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1
ETUDE D’ÉVALUATION DE LA CONFORMITÉ ET DE L’INTEROPÉRABILITÉ
SUR UNE BASE RÉGIONALE
Collaboration entre les organisations régionales et sous-régionales pour
l’établissement d’un régime commun d’essai de conformité et
d’Interopérabilité (C&I) et d’accords de reconnaissance mutuelle communs
pour les pays du Maghreb
RAPPORT PRÉLIMINAIRE UIT
Etude réalisée par le Bureau régional Arabe de l’UIT (CAIRO) et le siège de
l’UIT (Geneva). Messieurs Akli Mokrane, Karim Loukil et Joshua Peprah ont
collaboré avec l’UIT à titre de consultants engagés pour mener l’étude
d’évaluation de la conformité et de l’Interopérabilité dans les pays du Maghreb
comme aussi collaborer pour finaliser le présent rapport.
Octobre 2014
Rapport d’étude
Objet : Evaluation de la Conformité et de l’interopérabilité des équipements et systèmes
de télécommunications /TIC dans les pays du Maghreb
2
Table des matières 1 Introduction du Cadre Général de la Conformité et de l’interopérabilité ...................................... 4
1.1 Cadre et motifs généraux ........................................................................................................ 4
1.2 Résultats attendus ................................................................................................................... 5
1.3 Dispositions UIT en matière de Conformité et d’interopérabilité .......................................... 6
2 Termes de référence de l’étude sur l’évaluation de la Conformité et de l’interopérabilité des
équipements et systèmes de télécommunications /TIC dans les pays du Maghreb ............................. 8
2.1 Préambule ............................................................................................................................... 8
2.2 Objectif de l’étude ................................................................................................................... 9
2.1 Résultat Prévu /Livrable .......................................................................................................... 9
2.4 Méthodologie et Outil d'évaluation / Questionnaire ............................................................ 10
3 Situation présente en matière de conformité et d’interopérabilité dans les pays du Maghreb .. 10
3.1 Statut de la conformité et de l’Interopérabilité dans les pays du Maghreb ......................... 10
3.2 Les initiatives des pays du Maghreb sur la conformité et l'interopérabilité ......................... 10
3.3 Résultats de la coopération inter-maghrébine en matière de normalisation....................... 12
3.3.1 La normalisation dans les pays du Maghreb ................................................................. 12
3.3.2 La Métrologie dans les pays du Maghreb...................................................................... 14
3.3.3 Accréditation dans les pays maghrébins ....................................................................... 16
4 Situation présente en matière d’évolution des Télécommunications et des TIC dans les pays du
Maghreb ................................................................................................................................................ 17
4.1 Cas de la Mauritanie .............................................................................................................. 17
4.1.1 Environnement réglementaire des télécommunications et des TIC en Mauritanie ..... 19
4.2 Cas de l’Algérie ...................................................................................................................... 27
4.2.1 Evolution réglementaire des télécommunications et des TIC en Algérie ..................... 29
4.2.2 Acteurs sur la scène de la conformité et de l’interopérabilité en Algérie..................... 49
4.3 Cas de la Tunisie .................................................................................................................... 59
4.3.1 Evolution du marché des télécommunications en Tunisie: un marché dynamique ..... 59
4.3.2 L’Instance Nationale des Télécommunications (INT) .................................................... 60
4.3.3 L'Agence Nationale des Fréquences .............................................................................. 62
4.3.4 Homologation des équipements terminaux des télécommunications et des
équipements terminaux radioélectriques (CERT) ......................................................................... 63
4.3.5 L’institut national de la normalisation et de la propriété industrielle INNORPI ........... 65
4.3.6 Le Conseil National d'Accréditation TUNAC .................................................................. 67
4.3.7 L’Agence Nationale de Métrologie ................................................................................ 68
4.3.8 Exemple de laboratoire qui peut jouer le rôle d’infrastructure qualité
pour cette démarche .............................................................................................................. 71
4.4 Cas du Maroc ......................................................................................................................... 74
3
4.4.1 Développement des télécommunications au Maroc ................................... 74
4.4.2 L'ANRT : Une Agence engagée pour le développement du secteur des
télécoms au Maroc ................................................................................................................. 75
4.4.3 DQSM : Direction de la Qualité et de la Surveillance du Marché ............ 82
4.4.4 L’IMANOR (L’activité normalisation ) ................................................................ 84
4.4.5 Exemple de laboratoires qui peuvent jouer d’infrastructure qualité
pour cette démarche : ........................................................................................................... 88
4.5 Cas de la Libye ....................................................................................................................... 90
4.5.1 Le Ministère des communications, de l'informatique et technologies de l'information
90
4.5.2 II.Centre national de normalisation ............................................................................... 91
5 Résultats de l'évaluation des C & I dans la région Maghreb ......................................................... 93
5.1 Capacité de C & I dans les pays maghrébins ......................................................................... 93
5.2 Perspectives sur la formation et les centres d'excellence de la région arabe ...................... 96
5.3 Assistance des pays du Maghreb en matière de C&I ............................................................ 97
5.4 Besoins immédiats des pays du Maghreb en matière de C&I ............................................... 97
5.4.1 Besoin de sensibilisation ............................................................................................... 97
5.4.2 Besoins de l’évaluation des conditions de mise en œuvre de la C&I ............................ 97
6 Conclusions et Feuille de route proposée pour assurer la conformité et l'interopérabilité
Programme incluant les accords de reconnaissance mutuelle ............................................................. 98
6.1 Mise en place dans le pays des laboratoires d'essais ............................................................ 99
6.2 La création d'un centre de test régional ............................................................................. 100
6.3 ARM dans la région ............................................................................................................. 100
6.4 Mandat du Groupe de travail .............................................................................................. 101
6.5 Renforcement des capacités ............................................................................................... 103
4
1 Introduction du Cadre Général de la Conformité et de
l’interopérabilité
1.1 Cadre et motifs généraux
Devant les défis majeurs à relever en matière de mise œuvre de projets structurants intéressant
le développement économique, les pays en développement continuent de rencontrer des
difficultés notamment liées au facteur humain et au manque d’expertise. Ainsi dans le
domaine du développement des infrastructures de télécommunications/TIC et
l’implémentation des plates formes de services et applications qui y sont associées, les acteurs
concernés sont appelés à définir une intégration nationale et régionale en tenant compte des
potentialités industrielles, des besoins de mise en place de la société de l’information
inclusive , des niveaux de coopération internationale, des conditions nouvelles sur le plan de
la réglementation et de la régulation .
Dans ces conditions, les aspects liés à la conformité et l’interopérabilité des équipements et
systèmes de télécommunications/TIC basés sur les standards internationaux sont à prendre en
charge dans divers domaines comme les intégrer dans tous les plans d’action définis pour
implémenter les infrastructures des :
- Services larges bandes
- Services de télécommunications d’urgence
- Cyberservices de communication gouvernementale (e-gov)
- Nouveaux services de communication électronique (Cloud Computing, Internet des choses,
trafic machine à machine etc.…)
Et dans le développement des protocoles et langages permettant les échanges de données (ex :
Langage d’échanges de donnés en situation d’urgence : Emergency data exchange language)
Pour répondre à ces attentes, les Etats de la région arabe et spécifiquement les pays
maghrébins peuvent initier un ensemble d’actions caractérisant une Initiative sous régionale
sur la conformité et l’interopérabilité et ce en rapport avec les dispositions et plan d’action de
l’UIT. Ces actions peuvent concerner :
- Le soutien aux études proposées sur le thème et telles lancées dans les autres secteurs de
l’UIT ou comme proposée pour faire l’objet d’étude dans le prochain cycle de l’UIT-D (2014-
2018)
5
- En collaboration avec l’UIT-D, la région arabe peut lancer l’élaboration de documents portant
définition des termes de références pour une évaluation régionale de la conformité et de
l’interopérabilité visant la collaboration entre les organisations régionales pour établir un
régime commun et un agrément sur une mutuelle reconnaissance en matière de conformité et
d’interopérabilité.
Dans cette évaluation sous régionale, il y sera question de relever :
1- Les aspects généraux de la région en matière de développement des télécoms/TIC
2- Le niveau de la réglementation et de la régulation et Institutions qui y sont en charge
3- Le niveau de formation et de qualification des personnels concernés par la conformité et
l’interopérabilité
4- L’existence d’organismes chargés de la gestion et de l’application des normes nationales
ou internationales relatives à l’industrie des télécommunications/TIC
5- L’existence de services d’accréditation en matière d’élaboration de normes
d’homologation et d’agréments des équipements de télécommunications/TIC
6- L’existence de laboratoires de tests de Conformité et d’interopérabilité des équipements
et systèmes de télécommunications /TIC
7- L’existence d’organismes de certification et de délivrance de labels de
qualité « Conformité et interopérabilité »
8- La mise en œuvre de régime commun et agrément mutuel sur la Conformité et
l’interopérabilité
1.2 Résultats attendus
- Identification des besoins nationaux en matière de C&I
- Lancement des programmes de formation sur la conformité et l’interopérabilité dans les
cursus de formation universitaire
- Echange d’information sur la C&I à l’échelle régionale
- Mise en place de laboratoires de tests de C&I
- Encouragement et incitation de l’Industrie nationale à produire selon les standards
internationaux reconnus en la matière.
6
- Coordination et coopération régionale en vue de la définition d’une base de données
relative aux agréments d’équipements de télécommunications/TIC
- Harmonisation des régimes de reconnaissance mutuelle en matière de C&I
- Elaboration de guides sur la C&I en conformité avec les meilleurs pratiques suivies dans
le monde y compris les aspects de réglementation et régulation observés en la matière.
- Mise en place d’organismes de gestion, de certification et d’élaboration de normes.
1.3 Dispositions UIT en matière de Conformité et d’interopérabilité
L’un des principaux problèmes soulevés à l’Assemblée mondiale de normalisation des
télécommunications de 2008 (AMNT-08) et qui est une préoccupation des Etats membres et
des membres du secteur présents était que les équipements des télécommunications/TIC
mis sur le marché, en particulier dans les pays en développement, ne sont pas toujours
conformes aux normes et standards internationaux en vigueur, ce qui entraîne des problèmes
d’interopérabilité avec les autres équipements. Ce constat a amené l’Assemblée à adopter la
Résolution 76 «Etudes relatives aux tests de conformité et d’interopérabilité, assistance
aux pays en développement et futur programme éventuel de marque UIT».
La conférence des plénipotentiaires de l’UIT de (Guadalajara, 2010), dans sa Résolution 177
«Conformité et interopérabilité», a réparti les tâches relevant de quatre grands domaines de
travail (piliers) au sein de l’Union. Ainsi, le Bureau de la normalisation des
télécommunications (TSB) prend en charge le programme d’évaluation de la conformité et le
programme de réunions sur l’interopérabilité (piliers 1 et 2), tandis que le Bureau de
développement des télécommunications (BDT) s’occupe du renforcement des capacités et de
la création de centres de test dans les pays en développement (piliers 3 et 4).
L’UIT a par ailleurs initié des actions en rapport avec les dispositions prises dans les
résolutions de :
- N° 76 révisée de l’Assemblée mondiale de normalisation de télécommunications de 2012
(AMNT-Dubai 2012)
- N° 47 de la Conférence mondiale de développement des télécommunications (CMDT –
Hyderabad 2010)
- N° 62 de l’Assemblée des radiocommunications (A R –Genève 2012)
7
- Le rapport du Secrétaire Général de l’UIT adressé au conseil de l’UIT de 2013 et portant
sur le plan d’action concernant le programme de conformité et interopérabilité (
document C13/24 Rev.1) a relevé les encouragements des pays membres du conseil de
l’UIT à continuer les actions initiées en matière de conformité et d’interopérabilité et
notamment dans les pays en développement comme cela a été préconisé par le conseil de
2012 ( docs C12/48 , C 12/91, C 12/73)
- Le secteur de la normalisation de l’UIT a dans son plan d’action adopté par la conférence
des plénipotentiaires PP-10, identifié les axes à suivre pour réduire la fracture entre pays
développés et pays en développement en matière de standardisation, activité renforcée
par la résolution 44 révisée par l’AMNT –Dubai 2012.
En rapport avec les termes de référence de la JCA-CIT (Joint Coordination Activity on
Conformance and Interoperability Testing) créée au sein du groupe d’étude 11 de l’UIT-T et
concernant l’implémentation de la résolution 76 (AMNT-12) visant l’identification des
technologies candidates aux programmes de conformité et d’interopérabilité et susceptibles de
recevoir le label (Marque) UIT conformément aux conclusions du conseil de l’UIT de 2013.
Ainsi l’UIT-T active dans la mise en œuvre d’une base de données relative aux produits et
équipements ayant subi avec succès les tests de conformité selon les recommandations de
l’UIT-T et leurs nominatives références.
8
2 Termes de référence de l’étude sur l’évaluation de la
Conformité et de l’interopérabilité des équipements et
systèmes de télécommunications /TIC dans les pays du
Maghreb
2.1 Préambule
Dans le cadre de la collaboration entre les organisations régionales et sous-régionales pour
l'établissement d'un régime commun d’essai de conformité et d'interopérabilité (C & I) et
d’accords de reconnaissance mutuelle communs, l'UIT a lancé cette étude d'évaluation de la
conformité et de l'interopérabilité sur une base régionale. Cette étude d’évaluation couvre les
pays du Maghreb Membres de l’UIT. Même si quelques-uns de ces pays ont fait plus de
progrès dans l'élaboration de leurs programmes nationaux d'évaluation de la conformité, un
grand nombre d'entre eux doivent encore rattraper ceux qui ont fait relativement plus de
progrès dans ce domaine.
Il est à noter que dans un contexte général, garantir la mise en conformité et l'interopérabilité
des systèmes en respectant les aspects normatifs des systèmes et des réseaux peut apporter
une contribution significative au développement de chaque pays de la région, d’où la
nécessité d’entreprendre cette démarche régionale.
Les pays du Maghreb présentent aussi une spécificité en l’occurrence de l’existence de liens
étroits entre leurs tissus industriels et économiques avec un nombre important de pays dans le
monde et notamment avec les pays d’Europe. De ce fait, il est recommandé d’en tenir compte
dans cette étude.
Cette démarche maghrébine doit également tenir compte des expériences et des acquis en
matière de conformité et d’interopérabilité et voir leur impact sur le libre-échange entre les
pays qui ont établi des accords de reconnaissance mutuels de leurs systèmes d’évaluation de
conformité.
9
2.2 Objectif de l’étude
L'objectif est de procéder à l'évaluation des régimes actuels et des infrastructures qualité
actuelles régissant les essais de conformité et d'interopérabilité dans la région du Maghreb
arabe.
Ce projet vise aussi à identifier tous les éléments nécessaires pour établir un régime de C&I et
de promouvoir la collaboration entre les organisations régionales et sous régionales pour
établir des Accords de Reconnaissance Mutuelle communs (ARM). L'évaluation permettra
d'identifier les exigences et les lacunes dans les domaines des essais d'évaluation de
conformité des pays du Maghreb (Arabe) et de proposer des scénarios possibles qui soient
harmonisés et qui peuvent répondre aux besoins et aux intérêts des États membres de la
Région.
2.1 Résultat Prévu /Livrable
A la fin de l'évaluation, des scénarios possibles pour l'établissement de Régimes Communs de
C&I et des accords de reconnaissance mutuelle doivent être spécifiés. Les experts doivent
également recommander les moyens de faciliter la mise en œuvre du programme de l'UIT de
conformité et d'interopérabilité en particulier dans les domaines du renforcement des
capacités réelles et opérationnelles par la création de centres et laboratoires d’essais à
l’échelle régionale et sous régionale. L'évaluation permettra de formuler des
recommandations et renseignera sur les capacités des organisations régionales ou sous
régionales appropriées capables d’assurer des essais d'évaluation de conformité, y compris la
gestion et la coordination des ARM.
Portée de l'évaluation
Pour chaque pays, les domaines couverts par cette étude d’évaluation sont :
Les indicateurs géographique / TIC (Partie A), les fournisseurs de services (Partie B), les
aspects réglementaires / cadre juridique et les institutions (partie C) impliquées dans le
domaine d’évaluation de conformité, les organismes d'accréditation / (Partie D), les
laboratoires (Partie E), les organismes de certification et de marquage (Partie F).
En outre, les facteurs démographiques (partie G) et économiques (Partie H) sont également
couverts.
10
2.4 Méthodologie et Outil d'évaluation / Questionnaire
L'outil de cette évaluation est basée sur un questionnaire qui comprend deux sections: la
Première Section (pour la partie A, B, C, D, E et F) et la deuxième section (parties G et H)
telles énumérées ci-dessus.
3 Situation présente en matière de conformité et
d’interopérabilité dans les pays du Maghreb
3.1 Statut de la conformité et de l’Interopérabilité dans les pays du
Maghreb
Les pays du Maghreb sont préoccupés par les questions liées au problème de la contrefaçon
et aujourd’hui des volumes importants de produits contrefaits sont répandus dans les marchés.
Ces produits sont de tout type y compris les équipements des télécommunications et des
Technologies de l’Information et de la Communication « TIC ».
Ces produits et équipements de qualité inférieure sont introduits sur le marché sans moyen de
vérification de leur conformité avec les normes et ceci ne peut que conduire à des problèmes
d'interopérabilité et d’altération de la qualité de service en ce qui concerne le secteur des
télécommunications et des TIC entre autres.
Cette situation est amplement due à la carence recensée en matière de contrôle approprié des
aspects de conformité et d’interopérabilité qu’il faut systématiquement observés à tous les
niveaux de responsabilité liés à la commercialité des produits des télécommunications et des
TIC
3.2 Les initiatives des pays du Maghreb sur la conformité et
l'interopérabilité
En reconnaissance de l'importance de la conformité et l'interopérabilité pour le
développement socio-économique de la région Maghreb, les Etats du Maghreb par
l'intermédiaire du secrétariat de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) ont lancé le processus de
mise en œuvre de la conformité et de l’Interopérabilité C & I et ce en se proposant de signer
11
des accords de coopération en matière de normes et de reconnaissance des certificats de
conformité. Ainsi, la coopération maghrébine en termes d'évaluation de la conformité a été
initiée depuis le 04 février 1994 avec la signature de la déclaration relative à la création d'une
zone de libre-échange entre les pays de l'Union du Maghreb Arabe (UMA).
Dans le cadre de la mondialisation et pour réaliser les objectifs stratégiques que les pays de
l'union du Maghreb arabe se sont assignés afin de faire face à la concurrence mondiale, une
première réunion des ministres chargés de l'industrie s'est tenue à Tunis en Décembre 1994,
où ils ont décidé d'organiser une rencontre maghrébine des organismes de normalisation et de
la propriété industrielle à Alger.
Pour se faire, la Commission Maghrébine Permanente de la Normalisation et de la Propriété
Industrielle et des activités connexe a organisée sa première rencontre le 28 et 29 mars 1995 à
Alger lors de laquelle il a été décidé entre autres de constituer deux groupes de travail le
premier chargé de la normalisation et de ses activités connexes, le deuxième chargé de la
propriété industrielle. La première réunion du groupe de travail chargé de la normalisation et
de ses activités connexe devait se tenir à l'époque à Alger.
Afin de concrétiser la mise en œuvre de cette zone de libre-échange, la commission
maghrébine permanente chargée de la normalisation et de la propriété industrielle a préconisé,
lors d'une réunion tenue les 24 et 25 octobre 2007 au siège du Secrétariat général de l'UMA à
Rabat, la mise en place de structures maghrébines spécialisées dans le domaine de la
normalisation et de la certification pour préparer un accord de reconnaissance maghrébine en
matière d'évaluation de la conformité.
En parallèle des accords de coopération en matière de normalisation et de reconnaissance
mutuelle des certificats de conformité ont été conclus dans le cadre bilatéral entre les
différents pays comme suit :
- Tunisie-Libye, entré en en vigueur depuis juillet 2006
- Tunisie-Maroc, entré en vigueur depuis mars 2008
- Tunisie-Algérie
En matière d'accréditation, le TUNAC a signé un accord de coopération technique avec
ALGERAC. Cet accord vise à :
- échanger l’expérience en matière d’accréditation,
- échanger des compétences techniques,
- organiser des séminaires
12
3.3 Résultats de la coopération inter-maghrébine en matière de
normalisation
3.3.1 La normalisation dans les pays du Maghreb
Si on se réfère à sa définition, la normalisation a pour objet de fournir des documents de
référence comportant des solutions à des problèmes techniques et commerciaux concernant
les produits, biens et services, qui se posent de façon répétée dans des relations entre
partenaires socio-économiques, scientifiques et techniques. Aujourd’hui les pays maghrébins
ont élaboré des cadres législatifs et réglementaires à même de permettre la mise en place des
projets de normalisation intéressant tous les segments de la sphère économique. A ce titre on
peut citer :
Les organismes Maghrébins de normalisation
Au Maghreb, il y a quatre organismes de normalisation SNIMA (Service de la Normalisation
Industrielle Marocaine) pour le Maroc, IANOR (Institut Algérien de Normalisation) pour
l’Algérie, INNORPI (Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle) pour
la Tunisie et la Direction de la Normalisation et de la Promotion de la Qualité DNPQ pour la
Mauritanie.
Il y a lieu de rappeler les enjeux de la normalisation qui sont multiples et on y trouve que la
normalisation :
- permet de développer des marchés
- aide aux choix stratégiques de l'entreprise
- favorise la protection des consommateurs
- facilite une certaine rationalisation de la production
- favorise le transfert de technologies
- permet l'appropriation par le plus grand nombre de solutions déjà éprouvées
- aide l'application de la réglementation
Comme aussi les objectifs de la normalisation sont nombreux à savoir :
- améliorer la qualité des biens et services, et le transfert des technologies
- réduire les entraves techniques au commerce et la non-discrimination
- faire participer des parties intéressées à la normalisation et respecter le principe de
transparence
- éviter le chevauchement et la duplication des travaux de normalisation
13
- encourager la reconnaissance mutuelle des règlements techniques, des normes et des
procédures d’évaluation à effet équivalent
- économiser les ressources et de protéger l’environnement de réaliser les objectifs
légitimes
Réseau Maghrébin de Normalisation (MAGNOR)
A ce jour, les pays maghrébins n'ont pas encore créé un organisme de normalisation
maghrébin ou une instance qui se charge de la coordination de l'action de ces pays et ceci n'est
pas dû à l'absence d'une volonté de coopération mais plutôt à la nature même de cette activité
qui ne dégage pas un besoin vital d'échange d'expertise ou d'équipements, comme la
métrologie et l'accréditation et aussi au fait que les pays maghrébins sont, comme tous les
autres pays en développement, pour la matière qu'ils produisent, à savoir les normes,
consommateurs de normes internationales et étrangères à l'élaboration desquelles ils
participent, autant que faire se peut, au niveau des organisations internationales de
normalisation ou à activité normative.
Cependant, il faut noter qu'en dehors des organisations internationales de normalisation et
celles à activités normatives tels que l'ISO, la CEI, le Codex Alimentarius et l'UIT, les pays
maghrébins sont membres de :
L’Organisation Africaine de Normalisation (ORAN), et de l'Organisation Arabe pour le
Développement Industriel et Minier (OADIM) qui produit des normes arabes identiques
généralement aux normes internationales.
Les pays maghrébins collaborent également et se supportent mutuellement au sein de toutes
les instances de normalisation internationales et régionales. Par ailleurs, les pays maghrébins
ont signé des accords de coopération bilatéraux dans les domaines de la normalisation, la
certification et la formation lesquels doivent aboutir à la signature d’accords de
reconnaissance mutuelle des certificats de conformité). Ces accords ont parmi leurs objectifs,
l'harmonisation des normes, notamment pour les produits les plus échangés entre les deux
parties et la diffusion de l'information réciproque sur les programmes de normalisation afin
d'éviter d'entreprendre des travaux parallèles dans des domaines d'intérêt commun.
Ceci étant, les pays maghrébins gagnerait à mener une réflexion sur les volets de coopération
dans le domaine de la normalisation dans le contexte actuel qui se caractérise par des données
principales qui ne font qu'accentuer la nécessité d'une telle coopération à savoir :
- Les projets de développement économique des pays maghrébins pour un marché de plus de
cent millions de consommateurs à l’échelle régionale
14
- La diversification des produits à l’exportation
- la volonté de développer une coopération économique entre les pays du Maghreb,
- les perspectives de coopération économique avec l'Union européenne où la normalisation
vient au cœur des choix,
- l'orientation actuelle des organismes internationaux de normalisation vers la
dynamisation de la participation des pays en développement dans l'activité de normalisation
internationale et l'importance d'une coordination indispensable dans une activité comme la
normalisation internationale
3.3.2 La Métrologie dans les pays du Maghreb
La métrologie est la science des mesures. Dans les pays maghrébins, la métrologie a été
toujours pratiquée mais vers des segments de service traditionnels comme le pesage et la
calibration des systèmes d’horlogerie. Elle concerne les unités de mesure et leurs étalons, les
instruments de mesure et leur champ d’application, ainsi que tous les problèmes théoriques et
pratiques qui se rapportent aux mesures.
Elle englobe trois grands axes de compétence :
- Métrologie scientifique
- métrologie industrielle
- métrologie légale
Les organismes maghrébins de métrologie
En Algérie : l’Office National de Métrologie Légale (ONML).
Au Maroc : Laboratoire Public d'Essais et d'Etudes (LPEE) / Laboratoire National de
Métrologie (LNM), Le Ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies
(MICNT).
En Mauritanie : Laboratoire National de Métrologie (il a été inauguré le 26 décembre 2012
par le Ministre du Commerce, de l'Industrie, de l'Artisanat et du Tourisme).
En Tunisie : Agence Nationale de Métrologie (ANM).
Réseau Maghrébin de Métrologie (MAGMET)
MAGMET est le réseau des institutions maghrébines (Mauritanie, Maroc, Algérie et Tunisie)
de métrologie ayant pour objectif la promotion de la qualité des services métrologiques au
niveau de la région.
15
Le Mémorandum d’entente a été signé par les trois pays (Maroc, Algérie et Tunisie) le 02
juillet 2008 à l’occasion de la première réunion de l’Assemblée Générale de l’Organisation
Africaine de Métrologie d'AFRIMETS tenue à Tunis.
La première Assemblée Générale de MAGMET s’est réunie à Tunis le 21 et 22 mai 2009 à
l’occasion de la journée mondiale de Métrologie. Durant cette assemblée générale, la
Mauritanie a signé le Mémorandum d’entente de MAGMET.
Le MAGMET est membre du Comité exécutif de l’Organisation Africaine de Métrologie
d'AFRIMETS représenté par la Tunisie à travers le Ministère de l’Industrie et de la
Technologie.
Les missions de MAGMET
Les techniques de Métrologies sont en perpétuelle évolution et pour le Réseau
Maghrébin de Métrologie , les défis à relever sont nombreux comme :
- Favoriser l'échange d'expériences, d'informations et d'experts et coordonner les actions de
formation;
- Harmoniser les règlements techniques et les méthodes d'étalonnage, de mesurages et de
vérification des instruments de mesure;
- Assister les pays de l'UMA à la mise en place des chaînes nationales d'étalonnage;
- Organiser et réaliser des comparaisons interlaboratoires à l'échelle régionale et participer aux
comparaisons interlaboratoires internationales;
- Optimiser l'utilisation des ressources et des services dont disposent les membres et favoriser
leurs orientations vers la satisfaction des besoins métrologiques identifiés;
- Développer les reconnaissances mutuelles intermaghrébines;
- Sensibiliser les opérateurs socio-économiques sur le rôle de la métrologie dans l'industrie, le
commerce et la vie des citoyens;
- Participer aux réunions et travaux des organisations et instances régionales et internationales
en la matière;
- Promouvoir la recherche scientifique et technologique dans le domaine de la métrologie;
- Coopérer étroitement avec les organismes régionaux d'infrastructures qualité.
16
3.3.3 Accréditation dans les pays maghrébins
L’Accréditation est une attestation délivrée par une tierce partie, ayant rapport à un organisme
d’évaluation de la conformité, constituant une reconnaissance formelle de la compétence de
ce dernier à réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité (ISO /IEC 17000 :
2004)
L'accréditation donne une assurance et une reconnaissance de la compétence pour l'étalonnage
et/ou les essais et les analyses d'un laboratoire, pour les activités de contrôle d'un organisme
de contrôle et pour les activités de certification d'un organisme de certification.
Comment obtenir l’accréditation?
Pour prétendre à une accréditation dans le domaine de l’analyse, de l'étalonnage, d’essais,
d’inspection et de la certification de personne, des produits et des systèmes de management,
un organisme sera évalué suivant la norme correspondante à ses activités. Cette évaluation
couvrira l’aspect organisationnel et technique de l’organisme. Des évaluations de
surveillances régulières assurent que les exigences nécessaires sont maintenues.
Un laboratoire, organisme de certification, ou organisme de contrôle peut faire accréditer la
totalité ou seulement une partie de ses activités. Le processus d'accréditation exige que l'on
procède à une évaluation minutieuse de tous les éléments qui contribuent à la production de
données exactes et fiables.
Pourquoi être accrédité?
• Une reconnaissance de la compétence
• Un point de référence en matière de performance
• Un atout au plan marketing
• Une reconnaissance internationale de l’organisme d’évaluation de la conformité.
Les organismes Maghrébins d’accréditation
Au Maghreb il y a quatre organismes d’accréditation : DNPQ (la Direction de normalisation
et de la promotion de la qualité) pour la Mauritanie SEMAC (Service Marocain
d'Accréditation) pour le Maroc ALGERAC (Organisme Algérien d'Accréditation) pour
l’Algérie et TUNAC/CNA (Conseil National d'Accréditation) pour la Tunisie.
Réseau Maghrébin d'Accréditation (MAGAC)
Un protocole de coopération a été signé par les responsables des organismes d’accréditation
maghrébins (Algérie-Maroc-Tunisie), le 09 juin 2011, lors de la célébration de La Journée
Mondiale d'accréditation à Tunis, pour la création d’un Réseau Maghrébin d’Accréditation.
17
Le réseau MAGAC a pour objet, entre autres, le développement des relations de coopération
technique institutionnelle et d’échange d’expérience en matière d’accréditation et d’évaluation
de la conformité.
A.1 Signature d'un Protocole d'Accord ALGERAC-TUNAC
Dans le cadre de la consolidation des liens de coopération Algéro-Tunisienne en vue de :
• promouvoir et développer les liens économiques entre les deux pays ;
• rapprocher le secteur scientifique du secteur économique à travers l’exploitation des
compétences et capacités analytiques et d’essais dispensées dans les deux pays
• développer les relations de coopération technique institutionnelle et d’échange
d’expérience en matière d’accréditation et d’évaluation de la conformité ;
Ce protocole d’accord a été signé le 12 juin 2013 à Tunis-Tunisie, en marge de la cérémonie
célébrant la journée mondiale de l'Accréditation.
4 Situation présente en matière d’évolution des
Télécommunications et des TIC dans les pays du
Maghreb
4.1 Cas de la Mauritanie
La réforme du secteur des télécommunications en Mauritanie a été initiée en 1998 dans le
cadre d'une politique économique fortement influencée par la conditionnalité du FMI et de la
Banque Mondiale.
Elle est principalement motivée par la nécessité d'adaptation à la mondialisation de l'économie
d'une part et le respect des accords souscrits par le pays dans le cadre de l'Organisation
Mondiale du Commerce (OMC) d'autre part.
Dans la déclaration de politique sectorielle du 22 mars 1998, Les principaux objectifs de la
réforme sont:
- la mise en place d'un cadre réglementaire consacrant le désengagement de l'Etat et la
libéralisation progressive du secteur ;
- la séparation des fonctions d'exploitation et de régulation;
- la création d'un organe de régulation indépendant doté de pouvoirs étendus en matière
18
d'attribution de licences, d'allocation de ressources limitées (fréquences numéros..,) et de
sanction des opérateurs défaillants.
En pratique, ces choix contenus dans la loi 99 019 de juillet 1999 relative aux
télécommunications, se sont traduits par l'ouverture effective du secteur qui a été amorcée en
première phase par le placement en l'an 2000 de deux licences de téléphonie mobile de norme
GSM.
La première de ces licences a été adjugée sur appel d'offres international à un opérateur privé,
la société Mauritano- Tunisienne de Télécommunications "MATTEL" et la seconde attribuée
d'office à la société Mauritel Mobiles, filiale de l'opérateur historique. Etant entendu que
conformément aux prescriptions de l'appel d'offres international, les deux licences ont été
soumises aux mêmes conditions de prix et assorties de deux cahiers de charges identiques.
Pour élargir la gamme des services de téléphonie mobile proposés aux usagers et favoriser la
couverture territoriale du pays, deux licences GMPCS ont été également attribuées en 2002
sur appel d'offres international aux même opérateurs (services THURAYA à travers
l'opérateur MATTEL, et services INMARSAT à travers l'opérateur Mauritel Mobiles).
L'ouverture du capital de l'opérateur public ex-Office Mauritanien des Postes et de
Télécommunications (OPT) a été ensuite opérée en Avril 2001 avec une exclusivité consentie
jusqu'au 30 juin 2004 sur le fixe et l'international.
A noter que la licence GSM Mattel a été attribuée le 4 juin 2000 et la licence GSM Mauritel a
été attribuée le 8juillet 2000
La licence de services, GMPCS (Communications mobiles interpersonnelles par satellite)
THURAYA a été attribuée à Mattel 9 Avril 2002 et la licence de services
GMPCS/INMARSAT a été attribuée à Mauritel Mobiles le 4 juillet 2002.
