de 1,6% en 2018. La conjoncture favorable de plusieurs facteurs, recul du chômage, augmentation de l’investissement des ménages, amélioration de la situation financière des entreprises, explique cette dynamique positive. Toutefois, un point de vigilance sera à maintenir sur l’équilibre des finances publiques, la dette et le déficit public étant respectivement prévu à 98% du PIB et autour de 3% du PIB pour 2017.

Nov. 2017LES ENTREPRISES DU MÉDICAMENT - RAPPORT SUR LA SITUATION DE L'EMPLOI EN 2016

| 5

La situation financière de la Sécurité Sociale

Les résultats du Régime général, publiés par la Commission des comptes de la sécurité sociale le 28 septembre dernier, montrent une amélioration du déficit de la branche maladie, de -4,8 milliards d’euros en 2016 à -3,6 Mds€ en 2017. Le solde total du régime général s’établirait en déficit de -0,8Mds€. Les branches Accidents du travail, Retraite et Famille seront quant à elles excédentaires.

Le rapport souligne que le solde du régime général serait en dégradation de 400 M€ par rapport à ce qui était prévu dans la LFSS de 2017.

Pour 2018, bien que la progression de l’ONDAM ait été fixée à +2,3% dans le PLFSS, un montant d’économies record sera demandé aux acteurs de santé, de près de 4,2 Mds€. Au sein de ce montant, le médicament contribuera à hauteur de 43%, soit 1,8 Md€, les baisses de prix représentant 970 M€.


-0,03

-0,02

-0,01

0

0,01

0,02

0,03

0,04

0,05

-30

-25

-20

-15

-10

-5

0

5

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

(p)

Régime général (éch. de gauche)

Assurance Maladie (éch. de gauche)

PIB (éch. de droite)

Évolution de l’équilibre budgétaire de l’Assurance Maladie, du Régime Général de la Sécurité Sociale et du PIB

| 6

La situation des Entreprises du Médicament : une situation contrastée entre croissance sur le court terme et stagnation sur le long terme

En 2016, le chiffre d'affaires des médicaments en ville s'est élevé à 20,3 milliards d'euros (en prix fabricant hors taxes), soit une légère croissance de +0,1 % par rapport à 2015.Le marché des médicaments remboursables a vu son chiffre d’affaires rester stable entre 2015 et 2016, les volumes enregistrant un recul de - 0,2 %.

Le marché hospitalier a progressé de 7,5 % par rapport à 2015. Cette croissance est en partie portée par les médicaments en ATU (autorisation temporaire d’utilisation) et en post-ATU, un segment particulièrement dynamique en 2016, et qui marque l’arrivée d’une nouvelle vague d’innovation, notamment dans le domaine de l’oncologie.


AnnéeCA remboursable

MétropoleCA non remboursable

MétropoleCA Officine Métropole CA Officine DOM

CA Hôpital France entière

CA Franceentière

2010 19 626 1 900 21 526 454 5 890 27 870

2011 19 682 1 919 21 601 471 5 900 27 972

2012 19 076 2 025 21 101 479 6 100 27 680

2013 18 642 1 961 20 603 463 6 200 27 266

2014 18 362 1 904 20 266 464 7 100 27 830

2015 18 193 2 040 20 233 461 7 414 28 108

2016 18 187 2 075 20 262 470 7 970 28 702

% évol 15-16 0,0% 1,7% 0,1% 2,0% 7,5% 2,1%

Toutefois, comme l’a révélé une analyse du Bipe - Gers, lorsque l’on regarde le marché total régulé c’est-à-dire ville (remboursable) + hôpital (liste en sus, rétrocédables, ATU et post-ATU), et que l’on retranche l’ensemble des reversements dus par les industriels (remises produits, remises ATU et clauses de sauvegarde), le chiffre d’affaires net total reviendra à peine fin 2017 au niveau de fin 2009 (23,1 Mds€) soit une évolution nulle sur 8 ans.

| 7

La situation des Entreprises du Médicament : une balance commerciale faiblement en croissance, des exportations inférieures à celles de 2013

(*) Y compris sérums et vaccins à partir de 1988. Source : statistiques douanières

Les exportations de médicaments enregistrent une croissance de 0,8 %, soit un montant global de 25,8 milliards d’euros. Cette légère reprise ne

doit pas faire oublier le contexte dans lequel s’inscrit ce marché depuis quelques années : prix français des médicaments en baisse, alors que

ceux-ci sont utilisés comme prix de référence dans de nombreux pays, perte d’attractivité de la France pour la production des nouveaux produits

et développement de la fabrication locale dans les pays émergents.

Alors que la balance commerciale nationale fait face à un très lourd déficit (– 48,1 milliards d’euros), la balance commerciale de médicaments

s’établit à 7,6 milliards d’euros, soit une faible augmentation : + 0,3 % par rapport à 2015. Le médicament est le 4ème plus gros contributeur à la

balance commerciale.

Au global, les échanges commerciaux de médicaments ont représenté, pour la France, un excédent commercial de 7,6 milliards d'euros en 2016.

Nov. 2017

25 787

18 211

7 576

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

Exportations Importations Solde

| 8

Régulation financière et fiscalité

L’objectif de croissance du chiffre d’affaires remboursable en ville, des produits rétrocédables et facturés en sus de la T2A fixé par les Pouvoirs Publics (taux L) était de -1% pour l’année 2016. Le taux de croissance du chiffre d’affaires des produits concernés ayant dépassé cette cible, les entreprises ont versé une remise globale de 230 M€. Pour mémoire, la LFSS pour 2015 avait profondément modifié les modalités de calcul de la clause de sauvegarde, la rendant complexe et imprévisible.

Selon les dernières données disponibles, l’ensemble des taxes spécifiques à l’Industrie du Médicament aurait représenté 680 M€ en 2016. Ajouté au montant perçu au titre de la régulation financière du médicament (remises produits, ATU, clause de sauvegarde), la part des prélèvements représenterait 7,6 % du chiffre d’affaires taxable de l’Industrie du Médicament.


Croissance des prélèvements spécifiques sur le médicament

1960

7,6%

2,2%

-4%

-2%

0%

2%

4%

6%

8%

10%

0

500

1 000

1 500

2 000

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016(p)

En

mill

ions

d'e

uros

Prélèvements en valeur (ech de gauche)Part des prélèvements (ville et hôpital) dans le CA taxable (ech de dte)Taux de croissance du CA taxable (ville remboursable et hôpital) (ech de dte)

| 9

Conclusion

En 2016, le marché pharmaceutique français (ville, hôpital, médicaments remboursés et non remboursés – hors exportations) affiche à nouveau une croissance positive. Mais, malgré cette légère reprise, la France ne parvient pas à combler son retard sur ses voisins européens. Le marché pharmaceutique français demeure, avec l’Espagne, en bas de classement derrière l’Allemagne (+ 4 %), le Royaume-Uni (+ 5 %) et l’Italie (+ 6 %). Et il faut noter qu’une fois déduites les remises payées par les industriels, le chiffre d’affaires net total reviendra à peine fin 2017 au niveau de 2009, d’après le baromètre Bipe-Gers.

Les plans successifs d’économies mis en place ces dernières années par les pouvoirs publics continuent d’étouffer le secteur. Les économies demandées au secteur du médicament dans le cadre du PLFSS 2018 atteignent un niveau record : 1,8 Md€ sur les 4,2 Mds€. L’industrie pharmaceutique assume donc à elle seule 43 % des efforts d’économies de l’Assurance Maladie, alors qu’elle ne représente que 15% des dépenses de santé.

En sus des baisses de prix et des baisses de volumes, s’ajoute une taxation spécifique à l’industrie pharmaceutique. Malgré différents dispositifs fiscaux incitatifs - le Crédit impôt recherche (CIR) et le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) -, la France demeure le pays d’Europe pour lequel le poids des taxes spécifiques est le plus élevé. Une étude sur la fiscalité du secteur du médicament en France et en Europe réalisée par le cabinet PwC Société d’Avocats pour le compte du Leem indique que sur les sept pays inclus dans l’étude (France, Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Irlande, Espagne, Suisse), la France est systématiquement en queue de peloton avec des taux d’impôts largement supérieurs à la moyenne européenne.

Enfin, l’attractivité de la France en matière de production industrielle reste un enjeu majeur. En effet, sur les 282 médicaments autorisés par l’Agence européenne du médicament (EMA) entre 2012 et 2016 (hors génériques et biosimilaires), seuls 21 sont produits en France, quand l’Allemagne en produit 86, le Royaume-Uni 68 et l’Irlande 39. Pour attirer sur le sol français de nouvelles productions, et en particulier des productions de médicaments de biotechnologie, l’attractivité industrielle devra être encouragée.


Rapport sur la situation de l’emploi dans les entreprises du médicament en 2016

10

| 11

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueRecensement des effectifs dans les secteurs d’activité et dans la branche professionnelle


Les effectifs salariés dans l’industrie pharmaceutique

Ce rapport sur la situation de l’emploi dans l’industrie pharmaceutique repose pour l’essentiel sur les données collectées par le Leem auprès d’un large échantillon d’entreprises du secteur pour cet objet spécifique. Les valeurs des indicateurs présentés dans le rapport sont redressés pour tenir compte des personnels travaillant dans les entreprises non répondantes et ramener ainsi les résultats au niveau du périmètre de l’ensemble du secteur.

