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La santé à l'école
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hunziker~tID~ équipements de formation
La salle de classe qui sait s'adapter .••
Une infrastructure impeccable est la condition de base pour que les enfants aiment l'école et que les enseignants y travaillent avec plaisir.
Nos concepts d'aménagement marchent avec le temps.
Hunziker-Ka/ SA Equipements de famation Ch. Champs-Courbes 6 CH-1024 Ecublens
Téléphone 021 691 8287 Téléfax 021 691 64 83 W'IM.ht.nziker-IœI.ch [email protected]
Spécialisation pour enseignant(e)s ou diplômé(e)s EPE-ou universitaires
MONTESSORI (cours associé AMI pour enfants de 3 à 6 ans)
Reconnue par l'Association Montessori Suisse formation en cours d'emploi (ou en une année scolaire)
Renseignements et inscriptions: Elisabeth Coquoz -1 , route de Rosière -1239 COLLEX-GENÈVE
Tél. etfax 022 / 77417 52
É DIT 0
Apprendre la ~ à l'école
La santé, tant physique que psychique, constitue le bien le plus précieux de l'être humajn et la nécessité d 'apprendre à la préserver est indéruable. Jusque-là, tout le monde s'accorde. Quant à savoir si l'éducation à la santé doit faire partie ou non de l'école, les avis sont un peu plus partagés. Reste que si l'éduca tion à la santé ne délivre pas de messages contraires aux habitudes cultUl·elles des familles et aux libertés individuelles, et qu'elle se fonde sur le dialogue et une approche participative, il n'y a pas de contre-indication à ce qu'elle ait sa place à l'école.
L'actualité relate régulièrement que l'école souffre en raison d 'un nombre croissant d'élèves qui présentent des troubles de comportement. Si l'éduca tion à la santé peut fournir des remèdes pour enrayer cela, il serait absurde de s'en priver, nlême si l'efficaci té dans ce domaine est difficilement mesurable. La santé à l'école, ce n 'est pas seulemen t les soins de santé et la prévention de la maladie, mais c'est aussi l'apprentissage de processus mentaux (par exemple la motivation, l'autonomie ou la confiance en soi) ayant une influence positive sur le bien-être. L'éducation à la santé est par ailleurs un aspect d e l'éducation à la
R~- Février 2001
L'éducation à la santé peut être
un remède à la violence.
citoyenneté. Par exemple, accorder un peu de temps à la gestion des conflits et à la prévention de la violence, peut permettre d 'étudier dans un meilleur climat relationnel.
Une fois la légitimité de l'éducation à la sa nté admise, se pose alors la question de savoir comment l'intégrer en classe. Avec la lourdeur des programmes scolaires, difficile d'imaginer d'en faire une branche supplémentaire . De plus, bien des aspects peuvent s'articuler et s'intégrer - sous forme de prolongements d 'activités - dans les programmes actuels, ce que du reste de nombreux enseignants font déjà.
Le paysage de l'éducation à la santé est loin d 'être désert en Valais, et les inter
ventions préventives en la olatière sont nombreuses, mais
trop disparates et d'inégale qualité. C'est
dans ce contexte que le groupe de travail cantonal de prévention pour enfants et ado
lescents s'est penché sur le dossier de l'éducation à la santé à l'école publique
qui vise en prenüer Heu à coordonnel" ce qui existe déjà
ici ou là et à définir des objectifs pédagogiques pour chacun des domaines retenus (qui sont au nombre de dix). Cette réflexion
prolonge également celle menée au niveau fédéral et à laquelle p lusiems représentants du groupe valaisan ont participé. Les trois principaux partenaires concernés, à savoir les intervenants de la santé, les enseignants et les parents, ont été associés dans les différents groupes de travail interdisciplinaines, afin de développer des synergies.
Pour améliorer la santé, physique, mentale et sociale des élèves, mais aussi celle des enseignants, de plus en plus victimes d'épuisement profess ionnel (le fameux bum-out), il fa udrait probablement aussi penser à davantage tenir compte des recherches dans le domaine de la chronobiologie et de l'aménagement des rythmes scolaires afin de diminuer la fatigue et le stress scolaires.
Nadia Revaz
SOM M A R E
ÉDITORIAL
1 Apprendre la santé ù l'école N. Revaz
NOTRE DOSSIER : LA SANTÉ À L'ÉCOLE
3 La politique de promotion de la santé en Valois E. Mort y-Ts<humi
S Proiets et octions en Valois E. Mort y-Ts<humi
7 Proiet Bolonee: quelques iolons P.-A. D'Andrés
1 Progromme d'éducotion ù 10 sonté ù l'école publique Résonanles
10 ~école, ogence de sociolisotion B. Hess
11 W. Schnyder: sonté ù l'école, priorité ù 10 coordinotion N. Revaz
13 Mois que foit 10 prévention? C. Moulin Roh
15 Regords croisés sur 10 sonté ù l'école N. Reval
17 Lo sonté ù l'école en citotions Résonances
112 Réseou suisse d'écoles en sonté Radi.
11 Pour prolonger la réflexion ORDP
21 Jeux de hosord: miser sur 10 prévention précoce ISPA
NOS RUBRIQUES
22 RECHERCHE Pour une évoluation plus formative et moins sélective CSRE
23 RECHERCHE Les proiels des élèves Résonances
24 RECHERCHE Les examens de fron\aissouslo loupe P. Velter
25 PÉDAGOGIE Réflexions sur l'apprentissage A. Henriques
26 ÉDUCATION PHYSIQUE Tournoi de volleyboll pour les écoles du 2' degré AVMEP
27 LE SITE DU MOIS Bienvenue dons le monde des pierres P. Velter
2~ ACM Ribambelles circulaires C. Dervey
30 ÉDUCATION MUSICALE Le solfège ù l'école B. Oberholzer
31 ÉCOLEET MUSÉE Encore foui-il le sovoir! E. Berthod
32 RENCONTRE F. Jocquemelloz: créer des liens SuillOs-immigrés N. Reval
34 REVUE DE PRESSE D'un numéro à l'autre Résonances
36 LIVRES Les nouveoulés Résonances
312 GRAPPILLAGE Les cilolions du mois Résonan(es
31 PASSAGE EN REVUES Les revues du mois Résonances
INFORMATIONS OFFICiElLES
40 HEP Féconder le possé pour enfonler l'ovenir .. M. Dirren
41 ORDP-OOIS Horaires 2001
42 coo Dynamiser des proiels
43 CYClE D'ORIENTATION Exomens conlonoux de fran\ais
44 CYClE D'ORIENTATION Exomens conlonoux de mathémolique
4S CYClE D'ORIENTATION Exomens conlonoux d' ollemond
4S Allemond en primaire
46 DÉPÔT SCOLAIRE livresscoloires: nouveoulés
47 ÉCHANGES LINGUISTIQUES Des proiels pour échonger BEL
Riz<,~ -Février 2001
DOS S R
La politique de ftvu'~~~ de la santé en Valais
E.H~-1~ Le but général défini par l'Organisation Mondiale de la Santé dans les «21 buts - la santé pour tous en 2010», est un Inonde où la santé pour tous deviendra réalité. L'individu jouira ainsi d 'un état de santé qui lui permettra de trouver un équilibre sur le plan biologique, physique et psychique constituant la base d 'une vie comblée.
Dans le canton du Valais, pour atteindre ce but, la loi sur la santé de février 1996 fixe les tâches principales. La première est l'évaluation régulière des besoins de la population valaisanne en matière de santé, de prévention des maladies et d 'accidents et de promotion de la santé. Les problèmes définis par cette évaluation appelleront des actions pour y répondre. Les objectifs et le programme des actions de prévention et de pronlotion de la santé sont partie intégrante de la planification sanitaire. Il s'agit donc d'analyser périodiquement les données disponibles pour dresser un rapport sur l'état de santé de la population valaisanne. Cette synthèse met en évidence les problèmes de santé avec les acquis, les lacunes et les besoins qui nécessitent des interventions. Sur cette base, une série de recommandations peut être formulée à l'intention des acteurs e t des décideurs qui pourront ensuite définir les priorités d ' actions et aiguiller les interventions. Le rapport sur L'état de santé de la population valaisanne 2000 est le deuxième point de comparaison dans ce qui Sera une série de constats répétés périodiquement; il deviendra alors possible de suivre l'évolution de la santé des Valai-
Riz<,~ -Février 2001
sans et de choisir l'orientation et la stratégie à développer dans les activités à mettre en place.
L'état de santé de la population valaisanne 2000 constitue donc l'étape préliminaire pour que la commission cantonale de promotion de la santé puisse proposer les actions prioritaires. Après la pondération des thèmes et des recom-
< < La p.opulation valaIsanne, par
rapport aux Suisses, a moins souvent le sentiment de pouvoir influencer sa santé par ses » propres choix.
mandations cet hiver, une consultation des partenaires acteurs en santé aura lieu en avril. Un document de synthèse de cette journée de consulta tion sera élaboré par l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Université de Lausanne et la déléguée de promotion de la santé pour le canton du Valais qui proposeront ensuite le nouveau concept de prévention et de promotion de la santé. Les groupes de référence par dOlnaine fixeront les objectifs spécifiques dans leur domaine et les actions consécutives. La Commission cantonale de promotion de la santé les approuvera. Ce seront les éléments néces-
saires au Conseil d 'Etat pour définir la politique cantonale de promotion de la santé.
L'état de santé de la population valaisanne
Au début du mois de novembre le rapport L'état de santé de la population valaisanne 2000 a été présenté au grand public. Il permet de constater que la population valaisanne se porte bien. En effet, suite à la question «Comment allez-vous aujourd'hui sur le plan de la santé physique?», 87% de la population de plus de 15 ans se dit en bonne, voire en très bonne santé, comparé à 83% en 1992. Chez les écoliers de 11 à 15 ans, 58.3% d'entre eux estiment avoir une très bonne santé, chez la population âgée de plus de 65 ans, 75% considèrent leur état de santé comme bon, voire très bon. Sur le plan de la santé psychique il apparaît que la population valaisanne, comparée à la population suisse, se sent bien plus fréquemment. Ce sont des faits réjouissants. Par contre, et par rapport aux Suisses en général, elle a moins souvent le sentiment de pouvoir influencer sa santé par ses propres choix.
Ainsi l'attention à porter aux problèmes de santé Inis en évidence ne doit en rien être diminuée: le vieillissement de la population avec le développement de maladies chroniquesr le maintien d e l'autonOlnie et de la qualité de vie des personnes âgées, - les problèmes de santé qui sont liés à l'appartenance à une couche socio-économique, conditionnée entre autres par la
, !
forma tion acquise, - les comportements potentiellement liés à un risque - le tabagisme exposant le fumeur et son entourage, -le pourcentage élevé de personnes qui souffrent d 'une surcharge pondérale ou qui manquent d 'activité physique - un certain relâchement dans les vaccinations, constituent les points les plus importants autour desquels les interventions en prévention et promotion de la santé devront se concentrer.
Sources
Le rapport précité, son résumé, ainsi que les deux études de base, le rapport sur la santé des écoliers et l'enquê te suisse de santé se trouvent sur le si te
du canton, Département de la santé, publications.
L'état de santé de ln population valaisanne, dellxième rapport institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne, Unité de prévention, Elisabeth Marty-Tschum i, Alexandra von Türk, Jean-Pierre Gervasoni, septembre 2000.
Résumé dll deuxième rapport slIr L'état de santé de la population valaisa1lne
Institut universitaire de médecine sociale et préventive, Lausanne,. Unité de prévention, Elisabeth Marty-Tschumi, Alexandra von Türk, Jean-Pierre Gervason!, septembre 2000.
Enquête s ltisse sur ln santé 1997 canton du Valais, DSSE, août 2000
La santé des jeunes dal1s le canton dit Valais, U gue valaisanne contre les toxicomanies, Sion, novembre 2000.
fNOUVELL-E SALl..E DES MAî1'RES 1
L'~ Elisabeth Marty-Tschurni
Déléguée à la prévention et à la promotion de la santé
IUMSP, 21, rue du Bugnon, 1005 Lausanne
Service de la santé publique CP 405, CH 1950 Sion
Tél. 41 (0) 79 429 79 94 Fax 027/ 606 49 04
e-mail : elisabeth.marty-tschumi ®inst.hospvd .ch
R~ -Février 2001
DOS .s R
Un ~ sur les proiets et actions de prévention et de promotion de la santé
en cours dans les écoles valaisannes Les projets nationaux
Ecole et santé: grand programme cad re proposé pour renforcer le rôle de l'école dans l'éducation à la santé. Le projet a été élaboré par la Conférence suisse des directeurs de l'éducation et l'Office fédéral de la santé. Organisation responsable: Office fédéral de la santé publique, M. Beat Hess, Bern.
Promotion de la médiation au sein des établissentents scolaires: projet intercantonal: formation des médiateurs. Organisation responsable: SA), M. Maurice Nanchen, av. Ritz 29, 1950 Sion.
Le réseau suisse des écoles en san· té: l'école est un lieu de vie en santé. La promotion de la santé est un projet de développement institutionnel. On ne se limite plus à réaliser des projets ponctuels de promotion de la santé dans le cadre scolaire, c'est l'école elle-même qui entre dans un processus pour devenir un lieu de vie en santé.
Quelques centres scolaires valaisans sont intéressés par la démarche. Organisation responsable: Radix Prom o tion d e la santé, av. du Ruchonnet 57, 1003 Lausanne, M. Michel Bloch, coordinateur.
Les projets cantonaux
Education à la santé: projet en élaboration, définissant l'éducation à la santé sur la scolarité entière. Voir interv iew dans ce journal avec
R~ -Février 2001
M. Walter SclU1yder, Service d'aide à la Jeunesse, Sion.
Médiateurs: collaboration dans un projet intercantonal et réalisation cantonale par la formation et l'accompagnement de multiplicateurs élèves dans deux centres scolaires valaisans francophones. Organisati on responsable: Service d 'aide à la Jeunesse, M. Maurice N anchen, 1950 Sion.
Schulklima: Kontaktlehrperson in Gesundheitsforderung, Weiterbildung Zentralschweiz: formation de d eu x personnes par centre scolaire aux sujets d e la promotion de la santé: l'école primaire et le cycle d 'orientation de Fiesch ont participé. Personne de contact: M. Franz Weissen, adjoint, Service de l'enseignement, 1951 Sion.
www.dao.(h: des conseils rapides el anonymes.
Balance: projet contre le bum-out des enseignants proposant des modules de formation en la matière. Organisatew· responsable: M. Pierre-André D'Andrès, ElY, Sion.
Exposition El moi: Exposition itinérante conçue par la LVT sur la perception de l'environnement physique et social. Organisation responsable: Ligue valaisanne contre les toxico manies, Sion.
Café SAIGON: Borne interactive et CD-Rom traitant de comportements problématiques en matière de dépendances, destinés aux 12 - 15 ans. Organisation de contact: GREAT, rue des Pêcheurs 8, CP, 1401 Yverdon-les-Bains. E-mail: grea [email protected].
Maltraitance el abus sexuels: protéger les enfants: brochure de sensibilisation à l'intention du corps enseignant. Organisation responsable, automne 1999: Commission cantonale de promotion de la santé, Groupe de travail de prévention pour enfants et adolescents, Sion.
Violence dans les écoles: La police cantonale, avec les directions des écoles, cherche des solutions adaptées aux besoins exprimés par un centre scolaire ou une commune. Organisation responsable: La police cantonale, personne de contact: M. Rudolf Steiner, Police cantonale, Sion.
I .
• f ..
Les projets régionaux
Info-Bar: exposition de sujets de prévention et ateliers animés par des personnes de compétence. L'élève du Cycle d'orientation participe aux ateliers à thème de son choix. Il a l'occasion d'échanger ses expériences au bar durant cette journée. Organisation responsable: JugendKonferenz Oberwallis, Praventionsprojekt [nfo-Bar, M. Reto Schallbetter, Visp.
Des interventions régulières ont lieu dans le cadre de la médecine scolaire et de la médecine dentaire scolaire.
Des actions régulières ou sporadiques sont assurées par des acteurs en prévention et promotion de la santé sur invitation des enseignants ou des directeurs de centres
scolaires (Ligue valaisanne contre les toxicomanies, Ligue valaisanne contre les maladies pulmonaires et pour la prévention, Centre d'information et de prévention du tabagisme: CIPRET, Antenne Sida, Plannings familiaux).
De multiples initiatives ponctuelles et limitées dans le temps sont organisées dans diverses écoles Gournées à thèmes etc).
Quelques proiets et actions de prévention et de promotion de la santé s'adressant aux enfants et aux adolescents à l' ~ du cadre scolaire
Ciao: des conseils online rapides et anonymes. Le site internet Ciao offre aux jeunes non seulement un accès à l'information mais également la possibilité de poser des questions à des professionnels, le tout dans un total anonymat. Le site est donc organisé autour de neuf chapitres d'adresses de références et d'une partie interactive qui permet aux surfeurs de poser des questions par le biais d'un pseudonyme. Les réponses sont données par des professionnels dans un délai de 48 - 72 heures. Un projet similaire est en train d'être développé pour la Suisse alémanique.
Association romande Ciao, rue de Maupas 19 c, 1004 Lausanne [email protected], www.ciao.ch
Voilà: prévention des dépendances dans les associations de jeunesse. Près de 450 000 jeunes passent leur temps libre dans de centaines d'associations de jeunesse existantes. Celles-ci forment donc un terrain favorable à la prévention et à la promotion de la santé. Sur
mandat de l'Office fédéral de la santé publique, leur organisation faîtière, le Conseil suisse des activités de jeunesse, a lancé en 1992 un programme national de prévention des dépendances et de promotion de la santé. Actuellement, ce sont entre 100 et 1500 animateurs qui reçoivent une formation de base dans ces deux domaines. Voilà soutient également des camps et des projets particuliers des associations de jeunesse qui abordent plus particulièrement un thème lié à la jeunesse.
Voilà cio CSAJ, Postgasse 21, 3011 Bern, voilà@sajv.ch, www.voila.ch L'Association valaisanne voilà
Funtasy projects: accent sur la participation, cette offre nationale de prévention vise à soutenir des projets élaborés et réalisés par et avec des jeunes de 15 à 25 ans, principalement dans le domaine des loisirs. Funtasy projects s'engage dans divers domaines d'intérêt et d'activités de loisirs des jeunes et met l'accent sur la participa tion.
Coordination Suisse romande, Marianne Zutter, av. du Devin-du-Village 25, 1203 Genève Info@ funtasy-projects .ch www.funtasy-projects.ch
LA OLA: prévention des dépendances dans les clubs sportifs par la formation des nloniteurs de clubs sportifs. Il s'agit d'un projet national avec la possibilité de développer des projets locaux.
Organisation responsable: Office fédéral de la santé publique
Coordination: Bernard Meili, OFSP, Berne
•••• +
Ces listes ne sont pas exhaustives. Elles veulent donner une idée des activités portées par des organisations très différentes et rendre un peu plus apparents les efforts qui se font en prévention et promotion de la santé auprès des enfants en âge scolaire.
R~ -Février 2001
DOS S 1 ~~, R
Projet Balance: Equilibres dans la carrière d'enseignant
Quelques ~4Nf.
Retenu et financé par l'Office fédéral de la santé publique lors de la première mise au concours du programme-cadre Ecole et santé, le projet Balance a été conçu par des enseignants pour des enseignants. Il se propose de développer des moyens de prévention de l'épuisement professionnel. Initié en Valais, il bénéficie de l'appui des services de l'enseignement et de la santé, et s'étend en réseau à la Suisse romande.
L'enquête par questionnaire
Au moyen d'un questionnaire mis au point dans le cadre du projet, de nombreux aspects de la santé psychigue et sociale en particulier sont abordés et la différence entre la situation constatée par chaque enseignant et celle qu'il souhaite permet de déterminer les besoins prioritaires de formation. Plus d'un millier d'enseignants de tous les ordres de l'enseignement valaisan et de l'enseignement professionnel des cantons de Vaud et de Genève et du Jura bernois ont retourné le questionnaire au cours de l'année 1998. Les résultats sont de manière surprenante assez tmiformes, indépendamluent des catégories de sexe, d'âge, de degré d 'enseignement, de taux d'occupation et d'ancienneté, avec toutefois des nuances porteuses d'informations utiles. Par exemple, si les thèmes présentent des profils semblables, les écarts sont systématiquement plus grands chez les femmes que chez les hommes, ou dans le Bas-Valais que dans le Haut-Valais. Les zones particulièrement sensibles touchent aux
R~- Février 2001
P.-A. 7)'A~ thènles des réactions psychosomatiques (en particulier les troubles du sommeil), de l'engagement réduit par rapport aux ambitions initiales, des manifestations d'épuisement, des réactions émotionnelles et de l'excès d'engagement.
L'offre de formation des modules
En vue de répondre aux besoins identifiés par l'enquête, plusieurs groupes de travail ont été mis sur pied en 1999 et 2000, avec comme thèmes d'activité
la gestion du stress; la gestion des conflits; l'entretien de la motivation des enseign ants; la prévention des troubles psychosomatiques;
- l'intervision .
Les intervenants ont été choisis avec soin, en raison de leurs COln
pétences dans le domaine abordé et de leur connaissance de la culture et de la mentalité du milieu enseignant. Ils ont reçu (et appliqué) le mot d'ordre de se montrer très attentifs aux demandes concrètes de leur groupe et de ne pas concevoir W1 contenu a priori. Le choix d'un atelier devait pouvoir être fait en toute liberté par l'enseignant. Pour éviter toute stigmatisation dans Wl
domaine aussi délicat, on a veillé à ce qu'il n'existe pas d'orientation automatique induite par les réponses au questionnaire, mais que celui-ci joue modestement le rôle d'aide à l'auto-évaluation des enseignants. La démarche devait être
considérée comme plus importante que les contenus laissés suffisatnment vagues pour permettre leur construction par chaque groupe.
