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19/19 0.5 G. VALIENSI ET P. POINCELOT Fro. 9.--R6ponse du filtre de la figure 3 -~ au signal d'entr6e de la figure 2, avec sin a = 0,9. Les caleuls num6rlques ont 6t6 faits au Labora- toire de ealeul de l'Universit6 de Grenoble, sous la direction de M. le Professeur KUNTZMA~N, par les soins de M me V~or~r~T. [ANNALES DES T]~L]~COMMUNIC.ATIONS VI. GONGLUSION. L'examen des courbes jointes h cet appendice apporte des indications dont on pourra s'inspirer pour choisir convenablement la forme des signaux qui seront utilis6s darts les syst~mes h impulsions. Rappelons que nous a~'ons choisi deux signaux d'entr6e sans composante continue. Manuscrlt rer le 10 novembre 1960. BIBLIOGRAPHIE [1] et [2]. Les formules relatives aux r6gimes transitoires, dont il est fait usage dans cet appendice, sont extraites de l'ouvrage suivant : PO~C~r`OT (P.), Les r6gimes transitoires dans les r6seaux 61ectriques, I vol., 132 p., Coll. techn, et seient, du C. N. E. T., Gauthier-Yillars, t953. [3] POINCEr`OT (P.), Les r6gimes transitoires et la t616- vision. Onde Eleetrique, t. XXXV, n ~ 341-342, aofit-septembre 1955, pp. 764-767. [4] PozNc~rov (P.), R6ponse impulsionnelle d'une ligne h retard, Bull. tech. SOTELEC, 15, n o 3, juil- let 1960, pp. 1-10. COMPTES RENDUS DE LIVRES lt6flexions partielles dans l'atmosph~re et propagation ~ grande distance * de F. DU CASTEL, P. MISME, A. SPIZZ1CHINO, J. VOGE. Depuis plusieurs ann6es, les auteurs (un mdtdorolo- giste et trois sp6cialistes de t616communications) ont entrepris en commun un tr~s important travail d'dquipe th6orique et exp6rimental sur la propagation <rtropos- sph~rique ~) h grande distance, son explication et ses emplois. Ce travail a fait l'objet de plusieurs articles parus dans les Annales de 1958 h t960, et le prdsent volume les regroupe pour la commodit6 du lecteur. On se souvient que vers les ann6es 19454950, les transmissions en ondes d~cimdtriques avec des a6riens tr~s d6velopp~s, des dmetteurs tr6s puissants et des r6cepteurs tr6s sensibles, rdv616rent la possibilit6 de liaisons stables bien au-delh de l'horizon. Or l'existence d'une composante de champ appr6ciable h de pareilles distances ne s'expliquait absolument pas par la diffrac- tion autour de la Terre, m~me en faisant intervenir une atmosph6re homog~ne : il fallait done adrnettre (une fois de plus) quelque inhomog6n6it6 plausible dans la basse atmosph6re. La premi6re hypoth6se ~tait celle de la ~ turbulence ,~ ; on supposait dans la troposph6re des irrfigularit6s d'indice, sous forme de cr bulles )) h peu pr6s sph~riques, de quelques m~tres de diam6tre. Trait6 par le calcul, ce (~mod61e ~ fournissait une premi6re approximation, mais ne pouvait finalement pas rendre eompte de tous les ph6nom~nes observ6s. Les auteurs d6veloppent une autre th~se : celle de stratifications horizontales minces (((feuillets~), oh l'indice varie brusquement. Dans les deux premiers chapitres et un compldment (1960), MISM~ justifie eette hypoth~se d'apr~s les mesures directes des constantes atmosphdriques en fonction de l'altitude : temp6rature, hygrom~trie, mouvements horizontaux ou verticaux .... I1 montre que les (( feuillets ~ existent rdellement avee les caractdris- tiques suivantes : 6paisseur variant de 10 h 30 m, contour horizontal grossi~rement elliptique avec des axes de t h 3 km ; variation d'indice de 5 h t0 unit6s (c'est-h-dire millioni6mes) ; dur6e moyenne de plusieurs minutes une heure ; mais certaines variations plus fortes et plus durables forment de v6ritables ccconduits )~. Certains feuillets sont stables (dcoulements laminaires), d'autres turbulents. Bien que le vent et l'altitude aient une infuence, ces ordres de grandeur sont valables dans les premiers kilom~tres de l'atmosph6re. Les articles suivants analysent par quels m6canismes de tels c( feuillets )~ peuvent produire les propagations observ~es, Du CASTEr, et Srzzzrcazr~o, puis Yo~E (sous une forme un peu diff6rente) 6tudient la r6flexion sur un feuillet ; suivant que sa surface est peu ou tr6s tour- ment6e (au sens du crit6re de RAYLV.mH), on a une r6flexion spgculalre (angle de r6flexion 6gal h l'angle d'incidence) ou une r6flexion d iHuse (dans toutes les directions). En plus, bien entendu, subsiste une dif- fusion par turbulence dans un certain intervalle de hauteurs. En sommant les divers effets suivant la dis- tribution et l'orientation des ~16ments r6flecteurs ou diffusants, on arrive h calculer le (c volume utile )) (tant6t faible comme un ccpoint brillant )~, tant6t une zone 6ten- due), puis les diff~rentes composantes du champ au- delh de l'horizon, 1cur variation avec la fr6quence, la distance et le temps, l'influence du gain de l'a6rien, de la r6eeption (( diversit6 )~, ere .... Ces r6sultats sont corn- pards avec ceux obtenus en pratique, soit par les auteurs, soit par d'autres exp6rimentateurs, et la conclu- sion semble celle-ci (p. 64) : ~( I1 est impossible de rendre compte de toutes les caract6ristiques du champ re~u au-delh de l'horizon sans admettre l'existence de trois composantes distinctes du champ : r6flexion sp6culaire, r6flexion diffuse, et diffusion ,. Ce travail apporte une contribution importante hun probl~me extrgmement complexe. I1 a retenu Fatten- tion de tousles experts internationaux, notamment h la XIII o Assemblde de l'Union Radio-Scientifique Interna- tionale (Londres, septembre 1960), off l'6quipe Iranqaise de ses auteurs a jou~ un r61e consid6rable et tr~s appr6ci& P. Dxwn. * Collection technique et scientifique du CNET, Revue d'Optique, Paris (1960) ; t vol. broeh6 2t X 30 ; 71 p. ; 68 fig. ; 11 tabl. ; bibl. 71 r6f. -- Prix : 8 NF. -- Ouvrage annone6 dans le Bulletin Signal$tique des T~ldcommunications (re~u en service de presse I sous la e6te L 5991. 84