La procédure de redressement utilisée s’appuie sur les indicateurs d’emploi produits par l’appareil de la statistique publique qui repose pour l’essentiel sur l’agrégation de données administratives (déclarations sociales…). Ces sources reposent sur des périmètres différents et disposent chacune de leur cohérence au regard des objectifs poursuivis et du type d’informations qu’elles contiennent.

Le secteur d’activité NAF 21.20Z rassemble les entreprises dont l’activité principale est la fabrication de préparations pharmaceutiques. Elles employaient 73 013 salariés en 2016. On considère également les 7 890 salariés de la fabrication de produits pharmaceutiques de base (NAF 21.10Z). Cette entrée selon les secteurs d’activité est privilégiée pour les approches économiques nécessitant le rapprochement des données d’emploi avec des indicateurs économiques sectoriels (données sectorielles de l’Insee comme ESANE…).

Les établissements employeurs appartenant au périmètre défini par l’identifiant de Convention Collective de la branche de l’industrie pharmaceutique (IDCC 0176) rassemblaient 127 500 salariés en 2014 (dernière année disponible). On pourra privilégier ce périmètre pour les travaux dont l’objet appelle une information statistique relative au champ d’application dela convention collective. Dans cette étude, les données d’emploi issues des Dads (Dares-Insee) ont permis d’estimer la relation entre les secteurs d’activité et le périmètre de la branche professionnelle.

Pour la présentation des principales statistiques d’emploi de cette enquête Emploi-Salaires, le matériau privilégié est constitué des informations issues directement des entreprises interrogées. Le redressement repose sur le rapprochement avec les sources publiques qui a permis d’estimer la population concernée à 98 786 salariés en 2016. Cet ensemble inclut l’échantillon des 81 240 salariés répondants pour lesquels les informations ont été collectées par le Leem dans le cadre de cette enquête.

Branche

Leem

Secteurs

| 12

2011 2012 2013 2014 2015 2016

21.10Z Fabrication de produits pharmaceutiques de base 8 649 8 769 8 786 8 399 7 464 7 890

21.20Z Fabrication de préparations pharmaceutiques 72 495 72 190 71 462 71 198 72 978 73 013

46.46Z Commerce de gros de produits pharmaceutiques 51 954 52 201 52 078 51 711 52 370 52 284

72.11Z Recherche-développement en biotechnologie 8 074 8 690 8 558 8 602 9 035 9 464

72.19Z R&D en autres sciences physiques et naturelles 79 456 79 600 80 096 80 101 81 995 82 513

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueRecensement dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique


L’emploi dans les secteurs d’activité de l’industrie du médicamentComme pour les indicateurs économiques, les données d’emploi sont agrégées selon l’activité principale exercée par les unités employeurs. Ce classement repose sur la nomenclature des activités française (NAF) et est réalisé de façon distincte pour les entreprises et les établissements. Un établissement secondaire de distribution appartenant à une entreprise industrielle peut ainsi être classé dans un secteur du commerce alors que la maison mère relève de l’industrie.

Les salariés des entreprises du médicament sont recensées dans plusieurs secteurs : la fabrication de préparations pharmaceutiques (21.20Z), la fabrication de produits pharmaceutiques de base (21.10Z), la recherche-développement en biotechnologie (72.11Z), la recherche-développement en autres sciences physiques et naturelles (72.19Z), le commerce interentreprises de produits pharmaceutiques (46.46Z), les activités des sièges sociaux (70.10Z) pour ne citer que les principaux.

Cet hétérogénéité correspond à un fort degré d’intégration des activités des laboratoires qui englobent la production de médicaments, leur distribution, la R&D… L’internationalisation des structures économiques et l’évolution de leurs modes de fonctionnement (internalisation ou externalisation de la fonction de distribution des médicaments, des activités de recherche et développement, spécialisation des sites de production…) a rendu plus difficile la définition exacte du périmètre de l’activité. Ainsi, les mutations des organisations (spécialisation de certains sites sur une activité…) ont parfois conduit certaines entreprises à changer d’activité principale.

Les données publiées par l’Acoss sur les dernières années disponibles proposent une estimation robuste des trajectoires sectorielles des effectifs dans les principaux secteurs où l’on retrouve les entreprises du médicament.

Les données de l’Acoss sur les effectifs salariés

L’Acoss - Caisse nationale des Urssaf - est aujourd’hui la source unique en France de données statistiques sur l’emploi salarié, hors intérim. La labellisation par l’Autorité de la statistique publique des séries trimestrielles d’emploi et de masse salariale du secteur privé et des séries mensuelle et trimestrielle des déclarations d’embauches produites par l’Acoss au niveau national constitue une reconnaissance de la qualité et de la fiabilité des données diffusées.

Les effectifs salariés diffusés par l’Acoss et les Urssaf correspondent au « nombre de salariés inscrits au dernier jour de la période » renseigné dans les bordereaux de cotisations (BRC). Il s’agit du nombre de salariés de l’établissement ayant un contrat de travail en cours le dernier jour de la période.

Source : site de l’Acoss, 2016

Secteurs

ACOSS - Stats, données annuelles, mises à jour 2016

| 13

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueRecensement dans la branche de l’industrie pharmaceutique


L’emploi dans la branche professionnelle de l’industrie pharmaceutique

Le code du travail fixe les règles générales applicables aux relations de travail entre employeurs et salariés de droit privé. Dans ce cadre, les partenaires sociaux négocient des conventions et accords, qui viennent compléter le droit du travail. La convention collective couvre l’ensemble des conditions d’emploi, de formation professionnelle et de travail ainsi que les garanties sociales, tandis que l’accord se limite à un ou plusieurs objets de négociation. La branche professionnelle de l’industrie pharmaceutique rassemble les entreprises qui appliquent la Convention Collective de l’activité identifiée par le n°0176.

Le ministère du travail propose via la Dares des statistiques d’emploi segmentées dans la nomenclature des conventions collectives depuis 2009. La correspondance avec les activités économiques exercées dans les établissements du champ de la Convention Collective est fournie chaque année depuis 2010 par la Dares dans les fiches statistiques présentant les principaux agrégats d’emploi de la branche.

Cette correspondance reste une estimation d’une réalité parfois complexe dans certains cas, comme les entreprises dont les effectifs proviennent de structures historiquement disjointes et qui appliquent des conventions collectives différentes. De même, plusieurs conventions peuvent coexister dans un même établissement, c'est le cas notamment des conventions collectives dites « catégorielles » (par exemple, la convention qui concerne les VRP…).

Les données publiées par la Dares sur les dernières années disponibles estiment les effectifs à 127 500 salariés en 2014.

Les données issues de l’exploitation des DADS

L’identifiant de convention collective (IDCC) répond à la demande formulée par les partenaires sociaux d’une information statistique relative aux branches conventionnelles.

Elle a conduit le système statistique public à repérer ces dernières par un code identifiant la convention collective (IDCC). Ce code IDCC est utilisé dans les enquêtes sur l’activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre (Acemo) de la Dares, dans les enquêtes sur le coût de la main-d’œuvre et la structure des salaires (Ecmoss) de l’Insee, ou encore dans les sources administratives (DADS).

Les données sont issues d'une exploitation du fichier exhaustif des déclarations annuelles de données sociales (DADS) retraitées par l'Insee. La DADS est une formalité déclarative que doit accomplir toute entreprise employant des salariés, en application de l'article R243-14 du code de la sécurité sociale. De nombreux traitements sont réalisés à partir de la déclaration annuelle brute effectuée par chaque employeur, ces derniers pouvant expliquer la date de disponibilité de fichier du DADS : reprises d'identification de l'employeur, codification de la PCS et cohérence des rémunérations, localisation fine du lieu de travail, complètement du champ de diffusion (fonction publique, régime agricole, particuliers-employeurs), certification de la multi activité, etc.

Source : Ministère du travail, Dares, 2016

DADS - Fiches Dares, 2010 à 2012

2010 2011 2012 2013 2014

Idcc-0176 : Industrie pharmaceutique 129 300 129 600 128 400 128 300 127 500

Branche

| 14

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueL’évolution des effectifs salariés dans l’industrie pharmaceutique


Le mouvement de baisse des effectifs de l’industrie pharmaceutique semble se terminer en 2016

Après huit années de baisse des effectifs, la trajectoire de l’emploi s’inscrit en légère hausse en 2016 dans l’industrie pharmaceutique pour atteindre 98 786 salariés(*). S’il s’agit de la première progression depuis une décennie, l’emploi du secteur ne s’établit en 2016 qu’à un niveau proche de celui constaté au début des années 2000.

La progression des effectifs (+0,1%) reste en effet extrêmement modeste au regard des taux de croissance constatés avant 2008. La hausse de l’emploi salarié se limite ainsi en 2016 à une centaine de salariés sur le périmètre du secteur.

L’industrie pharmaceutique continue donc de bénéficier d’une trajectoire de l’emploi plus favorable que celle de l’ensemble de l’industrie manufacturière. En effet, les effectifs de l’ensemble de l’industrie poursuivent leur décroissance à un rythme régulier (-0,9% en 2016).

