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Schéma Régional de Développement Economique d’Innovation et d’Internationalisation
Contrat de Plan Régional de Développement des Formations et d’Orientation Professionnelles
Réunion de Concertation Thématique
25 octobre – Saint-Quentin
LA REGION DE LA
TROISIEME REVOLUTION
INDUSTRIELLE ET
AGRICOLE
Synthèse des échanges
2
I. PREAMBULE
Ce document contient la synthèse des travaux de la rencontre territoriale autour du
thème « La Région de la Troisième Révolution Industrielle et Agricole» qui s’est tenue le 25 octobre 2016 dans le cadre de la démarche de concertation thématique mise en place pour
l’élaboration du Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation (SRDEII).
La conférence a réuni 260 participants
Le programme de la matinée était le suivant :
9h00 à 9h30 Plénière d’ouverture 10h à 12h Ateliers 12h30 à 13h Plénière de restitution
11
ATELIER 1
« Efficacité énergétique, économie circulaire et de la
fonctionnalité : construire notre avenir avec REV’3 »
Animateur Expert Rapporteurs
Virginie RENAULT Christian TRAISNEL Louise SKUBICH
Blandine SAMSON
EXPOSE DE l’EXPERT
24
COMPTE RENDU DE L’ATELIER
Interventions :
Jean Gravellier. DG Pôle Energie 2020
Selon M. Gravellier, il existe 3 leviers à activer dans le domaine de l’efficacité énergétique :
- La structuration de l’offre : Inciter l’efficacité énergétique dans les entreprises via des
accords de branches : Copier l’exemple des voisins wallons où il existe des accords de
branche : la Wallonie négocie avec chaque fédération industrielle la fixation d’objectifs
d’efficacité énergétique de manière annuelle. Si l’engagement est tenu, la branche obtient des
réductions sur le tarif de son énergie, cela génère du cash qui permet d’investir dans des
projets.
Toutefois, il existe 2 objections en France : la marge de manœuvre de la Région, qui ne
dispose pas de compétence en matière de tarifs de l’énergie et les possibilités données par
droit européen pour ce type de projets?
M. Gravellier s’interroge également sur l’opportunité d’interpeller d’autres régions, notamment
la Rhénanie-Westphalie, afin de porter à connaissance ensemble la thématique et influencer
l’Union Européenne.
- La structuration de la demande notamment en accroissant les liens entre les PME et
les donneurs d’ordre, au travers d’un label .
- Structurer du lien entre l’offre et la demande : étude en cours pour la création d’un fonds
assurantiel pour les projets de récupération de chaleur fatale. Etude financée par ADEME/
Région qui se termine à la fin de l’année. Ce fonds aurait une vocation nationale. La région
HDF avec son potentiel 35 TWh exploitable est une source de projets potentiels.
Pascal Dumoulin VP régional de l’ATEE
M. Dumoulin appuie le discours de Jean Gravellier. La vente d’économies d’énergie (secteur
de l’efficacité énergétique) aurait nécessité à trouver son propre modèle économique, sa
propre autonomie financière (non adossée à la vente d’énergie). Il existe dans d’autres pays
des sociétés de tiers investissement sur cette thématique.
Bernard DELTETE, Up Tex, Président du comité d’évaluation des projets.
Evitons de travailler en silo : Favoriser la transversalité, que ce soit dans la définition du produit
et/ou du procédé.
Expérience avec plusieurs pôles autour d’une action autour du DESIGN : I TRANS, MATIKEM.
Il est opportun d’accompagner les PME afin de redéfinir la manière de travailler et déboucher
sur un plan d’actions complet.
Les actions autour de l’industrie du futur et le croisement avec d’autres initiatives, d’autres
filières sont une source de richesse insoupçonnée.
25
Difficultés rencontrées :
Les centres de décision et de R&D des entreprises sont souvent hors région. Une proposition
est de trouver un moyen d’augmenter la capacité de R&D en région.
Bâtiments : les actions sont nombreuses mais les produits créés passent rarement les normes
des produits classiques.
Il s’agit également de multiplier les actions de sensibilisation/ d’accompagnement en direction
des PME dans l’ensemble de leurs actions. Besoin de trouver des financements pour le
passage à l’action => Certains projets ne trouvent pas d’accompagnement par les circuits
financiers traditionnels.
JM DELBECQ - I TRANS - Vice-président
Réflexion en termes d’offres, donc d’entreprises qui peuvent créer de l’emploi dans la Région.
Comment ?
- par l’innovation Continuer et renforcer la politique de soutien à l’innovation et augmenter le
nombre de centres de R&D en région
- développer une politique de développement de démonstrateurs sur le territoire, avec les
collectivités, notamment concernant les nouvelles mobilités (co-voiturage, etc.)
- la Région dispose de nombreux atouts mais il faut viser une position de leader au niveau
national et international (ex : domaine de batteries), poursuivre les choix de spécialisation
intelligente (SRISI°- S3)
GRT Gaz
Les projets power-to-gaz représentent une opportunité. GRT Gaz veut combiner l’hydrogène
avec les sources de C02 non actuellement valorisées. Un démonstrateur power-to-gaz est en
train d’être construit dans le Sud de la France. GRT Gaz peut apporter son retour d’expérience
à sujet, dans le cadre de la construction d’une filière en Hauts-de-France.
