Ré à la Hune n° 124

L E J O U R N A L D ’ I N F O R M AT I O N GRATUIT D E L’ Î L E D E R É

124édit ion du

4 AOÛT 2015

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AGENCE DU PORT Ile de Ré

Nathalie Vauchez

Les plaisirs de l’été rétais

Une fois n’est pas coutume, cette édition de Ré à la Hune est entièrement consacrée aux plaisirs de l’été rétais. Point de politique, ni d’économie, loin

des soucis du quotidien, nous vous invitons à découvrir ce foisonnement d’activités artistiques, culturelles, nautiques et festives caractéristiques de l’île de Ré en été.

Partenaire depuis l’origine du salon « L’île aux Livres », Ré à la Hune vous propose une nouvelle sélection d’ouvrages qui y seront dédicacés par leurs auteurs, trois jours durant, au Bois-

Plage, et vous invite à découvrir sur son site web le programme dense des tables rondes, conférences, débats proposés par Joschi Guitton et Stéphane Guillot. Les amateurs de BD ne seront pas en reste, avec « Bulles de Ré », sur le port de Saint-Martin… Voltige et spectacles équestres investissent aussi l’île de Ré, et ravissent petits et grands.

Vibrez tout l’été sur realahune.fr au rythme des évènements rétais que vous retrouverez en Une et dans notre agenda, ainsi que toutes les informations pratiques. Vous êtes plus de 28 000 visiteurs uniques à consulter chaque mois notre site, devenu un incontournable de la vie rétaise.

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 4 A O Û T 2 0 1 5 | N ° 1 2 42 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

A C T U A L I T É

1969, Nicole et Olivier Gouzou prennent la gérance du Café du commerce à Ars. Tatave,

ange-gardien et aquarelliste, Lolo Ramigeard, Pépé Gazin et Pépé Goumard dit Totor, ou encore le Grand Ménuteau et le Grand Gaby...: ces chroniques font revivre les clients du Café du commerce à l’époque où la famille Gouzou s’installait sur l’île non encore reliée au continent.

Nous vous annoncions la parution du livre dans un numéro précédent de Ré à la Hune et les ventes ont démarré avant la soirée de signature car le bouche à oreille a fonctionné sur le dépôt des chroniques à la librairie du village. Olivier Gouzou s’attendait plus ou moins à l’engouement suscité par

l’opération mais est un peu surpris par l’attachement et la tendresse des nostalgiques qui se sont replongés dans cette jeunesse des années 70.

Lorsqu’il a pris sa retraite, Olivier Gouzou a écrit son autobiographie familiale, à usage privé. Il y a deux ans, avec une amie ayant des racines sur l’île, l’idée a germé d’extraire les passages consacrés à cette période de sa vie. Au fil de ses chroniques, Olivier Gouzou évoque ceux qui ont travaillé au Café du commerce, la fin de la sai-son quand on fait les comptes, l’école pour ses enfants, les jeunes résidents secondaires et les jeunes touristes de passage qui consommaient majoritai-rement des cafés à l’italienne. L’idée était d’adjoindre des témoignages

à ces chroniques. Jérôme Dumoulin signe par exemple l’avant-propos.

Faire revivre les figures locales

Olivier Gouzou s’est attaché à faire revivre des figures locales, un passé disparu, plutôt que le microcosme parisien. Lui qui se sentait un peu prisonnier dans ce café, qui n’était pas fait pour être gérant, se souvient qu’il servait les gens en chantant car à l’époque il avait entamé une carrière de chanteur. Le 24 juillet dernier, c’est le genre de choses qui ont laissé des souvenirs chers aux lecteurs venus le voir. Olivier Gouzou ne pense pas mériter tant d’hommages et remercie pour l’accueil qui lui a été réservé au Café du commerce à cette occasion. Il constate la grande émotion provo-quée par ce retour sur le passé pour lequel il considère son livre comme une sorte d’action de grâce. Il sait le bonheur que lui ont procuré ces années à Ars. Il découvre à quel point les gens étaient attachés au lieu, à sa présence, à lui et sa famille. S’il était «le prin-cipe masculin» du café, Olivier aime rappeler combien Nicole, sa femme, était l’âme du lieu. Nicole est décé-dée mais elle reste présente dans l’esprit de tous.

Lors de notre entretien plus d’une centaine d’exemplaires étaient ven-dus. Olivier Gouzou allait reprendre le train. Il quittait l’île sans mauvaise nostalgie, qu’il compare au mauvais cholestérol. «Tu as réalisé ce que je rêvais.», a-t-il dit au patron du Café du commerce, sans regret cependant. Il évoque tous ceux qui ont été partie prenante dans la réalisation de ces chroniques, depuis leurs suggestions de témoignages jusqu’à la question de l’imprimeur. La vague d’émotion appartient à chaque personne qui s’est retrouvée de près ou de loin dans ce livre et, dans cette société qu’il juge trop axée sur la revendication, Olivier Gouzou repart le cœur léger d’avoir contribué à porter le regard sur une période heureuse, précieuse aux yeux de tant de monde.

Une suite peut-être à ces chroniques? L’auteur envisage un livre qui serait le pendant des chroniques mais décri-vant l’intériorité de cette aventure.

Marie Aguettant

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Sonia Ahéhéhinnou / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Marie Aguettant, Rosalie Ferrara, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 – [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Olivier Gouzou est l’auteur du livre « Café du commerce d’Ars en Ré, Chroniques 1969-1973 ». Il était accueilli le 24 juillet au Café du commerce.

Revival 70’s au Café du commerceC H R O N I Q U E S - A R S - E N - R É

Olivier Gouzou entouré de Pierre Ollivier, actuel patron du Café du Commerce, et des siens

Olivier Gouzou dédicaçait ses chroniques, le 24 juillet dernier, au Café du Commerce

Horaires d’ouverture en août

Mardi:10hà13h

Mercredi:10hà13h-de15hà19h

Jeudi:10hà14h

Vendredi:10hà13h-de15hà19h

Samedi:10hà13h-de15hà19h

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A C T U A L I T É

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L’office de tourisme organise moult activités pour tous les goûts et tous les âges durant le mois d’août.

Il se passe toujours quelque chose à Loix…A N I M A T I O N S À L O I X

BIO-SALINES Île de Ré développe une gamme de cosmétique pour Homme et Femme.Le concept unique, à base d’eau de source marine et d’Immortelle des dunes de l’Île de Ré, apporte tous les actifs essentiels revitalisants qui protègeront votre peau et garantiront son éclat naturel.Trésor de pureté, BIO-SALINES Île de Ré vous plonge chaque jour dans un voyage naturel et bienfaisant.

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Grâce à un concept unique, à base d’eau de source marine et d’immortelle des dunes BIO de l’île de Ré, BIO-SALINES île de Ré, apporte tous les actifs essentiels revitalisants qui pro-tègeront votre peau et garantiront son éclat naturel.Pour femmes et hommes, nos soins sont conçus pour répondre aux attentes des plus exigeants.Trésor de pureté, BIO-SALINES île de Ré vous plonge chaque jour dans un voyage naturel et bienfaisant.Dans chacun de nos soins vous trou-verez des actifs essentiels aux effets bienfaisants.

L’EAU DE SOURCE MARINE Trésor de l’atlantique, l’Eau de Source Marine est une eau unique captée naturellement. Elle présente une composition exceptionnellement riche en oligo-éléments, notamment en Manganèse et Silicium. Après un dessalage, elle conserve sa composi-tion initiale en oligo-éléments. L’Eau de Source Marine prévient l’apparition de réactions inflammatoires, apaise les rougeurs diffuses et les sensa-tions de picotements. Elle présente des vertus exceptionnelles calmantes, apaisantes et décongestionnante.

L’IMMORTELLE DES DUNES DE L’ÎLE DE RÉ BIO Au plus proche des plages de sable fin de l’île de Ré, au creux des grandes dunes ensoleillées, pousse l’immortelle : une fleur dorée aux vertus incontestées. Fleur d’une lon-gévité extraordinaire, elle renferme la clé de la jeunesse éternelle. Son huile essentielle couleur dorée, qui dégage un parfum précieux, est sans égal pour conserver une peau jeune et douce. Elle stimule le renouvel-lement cellulaire et la synthèse du collagène.

HUILE D’HÉLIANTHE BIO Cette Huile BIO, hautement concen-trée en acides gras essentiels oméga 6 et en vitamine E anti-oxydante, elle renforce la fonction barrière et contri-bue à préserver l’hydratation cutanée. Enfin, elle adoucit et nourrit la peau, pour redonner leur souplesse aux peaux rugueuses, elle tonifie et elle soigne en profondeur.

Bio-Salines « Ile de Ré »Au cœur de l’île de Ré, surnommée « Ré la blanche » pour sa pureté, dans un espace naturel préservé, authentique et rare, BIO-SALINES île de Ré, depuis 2002, conçoit une gamme com-plète de cosmétique marine aux actifs puissants et bienfaisants.

La nuit des étoiles qui s’inscrit dans le cadre de la 25ème édition nationale propose au public

pour la seconde fois sur l’île de Ré, le samedi 8 août de découvrir le ciel rétais à partir de 21h30, au village artisanal de Loix. Ré Astronomie, la Communauté de Communes de l’île de Ré et le village de Loix associés pour l’occasion ont accueilli l’an passé près de 500 personnes venues découvrir les étoiles, Saturne ou des objets beaucoup plus lointains au télescope. Cette année Ré Astronomie proposera

une projection sur écran géant et deux conférences grand public avec images et vidéos: « L'univers et ses mystères » et « La lumière ». Tout au long de la soirée seront aussi évoqués des sujets d'actualité astronomique, et il sera possible d’observer en direct Saturne avec des télescopes allant de 100 à 400 mm de diamètre! Les enfants auront leur stand et une grande tombola sera organisée avec à la clé de véritables météorites à gagner.

La Fête du port joindra l’utile et le festif le 14 août, puisque depuis 17 ans elle contribue et sensibilise à prendre soin du port. Ainsi au fil du temps et des différentes interventions la largeur et la profondeur du chenal de Loix ont sensiblement augmenté même s’il reste encore de la vase. Les plus courageux, pelle à la main, vont donc descendre dans le port et décoller la vase pour la mettre en suspension avant que les portes du moulin à marées ne s’ouvrent pour entraîner la vase dans le courant. Une fois l’opération terminée, les plus téméraires se lanceront dans une course dans la vase. Sur les quais du port une foule joyeuse encouragera les vaillants athlètes répartis en trois catégories (enfants, femmes et hommes).