(*) L’estimation de l’évolution des effectifs est réalisée à partir des réponses effectuées par les entreprises ayant répondu à l’enquête Emploi-Salaires du Leem en 2016. Elle comprend tous les types de contrats mais exclut les intérimaires qui sont des salariés des entreprises de travail temporaire. La série a été rétropolée pour les années antérieures à 2006.

Sources : LEEM Enquête Emploi-Salaires 2016, Insee pour l’ensemble de l’industrie

Évolution des effectifs (1997-2016)Industrie pharmaceutique et ensemble de l’industrie

Leem

| 15

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueL’évolution des effectifs dans les entreprises répondantes


La trajectoire des effectifs demeure moins favorable dans les grandes entreprises

La stabilité de l’échantillon des entreprises répondantes permet de réaliser une comparaison à champ constant des effectifs employés en 2015 et en 2016 à partir des informations transmises par les entreprises.

L’analyse de l’évolution des effectifs est segmentée selon la taille des entreprises et montre que les petites et moyennes entreprises bénéficient d’une trajectoire plus favorable de leurs effectifs, que les grands groupes dans lesquels l’emploi demeurerait majoritairement orienté à la baisse. Ces baisses seraient toutefois contrebalancées par la progression des effectifs qui concerne principalement les entreprises de taille intermédiaire.

Répartition des entreprises selon l’évolution de leurs effectifs en 2016 et leur taille

Répartition des entreprisesselon l’évolution de leurs effectifs en 2016

47

41

23

20

Nombre d’entreprises

48,9%

46,3%

56,5%

70,0%

2,1%

2,4%

48,9%

51,2%

43,5%

30,0%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Moins de 200 salariés

de 200 à 499 salariés

de 500 à 999 salariés

1 000 salariés et plus

Effectifs en baisse Effectifs stables Effectifs en hausse

| 16

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueRépartition régionale au lieu d’implantation de l’établissement


L’emploi de l’industrie pharmaceutique selon les régions d’implantation des établissements

Les 4 principales régions d’implantation rassemblent 76% des effectifs de la branche évalués au lieu de travail.

Plusieurs catégories de personnels itinérants sont recensées aux sièges des grandes entreprises. Cela contribue à augmenter les effectifs en Ile-de-France et dans les autres régions où se concentrent les sièges des entreprises.

Les régions d’implantation des établissements du secteur (*)

Ile-de-France 42,1%Auvergne-Rhône-Alpes 15,8%Centre - Val de Loire 9,3%Normandie 8,7%Grand Est 5,5%Hauts de France 5,0%Occitanie 4,1%Nouvelle Aquitaine 3,9%PACA 3,2% Bourgogne-Franche-Comté 1,2%Pays de la Loire 0,7%Bretagne 0,5% Corse 0,0%

(*) Ce mode de calcul intègre le personnel itinérant rattaché au siège des entreprises

Effectifs de l’industrie pharmaceutique (2016)selon la région de localisation de l’établissement employeur

Source : Leem 2016, ensemble des salariés

| 17

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueRépartition régionale des effectifs au lieu de résidence


La répartition géographique des effectifs selon la région de résidence des salariés

La décomposition géographique de l’emploi de la branche, mesurée au lieu de résidence des salariés, présente une répartition plus homogène notamment du fait de la distribution géographique plus équilibrée des salariés des métiers de la commercialisation-diffusion.

Cette répartition conserve toutefois la hiérarchie des principaux pôles de spécialisation sectorielle comme l’Ile-de-France, Rhône-Alpes, la Normandie, la région Centre-Val de Loire.

Effectifs de l’industrie pharmaceutique (2016)selon la région du lieu de résidence des salariés

Les effectifs régionaux selon le lieu de résidence des salariés

Effectif 2016 en %

Ile-de-France 28 830 29,2%Auvergne-Rhône-Alpes 16 650 16,9%Normandie 9 892 10,0%Centre - Val de Loire 8 750 8,9%Grand Est 6 525 6,6%Nouvelle Aquitaine 6 153 6,2%Occitanie 6 032 6,1%Hauts de France 5 253 5,3%PACA 4 646 4,7%Bourgogne-Franche-Comté 2 178 2,2%Bretagne 1 739 1,8%Pays de la Loire 1 686 1,7%Corse 112 0,1%


| 18

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueRépartition des effectifs selon la tranche d’ancienneté


L’ancienneté des salariés est nettement plus élevée dans les grandes entreprises

L’ancienneté moyenne des personnels en CDI s’établit à 13,9 ans. La médiane de l’indicateur reste stable à 12 ans dans le secteur.

La proportion de salariés de plus de 10 ans d’ancienneté apparaît légèrement plus élevée dans les entreprises du médicament (54%) que dans l’ensemble de l’industrie (50%).

Les entreprises du secteur emploient collectivement 20 800 salariés de plus de 20 ans d’ancienneté.

L’ancienneté des salariés est nettement plus élevée dans les unités de plus de 1 000 salariés, dans lesquelles la majorité des salariés (61%) présente une ancienneté supérieure à 10 ans.

61%des salariés des grandes entreprises présentent une ancienneté supérieure à 10 ans en 2016

Répartition des effectifs selon la tranche d’ancienneté et la taille d’entreprise

Source : Leem 2016, salariés en CDD et CDI

| 19

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueRépartition des effectifs selon la tranche d’âge


Le vieillissement de l’emploi se poursuit

L’âge moyen des salariés est de 43,6 ans en 2016 et continue d’augmenter régulièrement. En effet, la valeur de l’indicateur était de 40,4 ans dix ans auparavant. L’âge médian atteint 44 ans.

La part des salariés de moins de 26 ans reste modeste dans toutes les catégories d’entreprises (3%). Cette proportion atteint près de 8% en intégrant les apprentis, les stagiaires et les contrats de professionnalisation, ce qui signifie une augmentation des effectifs dans cette catégorie d'âge (+14%) par rapport à 2015.

On recense 10 400 salariés de plus de 55 ans, leur part dans les effectifs progresse en 2016 dans toutes les tranches de taille d’entreprises.

43,6 ans en 2016

l’âge moyen des salariés augmente d’un an tous les 3 ans

Répartition des effectifs selon la tranche d’âge et la taille d’entreprise


| 20

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLes seniors dans l’industrie pharmaceutique


La part des seniors dans les effectifs

Les seniors dans l’emploi du secteur :

La part des seniors dans les effectifs continue de progresser en 2016. Les personnels de 50 ans et plus représentent cette année près de 30% des salariés.

Les salariés de 60 ans et plus constitue 3% du nombre total de salariés, soit près de 2 880 personnes. Leur part dans l’emploi total augmente de nouveau en 2016, avec une progression de 0,3% par rapport à l’année précédente.

Les recrutements de seniors :

On recense 530 recrutements de seniors de 50 ans et plus en 2016, ce qui représente 8% du total des embauches en CDI et CDD réalisées par les entreprises du secteur.

En 2016, les embauches de seniors sont en croissance par rapport à l’année précédente (400 embauches en 2015).

Composition de la population des seniors dans les effectifs du secteur

530 seniors de 50 ans et plus

ont été recrutés en 2016 en CDI et CDD par les entreprises du secteur. Ces embauches concernent toutes les familles de métiers (administratif, commercial…).


| 21

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiquePyramide des âges de la population du secteur


Le poids prépondérant des quadras dans l’emploi du secteur

Le profil de la pyramide des âges présente un profil élargi en son milieu traduisant une sous-représentation des jeunes et des plus âgés par rapport à l’ensemble de la population active.

La proportion de salariés de moins de 30 ans (9%) est la moitié du ratio calculé pour l’ensemble de l’industrie (18%) en 2016 parmi la population en CDI ou en CDD. La part des moins de 30 ans atteint 14,5% des effectifs en intégrant tous les types de contrat.

À l’autre extrémité de la pyramide des âges, la part des salariés de 50 ans et plus (30% en 2016) est légèrement supérieure à la moyenne constatée sur l’ensemble de la population salariée (28%).

Enfin, les femmes restent majoritaires dans le secteur et rassemblent 57% de la population en 2016. L’âge moyen des femmes (43,6 ans) est équivalent à celui des hommes (43,5).

Pyramide des âgesIndustrie pharmaceutique et ensemble des salariés

Sources : Leem 2016, salariés en CDD et CDI et Insee pour la population salariée

| 22

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLes emplois selon les types de contrat


Répartition des effectifs selon les contrats et la taille des entreprises

Répartition des effectifs en 2016 selon les contrats


La répartition des emplois selon les contrats La population employée dans les entreprises du secteur se

caractérise par une large majorité de CDI (88%) et une proportion de CDD (6%) proche de la moyenne de l’industrie.

6 180 contrats de professionnalisation, apprentis et stagiaires ont été employés au cours de l’année 2015ont été employés en 2016. Ces évaluations comprennent l’ensemble des personnels présents au cours de l’année, ce qui couvre souvent deux cohortes.

La part de ce type de contrats dans les effectifs est nettement croissante avec la taille des entreprises.

| 23

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLes familles de métiers dans le secteur


Répartition des effectifs en familles de métiers selon la taille des entreprises

Répartition des effectifs en 2016selon les familles de métiers


La répartition des emplois selon les familles de métiers La description des libellés d’emplois renseignés dans l’enquête permet d’opérer un reclassement des emplois dans la nomenclature des emplois de la branche rassemblés en une vingtaine de domaines d’activités, eux-mêmes regroupés en quatre familles de métiers.

