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Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une série de cas Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Koch*(1), N.Sananès(1), A.Weingertner(1), G.Fritz(1), B.Viville(1), A.Gaudineau(1), M.Kohler(1), I.Nisand(1), B.Langer(1), R.Favre(1) (1) CHU, Strasbourg, France * Auteur principal Résumé Introduction L'objectif de ce travail était de rapporter une série consécutive de Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif (RCIUs) et d’en décrire le devenir périnatal en fonction de la présence ou non d'anomalies au niveau du Doppler ombilical, et d'étudier spécifiquement celles ayant bénéficié d'un traitement par laser. Matériels et Méthodes Il s'agit d'une étude de cohorte rétrospective incluant les RCIUs suivis à partir de 16 semaines d'aménorrhée (SA) au sein des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg de 2008 à 2015. Le RCIUs était défini par une estimation du poids fœtal (EPF) inférieure au 10ème percentile pour un seul des jumeaux et classé en trois types selon le Doppler ombilical : normal (type I), diastole nulle ou reverse flow (type II) et diastole nulle ou reverse flow par intermittence (type III). Les critères d'exclusion étaient la présence d'un syndrome transfuseur-transfusé, d'un Twin Anemia-Polycythemia Sequence, d'anomalies constitutionnelles ou d'une mort fœtale in utéro (MFIU) lors du diagnostic. La surveillance échographique se faisait par 2 semaines. L'indication de bichorionisation par photocoagulation laser était posée en cas de RCIUs de type II ou III. Résultats Parmi les 25 RCIUs, 16 étaient de type I et neuf de type II ou III. Le RCIUs survenait plus précocement en cas de type II ou III (22,3 SA contre 24,3 SA) et était plus sévère (discordance d'EPF de 37 % contre 23 %). L'âge gestationnel à l'accouchement était également plus précoce en cas de type II ou III, 31 SA et 2 jours contre 33 SA et 6 jours. Le RCIUs de type I présentait une évolution favorable alors qu'il y avait 33 % de pertes fœtales en cas de type II ou III. La bichorionisation par laser n'a pu être réalisée que dans quatre cas sur neuf en raison de difficultés techniques. On notait alors deux grossesses avec évolution favorable pour les deux jumeaux et deux grossesses avec MFIU du jumeau atteint de RCIU. Discussion Le RCIUs est une pathologie rare associée à une morbi-mortalité élevée. L'âge précoce au diagnostic, la sévérité du RCIU et la présence d'anomalies du Doppler ombilical sont des facteurs péjoratifs. La survenue d'une MFIU du jumeau atteint de RCIU expose le jumeau normotrophe à des séquelles ischémiques en raison des anastomoses vasculaires. La réalisation d'une bichorionisation par photocoagulation laser est techniquement difficile et constitue un conflit d'intérêt entre le jumeau normotrophe et celui atteint de RCIU.

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Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une série de cas Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Koch*(1), N.Sananès(1), A.Weingertner(1), G.Fritz(1), B.Viville(1), A.Gaudineau(1), M.Kohler(1), I.Nisand(1), B.Langer(1), R.Favre(1)

(1) CHU, Strasbourg, France * Auteur principal

Résumé

Introduction L'objectif de ce travail était de rapporter une série consécutive de Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif

(RCIUs) et d’en décrire le devenir périnatal en fonction de la présence ou non d'anomalies au niveau du Doppler ombilical,

et d'étudier spécifiquement celles ayant bénéficié d'un traitement par laser. Matériels et Méthodes Il s'agit d'une étude de

cohorte rétrospective incluant les RCIUs suivis à partir de 16 semaines d'aménorrhée (SA) au sein des Hôpitaux

Universitaires de Strasbourg de 2008 à 2015. Le RCIUs était défini par une estimation du poids fœtal (EPF) inférieure au

10ème percentile pour un seul des jumeaux et classé en trois types selon le Doppler ombilical : normal (type I), diastole

nulle ou reverse flow (type II) et diastole nulle ou reverse flow par intermittence (type III). Les critères d'exclusion étaient la

présence d'un syndrome transfuseur-transfusé, d'un Twin Anemia-Polycythemia Sequence, d'anomalies constitutionnelles

ou d'une mort fœtale in utéro (MFIU) lors du diagnostic. La surveillance échographique se faisait par 2 semaines.

L'indication de bichorionisation par photocoagulation laser était posée en cas de RCIUs de type II ou III. Résultats Parmi les

25 RCIUs, 16 étaient de type I et neuf de type II ou III. Le RCIUs survenait plus précocement en cas de type II ou III (22,3 SA

contre 24,3 SA) et était plus sévère (discordance d'EPF de 37 % contre 23 %). L'âge gestationnel à l'accouchement était

également plus précoce en cas de type II ou III, 31 SA et 2 jours contre 33 SA et 6 jours. Le RCIUs de type I présentait une

évolution favorable alors qu'il y avait 33 % de pertes fœtales en cas de type II ou III. La bichorionisation par laser n'a pu être

réalisée que dans quatre cas sur neuf en raison de difficultés techniques. On notait alors deux grossesses avec évolution

favorable pour les deux jumeaux et deux grossesses avec MFIU du jumeau atteint de RCIU. Discussion Le RCIUs est une

pathologie rare associée à une morbi-mortalité élevée. L'âge précoce au diagnostic, la sévérité du RCIU et la présence

d'anomalies du Doppler ombilical sont des facteurs péjoratifs. La survenue d'une MFIU du jumeau atteint de RCIU expose le

jumeau normotrophe à des séquelles ischémiques en raison des anastomoses vasculaires. La réalisation d'une

bichorionisation par photocoagulation laser est techniquement difficile et constitue un conflit d'intérêt entre le jumeau

normotrophe et celui atteint de RCIU.

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Place des recommandations du CNGOF dans le suivi immuno-hématologique de l’allo-immunisation fœto-maternelle en Algérie Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal S. Iguergaziz*(1)

(1) CHU Mohamed Lamine Debaghine BEO, Kouba, Algeria * Auteur principal

Résumé

Introduction L’Algérie enregistre encore des cas d’alloimminisations anti-D qui constitue un véritable problème de santé

publique. Le programme national de périnatalité réalisé entre 2006-2009 a dévoilé un chiffre résiduel de 1 à 3 grossesses

pour 1000 naissances vivantes. Objectifs Contribuer à la diminution de l’incidence de l’allo-immunisation fœto-maternelle

par l’application des nouvelles recommandations concernant le suivi immuno-hématologique. Méthode Analyse des

résultats du suivi immuno-hématologique obtenus depuis 2011 chez 1600 femmes enceintes qui comporte outre le

groupage phénotypé, la recherche des agglutinines irrégulieres, le test de Kleihauer, le dosage pondéral de l’antiD ainsi que

le micotitrage. 262 femmes enceintes ont bénéficié d’un suivi selon le calendrier des RAI préconisé par le CNOGF .

Résultats Les résultats montrent une prévalence de 4.18 % d’allo-immunisation fœto-maternelle, l’allo-immunisation anti D

représente 64.17 % des cas positifs. 22 femmes ont bénéficié d’un dosage pondéral qui a contribué à l’orientation de la

prise en charge. Concernant les femmes RH:-1 non immunisées le microtitrage a été réalisé chez 61 femmes après

séroprophylaxie ciblée.Le test de Kleihauer à l’accouchement effectué chez 905 femmes montre une fréquence de 26.3% de

tests positifs. Cependant les résultats n’ont pas été pris en considération pour l’adaptation de la dose. Conclusion Les

recommandations du CNOGF ont considérablement facilité le suivi des femmes enceintes. La perspective est d’introduire le

génotypage RHD fœtal sur sang maternel et la sensibilisation des responsables pour l’application de la prévention

systématique à 28 SA.

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Allo-immunisations fœto-maternelles nécessitant une transfusion in utero: étude comparative de la prise en charge et du devenir selon le type d’anticorps Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal T. Phung*(1), V.Debarge(2), C.Coulon(2), N.Ramdane(3), B.Wibaut(2), P.Vaast(2), C.Garabedian(2)

(1) Faculté de Médecine Lille 2, CHRU Jeanne de Flandre, Lille, France (2) CHRU Jeanne de Flandre, Lille, France (3) Unité de Biostatistique, CHRU de Lille, Lille, France * Auteur principal

Résumé

Objectif L’objectif principal était de comparer les allo-immunisations fœto-maternelles sévères en fonction du type

d’anticorps (Ac) impliqué. L’objectif secondaire était de comparer les allo-immunisations anti-D en fonction du nombre d’Ac

associé. Matériels et méthode. Il s'agit d'une étude monocentrique de 1999 à 2015 incluant toutes les allo-immunisations

fœto-maternelles ayant nécessité une transfusion in utéro (TIU). Les patientes étaient classées en fonction de l’anticorps

impliqué : anti-D, autres rhésus (anti-c et anti-E) et anti-Kell. Les données obstétricales, les caractéristiques des TIU et

l’issue néonatale étaient recueillies et comparées entre les groupes. Puis, les allo-immunisations anti-D isolés étaient

comparés aux anti-D associés à un ou deux Ac. Résultats 106 grossesses ont été incluses. 77,4% présentaient un anti-D,

9,4% un anti-c ou anti-E (groupe RH) et 13,2% un anti-Kell. Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes anti-D

et RH pour les données recueillies. Le taux d’anasarque, le nombre de TIU, la consommation, le délai entre deux TIU étaient

similaires entre les groupes anti-D et Kell. L’hémoglobine (Hb) et l’hématocrite (Ht) initiales à la 1ere TIU étaient

significativement plus élevées dans le groupe anti-D par rapport au groupe Kell (respectivement 6,8 vs 4,7 g/dl, p=0,008

pour l’Hb et 20,4 vs 15,5%, p=0,04 pour l’Ht). Les nouveaux-nés du groupe anti-D avaient un taux de bilirubine maximale et

une durée de photothérapie intensive significativement plus élevés que le groupe Kell (respectivement 124,7 vs 75,7 mg/L,

p=0,002 et 2,5 vs 5,1 jours, p=0,007). Lorsque l’anti-D était isolé, la consommation moyenne et celle entre la 1ere et la 2e

TIU étaient moins importantes, comparées à un anti-D associé à deux Ac (respectivement, 0,31 vs 0,46 g/dL/j, p=0,04 et

0,33 vs 0,48 g/dL/j, p=0,04). Conclusion Les allo-immunisations liées à l’anti-Kell entrainent des anémies fœtales plus

sévères que les celles liées à l’anti-D, mais il n’y a pas de différence concernant le taux d’anasarque, le nombre de TIU, la

consommation et le délai entre deux TIU et la survie néonatale. Par ailleurs, le nombre d’Ac associé à l’anti-D semble

impacter le délai entre deux TIU. Il conviendrait d’assurer une surveillance plus rapprochée lorsque l’anti-D est associé à

d’autres Ac.

