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Regards sur le dessin égyptien Avec les contribuions de : Musées royaux d’Art et d’Histoire 2013 Luc Delvaux Dirk Huyge Amandine Pierlot Isabelle Therasse Chrisine Willemen

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Regards sur le

dessin égyptien

Avec les contribuions de :

Musées royaux d’Art et d’Histoire

2013

Luc Delvaux

Dirk Huyge

Amandine Pierlot

Isabelle Therasse

Chrisine Willemen

Regards sur le dessin égypien

Auteurs :

Luc Delvaux, conservateur Égypte dynasique et gréco-romaineDirk Huyge, conservateur Égypte préhistorique et protodynasiqueAmandine Pierlot, collaboratrice scieniiqueIsabelle Therasse, collaboratrice au Service éducaif et culturelChrisine Willemen, collaboratrice à l’Educaieve en culturele dienst

Supervision scieniique :Luc Delvaux

Traducion en néerlandais :Chrisine Willemen

Traducion en français :Isabelle Therasse

Relecture :

Isabelle Therasse & Anne-Françoise Martin (version française)Wouter Claes, Dirk Huyge, Chrisine Willemen & Anna Van Waeg (version néerlandaise)

Coordinaion des exposiions temporaires :Karin Theunis

Coordinaion version française :Anne-Françoise Martin

Coordinaion version néerlandaise :Anna Van Waeg

Concepion graphique et mise en page :Wouter Claes

Dépôt légal : 2013/0550/1

© MRAH, Bruxelles, 2013.

Toute reproducion, même parielle, de cet ouvrage, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite.

Cet ouvrage est une iniiaive des services éducaifs des Musées royaux d’Art et d’Histoireet est publié à l’occasion de l’exposiion

L’art du contour. Le dessin dans l’Égypte ancienneprésentée à Paris, au musée du Louvre,

du 19 avril au 22 juillet 2013

et à Bruxelles, aux Musées royaux d’Art et d’Histoire,

du 13 septembre 2013 au 19 janvier 2014.

L’exposiion est une organisaion des Musées royaux d’Art et d’Histoire et du musée du Louvre.

10.000 ans avant « L’art du contour »

Dirk Huyge

Dans l’exposiion « L’art du contour. Le dessin dans l’Égypte ancienne », conçue par le musée du Louvre, les objets les plus anciens datent du 4e millénaire av. J.-C. Il s’agit de vases d’époque préhistorique en céramique, peints de moifs géométriques, de bateaux, de igures humaines ou animales, et qui s’inscrivent dans la période dite « prédynasique » (de vers 4400 à 3100 av. J.-C.). Le « Prédynasique » est une phase de la préhistoire égypienne considérée à tous les niveaux, y compris sur le plan arisique, comme annonciatrice de la période dynasique ou pharaonique (vers 3100 à 332 av. J.-C.). Pourtant, les objets de qualité de cete période, qu’on peut admirer dans la plupart des collecions du monde, sont loin d’être les plus anciens témoignages du dessin en Égypte. Pour connaître ces derniers, il faut se reporter 10.000 ans plus tôt, au Paléolithique tardif, il y a environ 23.000 à 11.000 ans, alors qu’il n’était encore quesion ni de pharaons ni d’hiéroglyphes.

Ce n’est pas un hasard si la version belge de l’exposiion « L’art du contour » s’est intéressée à l’art de cete période. Ce sont, en efet, des archéologues des Musées royaux d’Art et d’Histoire qui en ont découvert les premiers vesiges en 2004 et 2005, près des villages d’el-Hosh et Qurta, en Haute-Égypte, entre Louqsor et Assouan (ig. 1). Dans les deux cas, il s’agissait de gravures rupestres ou pétroglyphes tracés à l’air libre, sur des falaises abruptes en grès (ig. 2). Avec près de 200 igures à son acif, le site de Qurta, situé un peu au nord de la ville de Kom Ombo, sur la rive est du Nil, est pariculièrement digne d’intérêt. Les igures d’animaux arisiquement gravées y sont prédominantes.

L’art rupestre de Qurta

Page de gauche.Détail d’un panneau d’art

rupestre de Qurta.