La Journée des Peintres célèbrera le 15 août ses 19 ans d’âge. Cette balade artistique où se retrouvent plus d’une centaine de peintres est devenue un évènement pictural incontournable, mêlant à la fois convivialité et qualité. Du port à la place de l’église les peintres déplient leur chevalet et mettent le cœur à l’ouvrage dès potron-minet. De nombreuses techniques sont représentées huile, aquarelle, pastel, crayons, collage … Réaliser une œuvre pendant la journée constitue le fil conducteur de cette journée qui se conclue traditionnellement par un vote unique, celui du public.

Comme l’an passé un « carnet de croquis voyageur », passera tout au long de la journée d’artiste en artiste pour être tiré au sort et offert lors de la remise des prix à l’un des nombreux visiteurs. La route des ateliers d’art sera l’occasion pour le jeune public de s’attarder plus longuement sur les stands de certains artistes en bénéficiant lors de mini ateliers gratuits de leurs précieux conseils. Une très belle journée à venir en compagnie des artistes et qui se terminera par le traditionnel verre de l’amitié en musique.

Daniel Massé dédicacera son tout premier livre de cuisine « La grande

cuisine de l’île de Ré » dans lequel il dévoile sans détours les recettes qui ont fait la réputation du Chat Botté à Saint-Clément des Baleines et proposera une dégustation le dimanche 16 août, devant l’Office de Tourisme, de 10h30 à 12h.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Renseignements : Office de Tourisme de Loix 05 46 29 07 91

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La journée des peintres de Loix est devenue un événement

incontournable de l’été

Observer les étoiles et Saturne avec des téléscopes de 100 à 400 mm de diamètre

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A C T U A L I T É

La 6è édition du festival promet d’être un grand millésime, avec, au programme, pas moins de

53 concerts (dont 44 sont gratuits) réunissant 103 musiciens qui se produiront en 9 lieux différents.

« Le jazz c’est toujours une histoire de rencontres » aime à dire Jean-Michel Proust, le Directeur artistique du festival. Et de fait, lorsqu’il fait la connaissance de Jean Chavinier au Maroc, en 2009, à l’occasion de l’excellent festival Tanjazz, c’est un coup de foudre musical qui s’opère. Immédiatement, Jean Chavinier propose à celui qui dirige à l’époque le célèbre jazz-club parisien, Le Duc des Lombards, de transposer le concept Tanjazz sur le magnifique site de l’île de Ré qu’il fréquente tous les étés, avec son épouse la chanteuse Patricia Bonner. Projet ambitieux (soutenu par la famille, les amis, et surtout la passion du jazz), qui donnera naissance l’année suivante, à cinq jours d’enthousiasme qui mettent depuis chaque mois d’août l’île en effervescence. Jean Chavinier, le Président, peut s’honorer d’avoir mis sur pied avec ses équipes dévouées (ils sont 80 bénévoles), un événement d’envergure qui conserve néanmoins l’esprit des débuts : les rencontres et le partage. Ils sont de plus en plus nombreux (13 000 en 2014) à venir écouter aussi bien des jeunes talents que des stars confirmées (Nicole Croisille, Stacey Kent, Kyle Eastwood, Sanseverino, Manu Katché ou encore Thomas Dutronc sont passés par la grande scène). La programmation est toujours riche, variée, tous les styles de « la plus populaire des musiques savantes, et la plus

savante des musiques populaires » sont représentés à l’occasion de ce désormais incontournable festival.

Un programme dense et des nouveautés.

Fidèles à l’engagement de faire de ce site privilégié un lieu de vie et d’échange, les concerts se multiplieront un peu partout autour du Phare, centre névralgique de ces cinq journées particulières. Habitués ou nouveaux venus, artistes prometteurs ou pointures, classiques ou avant-gardistes, devraient réunir un public qui (les organisateurs y tiennent) permettra aux générations de se mélanger. Parmi les nouveautés pensées pour créer l’émulation : la scène enfants. Installée au restaurant Au Gré du Vent, Donin, l’idole des marmots, y donnera son spectacle les « bêtes de swing » mardi et mercredi à 17H30. Autres surprises de cette édition, la programmation en continu dès 14 heures, et les jam-sessions tous les soirs à minuit pour finir la soirée en improvisation avec, par exemple, le fameux scat de notre Sinatra, le crooner Marc Thomas, ou le groove de l’italienne Kicca (une habituée des lieux). Les matinées continuent d’être dédiées aux jeunes musiciens dans l’enceinte du Théâtre de la Verdure, qui a vu émerger entre autres, le Thomas Mayeras Trio (Lauréat des tremplins du festival en 2013). La formation prouvera, au Restaurant chez Marie, que le jury ne s’était pas trompé. À voir et entendre absolument, Stefan Patry, le spécialiste de l’orgue Hammond, qui démontre à chaque fois, qu’il sait exploiter à fond le pédalier de basses de son B-3. Il innove cette année avec « Hammondeon »,

concert qui mêle la virtuosité de l’accordéon à la puissance de l’orgue. Quant à la soirée du lundi 17, ce sera une brazilian night, qui réunira pour deux concerts sur la scène du Phare, la flamboyante Tania Maria et l’immense pianiste Eliane Elias (Cinq fois nommée au Grammy Awards). Le festival s’ouvrira vendredi 14 août à La Maline, avec la traditionnelle soirée Jazz & Cinéma. Fabien Ruiz l’as des claquettes (le chorégraphe a notamment coaché les acteurs du film « The Artist «) donnera un spectacle à 20h30 suivi de la projection du film aux 5 Oscars.

Les « bons plans » et les « save the date ».

Avec deux nouvelles scènes, le festival propose neuf lieux différents (la Scène du Phare, le Théâtre de Verdure, le Café du Phare, Au Gré du Vent, Chez Marie, la Scène Enfants, La Maline, la Scène Ambulante des marchés et Top On The Green) dont six sont libres d’accès, à partager entre amis ou en famille. Parmi elles, les nuits électro du « Top On the Green » où se déchaîneront les platines brulantes d’Alexandre, Eliott et Martin, DJ du Wrecka Spinnazz Club qui fait de la « Funky music for funky people ». Tandis que sur la déjà mythique scène du Phare, le très attendu roi du reggae, Jimmy Cliff interprétera ses plus grands succès dimanche soir. Moment « phare », après la chaleur d’une soirée brésilienne lundi, c’est Michel Jonasz qui mardi 18 août transformera le village musical éphémère en boîte de jazz. Et pour finir en beauté, après la première partie de la grande Molly Johnson en hommage à Billie Holiday, le rythme joyeux et expansif

du grand pianiste jamaïcain Monty Alexander amènera les tropiques à Saint-Clément. À noter, le bon plan pour les inconditionnels, incapables de choisir entre l’une ou l’autre de ces soirées rares : le pass 3 ou 4 soirées pour évoluer en toute liberté.

Marie-Victoire Vergnaud

Programme complet et billetterie :www.jazzauphare.com

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L’île va swinguer du 14 au 19 août autour du phare des Baleines, où talents en devenir et grands noms de la scène, vont partager l’amour du jazz.

Un grand millésime pour Jazz au PhareF E S T I V A L D E M U S I Q U E


A C T U A L I T É

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Parmi les prestigieux auteurs et dessinateurs présents, André Chéret et Didier Crisse seront

très sollicités par le public.

André Chéret, un parcours atypique.

Imprimeur à ses débuts dans la vie active, André Chéret se consacra très

vite à la décoration de cinéma. C’est Jean Giraux qui l’orienta vers la bande dessinée. Déjà, lors de son service national, André Chéret croquait des scènes de la vie militaire, reproduite dans le journal du régiment.Sa première bande dessinée « Monica hôtesse de l’air » est publiée par le journal Mireille. « Rock l’invincible »

séduit les lecteurs de l’Intrépide. Il commence à avoir un nom, un graphisme reconnu, mais la route du succès est encore longue. Travailleur acharné, Chéret confirme son talent dans les aventures d’un casse-cou de l’aviation, « Bob Mallard », que lui confient les éditions Vaillant.Il entre alors dans la cour fermée des grands, avec un trait et une liberté qui attirent l’attention du journal PIF qui lui confie le scénario de Rahan. Un personnage devenu culte pour qui il réinvente la préhistoire, des décors et un univers d’une précision étonnante. André Chéret est passé maître dans l’art de créer des univers pour des épopées fabuleuses. L’ensemble de son œuvre lui a valu de nombreuses distinctions, comme l’Alfred du festival d’Angoulême en 1975, chevalier des arts et des lettres en 2004, et l’éléphant d’or à Chambéry. Il dédicacera ses albums achetés au festival pour ses nombreux fans.

Didier Crisse, talentueux et passionné

D’origine bruxelloise, Didier Crisse est un dessinateur talentueux, bien connu

des lecteurs du magazine Spirou pour sa bande dessinée Ocean’s King et du journal Tintin, pour la princesse japonaise Nahomi. Dessinateur sur toile à Lyon à ses débuts, il se met très vite à la bande dessinée, et se fait un nom dans l’heroïc fantasy en créant, en collaboration avec Jacky Goupil, la série L’Épée de Cristal, une référence du genre parue aux éditions Vents d’Ouest. Pour les Éditions Soleil, Didier Crisse dessine les séries Kookaburra et Atalante. Scénariste des séries Les Ailes du Phaéton (dessins de Serge Fino), Private Ghost (dessins de Serge Carrère) et Petit d’homme (dessins de Marc N’Guessan)... Didier Crisse est un des dessinateurs les plus doués et prolifiques de sa génération. Un talent fou distingué par de nombreux prix ! Il sera là, à Bulles de Ré 2015, le festival des passionnés et des dessinateurs d’exception.

Olivier Poirier et tous les auteurs-dessinateurs vous donnent rendez- vous le 7 août sur l’îlot à Saint-Martin de Ré.

Michel Lardeux

André Chéret et Didier Crisse à Bulles de Ré 2015Les fans seront là à l’ouverture de Bulles de Ré 2015, vendredi 7 août dès 10 heures, pour aller à la rencontre de leurs dessinateurs et auteurs préférés sur l’îlot de Saint-Martin de Ré.

F E S T I V A L B D

André Chéret, le talent au bout de la plume.

FESTIVAL

charente-maritime.fr

Du 14 juin au 23 août, des spectacles partout et

pour tous en Charente-Maritime !

Festif, créatif, culturel et ouvert sur le monde, le festival apporte son soutien à de beaux

projets artistiques !

LILLY WOOD AND THE PRICK CARAVAN PALACE LISA SIMONE

ELISABETH BUFFET KARINE DESHAYES

LA COMPAGNIA DELL’IMPROVVISO ARTHUR H CALI ... ARTHUR H ARTHUR H

LA COMPAGNIA DELL’IMPROVVISO

CARAVAN PALACE

Programme, horaires, tarifs... sur charente-maritime.fret sur l’appli Sites en Scène

Le Département de la Charente-Maritime présente

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ILS SERONT L À !