Une centaine d'enseignants valaisans, essentiellement de la scolarité obligatoire, ont participé avec profit à ces ateliers et manifestent un taux de satisfaction élevé. A plusieurs reprises, ils ont eux-mêmes demandé des prolongations: ceux qui y goûtent y prennent goût. Un souci cornmlUl est apparu dans ces groupes, celui du développement persOfmel. Il apparaît que ce thème extrêmement dynamique dans la lutte contre l'épuisement professionnel a été négligé jusqu'ici dans la formation des enseignants.
Le groupe Prévention des troubles psychosomatiques a effectué un travail de pionnier sous la responsabilité de deux psychiatres de Malévoz. En effet, aucune littérature n'existait préalablement sur ce sujet. Le profit a donc été partagé par les enseignants qui ont appris à nlieux se connaître et à évacuer leurs tensions par d'autres moyens que la réaction corporelle et par les psychiatres qui ont pu identifier les facteurs professionnels déstabilisants et affiner leur compréhension des mécanismes qui amènent malheureusement certains enseignants à recourir à leurs soins.
Les collaborations à l'extérieur du canton
L'Institut suisse de pédagogie pour la formation professiOlmelle à Lausanne est partenaire du projet. A
flJiJJi j
'I r i
ce titre, il a proposé aux maîtres professjonnels romands des modules de formation sur les thèmes du stress, des conflits et de la motivation. Seul un module sur le stress a pu être mis sur pied. 11 semble que des cours centralisés à Lausamle ne conviennent pas à cause des grandes distances. Actuellemen t, un groupe d' enseignants professionnels fribourgeois se réunit à Fribourg sur le thème du stress. Une offre décentraUsée devrait être la solution adéquate.
de l'OFSP a pris consistance par la mise à disposition du questionnaire Balance sous une forme épurée tenant compte des expériences faites (quelques questions équi voques et d'autres n'apportant aucune dispersion des réponses). Dans ce cas, il sera utilisé comme instrument de mesure de l'évolution provoquée par la participation au projet Racines dont les buts sont très proches de ceux de Balance, mais avec des interventions en établissement.
Dans le cadre de sa vaste enquête sur la «pénibilité d u travail des enseignants», le Département de la formation et de la jeunesse du canton de Vaud a fait appel à la collaboration du projet Ba
Il est temps de lutter conlre l'épuisement professionnel.
L'offre de formation expérimentée et construite dans le cadre du projet Balance a déjà été partiellement reprise dans le cadre des cours de formation continue (session pédagogique d 'été) propo'
lance pour l'enseignement postobligatoire. Le questionnaire Balance a été mis à disposition et le dépouillement effectué par le spécialiste maison Olivier Menge. Le ta ux de réponse élevé a permis de dresser un portrait crédible de ce que d 'aucuns ont appelé «le blues des enseignants». Cette crédibilité est augmentée par la coïncidence presque parfaite des résultats de cette enquête avec ceux observés auparavant. Ou bien tout le monde véhicule le même mythe, ou bien la profession d'enseignant vit un tournant qu'elle doit négocier au mieux. L'opinion des responsables du projet Balance est faite depuis longtemps.
Prolongements La notion d'ancrage est un élément fondamental des projets soutenus et financés par l'Office fédéral de la santé publique. Le programmecadre Ecole et santé se propose de
donner des impulsions en vue d'actions entreprises dans la continuité et donc reprises et prolongées par les cantons une fois les projets arrivés à terme. Au cours de ces dernières années, l'OFSP est passé d'une attitude de prévention des maladies à un paradigme plus dynamique de promotion de la santé. Dans le cadre de cette réorientation, les investissements dans le champ scolaire ont toute leur importance.
Afin de se dOlmer toutes les chances dans ce domaine, le projet Balance a obtenu une prolongation d'une année jusqu'à fin juin 200l. Cette période sera mise à profit pour mettre sur pied les derniers ateliers et pour procéder à une évaluation de l'impact des acquis des modules de formation. En même temps qu'une attestation, tous les participants recevront un questionnaire d'évaluation du projet et de ses modules.
Un échange avec le projet fribourgeais Racines retenu dans le cadre de la deuxième mise au concours
sés par le DECS. En tant que responsable de l'organisation de ces formations continues et membre du comité d'action Balance, Antoine Mudry jouera un rôle décisif, tout comme le directeur de la HEP, Maurice Dîrren, lui-même éga lement membre du comité d'action et sensible à la problématique de l'épuisement professionnel des enseignants.
Quoi qu'il en soit, l'évolution de l'environnement technique, économique et social comme des conditions d'enseignement exige des enseignants une réponse qui ne peut être que la professionnalisation et le travail en équipes, fût-ce au prix de concessions sur l'espace de la liberté académique tant appréciée par certains.
L/~
Pierre-André D'Andrès Chef de projet
R~· Fevrier 2001
DOS S R
P'W'~ d'éducation à la santé à l'école publique
La législation valaisanne (loi sur l'instruction publique du 4 juillet 1962, loi sur la santé du 9 février 1996 et nouvelle loi en faveur de la jeunesse du 11 mai 2000) confie à l'école un rôle important dans la promotion de comportements responsables en matière de san té, en étroite collaboration avec les parents et les intervenants de la santé. Un groupe de travail cantonal chargé de la prévention pour enfants et adolescents planche actuellement sur la création d 'un cadre unifié tout en étant flexible dans ce domaine,
Actuellement, la liste des interventions dans le domaine de la prévention, de la promotion et de l'éducation à la santé à l'école est certes riche, mais trop disparate. En effet, des différences existent d'un établissement à l'autre, tant au niveau des contenus transmis que des thèmes traités, de la fréquence des interventions à but préventif, de la formation des enseignants ou de la collaboration entre les différents partenaires. C'est dans ce contexte que s' inscrit la volonté d'élaborer un programme cantonal d 'éducation à la santé à l'école publique.
Dix modules
Le Conseil d'Etat a chargé dix groupes de travail interdisciplinaires ayant pour tâche l'élaboration d'un programme d'éducation à la santé se focalisant sur dix programmes partiels dans le cadre d'un concept modulaire. Les différents modules doivent définir les contenus en précisant ceux qui sont transmis par le corps enseignant et ceux qui sont traités par des spécialistes. Les intervenants spécialisés appelés à collaborer avec l'école sont les suivants: conseillères en planning familial,
PROGRAMMES D'EDUCATION A LA SANTE A L'ECOLE
Santé , affaires socia les et é nergie (OSSE)
1
Education, culture et sport (DE CS)
1
Sécurité e t institutions (OS I)
comm .. ,,J 'ant~alo de promotion à la santé
- Service da l'enseignement - Service de la formation professionnelle
Formation des ttn$GIgnants
- :z::~~~~ santé
• prévttnUon
- Médi:;totion scolaire
R~. Fevrier 2001
~ - SoN;œd·a;da.'aJauna".
Groupe de travail de prévention pour enfants et adolescents
Education el Informallon en EdUClltion
t- ;;:~~~ :nflits _ ttl Information
en matière et prévention d'alimentetlon d a la violence
Educallon ttt Education InformaUon en et information
L- :~~~~~~~1:~ an matière de prophylaxie
et promotion dentaire de la santé
Service de la santé Polioe cantonale
Education Education
t-- roullère et _ ellnformation
de sécurité en matière de dépendances
Education Education et information et Information an matière
- en matière - d'éducation de tabagisme sexuelle et de
prévention SIDA
· ;
infirmières scolaires, médecins scolaires, collabora te urs d e la Ligue valaisanne contre les toxicomanies, spécialistes de l'Office médico-pédagogique cantonal, collaborateurs de l'Antenne SIDA, intervenants de la Ligue valaisanne contre les maladies p ulmonaires e t pour la préven tion, les agents de police ... Par ailleurs, ces programmes doivent être adaptés pour chaque catégorie d 'âge (de 4 à 20 ans), de l'école enfan tine jusqu'à la fin de la formation professionnelle ou gymnasiale. Le calendrier prévoit que les différen ts travaux seront transmis au Gouvernement d ' ici le printemps prochain.
Pour les concepteurs de ce p rojet, certains cours d'éducation à la santé peuven t très bien s'in tégrer dans l ' enseignem ent disp ensé à l 'école enfantine et p rimaire. Au niveau du cycle d 'orientation, des écoles professionnelles et des collèges, il leur semble qu' une plage hebd omadaire soit «hautement ind iquée» et cette question a fait l'objet de discussions sur le plan romand dans le cadre de la révision des grilles horaires. Pour la mise en place d e ce programme, tant les in tervenants de la santé que ceux de l'école doivent pouvoir bénéficier de cours de forma tion et de p er fectiOlmement en matière d 'éducation à la santé.
Quatre des dix secteurs ont pour objectif prioritaire un renforcement des compétences préventives du corps enseignant, à savoir les groupes de travail «formation du corps enseignant», «m édiation scolaire», «gestion de conflits et prévention de la violence», «éducation physique e t promotion à la santé». Dans les six au tres secteurs qui visen t plus directement les comportements des enfants «( alimentation», ( prophylaxie dentaire», «éducation routière et sécurité», «tabagisme», «alcool et dépend ances», «éducation sexuelle et p révention SIDA»), les groupes de travail sont chargés d'élaborer des programmes spécifiques d 'éducation à la santé.
10
L'école, agence de tUJ~~
E.Ht# La prévention, l'éducation à la santé et la promotion de la santé - une tâche de plus p our l'école? Dans son rôle qui consiste traditionnellement à transmettre le savoir, elle entretient souven t la pression à la performance, la concurrence, avec des conséquences sur le comportement social. Mais l'école est également une «agence de socialisa tion» par excellence et p récisément vouée à sensibiliser les enfants et les jeunes à un mode de vie axé sur la promotion de la santé.
Programmes complémentaires
Depuis quelqu es années, la Confédération agit dans ce sens avec deux programmes complémentaires dans le domaine de l'école. D'une part, avec le programme d 'impulsion «Ecoles et santé», issu d 'un partenaria t réussi entre l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), la Fondation suisse pour la promotion de la santé (FSPS) et la Conférence suisse des d irec teurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP), et le Réseau suisse d 'écoles en santé, membre du Réseau européen d 'écoles en santé (REES), d'autre part. Ces deux programmes sont maintenant bien établis et déploient leurs effets. Le programme d'impulsion met en route des processus et a des effets à
qualité, la durabilité et l'ancrage du thème prom otion d e la santé dans les écoles.
Soutien fédéral Les quatre millions budgetés pour les années 1996 à 2002 ont permis à l'OFSP de soutenir une quarantaine de projets. En investissant une vingtaine de m illions, les can tons apportent de leur côté une contribution importante à l'éducation et à la p romotion de la santé dans les écoles. Le programme d ' imp ulsion et le Réseau procurent un support opportun p our la mise en application des dispositions cantonales rela tives au thème du développement des écoles et pour la création d 'un clima t scolaire favorisant la santé, offrant des conditions-cadres optimales pour un enseignement fr uctueux. En outre, d 'autres problèmes d 'actualité en milieu scolai re sont abordés, tels le suicide, la violence, l'environnement et le tabagisme.
La Confédéra tion, en tant qu 'a utorité compétente sur le plan national, continuera, à l'avenir aussi, de mettre tout en œuvre avec l' aide de ses partenaires, pour que l'école soit un lieu de vie sain et qu'elle contribue à promouvoir la santé. Pour que cet objectif puisse être attein t, il faut que la promotion de la
santé, l 'éducation moyen terme sur les structures cantonales. Le Résea u quant à lui joue à la base un rôle dans l' accompagnement e t le conseil. Il coordorme, met en réseau et garantit la
L'~ à la santé e t la prévention soient ins~
titutionalisées dans le processus de réforme des écoles en cours et ancrées dans les s tructures de l'éducation.
Beat Hess, responsable Prévention et promotion de la santé en milieu scolaire, Office fédéral de la santé publique.
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Walter Schnyder
Santé à l' école: ~~ à la coordination
pourq uoi élaborer un programme global cantona l d'édu cation à la santé? Quels domaines recouvre-t-il? Comment est-t-il articulé? Walter Schnyder, psychologue spécialisé en p sychothérapie et chef d u Service cantonal de l'aide à la jeunesse, explique le cadre de l'éducation à la santé à l'école publique.
Pour Waller S,hnyder,
fréquemment une coordination entre les trois p rincipa ux partenaires, à savoir la famille, les enseignants et les intervenants de la santé. Même à l'intérieur de chacun des groupes, et plus particulièrem ent entre les multip les in tervenants extérieurs, la coord ination n 'est pas optimale. L'analyse faite a égalem ent ITÙS en évidence des lacw1es au niveau des objectifs p our chacun des thèmes jugés prio ritaires par les personnes questionnées.
Quelles solutions proposez·vous pour rendre plus efficace ce qui en partie existe déjà?
Walter Schnyder préside le groupe de trava il de prévention p our enfants et adolescents à la base du projet valaisan éducation à la santé à l'école publique (groupe d'âge 4-20 ans). Il a également par ticipé à la commission EDUPRE (Education et prévention dans les écoles d e Suisse romande), projet mis en place par la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP).
la ,allabaralion enlre les dlfférenls parlenaires doil primer.
Il s ' agi t maintenant de coordonner les dém arches en app lication qui donnent satisfaction pour en faire un concep t-cadre et pouvoir en suite pro-
Ce qui fa it qu'il connaît p articulièremen t bien le d ossier de la santé à l'école, tant sur le plan valaisan que national. Pou r lui, ce qui doi t primer afin d'améliorer les initiatives dans le domaine de la santé à l'école, c'est la collaboration entre les différen ts partenaires concernés et la coordination des projets déjà existants.
Walter Schnyder, dans quel contexte s' inscrit l ' élaboration du programme cantonal d'éducation à la santé?
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En Valais comme ailleurs, les interventions scolaires dans le domaine de la prévention, de la p rom otion et de l 'éduca tion à la santé sont relativement nombreuses. Or, ce que nous avons constaté lors de l'évaluation ini tiale de la situation fa ite en 1998 visant à faire l'inventaire des moyens existants dans les écoles publiques valaisannes, c'est que ces interventions sont for t différen tes d 'une région à l'a utre, e t même d'un établissement à l'autre. De plus, elles ont le p lus souvent un caractère ponctuel. Il m anque
poser un p rogram me précis par objectifs pédagogiques. La réponse à apporter se situe à deux ni veaux: intercantonal d 'une part et cantonal d'autre part.
Collaboration inter cantonale
Sur le plan intereantonal, la réfl exion est bien avancée ... Oui, le trava il mené d ans le cadre d 'EDUPRE devrait s'achever bientôt. La commission EDUPRE, composée de sp écialistes de tous les
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cantons qui se sont réunis périodiquement avec un groupe d'encadrement formé de non-spécialistes de la santé, avait trois mandats: faire une analyse de la si tuation, élaborer un concept-cadre et esquisser un avant-projet pour la réalisation d'outils didactiques. Les fondements du concept-cadre ont été déterminés et un Forum organisé à l'automne 2000 a permis un large échange avec plus de 200 personnes en provenance de toute la Suisse romande. Le rapport, qui sera soumis prochainement à la CDIP, aura donc déjà été discuté avec un public relativement large.
Quelle est l'articulation avec le travail du groupe cantonal? Au niveau intercantonal, le but n'a pas été de mettre en place un programme opérationnel, mais d'élaborer un concept-cadre et la réflexion a dès lors davantage porté sur des questions plus générales. Entre EDUPRE et le groupe de travail cantonal de prévention pour enfa nts et adolescents, les échanges d'informations et les apports au niveau de la réflexion ont é té rédproques.
Quel est le contenu du programme valaisan? La démarche consiste en l'élaboration d'un programme d'éducation à la santé à l'école publique. L'option modulaire qui a été choisie permet une meilleure adaptation selon les besoins dans le temps, car il est facile d'ajouter ou de supprimer un module. Chacun des dix groupes de travail, qui comprend entre 7 et la personnes représentant les 3 partenaires, a pour nlandat de fournir d'ici le printemps 2001 un programme ainsi qu'un rapport dans le domaine spécifique le concernant. L'ensemble des documents devront être rédigés en français et en allemand. Pour ce qui est du programme qui devra être adapté aux différents groupes d'âges, nous souhaitons connaître les objectifs, généraux et partiels, pour chaque domaine. On ne parle
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pas de la même manière des dépendances ou de l'alimentation à l'école enfantine, au cycle d 'orientation ou au-delà de la scolarité obligatoire. Et une fois l'objectif déterminé, le groupe a pour tâche de définir les moyens pour l'a tteindre ainsi que les stratégies qui doivent être mises en place tout en précisant les tâches de chacun.
Ce dossier relève de trois départements (la santé, l'éducation et la sécurité). Est-ce que cela ne complique pas inutilement la répartition des tâches? C'est peut-être plus complexe, mais cela reflète la réalité. La santé de l'école concerne trois départements et je pense que c'est adéquat et intéressant de travailler ensemble pour réaliser ce programme. De plus, l'interdisciplinarité est toujours enrichissante.
Une fois le programme établi, il devra ensuite être discuté par les responsables de l'école ... C'est exact, ils seront invités à se prononcer sur le programme. Mais quelle que soit la décision des responsables de l'école, je conseillerai au Conseil d'Etat de faire précéder l'application par une phase d'expérimentation et d'évaluation pour pouvoir prendre le temps d'apporter des améliorations avant de proposer cet instrument à l'école. La phase-test me semble essentielle et le travail d'évaluation externe du programme devra être effectué avec sérieux.
L'échec d'Objectif Grandir rend-il l'introduction d'un tel programme plus délicate? Indépendamment d'Objectif Grandir, tout le monde convient de l'importance de l'éducation à la santé, mais la collaboration entre les trois partenaires se fait sur des zones frontières, donc délicates, et le but n'est pas d'aller sur le territoire de l'autre. Ensemble, il s'agit d'apporter aux enfants et aux jeunes une aide via l'éducation pour leur permettre de mieux utiliser leurs res-
sources afin d'être en mesure d'affronter les situations de crise et d'éviter certains comportements à risque.
(o-construction de la santé à l'école
L'on peut observer une évolution du message d'éducation à la santé: d'injonctif, il devient plus participatif.. . Pour moi, il va de soi qu'un tel programme doit être co-construit avec les différents partenaires et il s'avère primordial de veiller à ne négliger aucun des partenaires dans le processus de réflexion. Il faut créer une véritable culture d'information, de dialogue et de collaboration.
L'introduction de ce programme ne risque-t.elle pas d'entraîn er, tant sur le plan de la formation que de l'organisation dans la classe, une surcharge supplémentaire - difficilement supportable - pour les enseignants? Je suis parfaitement conscient qu'on dema nde toujours plus aux enseignants, mais il est clair qu'en matière d'éducation à la santé à l'école, le maître est un acteur important et, pour être un intervenant de qualité, il est indispensable qu'il ait la formation spécifique nécessaire. Avoir une connaissance et des compétences au niveau de la santé scolaire, cela doit faire partie de la formati on initiale des enseigna nts. Et des cours de perfecti onnement doivent pennettre de réactualiser régul ièrement les connaissances dans ce domaine. Pour ce qui est de l'introduction du programme dans la grille-horaire, il faudra s'adapter aux réalités des différents degrés de la scolari té et par ailleurs s'assurer que les contenus atteignen t leur cible, c'est-à-dire les élèves.
Propos recueillis par Nadia Revaz
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Mais que fait la prévention? c. Hc~Rct
La prévention des dépendances auprès des adolescents est un sujet qui soulève des réactions, des émotions et des inquiétudes car il se réfère à la famille, à l'école, à nos enfants, à l'éducation. Les adultes souhaitent préserver les jeunes dans ce qu'ils ont encore d'insouciance tout en encourageant les attitudes et les initiatives qui permettent la réalisa tion de leurs projets de vie. Mais ce passage dans le monde des «ad ultes» se fai t rarement sans prise de risques ..
C'est Ull peu sans doute pour toutes ces raisons que, pour réaliser des actions de prévention adaptées, nous cherchons avant tout à bien comprendre les préoccupations et les habitudes de consommation des jeunes.
Quelques données épidémiologiques
Extraite de l'enquête suisse sur les comporteme.n ts de santé des écoliers menée par l'ISPA, l'étude compa rative sur les jeunes Valaisans âgés de 11 à 15 ans met en évidence une consommation plus fréquente des boissons alcoolisées que pour l'ensemble des jeunes Helvètes. Ils privilégient la bière, puis la limonade avec l'alcool et le vin. Ces modes de consommation se font de manière plus précoce que dans l'ensemble du pays et la prévalence de vie des états d'ivresse est également plus élevée dans notre canton.
en ce qui concerne l' inhalation de solvants et colle. La consonunation de drogues "dures» (ecstasy, héroïne, cocaïne) est quasiment inexistante chez nos adolescents. L'écolier valaisan se dit moins favorable que les autres à expérimenter des produits psychoactifs.
Le nombre de fumeurs réguliers de tabac est dans la moyenne nationale, mais la proportion féminine, en nette augmentation, influence le résultat des jeunes qui disent avoir déjà goûté au tabac une fois dans leur vie.
De manière globale, cette nouvelle enquête démontre à nouveau que la consommation de drogues légales et illégales augmente régulièrement au cours de l'adolescence.
Alors que la prévention intensifie ses efforts, les comportements des jeunes ne semblent pas se modifier. Ce constat ne permet néanmoins pas de conclUl'e à l'inadéquation des outils de prévention, dans la mesure où l'efficience et l'impact de la prévention sont très diffici lement évaluables à moyen et long terme.