L’aurochs (Bos primigenius), l’ancêtre sauvage aujourd’hui disparu du bœuf domesique, y consitue les trois quarts de la décoraion (ig. 3). Il est accompagné par des représentaions d’hippopotames, d’anilopes, de gazelles, d’oiseaux aquaiques, de poissons et de quelques créatures monstrueuses (ig. 4). Le style de ces igures animales est clairement réaliste et contraste avec celui, très stylisé, des quelques igures humaines présentes sur le site (ig. 5). Probablement de sexe féminin, celles-ci sont réduites à une vue de proil metant en valeur des fesses proéminentes tandis que d’autres paries du corps telles que la tête, les seins, les bras ou les pieds sont totalement absentes. La combinaison d’animaux naturalistes et de igures humaines schémaiques fait de l’art de Qurta un cas tout à fait unique en Égypte et même dans toute l’Afrique du nord.

Fig. 1. Carte de la vallée du Nil égypien montrant la localisaion d’el-Hosh et de Qurta.

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Fig. 3. Aucune des igures animalières de Qurta ne montre des indicaions de domesicaion. Il ne fait aucun doute que les bovidés représentés, souvent avec une musculature

impressionnante, peuvent être ideniiés comme des aurochs (Bos primigenius).

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Fig. 2. Les pétroglyphes de Qurta sont souvent situés assez haut sur les falaises. Pour les ateindre, il a parfois fallu édiier d’impressionnants échafaudages en bois.

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Fig. 5. Trois igures humaines stylisées de Qurta : la silhouete humaine est ici réduite à une vue de proil où les fesses rebondies dominent. Hauteur de la igure centrale : 17,5 cm.

Fig. 4. Panneau d’art rupestre à Qurta montrant des aurochs, des gazelles (en bas à gauche) et un oiseau aquaique, sans doute une oie (en haut à droite). Longueur totale du panneau : environ 3,20 m.

Les gravures de Qurta se démarquent par la dynamique des igures animales, très inhabituelle pour l’art rupestre en Égypte, et qui contraste avec l’aspect staique et rigide des pétroglyphes prédynasiques, omniprésents au 4e millénaire av. J.-C. Les dimensions sont également atypiques : les aurochs dépassent le plus souvent 80 cm ; le plus grand specimen mesure même plus d’1,80 m ! D’un point de vue technique, les dessins de Qurta sont exclusivement obtenus par piquetage ou incision. Il est possible qu’ils aient été peints à l’origine mais il n’en reste aucune trace. Les deux procédés de gravure sont fréquemment combinés : certaines paries du corps de l’animal, comme le tronc, peuvent être piquetées tandis que d’autres, comme les pates, sont incisées. Certaines igures semblent, en outre, avoir été sculptées en bas-relief et se détachent du fond de la roche. Il arrive que l’ariste se serve des spéciicités naturelles de la surface de la

Fig. 6. Ce détail d’un panneau d’art rupestre de Qurta, de 4,00 m de long montre

comment les aristes ont fait usage du relief naturel de la paroi pour insuler dynamique et volume à leurs dessins.

| 17Des pétroglyphes pas comme les autres

roche, telles que zones en relief ou issures, en les intégrant comme éléments à part enière dans le dessin (ig. 6). Régulièrement, les gravures ont été laissées intenionnellement incomplètes. Certains bovidés, au premier abord très élaborés, s’avèrent en fait n’avoir pas de pates antérieures ou il leur manque une parie du tronc. Plusieurs animaux, plus pariculièrement des bœufs et des hippopotames, ont la tête ou le cou traversés par des grifures ou des rayures, probablement à caractère symbolique (ig. 7).

L’art rupestre de Qurta ne témoigne pas d’un souci de composiion ou d’organisaion de l’espace. On ne peut pas réellement parler de scènes construites. Il s’agit plutôt d’une juxtaposiion de igures isolées qui n’ont pas vraiment d’interacions entre elles. Les lignes de sols, même imaginaires, et la répariion de la décoraion en registres délimités, bien que présentes plus tard dans l’art rupestre prédynasique ou aux époques postérieures, n’existent pas encore ici. À Qurta, les igures sont orientées dans toutes les direcions, y compris vericalement, et il n’est pas rare que des animaux aient la tête dirigée vers le bas ou vers le haut. Les poses dans lesquelles on les représente recèlent souvent, en outre, une dynamique qui s’exprime parfois par un dos courbé ou par des pates pliées ou brisées, créant l’illusion du mouvement (ig. 8). Certains bovidés donnent l’impression de se rouler dans la poussière ou dans

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Fig. 7. Représentaion d’un hippopotame à Qurta. Notez les rayures à travers la tête et le cou. Longueur : 74,0 cm.

la boue, d’autres, les pates dans une posiion tout à fait ariicielle, semblent morts. En ce sens également, cet art rupestre se démarque grandement de ses parallèles postérieurs.

