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RAPPORT SUR LA SITUATION SECURITAIRE ET HUMANITAIRE DANS L’ETAT DE BORNO A (NGALA, KALA-BALGE, GAMBAROU)
NORD-EST NIGERIA, NOVEMBRE 2016.
Association Humanitaire Internationale Non Gouvernementale, qui a pour but d’assister les victimes de désastres naturels et de conflits armés (Protéger et améliorer les conditions de vie des personnes vulnérables et des
services sociaux de base : Water Sanitation and Hygiene promotion (WaSH), Santé et Nutrition, Education, Protection,
plaidoyer et le lobbying). Elle agit dans le respect des principes humanitaires d’Humanité : Impartialité, Neutralité et Indépendance.
‘’Oeuvrer pour sauver les vies Humaines dans le Monde-Entier’’
KOUSSERI- OFFICE CAMAEROUN
www.caritas.org
Camp d de Ngala, Nord–Est du Nigeria (APA-Caritas ©)
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SOMMAIRE
CONTEXTES ..................................................................................................................... 2
1- CONTEXTE OPERATIONNEL ................................................................................ 2
2- CONTEXTE DE LA CRISE ............................................................................................... 2
SITUATION SECURITAIRE ..................................................................................................... 4
PROTECTION ....................................................................................................................... 4
SANTE .................................................................................................................................. 6
NUTRITION ...................................................................................................................... 7
SECURITE ALIMENTAIRE ...................................................................................................... 8
EDUCATION ......................................................................................................................... 9
WASH (EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT), PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ....... 10
ABRIS ET BIENS DOMESTIQUES ......................................................................................... 12
DEFIS GLOBAUX DANS L’ETAT DE BORNO, NORD-EST DU NIGERIA ................................ 13
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CONTEXTES 1- CONTEXTE OPERATIONNEL
Les opérations militaires conjointes menées par le Nigéria, le Cameroun et la Force Mixte
multinationale se sont intensifiées depuis le 11 février 2016, se soldant par la mort de plus d’une
centaine de membres de Boko-Haram, la libération des plus de 100 otages, la destruction des
camps et usines de fabrication d’explosifs, et la récupération de la base militaire de Kumshé
(Nigéria) tombée auparavant entre les mains des insurgés groupes terroristes dans un combat
face à l’armée nigériane. Malgré ces succès militaires, les insurgés Haram semblent ne pas lâcher
prise et poursuivent leurs incursions.
Un accrochage a eu lieu en la date du 04 Novembre dans la localité de Garal vers le Lac
Tchad situé à 38 kilomètres de Gambaru-Ngala entre les adeptes de Boko haram et les forces de
défense multinationales. Selon le bilan des autorités, plusieurs assaillants ont été tués et des
nombreuses armes ont été récupérées alors qu’un soldat fut tombé du côté de l’armé. Et idem à
Jilbé frontière avec le Cameroun.
2- CONTEXTE DE LA CRISE
Apparu au Nigéria en 2002 dans certains États du Nord-Est (Yobé, Adamawa et Borno), le
mouvement insurgé de l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (EAIO, ex Boko Haram) a étendu son
pouvoir de nuisance en Afrique centrale notamment dans les Etats frontaliers comme le Tchad, le Niger,
le Cameroun et le Bénin. Les premières actions significatives que pose le groupe terroriste, au Cameroun,
sont la vague de réfugiés à Kamouna en février 2014, et la série d’enlèvements de personnes d’origine
étrangère. A cause de la coalition militaire des Etats affectés, ce groupe a changé son mode opératoire à
travers des attentats-suicides en utilisant les femmes et les enfants.
Selon les données statistiques de la 6ème session du Comité interministériel ad hoc chargé des situations
d’urgence tenue le 10 septembre 2015 à Yaoundé, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la
Décentralisation a relevé le caractère préoccupant de la situation des refugies. 309 232 étrangers, dont
plus de 251 000 Centrafricains répartis en majorité dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord et
58 000 Nigérians que l’on retrouve pour l’essentiel dans la région de l’Extrême-Nord.
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A cela, il faut ajouter près de 100 000 déplacés internes. Ces chiffres ont évolué depuis Novembre
2015 en raison de la mise en place au Nigéria des mesures sécuritaires pour favoriser l`entrée des réfugiés
Nigérians au Cameroun. Pour cette raison les réfugiés installés provisoirement dans l’Arrondissement de
Fotokol, ont été invité par la National Emergency Management Agency (NEMA) lors de sa mission au
Cameroun en Février 2016, à inviter les réfugiés à rentrer au Nigeria avant la fin du mois de Novembre.