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Évaluation du thymus foetal dans la microdélétion 22q11.2 Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Lamouroux*(1), E.Mousty(1), V.Letouzey(1), F.Fuchs(2)

(1) Service de gynécologie obstétrique CHU Nimes, Nimes, France (2) Service de gynécologie obstétrique CHU Montpellier, Montpellier, France * Auteur principal

Résumé

Objectif Cette étude a pour objectif principal l’évaluation du thymus fœtal dans le diagnostic de 22q11DS. Les

caractéristiques phénotypiques en cas de diagnostic anténatal ou postnatal de 22q11DS ont été étudiées pour en améliorer

le diagnostic prénatal. Matériels et Méthode Il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle multicentrique menée

dans les CPDPN des CHU de Montpellier et Nîmes, entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2014. Tous les enfants avec

un diagnostic de 22q11DS réalisé en anténatal ou en postnatal (FISH ou ACPA) et nés dans le Languedoc Roussillon ont été

inclus. Résultats Trente familles ont été incluses dont onze diagnostics postnataux. Parmi les 19 diagnostics anténataux,

l’évaluation échographique du thymus fœtal a été réalisée dans 68% des cas et a montré 77% de dysgénésie thymique,

répartie pour moitié d’agénésies et l’autre moitié d’hypoplasies. Le phénotype du 22q11DS accessible à l’échographie

anténatale était 63% de cardiopathies dont 84% de cardiopathies conotroncales et 84% de communication

interventriculaire, 70% de dysgénésies thymiques, 10% d’anomalies palatines, 27% d’anomalies rénales et 57% d’excès de

liquide amniotique ou d’hydramnios. 90% des cas de notre série associaient au moins deux signes parmi ceux ci. Conclusion

Une dysgénésie thymique doit être recherchée systématiquement en cas de suspicion de microdélétion 22q11.2. Cette

recherche permet d’améliorer la sensibilité du diagnostic anténatal et de permettre une prise en charge anténatale et

postnatale adaptée après discussion avec les parents.

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Placentocentèses entre 14SA et 15SA+6jours Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal S. Brun(1), M.Sarrau*(1), F.Coatleven(1), L.Sentilhes(1), J.Horovitz(1), R.Saura(2)

(1) Maternité Centre Aliénor d'Aquitaine CHU Bordeaux, Bordeaux, France (2) Service de Génétique - CHU Bordeaux, Bordeaux, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : Les sociétés savantes internationales (ACOG, RCOG and SOGC) recommandent de réaliser lorsqu'un

diagnostic prénantal est indiqué, une biopise de trophoblaste (BT) avant 13 semaines d'aménorrhée (SA) + 6 jours (j) et une

amniocentèse (A) après 15 SA. Il est généralement admis en France de ne pas réaliser de prélèvements invasifs entre 14 SA

et 15 SA + 6 j. Le but était de rapporter le taux de pertes foetales après placentocentèse (P) réalisée entre 14 SA et 15 SA +

6 j, ce qui permet une prise en charge plus rapide de la patiente. Matériel et Méthodes : Etude prospective unicentrique à la

maternité du CHU de Bordeaux ayant inclus toutes les patientes ayant eu une P entre14 SA et 15 SA + 6 j entre le 01/02/15

et le 01/02/2016, après accord du Comité de Protection des Personnes du Sud Ouest et Outre Mer III (réf : DC 2015/11).

Résultats : Pendant l'étude, un total de 1030 prélèvements invasifs a été réalisé: 318 BT (n=317) avant 13 SA + 6 j et 712

(n=707) prélèvements après 14 SA ( 576 P et 136 A). Parmi ces derniers, 209 P ont été réalisées entre 14 et 15 SA + 6 j.

L'âge gestationnel moyen au moment du prélèvement était de 14 SA + 5 j. Il y a eu 4,8% (10/209) interruptions médicales

de grossesse (IMG) et 6,7% patientes perdues de vues (14/209). Excluant les 14 patientes perdues de vues, le taux de pertes

foetales était de 1,5% (3/195): 2 fausses couches tardives avant 24 SA à 16 et 17 SA et 1 mort foetale in utero (MFIU) à 31

SA + 5 j suite à un hématome rétro-placentaire dans un contexte de prééclampsie, 3 mois après le prélèvement et donc non

en rapport. Parmi ces patientes en excluant les IMG, les taux d'accouchement prématuré en incluant la MFIU entre 24 et 28

SA, avant 32 SA et avant 37 SA étaient respectivement de 0% (0/185), 0,5% (1/185) et 2% (4/185). Conclusion : Entre 14 et

15 SA + 6 j, le taux de pertes foetales en rapport avec la placentocentèse était de 1 % ( 2/195), la placentocentèse semble

être une option raisonnable à discuter avec la patiente au cas par cas.

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Pronostic des mégavessies isolées de diagnostic prénatal au premier trimestre et de régression spontanée Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal N. Girard*(1), A.Benachi(2), P.Bussieres(3), C.Egoroff(4)

(1) AP-HP, Paris, France (2) AP-HP, Clamart, France (3) CH 4 VILLES, Saint cloud, France (4) HÔPITAL PRIVÉ ANTONY, Antony, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : La mégavessie fœtale est rare et de mauvais pronostic. Au premier trimestre, elle est fréquemment associée

à une aneuploïdie ou un syndrome polymalformatif. Cependant, elle peut être isolée et régresser spontanément. Le

pronostic dans cette situation est mal connu. L’objectif est d’évaluer le pronostic fœtal et pédiatrique en cas de mégavessie

du 1er trimestre isolée et de régression spontanée et de proposer une conduite à tenir. Méthode : Cette étude est

multicentrique et rétrospective. Nous décrivons les cas de mégavessie foetale du premier trimestre isolée et de résolution

spontanée suivis dans notre centre de diagnostic prénatal. Nous recensons également tous les cas décrits dans la

littérature. Résultats : Cinq cas ont été suivis dans notre CPDPN de 2007 à 2015. Le terme moyen de diagnostic était 12 SA+

3. Le diamètre vésical moyen était de 13 mm, le délai moyen de régression était 15 jours. Deux caryotypes foetaux ont été

réalisés et normaux. Le suivi échographique prénatal retrouvait des anomalies modérées et transitoires des voies urinaires

dans tous les cas. Après la naissance, un enfant a développé un syndrome de jonction droit et un autre enfant présentait un

épaississement persistant de la paroi vésicale. La fonction rénale était normale dans tous les cas. Quatre-vingt trois cas ont

été extraits de la littérature. L'analyse des quatre-vingt-huit cas retrouve un risque d’aneuploïdie de 2,3% (n=2/88). Le suivi

pédiatrique des enfants nés vivants était normal dans 94% des cas (n=81/86). Conclusion : Une mégavessie fœtale isolée au

1er trimestre peut régresser spontanément. Il faut proposer systématiquement une analyse du caryotype foetal car le

risque d’aneuploïdie est de 2,3%. En l’absence d’aneuploïdie, un suivi échographique prénatal rapproché et spécialisé reste

nécessaire. Si le suivi est normal, le pronostic est excellent et l'évolution pédiatrique est normale dans plus de 90% des cas.

Un suivi pédiatrique spécialisé reste nécessaire.

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Intégration du test d’ADN fœtal dans le dépistage du Syndrome de Down en France : une analyse coût-efficacité Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal M. Blanquet*(1), C.Mourgues(1), S.Léger(1), D.Lemery(1), L.Gerbaud(1), A.Debost-legrand(1), F.Vendittelli(1)

(1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-ferrand, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Identifier la stratégie de dépistage du syndrome de Down intégrant le test ADN fœtal (ADNf) qui permettait la

meilleure efficience allocative des dépenses quant à sa capacité à fournir une information juste aux parents concernant le

fœtus, dans le contexte français. Methods : Une analyse coût-efficacité a été réalisée sur une cohorte simulée de 811 510

grossesses pour comparer la stratégie actuelle avec cinq hypothèses intégrant ADNf. Le modèle de décision analytique

utilisé était l’arbre décisionnel. Les stratégies ADNf testées étaient « haut-risque » (risque ≥ 1/250), « contingente » après

les marqueurs du premier trimestre ou en rattrapage des marqueurs du deuxième trimestre et « universelle » après

l’échographie du premier trimestre. La mesure primaire d’efficacité considérée était le nombre de cas pour lesquels une

information juste était délivrée aux parents et la mesure secondaire était le nombre de pertes fœtales. La perspective du

tiers-payeurs a été choisie. Les coûts restants à la charge des patients étaient calculés. Un ratio coût-efficacité (RCE) et un

ratio différentiel coût-résultat (RDCR) ont été calculés pour les deux critères d’efficacité, le nombre d’informations justes

(RCE et RDCR) et le nombre de pertes fœtales (RCEf et RDCRf) dans chacune des stratégies testées. Une analyse de

sensibilité univariée et multivariée a été réalisée. Résultats : La stratégie « haut risque » était la plus coût-efficace.

L’analyse de sensibilité par scénario a confirmé la robustesse de nos résultats. Conclusions : La stratégie « haut risque »

apparaît comme la plus coût-efficace parmi l’ensemble des stratégies intégrant le test ADNf testées pour les deux critères

d’efficacité mesurés, le nombre de cas pour lesquels une information juste était délivrée et les pertes fœtales.

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Analyse de la morphologie cardiaque foetale au premier trimestre: évaluation des pratiques professionnelles régionales Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal L. Boivin cohen*(1), C.Diguisto(1), F.Perrotin(1)

(1) CHRU Tours , Tours, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Notre étude est une évaluation des pratiques professionnelles chez les échographistes de la région Centre, afin de

connaitre les pratiques actuelles quant à l’analyse de la morphologie cardiaque au premier trimestre de la grossesse.

Matériels et Méthodes : Nous avons envoyé par courrier électronique aux soixante et onze échographistes de la Région

Centre un questionnaire sur l’analyse de la morphologie cardiaque lors de l’échographie du premier trimestre. Un premier

envoi et plusieurs relances ont été effectués entre le 22/06/2015 et le 13/11/2015. Résultats : 29 des 64 questionnaires

reçus ont été achevés (45,3%). L’examen de la morphologie cardiaque fœtale est réalisé de façon systématique au 1er

trimestre par 5 (17,2%) des échographistes interrogés, et autant pour les patientes appartenant au groupe à risque. Seize

praticiens (55,2%) effectuent cet examen quand les conditions d’examen sont favorables, et 6 (20,7%) ne le réalisent chez

aucune patiente. Vingt-cinq échographistes (86,9%) recherchent le situs, et vingt-deux (75,6%) analysent la symétrie

droite/gauche. Sur la coupe 4 cavités, les échographistes déclarent rechercher: la taille et la position du cœur (79,3%), la

taille des ventricules et des oreillettes (55, 2%), la croix du cœur (62,1%) et la visualisation de deux flux atrio-ventriculaires

séparés (55,2%). Sur la coupe trois vaisseaux trachée, la convergence des gros vaisseaux est examinée par 31% des

échographistes. Les principales pathologies recherchées sont l'hypoplasie du ventricule gauche, le canal atrio-ventriculaire

complet et une large communication inter-ventriculaire. Conclusion : L’analyse de la morphologie cardiaque fœtale est

réalisable et sans risque pour le fœtus dès le premier trimestre de la grossesse. Son intérêt est démontré dans le groupe de

patientes à haut risque de cardiopathie congénitale. Néanmoins, cet examen est peu réalisé de façon systématique dans

notre région. Les pratiques quant à sa réalisation et aux pathologies à rechercher sont très hétérogènes.