La famille de métiers de la production rassemble désormais près de 45% de l’emploi du secteur en 2016. Cette proportion dépasse 48% dans les entreprises employant plus de 1 000 salariés. Les effectifs de cette famille de métiers continuent de progresser en valeur absolue depuis dix ans.

Les effectifs de la commercialisation-diffusion s’inscrivent de nouveau en baisse en 2016 pour représenter 25% de l’emploi du secteur contre 31% dix ans auparavant. Les effectifs de cette famille de métiers représentent toutefois près de la moitié de l’emploi des unités de moins de 200 salariés. Le poids des fonctions supports reste stable tandis que le nombre de salariés se maintient dans la R&D.

| 24

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLa classification des emplois selon les familles de métiers


Les positions dans la classification des emplois selon les familles de métiers

Plus de la moitié des emplois de la branche correspondent à un niveau supérieur ou égal à la catégorie 6.

Cette proportion est proche des trois quarts dans la R&D et dans l’ensemble commercialisation-diffusion.

La part des salariés des groupes 1 à 3 est largement minoritaire dans l’ensemble des familles de métiers à l’exception de la production où ces trois groupes rassemblent un tiers des effectifs.

Répartition des effectifs selon les groupes de classification

et les familles de métiers

Source : Leem 2016, ensemble des salariés classés

Répartition des effectifs selon les groupes de classification et les familles de métiers (détail)

R&DProductio

nComm°-diffusion

Admi.-support

Ensemble

01 0,0% 1,3% 0,2% 0,8% 0,8%

02 0,8% 8,6% 0,1% 0,9% 4,1%

03 2,5% 24,1% 1,2% 3,2% 12,0%

04 9,0% 22,1% 4,6% 11,6% 14,3%

05 13,3% 16,4% 22,1% 17,4% 17,5%

06 21,1% 11,1% 44,7% 22,6% 22,5%

07 24,7% 8,5% 16,7% 18,5% 14,5%

08 16,4% 4,3% 6,5% 12,5% 7,9%

09 9,8% 2,0% 2,6% 7,0% 4,1%

10 2,0% 1,2% 1,0% 4,1% 1,8%

11 0,3% 0,4% 0,3% 1,4% 0,5%

| 25

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLes groupes de classification des emplois


Répartition des effectifs selon les groupes de classification des emplois de la branche en 2015 et 2016

Source : Leem 2016, salariés en CDD et CDI classés

La répartition des effectifs selon les groupes de classification des emplois

La Convention Collective de l’industrie pharmaceutique reconnaît 11 groupes d’emplois. Certains de ces groupes sont divisés en 2 ou 3 niveaux repérés par les lettres A, B et C.

La distribution des effectifs selon les groupes de classification des emplois de la branche souligne le niveau élevé de qualification des personnels. Dans cet ensemble, le groupe 06 rassemble les effectifs les plus nombreux, avec près d’un quart (23,2%) de la population salariée.

En 2016, la proportion de salariés classés dans les groupes 08 à 11 de la classification progresse, tandis que les effectifs dans les groupes 04 et 05 diminuent de façon significative.

| 26

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLe taux de féminisation dans l’industrie pharmaceutique


Évolution du taux de féminisation du secteur (2002-2016)Taux de féminisation selon la taille d’entreprises

Taux de féminisation selon le groupe de classification


L’industrie pharmaceutique demeure fortement féminisée Avec un taux de féminisation des emplois de 56,9% en 2016, l’industrie pharmaceutique fait partie des rares secteurs industriels dans

lesquels les personnels féminins sont nettement majoritaires.

Le taux de féminisation des emplois s’établit à un niveau élevé dans toutes les tranches de taille d’entreprises. Le ratio atteint néanmoins sa valeur maximale (61,9%) dans les entreprises de moins de 200 salariés.

Au regard des groupes de la classification des emplois, la part des salariées est la plus élevée dans les groupes 06 à 08 de la classification des emplois. En 2016, la proportion de femmes progresse de façon notable dans les groupes 09 et 10, cela traduit une plus forte présence des femmes dans les emplois correspondant à ces niveaux supérieurs de la classification des emplois.

| 27

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLa féminisation selon les groupes de classification des emplois


Taux de féminisation des emplois selon les groupes de classification


Part des personnels féminins dans la catégorie

Le taux de féminisation des emplois selon les groupes de classification de la branche

Hormis le premier groupe de la classification qui rassemble peu d’employés, le taux de féminisation atteint sa valeur maximale dans le groupe 06 de la classification des emplois de la branche, où les femmes rassemblent près de 68% des effectifs. Cette catégorie comprend notamment plusieurs professions fortement féminisées de la fonction commercialisation-diffusion.

Le taux de féminisation décroît ensuite régulièrement dans les niveaux supérieurs, jusqu’au groupe 11 de la classification où l’indicateur atteint sa valeur minimale (23%).

L’indicateur atteint également une valeur modeste dans le groupe 03 où les femmes sont minoritaires (46% des salariés). Cette catégorie comprend en effet une forte proportion de métiers de la production, traditionnellement moins féminisés.

| 28

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLe genre selon les groupes de classification des emplois



La répartition des effectifs par genre selon les groupes de classification de la branche La répartition des effectifs selon le genre dans les groupes de classification dépend largement des métiers les plus représentés dans

chacune des catégories d’emploi. Par exemple, les emplois de production, plutôt occupés par des hommes, sont surreprésentés dansla catégorie 03, tandis que la part des personnels féminins est la plus élevée dans le groupe 06 de la classification où l’on retrouve les métiers de commercialisation-diffusion.

Répartition des effectifs par les groupes de classification selon le genre

| 29

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueL’ancienneté moyenne par genre et groupes de classification

Nov. 2017BILAN ÉGALITÉ HOMMES FEMMES

L’ancienneté moyenne par genre selon les groupes de classification de la branche

L’ancienneté moyenne pour les seuls salariés en CDI (hommes-femmes confondus) est de 13,9 ans, de 13,1 ans si l’on intègre les salariés en CDD.

L’ancienneté moyenne des femmes en CDI est légèrement supérieure à celle des hommes (0,3 an d’écart). Toutefois, on observe une forte dispersion de cet écart selon les groupes de classification.

L’écart d’ancienneté entre les hommes et les femmes est plus important pour les premiers groupes de classification (3,5 ans en moyenne). Il se réduit et se stabilise à partir du groupe 4, pour atteindre 0,3 ans en moyenne.

5,8

15,5

1,3

8,0

11,3

2,9

9,8

14,0

5,6

12,5

15,3

6,8

15,0

17,2

4,2

13,5

20,0

11,2

13,3 12,7

14,315,2

15,8

14,3

17,3

13,7

5,0

16,7

13,6

4,9

11,3

15,3

5,9

13,8

16,6

6,6

13,7

15,9

7,4

13,7

16,2

5,4

13,0

19,7

10,1

12,4 12,4

14,2

16,316,0

14,4

17,2

14,0

0,0

5,0

10,0

15,0

20,0Hommes Femmes

Ancienneté moyenne par groupe de classification selon le genre

Source : Leem 2016, salariés en CDI

| 30

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Ensemble

28,2%

20,6%

26,6%

37,5%

47,2% 47,6%

34,1%36,0%

48,5%

42,7%

55,8%

39,1%40,7%

32,0%35,7%

39,5% 39,7%

45,7%

29,0%

36,5%

53,5%

44,0%

62,3%

39,3%

Hommes Femmes

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueZoom sur l’ancienneté supérieure à 15 ans par genre


Répartition par genre parmi les salariés ayant plus de 15 ans d’ancienneté La proportion de salariés en CDI présentant une ancienneté supérieure à 15 ans est quasiment identique chez les hommes (39,1%) et

les femmes (39,3%).

La dispersion du ratio est plus forte dans les différents groupes de classification. Ainsi, la présence de femmes présentant uneancienneté supérieure à 15 ans est plus importante dans les premiers et derniers groupes de classification. Dans les groupes intermédiaires, où on constate un taux de féminisation supérieur à la moyenne, le pourcentage des hommes avec une ancienneté de plus de 15 ans dépasse celui des femmes.

Part des salariés en CDI ayant plus de 15 ans d’ancienneté, selon le genre


| 31

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueTemps partiel et taux de féminisation (CDI)


Taux de féminisation parmi les temps partiel

Les emplois à temps partiel représentent 10,3% des salariés en CDI du secteur. La part des femmes en CDI employées en temps partiel s’élève ainsi à 15,4%, tandis que pour le hommes cette proportion atteint seulement 3,7%.

Les emplois à temps partiel sont ainsi majoritairement occupés par des femmes qui représentent 84,5% des effectifs à temps partiel.

L’enquête ne permet pas de connaître le processus mis en place pour accéder au temps partiel. Néanmoins, en lien avec les objectifs de développement travail à temps partiel fixé dans l’accord collectif de branche du 21 octobre 2002, il est probable que les temps partiel dans la branche répondent à un souhait, surtout pour les femmes de trouver un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle et familiale.