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A C T U A L I T É

Démonstration de voltige à Loix sur la piste de Manu Bigarnet !

A C R O B A T I E É Q U E S T R E

Voici 3 saisons que le dresseur voltigeur prend ses quartiers d’été dans l’ancienne enceinte de l’Élevage du Feneau pour initier les jeunes à l’acrobatie équestre.

Les voltigeuses évoluent en toute liberté, guidées par Manu, longes à la main

Rebaptisé le Haras du Passage, depuis que le Conseil Régional lui en a donné la jouissance,

Manu Bigarnet aimerait bien poser ses sacoches en ce lieu pour renforcer l’équipe des artistes qui font vivre l’île à l’année. Formé au Centre National des Arts du Cirque par Caroli Francesco (qui présentât en famille les plus fameux spectacles d’acrobaties équestres du XXe siècle), Manu rejoint la troupe du tout jeune Théâtre Zingaro à l’âge de vingt ans, et passera autant de temps comme écuyer voltigeur aux côtés de Bartabas. Au cours de ces années de complicité avec le cheval, il a développé sa propre méthode pédagogique, qui le pousse aujourd’hui à mettre en œuvre une école unique dont la vocation est de mettre en valeur cet animal artistique.

En 2012, il crée Ardevac (Association pour la Recherche le Développement et l’Enseignement de la Voltige et l’Acrobatie à Cheval) et expérimente son projet : formation du cavalier, et, dans le prolongement, initiation au dressage. Manu n’a pas son pareil pour rendre ses chevaux confiants, attentifs, mais aussi souples et élégants. Les bêtes

qui lui ont été confiées en pension (il a aussi deux mules de Séville : voluntario et Capitana) sont toutes destinées à intégrer prochainement un spectacle musical, car musique et danse sont

indissociables de son travail. « Johnny Walker » et « Jack Daniel », le Shire et le Clydesdale du chef d’orchestre Mark Minkowski, sont également en préparation dans le cadre du festival « Ré Majeure ». À présent, Manu a concrétisé les premières étapes de son projet, puisque son haras est reconnu comme lieu de résidence dans le cadre des formations professionnelles du Centre National des arts du Cirque, et on le sollicite pour chorégraphier des spectacles, dont il fait une pure magie, quand le cheval semble danser au rythme de la musique sous des demandes invisibles.

Portes ouvertes jeudi 20 août.

Samedi 25 juillet en fin d’après-midi, Manu a fait une première démonstration des étonnants progrès accomplis par ses stagiaires d’été. En rangs serrés sur les bancs, le public a pu mesurer combien les élèves (qui n’ont suivi que deux à trois semaines de

stage) accèdent, grâce à ses conseils, à la compréhension de l’animal, tout en faisant corps avec lui. Sécurisées par Chica son épouse, les voltigeuses ont évolué en toute liberté, enchaînant les figures, guidées par Manu, longes en mains. Rotations intérieures, extérieures, à genoux puis debout sur les superbes Comtois Gabin (dont c’était la première sortie officielle) et Pantin. La relation particulière qui se noue entre l’acrobate et sa monture était là palpable.

Avant de monter sur ces chevaux de trait lourds (utilisés autrefois par les chevaliers lors des joutes) il convient de courir à leur côté, au même rythme. Celui qui sait leur murmurer à l’oreille enseigne les techniques aux amateurs qui peuvent débuter dès l’âge de sept ans. Effectuer des séries de figures est un exercice où l’équilibre et les aptitudes physiques sont pleinement mobilisés. Le haras du passage aimerait maintenant accueillir les jeunes tout au long de l’année, et pérenniser son activité. Manu assure que l’école sera ouverte tous les mercredis et samedis autant que la météo le permettra, mais la structure, à ciel ouvert est assujettie aux aléas du climat. Une autre représentation est prévue en fin d’après-midi jeudi 20 août, pour celles et ceux qui aimeraient tenter l’aventure de la complicité avec cet animal qui sait s’abandonner à l’être humain et lui donner toute confiance si on l’apprivoise. Cette fois en musique, les chevaux danseront au son des guitares manouches (autre univers cher à Manu) de Caroline Senoble et Serge Krief.


Le Haras du Passage rue de Genève à Loix.06 85 07 22 15 [email protected]

• Atelier de production-boutiqueSAVONNERIE DE RÉ

Village artisanal Chemin du corps de garde 17111 LOIX

Venez vous balader en cariole (6 personnes) avec Uruguay.

Départ devant la savonnerie de Loix tous les jours du lundi au vendredi de 14h30 à 17h30.

Véritable savon au lait frais des ânesses de l’île de Ré

Visites organisées de notre atelier tous les jours à 14h30 du lundi au vendredi.

05 46 67 74 65 www.savonneriedere.fr

• BoutiqueLOIX & SAVONS

Rue Jean Jaurès (à côté du marché) 17410 ST-MARTIN DE RÉRE

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TICITÉ


S P E C T A C L E

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Un spectacle équestre original et de qualitéL ’ Î L E A U X C H E V A U X

Créé par « les Cavaliers du temps », « l’île aux chevaux » est un spectacle complet qui associe harmonieusement l’art équestre et l’art du cirque. Installé aux Ecuries du moulin Moreau*, le chapiteau jaune et rouge peut accueillir jusqu’à 300 personnes.

Charles a suivi pendant cinq ans la prestigieuse école du cirque de Berlin. « C’est une tradition

familiale. De génération en génération, nous poursuivons cette belle aventure sur les routes de France et d’Europe ! Sabrina, mon épouse, et nos filles Victoria, 16 ans, et Anastasia, 5 ans, font aussi le spectacle. Nous sommes complémentaires et partageons la passion du cheval ». Entrepreneur de spectacle sans aucune subvention, Charles remarque que chaque année il est de plus en plus difficile de trouver des emplacements pour les chapiteaux et la logistique.

Une famille du cirque, un métier passion

Aboutissement d’un long travail de préparation et de dressage, le spectacle est une récompense pour les quinze chevaux de belles races de l’écurie des Cavaliers du temps. Haute école, voltige, acrobaties équestres, dressage en liberté et numéros comiques... sont au programme de ce spectacle ponctué de numéros de cirque (jonglages, trapèze...). En coulisses, Charles « le corsaire » n’a pas un moment de répit. « Nos chevaux sont entretenus, nourris, bien soignés. Nous alternons

temps de travail et de repos pour eux. L’écurie est climatisée, pas nos caravanes ! Les jours de relâche tout le monde est mobilisé car il faut faire la maintenance des véhicules, des remorques , du chapiteau, ferrer les chevaux, assurer la promotion du spectacle et la g e s t i o n . N o u s sommes levés tôt et couchés tard, car il faut travailler beaucoup et conduire les chevaux en promenade pour leur détente.”

Un spectacle tout public, une épopée palpitante

Après une violente tempête, des corsaires farouches se retrouvent naufragés sur une île pas comme les autres : l’île aux chevaux. Cette île recèle un trésor : de magnifiques chevaux de race, frisons, irish-cob, dartmoor, welsh, hispano-arabe ou encore falabella, la plus petite race de cheval au monde et ...un âne de

Jérusalem. Prouesses de haute école, acrobaties équestres, voltige, dressage en liberté, numéros comiques... ce mélange inédit d’art équestre et d’art du cirque, fait briller les yeux des petits comme des grands !

Le plus grand cheval du monde côtoie le plus petit

Il se nomme Charlie, et il est impressionnant avec ses 1m96 au garrot. Charles a eu un coup de cœur pour ce Shire, cheval de trait britannique originaire du centre de l’Angleterre. : « Il n’est pas encore

adulte, pèse une tonne et nous lui donnons 300 kg de nourriture tous les trois jours. A ces côtés le Falabela parait encore plus petit ! »

Cap sur « l’île au chevaux » pour une heure et demie de spectacle à vivre en famille. Les places peuvent se retirer sur place et dans les offices de tourisme rétais. Un vrai moment de bonheur et d’émotions.

Michel Lardeux

Les Cavaliers du temps en spectacle.

Des places à gagnerLes dix premiers lecteurs à nous en faire la demande sur [email protected] gagneront une place à venir chercher à Ré à la Hune, selon des modalités qui seront précisées en retour par mail.

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Spectacle les mardis et jeudis à 20 heures ainsi que tous les dimanches à 18 heures, jusqu’au 30 août.

*Route de la Noue, à la Flotte

Ouvert en continu du lundi au samedi de 8h à 21h

LE BOIS-PLAGEPlace Raymond Dupeux

05 46 09 22 82Ouvert les dimanches

9 et 16 août 2015 de 8h à 20h

LA COUARDE-SUR-MER27 avenue du Mail

05 46 29 83 11

Ouvert le dimanche de 8h à 13h

Station-serviceRoute de Sainte-Marie LE BOIS-PLAGE,

en libre-service 24h/24


A S S O C I A T I O N SE N V I R O N N E M E N T

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L’ Î L E A U X L I V R E S

Peintre et sculpteur de renommée internationale, Richard Texier ne s’était pas jusqu’ici essayé à

l’écriture. D’une monographie initiale prévue de quelques pages sa plume s’est emballée sur 220 pages, fluides et denses tout à la fois, à l’image de l’océan présent en filigrane de la première à la dernière page.

L’imaginaire justement se forge dès l’enfance, dans les marais poitevins : « je parvenais à me fondre dans le souffle invisible de mon marais. C’était ma terre d’élection, mon territoire premier…Ma relation au monde s’était construite entre ces eaux dormantes et les embruns de la côte sauvage, entre marais et océan ».

Ses « premières impressions océaniques » aux Sables d’Olonne et les bains du matin, « expérience émotionnelle la plus forte que j’avais ressentie jusque-là » le marquent tout aussi profondément : « L’océan est pour moi l’évènement fondateur, le point zéro du contact avec la matrice ; vacciné aux embruns, le jeune enfant ne l’oubliera jamais. Adulte il y reviendra encore et toujours, jusqu’au terme de sa vie. La lisière océanique est une grande machine à ouvrir les sens, à augmenter les sensations, la perception de l’espace ».

