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Syndicat des industries françaises des coproduits animaux
RAPPORT D’ACTIVITÉ
COPRODUITS LA VALEUR DURABLE
COPRODUITSP. 04
PRÉSENTATION DU SIFCO
P. 06DATES CLÉS DE 2018
P.10QUALITÉ
P.13ENVIRONNEMENTP. 21
TRAÇABILITÉP. 27
INDICATEURSP. 35
RÉGLEMENTATIONP. 47
AU CŒURDE L’ÉCONOMIE
CIRCULAIRE
02
« MA TÂCHE SERA DE POURSUIVRE LE TRAVAIL COLLECTIF ENGAGÉ DANS L’OPTIQUE
DE DONNER UN NOUVEL ÉLAN ».HERVÉ FUMERY, PRÉSIDENT DU SIFCO
2019 a été une année atypique et mar-quante dans la vie du SIFCO. Deux évè-nements majeurs ont en effet marqué la vie de notre syndicat pro fessionnel.
Les permanents et adhérents du SIFCO ont d’abord organisé du 12 au 15Juin 2019 le congrès EFPRA, congrès européen des sociétés de « rendering », rassemblant plus de 500 participants en provenance du monde entier.
Tenu dans le cadre prestigieux de la très chic station balnéaire de la Baule, ce congrès EFPRA a été salué par tous comme étant un succès : succès par la qualité des conférences, succès par le nombre d’échanges professionnels for-mels et informels, succès par la convi-vialité entre les participants, succès par les visites culturelles et moments festifs proposés. J’en profite pour remercier les entreprises partenaires qui ont parrainé cet évènement en présentant leurs produits et services indispen-sables à nos activités.
Jamais un congrès de l’EFPRA n’avait ras-semblé autant de participants avec une telle qualité d’accueil. Le SIFCO a su se mobiliser pour favoriser le rayonnement international de notre métier des copro-duits animaux. Félicitations, le SIFCO !
Autre évènement marquant : notre syn-dicat a, à la même période de l’année, changé de Président. Jean-Louis Hurel qui présidait le SIFCO depuis 2012 a décidé de voguer vers d’autres activités et annoncé son départ du SIFCO.
Nous saluons tous le travail qu’a ac–compli Jean-Louis Hurel, l’énergie et le temps qu’il a consacrés à notre métier, les résultats indéniables qu’il a obtenus, en étant le porte-étendard du SIFCO, en fédérant les adhérents et en pro-mouvant le rôle essentiel de notre industrie dans l’économie circulaire. Bonne continuation, Jean-Louis !
Les administrateurs m’ont donc élu en Juin dernier. Ma tâche sera de pour-suivre le travail collectif engagé, de multiplier les échanges en interne, de développer les relations du SIFCO avec les administrations et les repré-sentants des filières agro-alimentaires et de renforcer la coopération euro-péenne. Ces objectifs s’inscrivent dans l’optique de donner un nouvel élan propice à nos entreprises. Vous pouvez compter sur moi !
Bonne lecture de ce rapport d’activité SIFCO 2019.
03RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
COPRODUITS ANIMAUX
ET CORONAVIRUS
04
Crise sanitaire
Notre syndicat a œuvré, autant que faire se peut, pour assister ses membres lors de la survenance de difficultés ou problématiques particulières liées au coronavirus.De nombreux échanges ont ainsi eu lieu avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA), en particulier la direction générale de l’ali-mentation (DGAl) et le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES), en particulier la direction générale de la prévention des risques (DGPR), ainsi qu’avec tous les maillons de la filière, dans son sens le plus large. Ces échanges ont permis de lever les obstacles pour maintenir une activité efficace, dans le respect de toutes les règles, tant sanitaires qu’environnementales, et avec le maintien de coûts raisonnables pour la filière.Le SIFCO tient à remercier les différentes Admi-nistrations pour leur présence à nos côtés dans une situation où toute aide est la bienvenue pour pour-suivre une activité normale. Notre syndicat est également très fier de ses adhérents qui ont su montrer leur implication et la nécessité d’assurer un réseau de collecte et de traitement des coproduits animaux de toutes caté-gories pour soutenir la filière. Leurs salariés ont tous répondu présents pour assurer la poursuite de toutes les activités relevant de nos industries.
Al’heure où nous écrivons ces lignes, le monde entier est au cœur d’une crise sanitaire humaine importante.De nombreuses professions ont été
mises à rude épreuve et le SIFCO a mis en sus-pens tous ses travaux pour se concentrer sur cette crise, répondant présent aux appels des Admi-nistrations et fournissant l’appui nécessaire à ses adhérents pour maintenir leurs activités et, par la même, contribuer à la poursuite de l’activité des filières de production des viandes.Cette crise aura démontré que nos filières et les différents maillons de la chaîne sont indispen-sables au maintien de l’alimentation de notre pays, certaines activités inattendues se montrant nécessaires au maintien des autres activités de la chaîne.
05RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
TONNES TOTAL MATIÈRES PREMIÈRES
3 228 988 PRODUCTIONS EN 2019
VICE-PRÉSIDENTBernard Lafay
TRÉSORIERDavid Bluche
Syndicat des Industries Françaises des COproduits animaux
Les entreprises adhérentes du SIFCO exercent plusieurs métiers dont le point commun est la collecte, le traitement et la transformation des denrées alimentaires d’origine animale et coproduits animaux, issus, notamment, des exploitations agricoles, des abattoirs, des ateliers de transformation de viande, des boucheries, des salaisons et des GMS.
UNE PLACE SIGNIFICATIVE DANS L’ÉCONOMIELes coproduits animaux collectés chez les acteurs de la filière Viande génèrent, après transformation, plusieurs familles de produits finis : des préparations issues de coproduits sélectionnés,
destinées à la filière Petfood humide, des produits élaborés après déshydratation : produits
sanguins, protéines animales transformées (PAT), corps gras animaux et farines animales.Ces coproduits, qui sont connexes à la production de la viande et n’ont pas de débouchés en l’état, ont ainsi des destinations permettant d’économiser des ressources notamment en protéines et graisses végétales tout en impactant favorablement le coût de la viande.
EFFECTIFS
EMPLOIS3 824
OUTIL INDUSTRIELLes vingt adhérents du SIFCO pilotent 104 lignes de production aux capacités technologiques performantes, réparties sur plus d’une quarantaine de sites, dont les trois quarts sont consacrées à la transformation de coproduits de catégorie 3 et denrées alimentaires d’origine animale.
UN RÔLE FONDAMENTAL DANS LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENTLes produits finis issus de la transformation de coproduits animaux (produits sanguins, protéines animales transformées (PAT), farines animales et corps gras animaux), stockés dans de bonnes conditions, sont « stables », sans risque sanitaire et sans incidence sur l’environnement.En effet, les unités de transformation, qui génèrent des effluents aqueux et gazeux, sont munies d’équipements de traitement de l’eau et de l’air destinés à purifier ces effluents avant rejet dans le milieu naturel dans le respect des normes fixées par la réglementation.En collectant les coproduits animaux, les usines de transformation des adhérents participent à la salubrité publique et à la protection de l’environnement face aux risques sanitaires et environnementaux que génèrerait une pratique telle que l’enfouissement des animaux morts.
SifCOPRÉSIDENTHervé Fumery
06
SECRÉTAIRE GÉNÉRALEOriane Boulleveau
DÉLÉGUÉBruno Point
NOUVEAUX MEMBRES ASSOCIÉS :
Perstorp – validation de l’adhésion le 13 juin 2019 Sopropêche et 5Agro - validation de l’adhésion le 6 décembre 2019
2 326 621 TONNES CATÉGORIE 3 ET ALIMENTAIRE
CATÉGORIES 1 & 2
GÉNÉRANT : Préparation pour Petfood humide : 165 657 tonnes Protéines animales transformées : 481 107 tonnes dont - 396 567 tonnes (soit 82 %) en petfood sec, - 47 059 tonnes (soit 10 %) en alimentation des animaux
d’élevage (terrestre et d’aquaculture), - 36 832 tonnes (soit 8 %) en fertilisants Corps gras animaux : 409 655 tonnes dont - 192 527 tonnes (soit 47 %) en oléochimie, - 103 209 tonnes (soit 25 %) en alimentation des animaux
(de rente, familiers et d’aquaculture), - 80 848 tonnes (soit 20 %) en biodiesel, - 30 874 tonnes (soit 8 %) en alimentation humaine
Os dégraissé : 31 187 tonnes destinées à l’industrie de la production de gélatine Protéines alimentaires : 4 857 tonnes destinées à l’alimentation humaine
GÉNÉRANT : Farines animales 223 219 tonnes- destinées à la fertilisation pour celles issues
de la catégorie 2 : 45 699 tonnes- destinées la co-incinération (essentiellement cimenteries) : 177 520 tonnes Graisses animales destinées pour l’essentiel en production de biodiesel : 97 822 tonnes
EN CHIFFRES PAR CATÉGORIE POUR 2019
902 367 TONNES
LE SIFCO ET LE MONDE
Le SIFCO est également membre de l’association mondiale WRO, World Rendering Organization. Cette instance permet aux transformateurs du monde entier d’échanger sur les pratiques et réglementations applicables dans les différents pays, tels que des pays d’Amérique du nord, d’Amérique du sud, d’Europe, d’Afrique ou d’Asie ainsi que l’Australie et la Nouvelle Zélande.
