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8/18/2019 Rapport de Stage Fze 07-2014
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Effectué par : Fatima Zahra Essbai
Encadré par : M. BENSEDDIK
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REMERCIEMENTS
A travers le présent travail, je tiens à remercier toutes les personnes ayant participé de
près ou de loin à son élaboration.
Je commencerai, à ce titre, par adresser mes plus vifs remerciements à mon encadrant, M.
Farid BENSEDDIK, chef de la division exploitation au sein de la R.A.D.E.E.O, pour ses
précieux conseils, et son inégalable amabilité.
Je saisirai également cette occasion afin de remercier M. Mohamed BOUKABOUS pour
m’avoir fait visiter la STEP et pour ses inestimables conseils.
Mes remerciements s’adressent également à M. Rabii NASBOU, M. Najib SAMAH, M.El
Miloud BAKHTI, et M. ELOUALI.
Je remercie pareillement M. Issam LAHLOU, avec qui j’ai visité l’ensemble des stations
de forages et de réservoirs, chaque kilomètre en sa compagnie se révélait être l’occasion
d’acquérir de nouvelles connaissances et de découvrir davantage ce domaine méconnu.
Enfin, j’adresserai mes chaleureux remerciements à l’ensemble du personnel de la Régie
Autonome intercommunale de Distribution D'Eau et D'Electricité, en particulier Mme Nadia, M.
Rachid, Mme Latifa, et M Azzedine, pour leur chaleureux accueil, mais également pour leurs précieux enseignements tant professionnels qu’humains. Que ce soit par une parole ou un
sourire, ils ont fait de mon stage l’une de mes meilleures expériences de vie.
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SOMMAIREREMERCIEMENTS ......................................................................................................................................1
AVANT PROPOS .........................................................................................................................................3
SOMMAIRE ................................................................................................................................................2
1. PRESENTATION DE LA R.A.D.E.E.O ......................................................................................................5
1.1 Généralité .....................................................................................................................................5
1.2 Fiche d’identification ....................................................................................................................5
1.3
Historique .....................................................................................................................................51.4 Organigramme .............................................................................................................................6
1.5
Stage au sein de la R.A.D.E.E.O : Division Exploitation.................................................................7
1.6
La station d'épuration (STEP) de la ville d’Oujda ……………………………………………………………………11
2.
PRESENTATION GENERALE DU RESEAU D’EAU POTABLE DE LA VILLE D’OUJDA ...............................15
2.1
Caractéristiques du réseau ..........................................................................................................15
2.2 Les consommations .....................................................................................................................17
2.3 Bilan d’eau et évaluation des eaux disparues .............................................................................19
2.4
Les indicateurs de performance du réseau .................................................................................21
3. SECTORISATION .................................................................................................................................23
3.1
Généralités ..................................................................................................................................23
3.2 Les principes de la sectorisation des réseaux .............................................................................23
3.3 1er
niveau de sectorisation ..........................................................................................................24
3.4
2ème
niveau de sectorisation ........................................................................................................24
3.5 3ème
niveau de sectorisation ........................................................................................................25
3.6 Présentation de la sectorisation du réseau d’eau potable de la ville d’Oujda ............................25
4. TELEGESTION DU RESEAU D’AEP D’OUJDA ........................................................................................28
4.1 Généralités sur la Télégestion .....................................................................................................28
4.2 Structure d’un système de télégestion .......................................................................................29
5. PRELOCALISATION ET REPERAGE DES FUITES DANS LE RESEAU D’AEP D’OUJDA .............................30
5.1 La pré-localisation des fuites .......................................................................................................30
5.2
La localisation précise des fuites .................................................................................................32
5.3 Grandes Fuites .............................................................................................................................35
CONCLUSION ............................................................................................................................................37
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AVANT PROPOS
Suivant le règlement du système de la formation professionnelle au Royaume du Maroc, chaque
étudiant est mené à passer des stages durant ses années de formation auprès des sociétés. Et ce, afin
d’améliorer ses connaissances et apprendre les méthodes techniques du travail. Le stage a pour
objectifs :
- Améliorer les connaissances des stagiaires.
- Assurer l’application pratique et compléter les informations théoriques acquises dans
l’université ou dans l’école où le stagiaire poursuit ses études.
- Permettre aux stagiaires de confronter le domaine du travail.
- Connaître les relations qui existent entre les agents et leurs chefs.
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1 PRESENTATION DE LA R.A.D.E.E.O
1.1 Généralité
La Régie Autonome Intercommunale de Distribution d’Eau et d’Electricité d’Oujda
(RADEEO), entreprise publique, a pour vocation essentielle de contribuerdurablement à la santé et au bien-être du public et de préserver l’environnement,
à travers 5 orientations prioritaires :
Sécuriser la distribution d’eau potable dans la ville d’Oujda,
Pérenniser les installations existantes et assurer l’économie de la ressource ;
Généraliser les services de distribution d’eau potable et d’assainissement liquide ;
Collecter et dépolluer les eaux usées pour la protection de l’envir onnement ;
Assurer une proximité et un meilleur service à la population.
1.2 Fiche d’Identification
Dénomination : Régie Autonome intercommunale de Distribution D'Eau et
D'Electricité et D’Assainissement R.A.D.E.E.O.
Siège Social : Boulevard de la liberté. Quartier Al Hikma B.P 418 Oujda
Date de création : En janvier 1979 par l’arrêté ministériel du 02 novembre 1978
approuvant la délibération du conseil Communal d’Oujda.
Forme Juridique : Etablissement Public à Caractère Commercial doté L’autonomie
financière.
Les activités : Distribution D’Eau Potable à la ville d’Oujda depuis 1979.
Gestion du réseau d’assainissement liquide Depuis le 04 octobre 2001. Principaux fournisseurs : O.N.E.P.
Téléphone Et Fax: 05-36-50-14-06 Et 05-36-50-56-84
E-mail : [email protected]
1.3 Historique
La distribution d’eau potable, sa mise dans de bonnes conditions à la disposition de la
population de la ville d’Oujda, est une tache vitale qui incombe normalement à la
commune.