« Durant ces premiers étés, je sentais une trame se construire en moi, une envie impérieuse de me saisir du

dispositif que la vie m’offrait ; un théâtre de jeux bien plus vaste que le club Mickey où je me rendais chaque matin pour apprendre à nager. C’est bien de cela qu’il s’agissait. Nager. Comment ? Vers où ? »

Faisant sienne la phrase de Matisse « Toute ma vie, j’ai essayé de dire la fraîche beauté du monde », tout est chaque jour prétexte à sensation, imagination, et création pour l’artiste…

L’ autre grande « Révélation » pour Richard Texier naît entre les folios 352 et 353 du tome du XXè siècle du pédagogique « Lagarde et Michard », et la découverte de l’œuvre de Tanguy « Jour de lenteur ». Celle-ci a « changé ma vie, orienté radicalement mon destin… C’est à ce moment-là que je suis devenu peintre… J’avais trouvé, sans le vouloir, le point de départ de ma vie. ».

L’initiateur-accompagnateur fut Michel Chenilleau, « un artiste local, modeste et talentueux », « patient et attentif à mes progrès »…avec et grâce à qui la passion des débuts se transforma en « ferveur » puis en « frénésie » créatrice.

La découverte puis l’acquisition d’une « fragile cabane sur pilotis », un carrelet, du côté d’Aytré offre à Richard Texier un point d’observation exceptionnel de

l’estran et de l’océan mais lui ouvre aussi la porte à des « moments de sensualité maritime, suspendus entre ciel et mer » qui « enchantent mon cœur et mon esprit ». « Expression d’un art de vivre atlantique » ces carrelets permettent à chacun d’y « régler librement son sentiment de l’espace… c’est de l’art brut… L’expression du génie populaire. Ces cabanes offrent le lieu privilégié pour retourner en enfance et déployer sa version personnelle du bonheur d’exister ».

« Les marges océaniques appellent le monde ouvert et font ressentir la fragilité de notre condition humaine… ».

Certaines réflexions subtiles sur l’art, notamment en fin d’ouvrage, un

peu plus inaccessibles à des non-initiés, ne parviennent pas à gommer l’impression d’« empathie » qui se dégage de « Nager », cette empathie qui « dépasse en tout l’intelligence analytique, tellement valorisée dans nos sociétés occidentales et pourtant si infime à trouver les chemins du cœur, de l’émotion, du partage et de l’instinct de survie. Ressentir l’autre comme nous-même est un salut »…

Nathalie Vauchez

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« La découverte commence toujours par la curiosité »9 È É D I T I O N D U S A L O N D U L I V R E – L E - B O I S - P L A G E E N R É

Le salon du livre se déroule cette année sur trois jours (7, 8 et 9 août 2015) et vous propose d’aller à la découverte de plus de 120 auteurs de tous horizons.

L’une des grandes particularités de l’île aux Livres consiste à accueillir aux côtés d’auteurs très connus,

beaucoup d’auteurs régionaux et locaux, ainsi que de nombreux auteurs publiés en autoédition. Patrick Poivre d’Arvor et Madeleine Chapsal parrainent « L’île aux livres » depuis ses débuts, salon devenu en peu de temps l’un des événements estivaux les plus courus de l’île de Ré avec 14 000 visiteurs. Animés par Elisabeth

Chavelet, Marie-Madeleine Rigopoulos et Karine Papillaud les tables rondes et débats auront tous lieu cette année salle des Oyats, sans simultanéité, afin que chacun puisse assister à toutes les rencontres qu’il souhaite et n’ait plus à choisir.

L’ambiance « familiale » de cette véritable ruche d’auteurs explique sans aucun doute une part de son succès, auteurs, écrivains, VIP, organisateurs, bénévoles et visiteurs se côtoyant en

toute convivialité. A ne rater sous aucun prétexte car comme l’écrit PPDA « La découverte commence toujours par la curiosité, l’obscurité requière la lumière, un peu comme celle qui jaillissait de ma lampe torche la nuit quand je lisais en cachette sous les draps… J’ai lu sans relâche, et considéré que cela m’avait élevé, dans tous les sens du terme… »

Nathalie Vauchez

Organisateurs : Joschi Guitton – Stéphane Guillot L’Encre et la pierre

Retrouvez tout le programme des conférences et tables rondes ainsi que nos précédents articles sur www.realahune.fr

« Nager vers les rives de terres inconnues »« Nager », récit initiatique et poétique, suggère comment de la nature et de la réalité de la vie naît l’imaginaire de l’artiste Richard Texier.

Richard Texier signant ses premiers exemplaires de « Nager »

aux éditions Gallimard.

Richard Texier parmi ses nouvelles sculptures « Elastogénése »

LE Site d’actualité et d’information de l’île de Ré

« Nager » chez Gallimard - 19 eRichard Texier dédicacera son livre à l’île aux Livres


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JUSQU’AU 30 AOÛT

Miguel Bonnefoy nous fait vivre un voyage initiatique avec Octavio

Avec « On a tué tous les indiens » Jules Gassot prouve que la relève est là !

Par ce premier roman, l’auteur (déjà lauréat du prix du Jeune Écrivain pour sa nouvelle Icare en 2013), confirme son talent et signe son identité.

Le salon du livre du Bois-Plage détecte les jeunes talents. Encore un roman très remarqué qui aura sa place au Salon l’île aux Livres du 7 au 9 août.

Le style est enlevé, l’écriture poétique et puissante pour ce voyage à l’essentiel que nous propose

Miguel Bonnefoy. Don Octavio est un colosse bienveillant qui vit seul dans un bidonville du Venezuela. Sous sa rude charpente il protège le secret de son illettrisme, au prix d’infinies ruses et souffrances. « Personne n’apprend à dire qu’il ne sait ni lire ni écrire. Cela ne s’apprend pas. Cela se tient dans une profondeur qui n’a pas de structure, pas de jour. C’est une religion qui n’exige pas d’aveu ».

Les destins vont se mêler autour de ce géant blessé, qui nous embarque dans une épopée aux rebondissements multiples et aux accents mythologiques. Grâce à sa rencontre fortuite avec une

femme forte et déterminée (« elle avait traversé la vie comme on traverse un désert, sans cortège, pleine d›aplomb et de dignité »), il va vivre l’aventure de la quête des mots, de l’amour, de la trahison et finalement de son identité au travers de l’histoire de son pays qu’il se réapproprie. « Quand il parvint à lire une phrase entière sans hésiter, et qu’il ressentit l’émotion brutale de la comprendre, il fut envahi par le désir violent de renommer le monde depuis ses débuts ».

Dès lors, chaque rencontre de sa vie d’errance le transforme. L’élégante comédienne Venezuela (c’est son prénom !), lui ouvre les portes de la dignité qu’il ne cessera de conquérir, même lorsqu’il fricote

avec une confrérie de cambrioleurs « chevaleresques » qui camouflent leur butin dans une église désaffectée. Don Octavio se sauve peu à peu de son ignorance sur les routes du pays. Car c’est bien le Venezuela, pays natal du jeune écrivain (il a 28 ans), « tout entier de mangues et de batailles », le personnage principal de ce roman picaresque. De Caracaras à Maracaibo en passant par les forêts de San Estéban, les mots de Miguel Bonnefoy sentent Le bois, la terre, les torrents de cette terre dont il célèbre la beauté dans cette fable allégorique.

Présent pour « l’île aux Livres », l’auteur interrogé par téléphone, s’enthousiasme à l’idée de découvrir l’ambiance stimulante du salon, ainsi

que l’île qu’il ne connaît pas. Prolifique, il confie avoir terminé ce mois-ci son prochain ouvrage qui sortira en janvier 2016 dans la nouvelle collection des livres rouges aux éditions Guérin. « Le voyage d’Octavio » est sans nul doute le bijou littéraire de l’été.


Jules Gassot n’a que 31 ans, mais sa plume est vive et acérée, ses mots crus et mordants, ses phrases

cyniques, mais drôles. « J’agonise. Pas parce que je suis malheureux et que le monde entier s’en fout royalement mais parce que j’ai décidé de faire du sport ». Dans ce deuxième livre l’auteur nous entraîne dans les sous-sols mélancoliques de la rupture amoureuse. Benjamin Chambertin est administrateur de production dans le cinéma et s’apprête à fêter ses 30 ans,

quand Julie sa compagne depuis sept ans le plaque sans préavis. Une rupture de plein fouet, la claque de sept ans d’amour envolés en fumée ! « C’est quoi une rupture ? Deux êtres qui se disent au revoir en sachant qu’ils ne se reverront jamais. Deux enfants qui font la guerre, pas dans le même camp. Deux joueurs avec les mauvaises cartes qui ne veulent pas perdre. Une rupture c’est un truc dégueulasse qui arrive par surprise. C’est le gouffre où l’on sombre comme lorsqu’on est amoureux. Une rupture c’est la mort qui change de nom parce qu’on est toujours vivant. ».

De pages en pages, Benjamin nous livre ses errances de cow-boy parisien qui se bat avec ses démons, ses folies et flirte avec les excès (sexe, alcool,

médicaments). Un roman personnel, intimiste, qui met à nu la génération des trentenaires.

Au travers de la dérive vertigineuse de Benjamin, qui « ne sait pas vivre sans amour », c’est le portrait d’une génération désenchantée, plongée dans les eaux troubles du virtuel, que nous dépeint l’auteur. Une jeunesse inquiète et fragile, qui cherche sa route dans les méandres de ses sentiments, à coups de virées nocturnes et d’idéaux brisés. Pour autant, le sarcasme « bukowskien » de Jules Gassot n’évince pas l’humour. Le cinéma est omniprésent dans ce roman rythmé (trois, quatre pages maximum par chapitre), voulu comme un cauchemar de série B. De « Vera Cruz » à « Dieu pardonne…moi pas ! » (qui donne la note finale), chacun des soixante-six

chapitres est placé sous le signe d’un western mythique.

Fils de producteur, l’écrivain connaît bien le cinéma pour y avoir consacré ses études à New-York et en Belgique. Plébiscité par Beigbeder qui aime à revendiquer une jeunesse plaintive et complexée, ce premier roman touche par son honnêteté, aux côtés d’un Benjamin désabusé certes, mais vivant puisqu’en quête de valeurs.

Le premier ouvrage de Jules Gassot est paru aux éditions Stephane Million en 2010 : « manuel de savoir vivre à l’usage des jeunes filles ».


Miguel Bonnefoy.

Jules Gassot.

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« Le voyage d’Octavio » Miguel Bonnefoy. Rivages 2015. 123 pages. 15€.

« On a tué tous les indiens », Jules Gassot. Robert Laffont. 262 pages. 18€


L O I S I R S

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Pour rien au monde, les petits festivaliers n’auraient manqué ce rendez-vous avec leurs artistes

préférés et leurs manèges à pédales. A peine le temps de passer à l’atelier maquillage, que les petits s’égaillaient

sur les sept manèges à pédales tous plus originaux et accueillants les uns que les autres.