A la phase d'ouverture du marché des télécommunications à la concurrence, le secteur offrait
un paysage mitigé caractérisé par:
- une croissance du nombre d'abonnés en hausse par rapport aux prévisions;
- une qualité de service globalement très dégradée malgré de multiples sanctions prises par
l'Autorité de Régulation à l'encontre des opérateurs défaillants;
- une infrastructure en deçà des besoins de fourniture prescrits dans les charges.
- des tarifs élevés par rapport à la sous-région notamment pour les services mobiles, les
communications internationales et l'Internet;
- des signes d'inadéquation du cadre réglementaire débordé sous l'effet de l'évolution
19
technologique.
En perspective des évolutions appelées par le contexte, nous esquisserons enfin quelques
idées sur la rénovation du cadre réglementaire sectoriel.
4.1.1 Environnement réglementaire des télécommunications et des TIC en
Mauritanie
4.1.1.1 Dispositions de la loi 025 –2013 « Portant sur les
communications électroniques » et promulguée le 15 Juillet
2013
La loi 025-2013, constitue le nouvel encrage juridique de l’environnement des
télécommunications et des TIC au Mauritanie.
Dans son chapitre 1 (section 1 et art 1) sur les dispositions générales, la loi donne les
définitions de la terminologie consacrée dans les consistances des articles qui y sont introduits
et à titre d’exemple on peut citer :
Art 3 : Cet article porte sur les dispositions concernant les missions du département
ministériel chargé des communications électroniques et définit et complète également les
missions de l’Autorité de Régulation
20
A ce sujet, il est fait mention dans cet article que dans le cadre de leurs attributions
respectives, le Ministre chargé des communications électroniques et l’Autorité de Régulation
prennent, dans des conditions objectives et transparentes, des mesures raisonnables et
proportionnées aux objectifs poursuivis et veillent :
Paragraphe 13 : A la mise en place et au développement de réseaux et de services et à
l’interopérabilité des services ;
Paragraphe 20 : A l’intégrité et la sécurité des réseaux de communications électroniques
ouverts au public ;
Le chapitre 2 de cette loi traite des dispositions institutionnelles
Section 1 : Ministère chargé des communications électroniques
Art 4 : cet article nous renseigne sur le niveau de représentativité de la Mauritanie auprès des
instances internationales :
« Le Ministère chargé des communications électroniques assure en liaison avec
l’Autorité de Régulation, la représentation de la Mauritanie auprès des organisations
intergouvernementales à caractère international ou régional spécialisées dans les questions
relatives aux communications électroniques et favorise la coopération internationale,
régionale et sous régionale. Il assure en coordination avec l’Autorité de Régulation, la
préparation et la négociation des conventions et accords internationaux en matière de
communications électroniques.
Section 2 : Autorité de Régulation
Art 5 : L’Autorité de Régulation, créée par l’article 1er
de la loi 2001-18 du 25 Janvier 2001
portant sur l’Autorité de Régulation multisectorielle, assure la fonction d’Autorité de
Régulation aux termes de la présente loi.
L’Autorité de Régulation est une personne morale de droit public, indépendante. Son
fonctionnement et son statut particulier sont définis par la loi 2001-18. Elle rattachée au
Premier Ministre.
Art 6 : l’Autorité de Régulation délivre des agréments des équipements terminaux,
installations radioélectriques, laboratoires d’essais et de mesures et installateurs
Elle assure la planification, la gestion et le contrôle de l’utilisation du spectre de fréquences
et du plan national des fréquences
L’Autorité de Régulation précise dans le respect des dispositions de la présente loi et des
textes pris pour son application, les règles concernant :
- Les Exigences essentielles
21
- Les prescriptions techniques applicables aux réseaux de communications électroniques et
équipements terminaux, en vue de garantir leur interopérabilité, la portabilité éventuelle des
numéros et le bon usage des fréquences et des numéros de téléphone
- Les conditions techniques et administratives d’agrément des équipements terminaux et
installations radioélectriques et publie, en outre une liste des équipements agrées
Art 19: Chaque licence individuelle attribuée à un opérateur en vue de l’exploitation d’un
réseau de communications électroniques est assortie d’un cahier des charges qui est élaboré
par l’Autorité de Régulation et qui doit indiquer :
A. Les conditions de fourniture des réseaux et des services de communications électroniques eu
égard à leur pertinence comme notamment :
- Les conditions de continuité, de qualité, de disponibilité et d’intégrité du réseau et du service
- Les normes et spécifications minimales du réseau et du service
- Les conditions nécessaires pour assurer l’interopérabilité des services
- Les obligations liées à une utilisation efficace et performante du spectre
Art 28 : Sous réserve de la conformité de leurs équipements, les réseaux internes et les
dispositifs exclusivement composés d’appareils de faible puissance et de faible portée peuvent
être établis et exploités librement.
Art 38: Pour garantir l’égalité des conditions de concurrence ou l’interopérabilité des
services, l’Autorité de Régulation peut demander la modification des accords d’itinérance
nationale déjà conclus.
Art 56 : afin d’assurer une utilisation optimale des sites disponibles permettant d’atteindre la
meilleure compatibilité électromagnétique d’ensemble, les opérations d’implantation, de
transfert ou de modification des stations radioélectriques ne sont effectuées qu’après avoir
informé l’Autorité de Régulation.
Art 58 : l’Autorité de Régulation détermine les conditions d’utilisation des fréquences et
notamment :
La protection contre des interférences possibles avec l’usage d’autres techniques de
communications électroniques
Le chapitre 8 de la présente loi porte sur les Agréments
Art 64 : Font l’objet d’un agrément de l’Autorité de Régulation :
- les équipements terminaux tel que définis à l’article 1 de la loi et destinés à être connectés à
un réseau ouvert au public ;
- les installations radioélectriques
- les laboratoires d’homologation ;
22
- les installateurs d’équipements de communications électroniques
La liste des équipements agrées est publiée annuellement par l’Autorité de Régulation
Art 65 : L’Autorité de Régulation fixe les spécifications techniques des équipements et
installations soumis à l’agrément
L’Autorité de Régulation détermine, dans le respect des dispositions de la loi, les procédures
administratives d’agrément ainsi que les droits et obligations attachés à l’agrément (voir art 66
et 67 de la loi)
Le chapitre 13 du texte de loi traite des dispositions pénales
Ainsi à l’article 102, il est prévu des sanctions contre quiconque qui aurai établi, exploité ou
fait exploiter un réseau de communications électroniques ou aurai fourni un service de
communications électroniques sans licence ou qui aurai perturbé le fonctionnement des
réseaux et des services existants y compris le spectre de fréquences et les installations
radioélectriques agrées.
De même, les sanctions s’appliquent à quiconque qui aurai fabriqué, importé ou détenu en vue
de la vente des équipements ou terminaux ou installations radioélectriques non agrées.
Art 109 : la loi n° 99-019 portant sur les télécommunications est abrogée ainsi que toutes les
autres dispositions législatives ou réglementaires contraires à la présente loi
4.1.1.2 Dispositions de la loi 2010-003 relative « à la normalisation et
à la promotion de la qualité » et promulguée le 14 Janvier 2010
Cette loi traite des aspects de Normalisation, de certification et d’accréditation dans un
objectif précis de la promotion de la qualité
Le chapitre 1 du texte de loi porte sur la Normalisation
Art 1 : renseigne sur l’objet de la Normalisation et retient que les normes mauritaniennes sont
élaborées, homologuées, appliquées, révisées ou annulées dans les conditions prévues par la
présente loi et les textes pris pour son application.
Art 2 : stipule que les activités de normalisation, de certification et d’accréditation sont
coordonnées et suivies par le Ministre chargé de l’Industrie.
Le Système National de Normalisation, de métrologie et de promotion de la qualité est
composé des organes suivants :
- Le Conseil national de Normalisation et de promotion de la qualité est chargé
notamment de :
23
α- Assister le Gouvernement dans la définition de la politique nationale en matière de
normalisation et de promotion de la qualité
α- Donner son avis sur toute question stratégique relative à ces domaines ;
- Le Comité mauritanien d’Accréditation chargé de donner son avis sur les demandes
d’accréditation des organismes de certification ;
- L’Office National de Normalisation et de Métrologie
La création, les attributions et les règles de fonctionnement du Système National de
Normalisation sont fixées par décret.
Art 4 : les normes mauritaniennes sont élaborées au sein de comités techniques qui sont
proposés par l’Office National de Normalisation. Les services publics, les organismes
professionnels ou tous autres organismes intéressés par l’élaboration d’une norme doivent
transmettre leurs propositions à l’Office National de Normalisation. Celui-ci apprécie l’intérêt
de ces propositions avec les organismes concernés.
Art 6 : les procédures d’élaboration, de validation, d’homologation, de révision et
d’annulation des normes mauritaniennes sont fixées par décret.
Art 9 : la conformité aux normes mauritaniennes rendues d’application obligatoires peut être
attestée par un marquage de conformité délivré dans les conditions fixées par le Ministère
chargé du contrôle de la qualité.
Le chapitre 2 du texte de loi porte sur la certification de conformité aux normes
Art 12 : La certification est un acte par lequel un organisme d’évaluation accrédité atteste,
après vérification qu’un produit, un service, un système est conforme aux exigences spécifiées
dans une norme adoptée ou reconnue.
La conformité aux normes mauritaniennes est attestée par l’attribution d’un certificat ou
matérialisée par l’apposition d’une marque de conformité aux normes.
Art 13 : les marques nationales de conformité aux normes mauritaniennes sont déposées par
l’office national de normalisation et de métrologie, conformément aux dispositions prévues
par la réglementation en vigueur sur les marques.
Le chapitre 3 du texte de loi porte sur l’accréditation
Art 15 : l’Accréditation est la reconnaissance formelle de la compétence d’un organisme dans
des domaines déterminés à savoir :
- Délivrer des marques, des certificats ou des labels ;
- Etablir des rapports d’analyses, d’essais, d’étalonnage, de contrôle ou d’inspection ;
24
- Qualifier des personnes ou des organismes à exercer des tâches particulières
L’accréditation est publiée au journal officiel sous la forme d’un arrêté pris par le Ministre de
l’Industrie suivant l’avis du comité mauritanien d’accréditation
4.1.1.3 Dispositions de la loi 2010-030 organisant la Métrologie en
Mauritanie et promulguée le 05 Juillet 2010
Article premier : objet de la présente loi
- définit les unités de mesure légales et fixe les conditions de leur utilisation ;
- organise et fixe les conditions du contrôle métrologique légal ;
- détermine les conditions de fabrication, de vente, d’utilisation, de détention et de réparation
des instruments de mesure soumis au contrôle métrologique légal.
Le chapitre 3 de la loi (art 9 et art 10) traite de la vente, de la détention et de l’utilisation
des instruments de mesure
Au chapitre 6 de la loi , il est prévu des sanctions pénales à l’égard de ceux qui auront
contrevenu aux dispositions des articles 4 et 10 de la présente loi
4.1.1.4 ARRETE N° R132/MIPT définissant les modalités de
normalisation et d’homologation des équipements terminaux et
d’exercice des activités des installateurs
Cet arrêté a été publié le 28 Février 2001 par le Ministère de l’Intérieur, des Postes et des
Télécommunications de Mauritanie. Il définit les assises et les procédures devant être
respectées dans le cas de soumission des équipements de télécommunications aux tests
d’homologation et comme aussi annonce les modalités d’exercice de l’activité d’installateur
Article 2 : Le présent Arrêté définit les modalités d’homologation des équipements terminaux
de télécommunications, leurs conditions de raccordement aux réseaux et les modalités
d’exercice des activités d’installateur
Les équipements de radiodiffusion sonore et télévisuelle ne sont pas concernés par le présent
Arrêté. Toutefois, dans le cas où ces équipements permettent d’accéder également à des
services des télécommunications, ils sont soumis à l’obligation d’homologation préalable
Article 3 : Tout équipement terminal destiné à être connecté, directement ou indirectement, à
un réseau ouvert au public ne peut être mis sur le marché mauritanien qu’après homologation.
25
Cette homologation est également exigée préalablement à la mise sur le marché de tout
équipement terminal radioélectrique, quelle que soit sa destination.
L’homologation des terminaux doit être demandée, tant pour leur fabrication pour le marché
intérieur, que pour leur importation, leur détention en vue de la vente, leur mise en vente, leur
distribution à titre gratuit ou onéreux, et la publicité dont ils peuvent faire l’objet.
La procédure d’homologation a pour objet de garantir le respect des exigences essentielles par
les terminaux utilisables sur les réseaux ouverts au public.
Article 4 : La conformité d’un équipement terminal de télécommunications aux exigences
essentielles est évaluée au regard des normes internationales et nationales, et, le cas échéant,
au regard des normes et réglementations techniques définies par l’Autorité de Régulation.
Article 5 : L’évaluation de conformité des équipements terminaux aux exigences essentielles
est réalisée par l’Autorité de Régulation et les certificats d’homologation sont délivrés par elle
au terme de cette évaluation.
Article 7 : L’Autorité de Régulation reçoit les demandes d’évaluation de conformité et les
déclarations de conformité mentionnées à l’article 8 du présent Arrêté.
Les demandes d’homologation doivent être présentées par le fabricant ou son mandataire
établi en République Islamique de Mauritanie, ci-après dénommé le demandeur. Le
mandataire doit avoir la personnalité juridique.
Article 8 : Au choix du fabricant ou de son mandataire établi en République Islamique de
Mauritanie, l’homologation est délivrée à l’issue :
- soit d’un examen de type, suivie d’une déclaration de conformité au type, selon la procédure
définie ci-après :
- soit d’une procédure de certification de la conformité du processus de conception et de
fabrication à un système d’assurance de qualité complète, suivie également d’une déclaration
de conformité.
Article 10 : L’Autorité de Régulation désigne les laboratoires nationaux et étrangers habilités
à effectuer les essais et tests relatifs à la procédure d’évaluation de conformité. Les
laboratoires désignés doivent avoir les qualifications et compétences techniques requises à cet
effet et être indépendants des fabricants d’équipements ainsi que des demandeurs
d’homologations.
La liste de ces laboratoires, établie et mise à jour régulièrement par l’Autorité de Régulation,
est publiée et communiquée sur leur demande aux demandeurs d’homologation. Les
demandeurs doivent avoir, sur la liste établie par l’Autorité de Régulation, le choix du
laboratoire qui réalisera les essais et tests nécessaires à l’évaluation de conformité.
26
Les dépenses engagées pour la réalisation des essais et tests de laboratoire sont prises en
charge directement par les demandeurs d’homologation.
L’Autorité de Régulation peut également décider, en tant que de besoin, de valider les
résultats des essais et tests réalisés par des laboratoires de pays étrangers, pour le marché
desquels l’homologation des terminaux a été accordée par des autorités compétentes, donnant
des définitions similaires aux exigences essentielles.
Article 13 : Le certificat d’homologation atteste que les équipements qui en sont l’objet
respectent les exigences essentielles. En outre il vaut autorisation de connexion à un réseau
ouvert au public, sauf pour les catégories d’équipements terminaux radioélectriques non
destinés à cette utilisation.
Article 14 : L’homologation est accordée pour une durée maximale de cinq (5) ans,
renouvelable. Elle est notifiée au demandeur.
Article 16 : Tout matériel homologué doit, obligatoirement et préalablement à sa
commercialisation, faire l’objet par le demandeur d’un marquage par une vignette inamovible
portant les numéro et date d’homologation, identification du modèle, lot ou numéro de série,
identité du fabricant ou du fournisseur, et indiquant que cet équipement est destiné à être
connecté à un réseau ouvert au public ou qu’il s’agit d’un équipement radioélectrique non
destiné à cette utilisation.
Article 17 : La décision d’homologation est personnelle à son titulaire et ne peut être cédée à
un tiers qu’avec l’accord écrit de l’Autorité de Régulation. Cet accord ne peut être refusé
qu’au cas où le cessionnaire ne serait pas en mesure de remplir les obligations incombant au
titulaire de l’homologation.
Article 18 : Lorsque des équipements terminaux, destinés ou non à être connectés directement
ou indirectement à un réseau ouvert au public, ont obtenu à l’étranger, d’un organisme de
régulation du secteur des télécommunications ou d’une administration publique compétente,
une attestation de conformité ou son équivalent pour mise sur le marché national du pays
considéré, l’Autorité de Régulation peut décider de valider cette attestation et, sur cette base,
de délivrer le certificat d’homologation, sous réserve que la définition des exigences
essentielles soit de même nature en République Islamique de Mauritanie et dans le pays
considéré.
La liste des équipements terminaux et des pays pour lesquels cette procédure simplifiée est
applicable en République Islamique de Mauritanie est établie par l’Autorité de Régulation.
Elle est portée à la connaissance du public et des demandeurs d’homologations
27
4.2 Cas de l’Algérie
Introduction : Evolution de la téléphonie mobile
La densité téléphonique mobile en Algérie a atteint 102,11% en 2013, selon une étude sur le
marché de la téléphonie mobile pour la période 2010-2013 établie par l'Autorité de régulation
de la poste et des télécommunications (ARPT), qui relève que le parc d'abonnés de
l'opérateur Algérie Télécom Mobile (Mobilis) a marqué une évolution de +17,21%.
La densité téléphonique mobile qui représente le nombre d'abonnés par cent habitants n'a
cessé d'évoluer depuis 2010 où elle était de 90,30% pour atteindre un taux de 96,52% en
2011 et de 99,28% en 2012, selon l'étude rendue publique mercredi.
Concernant l'évolution du parc d'abonnés par opérateur téléphonique, Mobilis a enregistré
une évolution de +17,21% en 2013 avec un total de 12.451.373 d'abonnés alors qu'il était de
10.622.884 en 2012, au moment où le nombre d'abonnés de l'opérateur Orascom Télécom
Algérie (Djezzy) qui était de 17.845.669 en 2012 a enregistré une baisse de -1,52% en 2013
avec 17.574.249 abonnés.
Le parc d'abonnés de l'opérateur Wataniya Télécom Algérie (Ooredoo) a quant à lui évolué
de +4,77% en 2013 avec 9.491.423 d'abonnés. Ils étaient 9.059.150 abonnés en 2012.
Le total des abonnés aux trois opérateurs téléphoniques est de 39.517.045 en 2013, selon
l'étude qui rappelle qu'il était de 37.527.703 en 2012.
Les résultats de l'étude démontrent aussi que le taux d'évolution du parc global d'abonnés
pour les trois opérateurs téléphoniques est de +5,30% pour la période 2012-2013, relevant
qu'il était de +8,65% durant la période 2010-2011 et de 5,37% entre 2011 et 2012.
Pour la répartition du parc par type d'abonnés, l'étude relève que 90,95% sont des abonnés en
prépayé, tandis que pour la répartition des parts de marché en nombre d'abonnés, il est
mentionné que Djezzy détient la plus grande part (44,47%), suivi de Mobilis (31,51%) puis
d'Ooredoo (24,02%).
A propos de la réforme du secteur des télécommunications
Généralités : Refonte du cadre législatif: Contenu de la loi n° 2000-03
du 5 août 2000
Ouverture des marchés de la poste et des télécommunications à la concurrence selon les
régimes ci-après:
Poste : l’exclusivité, l’autorisation et simple déclaration.
28
Télécommunications : licence, autorisation, simple déclaration et agrément.
Cadre institutionnel:
- Autorité de Régulation de la poste et des télécommunications;
- EPIC Poste (Algérie Poste);
- EPE Télécommunications (Algérie Télécom)
PRINCIPAUX OBJECTIFS :
Accroître et diversifier l’offre de service;
Améliorer la qualité de service offerte;
Réduire les prix;
Mettre à niveau les réseaux postal et des télécommunications;
Promouvoir les services financiers postaux;
Développer le service universel (poste et télécommunications);
Préparer les conditions d’adhésion de l’Algérie à l’OMC;
Développer la société de l’information
CALENDRIER D’OUVERTURE :
Vente de licence GSM: Juillet 2001;
Octroi de licence VSAT, INMARSAT: Début 2002;
Octroi de licence pour l’exploitation du service téléphonique dans les zones rurales: juillet
2002;
Octroi de licence pour l’international : juillet 2003
Ouverture de la boucle locale: Avril 2004
Ouverture totale du marché des télécommunications : Avril 2005
Lancement des réformes et résultats observés
La réforme est une nécessité objective qui aura des conséquences importantes sur
l’ensemble des acteurs du secteur :
Administration centrale: doit acquérir les compétences en matière de formulation
stratégique.
Opérateurs : doivent se mettre à niveau pour affronter la concurrence et notamment
acquérir les compétences managériales.
Passer d’une gestion basée sur le respect des procédures administratives à une gestion par
objectif.
Personnel : Passer du statut de fonctionnaire au statut de producteur de services
vendables (innovation, productivité, respect du client et obligation de résultat).En
contrepartie, il percevra un salaire au lieu d’une rémunération.
29
Régulation : La fonction de régulation est à découvrir (acquisition de compétence, la
méthodologie et faire accepter son rôle aux différents acteurs : Ministère, opérateurs, client,
justice, police)
Clientèle : doit accepter la différenciation entre usager et client.
Client : en droit d’exiger la qualité, de choisir son fournisseur de services mais doit accepter
de payer le juste prix;
Résultats des réformes
Marché en perpétuelle évolution;
Complètement ouvert à la concurrence;
22 opérateurs actifs, répartis comme suit: mobile 3, Voip :3 , ISP 17, VSAT : 3,
GMPCS : 3, fixe : 1
450 Mds de DA de valeur du marché avec une progression annuelle de 30 à 50 Mds de
DA et qui se répartissent comme suit Mobile : 76%, Internet : 5%, Fixe : 19%.
4.2.1 Evolution réglementaire des télécommunications et des TIC en Algérie
4.2.1.1 Dispositions de la loi 2000-03 du 05 Aout 2000 fixant les règles
générales relatives à la poste et aux télécommunications
Art 1 : la présente loi s’applique aux activités postales et des télécommunications et ce y
compris la télédiffusion, la radiodiffusion pour ce qui est des transmissions, l’émission et la
réception à l’exclusion du contenu qui obéit à un cadre législatif et réglementaire approprié.
Art 2 : les activités de la poste et des télécommunications sont soumises au contrôle de l’Etat.
Art 4 : dans le cadre des prérogatives attachées à ses missions générales, l’Etat veille
notamment :
- A l’application des normes d’établissement et d’exploitation des différents services
- Au respect par les opérateurs de leurs obligations légales et réglementaires
Art 6 : dans le cadre de ses prérogatives de contrôle des télécommunications, l’Etat :
- Dispose de l’usage exclusif du spectre de fréquences radioélectriques et en administre l’usage
par les opérateurs, les prestataires de services et les usagers directs et veille à l’application des
conventions, règlements et arrangements de l’Union Internationale des Télécommunications
Cette loi, dans son chapitre 3, elle consacre les institutions de la poste et des
Télécommunications
30
Art 10 : Il est créé une autorité de régulation indépendante dotée de la personnalité morale et
de l’autonomie financière.
Art 12 : Les activités d’exploitation de la poste et des télécommunications exercées par le
Ministère des postes et télécommunications sont transférées respectivement à un
établissement public à caractère industriel et commercial pour la poste et à un opérateur des
télécommunications constitué conformément à la législation en vigueur.
Art 13 : Cet article fixe les missions de l’Autorité de Régulation comme :
- Octroyer les autorisations d’exploitation, agréer les équipements de la poste et des
télécommunications et de préciser les spécifications et normes auxquelles ils doivent
répondre.
L’Autorité de Régulation est consultée par le Ministre de la poste et des télécommunications
pour :
- Participer à la préparation de la position de l’Algérie dans les négociations internationales
dans les domaines de la poste et des télécommunications
- Participer à la représentation algérienne dans les organisations internationales dans les
domaines de la poste et des télécommunications
Art 32 : cet article traite des types de régimes d’exploitation des réseaux de
télécommunications : Régime de licence
Les règles d’établissement et /ou d’exploitation contenues dans le cahier des charges des
opérateurs sous régime de licence portent notamment sur :
- Les conditions d’établissement du réseau ou du service
- Les conditions de fourniture du service en particulier les conditions minimales de continuité,
de qualité et de disponibilité
- Les normes et les spécifications minimales du réseau ou du service
- Les fréquences assignées et les blocs de numérotation attribués ainsi que les conditions
d’accès aux points hauts faisant partie du domaine public.
- Les sanctions en cas de non-respect des termes du cahier des charges
- L’obligation de respecter les accords et conventions internationaux ratifiés par l’Etat
- La contribution à la recherche, à la formation et à la normalisation en matière de
télécommunications
Art 41 : Traite du régime de l’agrément
Tout équipement terminal ou installation radioélectrique destiné à être :
- Connecté à un réseau public des télécommunications
- Fabriqué pour le marché intérieur ou être importé
31
- Détenu en vue de la vente ou être mis en vente
- Distribué à titre gratuit ou onéreux ou faire l’objet de publicité
Est soumis à un agrément préalable.
Cet agrément est délivré par l’Autorité de Régulation ou par un laboratoire d’essais et
mesures dûment agréé par ladite Autorité dans les conditions fixées par voie
réglementaire.
La réglementation peut établir un régime d’auto-certification et/ou de reconnaissance
d’agrément obtenu dans un autre pays.
Tout refus d’agrément doit être motivé.
Art 42 : les équipements terminaux et les installations radioélectriques ci-dessus mentionnés,
doivent, à tout moment demeurer conformes au modèle agréé.
4.2.1.2 Organisation de la normalisation en Algérie
a) Loi n° 90-18 du 31 juillet 1990 relative au système national legal de Métrologie
Article 1er : la présente loi fixe les règles générales concurrentes à la protection du citoyen et
de l’économie nationale à travers la mise en place d’un système national légal de Métrologie
Dans les dispositions générales et en son article 2 : le système national légal de métrologie
utilise le système international d’unités “ SI”
Art 5 : Il est institué un étalon national dont les modalités de création, de dépôt, de
conservation et d’entretien sont déterminées par voie réglementaire
Dans la mise en œuvre du Système national légal de Métrologie, les champs d’application
concernent:
Art 6 : la conception, la réalisation et l’usage des instruments de mesure sur le territoire
national doivent traduire les éléments du système national
Art 7 : Il est institué des vérifications de conformité portant sur :
- L’approbation des modèles
- La vérification primitive des instruments de mesure neufs
- La vérification périodique
- La vérification primitive des instruments de mesure réparés
- La surveillance
Art 9 : Sous réserve des autres dispositions législatives en vigueur, tout instrument de mesure
importé, s’il n’est pas conforme à un modèle approuvé, ne peut être mis en exploitation
32
qu’après avoir subi une mise en conformité sous la responsabilité de l’opérateur économique
concerné.
b) Loi n° 04-04 du 23 juin 2004 relative à la Normalisation
Dispositions générales et définitions
Article 1er. — La présente loi a pour objet de fixer le cadre général de la normalisation.
Au sens de la présente loi on entend par :
1- La normalisation
L'activité propre à établir, face à des problèmes réels ou potentiels des dispositions destinées à
un usage commun et répété, dans la confrontation des problèmes réels visant à l'obtention du
degré optimal d'ordre dans un context donné. Elle fournit des documents de référence
comportant des solutions à des problèmes techniques et commerciaux concernant les produits,
biens et services qui se posent de façon répétée dans les relations entre les partenaires
économiques, scientifiques, techniques et sociaux.
2- Norme
Document sans force obligatoire approuvé par un organisme de normalisation reconnu, qui
fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des
caractéristiques, comprenant des prescriptions en matière d'emballage, de marquage ou
d'étiquetage, pour des produits ou des procédés et des méthodes de production donnés
3-Règlement technique
Document, pris par voie réglementaire, qui énonce les caractéristiques d'un produit ou les
procédés et methods de production s'y rapportant, y compris la réglementation qui s'y
applique dont le respect est obligatoire. Il peut aussi traiter en partie ou en totalité de
terminologie, de symboles, de prescriptions en matière d'emballage, de marquage ou
d'étiquetage, pour un produit, un procédé ou une méthode de production donnés
4- Procédure d'évaluation de la conformité
Toutes procédures utilisées directement ou indirectement, pour déterminer que les
prescriptions pertinentes des règlements techniques ou des normes sont respectées. Elles
comprennent entre autres les procédures d'échantillonnage, d'essais et d'inspections, des
procédures d'évaluation, de vérification et d'assurance de la conformité, les procédures
d'enregistrement, d'adoption et d'homologation et leur combinaison.
5- Certification de conformité
33
Action ayant pour objet de certifier au moyen d'un certificat de conformité et/ou d'une marque
de conformité, qu'un produit est conforme à des normes ou à des règlements techniques tels
que définis dans la présente loi.
6- Organisme national de normalisation
Organisme de normalisation habilité à devenir membre national des organisations
internationales et régionales correspondantes.
L'institut algérien de normalisation "IANOR" est l'organisme national de normalisation
Dispositions communes
Art. 4. — Il est créé une institution nationale de normalisation dénommée "Institut algérien de
normalisation".
La normalisation est une activité d'intérêt général. L'Etat se charge de sa promotion et de son
soutien
Art. 7. — Dans tous les cas où cela est approprié, les règlements techniques et les normes
nationales sont basés sur les prescriptions relatives au produit en fonction des propriétés
d'emploi du produit plutôt qu'en fonction de sa conception ou de ses caractéristiques
descriptives.
Art. 8. — Les règlements techniques et les normes nationales s'appliquent de façon non-
discriminatoire aux produits importés en provenance de tout autre Etat membre et aux
produits similaires d'origine nationale
7- Evaluation de la Conformité
Art. 14. — La recherche d'une assurance suffisante afin que les produits soient conformes aux
règlements techniques ou aux normes nationales, ne doit pas être un prétexte pour exagérer la
rigueur des procedures d'évaluation, ni leur application plus stricte qu'il est nécessaire
compte-tenu des risques que la non-conformité entraînerait.
Art. 15. — Lorsque des preuves ou recommandations pertinentes émanant d'organismes
internationaux à activité normative auxquels l'Algérie est membre existent ou lorsqu'elles sont
sur le point d'être mises en forme, ells servent de base pour l'élaboration des procédures
d'évaluation de la conformité, sauf lorsque ces preuves ou recommandations ou certains de
leurs éléments sont inappropriés pour réaliser les objectifs essentiels ou en raison de facteurs
climatiques ou autres facteurs géographiques fondamentaux, ou de problémes technologiques
ou d'infrastructure de base.
Art. 16. — Les fournisseurs de produits originaires du territoire d'un Etat membre ont
accès aux procédures d'évaluation de la conformité selon les mêmes règles et dans les
mêmes conditions que les nationaux.
34
Art. 19. — La conformité d'un produit aux règlements techniques et aux normes nationales
est attestée par l'attribution d'un certificat de conformité ou matérialisée par l'apposition sur le
produit d'une marque de conformité.
Art. 20. — Les marques de conformité aux règlements techniques et aux normes nationales
sont des marques collectives régies par les dispositions législatives et réglementaires en
vigueur.
Art. 21. — Les procédures de certification et les caractéristiques des marques nationales de
conformité aux règlements techniques et aux normes nationales sont fixées par voie
réglementaire.
Art. 22. — Les produits qui touchent à la sécurité, à la santé des personnes et/ou des animaux
et des végétaux et à l'environnement font l'objet d'une certification obligatoire.
L'organisme national de la normalisation se charge de l'application et du suivi de la remise de
la certification obligatoire de la conformité, ainsi que de la création, de la mise en œuvre et de
la gestion des marques de la conformité obligatoire.
8- Information et Notification
Art. 23. — Le point d'information sur les obstacles techniques au commerce, placé auprès de
l'organisme national de normalisation, est chargé de répondre à toutes les demandes
raisonnables de enseignements émanant d'Etats membres et de parties intéressées et de fournir
les documents pertinents, comprenant des règlements techniques, normes nationales et
procédures d'évaluation adoptés ou en projet conformément aux accords internationaux
pertinents auxquels l'Algérie fait partie, à l'exception de renseignements dont la divulgation
est contraire aux intérêts de la sécurité nationale.
c) Décret exécutif n° 05- 464 du 06 décembre 2005 relatif à l’Organisation et au
Fonctionnement de la Normalisation
Chapitre 1 :
Art 1er. Le présent décret a pour objet de fixer les modalités d’organisation et de
fonctionnement de la normalisation ainsi que les conditions d’agrément des organismes à
activités normatives.
Art. 2. Constituent des organes de normalisation :
— le conseil national de la normalisation ;
— l’institut algérien de normalisation ;
— les comités techniques nationaux ;
— les organismes à activités normatives ;
35
— les ministères dans leurs activités d’élaboration de règlements techniques.
Section 1 : Du conseil national de la normalisation
Art. 3. Il est créé un organe de consultation et de conseil dans le domaine de la normalisation
dénommé conseil national de la normalisation, chargé de proposer les éléments de la politique
nationale de la normalisation.
A ce titre, le conseil national de la normalisation est chargé de :
— proposer les stratégies et mesures susceptibles de développer et de promouvoir le système
national de normalisation ;
— définir les objectifs à moyen et long terme en matière de normalisation ;
— étudier les projets de programmes nationaux de la normalisation qui lui sont soumis, pour
avis ;
— suivre les programmes nationaux de normalisation et en évaluer la mise en œuvre ;
Le président du conseil national de la normalisation présente, à la fin de chaque année, le
bilan de ses activités, au Chef du Gouvernement.