Cette tâche très importante et dont dépend le bien être de la population, nécessite des
moyens financiers énormes, des techniques avancées et une vigilance de la part des
responsables qui doivent être d’une compétence élevée.
C’est pour cela, et conformément à la loi formant la charte communale du 30
septembre 1976 et au décret n°2-64-394 du 29 septembre 1964 relatif aux régies
communales, que la municipalité d’Oujda a concédé la gérance de ce service
Distribution d’Eau potable à la R.A.D.E.E.O suite à la délibération du conseil
communales de la ville d’Oujda le 02/06/1978.
Le 04 octobre 2001 la communauté urbaine d’Oujda a cédé à la R.A.D.E.E.O la
gestion du réseau de l’Assainissement Liquide, tache aussi importante, qui a des
conséquences directes sur la santé des habitants.
mailto:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]
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La R.A.D.E.E.O peut aussi comme l’indique son appellation gérer la distribution
de l’énergie électrique dans la ville d’Oujda, tache actuellement assurée par l’ONE.
1.4
Organigramme structurel de la RADEEO
LE DIRECTEUR GENERAL
Service Gestion des Ressources Humaines
Service Audit et Contrôle Interne
Service Contrôle de Gestion
Service Qualité, Sécurité et Environnement
Division Ingénierie et
InvestissementDivision Exploitation Division Clientèle Division Support
Service Ingénierie
Service SIG et
patrimoine
Service grandstravaux
Service
équipement en
réseaux
Service exploitation
réseau eau potable
Service exploitation
réseau d’assainissement
Service Amélioration
rendement réseau eau potable
Service production eau
potable
Service dépollution et
grands ouvrages
Service facturation
Service recouvrement
Service communication
Service développement
Clientèle
Service achats et
logistique
Service comptable et
financier
Service juridique
Service système
d’information
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1.5 Stage au sein de la RADEEO : Division Exploitation
1.5.1 Présentation de la Division
La Division Exploitation est constituée de cinq services comme le montre l’organigramme suivant :
1.5.2 Service Exploitation réseau eau potable et réseau d’assainissement liquide
Ce Service est composé de trois bureaux :
• Bureau comptage :
Le Bureau Comptage Abonnés se compose de trois sections
1-Section contrôle et enquête technique qui a pour missions :
-Etablissement des enquêtes suite aux réclamations des habitants.
Type de compteurs les plus utilisés à Oujda
Division Exploitation
Service
exploitationréseau eau
potable
Service
exploitation réseaud’assainissement
liquide
Service
Améliorationrendement réseau
eau potable
Service
production eau
potable
Service
dépollution et
grands ouvrages
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-Vérification des installations des abonnés dont la consommation est élevée.
-Vérification des branchements en cas de réabonnement ou changement de nom ou pose de compteur.
-Enquêtes pour vérification des installations internes suite à une campagne de lecture mensuelle.
-Suivi du comptage des gros consommateurs.
2-Section gestion compteurs abonnés qui a pour missions :
-Changement de compteurs bloqués.
-Pose compteurs.
-Rebranchement des compteurs.
-Dépose des compteurs suite à un ordre de coupure.
-Déblocage des compteurs.
-Exécution des réfections de branchements.
-Plombage compteurs.
3-Section laboratoire des compteurs qui a pour mission :
-Etalonnage compteurs.
-Réception compteurs.
-Gestion du petit stock compteurs.
-Gestion du parc compteurs (réparés, réformés).
-Livraison & suivi des affectations compteurs.
-Réparations compteurs.
Etalonnage des compteurs( Laboratoire Lazaret )
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•Bureau Exploitation Eau potable :
Ce bureau est chargé de :
-La gestion du réseau de distribution (la manœuvre des vannes, problème particulier : manque de
pression),
-Instruction des réclamations, cette mission est accordé aux bureaux de réclamation, ce dernier est
chargé de : recevoir les différentes réclamations des clients (trier les réclamations et distribuer les
réclamations sur les équipes d’intervention rapide selon les secteurs.
-Travaux exceptionnels de déplacement des conduites.
-Suivi du fonctionnement hydraulique du réseau d’eau.
-Entretien des ouvrages comportant les équipements hydrauliques.
-Entretien des équipements hydrauliques (ventouse, vanne, filtres, stabilisateurs).
•Bureau Exploitation Assainissement :
Ce bureau est chargé de :
-La gestion du réseau d’assainissement liquide.
-Instruction des réclamations
-Travaux de débouchages normaux ou manuels par les ouvriers.
-Travaux de débouchage hydraulique par hydro-cureuse.
-Travaux de curage normal ou manuel par les ouvriers.
-Travaux de curage hydraulique par hydro-cureuse.
-Mise à la côte des regards de visite et les bouches d’égout.
1.5.3 Service Amélioration rendement réseau eau potable
Ce service est composé de trois bureaux :
•Bureau de détection de fuites : Recherche, Localisation systématique des fuites et Intervention en cas
de dégradation de la qualité d’eau.
•Bureau mesures et télé-relève : Analyse des données hydrauliques des secteurs de distribution et
Programmation des systèmes et des mesures particulières de débit minimal et pression.
•Bureau sectorisation et mise à jour plan : Etablissement des plans des secteurs et vérification des
vannes limites et des comptages.
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1.5.4 Service Production eau potable et dépollution
Ce service est chargé du contrôle de qualité de l’eau distribuée par la RADEEO ou l’eau
parvenue des forages de l’ONEP, ces analyses sont effectuées dans un laboratoire (Réservoir Champ
de Tir).
Ce service se charge de réaliser :
- Le contrôle quotidien de la qualité de l’eau distribuée dans la ville d’Oujda.
- La vérification de la qualité de l’eau suite aux réclamations des abonnés.