Le tracé des igures de Qurta est d’une couleur foncée qui se confond la plupart du temps avec la roche dans laquelle elles ont été gravées. Une « paine » comme celle-là indique d’emblée un âge canonique. En outre, la plupart des dessins ont clairement subi les afres du temps par l’érosion naturelle due au vent et à l’eau. Certains d’entre eux s’en trouvent irrémédiablement efacés. En tenant compte de ces éléments mais également des caractérisiques stylisiques, du type de faune représentée ainsi que de l’associaion présumée avec des sites d’occupaion paléolithiques (campements de chasse) dans les environs immédiats, l’âge des pétroglyphes lors de la découverte fut esimé à environ 15.000 ans. Ils seraient dès lors, pour ainsi dire, contemporains de l’art européen de la dernière phase glaciaire, et donc des célèbres peintures

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Fig. 8. Panneau d’art rupestre à Qurta montrant des aurochs. Les animaux en haut sont dessinés d’une façon plutôt staique, mais les exemplaires en bas paraissent en plein mouvement. Longueur totale du panneau : environ 1,20 m.

Le plus ancien art d’Afrique du nord

pariétales des grotes d’Altamira en Espagne et de Lascaux en France. Mais comment prouver de manière irréfutable cete supposiion pour le moins audacieuse, étant donné que les gravures sont exposées à l’air libre et qu’il n’existe aucune technique scieniique iable pour déterminer leur âge précis ?

À Qurta, la mission archéologique des Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles a toutefois eu beaucoup de chance. Sur un des sites d’art rupestre, certains panneaux décorés étaient encore recouverts en parie d’éboulis rocheux de la falaise et de sable (ig. 9). Une analyse microscopique de ce dernier démontra qu’il avait été déplacé par le vent. Un détail d’importance lorsqu’on sait qu’il rendait dès lors possible sa dataion grâce à la technique de « luminescence simulée opiquement » ou OSL. Cete méthode de dataion complexe permet de déterminer le moment où les grains de sable ont été exposés pour la dernière fois à la lumière du soleil. L’analyse fut coniée a un laboratoire spécialisé de l’Université de Gand et démontra que le recouvrement

Fig. 9. Les fouilles à Qurta en 2009 ont conduit à la découverte de dessins totalement enfouis. Leur âge paléolithique a pu être démontré grâce à la technique de dataion par « luminescence opiquement simulée » ou OSL.

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des gravures par le sable datait de 10.000 à 15.000 ans. Elles ne pouvaient donc être que plus anciennes. Le caractère paléolithique de l’art rupestre de Qurta ne faisait désormais plus aucun doute. Aujourd’hui, on esime son âge réel à environ 19.000 à 17.000 ans ce qui en fait l’art le plus ancien d’Afrique du nord.