Section 2 : De l’institut algérien de normalisation
Art. 7. L’institut algérien de normalisation est chargé notamment de :
— veiller à l’élaboration des normes nationales en coordination avec les différents secteurs ;
— réaliser les études et recherches et procéder aux enquêtes publiques dans le domaine de la
normalisation ;
— identifier les besoins nationaux en matière de normalisation ;
— veiller à la mise en œuvre du programme national de normalisation ;
— assurer la diffusion des informations relatives à la normalisation ;
— gérer le point d’information relatif aux obstacles techniques au commerce ;
— assurer la représentation de l’Algérie au sein des organismes internationaux et régionaux
de normalisation auxquels elle est partie.
Les autres missions dévolues à l’institut algérien de normalisation sont définies dans son
statut.
Section 3 : Des comités techniques nationaux
Art. 8. Il est créé pour chaque activité ou groupe d’activités normatives un comité technique
national.
36
Les comités techniques nationaux sont créés par décision du ministre chargé de la
normalisation sur proposition du directeur général de l’institut algérien de normalisation. Ils
sont dissous dans les mêmes formes.
Ces comités techniques nationaux exercent leurs missions sous la responsabilité de l’institut
algérien de normalisation.
Art. 9. Les comités techniques nationaux sont créés pour chaque activité ou groupe
d’activités et sont composés de représentants des institutions et organismes publics, des
opérateurs économiques, des associations de protection du consommateur et de
l’environnement et de toutes autres parties intéressées.
Art. 10. Les comités techniques nationaux sont chargés, chacun dans son domaine de
compétence :
— d’élaborer les projets de programmes de normalisation ;
— d’élaborer les projets de normes ;
— de notifier les projets de normes à l’institut algérien de normalisation en vue de leur
soumission à l’enquête publique ;
— de procéder à l’examen périodique des normes nationales ;
— d’examiner les projets de normes internationales et régionales émanant des comités
techniques similaires relevant des organismes internationaux et régionaux dont l’Algérie est
partie ;
— de participer aux travaux de normalisation internationale et régionale ;
— de contribuer, à la demande des secteurs concernés, à l’élaboration des règlements
techniques.
Section 4 : Des organismes à activités normatives
Art. 11. Est considérée comme organisme à activités normatives toute entité justifiant de sa
compétence technique pour animer les travaux dans le domaine de la normalisation et qui
s’engage à accepter les principes de bonne pratique prévus dans les accords internationaux.
Art. 12. Les organismes à activités normatives cités à l’article 11 ci-dessus élaborent les
normes sectorielles, les notifient à l’institut algérien de normalisation et veillent à leur
diffusion par tout moyen approprié.
Art. 13. Les organismes à activités normatives, à l’exception des ministères, sont agréés par
décision du ministre chargé de la normalisation, après avis du
Directeur général de l’institut algérien de normalisation.
Le retrait de l’agrément intervient dans les mêmes formes.
37
Un arrêté du ministre chargé de la normalisation détermine les conditions d’agrément de ces
organismes
Chapitre 2
De l’élaboration du programme national de normalisation
Art 14 . Le programme national de normalisation est élaboré sur la base des besoins
nationaux exprimés dans ce domaine.
L’institut algérien de normalisation procède aux consultations nécessaires en vue de recenser
les besoins nationaux dans ce domaine, en coordination avec les
parties intéressées.
L’institut algérien de normalisation présente le projet de programme national de normalisation
au conseil national de la normalisation, pour étude et avis, et le soumet à l’approbation du
ministre chargé de la normalisation.
Art. 15. L’institut algérien de normalisation, en sa qualité de point d’information sur les
obstacles techniques au commerce (OTC), notifie le programme national de normalisation aux
instances internationales compétentes.
Ce même programme est également notifié, pour mise en oeuvre, aux comités techniques
nationaux.
De l’élaboration des normes
Art. 16. Les comités techniques nationaux soumettent, à l’institut algérien de normalisation,
les projets de normes qu’ils élaborent, accompagnés de rapports justifiant de leur contenu.
Selon la nature de la question étudiée, l’institut algérien de normalisation vérifie la conformité
du projet qui lui est soumis, avant de le soumettre à l’enquête publique.
Une période de soixante (60) jours est accordée aux opérateurs économiques et à toutes
parties concernées pour formuler leurs observations.
Passé ce délai, aucune observation n’est prise en considération.
L’institut algérien de normalisation prend en charge les observations formulées durant la
période d’enquête publique et fournit, à tout demandeur, avec la diligence requise, le texte du
projet de norme.
Art. 17. La version finale de la norme est validée par le comité technique national sur la base
des observations fondées.
38
Les normes nationales adoptées sont enregistrées sur décision du directeur général de l’institut
algérien de normalisation et entrent en vigueur à la date de leur diffusion à travers la revue
périodique de l’institut
Art. 18. Toute norme sectorielle élaborée par un organisme à activités normatives peut être
convertie en norme nationale, conformément aux procédures prévues aux articles 16 et 17 ci-
dessus.
Art. 19. L’institut algérien de normalisation procède à un examen régulier des normes
nationales une fois tous les cinq (5) ans en vue de leur maintien, révision ou annulation.
Ledit examen obéit aux mêmes procédures prévues aux articles 16 et 17 ci-dessus.
De l’élaboration des règlements techniques
Les règlements techniques sont basés sur les prescriptions relatives au produit en tenant
compte des propriétés de son emploi plutôt que de sa conception ou de ses caractéristiques
descriptives.
Un règlement technique n’est élaboré que pour réaliser un objectif légitime.
Les objectifs légitimes sont entre autres :
— la sécurité nationale ;
— la prévention de pratiques de nature à induire en erreur ;
— la protection de la santé et de la sécurité des personnes ;
— la protection de la vie ou de la santé des animaux ;
— la préservation des végétaux ;
— la préservation de l’environnement.
Pour évaluer les risques liés à ces objectifs légitimes, les éléments pertinents à prendre en
considération sont :
— les données scientifiques disponibles ;
— les données techniques disponibles ;
— les techniques de transformation connexes ;
— les utilisations finales prévues pour les produits
Dans le cas où un règlement technique est requis, le département ministériel qui est
responsable de son élaboration doit prendre en compte les normes ou projets de normes
internationales ou leurs éléments pertinents comme base du règlement technique projeté.
Toutefois le département ministériel concerné peut se démarquer de ces documents s’il juge
que ces normes ou projets de normes en question lui paraissaient inadaptés.
Vérification
39
Le département ministériel responsable de l’élaboration d’un règlement technique doit vérifier
l’existence des normes ou projets de normes internationales pertinentes auprès de l’institut
algérien de normalisation.
Art. 23. Tout projet de règlement technique fondé sur les normes ou projets de normes
nationales et/ou internationales obéit aux mêmes procédures prévues à l’article 16 ci-dessus.
Ledit projet de règlement est communiqué au point d’information.
Art. 24. Tout projet du règlement technique non fondé sur les normes ou projets de normes
nationales et/ou internationales est soumis à l’enquête publique conformément à l’article 16
ci-dessus.
Des procédures d’évaluation de la conformité
Art. 29. Les normes et les règlements techniques sont soumis, lors de leur application, aux
procédures d’évaluation de leur conformité. Les procédures d’évaluation de la conformité
sont des documents à caractère normatif.
Art. 30. Les comités techniques nationaux élaborent les procédures d’évaluation de la
conformité pour la mise en œuvre des normes.
Les secteurs initiateurs élaborent les procédures d’évaluation de la conformité pour la mise en
œuvre des règlements techniques.
Art. 31. Les procédures d’évaluation de la conformité sont fondées sur les normes ou projets
de normes internationales ou sur des règlements techniques équivalents émanant d’un Etat
membre d’une convention dont l’Algérie est partie.
d) Décret exécutif n° 05-465 du 6 décembre 2005 relatif à l’évaluation de la conformité
Article 1er. En application des articles 18, 21 et 22 de la loi n° 04-04 du 23 juin 2004, le
présent décret a pour objet de définir :
— l’organisation et le fonctionnement de l’évaluation de la conformité ;
— les procédures de certification des produits et les caractéristiques des marques nationales
de conformité ;
— la certification obligatoire des produits.
Art. 2. L’évaluation de la conformité est un procédé visant à démontrer que des exigences
spécifiées relatives à un produit, processus, système, personne ou organisme sont respectées.
Elle comprend les activités telles que les essais, l’inspection, la certification et l’accréditation
des organismes d’évaluation de la conformité.
DE L’ORGANISATION ET DU FONCTIONNEMENT DE L’EVALUATION DE LA
CONFORMITE
40
Art. 4. Les organismes d’évaluation de la conformité sont :
— les laboratoires,
— les organismes d’inspection,
— les organismes de certification.
Ces organismes sont chargés respectivement des analyses, des essais, de l’inspection et de la
certification des produits, des processus, des systèmes, et des personnes.
Art. 5. L’activité des laboratoires consiste, notamment, en des services d’expérimentation,
d’essais, de mesurage, d’étalonnage, d’échantillonnage, d’examen, d’identification, de
vérification, d’analyses permettant la vérification de la conformité à des normes, à des
règlements techniques ou autres exigences spécifiées
Art. 6. Les activités d’inspection consistent en l’examen de la conception d’un produit, d’un
processus, d’une installation et la détermination de leur conformité à des exigences
spécifiques ou sur la base d’un jugement professionnel à des exigences générales.
Art. 7. Les activités de certification consistent en l’établissement d’une assurance écrite de
conformité à une norme, règlement technique ou plus généralement un référentiel sur la base
des résultats d’analyses et/ou d’essais en laboratoire ou d’un ou de plusieurs rapports d’audits.
Art. 8. La certification comprend :
— la certification de personnes : est le processus qui consiste à évaluer et à reconnaître
publiquement la compétence technique d’une personne à effectuer une tâche déterminée ;
— la certification de produits : la certification de produits atteste qu’un produit est
conforme à des caractéristiques spécifiques ou à des règles préalablement fixées et strictement
contrôlées
Nb : la certification système couvre notamment :
* le management de la qualité ;
* le management de l’environnement ;
* le management de la sécurité alimentaire ;
* le management de la santé et de la sécurité en milieu professionnel.
Art. 9. En vue de faire reconnaître leur compétence, les organismes d’évaluation de la
conformité peuvent recourir à l’accréditation par l’organisme national compétent.
Ils sont tenus, à cette fin, de satisfaire aux exigences de compétence, d’intégrité, d’impartialité
et d’indépendance édictées par les normes nationales.
DES PROCEDURES DE CERTIFICATION DES PRODUITS ET DES
CARACTERISTIQUES DES MARQUES NATIONALES DE CONFORMITE
41
Art. 11. En vue d’évaluer la conformité des produits, les organismes prévus à l’article 4 ci-
dessus délivrent des documents attestant la conformité aux normes et aux règlements
techniques pertinents ou des autorisations de droit d’usage des marques de conformité.
DE LA CERTIFICATION OBLIGATOIRE DES PRODUITS
Art. 13. Les produits destinés à la consommation et à l’emploi, touchant la sécurité, la santé
et l’environnement, sont soumis à la certification obligatoire, conformément à la législation en
vigueur.
La certification obligatoire s’impose, sans discrimination, aux produits fabriqués localement
et à ceux importés.
Art. 14. L’institut algérien de normalisation est seul habilité à délivrer les certificats de
conformité obligatoire des produits fabriqués localement, autorisant l’apposition de la marque
de conformité nationale obligatoire.
En cas de besoin, il peut mandater tout organisme d’évaluation de la conformité accrédité
pour la réalisation de tâches spécifiques, précisées dans un cahier des charges, établi à cet
effet, par l’institut algérien de normalisation.
Art. 15. Les produits importés, visés à l’article 13 ci-dessus, doivent comporter la marque de
conformité obligatoire, délivrée par les organismes habilités dans le pays d’origine et
reconnus par l’institut algérien de normalisation.
Les produits non revêtus de la marque de conformité obligatoire sont interdits d’admission et
de commercialisation sur le territoire national
4.2.1.3 Dispositions spécifiques et actions des départements
ministériels en matière de conformité et d’interopérabilité
a) Décret exécutif n° 05-467 du 10 décembre 2005 fixant les conditions et les modalités de
contrôle aux frontières de la conformité des produits importées.
Sur la base de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des
douanes et de la loi n° 89-02 du 7 février 1989 relative aux règles générales de protection du
consommateur et vu le décret exécutif n° 90-39 du 30 janvier 1990, modifié et complété,
relatif au contrôle de la qualité et à la répression des fraudes ;
Article. 1er : Le présent décret a pour objet de définir les conditions et les modalités de
contrôle de la conformité des produits importés avant leur mise sur le marché, conformément
aux dispositions des articles 5 et 10 de la loi n° 89-02 du 7 février 1989, susvisée.
42
Art. 2. Le contrôle de la conformité des produits importés s’exerce au niveau des postes
frontaliers terrestres, maritimes et aériens. Il est effectué par les inspections aux frontières
relevant de l’administration chargée de la protection du consommateur et de la répression des
fraudes, conformément aux modalités prévues par les dispositions du décret exécutif n° 90-39
du 30 janvier 1990, modifié et complété, susvisé.
Art. 3. Le contrôle prévu à l’article 2 ci-dessus est effectué avant le dédouanement des
produits importés sur la base d’un dossier présenté par l’importateur ou par son représentant
dûment habilité, auprès de l’inspection aux frontières concernée et comprenant :
— La déclaration d’importation du produit, dûment renseignée par l’importateur concerné ;
— Une copie certifiée conforme de l’extrait du registre de commerce ;
— Une copie certifiée conforme de la facture ;
— L’original de tout autre document exigé par la réglementation en vigueur et ayant
trait à la conformité des produits importés.
Art. 7. Le contrôle visuel du produit est décidé afin de s’assurer de :
— La conformité du produit par référence aux spécifications légales ou réglementaires
le caractérisant ;
— La conformité du produit par référence aux conditions de ses manipulations, de son
transport et de son entreposage ;
— La conformité du produit avec les indications portées sur l’étiquetage et/ou sur les
documents d’accompagnement ;
— L’absence de toute altération ou contamination éventuelle du produit.
Art. 12. Lorsque le contrôle visuel du produit donne lieu à un prélèvement, l’échantillon
prélevé est acheminé sans délai et dans les conditions évitant toute altération du produit
vers un laboratoire de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes ou un
laboratoire agréé, aux fins d’analyses, de tests ou d’essais.
Art. 22. Lorsque le produit importé est reconnu non conforme et que sa mise en conformité
s’avère impossible, il doit faire l’objet, sous peine de sa saisie par les services d’inspection
aux frontières, soit d’une réexportation, soit d’une réorientation vers une autre utilisation licite
conformément à la réglementation en vigueur.
En cas de saisie, le produit est détruit par les services d’inspection aux frontières concernée,
aux frais de l’importateur.
Art. 25. Des organismes nationaux ou étrangers d’inspection ou de certification
accrédités conformément aux dispositions de la loi n° 04-04 du 23 juin 2004, peuvent
être agréés par le ministre chargé de la protection du consommateur et de la répression
43
des fraudes pour la vérification de la conformité des produits importés, avant expédition
ou dans le cadre de l’assistance aux inspections aux frontières.
Les modalités de délivrance et de retrait de l’agrément sont définies par arrêté du ministre
chargé de la protection du consommateur et de la répression des fraudes
Art. 26. Les produits importés ayant subi une inspection par un organisme agréé, attestée par
un certificat de conformité aux exigences spécifiées, peuvent ne pas être soumis au contrôle
visuel ou au prélèvement d’échantillons par les services d’inspection aux frontières.
Dans ce cas, les certificats de conformité doivent être joints au dossier visé à l’article 3 du
présent décret.
b) Décret exécutif n° 02-68 du 6 février 2002 fixant les conditions d'ouverture et
d'agrément des laboratoires d'analyses de la qualité
Art. 2. — Au sens du présent décret, on entend par :
- "laboratoire d'analyses de la qualité" : tout organisme qui mesure, examine, essaie, étalonne
ou plus généralement détermine les caractéristiques ou les performances du matériau, du
produit et de leurs constituants ;
- "étalonnage" : l'ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la relation
entre les valeurs indiquées par un appareil de mesure ou les valeurs représentées par une
mesure matérialisée et les valeurs connues correspondant à une valeur mesurée ;
- "analyse et essai" : toute opération technique qui consiste à déterminer une ou plusieurs
caractéristiques ou la performance d'un produit, matériau, équipement, organisme,
phénomène, processus ou service donné, selon un mode opératoire spécifié ;
- "agrément" : la reconnaissance officielle de la compétence d'un laboratoire à réaliser des
analyses et essais dans des domaines précis dans le cadre de la répression des fraudes, pour
déterminer la conformité des produits aux normes et/ou spécifications légales et
réglementaires qui doivent les caractériser, ou faire ressortir que le produit ou le matériau ne
porte pas
- préjudice à la sécurité ainsi qu'à l'intérêt matériel du consommateur.
- Art. 3. — Ne sont pas soumis aux dispositions du présent décret, les laboratoires qui
interviennent dans le cadre de leurs textes de création ou dans des domaines régis par une
réglementation spécifique et les laboratoires
- travaillant pour leur propre compte et créés dans le cadre de l'autocontrôle, en
complément à une activité principale.
44
Les conditions d’ouverture et d’exploitation de laboratoire d’analyses de la qualité sont
spécifiées comme énoncées dans les articles suivants :
- Art. 4. — Le postulant à l'ouverture d'un laboratoire doit avoir les qualifications
requises.
- Les qualifications doivent être justifiées par la présentation de titres universitaires en
rapport avec l'activité envisagée et la spécialité demandée.
- A défaut de ces qualifications, le postulant est tenu de confier la responsabilité
technique de l'activité du laboratoire à une personne dûment qualifiée dans le domaine
d'activité.
- Art. 10. — Le laboratoire doit être pourvu de l'équipement nécessaire pour l'exécution
correcte des travaux pour lesquels il se déclare compétent.
- Art. 12. — Les services concernés du Centre algérien du contrôle de la qualité et de
l'emballage examinent la demande d'autorisation d'exploitation, en procédant notamment à la
collecte des informations complémentaires
- relatives au laboratoire et à la vérification sur site de la conformité des locaux, des
équipements et instruments dont il est doté et des qualifications du personnel, sur la base
d'une procédure technique établie par décision du
- directeur du Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage, après avis du
Conseil d'orientation scientifique et technique du Centre.
- (Il n’a pas été fait référence aux normes ISO et ne mentionne pas l’intervention
d’ALGERAC sur le plan de l’accréditation)
Art. 26. — Le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage instruit la demande
d'agrément, en procédant, notamment à la collecte des informations complémentaires relatives
au laboratoire concerné et à l'évaluation technique de sa compétence.
c) Arrêté interministériel du 9 juillet 2003 fixant les conditions et les modalités
d’importation, d’acquisition, de détention, d’exploitation, de cession et de transport des
équipements sensibles
- Article 1er Sans préjudice des prérogatives dévolues en matière de commerce et de douane
aux autorités concernées, le présent arrêté a pour objet de définir les conditions et les
modalités particulières d’importation, d’acquisition, de détention, d’exploitation, de cession et
de transport des équipements sensibles.
45
- Art. 2 Au sens du présent arrêté, il est entendu par équipements sensibles, tous matériels
non classés dont l’utilisation frauduleuse peut porter atteinte à la sécurité et à l’ordre
public.
- Art. 3 L’importation, à titre définitif ou temporaire ou l’acquisition sur le territoire national,
des équipements sensibles, objet du présent arrêté, sont subordonnées à une autorisation
préalable délivrée par les services :
— du ministère chargé des télécommunications, pour ce qui concerne les équipements
sensibles classés dans la section A de l’annexe I du présent arrêté ;
— du ministère chargé des transports, pour ce qui concerne les équipements sensibles classés
dans la section B de l’annexe I du présent arrêté.
— du ministère chargé de l’intérieur, pour ce qui concerne les équipements sensibles classés
dans la section C de l’annexe I du présent arrêté ;
Art. 5 La demande d’autorisation d’importation ou d’acquisition sur le territoire national doit
mentionner notamment :
- l’identité ou la raison sociale, l’adresse, la profession ou l’activité du demandeur ;
- la désignation complète (type, marque, modèle) des équipements, objet de la demande
d’autorisation, et leur quantité ;
- les caractéristiques techniques des équipements ;
- l’origine des équipements, le pays de provenance et
- les modalités de transport ;
- le lieu d’entreposage ou d’utilisation.
- La demande d’importation ou d’acquisition sur le territoire national doit être accompagnée de
tout document ou attestation justifiant la profession ou l’activité déclarée.
- Pour ce qui concerne les équipements classés dans la section A de l’annexe I, une copie
certifiée conforme de l’autorisation d’exploitation doit être jointe au dossier de demande.
- La demande est déposée auprès des services du ministère concerné contre remise d’un
récépissé de dépôt
- Annexe I
I. — SECTION “A” :
1) Equipements de radiocommunications toutes bandes et versions confondues, en particulier :
- les stations de radiocommunications dans les bandes HF, VHF, UHF, SHF et les éléments
entrant dans leur unité collective (à usage terrestre, aéronautique et marin);
- les stations de radiocommunications par satellite ;
46
- les stations de faisceaux hertziens de télécommunications.
- équipements de communications montés, en kits et /ou intégrés dans un système pouvant
servir à la transmission de l’image, son, vidéo et données par voir satellitaire
2) Equipements rayonnant de l’énergie dans l’espace libre des spectres des fréquences
radioélectriques.
3) Equipements de réception des émissions radioélectriques à l’exclusion des équipements
domestiques destinés à la réception des émissions publiques radio et télédiffusion.
4) Equipements et logiciels d’encryptions.
5) Equipements de radio positionnement et/ou radiolocalisation par satellite.
- Sont exclues des champs d’application du présent arrêté les balises de détresse émettant à 406
Mégahertz.
d) Décret exécutif n° 02-366 du 5 novembre 2002 définissant les servitudes relatives à
l’installation et/ou l’exploitation d’équipements de télécommunications
Article 1er En application des dispositions des articles 43 et 52 de la loi n° 2000-03 du 5 août
2000, le présent décret a pour objet de définir les servitudes liées à l’installation et/ou
l’exploitation de réseaux de télécommunications.
Les servitudes liées à l’installation et à l’exploitation des infrastructures de
télécommunications sont :
- le droit de passage sur les domaines routiers et autoroutiers ;
- l’occupation et l’utilisation du domaine public;
- l’occupation et l’utilisation des parties d’immeubles collectifs ou individuels et des
lotissements affectés à un usage commun soit sur le sol, soit sur le sous-sol des propriétés non
bâties ;
- les servitudes radioélectriques.
Dans le chapitre 2 de ce décret, il a été question des servitudes radioélectriques. Ainsi, il
a été retenu dans les articles :
Art. 11 Conformément aux dispositions de l’article 48 de la loi n° 2000-03 du 5 août 2000,
susvisée, les centres de réception radioélectriques de toute nature bénéficient de servitudes
sous- forme de zones de protection et de garde radioélectriques.
Art. 12 Dans la zone de protection radioélectrique, il est interdit aux propriétaires ou usagers
d’installations électriques de produire ou de propager des perturbations se plaçant dans la
47
gamme d’ondes radioélectriques reçues par le centre concerné et présentant pour les appareils
du centre un degré de gravité supérieur à la valeur compatible avec l’exploitation du centre.
Art. 13 Dans la zone de garde radioélectrique, il est interdit de mettre en service du matériel
électrique, susceptible de perturber les réceptions radioélectriques du centre ou d’apporter des
modifications à ce matériel, sans l’autorisation de l’opérateur qui exploite ou contrôle le
centre.
e) Décret n° 01-94 du 05 Avril 2001 portant définition des points hauts et précisant les
modalités et protection
Art 1: Objet du décret ‘fixer les points hauts et préciser les modalités de leur gestion et
protection’
Art 2 : sont qualifiés de points hauts, les sites géographiques naturels, les ouvrages d’art, les
immeubles et édifices qui, de part leur altitude ou position stratégique favorisent la
propagation des ondes électromagnétiques et sont susceptibles à ce titre de recevoir des
installations de télécommunications et de détection.
Art 3 : cet article donne la classification des points en trois catégories : A, B et C.
Catégorie A : Réservé à des institutions spécifiques de l’Etat
Catégorie B : Réservé à l’usage commun
Catégorie C : concerne les édifices réalisés spécialement pour des objectifs des
télécommunications aux fins d’une exploitation commerciale.
Art 4 : Il est créé une commission nationale des points hauts, chargée d’établir le fichier
national, la classification et le suivi de ces sites
Art 5 : l’utilisation des points hauts est soumise à une autorisation délivrée par l’autorité
habilitée après avis de la commission des points hauts.
f) Décret n° 12-367 du 16 Octobre 2012 fixant les modalités applicables aux équipements
des systèmes d’identification par fréquences radioélectriques (RFID)
Art 1 : Cet article fixe l’objectif du décret à savoir les modalités applicables aux équipements
des systèmes d’identification par fréquences radioélectriques (RFID) conformes aux
spécifications techniques observées et retenues par l’Agence Nationale des fréquences (ANF)
Il est entendu par équipements des systèmes « RFID » tout matériel permettant d’identifier à
distance des êtres vivants ou des objets grâce à un lecteur de données mémorisées sur des
étiquettes fonctionnant à base de fréquences radioélectriques, fixées ou incorporées à ces êtres
ou à ces objets.
48
Art 3 : Les systèmes RFID ne doivent pas être exploités de manière à occasionner des
brouillages aux services de radiocommunication
Art 4 : L’importation, la commercialisation, la fabrication et l’exploitation des systèmes
RFID sont subordonnées à l’obtention préalable d’un certificat de contrôle technique des
équipements de ces systèmes conformément aux spécifications techniques fixées en la
matière.
Art 5 : Le certificat de contrôle technique des équipements de systèmes RFID est délivré par
l’Agence Nationale des Fréquences (ANF)
g) DISPOSITIONS DE L’ARPT EN MATIERE D’INTERCONNEXION DES RESEAUX
DE TELECOMMUNICATIONS
Décret exécutif n° 02-156 du 9 mai 2002, fixant les conditions d'interconnexion des
réseaux et services de télécommunications
Art. 3. - Les conditions d'interconnexion des réseaux et services de télécommunications
visent à :
- permettre de regrouper l'ensemble des réseaux compatibles ouverts au public au sein d'un
réseau national algérien ;
- garantir l'efficacité technique de ce réseau national aux meilleures conditions économiques
et assurer pour les utilisateurs finaux la connexion des réseaux d'opérateurs différents ;
- favoriser l'accès des opérateurs de réseaux et de services à l'ensemble du marché algérien
des télécommunications, en limitant, notamment, les entraves à la libre concurrence liées à la
position dominante de certains opérateurs.
h) DES MODALITES TECHNIQUES D'INTERCONNEXION DES RESEAUX ET
SERVICES DES TELECOMMUNICATIONS
Art. 4. - Chaque opérateur de réseau(x) public(s) de télécommunications est tenu
d'interconnecter, directement ou indirectement, son (ses) réseau(x) à ceux des autres
opérateurs de réseaux publics, A cet effet, il est tenu d'interconnecter directement son réseau
avec au moins un autre réseau public.
Il est tenu, en outre, de s'assurer que les interconnexions qu'il a établies permettent à son
réseau de communiquer avec l'ensemble des autres réseaux publics compatibles.
Art. 9. - Les opérateurs et prestataires de services sont tenus de prendre l'ensemble des
mesures nécessaires pour garantir le respect, notamment :
- de la sécurité des réseaux ;
- du maintien de l'intégrité des réseaux ;
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- de l'interopérabilité des services ;
- de la protection des données, y compris celles à caractère personnel, la protection de la vie
privée et la confidentialité des informations traitées, transmises et stockées.
Art. 11. - L'autorité de régulation précise et publie les normes et spécifications techniques
auxquelles les opérateurs et prestataires de services doivent se conformer en vue :
- d'assurer le respect des exigences telles que prévues à l'article 9 ci-dessus ;
- de permettre l'interfaçage des différents réseaux et services compatibles.
A défaut de normes et spécifications techniques applicables à la date où l'interconnexion est
négociée entre deux opérateurs, les parties pourront librement déterminer les spécifications
des interfaces entre leurs réseaux, sous réserve de l'adoption de normes recommandées par
l'Union internationale des télécommunications.
Art. 19. - L'autorité de régulation peut demander à tout moment la modification du
catalogue d'interconnexion lorsqu'elle estime que les conditions de concurrence et
d'interopérabilité des réseaux et services de télécommunications ne sont pas garanties.
4.2.2 Acteurs sur la scène de la conformité et de l’interopérabilité en Algérie
a) OFFICE NATIONAL DE METROLOGIE LEGALE dénommé « ONML »
ONML est un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA), relevant du
Ministère de l’Industrie, doté de l’autonomie financière et crée en 1986 par Décret n°86-
250 du 30 septembre 1986.
Sa mission principale est de s’assurer de la fiabilité de la mesure des instruments
nécessitant une qualification légale et ayant incidence directe sur :
- L’équité des échanges commerciaux
- La santé
- La sécurité
- L’environnement
- La qualité de la production industrielle
Ses objectifs sont la sauvegarde de la garantie publique, la protection de l’économie nationale
sur le plan des échanges nationaux et internationaux et la protection du consommateur.
L’ONML comprend :
- 02 départements techniques et un département administratif au niveau de la direction
- 04 annexes régionales (Centre – Est – Ouest – Sud)
- 45 antennes de wilayas
50
A ce jour l’effectif de l’ONML est de 211 agents dont le personnel technique représente 71%
Dans l’Article 3 du décret ci-dessus cité, il est mentionné que conformément à la
réglementation en vigueur l’office a pour objet entre autres de :
- Contribuer à la réalisation des objectifs inscrits dans les plans nationaux et programmes de
développement relatifs à la métrologie
- Procéder aux études et aux essais des nouveaux modèles d’instruments de mesure en vue de
leur approbation
- Effectuer la surveillance permettant de constater que les instruments de mesure répondent aux
prescriptions légales
- Effectuer des opérations de révision des étalons et opérations d’étalonnages de précision des
instruments de mesure
- S’assurer que les unités de mesure utilisées correspondent bien aux définitions physiques
établies par le système international d’unités « SI »
- Créer et mettre en place des laboratoires de métrologie, des centres techniques
spécialisés devant servir aux travaux de recherche métrologiques, d’études et de
contrôle
- Participer aux activités internationales liées à la métrologie et développer des relations
avec les organismes internationaux de la branche
Les instruments assujettis aux contrôles métrologiques sont :
- Instruments de pesage
- Instruments de mesures dimensionnelles
- Compteurs d’énergie électrique
- Compteurs de gaz
- Compteurs d’eau
- Compteurs turbines
- Compteurs horokilométriques (Taximètres)
- Analyseurs de gaz d’échappement des véhicules
- Distributeurs de carburant (volucompteurs)
- Citernes, réservoirs, cuves, et avitailleurs destinés au transport et au stockage des
hydrocarbures
- Tous les instruments de mesure rentrants dans le système de comptage dynamique (sonde de
température, transmetteurs de température, transmetteurs de pression, calculateurs ………)
- Chromatographe
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- Cinémomètre radar (Radars routiers)
Les Divers en conformité avec la réglementation de l’OIML
b) INSTITUT NATIONAL ALGERIEN DE PROPRIETE INDUSTRIELLE « INAPI »
Décret n° 98-68 du 21 février 1998 portant création et statut de l’Institut national
algérien de propriété industrielle « INAPI »
Art 1 : sous la dénomination de l’Institut national algérien de propriété industrielle « INAPI
», est créé un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité
morale et de l’autonomie financière
Art 7 : l’Institut met en œuvre la politique nationale de propriété industrielle et assure
notamment la protection des droits moraux des créateurs, dans le cadre des lois et règlements
en vigueur.
A ce titre, il est chargé :
- D’assurer la protection des droits de propriété industrielle
- De stimuler et renforcer la capacité inventive et innovatrice
- D’améliorer les conditions dans lesquelles les techniques étrangères sont importées en Algérie
par l’analyse , le contrôle et la marche à suivre pour l’acquisition des techniques étrangères
impliquant des droits de propriété industrielle et des paiements de redevances sur ces droits à
l’étranger
Art 8 : dans le cadre de ses missions susvisées, l’Institut assure :
- L’examen des demandes de protection d’inventions, leur enregistrement, et, le cas échéant,
leur publication et délivrance de titres de protection fixés par la réglementation en vigueur
- L’examen des demandes de dépôt de marques, de dessins et modèles industriels et
d’appellation d’origine ainsi que leur publication
- L’application des dispositions des conventions et accords internationaux en matière de
propriété industrielle auxquelles l’Algérie est partie, et le cas échéant, la participation à
leurs travaux
c) INSTITUT ALGERIEN DE LA NORMALISATION « IANOR »
Décret n° 98-69 du 21 février 1998 portant création et statut de l’Institut algérien de la
Normalisation « IANOR »
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Art 1 : Objet du décret « Création de l’Institut algérien de la Normalisation « IANOR » et
fixation de son statut
Art 2 : Sous la dénomination de l’Institut algérien de Normalisation « IANOR », est créé un
établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité morale et de
l’autonomie financière
Missions et attributions de l’IANOR
Art 6 : l’Institut assure une mission de service public
Art 7 : l’Institut met en œuvre la politique de Normalisation
A ce titre, il est chargé de :
- L’élaboration, la publication et la diffusion des normes algériennes
- La centralisation et la coordination de l’ensemble des travaux de normalisation entrepris par
les structures existantes
- L’adoption de marques de conformité aux normes algériennes et de labels de qualités ainsi
que la délivrance d’autorisation d’utilisation de ces marques et labels et le contrôle de leur
usage dans le cadre de la législation en vigueur
- La promotion de travaux, recherches, essais en Algérie ou à l’étranger ainsi que
l’aménagement d’installations d’essais nécessaires à l’établissement des normes et à la
garantie de leur application
- L’application des conventions et accords internationaux auxquels l’Algérie est partie
En outre, l’Institut participe aux travaux des organisations internationales et régionales
de normalisation et y représente l’Algérie, le cas échéant.
d) ORGANISME ALGERIEN D’ACCREDITATION « ALGERAC »
Décret exécutif n° 05-466 du 6 décembre 2005 portant création, organisation et
fonctionnement de l’organisme algérien d’accréditation «ALGERAC »
DISPOSITIONS GENERALES
Article 1er. Il est créé un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la
personnalité morale et de l’autonomie financière, dénommé «organisme algérien
d’accréditation», ci-dessous désigné «ALGERAC».