Taux de féminisation

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%

Temps complet

Temps partiel

53,6%

84,5%


| 32

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLa mobilité Hommes/Femmes au sein des classifications entre 2015 et 2016


Pourcentage de salariés ayant changé de niveau de classification entre 2015 et 2016 par genre*

Parmi les 50 795 salariés présents dans l’enquête 2015 qui ont pu être identifiés en 2016, 9,1% ont évolué en termes de niveau de classification. Cette progression a concerné une proportion légèrement plus élevée d’hommes (9,8%), tandis que la moyenne desfemmes ayant reçu une promotion s’élève à 8,7%.

Les promotions ont été plus importantes dans les groupes de 2 à 5 pour les deux sexes. La part des femmes ayant pu bénéficier d’une mobilité ascendante est plus élevée dans les catégories 04A et 05A (en excluant le niveau 02A qui compte très peu d’effectifs).


18,2%

14,3%

33,3%

16,5%18,7%

70,0%

11,7%13,3%

46,2%

11,8%

15,6%

33,7%

9,1%9,3%

38,6%

7,3%

4,8%9,0% 8,0%

6,6%4,1%

8,1% 6,6%

3,3%

9,8%

4,0% 4,0%

40,0%

15,2% 13,4%

31,0%

12,0% 13,6%

37,9%

10,3%

15,9%

30,7%

8,5%

9,8%

29,5%

6,8%

3,0%

9,3%

7,0%

7,9%

5,7% 6,5%4,1%

0,6%

8,7%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70% Hommes Femmes

Pourcentage des salariés ayant changé de niveau dans leur groupe de classification, selon le genre

*Ces statistiques sont à prendre avec précaution car elles ont été établies sur un panel réduit de salariés présents dans l’enquête en 2015 qui ont pu être identifiés en 2016.

| 33

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLes flux d’emploi : entrées et sorties en 2016


Volume des flux d’emploi entrants et sortants en 2016tous contrats de travail, tous motifs de sortie

Les flux d’emploi dans l’industrie pharmaceutique en 2016

Les entrées rassemblent les recrutements réalisés par les entreprises du secteur, l’intégration des salariés d’établissements rachetés par des groupes du secteur, les effectifs des créations d’entreprises… Le nombre d’entrées estimées par l’enquête est d’environ 10 900 entrées, dont un peu moins de 3 700 en CDI et environ 3 100 en CDD.

Les sorties sont constituées des sorties des salariés des entreprises du secteur (démissions, départs en retraite, licenciements…) et des sorties d’entreprises (sorties du secteur, cessations d’activité…). Le nombre de sorties estimées dans l’enquête est d’environ 10 700 unités.

L’écart entre le nombre d’entrées et de sorties recensées dans l’enquête diffère légèrement de la variation totale de l’emploi calculée en 2016 (+100) en raison de quelques mouvements de main d’œuvre mal cernés dans les statistiques (transferts ou réorganisations d’activités…).

3 690 CDI 3 077 CDD 4 100 Autres

4 259 CDI

2 928 CDD

3 495 Autres

10 867 entrées

10 682 sorties

86 772 CDI

5 830CDD

6 184Autres


| 34

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLes flux d’emploi : les recrutements


Evolution du nombre de recrutements en CDI et CDD sur la période 2004-2016

Les recrutements dans l’industrie pharmaceutique Parmi les près de 10 900 entrées enregistrées dans le secteur en 2016,

près de 3 700 recrutements ont été réalisés en CDI et environ 3 100 en CDD. Cet ensemble correspond à un taux d’entrée de 6,8% lorsque l’on ramène ce chiffre au nombre total de salariés. Il traduit une légère progression du nombre d’embauches par rapport aux 6 400 entrées en CDI-CDD enregistrées en 2015, les seules entrées en CDI progressant pour leur part de 300 unités.

Les autres contrats totalisent 4 100 entrées, dont 2 220 entrées de stagiaires, 820 nouveaux contrats de professionnalisation et 1 060 apprentis entrés en cours d’année. Le nombre s’inscrit en hausse significative par rapport aux 3 500 entrées enregistrées en 2015 dans ce type de contrats.

Recrutements réalisés en 2016 selon le type de contrat


| 35

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLa nature des recrutements selon les contrats


Les modalités de recrutement dans le secteur

En 2016, 34% des embauches ont été réalisées en CDI, une proportion équivalente à celle constatée dans l’ensemble de l’industrie où la part des CDI dans les embauches atteint 32% (Dares, 2016). La proportion d’embauche en CDI est fortement décroissante avec la taille des employeurs, le ratio atteint notamment 58% dans les structures de moins de 200 salariés.

En parallèle, la proportion des embauches réalisées en CDD atteint 28% en 2016. Le ratio est légèrement plus élevée dans les grandes entreprises.

Enfin, les stages, contrats de professionnalisation et contrats d’apprentissage rassemblent près de 38% des entrées. Les plus grandes entreprises (> 1 000 salariés) accueillent les trois quarts des alternants.

La répartition des recrutements selon les différents types de contrat est homogène selon le genre des personnels concernés.

Nature des recrutements selon la taille des entreprises

Nature des recrutements selon le genre

58,4%

46,5%

44,9%

16,7%

25,3%

27,4%

22,4%

31,9%

16,3%

26,1%

32,8%

51,4%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

- 200 sal.

200 à 999 sal.

1 000 à 1 999 sal.

2 000 sal. et plus

CDI CDD Autres contrats

36,1%

32,3%

27,1%

29,2%

36,8%

38,4%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Hommes

Femmes

CDI CDD Autres contrats


| 36

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLes recrutements dans la branche de l’industrie pharmaceutique


Répartition des recrutements en CDI et CDD selon l’âge des entrants

Évolution de la structure par âge des recrutements (2012-2016)

Les recrutements dans l’industrie pharmaceutique

Tous types de contrats confondus, l’âge moyen des recrutements est de 30,1 ans en 2016, tandis que l’âge médian atteint 27 ans. Pour les seules embauches réalisées en CDI l’âge moyen s’élève à 36,4 ans et l’âge médian passe à 35 ans.

L’examen du profil par âge des recrutements souligne l’entrée assez tardive des personnels dans l’industrie pharmaceutique. Ces éléments correspondent à la forme de la pyramide des âges dont la base reste constituée de cohortes peu fournies.

L’accroissement du niveau de qualification des salariés et l’allongement des études qui en découle, expliquent ce résultat. Par exemple, l’âge moyen d’entrée des stagiaires est de 23,7 ans.

La composition par âge des embauches a légèrement évolué en 2016. Ainsi, la proportion de seniors dans les entrées progresse légèrement même si leur nombre reste inférieur à ce que l’on constatait avant 2015.


| 37

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLes flux d’emploi : les sorties


Nombre de sorties en 2016 selon le motif déclaré

Les sorties d’emploi dans l’industrie pharmaceutique

Le nombre de sorties estimé à partir de l’enquête s’élève à 10 680 pour l’ensemble des types de contrats et des motifs de départ.

Dans cet ensemble, une fraction majoritaire des sorties de personnel (58%) concerne les fins de CDD qui rassemblent 6 200 départs, parmi lesquels 2 700 départs de CDD proprement dit et pour le reste d’autres contrats (stages, contrats de professionnalisation ou d’apprentissage).

D’autre part, le nombre de sorties de personnels en CDI s’élève à 4 260 en 2016. Les motifs des sorties d’emploi dans le secteur apparaissent relativement diversifiés.

En effet, pour les personnels en CDI, les raisons de départ les plus fréquentes sont les licenciements (près de 1 760, soit 41% du total des sorties de personnels en CDI), les démissions (1 090, 24% des départs) et les ruptures conventionnelles (370, 9% du total des sorties de CDI).

Les départs en retraite (485) ne représentent que 11% de l’ensemble du nombre des sorties des salariés en CDI.


| 38

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLe recours à l’intérim dans l’industrie pharmaceutique


L’intensité du recours à l’intérim dans le secteur est proche de la moyenne des activités industrielles Le taux de recours à l’intérim calculé sur le périmètre de l’industrie pharmaceutique (NAF 21) s’élève à 6,8% en 2016. Dans les

entreprises du médicament, le taux estimé dans l’enquête emploi du Leem s’établit à une valeur légèrement inférieure (6,5%) du fait de la présence dans le périmètre du Leem d’activités tertiaires (diffusion, recherche…) peu intensives en travail temporaire.

Ce résultat positionne le recours au travail temporaire dans l’industrie pharmaceutique à un niveau comparable à celui mesuré dans d’autres secteurs industriels (chimie, métallurgie…) et légèrement en dessous de la moyenne de l’industrie (7,2%).

Taux de recours à l’intérim selon l’activité des entreprises utilisatrices

Source : Quadrat-études sur données INSEE, enquête emploi, 2016

| 39

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueLe recours à l’intérim dans l’industrie pharmaceutique


Le recours à l’intérim reste important dans les établissements de production Les 110 entreprises répondantes au questionnaire complémentaire de l’enquête déclarent avoir utilisé 940 000 journées de délégation

de personnel intérimaire. Ce chiffre, rapporté à l’ensemble du secteur, correspond à environ 6 500 emplois équivalents temps plein.

Le recours à l’intérim bénéficie d’une conjoncture plus favorable en 2016. Il est en outre plus intensif dans les établissements de production, nettement plus modeste dans les activités de R&D et les sites spécialisés dans des activités de distribution.