LES MEMBRES DU SIFCO : Akiolis Group Alva Bigard Cooperl Arc Atlantique Copalis Cornillé SAS Duc GEDEG Gélatines Weishardt Nutrifish Rousselot Groupe Saria France Sérafrance SMT 62 Sica des Sables – Sica Aucre SOPA Sotramo-Parola Vapran Groupe Verdannet Ynsect
MEMBRES ASSOCIÉS – FOURNISSEURS DE MATÉRIELS ET DE SERVICES :
5Agro Groupe Berto Demeter Flottweg Frayssinet GT Location Haarslev HF Press Lipid Interfert Mindest Monts OET Perstorp Rentec Sopropêche
NOUVEAU MEMBRE ADHÉRENT :
Copalis – validation de l’adhésion le 13 juin 2019
LE SIFCOET L’EUROPE
Le SIFCO fait partie de l’European Fat Processors and Renderers Association (EFPRA), qui regroupe trente membres (associations ou entreprises selon les pays) issus de vingt-deux pays et trois membres associés (fournisseurs de services).Les adhérents de l’EFPRA transforment 17 millions de tonnes de coproduits animaux sur 484 sites à travers l’Europe et produisent 4,5 millions de tonnes de protéines et 3 millions de tonnes de graisses.Cette organisation travaille notamment avec les autorités européennes qui régissent et encadrent notre profession pour assurer la qualité des produits mis sur le marché.
07RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
ANALYSE DU CYCLE DE VIE (ACV)
Position méthodologique sur l’analyse du cycle de vie
du traitement des coproduits animaux Julie
THINAT
Xavier LAMBERT (Cornillé)Florent MAUMUSSON (Vapran)Denis RADICCHI (Akiolis Group)
Julie THINAT (Saria)
COMMUNICATION
Général
Fixer les objectifs de communication du SIFCO
Préparer les actions de communication
Sophie GRÉGOIRE
Elisabeth DESPOINTES (Saria)Sophie GREGOIRE (Akiolis Group)
Bernard LAFAY (Prodia)
Économie circulaire
Collaboration avec l’INEC pour la réalisation d’une étude
sur l’économie circulaire et la bioéconomie dans l’industrie
des coproduits animaux
David BLUCHE (Alva)Pierre BUIN (Cornillé)
Elisabeth DESPOINTES (Saria)Line DUVERMY (Saria)
Sophie GREGOIRE (Akiolis Group)
ÉNERGIES RENOUVELABLES
Analyses réglementaires et techniques des textes publiés
ou en projet concernant notamment les biocarburants et les aspects
énergétiques de la méthanisation Julie THINAT
Cécile CRESPEL (Cooperl)Xavier LAMBERT (Cornillé)
Nicolas OLIVIER (Prodia)Julien PETIT (Akiolis Group)
Julie THINAT (Saria)
ENVIRONNEMENT
Général
Réglementation ICPEÉconomie de l’environnement
Politiques de développement durable
Métrologie et méthodesDont : étude d’impact
Julien PETIT
Stéphanie GAILLARD (Saria)Marie HADBA (Ynsect)
Julien PETIT (Akiolis Group)
Statut « Déchets / SPA »
Préparation et participation aux réunions avec le MEDDE
(DGPR)Line
DUVERMY
Line DUVERMY (Saria)Nicolas OLIVIER (Prodia)
Julien PETIT (Akiolis Group)
ÉQUARRISSAGE
Préparer les positions du SIFCOSuivi des marchés du service
de l’équarrissageAnalyse de la réglementation
équarrissage Frédéric BELLANGER
Frédéric BELLANGER (Akiolis Grp)Marthe CARON (Prodia)
Jean-Pierre CHATEAU (SOPA)Marie HADBA (Ynsect)
Stéphane MAUREL (Saria)
EXPORTRelations avec FranceAgriMer
pour la négociation des certificats sanitaires
Olivier NAVARRE
Damien DUCHENNE (Akiolis Grp)Sandrine HUET (Ynsect)Bernard LAFAY (Prodia)
Xavier LAMBERT (Cornillé SAS)Bernard LEFEUVRE (Cooperl)
Florent MAUMUSSON (Vapran)Olivier NAVARRE (Saria)
OBJECTIF ANIMATEUR MEMBRESGROUPE
Le SIFCO remercie ses membres et leurs représentants et experts pour leur investissement dans les travaux du syndicat sans lequel aucun projet ne pourrait aboutir.
Les groupes de travail
08
MATIÈRES FERTILISANTES
Répondre aux enjeux actuels concernant les coproduits animaux
destinés à être utilisés en engraisErwan OGES
Damien DUCHENNE (Akiolis Gp)Xavier LAMBERT (Cornillé)
Erwan OGES (Saria)
OUVERTURE DES MARCHÉS
Accompagner les évolutions réglementaires qui aboutissent
à une meilleure valorisation des coproduits Erwan
OGES
Bernard LAFAY (Prodia)Erwan OGES (Saria)
Julien PETIT (Akiolis Group)
QUALITÉ DES PRODUITS
GBPH C3Rédaction d’un guide
de bonnes pratiques d’hygiène « Sous-produits de catégorie 3 »
Jérôme JOLY
Marie HADBA (Ynsect)Jérôme JOLY (Akiolis Group)
Delphine LABARRE (Saria)
GBPHAlimentation humaine
Rédaction d’un guide de bonnes pratiques d’hygiène
« Alimentation humaine »
Jérôme JOLY (Akiolis Group) Delphine LABARRE (Saria)Xavier LAMBERT (Cornillé)
Florent MAUMUSSON (Vapran)Sophie PILOT (Prodia)
REACH
Rédaction des fiches de données de sécurité au regard du règlement
« REACH »Rédaction d’un argumentaire
scientifique justifiant l’exclusion de nos produits du règlement
« REACH »
Delphine LABARRE (Saria) Cédric ROCHE (Akiolis Group)
RECHERCHEMUTUALISÉE
Veille des travaux de R&D
Samuel LECHEVIN
Samuel LECHEVIN (Saria)
Sous-groupe ad hoc : Protéines hydrolysées
Mélanie GUEDON (Akiolis Group)Jérôme JOLY (Akiolis Group)
Samuel LECHEVIN (Saria)
ECOPLUMESXavier DEFAYE (Saria)
Samuel LECHEVIN (Saria)Julien PETIT (Akiolis Group)
RÉGLEMENTATION
Veille réglementaire (France et Europe)
Suivi des projets de textesSuivi des travaux de l’EFPRA Julien
PETIT
Cécile CRESPEL (Cooperl)Marie HADBA (Ynsect)
Erwan OGES (Saria)Julien PETIT (Akiolis Group)
SANTÉ / SÉCURITÉ DU PERSONNEL
Veille/analyse des sujets relatifs à la santé et la sécurité du personnel
et rédaction de méthodologies voire de recommandations Céline
FAROY
Morgane COLLET (Saria)Céline FAROY (Akiolis Group)Sébastien PICHARD (Ynsect)
TRANSPORT
Eco-taxe –Transport des matières de catégorie 3, notamment des graisses en citernes –Transport
des matières de catégories 1 & 2 Protocoles de nettoyage-
désinfectionJérôme
VILLEFAILLEAU
Frédéric BABLOT (Akiolis Group)Stéphane DUCLOCHER (Prodia)
Marie HADBA (Ynsect)Didier ROBIN (Vapran)
Jérôme VILLEFAILLEAU (Saria)
OBJECTIF ANIMATEUR MEMBRESGROUPE
09RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
Courrier du SIFCO
à la DGAl – GTH
Courrier du SIFCO à la DGAl - Demande
d’intervention au Congrès EFPRA
2019
Courrier du SIFCO à l’ITERG
– Taxe sur les graisses animales
Courrier du SIFCO à la DGAl -
Méthanisation
SANITAIRE : RENCONTRES AVEC LA DGAI
ÉCHANGES DE COURRIERS
18 février
21 mars
06 décembre
Réunions du CNOPSAV SA** Conseil national d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale section Santé Animale.
06 février
Les datesclefs
18 avril
19 décembre
23 mai
04 juillet
21 mars
19 septembre
+ 24 octobre 19 novembreGAPB Porcine
(Groupe d’action prévention et biosécurité)
Intervention du SIFCO
dans le cadre de la formation
INFOMA
Réunion DGAl – article 50
de la loi EGAlim
26 juin
09 octobre
25 novembre
Réunion avec
le Directeur de la DGAl
24 avril
10
ENVIRONNEMENT
Réunions DGPR – Refonte du BREF SA - Groupe miroir
03 septembre
12 novembre
07 juin
08 février
Lancement du projet
de feuille de route du nouveau
Président
10 et 11 octobre
03 décembre
Séminaire RESEDA
VISITES D’USINES RENCONTRE AVEC PARTENAIRES
DGPR, DGPE, INERIS et Bureau
de Séville dans le cadre des travaux
sur le BREF
21 janvier
Réunions Projet ECOPLUMES
08 octobre
DGPR dans le cadre des travaux sur le BREF
07 novembre
Congrès EFPRA organisé en France,
à La Baule
EFPRACOMMUNICATION
du 12 au 15
juin
décembre
11RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
12
RECHERCHE DE
QUALITÉRAISON D’ÊTRE
DE NOS INDUSTRIES
L’activité des entreprises génère des produits de qualité pour assurer une valorisation optimale des
coproduits issus des filières de production de la viande.
13RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
GUIDES DE BONNES PRATIQUES D’HYGIÈNE ET D’APPLICATION DES PRINCIPES HACCP
CATÉGORIE 3 - ALIMENTATION ANIMALELes trois administrations, DGAl, DGCCRF et DGS, ont validé, le 3 juin 2015, le guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP applicable à la valorisation des coproduits animaux de catégorie 3 traités dans des usines de transformation agréées. Rapidement, le groupe de travail du SIFCO chargé de la rédaction de ce document a lancé la mise à jour de ce guide, notamment pour y intégrer une partie relative aux produits sanguins. Le groupe a ainsi finalisé et transmis à la DGAl pour avis une première version de la mise à jour de ce document en juillet 2019.Au cours de l’année 2020, les remarques de la DGAl seront intégrées pour transmettre un projet de mise à jour finalisé pour avis des trois administrations, dans le cadre de la procédure de validation officielle des guides de bonnes pratiques d’hygiène.
Le SIFCO a poursuivi ses travaux de rédaction de guides de bonnes pratiques d’hygiène et de mise en place de voies de valorisation sécurisées.
Valorisation des coproduits animaux, vers toujours plus de qualité
14
ALIMENTATION HUMAINEEn parallèle, le groupe de travail du SIFCO a poursuivi et finalisé la rédaction du guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP concernant la transformation des denrées alimentaires d’origine animale à destination de l’alimentation humaine (filières fonte de gras - minerai à gélatine – sang) traitées dans des usines de transformation agréées. Une première version de ce guide a été transmis à la DGAl en juillet 2019.
AUTOCONTRÔLES
Les différents sites de production d’ingrédients et d’aliments destinés à l’alimentation des animaux, de rente comme de compagnie, mettent en place des autocontrôles pour surveiller leurs productions et la qualité de leurs produits. La loi dite « EGAlim » impose désormais d’informer les autorités locales en cas de résultats d’autocontrôles défavorables. Mais il faut distinguer les informations à remonter de celles
qui ne le nécessitent pas. À la demande de la DGAl, le SIFCO a engagé une modification de son guide de bonnes pratiques d’hygiène et d’application des principes HACCP pour intégrer une procédure de détermination des résultats à remonter à l’autorité locale.
CONDITIONS DE TRANSPORT DES MATIÈRES C3
Saisie par certaines autorités nationales demandant une clarification du règlement (UE) n°142/2011 concernant les conditions de transport des matières de catégorie 3, la Commission européenne a lancé un projet de modification de la rédaction de ces prescriptions. Plusieurs versions ont été rédigées, combinant des obligations de réfrigération, de délais avant transformation et de conditions de stockage des coproduits animaux chez les fournisseurs. Il a également été question de remplacer le terme « collection » par « generation » pour déterminer le départ du décompte
du délai avant transformation. En application de la réglementation actuelle, le délai des 24 h démarre lors de la collecte chez le fournisseur. Ce changement de terminologie pourrait poser de grosses difficultés d’application. Le SIFCO recommande le maintien de la notion de « collecte » pour le point de départ du délai. Le projet est en standby depuis plusieurs mois, sans visibilité sur ce qui pourrait être décidé. Il concernera le transport des matières de catégorie 3 destinées à la production d’aliments pour animaux, y compris les animaux de compagnie.Le SIFCO reste cependant vigilant car ce texte peut potentiellement avoir un impact important sur cette filière.
GBPH
15RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
POSSIBILITÉ D’EMPLOI DES FARINES DE CATÉGORIE 1 COMME COMBUSTIBLE
La Commission européenne a fait adopter fin 2019 par les États membres un projet de règlement européen qui définirait, dans le règlement (UE) n° 142/2011, les conditions sanitaires d’emploi des farines de catégorie 1 comme combustible.Cela permettra une voie de valorisation énergétique positionnée différemment de l’incinération (les farines employées comme combustible n’ont pas de statut de déchet) .Le texte est paru en juin 2020.
STATUT DES PROTÉINES HYDROLYSÉES
À la demande de plusieurs États membres, la Commission européenne envisage de préciser
réglementairement les règles sanitaires que doivent respecter les protéines hydrolysées. Les productions ne respectant pas ces règles seraient à considérer comme des protéines animales transformées (PAT).Plusieurs versions d’un projet ont circulé. Il a été envisagé de rétablir un seuil maximum de poids moléculaire associé à un minimum de solubilité des produits concernés.Nous n’avons pas de visibilité quant à l’adoption d’un tel projet.
LEVÉE DU FEED BAN
En application de la feuille de route 2010-2015 sur les ESST, la Commission envisage toujours d’autoriser les PAT de porcs et d’insectes dans les aliments pour volailles et les PAT de volailles et d’insectes dans l’alimentation des porcs.Un projet de règlement européen
sur le sujet a été proposé aux États membres pour discussion. Le planning n’est pas connu mais une adoption du texte fin 2020 ou début 2021 reste une possibilité.Pour les PAT de ruminants, aucune réautorisation n’est envisagée pour l’alimentation des animaux.La détermination d’une limite de détection de l’ADN, ou « zéro technique », est toujours en projet. La sensibilité des tests pose en effet de grosses difficultés en raison de la détection de la moindre trace pourtant non révélatrice de fraudes.
GTH
La réglementation « sous-produits animaux » prévoit, depuis de nombreuses années déjà, le marquage des farines et graisses de catégories 1 et 2 par l’incorporation d’un traceur, le glycerol tri heptanoate (GTH). Cependant, la détection du GTH dans le produit fini ne semble pas évidente en raison de la dilution de ce marqueur au sein du produit.La Commission a donc envisagé de multiplier par dix la quantité de GTH intégré dans les farines de catégories 1 et 2. Pour la France, une telle évolution représenterait un coût d’environ 5 millions d’euros.Le SIFCO et l’EFPRA sont opposés à cette disposition et le SIFCO préconise de renforcer les contrôles d’expédition des farines de
GTH
16
catégories 1 et 2 dès la sortie de l’usine plutôt que d’augmenter le taux d’incorporation de GTH puisque cela n’améliorera pas la détection. Selon les dernières informations disponibles, il semblerait que ce projet ait été abandonné par la Commission européenne.
DOCUMENTS COMMERCIAUX ET TRACES
Un nouveau modèle de document d’accompagnement commercial a été imposé par le règlement (UE)
n° 2019/1084 du 25 juin 2019 venu modifier le règlement (UE) n° 142/2011. Ce texte a sensiblement modifié les règles de remplissage des documents dans le cas des échanges intracommunautaires et engendré des adaptations au sein des messages TRACES. Un échange entre le SIFCO et les représentantes de la DGAl a permis de répondre aux nombreuses interrogations des opérateurs pour aboutir à une compréhension homogène de ce qui est attendu. Quelques zones d’ombre subsistent, qui devront probablement faire l’objet de clarifications par la Commission européenne.
DIOXINES ET PCB EN ALIMENTATION ANIMALE
Des discussions sont en cours au niveau européen concernant la réglementation sur les analyses des dioxines et PCB en alimentation animale. Il serait envisagé d’augmenter le nombre d’analyses à réaliser. Les installations transformant des coproduits animaux n’émettent pourtant pas de dioxines et PCB et elles l’ont déjà démontré il y a quelques années. Devant cette volonté d’imposer des analyses superflues et absolument non nécessaires, l’EFPRA souhaite transmettre à nouveaux des analyses démontrant l’innocuité de la transformation des coproduits animaux au titre des dioxines et PCB.
MÉTHODES DE TRANSFORMATION DES PAT DE MAMMIFÈRES DESTINÉES À L’AQUACULTURE
Il avait été envisagé, il y a quelques années, la possibilité de traiter selon l’une quelconque des méthodes n° 1 à n° 5 ou n° 7 pour les PAT de mammifères destinées notamment à l’aquaculture. Ce sujet est en sommeil au niveau de la Commission mais l’EFPRA souhaite le réactiver pour aligner les contraintes de traitement thermique des PAT de porcs destinées à l’aquaculture sur celles du petfood.
DAC
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019 17
PARTICIPATION À LA FORMATION DGAL
Comme tous les ans, le SIFCO a répondu présent à la sollicitation de la DGAl et réalisé une présentation des métiers de ses adhérents, et des prescriptions correspondantes, lors de la formation dispensée par l’INFOMA aux inspecteurs des services sanitaires. Et, comme chaque année, une entreprise du SIFCO a ouvert les portes d’une usine aux inspecteurs en formation.
BREXIT (ANGLETERRE, ECOSSE, PAYS DE GALLES, IRLANDE DU NORD)
La France ayant beaucoup d’échanges avec l’Angleterre, le BREXIT a de lourdes conséquences sur le commerce, notamment pour le petfood. Les règles concernant l’exportation (TRACES, PIF, …) sont désormais applicables, engendrant une renégociation des accords et certificats sanitaires.
De même, le BREXIT a fermé les flux de farines de catégorie 1 vers l’Angleterre pour certains pays, engendrant une réorganisation des flux au sein de l’Europe, notamment la France.