Et la prévention dans tout ~a?
Le taux de consommateurs de ha- L'éducation à la santé vischisch en Valais est plus bas qu'en se à instaurer ou restauSuisse m.ais la tendance s' in verse rer des comportements
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possibles qu i devrai en t permettre aux jeunes de poursuivre leur développement dans leur contexte social et familial. La prévention doit prendre en compte de nombreux paramètres interférents qui caractérisent la vie d'un adolescent. C'est la raison pour laquelle les différents milieux de la prévention et de l'éducation se sont mis d'accord sur l'importance du développement de projets pour nos adolescents visant à renforcer leurs compétences sociales (faculté de communiquer,
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l '
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résolution de conflits, gestion du stress, appréhension des difficultés quotidiennes, image de soi, développement de stratégies d'actions adaptées aux événements, capacité à faire des choix, gestion de la frustration).
La prévention, c'est l'affaire de tous! Une intervention de sensibilisation aux dépendances, ponctuelles, en milieu scolaire, ne suffit pas à elle seule à diminuer les risques liés aux épisodes de consommation. Chaque partenaire, parents, enseignants, animateurs, éducateurs, intervenants, doivent s'irnpliquer quotidiennement avec les jeunes au renforcement des facteurs de protection qui peuvent éviter un recours aux drogues.
Ce travail de recherche de cohérence et de collaboration de tous les acteurs du terrain prend du temps avant de s'ancrer en profondeur dans les habitudes éducatives.
Plus prédsément pour les 11-1 Sans
La tranche d'âge des 11- 15 ans est une étape charnière, caractérisée par une évolution rapide des attitudes touchant à la santé en général et à la consommation de psychotropes en particulier. C'est dans cette tranche d'âge que l'adolescent adoptera des comportements à risque. Le choix de conduites qui déterminent la santé des adolescents dépend notamment de la perception que ces derniers ont d'eux, de leur capacité à satisfaire leurs besoins et des problèmes liés à cet âge: angoisses par rapport aux transformations corporelles, stress, recherche de sens à sa vie.. La fonction des substances addictives est de relier, de s'inscrire dans une appartenance (réseau, style, bande) et de s'affranchir du monde des adultes. Il s'agit, dès lors, de tenter de renforcer les liens qui permettent aux jeunes de développer des forces de résistance face aux diffi-
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cuItés qu' ils rencontrent. Il est plus constructif de travailler sur les ressources des jewles visant à la réalisation de leur projet de vie que sur des ITÙses en garde sur ce qu'ils ne devraient jamais entreprendre.
En plus d'une approche de prévention globale, il devient progressivement nécessaire d'adapter notre discours et message préventif aux différents types d'élèves que nous rencontrons: des expérimentateurs potentiels, des consommateurs réguliers (apprentissage de stratégies de réduction des risques liés aux épisodes de consommation, motivation à la désaccoutumance au tabac) et des non-consommateurs (qu'il faut valoriser et renforcer) . Cette population n'étant pas homogène, il est nécessaire de créer dans un premier temps un climat favorable à la discussion avec les élèves et de permettre de travailler sur leurs préoccupations majeures (stress, relations affectives, difficultés scolaires, tensions sociales/ familiales .. . ). Au travers de l'expérimentation de situations de résolutions de conflits, les élèves perçoivent plus aisément les motifs d'une entrée en toxicomanie. Une ~<mise en scène» facilite l'établissement d'un lien avec une émotion ressentie à Wl moment donné et la satisfaction d 'un besoin immédiat. Nous privilégions la recherche de stratégies d'actions qui aident les jeunes à éviter une entrée en consomnlation. Les animations en classe se font sur la base d'outils validés tels que: site Internet, théâtre interactif, jeux de rôle, vidéos ..
Les élèves de 2e année des cycles d'orientation du Valais sont la cible prioritaire de ces stratégies préventives. Chaque établissement scolaire possède tm professionnel de référence qui mettra sur pied tm projet de prévention durant l'armée en cours, et ceci en collaboration étroite avec la médiation de l'école. Actuellement, ces animations se déroulent sur 2 à 3 périodes horaires. Nous offrons au corps enseignant,
à la direction et aux médiateurs la possibilité d 'approfondir la réflexion autour de la gestion des problèmes de consommation dans le cadre scolaire. Une collaboration entre les parents, les enseignants et les intervenants de la santé est indispensable à l'insertion des élèves dans leur environnement social Un partenariat est toujours vivement recherché afin de permettre une meilleure identification des structures d'aide de la par t des élèves, des parents, et du corps professoral.
Perspectives
Il existe une grande diversité d'actions préventives, mais elles sont peu tmifiées d'un établissement à un autre en ce qui concerne les contenus, les thèmes, la fréquence des interventions, la formation des enseignants et la collaboration entre les professionnels de la santé et le corps professoral. Fort de cette constatation, le groupe de travail de prévention pour l'enfance et l' adolescence a été mandaté par le Conseil d'Etat valaisan pour la création d'un programlne d 'éducation à la santé à l'école comprenant 10 secteurs spécifiques, dont plusieurs concernent la fonnation des enseignants et d'autres, l'élaboration de programmes spécifiques destinés aux élèves, en tenant compte de leur âge.
L'élaboration de ce programme est actuellement en chantier et devrait voir le jour dans le courant de l'année 2001. Autant dire que le troisième Inillénaire sera porteur de perspectives réjouissantes en matière de prévention!
L'~ Catherine Moulin Roh, resp onsable secteur prévention CAP / LVT, en collaboration avec le ClPRET.
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R~ croisés sur la santé à l'école
Brigitte Demuth, enseignante primaire, Roger Roh, médiateur au cycle d'orientation, ainsi que Béatrice Jordan, infirmière et directrice de la Ligue valaisanne contre les malaeUes pulmonaires et pom la prévention (LVPP), ont accepté de dOlUler leur avis sur la santé à l'école.
Brigitte Demuth
Brigitte Demuth, enseignante à Martigny, a collaboré avec Mme Gaby Jentsch, psychologue à Morel, au travail de recherche réalisé en 1998 sur les thèmes prioritaires à traiter en classe et sur les Inoyens existants dans les écoles en matière d'éducation à la santé. C'est Sur les résultats de cette enquête que s'est basé le groupe de prévention pour enfants et adolescents afin d 'organiser les dix modules du programme en cours d 'élaboration. Très intéressée par tout ce qui concerne l'éducation à la santé, Brigitte Demuth a en outre participé à la formation des enseignants à la méthode Objectif Grandir.
Selon vous, les préoccupations des enseignants rejoignent-elles celles des intervenants de la santé et des parents? Oui, l'ordre des thèmes prioritaires pour les enseignants et pour les autres personnes interrogées est très proche. Pour tous, la drogue, le tabac, ]' alcool, la compétence de l'élève (confiance en soi, autonomie, etc), et l'alimentation ont été retenus com-
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me étant les cinq thèmes à aborder en priorité. Pour les autres thèmes, on observe quelques minimes différences au niveau de l'importance à leur accorder.
Quels é taient les principaux souhaits émis par les personnes interrogées? Ce qui est ressorti en première position au chapitre des souhaits, c'est la mise à disposition de documents de référence. Et ce qui est apparu au niveau des freins à l'optimalisation de l'éducation à la santé, c'est le manque de temps et de collaboration entre les différents partenaires.
En introduisant un programlne d'éducation à la santé très complet, ne risque-t-on pas de surcharger encore la tâche des enseignants? A mon avis, non. J'enseigne depuis 25 ans et je constate que le métier d 'enseignant à l'école primaire a beaucoup
changé. Par rapport à cette évolution, je pense que nous sommes souvent démunis. Dans ce contexte, un tel outil me semble indispensable pour répondre aux besoins des enseignants face à un enfant violent, démotivé, etc. S'il est suffisamment complet mais souple, il peut nous aider à retrouver le plaisir d'enseigner et donner aux élèves celui d'apprendre.
Le discours de J'éducation à la santé doit être nuancé, car il s'agit de ne pas heurter les différentes sensibilités culturelles ... En effet, il me semble indispensable de tenir compte des habitudes culturelles des enfants et de leur famille. C'est aussi pour cela que l'établissement d'un règlement de classe est important pour ensuite pouvoir travailler harmonieusement ensemble. Il est capital de
prendre le temps de la discussion
L'alimenlalion esl un phénomène I. llurel.
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l 'incompréhension, que ce soit avant une vaccination ou lors d'un conflit à l'intérieur de la classe.
Roger Roh
Roger Roh enseigne au CO de Derborence à Châteauneuf-Conthey. Il est aussi médiateur et a donc un regard privilégié sur les difficultés réelles d es jeunes. Informé sur le programme cantonal d'éducation à la santé, il s'interroge sur les modalités de son introduction au cycle d'orientation.
En tant que médiateur, quelles sont les demandes auxquelles vous êtes principalement confronté? Les élèves qui viennent me voir en tant que médiateur ne se sentent en général pas très bien dans leur peau et ont souvent des problèmes relationnels. Lorsque leurs difficultés sont plus importantes, ils doivent frapper à d'autres portes qu 'à ceUe du médiateur et privilégier sans aucun doute d'autres stratégies, par exemple «La main tendue», qui préserve mieux leur anonymat. Pour les aider à résoudre une situation délicate, je va is de toute façon devoir les orienter vers des institutions spécialisées. Je suis disponible e t prêt à les écou ter, mais je n 'ai pas de solutions toutes faites à leur apporter.
Vous avez été informé sur l'élaboration d'un programme cantonal d'éducation à la santé. Que pensez-vous de ce concept? Le concept en soi est très complet, nlais je ne vois pas très bien comment l'intégrer dans la grille-horaire. Dans les cycles d 'orientation, il me semble difficilem ent réalisable de consacrer une heure hebdomadaire à l'éducation à la santé, alors qu'il va déjà falloir ajouter du temps p our l'anglais. Faire intervenir quelqu'un de la Ligue valaisanne contre les toxicomanies p endant deux heures une fois dans l'année, cela ne pose pas de problème, mais dégager davantage de temps sans
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prétériter le reste, cela ne sera pas facile à gérer. Et il n 'est pas sûr qu'avec une heure par semaine consacrée à l'éducation à la santé, les élèves seront plus concernés.
Il semble donc plus raisonnable d'intégrer l'éducation à la santé au programme déjà existant ... Oui, mais au cycle d'orientation, c'est un véritable casse-tête, car il n 'y a pas qu'un seul enseignant. Bien sûr, l'enseignant de sciences peut par exemple prolonger son cours de reproduction par une inform ation sur le sida, ce que beaucoup font déjà.
Il n 'y a pas que la santé des élèves, il y a aussi celle des enseignants. En ce moment, la presse parle beaucoup du bumout des enseignants. Selon vous, est-ce un mythe ou une réalité? C'est W1 phénomène bien réel, et je constate de plus en plus les difficultés inhérentes à la profession. Le métier d 'enseignant est moins valorisé qu'autrefois, alors que sa tâche s'est considérablement alourdie. L'action des enseignants est constamment remise en question et l'on observe un manque de soutien de la part des parents et de l'autorité scolaire lorsqu'un acte d'autorité est posé en classe, alors que l'enseignant, avec cet acte, cherche s implement à aider l'élève.
Béatrice Jordan
Béatrice Jordan, directrice de la LVPP à Sion mais aussi responsable du groupe de la médecine scolaire, fait partie de l'équipe qui réfléchit actuellement sur le concept d 'un programme cantonal d 'éducation à la santé pour l'école publique. Depuis de nombreuses années, elle s'occupe d'éducation à la santé et, même si elle est très enthousiaste par rapport au contenu du proje t cantonal et qu'elle ne doute pas des besoins de l'école dans ce domaine, elle pense qu' il faut être conscient des difficultés liées à l'introduction
d'w1 tel programme et se dormer les moyens - tant financiers qu'en ressources humaines - pour réussir.
Quelle est la nécessité d'un programme cantonal d'éducation à la santé? j'estime qu'il est temps de coordonner les actions en matière de prévention. On ne peut plus aller dans les classes de manière désorganisée selon l' intérêt de l'enseignant ou l'incendie à éteindre. Beaucoup de choses ont é té faites, mais de manière décousue. L'objectif de ce cadre général, c'est aujourd'hui de donner les mêmes chances à tous les enfants, avec un programme unifié d'éducation générale pour la santé, dont la nécessité n'est plus à prouver.
C'est un vaste programme et il ne sera pas facile de mettre tout cela en place ... Mon souhait, c'est que ce programme se fasse. Mon souci, c'est effectivement sa mise en place car, pour qu'un tel concept puisse devenir réalité, il faut impérativement qu' lm coordinateur soit nOIDlné pour relier les différents intervenants et s'assurer du bon fonctionnement du programme dans les classes. Le but à long terme, c'est de modifier la philosophie des enseignants par rapport à l'éducation à la santé et, dans cette optiq ue, la formation, et pas seulemen t celle des enseignants mais aussi celle des intervenants de la santé, aura un rôle primordial.
Le concept vise à unifier et à coor~ donner, mais n'est-ce pas encore trop complexe? S'il ya une réelle volonté politique et ce fameux coordinateur qui gravitera dans tout le Valais et pour tous les secteurs, tout me paraît relat ivement simple. Autrement, je pense qu'il sera absolument impossible de mettre en place un tel programme.
Propos recueillis par Nadia Revaz
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La santé à l'école en ~~
Sommes-nous certains que nos démarches éducatives, aussi respectueuses des différences et aussi participatives soient-elles, ne creusent pas davantage le fossé entre les inclus et les exclus de la société? Autrement dit, pour les plus pauvres d'entre nous, la santé n'est-elle pas un miroir aux alouettes, l'éducation pour la santé n'est-elle pas lm leurre? S'y engager ne revient-il pas à cautiOlm er et à renforcer un système générateur d'exclusion sociale? Nous pensons, comme Paulo Freire et d 'a utres après lui, que l'éducati on peut cons tituer à terme un puissant levier de transformation de la société. Mais ne nous berçons pas d'illusions. N'attendons pas de l'éducation pour la santé, même si elle contribue à rompre l'isolement et à créer du «lien sociah), qu'elle résolve à elle seule les problèmes des adultes et des enfants les plus démwus.
Brigitte Salldrin Berlhol1. Apprendre la santé à l'école. Paris: ESF, coll. Pratiques et mjeux pédagogiques, 2000.
L'éducateur pour la santé ne peut pas se contenter de diffuser des messages prédéterminés. Il devra, à chaque fois, construire avec le groupe un nouveau champ de connaissances adapté à cette situation particulière et résultant du savoir scientifique et du savoir profane. On ne devrait pas parler d 'équilibre nutritionnel à des enfants, dans une pers-
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pective d 'éducation pour la santé, sans connaître les habitudes alimentaires et culinaires de leurs familles. Une infornlation non diversifiée se heurte nécessairement aux valeurs, aux normes et aux pratiques apprises dès l'enfance dans le milieu familial.
Brigitte Sandrin Bert/IOn. Apprendre la sallté à l'école. Paris: ESF, coll. Pratiques et enjeux pédagogiques, 2000.
Environ lme moitié de tous les maîtres interrogés seraient disposés à suivre une formation continue dans le domaine de l'EPS sous forme de cours et d'exposés. Notons toutefois que ce type de mesure correspond nettement plus aux souhaits des Alémaniques (58% de réponses positives) que des Latins (26%). [ ... ] Par contre, huit maîtres sur dix recevraient volontiers de la documentation méthodologique; les Latins manifestent à ce sujet un enthousiasme plus considérable que les Alémaniques.
Valérie Campiche. Yann Le Gauffrey. Education à la sallté dalls le cadre de l'école: point de vue des ellseig1'wllts. Lnusanne: lSPA, 1995.
L'éducation pour la santé est un exemple d 'une complémentarité souhaitable entre les parents e t l'insti tution scolaire. Il est évident que la famille reste prioritaire dans l'éducation des enfants; mais n'estil pas éga lement raisonnable d 'ad-
mettre que les enseignants puissent apporter leur soutien, notamment au ni vea u de certaines informations ayan t trait aux problèmes de la santé? La triste actualité du phénomène du sida est une illustration de cet apport possible. Qui mieux que l'école est, en effet, à même de mener une campagne de sensibilisation touchant rapidement l'ensemble du public-cible concerné? Aborder les problèmes de santé en famille et en milieu scolaire donne à l'enfant des approches différentes, ce qui aide à son développement.
Jean-Daniel Boegli. Educolion pOUl' ln santé à l'école. Cure de jouvence pour l'école de l'an 2000. Lausanne: LEP, 1990.
Sur le terrain scolaire, le processus d'évolution des mentalités passe par des essa is limités, des projets ponctuels souvent soutenus par des personnes extérieures. Les tâtorulements et les manques créent fréquemment des besoins nouveaux de formation auxguels il faut pouvoir répond re. Certains enseignants se lassent; d'autres approfondissent letlf pratique, de plus en plus convaincus de l'importance et de la richesse du sujet. La s tructure actuelle du système scolaire et l'insécurité de certains parents ne favorisent pas d 'emblée les initiatives.
Monique Coppé, Colette Schoonbroodl. Guide pratique d'éducatioll pour la santé. Réflexion, expérimentation et 50 fiches à l'usage des formaleurs. Bruxelles: De Boeck, 1992.
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Extraits de rapports valaisans H~~
Actuellement les enfants sont vus par l'infirmière scolaire et le médecin scolaire en première primaire, quatrième primaire et deuxième du cycle d'orientation. En 1997/1998, 11'022 élèves ont été vus dans ces classes par l'infirmière et le médecin scolaire. 5244 anomalies ont été constatées dont 45% étaient inconnues.
L'état de santé de la population valaisanne. Deuxième rapport. Institut universitaire de médecine sociale et préventive (Lal/sanne) / Département de la santé, des affaires sociales et de l'énergie (Etat du Valais) , septembre 2000. wWlV.vs-ch/sante
En Valais, ce sont les étudiants qui concentrent les conditions psychosociales les plus mauvaises suivis de ceux qui sont sans emploi. Les apprentis sont peu nombreux à connaître des conditions psychosociales mauvaises. Contrairement au Valais, ces trois types d 'occupation ne montrent pas de différence à l'échelle suisse.
Enquête suisse sur la santé 1997 (cantOit du Valais). Département de la santé, des affaires sociales et de l'énergie (Etat du Valais), août 2000.
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Notre prochain dossier:
Communication école-parents
R~ suisse d'écoles en santé
En 1992, le Conseil de l'Europe et l 'Union européenne décident de lancer conjointement le projet de Réseau européen des écoles en santé (REES). Dès 1993, la Suisse en fait partie aux côtés de 37 pays sur l'initiative de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP). Le réseau suisse d 'écoles en santé (RES-CH) a pour but de soutenir les écoles qui s'engagent à suivre les lignes directrices du programme européen destiné à en faire «des lieux de vie et de santé». L'OFSP a confié à la Fondation suisse pour la santé Radix la coordination de ce réseau. Radix possède une structure décentralisée avec deux centres de coordination, l'un à Lucerne pour la Suisse alémanique et l'autre à Lausanne pour la Suisse romande. L'objectif de Radix est d'anlener les particuliers, les groupes, les organisations, les autorités sur le plan communal et local à considérer la promotion de la santé comme une tâche permanente importante et à prendre les mesures qui s'imposent.
Actuellement, près de 250 écoles (environ 60 pour la Suisse romande) ont réalisé un programme de santé et ont pu bénéficier de l'information et des conseils du réseau mis en place. Radix joue le rôle d'instigateur et de coordinateur. Un fonds est mis à disposition pour soutenir des projets dans les établissements faisant partie du réseau ainsi que dans d'autres écoles, pour autant que le projet s'inscrive dans une démarche globale et qu' il réponde à un certain nombre de critères préalablement définis. Plusieurs écoles valaisannes son t en cours de démarche et seul le CO de St-Guérin est membre du réseau.
Ainsi que le souligne Michel Bloch, coordinateur romand du projet, «L'approche proposée pa,. Radix est volontariste et est donc complémentaire par rappo,.t à des programmes plus systématiques, du type de celui qui pourrait être introduit en Valais». Le RES-CH soutient à la fois des projets existants et les écoles qui souhaitent entrer dans un processus de changements structurels lié à la promotion de la santé. Il sert aussi de lieu d 'échanges d'expérience, afin d'assurer la diffusion des modèles ayant fait leurs preuves.
Adresse de contact: Radix promotion de la santé Michel Bloch Av. Ruchonnet 57 1003 Lausanne Tél. 021 / 329 01 57 Fax 021 / 329 01 58 Courriel: [email protected] Internet: www.radix.ch
Prévention des dépendances
Salon national Du 14 au 16 mars prochain aura lieu à Bienne le Salon national de la prévention des dépendances. Ces journées, qui visent à promouvoir la qualité de la prévention, à présenter de nouveaux projets et à développer les connaissances dans le domaine de la prévention des addictions, sont organisées par Radix Promotion de la santé, sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), avec la collaboration de la Fondation santé bernoise et le soutien du canton de Berne et de la ville de Bienne.
~~ - Février 2001
DOS
Pour prolonger la ~~ ORDP
DES DOCUMENTS POUR LA CLASSE
SANTÉ, GÉNÉRALITÉ
Livres
Grillot, Marie-Françoise. Tant qu'on a la santé! [S.I.] : Casterman, 1995. 53 p.: ill .; 23 cm. enfant, dès 8 ans. Cote ORDP: VII-5 GRI
'fant <[u 'on Cl
LASANT[!