Évolution du taux de recours à l’intérim dans l’industrie pharmaceutique

Taux de recours à l’intérim selon l’activité principale de l’établissement employeur

Taux de recours à l’intérim selon la taille de l’établissement employeur


| 40

L’absentéisme dans l’industrie pharmaceutiqueLe taux d’absentéisme et le nombre moyen de jours d’absence


Un taux d’absentéisme proche de la moyenne nationale

L’absentéisme dans l’industrie pharmaceutique correspond en 2016 à 14,8 jours d’absence en moyenne par salarié, 13,0 jours hors maternité. Ce total correspond à un taux d’absentéisme de 7,1% si l’on ramène la valeur au nombre total de jours ouvrés, à 4,0% si on le rapporte au nombre de jours calendaires (365 jours), soit un ratio proche de la moyenne nationale de 4,6% calculée de cette dernière façon par Alma Consulting Group dans son baromètre 2016.

La maladie reste la principale cause d’absentéisme en 2016, ce motif rassemble en effet près des deux tiers des journées d’absence.

Nombre moyen de jours d’absence dans l’industrie pharmaceutique

selon les motifs

Source : Leem 2016, effectifs en CDI et CDD

La rémunération dans les entreprises du médicament en 2016

41

| 42Nov. 2017

Rémunération dans les entreprises du médicament en 2016

Analyse des données sur les salaires pratiqués dans la branche de l’industrie pharmaceutique en 2016

Salaire Brut de base mensuel

au 31/12

C'est le salaire contractuel mensuel au 31/12 tel qu'il figure sur le bulletin de paie.

Primes variablesC'est le montant annuel des primes telles que : primes commerciales, primes sur objectifs, primes exceptionnelles…(à l'exclusion des primes d'invention, primes de fonction, primes animalerie)

Primes et toutes mensualités au-delà du 12ème

mois

C'est le montant annuel de toutes rémunérations : 13ème mois et plus, prime d'ancienneté, prime de vacances, prime de Noël…..Sont exclus de ce total : . toutes les primes ou indemnités liées à des remboursements de frais ou contraintes résultantes des conditions particulières de travail (exemples : panier, astreinte, insalubrité, jours fériés, dimanche...), primes invention, primes de fonction, primes animalerie. l'intéressement et la participation. le montant des heures supplémentaires

Avantages en nature

C'est le montant annuel brut des avantages en nature tel qu'il est réintégré dans le bulletin de paie.

Salaire brut total annuel

C'est la valeur annuelle du salaire brut toutes rémunérations incluses : correspond au brut soumis aux cotisations sociales.

Montant de l'intéressement

C'est le montant brut annuel perçu au titre de l'intéressement, versé en 2016

Montant de la participation

C'est le montant annuel brut perçu au titre de la participation légale, versé en 2016

Composantes de la rémunération prises en compte dans l’analyse

Les Entreprises du Médicament – REMUNERATIONS en 2016

| 43

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueIndicateurs selon le groupe de classification des emplois

Nov. 2017

Salaires de base mensuels médians et moyens selon les groupes de classification des emplois

Salaires mensuels de base médians et moyens pratiqués en 2016selon les groupes de classification des emplois

3 200 €le salaire médian dans la branche en 2016

3 930 €le salaire moyen

Source : Leem 2016, salariés en CDD et CDI à temps plein

Salaire moyen (ensemble des Conventions Collectives, 2014) : 2 240 €


| 44

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueIndicateurs selon la catégorie et le groupe de classification des emplois

Nov. 2017

Évolution des salaires de base médians entre 2014 et 2016 selon les groupes de classification des emplois

Évolution des salaires de base médians entre 2014 et 2016selon les groupes de classification des emplois


+1,0%La progression du salaire de base médian en 2016


| 45

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueIndicateurs selon la catégorie et le niveau de la classification des emplois

Nov. 2017

Salaires de base médians en 2016 selon le genre

Salaires mensuels de base médians en 2016selon le genre et le groupe de classification des emplois

-3,0%La valeur de l’écart ajusté de salaire entre les femmes et les hommes calculé en neutralisant l’effet de la structure des emplois (temps partiel, niveau dans la classification, âge, ancienneté, taille de l’entreprise).



| 46Nov. 2017

Décomposition de la rémunération totale selon ses composantes et la classification des emplois

Une part importante des compléments de rémunérations dans tous les groupes

Environ 21% de la rémunération totale des salariés de la branche provient, en moyenne, d’éléments qui s’ajoutent au salaire de base. Parmi ceux-ci, les primes variables (primes commerciales, sur objectif…) et les autres primes (prime d’ancienneté…) représentent ensemble 13,5% de la rémunération totale en moyenne. L’intéressement et la participation contribuent ensemble à près de 7,0% de la rémunération.

La part de rémunération imputable aux autres éléments que le salaire de base progresse avec le niveau de la classification des emplois. Ainsi, cette proportion représente 11,2% dans le groupe 01 de la classification pour atteindre 29,5% dans le groupe 11.

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueComposantes de la rémunération selon la classification des emplois



| 47Nov. 2017

Primes : montants moyens selon la classification des emplois

(en % de la rémunération totale)

Les compléments de rémunérations

Les éléments de rémunérations au-delà du salaire de base ont représenté en moyenne 21% de la rémunération totale perçue par les salariés du secteur. En moyenne, ces éléments contribuent à augmenter de 27% le salaire de base.

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueComposantes de la rémunération selon la classification des emplois

Intéressement, participation et avantages en nature : montants moyens selon la classification des emplois

(en % de la rémunération totale)



| 48

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueSalaires de base mensuels moyens (x 12)

Nov. 2017

Groupes et niveaux

Femmes Hommes Ensemble

Effectif Salaire moyen Effectif Salaire moyen Effectif Salaire moyen01A 50 18 413 31 19 921 81 19 31801B 164 18 970 46 19 883 210 19 17101C 112 19 154 16 19 492 128 19 19602A 37 19 799 37 20 060 74 19 89902B 1 026 21 113 775 21 199 1 801 21 150

02C 557 23 124 433 23 227 990 23 16903A 120 22 379 162 21 483 282 21 85903B 2 169 24 045 2 768 23 847 4 937 23 934

03C 1 072 26 156 1 427 26 455 2 499 26 32604A 311 24 268 221 24 867 532 24 51204B 2 826 27 612 2 827 27 718 5 653 27 66604C 1 442 29 797 1 723 30 163 3 165 29 996

05A 262 31 389 136 31 298 398 31 35805B 3 558 33 173 2 786 33 248 6 344 33 20605C 2 182 36 391 1 615 36 603 3 797 36 482

06A 762 40 366 358 39 835 1 120 40 19706B 5 862 42 569 3 311 43 136 9 173 42 77506C 2 804 46 075 1 659 45 697 4 463 45 93507A 2 727 53 199 1 939 55 538 4 666 54 170

07B 3 094 59 767 2 565 62 174 5 659 60 85408A 1 463 72 004 1 377 74 327 2 840 73 12808B 1 366 78 842 1 418 81 666 2 784 80 283

09A 709 95 500 870 97 695 1 579 96 70209B 553 104 909 781 107 492 1 334 106 41610 474 136 739 831 147 317 1 305 143 56811 91 177 321 293 199 739 384 194 359

Ensemble 35 793 30 405 66 198



| 49

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueRémunérations annuelles totales : moyennes par catégorie

Nov. 2017

Groupes et niveaux


EffectifRémunération totale

moyenneEffectif

Rémunération totale moyenne

EffectifRémunération totale

moyenne

01A 1 23 915 0 NS 1 23 915

01B 123 20 590 22 22 099 145 20 781

01C 91 20 820 15 21 970 106 20 984

02A 2 22 898 2 27 555 4 24 856

02B 506 25 813 357 26 527 863 26 098

02C 380 28 329 276 29 375 656 28 772

03A 25 26 528 27 25 961 52 26 245

03B 1 357 31 018 1 766 31 336 3 123 31 194

03C 792 34 237 1 072 35 636 1 864 35 015

04A 87 28 972 80 30 390 167 29 659

04B 1 820 34 630 2 047 36 726 3 867 35 729

04C 1 003 37 594 1 309 40 724 2 312 39 317

05A 106 39 966 72 41 244 178 40 453

05B 2 638 42 972 2 164 45 120 4 802 43 946

05C 1 646 48 146 1 268 50 643 2 914 49 239

06A 237 45 338 119 45 069 356 45 253

06B 4 084 55 130 2 441 56 135 6 525 55 507

06C 2 038 60 107 1 195 62 055 3 233 60 814

07A 1 667 64 364 1 296 69 212 2 963 66 485

07B 2 174 71 260 1 855 76 137 4 029 73 525

08A 1 097 87 146 1 030 90 586 2 127 88 827

08B 1 086 95 867 1 127 99 446 2 213 97 691

09A 527 122 015 637 124 161 1 164 123 191

09B 435 140 038 612 135 898 1 047 137 614

10 364 184 987 651 201 593 1 015 195 764

11 76 253 756 226 274 199 302 269 169

Ensemble 24 362 21 666 46 028

Source : Leem 2016, salariés en CDD et CDI à temps plein, présents sur l’ensemble de l’année


| 50

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueSalaires minima conventionnels (x 12) et salaires de base (x 12)