MATIÈRES FERTILISANTES
Les protéines animales transformées de catégorie 3 et les farines animales de catégorie 2 sont largement utilisées pour la fabrication d’engrais organiques. Ces produits respectent donc des règles et normes exigeantes pour satisfaire ce débouché.
Le règlement (UE) n° 2019/1009 du 5 juin 2019 établissant les règles relatives à la mise à disposition sur le marché des fertilisants UE, modifiant les règlements (CE) n° 1069/2009 et (CE) n° 1107/2009 et abrogeant le règlement (CE) n° 2003/2003 (JOUE du 25.06.2019) refond le règlement (CE) n° 2003/2003 concernant la mise sur marché des fertilisants. Il prévoit notamment les conditions permettant d’étiqueter les engrais CE. Il entrera en vigueur en 2022. Néanmoins, la réglementation liée au coproduits animaux ne fixe pas, à date, de point final pour les protéines animales transformées de catégorie 3 et les farines de viandes et d’os de catégorie 2. Or, pour que le règlement (UE) n° 2019/1009 s’applique aux coproduits animaux, un « point final » doit être défini.
Les autorités compétentes évaluent cette possibilité. Le SIFCO suit avec attention l’évolution de ces travaux.
Le règlement (UE) n° 2019/1091 du 26 juin 2019 modifiant l’annexe IV du règlement (CE) n° 999/2001 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les exigences applicables à l’exportation de produits contenant des protéines animales transformées dérivées de ruminants et de non-ruminants (JOUE du 27.06.2019) ouvre la possibilité d’exporter vers les pays tiers des engrais organiques ou amendements contenant des PAT de ruminants ou de non ruminants, sous réserve de l’application de conditions strictes notamment liées à la canalisation des filières.
NORME « ENGRAIS »
La refonte de la norme NF U 42-001 « Engrais - Dénominations et spécifications », notamment applicable aux fertilisants fabriqués à partir de coproduits animaux, est en cours de finalisation.
EXPORT
En 2019, FranceAgriMer a validé le positionnement prioritaire des actions à mener en Thaïlande, Chine et Vietnam.Pour ces trois pays, le SIFCO et FranceAgriMer ont déroulé un plan d’action fin 2019,
FERTILISANTS
18
Exportations
poursuivi en 2020, pour faciliter les exportations, promouvoir les PAT issues de France, en incluant celles issues de coproduits animaux des espèces ruminantes.Un groupe de travail animé par FranceAgriMer, rassemblant la DGAl, la FACCO et le SIFCO, prépare une plaquette promouvant la qualité sanitaire des PAT françaises issues de ruminants. Ce document expose les sécurisations visant à protéger les filières alimentaires du risque ESST, qui, si elles sont patentes et efficientes, méritent toujours d’être bien explicitées.
Parallèlement, des visites de délégations asiatiques se sont déroulées au cours de l’année.Ainsi, après la visite de la délégation chinoise, celle-ci a demandé aux entreprises de remettre un plan d’actions correctives concernant quelques remarques mineures. Les entreprises s’emploient, début 2020, à répondre à celles-ci en lien avec leurs DDPP.Quant à la visite attendue de la délégation thaïlandaise, celle-ci a malheureusement été reportée à deux reprises et sa nouvelle programmation est toujours en attente.
Enfin, le SIFCO a déposé ses demandes de priorisation pour l’élaboration de certificats sanitaires avec les pays d’Amérique centrale, le Mexique et l’Indonésie.
FINANCEMENT DE L’ITERG – TAXE AFFECTÉE
Grâce à l’intervention du SIFCO, la loi de finances pour 2019 a intégré un article retirant les graisses animales du champ de la taxe affectée à l’ITERG. À compter du 1er janvier 2019, les entreprises produisant des graisses d’origine animales ne sont donc plus assujetties à cette taxe.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019 19
20
PROTECTION DE
L’ENVIRONNEMENTUN MAILLON
INDISPENSABLE AU SEIN DE LA FILIÈRE
Le SIFCO et ses membres œuvrent pour l’économie circulaire, tant par l’insertion des installations
que par la valorisation des coproduits animaux.
21RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
S’intégrer dans l’environnement et valoriser des coproduits
TRANSFORMER L’ÉCONOMIE
DE L’UE POUR UN AVENIR DURABLE
L’UE EN TANT QUE LEADER MONDIAL
UN PACTE EUROPÉEN POUR LE CLIMAT
Un pacte vert pour l’Europe
Il s’agit de l’une des préoccupations fondamentales de la profession.
Renforcer l’ambition climatique de l’UE pour 2030 et 2050
Fournir de l’énergie propre abordable et sûre
Mobiliser l’industrie pour une économie propre et circulaire
Construction et rénovation économes en énergie et en ressources
Accélérer la transition vers une mobilité durable et intelligence
Financer la transition Ne laisser personne de côté (transition équitable)
"De la ferme à la table" : un système alimentaire juste, sain et respectueux
de l’environnement
Préserver et rétablir les écosystèmes et la biodiversité
Une ambition “zéro pollution” pour un environnement sans
substances toxiques
Mobiliser la recherche et valoriser l’innovation
Les axes du « green deal » (source : Commission européenne)
22
GREEN DEAL
Pour autant, la Commission ne semble pas encore avoir tranché entre la mise en place d’un affichage volontaire ou obligatoire. En parallèle, elle a lancé une nouvelle phase d’expérimentation fin 2019. Les lauréats volontaires comprennent les secteurs du textile, des fleurs (coupées et en pot), de certains emballages, des gazons synthétiques et des poissons d’eau de mer.Dans ce contexte, de nombreux secteurs industriels sont déjà mobilisés sur ces sujets et réalisent des analyses de cycle de vie de leurs produits. C’est le cas du secteur de l’alimentation animale, qui est à l’initiative du « Global Feed LCA Institute (GFLI) » : cet institut s’est donné pour objectif de fournir une base de données et un outil d’ACV gratuits. Le GFLI a sollicité l’EFPRA afin de connaître l’empreinte environnementale des produits dérivés de coproduits animaux utilisés comme matières premières pour l’alimentation animale. Le cabinet Blonk a été mandaté par l’EFPRA pour réaliser une collecte de données auprès des adhérents volontaires, qui permettra de répondre à la demande
L’EUROPE À L’HEURE DU « GREEN DEAL »
Face à la menace que constitue le changement climatique, l’Europe s’est dotée d’une feuille de route afin d’atteindre un objectif de neutralité carbone en 2050 : le pacte vert, ou « green deal ».
À la suite de la publication du « pacte vert » en novembre 2019, une première proposition de loi européenne sur le climat a été soumise par la Commission européenne le 4 mars 2020. D’autres mesures vont suivre prochainement, telle que la stratégie « From farm to fork » ((« De la ferme à la fourchette »), qui vise à rendre nos systèmes alimentaires plus durables. Ce volet comprendra notamment des mesures relatives à l’affichage environnemental des produits, et devrait se fonder sur la méthodologie développée par la Commission européenne lors de l’expérimentation sur l’affichage de l’impact environnemental des produits (« PEF » pour « Product Environmental Footprint ») menée de 2013 à 2018.
du GFLI. Les travaux sont en cours de finalisation et les résultats devraient être connus prochainement.
TRAÇABILITÉ DES BIOCARBURANTS DOUBLE-COMPTÉS : POINT D’ÉTAPE
Dans le cadre de la future directive énergies renouvelables (« RED II »), applicable dès 2021, et pour faire suite aux fraudes majeures révélées sur le marché des biocarburants en Europe du Nord au cours de l’été 2019, le sujet de la traçabilité des biocarburants est au cœur des préoccupations, d’autant plus pour les biocarburants bénéficiant du « double comptage ». En complément des systèmes de certification existants, la Commission européenne a prévu de mettre en place une base de données européenne permettant de garantir la transparence et la traçabilité des biocarburants, conformément à l’article 28 de la RED II. En France, un groupe de travail piloté par la DGEC s’est penché sur le sujet de la traçabilité des biocarburants et a lancé
23RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
des travaux de développement d’un registre de traçabilité compatible avec cette future base de données. Il sera testé dans un premier temps par les principaux acteurs de la filière de production de biocarburants, mais l’objectif est de l’étendre à terme à toute la chaîne de production et valorisation des biocarburants. Les usines de production de graisses animales qui valorisent une partie de leur production sur ces marchés seront donc potentiellement concernées. Pour mémoire, la RED II prévoit un objectif minimal de 14 %
d’énergie renouvelable dans la consommation finale d’énergie du secteur des transports en 2030. Les filières biocarburants « biogazole » et « bioessence » devront permettre de contribuer à l’atteinte de cet objectif.
RÉVISION DU « BREF » (BEST AVAILABLE TECHNOLOGIES REFERENCE) SUR LES ABATTOIRS ET LES COPRODUITS ANIMAUX.
Pour un certain nombre de secteurs industriels considérés comme polluants, il est prévu des documents de référence européens (les « BREF ») sur toutes les techniques environnementales optimales et disponibles d’un point de vue industriel comme économique. Les BREF qui existaient jusqu’à présent n’avaient qu’une valeur indicative, ils doivent faire l’objet d’une révision qui est portée par la Commission européenne et gérée par un bureau spécifique basé à Séville. Une fois révisées, les conclusions de chaque BREF sont publiées au JOUE
et d’application obligatoire quatre ans après. Ce dispositif est encadré par la directive européenne « IED » sur les émissions industrielles.