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Apport de l’analyse chromosomique par puce a adn dans un centre de diagnostic prenatal pluridisciplinaire Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal C. Bartholmot(1)

(1) Interne, Nîmes, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : L’analyse chromosomique par puce à ADN est une technique de cytogénétique qui a ouvert son champ

d’application au diagnostic prénatal depuis quelques années. L’objectif principal de l’étude était d’analyser l’apport pour les

couples de l’utilisation de l’analyse chromosomique par puce à ADN au sein d’un CPDPN. Matériels et méthodes : Une

étude de cohorte rétrospective a été menée sur l’année 2015 au sein d’un CPDPN. Toutes les patientes ayant une analyse

d’ACPA ont été incluses dans l’étude. Les indications d’analyse étaient les CN3 3,5mm, les signes d’appel échographiques,

les retards de croissance intra utérin et les morts fœtales. Les données ont été récupérées dans les dossiers de diagnostic

prénatal et de génétique. Résultats : 155 patientes ont eu une analyse par CGH array, soit 36% des patientes avec indication

de prélèvement invasif. 15 analyses de CGH sont positives soit 9,6% des indications. Aucun de ces diagnostics n’est possible

par caryotype standard. Ces résultats positifs ont modifiés l’issue de grossesse ou la prise en charge pour une future

grossesse dans 54 % des cas. Conclusion : L’ACPA permet un gain diagnostique malgré une interprétation délicate et

modifie la prise charge des patientes pour les grossesses ultérieures. Ces résultats sont à confirmer avec une étude

prospective multicentrique.

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Mégavessie fœtale après 14 semaines d’aménorrhée : Enjeux du diagnostic anténatal. Une étude rétrospective monocentrique Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Bassil*(1), R.Besson(2), P.Vaast(1), C.Coulon(1), P.Bourgeot(1), D.Thomas(2), V.Debarge(1)

(1) Pole Femme Mère Nouveau Né, Hôpital Jeanne de Flandre, CHRU de Lille, Lille, France (2) Pole Enfant, Hôpital Jeanne de Flandre, CHRU de Lille, Lille, France * Auteur principal

Résumé

Contexte : La mégavessie fœtale est une pathologie rare avec une prévalence estimée à 0,38%. Après 14 semaines

d’aménorrhées (MVF>14SA) ce signe échographique renvoie à plusieurs étiologies, dont les valves de l’urètre postérieur

(VUP), pathologie nécessitant une prise en charge thérapeutique néo-natale en urgence et marquée par un mauvais

pronostic rénal à long terme. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pertinence des signes échographiques anténataux,

dont le récessus urétral (RU) et l’épaississement de la paroi vésicale, pour le diagnostic de VUP chez les fœtus porteurs de

MVF>14SA. Méthode : Les échographies anténatales de toutes les patientes adressées au CHRU de Lille pour MVF>14SA,

de Janvier 2001 à Décembre 2014, ont été rétrospectivement analysées. L’ensemble des signes échographiques lors du suivi

furent recensés. Leur pouvoir discriminant (sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et négative) pour le diagnostic

de VUP fut analysé avec calcul des Odds-Ratio (OR) et réalisation d’une analyse multivariée. Résultats : 78 fœtus avec une

mégavessie à plus de 14SA ont été inclus. L’âge gestationnel médian lors du diagnostic de MVF>14 était de 31 SA. Au final, il

fut retrouvé 51% de VUP. La paroi vésicale épaissie était plus fréquemment retrouvée chez les fœtus porteurs de VUP

(77,5% versus 15,8%, p<0,0001) que chez les autres fœtus. Ce signe avait une sensibilité de 77,5% et une spécificité de

84,2%. On notait plus de RU chez les porteurs de VUP : 51,3% versus 20% p=0,0053, Se=47,5% et Spé=71,1%. En analyse

multivariée la paroi épaisse et la visualisation au moins une fois en cours de suivi d’un RU était discriminant pour le

diagnostic de VUP : OR-paroi épaisse= 36,3 IC95[7,92-166,23] et OR-RU=5,95 IC95[1,40-25,41] (AUC=0,90). Conclusion :

L’épaississement de la paroi vésicale est un signe échographique majeur en faveur du diagnostic de VUP chez les

MVF>14SA. L’existence de ce signe en association avec un RU requiert d’orienter la patiente dans une maternité de niveau

III avec un service de chirurgie néo-natale pour une prise en charge rapide après la naissance.

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Mise en place et validation d’un exercice de simulation : cordocentèse sur modèle « fantôme » Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Shokrzadeh(1), A.Charveriat*(1), E.Le carpentier(1)

(1) Maternité Port Royal, Paris, France * Auteur principal

Résumé

Notre étude a pour but de valider une échelle d’évaluation du geste de cordocentèse sur simulateur à partir d’une

population de gynécologues obstétriciens. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude expérimentale sur simulateur de

cordocentèse (cordocentesis trainer Limbs and Things®). La population étudiée est constituée de gynécologues

obstétriciens internes ou seniors. L’exercice est évalué par deux observateurs indépendants. Une échelle basée sur 11

critères relatifs au déroulement du geste de cordocentèse a été construite. Ces critères sont relatifs à l’aiguille (distance

entre point de ponction et sonde, angle d’attaque, visualisation partielle ou totale de l’aiguille en cours de progression,

mouvements de recul ou de repositionnement), à la sonde d’échographie (visualisation et position de la cible avant et

pendant le geste), au fait d’atteindre ou non la cible ainsi qu’au temps de réalisation du geste. Les participants remplissent

également un questionnaire pré-test portant sur des connaissances relatives à la cordocentèse puis, après un rappel

théorique, un questionnaire post-test et de satisfaction. Les statistiques ont été réalisées avec le logiciel TGV-Stat.

Résultats : 24 participants (8 seniors et 16 internes) ont participé à cette étude. 87% ont jugé le degré de réalisme du

modèle comme satisfaisant ou très satisfaisant. 92% ont jugé avoir acquis des connaissances théoriques, et 66 % des

connaissances pratiques. Pour les questionnaires pré et post-test, on observe 56% de bonnes réponses en pré-test et 91%

en post-test (p < 0,01). La cohérence interne de l’échelle basée sur les 11 critères est correcte avec un coefficient alpha-

Cronbach de 0,83. Pour les critères de jugement on observe un accord quasi parfait avec des coefficients kappa compris

entre 0,87 et 0,95 pour 4 des 11 critères de jugement. Un accord fort est également retrouvé pour tous les autres critères

hormis 2, plus difficile à analyser en situation. Conclusion : L’échelle d’évaluation composée de plusieurs critères jugeant à

la fois la dextérité et la réalisation du geste de ponction, présente une bonne reproductibilité inter-observateur et une

bonne cohérence interne. Celle-ci pourra être utilisée pour mettre en place un programme d’apprentissage en plusieurs

séances et donner l’accès à une formation reproductible.

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Bilan iconographique (échographie / IRM) dans l’évaluation anténatale des malformations lymphatiques kystiques cervicales. A. Leroy, C. Garabedian, T. Fourquet, E.Clouqueur, C.Coulon Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Leroy*(1)

(1) CHRU Jeanne de Flandres, Lille, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Evaluer le bilan d’imagerie ( échographie + /- IRM ) dans le diagnostic des malformations lymphatiques

kystiques de localisations cervicales. Matériels et Méthodes Etude rétrospective, descriptive des patientes ayant bénéficié

d’un dépistage échographique de masses cervicales antérieures, confirmées en échographie de référence, au Centre

pluridisciplinaire de diagnostic prénatal du Centre Hospitalier Régional Universitaire de Lille de 1997 à 2014. Résultats 17

malformations lymphatiques kystiques ont été recensées. 12(71%) malformations lymphatiques kystiques étaient

diagnostiquées lors de l’échographie de référence et 11(85%) lors de l’IRM. On retrouvait une extension de la masse pour

10(62%) malformations lymphatiques kystiques en échographie et pour 11(85%) en IRM. Dans la plupart des cas, on

objectivait respectivement en échographie et en IRM : une extension de la face (4, 23%/6, 46%), de la base de la langue (3,

18% /2, 15%) et du plancher buccal (3, 18% /3, 15%). Une atteinte pharyngée (5,38%) et mandibulaire (4,31%) était

dépistée en IRM et non retrouvée en échographie. 2(12%) fœtus étaient porteurs de malformation urogénitale, 1(6%) de

malformation cardiaque et 1(6%) de malformation faciale associée en échographie. Les malformations lymphatiques

kystiques restaient stables dans 12(71 %) des cas et disparaissaient dans 2(12%) des cas avant la naissance. Conclusion

L’IRM et l’échographie paraissent indissociables pour permettre une évaluation et une prise en charge optimale des masses

cervicales. Le bilan des lésions associées semble pouvoir nous aider dans l’orientation diagnostique. Enfin, les

malformations lymphatiques kystiques semblent avoir une stabilité au cours de la grossesse et un bon pronostic en cas de

masse cervicale lymphatique non compliquée et sans extension péjorative.

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Pronostic et facteurs prédictifs de morbidité des omphalocèles géantes Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal N. Roux(1)

(1) Assistance publique hôpitaux de Paris - Interne, Montreuil, France * Auteur principal

Résumé

La chirurgie de reparation des omphalocèles géantes est un défi. Il est difficile de prédire le pronostic après cette chirurgie

et une surestimation de la gravité de cette malformation est souvent faite à l’échographie quand le volume est important.

L’objectif de cette etude est de determiner le devenir des nouveaux-nés attaint d’une omphalocèle géante et

secondairement de definir les facteurs pronostiques de gravité. Nous avons recueilli retrospectivement, entre Janvier 2004

et Juin 2014, les données obstétricales et néonatales de 29 naissances consecutives de nouveaux nés atteints

d’omphalocèles géantes dans deux centres referents de médecine foetale à Paris. Le critère définissant l’omphalocèle

géante était la nécessité d’une chirurgie de fermeture en deux temps. Onze nouveaux-nés présentaient une malformation

associée, et aucun ne présentait d’anomalie chromosomique. La comparaison des groupes omphalocèle non isolée/isolée

montre une durée de séjour en réanimation et en pédiatrie de 95 jours [45-915] vs 43 jours [10-110] (p= 0,008) et 69 jours

[30-615] vs 22 jours [2-78] (p= 0,02), un taux de décès de 27% vs 5%. Aucune gastrostomie et aucune trachéotomie n’ont

été nécessaire dans le groupe omphalocèle isolée. Quatre facteurs prédictifs de morbidité ont été retrouvés: la presence de

malformations associées (100% vs 10%, p <103) notamment cardiaques (100% vs 15%, p =0,001), un contenu de

l’omphalocèle comprenant le foie et les intestins et le ratio circonférence de l’omphalocèle/circonférence abdominale

durant toute la grossesse 0,82 [0,60-1,25] vs 0,76 [0,51-1,20], p=0,05. Les omphalocèles isolées, malgré la presence du

foie dans le sac amniotique, ont un bon pronostic après chirurgie de fermeture progressive. Sans anomalies associées une

sortie de reanimation peut être espéré après 43 jours.

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Détermination du sexe foetal au cours de l'echographie du premier trimestre grace a la mesure de la distance ano-genitale Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Arfi*(1), J.Cohen(2), G.Canlorbe(2), S.Bendifallah(2), I.Thomassin(2), E.Darai(2), A.Benachi(3), J.Arfi(4)

(1) Centre hospitalier inter communal de Creteil, Paris, France (2) Hôpital Tenon, Paris, France (3) hôpital Béclère, Clamart, France (4) hôpital Trousseau, Paris, France * Auteur principal

Résumé

Introduction: La détermination précoce du sexe foetal est intéressante, particulièrement dans un contexte familial de

maladie liée à l'X. Chez l'homme, la distance ano-génitale, c'est à dire la distance entre l'extrémité caudale et la base du

bourgeon génital du foetus est sexuellement dimorphique. Cette différence est apparente dès 11 semaines de grossesse.