Si la découverte de gravures rupestres de l’âge glaciaire en Afrique du nord est une nouveauté, on ne peut pas dire pour autant qu’elle soit tout à fait inatendue. D’autres régions d’Afrique ont, en efet, révélé depuis longtemps des témoignages arisiques de cete époque. En 1969, des plaquetes en pierre peintes de igures d’animaux vieilles de 26.000 ans ont été retrouvées dans une grote de Namibie. Plus récemment, en 1999 et 2000, des moifs géométriques complexes gravés sur des morceaux d’ocre ont été mis au jour sur un site d’Afrique du Sud. Ils sont âgés de 75.000 à 100.000 ans ! Mais comment expliquer que l’art rupestre de Qurta, réalisé en Égypte il y a plus de 15.000 ans, soit tellement comparable et stylisiquement si proche de l’art pariétal que nous connaissons à la même époque en Europe ? Peut-on parler d’inluence directe ou d’échange culturel sur une tellement grande distance ? Une hypothèse plausible, aussi improbable qu’elle puisse paraître. Des trouvailles de dessins dans le sud de l’Italie et en Sicile montrent des analogies avec la producion arisique égypienne de Qurta. En Libye également, une grote située non loin de la côte a livré des représentaions similaires de boeufs sauvages. Si on considère, en outre, que le niveau de la Mer Méditerranée à l’époque de la dernière glaciaion se trouvait plus bas de cent mètres que celui d’aujourd’hui, il n’est pas exclu que les hommes du Paléolithique aient pu avoir des contacts interconinentaux et échanger des idées arisiques et symboliques. Les découvertes de Qurta provoquent donc de nouvelles quesions scieniiques et lancent de nouveaux déis à la pensée archéologique. Ils nous faut également nous pencher sur la diicile quesion de savoir ce que nous apprend cet art rupestre sur la pensée symbolique de ses concepteurs ainsi que sur leur organisaion sociale. On ne peut s’empêcher de penser que les aristes qui ont réalisé ces pétroglyphes ont représenté en première instance les animaux qu’ils chassaient. L’analyse des ossements retrouvés sur des sites d’occupaion du Paléolithique tardif, notamment dans les environs immédiats de Qurta, nous apprend que non seulement les aurochs et les anilopes, mais aussi les hippopotames, les gazelles, les oiseaux et les poissons composaient alors le menu. Les emplacements des gravures rupestres ofrent, en outre,

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Nouvelles quesions et nouveaux déis

une vue splendide sur les terrains de chasse et de pêche de l’époque. Cela nous autorise-t-il pour autant à associer l’art rupestre à une sorte de praique magique liée à la chasse ? Ou à penser que les concepteurs de cet art essayaient de la sorte de dominer la nature et le gibier par des moyens surnaturels ? Une réponse à ce type de quesions, si elle s’avère possible, ne peut être envisagée qu’à long terme et moyennant de nouvelles découvertes. Il semble évident, en tous cas, qu’il doive exister d’autres exemples de cet art en Égypte et dans le reste du nord de l’Afrique.

Si l’art rupestre de Qurta s’est efecivement développé il y a entre 19.000 et 17.000 ans, les dix à huit millénaires qui suivirent en Égypte restent un mystère d’un point de vue arisique. L’art le plus ancien connu dans la Vallée du Nil après Qurta date d’il y a environ 9.000 ans. Des pétroglyphes de cete époque sont répertoriés dans des dizaines de sites de la Vallée du Nil ainsi que dans les territoires déseriques avoisinants. Mais c’est surtout dans la région d’el-Hosh qu’ils furent étudiés, à nouveau grâce à la mission archéologique

Fig. 10. Ces moifs géométriques et curvilignes d’el-Hosh sont probablement 10.000 à 8.000 ans moins anciens que l’art rupestre de Qurta. Ils datent d’environ 9.000 ans et sont atribués aux derniers chasseurs-pêcheurs nomades du Paléolithique en Égypte.

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Et après Qurta ?

des Musées royaux d’Art et d’Histoire. Ils pourraient être l’œuvre des derniers chasseurs-pêcheurs nomades du Paléolithique en Égypte. Les igures d’animaux naturalistes d’antan ont fait place à un riche éventail de moifs géométriques et curvilignes (ig. 10). Malgré notre diiculté à les comprendre, certains peuvent être interprétés comme des plans de pièges à poissons grâce à l’existence de parallèles ethnographiques iables.

Après un nouvel hiatus de quelques millénaires, commence alors l’ère de l’art rupestre prédynasique, dont la première phase s’étend probablement d’environ 4500 à 4000 av. J.-C. Les igures stylisées qui apparaissent alors - bateaux (ig. 11), animaux et igures humaines - sont bien répertoriées. Il en existe de nombreux parallèles sur céramique et sur d’autres artefacts de la même époque retrouvés en grand nombre dans les chaniers archéologiques. Par cete iconographie prédynasique « classique », l’art rupestre se rattache par conséquent aux plus anciens objets que l’exposiion « L’art du contour » ofre à voir au visiteur.

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Fig. 11. Dessin rupestre soigneusement exécuté d’un bateau en forme de croissant à Elkab. Au milieu du navire se trouvent deux cabines rectangulaires. Des moifs parallèles peints sur céramique permetent d’atribuer ce dessin à la période prédynasique tardive (vers 3500-3400 av. J.-C.). Longueur : 1,30 m.

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