-
Le contrôle des opérations de nettoyage des réservoirs effectuées par les services
d’exploitation du réseau.
- Le contrôle de stérilisation des conduites de nouveaux lotissements.
Les analyses effectuées dans ce laboratoire sont :
- Dénombrement des micro-organismes par infiltration sur membrane (selon la norme
marocaine NM 03.7.004).
- Mesure de la conductivité de l’eau.
- Mesure de la turbidité de l’eau.
- Mesure du PH
l'une des analyses effectuées dans lelaboratoire : Dénombrement des micro-organismes par infiltration sur membrane
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1.6 La station d'épuration (STEP) de la ville d'Oujda
Dans le cadre de la tranche prioritaire d’assainissement liquide de la ville d’Oujda, la première
tranche de la station d’épuration par lagunage aérée de la ville d’Oujda a été mise en service en mai
2010, l’exploitation par le groupement d’entreprises ayant réalisé les travaux a démarré en
novembre 2010 et a été achevé en Octobre 2011. Cette station permettra le traitement de
40.000m3/jour à l’horizon 2015. Les ouvrages constituant la STEP d’Oujda sont :
- Ouvrages de prétraitement
- 10 bassins anaérobies
- 12 bassins aérés
- 21 bassins de maturation dont 13 bassins ont été réalisés par le SEEE
- Centre de gestion de la STEP
- Ouvrages de traitement tertiaire
Image satellite de la STEP
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Image de la maquette de la STEP
Pendant des décennies, la ville d’Oujda connaissait des déversements d’eaux usées brutes d’un
volume atteignant annuellement 12 millions de m3, dans son milieu naturel notamment dans l’Oued
Bounaim à l’Est. Cette situation avait pour effet la pollution des nappes souterraines et des oueds, ce
qui avait des retombées néfastes sur la santé des citoyens et sur l’environnement.
A cet effet, et dans le cadre de la gestion intégrée des ressources en eau et de la protection de
l’environnement, la RADEEO a réalisé avec le concours financier de l’Etat et de la Banque Européenne
d’Investissement, un projet d’envergure d’un cout global de 255 Millions de DH composé d’un
intercepteur de 7 km, d’une station de pompage de capacité de 1700 I/S et d’une station d’épuration
de 40 000 m3/j de capacité de traitement.
Ces travaux font partie de la tranche prioritaire d’assainissement liquide d’un cout global de 550
MDH, préconisée par le schéma directeur du grand projet d’assainissement de la ville d’Oujda.
La station d’épuration a pour objectifs de :
- Protéger la santé publique et la qualité des eaux souterraines et superficielles
- Dépolluer les eaux usées rejetées dans l’Oued Bounaim s’écoulant vers l’Est d’Oujda
- Economiser l’eau et induire un développement agricole durable à forte valeur
ajoutée à travers la réutilisation des eaux usées épurées
La station d’épuration d’Oujda, conçue pour 530 000 équivalents habitants et mise en eau le 23
mai 2010 après 20 mois de travaux, permet de traiter un débit d’eaux usées de 40 000 m3/j. Cette
station dont le procédé d’épuration est de type lagunage aéré, considérée comme la plus grande
station de ce type à l’échelle nationale est caractérisée par un fort taux d’abattement de la pollution
(>90%) et une faible consommation d’énergie en comparaison avec d’autres procédés. La STEPd’Oujda est aussi caractérisée par une filière complète d’épuration allant du prétraitement
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(dégrillage et dessablage), traitement primaire (10 bassins anaérobies), traitement secondaire
(12 bassins d’aération en 2 étages), jusqu’au traitement tertiaire (21 bassins de maturation). Celui-ci
permettra la réutilisation à des fins agricoles des eaux usées épurées à travers l’irrigation d’environ
1200 ha. 22 lits de séchage sont aussi réalisés pour le traitement des boues résiduaires.
La commande des moteurs qui se trouvent dans les bassins est automatique et est assurée par
des programmes qui activent le « marche/arrêt » de chaque moteur. Le bilan est affiché
simultanément dans un tableau qui facilite le suivi.
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Programme qui gère le fonctionnement des moteurs
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Tableau de suivi des moteurs
La superficie globale de la STEP est de 90 ha dont 60 ha pour la STEP actuelle (1ére tranche) et 30
ha réservée pour l’extension prévue en 2015. Le cout d’investissement de la 1ére tranche s’élève à
218 MDH financé conjointement par l’Etat dans le cadre du Plan National d’Assainissement Liquide
de la RADEEO via un emprunt de la BEI. Le Secrétariat d’Etat Chargé de l’Eau et de l’Environnement aréalisé pour sa part les travaux complémentaires relatifs au traitement tertiaire pour un montant de
35 MDH. Les travaux de cette station, caractérisés par un volume global considérable de
terrassement de 1 100 000 m3 et la mise en place de 175 000 m3 d’argile pour l’étanchéité des
bassins, ont permis de générer un nombre d’emplois de 70 000 hommes jours.
2 PRESENTATION GENERALE DU RESEAU D’EAU POTABLE DE LA
VILLE D’OUJDA
2.1 Caractéristiques du réseau
2.1.1 Canalisations :
Le réseau d’eau potable de la ville d’Oujda est constitué d’environ 1560 Km de canalisations
dont le diamètre des conduites est compris entre 40 mm et 1000 mm, distribuant annuellement un
volume aux environs des 16 millions de m3 au niveau d’Oujda. Ces chiffres sont la traduction d’une
structure généralement maillée et partiellement ramifiée en un certain nombre de sites de la ville.
Globalement, les conduites en amiante de ciment représentent près de 44% du linéaire et dont le
diamètre varie entre les 60 et 400 mm. 25% du réseau est en PVC de diamètre compris entre 63 et
500 mm et 30% du linéaire est en polyéthylène dont le diamètre varie entre 40 et 75 mm.