Le secteur des coproduits animaux est concerné par ce dispositif et fait l’objet d’un document de référence spécifique, le BREF « SA » (« Slaughterhouses and Animal by-products ») qui date de 2005. Sa révision a été lancée en juin 2019 et rassemble les membres de la Commission, les autorités compétentes des États membres (DGPR avec le support technique de l’INERIS pour la France) et les professionnels (trois personnes pour l’EFPRA). Ce travail devrait probablement durer jusqu’en 2022/2023. Le SIFCO suit ces travaux via l’EFPRA (groupe de travail spécifique) et la DGPR (groupe « miroir » français).Ce document, dont les prescriptions deviendront réglementaires, couvre toutes les consommations et émissions des usines (eau, énergie, odeur, rejets atmosphériques, rejets d’eaux usées …). La vocation des BREF est de recenser toutes
Biocarburant
24
BREF
les MTD (meilleures techniques disponibles) qui permettent d’atteindre un haut niveau de protection de l’environnement sur la base des techniques en place dans le secteur industriel.Le BREF et les conclusions seront issus d’un benchmark de l’état de l’art de notre industrie au niveau européen.
La première étape est le recensement des données couvrant la période 2016-2018 à l’aide d’un questionnaire très pointu rempli par plusieurs usines sélectionnées par chaque pays, dont la France. Pour la partie relative à la transformation des coproduits animaux, la France a fourni des données pour neuf usines relevant du SIFCO, couvrant largement les différents types d’activités. Ce questionnaire a été rédigé au cours du second semestre 2019, soumis pour avis des professionnels, testé et rempli par les sites au cours du premier semestre 2020.
Au regard des résultats de cette enquête, les conclusions du BREF définiront notamment les valeurs limites d’émissions autorisées pour les rejets, qui seront considérées comme accessibles avec les technologies déjà en place et éprouvées industriellement. Cela peut impliquer que certaines usines aient à faire évoluer leurs technologies si leurs niveaux d’émissions se trouvaient être en dehors des plages définies.Le SIFCO participe aux travaux du groupe miroir français piloté par la DGPR et l’INERIS et à ceux du groupe EFPRA (l’EFPRA participe aux travaux européens au côté de la Commission européenne, des représentants nationaux (DGPR pour la France) et des autres professionnels).
Dans le cadre de ces travaux, le SIFCO a organisé des visites de présentation de nos industries pour les représentants des autorités française et européenne (DGPR,
INERIS, bureau de Séville) et reste disponible pour organiser d’autres visites si l’administration le souhaite.
ECONOMIE CIRCULAIREL’Institut National de l’Economie Circulaire a réalisé une étude analysant l’économie circulaire et la bioéconomie dans l’industrie des coproduits animaux.Le rapport a été publié par l’INEC en janvier 2020 sur son site internet.
25RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
26
SÉCURITÉ SANITAIRE ET
TRAÇABILITÉLES MAÎTRES MOTS
DE L’ÉQUARRISSAGE
Les entreprises chargées de l’équarrissage ont aussi un rôle primordial dans la surveillance
de la mortalité, la prévention des épizooties et l’identification des animaux.
27RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
CNOPSAV SANTÉ ANIMALELa demande du SIFCO de devenir membre à part entière du CNOPSAV Section santé animale (Comité National d’Orientation de la Politique Sanitaire Animale et Végétale) est toujours en attente de réponse officielle. Une réflexion est en cours sur la gouvernance générale du CNOPSAV Santé animale. Cependant, le SIFCO est d’ores et déjà invité aux réunions du CNOPSAV.
CANICULE ÉTÉ 2019
Deux épisodes de forte canicule ont frappé la France au cours de l’été 2019 et ont durement touché l’élevage, avec une augmentation forte de la mortalité animale engendrant une activité intense mais brève pour les entreprises chargées de l’équarrissage. Les espèces les plus touchées ont été la volaille de chair mais également la volaille pondeuse.
Sécurité sanitaire et traçabilité des ATM et MRSEn 2019, l’équarrissage a été particulièrement impacté par les épisodes de canicule estivale et la mise en place de mesures de biosécurité pour enrayer l’arrivée de la fièvre porcine africaine en France.
28
Pour faire suite à ces épisodes particuliers, le SIFCO a eu des échanges avec la DGAl pour un retour d’expérience ciblant ce qui a fonctionné et ce qui a posé des problèmes.On note en particulier que la réactivité de l’équarrissage a été bonne, dans la limite des capacités de collecte et de traitement. Les usines ont fonctionné sur de plus longues périodes, notamment le week-end. Une difficulté spécifique a été rencontrée avec l’utilisation de chaux par certains éleveurs, produit créant une réaction exothermique lors du traitement des matières dans les usines. La recommandation de la filière porcine de mettre de la chaux sur l’aire d’équarrissage après le ramassage des cadavres a en effet été entendue par certains comme la nécessité de mettre de la chaux sur les cadavres. Le syndicat a donc signalé ce problème et rappelle qu’il ne faut pas recouvrir les cadavres de chaux s’ils sont destinés à un traitement en équarrissage.Globalement, les deux épisodes de canicule (de trois jours chacun) ont pu être absorbés sans trop de difficultés.Pour anticiper une nouvelle situation de ce type, la DGAl souhaite mettre en place un plan de gestion de crise en cas de canicule.
PESTE (OU FIÈVRE) PORCINE AFRICAINE
Cette maladie ne présente pas de risque pour l’homme qui consomme la viande de porc.En France, il n’y a eu aucun cas de PPA au cours de l’année 2019, que ce soit en élevage ou dans la faune sauvage. Une surveillance accrue des sangliers sauvages morts a été mise en place, ne révélant aucun cas de PPA.Cependant, des cas ont été déclarés en Belgique sur des sangliers sauvages en début d’année 2019 mais aucun n’a été détecté en élevage porcin. De même, de nombreux cas sont déclarés en Asie (Chine, Vietnam), ce qui compliquent les exportations de produits porcins (PAT) vers ces pays, très demandeurs, de viande mais aussi de matières considérées comme des coproduits en Europe, puisqu’ils ne consomment plus leurs propres productions.
Pour enrayer l’arrivée éventuelle de cette maladie sur notre territoire par la Belgique en particulier, de nombreuses mesures de biosécurité ont été mises en place. Ainsi, des contraintes fortes de biosécurité ont été mises en place dans les élevages, telles que la nouvelle configuration de l’entreposage des bacs
d’équarrissage hors de l’élevage, en zone publique (sans être sur la voie publique).En outre, la saison de chasse a été prolongée dans certains départements et les cadavres des sangliers ont été traités, dans l’est de la France, avec beaucoup de précautions.De nombreuses clôtures ont été installées en Belgique et en France, dont une enterrée en France sur 101 kms au sud-ouest de la zone blanche à 6 kms de la frontière. En outre, des barrières canadiennes ont été installées pour empêcher les sangliers de franchir la frontière. Une surveillance des sangliers trouvés morts est opérationnelle partout en France (Réseau SAGYR). Par ailleurs, la DGAl a sollicité le SIFCO concernant l’identification de housses mortuaires. Quelques tests ont été réalisés chez des adhérents et le système retenu est l’insertion d’un unique cadavre (sanglier comme marcassin) dans deux sacs kraft successifs avec aspersion de désinfectant (double épaisseur, résistant à l’humidité et aux manipulations). Le traitement est ainsi réalisé sans déhoussage. Cependant, les tests n’ont pas été concluant et des housses en tissus ont finalement été mises en place. Celles-ci, traitées en nombre très limité, sont acceptés par le système (la Belgique utilise des bâches en plastique).
Canicule
29RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
La DGAl a également sollicité le SIFCO pour recenser les usines de ses adhérents de catégories 1 et 2. Ces informations sont confidentielles et transmises uniquement à la DGAl. Une instruction du 28 janvier 2019 a rappelé que les coproduits porcins relèvent de la catégorie 2. En cas de détection de la PPA en France avec un nombre de cadavres très élevés, les sites de catégorie 3 ne pourraient pas les traiter car ils ne sont pas équipés de broyeur capable de traiter des cadavres de porcs. Ces sites peuvent uniquement traiter des viandes déclassées de l’alimentation humaine si elles ont un statut C3 (sous réserve de la réalisation des inspections ante et post mortem). Quant à l’euthanasie, si elle devait avoir lieu, aucune méthode nationale n’est à ce jour imposée. Il a été demandé aux régions de se préparer à cette éventualité. De nombreux exercices ont donc été réalisés localement au cours de l’année.
En cas de détection de la PPA en France, des zones seront mises en place de la manière suivante :- Si la faune sauvage est infectée :
zone réglementée variable- Si un élevage est infecté : zone
de protection (3 km) et zone de surveillance (10 km)
IMPACT DE LA PPA SUR LES COPRODUITS ANIMAUXL’Asie est très touchée par la PPA et a donc une très forte demande pour les matières porcines européennes, notamment françaises, ce qui déséquilibre les marchés.Ainsi, les coproduits porcins français partent en alimentation en Chine et la viande est expédiée en carcasse entière (avec les os et couennes).Tous ces aspects ont un impact majeur sur le marché des coproduits du porc en France.En outre, la Chine augmente fortement sa production de volaille pour compenser.