Paul DUCASSE - Pôle MEDEE - Directeur
- Capitaliser sur certains points d’excellence dans la Région où se trouve une concentration
d’écoles/ d’universités
- Apporter dans la Région des démonstrateurs, des plateformes d’excellence. Partage de
projets R&D. Pour caractériser et/ou tester leurs produits, les entreprises ont besoin de
moyens expérimentaux (techniques et humains) à mutualiser/ à créer, qui seraient basés sur
les campus de la région (type CRITTM2A)
Rémi Wardnick - MULLER - directeur technique
Cette PME prête à s’engager dans des projets de démonstrateurs en région. (Efficacité
énergétique)
26
Antoine PEETERS - Pole IAR - Responsable Partenariats et Relations
Extérieures
Proposition de continuer à soutenir l’innovation, utilisation des marchés publics pour pousser
les nouvelles technologies, développer la dimension européenne (notamment en coopération
avec la Belgique).
Sophie Renault – MATIKEM – Directrice opérationnelle
- Notion de transversalité, qui est très prenante dans l’économie circulaire et
l’économie de fonctionnalité. Il y a un besoin de montrer des démonstrateurs, des
initiatives, afin de mieux valoriser ce qui existe déjà ou est en cours de création et
notamment pour que les entreprises puissent intégrer ces démarches.
- Il y a un besoin de continuer l’appui et l’accompagnement des entreprises dans le
domaine de l’économie de fonctionnalité
- L’approche par le design est expérimentation intéressante car transversalité entre
secteurs d’activité très différents concernant le process et l’organisation.
Grégory RETZ - Réseau Initiatives - Directeur
Important de faire le lien entre les pôles de compétitivité et les incubateurs et faciliter
l’accompagnement des porteurs de projet.
Propositions :
- donner les clés à chacun pour qu’il puisse prendre conscience de l’innovation au sein
des initiatives proposées par les entrepreneurs
- Mettre en réseau des entreprises, des structures accompagnant les entreprises et
des pôles. Travail de sensibilisation et de formation à conduire.
Entreprise de Saint-Quentin – élu
Proposition de constitution d’un groupement d’entreprises sur l’efficacité énergétique
Pour favoriser l’emploi local, l’intégration d’une clause RSE dans l’appel d’offres peut
être intéressante.
Benoit ROBYARS, Université Catholique de Lille Life – TREE
Plusieurs défis se présentent actuellement :
- Défis technologiques notamment la valorisation des économies d’énergie,
- Défis en termes de modèles économiques notamment le modèle économique pour
l’autoconsommation et le stockage,
- Défis sur la transversalité entre les techniques et les sciences humaines et sociales
car chacune a son langage (dimensions liées à l’éthique, à la précarité, etc.)
- Défi de l’accompagnement au changement (intégrer ces nouvelles approches
notamment auprès des étudiants, des personnels des collectivités et des entreprises
partenaires).
27
Isabelle CARI - CD2E – Consultante développement
- Expérimentation CD2E avec groupement d’entreprises dans le secteur du bâtiment :
- mutualisation/ professionnalisation des acteurs pour avoir un travail de qualité au
niveau de la livraison des bâtiments. Travail en parallèle avec les maitres d’ouvrage
pour que ces groupements puissent accéder aux marchés La notion de Rev3 n’est
pas intégrée dans le fonctionnement des entreprises du bâtiment même si elles ont
conscience qu’elles doivent intégrer ces problématiques.
Sébastien DEVIERS - CC Pevele Carenbault - Directeur du Pôle Développement
Economique
La préoccupation est de savoir comment diffuser les enjeux de la TRI, des Pôles, dans le tissu
économique local ?
o En transformant ces enjeux en opportunités pour les entreprises
o En créant des dynamiques collectives sur les territoires
o En informant sur le rôle et actions des pôles pour que l’innovation génère de
l’emploi.
o Accompagnement individuel à avoir sur des projets plus complexes
o Lieux démonstrateur
Olivier DELATTRE , Dev.Eco CC Portes du Hainaut
Proposition de mettre en place une contractualisation territoires / politiques TRI et DEv.Eco
de la Région pour des projets emblématiques type pierres blanches à Denain (construction
d’un centre de valorisation énergétique avec développement d’un réseau de chaleur qui
va alimenter un parc d’activités tri modal et des logements). En effet, les projets type TRI
peuvent plus difficile à mener que pour les autres types de projets.
Didier COPIN, CCIR Nord de France
Trois défis pour réussir la TRI :
1/ Ouvrir la voie avec des projets innovants. Besoin de pôles, d’entreprises pour faire
émerger ces projets. Mise en valeur de l’innovation
- Au-delà des technologies, traiter de ces questions au travers du changement
(efficacité énergétique => transition économique).
- Requestionner la notion de valeur ajoutée sur le marché pour aller vers des emplois
de proximité non délocalisables.
- Incarner des modes de pilotage nouveaux, notamment comment faire le lien aux
territoires ?
2/ Multiplier les projets contributeurs. Comment faire une démultiplication des initiatives
et enclencher le processus de développement économique ?
28
Il y a un enjeu de l’appropriation citoyenne, notamment en prenant appui des territoires,
et un enjeu de l’acceptabilité des installations.
3/ Accompagner les filières existantes et émergentes sur le territoire. (en émergence
méthanisation, Smart Grids …) et mettre en place des outils pour former aux métiers
de demain.
Patrick ORLANS – CETIM – Délégué régional
3 enjeux autour de la transition énergétique pour la profession du secteur mécanique :
o développer des offres innovantes,
o accompagner les entreprises pour satisfaire les exigences réglementaires,
o efficacité énergétique (réduction de la facture, mesurer- déployer des actions -
évaluer- pérenniser).