Nov. 2017

Groupes et niveauxSalaires minima CC

2016(x 12)


Salaire moyen% écart salaire

moyen / salaire minima





01A 17 663,16 18 413 4,2% 19 921 12,8% 19 318 9,4%

01B 17 851,32 18 970 6,3% 19 883 11,4% 19 171 7,4%

01C 18 039,24 19 154 6,2% 19 492 8,1% 19 196 6,4%

02A 18 039,24 19 799 9,8% 20 060 11,2% 19 899 10,3%

02B 18 415,56 21 113 14,6% 21 199 15,1% 21 150 14,9%

02C 19 262,16 23 124 20,0% 23 227 20,6% 23 169 20,3%

03A 19 262,16 22 379 16,2% 21 483 11,5% 21 859 13,5%

03B 19 732,44 24 045 21,9% 23 847 20,9% 23 934 21,3%

03C 21 425,64 26 156 22,1% 26 455 23,5% 26 326 22,9%

04A 21 425,64 24 268 13,3% 24 867 16,1% 24 512 14,4%

04B 22 178,28 27 612 24,5% 27 718 25,0% 27 666 24,7%

04C 24 341,76 29 797 22,4% 30 163 23,9% 29 996 23,2%

05A 24 341,76 31 389 29,0% 31 298 28,6% 31 358 28,8%

05B 25 376,52 33 173 30,7% 33 248 31,0% 33 206 30,9%

05C 25 376,52 36 391 43,4% 36 603 44,2% 36 482 43,8%

06A 28 198,44 40 366 43,2% 39 835 41,3% 40 197 42,5%

06B 29 515,32 42 569 44,2% 43 136 46,1% 42 775 44,9%

06C 32 995,80 46 075 39,6% 45 697 38,5% 45 935 39,2%

07A 34 312,80 53 199 55,0% 55 538 61,9% 54 170 57,9%

07B 40 238,88 59 767 48,5% 62 174 54,5% 60 854 51,2%

08A 41 555,76 72 004 73,3% 74 327 78,9% 73 128 76,0%

08B 48 610,68 78 842 62,2% 81 666 68,0% 80 283 65,2%

09A 49 927,80 95 500 91,3% 97 695 95,7% 96 702 93,7%

09B 58 299,60 104 909 79,9% 107 492 84,4% 106 416 82,5%

10 63 567,24 136 739 115,1% 147 317 131,7% 143 568 125,9%

11 68 834,88 177 321 157,6% 199 739 190,2% 194 359 182,4%



| 51

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueSalaires minima conventionnels (x 12) et rémunération totale

Nov. 2017

Groupes et niveauxSalaires minima

CC 2016(x 12)


Rémunération totale

% écart rému. Totale / salaire

minima



minima



minima

01A 17 663,16 23 915 35,4% NS NS 23 915 35,4%

01B 17 851,32 20 590 34,0% 22 099 23,8% 20 781 16,4%

01C 18 039,24 20 820 14,1% 21 970 21,8% 20 984 16,3%

02A 18 039,24 22 898 15,4% 27 555 52,7% 24 856 37,8%

02B 18 415,56 25 813 24,3% 26 527 44,0% 26 098 41,7%

02C 19 262,16 28 329 34,0% 29 375 52,5% 28 772 49,4%

03A 19 262,16 26 528 47,1% 25 961 34,8% 26 245 36,3%

03B 19 732,44 31 018 34,4% 31 336 58,8% 31 194 58,1%

03C 21 425,64 34 237 44,8% 35 636 66,3% 35 015 63,4%

04A 21 425,64 28 972 59,8% 30 390 41,8% 29 659 38,4%

04B 22 178,28 34 630 30,6% 36 726 65,6% 35 729 61,1%

04C 24 341,76 37 594 42,3% 40 724 67,3% 39 317 61,5%

05A 24 341,76 39 966 54,4% 41 244 69,4% 40 453 66,2%

05B 25 376,52 42 972 57,5% 45 120 77,8% 43 946 73,2%

05C 25 376,52 48 146 69,3% 50 643 99,6% 49 239 94,0%

06A 28 198,44 45 338 70,7% 45 069 59,8% 45 253 60,5%

06B 29 515,32 55 130 53,6% 56 135 90,2% 55 507 88,1%

06C 32 995,80 60 107 67,1% 62 055 88,1% 60 814 84,3%

07A 34 312,80 64 364 75,2% 69 212 101,7% 66 485 93,8%

07B 40 238,88 71 260 60,0% 76 137 89,2% 73 525 82,7%

08A 41 555,76 87 146 71,5% 90 586 118,0% 88 827 113,8%

08B 48 610,68 95 867 79,3% 99 446 104,6% 97 691 101,0%

09A 49 927,80 122 015 92,0% 124 161 148,7% 123 191 146,7%

09B 58 299,60 140 038 109,3% 135 898 133,1% 137 614 136,0%

10 63 567,24 184 987 120,3% 201 593 217,1% 195 764 208,0%

11 68 834,88 253 756 168,7% 274 199 298,3% 269 169 291,0%



| 52

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueSalaires de base (x 12) : écarts entre femmes et hommes

Nov. 2017

Groupes et niveaux Salaire moyen F Salaire moyen H% écart salaires Femmes / salaires

Hommes

01A 18 413 19 921 -7,6%

01B 18 970 19 883 -4,6%

01C 19 154 19 492 -1,7%

02A 19 799 20 060 -1,3%

02B 21 113 21 199 -0,4%

02C 23 124 23 227 -0,4%

03A 22 379 21 483 4,2%

03B 24 045 23 847 0,8%

03C 26 156 26 455 -1,1%

04A 24 268 24 867 -2,4%

04B 27 612 27 718 -0,4%

04C 29 797 30 163 -1,2%

05A 31 389 31 298 0,3%

05B 33 173 33 248 -0,2%

05C 36 391 36 603 -0,6%

06A 40 366 39 835 1,3%

06B 42 569 43 136 -1,3%

06C 46 075 45 697 0,8%

07A 53 199 55 538 -4,2%

07B 59 767 62 174 -3,9%

08A 72 004 74 327 -3,1%

08B 78 842 81 666 -3,5%

09A 95 500 97 695 -2,2%

09B 104 909 107 492 -2,4%

10 136 739 147 317 -7,2%

11 177 321 199 739 -11,2%


| 53

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueRémunération totale: écarts entre femmes et hommes


Groupes et niveaux Rémunération totale F Rémunération totale H% écart rému. totale Femmes /

rému. total Hommes

01A 23 915 NS NS

01B 20 590 22 099 -6,8%

01C 20 820 21 970 -5,2%

02A 22 898 27 555 -16,9%

02B 25 813 26 527 -2,7%

02C 28 329 29 375 -3,6%

03A 26 528 25 961 2,2%

03B 31 018 31 336 -1,0%

03C 34 237 35 636 -3,9%

04A 28 972 30 390 -4,7%

04B 34 630 36 726 -5,7%

04C 37 594 40 724 -7,7%

05A 39 966 41 244 -3,1%

05B 42 972 45 120 -4,8%

05C 48 146 50 643 -4,9%

06A 45 338 45 069 0,6%

06B 55 130 56 135 -1,8%

06C 60 107 62 055 -3,1%

07A 64 364 69 212 -7,0%

07B 71 260 76 137 -6,4%

08A 87 146 90 586 -3,8%

08B 95 867 99 446 -3,6%

09A 122 015 124 161 -1,7%

09B 140 038 135 898 3,0%

10 184 987 201 593 -8,2%

11 253 756 274 199 -7,5%


| 54

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueEvolution des écarts entre les salaires de base féminins et masculins


Groupes et niveaux Écart 2011 Écart 2012 Écart 2013 Écart 2014 Écart 2015 Écart 2016

01A NS -6,1% NS -4,2% -1,7% -7,6%

01B -2,0% -4,0% -0,9% -6,3% -2,4% -4,6%

01C -3,5% -0,5% NS 0,4% -4,0% -1,7%

02A NS 11,1% NS -5,1% NS -1,3%

02B -2,2% -0,5% -0,9% -1,2% 0,0% -0,4%

02C -1,5% -1,8% -1,5% -1,6% -1,8% -0,4%

03A -1,9% -4,2% 0,1% 2,4% 1,5% 4,2%

03B -0,5% -0,4% 0,2% 1,5% 0,9% 0,8%

03C -1,5% -0,3% -0,4% -0,6% -0,7% -1,1%

04A -3,1% -1,0% 1,5% -1,0% 2,3% -2,4%

04B 0,0% 0,0% -0,2% -0,5% -0,9% -0,4%

04C -1,3% -1,8% -1,8% -1,3% -1,2% -1,2%

05A 2,5% -0,7% 2,2% -3,0% -0,2% 0,3%

05B -0,6% -0,9% -0,8% -1,0% -0,6% -0,2%

05C -1,9% -1,5% -1,3% -1,1% -1,3% -0,6%

06A -3,1% -1,2% 0,2% 2,2% 1,0% 1,3%

06B -1,8% -1,2% -0,9% -0,7% -1,0% -1,3%

06C -0,8% -0,8% -0,7% -0,3% 0,5% 0,8%

07A -5,2% -2,6% -1,9% -5,9% -4,0% -4,2%

07B -4,9% -4,0% -4,2% -3,6% -3,8% -3,9%

08A -1,2% -1,9% -2,6% -3,0% -2,7% -3,1%

08B -0,9% -1,6% -1,5% -2,0% -1,6% -3,5%

09A -3,0% -4,4% -4,2% -1,4% -2,2% -2,2%

09B 0,5% -0,1% -0,6% -0,4% -1,7% -2,4%

10 -3,8% -1,7% -5,4% -6,2% -5,7% -7,2%

11 -15,8% -15,7% -16,2% -16,9% -16,2% -11,2%


| 55

Les salaires dans l’industrie pharmaceutiqueEvolution des écarts entre les rémunérations totales des femmes et hommes