Les canalisation en amiante de ciment sont tout particulièrement périssables avec le temps, mais
aussi en fonction des conditions de pose, de profondeur et de base contrairement, à titre de
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comparaison, aux conduites en PVC dont les errements sont convenables grâce à sa bonne
résistance à la corrosion et à la pression interne .
Mise à jour Réseau eau Potable D’Oujda
2.1.2 Réservoirs et Forages
Les 16 millions de mᶾ distribués annuellement au niveau d’Oujda se font à partir de 10
réservoirs gérés par la régie autonome de distribution d’eau potable et d’électricité, d’une capacité de
41 750mᶾ, l’ONEP exploite un réservoir de 10000mᶾ, soit une capacité globale de 51 750mᶾ assurant
une autonomie moyenne journalière de 18h.
Réservoirs SIDI
YAHYA
JBEL
LHAMRA
RTE
JERRADA
CHAMP DE
TIR
RTE AIN
SERRAK
JORF EL
KHDAR
Volume (mᶾ) R1= 4000R2=750
R1= 7000R2=7000
R1= 5000R2=2000
R1= 5000R2=1000
R1= 5000 R1= 5000
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Il y a également une douzaine de forages, certains se trouvent dans des stations de réservoirsd’autres se trouvent dans des stations dédiés uniquement au pompage appelées stations de pompages.
2.2 Les consommations
2.2.1 Evolution de la consommation
L’évolution de la population suit une courbe croissante et les besoins en eau s’en ressentent
avec plus de 1,15% d’augmentation annuelle selon le RGPH. Toutefois, la consommation s’est
Réservoirs JBEL LHAMRA (2*7000mᶾ)
Forage Champ de Tir
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stabilisée ces 4 dernières années autour de valeurs moyennes annuelles bien précises. Ceci
s’explique probablement par un souci d’économie d’eau des ménages.
Les consommations varient selon le mois de l’année. Pour déterminer les périodes de plus fortes
consommations, les volumes mensuels moyens mis en réseau ont été calculés à partir des données de
2010 à 2013, ceci pour s’affranchir des fuites.
Evolution mensuelle des consommations facturées (2010-2013)
Durant les mois de juillet, aout et septembre, le volume d’eau mis en réseau est plus important.
Cette augmentation de consommation s’explique par un mode de vie différent durant les mois de
l’année pour lesquels les températures sont plus élevées. En effet, lorsqu’il fait plus chaud, une grande
quantité d’eau est utilisée pour arroser les jardins ou encore pour remplir les piscines.
2.2.2 Indice linéaire de consommation et type de réseau
On peut définir le type de réseau en fonction de l’Indice Linéaire de consommation (ILC) :
L’indice linéaire de consommation se calcule de la façon suivante :
Type de réseau ILC (m3/j/Km) Nombre d’abonnés/Km
Rural
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( ) Les ILC et le nombre d’abonnés par kilomètre sont calculés dans le tableau suivant en fonction des
années :
12 /2012 12/2013
Nombre d'abonnés 114125 118702
Linéaire de canalisation
(Km)
1560 1560
Nombre d'abonnés par Km 73,15705128 76,0910256
Volume facturé (m3) 1100617 1056602
ILC (m3/j/Km) 22,75882961 21,8486766
Ainsi, ILC permet d’affirmer que le réseau est à caractère semi urbain. Cependant, si on considère
que le nombre d’abonnés/Km qui est de 76,09 en 2013, le réseau est plutôt qualifié d’Urbain.
En réalité, les abonnés sont quasiment tous de type domestique, ce qui explique un fort nombre
d’abonnés par kilomètre avec un faible ILC. Le réseau reste tout de même à caractère semi urbain.
2.3
Bilan d’eau et Evaluation des eaux disparues
2.3.1
Bilan d’eau et définitions Un bilan d’eau détaillé est nécessaire pour analyser la source des pertes d’un réseau d’eau.
Selon un volume distribué bien précis, le réseau d’eau potable engendre un certain nombre de
pertes parallèles aux volumes consommés par les abonnés. Ces pertes qu’elles soient apparentes ou
physiques surgissent intrinsèquement soit d’une part à des erreurs de facturation, à des sous
comptages aussi bien que pour des volumes détournés et d’autres partent à cause des fuites qu’elles
soient visibles ou invisibles.
D’une manière génér ale les pertes physiques sont les pertes réelles qui correspondent aux défauts
du réseau et aux ouvrages de distribution. Ce sont toutes les fuites sur canalisation et sur branchement,
les débordements aux réservoirs incontrôlés.
Ces pertes physiques se découpent en deux parties, à savoir les fuites visibles qui affleurent à la
surface du sol et qui sont signalés soit par la population soit par le personnel, et les fuites invisibles qui
n'affleurent pas à la surface du sol et qui sont détectées par la recherche de fuite (Sectorisation et
compagne de recherche de fuite).
2.3.2 Evaluation des Eaux disparues
Généralement, pour les fuites visibles, l’évaluation se base sur le nombre de réparations de fuite
visible et la pression du réseau. Elle quantifie le volume d’eau perdu entre le moment ou la fuite est
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signalée et la date de réparation. Ce volume est ainsi sous-évalué car une fuite avant d’être visible
peut rester invisible pendant plusieurs jours voir plusieurs mois.
Comparativement, le volume perdu des fuites invisibles est estimé à partir du nombre de fuites
réparées suite à la recherche de fuites. on considère que le débit de fuite d’une fuite visible est plus
important que celui d’une fuite invisible. Ce volume est évalué en considérant la fuite coulant 365 jours dans l’année avec un débit donné. Ainsi, ce volume n’est pas réel, le résultat du calcul
correspond plus à une estimation.
Quant aux pertes par comptage, on distingue le sous comptage du sous comptage dû aux compteurs
anachroniques. Le sous comptage systématique qui touche l’ensemble du parc compteur est due par
exemple au mauvais choix du calibrage. D’autre part, les compteurs clients qui sont mécaniques
conduisent très souvent à un sous enregistrement de la consommation et ce pour des débits faibles.