GAPB (GROUPE D’ACTION PRÉVENTION ET BIOSÉCURITÉ PORCINE)Un groupe d’action, créé à l’automne 2019, rassemble toute la profession porcine.Il travaille autour de six thèmes :- Formations Biosécurité- Biosécurité en élevage de suidés- Biosécurité dans les transports- Autocontrôles et contrôles officiels- Amélioration de la communication de prévention
- Préparation au plan de lutte
Un guide de bonnes pratiques, se présentant sous la forme de fiches techniques par thèmes, a été rédigé par l’IFIP (la partie « équarrissage » figure en pages 16 et 17 du fichier).
MISE EN PLACE D’AIRES D’ÉQUARRISSAGE SUR LES ÉLEVAGESLa biosécurité dans les élevages de porcs est désormais réglementée et la plupart de ces prescriptions sont applicables à compter du 1er janvier 2020. Des règles particulières sont notamment prévues pour l’équarrissage dans les élevages, avec la mise en place d’une aire d’équarrissage sur la partie publique de l’exploitation (et non sur la voie publique) avec un bac pour les petits cadavres et un système de couverture des gros cadavres (cloche par exemple). Le camion a interdiction de rentrer dans la zone professionnelle, a fortiori dans la zone d’élevage (cf. schéma ci-contre). L’équarrisseur doit assurer l’accompagnement de ces évolutions de méthodes, notamment par la formation de ses agents de collecte. En effet, les éleveurs sont fortement sensibilisés à des consignes fortes de biosécurité qui peuvent nous concerner et les agents de collecte doivent les connaître. Tous les agents de collecte ont bénéficié de cette formation avant la fin de l’année 2019. En outre, des procédures spécifiques sont prévues en cas de zones de restriction.Chaque équarrisseur adhérent du SIFCO propose aux éleveurs et représentants d’éleveurs un contact spécifique permettant d’identifier une aire d’équarrissage adaptée.
COUVERTURE DES CADAVRES SUR L’AIRE D’ÉQUARRISSAGELa DGAl a sollicité le SIFCO à ce sujet. Cette « cloche » peut être issue du commerce ou être « faite maison ». Le SIFCO recommande l’utilisation d’une cloche d’un poids seuil de 10 kg en application des règles de protection de l’agent de collecte devant la manipuler ou, si le poids de la cloche
Fièvre porcine africaine
30
Aire d’équarrissage
Zone d’élevage
> 5 m
Zone de stationnement
du véhicule équarrissage
Accès de l’éleveur à l’aire d’équarrissage• Avec une tenue et des bottes (ou surbottes) dédiées non utilisées dans la zone d’élevage• En revenant de l’aire et avant de retourner en zone d’élevage enlever la tenue, les surbottes ou bottes et se laver les mains• Nettoyer et désinfecter le matériel utilisé pour convoyer les cadavres avant de le ramener en zone d’élevage
Zone professionnelle
Zone publique
4
1
1
2
3
Voiepublique
est supérieur, la présence obligatoire d’une hanse permettant de soulever la cloche avec la grue du camion. En outre, des aérations doivent être prévues, notamment pour ne pas accélérer la décomposition pendant les périodes estivales.
UTILISATION DE CHAUX SUR LES CADAVRESL’utilisation de chaux éteinte (1,5 litres d’eau pour 500g de chaux vive/m²), recommandée pour désinfecter l’aire d’équarrissage après l’enlèvement des cadavres, s’est répandue pour couvrir les cadavres eux-mêmes. Cette pratique pose de gros problèmes lors du traitement en usine.
Le SIFCO préconise de désinfecter l’aire d’équarrissage avec un virucide. Lorsque le produit utilisé est de la chaux, celle-ci doit être bien éteinte et utilisée uniquement sur l’aire d’équarrissage et en aucun cas sur les cadavres.
UTILISATION DE SURBOTTES LORS DE L’ENLÈVEMENTLe guide IFIP prévoit également la mise à disposition de surbottes par l’éleveur pour l’agent de collecte. Cependant, le SIFCO n’est pas favorable à l’utilisation de surbottes par le chauffeur, pour les raisons suivantes, notamment :
- Le chauffeur n’a emprunté que la voie publique et n’a accès qu’à la zone publique de l’élevage. Ses bottes n’ont pas de raisons d’être souillées ;
- Il n’a de contact avec les cadavres ou les bacs qu’avec ses mains protégées par des gants ;
- Le devenir des surbottes après la collecte n’est pas clair : quel intérêt des surbottes si le chauffeur doit revenir vers la poubelle et marcher sur la zone en question avant de retourner au camion ?
En routine autant qu’en cas de crise, l’utilisation de surbottes pour renforcer la biosécurité ne nous semble pas opportune.
Source : « Porc Protect » de l’IFIP - Fiche n°7 – Juillet 2019.
Biosécurité en élevage et équarrissage
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019 31
INFLUENZA AVIAIREIl n’y a eu aucun cas déclaré en France au cours de l’hiver 2018-2019. Notre pays est désormais repassé en risque négligeable. Des formations des éleveurs à la biosécurité sont réalisées en France.Trois foyers d’Influenza aviaire faiblement pathogène ont cependant été détectés dans le nord-est, avec dépeuplement, mais la situation n’a pas évolué depuis juin 2019. Cette maladie est gérée par les professionnels car elle n’est pas soumise à déclaration obligatoire. La surveillance n’est pas exhaustive mais la maladie reste très circonscrite.
GRIPPE ÉQUINE
Une grippe équine a sévi, de manière très circonscrite, dans le sud-ouest de la France et a provoqué quelques euthanasies d’équidés. Cela a impacté les mouvements des équidés mais provoqué peu de mortalité.
PRIX DES TESTS ESST
Le SIFCO maintient sa demande de réévaluation du prix des tests ESST. En effet, le prix fixé en 1997 n’a jamais été révisé et, aujourd’hui, il ne couvre plus que la moitié des frais engendrés par la réalisation de ces tests dans les centres d’équarrissage chargés du prélèvement des obex. Cette difficulté a été signalée il y a déjà plusieurs années et la situation s’est dégradée d’année en année avec la baisse du nombre de test à réaliser malgré le maintien des coûts fixes à un niveau trop important par rapport au prix de la prestation.
OMAR (OBSERVATOIRE DE LA MORTALITÉ DES ANIMAUX DE RENTE)
Ce dispositif statistique extrait les données de SIGAL (Système d’Information de la direction Générale de l’Alimentation) et essaie de détecter des alertes quant aux mortalités bovines.L’ATM Ruminants utilise cet outil pour le suivi de la mortalité bovine.Une seconde phase de développement d’OMAR est engagée depuis plus d’un an. OMAR est de plus en plus sollicité dans le domaine du bien-être animal.Le dispositif, piloté par l’ANSES et GDS France, contrôle les données d’équarrissage et signale les hausses de mortalités dans les départements voire même dans un élevage précis. Cet observatoire permet de suivre les cas d’éleveurs en déshérence.OMAR intervient dans six départements tests.
COMITÉ « COPRODUITS » DE FRANCEAGRIMER
Le SIFCO participe depuis plusieurs années à ce comité de FranceAgriMer. Avec la refonte de l’organisation
de cette institution, le comité « Coproduits » a été intégré à la commission thématique interfilières (CTI) « Bioéconomie » en octobre 2019. Il devra reporter à la CTI « bioéconomie » ainsi qu’aux conseils spécialisés « Ruminants » et « Viandes blanches ».
MRS DES OVINS ET CAPRINS DE MOINS DE 12 MOIS
L’allègement de la liste des MRS des ovins et caprins a engendré le passage de ces animaux, lorsqu’ils ont moins de 12 mois, en catégorie 2.Cependant, dans les élevages français, la séparation entre les animaux de plus de 12 mois et ceux de moins de 12 mois n’est pas forcément évidente au moment de la collecte.
PEAUX D’OVINS FRAÎCHES (NON SALÉES)
Les stocks de peaux d’ovins des abattoirs n’ont, depuis maintenant plusieurs mois, plus de valeur marchande. Il semble s’agir d’une crise profonde en matière ovine. Les abattoirs cherchent donc un moyen de faire traiter ces matières en catégorie 3 et ont sollicité les entreprises de transformation. Une étude a été réalisée par FranceAgriMer auprès des abattoirs et INTERBEV a travaillé sur la lacération et le broyage des peaux.
Un groupe de travail a été créé au sein du SIFCO pour aider les abattoirs à trouver la meilleure
Tests ESST
32
solution pour ces peaux fraîches (les process ne pouvant accepter des peaux salées). Il s’agit d’une matière particulière, difficile à traiter, constituée principalement de couenne et de poils et contenant très peu de graisses. Avec les outils actuels, un traitement en catégorie 3 est absolument impossible. Seul un traitement de ces peaux en équarrissage pourrait être envisageable en échelonnant leur traitement, sachant que les outils ne sont pas adaptés et qu’il n’y a pas de graisses à valoriser. L’intégration clandestine de telles matières dans des bacs de coproduits de catégorie 3 se fait en contradiction avec le contrat existant et a des conséquences importantes sur les outils recevant ces matières.Si le volume de peaux à traiter persiste, la seule solution serait d’envisager un traitement spécifique, à l’image de celui appliqué aux plumes, par exemple.Dans un premier temps, il avait été estimé que 8% des 4,8 millions de peaux d’ovins étaient à traiter en équarrissage, ce chiffre pouvant monter à 2 millions de peaux à traiter.Après enquête, les stocks se sont finalement avérés moins élevés que prévu. Il semblerait que 10 à 20% des peaux françaises soient d’ores et déjà traitées en catégorie 1.Les volumes à traiter sont estimés à environ 8 000 tonnes. Intégrées en quantité limitée dans les usines de catégorie 1, les process actuels devraient pouvoir les accepter.