Groupes et niveaux

Écart 2011 Écart 2012 Écart 2013 Écart 2014 Écart 2015 Écart 2016

01A NS -5,5% NS NS NS NS

01B 4,2% 3,9% 7,9% -6,1% 0,0% -6,8%

01C -0,6% -6,0% NS 11,8% -3,7% -5,2%

02A NS 16,1% NS 1,7% NS -16,9%

02B 0,6% 1,2% 0,0% -2,7% 1,5% -2,7%

02C 1,8% 1,3% 2,5% -4,3% -2,2% -3,6%

03A -2,0% -2,5% 1,9% -14,6% -4,2% 2,2%

03B -0,2% 0,2% 0,3% -1,7% -1,2% -1,0%

03C -0,8% -0,1% -1,3% -3,4% -4,2% -3,9%

04A -4,0% 0,3% 0,9% -5,9% 2,4% -4,7%

04B -0,9% -0,4% -2,3% -5,8% -6,4% -5,7%

04C -1,0% -1,4% -2,1% -7,9% -7,4% -7,7%

05A -4,5% -5,1% -0,3% -8,0% 0,0% -3,1%

05B 0,7% -0,7% 3,8% -4,2% -4,4% -4,8%

05C -0,9% -0,8% 7,9% -3,1% -5,3% -4,9%

06A -1,4% -1,2% 1,8% -1,8% 3,4% 0,6%

06B -0,5% -1,0% 1,6% -3,6% -2,7% -1,8%

06C -0,6% -1,0% -1,1% -3,1% -2,0% -3,1%

07A -7,6% -5,2% -4,8% -10,2% -5,9% -7,0%

07B -7,3% -6,5% -7,3% -8,4% -6,6% -6,4%

08A -2,1% -3,1% -2,8% -4,9% -4,4% -3,8%

08B -1,4% -1,7% -2,7% -5,1% -2,5% -3,6%

09A -4,9% -4,5% -4,2% -3,4% -4,9% -1,7%

09B 1,3% 1,2% -0,5% -0,5% -0,6% 3,0%

10 -1,3% -0,7% -5,7% -5,8% -5,8% -8,2%

11 -14,9% -17,9% -15,2% -21,1% -16,2% -7,5%


Synthèse de la situation de l’emploi et des rémunérations

56

| 57

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueSynthèse du rapport sur la situation de l’emploi de 2016

Nov. 2017

La trajectoire de l’emploi dans l’industrie pharmaceutique en 2016

Les entreprises du médicament emploient 98 786 salariés en 2016. L’industrie pharmaceutique rassemble ainsi environ 3% de l’emploi industriel en France. La branche professionnelle, qui rassemble tous les établissements qui appliquent la Convention Collective de l’industrie pharmaceutique identifiée par le code 0176, déborde du champ strict du secteur. Elle rassemble également des unités (filiales, établissements secondaires…) dont l’activité principale consiste dans la répartition pharmaceutique, la R&D spécialisée, les sièges sociaux des fabricants ou d’autres spécialités en lien avec l’activité des laboratoires. Selon la Dares, la branche employait 127 500 salariés en 2014.

Les effectifs du secteur se sont stabilisés en 2016, en enregistrant une évolution de +0,1% qui représente une hausse des effectifs de l’ordre d’une centaine d’emplois. Cette progression traduit un coup d’arrêt dans le mouvement de réduction de l’emploi entamé en 2008, qui aura sur les dix dernières années réduit les effectifs du secteur de près de 10 000 emplois. En outre, la trajectoire des effectifs de l’industrie pharmaceutique apparaît en 2016 plus favorable que l’évolution de l’emploi constatée dans l’ensemble de l’industrie manufacturière (-0,9%).

L’Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, le Centre-Val de Loire et la Normandie sont les principales régions d’implantation de l’industrie pharmaceutique. Ces quatre régions rassemblent plus des trois quarts des effectifs des laboratoires. Les établissements du secteur emploient un nombre significatif de salariés dans la quasi-totalité des régions métropolitaines.

Les principales caractéristiques des emplois du secteur

L’emploi du secteur se caractérise par une majorité de salariés en CDI (87,8%) ou en CDD (5,9%) présentant une ancienneté assez élevée (13,1 ans en moyenne). L’âge moyen des salariés en CDI ou en CDD (43,6 ans) semble se stabiliser après avoir progressé à un rythme de l’ordre d’une année tous les 3 ans.

Le taux de féminisation des emplois dans l’industrie pharmaceutique s’élève à 57% en 2016 alors que ce ratio n’est que de 25% dans l’ensemble de l’industrie manufacturière. Après une période de baisse, le taux de féminisation semble désormais se stabiliser.

La pyramide des âges présente un profil élargi dans les tranches d’âge médianes (de 35 à 55 ans). L’intégration des jeunes se fait à un âge assez avancé du fait du haut niveau d’études des candidats et donc de la durée de la scolarité. Le nombre d’alternants et de stagiaires est assez élevé (6 200 stagiaires, apprentis et contrats de professionnalisation) et en progression significative en 2016 (+800).

La répartition des effectifs selon la classification des emplois traduit le haut niveau de qualification des salariés. Les catégories 6 à 11 des emplois rassemblent désormais plus de la moitié des emplois du secteur en CDI-CDD (53%).

Les Entreprises du Médicament – Synthèse

| 58

Les effectifs de l’industrie pharmaceutiqueSynthèse du rapport sur la situation de l’emploi de 2016

Nov. 2017

Les flux d’emplois dans l’industrie pharmaceutique

Le taux d’entrée dans le secteur atteint 6,8% en 2016. Cela correspond à 6 800 recrutements, dont 3 700 en CDI et 3 100 en CDD. L’amplitude des flux d’emplois correspond à une situation associant une stabilité des salariés en poste (ancienneté élevée…) et des flux d’entrées-sorties d’amplitude significative.

Le recours à l’intérim est conforme aux autres secteurs industriels : l’emploi intérimaire représente 6,3% des effectifs du secteur en 2016 soit un ratio un peu en dessous de la moyenne de l’industrie manufacturière (7,2%). Cela correspond à près de 6 500 emploiséquivalents temps plein.

La segmentation des sorties d’emploi selon les motifs est diversifiée. Pour l’ensemble des personnels, les fins de CDD ou d’autres contrats représentent 58% du total. Pour les seuls personnels en CDI, les 4 260 départs se répartissent de la façon suivante : licenciements (1 750 unités, soit 41% du total des CDI sortants), démissions (1 010, 24%), ruptures conventionnelles (370, 9%). Les départs en retraite (480), ne représentent que 11% des sorties des personnels en CDI.

Les salaires pratiqués dans les entreprises de l’industrie pharmaceutique en 2016

Le niveau moyen des rémunérations pratiquées dans la branche se situe 24% en moyenne au dessus des salaires constatés dans l’ensemble du périmètre des industries chimiques. Le haut niveau de qualification des salariés de l’industrie pharmaceutique explique largement cet écart.

Une part significative (21%) de la rémunération totale des salariés de la branche provient d’éléments qui s’ajoutent au salaire de base. Dans cet ensemble, les primes variables (primes commerciales, sur objectif…) et les autres primes (prime d’ancienneté…)représentent ensemble 13% de la rémunération totale en moyenne tandis que l’intéressement et la participation contribuent ensemble à hauteur de 7% au montant global de la rémunération.

La dispersion des rémunérations est principalement expliquée par la position des salariés dans la classification des emplois. En outre, le salaire de base d’un salarié de la branche se situe en moyenne 40% au dessus du minimum conventionnel du groupe de la classification auquel il appartient, tandis que la médiane s’établit à 39% au dessus des minima. Ces ratios sont également croissants avec la position dans la classification des emplois.

Une analyse statistique sur le différentiel de rémunérations entre les femmes et les hommes montre que l’écart ajusté de salaireentre les salariés des deux genres s’élève à 3,0% en défaveur des personnels féminins lorsque l’on neutralise l’effet de tous les autres critères explicatifs (âge, ancienneté, taille de l’employeur, classification…).

Les Entreprises du Médicament – Synthèse

Rapport réalisé en novembre 2017 avec l’appui technique du cabinet

Quadrat-études45 rue de Lyon, Paris 12ème

[email protected]

Nov. 2017

Documents

RAPPORT ANNUEL 2017 - Leem · Le rapport souligne que le solde du régime général serait en dégradation de 400 M€ par rapport à ce qui était prévu dans la LFSS de 2017. Pour