Réflexions partielles dans l’atmosphère et propagation à grande distance deF. Du Castel, P. Misme, A. Spizzichino, J. Voge

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G. V A L I E N S I E T P . P O I N C E L O T

Fro. 9 . - -R6ponse du filtre de la figure 3 -~ au signal d'entr6e de la figure 2, avec sin a = 0,9.

Les caleuls n u m 6 r l q u e s on t 6t6 fa i ts au Labo ra - toire de ealeul de l 'Univers i t6 de Grenoble, sous la d i rec t ion de M. le Professeur KUNTZMA~N, par les soins de M me V~or~r~T.

[ANNALES DES T]~L]~COMMUNIC.ATIONS

VI. GONGLUSION.

L ' e x a m e n des courbes jo in tes h cet append ice appor t e des ind ica t ions d o n t on pou r r a s ' inspirer pour chois i r c o n v e n a b l e m e n t la fo rme des s ignaux qui seront utilis6s darts les syst~mes h impuls ions . Rappe lons que nous a~'ons choisi deux s ignaux d 'en t r6e sans composan t e cont inue .

Manuscrlt rer le 10 novembre 1960.

B I B L I O G R A P H I E

[1] et [2]. Les formules relatives aux r6gimes transitoires, dont il est fait usage dans cet appendice, sont extraites de l 'ouvrage suivant :

PO~C~r`OT (P.), Les r6gimes transitoires dans les r6seaux 61ectriques, I vol., 132 p., Coll. techn, et seient, du C. N. E. T., Gauthier-Yillars, t953.

[3] POINCEr`OT (P.), Les r6gimes transitoires et la t616- vision. Onde Eleetrique, t. XXXV, n ~ 341-342, aofit-septembre 1955, pp. 764-767.

[4] PozNc~rov (P.), R6ponse impulsionnelle d 'une ligne h retard, Bull. tech. SOTELEC, 15, n o 3, juil- let 1960, pp. 1-10.

COMPTES RENDUS DE LIVRES

lt6flexions partielles dans l'atmosph~re et propagation ~ grande distance *

de F. DU CASTEL, P. MISME, A. SPIZZ1CHINO, J. VOGE.

Depuis plusieurs ann6es, les auteurs (un mdtdorolo- giste et trois sp6cialistes de t616communications) ont entrepris en commun un tr~s important travail d'dquipe th6orique et exp6rimental sur la propagation <r tropos- sph~rique ~) h grande distance, son explication et ses emplois. Ce travail a fait l 'objet de plusieurs articles parus dans les Annales de 1958 h t960, et le prdsent volume les regroupe pour la commodit6 du lecteur.