Plus de 25 000 personnes ont déjà été accompagnées à la frontière par les Militaires Camerounais.
Les autorités Nigérianes ont sensibilisé les réfugiés à rentrer. A la date du 21 Janvier 2016
jusqu’aujourd’hui environs 250 000 sont rentrés au Nigeria, même comme les conditions qui ont été
posées par les ressortissants du Nigeria à leurs autorités ne sont pas totalement mise en place (la
réhabilitation de leurs maisons détruites dans les villages d’origine et la désinfection des villages étant
donné la possible présence de corps en putréfaction). Néanmoins deux camps d’accueil sont installés à
Ngala et à Kala-Balgé pour accueillir les retournées et les IDPs 92 000). Et environs 10 000 personnes
vivent hors camps. L’assistance apportée à ces personnes grâce à la sécurité militaires. La situation que
traversent les personnes déplacées Internes, retournées et les populations hôtes de Kala-Balgé, Ngala,
Gambaru, dans l’Etat de Borno (Nord-Est du Nigeria) est dégradante et désastreuse, y manquent de prise
en charge générale.
Une malnutrition aigüe sévère (MAS), un traumatisme aggravé, des maux qui conduisent
chaque jour à plusieurs cas de décès (Femmes et Enfants en sont victimes). La mortalité et la
famine constituent un problème criard de ces derniers et exigent une intervention d’urgence.
Cependant, nous demandons aux acteurs humanitaires de collaborer avec nous étant déjà sur le
terrain(Caritas) qui assistaient ces personnes vulnérables (les réfugiés hors camp et les déplacées Internes)
dans les arrondissements de Fotokol, Hile-alifa, Makary, Blangoua, Darack, Kousseri, Logone-birni,
Zina, Goulfey, Waza depuis 2014 sur le Territoire Camerounais, pour une réponse rapide et efficace).
Mais il faut noter qu’avec la présence effective de la force multinationale, Boko-Haram n’a plus le total
contrôle de cette zone même si des actes de terrorisme continuent d’être enregistrés. Avec la situation
sécuritaire qui prévaut, les structures humanitaires comme le HCR, le PAM, UNICEF, ne sont pas
opérationnelles sur le terrain, mais envoient des volontaires pour les tâches spécifiques. Cependant,
APA-Caritas a une expertise dans les interventions en situation d`urgence. Elle est la seule organisation
humanitaire étrangère installée à Ngala avec un bureau d’opération. L’urgence humanitaire dans le Nord-
Est du Nigeria atteint des niveaux catastrophiques. Une aide d’urgence massive est immédiatement
nécessaire dans les zones frontalières comme dans la capitale de l’Etat de Borno. Les conditions de vie
terribles dans l’Etat de Borno reflètent l’impact dévastateur du conflit entre les insurgés et l’armée. Dans
plusieurs endroits, des personnes se sont réfugiées dans des villes ou des camps contrôlés par l’armée et
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sont totalement dépendantes d’une aide extérieure qui n’arrive pas, bien qu’une urgence nutritionnelle ait
été déclarée il y a cinq mois, l’aide pour la population de Borno fait gravement défaut, un déploiement des
programmes d’aide massive et immédiate serait la bienvenue pour venir en aide à cette population en
détresse.
SITUATION SECURITAIRE
Le manque de la nourriture est la principale cause de mortalité dans cette zone coupée du
monde extérieur. En effet, tout part de Maiduguri Capitale de Borno State par escorte militaire
(Deux fois par semaine). Suite aux opérations de ratissage, les militaires ont libéré et transporté
environs 2 000 Femmes et Enfants qui vivent dans les camps de Kala-Balgé et Ngala. Ceci pose
un problème de promiscuité et famine. Car les vivres étaient déjà distribués avant leur arrivés.
Malgré l’état dégradante de cette route, les autorités ont déclaré qu’ils ont la responsabilité
d’acheminé toute aide pour leur localités (Honorable ADRAMAN Abdulkarim, Chairman de Ngala
et Honorable BABAGANA Malarima, Chairman de Kala-Balgé).