L'objectif de cette étude prospective était d'évaluer la précision de la mesure de la distance ano-génitale comme moyen de

détermination du sexe foetal au cours de l'échographie du premier trimestre de la grossesse. Matériel et méthodes: le sexe

foetal a été évalué sur 310 grossesses singleton consécutives entre 11 et 14 SA. Le cut-off optimal a été déterminé grâce à

la technique de l' approche minimale de la valeur de p et validé grâce à la simulation bootstrap. Résultats: 310 patientes ont

été inclues.Un cut-off de 4,8 mm a été déterminé afin de prédire les foetus de sexe masculin (≥ 4.8 mm) ou féminin (< 4.8

mm). Le sexe était correctement déterminé pour 87% des garçons et 89% des filles. La variabilité inter-observateur était

excellente. Conclusion: Cette étude présente un nouveau signe échographique pour la détermination précoce du sexe

foetal qui n'a jamais été décrit auparavant. La mesure de la distance ano-génitale semble être une technique précise dont la

validation nécessite l'étude de plus larges séries.

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Intérêt du cerclage à chaud chez les femmes enceintes de grossesses gémellaires asymptomatiques avec dilatation cervicale et protrusion des membranes. A propos d’une série de 10 cas Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal E. Snaifer(1)

(1) CHU St Georges, Beyrouth, Lebanon * Auteur principal

Résumé

E. Snaifer1,2 ; R. Nader1,2 ; J. Darido1,2 1. Centre Hospitalo-Universitaire Saint Georges, Beyrouth, Liban 2. Université de

Balamand, Beyrouth, Liban Objectif : Décrire l’intérêt d’un cerclage à chaud chez des femmes enceintes de grossesses

gémellaires asymptomatiques avec dilatation cervicale et protrusion des membranes. Matériel et Méthode : Il s’agit

d’une étude observationnelle rétrospective effectuée au CHU St. George à Beyrouth enter 2009 et 2016. Le critère

d’inclusion était la découverte fortuite d’une dilatation cervicale avec protrusion des membranes chez des patientes

enceintes de grossesses gémellaires asymptomatiques, entre 20 et 25SA. Tous les cerclages ont été effectués par le même

opérateur selon la technique de McDonald, après 24 h de surveillance clinique et un bilan biologique et infectieux négatif.

Le cerclage avait lieu sous anesthésie générale après administration d’Indométhacine. Les caractéristiques cliniques ont été

notées: âge, parité, gravidité, antécédents de prématurité ou de chirurgie utérine ou cervicale ; longueur du col par

échographie transvaginale effectuée après le cerclage et l'intervalle entre le cerclage et l’accouchement, devenir du

nouveau né. Résultats: Dix patientes ont été incluses dans l’étude entre 2009 et 2016, dont 9 cas issus de la procréation

médicalement assistée. L’âge gestationnel moyen est de 23 S.A. + 6 jours. L'intervalle entre la date du cerclage et de

l'accouchement est en moyenne de 63,44 jours (~ 9 S.A. +3 jours) avec un minimum de 18 jours et un maximum de 109

jours. Toutes les patientes ont accouché après 28 S.A. Les accouchements ont eu lieu aux alentours de 32 S.A. + 5 jours (+/-

24 jours). La longueur cervicale après le cerclage effectuée par échographie transvaginale est de 24,22 mm +/- 7,18 mm.

Aucun cas d'échec ou de chorioamnionite n'a été noté. Conclusion : D'après notre observation, il semble que le cerclage à

chaud chez des femmes enceintes de grossesses gémellaires asymptomatiques avec dilatation cervicale et protrusion des

membranes présente un intérêt en terme de prolongation de la grossesse et de prévention de l’accouchement

prématurissime tout en amélliorant la morbi-mortalité néonatale. Il serait intéressant de compléter ce travail par une

étude prospective randomisée afin d’étayer ces résultats.

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Dépistage non invasif des trisomies 13, 18 et 21 en polynesie française : étude des facteurs influençant la mesure de la fraction fœtale d’adn plasmatique Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Letourneau(1), L.Franchinard*(1), J.Costa(2), A.Benachi(1)

(1) Hôpital Antoine Béclère, Clamart, France (2) Laboratoire Cerba, Saint Ouen l'aumone, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : La mesure de la fraction fœtale (FF) d’ADN plasmatique est un élément clé de la performance du test de

dépistage prénatal non invasif (NIPT) et peut être influencée par l’indice de masse corporelle (BMI) maternel ou encore le

délai de transport des échantillons. Nous rapportons deux années d’expérience de test NIPT appliqué à une population de

patientes polynésiennes, dans laquelle la prévalence de l’obésité est élevée, présentant une grossesse singleton. Méthode :

Il s’agit d’une évaluation de pratiques du 1er décembre 2013 au 31 octobre 2015. Un test NIPT était proposé à des

patientes de Polynésie française présentant une grossesse singleton, spontanée ou issue d’une aide à la procréation, sans

anomalie échographique visible. Le test était réalisé au sein du laboratoire Cerba. La valeur de fraction d’ADN fœtal (FF) a

été considérée comme suffisante lorsque supérieure à 4%. Le critère d’évaluation principal était la détermination des

performances du NIPT chez des patientes obèses (définie par un BMI>30kg/m²) en termes de VPP, VPN, sensibilité,

spécificité et du taux de non rendus. Le critère secondaire était l’évaluation de la variation de la fraction fœtale en fonction

du BMI maternel et du délai d’acheminement des prélèvements. Résultats : 273 patientes ont été incluses, dont 42,5%

ayant un IMC supérieur à 30kg/m². Aucun test NIPT n’a été réalisé en cas d’anomalie fœtale à l’échographie. L’âge maternel

médian était de 37 ans et le terme médian du NIPT de 18SA+3J. La médiane de la fraction fœtale était de 9.2% et le taux de

non rendu de 0.36%. 214 issues de grossesse sont disponibles à l’heure actuelle. 1,5% des tests sont revenus positifs pour

la trisomie 21, dont un faux positif. La sensibilité du test est donc de 100% et sa spécificité de 98,9% pour le dépistage de la

trisomie 21. Il n’a pas été constaté de faux positif du test pour le dépistage des trisomies 13 et 18. La médiane de la FF

diminue significativement chez les patientes présentant un BMI>30 par rapport aux patientes non obèses (p<0.001) sans

impact sur les performances du test NIPT. La valeur moyenne de la fraction fœtale avant et après transfert ne différait pas

significativement (9,8% vs 9,6%). Conclusion : Les premiers résultats de cette étude montrent de très bonnes

performances du test NIPT pour le dépistage de la trisomie 21 en cas d'obésité maternelle et permet de vérifier la qualité

de l’acheminement des prélèvements entre la Polynésie française et la France métropolitaine

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Laparoschisis : facteurs échographiques et obstétricaux prédictifs d’une évolution post-natale défavorable Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal P. Moussy(1), G.Ducellier*(1), L.Sahmoune(1), S.Bonneau(1), E.Alanio(1), J.Bory(1)

(1) CHU Reims, Reims, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Le laparoschisis complexe est difficile à dépister en anténatal et pourtant il est associé à une augmentation de la

morbi-mortalité importante. L’objectif principal de cette étude était de définir les facteurs de risque échographiques et

obstétricaux associés à une évolution post natale défavorable. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et

observationnelle portant sur tous les cas de laparoschisis pris en charge au Centre Hospitalier Universitaire de Reims, entre

2005 et 2015. Le critère de jugement principal était le décès néonatal lié au laparoschisis. Les critères secondaires

échographiques et obstétricaux étudiés étaient les dilatations digestives intra ou extra-abdominales, la quantité de liquide,

la croissance fœtale, la vitalité fœtale, le rythme cardiaque fœtal, la voie d’accouchement, le poids et le terme de naissance.

Résultats : nous avons observés 28 naissances vivantes avec 16 enfants avec une évolution favorable,8 enfants avec

nécessité de plusieurs interventions et 4 décès. Il n’y avait pas de critères échographiques significativement liés à une

évolution post natale défavorable. Parmi les critères obstétricaux, la voie d’accouchement n’influait pas sur l’évolution post

natale, seul le poids de naissance inférieur à 2000g était associé à une augmentation de syndrome de grêle court.(p=0.049).

Conclusion : Seul le poids de naissance inférieur à 2000g semble associé à une évolution post-natale défavorable.

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Fetoscopic release of amniotic bands causing bilateral limb constrictions Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Gueneuc*(1), G.Chalouhi(1), N.Hajal(1), Y.Ville(1)

(1) Service d’Obstétrique et de Médecine Fœtale, Hôpital Necker-Enfants-Malades, Necker, France * Auteur principal

Résumé

Amniotic band syndrome includes various congenital anomalies related to amniotic constriction rings such as fibroid bands

compressing different fetal body parts that may result in either limb ischemia or defects. It can lead to various

malformations such as cleft lip and palate, clubfoot, club-hand, thoraco-abdominal wall defects and internal organ

malformations. The incidence of ABS is between 1/1200 and 1/15000 livebirths. In addition to the embryonic origin of ABS,

invasive procedures such as amniocentesis, amniodrainage and fetoscopic surgery can favor the laceration of amniotic

membranes that can then act as pseudo-amniotic bands in about 1.8 % of these procedures in complicated monochorionic

twin pregnancies. Fetal limbs and other body parts become entangled in the shriveled, rolled threads of amnion with a risk

of ischemia, deformity and amputation. Since 1997 many cases of ABS have been subjected to fetoscopic surgical

intervention using various methods of lysis including scissors, laser coagulation or blunt dissection. We present 5 cases of

limb constrictions by amniotic bands treated by fetoscopic surgery with different techniques with videos illustrating these

techniques.

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L’échographie en mode Biplan, un outil de précision pour les gestes invasifs en médecine fœtale Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Gueneuc*(1), G.Chalouhi(1), N.Hajal(1), Y.Ville(1)

(1) Service d’Obstétrique et de Médecine Fœtale, Hôpital Necker-Enfants-Malades, Necker, France * Auteur principal

Résumé

La qualité technique de l’échographie évolue constamment depuis plusieurs décennies. Ses débuts se traduisaient par des

images bidimensionnelles de qualité médiocre qui ont laissés place à des acquisitions en quatre dimensions où le temps est

intégré aux images en 3D. Ces techniques de reconstruction donnent de très belles images qui peuvent faciliter des

diagnostics et satisfaire la demande didactique et esthétique des parents. En dehors de cet aspect les échographistes

spécialistes de médecine fœtale semblent préférer en pratique courante un examen en 2D. Cependant l’apparition de

sondes matricielles associées à la vitesse de traitement rapide permet d’améliorer le cadre et la quantité de volumes avec

une résolution excellente en temps réel dans des plans multiples.Le mode Biplan qui en découle est une réelle avancée

technique. Désormais de nombreux gestes endo-utérins sont réalisés dans les centres de médecine fœtale. Ces gestes

nécessitent une courbe d’apprentissage longue avec un recrutement parfois restreint. Le mode Biplan en permettant de

s’affranchir du phénomène de latéralisation présent au cours de l’échographie en 2D facilite l’acquisition de ces techniques.

Le mode Biplan permet une localisation plus précise de l’aiguille, la visualisation du largage de drain en intra-thoracique ou

la préhension du cordon. Un geste endo-utérin plus précis et rapide limite le risque de complication. Nous rapportons donc

l’utilité de l’échographie en mode Biplan comme outil de précision pour les gestes invasifs en médecine fœtale en illustrant

nos propos par des acquisitions d’images d’intervention en temps réels.