ALGERAC est régi par les lois et règlements en vigueur applicables à l’administration dans
ses relations avec l’Etat et est réputé commerçant dans ses relations avec les tiers.
Art. 2. ALGERAC est placé sous la tutelle du ministre chargé de la normalisation à savoir
celui de l’Industrie et des mines actuellement
53
DES MISSIONS D’ALGERAC
Art. 4. ALGERAC a pour mission principale l’accréditation de tout organisme d’évaluation
de la conformité.
A ce titre, il est chargé notamment :
— De mettre en place les règles et procédures relatives à l’accréditation des organismes
d’évaluation de la conformité ;
— D’examiner les demandes et délivrer les décisions d’accréditation aux organismes
d’évaluation de la conformité, conformément aux normes nationales et internationales
pertinentes ;
— De procéder au renouvellement, suspension et retrait des décisions d’accréditation des
organismes d’évaluation de la conformité ;
— D’élaborer des programmes périodiques relatifs à l’évaluation de la conformité ;
— De conclure toutes conventions et accords en rapport avec ses programmes
d’activités avec les organismes étrangers similaires et de contribuer aux efforts menant à
des accords de reconnaissance mutuelle ;
— De représenter l’Algérie auprès des organismes internationaux et régionaux similaires ;
Art 5. L’accréditation, citée à l’article 4 ci-dessus, concerne :
— Les laboratoires ;
— Les organismes d’inspection ;
— Les organismes de certification.
Les conditions et critères d’accréditation de ces organismes d’évaluation sont fondés sur les
normes nationales et/ou internationales pertinentes.
Art. 6. Les demandes d’accréditation sont déposées auprès d’ALGERAC, accompagnées des
pièces suivantes :
— Une déclaration à souscrire ;
— L’étendue de l’accréditation ;
— Une fiche signalétique de l’organisme.
e) Décret exécutif n° 02-97 du 18 correspondant au 2 mars 2002 portant création de
l'agence nationale des fréquences ‘ANF’
Article 1er. — Il est créé, sous la dénomination "d'agence nationale des fréquences", par
abréviation "ANF", désignée ci-après "l'agence" ; un établissement public national à caractère
industriel et commercial doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
54
L'agence est régie par les règles administratives dans ses relations avec l'Etat et par les règles
commerciales dans ses rapports avec les tiers.
A propos de l’ANF :
Les fréquences radioélectriques appartiennent au domaine public de l'État. Celui-ci a confié à
l'Agence Nationale des Fréquences (ANF), créée par décret exécutif ci-dessus référencé et ce
dans le cadre de la réforme du secteur de la poste et des télécommunications, des missions de
gestion, de planification et de contrôle du spectre des fréquences radioélectriques.
L’ANF est un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) doté de la
personnalité morale et de l’autonomie financière. L’Agence Nationale des Fréquences (ANF)
compte 195 agents, 86 au siège et 109 répartis sur les directions régionales.
L’Agence Nationale des Fréquences (ANF) est placée sous la tutelle du Ministre chargé des
Télécommunications.
Dans son Article 3, Il est précisé que l'agence est chargée d'assurer la planification, la
gestion et le contrôle de l'utilisation du spectre des fréquences radioélectriques.
Dans ce cadre, l'agence est chargée :
• de mener les études en vue d'une utilisation optimale du spectre des fréquences
radioélectriques pour lequel elle assure un examen périodique d'utilisation et propose les
aménagements qui lui paraissent nécessaires;
• d'élaborer les règles nationales et les procédures relatives à la répartition des bandes de
fréquences, à l'établissement du tableau national de répartition des bandes de fréquences et
des fichiers national et sectoriel d'assignation des fréquences radioélectriques;
• d'attribuer les fréquences, par bande, à des attributaires;
• d'élaborer et de mettre à jour le tableau national de répartition des bandes de fréquences et le
fichier national des assignations de fréquences;
• de procéder à la notification des assignations nationales au fichier international des
fréquences de l'Union internationale des télécommunications
• de préparer les éléments nécessaires à la définition des positions et des actions de l'Algérie
dans les négociations internationales dans le domaine des fréquences radioélectriques. A ce
titre, elle prépare la participation de l'Algérie aux conférences et réunions internationales;
• d'assurer la coordination de l'utilisation des fréquences dans les zones frontalières;
• de préparer les éléments nécessaires à la défense des intérêts de l'Algérie à court, moyen et
long termes dans l'utilisation de l'orbite des satellites géostationnaires;
55
•de déterminer les orbites basses appropriées aux satellites nationaux d’observation de la terre
et les positions orbitales des satellites géostationnaires convenables aux satellites nationaux
des services fixes par satellite et de radiodiffusion par satellite ;
• d'assurer le contrôle des émissions radioélectriques sur l'ensemble du territoire national et de
participer au contrôle international organisé par l'Union internationale des
télécommunications;
• de délivrer les certificats d'opérateurs radioélectriques;
•de contrôler les stations et les opérateurs radioélectriques;
• de délivrer les certificats d’opérateurs radioélectriques à l’exception des certificats destinés
aux opérateurs exerçant à bord des aéronefs et des navires du pavillon national ;
• de contrôler les stations et les opérateurs radioélectriques autres que ceux relevant des
services radio maritime et aéronautique.
• de recenser, en liaison avec les structures concernées, les sites radioélectriques et
l'implantation de stations radioélectriques.
• de proposer la réglementation relative à la définition des servitudes radioélectriques
Art. 6. Pour atteindre ses objectifs et remplir sa mission, l'agence est dotée des deux (2)
commissions spécialisées suivantes :
- La commission d'attribution des bandes de fréquences;
- La commission de traitement du brouillage.
Les commissions spécialisées sont composées de représentants des attributaires des bandes de
fréquences proposés par l’autorité dont ils relèvent et désignés par arrêté du Ministre chargé
des technologies de l’Information et de la communication.
Par ailleurs, l’Agence Nationales des Fréquences (ANF) est habilitée :
• à conclure tout accord ou convention avec les organismes nationaux et étrangers de même
nature relatifs à son domaine d’activité ;
• à faire appel à des consultants nationaux et étrangers à l’effet d’effectuer des études
et des recherches liées à son domaine d’activité.
f) Décret exécutif n° 03-264 du 29 juillet 2003 portant création de l’Agence nationale de
radionavigation maritime (ANRM)
Article 1er. — Il est créé, sous la dénomination "Agence nationale de radionavigation
maritime", par abréviation "ANRM", désignée ci-après "l’Agence", un établissement public
national à caractère industriel et commercial doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière
56
Art. 2. — L’Agence est placée sous la tutelle du ministre chargé des technologies de
l’information et de la communication.
Son siège est fixé à Alger. Il peut être transféré en n’importe quel point du territoire national
sur décision de l’autorité de tutelle.
L’Agence comprend des stations radiomaritimes côtières fonctionnant dans les bandes de
fréquences attribuées par l’Union internationale des télécommunications aux services mobiles
maritimes et maritimes par satellite.
L’article 3 de ce décret fixe les missions de l’ANRM au titre de sa mission de service public,
ainsi, l’Agence est chargée de la mise en place, de l’organisation, du développement et de la
gestion du réseau national de radionavigation maritime.
Dans ce cadre, l’Agence est chargée :
- de mener les études relatives à l’organisation et la réalisation du réseau national de
radionavigation maritime conformément aux recommandations et aux normes définies par
l’union internationale des télécommunications (UIT) et l’organisation maritime
internationale (OMI) et de prendre les mesures nécessaires à sa mise à niveau permanente ;
- d’élaborer les règles nationales et les procédures relatives à l’exploitation des stations
radiomaritimes côtières et à l’exploitation des stations radiomaritimes à bord des navires du
pavillon national, et d’assurer le contrôle de leur mise en application ;
- d’assurer le contrôle de conformité des stations radiomaritimes de navires du pavillon
national ;
- d’assurer l’exploitation des stations radiomaritimes côtières, y compris les stations relevant
du service mobile maritime par satellite ;
- de participer au règlement des brouillages préjudiciables causés ou subis par les stations
côtières et les stations de navires algériens ;
- d’étudier et de donner suite aux demandes d'installation et de certification des stations
radioélectriques destinées aux navires du pavillon national et aux aéronefs inscrits sur la
matricule aéronautique algérienne ;
Art. 4. — Au titre de ses activités commerciales, l’Agence est chargée :
- d’assurer l’établissement de liaisons de télécommunications entre les stations de navires et les
stations côtières ;
- d’écouler le trafic des télécommunications en provenance ou à destination des navires ;
- d’assurer le contrôle de conformité des stations radiomaritimes de navires des pavillons
étrangers, lorsque ces derniers se trouvent dans les ports et en rade des ports algériens, et
d’établir les procés-verbaux de contrôle à
57
adresser aux armateurs de ces navires ;
L’agence ANRM est particulièrement chargée de préparer les éléments nécessaires à la
définition des positions et des actions de l’Algérie dans les négociations internationales
relatives aux services mobiles maritimes et maritimes par satellite
g) Les entités activant dans l’industrie des Télécommunications en Algérie
- ENTC / Entreprise Nationale de Télécommunications - Direction Générale
Adresse: Cité des Roses. Immama.Mansourah. Bp 232
Tlemcen Algerie
Informations générales sur l'entreprise
Capital Social (en DA): 120 000 000,00
Filiales et groupe: Filiale Cabeleq
Registre de commerce: 99/B/318262
Forme juridique: SPA
Regime: EPE
NIS: 098213010011455
Article d'imposition: 10550410921
- INATEL / Industrie Algérienne de la Téléphonie
Adresse: Zone industrielle.Route de Chetouane.Bp 77
Tlemcen Algerie
Informations générales sur l'entreprise
Nature de l'entreprise: Prestataire
Filiales et groupe: Filiale Entc / Sgp Cabeleq
Registre de commerce: 85/B/034
Forme juridique: SPA
Regime: EPE
Source d'information: Renseignée par l'entreprise
- SITEL / Société Industrielle Algérienne de Télécommunication
Adresse: Zone Industrielle.Chetouane.Desserte n°6.Bp 1252
Tlemcen Algerie
Informations générales sur l'entreprise
Nature de l'entreprise: Producteur
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Capital Social (en DA): 400 000 000,00
Filiales et groupe: Filiale Cabeleq
Registre de commerce: 99/B/262224
Date de début d'activité: 01/01/1988
Forme juridique: SPA
NIS: 098813010085823
Article d'imposition: 13500365721
Certification: ISO 9001
Source d'information: Renseignée par l'entreprise
h) Activités des institutions algériennes et coopération en matière de conformité et
d’interopérabilité
- Dans le cadre du programme du PTB (Allemand) « promotion de la métrologie au Maghreb
pour le renforcement du commerce international » .Une réunion du comité de pilotage de
MAGMET a eu lieu à Alger du 2 au 4 Février 2014 à laquelle ont participé les représentants
de l’Algérie, du Maroc et de la Mauritanie.
- Dans le cadre d’une formation intitulée « Développement des infrastructures de qualité à
l’appui du commerce mondial » organisée conjointement par l’agence de coopération
internationale au développement (ASDI) l’agence suédoise d’accréditation et de conformité
(SWDAC) dont la première partie a eu lieu du 09 septembre au 04 octobre 2013. L’office
national de la métrologie légale (ONML) a bénéficié de cette formation permettant à ces
ingénieurs d’affermir leur connaissance professionnelles pour contribuer à améliorer notre
infrastructure de qualité en ce sens, un projet intitulé « Communication interne et amélioration
de la qualité de l’inspection à l’ONML » a été initié pour la seconde partie de la formation en
mars 2014.
59
4.3 Cas de la Tunisie
4.3.1 Evolution du marché des télécommunications en Tunisie: un marché
dynamique
Le marché tunisien des télécoms est petit comparé aux autres pays de la région du Maghreb
ou de la zone Afrique/Moyen Orient, mais c’est l’un des marchés les plus dynamiques en
terme de pénétration fixe, mobile et Internet.
Durant la dernière décennie, ce marché a connu de profondes mutations aussi bien au niveau
institutionnel et réglementaire qu’au niveau des comportements de consommation.
Avec un taux de pénétration autour de 120 %, le segment mobile devient le levier de
développement du marché des télécoms.
Il est clair que les Tunisiens optent aujourd’hui pour le mobile au détriment du fixe qui
enregistre d’ailleurs un recul en termes de taux de pénétration de la population, passant de
12% en 2009 à 10% en 2012 (9,7% en juin 2013 selon l’INT, Instance Nationale des
Télécommunications).
Par ailleurs, avec un nombre d’internautes qui dépasse les 4 millions, l’utilisation de l’ADSL
et de la 3G enregistre une évolution significative avec un taux de pénétration de 10% de la
population pour l’année 2012 (11% en juin 2013). D’après les statistiques (juin 2013)
publiées par l’INT, le nombre de personnes équipées par l’ADSL et/ou la 3G est de 1,2
million.
La dynamique du secteur des télécommunications qui se distingue par un modèle économique
pouvant allier performance économique et enjeux d’intérêt public, a beaucoup contribué à la
diffusion de l’Internet en Tunisie.
Ainsi, Tunisie Telecom a fait preuve de beaucoup de volontarisme pour le développement du
Haut débit, avec l’extension de la fibre optique qui compte aujourd’hui plus de 14000
kilomètres à travers tout le territoire Tunisien, l’augmentation graduelle de la bande passante
à l’international qui dépasse actuellement les 65 Gbps, ainsi que les doublements gratuits du
débit de l’ADSL (4 fois depuis 2008).
Une forte capacité d’adaptation
Tunisie Telecom, opérateur de référence, était naturellement le premier à proposer les offres
Fixe, Mobile et Data, ensuite les offres 3G en 2011. L’entrée de Tunisiana (ooredoo) sur le
marché en 2002 a marqué le début de la dynamique concurrentielle. Proposant uniquement le
mobile à ses débuts, Tunisiana (ooredoo) a lancé les offres Fixe et 3G en 2012. Orange
60
Tunisie, troisième opérateur en lice, a investi le marché tunisien en proposant les offres
mobile et fixe, ainsi que la 3G en exclusivité durant la première année.
Les 3 opérateurs ne cessent d’améliorer leurs services en proposant des offres commerciales
adaptées aux besoins du marché.
Un secteur à vocation stratégique
Le secteur des télécommunications, dont les effets d’entrainement rayonnent sur l’ensemble
des secteurs de l’économie nationale, reste le principal pilier du développent des nouvelles
technologies de l’information et de la communication en Tunisie (les TIC représentent
actuellement 13,5% du PIB contre 8% en 2006 et 3,9% en 2001) .
4.3.2 L’Instance Nationale des Télécommunications (INT)
L’Instance Nationale des Télécommunications (INT) est un organisme spécialisé, créé par
l’article 63 de la loi n°2001-01 du 15 janvier 2001, portant promulgation du code des
télécommunications, telle que modifiée et complétée par la loi n°2002-46 du 7 mai 2002 et la
loi n°2008-01 du 08 janvier 2008.
Il est doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière et dispose d’une organisation
administrative et financière souple et adaptée à sa mission de régulateur du secteur des
télécommunications.
En tant que régulateur du marché des télécommunications, l’INT participe, depuis sa création
en vertu de la loi n°2001-1 du 15 janvier 2001, portant promulgation du code des
télécommunications, telle que complétée et modifiée par les lois n°2002-46 du 7 mai 2002 et
n°2008-01 du 8 janvier 2008, à la promotion du développement du secteur des
télécommunications. Elle garantit un environnement propice à l’investissement en instaurant
une concurrence saine et loyale entre les différents acteurs du marché (opérateurs et
fournisseurs de services de télécommunications).
Conformément au cadre réglementaire, l’INT examine les litiges relatifs à l’installation, au
fonctionnement et à l’exploitation des réseaux et qui sont afférents à l’interconnexion, au
dégroupage de la boucle locale, à la colocalisation physique, à l’utilisation commune des
infrastructures et à tout autre service de télécommunications. Les requêtes relatives à ces
litiges peuvent être portées par le ministre chargé des télécommunications, les installateurs et
les opérateurs des réseaux, les fournisseurs de services Internet, les organismes ou
61
groupements de consommateurs légalement établis ainsi que par les organisations
professionnelles dans le domaine des télécommunications. L’INT peut également se saisir
d’office pour statuer sur les infractions aux dispositions législatives et réglementaires dans le
domaine des télécommunications.
En outre, l’INT gère les plans nationaux relatifs à la numérotation et à l’adressage, fixe les
conditions et les modalités d’activation de la conservation des numéros, notamment les
procédures d’introduction et d’utilisation de la portabilité des numéros et fixe les conditions et
les procédures d’octroi des noms de domaines.
L’INT assure également la régulation économique du marché, d’une part, en approuvant les
offres des opérateurs relatives à l’interconnexion, les accords nationaux d’itinérance et tout
modèle de contrat relatif à toute offre de service ; d’autre part, en fixant la méthode de
détermination des coûts des réseaux et des services, la méthode de partage des coûts entre les
différents services fournis par chaque opérateur de réseau ainsi que les méthodes adoptées
pour déterminer les coûts pris en compte dans le calcul des tarifs d’interconnexion, du
dégroupage de la boucle locale, de la colocalisation physique et de l’utilisation commune de
l’infrastructure.
Conformément à l’article 3 du décret n°2008-3026 du 15 septembre 2008 fixant les conditions
générales d’exploitation des réseaux publics de télécommunications et des réseaux d’accès,
l’INT émet un avis sur la notice portant publicité des tarifs de détail des services avant leur
commercialisation.
Par ailleurs, l’INT conduit des campagnes de mesures mensuelles et des enquêtes annuelles
pour l’évaluation de la qualité de service des réseaux de télécommunications et pour contrôler
le respect par les opérateurs de télécommunications de leurs obligations et engagements
relatifs à la qualité de service tel que stipulés notamment dans leurs cahiers des charges.
62
4.3.3 L'Agence Nationale des Fréquences
4.3.3.1 Présentation
L’Agence Nationale des Fréquences, créée par la loi n°2001-1 du 15 Janvier 2001 portant
promulgation du code des télécommunications, est une entreprise publique à caractère non
administratif dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière, soumise à la tutelle
du ministère des technologies de la communication.
4.3.3.2 Principales missions :
L’élaboration du Plan National des Fréquences radioélectriques, en coordination avec
les organismes compétents.
La gestion des Fréquences radioélectriques, en coordination avec les organismes
compétents.
Le contrôle des conditions techniques des équipements radioélectriques et la
protection de l’utilisation des Fréquences radioélectriques.
Le contrôle de l’utilisation des Fréquences conformément aux autorisations accordées
et aux enregistrements du registre des fréquences.
Veiller à l’application des conventions et traités internationaux dans le domaine des
radiocommunications.
L’enregistrement des Fréquences radioélectriques auprès des instances internationales
compétentes.
Veiller à la protection des intérêts nationaux dans le domaine de l’utilisation des
Fréquences radioélectriques enregistrées et des positions orbitales réservées à la
Tunisie.
La contribution aux activités de recherche, de formation et d’études afférentes aux
radiocommunications, et d’une manière générale toute autre activité dont elle peut être
chargée par l’autorité de tutelle, en relation avec le domaine de son intervention.
63
4.3.4 Homologation des équipements terminaux des télécommunications et des
équipements terminaux radioélectriques (CERT)
Article 32 du code des télécommunications
Sont soumis à l’homologation préalable, les équipements terminaux des télécommunications
importés ou fabriqués en Tunisie et destinés à la commercialisation ou à l’utilisation publique,
ainsi que les équipements terminaux radioélectriques, qu’ils soient destinés ou non à être
connectés au réseau public des télécommunications.
Décret n° 2001-830 du 14 avril 2001, relatif à l'homologation des équipements terminaux
de télécommunications et des équipements terminaux radioélectriques.
Art 1: Le Décret n° 2001-830 fixe les conditions et modalités d'homologation des
équipements terminaux des télécommunications et des équipements terminaux
radioélectriques conformément aux dispositions de l'article 32 du code des
télécommunications.
Art 2: Les équipements terminaux de télécommunications importés ou fabriqués en Tunisie et
destinés à la commercialisation ou à l'usage public ainsi que les équipements radioélectriques,
qu'ils soient destinés ou non à être connectés à un réseau public de télécommunications,
doivent être préalablement homologués par type et par modèle.
Art 3: Toute personne physique ou morale désirant homologuer un équipement terminal des
télécommunications ou un équipement terminal radioélectrique doit déposer un dossier de
demande d'homologation auprès des organismes habilités et chargés par le ministère des
technologies de la communication de cette mission.
Art 4: Les organismes habilités sont chargés, sous le contrôle du ministère des technologies de
la communication, d'étudier le dossier d'homologation, d'effectuer les opérations de contrôles
et d'essais et de délivrer un certificat d'homologation, au vu des résultats du rapport
d'homologation élaboré à cet effet. En cas de réserve, l'homologation est refusée par une
décision motivée et le dossier complet de la demande est rendu à son titulaire.
Le certificat d'homologation est octroyé pour une période n'excédant pas trois ans de la date
de son attribution.
Art 7: Toute modification des caractéristiques techniques testées lors de l'homologation ou de
l'aspect extérieur du produit homologué ou de sa dénomination commerciale ou technique doit
faire l'objet d'une nouvelle demande d'homologation.
64
Art 8: L'organisme habilité et chargé d'élaborer les exigences technique de l'homologation en
tenant compte essentiellement des aspects suivants:
- La protection des réseaux publics des télécommunications contre tout dommage.
- La compatibilité électromagnétique spécifique à l'équipement terminal.
- Les règles d'utilisation et d'exploitation des fréquences radioélectriques.
- L'interfonctionnement de l'équipement terminal avec les réseaux publics des
télécommunications.
- La sécurité des usagers et du personnel exploitant des équipements.
Désignation du CERT
Présentation du Centre d'Etudes et de Recherche des Télécommunications (CERT)
Créé par la loi N° 88-145 du 31 décembre 1988, le Centre d'Etudes et de Recherche des
Télécommunications (CERT), a démarré ses activités en février 1991.
Le CERT est un Etablissement placé sous la tutelle du Ministère des Technologies de la
Communication. Il participe au développement du secteur des télécommunications en Tunisie
et au soutien des activités des grands acteurs de télécommunication à l’instar de la Poste
Tunisienne, de l’Office National des Télécommunications (Tunisie Télécom), l’Office
National de Télédiffusion et l’Agence Tunisienne de l’Internet. Riche en ressources humaines
qualifiées, le CERT s’est investi dans plusieurs créneaux du secteur des télécommunications,
à la fois stratégiques et innovants.
Le Centre d'Etudes et de Recherche des Télécommunications CERT est chargé par le
Ministère des Technologies de l’information et de la Communication d’effectuer les missions
relatives à l’homologation des équipements terminaux de télécommunications et les
équipements terminaux radioélectriques en Tunisie.
Cette activité concerne essentiellement :
Homologation des équipements Télécom : les certificats d’homologation sont fournis suite
à des opérations d’expertises et de vérification techniques effectués dans le laboratoire du
CERT pour que le prototype des équipements et des systèmes de télécommunications
réponde à la réglementation en vigueur.
Contrôle technique des équipements Télécom : Les produits importés peuvent être soumis
à un Contrôle Technique de Conformité aux normes et règlementations techniques
65
nationales ou internationales, le cas échéant, aux conditions particulières convenues entre
fournisseur et importateur dans la mesure ou leurs spécifications ne soient pas contraires
aux normes nationales et internationales et cela dans l’intérêt du consommateur.
Tests de Conformité : Sont soumis à un contrôle de conformité, par les laboratoires du
CERT, les équipements terminaux des télécommunications et les équipements terminaux
radioélectriques importés par les personnes physiques ou morales pour leurs besoins
propres ou à titre d'admission temporaire.
Bien que ses activités sont classiquement orientées vers la réception technique des réseaux,
l’homologation des équipements terminaux (informatique et télécommunication) et l’étude de
déploiement des solutions de télécommunication (réseaux d’entreprise, réseaux d’accès des
opérateurs nationaux de télécommunication, etc…), le CERT a également focalisé ses efforts
à instaurer sa propre tradition dans les axes innovateurs de développement particulièrement en
matière de prospection technologique et de recherche appliquée.
4.3.5 L’institut national de la normalisation et de la propriété industrielle INNORPI
Loi n° 2009-38 du 30 juin 2009, relative au système national de normalisation
L’institut national de la normalisation et de la propriété industrielle est un établissement
public à caractère non administratif doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière et soumis à la tutelle du ministre chargé de l’industrie.
L’institut national de la normalisation et de la propriété industrielle, désigné ci-après par «
l’institut », est chargé de la gestion du système national de la normalisation et veille à
l’élaboration, à la diffusion et à la mise à jour des normes tunisiennes, selon une méthodologie
consensuelle basée sur les principes de l’impartialité et de l’indépendance.
Les projets de normes tunisiennes sont élaborés au sein de commissions techniques créées par
l’institut et comprenant des représentants des différentes parties et structures compétentes de
manière à assurer une représentation équilibrée de toutes les catégories d'intérêts concernés
par l’objet de ces normes.
L’institut publie une liste des projets de normes soumises à l’enquête publique et la transmet
directement aux ministères concernés, aux organismes professionnels et interprofessionnels,
aux organisations de défense du consommateur et aux associations de protection de
66
l’environnement. Il peut, à la demande, fournir les projets de ces normes à ces structures qui
s’engagent à donner leur avis dans les délais impartis.
Les nomes tunisiennes sont approuvées par décision du directeur général de l’institut après
accomplissement de toutes les procédures nécessaires à leur élaboration. L’institut se charge
d’enregistrer les normes tunisiennes approuvées.
L’institut veille à la cohérence des différentes positions nationales relatives aux projets de
normes émanant de toutes les organisations internationales et régionales de normalisation
ainsi que des organisations à vocation normative et ce, en coordination avec les autres
instances représentant la Tunisie au sein de ces organisations.
L’institut procède à la mise en œuvre de la politique de l’Etat dans les domaines de la
normalisation, de la certification par rapport aux normes tunisiennes et de la propriété
industrielle. A cet effet, il est notamment chargé des missions suivantes :
- centraliser et coordonner tous les travaux, études et enquêtes concernant la normalisation, la
certification et la propriété industrielle,
- appliquer les orientations générales du système national de normalisation et le gérer en
coordination avec les parties concernées conformément aux règles des organisations
internationales de normalisation et aux accords ratifiés de l’organisation mondiale du
commerce relatifs aux obstacles techniques au commerce,
- assurer le rôle de point national d’information sur les obstacles techniques au commerce
dans les domaines relevant de sa compétence, assurer une veille normative et informer toutes
les parties concernées des normes et des documents techniques à caractère normatif,
- promouvoir l’application des normes et des documents techniques à caractère normatif et
engager toute action de sensibilisation, de formation et d’information en matière de
normalisation, de certification, de qualité et de propriété industrielle,
- créer les marques nationales de conformité aux normes tunisiennes pour les produits, les
services, les personnes et les systèmes de management,
- certifier la conformité des systèmes de management, des services et des personnes,
- certifier la conformité des produits et octroyer le droit d’usage des marques nationales de
conformité aux normes dans les différents domaines,
- gérer les labels qualité et octroyer le droit de leur usage,
- œuvrer à la conclusion d’accords de reconnaissance mutuelle avec les organismes
homologues des pays tiers dans les domaines relevant de ses compétences,
67
- fournir l'assistance technique, les services de formation ou toute activité rentrant dans le
domaine de ses compétences dans le cadre de l’application des normes et des règlements
techniques nationaux relatifs aux produits, services et personnes,
- recevoir, examiner et publier les demandes relatives aux éléments de la propriété
industrielle, et en général, assurer toutes les tâches qui lui incombent en tant qu’organisme
chargé de la propriété industrielle en vertu des lois en vigueur dans ce domaine,
- représenter la Tunisie auprès des instances internationales et régionales et auprès des
organismes similaires étrangers, concernant la normalisation, la certification et la propriété
industrielle et œuvrer à consolider la participation de la Tunisie aux activités internationales et
régionales de normalisation conformément aux priorités nationales.
4.3.6 Le Conseil National d'Accréditation TUNAC
Loi n° 2005-92 du 3 octobre 2005, modifiant et complétant la loi n° 94-70 du 20 juin 1994,
portant institution d'un système national d'accréditation des organismes d'évaluation de la
conformité.
Le Tunac est un établissement public à caractère non administratif doté de la personnalité
juridique et de l'autonomie financière, dénommé "Conseil National d'Accréditation" et placé
sous la tutelle du ministère chargé de l'industrie.
Le Conseil National d'Accréditation est chargé d'exécuter la politique de l'Etat dans le
domaine de l'accréditation et d l'évaluation de la conformité. Dans ce cadre, il est chargé
notamment des missions suivantes:
veiller à l'application du système national d'accréditation,
accorder, suspendre ou retirer l'accréditation aux organismes d'évaluation de la
conformité conformément aux dispositions de la loi,
organiser et suivre les opérations d'audit, former les auditeurs et les recycler
périodiquement conformément aux normes nationales et internationales en vigueur
dans le domaine de l'accréditation et de l'évaluation de la conformité,
participer à la promotion de la qualité des services dispensés par les organismes
d'évaluation de la conformité conformément aux règles nationales et internationales
organisant cette activité,
encourager à l'échange d'expériences entre les différents organismes accrédités,
68
promouvoir la connaissance mutuelle entre les organismes d'évaluation de la
conformité qui exercent leurs activités en Tunisie et leurs homologues étrangers et
œuvrer à la conclusion d'accords à cet effet,
représenter la République Tunisienne aux réunions internationales portant sur l'activité
du Conseil et auprès des organismes étrangers et internationaux similaires et coopérer
avec eux,
diffuser toutes les informations relatives aux activités d'essai, d'étalonnage, de
certification et de contrôle,
soutenir l'organisation des campagnes d'intercomparaison entre les organismes
d'évaluation de la conformité et notamment dans les domaines des analyses, des essais,
de la métrologie et du contrôle.
L’ACCRÉDITATION
Le TUNAC a réalisé des progrès spectaculaires à partir de 2006 par rapport au démarrage de
ses activités d’évaluations qui date de 2001.
TUNAC a conclu les accords de reconnaissance mutuelle avec les autres organismes
d'accréditation sous l'égide de l'International Laboratory Accreditation Cooperation (ILAC) et
l’European cooperation for Accreditation (EA) et a signé les accords EA BLA/ ILAC MRA
pour l’accréditation des laboratoires d’analyse, d’essai et d’étalonnage.
De ce fait, TUNAC a réussi d’obtenir et maintenir à nos jours une acceptation internationale
et régionale de la compétence des laboratoires tunisiens et étrangers accrédités.
Le TUNAC est opérationnel dans l’accréditation des domaines de l’évaluation de la
conformité, suivants : l’analyse, l’étalonnage, l’essai, l’inspection et la certification des
systèmes de management.
4.3.7 L’Agence Nationale de Métrologie
Dans le cadre des réformes engagées visant à consolider l’Infrastructure Qualité
(Accréditation & Normalisation & Métrologie) en Tunisie, afin de soutenir l’économie
tunisienne dans la perspective de renforcer son partenariat avec l’Union Européenne, et en
vue de répondre aux besoins industriels et sociétaux, notamment en matière de protection des
consommateurs et de promotion de l’industrie et de l’innovation, l’Agence Nationale de
69
Métrologie « ANM » a été crée en vertu de la loi n° 2008-12 du 11 février 2008 relative à la
métrologie, notamment son article 15 (bis), et est devenue opérationnelle le 1er janvier 2009.
Loi n° 2008-12 du 11 février 2008, modifiant et complétant la loi n° 99-40 du 10 mai 1999
relative à la métrologie légale.