Simon LEDEZ - Club NOE - délégué général
Propositions :
- Capitaliser sur les réseaux d’acteurs afin de pouvoir massifier (développer une
capacité de rassemblement et proximité)
- Sensibiliser les acteurs sur les enjeux du déploiement de solutions économiques et
environnementales
- Droit à l’expérimentation.
Bruno Dellinger - CC Valois - Directeur du service développement économique
Pour les territoires, il est important de connaître l’écosystème d’acteurs pour enrichir les
réseaux locaux ou les constituer.
Les projets portés doivent être ambitieux et se tourner vers l’international.
La Région doit mettre en place des appels à projet pour que les territoires puissent y participer.
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CONCLUSIONS
Atelier très dense du point de vue des initiatives et des contributions. Nombreuses
contributions sur l’efficacité énergétique.
1/ Comment nous faisons vivre les axes de la TRI ?
- Rendre visible ce qui se fait: acculturer les parties prenantes, mise en réseau
- Nécessité d’exemplariser au travers des démonstrateurs
- Valorisation des résultats pour montrer les impacts (emploi, attractivité, etc.)
2/ Besoin d’expérimenter au travers des plateformes d’innovation : dimension technologique
et social/sociétale à intégrer
3/ Mobiliser au travers des structures existantes : appui aux réseaux existants
Nécessité d’une transversalité au sein des filières et territoires
=> richesse à exploiter au travers du croisement de solutions
4/ Quelles politiques de soutien de la Région, notamment avec une logique de bottom – up ?
Soutien matériel/ immatériel/ mise en place d’appels à projets pour stimuler la demande
30
ATELIER 2
« Un plan régional industrie du futur »
Animateur Expert Rapporteurs
Jean-Denis COLLE Olivier DURTESTE Barta MALKI
Lionel BUISSIERES
EXPOSE DE L’EXPERT
35
COMPTE RENDU DE L’ATELIER
Le déroulé
L’atelier a été géré de manière à ce que chaque participant puisse s’exprimer, à l’écrit et/ou à
l’oral et chaque contribution a été analysée pour en faire ressortir les actions les plus précises
possibles.
Le travail du groupe a été mené sur 4 enjeux de l’industrie du futur :
- Enjeux sur l’évolution des marchés
- Enjeux technologiques
- Enjeux sur le plan organisationnel
- Enjeux sur le plan sociétal
Un 5ème enjeu sur l’aspect environnemental n’a pas été traité car il était déjà abordé dans un
autre atelier.
Chaque enjeu a fait l’objet de :
- 2 minutes de présentation du thème
- 3 minutes de réflexion écrite
- 20 minutes de débat
Tous les participants ont rendu leurs contributions écrites à la fin de l’atelier.
Présentation de l’industrie du futur, son contexte et ses enjeux.
Cf exposé de l’Expert
Restitution des interventions orales
Face aux enjeux de l’industrie du futur, les participants avaient 3 minutes pour écrire leurs
réflexions sur les défis à relever et la plupart ont pu exprimer leur point de vue en séance.
Ces interventions orales ayant été très riches pour chacun des enjeux, la restitution lors de la
plénière a été réalisée sous la forme d’un nuage de mots clés. Ces mots clés sont repris ci-
dessous pour chaque thématique de l’industrie du futur.
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Enjeux marchés
Enjeux technologiques
Anticipation – culture de la prospective – stratégie – outils existants – Management de l’innovation
Projets collaboratifs : entreprises – laboratoires – universités – décloisonnement – grands projets nouvelles technologies – nouveaux marchés
Réseaux – proximité – synergies - clubs d’entreprises
Carte des acteurs de la recherche et de l’innovation
Détecter les entreprises à potentiel : valoriser les pépites et accompagner les projets
Start-up -TPE : veille – innovation – investissements – conquête des marchés
Outils financier – visibilité – entrée au capital des entreprises
Digitalisation de la chaîne de valeur – entreprise étendue : ouverture
Plateformes - territoires – spécialisation économique
Ecosystème régional des solutions numériques
Formation du dirigeant : marchés – nouveaux modèles économiques –nouveaux paradigmes – lien écoles de commerce
Recherche académique – recherche privée
Normalisation – standards
Chaire de recherche industrie du futur
Valoriser les pépites - partage d’expériences
Faciliter l’intégration des technologies : aide au cahier des charges
Aides financières : PRI – subvention
Start-up -TPE : veille – innovation – investissements – conquête des marchés
Outils financier – visibilité – entrée au capital des entreprises
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Enjeux organisationnels
Enjeux sociétaux
Management participatif : valoriser les collaborateurs
Capitalisation des savoir-faire : outils numériques
Réseaux sociaux
Outils existants
Qualité de vie: santé - télétravail
Internet mobile
Partage des expériences
Dégager du temps pour le dirigeant
Simplification administrative
Urbanisme de demain – logistique urbaine
Partage des expériences- des savoirs sur les territoires
RSE- commande publique- groupements d’entreprises
Valoriser l’homme – compétences –formation
Lien entreprises – université – recherche
Promouvoir l’industrie : image de l’usine
Transmission de l’entreprise
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Contributions écrites en séance
Pendant toute la durée de l’atelier, les participants ont pu se nourrir des interventions de
l’équipe d’animation et des autres participants. La réflexion a abouti sur le papier à de
nombreuses actions concrètes que pourrait mettre en place le Conseil régional Hauts-de-
France.