PROTECTION
Les opérations de ratissage de l’armée contre les insurgés au début du mois de Novembre vers le
Lac Tchad à provoquer un mouvement massif de population. Les arrivées spontanées en provenance
des localités frontalières détruites par l’armée et les retournées du Cameroun continuent d’être
rapportés avec en moyenne 50 personnes par jour. Cependant, l’équipe de Caritas qui fait la
protection dans le camp de Ngala depuis Octobre a puis dénombrer 340 ménages dont 2187 personnes, et
1700 femmes veuves et 1023 Enfants séparés. Les populations interrogeaient ont dit que Boko haram
les ont empêchaient de quitter leurs villages. Mais maintenant nous sommes libre déclare Emma
Salhet chef du village Garal et Djanaba Harouna rentrée de Jilbé vers Dabanga au Cameroun.
Troumatisées par les couts de fusils depuis 01 an et elle saigne. Les militaires ont utilisé la
violence sur nous jusqu’à tirer sur un garçon de 12 ans et Mahamat Achek 53 ans à caser son
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bras par les couts de fouiller. Nous avons marché à pied (38 kilomètres) de Garal pour arriver dans
le camp.
Cette semaine, 3287 nouveaux arrivés sont enregistrés dans les camps de Kala-Balgé et
Ngala. Ceux deux camps comptent au jour d’aujourd’hui 97060 personnes représentant 12454
familles. La taille moyenne de ménage dans le camp est 8 personnes. 78/ de la population totale
dans les camps a moins de 18 ans. Les femmes représentent 69/ et 98/ de la population totale des
camps a de besoins spécifiques.
La fermeture de la frontière entre Gamboru et Fotokol posée un réel problème pour la
traverser des personnes retournées et population hôte pour se ravitailler. Au mois de juin un
enfant était mort de suite de noyade et une femme cette semaine avant la réouverture du pont.
Car BIR les empêchent de traverser par le pont.
La toute première réunion intersectorielle initiée par le Responsable du Projet
protection , Chef de Mission de APA-Caritas Zakaria AGANA en collaboration avec les
autorités de la place sur le haut patronage de l’honorable ADRAMAN Abdulkarim the
chairman Ngala local Government. Le but de cette assise était d’évaluer les besoins prioritaires,
coordonner et adapter l’assistance pour éviter le doublon. Ensuite, voir la problématique de
retour des IDPs de Maiduguri et du Cameroun (La réhabilitation de leurs maisons détruites et
leurs transports), réouverture de la frontière et la réhabilitation de route entre Dikwa Gambaru
pour relancer les activer afin de d’assurer une réinsertion pour la population. Cependant, les
déplacées désir rentrer. Car la vie a repris à Gambaru (La photo du marché en témoin plus).
Gaps et Défis :
Nécessité de développer des stratégies contre la violence basée sur le genre extrêmement
due au poids de la coutume ;
Manque de structure de prise en charge des femmes qui ont subi la violence ;
Sensibilisation sur le lavage de mains, l’hygiène menstruelle, la tolérance dans le camp ;
Identification des jeunes anciens adeptes des Boko Haram et leur créer un cadre
d`insertion dans la communauté ;
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Nécessité de mettre sur pied un monitoring de protection pour les IDPs, Retournées et les
communautés hôtes vers les frontières;
Nécessité qu’une mission de la coordination Humanitaire descende sur le terrain (Kala-
Balgé et Ngala) pour constater de taux de vulnérabilité et adapter l’assistance. Car cette
zone de la frontière est coupé du monde extérieur.
Nécessité de Réhabiliter de maisons détruites et Relocaliser les personnes sans-abris.
SANTE
Dans les différentes zones d’accueil, on note l’existence de plusieurs maladies au sein des
communautés ou villages d’accueil, des personnes déplacés et retournées tel que : paludisme,
filarioses, maladies diarrhéiques, infections respiratoires aigües (IRA). Les enfants, les femmes
enceintes et certaines personnes déplacées non pris en charge dans les sites, manquent de
médicaments pour le suivi de leur état de santé. On note aussi une absence d’un programme
nutritionnel réel permettant de faire face à la montée de la malnutrition apparente des enfants
dans toutes les zones. On note en outre le faible niveau de couverture vaccinale pour les maladies
cibles des PEV (programmes élargis de vaccination) dans les communautés des personnes
déplacées. Caritas-APA a dispensé des soins médicaux aux personnes déplacées par la violence,
ainsi qu’à la communauté hôte depuis 2014 sur le territoire camerounais.