Article 15 bis: L’agence nationale de métrologie est chargée d’assurer les missions ci-après :
mettre en œuvre les orientations stratégiques de développement de la politique
nationale en matière de métrologie,
coordonner les activités des différents départements ministériels dans le domaine
de la métrologie,
représenter la Tunisie dans les organisations internationales et régionales actives
dans le domaine de la métrologie, participer à leurs travaux techniques, et piloter
les programmes de coopération avec ces organisations,
réaliser les activités de formation et d’assistance technique dans le domaine de la
métrologie, et participer à l’élaboration des programmes nationaux de formation
dans ce domaine, dans le but d’aider les établissements de l’enseignement et les
centres de formation,
assurer la veille technologique dans le domaine de la métrologie,
établir les normes et les guides techniques relatifs à la métrologie et procéder à
leur publication en coordination avec l’Institut National de la Normalisation et de
la Propriété Industrielle,
diffuser l’information et promouvoir la recherche dans le domaine de la
métrologie,
fixer les prescriptions nécessaires à l’établissement et à la réalisation des étalons
nationaux qui permettent de reproduire les unités de mesures du système
international d’unités « SI » pouvant être matérialisées,
fixer les prescriptions nécessaires à l’établissement et à la publication des règles
qui permettent de produire les unités de mesures ne pouvant pas être matérialisées,
piloter la production, la conservation et la dissémination des étalons nationaux
ainsi que le management des recherches et études en vue de leur développement,
70
organiser les travaux d’inter-comparaison entre les étalons nationaux et les étalons
internationaux et, le cas échéant, adapter les étalons nationaux aux étalons
internationaux,
assurer le raccordement des instruments de mesure aux étalons nationaux,
transférer la technologie dans le domaine de la métrologie de la recherche aux cas
d’application industrielle,
réaliser les essais d’approbation sur les modèles d’instrument de mesure et
l’élaboration des décisions y afférentes,
réaliser les activités techniques relatives à la métrologie légale, notamment la
définition des spécifications techniques et métrologiques des instruments de
mesure, l’exécution des expertises techniques et les opérations de vérification
primitive et périodique des instruments de mesure, ainsi que le contrôle des
produits préemballés,
étudier les dossiers d’importation et d’exportation des instruments de mesure et les
expertiser en cas de besoin,
étudier les dossiers d’agréments des organismes chargés des opérations de contrôle
métrologique légal sur les instruments de mesure, de leurs réparations et
installations, ainsi que le suivi des activités des organismes agréés,
réaliser toute mission qui lui est confiée par l’autorité de tutelle dans le cadre de
ses attributions.
LA MÉTROLOGIE
L’ANM a des laboratoires accrédités pour :
La vérification des masses
La vérification des volumes.
Des activités de métrologie légale sont effectuées par les Directions régionales du
Ministère du Commerce dans les 24 gouvernorats
L’ANM a conclu des conventions avec:
Le Centre de Métrologie du Ministère de la Défense Nationale (DEFNAT)
L’Institut National de Recherches et d’Analyses Physico-chimiques (INRAP) dont le but est
assurer des étalons nationaux dans les domaines: temps, fréquence et électricité (avec
DEFNAT); chimie organique et inorganique, électrochimie et gaz
71
(Avec INRAP).
L’ANM a signé l’accord de reconnaissance mutuelle CIPM/MRA « comité internationale des
poids et mesure ») le 14 octobre 2013.
L’ANM est en train d’étudier la conclusion d’une convention avec le Laboratoire central
d’analyses et d’essais (LCAE-Tunisie)
Le LCAE dispose d’un Centre de Métrologie bien équipé (niveau d’étalons primaires,
secondaires ou de références) dans les domaines de masses, longueurs, masse volumique,
force, pressions et températures.
4.3.8 Exemple de laboratoire qui peut jouer le rôle d’infrastructure
qualité pour cette démarche
Laboratoires d'essais CERT LABs
1. Cadre et objectifs du projet
Cadre général
Le projet de création des nouveaux laboratoires au Centre des Etudes et de Recherche
des Télécommunications s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement tunisien pour :
La mise en place de la zone libre échange avec l’Europe
Le soutien des entreprises industrielles tunisiennes opérantes dans les secteurs électriques,
électroniques et de télécommunications
La protection du marché Tunisien
Ce laboratoire est mis en place pour:
Créer une infrastructure qualité qui permet d’attirer les investisseurs étrangers et tunisiens à
haute valeur ajoutée,
Améliorer la compétitivité de l’industrie tunisienne,
Protéger le consommateur tunisien,
Protéger le spectre radioélectrique
Protéger environnement et personnes des radiations électromagnétiques,
Instituer un système qualité sur le plan national et lors de l’exportation.
72
Equipements sous test:
Produits radioélectriques et terminaux de télécommunications
Terminaux informatique
Audiovisuel
Produits civils : Electrique, Electronique
Sous ensemble automobile
Sous ensemble aéronautique
2. Composantes du projet
Le laboratoire est principalement composé de :
Une chambre semi-anéchoïque (SAC 10, pour mesure à 10 m) pour les essais CEM en mode
rayonné
Une chambre réverbérante à brassage de mode pour effectuer les essais nécessitant un haut
niveau de champs
Des cages de Faraday pour les essais CEM (mesure en conduit)
Un laboratoire d'ingénierie CEM
Un laboratoire de mesure basse tension
Un laboratoire de métrologie interne
Dans le futur, les installations suivantes sont prévues:
Une chambre fully anéchoique (FAC 5, pour mesure à 5 m) pour effectuer les essais
Radioélectriques
Des cages de Faraday pour les essais radio en conduit
Laboratoire de mesure SAR pour les mesures EMF demandés par la directive R&TTE pour
limiter l'influence des terminaux radioélectriques sur la tête et le corps humain.
3. Etat des lieux
Forte d’une équipe motivée, jeune et dynamique, les laboratoires d’essais CERT LABs ont
déjà acquis une solide expérience en essais CEM et sécurité électrique. Le parc d’équipement
et setup d’essais est très riche et couvre un scope assez large d’essais de conformité. Une
partie des essais Radioélectriques peut être réalisée dans les laboratoires d’essais.
73
CERT LABs est en quête d’acquérir les setups d’essais et équipements nécessaire pour
accomplir un scope plus large des essais Radio, surtout que les compétences techniques et
l’expérience existe déjà.
Le CERT est en phase avancée pour accréditation selon le référentiel ISO EN 17025 par le
TUNAC pour les essais CEM et sécurité électrique.
Relations avec l'UIT
CERT LABs est qualifié par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT)
pour être un laboratoire régional en conformité et interopérabilité pour les régions Arabes et
Africaines. Plusieurs actions de formation et d’assistance ont été fournies à des délégations de
pays Arabes et Africains.
CERT LABs est ouvert à toute proposition ou action d’assistance pour les organismes
Maghrébins sous l’égide de l’UIT.
74
4.4 Cas du Maroc
4.4.1 Développement des télécommunications au Maroc
Le Maroc poursuit sereinement sa marche vers la généralisation d’accès aux
technologies de l’information, à tous et aux meilleures conditions.
Aujourd’hui, fort de ces réalisations, le marché des télécommunications au
Maroc s’apprête à opérer un saut qualitatif et technologique important. Le
Plan national du haut débit et du très haut débit apporte plusieurs nouveautés
profitables au plus grand nombre de Marocains. Les infrastructures nationales
notamment la fibre optique, déployées et gérées par les opérateurs, en font
partie. Ces technologies apportent un confort d’utilisation considérable, une
meilleure qualité de connexion et de communication et une plus grande
sécurité des infrastructures télécoms.
Le Maroc se prépare également au déploiement prochain de la 4G.
Les opérateurs poursuivront également le déploiement du Wifi Outdoor dans
plusieurs régions marocaines. Ces avancées sont de nature à favoriser le
développement et la consommation de contenus à forte valeur ajoutée sur les
différents terminaux mobiles.
4.4.1.1 Evolution du marché des télécommunications
La dernière décennie a été marquée par la poursuite du développement de
l’accès et de l’usage des services de télécommunications, en particulier
l’Internet et la téléphonie mobile. Avec un taux de croissance annuel de
45,97%, le parc Internet avoisine les 6 millions d’abonnés, ce qui porte son
taux de pénétration à près de 17,6% de la population. Cette croissance a été
stimulée par le dynamisme de l’Internet 3G.
Pour la téléphonie mobile, le parc continue dans sa croissance et a atteint
42,4 millions à fin 2013. Un fort dynamisme a été constaté dans l’usage des
services de la voix et des données. Exemple l’année 2013 a enregistré une
augmentation de l’ordre de 23,2% de minutes et 59,4% de SMS par rapport à
75
2012. Cette augmentation est due à la baisse continue des tarifs de la
téléphonie mobile et fixe ainsi que ceux de l’Internet.
Concernant la téléphonie fixe, le parc global d’abonnés a atteint 2,9 millions
contre 3,3 millions en 2012, soit un recul de l’ordre de 10,8% sur une année.
La téléphonie fixe avec mobilité restreinte constitue près de la moitié du parc
fixe avec 1,36 millions.
4.4.1.2 Le plan national pour le développement du haut
et du très haut débit
Ce plan vise à doter le pays d’infrastructures permettant le déploiement de
technologies et de réseaux permettant des connexions à haut et très haut débit.
Cela inclut le déploiement, dès 2015, des technologies mobiles de 4ème
génération (4G) et l’ouverture de la bande Wifi aux opérateurs de
télécommunications pour la fourniture de l’accès aux réseaux haut débit en
Outdoor.
Le plan national pour le développement du haut et du très haut débit comprend
également le renforcement des infrastructures de télécommunications en fibre
optique afin d’assurer une meilleure qualité de service des différents
réseaux de données et une bonne connectivité des réseaux des différentes
agglomérations nationales et des réseaux de collecte.
4.4.2 L'ANRT : Une Agence engagée pour le développement du
secteur des télécoms au Maroc
L’agence Nationale de Réglementation des Télécommunications (ANRT) est
l’établissement public chargé de la régulation et de la réglementation du
secteur des télécommunications au Maroc. Instituée auprès du Chef du
76
Gouvernement, elle est dotée de la personnalité morale et de l’autonomie
financière.
L’ANRT a été créée en février 1998, en application de la Loi n° 24-96,
relative à la poste et aux Télécommunications.
Ce texte, complété par la Loi n°55-01, fixe les missions juridiques,
économiques et techniques de l’Agence. La Loi n°24-96 fixe également les
contours généraux de la réorganisation, la modernisation et le développement
du secteur des télécommunications au Maroc.
L’ANRT veille à mettre en place et à pérenniser les conditions d’une
concurrence saine et loyale entre les opérateurs télécoms marocains. L’Agence
se donne également pour mission de garantir aux usagers un accès de qualité
aux différents services offerts.
Sur le plan législatif, l’ANRT contribue à l’instauration d’un environnement
juridique propice au développement du secteur, en participant à l’évolution
du cadre législatif et réglementaire national. En vertu des textes régissant son
activité, l’ANRT gère également, pour le compte de l’état, certaines
ressources rares relevant du domaine public (les fréquences hertziennes par
exemple).
l’ANRT s’est acquittée de ses missions de contrôle et de régulation,
conformément aux textes réglementaires qui régissent son activité. Elle a
fortement encouragé et soutenu les opérations de mutualisation des
infrastructures, à même de permettre des économies d’échelle et donc de
meilleurs prix garantissant un accès plus large aux différents services et
différentes innovations télécoms.
77
4.4.2.1 Activités et mesures de régulation
L’ANRT a mené durant son existence plusieurs activités de régulation,
conformément aux textes en vigueur, concernant les aspects suivants :
• Accès et interconnexion: exemple en 2013 l’ANRT a veillé à l’instauration
d’un tarif unique d’interconnexion heure pleine/heure creuse des différentes
terminaisons d’appels ;
• Identification des abonnés mobiles: cette action vise l’assainissement
du parc des abonnés mobiles prépayés non identifiés par les opérateurs
concernés ;
• Suivi de la concurrence: l’agence a procédé à la révision de la liste des
marchés particuliers dont la délimitation sert de base à l’appréciation du
pouvoir de chaque opérateur. L’ANRT a également procédé au traitement de
plus d’une cinquante de doléances et réclamations de clients, particuliers et
professionnels ;
• Audit des opérateurs: l’ANRT a procédé à l’audit réglementaire des coûts,
produits et résultats des opérateurs télécoms ;
• Numérotation et portabilité: l’ANRT a pris une série de mesures destinées
à simplifier les procédures de portabilité. Cela a induit une hausse des
demandes de portabilité et une baisse significative de plaintes liées à cette
opération ;
• Contrôle de la qualité de service des opérateurs: ces contrôles visent à
garantir un niveau satisfaisant de qualité de service aux clients sur les
différents segments du marché ;
• Contrôle de détournement du trafic téléphonique: l’ANRT a procédé à des
contrôles auprès de dix-sept sociétés situées à Casablanca et Salé,
soupçonnées de détournement du trafic international. Les enquêtes ont été
déclenchées suite à des plaintes formulées par les exploitants de réseaux
78
publics de télécommunications. elles ont été menées en étroite collaboration
avec les services du parquet compétent.
4.4.2.2 Gestion du spectre des fréquences
L’ANRT est chargée de la gestion du spectre des fréquences pour le compte
de l’état. Les méthodes et procédures appliquées par l’ANRT se basent sur les
pratiques et recommandations internationales et régionales en la matière, et
qui considèrent le spectre des fréquences comme une ressource rare.
Ces méthodes visent l’exploitation du spectre de manière efficace et efficiente,
notamment par les grands utilisateurs du spectre, comme les opérateurs des
réseaux publics de télécommunications et les Départements et établissements
publics.
Ainsi, et en application des dispositions de la Loi 24-96, l’ANRT procède à
la planification, l’assignation, la coordination et au contrôle du spectre des
fréquences au niveau national pour tous les services de radiocommunications.
4.4.2.2.1 Activités de planification du spectre de fréquences :
o Adoption du Plan National des Fréquences :
o Révision de la décision relative aux usages libres des
fréquences
o Re-planification de la bande GSM et déploiement d’un réseau
GSM-Railway (GSM-R) pour les besoins du projet LGV de
l’ONCF
o Activités de réaménagement du spectre des fréquences
79
4.4.2.2.2 Activités d’assignation des fréquences
Des demandes d’assignation de fréquences concernent les opérateurs
nationaux de télécommunications, les administrations ou établissements
publics et les opérateurs du secteur privé. Plusieurs demandes d’utilisation
provisoire de fréquences ont également été traitées pour les besoins de
différents évènements.
4.4.2.2.3 Activités de coordination internationale des
fréquences
Dans le cadre de la coordination internationale des fréquences, l’ANRT a
étudié et traité plus de 989 demandes de coordination relatives aux systèmes
des services terrestres et spatiaux notifiées à l’UIT,
1418 demandes de coordination bilatérales de fréquences et notifié à l’UIT
plus de 364 assignations nationales qui nécessitent une protection au niveau
international, pour inscription dans le Fichier de Référence International des
Fréquences.
En outre, des accords ont été conclus avec le Portugal et l’Espagne dans le
cadre de réunions bilatérales sur la coordination de près de 556 assignations de
stations de radiodiffusion sonore FM et de télévisions numériques. Ces
assignations ont été ensuite notifiées à l’UIT pour leur mise à jour dans le
Fichier de référence international des fréquences.
4.4.2.3 Contrôle technique et évaluation de la qualité de
service des réseaux publics de télécommunications
Le contrôle du spectre est une composante essentielle de la gestion du spectre
des fréquences radioélectriques. L’objectif est de s’assurer du respect par les
utilisateurs de fréquences radioélectriques des règles techniques et
80
administratives fixées par la réglementation en vigueur et figurant dans les
autorisations délivrées par l’autorité concernée.
4.4.2.3.1 Contrôle du spectre des fréquences radioélectriques
Les missions de contrôle des réseaux et des installations radioélectriques
concernent les activités suivantes :
préparation des plans d’action pour le contrôle technique :
Contrôle de conformité des réseaux indépendants radioélectriques
(RIRs) ;
Contrôle de conformité des stations radioélèctriques installées à bord
des navires ;
Contrôle des RIRs résiliés à travers un scanning des fréquences
correspondantes ;
Surveillance spectrale des bandes de fréquences ;
Analyse des résultats pour chaque type de contrôle.
Traitement des cas de brouillages ;
Mesures des champs électromagnétiques dans le cadre du traitement des
plaintes au sujet des risques liés aux effets de rayonnements sur la
santé ;
Contrôle effectué dans le cadre des vérifications des réalisations des
projets de service universel (SU) ;
Mesures de la qualité de service (QoS) des réseaux publics de
télécommunications ;
Analyse des données techniques et des indicateurs de performances
(KpIs) communiqués par les opérateurs des réseaux mobiles 2G et 3G;
Analyse des données techniques de l’interconnexion communiquées par
les opérateurs ;
Suivi de la couverture des réseaux publics de télécommunications ;
préparation, organisation et supervision des examens pour la
certification des opérateurs chargés de l’exploitation des stations
radioélectriques embarquées et d’amateurs.
81
4.4.2.4 Contrôle de conformité
Exemple en 2013, l’ANRT a réalisé 310 contrôles dont :
110 RIRs ont fait l’objet de contrôle de conformité ;
80 fréquences résiliées ont fait l’objet de surveillance et de scanning ;
120 stations radioélectriques de navires ont été contrôlées.
Pour chaque réseau contrôlé, une copie du procès- verbal de contrôle a
été transmise aux entités concernées, pour les besoins de mise à jour du
Fichier National des Fréquences (FNF) et de la base de données de
facturation.
S’agissant des réseaux déclarés “non conforme”, des lettres de mise en
demeure ont été envoyées aux utilisateurs concernés pour se conformer, dans
un délai d’un mois, aux termes des autorisations délivrées par l’ANRT.
4.4.2.5 Contrôle de commercialisation des équipements
de télécommunications
Ce contrôle porte sur les sociétés qui commercialisent au Maroc les
équipements de télécommunications et les installations radioélectriques.Ces
contrôles ont deux objectifs :
Apprécier le niveau de respect de la réglementation en matière
d’importation des équipements de télécommunications ;
Informer et sensibiliser sur les procédures d’admission en vigueur
suivies par l’ANRT.
4.4.2.6 Agrément des équipements
Les terminaux destinés à être connectés à un réseau public de
télécommunications doivent obligatoirement obtenir un agrément préalable de
l’Agence. De même, toutes les installations radioélectriques, destinées ou non
82
à être connectées à un réseau public, sont également soumises à l’agrément
préalable.
Cet agrément permet de vérifier la conformité des équipements terminaux et
des installations radioélectriques à des spécifications techniques établies sur la
base de standards internationaux et de spécificités nationales.
4.4.3 DQSM : Direction de la Qualité et de la Surveillance du Marché
Le contrôle du marché est régi par la loi 24-09 , Juillet 2011, relative à la sécurité des
produits et des services est en large concordance avec la Directive européenne sur la sécurité
des produits (GPSD).
Cette loi permet de transposer les directives sectorielles Nouvelle Approche en règlements
techniques nationaux, en vue de signer des accords sur l’évaluation de la conformité et
l’acceptation des produits industriels ("Agreement on Conformity Assessment and
Acceptance of Industrial Products" ou ACAA) pour des secteurs prioritaires.
Son Article 33 précise que "l’administration compétente doit assurer la coordination des
activités de surveillance du marché avec les autres administrations chargées du contrôle du
marché et les douanes. Elle doit aussi assurer une consultation avec les associations de
protection des consommateurs et les professionnels".
▪ Dahir n° 1-10-15 du 26 Safar 1431 (11 février 2010) portant promulgation de la loi n° 12-06
relative à la normalisation, à la certification et à l’accréditation stipule que "… toute norme
marocaine homologuée peut être rendue obligatoire si une telle mesure est jugée nécessaire
par l’autorité gouvernementale compétent…" et que "… Le contrôle de la conformité des
produits, biens et services soumis à des normes marocaines dont l’application est obligatoire,
est assuré conformément à la législation et la réglementation en vigueur. Les infractions sont
constatées par des fonctionnaires des départements intéressés spécialement commissionnés à
cet effet, ou par tout autre organisme habilité conformément à la législation en vigueur. … ".
83
▪ Dahir relatif à la répression des fraudes sur les marchandises : Dahir n° 1-83-108 du 9
Moharrem 1405 (5 Octobre 1984) portant promulgation de la loi n° 13-83 relative à la
répression des fraudes sur les marchandises.
4.4.3.1 La portée des activités de la DSM
Inclut le marché national et les importations. Les exportations ne sont pas comprises.
Les priorités définies, jusqu’à présent, en vue de la signature d’ACAAs sont:
Directive "Basse tension" (LVD – 2006/95/CE)
Directive "CEM" (EMC – 2004/108/CE)
Directive "Produits de Construction" (CPD – 305/2011/UE)
Directive "Machines" (Machinery – 2006/42/CE)
Directive "Jouets" (Toys - 2009/48/CE)
Les règlements correspondants sont rédigés, mais ne sont pas encore envoyés à Bruxelles
pour vérification et validation.
Lorsque le processus de transposition sera accompli, les normes nationales obligatoires
correspondantes seront abrogées. Il est à noter que le nombre actuel de normes obligatoires
pour les produits industriels, est de 235.
Il est envisagé, dans le cadre de la loi nº 24-09 relative à la sécurité des produits et des
services, que deux organismes de pilotage de la Surveillance du Marché soient créés :
Comité de Coordination de la surveillance du marché, qui rassemblerait
tous les ministères afin d’assurer un coordination efficace et ainsi éviter
les doublons, contradictions ou manques dans l’application des textes.
Commission consultative de la sécurité des produits, qui émettrait des
avis sur toute question relative à la sécurité des produits et services.
La DSM comporte 2 services :
Service du contrôle des produits et des services
Service de la réglementation.
84
4.4.4 L’IMANOR (L’activité normalisation )
La loi n° 12-06, créant l'Institut Marocain de Normalisation (IMANOR), est entrée en vigueur
le 18 mars 2011, et le nouvel Institut a remplacé le SNIMA (Service de Normalisation
Industrielle Marocaine), créé en 1970.
La DQSM, dans une période transitoire, était chargée des attributions imparties à l’Institut de
Normalisation. La communication au cour de cette période avec les organisations étrangères,
régionales et internationales est, cependant, faite au nom de l’IMANOR.
Les missions assignées à l’IMANOR, conformément à la loi 12-06, ont été assurées au cour
de cette période par le personnel de la DQSM transféré à l’IMANOR sous la supervision du
Directeur de la Qualité et la Surveillance du Marché qui agit vis-à-vis des partenaires
nationaux et étrangers en tant que Chef Exécutif de l’IMANOR.
L’IMANOR est un établissement public doté de la personnalité morale. L'Institut de
normalisation est sous la tutelle de l'Etat (Ministère de l’industrie, du Commerce & des
Nouvelles technologies).
Ses principales missions, telles que définies dans la loi, sont :
La production de normes et de référentiels normatifs,
La certification de conformité aux normes et aux référentiels normatifs,
La formation sur les normes et les techniques de leur mise en oeuvre
La diffusion de l’information sur les normes et les activités y afférentes.
La représentation du Maroc dans toute organisation régionale ou
internationale de normalisation et auprès des organismes étrangers de
normalisation.
L'Institut de normalisation est administré par un conseil d'administration (avec des
représentants des secteurs public et privé, de la société civile et des établissements de
recherche et de formation), dont les responsabilités sont :
Arrête la politique générale de l'Institut de normalisation dans le cadre
des orientations fixées par le gouvernement
Arrête le programme des opérations techniques et financières de l'Institut
Arrête le budget ainsi que les modalités de financement des programmes
d'activité
85
Arrête les comptes et décide de l'affectation des résultats
Élabore l'organigramme fixant les structures organisationnelles et leurs
attributions
Fixe les procédures de constitution, de délégation et de dissolution des
commissions techniques de travail en matière de normalisation;
Approuve les procédures d'élaboration et de diffusion des documents à
caractère normatif
Fixe les conditions de délégation de l'attribution des marques de
certification de conformité aux normes marocaines ou aux référentiels,
élaborés par l'institut
Délègue au directeur le pouvoir de prononcer l'homologation des normes
marocaines et la certification de la conformité aux dites normes
Élabore le règlement intérieur fixant les règles et modes de passation des
marchés
Arrête les conditions d'émission des emprunts et de recours aux autres
formes de financements et de crédits bancaires
Fixe les prix et les redevances afférents aux produits et prestations de
l'institut de normalisation et arrête les conditions de délégation de vente
desdits produits et prestations
Élabore le statut du personnel de l'institut
L’Institut de Normalisation est membre affilié de l’organisme de normalisation européen
CEN, et membre de l’ISO et de la CEI.
Les démarches pour devenir membre affilié du CENELEC ont abouti en janvier 2012.
L’Institut de Normalisation est invité à suivre les travaux de 4 comités techniques du CEN et
de 4 comités du CENELEC. IMANOR est déjà membre de deux comités CEN à savoir
CEN/TC 52 "Sécurité des jouets" et CEN/TC 114 "Sécurité des machines", les deux autres du
CEN et les 4 comités du CENELEC seront choisis en concertation avec les parties concernées
notamment la DSM et les professionnels
105 commissions techniques opèrent au sein de l’Institut et leurs travaux sont suivis par des
représentants de l’administration, des laboratoires et des fabricants. Les fabricants se montrent
très actifs surtout dans le secteur des appareils électriques.
Il y a, jusqu’à présent, 9.500 normes marocaines publiées (incluant des normes ISO et EN).
86
La partie du programme de normalisation relative aux normes harmonisées est établie en
concertation avec la Division Surveillance du Marché de la DQSM qui définit les priorités
pour la transposition de Directives de l’UE. Les priorités définis pour 2010 – 2012 (400
normes sur 1.500 normes sont adoptées) sont :
Directive "Basse tension"
Directive "CEM"
Directive "Produits de Construction"
Directive "Machines"
Directive "Jouets"
Le programme de normalisation y compris la partie relative aux normes harmonisées est
réactualisé tous les 6 mois. Il est envoyé à l’ISO et OMC (IMANOR étant le point national
d'information OTC/OMC).
Pour ce qui concerne les activités de certification, l’Institut est un organisme certificateur. La
propriété de la marque et des labels de conformité aux normes marocaines, déposés par le
Ministère chargé de l’industrie, qui certifiait par le biais de la DQSM (SNIMA) jusqu’à
l’entrée en vigueur de la loi nº 12-06, est transférée à l’IMANOR.
Les systèmes de certification effectués par l’Institut sont :
Certification des systèmes de management de la Qualité (NM ISO
9001:2008).
Certification des systèmes de management Environnemental (NM ISO
14001:2004).
Certification de produits (Guide ISO 65/ISO DIS 17065).
Certification des systèmes de la Santé et Sécurité au Travail: (NM
00.5.801:2009).
Certification des produits industriels et agro-alimentaires selon les
normes marocaines de spécification correspondantes.
Labellisation des produits industriels et agro-alimentaires selon les
normes marocaines de spécification correspondantes.
Certification des systèmes d'analyse des risques et maîtrise des points
critique de contrôle (NM HACCP).
87
Certification des systèmes de management de la Sécurité des Aliments
(NM ISO 22000).
Certification de la mise en conformité sociale (NM 00.5.601).
L’objectif de l’Institut de normalisation est d’adopter entre 1.000 et 1.200 normes par an,
incluant les normes harmonisées. La production actuelle varie entre 700 et 800 normes par an.
Plus de 400 normes découlant des directives prioritaires ont été adoptées. L’adoption des
autres normes est planifiée et des actions de sensibilisation sont à renforcer auprès des
commissions techniques et des industriels concernés pour attirer leur attention sur l’aspect
urgent de cette question.
Quoique devenu membre affilié du CEN et du CENELEC, l’Institut de normalisation ne
participe pas encore aux travaux des comités techniques européens.
Le SNIMA/IMANOR est le premier certificateur de systèmes de management au Maroc (30%
des entreprises marocaines certifiées ISO 9001).
En matière de certification de produits, il est le seul organisme certificateur de produits (guide
ISO/CEI 65/ISO DIS 17065) pour la délivrance de la marque NM, marque nationale
volontaire. 60 entreprises marocaines ont certifié leurs produits.
Étant donné qu’il prévoit de continuer d’assurer en son sein les différentes formes de
certification (produits, systèmes, personnes, .. etc.), des études d’impact et de stratégie de
positionnement par rapport à la concurrence sont dès lors nécessaires.
Les opérateurs économiques concernés ne sont pas assez sensibilisés à l’importance de la
normalisation et de la certification et aux bénéfices qu’ils peuvent en tirer. La participation
des industriels dans les commissions techniques est faible, à l’exception des fabricants de
matériel électrique et électronique.
Avec l’augmentation prévisible des activités, des normes adoptées et du personnel, un
renforcement des capacités techniques dans les domaines de certification et formation s’avère
nécessaire.
88
4.4.5 Exemple de laboratoires qui peuvent jouer d’infrastructure
qualité pour cette démarche :
4.4.5.1 Le CETIEV à CASA Blanca
Analyse
Le laboratoire du CETIEV est bien situé dans un Parc technologique, il est déjà équipe d’une
chambre semi anéchoïque (SAC3) pour des essais à trois mètre
Comme équipement :
Tout ce qu’il faut pour faire les essais de décharge électrostatique selon la 61000-4-2
Un récepteur de mesure pour faire les essais d’émission rayonné
Toutefois le laboratoire est en quête pour s’équiper d’autres équipements nécessaires pour
compléter la liste des essais nécessaires, comme :
Les amplis de puissance pour faire l’immunité rayonné selon la CEI 61000-4-3 , et les essais
d’immunités conduite selon la CEI 61000-4-6
Générateur de Burst pour faire des essais d'immunité aux transitoires électriques rapides en
salves la CEI 61000-4-4
Générateur de Surge pour faire des essais d'immunité aux ondes de choc selon la CEI 61000-
4-5
Equipements nécessaire pour effectuer les essais d'immunité au champ magnétique à la
fréquence du réseau selon la CEI 61000-4-8
Equipements nécessaire pour effectuer les essais d'immunité aux creux de tension, coupures
brèves et variations de tension selon la CEI 61000-4-11
Remarque : pour pouvoir aborder les essais de CEM Radio
Des simulateurs radios (selon la technologie) sont nécessaires, ces essais peuvent être
effectuer après maitrise des essais CEM classique par les ingénieurs et techniciens de la
CETIEV avec l’assistance d’ingénieurs radio de l’ANRT et après avoir effectuer des
formations dédiées
89
4.4.5.2 Le laboratoire de l’ANRT à (Agdal)
Analyse
Le laboratoire d’essais de l’ANRT à AGDHAL est bien équipé en instruments de mesure tel
que :
Récepteurs de mesure
Générateurs de signaux
Des simulateurs Radio
Analyseur de spectre
Oscilloscopes Alimentations stabilisées
Equipements d’essais pour PMR
Ces équipement sont de qualité et de grande valeur, il est recommandé de les suivre
métrologiquement
L’équipe de laboratoire possède une solide expérience en essais Radio, toutefois les actions de
formation et d’assistance par un laboratoire accrédité dans ce domaine est toujours conseillé.
Propositions :
Si l’ANRT décide de reprendre l’activité essais, il y’a une certaine infrastructure existante
déjà comme le bâtiment, les équipements d’essais et l’équipe
Il faut prévoir :
Une extension génie civil pour héberger une nouvelle chambre fully anéchoïque pour des
essais à 05 mètre avec une autre petite cage de faraday pour essais radio conduit ou CEM
Prévoir tout un plan d’action de formations et d’assistance pour la mise à niveau du personnel,
équipements et setups d’essais
90
4.5 Cas de la Libye
4.5.1 Le Ministère des communications, de l'informatique et technologies de
l'information
Le Ministère des communications, de l'informatique et technologies de l'information
représente la plus haute autorité responsable du secteur des télécommunications en Libye. Il a
son siège dans la ville de Tripoli. Le Ministère des communications et de l'informatique est
créé suite l'annonce de la formation du nouveau gouvernement de transition. Il est le premier
ministère dans l'histoire de la Libye qui gère les communications et l'informatique. Ce
domaine a été géré par l'autorité de communication Autorité des télécommunications ou les
précédents ministères des transports et des transports.
Le Ministère des communications, de l'informatique et technologies de l'information joue
divers rôles qui sont généralement attribués a plusieurs entités indépendantes comparé à
autres pays.
Nous citons:
4.5.1.1 L’activité d’Homologation:
D’après la Loi de 2010 sur les télécommunications et la décision du ministre de la
Communication n ° 145, la direction d'homologation au sein du ministère a commencé à
délivrer des certificats d'approbation de type pour les équipements de télécommunication en
vue d'une utilisation saine de ces équipements conformément aux objectifs du ministère
concernant la bonne gestion du spectre et les effets électromagnétiques. Cette direction a pour
mission aussi de promouvoir la qualité, protéger le consommateur et éviter la vente
d'appareils pouvant présenter un danger pour le consommateur et pour le réseau public.
4.5.1.2 L’activité de gestion du spectre:
Les travaux ont débuté par la mise en œuvre du plan national de fréquences que la Libye sera
en mesure d'utiliser pour gérer cette ressource importante d'une manière efficace au niveau
local et international, en conformité avec les recommandations de l'Union internationale des
télécommunications et en tenant compte des intérêts nationaux. Le ministère a entrepris la
91
préparation d'un plan national de fréquences grâce à l’assistance d'experts internationaux
dans ce domaine. Le plan national couvre toute la bande de fréquences tel quel est
recommandé par les règlements de l'Union internationale des télécommunications, en tenant
compte de l'ensemble de facteurs techniques, ainsi que les conditions politiques et
économiques de l'État.