On se souvient que vers les ann6es 19454950, les transmissions en ondes d~cimdtriques avec des a6riens tr~s d6velopp~s, des dmetteurs tr6s puissants et des r6cepteurs tr6s sensibles, rdv616rent la possibilit6 de liaisons stables bien au-delh de l'horizon. Or l'existence d 'une composante de champ appr6ciable h de pareilles distances ne s 'expliquait absolument pas par la diffrac- tion autour de la Terre, m~me en faisant intervenir une atmosph6re homog~ne : il fallait done adrnettre (une fois de plus) quelque inhomog6n6it6 plausible dans la basse atmosph6re.

La premi6re hypoth6se ~tait celle de la ~ turbulence ,~ ; on supposait dans la troposph6re des irrfigularit6s d'indice, sous forme de cr bulles )) h peu pr6s sph~riques, de quelques m~tres de diam6tre. Trait6 par le calcul, ce (~ mod61e ~ fournissait une premi6re approximation, mais ne pouvait finalement pas rendre eompte de tous les ph6nom~nes observ6s.

Les auteurs d6veloppent une autre th~se : celle de stratifications horizontales minces (((feuillets~), oh l'indice varie brusquement.

Dans les deux premiers chapitres et un compldment (1960), MISM~ justifie eette hypoth~se d'apr~s les mesures directes des constantes atmosphdriques en fonction de l 'alt i tude : temp6rature, hygrom~trie, mouvements horizontaux ou vert icaux .... I1 montre que les (( feuillets ~ existent rdellement avee les caractdris- tiques suivantes : 6paisseur variant de 10 h 30 m, contour horizontal grossi~rement elliptique avec des axes de t

h 3 km ; variation d'indice de 5 h t0 unit6s (c'est-h-dire millioni6mes) ; dur6e moyenne de plusieurs minutes une heure ; mais certaines variations plus fortes et plus durables forment de v6ritables cc conduits )~. Certains feuillets sont stables (dcoulements laminaires), d 'autres turbulents. Bien que le vent et l 'altitude aient une infuence, ces ordres de grandeur sont valables dans les premiers kilom~tres de l 'atmosph6re.

Les articles suivants analysent par quels m6canismes de tels c( feuillets )~ peuvent produire les propagations observ~es, Du CASTEr, et Srzzzrcazr~o, puis Yo~E (sous une forme un peu diff6rente) 6tudient la r6flexion sur un feuillet ; suivant que sa surface est peu ou tr6s tour- ment6e (au sens du crit6re de RAYLV.mH), on a une r6flexion spgculalre (angle de r6flexion 6gal h l 'angle d'incidence) ou une r6flexion d iHuse (dans toutes les directions). En plus, bien entendu, subsiste une dif- fusion par turbulence dans un certain intervalle de hauteurs. En sommant les divers effets suivant la dis- tribution et l 'orientation des ~16ments r6flecteurs ou diffusants, on arrive h calculer le (c volume utile )) (tant6t faible comme un cc point brillant )~, tant6t une zone 6ten- due), puis les diff~rentes composantes du champ au- delh de l 'horizon, 1cur variation avec la fr6quence, la distance et le temps, l'influence du gain de l'a6rien, de la r6eeption (( diversit6 )~, ere .... Ces r6sultats sont corn- pards avec ceux obtenus en pratique, soit par les auteurs, soit par d'autres exp6rimentateurs, et la conclu- sion semble celle-ci (p. 64) : ~( I1 est impossible de rendre compte de toutes les caract6ristiques du champ re~u au-delh de l 'horizon sans admettre l 'existence de trois composantes distinctes du champ : r6flexion sp6culaire, r6flexion diffuse, et diffusion ,.

Ce travail apporte une contribution importante h u n probl~me extrgmement complexe. I1 a retenu Fatten- tion de tousles experts internationaux, no tamment h la X I I I o Assemblde de l 'Union Radio-Scientifique Interna- tionale (Londres, septembre 1960), off l '6quipe Iranqaise de ses auteurs a jou~ un r61e consid6rable et tr~s appr6ci&

P. Dxwn .

* Collection technique et scientifique du CNET, Revue d'Optique, Paris (1960) ; t vol. broeh6 2t X 30 ; 71 p. ; 68 fig. ; 11 tabl. ; bibl. 71 r6f. - - Prix : 8 NF. - - Ouvrage annone6 dans le Bulletin Signal$tique des T~ldcommunications (re~u en service de presse I sous la e6te L 5991.

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