L’ensemble des contributions a été analysé et les propositions d’actions ont été classées par
récurrence. Les récurrences les plus élevées ont été classées dans un « TOP 3 » pour chaque
enjeu. D’autres actions ont été évoquées avec des récurrences moindres et sont indiquées à
la suite du « TOP 3 ».
Enjeux sur l’évolution des marchés
« TOP 3 » des principales actions mises en avant suite à l’analyse des fiches :
Les autres actions proposées par les participants (classées de la plus récurrente à la moins récurrente) :
- Favoriser l'open innovation grands groupes / Start-ups, créer des projets collaboratifs - Inciter les entreprises à faire de l'intelligence économique et à se protéger. - Accompagner les entreprises qui souhaitent se développer à l'international (voyages,
rencontres avec des entreprises étrangères, etc.) - Accompagner les TPE qui souhaitent grandir et se transformer en PME,
éventuellement par regroupement de plusieurs TPE. - Conforter les pratiques et dispositifs d'accompagnement existants plébiscités par les
dirigeants d'entreprise (programmes DINAMIC, LEAN, ACAMAS, etc.) - Réaliser un marketing territorial et travailler sur l'attractivité des Hauts-de-France
(création d'un label "made in Hauts-de-France") - Donner le moyen aux entreprises de réaliser des produits écoconçus, plus respectueux
de l'environnement et de la santé. - Expertiser les potentialités des entreprises et notamment celles où les dirigeants n'ont
pas le temps d'étudier la question. - Amplifier la création d'écosystème d'entreprises ("chasser en meute")
1. Mettre en place des structures d'échange de bonnes pratiques et de réseaux entre entreprises, en lien avec les pôles (clubs de réflexion thématiques, lieux de transfert, rencontres industriels/offreurs de solutions, etc.)
2. Créer un observatoire économique pour informer les dirigeants sur l'évolution des marchés (prospective, veille, nouvelles implantations de donneurs d'ordre, nouvelles technologies, décloisonnement des filières, etc.).
3. Aider le dirigeant à manager l'innovation, voire proposer une formation spécifique
(design, analyse de la valeur, anticipation, passerelles avec les laboratoires, etc.)
39
Enjeux Technologiques
« TOP 3 » des principales actions mises en avant suite à l’analyse des fiches : Les autres actions proposées par les participants (classées de la plus récurrente à la moins récurrente) :
- Mettre en place des formations pour dirigeants (technologies, réductions de coûts, gestion du changement, cybersécurité, génération Y, etc.) et les guider pour trouver le bon interlocuteur.
- Faciliter l'accès aux solutions technologiques (mise à disposition d'équipements et outils/process mutualisés, living lab, fablabs, etc.). Créer une plate-forme technique par secteur d'activité, selon la spécialisation des territoires. Faire des sites démonstrateurs.
- Valoriser les entreprises ayant innové avec succès et les démarches collectives réussies. Cela contribuera aussi à améliorer l'image de l'industrie vis-à-vis des jeunes.
- Favoriser le développement de la technologie de l'impression 3D et la formation associée (dans le secteur de la maintenance notamment).
- Aider les TPE et les porteurs de projets à accéder aux TIC - Sensibiliser au management des ressources technologiques (maîtrise en interne,
partenariats centres techniques, labos, etc.) - Informer les entreprises (surtout TPE) des services offerts par les structures
existantes (industrilab, pôles d'excellence et de compétitivité, structures de formation, etc.).
- Encourager les entreprises à investir dans la R&D. Proposer des aides financières. - Développer des chaires d'excellence régionale à la fois industrielle et académique - Valoriser la simulation et démocratiser l'intégration du numérique permettre le
passage du concept au concret, - Favoriser la mutualisation de machines, - Créer un pôle support usine du futur qui regroupe et anime les actions de support à
l'industrie manufacturière support à l'excellence des filières marché, - Financer la mise en place de show-room dans les territoires (preuves par l'exemple
en lien avec les offreurs de solutions) avec un animateur par bassin en lien avec l'animation Industrie du futur 2020,
1. Développer des collaborations/partenariats entre les laboratoires d’entreprises et la recherche académique (openlabs, etc.) en s'appuyant sur les plateformes de transfert technologiques existantes (OneraTech, CeaTech, InriaTech, etc.)
2. Sensibiliser les entreprises aux nouvelles technologies et à la sécurisation des
données (appui des pôles et des centres de transfert, formation de spécialistes pour intervenir dans les entreprises)
3. Renforcer les outils d'aide à l'investissement et guider les entreprises vers les outils
de financement adaptés à leurs besoins. Proposer les nouveaux modes de financement (crowdfunding, économie collaborative, etc.)
40
- Accompagner les entreprises avec une subvention à l'investissement sur le sujet des robots, le numérique et les nouvelles technologies (10 % à 20 % du montant de l'investissement avec un plafond à 20 ou 30 K€),
- Inciter les entreprises artisanales de production à moderniser leur outil : 1) Accompagner les entreprises à définir leur stratégie de production 2) Identifier leurs besoins d'investissements, 3) Réaliser un cahier des charges, 4) Les aider dans le financement de leur investissement (subvention + prêts)
5) Former les chefs d'entreprises et les accompagner dans le recrutement de personnel.