4.5.1.3 L’activité de Régulation:
organiser le lien entre les fournisseurs de réseaux de télécommunications existants.
Identifier tous les types de licences et l'octroi des autorisations.
proposer des règlements pour les licences.
Fixer les prix par rapport aux prestations de services.
déterminer le niveau minimum de qualité de service.
4.5.2 II.Centre national de normalisation
Compte tenu de l'importance des spécifications et des normes et leur rôle dans le
développement de tous les secteurs industriels et de services, le Comité populaire général a
publié la Résolution n ° (62) pour l'année 1985 relatif à la création du Centre national des
normes et de lui donner les pouvoirs pour mener à bien un rôle efficace dans la préparation
des spécifications, normes et contrôle de la qualité. Le centre regroupe plusieurs activités, y
compris:
4.5.2.1.1 Normalisation
La préparation et l'application des normes et standards nationaux et une nécessité exigé dans
tout secteurs , tels que la santé, l'agriculture, l'industrie, le logement et le transport. Le centre
vise à élever le niveau de qualité des produits et d'améliorer la qualité et de réduire le
gaspillage de matériaux et d'énergie dans le processus de production et à faciliter les échanges
commerciaux
4.5.2.1.2 Accréditation
92
Activité annexe basée sur des règles et normes internationales émises par des organisations
internationales. Son but est l'évaluation continue de l'efficacité et de la capacité des
laboratoires et organismes d'inspection et de certification
4.5.2.1.3 Certification
Le centre délivre une marque de qualité prouvant que certaines marques de marchandises
obéissent aux règlements pour désigner les produits répondant aux spécifications et exigences
techniques normatives (liés à la santé humaine et la sécurité et la sécurité de l'environnement).
93
5 Résultats de l'évaluation des C & I dans la région
Maghreb
5.1 Capacité de C & I dans les pays maghrébins Un examen attentif de la capacité C & I dans les pays maghrébins a révélé que les
manquements sur le plan de la capacité sont comme suit :
• pas de formation suffisante sur les techniques de mise en œuvre de la C&I
• pas de laboratoires d’essais en matière de C & I dédié aux télécommunications et aux TIC
tels préconisés par les normes ISO/CEI et consignés dans les manuels et guides de l’UIT
(exception pour le CERT Tunis)
• pas de politique de formation universitaire approprié à la C&I et spécifiquement au domaine
des télécommunications et des TIC
• pas de culture C & I auprès des consommateurs des TIC
Par conséquent, les pays du Maghreb ont besoin de toute urgence d’un renforcement de leurs
capacités en matière de C&I. Ce renforcement peut se traduire par le lancement de :
(1) une formation de base sur les aspects fondamentaux de la C & I;
(2) une formation de formateurs en matière de C & I est indispensable pour initier les
institutions spécialisées de formation à lancer des programmes à l’adresse du monde
économique et auprès des acteurs des télécommunications et des TIC spécifiquement
(3) mise en œuvre d’une politique en C & I avec une stratégie de mise en place de laboratoires
d'essai au niveau national ou régional
La Tunisie est dotée, au niveau du CERT, d’un laboratoire pour les essais C&I qui couvre les
équipements de télécommunication.
Grâce aux moyens matériels et humains qu’il possède, le CERT peut jouer le rôle d’un
laboratoire régional pour la région Arabe et Africaine, en particulier le Maghreb Arabe. Le
CERT a dispensé des formations théoriques et pratiques à des délégations de pays de ces dites
régions et il est en mesure d’ouvrir ses portes pour tout futur besoin de formation, d’assistance
et même d’essais.
Le Maroc possède aussi des infrastructures mais qui sont encore mal exploitées. Une mise à
niveau de ces infrastructures en termes d’expertise, de moyens matériels et d’actions de
formation et d’assistance s’avère importante pour qu’ils deviennent opérationnels.
94
En Lybie, les structures administratives ne sont pas encore claires. Il est encore immature de
parler de laboratoires d’essais avant qu’il n’y ait une visibilité politique et une organisation
des structures de l’état.
Il est aussi recommandé de créer une structure d’appui, faisant partie de l’UIT, et qui gère
l’activité C&I au niveau Maghrébin. Cette structure d’appui peut par la suite être étendue aux
régions Arabe et/ou Africaine.
Elle aura pour missions principales:
mise en œuvre d’une politique en C&I avec une stratégie de mise en place de
laboratoires d'essai au niveau national ou régional
Faire une réflexion à l’échelle Maghrébin pour l’adoption et la transposition de
l’équivalent de directives européennes (ainsi que les normes demandées par ces
directives) pour les essais de conformités
mobilisation des fonds nécessaires pour la mise en place de laboratoires d'essais et
d'infrastructures qualité
mobilisation d'expertise et de fonds nécessaires pour la mise à niveau de laboratoires
existants
mise en œuvre d'un cadre législatif et réglementaire pour l'évaluation de la conformité
et harmonisation des textes y afférents.
recensement des besoins réels et l’appréciation des rôles et capacités de chaque
intervenant dans les pays concernés
Définition des critères de notification des laboratoires pour les essais de contrôles de
marché (tel que l’accréditation par un accréditeur reconnu ILAC selon la ISO 17025,
…)
Identification au niveau du Maghreb des laboratoires qui peuvent être potentiellement
notifié même à moyens terme
Coordination entre les pays concernés en vue d'élaboration d'ARM
Définition des essais types et les essais d’interopérabilité qu’on peut demander selon
les types de produit à l’échelle maghrébine.
Définition des critères et des exigences techniques et réglementaires pour le contrôle
du marché
Coordination des actions de formation en C&I et mobilisation des formateurs
95
Point relai entre les demandeurs d'essais et les laboratoires compétents, en particulier
le laboratoire régional
A titre d’exemple en matière de formation
- Une formation sur la norme ISO/CEI 17020 version 2012 a été Organisée 15 au 18
septembre 2014 à Rabat dans le cadre du projet programme de coopération régionale relative
à la Promotion de la métrologie au Maghreb pour le renforcement du commerce international
soutenu par le PTB.
La formation a regroupé 15 participants des organismes et institutions en charge de la
métrologie légale des 4 pays Maghrébins : Algérie (ONML), Tunisie (ANM), Mauritanie
(DNPQ) et le Maroc représentée par le Ministère de l'Industrie, du Commerce, de
l'investissement et de l'Economie Numérique.
Les travaux de la formation durant quatre jours du 15 au 18/09/2014 ont été basés sur les
présentations et l'explication des exigences de la norme ISO/IEC17020 :2012 ainsi que
l'organisation d'ateliers et débats pour partager et échanger l'expérience entre les différents
pays participants.
L'UIT met en œuvre des programmes de renforcement des capacités des ressources
humaines dans les régions, qui portent sur la conformité, l'interopérabilité et les essais. Ces
activités sont organisées en coopération avec d'autres organisations régionales et
internationales concernées, pour clarifier certains aspects fondamentaux tels que
l'accréditation, la certification ou les accords de reconnaissance mutuelle, et pour envisager de
créer des centres d’essais dans les pays en développement. Plusieurs actions de formation ont
été organisées en Tunisie en collaboration avec le CERT pour des délégations de pays Arabes
et Africains. Ces actions de formation ont touché les exigences réglementaires en C&I, les
aspects théoriques et pratiques des essais CEM ainsi que le régime d’homologation des
terminaux radioélectriques.
96
5.2 Perspectives sur la formation et les centres d'excellence de la région
arabe Les programmes des centres d’excellence de l’UIT « Région Arabe » doivent comporter
des volets liés à la formation spécifique sur la C&I. Des ateliers spécialisés doivent être
organisés à l’effet de dispenser les progrès réalisés en matière de C&I. Toutefois, les
programmes dispensés pour ce type de formation doivent être élaborés avec la contribution
des acteurs du monde des télécommunications et des TIC de la Région.
Suite au processus de sélection des nouveaux Centres d’Excellence lancé par l’UIT au cours
de l'année 2014, le CERT a présenté son dossier de candidature pour être désigné Centre
d’Excellence dans le domaine de la « Conformité et Interopérabilité » pour la Région Arabe
pour la période 2015-2018.
Les résultats viennent d’être communiqués le 30 Octobre 2014 et le CERT est désormais
Centre d’Excellence de l’UIT pour la période 2015-2018.
97
5.3 Assistance des pays du Maghreb en matière de C&I - L’UIT a dans son plan d’action en matière de C&I, la mise en œuvre des programmes de
développement à l’adresse des pays en développement et la concrétisation des initiatives
régionales. Le lancement de ces actions sur le terrain doit s’effectuer sur la base du
recensement des besoins réels et l’appréciation des rôles et capacités de chaque intervenant
dans les pays concernés. Comme cela a été indiqué au chapitre 6, l’UIT peut apporter son
assistance pour réaliser les options de voies identifiées (mise en place de laboratoires dans le
pays, implémentation de laboratoires à l’échelle régionale, accords de reconnaissance
mutuelle) comme aussi le développement de capacités.
5.4 Besoins immédiats des pays du Maghreb en matière de C&I Les besoins des pays du Maghreb sont recensés à différents niveaux et à ce sujet, on peut
y retenir :
5.4.1 Besoin de sensibilisation
Les pays du Maghreb ont un besoin expresse de circulation d’information en matière de C&I.
A l’effet de répondre à ces besoins, il est recommandé d’arrêter un programme de
sensibilisation des décideurs économiques avec la participation des instances spécialisées
locales comme les organismes de normalisation, de métrologie, de certification ,
d’accréditation et de défense de la propriété intellectuelle et industrielle. Les associations de
consommateurs sont aussi conviées à participer à ces évènements qui peuvent être organisés
comme ateliers « Assises de la Conformité et de l’Interopérabilité »
Cette action peut se faire à l’échelle locale avec les organisations économiques publiques et
privés de chacun des pays avec la contribution des instances internationales comme l’UIT,
ISO, CEI et autres.
5.4.2 Besoins de l’évaluation des conditions de mise en œuvre de la C&I
Une étude globale des besoins devrait sur se faire la base de la connaissance des potentialités
et des données objectives du pays en matière de développement.
Dans le domaine des télécommunications et des TIC, des projets de développement de chacun
des pays du Maghreb existent mais il n’a pas été grandement retenu dans leur consistance, les
aspects de développement de la C&I notamment auprès des opérateurs exploitant de réseaux
98
et des entités activant dans l’industrie des télécommunications/TIC. Dans ce cas, l’UIT peut
aider les administrations des pays du Maghreb membres de l’UIT à définir des axes de
développement de la C&I et ce relativement aux produits des télécoms/TIC.
6 Conclusions et Feuille de route proposée pour assurer
la conformité et l'interopérabilité Programme incluant
les accords de reconnaissance mutuelle
Cette étude a montré qu'il y a un manque de capacités et d'infrastructures et ce relativement à
la mise en œuvre d'un programme d'évaluation de conformité efficace et harmonisée. À
l'exception de la Tunisie, nous pouvons dire avec confiance que tous les autres pays
maghrébins n’ont pas de laboratoires d'essai des équipements de télécommunications ou du
moins ceux qui existent au niveau des autorités de régulation ne répondent pas amplement aux
attentes.
Les pays manquent aussi de coordination dans le lancement des projets liés à la C&I et les
accords de reconnaissance mutuelle sont presque inexistants.
Il y a un manque de capacité dans le développement et la mise en œuvre d'un cadre législatif
et réglementaire pour l'évaluation de la conformité comme aussi une harmonisation des textes
y afférents.
De l'évaluation des C & I faite à travers des entretiens / discussions avec les intervenants clés
et des réponses à des enquêtes / questionnaires, il est clair que les pays du Maghreb devront
revoir leurs procédures d'homologation sans être trop euro centrique. En particulier, les pays
du Maghreb ne devraient pas aligner leur type procédure d'approbation de manière à
bénéficier d'un marché particulier et ce afin de promouvoir l'investissement dans la région
Maghreb de toutes les parties du monde. Cette approche ne peut se faire que via un processus
de consultation avec toutes les parties prenantes et à travers une approche progressive.
Dans ce contexte, la mise en place d'un régime commun C & I dans les pays maghrébins est
proposée afin de comprendre un certain nombre de tâches, à savoir que trois possibilités à
suivre ont été identifiées et elles sont comme suit:
99
6.1 Mise en place dans le pays des laboratoires d'essais Comme il est indiqué dans les Lignes directrices de l'UIT concerné visé ci-dessous, le plan de
l'établissement dans le pays des laboratoires d'essai comprend les critères permettant de
déterminer les lieux d’implémentation et les champs d'essai (domaines considérés de C & I)
de ces laboratoires d'essais dans le pays. Compte tenu du coût de mise en œuvre et le maintien
de laboratoires pour les différents domaines de C & I, tels que définis dans les lignes
directrices de l'UIT, les pays sont recommandés pour hiérarchiser leurs choix en donnant la
priorité aux domaines les plus importants de C & I pour eux dans le court terme.
La sélection de laboratoires dans le pays peut être coordonnée avec les autres pays de la
région afin de ne pas dupliquer les efforts et les ressources en vue d'établir d'éventuelles
futures ARM
Référence: Étude de faisabilité pour un centre de tests de conformité.
Même s’il est parfaitement juste que l’investissement en terme de laboratoire d’essais qui
couvre un large scope est assez lourd, il est toutefois envisageable de s’investir dans des
laboratoires spécialisés avec un investissement réduit et un scope limité. En effet, viser de tels
laboratoires permet de :
alléger l’investissement en termes de génie civil, setups d’essais et équipements de
mesure
Accélérer le processus d’acquisition du matériel et de maîtrise technique
Viser des ARM de façon à assurer la complémentarité entre les moyens mis en place
Assurer un minimum de mesure de conformité même s’il ne couvre pas tout le scope
normatif
Il est parfaitement envisageable d’étendre les scope respectifs de ces laboratoires dans des
phases ultérieures.
100
6.2 La création d'un centre de test régional Bien que la création d'un centre de test régional doit être une considération au long terme, ceci
ayant vu la réalisation de l'alignement et l'harmonisation telles que préconisés dans les lignes
directrices de l'UIT concerné et visé ci-dessous, un centre de test régional serait une étape clé
dans la mise en œuvre de l'ensemble de la C & I et cadre relatif au ARM. Cependant, on note
que suivant les critères recommandés pour déterminer où trouver l'établissement régional tel
qu’il est proposé dans les lignes directrices de l'UIT, il y a lieu de présélectionner, en première
instance et pour un examen plus approfondi un pays ou deux pays de la Région Maghreb qui
ont des aptitudes et fournissant des conditions d’implémentation d’un centre de test à l’échelle
régionale.
Le plan de création d'un centre régional d'essai comprend les critères pour déterminer le
nombre, l'emplacement et les champs d'essais du centre de test régional. Les critères
recommandés comprennent également:
• Les pays appartenant à une région géographique;
• Les pays partageant des intérêts techniques et / ou économiques;
• Les pays qui ont établi des organismes d'accréditation signataires de l'ILAC ARM ;
• Les pays qui ont des instituts de métrologie pour fournir des services d'étalonnage;
• La synergie entre les parties prenantes - les fournisseurs d'équipement / organisations de
développement de normes / opérateurs de réseaux / centres de test;
• Le soutien financier des deux secteurs public et privé.
Référence: Lignes directrices pour les pays en développement à établir des laboratoires de test
d'évaluation de la conformité dans les différentes régions.
6.3 ARM dans la région Sur la base des résultats de l'enquête, la base juridique et la dimension des pouvoirs de la
réglementation, en matière d’ARM, sont élaborées différemment d’un pays à un autre dans la
région du Maghreb. Alors que certains pays ont indiqué qu'ils puissent entrer en ARM si ce
n’est déjà fait comme annoncé au point 3.3.3, d'autres n’ont pas répondu à ces questions, ou
ont explicitement déclaré qu'ils vont voir de cette question plus tard.
Les pays comme la Tunisie, le Maroc et l’Algérie, et qui ont des relations très étroites avec
l’UE, sont en phase très avancée pour transposer l’acquis communautaire de point de vue
101
réglementaire et technique dans leur législations respectives. Ils se présentent en position de
faiblesse vis-à-vis d’un interlocuteur unique qui est l’UE puisque chaque pays agit tout seul
pour signer des accords de reconnaissance mutuelle dans le domaine des certificats de
conformité.
Signer des ARM entre les pays Maghrébins ne peut que renforcer la position de ces pays dans
toute négociation future pour signer un ARM et des ACAA avec l’UE ou toute entité
étrangère à la région.
En conséquence, il pourrait ne pas être un avantage majeur à toute tentative de mettre en place
un régime commun ARM en ce moment, à moins que ou jusqu'à ce qu'il y est une
compréhension plus approfondie des cadres juridiques et réglementaires dans les pays.
Cette situation pourrait connaître une évolution significative pour les pays du Maghreb suite
au lancement d’une harmonisation du cadre juridique au niveau de chaque pays et une prise
en considération d’une refonte des dispositions réglementaires portant création et missions des
organismes investis des activités d’accréditation , de normalisation et de métrologie entre
autres.
Référence:
-Directives Pour le développement, la mise en œuvre et la gestion des accords de
reconnaissance mutuelle (ARM);
-Établir La conformité et l'interopérabilité de régimes: Lignes directrices de base.
Toutes les trois voies possibles mentionnés ci-dessus (6.1 Établir dans le pays des laboratoires
d'essais; 6.2 L'établissement d'un centre régional d'essai; 6.3 ARM dans la région) sont
recommandés pour être discutées sous un C & I task force (groupe de travail) présidé par le
Secrétariat de l'UMA ou l’instance désignée à cet effet.
Il est à noter que les trois voies à suivre peuvent être mises en œuvre en parallèle, en vue de
préparer les pays à prendre part à d'éventuelles futures ARM.
6.4 Mandat du Groupe de travail En termes de soutien aux activités de ce groupe, nous recommandons l'élaboration d'un plan
visant à établir un cadre UMA chargé des ARM. Ce plan peut être basé sur un ARM-Cadre
déjà existant et opérationnel (APEC_TEL-ARM).
Ce plan peut comprendre:
1. La composition du groupe de travail qui doit retenir les institutions spécialisées intéressées
des pays du Maghreb (Ministères, Autorités de Régulation, Accréditation etc…). Ce groupe
102
de travail sera présidé par le personnel de l'UMA et soutenu par le secrétariat de l'UMA.
L’UIT / BDT fournira une assistance technique au Groupe de travail.
2. Le projet de l'UMA ARM peut être basé sur ARM cadres existants et opérationnels. Les
lignes directrices de l'UIT pour le développement, la mise en œuvre et la gestion des accords
de reconnaissance mutuelle (ARM) fournissent des instructions, et l'APEC TEL ARM,
couvrant 21 économies de la région Asie-Pacifique, peut être utilisé comme un modèle. Le
Groupe de travail ARM UMA peut ajuster et modifier cet ARM si nécessaire, pour répondre
aux besoins spécifiques des pays Maghrébins.
3. Mettre en œuvre les ARM UMA, les membres développeront ARM bilatéraux spécifiques
avec leurs partenaires. La Participation à l'ARM UMA est volontaire.
4. L'ARM UMA pourrait être étendu à d'autres régions.
L'enquête a révélé que les régimes d’évaluation de la conformité ont été mis en œuvre dans la
plupart des pays du Maghreb, avec pour la plus part la reconnaissance de certificats
d'organisations internationales (comme UIT, ISO/CEI ETSI et autres). De même, sur la base
des résultats de l'enquête, il apparaît que dans certains cas il est fait appel à la délégation de
pouvoirs à des entités étrangères par des instruments tels que les ARM.
Vu la nécessité de sensibiliser les parties prenantes de la C&I, à moyen terme, il est
recommandé que les pays du Maghreb engagent la révision de leur législation afin de faciliter
la préparation d'un Cadre harmonisé à l’effet de permettre la mise en place d'accords de
reconnaissance mutuelle entre les États des pays du Maghreb. Cet exercice exigera le
concours des organismes des télécommunications / TIC, des normes et des spécialistes en
législation et ce afin d’examiner de façon critique ce qui est actuellement en vigueur dans les
pays, et de déterminer la mesure dans laquelle un régime harmonisé peut être créé. A la fin de
l'ensemble de l'exercice, il est recommandé d’élaborer un projet de loi cadre (Modèle) qui
sera proposé pour adoption aux pays du Maghreb.
En ce qui concerne les ARM, et comme une première étape, les points communs des
systèmes d'évaluation de la conformité existants pourraient être examinés et basé sur les
résultats, un ensemble de principes de base pour la mise en place d'un cadre MRA pourrait
être développé. Cet exercice serait très probablement à plusieurs niveaux, et aurait besoin
d'être guidé par un groupe ou un organisme régional, comme l’UMA, qui serait chargé de
coordonner et de gérer l'ensemble du processus.
Le processus commence avec les régulateurs nationaux et les organismes d'élaboration de
normes dans le but de définir les exigences techniques du cadre harmonisé. Par la suite, le
processus serait intensifié par les contributions des départements ministériels des
103
télécommunications / TIC pour la formulation et l'adoption des politiques, qui devrait par la
suite déclencher la rédaction juridique nécessaire pour transformer la dimension politique en
droit.
6.5 Renforcement des capacités Afin d'obtenir le soutien et l'engagement nécessaire des pays, l'une des premières activités
devraient être un vaste programme de consultation dans la région, à travers lequel il y sera
question de sensibiliser mais aussi de recueillir des renseignements plus détaillés sur l'état
actuel des C & I et de l'ARM dans chaque pays. L'atelier proposé en Décembre 2014, est une
excellente première étape, mais d'autres peuvent être nécessaires pour assurer que les
décideurs, ainsi que des spécialistes juridiques, réglementaires et normatives de chaque pays
aient l'occasion de contribuer aux discussions, et éventuellement partager des informations
importantes sur les besoins et la situation de leur pays.
À court terme, le renforcement des capacités et la formation devraient être organisés pour la
région pour l'aider à établir des cadres réglementaires des C & I. Il devrait également y avoir
des ateliers pour l'analyse des rapports d'essais, le développement de normes techniques pour
le C & I et régime ARM entre les pays participants. Des Ateliers avec l'exposition pratique
peuvent également être organisés pour les personnels techniques pertinents.
Les conditions d’organisation des ateliers et des dispenses de formation sur la C&I, doivent
être remplies afin d’accueillir entre autres, des technocrates des organismes de
réglementation et d’élaboration des normes nationales, des ministères des télécommunications
/ TIC, et des services de rédaction législative des gouvernements. Il peut être nécessaire
d'approcher les agences, comme l'UIT et la Banque mondiale, de l'assistance technique pour
préparer et dispenser la formation nécessaire.
Afin d'établir un programme de formation pour renforcer les capacités des pays du Maghreb,
il est recommandé d'identifier les institutions dans ces pays qui pourraient être en mesure de
dispenser des cours de formation qualifiés sur les C & I dans le cadre d'un protocole d'accord
signé avec l'UIT comme entrepris dans d'autres régions. Le Secrétariat de l'UMA peut le
faciliter ce en assurant la liaison avec les institutions appropriées qui signent un protocole
d'accord avec l'UIT.
104
Appendix A: Questionnaire
ÉVALUATION DE CONFORMITÉ ET D’INTEROPERABILITE POUR LA REGION
DU MAGHREB:
Collaboration entre les organisations régionales et sous-régionales pour l'établissement
d'un régime commun d’essai de conformité et d'interopérabilité et établissement
d’accords de reconnaissance mutuelle
Préambule
Dans le cadre de la collaboration entre les organisations régionales et sous-régionales pour
l'établissement d'un régime commun d’essai de conformité et d'interopérabilité (C & I) et
d’accords de reconnaissance mutuelle communs, l'UIT a lancé cette étude d'évaluation de la
conformité et de l'interopérabilité sur une base régionale. Cette étude d’évaluation couvre les
pays du Maghreb Membres de l’UIT. Même si quelques-uns de ces pays ont fait plus de
progrès dans l'élaboration de leurs programmes nationaux d'évaluation de la conformité, un
grand nombre d'entre eux doivent encore rattraper ceux qui ont fait relativement plus de
progrès dans ce domaine.
Il est à noter que dans un contexte général, garantir la mise en conformité et l'interopérabilité
des systèmes en respectant les aspects normatifs des systèmes et des réseaux peut apporter
une contribution significative au développement de chaque pays de la région, d’où la
nécessité d’entreprendre cette démarche régionale.
Les pays du Maghreb présentent aussi une spécificité en l’occurrence de l’existence de liens
étroits entre leurs tissus industriels et économiques avec un nombre important de pays dans le
monde et notamment avec les pays d’Europe. De ce fait, il est recommandé d’en tenir compte
dans cette étude.
Cette démarche maghrébine doit également tenir compte des expériences et des acquis en
matière de conformité et d’interopérabilité et voir leur impact sur le libre échange entre les
pays qui ont établi des accords de reconnaissance mutuels de leurs systèmes d’évaluation de
conformité.
105
Objectif
L'objectif est de procéder à l'évaluation des régimes actuels et des infrastructures qualité
actuelles régissant les essais de conformité et d'interopérabilité dans la région du Maghreb
arabe.
Ce projet vise aussi à identifier tous les éléments nécessaires pour établir un régime de C&I et
de promouvoir la collaboration entre les organisations régionales et sous-régionales pour
établir des Accords de Reconnaissance Mutuelle communs (ARM). L'évaluation permettra
d'identifier les exigences et les lacunes dans les domaines des essais d'évaluation de
conformité des pays du Maghreb (Arabe) et de proposer des scénarios possibles qui soient
harmonisés et qui peuvent répondre aux besoins et aux intérêts des États membres de la
Région.
Résultat Prévu /Livrable
A la fin de l'évaluation, des scénarios possibles pour l'établissement de Régimes Communs de
C&I et des accords de reconnaissance mutuelle doivent être spécifiés. Les experts doivent
également recommander les moyens de faciliter la mise en œuvre du programme de l'UIT de
conformité et d'interopérabilité en particulier dans les domaines du renforcement des
capacités réelles et opérationnelles par la création de centres et laboratoires d’essais à
l’échelle régionale et sous-régionale. L'évaluation permettra de formuler des
recommandations et renseignera sur les capacités des organisations régionales ou sous-
régionales appropriées capables d’assurer des essais d'évaluation de conformité, y compris la
gestion et la coordination des ARM.
Portée de l'évaluation
Pour chaque pays, les domaines couverts par cette étude d’évaluation sont :
Les indicateurs géographique / TIC (Partie A), les fournisseurs de services (Partie B), les
aspects réglementaires / cadre juridique et les institutions (partie C) impliquées dans le
domaine d’évaluation de conformité, les organismes d'accréditation / (Partie D), les
laboratoires (Partie E), les organismes de certification et de marquage (Partie F).
En outre, les facteurs démographiques (partie G) et économiques (Partie H) sont également
couverts.
Outil d'évaluation / Questionnaire
L'outil de cette évaluation est basée sur un questionnaire qui se trouve ci-dessous. Le
questionnaire comprend deux sections: la Première Section (pour la partie A, B, C, D, E et F)
et la deuxième section (parties G et H)
106
Appendix B: Les données par pays
a) Cas de la Mauritanie
1ère
SECTION
A. Géographie et indicateurs TIC
Surface du pays : 1030700 Km²
Point culminant:
Point le plus bas:
La pénétration des Télécoms et Internet, y compris sans fil, à large bande et des TIC,
Nombre d'abonnés en téléphonie fixe: 53 993 abonnés
Nombre d'abonnés en téléphonie mobile: 3 988 195 abonnés
La pénétration de la téléphonie fixe: 1.6%
La pénétration de la téléphonie mobile: 115%
Nombre d'abonnés à Internet: 215 968
Nombre d'abonnés à Internet sans fil: 208.239
Nombre d'abonnés à l'Internet fixe: 7 729
Nombre d'abonnés à Internet à l'aide de téléphones mobiles pour l'accès:
La pénétration des abonnés à l'internet:
La pénétration des abonnés à l'Internet fixe:
La pénétration d'abonnés à Internet sans fil:
La couverture de télécommunications:
% de couverture haut débit 3G/wireless:
% de la couverture de l'infrastructure d'accès fixe (fibre et cuivre):
La pénétration de l'internet dans les zones rurales:
La pénétration de la voix dans les zones rurales:
B. Les fournisseurs de service.
Nombre d'opérateurs de réseaux mobiles: 3
Nombre d'opérateurs de téléphonie fixe: 1
107
Nombre d'opérateurs de réseaux mobiles fournissant 3G (WCDMA, HSDPA, HSPA +)
services: 3
Nombre de fournisseurs de services qui déploient WiMAX: 1
Nombre de fournisseurs de services qui déploient LTE: 0
Nombre de prestataires de services fournissant Internet: 3
Nombre de fournisseurs de services Internet fixes: 1
Nombre de fournisseurs de services Internet sans fil: 3
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications: 3
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications (fibre / cuivre):
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications (tour):
Nombre de fournisseurs de services de télécommunications à capitaux étrangers: 3
C. Cadre et réglementation qui régissent les institutions (par pays)
Y’a–t-il un cadre réglementaire et de la réglementation qui établit les exigences techniques
applicables aux produits et services légalement importés et déployés sur le marché? Oui
Si oui, quels produits / services / domaines couvre-t-il? (plusieurs réponses possibles)
produits / services / domaines couverts OUI NON
1 TIC/produit de Télécommunications (
(i.e. Réseau et équipement terminaux)
X
2 Produits électriques/électroniques X
3 Exigences environnementales X
4
Si oui, indiquer le schéma de contrôle de conformité adopté pour l’accès au marché (indiquer
sur les modes applicables)
- certification X
- auto-déclaration
- déclaration tierce partie (via un organisme notifié)
- marquage/marque X
- Utilisation des référentiels IEC, FCC, ETSI, etc X
- autres (specifier)________________________________________
108
Est-ce que ces régimes d’évaluation de la conformité reposent sur l'ensemble des lignes
directrices et des normes ISO / CASCO? OUI
S’il existe une législation/réglementation concernant les TIC et les produits et services de
télécommunications et les domaines connexes (tels que les questions de CEM et sécurité
électrique et de santé), comment est-elle appliquée? Est-elle obligatoire ou volontaire?
Obligatoire
Si cette législation/réglementation existe, permet-elle la délégation des pouvoirs à des entités
étrangères en vertu d'accords tels que les accords de reconnaissance mutuelle (ARM) pour
effectuer l'évaluation de la conformité, par exemple pour la certification? Non
Y’a t’il un système national de normalisation et un organisme national de développement de
normes (SDO)?
(Indiquer par oui / non dans le tableau ci-dessous)
OUI NON
Système national de normalisation X
SDO X
Lorsque ces organismes de normalisation existent sont-ils engagés à l'adoption de normes
internationales à la mesure du possible plutôt que l'élaboration de normes nationales qui
peuvent s'écarter de celles internationales?
Y’a-t-il une législation en métrologie et un Institut national de métrologie responsable de
maintenir les étalons nationaux dans le pays; d'établir et de maintenir leur traçabilité
métrologique en référence au Système international d'unités (SI)? Oui
OUI NON
Législation en Métrologie existe X
Institut national de métrologie responsable
de maintenir les étalons nationaux de
mesure en référence au Système
international d'unités (SI)
X
109
Si la législation métrologique existe dans votre pays permet-t-elle la délégation de pouvoirs à
des entités étrangères en vertu d'accords tels que des ARM par exemple pour l'étalonnage
d’équipements?
Y’a il des Institutions responsables pour le développement de programmes d'évaluation de la
conformité? OUI
Si OUI, quels domaines d'évaluation de la conformité couvre-t-il? (indiquer tous les domaines
qui s'appliquent)
Domaines couverts par les programmes d'évaluation
de conformité
OUI NON M* V^
1 Produits X X
2 Processus X X
3 Services X X
4 Personnel
*Indiquer si l'évaluation de la conformité dans ce domaine est obligatoire (M)
^ indiquer si l'évaluation de la conformité dans ce domaine est volontaire (V)
Quelles sont ces institutions impliquées dans le développement de programmes d'évaluation
de la conformité? (les nommer toutes)
- Autorité de régulation
- Direction de la Normalisation et de la promotion de la qualité
- Le laboratoire national de contrôle de la qualité des médicaments
Quelles sont les ressources possibles (Fonds régionaux / nationaux, internationaux) pour aider
les secteurs public et privé à investir dans l'infrastructure qualité, par exemple, les laboratoires
et les ressources humaines? (Liste de tous)
110
Y’a t-il une législation / réglementation qui régit les exigences d'importation pour les produits
et services tels que les TIC, y compris des produits de télécommunications (incluant des
exigences de CEM, sécurité électrique et la santé) OUI
Comment est le contrôle à l'importation de ces produits dans le pays / région, est il renforcé
au frontière (contrôle systématique), ou des prélèvements effectués par la surveillance du
marché (contrôle à posteriori)? Les deux
Y’a t-il un régime de surveillance de marché (contrôle à posteriori), avec contrôle renforcé
des produits accédant au pays / région, et une réglementation pour poursuivre les infractions?
Oui
Quelles mesures, le cas échéant, sont entrepris pour identifier les produits de contrefaçon et
les mesures prises pour retirer ces produits du marché et de traiter avec les parties
responsables de leur mise sur marché dans le pays / région?
- Dispositions réglementaires de lutte contre la contrefaçon
- Produits contrefaits sont identifiés par (lister tous les moyens):
- les mesures prises pour éliminer les produits contrefaits comprennent
- Marquage des produits.