Smith, Kathryn. Je ne veux pas tomber malade. Dammarie-les-Lys: Signes des temps. 64 p.: ill.; 21 x 25 cm. enfant, dès 5 ans . Cote DROP: VII-5 SMl
MALADIES, DANGEItS rOUR LA SANTÉ
Livres
Russelmann, Anna. Rue des caries. [Paris]: Nord-Sud; Gossau: M. Neugebauer, 1994. [42 p.]: ill.; 23 cm. Enfant. Cote ORDP: VII-5 RUS
R~ -Février 2001
Coup de cœur: ieu Breton, Michèle; Catto, Sylvie; Menétrey, Anne-Catherine. Papillagou et les enfants de Croque-lune: livre, jeu de piste: [un jeu pour la prévention et l'éducation à la santé]. Lausanne: ISPA, 1997. 1 valise pédagogique; 25 x 33 cm. enfant, 10-12 ans. Cote OROP: Vll-5 PAP.
Il s'agit d'un jeu de piste visant à la prévention des dépendances. Pou,. les concepteurs de ce matériel, parler avec les ellfants des comportements de consommation en se référant aux bonbons, sucreries, chips et autres friandises, et des sensations de plaisir, de perte de con/rôle et de manque est probableme/lt plus efficace, en prévelltion, que de décrire les effets néfastes de l'alcool, tabac et aut,.es drogues. Ce jeu permet égalemmt de viser d'autres buts que la prévention des toxicomanies, et d'abo,.der des sujets tels que la tolérance, le racisme, la connaissance de soi et d'autrui, etc.
Leutenegger, Martin. A propos des médicaments. Zürich: OSL, cop . 1999.39 p.: ill.; 27 cm. (Oeuvre suisse des lectures pour la jeunesse; 2128) (Cahier documentaire. Degré supérieur). Jeune. Cote DROP: VII-5 LEU
UI maladie .. ..
Bernède, Marianne. Le sida. [S.I.]: Casterm an, 1997. 46 p.: ill.; 13 x 15 cm. (Les compacts de l'info; 24). Cote DROP, VlI-5 BER
ALIMENTATIO
Livre
Russelmann, Anna. Gare de l'estomac. Vevey: Mondo, cop. 1996. [41 p.]: ill.; 23 cm. Enfant Cote DROP: VII-5RUS
19
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'1 1 ;
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Cédérom
Fricker, Jacques. L'alimentation: plaisir, forme [et) santé: [l'encyclopédie de 1500 fiches sur les aliments et les nutriments ... ). [5.1.): Montparnasse Multimédia: Exploris: Odile Jacob Multimédia, cop. 1999. 1 CD-ROM PC et Mac; 12 cm + 1 livret mode d'emploi (15 p.) . Tout public.
ALCOOLISM E
Livres
Sanders, Pete; Myers, Steve. L'alcool. Bonneuil-les-Eaux: Gamma; Montréal: Ecole Active, 1998. 32 p.: i11. ; 28 cm. (Mieux comprendre). jeune, dès 12 ans. Cote DROP: IV-21 SAN
DES DOCUMENTS POUR L'ENSEIGNANT
GÉNÉRALITÉS
Livres
Boegli, Jean-Daniel. L'éducation pour la santé à l'école: cure de jouvence pour l'école de l 'an [deux mille) 2000. Lausanne: LEP, 1990. 180 p.: ill.; 21 cm. (Education 2000). Cote DROP: VII-S BOE
Coppe, Monique; Schoonbroodt, Colette. Guide pratique d'éducation pour la santé: réflexion, expérimentation et 50 fiches à l'usage des formateurs. Bruxelles: De Boeck-Wesmael, 1992. 296 p.; 24 cm. (Pédagogies en développement. Pratiques méthodologiques). Cote DROP: VIISCOP
Efionayi-Miider, Denise; François, Yves; Le Gauffey, Yann. La san té des jeunes dans le canton du Valais: comparaison avec l'ensemble de la Suisse: résultats d'une enquête .. Lausanne: ISPA, 1995. 60 p.: ill .; 30 cm. Cote DROP: [v-3-c EF!
Coup de cœur: lecture suivie (école enfantine et 1" primaire)
Le petit lapin avec les boucles d 'oreilles / Irène Pianetti; dessins d 'Alessandra Meniconzi; trad. de Roberta Aveni. - Lausanne: Association romande de la coeliakie, cop. 1998. - 23 p.: ill.; 15 x 21 cm.
Résumé: «Ce titre très ludique introduit le conte/lit d'une brochure destilIée avalIt tout aux enfalIts et aux enseignants de l'école enfan tine. Ln publication informe de malIière aussi accessible qu'nth'ayante sur la coeliakie, en d'auh'es termes l'intolérance au gluten (p/'Otéine contenue dans trois céréales: fromelIt, seigle et orge). Pour bien vivre, ceux qui el1 sont atteints doivent suivre 1111
strict régime alimentaire. Texte et dessins se conjllgllent harmonieusement pour sensibiliser les enfants à la différence.»
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Sandrin Berthon, Brigitte. Apprendre la santé à l'école. Paris: ESF, 1997. 127 p.; 20 cm. (Pratiques e t enjeux pédagogiques; 10). Cote ORDP: VII-S SAN
ALIMENTATION
Livres
Documents didactiques sur le thème de la nutrition et de l'hygiène alimentaire publiés par le Service nutrition de la Société des produits Nestlé. Cotes DROP: VlI-5 NES
TOXICOMANIE
Livres
Programme de prévention de l'OFSP pour les jeunes: alcool, tabac, drogues, VIH-sida, promotion de la santé, campagnes médiatiques. Berne: OFSP, 1997. 23 p.: ill.; 30 cm. Cote DROP: VII-S PRO
PRÉVENTIO DES ACCIDENTS
Vidéocassette
Course d'école: la journée aurait pu ê tre si belle .... Berne: Secrétariat général des CFF, 1999. 1 vidéocassette [VHS) (4 min.): PAL. Tout public. Cote DROP: CVSm 11
R~ -Février 2001
DOS S E R
J~ de hasard: miser sur la prévention précoce
(SPA Jou er pour de l'argent e t pour le plaisir de gagner n'est pas l'apanage des adultes, loin de là. C'est ce que révèlent des études menées en Angleterre et en Suisse, qui démontrent que les jeunes sont nombreux à s'adonner au grattage, au poker et autres machines à sous. Aussi l'Institut suisse de prévention de J'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA), à Lausanne, préconise-t-iJ la mise sur pied de programmes de prévention spéciaux à l'intention des jeunes afin d'empêcher le développement d'Lme dépendance et des problèmes qui en sont les corollaires.
Les jeux de hasard sont une forme de loisirs prisée dans le monde entier. Pour nombre de personnes, c'est un moyen d'agrémenter le quotidien. Seulement, jouer pour de J'argent et pour le plaisir de gagner peut revêtir un caractère pathologique et conduire les joueurs et leur famille à la rume. C'est pourquoi la nouvelle ordonnance sur les jeux de hasard et maisons de jeux en Suisse prévoit la mise en œuvre d'un programme de mesures sociales visant à réduire la dépendance au jeu, mesures essentiellement élaborées à l' intention des adultes sous la forme d'une offre de prévention et de traitement. De l'avis de l' Institut suisse de prévention de ]'alcooHsme et autres toxicomanies (ISPA), à Lausanne, les dispositions prévues pour éviter l'apparition de cette pathologie reconnue à l'échelle internationale devraient également s'adresser aux jeunes. Les dernières études menées en Angleterre et en Suisse démontrent en effet que le jeu excessif n'attend pas le nombre des années.
R~ -Février 2001
Grattage, jeux de cartes, machines il sous
Les résultats d 'une enquête menée récemlnent outre-Manche auprès d'écoliers âgés de 12 à 15 ans ont de quoi surprendre: pas moins de 19% des répondants ont admis avoir joué à des machines à sous au cours de la semaine précédente; 13% ont affirmé avoir dépensé de l'argent pour des jeux de grattage. Selon les auteurs de l'étude, quelque 6% des adolescents interrogés présentent un comportement pathologique face au jeu. En Suisse, si les données sur le jeu et les jeunes font défaut, on peut néanmoins tirer des conclusions intéressantes d'w1e étude menée il y a peu par la Clinique de psychiatrie des Hôpitaux Universitaires de Genève sur la prévalence du jeu pathologique en Suisse. Conduite auprès d'un panel de 2000 adultes,
l'enquête révèle que 67% des sondés disent avoir joué pour de l 'argent la première fois avant l'âge de 21 ans. Ce chiffre atteint 89% pour les joueurs pathologiques, qui ont fait leurs premières armes sur les cartes et les machines à sous. De toute évidence, le goût du jeu n'est pas l'apanage des adultes. Selon l'ISPA, il importe par conséquent de favoriser l'application de programmes de prévention précoces, à l'iInage de ceux mis en œuvre au Canada par exemple.
ISPA LnusnnlIe
Sources
Christian Osiek et al.: Etude de prévalence du jeu pathologique ell Suisse, wt/Sil/we, 1999.
S. Fisher: A prevnlence study of gn11lblillg and problem gnmbli1lg i/1 British adolescents, Addiction Research, 7 (6),1999, pp 509-528.
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RECHERCHE
Pour une w~""" plus formative et moins sélective
Depuis une vingtaine d 'années, l'évaluation scolaire a réussi sa percée en Suisse. Elle sert de plus en plus aujourd'hui à favoriser les apprentissages. Si la sélection, deuxième tâche de l'évaluation, a toujours sa place dans le système scolaire, elle est moins dominante. Le présent Rapport de tendance du Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation (CSRE) fait le point sur la situation actuelle en Suisse. Il propose aussi des réflexions théoriques sur l'évaluation et donne quelques exemples pour illustrer les changements qui se son t produits.
Informations et entretiens
A l'école primaire, principalement dans les petites classes, les résultats et l'évolution de l'apprentissage ne sont plus donnés sous forme de notes. L'information a pris la forme de rapports d'apprentissage accompagnés ou non d'entretiens d'évaluation avec les parents, en présence des enfants. Les rapports d'apprentissage se présentent de façons diverses: il peut s'agir de formulations libres, dont les structures et le contenu ne sont pas déterminés à l'avance, ou ils suivent une structure prévoyant des critères portant sur les connaissances matérielles et le comportement. Lorsque les entretiens d 'évaluation constituent la forme officielle d'information aux parents, ils peuvent se passer à différents moments, la plupart du temps en présence des premiers
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concernés, les élèves. Durant ces entretiens, on aborde en général des aspects spécifiques du rapport d'apprentissage. Des évalua tions sommatives, formatives et pronostiques sont au centre de l'information et de la discussion.
Quatre voies de développement
De façon générale, les informations offi ciellement données aux élèves et à leurs parents dans les divers cantons sont plus profondes. La rapidité et les dimensions d e cette évolution sont toutefois variables. On peut distinguer quatre tendances principales:
- Un principe général: Dans les cantons de Berne et de Bâle-Campagne, des principes ont été introduits pour toute la durée de l'école obligatoire, qui accordent beaucoup de poids à l'évaluation formative.
- Introduction progressive: Dans d'autres cantons comme Soleure,
Appenzell Rhodes-Extérieures et Obwald, J'évolution a COlllmencé au début de l'école primaire. Jusqu 'à la 3e ou à la 4e année, voire jusqu 'en 6c, les entretiens d 'éva_ luation et les rapports d'apprentissage pouvaient remplacer partiellement ou entièrement les carnets de notes.
- Complément sans substitution: Dans certains cantons, la question de l'évaluation et de son application n'a fait son apparition dans les discussions de politique de l'éducation qu'au milieu d es années 1990. Ces cantons ont choisi une variante qui prévoit un complément à ce qui existe déjà, comme un en tretien d'évaluation accompagnant le carnet d e notes (Saint-Gall).
- Introduction à l'essai: Le canton de Lucerne a introduit depuis 1988 un essai original intitulé «Ganzheitlich beurteilen und f6rdern». C'est le seul canton qui ait choisi la voie expérimentale pendant les années 1990.
Décisions sur le pan ours scolaire
La décision permettant d'accéder à la classe suivante d'un même degré scolaire tient aux principes d 'évaluation en vigueur dans le canton pour ce degré. Une évaluation globale est la norme lorsque divers éléments du travail et des progressions sont évalués dans un même rapport. Les moyennes sont
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décisives là où les notes traditionnelles sont inscrites dans le livret scolaire. Il exis te plusieurs variantes entre ces deux extrêmes. Dans plusieurs cantons de Suisse romande, les décisions sur les filières à suivre ne doivent se prendre que tous les deux ans, car tant le plan d'études que la structure scolaire se fondent sur des cycles d 'enseignement de deux ans.
Procédures de passage
Une comparaison entre la procédure actuelle et celle en vigueur en 1983-84 montre que depuis quinze ans certaines conditions ont changé et que les bases de décision ont été élargies. Ce sont les enseignants du primaire qui ont la responsabilité de l'établissement des critères et de l'exécution de la sélection, sauf dans trois cantons. Les exalnens et épreuves pour tous, ou pour toutes celles et ceux qui veulent suivre une école aux exigences élevées, ont disparu presque partout de la procédure au sens strict. Un nou vel instrument a été récelnrnent introduit, les tests de référence ou épreuves comparées. Un autre élément est l'implication plus grande des parents. T1s reçoivent rapidement des informations et prennent une place de plus en pl us importante dans les décisions d 'orientation.
CSRE
Référence
Pour une évaluation plus formative et moins sélective. Le développement de l'évaluation scolaire en Suisse. Rapport de tendance CSRE, N° 3, 2000. 50 p., 10 Fr. Commandes: Institut de recherche et de documentation pédagogique, case postale 54, 2007 Neuchâtel 7; tél. 032 / 8898614; E-mail: christiane.antoniaz[email protected]
Une documentation gratuite sur le projet présenté est disponible auprès du: Centre suisse de coordination pour la recherche en éducation (CSRE)1 Entfelderstrasse 61, 5000 Aarau; té l. 062 / 835 23 90, fax 062 / 835 23 99, [email protected]
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N OS R U.ILRJ Q U ~ S
Fin de scolorité obligatoire
Les (rMja1 des élèves
L'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand a réalisé une étude touchant les élèves libérés de la scolarité obligatoire en juin 2000. Près de 3000 élèves du Valais francophone étaient concernés. Un peu moins d'un quart d'entre eux étaient en première année de collège, les autres dans les cycles d'orientation.
En mai, à un mois de la fin de leur scolarité obligatoire, plus des deux tiers des adolescents concernés envisageaient de poursuivre leur scolarité. Seuls 30,2% pensaient opter pour un apprentissage . Parmi les 1990 élèves désirant compléter leurs études, 773 souhaitaient suivre ou poursuivre (dans 629 cas) des études gymnasiales, 322 voulaient opter pour une Ecole supérieure de commerce et 114 une école préprofessionnelle. Ils étaient également 545 à choisir la poursuite des études dans le cadre d ' un cycle d'orientation.
En matière d 'apprentissages, le métier d'employé de commerce est le plus couru puisqu'ils étaient 144 à désirer se lancer dans cet apprentissage. Ils n'ont en principe pas dû avoi r de problème à trouver une place de travail puisque 266 postes (selon une enquête men ée auprès des entreprises) étaient disponibles. Rares étaient les voies professionnelles où la demande excédai t l'offre. C'étai t tout de même le cas pour les électroniciens (7 jeunes souhaitant opter pour ce métier contre 3 places offertes), les informaticiens (15/ 11), les assistants en restauration ou hôtellerie (13/10), les bouchers-charcutiers (13/ 11), les
horticulteurs (15/14) et les polygraphes (5/4) ou quelques professions peu courantes (écuyer, fromager ou potier).
Selon cette enquête, il apparaît que de nombreuses professions manquent de candidats. C'est le cas, on l'a déjà dit, des employés de bureaux, mais aussi des monteurs électriciens, (38/72), des dessinateurs (33/72) ou des vendeurs (33/158). Trente-trois professions sont dans ce cas.
Note: Pour faciliter la lisibilité, les professions ont été écrites 501/5 leur forme masculine. Elles SOllt lIaturelIement Dt/vertes {lt/X filles,
Pour le métier d'élellroniden, la demande excédait l'offre.
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1 •
RECHERCHE
Les examens de ~ sous la loupe
L'ORDP a publié récemment une analyse de l'examen annuel de français passé par les élèves de 4" et de 6c primaire à la fin de l'année scolaire 98/99.
Satisfaisants en 4P
Pour les 4<, cette étude a été réalisée sur la base d 'un échantillon de 113 élèves en provenance d e cinq classes, tirées au hasard dans les différentes régions du Valais romand .
Globalement, les résultats donnent satisfaction: les élèves ont maîtrisé les trois parties de l'épreuve d e fran çais (compréhension de texte, gra mmaire/ orthogra phe / conj ugaison' vocabulaire/ composi tion) avec des rendements supérieurs à 75%. C'est la partie vocabu laire/ composition qui a obtenu le meilleur score avec 78% de réussite. «ll faut cependant nuancer ce résultat: les exercices d e vocabu laire ont totalisé 82.5% de rendement, tandis que la conlposition n'atteint que 73.5%. Le travail de rédaction est d 'ailleurs le seul qui ne remplit pas l'exigence de maîtrise fixée à 75%»1 écrivent les auteurs .
Au niveau de l 'analyse du texte, il ressort que les élèves de 4e primaire «parviennent à saisir l'idée principale d'un texte, mais ils n'ont qu'une représentation approxima tive de J'enchaînement des faits».
Concernant la conjugaison, principal écueil de la seconde
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partie, les auteurs relèvent que les erreurs ne proviennent «pas uniquement du choix de la terminaison propre à chaque temps, mais aussi de l'orthographe du radical du verbe ••. Dans le domaine de l'orthographe, les auteurs estiment que «de nombreuses erreurs, m oyeIU1ant réflexion et concentration, pourraien t être évitées».
6P: des lacunes en grammaire
En 6" primaire, l'étude réalisée a concerné 4 classes, soit 75 élèves. Pour les trois parties de l'examen (voir ci-dessus), les rendements moyens s'élèvent respectivement à 80, 78 et 74 pour cent. Les écarts entre les classes sont relativement importants (entre 67 et 79 pour cent pour la partie composition /vocabulaire). A noter que personne n'a
d épassé 18 points sur 20 pour la rédaction alors qu'au Inoins un élève a obtenu la note maximale dans chacune des autres épreuves.
En compréhension de texte, le taux de réussite atteint les 80 pour cen t, malgré trois questions difficiles (seulement 12% de réussite pour l'une d'eUes). En grammaire, les participes passés et leurs accords ont fait trébucher nombre d'élèves (seulement 4% de réussite). Comme en 4e année, la partie de conjugaison a posé problème: «Les élèves ne connaissent pas l' utilisation des modes et des temps utilisés en fonction de la temporali té), estiment les auteurs de l'étude.
Le volet examinant le vocabulaire a connu des taux d e réussite fort divers. La question relative aux anton ymes a constitué un écueil infranchissable pour beaucoup. En
effet, seuls 3% des élèves ont trouvé les six contraires demandés. Ils ont fait à peine mieux pour les mots de la même famille qu'un adjectif (13% de réussite) . Et pourtant, l'u sage du dictionnaire é tait autorisé. «Cela veut-il dire que les élèves n 'ont pas acquis le réflexe?», s'interrogent les chercheurs.
En conclusion, les auteurs estiment que cette épreuve peut être qualifiée de bonne, «révélatrice des notions à travailler d'wle manière plus spécifique en 6e primaire, en particulier celles qui ne le sont plus au Cycle d 'orientation».
P. Vette/'
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NOS RUBR I QUES
PÉDAGOGIE
Réflexions sur l '"",~,/V~'VVV'v.v ..... ~ De tous les objectifs de l'école, du moins les objectifs avoués et qui figurent noir sur blanc dans tous les documents officiels distribués aux enseignants, celui à qui l'école reste la plus fidèle est l'apprentissage des connaissan ces proposé dans les programmes scolaires. Malheureusement, cet objectif ne peut pas être atteint sans la collaboration active des élèves, sans un investissement soutenu de leur part. Si l'élève refuse de s'approprier le p rojet de l'école, relatif à ce qu' il doit apprendre, s' il refuse d 'y consacrer une grande partie de son temps et de son énergie, J'enseignement est vo ué à l'éch ec . Les punitions, les mauvaises notes, les convocations des parents, etc. sont pour J'enseignant des armes peu efficaces.
Les persuader de s'investir
Permettez-moi d'être réductionniste et de dire que tout l'art d'enseigner consiste à «persuade!) les élèves de s' investir affectivement dans le processus des apprentissages demandés par l'école. Or on sait, ou l'on devrait savoir, que l'on ne s' investit jamais si l'on anticipe l'échec. Cela parce que tout être vivant, depuis Son plus jeune âge jusqu'à tard dans sa vie, pOurSLÙt sans relâche un projet fondamental: se construire une bonne image de soi. Dans ce but, il cherche à évoluer dans des situations valorisantes où son propre jugement, ainsi que, dans une moindre mesure, le jugement des autres, lui dit qu 'il n'est pas nul. Toute réussite obtenue après un effort jugé raisonnable par le sujet est val orisante . Mais si d es efforts raisonna-
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bles aboutissent à un échec, cela est dévalorisant donc démotivant. Si le bon élève est celui qui valorise son maître, le bon maitre es t celui qui sait valoriser chacun de ses élèves.
< < Les puniti?ns, les mauvaISes
notes sont pour l' ensej gnant des armes peu » efficaces.