Gaps et Défis :
Prise en charge des maladies nécessitant une expertise médicale (Chirurgie
cardiovasculaire, Urologie …) ;
Nécessité de doter le camp de Ngala avec une ambulance pour évacuer les cas d’urgence
à Fotokol ou à Kousseri ;
Manque de Moyens préventifs contre l’épidémie de varicelle dans les Camps de Ngala,
Kala-Balgé et Dikwa ;
Nécessité de mettre sur pied un plan reposte Cholera dans les Camps de Dikwa, Ngala,
Kala-Balgé;
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NUTRITION
La Malnutrition, Aigue sévère (MAS) chez les Enfants de 6-59 mois et les femmes enceintes
ou allaitantes est le vécu quotidien de cette couche vulnérable
Gaps et Défis :
Nécessité de Développer un programme de prévention de la malnutrition globale et
une couverture vaccinale totale ;
Insuffisance de personnels sanitaires dans le camp ;
Manque de séances d’éducation de la santé ;
Réhabilitation des structures sanitaires brûlées et facilitation des soins médicaux aux
IDPs, retournées et Populations hôtes de Kala-Balgé, Gambaru, Ngala
Insuffisance d’interventions par les acteurs dans les camps de Kala-Balgé, Ngala et
Dikwa, ou vivent de milliers de personnes ;
Difficile accès aux personnes déplacées vers les services sanitaires ;
Développement un meilleur système d’approvisionnement en médicament ;
Séances de Monitoring de protection IDPS camp Ngala en faveur des femmes et Enfants qui ont subi les exactions de Boko Haram pendant 01 an entre la frontière Cameroun-Nigeria (APA-Caritas ©)
Enfants MAS au camp de Ngala (APA-Caritas ©)
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SECURITE ALIMENTAIRE
Se nourrir est l’un des problèmes majeurs dans cette partie coupée du monde extérieur.
Malgré les efforts des acteurs, des milliers des personnes vulnérables touchées directement ou
indirectement par la crise ne sont pas assistées. Car l’assistance n’est pas coordonnée et
inadaptée. C’est le cas de Kala-Balgé ou il manque de la nourriture et soins de santé. En outre, le
système de cuisson de repas dans le camp de Dikwa est incommode et salubre. Car le repas est
emballé dans le sac plastique et transporté avec un porte-tout du camp de cuisson pour
l’acheminé dans le camp d’habitation.
Gaps et Défis :
Nécessité d’introduire le cash transfert pour les retournées et la population hôte de
Gambaru, Kala-Balgé et Ngala;
Nécessité de donner à chaque ménage son repas pour la cuisson dans le camp de
Dikwa ;
Développement et modernisation des activités d’autosuffisances alimentaires
(l’agriculture, l’Elevage, la pêche et la pisciculture) ;
Camp de cuisson de Dikwa ( APA-Caritas)
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EDUCATION
Dans le cadre de la réinsertion scolaire des enfants IDPs, Caritas a fait une évaluation et a
procédé à la sensibilisation des parents sur l’importance de l’éducation de leurs enfants et surtout
de la jeune fille. Les enfants en âge de l’école dans le camp de Ngala sont le 3/4 de la population.
Mais il y’a que 09 salles de classe pour 4844 élèves inscrits et 34 Enseignants. Cette semaine
avec la sensibilisation, le nombre augmente. Cependant, à Gambarou l’école primaire Islamico-
Anglo rouvre ces portes pour l’année scolaire 2016/2017 grâce aux efforts consentis des autorités
de la place. Mais il se pose les problèmes de manque d`enseignants, la réhabilitation de salle de
classes, manque de kits scolaires et le kit pédagogiques. Car les parents que nous avons
rencontrés n’ont pas les moyens financiers pour la prise en charge de leurs enfants. Par contre à
Kala-Balgé l’éducation n’a pas encore sa place.