D. Accréditation
Y’a il un organisme d'accréditation (ISO/IEC 17011) (et pas seulement dans les TIC)? NON
Quel sont les domaines couvert par cet / ces organisme(s) d’accréditation?
111
Organisme
d'accréditation
domaine Scope (e.g. Normes / services/
personnel etc)
1
2
3
4
E. Laboratoires
Quels sont les laboratoires identifiés dans le pays / région et le scope normatif couvert
(Sont- ils des laboratoires tierce partie ou autre)?
- Le laboratoire de la Métrologie Le laboratoire national de contrôle de la qualité des
médicaments
Sont-ils des laboratoires accrédités (selon le référentiel ISO 17025) ou sont-ils reconnus par
un autre mode d’évaluation ou de reconnaissance ?
Quels sont les scopes et les domaines de compétence de ces laboratoires?
Quel est le mode de financement de ces laboratoires? (par des fonds publics, des organisations
ou des fonds privés). Indiquez tout ce qui s'applique
- par des fonds publics
F. Organismes de certification et de marquage
Que sont les organismes de certification (ISO / CEI 17065) dans le pays, où sont-ils situés?
Quels sont les domaines couverts par ces organismes de certification? (par exemple, les TIC
et Télécom)
112
Quels type de marquage ou de marque sont reconnus dans votre pays/région ? (par exemple
marquage CE, FCC, marques UL, NF, etc.) : CE, FCC
SECTION 2
G-Démographie
- Population (Totale): 3 796 000
- Population (Femme): 51.81%
- Population (Homme): 48.19%
- Taux de croissance démographique: 2.29%
- Taux de naissance: 31.83‰
- Taux de mortalité: 8.35‰
- Espérance de vie: 61.91 ans
- Espérance de vie (Femme):
- Espérance de vie (Homme):
- Taux de fécondité: 4.07%
- Taux de mortalité infantile: 57.48‰
- Taux d'alphabétisation:
- Structure par âge :
- 0-14 ans: 40.1%
- 15-64 ans: 56.4%
- 65 et ci-dessus: 3.5%
- langues autochtones: arabe-hassaniya, le peul, le soninké et le wolof
- langues officielles: Arabe
H- Economie
- produit intérieur brut (PIB): 4.199 $ milliards
- La croissance du PIB: 6.9%
- PIB par habitant: 1200 $
- PIB par secteur:
- Inflation: 6.5%
- Taux de chômage: 10%
- principales industries:
- Les exportations (valeur):
- Produits et services à l'exportation: pèche, fer
113
- Les principaux partenaires à l'exportation: Chine
- Les importations (valeur):
- Importation de marchandises:
- Les principaux partenaires à l'importation: Chine
- L'investissement direct étranger (valeur):
- la dette extérieure brute (de pays): 3 348 059 000$
- la dette publique (selon les pays):
- Réserves de changes en monnaies étrangères (pays): 1 $ milliard
b) Cas de l’Algérie
1ère
SECTION
A. Géographie et indicateurs TIC
Surface du pays : 2 381 741 Km²
Point culminant: Hoggar ( Tahat 3003 m)
Point le plus bas: Choot Melrhir ( - 40m)
La pénétration des Télécoms et Internet, y compris sans fil, à large bande et des TIC,
Depuis l’avènement des reformes entrepris par les pouvoirs publics en Algérie et ce depuis
l’an 2000 au profit du secteur des Télécommunications, la pénétration et la diffusion des
services des télécommunications et des TIC ont connu des avancées remarquables. A ce sujet,
l’environnement global du secteur a connu des transformations importantes sur le plan de la
réglementation et du développement des infrastructures réseaux et services des
télécommunications/TIC. Ainsi la consistance de la déclaration sectorielle s’est vue traduite
par le lancement de grands projets de développement et de modernisation des réseaux de
télécommunications et l’implémentation de plateformes de services associés. Les acteurs issus
de l’administration publique et ceux issus du secteur privé sont invités à relever ces défis de
développement si l’on mesure le volume et la nature des besoins de la clientèle et des
différents secteurs socioéconomiques.
(Voir données réseaux et services offerts selon les technologies et les opérateurs source ARPT
)
Nombre d'abonnés en téléphonie fixe: 3 200 000
Nombre d'abonnés en téléphonie mobile: 39 517 045 (fin 2013 ARPT)
La pénétration de la téléphonie fixe: 10,2 %
114
La pénétration de la téléphonie mobile: 102,11 % (fin 2013 ARPT)
Nombre d'abonnés à Internet: 4,6 Millions
Nombre d'abonnés à Internet sans fil: 3 Millions
Nombre d'abonnés à l'Internet fixe: 1,6 Millions
Nombre d'abonnés à Internet à l'aide de téléphones mobiles pour l'accès: statistiques non
disponibles (réserve des opérateurs mobiles)
La pénétration des abonnés à l'internet: 12% avec 20 millions d’internautes
La pénétration des abonnés à l'Internet fixe: 4,2 %
La pénétration d'abonnés à Internet sans fil: 7,8 %
La couverture de télécommunications: 100 % de toutes les localités sur le territoire national
% de couverture haut débit 3G/Wireless: la couverture du territoire par le service mobile
3G va se faire graduellement à savoir sur quatre années et ce par couverture d’un nombre de
wilayas décidées spécifiquement pour chacun des trois opérateurs mobiles.
Des dérogations sont accordées pour d’éventuelles extensions et anticiper sur le programme
de l’année suivante.
% de la couverture de l'infrastructure d'accès fixe (fibre et cuivre): la couverture en fibre
optique s’étale sur une distance de 60 000 km et l’objectif étant d’atteindre toutes les localités
de 1000 habitants au nord du pays et 500 habitants au sud du pays. Le réseau cuivre comprend
6 000 000 de paires distribuées.
La pénétration de l'internet dans les zones rurales: Statistique non disponible
La pénétration de la voix dans les zones rurales: Statistiques non disponibles « mais toutes les
communes d’Algérie ‘ 1541’sont raccordées au réseau fibre optique et on y note la présente
de réseau mobile 2G y compris sur les axes routiers »
B. Les fournisseurs de service.
Nombre d'opérateurs de réseaux mobiles: 3 (ATM MOBILIS, OTA DJEZZY, WTA
OOREDOO)
Nombre d'opérateurs de téléphonie fixe: 1 ALGERIE TELECOM Spa
Nombre d'opérateurs de réseaux mobiles fournissant 3G (WCDMA, HSDPA, HSPA +)
services: 3
Nombre de fournisseurs de services qui déploient WiMax: 3
Nombre de fournisseurs de services qui déploient LTE: 1 Algérie Telecom Spa
Nombre de prestataires de services fournissant Internet: 17
115
Nombre de fournisseurs de services Internet fixes: 1
Nombre de fournisseurs de services Internet sans fil: 4
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications: 4
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications (fibre / cuivre): 1
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications (tour): Tous les opérateurs
sous le régime de licence selon leur cahiers des charges peuvent construire leur propre
infrastructures y compris des tours où peuvent être offerts des services de mutualisation et/ou
à l’interconnexion. A noter que les opérateurs mobiles prennent des bails de location de
terrasses d’immeubles privés pour y implanter leurs antennes.
Nombre de fournisseurs de services de télécommunications à capitaux étrangers: 2
Nombre d’opérateurs de VOIP : 3
Nombre d’opérateurs VSAT : 3
Nombre d’opérateurs GMPCS : 3
Station côtière INMARSAT : 1
C. Cadre et réglementation qui régissent les institutions (par pays)
Les institutions algériennes sont régies par des dispositions légales et réglementaires soit pour
les départements ministériels ou institutions économiques et ce par la promulgation de lois et
l’émission de décrets exécutifs pris ces lois.
Y’a–t-il un cadre réglementaire et de la réglementation qui établit les exigences techniques
applicables aux produits et services légalement importés et déployés sur le marché?
Dans le cadre de l’importation de produits les départements ministériels chargés
respectivement
- de l’Industrie et des mines
- du commerce
- des finances
- des télécommunications et des TIC
Disposent d’un cadre réglementaire et d’institutions qui relèvent de leur compétence et qui
agissent pour faire respecter les exigences techniques applicables aux produits et services
légalement importés et déployés sur le marché algérien.
(Voir dans le rapport les missions allouées aux organismes comme la Douane algérienne
aux postes frontières, l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications ARPT,
les laboratoires accrédités par ALGERAC, l’Etablissement des Normes par l’Institut Algérien
116
de Normalisation IANOR, le contrôle et procédures établis par l’Office National de
Métrologie légale ONML)
Si oui, quels produits / services / domaines couvre-t-il? (plusieurs réponses possibles)
produits / services / domaines couverts OUI NON
1 TIC/produit de Télécommunications (
(i.e. Réseau et équipement terminaux)
√
2 Produits électriques/électroniques √
3 Exigences environnementales √
4
Si oui, indiquer le schéma de contrôle de conformité adopté pour l’accès au marché (indiquer
sur les modes applicables)
- certification établie soit par l’ARPT, IANOR, ONML ou laboratoire accrédité
par ALGERAC
- auto-déclaration (procédure retenue dans les dispositions réglementaires)
- déclaration tierce partie (via un organisme notifié) non applicable
- marquage/marque en cours d’élaboration par l’IANOR (TEDJ : est un label de qualité
national de certification volontaire délivré par l’IANOR. Ce label apposé sur un produit
atteste que ce dernier a été évalué et certifié conforme aux normes algériennes le concernant)
- Utilisation des référentiels IEC, FCC, ETSI, etc Oui les organismes investis dans
leurs missions pour procéder aux essais de conformité, sont tous membres des
institutions internationales comme ISO, IEC et l’UIT et à ce titre il est fait un usage de
références aux normes édictées par ces derniers.
- autres (spécifier)_Pour le cas des produits des télécommunications et des Technologies
de l’Information et de la communication, l’Autorité de Régulation ARPT étant member de
l’UIT fait toujours référence aux recommandations de l’UIT et notamment celles émises par
le Secteur de la Normalisation .
Est-ce que ces régimes d’évaluation de la conformité reposent sur l'ensemble des lignes
directrices et des normes ISO / CASCO?
L’accréditation parrainée par ALGERAC concerne les laboratoires d’essais et d’étalonnage
(ISO/CEI 17025), les organismes d’inspection (ISO/CEI 17020), les systèmes (ISO/CEI
17021), les produits (ISO guide 65), les personnes (ISO/CEI 17024)
117
S’il existe une législation/réglementation concernant les TIC et les produits et services de
télécommunications et les domaines connexes (tels que les questions de CEM et sécurité
électrique et de santé), comment est-elle appliquée? Est-elle obligatoire ou volontaire?
Les réformes du secteur des télécommunications ont été consacrées dans les dispositions de la
loi 2000-03 du 05 Aout 2000. Cette loi s’applique aux activités postales et des
télécommunications et ce y compris la télédiffusion, la radiodiffusion pour ce qui est des
transmissions, l’émission et la réception à l’exclusion du contenu qui obéit à un cadre
législatif et réglementaire approprié. Ainsi, le Ministère de la poste et des TIC avec les
missions allouées à l’Autorité de Régulation « ARPT » , à l’Agence nationale des fréquences
« ANF », à l’Agence nationale de radionavigation maritime « ANRM), exerce ce pouvoir de
contrôle des aspects de compatibilité électromagnétique (CEM). Voir dans le rapport les
dispositions attachées à chacun de ces organismes.
Si cette législation/réglementation existe, permet-elle la délégation des pouvoirs à des
entités étrangères en vertu d'accords tels que les accords de reconnaissance mutuelle
(ARM) pour effectuer l'évaluation de la conformité, par exemple pour la certification?
Actuellement, les accords de reconnaissance mutuelle (ARM) ne sont pas entrepris dans la
forme préconisée dans les guides élaborés par l’UIT, mais des accords sur la certification
peuvent être envisagés et formalisés au cas par cas et selon les accords bilatéraux existant
entre entités de pays concernés. (les dispositions réglementaires le permette)
Y’a-t-il un système national de normalisation et un organisme national de
développement de normes (SDO)?
(Indiquer par oui / non dans le tableau ci-dessous)
OUI NON
Système national de normalisation √
SDO INSTITUT
ALGERIEN DE
NORMALISATION
“IANOR”
118
Lorsque ces organismes de normalisation existent sont-ils engagés à l'adoption de
normes internationales à la mesure du possible plutôt que l'élaboration de normes
nationales qui peuvent s'écarter de celles internationales?
Les principales missions de l’IANOR concernent :
- L’élaboration, la publication et la diffusion des normes algériennes
- La centralisation et la coordination de l’ensemble des travaux de normalisation
entrepris par les structures existantes
- L’adoption de marques de conformité aux normes algériennes et de labels de qualités
ainsi que la délivrance d’autorisation d’utilisation de ces marques et labels et le contrôle de
leur usage dans le cadre de la législation en vigueur
- La promotion de travaux, recherches, essais en Algérie ou à l’étranger ainsi que
l’aménagement d’installations d’essais nécessaires à l’établissement des normes et à la
garantie de leur application
- L’application des conventions et accords internationaux auxquels l’Algérie est partie
En outre, l’Institut participe aux travaux des organisations internationales et régionales de
normalisation et y représente l’Algérie, le cas échéant.
Y’a-t-il une législation en métrologie et un Institut national de métrologie responsable de
maintenir les étalons nationaux dans le pays; d'établir et de maintenir leur traçabilité
métrologique en référence au Système international d'unités (SI)?
OUI NON
Législation en Métrologie existe
Institut national de métrologie responsable
de maintenir les étalons nationaux de
mesure en référence au Système
international d'unités (SI)
√
En Algérie , la métrologie a toujours existé depuis les années 60 et en 1986 les pouvoirs
publics ont créé l’OFFICE NATIONAL DE METROLOGIE LEGALE dénommé « ONML »
L’ONML est un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA), relevant du Ministère
de l’Industrie, doté de l’autonomie financière et crée en 1986 par Décret n°86-250 du 30
septembre 1986.
Sa mission principale est de s’assurer de la fiabilité de la mesure des instruments nécessitant
une qualification légale et ayant incidence directe sur :
- L’équité des échanges commerciaux
119
- La santé
- La sécurité
- L’environnement
- La qualité de la production industrielle
L’office a pour objet entre autres de :
- Contribuer à la réalisation des objectifs inscrits dans les plans nationaux et
programmes de développement relatifs à la métrologie
- Procéder aux études et aux essais des nouveaux modèles d’instruments de mesure en
vue de leur approbation
- Effectuer la surveillance permettant de constater que les instruments de mesure
répondent aux prescriptions légales
- Effectuer des opérations de révision des étalons et opérations d’étalonnages de
précision des instruments de mesure
- S’assurer que les unités de mesure utilisées correspondent bien aux définitions
physiques établies par le système international d’unités « SI »
- Créer et mettre en place des laboratoires de métrologie, des centres techniques
spécialisés devant servir aux travaux de recherche métrologiques, d’études et de contrôle
- Participer aux activités internationales liées à la métrologie et développer des relations
avec les organismes internationaux de la branche.
Si la législation métrologique existe dans votre pays permet-t-elle la délégation de
pouvoirs à des entités étrangères en vertu d'accords tels que des ARM par exemple pour
l'étalonnage d’équipements?
La Loi n° 90-18 du 31 juillet 1990 relative au système national légal de Métrologie
fixe les règles générales concurrentes à la protection du citoyen et de l’économie nationale à
travers la mise en place d’un système national légal de Métrologie
Dans les dispositions générales, le système national légal de métrologie utilise le système
international d’unités “ SI”
Il est institué un étalon national dont les modalités de création, de dépôt, de conservation et
d’entretien sont déterminées par voie réglementaire
Dans la mise en œuvre du Système national légal de Métrologie, les champs d’application
concernent la conception, la réalisation et l’usage des instruments de mesure sur le territoire
national et ils doivent traduire les éléments du système national de métrologie légale.
A ce titre, il est institué des vérifications de conformité portant sur :
- L’approbation des modèles
120
- La vérification primitive des instruments de mesure neufs
- La vérification périodique
- La vérification primitive des instruments de mesure réparés
- La surveillance
Sous réserve des autres dispositions législatives en vigueur, tout instrument de mesure importé,
s’il n’est pas conforme à un modèle approuvé, ne peut être mis en exploitation qu’après avoir
subi une mise en conformité sous la responsabilité de l’opérateur économique concerné.
Ainsi en ce qui concerne l’étalonnage des équipements, il est du domaine de l’ONML
(chargé de l’approbation des modèles) mais il peut être fait appel au titre d’une coopération
à tout organisme spécialisé dans le domaine.
Y’a-t-il des Institutions responsables pour le développement de programmes
d'évaluation de la conformité?
Est considéré comme organisme à activités normatives toute entité justifiant de sa compétence
technique pour animer les travaux dans le domaine de la normalisation et qui s’engage à
accepter les principes de bonne pratique prévus dans les accords internationaux.
Les organismes à activités normatives, à l’exception des ministères, sont agréés par décision
du ministre chargé de la normalisation, après avis du Directeur général de l’institut algérien de
normalisation.
Le retrait de l’agrément intervient dans les mêmes formes.
Un arrêté du ministre chargé de la normalisation détermine les conditions d’agrément de ces
organismes
En ce qui les procédures d’évaluation de la conformité, les organismes à activités
normatives sous l’égide de l’IANOR procèdent à la définition et au développement de
programmes de normalisation et ainsi compris l’évaluation de la conformité
« Les normes et les règlements techniques sont soumis, lors de leur application, aux procédures
d’évaluation de leur conformité. Les procédures d’évaluation de la conformité sont des
documents à caractère normatif ».
Il y a lieu de signaler que les comités techniques nationaux élaborent les procédures d’évaluation
de la conformité pour la mise en œuvre des normes et les secteurs initiateurs élaborent les
procédures d’évaluation de la conformité pour la mise en œuvre des règlements techniques.
Les procédures d’évaluation de la conformité sont fondées sur les normes ou projets de normes
internationales ou sur des règlements techniques équivalents émanant d’un Etat membre d’une
convention dont l’Algérie est partie
121
Si OUI, quels domaines d'évaluation de la conformité couvre-t-il? (indiquer tous les
domaines qui s'appliquent)
Domaines couverts par les programmes d'évaluation
de conformité
OUI NON M* V^
1 Produits √ √
2 Processus √ √
3 Services √ √
4 Personnel √ √
*Indiquer si l'évaluation de la conformité dans ce domaine est obligatoire (M)
^ indiquer si l'évaluation de la conformité dans ce domaine est volontaire (V)
Quelles sont ces institutions impliquées dans le développement de programmes
d'évaluation de la conformité?
Le Décret exécutif n° 05- 464 du 06 décembre 2005 porte sur l’Organisation et le
Fonctionnement de la Normalisation. Le présent décret a pour objet de fixer les modalités
d’organisation et de fonctionnement de la normalisation ainsi que les conditions d’agrément
des organismes à activités normatives.
Le programme national de normalisation est élaboré sur la base des besoins nationaux exprimés
dans ce domaine.
L’institut algérien de normalisation procède aux consultations nécessaires en vue de recenser les
besoins nationaux dans ce domaine, en coordination avec les parties intéressées.
L’institut algérien de normalisation présente le projet de programme national de normalisation au
conseil national de la normalisation, pour étude et avis, et le soumet à l’approbation du
ministre chargé de la normalisation.
Constituent des organes de normalisation :
- le conseil national de la normalisation ;
- l’institut algérien de normalisation ;
- les comités techniques nationaux ;
- les organismes à activités normatives ;
- les ministères dans leurs activités d’élaboration de règlements techniques.
122
Il est indiqué de se référer à la composition de ces entités telles qu’elles sont précisées
dans les textes réglementaires portant sur leur création
Aussi, en termes de dispositions réglementaires, le Décret exécutif n° 05-465 du 6 décembre
2005 concerne l’évaluation de la conformité
L’évaluation de la conformité est un procédé visant à démontrer que des exigences spécifiées
relatives à un produit, processus, système, personne ou organisme sont respectées. Elle
comprend les activités telles que les essais, l’inspection, la certification et l’accréditation des
organismes d’évaluation de la conformité.
Les organismes d’évaluation de la conformité sont :
- les laboratoires,
- les organismes d’inspection,
- les organismes de certification.
Ces organismes sont chargés respectivement des analyses, des essais, de l’inspection et de la
certification des produits, des processus, des systèmes et des personnes.
Quelles sont les ressources possibles (Fonds régionaux / nationaux, internationaux) pour
aider les secteurs public et privé à investir dans l'infrastructure qualité, par exemple, les
laboratoires et les ressources humaines? (Liste de tous)
Les ressources dont disposent les organismes à activités normatives sont issues généralement
des fonds de l’Etat et ce selon les dispositions légales qui les régissent à savoir le caractère qui
les fonde en tant qu’organisme économique à caractère administratif ou à caractère
commercial. Dans certains cas de coopération internationale comme avec l’Union
Européenne, il existe des créneaux réglementaires permettant de développer l’activité de
normalisation et même des axes de financement spécifiques
(Programme MEDA pour la mise à niveau des entreprises algériennes)
Y’a-t-il une législation / réglementation qui régit les exigences d'importation pour les
produits et services tels que les TIC, y compris des produits de télécommunications
(incluant des exigences de CEM, sécurité électrique et la santé)
L’article 41 de la loi 2000-03 régissant fixant les règles générales relatives à la poste et aux
télécommunications, précise le Traitement du régime de l’agrément ainsi :
Tout équipement terminal ou installation radioélectrique destiné à être :
123
- Connecté à un réseau public des télécommunications
- Fabriqué pour le marché intérieur ou être importé
- Détenu en vue de la vente ou être mis en vente
- Distribué à titre gratuit ou onéreux ou faire l’objet de publicité
Est soumis à un agrément préalable
Cet agrément est délivré par l’Autorité de Régulation ou par un laboratoire d’essais et
mesures dûment agréé par ladite Autorité dans les conditions fixées par voie
réglementaire.
La réglementation peut établir un régime d’auto-certification et/ou de reconnaissance
d’agrément obtenu dans un autre pays.
Pour établir cet agrément, la procédure de tests et des essais de conformité par rapport aux
normes en vigueur est appliquée incluant les exigences de compatibilité électromagnétique
(CEM), la sécurité électrique du produit et la mesure de ses effets sur la santé.
N.B des dispositions d’importation d’équipements dits sensibles sont prises et consignées
dans l’Arrêté interministériel du 9 juillet 2003 fixant les conditions et les modalités
d’importation, d’acquisition, de détention, d’exploitation, de cession et de transport des
équipements sensibles.
Comment est le contrôle à l'importation de ces produits dans le pays / région, est-il
renforcé au frontière (contrôle systématique), ou des prélèvements effectués par la
surveillance du marché (contrôle à posteriori)?
Le décret exécutif n° 05-467 du 10 décembre 2005 fixant les conditions et les modalités de
contrôle aux frontières de la conformité des produits importés.
Sur la base de la loi n° 79-07 du 21 juillet 1979, modifiée et complétée, portant code des
douanes et de la loi n° 89-02 du 7 février 1989 relative aux règles générales de protection du
consommateur et vu le décret exécutif n° 90-39 du 30 janvier 1990, modifié et complété,
relatif au contrôle de la qualité et à la répression des fraudes ;il est retenu
Dans l’article 2 que le contrôle de la conformité des produits importés s’exerce au niveau des
postes frontaliers terrestres, maritimes et aériens. Il est effectué par les inspections aux
frontières relevant de l’administration chargée de la protection du consommateur et de la
répression des fraudes, conformément aux modalités prévues par les dispositions du décret
exécutif n° 90-39 du 30 janvier 1990, modifié et complété, susvisé.
124
Le contrôle prévu à l’article 2 ci-dessus est effectué avant le dédouanement des produits
importés sur la base d’un dossier présenté par l’importateur ou par son représentant dûment
habilité, auprès de l’inspection aux frontières concernée et comprenant :
- La déclaration d’importation du produit, dûment renseignée par l’importateur concerné
- Une copie certifiée conforme de l’extrait du registre de commerce ;
- Une copie certifiée conforme de la facture ;
- L’original de tout autre document exigé par la réglementation en vigueur et ayant trait à la
conformité des produits importés
A noter que des organismes nationaux ou étrangers d’inspection ou de certification accrédités
conformément aux dispositions de la loi n° 04-04 du 23 juin 2004, peuvent être agréés par le
ministre chargé de la protection du consommateur et de la répression des fraudes pour la
vérification de la conformité des produits importés, avant expédition ou dans le cadre de
l’assistance aux inspections aux frontières.
Les modalités de délivrance et de retrait de l’agrément sont définies par arrêté du ministre
chargé de la protection du consommateur et de la répression des fraudes
Y’a-t-il un régime de surveillance de marché (contrôle à posteriori), avec contrôle
renforcé des produits accédant au pays / région, et une réglementation pour poursuivre
les infractions?
LE REGIME DE SURVEILLANCE DU MARCHE SE BASE SUR LA DELIVRANCE
D’UNE CERTIFICATION OBLIGATOIRE DES PRODUITS
Les produits destinés à la consommation et à l’emploi, touchant la sécurité, la santé et
l’environnement, sont soumis à la certification obligatoire, conformément à la législation en
vigueur.
La certification obligatoire s’impose, sans discrimination, aux produits fabriqués localement
et à ceux importés.
L’institut algérien de normalisation IANOR est seul habilité à délivrer les certificats de
conformité obligatoire des produits fabriqués localement, autorisant l’apposition de la marque
de conformité nationale obligatoire.
En cas de besoin, il peut mandater tout organisme d’évaluation de la conformité accrédité
pour la réalisation de tâches spécifiques, précisées dans un cahier des charges, établi à cet
effet, par l’institut algérien de normalisation.
125
Les produits importés, doivent comporter la marque de conformité obligatoire, délivrée par
les organismes habilités dans le pays d’origine et reconnus par l’institut algérien de
normalisation.
Les produits non revêtus de la marque de conformité obligatoire sont interdits
d’admission et de commercialisation sur le territoire national.
A rappeler que les organismes d’évaluation de la conformité sont :
- les laboratoires,
- les organismes d’inspection,
- les organismes de certification.
Ces organismes sont chargés respectivement des analyses, des essais, de l’inspection et de la
certification des produits, des processus, des systèmes, et des personnes.
En ce qui concerne les organismes d’inspection dûment accrédités, des dispositions
réglementaires sont émises par les départements ministériels dont ils dépendent à savoir :
- Ministère des finances pour le contrôle douanier aux frontières
- Ministère du commerce pour les services de contrôle et de la répression des fraudes
- Ministère de l’Intérieur et des collectivités locales
- Ministère de la poste et des TIC pour la police des Télécommunications
- Ministère de la Culture pour l’action de l’Office National des droits d’auteurs « ONDA »
Quelles mesures, le cas échéant, sont entreprises pour identifier les produits de
contrefaçon et les mesures prises pour retirer ces produits du marché et de traiter avec
les parties responsables de leur mise sur marché dans le pays / région?
Les services de la Direction Générale des Douanes algériennes dispose d’une sous-
direction de la lutte contre la contrefaçon, et qui est chargée entre autres :
- de participer à la protection des droits de propriété intellectuelle en collaboration avec les
institutions publiques compétentes et les titulaires des droits de propriété intellectuelle ;
- de coordonner et d’uniformiser les différentes activités et interventions des services extérieurs
déconcentrés en matière de lutte contre la contrefaçon ;
- de mettre à jour le système de gestion et d’analyse des risques par des critères de fraude liés à
la contrefaçon.
Les Dispositions réglementaires de lutte contre la contrefaçon en Algérie :
- Termes des dispositions prises par la Banque d’Algérie dans l’article 8 de l’ordonnance n° 03-
11 du 26 Aout 2003 relative à la monnaie et au crédit :
126
La contrefaçon et la falsification de billets de banque ou de pièces de monnaie métallique,
émis par la Banque d’Algérie ou par toute autre autorité monétaire étrangère légale, ainsi que
l’introduction, l’usage, la vente, le colportage et la distribution de tels billets de banque ou
pièces contrefaits ou falsifiés, seront sanctionnés conformément au code pénal.
Depuis avril 2014, Un comité interministériel a été mis en place pour élaborer une loi sur la
contrefaçon devant raffermir la lutte contre ce phénomène qui prend de l’ampleur en Algérie
Produits contrefaits sont identifiés par (lister tous les moyens):
Entre 2 et 3 millions d’articles contrefaits sont saisis annuellement par les services douaniers
chargés de la lutte contre la fraude.
Produits cosmétiques, pièces détachées, appareils électroménagers, robinetterie à gaz,
cigarettes et autres produits sont importés massivement chaque année par des importateurs
fraudeurs.
Les mesures prises pour éliminer les produits contrefaits comprennent (liste tout):
Compte tenu des prérogatives allouées aux services de contrôle et de la répression des fraudes et
de même en référence aux missions des services d’inspection de tous les départements
ministériels concernés par la lutte contre la contrefaçon , des mesures de saisie et de
destruction de produits sont prises à chaque constat de fraude et des poursuites judiciaires sont
prononcées contre les contrevenants conformément aux dispositions législatives et
réglementaires en vigueur .
D. Accréditation
Y’a-t-il un organisme d'accréditation (ISO/IEC 17011) (et pas seulement dans les TIC)?
Le Décret exécutif n° 05-466 du 6 décembre 2005 portant création, organisation et
fonctionnement de l’organisme algérien d’accréditation «ALGERAC »
Dans les dispositions générales de ce décret, il est dit qu’il est créé un établissement public à
caractère industriel et commercial, doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière, dénommé «organisme algérien d’accréditation», ci-dessous désigné «ALGERAC».
ALGERAC est régi par les lois et règlements en vigueur applicables à l’administration dans
ses relations avec l’Etat et est réputé commerçant dans ses relations avec les tiers.
127
ALGERAC est placé sous la tutelle du ministre chargé de la normalisation à savoir celui de
l’Industrie et des mines actuellement
Les missions d’ALGERAC
ALGERAC a pour mission principale l’accréditation de tout organisme d’évaluation de la
conformité.
A ce titre, il est chargé notamment :
- De mettre en place les règles et procédures relatives à l’accréditation des organismes
d’évaluation de la conformité ;
- D’examiner les demandes et délivrer les décisions d’accréditation aux organismes
d’évaluation de la conformité, conformément aux normes nationales et internationales
pertinentes ;
- De procéder au renouvellement, suspension et retrait des décisions d’accréditation des
organismes d’évaluation de la conformité ;
- D’élaborer des programmes périodiques relatifs à l’évaluation de la conformité ;
- De conclure toutes conventions et accords en rapport avec ses programmes d’activités
avec les organismes étrangers similaires et de contribuer aux efforts menant à des accords de
reconnaissance mutuelle ;
- De représenter l’Algérie auprès des organismes internationaux et régionaux similaires
L’accréditation en question concerne :
- Les laboratoires ;
- Les organismes d’inspection ;
- Les organismes de certification.
Les conditions et critères d’accréditation de ces organismes d’évaluation sont fondés sur les
normes nationales et/ou internationales pertinentes.
Quels sont les domaines couvert par cet / ces organisme(s) d’accréditation?
Organisme
d'accréditation
domaine Scope (e.g. Normes / services/
personnel etc)
1 ALGERAC Santé , BTPH,
Organismes de
contrôle de
l’Hydrolique,
Traitement des
Normes, réglements techniques
128
eaux , controle
technique
automobile
2 ONML Métrologie,
étalonnage
Réseau national de métrologie
industrielle
3
4
E. Laboratoires
Quels sont les laboratoires identifiés dans le pays / région et le scope normatif couvert
(Sont- ils des laboratoires tierce partie ou autre)?
En Algérie, existent plus de 2000 Laboratoires selon les déclarations d’ALGERAC. Ces
laboratoires ne sont accrédités que pour une infime partie. Les laboratoires doivent se
conformer aux dispositions du Décret exécutif n° 02-68 du 6 février 2002 fixant les conditions
d'ouverture et d'agrément des laboratoires d'analyses de la qualité.
Ne sont pas soumis aux dispositions du présent décret, les laboratoires qui interviennent dans
le cadre de leurs textes de création ou dans des domaines régis par une réglementation
spécifique et les laboratoires travaillant pour leur propre compte, créés dans le cadre de l'auto-
contrôle, en complément à une activité principale.
Sont-ils des laboratoires accrédités (selon le référentiel ISO 17025) ou sont-ils reconnus
par un autre mode d’évaluation ou de reconnaissance ?
Les conditions d’ouverture et d’exploitation de laboratoire d’analyses de la qualité sont
spécifiées comme énoncées dans les articles suivants du Décret exécutif n° 02-68 du 6 février
2002.
Art. 4. — Le postulant à l'ouverture d'un laboratoire doit avoir les qualifications requises.
Les qualifications doivent être justifiées par la présentation de titres universitaires en rapport
avec l'activité envisagée et la spécialité demandée.
A défaut de ces qualifications, le postulant est tenu de confier la responsabilité technique de
l'activité du laboratoire à une personne dûment qualifiée dans le domaine d'activité.
Art. 10. — Le laboratoire doit être pourvu de l'équipement nécessaire pour l'exécution
correcte des travaux pour lesquels il se déclare compétent.