2.3.3
Origines des fuites dans un réseau de distribution d’eau potable
D’une façon générale, pour les réseaux d’eau potable, les fuites sont la source essentielle des
pertes en eau. Ces fuites proviennent de causes bien diverses :
Conditions initiales de pose, tout particulièrement pour les canalisations en Amiante de
ciment.
Nature du terrain : utilisation de matériaux non protégés et sensibles à un sol corrosif.
Qualité du remblai : le remblai est à exécuter avec soin pour les PVC.
Qualité de l’eau : le dépôt de fer et de manganèse accélère la corrosion interne.
L’hydraulique : coup de bélier, pression statique trop élevée.
Environnement en surface : la fonte grise est particulièrement sensible à un trafic dense,
les courants vagabonds accélèrent la corrosion des fontes non protégées.
La densité des accessoires réseaux : la multiplication des accessoires augmente la
probabilité de fuite.
Les phases de gel/dégel des sols provoquent des phénomènes de dilatation et contraction
des matériaux.
Unanimement, il est difficile de déterminer la cause d’une fuite au moment de sa réparation. En
effet, la technique de réparation des fuites pratiquée quasiment systématiquement est la pose d’un
manchon de réparation, ne permettant pas d’observer l’état intérieur de la conduite.
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2.4 Les Indicateurs de Performance du réseau
2.4.1 Le rendement primaire du réseau d’eau potable
Le rendement de réseau est un indicateur simple et très utilisé qui permet d’apprécier la qualité
d’un réseau. Il représente le rapport entre la quantité d’eau utilisée par les abonnés et la quantité d’eau
introduite dans le réseau.
Il existe en effet, plusieurs définitions du rendement qui dépendent des volumes pris en compte
pour son calcul. Dans cette analyse, il s’agit plus précisément du rendement dit primaire.
Avec
Volume consommé= Volume facturé aux abonnés + volume vendu à d’autres collectivités.
Volume mis en distribution = Volume pompé + Volume achetés à d’autres collectivités (ONEP).
12 /2012 12/2013
Production RADEEO (m3) 1031657 1243340
Achat ONEP (m3) 1004057 748286
Volume mis en distribution (m3) 2035714 1991626
Volume facturé (m3) 1100617 1056602
Rendement du réseau (%) 54.07 53.05
Rendement Primaire du réseau d’eau potable (Déc. 2012-2013)
Le tableau suivant issu du rapport de l’assistance technique pour l’amélioration du rendement du
réseau de distribution d’eau potable de la ville d’Oujda, indique les valeurs du r endement, allant de
2010 à 2013 :
Années 2010 2011 2012 2013
Rendement Primaire (%) 51.61 55.96 57.69 62.11
De 2010 à 2013, les volumes distribués diminuent grâce à de nombreuses réparations de fuites,
alors que les volumes consommés augmentent relativement. Ceci se traduit par une progression de
10.5 points du rendement entre 2010 et 2013. Le rendement, bien que progressif depuis 2010, atteint
seulement 62.11% en 2013. Les efforts de renouvellement et de recherche de fuite doivent être
maintenus sur ce réseau.
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Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet
Jerada 59,73% 62,25% 55,01% 68,25% 65,05% 73,75% 73,78%
Benkhirane AinSerrak
49,12% 44,09% 44,61% 47,22% 51,63% 50,39% 51,18%
Université 72,49% 67,19% 64,23% 67,84% 67,15% 71,66% 70,62%
DN600 57,75% 53,26% 50,52% 63,20% 59,48% 72,19% 75,36%
DN700 57,00% 55,42% 54,71% 65,53% 68,85% 76,90% 72,41%
Sidi Yahya 750 57,39% 55,67% 50,55% 54,78% 59,68% 66,00% 70,50%
Andalous 64,28% 66,92% 64,94% 73,72% 72,20% 81,93% 77,21%
Sidi Yahya 4000 52,65% 62,08% 58,09% 62,49% 56,43% 75,91% 82,37%
Nahda Drafif 54,96% 59,02% 55,65% 74,08% 67,46% 72,67% 75,53%
Jarf Lakhder +
Ain Serrak
61,74% 61,21% 54,50% 60,59% 58,82% 68,44% 63,84%
Oujda 57,37% 57,83% 54,09% 63,27% 62,02% 72,01% 67,39%
Rendement mensuel des zones du réseau de distribution d’Oujda
2.4.2 Indice linéaire de pertes
Le rendement est un indicateur contesté pour évaluer la performance d’un réseau. Il ne tient pas
compte du linéaire de canalisation ni du type de réseau. L’indice linéaire de perte ou bien ILP, quant à
lui, permet de comparer les réseaux entre eux.
12 /2012 12/2013
Production RADEEO (m3) 1031657 1243340
Achat ONEP (m3) 1004057 748286
Volume mis en distribution (m3) 2035714 1991626
Volume facturé (m3) 1100617 1056602
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ILP (m3/j/Km) 19.34 19.33
ILP du réseau d’eau potable (Déc. 2012-2013)
Le tableau suivant issu du rapport de l’assistance technique pour l’amélioration du rendement du
réseau de distribution d’eau potable de la ville d’Oujda, indique les valeurs de l’ILP allant de 2010 à
2013 :
Années 2010 2011 2012 2013
Indice linéaire de pertes d’eau
(m3/Km/j)
24.40 21.00 19.78 16.88
L’amélioration de ces indices est un objectif prioritaire de la RADEEO, dans un but de
rationalisation des ressources et d’optimisation des moyens, mais aussi parce que l’objectif
d’amélioration de ces indices constitue un des principaux axes de financement des programmesd’investissement dans l’extension des réseaux et de généralisation de l’accès à l’eau potable.
3
SECTORISATION
3.1 GénéralitésLe réseau de distribution d’eau potable d’Oujda a un pourcentage de pertes commerciales
d’environ 23% en 2011. Les pertes les plus importantes ne sont pas dues à un nombre important de
fuites de fort débit. Elles sont la plus part du temps occasionnées par des fuites et des sous comptage
aussi bien par un blocage des compteurs.