- Créer un réservoir de stagiaires grandes écoles par thème industrie du futur : industrie pour la production et le commerce pour le développement international
Enjeux sur le plan organisationnel
« TOP 3 » des principales actions mises en avant suite à l’analyse des fiches :
Les autres actions proposées par les participants (classées de la plus récurrente à la moins récurrente) :
Les autres actions proposées par les participants (classées de la plus récurrente à la moins récurrente) :
- Favoriser la réflexion autour de la logistique urbaine et l'aménagement du territoire : penser et travailler le multimodal, la logistique inverse, dernier kilomètre, l'usine dans la ville, etc.
- Favoriser le rapprochement des divers acteurs économiques (entreprises, laboratoires, monde éducatif, financeurs, etc.)
- Renforcer l'attractivité des métiers industriels pour les jeunes - Aider le développement de la formation à distance (Mooc, etc.) - Accompagner certains dirigeants de TPE/PME à structurer leurs équipes pour
améliorer l'efficacité globale de l'entreprise. Développer la culture du management de projets.
- Instaurer des synergies entre dirigeants de TPE-PME-ETI via des plateformes collaboratives
1. Sensibiliser les dirigeants (surtout PME) sur les enjeux des nouveaux outils organisationnels, en particulier ceux liés au numérique et au management participatif.
2. Créer des structures de proximité (laboratoires communs, plateformes d'essais et de prototypage, etc.) permettant de faire se rencontrer des PME et mettre en place des actions collaboratives (usine étendue)
3. Aider les entreprises à la formation des salariés aux nouveaux métiers de l'industrie
(numérique, robotique, surveillance active, intelligence artificielle, etc.)
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- Instaurer une formation continue sur les évolutions technologiques et développer l’alternance dans l’industrie
- Consacrer un salon à l’industrie du futur
Enjeux sur le plan sociétal
« TOP 3 » des principales actions mises en avant suite à l’analyse des fiches : Les autres actions proposées par les participants (classées de la plus récurrente à la moins récurrente) :
- Former les dirigeants au management participatif / collaboratif – Favoriser le dialogue social
- Permettre aux jeunes d’intégrer plus facilement les entreprises en prenant en compte les spécificités générationnelles et faciliter la transmission des compétences entre les générations
- Faciliter le retour de l’usine dans la ville (réhabilitation de friches industrielles) - Inciter les dirigeants à enrichir la formation des salariés : formation continue,
formation aux nouvelles technologies), gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC)
- Aider l’amélioration des accès internet : notamment favoriser l’installation de la fibre pour répondre aux besoins des objets connectés / WIFI dans les transports
- Former les cadres d’entreprises à la relation client fournisseur afin que la relation devienne « gagnant /gagnant »
- Soutenir les nouvelles entreprises qui souhaitent s’implanter et favoriser les entreprises « RSE » avec un label
- Créer un guichet unique pour tous les programmes d’aides aux entreprises, de façon à améliorer la visibilité de ces aides et réduire les délais pour les entreprises.
- Besoin de multiplier les clubs d’entreprises pour que les dirigeants se retrouvent et échangent sur leur réussite / échec
1. Valoriser l’image de l’industrie et des industriels auprès des jeunes / grands publics / Médias / Mettre en avant les réussites
2. Ancrage territoriale (tout en étant ouvert sur le monde) / Effort à faire pour rendre le territoire plus attractif
3. Le bien être des salariés devient primordial (travail pour faciliter les modes de transports, augmenter les services aux salariés avec la mutualisation des services (crèches, resto), télétravail…)
42
ATELIER 3
«Agriculture et agro-alimentaire : pour une région leader»
Animateur Expert Rapporteurs
Bruno DEFIVES
Louis GUILLEMANT
Hubert FLEURY
Gaëlle LERUSE
EXPOSE DE L’EXPERT
46
COMPTE RENDU DE L’ATELIER
I/ INTRODUCTION, ELEMENTS DE CONTEXTE ET ENJEUX
L’agriculture est une activité économique à part entière qui doit se positionner par rapport au
marché (à ses marchés) mais qui a également un rôle sociétal important : cadre de vie, emploi
rural, qualité de l’eau ...
Enjeux :
Accroître la part de la production régionale transformée sur place :
Pour créer des emplois et de valeur ajoutée sur les territoires ;
Pour diversifier les débouchés pour les matières premières régionales en
développant l’innovation ;
En prenant appui sur :
Des marchés porteurs (les filières se positionnent en réponse à des demandes
accrues du marché) ;
Un réseau logistique structuré et en développement (ex : Canal Seine – Nord, …)
Un réseau de professionnels constitué de TPE, PME et Grands Groupes.
Un réseau intelligent de structures d’accompagnement
Une dynamique partagée / stratégie adaptée et co-construite
II/ AGRICULTURE, AGRO-ALIMENTAIRE ET AGRO-INDUSTRIE : CHIFFRES CLES ET MATRICE SWOT
Pour plus de facilité et une meilleure lisibilité, les interventions des participants ont été
synthétisées sous la forme d’une matrice SWOT. L’outil nous permet d’identifier rapidement
les forces et faiblesses des filières concernées et d’envisager des leviers d’actions.
POINTS FORTS
27 200 exploitations agricoles dont la moitié dans les grandes cultures 130 000 emplois (Agriculture et IAA)
Export : 1ère
région agro en matière d’export en CA
1ère
région française pour la production de cultures 27 % de la production totale française
POINTS FAIBLES
Diversité des structures d’accompagnement
des entreprises … tissu à structurer
d’avantage
Un tissu professionnel dense constitué à
80% de PME et 20% Grands Groupes ….