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Mesure du complexe ano sphinctérien et de la distance anogénitale, vers l'établissement de courbes de références pour le diagnostic des malformations ano rectales Type de communication : Eposter Thème : Diagnostic prénatal A. Ayachi ep. benmrad*(1)

(1) Faculté de Médecine de Tunis, Université ElManar, Bizerte, Tunisia * Auteur principal

Résumé

MESURE DU COMPLEXE SPHICTERIEN ANORECTAL, VERS L’ETABLISSEMENT DE COURBES DE REFERENCE: ETUDE

PRELIMINAIRE. Auteurs : Ayachi A., Abidi H., Derouich S., Mkaouer L., Mourali M. Service de gynécologie et obstétrique CHU

Bougatfa, Bizerte, Tunisie. INTRODUCTION Les malformations anorectales (MAR) qui font partie des anomalies «

fréquentes » mais rares par leur incidence qui varie de 1/1250 à 1/5000 naissances. L’objectif essentiel de notre étude

étaient d’établir des valeurs de référence pour le diamètre sphinctérien, la distance ano génitale, en fonction de l’âge

gestationnel et du sexe fœtal permettant de suspecter une MAR même dans sa forme basse ou avec fistule rectopérinéale

pour une prise en charge adaptée à la naissance. MATERIEL ET METHODES Il s’agit d’une étude prospective

interventionnelle réalisée au sein du service de gynécologie et obstétrique du CHU Bougatfa de Bizerte (Tunisie). L’étude

s’est étalée sur une période de cinq mois de Mars à juillet 2016 et a inclus toutes les échographies de singletons dont l’âge

gestationnel était compris entre 19 et 42 SA. Le complexe sphinctérien anorectal (CSAR), était visualisé puis mesuré, en

mode 2D, ou le cas échéant en mode 3D tomodensitométrique. La distance ano génitale était ensuite mesurée, le sexe

fœtal était identifié en féminin ou masculin. Cette étude a été approuvée par le Comité d'Ethique Local et un consentement

a été obtenue de toutes les patientes. RESULTATS Au total, 99 patientes ont été incluses. L’âge moyen de nos patientes

était de 30 ans. Le terme moyen de la grossesse au moment de l’échographie était de 31 SA+5 jrs. Nous avons dénombré 54

fœtus de sexe féminin et 45 de sexe masculin. La distance anogénitale moyenne était de 15,3 mm, elle était de 12,3mm

pour le sexe féminin et de 18,9 mm pour le sexe masculin (p<0,05). La différence des mesures de la distance ano génitale en

fonction du terme était statistiquement significative (p<0,05) avec un indice de Pearson à 0,814 pour le sexe féminin et à

0,829 pour le sexe masculin. Une courbe de régression linéaire monovariée a été établie pour la distance anogénitale en

fonction du sexe fœtal ainsi que pour la mesure du CSAR en fonction de l’âge gestationnel. Le diamètre du complexe

sphinctérien anorectal était de 12,1 mm (5,80-20). Une augmentation de la taille du CSAR avec l’âge gestationnel a été

retrouvée, avec une différence statistiquement significative (p<0,05) et un indice de Pearson à 0,773 en rapport avec une

forte corrélation. La visualisation du CSAR était possible dans 88,9% des cas en mode 2D (n=88) et dans 100% des cas par

adjonction du mode 3D tomodensitométrique et triplan. CONCLUSION La mesure du diamètre du CSAR ainsi que la distance

ano génitale, peuvent constituer à l’aide de courbes de références, des éléments de diagnostic des MAR basses.

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Épidémiologie de l'endométriose Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie P. Von theobald(1)

(1) CHU Réunion, Saint Denis, France * Auteur principal

Résumé

We aimed to assess the prevalence of hospitalization for endometriosis in the general population in France and in each

French region and to describe temporal trends, rehospitalization rates, and prevalence of the different types of

endometriosis. The analyses were carried out on French hospital discharge data and covered the period 2008–2012 and a

population of 14,239,197 women of childbearing age. In this population, the prevalence of hospitalization for endometriosis

was 0.9%, ranging from 0.4% to 1.6% between regions. Endometriosis affected 1.5% of hospitalized women of childbearing

age, ranging from 1.0% to 2.4% between regions. The number of patients hospitalized for endometriosis significantly

increased over the study period (p < 0.01). Of these, 4.2% were rehospitalized at least once at one year: ranging from 2.7%

to 6.3% between regions. The cumulative rehospitalization rate at 3 years was 6.9%. The types of endometriosis according

to the procedures performed were as follows: ovarian (40–50%), peritoneal (20– 30%), intestinal (10–20%), and ureteral or

bladder (<10%), with significant differences between regions. This is the first detailed epidemiological study of

endometriosis in France. Further studies are needed to assess the reasons for the increasing prevalence of endometriosis

and for the significant differences in regional prevalence of this disease.

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Résultats à très long terme de la promontofixation coelioscopique Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie P. Von theobald(1)

(1) CHU Réunion, Saint denis, France * Auteur principal

Résumé

Objective: Assessment of long term outcome following laparoscopic sacro(hystero) colpopexy (LSCP). Design: Combine

retrospective and prospective monocentric study using standardized quality of life questionnaires and pelvic organ prolapse

quantification system (POP-Q). Setting: A tertiary gynecology unit in the North West of France. Population: One hundred

and four consecutive women who had laparoscopic LSCP at the University Hospital of Caen between 1993 and 2002.

Methods: Women were examined in gynecology clinic and completed questionnaires or answered postal questionnaires if

unable to attend the unit. Main outcome measures: POP recurrence rate assessed by POP-Q score. Assessment of

functional outcome using validated questionnaires (PDFI-20, PFIQ-7). Risk factors for recurrence. Results: Eighty women

were contacted after a median of 13 years. Fifty-one women were examined and a further 29 women completed

questionnaires only. Twenty women (25%) had a repeat surgery for recurrence, mainly cystocele after 6 years average.

Eleven women (21.5%) had recurrent prolapse at examination. Multivariate analysis identifies large cystocele as a

significant risk factor for recurrence (p=0.049). Long term complication rate is 11.3% including 5 vaginal erosions occurring

after 3 to 12 years (6.25%). Quality of life questionnaires showed improvement in bladder and pelvic symptoms but

impairment in bowel symptoms, mainly constipation, without impact on QoL scores: 92.5% said their quality of life was

improved after laparoscopic LSCP after 13 years. Conclusions: LSCP is an effective treatment of pelvic organ prolapse.

Recurrence and erosion happen later than described in literature. Quality of life is improved after 13 years with a 25%

reoperation rate.

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Impact de la polémique sur les pilules de 3ème et 4ème génération sur la contraception déclarée lors d'une demande d'interruption volontaire de grossesse Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Caillot(1)

(1) Centre hospitalier universitaire RENNES , Lorient , France * Auteur principal

Résumé

Résumé Introduction : Le but de cette étude est d’évaluer l’évolution du profil contraceptif des femmes en demande

d’interruption volontaire de grossesse (IVG) à la suite de la polémique sur la pilule de 3 ème et 4 ème génération fin 2012

en France. Matériels et Méthodes : Etude cas-témoin unicentrique comparant l’attitude contraceptive avant polémique du

15/05/2012 au 16/07/2012 et après, du 25/02/2013 au 24/06/2013 au sein du service d’Orthogénie de Rennes. Résultats :

au total, 291 patientes ont consulté avant et 601 après la polémique. Dix-huit patientes ont été exclues. A la suite du

débat, on notait plus de lycéennes, d’étudiantes (+ 9,5 %), de célibataires (+8,3 %) et moins de femmes disposant d’un

emploi (- 7,7 %)dans les populations ayant recours à l’IVG. En post-IVG, la prescription de méthode de longue action

contraceptive, réversible (LARC) a augmenté de 7,8 % (p=0.03), en particulier chez les patientes de moins de 25 ans y

compris chez les nullipares (+ 12,6 % p=0.02). Conclusion : L’alerte médiatique sur la pilule a contribué à l’évolution de la

norme contraceptive en post-IVG et a modifié le profil des patientes en demande d’IVG avec une augmentation des

patientes plus vulnérables (lycéennes, étudiantes, femmes sans emploi). Il reste à déterminer si ces modifications sont

transitoires ou permanentes.

Page 24: Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les ...Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une

Promontofixation laparoscopique: Ou arrêter la dissection? Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie N. Habib*(1), G.Bader(2)

(1) Beaujon, Paris, France (2) CLINIQUE DE HARTMAN, Paris , France * Auteur principal

Résumé

Introduction: Le Prolapsus génital touche plus que 30% des multipares. La promontofixation laparoscopique (PFL) est la

technique de référence de traitement. L'impact du niveau de fixation de la mèche sur la correction anatomique du

prolapsus n'est pas bien décrit dans la littérature. L'objectif de notre étude est de décrire la position de la mèche antérieure

après PFL par échographie et d'étudier sa corrélation avec le résultat anatomique postopératoire. Méthodes: On a mené

une étude prospective descriptive bicentrique incluant toutes les patientes opérées de PFL entre Janvier 1, 2015 et

Septembre 30, 2015. Les patientes avec un antécédent de chirurgie de prolapsus génital ont été excluses. La dissection

vésicovaginal était réalisée systématiquement jusqu'au niveau du ballonnet de la sonde Foley, localisant le col vésical. A la

fin de l'intervention, on a mesuré la distance ente l'extrémité distale de la mèche antérieure et le col vésical ( Bladder-Mesh

distance=BMD) par échographie transvaginale. Pour limiter le biais de mesure, on a calculé la moyenne de 3 mesures. On a

utilisé le POP-Q pour quantifier le prolapsus en préopératoire et un mois postopératoire. Résultats: 63 patientes on été

incluses dans notre étude; la moyenne de BMD était 5.58 mm +/- 2.88 mm. La BMD n'était pas significativement corrélée

au résultat anatomique postopératoire (p=0.48). La satisfaction des patientes mesurée par le score de PGI-I n'était pas

significativement meilleure quand la mèche était fixée plus bas (p=0.59). Pas de complications majeures rapportées dans

notre groupe et le taux d'incontinence urinaire d'effort "de novo" était 24.6%. Conclusion: La littérature est pauvre

concernant la description de la position des mèches en PFL et correction anatomique du prolapsus génital. La visualisation

de la mèche antérieure par échographie transvaginale est faisable et facilement réalisable. Le ballonet de la sonde Foley

identifie le col vésical. La BMD parait une méthode faisable pour décrire la position de la mèche antérieure. La BMD n'est

pas significativement corrélée au résultat anatomique et la satisfaction des patientes en postopératoire. La PFL corrige bien

le compartiment apical; il est inutile de disséquer plus bas que le ballonnet de la sonde Foley, surtout quand le chirurgien

rencontre des difficultés chirurgicales.