Le SIFCO a rencontré FranceAgriMer sur la perspective de traitement des peaux d’ovins par notre profession. FranceAgriMer
a convenu que leur place est bien en catégorie 1 ou 2 mais en aucun cas en catégorie 3.
CLASSIFICATION DES VEAUX
Dans les nouveaux marchés d’équarrissage, la catégorie « veaux de moins de 21 jours » a été coupée en deux catégories :- Veaux de moins de 2 jours - Veaux de 3 à moins de 21 joursMais cela engendre des difficultés, notamment pour le classement des animaux de 2 jours, et des conséquences :- Obligation de bouclage
des animaux par l’éleveur, - Obligation de vérification de
l’identification des animaux de 3 à 21 jours par l’agent de collecte,
- Obligation de déclaration de la mortalité par l’éleveur.
SIGAL a été modifié pour permettre ces déclarations et les systèmes des entreprises d’équarrissage se sont également adaptés.
STATUT OIE AU REGARD DU RISQUE ESB
D’après les informations disponibles, l’OIE réfléchirait à une évolution du statut « risque ESB négligeable », évolution qui pourrait être applicable en 2021.Dans les conditions actuelles, la France aura le statut « risque ESB négligeable » en 2022. Les entreprises sont prêtes pour ce changement, les questions (intestins non vidés, modification des flux, …) ayant été posées en 2014/2015 et les adaptations de circuits déjà réalisées en 2015.La difficulté principale résidera dans la gestion des peaux après la dépouille des animaux, les veaux de moins de 12 mois ne contenant plus de MRS et quittant ainsi la catégorie 1 au profit de la catégorie 2. Une réorganisation du tri des cadavres et des peaux devra donc être mise en place.
STATIONS DE LAVAGE
Les entreprises du SIFCO contactées ont participé au recensement des stations de lavages des sites d’équarrissage réalisé par la filière porcine en vue d’établir une cartographie de toutes les stations existantes.Si les sites devaient accueillir des camions extérieurs, des procédures de circulation de ces véhicules devraient être mises en place, de même que le traitement de l’eau, …
STATUTESB
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019 33
34
LES
INDICATEURS SONT LE REFLET
DU TRAVAIL DES HOMMES ET DES FEMMES
JOUR APRÈS JOUR
Les données présentées, en tonnes, sont celles déclarées par la totalité des adhérents du SIFCO, le nombre
de membres pouvant varier d’une année sur l’autre.
35RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
MEMBRES
20 3,2 583 000MILLIONS
DE TONNES DE MATIÈRES PREMIÈRES TRAITÉES
TONNES DE PRODUITS
DÉRIVÉS VENDUS HORS FRANCE
ÉVOLUTION DE 2018 À 2019
LES LIGNES DE PRODUCTION EN FRANCE EN 2019
ADHÉRENTS SIFCO
STRUCTURES DE PRODUCTION EN FRANCE
2018 2019 Evolution
Membres 19 20 5,26%
Lignes de production 94 104 10,64%
Effectifs 3 746 3 824 2,08%
Tonnages traités 3 247 012 3 228 988 - 0,56%
Alimentaire
Lignes de production
par type
Catégories 1 & 2
Catégorie 3
77 %9 % 14 %
36
ÉVOLUTION DEDE 2010 À 2019
CATÉGORIES 1-2-3 ET ALIMENTAIREMATIÈRES PREMIÈRES TRAITÉES
3 500 000
3 000 000
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
0
EN TONNES
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Catégorie 3 et alimentaire
1 983 149 2 013 654 1 888 874 1 899 800 2 350 633 2 470 429 2 491 111 2 373 097 2 344 274 2 326 621
Catégories 1 et 2 Total
1 056 399 1 010 219 982 934 931 575 897 845 868 280 915 542 906 407 902 738 902 367
Service privé de l’équarrissage 1 045 910 1 006 408 979 381 928 085 894 103 864 350 911 465 902 121 897 410 897 731
Service public de l’équarrissage 10 489 3 811 3 553 3 490 3 742 3 930 4 077 4 286 5 328 4 636
TOTAL 3 039 548 3 023 873 2 871 808 2 831 375 3 248 478 3 338 709 3 406 653 3 279 504 3 247 012 3 228 988
2016 2017 2018 20192010 2011 2012 2013 2014 2015
C1 & C2 Total
C3 et alimentaire
PAR LES ADHÉRENTS DU SIFCO (NOMBRE D’ADHÉRENTS ÉVOLUANT)
37RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
EVOLUTION DE 2018 À 2019
CATÉGORIE 3 ET ALIMENTAIRE PROVENANCE DES MATIÈRES PREMIÈRES PAR ESPÈCE
2018 2019Evolution
En tonnage En pourcentage
Ruminants 894 785 838 298 -56 487 -6,31%
Volailles 828 806 827 009 -1 797 -0,22%
Porcins 531 277 523 683 -7 594 -1,43%
Poissons Insectes
89 406 137 631 48 225 53,94%
TOTAL 2 344 274 2 326 621 -17 653 -0,75%
EN TONNES
2019
2019
2019
2019
2018
2018
2018
2018
894 785
838 298
828 806
827 009
531 277
523 683
89 406
137 631
38
800 000
700 000
600 000
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
0
EVOLUTION DE 2014 À 2019
EN TONNES
CATÉGORIE 3 ET ALIMENTAIREDESTINATION DES PROTÉINES ANIMALES TRANSFORMÉES
ET PHOSPHATE DICALCIQUE
Evolution
2014 2015 2016 2017 2018 2019 En tonnage En pourcentage
Alimentation humaine (dont os à gélatine)
28 903 33 985 32 984 31 808 34 500 36 044 1 544 4,48%
Petfood sec 389 348 423 609 408 824 390 958 374 005 396 567 22 562 6,03%
Fertilisant 35 823 37 049 47 176 37 089 40 780 36 832 -3 948 -9,68%
"Alimentation animale Aquaculture"
50 142 40 198 45 332 45 656 61 949 47 059 -14 890 -24,04%
Additifs techniques - 2 667 - - - - - -
Energie 983 2 184 1 979 840 708 649 -59 -8,33%
TOTAL 505 199 539 692 536 295 506 351 511 942 517 151 5 209 1,02%
Petfood humide 166 999 199 925 222 820 192 451 163 232 165 657 2 425 1,49%
Méthanisation 568 551 738 688 316 567 251 79,43%
PAR LES ADHÉRENTS DU SIFCO (EN TONNES)
NOMBRE D’ADHÉRENTS VARIABLES
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Petfood sec
Fertilisant
Alimentation animale Aquaculture
Alimentation humaine(dont os à gélatine)
Petfood humide
Énergie
2015 2016 2017 2018 2019
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019 39
450 000
400 000
350 000
300 000
250 000
200 000
150 000
50 000
0
PAR LES ADHÉRENTS DU SIFCO (EN TONNES)
EVOLUTION DE 2014 À 2019
CATÉGORIE 3 ET ALIMENTAIRE DESTINATION DES CORPS GRAS ANIMAUX
NOMBRE D’ADHÉRENTS VARIABLES
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Petfood
Autres
Alimentation animale Aquaculture
Alimentation humaine
OléochimieSavonnerie
Énergie
Biodiesel
2016 2017 2018 2019
2014 2015 2016 2017 2018 2019Evolution 2019/2018
En tonnage En pourcentage
Alimentation humaine 42 297 47 140 37 092 27 386 29 788 30 874 1 086 3,65%
OléochimieSavonnerie
187 669 196 016 178 373 182 374 188 664 192 527 3 863 2,05%
Alimentation animaleAquaculture
83 279 85 538 79 445 66 200 65 089 38 475 -26 614 -40,89%
Petfood 48 921 49 749 46 860 50 459 48 742 64 734 15 992 32,81%
Biodiesel 25 613 43 747 68 480 51 847 61 790 80 848 19 058 30,84%
Énergie 980 3 902 2 182 1 556 1 402 2 197 795 56,70%
Autres 0 0 0 0 0 0 0 -
TOTAL 388 759 426 092 412 432 379 822 395 475 409 655 14 180 3,59%
EN TONNES
40
ÉVOLUTION DES VENTES HORS DE FRANCE (EN TONNES)
ÉVOLUTION DE LA RÉPARTITION DES VENTES HORS FRANCE (EN TONNES)
de protéines animales transformées et de corps gras animaux de catégorie 3 et alimentaire (2009 à 2019).
de produits de catégorie 3 et alimentaire dans l’Union européenne et vers les pays tiers (2009 à 2019).