Des histoires merveilleuses

Emilia, Bab et Manouchka, Mr Topinambour et Mme Salsifi, le manège à malices, Mr Billy et Mme Lila, le manège à histoires, le bel imaginaire et son orgue de barbarie, embarquent les enfants dans un monde poétique d’histoires tendres, drôles, parfois effrayantes pour en rire. Tournez manège ! Les enfants en redemandent, les parents et grands-parents guettent les réactions de leurs bambins pour la plus belle des photos de vacances.

Une ambiance et un état d’esprit

Les petits festivaliers ont la banane et les parents sont ravis. Rivedemômes,

c’est une grande famille d’artistes qui comprennent et aiment les enfants, qui le leur rendent bien d’ailleurs. Patrick Nanot peut être heureux, cette édition est une belle réussite et les artistes sont gratifiés du sourire des enfants et du bonheur des parents.

Ce festival unique avec la participation de sept des dix manèges à pédales existant en France, offre un moment où le temps est suspendu, où le bonheur est atteint en deux coups de pédale. Elle n’est pas belle la vie ?! Les enfants seront déjà impatients de retrouver ces manèges l’année prochaine. C’était trop bien ! Au revoir et merci pour ce moment !

Michel Lardeux

Des jeux anciens et originaux pour toute la famille

Maman, je veux encore faire un tour de manège !

Pas de console ni d’écran à l’horizon, mais de nombreux jeux, pour certains très anciens, rares, originaux et drôles, qui favorisent les liens familiaux et sociaux.

Après une journée contrariée par la météo, la file d’attente s’est allongée à la caisse, dès l’ouverture du festival Rivedemômes les deux jours suivants.

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Les manèges à pédales ont investi l’esplanade de front de mer, pour le plus grand plaisir des « mômes »

Mercredi 29 juillet, l’esplanade des Gollandières au Bois-Plage a pris l’allure d’une

grande salle de jeux, auxquels le public pouvait jouer gratuitement en famille et entre amis, grâce aux « Jeux oubliés ». Créer des relations, c’est le sens de cette animation qui facilite la rencontre par le jeu entre vacanciers et villageois, entre parents et enfants.

Le jeu : un facteur de relations sociales et familiales

Avec les consoles, play-station ou ordinateur, le joueur solitaire s’isole et recherche la performance. Les jeux de société, au contraire rassemblent, fédèrent plusieurs joueurs autour d’une partie, créant des échanges et de la communication entre joueurs, dans une ambiance conviviale. Hasard, tactique, stratégie, adresse, habileté,

coordination, réflexion logique, mémoire.... les jeux permettent aux joueurs de tester leurs qualités personnelles en fonction de leur intérêt.

Un très large choix de jeux

Jeux de plateau, jeu de petits chevaux, jeu de l’oie, toupies, table à élastique, jeux d’adresse, mikado géant, labyrinthe, jeu d’anneaux, billards, gruyères... tous les jeux ont tourné à plein régime, avec des joueurs amusés mais très concentrés. Les animations collectives qui ponctuaient l’après-midi, comme le tir à la corde ou le slalom de ski sur herbe, en duo ou en trio... ont

attiré le public. Succès et rire assurés !L’office du tourisme du Bois-Plage et le Comité d’animation ont assuré l’en-cadrement et la réussite de cette ani-mation qui plaît beaucoup et fait des émules dans d’autres villages. Maude

et Marion, charmantes hôtesses de l’office du tourisme, ont donné de la voix au micro pour que chacun profite pleinement de cet après-midi convivial et ludique.

Vivement la prochaine séance, pour que je réussisse le jeu séculaire de la grenouille !

Michel Lardeux

Les prochaines dates : - les jeux en bois à Ars-en-Ré:

le 15 août de 11 h à 19 h , place de l’église.

- les jeux oubliés au Bois-Plage le 19 août de 15 h à 18 h 30 esplanade des Gollandières.

Le ski sur herbe... à essayer absolument !


L O I S I R S

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La messe sera célébrée de 10 h à 11 h en plein air sur la cale du port de Saint-Martin, en présence du

drapeau des Cols bleus, de nombreuses personnalités du monde maritime et des élus rétais.

Les temps de recueillement

A 17 heures la vedette « La Charente » partira en mer avec les personnalités, l’Abbé Cottereau, le porte-drapeau des Cols bleus, pour un dépôt de gerbe en mer et la prière aux Marins, à la mémoire des disparus. Le public embar-quera selon les places disponibles sur

le Fantomas, le Dream’on, l’Ecume de Ré, le Nautile, pour la bénédiction en mer. Ensuite les bateaux effectueront des sorties gratuites en mer, pour une visite des fortifications vues de la mer.

Les moments festifs

Dès 10 h, des stands ouvriront sur l’aire de carénage. A partir de 11 heures, vous pourrez prendre votre baptême de plongée sous-marine avec le club le Nautilus, et les personnes en situa-tion de handicap pourront également s’initier sur un créneau horaire réservé. Il sera l’heure de se restaurer sur place

avec huîtres, moules frites, saucisses-frites, barbecue... en écoutant le swing du trio Bruno Casties.A 14 heures les jeux nautiques dans le bassin d’échouage attireront la grande foule sur les quais autour du bassin. Dès le retour des cérémonies en mer, vers 18 heures, le pot d’accueil sera animé par l’excellent groupe vocal Résonance. Restauration sur place et ambiance taverne, avec les chansons de mer et d’escales. Le grand feu d’artifice sera tiré sur la jetée du port, éblouisse-ment garanti !Une belle fête de la mer populaire et

conviviale en perspective, organisée par l’office de tourisme et la ville de Saint Martin de Ré.

Michel Lardeux

Selon une légende du XVIIIe siècle, en 596, lors d’une violente tempête, le vaisseau d’une grande

dame d’Espagne s’échoua sur les bancs de roche de Sainte-Marie-de-Ré.

La messe à la Chapelle Saint-Sauveur

Survivante de ce naufrage, en mettant le pied sur la côte, elle fit le vœu de faire élever une chapelle au Sauveur des naufragés. Le prieuré de Saint-Sauveur abrita quelques moines

jusqu’en 1575, avant d’être détruit par les protestants. La Chapelle actuelle, consacrée le 1er avril 1838, devient déjà sous l’Ancien Régime, le lieu d’un pèlerinage très fréquenté le 6 août. Cette date est toujours célébrée à La Noue, avec une messe organisée par l’ensemble pastoral et les Amis de l’église à10 h 30, en la Chapelle Saint-Sauveur en mémoire des disparus en mer, qui se prolonge par un pèlerinage en cortège jusqu’à la mer où les flots sont bénis.

En soirée, place aux festivités

La place des Tilleuls devient dès 19 heures une immense taverne à ciel ouvert pour accueillir de nombreux convives. Huîtres, moules, frites et hot-dogs sont servis généreusement par le Comité d’animation avec le vin de l’île de Ré. Sur le podium, Danse Ré Jazz, la troupe des Baladins, et la batterie fanfare vous divertiront, avant le formidable concert du Street Orchestra Ukulélé Klub (SOUK). Ce street band humoristique cartonne

avec un répertoire de standards rock et disco en complicité avec le public. En quelques minutes, la place des Tilleuls va s’enflammer, grâce à ce show spectaculaire et déjanté, follement drôle !

Michel Lardeux

A la mémoire des marins disparus ! La fête de la mer, qui se déroulera le 15 août à Saint-Martin, est une fête traditionnelle, marquée par les temps forts de la commémoration des marins disparus en mer.

F Ê T E D E L A M E R À S A I N T - M A R T I N

Une messe et une soirée festive pour la fête de La NoueT R A D I T I O N

O U T R E A T L A N T I Q U E

Jeudi 6 août, la Place des Tilleuls à La Noue sera pleine de grandes tablées joyeuses pour perpétuer une tradition lointaine et la mémoire d’une belle légende.

le Street Orchestra Ukulélé Klub Souk animera la fête de La Noue.

La foule se presse sur les quais pendant les jeux nautiques.

Une Rétaise accueille l’Hermione à Boston : « La Fayette, an American Icon »Après le succès populaire de l’escale à Newport, l’Hermione est arrivée à Boston le 11 juillet. Parmi les nombreux passionnés venus l’accueillir dans la capitale du Massachusetts et de la région de la Nouvelle-Angleterre, une des plus anciennes cités du pays, fondée en 1630, une Rétaise l’attendait avec émotion.

Vivant depuis 17 ans aux Etats-Unis, après New York et Los Angeles, Magali Lucas-Chbarbi,

dont la famille est bien connue à Ars-en-Ré et Saint-Clément-des-Baleines, s’est installée en famille dans la superbe région du Cape Code, dont les paysages maritimes rappellent ceux de l’île de Ré, à quelques encablûres de Boston.

Magali, Nathan et Victoria fiers et admiratifs

L’escale de l’Hermione le 11 juillet était une belle occasion de montrer à ses enfants, Nathan et Victoria, la réplique de la frégate de La Fayette, ancrée au Rowe’s Wharf, au cœur du quar-tier financier et portuaire de la ville. « Pour l‘arrivée de l‘Hermione avec une grande parade nautique, Boston était

en fête. C‘est ici le point de départ de la révolution américaine. La Fayette y a jeté l‘ancre, pour annoncer le soutien de la France aux indépendantistes américains le 28 avril 1780, après 38 jours de traversée de l’Atlantique en route directe depuis l’estuaire de Charente ».

Un accueil exceptionnel

Magali et ses enfants ont vécu et apprécié la réception de Boston. « Des milliers de visiteurs ont fait honneur à l’Hermione. La ville de Boston a organisé de nombreuses festivités : une cérémonie d’accueil très touchante, un festival du film et une exposition sur l’Hermione, des démonstrations de construction de bateau, des reconstitutions historiques, des dégustations de spécialités

picto-charentaises et des saveurs retrouvées, comme au fourneau de tonton Daniel, des musiciens en costume traditionnel...les enfants étaient très intéressés ».

Une escale qui confirme le succès populaire de l’Hermione lors de ses escales américaines, alors que les grands médias français en ont assez peu parlé. Magali a même eu l’honneur de se voir remettre amicalement, par l’équipage, l’ouvrage de prestige qui présente toute l’aventure de l’Hermione. « Un évènement qui m’a rapproché de l’île de Ré de mon enfance », confiait-elle à sa maman Françoise, en lui envoyant ce message amical et des photos pour tous les Rétais, lecteurs de Ré à la Hune.

Michel LardeuxMagali, Nathan et Victoria,

à l’escale de Boston

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N A U T I S M E

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Un changement de dénomination qui ouvre à l’association de nouvelles perspectives avec la

volonté de fédérer les plaisanciers et d’attirer les jeunes à la vie de club.