Mais pour lequel les Grands Groupes
produisent 80% de la VA
Compétence et complémentarité entre
acteurs parfois méconnues
47
Principales productions : Blé tendre,
Betterave industrielle, Pomme de terre
féculière (72 % de la production nationale) /
Diversité, qualité et quantité des cultures Une filière complète de l’amont à l’aval /
L’ensemble des parties prenantes de la
chaîne de valeur présent à l’échelle de la
Région
Une diversité des filières concernées
(agricoles, viande / lait, forêt-bois, pêche,
équine (courses et traits) , …)
Qualité des sols
Forte présence d’acteurs de la RDI
(davantage sur le versant Sud) structurés et
complémentaires ; de la recherche
académiques, en passant par l’innovation et
le transfert vers l’entreprise
Des formations du niveau 5 au niveau 1 en
Région.
Des Territoires impliqués (ex : démarche
Picardie Technopole, …)
Multiplicité d’outils méconnus ou non-adapté
aux filières « agricoles »
Complexité dans la gestion des dossiers
d’implantation
Nécessité d’accompagner les entreprises
pour maintenir et accroître la compétitivité de
l’agriculture et des entreprises
OPPORTUNITES
Une Région Leader sur les protéines et la
génétique (sélections variétales, …)
Une Région bien positionnée sur les
secteurs de la méthanisation et des agro-
équipements.
Fort esprit d’appartenance régional et de
travail en commun / esprit d’équipe
Création et développement d’unités de
transformation locales de la biomasse
(création d’emplois non délocalisables et de
valeur ajoutée à l’échelle du Territoire)
Filières d’avenir en développement, à
accompagner
Des marchés en développement (bio, appro
local, circuits courts ...)
MENACES
Des PME fragiles ayant besoin d’outils, de
dispositifs ou d’accompagnement adaptés
Nécessité de préserver les sols (qualité) et
l’eau comme facteurs de compétitivité
Conflit d’usages sur le foncier, friches
industrielles, …
Prise en considération du développement
durable au niveau des entreprises (efficacité
énergétique, gestion des flux, …)
Méconnaissance des compétences, savoir-
faire et « réseaux » régionaux
Manque de débouchés pour la filière forêt-
bois
Disparition des quotas laitiers
48
Une attractivité du territoire en
développement quant à l’implantation
d’industries (ex : démarche Picardie
Technopole, …) ou l’organisation de
groupements d’employeurs
Disparition des quotas sucriers
Travail en transversalité entre filières pour
optimiser la valorisation des ressources
locales (ex : complémentarité alimentaire et
non-alimentaire, …)
Mutualisation de moyens et d’outils entre
PME
Territoires attractifs et reconnus au niveau
infrarégional, Régional, National et
Européen.
Besoin de diversifier son activité et de
répondre au marché rapidement !
Complexité des normes et
règlements (proposition : s’en tenir aux
textes européens)
III/ PISTES D’ACTIONS ET DE REFLEXION Des outils adaptés à la diversité des filières et acteurs concernés Un besoin d’accompagnement / lobbying pour les créateurs et les investisseurs
La nécessité de structurer, organiser et fédérer les acteurs et structures d’accompagnement, sous l’impulsion de la Région. L’importance de chasser en meute (être plus forts et mieux entendus si on se regroupe, avec la Région en chef de meute) et développer encore davantage le sentiment d’appartenance régional fort ; L’amélioration de la communication (à l’intérieur des filières, entre filières et vers l’extérieur) –
porter à connaissance ! Construire (renforcer ?) une image de la région attractive pour les
entreprises
Des dialogues à optimiser dans les deux sens entre maillons et acteurs d’une filière (ex :
entreprise vers le monde de la recherche et réciproquement / production <-> transformation <-
> distribution <-> consommateur ou RHF)
Problématiques du Foncier : recherche de foncier pour l’installation des entreprises d’une part
et protection du foncier pour l’agriculture d’autre part. incitation à l’utilisation des friches pour
installation d’activité économique.
49
ATELIER 4
«CPRDFOP : Quelle évolution des métiers et des compétences ?
Quelles pistes opérationnelles pour le développement des formations
professionnelles ?»
Animateur
Camille KUPISZ
Experts
Claire VAILLANT
François BACON
Denis POSTEL
Rapporteur
Jean-Marc CARON
EXPOSE DE L’EXPERT
52
COMPTE RENDU DE L’ATELIER
Interventions :
1. Présentation de la troisième révolution industrielle - REV 3 Claire VAILLANT– REGION Hauts de France – Mission TRI Double finalité de la troisième révolution industrielle : - aller vers une économie décarbonée d’ici 2020 - favoriser la création d’activité et d’emplois Les piliers de la troisième révolution industrielle :
- pilier 1 : énergies renouvelables distribuées - pilier 2 : bâtiment producteur d’énergie - pilier 3 : stockage de l’énergie - pilier 4 : réseaux intelligents - pilier 5 : innovation dans la mobilité
En transversal : - économie de la fonctionnalité - économie circulaire Développement des projets : 150 initiatives recensées en 2014, plus de 300 fin 2015, 450 début 2016, plus de 700 à ce jour… Ancrage territorial : extension à la grande région, en posant un ancrage dans les territoires Diversité des acteurs : entreprises, collectivités territoriales, universités, grandes écoles, lycées, hôpitaux, … Des outils financiers : CPER, fonds européens, dispositifs institutionnels + des outils
spécifiques et innovants (CAP3RI, Livret d’épargne Financements participatif Crowdfunding)
5 orientations prioritaires données par le nouvel Exécutif régional et qui viennent d’être confirmées par le vote d’une délibération cadre en séance plénière,
- Favoriser la création d’activités et d’emplois - Ancrage territorial - Appropriation par le plus grand nombre de citoyens (Pédagogie et
communication, mobilisation des jeunes, création d’antennes Rev3 dans les lycées, accompagnement dans l’évolution des comportements.