Gaps et Défis :
Nécessité de construire et ouvrir l’école dans le camp de Kala-Balgé ;
Insuffisance d’Enseignants dans le camp de Ngala;
Faible taux de fréquentation des filles ;
Séances de sensibilisation sur l’importance de l’école dans le camp de Kala-Balgé (APA-caritas)
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Pléthores d’élèves dans les salles de classes ;
Nécessité de Sensibiliser les parents sur la scolarisation de la jeune fille et sur le
mariage précoce ;
Développement des activités de protection de l’Enfant (Construction des Espaces
Amis des Enfants) ;
Nécessité d’éduquer les parents sur le savoir vivre et le vivre ensemble ;
Recrutement des enseignants en leur motivants et assurer leur sécurité ainsi que celle
des élèves ;
Nécessité de construire environs 30 salles dans les camps et de réhabiliter les salles
de classes détruites hors camp ;
Nécessité de créer le collège dans le camp de Ngala ;
Nécessité de fournir les kits scolaires pour les élèves ;
Insuffisance de personnel pour la prise en charge psycho-sociale ;
Etablissement des actes de naissance et rétablir les pièces officielles (CNI, Actes
naissance…) détruites ;
WASH (Eau, Hygiène et Assainissement), protection de l’Environnement
Grace aux efforts consentis des autorités et des acteurs humanitaires, le problème d’eau
est amélioré dans le camp de Ngala et à Gambaru ce mois. Car il y’avait que 04 forages
électriques et 04 manuels dans le camp de Ngala, une seule source est propre à la consommation
et les autres sont trop basiques ou amères de causes inconnus). Cependant, la fourniture en eau
est en dessous des standards (un demi-litre d’eau par personne journellement. Ce ci pousse les
IDPs de se rendre dans les villages voisins a trois kilomètres pour se ravitailler. De l’autre côté a
Kala-Balgé 50 kilomètres environs, la situation est déplorant. Car il y’a que 04 forages pour
ravitailler les milliers des personnes. Et en plus aucune latrine ni douche (les besoins ses font
dans la nature). Ceci est un risque de contamination. Cependant, il faut noter que ce camp a
enregistré plus décès que les autres par manque d’assistance (Environs 1000 cas de décès,
Femmes et Enfants).
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Pour contribuer à l’amélioration de l’assainissement, le savoir vivre et le vivre ensemble
dans le camp de Kala-Balgé et Ngala, APA-Caritas à recruter 100 personnes pour sensibiliser la
population sur la protection de l’environnement, la collecte des ordures, la promotion de
l’hygiène et les pratiques d’assainissement. Elle prévoit planter 350 arbres. Cependant, environs
73 / personnes sont sans abris et vivent dans les maisons en communs (10 personnes). Car depuis
plus de dix mois les hommes sont séparés de leurs épouses. A Kala-Balgé les abris sont
communautaires et dans le camp de Ngala 3000 abris et 320 douches communautaires construits
par les IDPs eux même.
Gaps et Défis :
Nécessité de construire les forages ;
Nécessité d’améliorer l’assainissement au camp à travers la construction de latrines
et douches modernes pour respecter le ratio de personnes ;
Nécessité de financer la promotion d’hygiène et les pratiques d’assainissement ;
Nécessité de développer les moyens de subsistance dans le camp.
Femme qui creuse une latrine dans le camp de Ngala (APA-carita)
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Abris et Biens Domestiques
Les exactions répétées des insurgés, les bombardements et les opérations de ratissage de
l’armée, ont causés la destruction des biens et plusieurs personnes se sont retrouvées sans abris.
Gaps et défis :
Nécessité de construire les Abris dans le camp de Kala-Balgé ;
Insuffisance d’abris dans le camp de Ngala (des personnes cohabite avec des
annimaux) ;
Nécessité de fournir de kits d’articles non alimentaires (kit de cuisine, kit hygiène,
kit d’abris, des nattes, des moustiquaires, des jerrycans, vêtements et des
couvertures) répondant à leurs besoins plus immédiats et élémentaires ;
Cohabitation des personnes avec les animaux au camp de Ngala (APA-Caritas ©)
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Défis globaux dans l’Etat de Borno, Nord-Est du Nigeria
La situation sécuritaire dans l’Etat de Borno (Kala-Balgé, Ngala, Gambaru, Dikwa) Nord-Est du
Nigeria est extrêmement volatile et imprévisible. (Le Lac Tchad pourrait devenir un lieu de
refuge pour les adeptes de Boko Haram si rien n’est fait). Car ils développent les VGRs
(Violences Génératrices de Revenus) sur les riverains pour financer certains de leurs actions. En
outre, les zones de couvertures sont dangereuses, ce qui exige une logistique adaptée (la saison
de pluie étant terminé, les pistes sont ré-ouvertes pour les insurgés).
v
Contact:
Gamboru Ngala-Office Nigeria, Borno State
Zakaria AGANA, Head of Mission APA-Caritas / phone numbers: 09076472401 / +237 670741628
Mail: [email protected]
www.caritas.org
Abris communautaire IDPs camp Kala-Balgé (APA-Caritas ©)