Une réflexion pertinente

Pour Guy Mallet, président, et Antoine Giard, membre du conseil d’administration, l’idée de cette transformation remonte à 2008, avec le constat d’une distorsion qui s’accentuait entre la dénomination de l’association et ses objectifs. Le renouvellement du stock de la boutique du club était l’occasion d’accompagner cette importante décision de reformatage et de changement de dénomination. « Cela ne change rien aux relations amicales et sportives que nous entretenons avec le Yacht Club de Saint-Martin, informé de ce changement » explique Guy Mallet. « Nous voulons simplement nous adapter à des pratiques en pleine évolution et mettre en cohérence nos activités. »

Une vie de club fédérative, ouverte sur le port et la ville

Le Cercle nautique martinais est très attaché à la convivialité et à la formation de ses membres.Avec 127 adhérents et 60 bateaux, dont 38 voiliers, la vie du club est intense, dynamique, partagée, ouverte sur l’extérieur avec de nombreuses activités animées par des membres référents et compétents. Philippe Carruel est en charge de l’activité pêche, Claude Gelfmann des sorties bateaux, Brigitte et Jean-Pierre Domenjoz des rallyes ainsi que de la trésorerie du CNM, Gérard Marieau du pique-nique des Bernaches... C’est une véritable équipe qui fait vivre le club pour le plaisir d’adhérents qui aiment se retrouver. La Casemate, siège social du club, est d’ailleurs ouverte tous les samedis à 18 heures pour de bons moments de convivialité entre plaisanciers.

« Côté activités, nous sommes actifs et créatifs. Sur une idée de Jacques Lemoine, « les Macarons de la

mer » connaissent chaque année un succès grandissant : c u i s i n e r e n effectuant le tour de l’île de Ré est un vrai challenge ! Nous mobilisons nos bateaux et nos skippers pour p r o p o s e r d e s sorties en mer aux personnes en situation de handicap (à l’instar de la sortie annuelle du Centre départemental d’accueil de l’île de Ré). Les formations à la sécurité en mer, à la météo, les perfectionnements moteur et voile, accompagnés par des institutionnels et professionnels de la mer, permettent à nos adhérents d’approfondir leurs pratiques pour prendre encore plus de plaisir dans leurs sorties en mer. Nous organisons des rassemblements de bateaux mythiques comme les caravelles, les corsaires, etc... Et du 11 au 13 septembre, nous accueillerons le 26ème rassemblement national des Arpèges, ce bateau légendaire qui fit le succès des chantiers Dufour. «Arpège en Ré» sera l’occasion de régates organisées par «la Cible Voile». A terre, nous participons aussi à la fête de la mer le 15 août, nous organisons l’incontournable fête des coquillages, fin septembre, le rendez-vous de tous les Rétais et des touristes en fin de saison » expliquent Guy et Antoine.

CNM : une autre lumière.

« On ne s’interdit rien dans ce cadre plus ouvert… Car il faut s’adapter aux besoins des nouveaux plaisanciers, à la population, s’ouvrir vers l’avenir ! » conclue Guy Mallet toujours aussi

passionné. « Nous soutenons la Cible voile et Florent Renard, nous entretenons de nombreuses relations et échanges avec des clubs bretons et vendéens, La Baule, Les Sables d’Olonnes, etc... Sur le port, nous allons à la rencontre des visiteurs pour rendre l’escale martinaise agréable. Et puis, nous sommes actifs sur le Net. Notre site internet reçoit plus de 45 000 visites à l’année avec des informations pratiques sécurisantes et des renvois sur des sites amis partenaires du nautisme. Nous sommes membre de l’URCAN et de l’UNAN-CM ».

Sorties en mer, formation, festivités en mer et à terre, rencontres diverses, organisation de rassemblements de voiliers, le Cercle nautique martinais bouge pour la promotion d’un nautisme ouvert et humaniste, avec au cœur de l’objet social de l’association : la convivialité entre membres et le partage des plaisirs de la mer.

Une vraie bouffée d’air marin et d’embruns qui fait du bien en ces temps de canicule.

Bon vent au CNM !

Michel Lardeux

« Le Cercle nautique martinais » : des bateaux et des hommes…

V I E A S S O C I A T I V E

Rassemblement de Caravelles organisé par le CNM.

Créé en 1996, l’UPSM, Union des Usagers du port de Saint-Martin, devient désormais « Le Cercle nautique martinais » (CNM).

Retrouvez-nous :• toute la saison sur le marché d’Ars • toute l’année sur les marchés de

Saint-Martin de Ré et La Noue.

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N A U T I S M E

13

Avec 350 membres, dans lesquels figurent les descendants des fondateurs qui ont initié cette

formidable aventure, un école de voile bien gérée, des stages très fréquentés, des régates, de nombreuses manifestations et initiatives, le CNAR est un acteur important du nautisme régional. Pour fêter ce 60ème anniversaire, Rosine Merlet, la présidente, a mobilisé un staff actif et compétent pour l’organisation d’une journée phare.

Le vent en poupe

Porté par une association loi de 1901, le CNAR est labellisé école française de voile, agréé par les ministères des Sports et de l’Education, affilié à la Fédération Française de Voile et allié au Yacht Club de France, dont le drapeau flotte fièrement au mât du club house situé sur le port d’Ars.

Avec une base nautique idéalement située et adaptée pour pratiquer l’Optimist, le Catamaran, le dériveur, la planche à voile, le stand up paddle, ou encore apprendre à nager, Ars en Ré est le paradis des apprentis « voileux », encadrés en toute sécurité par un chef de base et des moniteurs compétents.

Et parmi eux, certains suivront la voie ouverte par Arnaud Hérail qui porte haut les couleurs du CNAR en compétition internationale.

Le 49ème « championnat du monde des Cazavant »

L’évènement se déroulera mardi 18 août à Ars. Dessiné et construit par le charpentier de navire rétais Gaston Cazavant, ce dériveur de 5,30 m de long et de 250 kg qui porte son nom a fait la réputation et le bonheur de nombreux plaisanciers. Conçu pour naviguer sur des plans d’eau peu profonds comme le Fier d’Ars, son faible tirant d’eau de 0,15 m à 0,95 m, sa coque à bouchain et ses 12 m2 de voilure en font un bateau vivant dont il reste quelques exemplaires en bois et aujourd’hui en polyester. Ce « championnat du monde » est l’occasion de les regrouper avec d’autres bateaux et des vieux gréements pour une régate traditionnelle, amicale et sportive, très attendue. Les amateurs de navires de tradition pourront suivre la course tout autour du Fier d’Ars, au bout des levées du port. Mais attention, l’endroit n’est accessible qu’aux piétons et aux cyclistes.

Mémoire et distinction

Rosine Merlet et son staff dévoileront une plaque au club-house du CNAR, en mémoire des membres fondateurs du cercle nautique. L’ancien maire d’Ars, Emile Gaudin, qui comme les municipalités précédentes et actuelles, a contribué au développement de la plaisance sur Ars, recevra une rare et enviée distinction du Yacht club de France.

Des équipements fonctionnels, une compétence et une capacité d’organisation reconnues, valent aujourd’hui au CNAR d’être maître d’œuvre de nombreuses régates dans ses eaux territoriales, autour du Fier d’Ars. A 60 ans, un des plus vieux cercles nautiques de la région Poitou-Charentes ne manque ni d’énergie ni d’idées. Bon anniversaire au CNAR !

Michel Lardeux

Les Cazavant en régate.

« Le Cercle Nautique d’Ars en Ré » fête 60 ans de plaisance !

Y A C H T C L U B E T É V È N E M E N T

Le premier cercle nautique fondé en 1955 dans l’île de Ré pour organiser et promouvoir la plaisance se porte très bien.

CONFIDENTIALITÉ

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Ré à la Hune recherche un Rédacteur-pigisteDans le cadre de son développement et pour compléter son équipe rédactionnelle toute l’année, Ré à la Hune recherche un rédacteur-pigiste, habitant l’île de Ré. Une

bonne connaissance de l’île de Ré du nord au sud, de réelles compétences rédactionnelles et des qualités tout à la fois de curiosité, d’empathie et d’autonomie sont indispensables pour cette fonction rémunérée.

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RECTIFICATIF : Le conseil d’administration de Ré Nature Environnement souhaite préciser que contrairement à ce qui était indiqué dans « Le SCOT de l’île de Ré annulé, l’urbanisme débridé ? » paru dans le N° 123, l’association Ré Nature Environnement n’a jamais été requérante contre le SCOT. Dominique Chevillon, son président, rappelle que l’Association consacre ses compétences aux milieux naturels terrestres et marins, à leur faunes et flores associées, ainsi qu’aux nuisances qui les menacent .

Pour le conseil d’administration, Dominique Chevillon

NDLR : Nature Environnement 17, elle-même membre de France Nature Environnement comme Ré Nature Environnement, est effectivement l’association requérante.


I L S B O U G E N T !

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C’est le jeudi 23 juillet place d’Antioche et le lundi 27 place des Tilleuls, que les rockeurs de

Sainte-Marie se sont retrouvés dans une ambiance très conviviale pour écouter The Muddy Birds. Au cours d’une bonne heure de concert, le public a eu la joie d’entendre des reprises de groupes tels que Pink Floyd, Nirvana ou Noir Désir, mais aussi de découvrir quelques compositions interprétées avec beaucoup de présence. La performance vocale s’est finie sur le tube des Clash : Should I stay or should I go. De quoi faire chanter (malheureusement pas danser puisque des bancs avaient été disposés) les

jeunes comme les plus âgés ! Enfin, les nouveaux fans ont pu moyennant 5 euros acquérir le CD du groupe qui rassemble leurs morceaux.

Mais qui sont ces musiciens survoltés ? The Muddy Birds est composé de quatre jeunes membres, Elie à la batterie et au chant, Guillaume également chanteur et batteur, Ewen guitariste et chanteur, et enfin Sylvain à la basse. Les musiciens sont amis depuis la maternelle et ont décidé de former le groupe il y a quatre ans (même si il est vraiment actif depuis trois ans) car tous étudient leur passion en école de musique depuis près de dix ans. Le nom The Muddy Birds (les oiseaux

boueux !) leur est venu naturellement en assemblant des mots anglais, tandis qu’au cours d’un concert les membres réalisaient qu’ils n’avaient pas baptisé leur groupe ! En 2014, le quatuor a trouvé la légitimité en remportant le « Tremplin des Vignobles » auquel ils avaient déjà participé une fois auparavant dans l’objectif de se faire connaître.

Aujourd’hui, The Muddy Birds est de plus en plus actif, même si, les musiciens qui feront leur entrée en terminale en septembre, envisagent tous la poursuite des études après l’obtention du bac. La question demeure donc : The Muddy Birds

restera-t-il une aventure lycée ou bien est-ce le groupe qui envahira nos ondes dans quelques années ?