Page 25: Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les ...Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une

Ovarian Metastases from Breast Cancer Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Becquet*(1), C.Pimentel*(2), J.Leveque(2), L.Ouldamer(1), V.Lanoue(3), S.Henno(4)

(1) Department of Gynecology, Obstetrics and Reproductive Medicine, University Hospital,, Tours, France (2) Department of Gynecology,Obstetrics and Reproductive Médecine, University Hospitalier , Rennes, France (3) Comprehensive Cancer Center Eugene Marquis, Rennes, France (4) Department of Parhology, University Hospital, Rennes, France * Auteur principal

Résumé

Ovarian Metastases from Breast Cancer CELINE PIMENTEL1, MARGAUX BECQUET2, VINCENT LAVOUE1, 3,

SEBASTIEN HENNO4, JEAN LEVEQUE1, 3 and LOBNA OULDAMER2 1Department of

Gynecology, Obstetrics and Human Reproduction, University Hospital, Rennes, France; 2Department of

Gynecology, Obstetrics and Reproductive Medicine, University Hospital, Tours, France; 3Comprehensive

Cancer Center Eugene Marquis, Rennes, France ; 4Department of Pathology, University Hospital, Rennes, France

Background/Aim: Ovarian metastases from breast cancer present diagnostic and therapeutic challenges. We conducted a

two-center retrospective study to analyze the characteristics and evolution of patients with histologically proven ovarian

metastases from breast cancer. Patients and Methods: The records of 28 patients were analyzed, taking into consideration

clinical and biological characteristics of primary breast tumors and ovarian metastases. Moreover, the outcomes of patients

after diagnosis of metastases were analyzed by comparing two patient groups defined by whether the surgical treatment of

ovarian metastases was optimal (residual tumor < 2 cm) or not (residual tumor > 2 cm). Results: Ovarian metastases are

largely found in primary breast cancer patients with poor prognostic factors (large tumor size, positive lymph nodes, high-

grade) and lobular histology, occurring on average 5 years after the diagnosis of breast cancer. Their symptoms are mild

and measurement of serum markers cancer antigen (CA) 125 and CA 15-3 is useful. Their prognosis is bleak due to frequent

co-existence with other metastatic sites. Lobular histology of the initial breast tumor is the only significant poor prognostic

factor in our study. Conclusion: Women with lobular carcinoma of the breast and poor prognostic factors may benefit from

ovarian surveillance based on CA 125. Following the discovery of ovarian metastases from breast cancer, further

investigations are warranted to determine the extent of the disease, specifically whether multiple metastases are present.

Treatment of a solitary ovarian metastasis is based on surgery leaving no residual disease and adjuvant systemic treatment.

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Evaluation de la qualité de vie en endométriose : validation clinimétrique de la version française de l’ Endometriosis Health Profile-5 (EHP-5) et comparaison avec l’EuroQol 5D (EQ-5D) Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie G. Aubry*(1), G.Thiollier(2), M.Ravit(3), C.Huchon(4), P.Panel(5), A.Fauconnier(4)

(1) Hôpital Hautepierre, Strasbourg, France (2) CHI Poissy-St Germain, Poissy, France (3) Equipe d'accueil RISCQ, UVSQ, Montigny le bretonneux-saint quentin en yvelines, France (4) CHI Poissy saint germain, EA RISCQ, UVSQ, Poissy, France (5) CH André Mignot, Versailles, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : L’évaluation de la qualité de vie des patientes souffrant d’endométriose est indispensable pour une prise en

charge optimale. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la validité de construit et de mesurer la sensibilité aux

changements de l’échelle spécifique EHP-5 puis de les comparer à celles de l’échelle générique EQ-5D afin de valider et

privilégier une échelle de qualité de vie efficiente pour l’endométriose. Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude

observationnelle prospective incluant 253 patientes entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013 dans deux hôpitaux

français spécialisés en endométriose. L’EHP-5 et l’EQ-5D ont été administrés avant traitement (T1) et dans les 12 mois après

traitement (T2). La validité de construit a été évaluée en testant respectivement les relations entre chaque échelle et les

caractéristiques des patientes et celles de l’endométriose. Pour comparer la sensibilité aux changements, la taille d’effet

(Effect Size, ES) avant/après traitement a été calculée chez l’ensemble des patientes puis selon le type de traitement, pour

chaque échelle. Résultats : 216 patientes ont été analysées à T1 : 177 ont bénéficié d’un traitement chirurgical, 39 ont été

traitées médicalement. L’EHP-5 était plus discriminante d’après les caractéristiques des patientes que l’EQ-5D et ce, de

manière statistiquement significative pour la « dyspareunie » ES=0,70 IC95%(0,41 ; 0,98) versus ES= 0,23 IC 95% (-0,07 :

0,52) et pour la «prise d’antalgiques » ES= 0,40 IC 95%(0,12 ; 0,68) versus ES= 0 (-0,59 ; 0,59). 134 patientes (62%) ont

rempli les deux échelles à T2. Les sensibilités aux changements globales de chaque échelle étaient fortes mais équivalentes

: ES= 0,94 IC 95%(0,67 ; 1,21) pour l’EHP-5 versus ES= 1,03 IC 95%(0,75 ; 1,30) pour l’EQ-5D. La différence minimale

cliniquement intéressante correspondant à la variation de score minimale bénéfique pour la patiente est indispensable

pour interpréter correctement une échelle : celle-ci était de -14, 5 (SE=2,79) pour l’EHP-5 mais n’était pas calculable pour

l’EQ-5D. Conclusion : L’EHP-5, échelle spécifique discriminante et sensible aux changements, apparaît comme un outil

pertinent et performant pour évaluer la qualité de vie des patientes souffrant d’endométriose

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Prévention des adherences post opératoires en gynécologie Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie L. Bresson*(1), T.Okitsu(2), T.Okitsu(2), A.Lemaire(1), E.Leblanc(1), F.Chaï(3)

(1) Centre Oscar Lambret, Lille, France (2) Institute of industrial science, Takeuchi Lab , Tokyo , Japan (3) Unité INSERM 1008 biomatériaux faculté de medecine, Lille, France * Auteur principal

Résumé

Abstract: Introduction: Post operative abdominal adhesions (PAA) are a major complication leading to medical and

economical problems. Replace injured peritoneum, which is composed of a monolayer of mesothelial cells (MC), using cell-

therapy or cell-laden scaffold are two promising strategies to prevent PAA. We compared cell-laden scaffolds and cell-

therapy in order to demonstrate that the choice of the cells and the addition of a scaffold are key points of peritoneum

regeneration and PAA prevention, in a PAA rat model. Materiel and Method: Adult male rats undergone a

electrocoagulation and a suture of parietal peritoneal and were then randomized in four groups as following: Peritoneal

graft with MC exposed to the abdominal cavity (group MC), Peritoneal graft with subserosa containing fibroblasts (FB)

exposed (group FB), MC cell-therapy using cell-sheet technology (group MC-sheet) and shame group (group control). After

14 days, PAA were assessed by macroscopic observation and histology. Results: Except in MC Group, all rats were

diagnosed with PAA. In MC Group, three rats had PAA located on some knots of fixation of the graft. Extent of the

adhesions was significantly lower in MC Group than in FB, MC-sheet and control Groups, respectively 5 vs 92 vs 62 vs 63%.

Qualitative score was significantly inferior in MC Group, respectively 1.4 vs 3 vs 2.8 vs 2.7. Histology was able to stain MCs

in MC Group but not in FB, MC-sheet and control Groups. Conclusion: Our study showed that a peritoneal graft was able to

prevent PAA formation in a PAA rat model. This conclusion supported the concept that MCs and scaffold are both needed

to succeed in peritoneum’s engineering to prevent PAA.

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Qualité de vie, symptômes et satisfaction à moyen terme après promontofixation laparoscopique. Facteurs prédictifs de satisfaction post opératoires Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Fermaut*(1), A.Pizzoferrato(1), C.Varas(1), A.Fauconnier(1), G.Bader(1)

(1) CHI POISSY, Poissy , France * Auteur principal

Résumé

Introduction: Le prolapsus génito urinaire (PGU) est une pathologie fréquente responsable de symptômes pelviens

susceptibles d’altérer la qualité de vie des patientes. La promontofixation laparoscopique (PFL) a permis de réduire la

morbidité de la laparotomie avec des résultats anatomiques et fonctionnels à court terme équivalents. L’objectif principal

de cette étude est d’évaluer les symptômes et la qualité de vie des patientes à moyen terme après une PFL. L’objectif

secondaire est d’identifier des facteurs prédictifs de satisfaction post opératoire. Matériel et méthode: Cette étude

rétrospective, monocentrique, a inclus les patientes opérées par PFL d’un PGU symptomatique, de stade supérieur ou égal

à 2 entre 2004 et 2011. Elles devaient avoir répondu à un questionnnaire préopératoire de symptômes. Un questionnaire

post opératoire similaire leur a été envoyé contenant des auto-questionnaires validés de symptômes et de qualité de vie. La

technique chirurgicale de PFL était standardisée avec la pose d’une prothèse antérieure et/ou d’une prothèse postérieure,

fixées au promontoire. Pour certaines femmes, une hystérectomie subtotale ou la pose d’une bandelette sous urétrale

étaient également réalisée. Cette étude a reçu un avis favorable du comité de protection des personnes. Résultats: Parmi

les 152 patientes incluses, 92 (60,5%) femmes, âgées de 57,9 (±8.9) ans, ont rempli le questionnaire post opératoire. La

durée de suivi moyen était de 50,5 mois (4,2 ans). La qualité de vie des patientes était significativement améliorée en post

opératoire (p<0 ,001) et les patiente satisfaites (PGI-I = 1,80 (±1,1). Les scores moyens du PFDI20, du PFIQ 7, de l’ICIQ et du

PISQ-12 étaient respectivement de 52,8 (±47,0), 15,4 (±32,2), 6,1 (±20,8) et de 34,8 (±7,57). En analyse multivariée, la

constipation post opératoire et la récidive du PGU étaient associées à une moins bonne satisfaction (respectivement, OR=

3,47 (IC 95% 1,02 – 11,83), p = 0,05 ; OR= 5,39 (IC 95%1,31 – 22,18), p = 0,02). Un stade de PGU ≥ 3 semble prédictif d’une

meilleure satisfaction post opératoire (OR = 0,33 (IC 95% 0,11 – 0,97), p = 0,04). Conclusion: Cette étude a permis de

démontrer la nette satisfaction des patientes à moyen terme après PFL avec une amélioration persistante de la qualité de

vie des patientes. La mise en évidence de facteurs prédictifs de satisfaction permet d’améliorer les pratiques et

l’information donnée aux patientes.

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Phenotype et sévérité de l'endométriose associée au malformation utéro-annexielle selon le statut de fertilité Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie J. Boujenah(1), E.Salakos*(1), A.Bricou(1), L.Carbillon(1)

(1) CHU jean Verdier, Bondy, France * Auteur principal

Résumé

Introduction: Les malformations utéro-annexielle (MUA) pourrait augmentées le risque d’endométriose. Néanmoins

l’association fréquente à une infertilité lors du diagnostic est un facteur confondant. Afin de préciser le profil

endométriosique des patientes porteuses d’une MUA, notre étude a pour but de comparer le phénotype et la sévérité de

l’endométriose chez des patientes fertiles et infertiles ayant une MUA. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une

étude observationnelle rétrospective de Septembre 2007 à Décembre 2015 au sein de notre CHU comprenant un service de

médecine de la reproduction. Ont été incluses 52 patientes avec une MUA (dont 41 infertiles définies par l’absence de

grossesse depuis 2 ans et 11 fertiles définies par l’antécédent d’accident obstétrical du 1er - fausses couches spontanée

répétées-, 2e ou 3e trimestre - fausse couche tardive, accouchement prématurée, présentation du siège ou transverse-)

ayant toute bénéficiées d’une cœlioscopie (pour bilan d’infertilité ou suspicion d’endométriose, ou confirmer la MAU ou

traiter une corne rudimentaire). Toutes les patientes ont bénéficié d’une hysterosalpingographie, hystéroscopie

diagnostique, échographie pelvienne et IRM en cas de probable endométriose pelvienne profonde. Ont été comparé le

type, et stade d’endométriose selon le statut de fertilité. Résultats : Le taux d’endométriose ne différait significativement

pas entre les 2 groupes (infertile - 43.9% versus fertile - 27.3%). Le score rAFS était plus élevé parmi les patientes infertile

(19.02 versus 6, p<0,05). Il n’y avait pas de différence significative du taux d’endométriose péritonéale superficielle (43,9%

versus 37,5%). La présence d’un endométriome et d’une lésion pelvienne profonde étaient uniquement présentes chez les

patientes infertiles (14,6% versus 0%). Le type et la sévérité de l’endométriose ne différaient pas selon le type de MAU (54%

d’endométriose pour 37 utérus cloisonné versus 37.5% pour 15 utérus unicornes et bicornes). Conclusion : La coexistence

d’une MAU et d’une infertilité pourrait augmentée la sévérité de l’endométriose.