3.2 Les principes de la sectorisation des réseauxLa sectorisation consiste à découper un réseau en différents sous-réseaux pour lesquels les volumes
mis en distribution et/ou les débits sont suivis en permanence ou de façon temporaire. Le principe est
de suivre l’évolution des débits de nuit transitant dans les secteurs parallèlement à l’évolution des
volumes journaliers distribués. De l’analyse de ces données, on peut définir les secteurs les plus
capons.
Un réseau de distribution peut être divisé en plusieurs niveaux de sectorisation en fonction de sa
taille. Les fonctions de chaque niveau sont les suivantes :
1er niveau : suivi annuel des volumes mis en distribution et des incidents sur réseau,
indicateurs techniques calculés à ce niveau.
2ème
niveau : quantification des résultats d’une compagne de recherche de fuites, suivi
permanent des volumes mis en distribution et débits nocturnes (lorsque pertinents) à l’aide de
la télégestion, mise en évidence de l’apparition de nouvelles fuites.
3ème niveau : aide à la pré-localisation des fuites par manœuvre des vannes et observation de la
variation du débit.
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3.3 1er niveau de sectorisation
La définition de ce 1er niveau est usuellement simple et rapide, ne nécessitant pas d’études
particulières et notamment pas un modèle mathématique. Ce 1er niveau est dans tous les cas nécessaire
et permanent. C’est à ce niveau que doit être suivi un réseau et menée l’étude technico-économiquesur son état et les dispositions à prendre pour son amélioration.
Les vannes d’isolement entre secteurs de distribution de ce 1er niveau doivent être en parfait état de
fonctionnement et bien connues de l’exploitant. Les opérations de secours entre secteurs de
distribution, exceptionnelles en cas de non comptabilisation des volumes échangés, doivent être
parfaitement maitrisées de façon à conserver le caractère pérenne du secteur de distribution.
Les appareils de comptage permettant de mesurer les volumes et débits entrant ou sortant des
secteurs de distribution de ce 1er niveau doivent être raccordés au système de télégestion lorsqu’il
existe afin de pouvoir s’assurer au jour le jour qu’il n’y a pas de dysfonctionnement de ces appareils.
Les volumes et débits ainsi mesurés, notamment pour les secteurs de distribution de petite taille ,
peuvent être également utilisés pour le suivi des débits nocturnes et la pré-localisation par manœuvre
des vannes.
3.4 2ème niveau de sectorisation
Contrairement au 1er niveau, ce 2ème niveau n’est pas indispensable pour le suivi économique des
pertes sur le réseau.
L’évolution des prix et des techniques permet aujourd’hui que ce 2ème
niveau fasse l’objet d’unsuivi par la télégestion (Poste Central Sofrel PCWin). Les derniers développements dans ce domaine
permettent aujourd’hui de rapatrier quasiment de tout point du réseau de distribution d’eau des
informations de débit/volume à partir d’appareils de comptage isolés. Des enregistreurs de données
équipés de modem, raccordés à la tête émettrice du compteur, permettant de communiquer, sans
nécessité de raccordement à une source extérieure de courant, avec le poste central de télégestion (via
le réseau téléphonique, GSM ou réseau radio).
Ceci permet de suivre, au choix de l’exploitant :
Les volumes journaliers mis en distribution.
Les volumes nocturnes sur une plage horaire.
Les débits minimums.
Les indices linéaires de pertes rapportés aux indices linéaires de consommation.
Une combinaison de ces paramètres…
Des seuils d’alarme peuvent être paramétrés, mettant en évidence l’apparition de nouvelles fuites .
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3.5 3ème niveau de sectorisationCe 3
ème niveau de sectorisation d’aide à la pré-localisation de fuites par manœuvre de vannes,
autrefois fréquent (compteurs en by- pass de vanne en regard) apparait aujourd’hui moins nécessaire du
fait du développement des pré-localisateurs acoustiques de fuite comme c’est bien le cas du réseau
d’eau potable d’Oujda.
3.6 Présentation de la sectorisation du réseau d’eau potable de la ville
d’Oujda La sectorisation réalisée par la RADEEO a permis de partager le réseau en plusieurs Zones et
secteurs. Le réseau est divisé en 11 zones qui, à leurs tours sont divisées en secteurs
Réservoirs et adductions Zones hydrauliques Secteurs hydrauliques
CHAMP DE TIR CHAMP DE TIR Qods Haut
Saada
Najd et Maafa
Cité universitaire
Lot Atmani
Qods Bas
Azengot
Adduction Jerada Jorf Lakhdar NAHDA BRAFIF Nahda Drafif
J. HEMRA DN700 Lazaret Bas
Tairet
Mbasso
Tazaghine
Tennis 2
Boustane
DN600 Tennis
Medina
Aounia
Atlas
Route Algérie
Mouritanie
Zone industrielle
Ghar El Baroud
Lieutenant Belhoucine
Ain Serrak BENK AIN SERRAK Cazerne Camp Rose
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Secteur Ain Serrak
AIN SERRAK Boudir
Mahammadi Intérieur
Allal Ben Abdellah
Zerktouni
Collisé
Oued El Makhazine
Sidi Yahya SIDI YAHYA 750 Sidi Yahya
SIDI YAHYA 4000 Lazaret Haut
Abdellah Gennoun
Rte Jerada JERRADA Annour Anahda
Taza
Si Lakhder
Mharchi
Mir Ali
Riad
Mchiouer
Jouhara
Zouhour
Gtar
Jarf lakhdar JARF LAKHDAR CGI Wahda Isly
Mohammadi Extérieur
Hassani
Quartier J.Lakhdar
Route Algérie Ncer
Route Algérie Nour
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La sectorisation permet de partager le réseau en plusieurs parties. Ainsi il est utile de définir les
caractéristiques de chaque secteur, à savoir la consommation, le linéaire de canalisation et le nombre
d’abonnés par kilomètre.