Un enfant, lorsqu' il devient élève, veu t, car cela fait partie de ses besoin s vitaux, s'adapter à l'école. li veut être un bon élève et, petit à petit, il découvre, en se basant surtout sur les réactions d u maître, ce que cela veut d ire. La personnalité de l'enseignant joue alors un rôle essentiel, positif ou négatif. Tous les ad ultes, même les enseignants ont leurs "péchés mignons», le plus d angereux étant, à notre avis, leur amour pour le pouvoir. Il vaudrait la peine d 'analyser cela en détail. Disons ici que la tâche de l'enseignant est très délicate. Il doit négocier tous les jours ses besoins narcissiques, ses besoins de dom ination, ses besoins d'être reconnu et respecté, avec exactemen t ces mêmes besoins cllez ses élèves. Si cette négociation réussit, l'ambiance ainsi créée dans la classe est une ambiance propice aux processus d 'apprentissage.
Laissons le problème épineux de la personnalité de l'enseignant, une des clés fondamentales de la réus-
si te scolaire, et rappelons les deux autres facteurs qui entrent en jeu dans le processus d 'apprentissage: les contenus de l'enseignement et les méthodes utilisées. Depuis l'époque de Dickens, nous avons fait des progrès énormes sur ces deux points. Les écoles des pays occidentaux aj ustent et réajustent les contenus des d ifférentes branches et modilient presque continuellement leurs méthodes. Ces changements s' inspirent de diverses théories mais ils se font surtout empiriquement. L'école propose des contenus en fonction des progrès scientifiques, des besoins de la société d 'aujourd 'hui, et des intérêts sans cesse en évolution . Quant aux méthodes elles visent à donner à l 'enfant un rôle de p lus en plus actif. L'enseignement «frontah. cède la place au travail de groupe et à des p rojets élaborés par les élèves. Malgré la pression d u p rogramme, les bons enseignants arrivent à respecter le rythme de chaque enfant dans son effort d'apprentissage.
Facteur non-maîtrisable
Mais il Y a un facteur qui influence le processus d 'apprentissage de chaque élève, soit de manière positive, soit de Inanière négative et sur lequel ni les enseignants ni les élèves ne peuvent quoi que ce soit. Ce fac teur, encore inconnu il y a quelques décennies n'est pas encore, aujourd'hui, considéré à sa juste va leur, alors qu'il es t incontournable. Il s'agit d u développement cognitif de l'enfant et des instruments intellectuels construits par le sujet, étape par étape, à un rythme
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' f
variant pour chaque enfan t. Prenons comme exemple 1'instrument cognitif de la transitivité. Pour nous, adultes, la formulation A est plus grand que B, et C est plus petit que A, n 'a pas de mystère quant à sa signification . Pour les enfants jusqu'à 10-11 ans, elle est incompréhensible.
Si les contenus d'apprentissage proposés par l'école demandent pour être compris et appris des instruments intellectuels qu'une partie des élèves n'a pas encore construits, ceux-ci ne peuvent pas être appris.
L'enseignant ne peut rien et l'élève non plus.
Une classe d'école, même si tous les élèves ont à peu près le même âge, est composée d'enfants qui diffèrent quan t à leur rythme de développement intellectuel. Le travail de groupe s'avère très utile pour apprendre et automatiser, mais pOUl'
comprendre, c'est une autre paire de manches. Pour comprendre il faut être seul et avoir du temps, quelquefois beaucoup de temps.
A. Henriques
Tournoi de volleyball des écoles du 2e degré
Lieu: Sierre, Salle OMS (omnisports)
Date: Le mercredi 28 mars 2001
Horaire: l3 h 30 début du tournoi 17 h 00 proclamation des résultats
Equipes: Filles: 2 licenciées au maximlun sur le terrain Garçons: 2 licenciés au maximum sur le terrain Mixtes: 2 licenciés au maximum sur le terrain
Conditions: 3 équipes au maximum par établissement scolaire et 2 équipes au maximum par catégorie.
Arbitrage: Assuré par les élèves.
Frais:
Inscriptions:
Responsable du tournoi:
Remarque:
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Une partie des frais de déplacement sera couverte par l'AVMEP
Les inscriptions doivent parvenir avant le 20 mars 2001, par écrit uniquement, au responsable du tournoi. il faut indiquer le nom, l'adresse et le no de téléphone du responsable des équipes et la catégorie des équipes inscrites.
Pierre-André Perren Passage Ste-Agnès 3968 Veyras
L'AVMEP décline toute responsabilité en cas d 'accident.
En raccourci GlE Colloque le 4' colloque du Centre suisse des technologies de l'information dans l'enseignement (GlE) ouro lieu vendredi et samedi 23·24 mors 2001 au Centre de formation de lowenberg à Morot-Montilier. la manifestation bilingue portero sur le thème de l'utilisation d'Internet et de l'ordinateur dons l'enseignement. Toutes les informations concernant le colloque sont actualisées sur Internet (www.educa.ch/ colloque) et l'inscription peut se faire online. les enseignants qui voudroient présenter un atelier ou une expérience trouveront sur le site un formulaire adéquat.
Détective de l'Internet (ours gratuit en ligne le Détective de l'Internet esl un cours individuel interactif en ligne. C'est une introduction aux problèmes de qualité de l'information sur l'Internet. tobjecHf de ce site est d'enseigner les compétences nécessaires à l'évaluation critique de la qualité d'un document Interne!. Une série de démarches à réaliser pour l'évaluation des informations est proposée. Tel un détective, l'internaute doit apprendre à repérer les indices pour s'assurer de la fiabilité des ressources. le cours complet, entièrement gratuit, dure environ deux heures et comprend différents questionnaires (QCM) et travaux pratiques. Une table des matières permet néanmoins une découverte plus rapide du site. le Oélerlive de l'In/ernel a été développé à l'intention de la communauté universitaire de l'Union européenne. Des ressources spécifiquement destinées aux enseignants devroient être ajoutées prochainement à celle adresse: hllp:/ /www.desire.org/ detective/ detective-fr.html
Livre audio Site internet Deux sociétés actives dans le domaine de l'Internet ont uni leurs efforts pour créer le premier site internet romand revendant en ligne des livres enregistrés sur casseHes et cédéroms. le site compte actuellement 500 titres en fronçais. On trouve de toul: de la liHéroture enfantine, de la li11érature classique et contemporaine, de 10 poésie, du théâtre ... Bientôt, www.lelivreaudio.com sero par ailleurs en mesure de proposer des extroits en ligne grôce à la technologie Real Audio.
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LE SITE DU MOIS
Bienvenue dans le monde des ~
Vous vous intéressez aux minéraux? Nous avons ce qu'il vous faut. Avec WebMineral, le réseau mondial vous fournit une encyclopédie des roches qui ne vous laissera pas de marbre. Imaginez! Rien que pour la lettre A, de acanthite à azurite, ce site met à votre disposition 53 fiches descriptives. Chacune d'elles est accompagnée d'une superbe photo. Au sommet, trois renseignements: la classe, le système cristallin et la formule chinUque. Au bas, trois boutons: généralités, physique et chimie, microscope. Le premier vous livre Wle quantité de renseignements dont la majorité sont plutôt techniques pour le profane. Forme, fréquence, utilisation, description, localisa tion des plus beaux gisements: le filon ne tarit pas facilement. Des liens vous renvoient aux minéraux associés. Pour l'acanthite - un minéral de la classe des sulfures qui fait partie des minerais d'argent, comme tout le monde le sait - vous serez invité à découvrir les fiches de l'argent, de la galène, de la proustite (en chercher serait du temps perdu)
R~ -Février 2001
D'autres sites de minéralogie
Voici pour prolonger la réflexion quelques autres adresses de sites consacrés au même sujet. Certains sont en langue anglaise mais les galeries de photos sont généralement bilingues.
http: //www.chez.com/ mineraldisplay / http://www.minerals.net/ http: //www.mineral-fluo.fr.fm/ http: //perso.wanadoo.fr / armorique. minera ux/lndex02.html
ou de la stéphanite dont les plus beaux spécimens ne sont pas à Monaco, comIne on pourrait le penser, mais en Allemagne.
Un clic sur la section physique et cl1imie réjouira certainement les passionnés de chiffres: dureté minimum et maximum, densité mesurée, formule chimique, cristallographie ... Là encore, différents liens vous permettent de tout savoir ou presque sur la classe des sulfites ou sur le système cristallin poétiquement qualifié de monoclinique. Les spécialistes apprécieront.
Quant au bouton microscope, il vous fournit des vues au microscope avec leur conunentaire.
Critères à gogo Les différents critères de recherche constituent une des forces de ce site. Tous les minéraux sont en effet classés en fonction de l'ordre alphabétique, des classes et sous-classes, des systèmes cristallins, des classes cristallines et de la chimie des minéraux. Une galerie d'images est égaIement à disposition avec plusieurs centaines d'entrées.
Dernier élément notable de ce site: le glossaire qui est nUs à rude épreuve lors de la visite d 'un béotien tel que moi. Mais il s'en est tiré avec les honneurs.
Un mot encore pour préciser que ce site est l'œuvre d'une équipe composée essentiellement de minéralogistes qui ont pu compter sur la collaboration du Muséum National d 'Histoire Naturelle de Paris. Vous le trouverez à l'adresse suivante: http://webmineral.brgm.fr :8003/ mineraux/Main .htrnl
P Velter
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ACM
RJ,~~ circulaires
Une réalisation en découpoge de papier réalisable avec des élèves de tout ôge. Un pliage ou préalable du papier permet un résultat nouveau: des couronnes en papier.
Matériel o Carte de couleur (130 g/m2) de
40 cm/40 cm ou minimum. le travail peut être réalisé dons de la nappe en papier. Il ne conviendra plus à une suspension, mois décorero une table ou pourra être collé sur une vitre.
o Ciseaux, colle, trombones ou agrales.
Démarche o Découper un cerde o le plier en 8 ports égoles
(photo Il
o Reproduire le motil à découper o Agroler avant le découpage
(photo 2)
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Décoration de table pour Noël (photo 3)
o Découper des sapins o le papier de base peut être avec
des motifs ou uni ce qui permet oux élèves de le décorer après le découpage.
o Découper séparément les sodes des sapins, dons un papier assorti aux étoiles è coller sur les pointes.
o les étoiles peuvent être réalisées è l'aide d'emporte-pièces ou achetées prêtes è l'emploi.
Cristaux de neige [photo 4)
o Rèaliser le découpage dons du papier mètallisé pour un effet brillant. Actuellement, on trouve égaIement des papiers hologrammes, pour un effet scintillant.
o Suspendre ou centre un élément supplémentaire.
o la préparotion du dessin se fait en découpant une leuille pliée en six, alin que toutes les branches soient pareilles.
Tirées du livre en prêl
à l'Odis de SI-Maurice «Jelzl gehl's Rund»
lopp 2630
R.~ - Février 2001
Citrouilles (photo S)
o les citrouilles découpées dons du papier oronge sont décorées ou leutre noir.
o Choque tête peut être différente, dessinée dons un sens ou l'outre.
o les queues d'une couleur différente sont ajoutées à la lin_
R.iu~ -Février 2001
Feuilles d'automne (photo 6)
o la couronne de leuilles de chêne est réalisée par deux découpages semblables dons 2 teintes de papier.
o les ribambelles se superposent harmonieusement.
o Des glands sont suspendus ou centre.
Champignons (photo 1)
réalisés dons 3 papiers différents
o rherbe est composée par un cerde vert de 15cm de diamètre
o les chapeaux découpés dons de la corte rouge è pois blancs (30 cm)
o les pieds dons de la corte blanche.
NOS RUBRIQUES
o Cette lorme de couronne est la plus solide cor le centre est plein, la composition tient ensemble.
A partir d'un cerde, essayez d'imaginer de nouvelles couronnes. le système se prête è tous les thèmes.
80n trovail. Corinne Dervey, animatrice ACM
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ÉDUCATION MUSICALE
Le 1-D~ à l'école
Mon écrit du mois dernier, intitulé «Le solfège, un mal nécessaire?» proposait, entre autres: - de consacrer pour chaque degré
scolaire quelques minutes hebdomadaires à la «lecture des notes» afin de garantir Wle coordination verticale,
- d'utiliser W1e démarche privilégiant l'approche solfégique à travers la chanson en particulier.
La perception auditive précède la perception raisonnée1,
Quelques démarches
1. Réflexe pédagogique Il serait « bon)~ que l'enseignant, chaque fois qu'il découvre une chanson, pense à son exploitation spécifique: - quel élément rythmique puis-je
mettre en valeur? - quels aspects mélodiques (gamme,
intervalle, marche mélodique ... ) puis-je développer?
2. Liens avec les objectifs d'éducation musicale
Chaque document «A vous la nlU
si gue» contient les objectifs à atteindre (en rouge, les objectifs de maîtrise) ainsi qu'une chanson comme exemple. Il convient aussi de vérifier que la chanson nouvelle corresponde à ces objectifs.
3. Exercices préalables à réaliser par imitation
Avant même la visualisation des éléments mélodiques et rythmiques, répéter avec les élèves: - le rythme avec les frappés, le lan
gage rythmique (si possible titi ta) ou des pas de danse,
- Yintonation avec un geste mélodique (si possible le geste Kodaly).
4. Lecture Les élèves ayant intuitivement et corporellement acquis ces éléments mélodico-rythmiques, passer à la lecture: - en utilisant le cahier de l'élève,
Deuxième primaire à sixième primaire
Intonation Rythme
2P Présentation de la portée, Noire, deux croches, motifs sur la gamme d e do noire pointée croche
3P + do et ré dans l'aigu, + si grave Croche + 2 d oubles-croches, Gamme d e do majeur blanche ascendante et d escendante Mesure à 2 temps
4P Accord do - mi - sol 4 doubles-croches N otes de l'accord d e do majeur
SP Marches m élodiques Blanche pointée par degrés conjoints Mesure à 3 et 4 temps
6P Pentacordes et quintes Soupir Accord d e 7e de dominante
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- en lisant la partie de la chanson correspondant aux objectifs.
5. Présence permanente Ces éléments musicaux agrandis peuvent faire partie, avec bonheur, du décor de la classe. On pourrait imaginer trouver sur les Inurs, par exemple, et suivant l'année scolaire, une grande portée musicale avec des notes dessinées, avec des schémas rythmiques, manière de rappeler que la lecture des notes fait justement partie de la vie de la classe.
Ecriture musicale
Dans le plan d'études, l'écriture muskale n'apparaît pas. Pourtant, j'ose encourager les enseignants à faire dessiner une portée musicale aux élèves ainsi que les figures de notes et la gamme.
Quelques brèves pistes pour la lecture des notes
Avertissement Ces quelques idées ci-dessous servent uniquement à aiguiser la curiosité et ne concernent que la lecture. En aucune façon, fIne faut y voir un résumé progressif de solfège. Les détails se tl'Ouvellt dans les moyens d'enseignement de chaque degré (livre du maître et cahier de l'élève). Les exercices de lecture correspondent à des objectifs de maîtrise.
Ecole enfantine Il n 'y a pas, bien entendu, de lecture. J'ai vu dans plusieurs classes de grands cartons sur lesquels étaient écrits les rythmes élémentaires.
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Première année Dans le prolongement de l ' école enfantine, il serait intéressant d'utiliser les mêmes moyens.
Deuxième à sixième primaire Voir tableau ci-contre.
Cycle d'orientation Si les élèves entrant au cycle d'orientation ont acquis quelques éléments solfégiques, il sera possible pour les maîtres concernés de poursuivre la dynamique précédente par des exercices appropriés (marches mélodiques, lectures de partitions ... ), bien que ne disposant que d'une période hebdomadaire, il semble plus convaincant de proposer aux élèves des activités où les émotions puissent se vivre plus librelnent.
B. ObCT'holzer
- - -Note 1 A vous la musique 3P, page 7.
Au fil des exp os Ce cours de perfectiormement pour enseignants, réparti en séquences d e 2 heures durant l' année scolaire, chan ge d e forme adm inistrative en adoptant le p rincipe des «unités capitalisa. bles». L'inscription peut s'effectuer en tout telnps, en fonction des intérêts et du programme annoncé.
Prochaine rencontre: mercredi 14 mars 2001 , 13 h 30 devant l'église d e St-Guérin, puis Musée d ' archéologie, place d e la Majorie, Sion
Programme: «Yestiges néolithiques et Ages des métaux en Yalais}),
Inscription sur le répondeur Ecole et Musée: 027 / 60641 73.
R~ -Février 2001
ÉCOLE ET MUSÉE
Encore faut-il le 1AV~M.! «Le musée s'accommode très bien de la recommandation de l'errance
et de la flânerie. Encore faut-il le savoir! ... »
Cette assertion empruntée à JeanFrançois Rebeyrotte l jette un pavé dans la mare de mes convictions d'enseignant: errance et flânerie, deux parents proches de la douteuse oisiveté. Est-ce vraiment le rôle de l'école, et pour quelle efficience?
Le musée pourrait être un terrain d'apprentissage, d'étude et d'expérimentation pour l'école dans les domaines des savoirs qu'elle n'enseigne pas systématiquement (ethnologie, cinéma, histoire de l'art, .. . ). Toutefois, le passage au musée est souvent considéré comme « tl11 loisir sfudieux»2, une base documentaire - transformant ainsi les objets du /11usée en objets scolaires - et le limitant à une fonction de lieu-ressource.
Rebeyrotte, loin de vouloir provoquer, cherche à nous mettre en garde: l'utilisation du musée comme W1ique fonction de lieu-ressource, spécifiquement destiné à répondre à un besoin scolaire, entraîne un processus d'assimilation «muséedevoir scolaire». Si l'on ne perçoit guère les impacts de cette restriction auprès des jeunes élèves dans le court terme, il en est tout autrement avec les plus âgés peu valorisés dans le système scolaire.
La conduite de groupes d'adolescents en attente d'intégrer la vie professionnelle est riche d'enseignement sur le bilan des connaissances et des pratiques antériew·es. L'exemple suivant, emprunté à une récente visite au musée d'histoire, permet sans doute de Inieux saisir certains risques.
C'était, pour l'ensemble des élèves, la première visite au musée d'his-
toire dans son actuelle présentation. Après les explications relatives au choix d'accrochage (objets emblématiques, intrus, objet public) nous avons parcouru les différentes salles. Ces jeunes «zappaient» les objets sans état d'âme ... , ou plutôt les toléraient avec beaucoup de discrétion. Apparemment ce n'était pas leur tasse de thé. Seuls les objets publics retenaient leur attention; j'espérais leur permettre de remonter le temps, vers l'Histoire par le truchement des manipulations offertes par ce biais accrocheur. Il a fallu me contenter d'un ersatz d'attention polie.
J'ai retenu ceci pour ma gouverne: privilégier les attitudes, pour tous les degrés, réveiller ces valeurs somnolentes, trop souvent muselées, étouffées, écrasées. Dans certaines situations «la recommandation de l'errance et de la flânerie) m'apparaît parfaitement justifiée, et nlême la seule possible dans un premier temps. Gardons-nous de vouloir faire l'économie de l'appropriation du lieu et de forcer un projet: «A vouloir trop tirer sur la fleur pour la faire grandir, on finit par lui arracher la tête»3.
Eric Berthod
---Note
T REBEYROTTE, J-F: Le rendez-uolls: préambule à la négociation didactique in Entre Ecole et Musée le partellariat cu/turel d'éducation, Buffet Françoise, PUF, 1998, p.164.
2 CAILLET, E.: A l'approche du ml/sée, la médiatiolt culturelle, 1995.
3 TURGEON, Réal, directeu r de l'Ecole Marie-Reine, Sherbrooke, Québec.
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RENCONTRE
Françoise Jacquemettaz: «Créer des ~ entre les Suisses et les immigrés»
Françoise Jacquemettaz connaît bien la question de l'immigration pour s'y être intéressée depuis lme quinzaine d'années dans le cadre de son activi té au Centre-Suisse-Immigrés (CS!) de Sion.
Françoise Jacquemettaz est responsable du Centre Suisses-Immigrés, section Valais central, assodation à but non lucra tif visant à aider les immigrés dans leurs multiples démarches. Ce centre remplit différentes missions, dont principalement celles de conseil et d ' écou te. Des cours de françai s sont par ailleurs organisés pour les migrants, essentiellement des adultes, qui ne cormaissent pas ou mal notre langue. Dans le cadre du DECS, Françoise Jacquemettaz a également donné régulièrement des cours de soutien à des enfants non francophones à Savièse.
C'est en 1984, à l'époque de l'initiative «Etre solidaire», que le CentreSuisse Immigrés de Sion a été créé. Au départ, il
rais des COli rs à des adultes /1on frOl!COpho/1es», commente Françoise Jacquemettaz. Comme au CSI tout était à imaginer, elle s'est rapid ement investie avec enthousia sme dans cette nouvelle activité.
Répondre aux multiples demandes
Du fait que les personnes qui fréquentaient le CSI avaient des difficultés pour obtenir des conseils administratifs et qu'elles profitaient des cours de français pour venir avec les paperasses qu'elles ne cou'prenaient guère, l'idée de créer un service s'est assez vite imposée. Une permanence sociale et juridique a ainsi vu le jour pour répondre aux multiples questions des immigrés. Petit à petit, les demandes se sont diversifiées et le publiccible a lui aussi considérablement évolué avec les mouvances migratoires dues aux guerres. Ma lgré sa formation initiale dans Je secteur
comnlercial, s'agissait d'aider surtout les travailleurs Îlnmigrés, en particulier ceux du bâtiment, qui ne maîtrisaient
« L'enrich issement culturel »
Françoise J acquemettaz estiIlle avoir beaucoup appris sur le tas, en se renseignant à gau-
est réciproque.
pas ou peu le français. Et comme Françoise Jacquemettaz avait obtenu W1 peu auparavant un diplôme de français pour élèves de langue étrangère, elle s'est lancée dans l'aventure. «Tout cela s'est fait tm peu par hasard, car j'avais fait cette formatiO/1 juste pour occuper mail temps libre, sans aucune intention précise et je /1e pelIsais pas qu'un jour je donne-
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che et à droi te lorsqu'elle était face à une situation W1 peu p lus complexe car, même pour les francophones, il n'est d e loin pas toujours facile de comprendre les méandres des assurances sociales, des regroupements familiaux ou «simplement» des divers statuts. Dans ce genre d'activité, il est indispensable de fonctionner par réseau et de collaborer. Elle
s'est souvent informée et comme elle le dit «formée par téléphone» auprès du Centre de contact Suisses-Immigrés de Genève, qui avait quelques almées d'expérience supplémentaires.