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Comment bien diagnostiquer une malformation artério-veineuse utérine acquise à l'échographie ? Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Delaine*(1), A.Weingertner(2), M.Greget(3), R.Favre(2)

(1) Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France (2) Service d'échographie, CMCO, Strasbourg, France (3) Service de radiologie interventionnelle, Hôpital de Hautepierre, Strasbourg, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Les malformations artério-veineuses utérines (MAVU) acquises sont des fistules artério-veineuses anormales

intra-myométriales, retrouvées chez 3,5 à 4,5% des patientes se présentant en consultation pour des méno-métrorragies. Il

s’agit de femmes jeunes, en âge de procréer et présentant dans leurs antécédents à court ou moyen terme une fausse-

couche précoce, une IVG, une maladie gestationnelle trophoblastique ou un geste endo-utérin invasif. Cliniquement, il

s’agit le plus souvent de métrorragies abondantes et brutales, parfois minimes et persistantes. Parfois, on retrouve des

métrorragies post-coïtales, des douleurs pelviennes ou des dyspareunies. Il existe 2 principaux diagnostics différentiels : les

restes trophoblastiques et la maladie gestationnelle trophoblastique. La distinction est primordiale car il y a risque de mise

en jeu du pronostic vital en cas de prise en charge erronée (aspiration). Matériel et méthodes Poster reprenant les

principales données de la littérature dans un but pédagogique. Résultats Le diagnostic échographique se fait en

échographie standard par la visualisation de lésions intra-myométriales hétérogènes constituées de petites masses

d’échogénicité variable avec de multiples petits îlots hypo- ou anéchogènes contigus, communiquants. L’endomètre est fin,

d’aspect normal. L’échographie doppler retrouve une hypervascularisation importante, avec un flux typique turbulent avec

effet d’aliasing, donnant un aspect de mosaïque. La PSV est élevée (0,4 à 2,0 m/s) avec un index de résistance bas.

Conclusion Le diagnostic de MAVU devrait être évoqué chez toute patiente jeune se présentant aux urgences pour des

métrorragies avec un dosage quantitatif des βHCG négatif. L’échographie standard et l’échographie doppler sont les

examens de première intention permettant le plus souvent de poser ou au moins d’évoquer le diagnostic et de permettre

une prise en charge adaptée.

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Vascular endothelial growth factor single nucleotide polymorphisms and haplotypes in pre-eclampsia: a case-control study Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Ben ali gannoun*(1), Z.Hedia(2), R.Nozha(3), M.Touhami(4), H.Ben ali feten(5), A.Wassim(6)

(1) Faculté de pharmacie de Monastir, Monastir, Tunisia (2) Laboratory of Human Genome and Multifactorial Diseases (LR12ES07), Faculty of Pharmacy of Monastir, University of Monastir, Faculty of Science of Bizerte, University of Carthage, Carthage, Tunisia (3) Laboratory of Human Genome and Multifactorial Diseases (LR12ES07), Faculty of Pharmacy of Monastir, University of Monastir, Faculty of Science of Bizerte, University of Carthage, Monastir, carthage, Tunisia (4) Laboratory of Human Genome and Multifactorial Diseases (LR12ES07), Faculty of Pharmacy of Monastir, University of Monastir, Monastir, Tunisia (5) University Hospital F. Hached, Department of Obstetrics and Gynaecology, Sousse, Tunisia (6) Department of Medical Biochemistry, College of Medicine and Medical Sciences, Arabian Gulf University, P.O. Box 22979, Manama, Bahrain * Auteur principal

Résumé

Background: We investigated whether common vascular endothelial growth factor gene (VEGFA) VEGF

genotypes/haplotypes are linked with preeclampsia (PE) and associated features in Tunisian Arab women. Methods: Study

subjects comprised 300 women with PE, and 300 age-matched control women. Genotyping of VEGFA rs833052, rs699947,

rs833061, rs1570360, rs2010963, rs25648, rs833068, rs833070, rs3025020, and rs3025039 SNPs was done by real-time

PCR. Results: Minor allele frequency (MAF) of rs833052, rs699947, rs833061, rs1570360, rs2010963, rs25648, rs833068,

rs833070, rs3025020, and rs3025039 VEGF SNPs, were not significantly different between PE cases and control women. In

addition, there was lack of association of the genotypes of VEGFA SNPs with PE, irrespective of the genetic model used

(codominant, dominant, or recessive). Seven-locus (rs699947, rs833061, rs1570360, rs2010963, rs25648, rs833068 and

rs833070) haplotype analysis demonstrated positive association of ATGCCAA and CCAGCGG, and negative association of

CCAGCAA and ATGCCGG haplotypes with PE persisted after correcting for multiple comparisons enrichment of ATGCCAA,

ACAGCAG, and CCAGCGG haplotypes, and reduced frequency of CCAGCAA and ATGCCGG haplotypes among cases than

controls. Increased and reduced PE severity was associated with ATGCCAA, and with ATGCCGG and CCAGCAA haplotypes,

respectively. Furthermore, carriage of CCGGTAG haplotype was associated with reduced risk of PE. Conclusions: Our study

suggests that VEGFA haplotypes, more so than individual SNPs, play a role in PE pathogenesis in Tunisian women. These

findings need confirmation in other ethnic populations.

Page 32: Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les ...Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une

Approche de la surmortalité des patientes atteintes d'un cancer infiltrant du col de l’utérus à la Réunion Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie P. Tran*(1), M.Boukerrou(1), E.Chirpaz(2)

(1) CHU de la Réunion, St Pierre, Réunion, France (2) CHU de la Réunion, St Denis, Réunion, France * Auteur principal

Résumé

INTRODUCTION. A l'île de la Réunion, le cancer du col de l'utérus, a un taux de mortalité standardisé de 4,8/100 000

femmes, contre 2,2/100 000 en France métropolitaine. L'objectif de cette étude, était de comprendre les raisons de cette

surmortalité à la Réunion. METHODES. Avec l’autorisation de la CNIL, nous avons recueilli les données de toutes les

femmes hospitalisées à la Réunion pour un cancer invasif du col de l'utérus, diagnostiqué entre 2010 et 2015. Les

recommandations de la SFOG, Société Française d'Oncologie Gynécologique, ont constitué le référentiel "princeps" pour

évaluer les pratiques professionnelles. Les caractéristiques ayant une influence sur la survie globale après des tests de log-

rank, ont été analysées en multivarié selon le modèle de Cox. RESULTATS. Nous avons identifié 344 patientes. On

retrouvait un taux de stade IV selon FIGO plus élevé que dans les régions métropolitaines comparées, reflet d'un défaut

majeur de dépistage par frottis cervico-vaginal (taux de couverture de 53,1%). L'évaluation des pratiques professionnelles

montrait que 18,3% des décisions prises en réunion de concertation pluridisciplinaire, n'étaient pas appliquées, ce qui était

responsable d'une moins bonne survie (p<10-3). Seuls 51,6% des traitements administrés étaient conformes aux

recommandations de la SFOG, mais 69,4% des traitements étaient adaptés à l'état général de la patiente et son âge. Les

non-conformités étaient principalement liées au défaut de recours à la curiethérapie (seulement chez 50,2% des stades Ib2

à IVa, envoyées en métropole, car la curiethérapie n'est pas disponible sur l'île). Or, les patientes qui ont bénéficié de la

curiethérapie ont une meilleure survie que celles qui n'en ont pas eu (OR 2,49 [IC95% 1,30-4,75], p = 0,005), même après

analyse multivariée. CONCLUSION. La surmortalité dans le cancer du col à la Réunion, peut être expliquée par le défaut de

dépistage, le non-respect des recommandations et des décisions prises en RCP, et l'absence de curiethérapie utéro-

vaginale. Nous espérons que le dépistage organisé et la mise en place prochaine de la curiethérapie utéro-vaginale sur l'île

permettront de pallier en partie à ces manquements.

Page 33: Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les ...Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une

Technique de dissection péritonéale a minima : un gain de temps et moins de complications Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie N. Panchbhaya*(1), C.Paquet(2), A.Fauconnier(2)

(1) APHP, Paris, France (2) Hôpital CHI Poissy/St Germain , Poissy, France * Auteur principal

Résumé

Le prolapsus génital est une pathologie fonctionnelle fréquente dont le traitement de référence est chirurgical. La

promontofixation tend à être le gold standard de ces réparations en France, mais sa réalisation se heurte à certains

inconvénients : difficultés d’apprentissage, difficultés de réalisation (obésité morbide, adhérences pelviennes) et morbidité

parfois sévère (érosions, occlusions digestives…). L’une des étapes de cette procédure est la péritonisation visant à exclure

les bandelettes de la cavité abdominale. Celle-ci doit être étanche car elle doit éviter toute incarcération d'anse intestinale.

Toute la fosse pelvienne doit être exclue de la grande cavité abdominale, masquant ainsi complètement le matériel

prothétique. Habituellement, cette péritonisation est effectuée par un surjet au fil résorbable type Vicryl ou Monocryl. Ces

dernières années, plusieurs artifices techniques ont été décrits pour réduire ce temps opératoire comme les agrafes, les

clips résorbables ou le fil autocranté. Cependant ces artifices peuvent être insuffisants voire délétères. En effet, plusieurs

études ont rapportées des complications telles que des occlusions digestives liées à l’utilisation de fils autocrantés ou

d’agrafes et les données à moyen terme sont actuellement manquantes pour ces techniques. Nous proposons donc un

eposter illustrant notre technique de dissection péritonéale a minima afin de limiter les zones de péritonisation et donc les

complications inhérentes et permettre un gain de temps sur l’intervention en elle-même chez une patiente de 62 ans

présentant un prolapsus de stade IV traité par promontofixation par voie coelioscopique.