Rosalie Ferrara

Le Bastion, un incontournable de la vie nocturne rétaiseImplanté dans l’enceinte historique du bastion de la mer, au cœur même des fortifications Vauban, Le Bastion offre à sa clientèle des soirées de grande qualité avec en prime une vue magnifique sur le pertuis breton.

B O Î T E D E N U I T

Jean-Audouin Vigy, le « J.A. » bien connu dans l’univers de la nuit préside depuis l’été 2012 à

la destinée du Bastion aidé par Julie Bretel, son amie, une Loidaise ainsi que J.D son bras droit qui gère l’endroit pendant la période hivernale. Si la politique commerciale du Bastion reste globalement la même, son souhait est d’impliquer le plus possible la population locale dans la fréquentation du Bastion.

Une musique et une clientèle éclectiques, des DJ’s

de renommée mondiale

Fréquenté par une clientèle de tous âges et désormais plus éclectique, deux

ambiances lui sont proposées, plus du fait de l’esthétique des salles que de la musique qui se veut généraliste : house, électro, R&B, hip hop… tous les genres de musiques se succèdent au fil de la nuit. Une grande terrasse extérieure vient compléter ces espaces quand le beau temps est de la partie, avec son bar à cocktails préparés par Romain Hibon, professionnel de la confection de cocktails.

« Dans la continuité de ce qui a fait son succès, Le Bastion accueille chaque année des DJ mondialement connus : Klingande, Michael Calfan, Antoine Clamaran, Cut Killer, Big-Ali, Doc Gynéco. Après Watermät venu

le 25 juillet et Synapson le 1er août, Joey Starr et Cut Killer animeront la nuit du 6 août et C2C celle du 12 août avec cette année deux de ses membres Pfel et Greem. Ces invités de marque viennent compléter deux résidents de grand talent : le Rétais Emilien Cornut, dit DJ Cornélius et le parisien Kimi-Benkey, résident aux Planches à Paris et présent deux mois au Bastion.

A chaque soirée son animation : Féria rétaise avec taureau mécanique (rodéo), bal de Venise, beach party, mousse, bumper ou water ball, etc., car la demande a évolué et une boîte de nuit doit continuellement proposer des animations, des évènements et se renouveler », explique le patron des lieux.

Des soirées très courues

Au plus fort de la saison, tous les jours de 23h30 à 5h30, Le Bastion peut, par beau temps, ouvrir tous ses espaces et accueillir jusqu’à 800 personnes. Un Vito Mercedes et deux grands bus sont chaque soir à disposition de la clientèle pour les amener au Bastion (sur réservation au 07 60 09 01 06) et pour les reconduire à leur point de départ au petit matin, dans les dix communes rétaises. « C’est un service de plus en plus utilisé. Je dirais qu’aujourd’hui environ 50 % de nos clients l’ont adopté » précise «J.A. ».

Incontournable dans la vie nocturne rétaise, le Bastion a réussi une mixité intergénérationnelle entre vacanciers et Rétais, loin de tout cliché. Le Bastion ouvre également ses portes à l’événementiel : mariages, anniversaires et célébrations, lors desquels il est possible de privatiser le site. Toujours en mouvement, le dynamique Jean-Audouin Vigy a d’autres projets en préparation pour l’an prochain, extension extérieure, restaurant… dont Ré à la Hune aura l’occasion de reparler.

Le Bastion : 50 cours Pasteur, Saint-Martin-de-Ré

Infos et réservations au : 05 46 00 10 94Facebook : Le BastionSite : www.lebastionclub.fr

Tarif : 15€ avec une consommation alcoolisée ou deux sans alcool (tarif particulier pour les saison-niers). Ouvert d’avril à décembre, le Bastion est ouvert 7 jours/7 en été et tous les week-ends en septembre et octobre, puis le samedi en novembre et décembre, ainsi que pour les réveillons de fin d’année.

Incontournable dans la vie nocturne rétaise, le Bastion a réussi une mixité entre générations et entre vacanciers et Rétais.

Les Muddy Birds le 23 juillet Place d’Antioche

The Muddy Birds nous enchantent !

Rosalie, jeune rétaise de 17 ans, nous fait désormais partager dans cette nouvelle rubrique ses découvertes, coups de cœur, étonnements, réflexions…

Fin juillet un jeune groupe est venu réveiller les rockeurs de tous âges de Sainte-Marie et La Noue.

C O N C E R T

L E C O I N D E R O S A L I E


I L S B O U G E N T !

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Ceci afin de donner une conférence sur la géobiologie («casas enfermas, pacientes enfermos » :

maisons malades, patients malades) au 4ème Symposium de San Sébastian en Espagne (« 4° Symposium de Médicos, Terapeutas y Sanadores » - Médecins, thérapeutes et guérisseurs). Après avoir présenté ses derniers travaux et le résultat de ses recherches, devant un public de médecins, chirurgiens et thérapeutes (environ 400 personnes), Jean-Jacques Bréluzeau, membre professionnel du S.N.R. et des « Sourciers et Géobiologues d’Europe » est, dès son retour, très sollicité pour intervenir dans la région.

Une collaboration qui se développe avec la recherche médicale.

La médecine officielle connait ses limites et explore aujourd’hui des voies alternatives complémentaires pour le traitement de maladies. Jean-Jacques Bréluzeau connaît bien les différentes pollutions géobiologiques, électromagnétiques et psychiques dans l’habitat, qui peuvent être à la source de mal-être et de maladies. Certains médecins, laboratoires et cliniques ont fait appel à ses services pour l’harmonisation et la dynamisation bio-énergétique de leurs lieux de travail. Grâce à son concept quantique novateur de céramiques bio-actives Terres Sens®, les résultats sont convaincants et lui ouvrent de nouvelles perspectives de collaborations dans le domaine de la santé et du bien-être.

Un travail sur les causes de perturbation des neurotransmetteurs

(adrénaline, sérotonine…)

La presse se fait l’écho des résultats obtenus par la technologie de Jean-Jacques Bréluzeau dans l’accompagnement des soins de jeunes autistes. Parmi eux, le cas de Maxence, diagnostiqué autiste sévère : les traitements médicaux avaient peu d’effets sur lui. Sollicité sur ce cas en qualité de géobiologue, Jean-Jacques Bréluzeau s’est intéressé à l’environnement agressif du jeune garçon. L’harmonisation de son lieu de vie a eu rapidement des effets positifs sur le retour à l’équilibre de ses neurotransmetteurs, et sur son comportement au quotidien. Sa maman confiait récemment à la presse les progrès de l’enfant depuis l’harmonisation de la maison, effectuée grâce au concept Terres Sens® : « beaucoup d’amélioration dans son comportement, au niveau du sommeil, de l’autonomie, de la compréhension ». Médecins et laboratoires ont pu constater, au travers d’analyses, l’évolution et le retour à l’équilibre des neurotransmetteurs de l’enfant. Un espoir pour cette maman qui se

bat depuis dix ans et pour tous les parents d’enfants autistes qui font face à cette situation familiale difficile à vivre. Le corps médical international commence donc à reconnaître, suite à ces constats, les bienfaits de l’harmonisation géobiologique pour les personnes souffrant de mal-être ou de certaines maladies. Il est donc important que chacun de nous prenne conscience de l’incidence de l’énergie des lieux de vie sur la santé.

Sollicité pour son expérience et l’efficacité de son concept Terre Sens®, Jean-Jacques Bréluzeau, a acquis une crédibilité et une notoriété auprès du milieu médical, qui récompensent son sérieux travail de recherche et son perfectionnisme dans l’alchimie des énergies.

Michel Lardeux

La géobiologie sollicitée par la recherche médicaleJean-Jacques Bréluzeau, expert et chercheur en géobiologie depuis plus de 20 ans, installé à La Flotte, a été invité pour la troisième fois par l’éminent neurologue espagnol Francisco Barnosell.

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Jean-Jacques Bréluzeau

4ème symposium de Médicos, terapeutas y sanadores


Z A P ’ A R T S

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Un premier roman policierL I V R E

Après le succès de son livre autobio-graphique « 36 ans à t’attendre maman », c’est une Virginie P.G

libre, enthousiaste et pleine d’inspi-ration qui vient de sortir son premier roman policier, préfigurant une série d’histoires passionnantes à paraître.

Avec « Sharon et Shona enquêtrices, affaire une : l’indien », Virginie P.G signe son premier policier roman-tique, publié à compte d’auteur dans la collection « A toutes lettres » chez « Bookelis ». Un roman policier qui met en scène deux amies.

Sharon, est une jeune femme amé-ricaine, patronne de plusieurs fabriques de bottes artisanales, qui fut le témoin d’un meurtre. Après 15 ans de réclu-sion, le meurtrier, un indien navajo, est libéré et revient dans sa région. Sharon le reconnaît et jure de se venger. Shona, son amie sans emploi, l’accompagnera dans l’en-quête qu’elles conduiront ensemble,

avec le soutien d’un Shérif com-plaisant. Un jeu de manipulation et de séduction s ’ inv i te tout au long d’une enquête passion-nante pour retrou-ver le meurtrier. Mais Sharon et

Shona gagneront-elle la partie en train de se jouer ?Un roman policier que Virginie P.G a pris plaisir à écrire, en s’inspirant de

son histoire personnelle et en situant ses personnages dans les décors de ses divers voyages. Elle le présentera au salon « l’île aux livres » au Bois-Plage du 7 au 9 août ainsi que dans divers autres salons littéraires, dont le salon du livre de Niort, le 11 octobre. Cette auteure attachante travaille déjà sur la suite de la série où l’on retrou-vera Sharon et Shona dans une nou-velle enquête intitulée « Le prédateur de Londres ».

Michel Lardeux

Virginie P.G présente son roman policier.

La musique de nos villages

La Galerie Royale donne à voir le meilleur

Traditionnellement le 15 août, les musiciens des fanfares, bandas et philharmonie de l’île de Ré, se réunissent pour leur festival annuel.

Ce fût un vernissage en grandes pompes pour la Galerie Royale de Rochefort qui a soufflé ses 12 bougies à Sainte-Marie le week-end du 25 juillet.

F E S T I V A L D E S F A N F A R E S , B A N D A S E T P H I L H A R M O N I E D E L ’ Î L E D E R É

E X P O S I T I O N « H O R S L E S M U R S »

Cette année, vous les applaudirez sur l’esplanade du Peu Ragot à la Couarde. Jacques Pelletier,

maitre d’œuvre du festival 2015, et ses camarades musi-ciens de toute l’île de Ré, ont composé un programme très sympathique.