UNE PART IMPORTANTE DES PRODUITS FINIS EST DESTINÉE À DES VENTES
HORS DU TERRITOIRE FRANÇAIS
2009
2009
2010
2010
2011
2011
2012
2012
2013
2013
2014
2014
1 200 000
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
0
800 000
700 000
600 000
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
0
Total production
Total ventes hors France
Ventes hors France Protéines Animales Transformées
Ventes hors France Corps Gras Animaux
Total ventes hors France
Échanges intracommunautaires
Export pays tiers
En 2019, la baisse des exportations de PAT (58% de la production exportée) est liée à la baisse de la production de plus de 4%. Seules l’exportation des corps gras animaux a poursuivi son augmentation (avec 78% de la production exportée)
En 2019, moins de 33% des produits sont destinés au marché français. Le marché Pays tiers poursuit largement sa progression au détriment des échanges intracommunautaires.
2015
2015
2016
2016
2017
2017
2018 2019
2018 2019
41RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
EVOLUTION DE 2018 À 2019 (EN TONNES)
CATÉGORIES 1 ET 2SERVICES PUBLIC ET PRIVÉ DE L’ÉQUARRISSAGE
MATIÈRES PREMIÈRES TRAITÉES
EN TONNES
1 200 000
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
0
2009 2010 2011 2012 2014 20152013
Saisies et MRS
ATM Élevage
Autres C1-C2
2016 2017 2018 2019
2018 2019
Service PUBLIC de l’équarrissage
ATM sans détenteur 5 328 4 636
Service PRIVÉ de l’équarrissage
Animaux trouvés morts 459 220 451 196
SOUS-TOTAL ATM(Services PRIVÉ et PUBLIC de l’équarrissage)
464 548 455 832
Service PRIVÉ de l’équarrissage
Saisies et MRS
Abattoirs et ateliers
de découpe397 793 346 536
Boucheries 4 537 4 395
C1-C2 hors saisies et MRS 35 860 95 604
TOTAL 902 738 902 367
42
EVOLUTION DE 2018 À 2019
CATÉGORIES 1 ET 2SERVICES PUBLIC ET PRIVÉ DE L’ÉQUARRISSAGE
EVOLUTION (EN TONNES ET POURCENTAGE)
ÉVOLUTION EN POURCENTAGE 2018-2019
120 %100 %80 %60 %40 %20 %0 %-20 %
Animaux Trouvés Morts
MRS Boucheries
Dégrillage
MRS et saisies Abattoirs Ateliers de découpe
166,60 %
-3,13 %
-12,89 %
-1,88 %
140 % 160 % 180 %
Evolution de 2018 à 2019
En tonnes En %
Animaux trouvés morts (Service privé et public de l’équarrissage)
-8 716 -1,88%
Saisies et MRS
Abattoirs et ateliers de découpe -51 257 -12,89%
Boucheries -142 -3,13%
C1-C2 hors saisies et MRS (dégrillage, ...) 59 744 166,60%
TOTAL -371 -0,04%
43RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
CATÉGORIE 3 ET ALIMENTAIREMATIÈRES PREMIÈRES TRAITÉES – ANNÉE 2019
838 298 523 683 827 009 137 6312 326 621
Total
*100% hors de France
PROTÉINES ANIMALES TRANSFORMÉES - ANNÉE 2019
CATÉGORIE 3 ET ALIMENTAIRE - DESTINATION DES PRODUITS TRANSFORMÉS
Sorties
totales
Sorties par destinations détaillées (en tonnes) – Catégorie 3Alimentation
humaineÉnergie Fertilisant
Petfood et animaux à fourrure
Alimentation animaux
terrestresAquaculture
Total Catégorie 3
Os à gélatine dégraissé 31 187 0 31 187
Phosphate dicalcique 24 885 1 714 723 22 448 24 885
Farine d’os 31 837 17 503 14 334 31 837
PAT multi-espèces dont ruminant
161 002 455 5 736 154 811 161 002
Farine de plumes/soies 36 614 41 6 478 26 580 3 515 36 614
PAT de volaille 95 631 390 93 619 1 622 95 631
PAT de porc 59 574 115 2 568 56 891 59 574
Cretons 17 782 16 929 16 929 853
PAT de sangProduits sanguins
33 180 38 2 443 27 194 986* 1 354* 32 015 1 165
Farine de poissonPAT d’insectes
25 459 5 486 5 017 12 117 22 620 2 839
TOTAL PROTÉINES 517 151 649 36 832 396 567 30 073 16 986 481 107 36 044
Petfood humide 165 657 165 657 165 657
Méthanisation 567 567 567
44
*100% hors de France
CORPS GRAS ANIMAUX – ANNÉE 2019 (EN TONNES)
MATIÈRES PREMIÈRES TRAITÉES (EN TONNES)
DESTINATION DES PRODUITS TRANSFORMÉS (EN TONNES)
CATÉGORIE 3 ET ALIMENTAIRE DESTINATION DES PRODUITS TRANSFORMÉS
CATÉGORIES 1 & 2 – ANNÉE 2019
Sorties totales
Sorties par destination détaillées (en tonnes) - Catégorie 3
Alimentation humaine
Combustible Biodiesel Oléochimie Petfood
Alimentation animaux
terrestres AquacultureTOTAL
Catégorie 3
Graisse d’os 15 419 4 948 6 086* 2 198 2 187* 15 419
Graisse multi-espèces
133 123 1 333 27 287 99 534 3 207 1 762* 133 123
Graisse de volaille
65 945 10 971 2 161 41 710 9 975 1 128 65 945
Graisse de porcGraisse de couenne
58 657 64 27 633 10 160 11 304 9 496* 58 657
Fonte 126 977 10 009 70 732 6 012 9 350 96 103 30 874
Huile de poisson
9 534 800 3 854 303 127 4 450 9 534
TOTAL GRAISSES
409 655 2 197 80 848 192 527 64 734 32 897 5 578 378 781 30 874
Service public de l’équarrissage Service privé de l’équarrissage
TOTALATM sans détenteursAnimaux
trouvés mortsMRS et saisies
Abattoirs & Ateliers découpeBoucheries (dégrillage …)
4 636 451 196 346 536 4 395 95 604 902 367
Produits Sorties totales
Sorties par destination
Fertilisant C2Énergie
(co-incinération)
Énergie (combustion/
électricité)Biodiesel Méthanisation
Farines animales 223 219 45 699 177 520
Graisses animales 97 822 10 402 87 420
*100% hors de France
45RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
46
UNE
RÈGLEMENTATION EN CONSTANTE
ÉVOLUTION
Le syndicat assure une veille, analyse, échange avec les administrations et informe ses membres
sur chaque texte, en projet ou publié.
47RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
ThématiqueTexteRéglementaire
OrigineUE/ France Objet Application
1.COLLECTE ET TRANSFORMATION des sous-produits animaux
Règlement (UE) 2019/1084 du 25.06.2019
UE
• Complète la liste des informations devant obligatoirement figurer sur les documents commerciaux d’accompagnement des matières C1, C2 et C3
• Dans le cadre des échanges intracommunautaires, remplace les modèles normalisés de document commercial et de demande d’autorisation préalable
• Prévoit l’intégration dans TRACES au 31.10.2021 des listes officielles des opérateurs agréés ou enregistrés
• Fixe un délai de 15 jours ouvrables pour accuser réception des échanges faisant l’objet d’une notification dans TRACES
16.07.2019
Décret n° 2019-332 du 17.04.2019
FRPrévoit la mise en œuvre des analyses d’autocontrôle dans les entreprises
01.07.2021
Instruction technique DGAL n° 2020-41 du 21.01.2020
FR
Modalités détaillées de mise en œuvre des mesures nationales en ce qui concerne le compostage et la méthanisation de sous-produits animaux
23.01.2020
2. Valorisation en ALIMENTATION HUMAINE ou ANIMALE
Décret n° 2019-1188 du 15.11.2019
FR
Désigne le Préfet comme destinataire des informations transmises par les exploitants en cas d’autocontrôle avec résultat défavorable
17.11.2019
Instruction technique DGAL n° 2019-555 du 30.07.2019
FRModalités générales de mise en œuvre de l’obligation d’information en cas d’autocontrôle avec résultat défavorable
01.08.2019
48
ThématiqueTexteRéglementaire
OrigineUE/ France Objet Application
3. Valorisation en FERTILISATION
Règlement (UE) 2019/1009 du 05.06.2019
UE
• Fixe le nouveau cadre pour la mise sur le marché UE des fertilisants organiques et organo-minéraux• Introduit la possibilité de définir un « point final » pour certains fertilisants contenant des sous-produits animaux ou des produits en étant dérivés
16.07.2022
Règlement (UE) 2019/1091 du 25.06.2019
UE
Définit les exigences à respecter pour pouvoir exporter des fertilisants contenant des PAT (de ruminants ou de non-ruminants) vers les pays tiers
17.07.2019
4. ENVIRON NEMENT ICPE
Arrêté ministériel du 02.01.2019
FR
Modalité de télétransmission des informations par les exploitants aux autorités concernant leurs installations de combustion (en application de la directive européenne « MCP »)
19.01.2019
Décret n° 2019-1096 du 28.10.2019
FRAjuste les critères de classement pour certaines rubriques ICPE (entre autres 2260 et 3642)
31.10.2019
49RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019
50 50
Conception graphique :
www.lonsdale.fr
Crédit photos : iStock, Pierre Bourdis,
Marc Bertrand, Saria, Freepik.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2019 51
Syndicat des industries françaises des coproduits animaux
20, RUE ALAIN GERBAULT35000 RENNES
Tél. : 09 67 14 74 04 – 02 23 22 74 04 Contact : [email protected] – www.sifco.fr
www.sifco.fr