Sectorisation de la zone
hydraulique Champ de Tir
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Au niveau du type du réseau, la majorité des zones sont à caractère Semi-Urbain à l’exemple
des zones de JERADA, UNIVERSITE, DN700, SIDI YAHYA, SIDI YAHYA 4000, NAHDA
DRAFIF, Toutefois les zones de BENKHIRANE AIN SERRAK, DN600, ANDALOUS et JARF
LAKHDAR & AIN SERRAK.
4 TELEGESTION DU RESEAU D’EAU POTABLE D’OUJDA
4.1 Généralités sur la TélégestionDans un souci d’amélioration de la gestion du fonctionnement de son réseau d’eau potable, avec
notamment les objectifs de réduction des fuites sur le réseau, des couts ainsi que des temps de réaction
lors d’interventions d’urgence, la RADEEO a mis en place un certain nombre d’équipements de
surveillance de ses ouvrages (forages, réservoirs, stations de pompage) et d’un poste central de
supervision de ces équipements, permettant de suivre à distance le fonctionnement des ouvrages
principaux du réseau, par le biais de télécommunications.
Cette gestion à distance, ou de télégestion du réseau d’eau potable permet de suivre régulièrement
les principaux indicateurs de fonctionnement des ouvrages (niveaux d’eau dans les réservoirs, débits
de pompage ou de distribution,…) et d’optimiser les consignes de fonctionnement.
La télégestion permet également d’améliorer la sécurisation du fonctionnement du réseau, par le
biais d’alarmes transmises aux agents d’astreinte dès qu’un défaut de fonctionnement est enregistré sur
un ouvrage, et ce afin d’intervenir le plus rapidement possible sur l’ouvrage en question.
Principe de la Télégestion
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La télégestion répond aux besoins de nombreux domaines d’applications tels que :
La téléalarme : l’alerte automatique en cas de panne ou de défaut de fonctionnement d’une
installation.
La télé contrôle : le contrôle permanent et à distance du fonctionnement d’une installation.
La télécommande : l’action à distance sur les équipements contrôlés.
La télégestion : l’enregistrement d’informations pour analyser, optimiser et gérer à distance le
fonctionnement des installations.
4.2
Structure d’un système de télégestion
Equipements d’acquisition d’informations : appelés généralement Postes Locaux de télégestion.
Ces équipements se présentent sous forme de coffrets électroniques installés à proximité des
équipements à contrôler. Les informations contrôlées sont acquises soit par des contacts dans les
armoires électriques, soit par l’intermédiaire de capteurs (de niveau, pression, débit,…), automates
programmables, régulateurs, capteurs…
Les postes locaux de télégestion utilisés actuellement par la RADEEO sont les S510 et les Cellbox
LS42. Ces postes effectuent des traitements sur un certain nombre d’informations permettant de :
o
Prévenir une personne d’astreinte en cas d’alarme.
o D’établir automatiquement des outils synthétiques de suivi d’exploitation à savoir les
relevés périodiques des états, des index de comptage, des mesures, ainsi que les bilans
d’exploitation relatifs aux calculs périodiques de nombres d’apparitions et de durées
sur des états, de moyennes, mini et maxi sur des mesures, de différences d’index sur
des compteurs…
Mul tiples capacités de communication : qui permettent d’acheminer les informations contrôlées
vers un système de centralisation ou de diffusion de données.
Equipements de central isation de données : appelés généralement Postes Centraux de télégestion.
Ces équipements sont généralement installés au bureau de contrôle central du réseau. Ils se
présentent sous forme d’un PC et de logiciels d’exploitation et de restitution de données (tableaux,
téléphones, portables, PC ou terminaux portables…)
Equipements de transmission d’informations vers le personnel d’astreinte ou de maintenance tels
que radiomessageries, téléphones portables, PC ou terminaux portables,…)
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Poste Local Cellbox LS42 Poste Local S510
5 PRELOCALISATION ET REPERAGE DES FUITES DANS LE RESEAUPour localiser précisément les fuites, on utilise différentes méthodes mises en œuvre, en général,
par étapes successives. A partir d’un secteur jugé douteux, on essaye d’identifier le tronçon ruiné, puis
on détermine la position précise de la fuite.
Les outils et les méthodes mis en œuvre sur le terrain sont basés soit sur la quantification, soit sur
des approches acoustiques.
L’eau sous pression qui s’échappe par une défectuosité de la conduite génère des vibrations
acoustiques. Ces bruits, dont la fréquence varie de quelques hertz à quelque kilohertz selon les
caractéristiques de la fuite et de la canalisation, se propagent à grande vitesse à la fois sur la conduite
(sur de longues distances) et dans le sol (sur des distances de quelques mètres le long du tracé de la
conduite). Il s’agit donc d’écouter, d’enregistrer et d’analyser ces bruits.
5.1 La pré-localisation des fuites :
5.1.1 les mesures de nuit
On mesure la nuit, entre des heures bien précises, les volumes enregistrés sur un compteur de zone
après fermetures successives et à intervalles réguliers, des vannes de sectionnement du secteur analysé.
En isolant ainsi chaque ramification du réseau, on quantifie les fuites par tronçons mettant en évidence
les parties du réseau les plus affectées.
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Historique des Débits de nuit du secteur LAZARET
5.1.2 Les enregistreurs de bruits
Cette technique met en œuvre des capteurs de bruit autonomes et sensibles qui enregistrent et
analysent le niveau sonore de la conduite. On peut ainsi repérer le bruit généré par une fuite sur le
réseau.
Ces capteurs sont programmés et installés sur le réseau pendant la journée. Ils sont placés sur les
points d’accès du réseau (poteaux d’incendie, robinets de branchement, bouches à clé)… et espacés de
50 à 200 mètres. Ils enregistrent automatiquement le niveau de bruit minimum de la conduite. Ces
appareils travaillent généralement la nuit qui est la période idéale pour déceler les bruits de fuites
(pression maximum, bruits parasites minimum).