Les gens qui viennent au centre cherchent à obtenir des conseils, mais ils ont souvent un grand besoin d'écoute. Il faut savoir prendre du temps pour expliquer. Même lors des cours, il s'agit de faire preuve de beaucoup de patience, car il est impossible de suivre W1 programme et d'atteindre des objectifs pédagogiques en un temps donné. Les cours proposés sont gratuits. Reste que les personnes qui les suivent ne sont pas toujours des élèves assidus. «11 est primordial de /te pas oublier que certaines personnes ont Ull parcours de vie traumatisant et qu 'elles vie/1nent chez nous pour échapper à leur situation», explique Françoise Jacquemettaz. Le CS! se veut W1 espace de liberté ouvert à tous, requérants d'asile, réfugiés statutaires, travailleurs immigrés, etc. son t accueillis sur pied d'égalité. Personne n 'est là pour vérifier le statut, ni pour imposer quoi que ce soit. Selon Françoise )acquemettaz, c'est précisément le manque d'assiduité de certains participants aux cours qui déroute en premier lieu les nouveaux formateurs, qui sont pour la plupart des enseignants ayant travaillé avec des enfants ou des adultes francophones. Mais elle ajoute que la fidélité aux cours est très variable et que progressivement ils conlprennent l'intérêt d'être réguliers. Certains sont là tous les jours, mai s cherchent avant tout un peu
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de chaleur humaine. Ils s'attachent assez vite à lem prof et il n'est pas toujours simple de les orienter vers un autre cours, lorsqu'ils n'ont pas le même ni veau que les autres membres du groupe.
Globalement, fait réjouissan t, de plus en plus de femmes suivent des coms de formation. Depuis peu, des COUfS destinés spécifiquement aux analphabètes ont été mis sur pied pour qu'ils ne soient pas découragés dans leur progression. Le ni veau d'instruction des apprenants au CS! est très fluctuant. Toutes les personnes qui s'inscrivent au CS! ne sont pas du rnênle niveau, loin s'en faut. Certains sont titulaires d'W1 diplôme universitaire dans leur pays d'origine, par exemple des Arméniens, mais doivent d'abord se familiariser avec le français pour pouvoir obtenir W1e équivalence. Ils sont dès lors particulièrement motivés à apprendre vite et bien.
Lieu de rencontre et d'échange
Le cours de français au CS! est aussi W1lieu de rencontre et d 'échange entre différentes communautés. Entre apprenants ainsi qu'entre apprenants et enseignants, des liens d'alnitié se tissent. Et même s' ils sont bénévoles, les formateurs ne quittent pas facilement le CS!. «L'on découvre rapidement que l'enrichissement culturel est réciproque et ql/e chacun a quelque chose à apprendre de l'autre», relève Françoise Jacquemettaz.
Le volume de travail, tant au niveau des cours que de la permanence, n'a cessé de croître depuis la création du Centre, avec un pic il y
R~ -Février 2001
a quelques années. Avec les quotas cantonaux de requérants d'asile, le Valais s'est retrouvé face à un nombre important de personnes susceptibles de recourir aux services du CS!. Par période, il y a eu entre 40 et 50 personnes par jour au CSI de Sion. Aujourd'hui, la moyenne se situe entre 25 et 35 personnes.
Certains viennent spontanément, alors que d'autres ont été orientés via d'autres organismes ou même des écoles. Il arrive ainsi que le CSI doive s'occuper de jeunes qui débarquent en Suisse suite à un regroupement familial et qui ont dépassé l'âge de la scolarité obligatoire, ou alors d'élèves quj ont besoin d'un soutien supplémentaire à celui déjà fourni par l'école. Il y a également des apprentis ou des jeunes qui doivent préparer un examen d'entrée pour l'école d ' infirmières par exemple. Aux yeux de Françoise jacquemetta z, l'Ecole a fait depuis une quinzaine d'années d'im· menses efforts au niveau des struc-
NOS RUBRIQUES
Iwes pour essayer d 'intégrer tous les élèves qui arrivent en Suisse. «Les problèmes ql/i demeurent parfois SO/1t généralente/1t liés à la l1téconnaissance de leurs pays d'origÎne», relnarquet-elle. Et d'ajouter: «L'effort d'adaptation doit se faire dans les deux sens, car il ne s'agit pas de les assimiler à notre cl/lture, mais de les i/1-tégrer au mieux, d'où J'importance du respect réciproque. POl/r que les parents puissent aider leurs enfallts dalls cette intégration, il fal/t favoriser le dialogl/e avec eux, car autrement les enfants sont en contradiction soit avec l'école, soit avec leur famille et c'est dans ce climat de tension que naissent les comportements agressifs. Cest pOl/rquoi le dialogue doit être précoce.>,
Parfois invitée à des séances d'information, Fran
çoise )acquemettaz relève la nécessité d 'expliquer les différents statuts et permis de séjour. Pour elle, il faut veiller à transmettre une information neutre, sans coloration politique. Elle note que l'évolution des mentalités est indéniable, mais elle ne comprend pas les conditions dans lesquelles se font certains renvois. Et si l'immigration traditionnelle est devenue familière, il arrive encore que l'énergie déployée pour aider les requérants d'asile soit insuffisante, car d'aucuns partent encore de l'idée que leur séjour sera extrêmement bref, alors qu'ils sont là en moyenne entre 5 et la ans, mêlne. Pour Françoise ]acquelnettaz, il est essentiel d'informer encore et encore pour que la compréhension soit meilleure entre les personnes issues de cultures différentes. Pour elle, c'est une évidence, «il faut créer des liens entre Suisses et immigrés de tous horizons».
Propos recueillis par Nadia Revaz
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REVUE DE PRESSE
D'un ~ à l'autre
Berne roule suisse
Berne enseignera le français et J' allemand plus tôt, mais avant l'anglais. L'enseignement de la seconde langue nationale pourrait commencer dès la troisième année primaire. L'anglais resterait la deuxième langue étrangère enseignée, derrière l'allemand ou le français, suivant la région linguistique. Tel est en substance le contenu du programme de réforme de l'enseignement des langues au niveau primaire. «Berne étant un canton bilingue, la compréhension entre les deux communautés est une nécessité économique, culturelle, politique. Simultanément, la maîtrise de l'anglais est primordiale pour les échanges avec l'étranger et dans certaines professions», précise le communiqué de la Direction de l' instruction publique du canton. (Le Temps 29.12.00)
Enquête de PME magazine Fran~ais à améliorer Surprise! Selon une enquête réalisée par PME magazine, les décideurs romands estiment que la principale aptitude pour entrer dans le monde du travail n'est pas la technique ou l'anglais, mais bien le français. Le sondage qui a touché 400 patrons de PME révèle que 87,8% des sondés mentionnent en tête le français quand il s'agit de répondre à la question «Quels sont dans l'ordre d 'importance les aptitudes pour entrer dans la vie professionnelle?) Les langues étrangères suivent relativement loin derrière. Et là, J'anglais prime sur
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l'allemand (27% contre 22%). Quant à la culture technique (mathématiques, informatique ... ), elle ne vient qu'en sixième et dernière position. Les dirigeants notent sévèrement l'école dans les secteurs qui leur tiennent à cœur: pour eux, l'école obligatoire ne prépare pas bien les élèves au monde professionnel, disent-ils à plus de 66%. Plus de 71 % des sondés estiment que les budgets publics alloués à l'enseignement obliga toire devraient être augmentés. (Le Temps 29.12)
New York Libre choix de l'école New York se dirige en douceur vers l' instauration d'un crédit éducatif qu i permettrait aux parents de choisir la meilleure forme d'éducation qu'ils désirent pour leurs enfants. Le Bureau de l'éducation de la ville de New York vient d 'a nnoncer qu'il veut céder cinq établissements à mauvaise réputation au secteur privé. Le majre de la ville, Rudolph Giuliani, ardent partisan de l'école privée, aurait vou lu a ller plus loin, mais le Bureau de l'éducation est divisé. Un récent sondage montre que 53 % des Américains sont intéressés par le choix que promet le «voucher» (crédit éducatif) et cette majorité est p lus importante chez les Noirs et les Latinos, qui souhaitent par tous les moyens échapper à la misère scolaire. Des expérimentations locales du système de «voucher» sont déjà en co urs ou ont été tentées. (Le Te/1lps 30.12.00)
Canton de Berne Priorité au Iran~is Mario Anno ni , chef de l'Instruction publique du canton de Berne, veut laisser à la langue de Molière la priorité sur l'anglais. Le seul francophone de l' exécutif bernois a osé remonter à contre-courant, en estimant qu 'une langue est avant tout la faculté (cd'accéder à la culture de J'autre», et pas seulement un outil et un moyen de communiquer dans la vie quotidienne et au travail. Dans ce canton, on va même avancer l'étude du français à la trois ième année scolaire, sans pour autant oublier l'anglais qui, lui aussi, sera enseigné plus tôt. (L'Hebdo 4.01.01)
Fribourg Mésentente communale Des centaines d'élèves fribourgeois pâtissent de la mésentente des communes chargées de leur construire une école nouvelle. Depuis des années, la construction d'un nouveau cycle d'orientation est réclamée sur la commune d'Avry-sur-Matran, mais certaines communes de l'agglomération refusent le principe de solidarité financière obligatoire. Malgré le préavis favorable du Département de l'instruction publique, le blocage est pour l'instant total. Des études financières sur les actifs ct les passifs et le poids des investissements futurs sur chaque commune en cas de maintien ou de dissolution de l'association ont été commandées, pour permettre de sortir de l'impasse. (Le Temps 8.01.01)
Ecole obligatoire Quid de la lecture? «Les jeunes ne savent plus lire, ni écrire.» A cette affirmation, l'Institut romand de recherche et de documentation pédagogique (IRDP) à Neuchâtel, répond par la prudence. «Il ne faut pas donner dans Je catastrophisme. ( ... ) Cela étant, l 'enseignement de la lecture peut et doit être amélioré)}, observe Martine Wirthner, qui a participé à une étude de !'IRDP menée sur le plan romand. Portant sur les degrés préscolaires et scolaires (-2 à +9), ene a fait montre de certaines faiblesses. Si les objectifs étaient globalement atteints en 21! année primaire, les difficultés augmentaient à mesure que l'on «montait» dans les degrés. Autrement dit, c'est au niveau de la compréhension que sont apparues les p lus grandes lacunes. Une faiblesse que les auteurs estiment due à la perte de prédominance de la lecture au profit des activités de structuration et de l'écriture. (L'Express/L'ImpartiaI8.01)
libéraux vaudois Réintroduire les notes Les libéraux vaudois veulent réintroduire les notes à l'école. Pour ce faire, ils veulent ajouter un article à la loi scolaire dont le libellé serait le suivant: «Dès le second cycle primaire, toute évaluation des connaissances et des techniques acquises par l'élève est établie sous forme de notes». Les dirigeants de l' Instruction publique préparent Ja riposte sous forme de contre-projet. Au Département
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de la formation et de la jeunesse, on reconnaît (~ avoir
peut-être été trop ambitieux», mais on y fait aussi remarquer qu 'en les réintroduisant dès la 3e année comme le proposent les libéraux, on se retrouverait à la traîne du mouvement général dans les cantons voisins. (La Liberté JO.01)
CO genevois Soutien à la 7- hêtêrogène La Fédération des associations de maîtres du Cycle d'orientation soutient le principe de la 7e année hétérogène. Le Grand Conseil a décidé l'été dernier d'étendre le principe de l'hétérogénéité à l'ensemble des cycles du canton. Un référendum contre cette décision a été lancé par la droite et le peuple se prononcera sur le sujet en mars prochain. On peut donc penser que J'avis d'une des parties intéressées et compétentes - le corps enseignant -pèsera d'un poids certain. (Le COl/rrier 11.01)
Maturité bilingue En progression Sans faire de bruit, les maturités bilingues progressent en Suisse. Une trentaine des quelque 160 gymnases et collèges du pays ont introduit une formule qui permet aux élèves d'apprendre certaines matières dans une autre langue que la leur: soit une langue nationale, soit l'anglais. Les cantons romands SOnt loin d'être à la traîne, sauf Genève qui fait bande à part. Genève ne veut se lancer dans l'aventure qu'en offrant les mêmes chances à chaque école et à chaque élève. (Le Temps 17.01)
Retour aux notes Isolement vaudois Un retour des notes à l'école isolerait les Vaudois par rapport aux pratiques scolaires romandes. Deux initiatives, l'une libérale et l'autre radicale, demandent pourtant la
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réintroduction des notes pour évaluer tes élèves, mais cette demande va à l'encontre de la tendance des autres cantons, ce qui rendrait le canton de Vaud non romando-compatible en la matière. A entendre certaines critiques de parents vaudois, EVM (Ecole vaudoise en mutation) a manqué de rigueur dans la définition des objectifs. Par ailleurs, le canton de Vaud n'a pas jugé utile - contrairement à Fribourg ou à Neuchâtel - de commencer l'évaluation clliffrée par les petits degrés et de progresser pas à pas. Les responsables du Département formation et jeunesse ont dressé un bilan d 'EVM et leur résumé montre que la question des notes n'est pas seule à discuter. (Le Temps 20.01)
Excès de télévision Augmentation de l'agressivité La consommation excessive de médias audiovisuels, même non violents, augmenterait l'agressivité chez les jeunes enfants. C'est du moins ce qui ressort d 'W1e étude publiée dans le numéro de janvier des «Archives of Pediatrics and Adolescent Medecine» et conduite par des chercheurs de l'Université de Stanford en Californie. Deux établissements scolaires ont été mis à contribution pour ces travaux. Au début de l'expérience, les bagarres et autres manifestations agressives étaient identiques dans les deux écoles. Sept mois plus tard, l'école pilote affichait W1e diminution de 25% par rapport au groupe de contrôle, selon le Dr Thomas Robinson, premier auteur de l'étude et professeur assistant en pédiatrie. (Le NOl/velliste 23.01J
Ecoles bâloises Enlants privés de jouets A Bâle, des écoles privent les enfants de jouets. L'expérience éducative, d'une durée de trois mois, vise à renforcer
la personnalité des enfants. Pourquoi cette privation de jouets? Le projet part du constat suivant: face à la marée de jouets et de divertissements, les enfants ne savent plus que faire. En faisant le vide, l'institution cherche à structurer leur environnement. Les enfants n'ont pas l'a ir malheureux et les responsables du projet sont ravis. Du côté de la Suisse romande, l'expérience surprend, et même inquiète, certains professionnels. (Tribune de Genève 23.01)
Tessin Ecole publique ou privèe Au Tessin, une initiative réclame de l'Etat qu' il subventionne les écoles privées. Le débat fait rage dans la presse locale. «Pour la liberté d'une minorité, on risque de démanteler l'école de toUS», résume Mario Forni, président de l'Association pour l'école publique. Aujourd'hui, à peine 3% des enfants fréquentent le privé, mais si l'initiative devait passer, il ne fait guère de doute que ce chiffre augmenterait fortement. Dans la plupart des cantons, pas un centime de l'Etat ne va aux écoles privées. Bâle-Campagne vient toutefois d ' introduire un système analogue. Ces bons de formation sont vivement critiqués par les scientifiques, car ils n'abaissent pas les coûts de l'éducation et n'améliorent pas les performances de ces écoles. (Tribune de Genève 24.01)
Commissions scolaires (osse-tête vaudois Dans le canton de Vaud, les commissions scolaires ont beaucoup perdu de leur importance avec la généralisation des directions d 'é tablissement, et la nouvelle répartition entre les communes et J'Etat. Le Service de l'enseignement enfantin, primaire et secondaire (SENEPS) n'aimerait pas, au moment de se réorganiser, perdre son ancrage local. La vie locale de l'éco-
NOS RUBRIQU ES
le pourrait reposer à l'avenir sur des «conseils d 'établissement». Selon un modèle qui existe au Canada, le Département de la formation aimerait leur donner un rôle dans tout ce qui concerne la vie courante des établissements, des activités parascolaires et des relations maîtres-parentsautorités. (Le Temps 26.01)
Bilinguisme (ourse en solitaire Il n'y a qu 'une seule classe de maturité bilingue à Genève. Et elle n'est pas le fruit d'W1e volonté gouvernementale, mais de l'initiative d 'un professeur. Christiane Lofgren-Bolliger a commencé par enseigner l'histoire des EtatsUnis en anglais. Avec l'appui de la direction du collège, le projet s'est développé. La reconnaissance est venue en juin de l'année dernière, après plus d'une douzaine d'années d'investissement personnel. Les gymnasiens voient dans cette méthode un enrichissement personnel et un bagage supplémentaire pour affronter des études universitaires ou le marché de l'emploi. (Le Temps 27.01)
Guerre des notes Recherche d' une issue Critiquée de toutes parts, l'évaluation des élèves vaudois changera dès la prochaine rentrée. Dans li1 conununiqué, le Département de la formation et de la jeunesse annonce que des aménagements concrets seront introduits en août 2001. De quoi couper l'herbe sous le pied des libéraux qui voulaient lancer une initiative populaire pour réclamer le retour aux notes. (Le Temps 27.01)
Un des articles brièvement résumés dalts cette rubrique vous intéresse? Il vous suffit de fe faire savoir à la rédaction de RisOllances (DRDP, Crawlone 5, 1950 S;OIl, Tét. 027/606 41 52). Ulle photocopie de l'article VOliS sera gratuitement adressée.
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De la poudre à curieux dans un papier bleu
Quand les adultes font semblant de ne pas nous entendre, ça m'énerve et je saute dans tous les sens! Ils nous trouvent trop bavards, trop curieux ... Mais Coralie, la petite héroïne de cette histoire sait s'y prendre ... Journaliste, Sonya Mermoud aborde ici le thème de la curiosité enfantine. Une histoire bien ficelée et magnifiquement illustrée par Maté Mermoud.
Sonya Mermoud, Maté Mermoud (ill.) De la poudre à curieux dmls lm papier blell. Le MOllt-sur-Lausanlle: LEP. 2000.
Avec j IIstine et l'île aux fruits rouges, les Editions Nord-Sud proposent au jeune lecteur de réfléchir au
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LIVRES
problème de la différence entre les peuples. Pour ce faire, Marcus Pfister - l'auteur du désormais célèbre Arc-en-Ciel - a élaboré un double livre. L'histoire commence normalement. Une souris grise est éprise de voyages. Avec ses consœurs, elle construit un radeau pour tenter de retrouver une île, colonisée jadis par leurs ancêtres. A ce stade, le Bvre se dédouble. Une première histoire tourne bien, avec des souris étrangères accueillantes et des souris grises confiantes; dans la seconde histoire, la méfiance des souris grises les conduit à la catastrophe. Le concept du livre dédoublé est séduisant, l'histoire captivante et les illustrations magnifiques. Une réussHe!
Marcus Pfister. jllstine et l'ile aux fruits rouges. Zurich: Nord-Sud, 2000.
LA FORMATION DES ENSEIGNANT(E)S PRIMAIRES
H~tolre el ré'ormes .ctuelles
OIE AUSBILDUNG VON PRIMARLEHRERiNNEN
SOUS"' ........... /lwausoogoliill""'" ll.o::IIwIC&hol"AII.~
La formation des enseignants connaît aujourd'hui une réforme d'une ampleur inédite. En publiant un ouvrage trilingue à l'histoire et aux réformes actuelles, les Editions Peter Lang apportent un matériau précieux pour l'analyse de cette mutation. La première partie retrace l'évolution de la formation des enseignants en Suisse, durant les XIXe et XX, siècles. La deuxième partie aborde les enjeux cruciaux des réformes actuelles. Les contributions du troisième volet inscrjvent les rénovations actuelles dans leur contexte international en proposant une analyse des réformes en Allemagne, en France, en Italie et au Québec.
Lucien Criblez, Rita Hofstetler (dir.), Danièle Périsset Bagl10ud (collab.). La formation des enseignant(e)s primaires - Histoire et réformes actuelles. Berne: Peter Lang, 2000.
~~ - Février 2001
Dans son livre intitulé Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur, Edgar Morin, sociologue français, expose les sept savoirs fondamentaux qui sont - selon lui - trop souvent ignorés dans l'éducation. Ce livre, qui est l'ultime volet d 'une «trilogie pédagogique», reprend des thèses déjà partiellement exposées dans La tête bien fa ite et Relier les connaissances. Sur quelles bases théoriques pouvonsnous nous appuyer pour considérer e t surmonter les immenses ruptures qui s'accroissent? Pour l'auteur, l'éducation du futur, aussi bien celle des enfants que celle des adultes, doit se fonder sur une COlUlaissance consciente de ses erreurs et des illusions, les principes d'une connaissance pertinente, l'enseignement de la condition humaine et de l'identité terrienne, mais il conviendra aussi d 'affronter les incertitudes, d 'enseigner la compréhension et l'éthique du genre humain. Pour Edgar Morin, ces savoirs sont essentiels pour comprendre les mutations du monde nouveau qui nous entoure.
Edgar Mori/! . Les sept savoirs nécessaires ti l'éducation du f"tllr. Paris: Seuil, 2000 (Unesco 1999).