129
Art. 12. — Les services concernés du Centre algérien du contrôle de la qualité et de
l'emballage examinent la demande d'autorisation d'exploitation, en procédant notamment à la
collecte des informations complémentaires relatives au laboratoire et à la vérification sur site
de la conformité des locaux, des équipements et instruments dont il est doté et des
qualifications du personnel, sur la base d'une procédure technique établie par décision du
directeur du Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage, après avis du Conseil
d'orientation scientifique et technique du Centre.
(Il n’a pas été fait référence aux normes ISO et ne mentionne pas l’intervention
d’ALGERAC sur le plan de l’accréditation)
Art. 26. — Le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l'emballage instruit la demande
d'agrément, en procédant, notamment à la collecte des informations complémentaires relatives
au laboratoire concerné et à l'évaluation technique de sa compétence.
Quels sont les scopes et les domaines de compétence de ces laboratoires? Ces laboratoires
actives principalement dans les domaines de contrôle des produits agroalimentaires, les
services de santé, le contrôle des matériaux de construction, le contrôle technique automobile,
le contrôle des eaux, le contrôle des produits phytosanitaires, le contrôle des produits
industriels
Quel est le mode de financement de ces laboratoires? (par des fonds publics, des
organisations ou des fonds privés). Indiquez tout ce qui s'applique
Ces laboratoires sont soit dotés de l’autonomie financière et jouissant du caractère industriel
et commercial ou soumis au financement sur fonds publics alloués par l’Etat
F. Organismes de certification et de marquage
Que sont les organismes de certification (ISO / CEI 17065) dans le pays, où sont-ils
situés?
ALGERAC est l’organisme algérien d’accréditation et à présent il y fait référence dans son
activité au guide ISO 65. Le passage à la norme ISO 17065 est envisagé pour être en
conformité aux nouvelles exigences en matière d’évaluation de la conformité.
130
Quels sont les domaines couverts par ces organismes de certification? (par exemple, les
TIC et Télécom)
Si on se réfère aux dispositions de la loi 2000-O3 régissant les télécommunications en
Algérie, il est retenu que les missions de l’Autorité de Régulation comme :
- Octroyer les autorisations d’exploitation, agréer les équipements de la poste et des
télécommunications et de préciser les spécifications et normes auxquelles ils doivent
répondre.
- Procéder à la certification des entreprises d’installations des infrastructures des
télécommunications
Quels type de marquage ou de marque sont reconnus dans votre pays/région ? (par
exemple marquage CE, FCC, marques UL, NF, etc.)
Dans le cadre de ses activités l’Institut Algérien de Normalisation se propose de définir un
label de qualité national de certification volontaire. Ce label dénommé TEDJ apposé sur un
produit atteste que ce dernier a été évalué et certifié conforme aux normes algériennes le
concernant.
En algérie, dans le cadre de la situation présente des produits importés portent le marquage
CE ou NF sans avoir la possibilité de vérifier leur authenticité .
SECTION 2
G-Démographie
- Population (Totale): 38,7 Millions au 1er
juin 2014 (prévision 39,5 Millions au 1er
janvier
2015)
- Population (Femme): 49, 39 %
- Population (Homme): 50,61 %
- Taux de croissance démographique: 2,16%
- Taux de naissance:26,1 ‰
- Taux de mortalité: 4,5 ‰
- Espérance de vie: 74,5 ans
- Espérance de vie (Femme): 76 ans
- Espérance de vie (Homme): 73 ans
- Taux de fécondité: 3,02 enf/fem
- Taux de mortalité infantile: 23,4 ‰
- Taux d'alphabétisation: 85 %
- Structure par âge
131
- 0-14 ans: 28,1%
- 15-64 ans: 66,8 %
- 65 et ci-dessus: 5,1%
- langues autochtones: Amazigh
- langues officielles: Arabe et Amazigh (langue nationale non officielle)
H- Economie
- produit intérieur brut (PIB): 227 Mds $
- La croissance du PIB: 4%
- PIB par habitant: 5674,7 $
- PIB par secteur: Agriculture 8,9% , Industrie 60,9% , services 30,2%
- Inflation: 4,2%
- Taux de chômage: 9,83%
- Principales industries: Energie et produits dérivés, mines, métallurgie, mécanique,
pharmacie, textile, plastique et caoutchouc (les autres secteurs porteurs liée à l’industrie sont
l’agriculture, le BTPH, la pêche, le tourisme, la santé, le transport, les TIC et les énergies
renouvelables)
- Les exportations (valeur): 65,91 Mds $ (2013)
- Produits et services à l'exportation: Hydrocarbures, matières premières, produits
agroalimentaires,
- Les principaux partenaires à l'exportation: Etats-Unis, Italie, Espagne, France, Grande
Bretagne, Pays Bas, Canada, Turquie, Chine, Belgique, Tunisie, Portugal, Maroc, Japon
- Les importations (valeur): 54,85 Mds $
- Importation de marchandises: Bien d’équipements, bien de consommation, médicaments,
matériaux de construction, services d’études et de prospection
- Les principaux partenaires à l'importation: Etats-Unis, Italie, Espagne, France, Grande
Bretagne, Allemagne, Pays Bas, Fédération de Russie, Turquie, Chine, République de Corée,
Inde, Brésil, Japon
- L'investissement direct étranger (valeur): 3,9 Mds $ (2013)
- la dette extérieure brute (de pays): 3,7 Mds $
- la dette publique (selon les pays): 9,2% du PIB
- Réserves de changes en monnaies étrangères (pays): 209 Mds $ (juin 2014)
132
c) Cas de la Tunisie
1ère
SECTION
A. Géographie et indicateurs TIC
Surface du pays :
Point culminant:
Point le plus bas:
La pénétration des Télécoms et Internet, y compris sans fil, à large bande et des TIC,
o Pénétration Fixe : 33,7%
o Pénétration Moile : 122,8%
o Pénétration Internet : 44,4%
Nombre d'abonnés en téléphonie fixe: 947 295
Nombre d'abonnés en téléphonie mobile: 13 546 023
La pénétration de la téléphonie fixe: 33,7%
La pénétration de la téléphonie mobile: 122,8%
Nombre d'abonnés à Internet: 4 894 706
Nombre d'abonnés à Internet sans fil: 4 348 619
Nombre d'abonnés à l'Internet fixe: 546 087
Nombre d'abonnés à Internet à l'aide de téléphones mobiles pour l'accès: 3 292 219
La pénétration des abonnés à l'internet: 44,4%
La pénétration des abonnés à l'Internet fixe: 5,0%
La pénétration d'abonnés à Internet sans fil: 39,4%
La couverture de télécommunications: 99%
% de couverture haut débit 3G/wireless: 87%
% de la couverture de l'infrastructure d'accès fixe (fibre et cuivre): (cuivre 46,7%)
La pénétration de l'internet dans les zones rurales:
La pénétration de la voix dans les zones rurales:
B. Les fournisseurs de service.
Nombre d'opérateurs de réseaux mobiles: 3
Nombre d'opérateurs de téléphonie fixe: 3
Nombre d'opérateurs de réseaux mobiles fournissant 3G (WCDMA, HSDPA, HSPA
+) services: 3
Nombre de fournisseurs de services qui déploient WiMAX: 2
Nombre de fournisseurs de services qui déploient LTE: 0
Nombre de prestataires de services fournissant Internet: 5
Nombre de fournisseurs de services Internet fixes: 5
Nombre de fournisseurs de services Internet sans fil: 5
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications: 3
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications (fibre / cuivre): 3
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications (tour): 3
Nombre de fournisseurs de services de télécommunications à capitaux étrangers:
133
C. Cadre et réglementation qui régissent les institutions (par pays)
Y’a–t-il un cadre réglementaire et de la réglementation qui établit les exigences
techniques applicables aux produits et services légalement importés et déployés sur le
marché? Oui
Décret n°2001-830 du 14 avril 2001, relatif à l’homologation des équipements
terminaux de télécommunications et des équipements terminaux radioélectriques, tel
que modifié et complété par le décret n°2003-1666 du 4 août 2003
Le Décret n° 2008-2639 du 21 juillet 2008, fixant les conditions et les procédures
d’importation et de commercialisation des moyens ou des services de cryptage à
travers les réseaux de télécommunications
Décret n° 2010-1684 du 5 juillet 2010, portant modification du décret n° 94-1744 du
29 août 1994 relatif aux modalités de contrôle technique à l'importation et à
l'exportation et aux organismes habilités à l'exercer.
Arrête du 15 septembre 2005, portant modification de l'arrêté du ministre de
l'économie nationale du 30 Août 1994, fixant les listes des produits soumis au contrôle
technique à l'importation et à l'exportation.
Si oui, quels produits / services / domaines couvre-t-il? (plusieurs réponses possibles)
Voir la liste en Annexe de l’Arrête du 15 septembre 2005
produits / services / domaines couverts OUI NON
1 TIC/produit de Télécommunications (
(i.e. Réseau et équipement terminaux)
2 Produits électriques/électroniques
3 Exigences environnementales
4
Si oui, indiquer le schéma de contrôle de conformité adopté pour l’accès au marché
(indiquer sur les modes applicables)
- certification
- auto-déclaration
- déclaration tierce partie (via un organisme notifié)
- marquage/marque
- Utilisation des référentiels IEC, FCC, ETSI, etc
134
- autres (spécifier) --- Certificat d’homologation
Est-ce que ces régimes d’évaluation de la conformité reposent sur l'ensemble des
lignes directrices et des normes ISO / CASCO? Oui Pour l’INNORPI
S’il existe une législation/réglementation concernant les TIC et les produits et services
de télécommunications et les domaines connexes (tels que les questions de CEM et
sécurité électrique et de santé), comment est-elle appliquée? Est-elle obligatoire ou
volontaire?
Si cette législation/réglementation existe, permet-elle la délégation des pouvoirs à des
entités étrangères en vertu d'accords tels que les accords de reconnaissance mutuelle
(ARM) pour effectuer l'évaluation de la conformité, par exemple pour la certification?
Oui il existe un ARM avec la Lybie depuis l’année 2009 et d’autres ARM en cours
d’étude avec le MAROC, Arabie saoudite et Egypte.
Y’a t’il un système national de normalisation et un organisme national de
développement de normes (SDO)?
(Indiquer par oui / non dans le tableau ci-dessous)
OUI NON
Système national de normalisation x
SDO x
La direction de Normalisation - Institut National de la Normalisation et de la
Propriété Industrielle (INNORPI) régie par la loi 2009-38 du 30 juin 2009
Lorsque ces organismes de normalisation existent sont-ils engagés à l'adoption de
normes internationales à la mesure du possible plutôt que l'élaboration de normes
nationales qui peuvent s'écarter de celles internationales?
L’INNORPI est chargé de la gestion du système national de la normalisation et veille
à l’élaboration, à la diffusion et à la mise à jour des normes tunisiennes, selon une
méthodologie consensuelle basée sur les principes de l’impartialité et de
l’indépendance.
Y’a-t-il une législation en métrologie et un Institut national de métrologie responsable
de maintenir les étalons nationaux dans le pays; d'établir et de maintenir leur
traçabilité métrologique en référence au Système international d'unités (SI)?
OUI NON
135
Législation en Métrologie existe x
Institut national de métrologie responsable
de maintenir les étalons nationaux de
mesure en référence au Système
international d'unités (SI)
x
Si la législation métrologique existe dans votre pays permet-t-elle la délégation de
pouvoirs à des entités étrangères en vertu d'accords tels que des ARM par exemple
pour l'étalonnage d’équipements?
Y’a il des Institutions responsables pour le développement de programmes
d'évaluation de la conformité?
Oui,
*La direction de Certification - Institut National de la Normalisation et de la
Propriété Industrielle (INNORPI) régie par la loi 2009-38 du 30 juin 2009.
Si OUI, quels domaines d'évaluation de la conformité couvre-t-il? (indiquer tous les
domaines qui s'appliquent)
Domaines couverts par les programmes
d'évaluation de conformité
OUI NON M* V^
1 Produits x X
Certain
produit
x
2 Processus (Système) x x
3 Services x x
4 Personnel x x
*Indiquer si l'évaluation de la conformité dans ce domaine est obligatoire (M)
^ indiquer si l'évaluation de la conformité dans ce domaine est volontaire (V)
Quelles sont ces institutions impliquées dans le développement de programmes
d'évaluation de la conformité? (les nommer toutes)
*La direction de Certification - Institut National de la Normalisation et de la
Propriété Industrielle (INNORPI)
* Le Conseil National d'Accréditation (TUNAC)
136
* Les organismes privés (TUV, SGS, VERITAS, AFNOR Tunisie)
Quelles sont les ressources possibles (Fonds régionaux / nationaux, internationaux)
pour aider les secteurs public et privé à investir dans l'infrastructure qualité, par
exemple, les laboratoires et les ressources humaines? (Liste de tous)
Y’a t-il une législation / réglementation qui régit les exigences d'importation pour les
produits et services tels que les TIC, y compris des produits de télécommunications
(incluant des exigences de CEM, sécurité électrique et la santé)
Décret n°2001-830 du 14 avril 2001, relatif à l’homologation des équipements
terminaux de télécommunications et des équipements terminaux radioélectriques, tel
que modifié et complété par le décret n°2003-1666 du 4 août 2003
Comment est le contrôle à l'importation de ces produits dans le pays / région, est il
renforcé au frontière (contrôle systématique), ou des prélèvements effectués par la
surveillance du marché (contrôle à posteriori)?
Contrôle systématique
Y’a t-il un régime de surveillance de marché (contrôle à posteriori), avec contrôle
renforcé des produits accédant au pays / région, et une réglementation pour poursuivre
les infractions?
Quelles mesures, le cas échéant, sont entrepris pour identifier les produits de
contrefaçon et les mesures prises pour retirer ces produits du marché et de traiter avec
les parties responsables de leur mise sur marché dans le pays / région?
- Dispositions réglementaires de lutte contre la contrefaçon
- Produits contrefaits sont identifiés par (lister tous les moyens):
- les mesures prises pour éliminer les produits contrefaits comprennent (liste tout):
D. Accréditation
Y’a il un organisme d'accréditation (ISO/IEC 17011) (et pas seulement dans les TIC)?
137
Oui, Le Conseil National d'Accréditation (TUNAC) régie par La loi n°97-40 du 20
juin 1994, modifiée et complétée par la loi n°2005-92 du 03 octobre 2005,
Quel sont les domaines couvert par cet / ces organisme(s) d’accréditation?
Organisme
d'accréditation
domaine Scope (e.g. Normes / services/
personnel etc)
1 TUNAC Accorder, suspendre ou retirer
l’accréditation aux organismes
d'évaluation de la conformité
(laboratoires d’essais et d’analyses,
laboratoires d’étalonnage,
organismes de certification et
organismes de contrôle et
d’inspection) ;
Y’a t-il un organisme/entité de notification des laboratoires ?
Organisme/entité
de notification
domaine Scope (e.g. Normes / services/
personnel etc)
1
2
3
4
E. Laboratoires
Quels sont les laboratoires identifiés dans le pays / région et le scope normatif couvert
(Sont- ils des laboratoires tierce partie ou autre)?
Sont-ils des laboratoires accrédités (selon le référentiel ISO 17025) ou sont-ils
reconnus par un autre mode d’évaluation ou de reconnaissance ?
Quels sont les scopes et les domaines de compétence de ces laboratoires?
Quel est le mode de financement de ces laboratoires? (par des fonds publics, des
organisations ou des fonds privés). Indiquez tout ce qui s'applique
138
F. Organismes de certification et de marquage
Que sont les organismes de certification (ISO / CEI 17065) dans le pays, où sont-ils
situés?
*La direction de Certification - Institut National de la Normalisation et de la
Propriété Industrielle (INNORPI)
Quels sont les domaines couverts par ces organismes de certification? (par exemple,
les TIC et Télécom)
*Secteur des industries chimiques et para chimiques
*Secteur des industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre
*Secteur des industries électriques
*Secteur des industries mécaniques
*Secteur des Industries agroalimentaires
*Secteur des industries diverses
*Secteur des produits issus du mode de l’agriculture biologique
Quels type de marquage ou de marque sont reconnus dans votre pays/région ? (par
exemple marquage CE, FCC, marques UL, NF, etc.)
Marque NT
SECTION 2
G-Démographie
- Population (Totale):
- Population (Femme):
- Population (Homme):
- Taux de croissance démographique:
- Taux de naissance:
- Taux de mortalité:
- Espérance de vie:
- Espérance de vie (Femme):
- Espérance de vie (Homme):
- Taux de fécondité:
- Taux de mortalité infantile:
139
- Taux d'alphabétisation:
- Structure par âge
- 0-14 ans:
- 15-64 ans:
- 65 et ci-dessus:
- langues autochtones:
- langues officielles:
H- Economie
- produit intérieur brut (PIB):
- La croissance du PIB:
- PIB par habitant:
- PIB par secteur:
- Inflation:
- Taux de chômage:
- principales industries:
- Les exportations (valeur):
- Produits et services à l'exportation:
- Les principaux partenaires à l'exportation:
- Les importations (valeur):
- Importation de marchandises:
- Les principaux partenaires à l'importation:
- L'investissement direct étranger (valeur):
- la dette extérieure brute (de pays):
- la dette publique (selon les pays):
- Réserves de changes en monnaies étrangères (pays):
140
d) Cas du Maroc
1ère
SECTION
A. Géographie et indicateurs TIC
Surface du pays :
Point culminant:
Point le plus bas:
La pénétration des Télécoms et Internet, y compris sans fil, à large bande et des TIC,
Nombre d'abonnés en téléphonie fixe: 2 825 001
Nombre d'abonnés en téléphonie mobile: 43 379 699
La pénétration de la téléphonie fixe: 8,60%
La pénétration de la téléphonie mobile: 132,04%
Nombre d'abonnés à Internet: 6 390 137
Nombre d'abonnés à Internet sans fil: 5 501 560
Nombre d'abonnés à l'Internet fixe (ADSL+LL): 887 897
Nombre d'abonnés à Internet à l'aide de téléphones mobiles pour l'accès (3G
« Voix+Data »): 3 907 593
La pénétration des abonnés à l'internet: 19,45%
La pénétration des abonnés à l'Internet fixe: 2,7%
La pénétration d'abonnés à Internet sans fil: 16,75%
La couverture de télécommunications:
% de couverture haut débit 3G/wireless:
% de la couverture de l'infrastructure d'accès fixe (fibre et cuivre):
La pénétration de l'internet dans les zones rurales:
La pénétration de la voix dans les zones rurales:
B. Les fournisseurs de service.
Nombre d'opérateurs de réseaux mobiles: 3
Nombre d'opérateurs de téléphonie fixe: 3
Nombre d'opérateurs de réseaux mobiles fournissant 3G (WCDMA, HSDPA, HSPA
+) services: 3
Nombre de fournisseurs de services qui déploient WiMAX: 0
Nombre de fournisseurs de services qui déploient LTE: 0
Nombre de prestataires de services fournissant Internet:
Nombre de fournisseurs de services Internet fixes:
Nombre de fournisseurs de services Internet sans fil:
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications:
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications (fibre / cuivre):
Nombre de fournisseurs d'infrastructures de télécommunications (tour):
Nombre de fournisseurs de services de télécommunications à capitaux étrangers:
141
C. Cadre et réglementation qui régissent les institutions (par pays)
Y’a–t-il un cadre réglementaire et de la réglementation qui établit les exigences
techniques applicables aux produits et services légalement importés et déployés sur le
marché?
o Oui, conformément à la loi n°24-96 (articles 15 et 16), sont soumis à agrément
tous les équipements terminaux destinés à être connectés à un réseau public de
télécommunications, ainsi que toutes les installations radioélectriques qu’elles
soient destinées ou non à être connectées à un réseau public de
télécommunication.
o Les procédures administratives régissant cette activité sont fixées par la
décision n°ANRT/DG/N°12/04 du 29 décembre 2004, telle qu’elle a été
modifiée et complétée.
o L'établissement et l'exploitation de tous réseaux publics de télécommunications
empruntant le domaine public ou utilisant le spectre des fréquences
radioélectriques. soumis au régime des Licences (article 2 de la loi susvisée).
o Est soumise à déclaration la fourniture de services à valeur ajoutée, fixés par le
Décret n° 2-97-1024, utilisant les capacités disponibles des réseaux de
télécommunications visés à l'article 2 ci-dessus.
Si oui, quels produits / services / domaines couvre-t-il? (plusieurs réponses possibles)
produits / services / domaines couverts OUI NON
1 TIC/produit de Télécommunications (
(i.e. Réseau et équipement terminaux) X
2 Produits électriques/électroniques
3 Exigences environnementales
4
Si oui, indiquer le schéma de contrôle de conformité adopté pour l’accès au marché
(indiquer sur les modes applicables)
- certification
- auto-déclaration
- déclaration tierce partie (via un organisme notifié)
- marquage/marque
- Utilisation des référentiels IEC, FCC, ETSI, etc
- autres (spécifier)________________________________________
L’agrément d’un équipement de télécommunications est soumis au régime déclaratif si ses
interfaces, objet de la demande d’agrément, sont déclarées conformes à des spécifications
techniques d’agrément nationales. Dans ce cas, l’agrément est délivré sur la base des
142
déclarations faites par le demandeur d’agrément à condition que les documents techniques
fournis permettent d’attester la conformité.
L’agrément d’un équipement est soumis au régime non déclaratif si, au moins, l’une de ses
interfaces, objet de l’agrément, ne correspond à aucune des spécifications techniques
d’agrément nationales en vigueur. Dans ce cas, et avant de se prononcer sur l’agrément,
l’ANRT peut :
Demander la production de documents complémentaires (certificats de tests,
rapports de tests, certificats d'agrément ou toutes autres attestations jugées
nécessaires) ;
Demander la mise à disposition d'un échantillon du matériel. A cet effet, une
autorisation d'admission temporaire à des fins d’agrément, d’une durée de trois
(03) mois renouvelable, est accordée au demandeur;
Décider de dépêcher sur site ses propres techniciens pour effectuer les tests dans le
cas où elle le jugerait nécessaire.
Dans ce cadre, l’ANRT a adopté plusieurs spécifications techniques aussi bien pour les
technologies actuellement disponibles sur le marché marocain que pour les nouvelles
technologies qui sont en cours d’introduction ou susceptibles d’être introduites au Maroc. Ces
spécifications techniques font l’objet d’une décision de l’ANRT, en l’occurrence la décision
ANRT/DG/N°04/14 du 17 février 2014 fixant les spécifications techniques d'agrément des
équipements terminaux et des installations radioélectriques.
Est-ce que ces régimes d’évaluation de la conformité reposent sur l'ensemble des
lignes directrices et des normes ISO / CASCO?
L’évaluation de la conformité et les spécifications techniques nationales des interfaces de
télécommunications sont basées sur les normes internationales en vigueur (ETSI, CENELEC,
IEC, FCC…).
S’il existe une législation/réglementation concernant les TIC et les produits et services
de télécommunications et les domaines connexes (tels que les questions de CEM et
sécurité électrique et de santé), comment est-elle appliquée? Est-elle obligatoire ou
volontaire?
L’agrément des équipements de télécommunications couvres les exigences essentielles en
matière de :
Exposition aux effets de rayonnement (appelée aussi Santé);
Sécurité Électrique ;
Compatibilité Électromagnétique ;
Bon usage du spectre radioélectrique, interfonctionnement des équipements et du
réseau et la compatibilité entre équipements assurant le même service.
Le Maroc ne dispose pas de spécifications techniques pour les 3 premières exigences mais
l’agrément porte sur ces exigences (utilisation directe des normes en vigueur (ETSI,
CENELEC, IEC, FCC..)).
Si cette législation/réglementation existe, permet-elle la délégation des pouvoirs à des
entités étrangères en vertu d'accords tels que les accords de reconnaissance mutuelle
(ARM) pour effectuer l'évaluation de la conformité, par exemple pour la certification?
143
Le dossier d’agrément d’un matériel de télécommunications peut comporter des
évaluations de conformité effectuées dans d’autres pays toutefois il n’y a pour le moment
aucun accord de reconnaissance mutuelle ou avec des organismes de certification.
Y’a t’il un système national de normalisation et un organisme national de
développement de normes (SDO)?
(Indiquer par oui / non dans le tableau ci-dessous)
OUI NON
Système national de normalisation X
SDO X
Lorsque ces organismes de normalisation existent sont-ils engagés à l'adoption de
normes internationales à la mesure du possible plutôt que l'élaboration de normes
nationales qui peuvent s'écarter de celles internationales?
ANRT : Pour le cas spécifique de l’ANRT, l’élaboration des spécifications techniques
nationales a comme objectif de minimiser au maximum la différence entre la spécification
technique nationale et les normes internationales en vigueur.
Imanor: L’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR), représentant le Maroc auprès
de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) et de la Commission
Electrotechnique Internationale (CEI), coordonne le système normatif National régi par la
loi 12-06 relative à la normalisation, la certification et l’accréditation.
Les normes marocaines homologuées à ce jour, soit plus de 11000 normes, sont à plus de
90% des reprises intégrales des normes publiées par l’ISO ou la CEI. Le reste de la
collection est constitué des adaptations de normes régionales ou étrangères aux
particularités nationales ou des normes purement nationales.
Y’a-t-il une législation en métrologie et un Institut national de métrologie responsable
de maintenir les étalons nationaux dans le pays; d'établir et de maintenir leur
traçabilité métrologique en référence au Système international d'unités (SI)?
OUI NON
Législation en Métrologie existe
Institut national de métrologie responsable
de maintenir les étalons nationaux de
mesure en référence au Système
international d'unités (SI)
Si la législation métrologique existe dans votre pays permet-t-elle la délégation de
pouvoirs à des entités étrangères en vertu d'accords tels que des ARM par exemple
pour l'étalonnage d’équipements?
144
Y’a il des Institutions responsables pour le développement de programmes
d'évaluation de la conformité?
Si OUI, quels domaines d'évaluation de la conformité couvre-t-il? (indiquer tous les
domaines qui s'appliquent)
Domaines couverts par les programmes d'évaluation
de conformité
OUI NON M* V^
1 Produits
2 Processus
3 Services
4 Personnel
*Indiquer si l'évaluation de la conformité dans ce domaine est obligatoire (M)
^ indiquer si l'évaluation de la conformité dans ce domaine est volontaire (V)
Quelles sont ces institutions impliquées dans le développement de programmes
d'évaluation de la conformité? (les nommer toutes)
Quelles sont les ressources possibles (Fonds régionaux / nationaux, internationaux)
pour aider les secteurs public et privé à investir dans l'infrastructure qualité, par
exemple, les laboratoires et les ressources humaines? (Liste de tous)
Côté ANRT, la loi 24-96 susvisé prévoit que la contribution des exploitants de réseaux
publics de télécommunications au titre de la formation et de la normalisation est fixée à
0,75 % de leur chiffre d'affaires, hors taxes, net des frais d'interconnexion, réalisé au titre
des activités de télécommunications objet de la licence. Ce montant est versé directement
par les exploitants au budget de l'ANRT.
Aussi, la contribution des exploitants au titre de la recherche est fixée à 0,25 % du chiffre
d'affaires précité. Elle est versée dans un compte d'affectation spéciale pour la recherche
créé conformément à la législation en vigueur.
Y’a t-il une législation / réglementation qui régit les exigences d'importation pour les
produits et services tels que les TIC, y compris des produits de télécommunications
(incluant des exigences de CEM, sécurité électrique et la santé)
145
L’agrément des équipements de télécommunications couvres les exigences essentielles en
matière de :
Exposition aux effets de rayonnement (appelée aussi Santé);
Sécurité Électrique ;
Compatibilité Électromagnétique ;
Bon usage du spectre radioélectrique, interfonctionnement des équipements et du
réseau et la compatibilité entre équipements assurant le même service.
Le Maroc ne dispose pas de spécifications techniques pour les 3 premières exigences mais
l’agrément porte sur ces exigences (utilisation directe des normes en vigueur (ETSI,
CENELEC, IEC, FCC..)).
Comment est le contrôle à l'importation de ces produits dans le pays / région, est il
renforcé au frontière (contrôle systématique), ou des prélèvements effectués par la
surveillance du marché (contrôle à posteriori)?
Oui, la douane exige pour tout équipement de télécommunications importé un document
de l’ANRT (certificat d’agrément, autorisation d’importation, dispense d’agrément) pour
le laisser entrer au Maroc.
Y’a t-il un régime de surveillance de marché (contrôle à posteriori), avec contrôle
renforcé des produits accédant au pays / région, et une réglementation pour poursuivre
les infractions?
Oui, l’ANRT a créé en 2005 un Service de Contrôle de Commercialisation qui se charge
du contrôle à postériori des équipements de télécommunications commercialisés dans le
marché marocains. La réglementation (article 81 et 83 de la loi susvisé) prévoit des
sanctions pour plusieurs infractions en relation avec la commercialisation et l’utilisation
de matériel non agréé par l’ANRT.
Quelles mesures, le cas échéant, sont entrepris pour identifier les produits de
contrefaçon et les mesures prises pour retirer ces produits du marché et de traiter avec
les parties responsables de leur mise sur marché dans le pays / région?
- Dispositions réglementaires de lutte contre la contrefaçon
- Produits contrefaits sont identifiés par (lister tous les moyens):
- les mesures prises pour éliminer les produits contrefaits comprennent (liste tout):
D. Accréditation
Y’a il un organisme d'accréditation (ISO/IEC 17011) (et pas seulement dans les TIC)?
146
Quel sont les domaines couvert par cet / ces organisme(s) d’accréditation?
Organisme
d'accréditation
domaine Scope (e.g. Normes / services/
personnel etc)
1
2
3
4
Y’a t-il un organisme/entité de notification des laboratoires ?
Organisme/entité
de notification
domaine Scope (e.g. Normes / services/
personnel etc)
1
2
3
4
E. Laboratoires
Quels sont les laboratoires identifiés dans le pays / région et le scope normatif couvert
(Sont- ils des laboratoires tierce partie ou autre)?
Sont-ils des laboratoires accrédités (selon le référentiel ISO 17025) ou sont-ils
reconnus par un autre mode d’évaluation ou de reconnaissance ?
Quels sont les scopes et les domaines de compétence de ces laboratoires?
Quel est le mode de financement de ces laboratoires? (par des fonds publics, des
organisations ou des fonds privés). Indiquez tout ce qui s'applique
F. Organismes de certification et de marquage
Que sont les organismes de certification (ISO / CEI 17065) dans le pays, où sont-ils
situés?
147
De part les attributions fixées par la loi 12-06 à l’IMANOR, celle de gérer le système de
certification national conformément aux standards internationaux en vigueur
Coordonnées de l’Institut Marocain de Normalisation (IMANOR)
Angle Avenue Kamal Zebdi et Rue Dadi, Secteur 21, Hay Riad, 10100, Rabat, Maroc
Tél : +212537572449/+212537572446
Fax : +212537711773
Email : [email protected]
Quels sont les domaines couverts par ces organismes de certification? (par exemple,
les TIC et Télécom)
Le système de certification national régi par l’IMANOR couvre les produits industriels, les
services, les systèmes de management, les processus, les matériaux ou la compétence d’une
personne physique dans un domaine particulier . Cependant, les TIC et Télécom qui sont
assujettis aux recommandations de l’UIT ne sont pas couverts par ce système.
Quels type de marquage ou de marque sont reconnus dans votre pays/région ? (par
exemple marquage CE, FCC, marques UL, NF, etc.)
Seul le marquage ANRT est reconnu pour le cas des équipements soumis à l’agrément
préalable de l’ANRT.
SECTION 2
G-Démographie
- Population (Totale):
- Population (Femme):
- Population (Homme):
- Taux de croissance démographique:
- Taux de naissance:
- Taux de mortalité:
- Espérance de vie:
- Espérance de vie (Femme):
- Espérance de vie (Homme):
- Taux de fécondité:
- Taux de mortalité infantile:
- Taux d'alphabétisation:
- Structure par âge
148
- 0-14 ans:
- 15-64 ans:
- 65 et ci-dessus:
- langues autochtones:
- langues officielles:
H- Economie
- produit intérieur brut (PIB):
- La croissance du PIB:
- PIB par habitant:
- PIB par secteur:
- Inflation:
- Taux de chômage:
- principales industries:
- Les exportations (valeur):
- Produits et services à l'exportation:
- Les principaux partenaires à l'exportation:
- Les importations (valeur):
- Importation de marchandises:
- Les principaux partenaires à l'importation:
- L'investissement direct étranger (valeur):
- la dette extérieure brute (de pays):
- la dette publique (selon les pays):
- Réserves de changes en monnaies étrangères (pays):
149
e) Cas de la Libye
the body institutions requested to be identified in Libya are as the following:
Body Entity Contact details
Accreditation body
Numbering and Type
approval department /
Directorate for Technical
Affairs / General Directorate
of Regulatory Affairs / Libyan
Ministry of Communication
and Informatics
http://www.cim.gov.ly/
Standardization body
Libyan National Center for
Standardization and
Metrology
(http://www.lncsm.org.ly/)
National
Telecommunications
Regulatory Authority
General Directorate of
Regulatory Affairs / Libyan
Ministry of Communication
and Informatics
http://www.cim.gov.ly/
Spectrum Monitoring &
Control agency
Directorate of Spectrum
Management / General
Directorate of Regulatory
Affairs / Libyan Ministry of
Communication and
Informatics
http://www.cim.gov.ly/
Testing Laboratories
Metrology & Calibration
Laboratories
Libyan National Center for
Standardization and
Metrology
(http://www.lncsm.org.ly/)