- Qualité des projets - Ouverture à l’international
Echanges avec la salle :
Quel accès à l’entreprise pour le déploiement de la TRI ? Besoin de relais - La CCI de région a mis en place des relais avec les entreprises – groupes d’entreprises – accélérateurs,
Comment sensibiliser le grand public à la Troisième Révolution industrielle - Titre peu évocateur ? Marque Rev 3 ? Réelle question de communication – peut-être entrer par le quotidien
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2. Adaptation des contenus de formation François BACON – Rectorat de l’académie de Lille – DAET Les référentiels de formation évoluent et intègrent des éléments comme la transition énergétique, l’analyse du cycle de vie, les objets connectés… L’approche systématique est favorisée à travers les enseignements et les supports d’étude dès l’école primaire. Au collège, à travers le développement des projets interdisciplinaires, permettant de prendre en compte l’interaction entre les divers éléments d’un projet Ex : Bâtiment : éléments structurels, éléments énergétiques et éléments de communication (numérique) sont considérés dans leurs inter-relations Les démarches pédagogiques s’appuient sur un environnement concret pour donner une vision immédiate de ce qui est assez conceptuel. Ex : déplacements sur site - Utilisation des bâtiments des écoles comme support Ex : Dimension bâtiment – construire une culture technologique à travers de réels supports concrets et innovants – analyse du cycle de vie du produit Réforme des lycées – Le baccalauréat STI2D (bac technologique Sciences et Techno de l’Industrie et du Développement Durable) introduit les questions d’innovation dans les produits, pour qu’ils soient plus compétitifs économiquement et du point de vue de leur impact énergétique. Dans le Post-bac – à travers le BIM, on introduit le travail collaboratif, de la conception à la déconstruction - Toutes les formations génie civile intègrent cette dimension de travail collaboratif, cequi suppose des outils partagés (ex : BIM manager) La dimension numérique est systématiquement présente – analyse- simulation comportementale Construction d’un certain nombre de compétences transversales avant entrée en vie active Echanges avec la salle :
Les ressources existent (plateaux…) ce qui importe est de créer du décloisonnement, notamment entre les voies de formation dans le quotidien - mutualiser des moyens
L’ AFPA propose des titres professionnels – dépollution des sols, études d’impact – partie réglementaire – économie circulaire Penser en termes de formation tout au long de la vie – Difficulté encore à faire rentrer les publics - la valorisation des métiers est un enjeu
3. Nouveaux modèles formation – écosystème « Recherche-entreprise-formation» - - réseau, maillage territorial Denis POSTEL– Université de Picardie Jules Verne – Campus des Métiers et des Qualifications bioraffinerie du végétal et chimie durable Présentation du Campus des Métiers et des Qualifications bioraffinerie du végétal et chimie durable – labellisé dans le cadre du 3ème appel à projet – Champ qui entre dans celui de la TRI: Stockage éléctro-technique de l’énergie – nouveaux matériaux Présente l’originalité de s’être construit en s’appuyant sur l’Université, et en lien avec le Pôle Industries agro-ressources (Pôle IAR) Campus associant toutes formations (infra et post-bac) et toutes voies de formation en s’appuyant sur un triptyque « formation, entreprises et recherche»
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Objectifs et missions : Orientations disciplinaires : La chimie et la biotechnologie Quelques grands objectifs :
‒ Contribuer à mieux faire connaître la bioraffinerie et ses enjeux ‒ Lever les aprioris sur certains métiers relevant notamment de la filière Chimie ‒ Relancer les flux d’apprenants dans ce secteur sur l’ensemble des niveaux de
qualification et de formation ‒ Accompagner depuis très tôt les apprenants pour une optimisation de leur cursus ‒ Contribuer à une optimisation des formations en place et à venir vis-à-vis des
besoins ; ‒ Promouvoir formation tout au long de la vie (GPEC ; GTEC) en lien avec les
entreprises ‒ Accroître l’efficacité de la dissémination scientifique vers les jeunes publics et
l’accompagner vers une ouverture à l’international ‒ Favoriser le développement économique de la Bioraffinerie au plan territorial ‒ Formations et compétences (ne pas se limiter au diplômant mais s’attacher aussi aux
compétences) Une structuration originale maillant le territoire Campus sans mur et avec une perspective dynamique (périmètre évolutif) – maillage du territoire et ouverture à l’international Associant les partenaires industriels et la filière – Adossé aux territoires (maillage territorial) Pourquoi ne pas en faire un démonstrateur pédagogique à l’échelle du territoire régional ? Echanges avec la salle :
A travers le Service pour l’emploi local, s’exprime le besoin de coordination des acteurs au niveau local – énormément de dispositifs – nécessité de passer à la vitesse supérieure en étant très pragmatiques - identification de problématiques propres à plusieurs territoires – ouverture au développement économique et au monde de l’orientation
Problématiques abordées :
Question de l’information et communication
- Comment communiquer sur les filières émergentes ? Comment rendre explicite ce qui bouge ? Comment rendre les filières technologiques/scientifiques plus attractives ? Comment rendre l’industrie attractive ?