EDGAR MORIN
liES SEPT SAVOIRS
t I;JECESSAIRi:S
L'EDUCATION DU FUTUR
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R~ -Février 2001
Pour écrire, il ne suffi t pas d'appliquer des règles linguistiques. C'est aussi s'approprier un outil avec lequel chacun de nous entretient des rapports complexes. Christine Barré-de Miniac cherche à éclairer les différentes dimensions individuelles et collectives qui entrent en jeu dans le procesSllS d'écriture. Les différentes sciences sociaJes sont prises en compte pour éclairer chacune de ces dimensions. La réflexion est prolongée par des pistes didactiques et des propositions de formation des enseignants.
Christine Barré-de Miniac. Le rapport à l'écriture. Aspects théoriques et didactiques. Villeneuve d'Ascq: Presses universitaires du Septentrion , 2000.
Grammaire! Le titre est sobre. Heureusement, l'ouvrage n 'est pas aussi austère. Il propose des pistes de travail à partir de la Gestion mentale, théorie élaborée par Antoine de la Garanderie. On y retrouve les principaux concepts développés par le maître. Une fois
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cela mis en place, les au teures proposent un guide de l'accompagnateur: activités progressives pour l'appropriation des gestes mentaux nécessaires à la bonne compréhension et à l 'application de connaissances grammaticales; pistes d e réflexion; fiches à l'a ttention des enseignants, parents ou élèves.
Danielle Bertrand-Poirier et al. GramIl'laire. Montréal: Chenelière / McGraw-Hill,2000.
Avec La petite musique, Claude Singer revisite l'histoire de Noël. Le texte en vers libres est fort, les mots résonnent, tantôt sévères et durs, tantôt doux et remplis d'amour. Illustré par Chantal Muller van den Berghe, cet ouvrage fera un magnifique cadeau ... pour le Noël prochain.
Clallde Singer, Chantal Muller van de1l Berghe (ill.). Strasbourg: Editions du Signe, 2000.
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GRAPPILLAGE
Les ~~ du mois
Une langue est apprise lorsque les élèves apprennent par et au sujet de cette langue simultanément, dans des activités orales et écrites. Il n 'y a pas de séquence de compétences dans le développement de la langue. Enseigner W1e langue aux enfants ne va pas leur en faciliter l'usage. La notion «d'abord tu apprends à lire, ensuite tu lis pour apprendre» est erronée. Les d eux doivent se produire simultanément et se supporter réciproquement.
Apprendre, c'est un effort. Aucune machine, aucune recette, aucune pilule ne peut le faire à notre place. Au jeu de l'apprentissage, il faut toujours payer de sa personne. Ce qui est donné instantanément, qui ne requiert aucun entraînement, aucune recherche, aucune étude, n'apporte rien. Des maîtres peuvent nous guider, des méthodes nous aider, des machines nous assister, des professeurs nous instruire, mais il nous faudra toujours parcourir le chemin si nous voulons arriver au but.
Robert J. Marzano, Diane E. Paynter. Lire et écrire. Nouvelles pistes pOlir les enseignants. Bruxelles: De Boeck, 2000, p. 27.
François de Closets. Le bonheur d'apprendre. Paris: Sel/il, 1996, p. 405.
Que de sources, de causes d 'erreur et d'illusion, multiples et sans cesse renouvelées dans les connaissances. D'où la nécessité, pour toute éducation, de dégager les grandes interrogations sur notre possibilité de connaître. Pratiquer ces interrogations sur notre possibilité de connaître constitue l'oxygène de toute entreprise d e connaissance. De même que l'oxygène tuait les êtres vivants primitiis jusqu 'à ce que la vie utilise ce corrupteur comme détoxication, d e même l'incertitude, qui tue la connaissance simpliste, est le d étoxifiant de la connaissance complexe. De toute façon, la connaissance reste une aventure pour laquelle l'éducation doit fournir les viatiques indispensables.
Edgar Morin. Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du fu tur. Paris: Seuil, 2000, p. 31.
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La situation est paradoxale sur notre Terre. Les interdépendances se sont multipliées. La communication triomphe, la planète est traversée par des réseaux, fax, téléphones, portables, modems, Internet. La conscience d 'être solidaires dans leur vie et dans leur mort devrait lier désormais les humains les uns avec les autres. Et pourtant, l'incompréhension demeure générale. Il y a certes de grands et multiples progrès de compréhension, mais les progrès de l' incompréhension semblent plus grands encore. Le problème de la compréhension est devenu crucial pour les humains. Et, à ce titre, il se doit d'être une des finalités de l'éducation.
Edgar Morin. Les sept savoirs nécessai1'es à l'éducation du futur. Paris: Seuil, 2000, p. 103.
La boutade, attribuée à tort à Alfred Binet, «l'intelligence, c'est ce que mesure mon test>, en dit long sur le sujet. D'w1e part, elle permet de déduire que c'est l'empirisme psychométrique qui est à l'origine de l'élaboration des théories de l'intelligence .. . ce qui n'est pas tout à fait faux pour les théories factorielles notamment. D'autre part, elle semble indiquer que l'intelligence peut se réduire à sa mesure. Il y a matière à contester cette dernière assertion. En effet, s'il est scientiiiquement acceptable d 'évaluer certaines formes d'intelligence, les mesures ne sont pas exhaustives.
fean-Luc Bernaud. Tests et théories de l'intelligence. Paris: Dtmod, coll. Les topos, 2000.
R~ - Février 2001
Le Monde de l' éducation
Le doss ier du premier numéro de l'année 2001 du Monde de l'éducation est consacré aux incivilités qui minent l'école . Pour Eric Debarbieux, spécialis te de la violence à l'école, «l'incivilité est une crise de sens) , Quelle réponse éducative apporter? Aujourd 'hui, l'exclusion n'est plus la seule réponse e t des établissements inventent une autre solution prometteuse d'espoir, à savoir «l'inclusion» ou le suivi rapproché des élèves. La rubrique «d éba t» tente de répondre à une autre question délicate: comment parler du conflit israélo-palestinien en cours d'histoire?
Education enfantine
La revue Education enfantine aborde la thématique d e l'oral dans son dossier du mois de janvier. Pour le linguiste Frédéric François, il faut parvenir à obtenir de «vraies» discussions avec les enfants pour que ces derniers puissent progresser à l'oral. Une fiche pédagogique four-
R~ -Février 2001
PASSAGE EN REVUES
Les 1LtIM4 du mois
nit quelqlles pistes d'activités possibles avec les tout-petits. La rubrique «Nouvelles de l'étranger)) invite il la découverte du système scolaire algérien.
Cahiers pédagogiques
((Peut-on être conseiller pédagogique?», telle est la question posée dans le numéro de janvier 2001 des Cahiers pédagogiques. Le dossier donne la parole à des stagiaires, des conseillers et des inspecteurs, mais pose aussi un certain nombre de questions d'ordre généra l. Un chapitre est également dédié à la formation . Philippe Perrenoud, invité à s'exprimer sur cette question, propose de mettre la pratique réflexive au centre du projet de formation.
JDI
Le Journal des instituteurs et professeurs des écoles s'intéresse dans son numéro de janvier 2001 à l'enseignement des sciences. En France, l'opération «La Main à la pâte» a mis la science sur le devant de la scène. L'opération a donné
à de plus en plus d'enseignants la possibilité de faire des sciences en classe. Une interrogation demeure cependant: est-ce que l'enseignement des sciences a véritablement changé? JOI fournit des éléments de réponse.
Sciences humaines
Le dernier numéro de Sciences humaines fait le point sur Freud et la psychanalyse aujourd'hui. La rubrique ( Echos des recherches») relate les conclusions de la réunion d 'experts en novem bre dernier au centre de recherche sur l 'éducation de l'OCDE. L'une d'entre elles met en évidence que l'éducation n'est pas une marchandise et qu'aucun des experts, venus de 24 pays, ne souhaite que la transmission des connaissances soi t mise en marché, de manière incontrôlée et générale. Autre interrogation concernant l'éducation dans ce numéro: quels savoirs enseigner? La réponse est donnée via deux livres
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Babylonia
BABYLONIA ~ ::~4' E::::=- i:?- §:
. .-, ..... ._._-- .-.. - ._---_.-_._ .. ,._.
-_ .. ~ .... --... ~ ._-Baby/o,lia, revue pour l'enseignement et l'apprentissage des langues, propose dans son numéro 3/2000 une vue d'ensemble de la production de manuels et de supports didactiques pour les L2 en Suisse. Il s'agi t entre autres de discuter jusqu'à q uel point les postulats d idactiques contenus dans le ((Gesamtsprachenkonzepb) ont é té réal isés dans les matériels de publication récente. Parmi les divers articles, citons celui de Jean-François de Pietro, co llabora teur scientifique à l'IRDP, sur des outil s didactiques pour un éveil aux langues. Ce numéro es t distribué au prix de Fr. 16.- (+ trais de port) auprès de: Babylonia, cp 120, CH-6949 Comano, Télécopie: 091 941 48 65, Courriel: babylo[email protected]. Les synthèses des articles sont disponibles sur Internet à l'adresse: htW:/lbabylonia.romsem.un ~
Toutes les revues mentiol/llées daus cette rubrique sont dispo· nib/es à l'OROP et/Oll à la Biblia· t/lèque cfll1lO1lale.
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HEP
«Féconder le passé pour enfanter l'avenir, que tel soit notre ~)
Cette pensée de Teilhard de Chardin m 'accompagne, jour après jour, depuis plus de trente ans. Aujourd 'hui, au moment où je découvre peu à peu la richesse et la complexité de la tâche qui attend les bâtisseurs de la nouvelle Haute école pédagogique valaisanne, elle me paraît plus que jamais d'actualité.
Féconder le passé •••
Héritière d'un passé plurimillénaire, l'école suscite des débats enflalmnés entre des calnps apparemment irréductibles. Aux nostalgiques d'une école fondée sur des principes traditionnels' répond le chœur des tenants d ' une pédagogie active, centrée sur le développement d'un «enfant-citoyen».
« Notre réflexion doit s'enrichir
des diverses pratiques régionales. > >
Au-delà de cette querelle stérile, il m ' apparaît que celles et ceux qui parlent de formation et s'y investissent se retrouvent sur un point. Ils désirent tous construire une école capable d'instrumenter solidement les enfants pour qu'ils puissent donner un sens à leur vie. Seule la manière d 'y parverur diffère.
Or la somme des cOlnpétences acquises par les .cteurs de l'école est immense et pertinente. C'est à cette source qu'il convient de s'abreuver. Chaque enseignant, mais aussi cha-
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que parent, chaque élève, chaque responsable scolaire porte en lui de quoi améliorer la qualité de l'école.
Pour enfanter l'avenir •••
Certaines lignes de la future HEP sont d 'ores et déjà tracées. Les responsables politiques lui ont assigné trois nüssions: former les en seignant(e)s, développer un centre de recherche et de développement et exploiter un centre de prestations. Ils ont également mis l'accent sur le renforcement de l'identité cantonale par une nleilleure connaissance des deux régions linguistiques. Ils ont jugé bon de décentrer l'école sur plusieurs sites.
Pour nous l'avenir est donc jalonné. Il nous reste à trouver la bonne trajectoire qui respecte le parcours mais nous conduise sur les marches du podium. Une fois encore, notre réflexion doit s'enrichir des diverses pratiques régionales. Audelà des contraintes, nous devons dégager les lignes de forces qui aboutiront au succès.
On entrevoit de futurs enseignants valaisans profondément sensibilisés à la richesse d'une deuxième culture et la faisant partager à leurs élèves. On imagine la nécessaire réconciliation de La formation initiale et de la formation continue, toutes deux ne formant qu'une seule arche de développement personnel. On voit enfin les bibliothèques d'enseignants se Inuer en médiathèques pédagogiques étroitement apparentées aux autres sources de documentation et de savoir2 ..
Que tel soit notre présent •••
Notre présent est donc tout tracé. Il faut, bien sûr, répondre aux multiples questions pratiques de locaux, d'équipement de règlements, de délais et d'organisation. Sans réponses satisfaisantes à ces questions triviales, aucun développement n'est possible.
Il nous appartient surtout de prendre des options pertinentes et de les réaliser. Les recommandations de la Conférence des directeurs de l'instruction publique (CDIP) concernant la reconnaissance des HEP apportent à cet égard un éclairage utile. Mais c'est vraiment en étant attentifs en permanence aux besoins spécifiques des personnes de notre canton que nous pourrons bâtir Wle formation efficace. Aussi nous désirons intensifier les contacts avec celles et ceux qui réfléchissent sur l'école, mais plus encore a vec celles et ceux qui la vivent de l'in tériem, enseignants, parents, élèves. Nous les solliciterons abondamment et nous les remercions d 'ores et déjà de nous enrichir de leur expérience e t de leur réflexion.
Maurice Dil'ren
---Notes
J Voir à ce propos l'essai d'Adrien Barrot, L'el1seignel1lel'll mis à mort, Librio, j l/il/el 2000.
2 0" peflt égaleme/lt rêver de former des enseignants aussi assoiffés de transmettre leur savoir que ceux du magnifique film de la jeune réalisatrice iranienne Samira Makmalbaf «Le tableau noir».
R4c~ - Février 2001
1 N FORMATIO NS OFFICIElLES
OROP / ODiS
H~~2001
ORDP Centre de documentation - Sion
tél. 027/ 60641 50 & fax 027/ 60641 54 @mail: [email protected]
http ://www.ordp.vsnet.ch /
Horaire hebdomadaire Lundi au vendredi: centre de documentation Permanence téléphoruque 8 h 00-12 h 00 Service de prêt 13 h 30-18 h 00
Fer/Ile/utes exceptionnelles lundi 19.03.01 vendredi 13.04.01 lundi 16.04.01 jeudi 24.05.01 vendredi 25.05.01 lundi 04.06.01 jeudi 14.06.01 jeudi 01.11.01
Vacances d'été
St-Joseph Vendredi Saint Lundi de Pâques Ascension Pont Ascension Lundi Pentecôte Fête-Dieu Toussaint
fermeture dès le mercredi 04.07.2001 au soir reprise dès le lundi 13.08.2001 à 13 h 30 Durant la semaine pédagogique ouverture spéciale de 9 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00
Vacances de Noël fermeture le vendredi 21.12.2001 au soir reprise le jeudi 03.01.2002 Les 3 et 4 janvier 2002: ouverture spéciale de 9 h 00 à 12 h 00 et de 13 h 30 à 18 h 00
R~. Février 2001
ODiS tél. 024/486 11 80 fax 024/486 11 84
@mail: [email protected]
Horaire hebdomadaire Service du prêt lu-m.-je-ve 15 h 00-18 h 00 salle lecture fermeture à 18 h 30 mercredi 14 h 00-18 h 00 salle lecture fermeture à 18 h 30 samedi 14 h 00-17 h 00 Odis fermé salle lecture fermeture à 17 h 30
Fermetllres exceptionnelles llmdi 19.03.01 St-Joseph lundi 26.02.01 Carnaval mardi 27.02.01 Carnaval vendredi 13.04.01 Vendredi Saint samedi 14.04.01 Samedi Saint lundi 16.04.01 Lundi de Pâques jeudi 24.05.01 Ascension vendredi 25.05.01 Pont Ascension samedi 26.05.01 Pont Ascension lundi 04.06.01 Lundi Pentecôte jeudi 14.06.01 Fête-Dieu mercredi 01.08.01 Fête nationale mercredi 15.08.01 Fête de l'Assomption samedi 22.09.01 Saint-Maurice jeudi 01.11 .01 Toussaint samedi 08.12.01 Immaculée Conception
Vaconces d'été Fermeture dès le vendredi 29.06.2001 au soir Reprise dès le lundi 20.08.2001 à 15 h 00
Juillet: ouverture tous les mercredis (4-11-18-25) Août: jeudi 2 - mercredi 8 - jeudi 16
Vaconces de Noël Fermeture le samedi 22.12.2001 (vendredi 21 pour l'ODIS) au soir Reprise le lundi 07.01.2002.
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COO
1)~ des proiets
COO? Initiales pour initiés? .. il est vrai que l'appellation n'est pas de chez nous, puisqu'elle nous vient de France voisine: Conseillère ou Conseiller en Développement Organisationnel des écoles.
Il y a quelques années, de nombreux enseignants valaisans, tous degrés confondus, se sont engagés dans une fOlmation chapeautée par l'Institut Universitaire de Fornlation des Maîtres de Lyon. Il s'agissait de former des «personnes ressources» qui se mettraient au service de l'école. Une trentaine d'enseignants sont arrivés au terme de cette formation. Diplôme en poche, ils sont maintenant prêts à soutenir des projets ou d'autres initiatives dans les centres scolaires.
Les COO se sont constitués en association autonome de manière à pouvoir assurer aux écoles une totale confidentialité - aucun rapport n'est fait aux autorités (sauf un décompte d'heures) sur les besoins et les demandes des établissements scolaires.
Un plus pour les é(oles
Les COO ont à cœur de voir le courant passer: améliorer la collaboration, la communication, donner l'envie de faire des choses ensemble. Ils ont appris à gérer des conflits, à faire ressortir les points forts des personnes et des établissements tout en nlettant en lumière les zones d'amélioration possible.
Si vous souhaitez un regard extérieur pour vous aider à y voir plus clair objectivement, si un coup de
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pouce vous était utile pour préparer, structurer, animer une séance, mettre en place des critères d'évaluation, conduire, instrumenter un projet n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse ci-dessous.
Nous, les COO, sommes là pour tous les enseignants: il suffit qu'un petit groupe ait la volonté d'entreprendre quelque chose. Ensemble, nous planifierons, nous structurerons, nous construirons des outils
adaptés pour une meilleure qualité de vie au quotidien. Vous avez un rêve? un projet? une utopie? ... et l'envie de partager? Faites appel à nos services pour une action ponctuelle ou pour un projet de longue haleine. Les frais sont pris en charge par le OECS.
Pour ce faire, il vous suffit de vous adresser au Service de formation tertiaire, Formation continue, ORDP, CP 478, 1951 Sion
(DO - des exemples? • A la suite d'une réunion, quelques enseignants partagent de manière
informelle leur souci de voir certains collègues monopoliser la parole alors que d'autres n'osent carrément pas s'exprimer. Que faire pour que la situation ne se détériore pas davantage? L'idée surgit alors de contacter des COO (qui viennent généralement à deux) et de leur exposer ce souci. Comment faire de façon pratique? On s'annonce à l'adresse ci-dessus, puis on est contacté pa, téléphone. On s'entend sur la marche à suivre, par exemple, les COO pourraient suggérer d'obtenir l'adhésion du groupe afin qu'ils puissent assister à la prochaine réunion des maîtres, observer la façon de fonctionner et redonner au groupe une image de son fonctionnement. Après cet «état des lieux», des pistes de changement pourraient ètre explorées.
• Une association d'enseignants souhaite organiser une journée de réflexion pour ses membres. Voilà l'occasion rêvée de faire appel à des COO, soit pour aider à structurer la journée soit simplement pour l'animation d'ateliers.
• Un établissement scolaire aimerait travailler sur un projet commtlll et hésite face aux nombreux choix. Des COO appelés à la rescousse aideront à clarifier les besoins de l'école de manière à choisir un projet pertinent et le mener à bon port. Ce sera l'occasion rêvée d'activer les ressources de chacun et de les valoriser.
• Une école se lance dans une nouvelle formule d'évaluation des élèves. Les forces se dispersent, comnlent tenir compte de l'avis des parents, des autorités, des maîtres de tous les niveaux tout en respectant les besoins de l'enfant et les exigences des programmes? Où sont les valeurs fondamentales? TI semble qu'un regard extérieur permettrait de faciliter le dialogue.
R~ -Février 2001
INFORMATIONS OfFICIElLES .f.
CYClE D'ORIENTATION
Informations pour les examens cantonaux de~~2001
fronçois éuit (fRANÇAIS 1)
• L'examen ne se compose plus que d'une seule épreuve globale (FRANÇAIS 1) divisée en 2 parties.
- Français Expression (60 pts) durée = 100 minutes
- Français Structuration en lien avec la partie Expression (30 pts) durée = 50 minutes
• Le calcul de la note se fait sur le total de points (90 pts).
• La partie «Français écrit» compte pour 3/4 de la note de l'examen
• L'examen se déroule sur 3 heures. L'ordre est le suivant: Expression (2 heures suivies) puis Structuration (1 heure)
• Les ouvrages de référence ne sont pas autorisés pour la partie Structuration
• Le dictionnaire et les autres DU
VI'ages de référence (grammaire Mauffrey-Cohen, et Bescherelle, ou autres, pour la conjugaison) sont autorisés uniquement pour la partie Expression.
Il serait bon, d' (~entraînen) les élèVes à travailler sur une période 100 minutes, c'est-à-dire 2 cours, afin qu'ils apprennent à gérer le temps à disposition. De mêlne, l'utilisation efficace d'ouvrages de référence demande un apprentissage de longue haleine faute de quoi le risque de perte de temps est important.
R~ -Février 2001
fronçois orol (fRANÇAIS II)
• 4 sujets, en lien avec les années de programme, ont été retenus.
- 2< générale ou niveau Il: Présenter une nouvelle fantastique et en lire un extrait choisi.
- 2c secondaire ou niveau 1: Présenter un texte argumentatif (ex. article de presse) parmi 3 textes préparés et prendre position contre ce que développe l'auteur.
- 3c générale ou niveau I: Présenter un roman tiré de la littérature française ou romande du XIX' siècle ou du XX, siècle, lire un passage choisi et donner son point de vue.
- 3e niveau II: Présenter un texte argumenta tif (ex, article de presse) parmi 3 textes préparés et prendre position contre ce que développe l'auteur.
Des pistes de travail et des ouvrages de références sont indiqués, sur demande, par le coordinateur qui reste à disposition pour des informations complémentaires.