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Programmation des enregistreurs de Bruit (Test)
Après quelques heures ou une nuit de mesure, les données sont interprétées directement sur place
ou à l’aide d’un logiciel associé aux capteurs et permettent de soupçonner la présence de fuites entreles deux enregistreurs.
5.2
La localisation précise des fuites
5.2.1 La corrélation acoustique
Lorsque l’étape de pré-localisation acoustique a permis de sélectionner des tronçons suspects, il
s’agit de déterminer avec précision la localisation de la fuite. La corrélation acoustique est une
méthode permettant de localiser au mètre près une fuite.
Le principe de la corrélation acoustique est basé sur le calcul du temps de propagation du bruit
généré par la fuite. Deux capteurs placés de part et d’autre de la canalisation écoutent le bruit généré
par la fuite. Chaque capteur enregistre un temps de propagation. La différence entre les deux capteurs
permet de calculer en mètre à quelle distance se situe la fuite entre les deux capteurs. Ceci suppose que
la propagation du son se fait à la même vitesse de part et d’autre de la fuite. Donc, la canalisation en
question doit être composée de tronçons homogènes, c’est-à-dire de même nature et de même
diamètre.
Avec
D : Distance entre les deux capteurs
On cherche L : La distance de la fuite du capteur A:
Le bruit se propage à une vitesse constante donc V₁=V₂=V
On a :
V =L
T₁ donc T₁ =
LV
De la même manière (D-L) étant la distance entre le capteur Bet la fuite :
V =D−LT₂ donc T₂ = D−LV
D'où ∆T = T₂-T₁ =D−2LV
On a N = ∆T*V
Et D = 2L + N
Donc : L =D−N
2
D’où L = D− ∆TV2
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L : distance entre la fuite et le capteur A
V : vitesse de propagation du son
T₁ : temps mis par le bruit pour aller de la fuite au capteur A
T₂ : temps mis par le bruit pour aller au capteur B
∆T : Différence de temps entre l'arrivée des deux signaux
La figure suivante montre le principe de la corrélation telle qu’elle est pratiquée par la Régie. Des
émetteurs radio envoient les résultats à un boitier porté par le chercheur de fuite. Ayant au préalable
rentré la nature, le diamètre et le nombre de tronçons composant la canalisation, le boitier lui renvoie
la position de la fuite.
Corrélateur et Amplificateur
Une dernière étape est nécessaire afin de vérifier l’emplacement exact de fuite. En effet, les
corrélateurs donnent la distance que l’on peut mesurer à l’aide d’un mètre mais, l’emplacement exact
de la canalisation n’est pas toujours connu et la vérification de l’information donnée par le corrélateur
est nécessaire. Pour cela, le chercheur de fuite utilise l’amplificateur électronique.
L’amplificateur est composé d’un capteur (microphone), d’un récepteur et d’un casque d’écoute.
En posant le capteur sur le sol, l’appareil écoute et amplifie le bruit généré par la fuite. En sondant le
sol de part et d’autre, la localisation de la fuite est validée et marquée au sol afin d’être réparée par la
suite.
5.2.2 Détection par appareil électro-acoustique
Le bruit que fait une fuite de propage dans l’eau peut être détecté en procédant à une écoute au
niveau des vannes, des poteaux d’incendie ou de tout raccordement implanté sur une canalisation.
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Principe des mesures par appareil électro-acoustique
L’appareil détecte le son particulier de chuintement de la fuite grâce à sa sonde très sensible etgrâce à un casque d’écoute. La technique consiste à placer le microphone sur le sol à différents
intervalles le long de la conduite et à repérer les changements d‘amplitude à mesure que le microphone
s‘approche de la fuite.
L’appareil acoustique de détection de
fuites (écoute sur vanne)
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5.3 Grandes Fuites :En plus des pertes dans le réseau de distribution d'eau potable il existe des fuites qui sont plus
grandes et apparentes.
Comme exemple je cite une grande fuite à laquelle j’ai assisté lors de mon stage dans la station de
Champ de tir où se trouvent deux réservoirs alimentés à partir d’une station de pompage qui se trouve
à une hauteur plus grande. La fuite est due à la cassure du canal qui alimente les deux réservoirs en
eau.
La procédure que le chef d’équipe a suit :
Il a effectué un sondage pour le diagnostic de la fuite :
- Profondeur
- Diamètre de la conduite
- Pièces endommagées
- Durée de réparation
- Disponibilité du matériel au stock pour la réparation
Le but de ce sondage était de réussir l’intervention sans que l’alimentation du secteur concerné ne
soit interrompue donc d’estimer le temps que prendront les travaux de réparation et de choisir la
période de la journée dans laquelle le débit moyen est minimal.
Le chef d’équipe s’est rendu au lieu de stockage de la RADEEO, a ramené le matériel et lestravaux ont commencé.
Fuite Champ de tir
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Les travaux de réparation dela fuite de Champ de tire
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CONCLUSION
Mes objectifs d’appréhender le fonctionnement de l’entreprise, de m’enrichir en de nouvelles
connaissances ainsi que d’analyser et de m’intégrer au sein du corps professionnel ont étés satisfait.
J’ai été pleinement immergé dans le monde de la RADEEO et plus particulièrement dans le service
exploitation réseau eau potable et le service production eau potable.
Ce stage a veillé ma curiosité, j’ai été motivé par la découverte du corps professionnel de
l’entreprise, des techniques, du matériel qui m’était inconnu et du défi d’intégration dans l’équipe.
Ce stage a complété mes connaissances théoriques et il m’a permis de me plonger dans le domaine
où je serai amenée à travailler, à cerner ses difficultés et ses spécificités. C’est ainsi avec un regard
plus aiguisé et avec une perception plus claire que j’entamerai ma deuxième année, et que je
continuerai mon chemin pour servir ma passion : Le génie hydraulique.