Un programme musical entraînant

La banda du Bois ouvrira chaleureusement le festival à 19h30 et interprètera six morceaux : Buckingham parade, Adios mexico, Graciosa impena, La Esta banda, Paquito

chocolatero, Betty et Garia. Une véritable invitation à la fête qui se

poursuivra avec deux fanfares réunies pour la circonstance : la fanfare « Pour la République » de Sainte-Marie et celle du « Bûcheron » des Portes en Ré. Des morceaux choisis et remarquables qui entraîneront les spectateurs dans une belle aubade. La Philharmonie de l’île de Ré interprètera magistralement, comme à son habitude, un répertoire composé de morceaux variés : March in the wind, Consolat de mar, Odysée, Nuts crackers, et plusieurs marches de John William.

Vers 22 heures toutes les formations interprèteront le traditionnel mor-ceau d’ensemble, avant de partager

la sym-pathique « bouvet », en atten-dant le feu d’artifice qui sera tiré sur la plage. Sans tambour ni clairon, nos fêtes de villages et nos cérémonies manqueraient d’éclat. Ce festival est une manière de rendre hommage à tous les musiciens qui animent la vie musicale permanente rétaise au sein des fanfares, bandas et philharmonie… et de transmettre cette envie musicale aux jeunes générations.

Venez nombreux : entrée gratuite et plaisir partagé.

Michel Lardeux

Il n’a pas peur de changer de vie, Claude Maetz, qui fût tour à tour foot-balleur professionnel au FC Sochaux

Montbéliard et avocat au barreau de Belfort. Entamée aux abords du deu-xième millénaire, sa troisième aventure l’a guidé vers l’amour et l’art jusqu’à Rochefort. Grand amateur qui ne craint pas les projets ambitieux, il choisit en 2003, de créer une galerie pour abri-ter et nourrir sa passion. Le pari n’était pas gagné, mais « c›est grâce au dépôt d›œuvres de grandes signatures avec lesquelles je suis copain, Souffi, De Broca, Jean Poulet…que l’aventure s’est lancée » dit Claude Maetz.

« Un temple de l’émotion artistique »

Idéalement située juste en face de la Corderie, trois cents œuvres contempo-raines : toiles, sculptures, verreries d’art sont exposées dans ce lieu que le gale-riste appelle volontiers un « temple de l’émotion artistique ». Le catalogue de la galerie compte une trentaine de signa-tures, des grands noms mais aussi des coups de cœur, Claude Maetz a su rester

simple et cherche à procurer l’émotion avant tout. Ce « promoteur artistique » est un expert en création d’évènements qui sait valoriser son carnet d’adresses. Chaque été, il propose avec son com-plice des débuts, le peintre rochelais Éric Taleb, des moments de rencontres : Les Estivales de la galerie. Des expositions temporaires en présence des artistes pour des journées qu’il s’attache à rendre « particulières ».

400 convives sont ainsi venus célébrer les 12 ans de succès de la galerie, qui inaugurait pour l’occasion, sa première exposition « hors les murs » dans une typique et somptueuse demeure de La Noue.

Cette année, la Galerie s’est déplacée exceptionnellement sur l’île de Ré grâce à l’accueil de Michelle Commusset, grande amatrice d’art et amie du galeriste. Les jardins de cette sublime propriété se sont transformés le temps d’un week-end privilégié, en musée, laissant plus de quatre-vingts œuvres s’épanouir en liberté. « Le transport et

la mise en valeur de ces toiles et sculp-tures a nécessité le plus grand soin », concède l’organisa-teur, qui a pu assurer la logistique d’un tel événement grâce au soutien de ses amis et partenaires. Parmi les surprises, la pré-sence de dix peintres et trois sculpteurs (Baldini entre autres, dont les bronzes sont convoités partout dans le monde), à qui Claude Maetz a fait honneur, au cours d’un discours élogieux en présence de Madame Gisèle Vergnon. Les nombreux invités ont pu admirer la guitare de Robert Combas en hommage à Vincent Van Gogh, la vivacité du trait de l’immense Weisbuch (décédé l’année dernière) ou encore les bas-reliefs de Maricke également présent, et dont deux élégants bronzes ont été offerts par tirage au sort pour l’occasion. Le buffet champêtre n’a pas désempli jusque tard dans la soirée,

tandis qu’amateurs et grands artistes échangeaient dans ce cadre idéal. La fête artistique s’est poursuivie jusqu’au lendemain dimanche, autour d’un « Artpéro » ensoleillé, auquel a parti-cipé un Léon Gendre visiblement très enthousiaste.

Marie-Victoire Vergnaud.

La Philharmonie au centenaire de la fanfare « Pour la République » de Sainte-Marie.

La fameuse guitare de Combas

Située au 3, rue Audebert à Rochefort, (en face de la Corderie) la galerie est ouverte de 11h00 à 20h30, sauf le mardi.Tél : 05 46 99 07 71


Z A P ’ A R T S

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De paysages en portraits, de sculptures en photographies, ces exposition-ventes sont des

invitations au voyage ou la rêverie dans une ambiance paisible, en marge de l’agitation estivale.

Le jeudi des peintres à Saint-Martin

Chaque jeudi, entre mi-juin et mi-septembre, de 10 h à 19 heures, la place de l’Eglise à Saint-Martin de Ré prend un petit air de Provence. Peintres, plasticiens, sculpteurs et photographes y exposent et vendent des œuvres de qualité, d’inspiration maritime, urbaine

ou exotique. Réunis par le talent et la convivialité, les artistes, dont la plupart sont professionnels, font de belles rencontres avec un public détendu et intéressé.

Les toiles du Soir à la Flotte : une nouvelle initiative

Le marché médiéval de La Flotte, servira de cimaise aux œuvres exposées les mercredi 12 août et 21 août, de 17 h à 22 heures. Les artistes y présenteront des œuvres de haut niveau artistique. Huiles, pastels, aquarelles, photographies, sculptures... autant d’œuvres

remarquables qui vous mettront en relation avec des artistes de renom.

Des artistes qui partagent leur passion

Séduit par le talent et le sourire d’artistes passionnés, le public vient de plus en plus nombreux aux expositions. Artistes locaux fidèles de la première heure, et ceux venus de la région ou même de Londres, sont heureux de partager leur passion avec le public. Le générique est prestigieux : Emilie Chauvet, Céline Mahé, Lucie Costes, Dominique Labessoulle, Julie Michaux, Pierre Nadler, Sylvie Léau, Yan Razavet,

Jack Gaucher, Gilles Manoury, Hervé Louis, Eliane Bringer, Stephen Palmer, Olivier Pravert, Jean-Philipe Asencio, Eric Bertaux, Chantal Gousseau, Lucy Schlum, Eric Chabiron, Pascal Laloy, Guylaine Launay, Catherine Danou, Odile Layous Dit Chicoy... exposaient la semaine de notre visite.ll y a des œuvres pour tous les goûts et tous les budgets. Prenez le temps de regarder, d’apprécier, de rencontrer les artistes. C’est un privilège qu’Accros d’Arts vous offre, un vrai coup de cœur de vacances !

Michel Lardeux

G A L E R I E G L I N E U RPlace de l’Eglise - 17410 St Martin de Ré - Tél : 05 46 09 10 90 - Port. : 06 80 43 70 63

email : [email protected] - site : www.galerieglineur.com

Tony SOULIE toujours présent cet été dans la galerie !

« Sous la maîtrise technique et l'élégance équilibrée des compositions et du trait,

on sent poindre le feu et la passion. » Catherine Bréjat

Accros d’Arts présente des artistes et des œuvres de qualitéEmmanuelle Brunner a la passion des arts et aime les artistes qu’elle réunit dans des expositions-ventes aux couleurs différentes, à Saint-Martin et à La Flotte.

E X P O S I T I O N S - V E N T E S D ’ Œ U V R E S

« Les toiles du soir », marché médiéval de La Flotte.

« Le jeudi des peintres », place de l’église à Saint-Martin.

R É À L A H U N E | É D I T I O N D U 4 A O Û T 2 0 1 5 | N ° 1 2 4 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr18

J E U X D E L’ É T É

Successivement de haut en bas :

Récolte du raisin - Lieu de stockage des vins - Rameaux ôtés non producteurs - Fruit de la vigne - Récompense de sélection - Accompagne le sécateur - Maladie de la vigne - Cep ou pied.

Sur le piquet apparaîtra le métier adopté sur l’île dès les premiers moines rétais. La nature du sol et le soleil contribuent à la qualité de la production qui s’y rapporte.

(voir solutions page 19)

Le sudoku



SALLE DE

SÉMINAIRE


Placez les villes par leur numéros respectifs à leur emplacement traduit par les ronds rouges.

1. BIRMINGHAM2. BRISTOL3. DUBLIN4. EDIMBOURG5. LEEDS6. LONDRES7. MANCHESTER8. ST MARTIN9. SOUTHAMPTON

6 2 7

2 8 4

7 8 1 2

4 6 8

4 6 5 9 1 2

8 3 2

1 2 9 5 6

8 6 3

5 3 9

Nouveau : Bruschettas, assiettes de poissons

fumés, assiettes de fromages

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J E U X D E L’ É T É

Horizontalement

1. Charbon. 2. Répandre ça et là. 3. Régna en Israël. Agar-agar. 4. Long cours. Aujourd’hui remplacée. 5. Château. Colorie. 6. Article contracté. ...ou croquettes. 7. Situations dominantes. Sigle bancaire. 8. Descendant d’Abraham. Entrave. 9. Combat le sucre. 10. KO. Père des logarithmes.

Verticalement

1. Entente parfaite. 2. Issu des montagnes du Rift africain. Perds de l’eau. 3. Furent grands. Gilles de son prénom. 4. Usé. Hydrocarbure. 5. Géré. Domaine skiable. 6. Affabilité. Début. 7. Poil à l’œil. Remets à son goût. 8. Incroyable. Signal sonore. 9. Parfois sanguins. Mollusque gastéropode. 10. Le Trias appartient à l’une d’entre elles. Surprendre.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

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12345678910

1ANTHRACITE2DISSEMINER3ELAGELOSE4QRHINUT5USSEIRISE6AUPATEEP7TERTRESCA8ISAACABOT9OINSULINE10NASENEPER

Les solutions des jeux

Les mots croisés

(voi

r so

lutio

ns c

i-des

sous

)

Avec mot des rations ! : VendangesChai GourmandsRaisinEtoilePanier OïdiumPlanRéponse : VIGNERON

Le bon chemin :De Rivedoux à St Clément Réponse : B

D’Île en Îles :1F2C3B4A5E6H7D8I9G

654123897

123789645

978645123

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897312456

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Ré à la Hune n° 124