- Difficulté à faire venir les gens car représentations mauvaises cf économie circulaire - Nécessité de communiquer sur les évolutions des formations, d’inscrire la
communication en dynamique (rôle clé de l’information dès le collège) - Faire rêver – métiers 2.0 et 3.0 – -Plan d’action global pour aider les jeunes à
imaginer ce que seront les métiers de demain – sans occulter que des postes de production continueront à exister mais qu’ils sont en évolution – en montrant des perspectives de carrière
- Energies renouvelables – filière qui créée 2000 emplois tous les ans – communiquer sur les métiers des énergies renouvelables, qui croisent beaucoup de filières (outils windlab – métiers de l’exploitation et de la maintenance)
- Travailler la marque employeur (comme les grands groupes)
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- Comment rendre les jeunes actifs/acteurs de leur orientation ? Comment inscrire leurs projets dans les réalités professionnelles ? Le programme Parcours Avenir (Education Nationale ) a pour objectif de construire avec l’élève un parcours en partenariat avec les entreprises et les représentants du monde économique – travailler sur la découverte, l’estime de soi et la confiance en soi
- Mettre l’entreprise au cœur de la construction des parcours des jeunes – orientation choisie, mais avec une ouverture sur le monde de l’entreprise
- Communication pour toucher le plus grand nombre – dont les parents – information à démocratiser
- Lien avec le Service public de l’orientation (- à réaffirmer au niveau des territoires) Espaces info formation à mobiliser
Evolution des Métiers/compétences/adaptation des formations
- La carte des formations initiales doit être en phase avec les besoins de l’entreprise – Question de la contrainte temporelle – L’Education Nationale au aussi pour mission de former des jeunes qui auront plusieurs carrières et devront s’adapter – d’où la nécessité de monter le niveau de qualification, le diplôme apporte tant une certaine garantie de ce point de vue – évolution : ex titres pro en apprentissage
- La gestion des compétences doit être développée dans la gestion de l’emploi - Métiers stratégiques ? Evolution plus que révolution des compétences – favoriser une
adaptation modulaire – adaptation thématique (spécialisation) et multi disciplinaire - TRI ne rime pas seulement avec postes de haut niveau mais adaptation des
compétences sur des métiers existants – ne pas négliger une part importante de la population pour laquelle cela représente une opportunité – La clé est le dialogue continu entre représentants institutionnels, entreprises et acteurs de l’emploi et de la formation En travaillant à plusieurs échelles (régionale, départementale, locale…)
- Transition énergétique des bâtiments existants ––Pour distiller l’offre de formation – il faut être novateurs – nombreux jeunes à sortir sans qualification professionnelle- pour apporter une réponse qualifiée sur l’efficacité énergétique, suppose l’association de plusieurs corps de métiers et l’appariation de nouveaux métiers de coordination
- Problème langues étrangères
- Identifier pleinement les entreprises pour adapter les référentiels de formation (aux entreprises et leurs réalités de terrain)
- Nouvelles façons d’acheter des formations - Mise en relation directe sur la base d’opportunités d’emplois identifiées – Pass’emploi
– aujourd’hui on place l’accès au travail au cœur du sujet, en lien avec la loi de 2014 – mettent l’accès aux compétences au cœur de la relation –
- Sur les métiers de la TRI, les référentiels ne s’adaptent pas aussi vite que les métiers dont on doit revisiter l’achat de formation en termes de contenu, de réactivité… Mettre en place des formations sur des filières émergentes suppose des innovations d’ingénierie formation pour l’accompagnement réactif aux besoins des filières
- Apporter du modulaire - certains parcours sont courts (le photovoltaïque c’est 35hOO de spécialisaiton) et pas forcément du très haut niveau – risque de déclassement – ne pas surévaluer – l’emploi comme base de la recherche – adaptation des parcours pédagogiques
- Paradoxe – on peut attirer mais le principal critère d’achat des formations (CR et Pôle emploi) est le coût
- UTC Compiègne – ingénieurs se placent bien – travail avec les entreprises pour accompagner les mobilités de compétences rapides – accompagnement ingénierie de formation pour adaptation aux besoins de l’entreprise, en remettant la pratique au
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cœur de la formation – travail avec les campus universités – espaces capacitants autour de la pratique industrielle
- Formation Continue agricole(FAFSEA) –beaucoup de TPE - identifier les compétences au poste et former les salariés pour les compétences manquantes – bilan besoins formation en entrant par l’entrée compétences
- Comment amener les jeunes vers ces métiers, notamment par la voie de l’apprentissage ?
- Difficulté à faire participer les apprenants aux activités (en apprentissage notamment) eu égard aux réglementations
Mots clés : – attractivité des métiers - stratégie d’information et de communication partagée et coordonnée – partage - Faire rêver - Fondamentaux – revenir à des fondamentaux dans l’industrie, savoir-faire, geste, main à la pâte - mission RH des entreprises intégration des salariés à l’identification des compétences pour le recrutement et les évolutions - Beaucoup de choses existent mais insuffisamment connues - pragmatisme - décloisonner – ne pas raisonner par type d’institution –maillage territorial – - Lisibilité - niveaux d’entrée à décloisonner – souplesse