Veuillez transmettre rapidement aux élèves les informations nécessaires à la préparation de l'examen. L'enseignant(e) devrait intégrer la matière de l'examen oral à son programme de l'année afin que chaque élève bénéficie, sous une forme ou sous une autre, d'un travail commun et conséquent.
Le Coordinateur de français au CO
Ledures suivies à disposition à l'ODIS
La scieuce-fiction - 13 nouvelles, coll. Récits du monde, édition Nathan, 1998
Le fantastique - 14 nOl/velles, coll. Récits du monde, édUion Nathan, 1998
Collection dirigée par Antonia Gasquez et Edith Heintzmann, professeurs certifiés de lettres modernes.
La Collection Récits du monde est consacrée à l'étude d'un genre littéraire - conte, mythe, fantastique, science-fiction .. . - à travers des récits courts et complets.
Ces contes, récits et nouvelles, issus de cultures très diverses de l'Antiquité à nos jours ont tous été choisis pour leur importance et leur richesse.
Chaque recueil comporte quatre parties: 1. notions: définitions générale et
comparaison avec les genres voi-sins
2. aspects: examen des composantes internes (situations, personnages, thèmes, messages ... )
3. formes: étude des catégories et types de récits propres au genre abordé
4. prolongements: lecture de récits ou de documents complémentaires (opinions critiques, textes à savourer, jeux .. . )
Un questionnement progressif accompagne chaque récit. Il propose trois types de questions: observation
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(analyse linéaire), synthèse (étude progreSSIve de la notion), recherches et création (élargissement des connaIssances et production er-
• L:int*:rrogation SUr la science: Le W·Ctllt MacauLay - Robe t S·l berg r 1 ver-
Exemples de nouvel/es:
o La vi~ et la mort: Palpitations à I1ltll11lt: Il y a lm fal1t8me dans la gt"altge - Oino BUZzati
sOimelle d'écrits). p
La science-Hetion
". reste un geru'e inconnu: ce genre notamment littéraire pose la question de l'évolution de l'humanité et de~ conséquences du progrès scientifIques. Sans parler des <'p ionl11ers» célèbres du genre, Jules Verne et H.G. Wells, on pourrait trouver chez des auteurs plus anciens comme Rabelais, Voltaire ou Swift des textes qui relèvent de cette· '. 1. ms-
p~ration. L objet du recueil est préci-sement de susciter, chez les adolescents; le d~sir de lire, de connaître et d apprec1er la science-fiction dans sa diversité et sa richesse.
Exemples de nouvel/es:
• L'évasion: Chasse dans le rêve _ Wladimir Colin
• La critique socjale: Sombre interLude - Fredric Brown et Mark Reynolds
o La t · , 1 q,ues Ion metaphysique. La
p anete aux sept masques _ Gérard Klein
• ~'humour; Commen.t le monde echappa à la ruine - Stani/as Lem La Cybériade '
o La poésie: Août 2002. Rencontre noctllrue - Ray Bradbury, Chroruques n1artiennes
• Une forme rare, le théâtre: Homl11e ~" robot? Karel Capek, RosSUm S lffilversaI robots
Le fantastique
Peur, doute, surprise: tels sont les sentiments éprouvés par les lecteu,rs de, récits fantastiques. Car ~ s agIt d un genre qui nous oblige a paroCIper. Le monde imaginaire propre au fantastique est différent de celtu des contes et de la sciencefJchO~. Les écrivains y mettent en prese~ce ~es univers habituellement separes, incompatibles. le mystère qu'ils proposent ne s:résout pas.
• L'animé et l'inanimé. L'ellregis~ tremellt mystérieux - Al . d Grine ex an re
o Le rêve et la réalité: Effets d 'tilt
~:~~e tltterro11lpu - Luigi Piran-
o La Folie et la raison: Qui sait? _ Guy de Maupassant
o Le point de Vue narratif. Le ,.êve, Anton Tchekhov
o L'humour: Le jouI" où iL plut des chapeaux a Ltlle - Gianni Rad .
o L Ch t L" . an a u e: ecrrteau - Le rien _ La rampe - Jacques Sternberg
Pour information, ces deux titres (~haqu~ titre à 50 exemplaires) sont d.lsponlbles à l'OOIS de St-Maurtc; ~version 4'/3' et 6'/5') et sont pre.tees durant une période de 3 mOlS. Possibilité de réservation.
Les heures d'ouverture de l'OOIS sont
lu-ma-je-ve 15 h 00-18 h 00 me 14 h 00-18 1100.
Examens cantonaux 2000 / 2001 (12 et 13 juin 2001) Communications à l'attention des ense·
19nants de Mathématiques au CO ~valuation: ~émarche de résolution et solution .
Les cornges des épreuves de ma thé ti· b ' , h ma ques propos t' ~es a caque problème. Cela im li ., en, a nouveau, une ré artition· .
~~:~: ~~;:::~~!:~~~~:~~~:'I~:~~r~r;~~~:1 ' :1;:::;:~~:~e::~of~iOL~ é~~~b~:%t~ l~~;~: ;~~~~~~su ~~~: • De même, si la solution ~ . , en en a a repollse. one ImperatIvement no~
. () trouvee n est pas correcte l'· . m~e s dans ~e cheminement de l'élève et en teni; enseIgnant dOIt pouvoir retrouver la oules erreur
~~~~:~e~e reponse fausse n'implique nUllemen~~~~~;1:~:::; s~~e du problème ~t pour l'attribu~~~~~~ o lenne aucun pOint à la résolution d'un
Remarques o Conune par le p ' 1
des ériod asse, es examens cantonaux de mathémati ue ~ " par:"s de l';:!~:~P~ de 50 ;;;~nutes effectives. li est donc 'lm:é~::J~ prevus et conçus pour se dérouler sw·
o ~our:u1t avril, une séri:sl:~tiv~~~:~~~~:~~~~tal~og~~:~:tne n(eGdoivent ;ar:;:::~;;i~;; l~sn;f:v~~ur chacune des egres, sections ou mve nf e fie randeurs et M )
porter des informations ~~~ co . and us). Ces activités, à travailler individuel! es ures vous sera proposée (tous nécessaire, les apprentissag:selgnant et à l'élève (analyse qualitative des acq~:e;tdou en grou)pe, :isent à ap-
o es erreurs et a réguler, si
Hervé Schild, coordinateur Math au CO
R~, Février 2001
I NFORMATlON ~ OfFICIEllJ S
Examens cantonaux d' ~ 2001 au CO
Examens écrits de 2(0 et de 3(0
niveaux 1 et 2
Les épreuves présenteront une structure semblable à celle des examens des années précédentes et le temps imparti est de 50 minutes. Elles ont été validées dans plusieurs classes et les rédacteurs ont tenu compte des remarques faites par leurs collègues.
Examens oraux de 2(0 et de 3(0
niveaux 1 et 2
• Le Horen s'organise selon la forme habituelle durant la semaine des oraux.
• Le Sprechen niveau 2 - struchlre:
L'épreuve comporte deux parties (A et B) de 6 points chacune et totalise donc 12 points. Dans la partie A, l'élève s'exprime librement durant Wle minute sur le thème tiré au sort. Dans la partie B, il aura à répondre à 6 questions liées au même thème que dans la partie A.
- p,.éparation: Début mai, les enseignants reçoivent, par le canal des directions, les thèmes à préparer. Ils les communiquent à leurs élèves. Les enseignants peuvent préparer ces thèmes avec leurs élèves. Ils leur transmettent également les critères d'évaluation et le barème applicable. Le jour de l'examen, l'élève tire au sort un des thèmes. Il dispose de 10 minutes de préparation pour l'ensemble de l'épreuve orale et n'a pas droit à un ouvrage de référence.
R~ -Février 2001
- évaluation: Les critères d'évaluation portent sur le respect du thème, la richesse du vocabulaire, la correction des structures de phrases, l'utilisation de structures complexes (mots de liaison, adverbes, phrases complexes, etc . . . ), la fluidité du langage (prononciation et qualité de l'expression). Les élèves sont tenus au courant des critères d 'évaluation et du barème appliqué.
o Le Sprechen niveau 1 Les élèves auront à s'exprimer sur des thèmes proposés. Ils devront observer des contraintes d'ordre grammatical et syntaxique (utilisation de prépositions, adverbes, adjectifs déclinés, phrases complexes, etc .. . ). La richesse du vocabulaire, la correction grammaticale et syntaxique, la fluidité du langage seront également évaluées.
Allemand en ~ Epreuve de référence - 4P
Les maîtres de 4P recevront au printemps 2001 une épreuve de référence à faire passer à leurs élèves à la fin mai 2001.
Cette épreuve est composée de 2 parties.
L'une permet d 'évaluer le développement des compétences orales de compréhension, d 'expression orale guidée (compléter un dialogue) puis libre (s'exprimer sur la base d'une image en réutilisant structures et lexique appris). L'autre partie permet d' éval uer les connaissances acquises en lexique avec dé terminants, en structures, en conjugaison (présent, impératif) sur la base d 'exercices de même type que ceux travaillés durant l'aIUlée scolaire. Les résultats de ces épreuves ne se transmettent pas en note mais en mention selon les critères indiqués par l'épreuve.
Une dizaine de classes seront invitées à retourner les résultats pour analyse.
Epreuve de référence - 6P
Sur la même orientation, une épreuve de référence sera distribuée aux maîtres de 6P.
Celle-ci vise: 1. à attester du développement des
compétences de compréhension et d 'expression orales et écrites sur les 4 premiers thèmes proposés par T3 selon les objectifs précisés dans le chapitre "Survol du plan d 'enseignement» des pages 4 à 11 du livre du maître.
2. à attester de connaissances lexicales et structurales
3. à soutenir les enseignants dans l'orientation de leurs élèves.
Ce test sera envoyé dans le courant du mois de mai, son utilisation est laissée au libre choix des maîtres. Comme selon la loi, il n 'y a pas de note en 6P, les résultats seront transformés en nombre de points. Une dizaine de classes ayant utilisé ce test seront invitées à transmettre les épreuves pour analyse.
Commission des examens
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DÉPÔT SCOLAIRE
Livres scolaires: ~AMI~
Dépôt des ouvrages scolaires
Pour mieux servir les classes de la scolarité obligatoire du Yalais romand, l'ORDP a transféré le Dépôt des ouvrages scolaires de Châteauneufl Conthey à Sion, dans le Dépôt Swisscom qui se trouve dans la zone industrielle de St-Hubert, au chemin St-Hubert 2.
Pour s'y rendre, le chemin le plus fadle est celui qui passe par la
sortie ouest de l'autoroute à Sion (cf. graphique ci-annexé). L'inscription Swisscom est bien visible de loin. Le Dépôt est situé à gauche, au fond du grand hall d'entrée. Le même bâtiment abrite l'Ecole des Métiers.
Depuis la ville de Sion, il faut prendre la direction des ateliers St-Hubert, en passant sous la gare à droite. Les dépôts Swisscom font face à Rhône FM ou Yalprint.
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Des places de parc en suffisance se trouvent devant l'immeuble «Swisscorn». Un quai de chargement est situé au nord du bâtiment et facilite les gros transbordements par camion ou chemin de fer.
Dès la fin janvier, le Dépôt des ouvrages scoJaires est ouvert, comme d'habitude, de 14 h 00 à 17 h 00, le mercredi après-midi. Monsieur et Madame Michel-André et Cécile Monnet accueilleront les visiteurs avec beaucoup de sollicitude et de gentillesse, comme ils le font depuis 1988.
Catalogue des ouvrages scolaires
Le catalogue des ouvrages scolaires a fait J'objet d'une nouvelle présentation, en raison du déménagement du dépôt et des nombreuses fautes, erreurs ou oublis qu'il contenait, ce dont nous vous prions de bien vouloir nous excuser.
Le catalogue est consultable sur le site Internet de l'ORDP www.ordp. vsnet.ch; vous pouvez le parcourir en cliquant sur "Catalogue des ouvrages scolaires» , Vous pouvez préparer vos commandes à partir de l'écran et connaître le coût approximatif de celles-ci. Ce fait facilite grandement la constitution du bulletin de commande habituel. En caS de nécessité, vous pouvez procéder de la même manière avec le «Catalogue des ouvrages scolaires du Haut-Valais».
Le catalogue des ouvrages scolaires, par son informatisation, sera évolu-
R4c~ -Février 2001
tif et supprimera progressivement l'édition du catalogue qui peut être imprimé en fonction des propres besoins des écoles.
Plnn de situation du nou,'e.lu depôt scolain'
Sortie nDtomure : Sion ou(>st
Les écoles ou les communes qui ne possèdent pas encore de liaison «Internet» peuvent s'adresser au secrétariat de J'ORDP (027/606 41 52) pour obtenir un exemplaire ou auprès des responsables des Livres scolaires (tél. 0271606 41 51198 ou fax 027/6064154/98).
Commandes
Les commandes ne sont pas acceptées par téléphone ou par e-mail. Elles doivent être faites par écrit et peuvent être transmises par fax, en principe au moyen du bulletin spécifique, par ordre numérique des ouvrages et en regroupant sur le même numéro les quantités désirées.
Sion
tu
Ponl d~s Ronquoz
Dcpôt scolain~ (B:lt. Swlsscom)
Seules les commandes munies du sceau officiel de la commune, de la commission scolaire ou de la direction d'école bénéficieront des subventions cantonales.
ÉCHANGES LINGUISTIQUES
INFORMATlON~ OFFICIElLES
Commandes particulières
Les écoles souhaitant acquérir des ouvrages ou du matériel qui ne figurent pas au catalogue peuvent également bénéficier des conditions faites à l'ORDP pour des achats groupés. L'ORDP accepte de servir d'intermédiaire pour autant que les indications bibliographiques soient correctement libellées, que la demande soit agréée par les autorités communales et la direction de l'ORDP (pas de commandes directes auprès d'une Maison de diffusion).
Souhaits
Souhaitant vous servir dans les meilleures conditions,
nous attendons vos remarques éventuelles sur l'application de ces nouveautés.
Le directeur de l'ORDP Jean-Pierre Salami"
Des proiets pour ~ Le Bureau des échanges linguistiques se réjouit de pouvoir vous annoncer que la campagne pour la promotion des projets «BONUS d'échange» et "COTE A COTE» patronnés par CH Echanges et subventionnés par la Fondation Paul Schiller se poursuit.
Les enseignants des degrés primaires et secondaires ont ainsi enCore la possibilité de s'inscrire auprès du Bureau pour trouver un partenaire dans le Haut-Yalais ou en Suisse alémanique.
R~- Février 2001
Comme le projet Schiller a déjà été présenté en détail dans «Résonances» (cf. no. 3/99), je me contenterai de vous rendre attentifs à certains points.
Le projet "COTE A COTE" prévoit un échange de correspondance ou des rencontres de courte durée entre enfants du même âge d'une autre région linguistique. L'appui peut aller jusqu'à Fr. 200.- pour les organisateurs et peut atteindre Fr. 1000.- par école établissant un partenariat.
Le deuxième projet plus ambitieux, «BONUS d'échange» s'adresse aux écoles du secondaire et du primaire. Il préconise un rapprochement de classes ou de groupes d'élèves entre les régions de langues différentes. Les établissements désirant s'engager dans un partenariat à long terme sont tout particulièrement recherchés et bénéficient de conditions particulièrement intéressantes.
En effet, la Fondation prend à sa charge les 3/4 du montant global des activités d'échange, au max.
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Fr. 3000.- pour des projets avec visites réciproques, voire Fr. 4000.en cas de camps scolaires en commun. Plusieurs professeurs ont déjà organi sé des échanges dans le cadre de ces p rojets et ils en sont ench antés, ainsi que leurs élèves. Ces éch anges ouvren t p arfois des p erspectives insoupçonnées comme en témoigne le comp te rendu d'un collègue que je remercie vivement de son apport.
Toutes les théories du mond e ne réussiraient pas à refléter mieux ce qui p eut se produire d urant u n échange. Gageons que ce témoignage encouragera un grand nombre parmi vous à tenter une expérience semblable! Les élèves en seront les premiers bénéficiaires e t vous le revaudront.
TRAUM - ENTOECKUNG -MUT - ABENTEUER - FREIHEIT -
KONTAKT - FREUNDSCHAFT
Voici quelques mots allemands, qui une fois expérimentés sur le terra in, résonnent plein Sud et romand . C'est aussi enthousiaslnant et aussi beau que cela, un échange! Du moins, c'est ce que n os élèves nous en apportent, é tonnés qu' ils sont par la diversité et p ar la richesse d 'une telle aventure.
Qu ' il est agréable d 'entendre de leur bouche que l'accueil, là-bas,!"t cordial, qu'ils ont par différents stratagèmes, réussi à surmonter leur timidité et dire ce qui en eux désirait s'exprimer.
C'est toujours trop court un échange quand on y a pris goût, quand on a pu voir e t cOlnparer deux écoles, le mode de faire différent des professe urs, leur sympa thie et leurs travers, les h oraires, le nivea u de compétence langagière en frança is ou en anglais de ses p artenaires.
TI est possible d 'y apprendre que la vie de fam ille, ici ou au loin, a ses règles et ses exigences. Subitement, le regard que l'on p ortait sur ses
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p rop res parents devien t plus to léra nt, parce que le recu l e t la rencontre l'on t élargi d ans de véritables dimensions.
Certains élèves ont même été p romus au rang de professeur. Un dicti onnaire à la main, avec li1 dessin, des gestes, ils ont expliqué avec succès ce que leur partenaire n 'arrivait pas encore à saisir. Le tout s'est passé simplement, avec patience et dans l'amitié.
Les ch oses les plus invraisemblables surviennent lors d 'un éch ange. Grâce à celui-ci, une maman retrouve le d ialogue avec son fils. Et que penser de ces pères et de ces mères qui après tant d 'années de travail ravivent leurs anciens savoi rs pour entrer en communication? Comment expliquer que le peti t frère ou la petite sœur se mette à pleurer sur le quai de gare lorsqu e le / la p artenaire s'en va? Ensemble, par en couragement mutuel, il devient plus naturel d 'aider, de mettre la table, de ranger la vaisselle. Oserait-on seulement laisser sa cha mbre dans un désordre innommable en présence d'un hôte?
Combien d'élèves se sont montrés incroyablement créatifs pour offrir à leur partenaire le meilleur d 'euxmêmes, e t un séjour inoubliable.
A vous élèves, parents et professeurs qui avez la chance de vivre J'expérience des échanges, bon ven t. L'Europe se construit lentement.
Jacques LAM ON Responsable des échanges
COCrône
Ne tardez donc pas à vous inscrire ou à demander des renseignements, nous trouverons les partenaires qu'il vous fa ut. Le prochain délai d'inscrip tion a été fixé au 15 mars Dl.
Bureau des échanges linguistiques
Yves Andereggell
En raccourci Echanges linguistiques Tout sur un fichier la fondation ch-échange de jeunes a publié récemmenl RecloVerso, un fichier groluil pour facililer l ' organ~alion d'un échange linguislique au niveau du primaire supérieur. Plonificalion d'un échange, personnes ù conloder, adresses uliles, finoncemenl, organisation, proposilion de réolisalions ... : les Ihèmes Irailés sonl nombreux el forl déloillés. Pour commander ce précieux documenl, une seule adresse: ch-échange de jeunes, Hauplbahnhofslrasse 2, 4501 Soleure. Fox: 032 / 625 26 BB. Vous pouvez aussi consuller le sile inlernel de l'ossocialion: www.echanges.ch
Bibliothèque (antonale Conférences Poursuivanllo série des midi-rencontres de la Bibliolhèque canlonale ù la rue des Vergers sur l'homme el la nolure, Irais conférences aborderonl la queslion des perspectives. Olivier Biber, de l'Office fédéral de l'environnemenl, des forêls el du paysage ù Berne, s'exprimero le jeudi 15 mars, Gabrielle Nanchen, présidenle de la fondalion Sion 2006 pour le développement durable des régions de monlagne, sera invilée ù parler le jeudi 5 avril el lean-lacques Rey-Bellel, chef du Déporlemenl des Ironsporls, de l'équipemenl el de l'environnemenl du Valois, concluro ce volet le jeudi 26 avril. Dans le cadre du Valois en recherche, Danièle Périssel Bagnoud abordero le jeudi 22 mars dès 17 h 30 les cjeux el enjeux oulour des écales normales du Valais romand •. Encore une dole, le 7 mai sera l'o((asion, lors des Soirées-renconlres, d'une discussion avec Michel Bory. Pour lous renseignements, vous pouvez vous adresser à la Bibliolhèque canlonale, rue des Vergers 9, case poslale, 1051 Sion, lél. 027 / 6064550, courriel: [email protected]. A noler égalemenll' adresse du sile de la bibliolhèque: hllp:/ / www.bcvs.vsneuh
Mag@logiE Catalogue des logiciels Mag@logiE magasin de logiciels éducalifs ù Vverdon, propose son calologue 2000-2001 . Celui-ci décril 750 logiciels dons de nombreux domaines : français, longues, maths, sciences, etc. Ce documenl conlienl également des suggestions de logiciels pour les écoles failes par le Centre suisse des lechnologies de l'informalion dans l'enseignemen!. Pour en savoir plus, adressez-vous ù: Mag@logiE, rue du Casino 4, 1400 Vverdon, lél. 024 / 42026 70, lélécopie 024 / 420 26 71 , courriel: [email protected]
R~ -Février 2001
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Ph.tographe Jacques Oussez
Données techniques Surface de (omposilion 17S, 245 mm Formol de 10 revu.: 210 x 280 mm Impression en offsel en noir el une leinle vive, phololilhas fournies ou frais de reproduction fadurés séparémenl pour les do(Umenls fournis prêls à la reproduction.
Parution Le 15 de choque m. is soul juill.1 .1 août.
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