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Complications urologiques lors d’une chirurgie pelvienne chez la femme Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani*(1), M.Ajroudi(2), T.Makhlouf(2), R.Ben temim(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)

(1) Service de gynecologie obstetrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A,Hôpital Charles Nicolle., Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Introduction : Les lésions de l’uretère et de la vessie constituent les complications les plus fréquentes de la chirurgie

pelvienne chez la femme, ceci s’explique par les rapports anatomiques étroits entre les appareils génital et urinaire chez la

femme Objectifs : Cette étude a été initiée en vue de déterminer la fréquence des complications urologiques survenant lors

d’une chirurgie pelvienne chez la femme, leurs types ainsi que les interventions chirurgicales qui en sont responsables au

service de gynécologie obstétrique A à l’hôpital Charles Nicolle. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective sur

6 ans du janvier 2009 à décembre 2015 incluant les dossiers de patientes ayant eu une ou des complications urologiques au

décours d’une intervention chirurgicale gynéco-obstétricale. Les critères étudiés étaient : l’Age, le type de complication, le

délai du diagnostic, l’acte opératoire causal et les modalités évolutives après la prise en charge finale. Résultats : Nous

avons colligé 14 cas. L’âge moyen était de 36.4 ans plus ou moins 7 ans. Le délai moyen du diagnostic était de 8 semaines

et dans 5 cas le diagnostic lésionnel a été posé en per opératoire, les signes cliniques révélateurs étaient : l’oligurie (6 cas),

la douleur lombaire (8 cas) et l’hématurie (4 cas). La principale intervention compliquée d’une lésion urologique était

l’hystérectomie. Les sections complètes de l’uretère et les plaies vésicales représentaient 57.1 % des complications (8

cas).Les suites de la chirurgie réparatrice ont été simples dans 85.7 %. Conclusion : Les lésions les plus fréquentes étaient

les sections complètes de l’uretère et les plaies vésicales

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Critères diagnostiques macroscopiques et vasculaires utiles à la caractérisation préopératoire des tumeurs ovariennes épithéliales frontières Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani*(1), E.Gharbi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)

(1) Service de gynecologie obstetrique A,hopital Charles Nicolle, tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie A hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Introduction: Les tumeurs ovariennes frontières (ou borderline) représentent une catégorie particulière de tumeurs

ovariennes présentant des critères cliniques, histologiques, pronostiques et thérapeutiques particuliers. Ces tumeurs

représentent 15 à 20 % des tumeurs épithéliales malignes ovariennes. Une présentation macroscopique proche des

tumeurs malignes, la notion de récidives tumorales à distance ainsi qu’une chirurgie préservant la fertilité sont des

caractéristiques essentielles des tumeurs épithéliales frontières. Objectifs : Etablir des critères diagnostiques

macroscopiques et vasculaires à l’imagerie utiles à la caractérisation préopératoire des tumeurs ovariennes épithéliales

frontières. Matériels et méthodes: 17 tumeurs ovariennes épithéliales borderline opérées (TOB) dans notre service du

Janvier 2010 au juin 2015 (10 séreuses, 5 mucineuses, 2 mixtes) ont été étudiées rétrospectivement en consensus par deux

lecteurs. Analyses des critères morphologiques (taille, caractère kystique, nombre et aspect des cloisons, loculi de signaux

différents, végétations, portion solide) et de paramètres semi-quantitatifs basés sur l'analyse de courbe de rehaussement

des tumeurs par rapport au myomètre ont été réalisées. Une comparaison aux données chirurgicales et histologiques et

une analyse statistique ont été effectuées. Résultats: L’âge moyen de nos patientes est de 38 ans. A l’échographie,Une

taille moyenne importante (14 cm) est une caractéristique propre des TOB. Les TOB séreuses sont kystiques uni ou

biloculaires, caractérisées par des végétations endokystiques de taille variable (50 %), absentes dans les tumeurs

mucineuses. Des végétations exokystiques (15 %) donnent un aspect« pseudo-solide» trompeur. En IRM dynamique

injectée, leur prise de contraste est modérée avec un plateau. Les TOB mucineuses sont pratiquement toujours kystiques

multiloculaires avec des signaux de nature différente. Des microvégétations sont hautement spécifiques du diagnostic.

L'IRM dynamique injectée est peu contributive. Conclusion: L’aspect morphologique et les critères vasculaires en IRM

dynamique injectée permettent d'orienter le diagnostic de TOB et de différencier TOB séreuses et mucineuses dont la prise

en charge thérapeutique initiale diffère.

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Facteurs d’échec d’antibiothérapie dans la prise en charge des abcès tubo-ovariens : Expérience tunisienne Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani(1), S.Derouich(2), M.Ajroudi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)

(1) Service de gynecologie obstetrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Introduction : Les infections génitales hautes (IGH) sont liées principalement aux infections sexuellement transmissibles.

Ainsi, leur prise en charge est basée sur l’antibiothérapie. Etant donné son caractère non invasif, une conduite médicale à

base d’antibiothérapie parait possible chez des patientes sélectionnées. Objectifs : L’objectif de notre travail est d’étudier

l’efficacité d’un traitement antibiotique exclusive dans un groupe de patientes ayant un abcès tubo-ovarien. Par ailleurs, on

essayera d’établir les facteurs d’échec de cette conduite. Méthodes : Notre étude a été réalisée au service de Gynécologie

Obstétrique A de l’hôpital Charles Nicolle. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive à propos de 173 cas d’abcès tubo-

ovarien traités par antibiothérapie hospitalisées durant une période de dix ans allant du de mois Janvier 2006 jusqu’au mois

de Juin 2015. Résultats : Le traitement médical a été jugé efficace chez 160 patientes et 13 patientes ont eu un traitement

chirurgical secondaire. Ainsi, le taux de succès du traitement médical était 92,5%. Un taux de globules blancs initial

supérieur à 15000/mm ou un taux de CRP initial supérieur à 150mg/ml étaient des facteurs de risques significatifs d’échec

de traitement médical de même que l’augmentation de leurs taux après 48 heures d’antibiotiques. La taille échographique

de l’abcès était de 50,63 mm en cas de succès du traitement médical et de 66,92 mm en cas d’échec avec une différence

significative. Conclusion : En connaissant les facteurs d’échec ainsi que le pronostic de fertilité ultérieur, la sélection des

patientes susceptible d’être traitées par antibiothérapie exclusive devient plus réfléchie.

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Confrontation des données échographiques et hystéroscopiques lors de l’exploration des Métrorragies post ménopausiques Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani*(1), M.Ajroudi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)

(1) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis , Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital de Charles Nicolle , Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Introduction Les métrorragies post ménopausiques (MPM) constituent le principal signal d’alarme du carcinome de

l’endomètre. L’échographie endovaginale est une méthode accessible et non invasive permettant l’exploration de

l’endomètre quelque soit la pathologie endomètriale suspectée. L’hystéroscopie avec éventuellement une biopsie de

l’endomètre est impérative pour éliminer une cause néoplasique sous jacente. objectifs : étudier la spécificité et la

sensibilité de l’échographie endovaginale par rapport à l’hystéroscopie réalisée dans le cadre de métrorragies post

ménopausiques. L’examen de référence était l’histologie. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et

évaluative ayant inclus les 300 patientes qui ont été explorées pour métrorragies post ménopausiques durant une période

de quatre ans (du Janvier 2011 à Décembre 2014). Toutes les patientes inclues dans notre étude ont eu un examen clinique

minutieux, une échographie endovaginale et une hystéroscopie diagnostique avec un examen histologique. Les calculs

statistiques ont été réalisés grâce un logiciel SPSS. La comparaison entre les deux techniques a été effectuée par un test de

Chi² pour les variables qualitatives et par le test de Student pour les variables continues. Les différences étaient considérées

comme statistiquement significatives si p <0,05. Le calcul de la spécificité et la sensibilité de l’échographie et de

l’hystéroscopie dans l’évaluation de l’épaisseur de l’endomètre et l’enquête étiologique a été réalisé par le logiciel EPI Info

6. Résultats : - L’âge moyen des patientes était de 56,38 ±0,455 ans, extrêmes allant de 44 à 86 ans. - L’endomètre était

épais (≥4mm) chez 63,7% des patientes, régulier chez 96% des patientes et hypervascularisé chez 3% des patientes. - Une

image intracavitaire a été détectée par l’échographie chez 51 patientes (17%), régulière dans 80,4% des cas, et vascularisée

dans 31,4% des cas. Ces images intracavitaires étaient isoéchogènes dans 7,8% des cas, anéchogènes dans 3,9%,

hyperéchogènes dans 60,8% des cas et hétérogènes dans 27,5% des cas. - Sur les 12 patientes qui avaient une image intra

cavitaire suspecte, uniquement cinq avaient une étiologie maligne à l’examen anatomopathologique. La différence était

donc significative avec p<0.001. - Le tableau1 détaille les résultat de la sensibilité et la spécificité de l’hystéroscopie dans le

diagnostic de l’atrophie et l’hypertrophie de l’endomètre qui est superieure à l’échographie. - La sensibilité de

l’échographie et de l’hystéroscopie dans le diagnostic des myomes intracavitaires ou sous muqueux est pareille. Cependant,

l’hystéroscopie est un peu plus spécifique 89,8% versus 75%. Tableau 2. - La sensibilité de l’échographie et de

l’hystéroscopie dans la suspicion de cancer de l’endomètre est de 100%. La spécificité de l’échographie est meilleure que

l’hystéroscopie dans le diagnostic de cancer de l’endomètre : 82,6% [68-91,7] vs 55,6 %[22,7- 84,7] Sensibilité (%)

Spécificité (%) VPP (%) VPN (%) Echographie 48,6 [40,2-57,1] 8,7[1,5-29,5] 76,7[66,3-84,7] 2,7[0,5-10,2] Hytéroscopie

87,4[80,3-92,3] 54,5[32,7-74,9] 92,2 [85,7-96] 41,4[24,1-60,9] Tableau 1: Sensibilité et spécificité de l’échographie

endovaginale et de l’hystéroscopie dans le diagnostic de l’atrophie/hypertrophie de l’endomètre Conclusion : Les

métrorragies post ménopausiques est un motif fréquent de consultation en gynécologie, et doivent impérativement faire

rechercher une pathologie organique. L’examen complémentaire de première intention devant toute métrorragie post-

ménopausique est certes l’échographie endovaginale. Cependant, l’hystéroscopie est impérative pour une meilleure

précision diagnostique et une éventuelle confirmation histologique.

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Prise en charge des masses annexielles organiques : Résultats d’une enquête de pratique Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Slimani*(1), E.Gharbi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)

(1) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis , Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie-obstetrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Introduction Les masses ovariennes constituent une pathologie quotidienne pour le gynécologue. L’objectif de ce travail

était d’effectuer une enquête de pratique sur la prise en charge des masses ovarienne dans notre service. Nous voulions

décrire la prise en charge et évaluer sa qualité. Méthodes Nous avons effectué une enquête de pratique sur la prise en

charge des masses annexielles dans notre service de manière rétrospective. Les données épidémiologiques, le mode de

découverte, le bilan pré thérapeutique et son résultat, les constatations chirurgicales, le traitement effectué, ainsi que le

diagnostic anatomopathologique, ont été enregistrés. Les critères d’inclusion étaient les tumeurs organiques pour

lesquelles un résultat histologique était disponible. Nous avons effectué une analyse descriptive de la population, des

diagnostics, des bilans et des gestes réalisés. Résultats 300 patientes ont été prises en charge pour une masse annexielle

dans notre service entre Janvier 2010 et juin 2015. L’âge moyen au diagnostic était de 42,8 ans et 25% des patientes étaient

ménopausées. Le bilan morphologique comprenait une échographie dans 100 % des cas et une IRM dans un quart des cas.

La moitié des patientes avait bénéficié d’un dosage de CA 125 et 19,9 % d’antigène carcinoembryonnaire(ACE). Sur les 300

résultats d’anatomopathologie définitive : 86,4% des tumeurs ovariennes étaient bénignes ; 8% malignes et 5,6 %

frontières.250 kystectomies ont été effectuées, dont une pour une tumeur frontière ; 50 annexectomies dont 14 pour

tumeurs frontières et 12 pour tumeurs malignes. Dans 29 % des cas, une rupture accidentelle de kyste est survenue. Le taux

de laparoconversion était de 16 %. Nous avons défini un bilan préopératoire minimal par la connaissance d’au moins deux

diamètres de la lésion et par le dosage d’au moins un marqueur sérique. Seuls 28 % des bilans préopératoires remplissaient

ces critères. Conclusion: La prise en charge observée est adaptée aux tumeurs bénignes. Inversement, la fréquence des

gestes potentiellement délétères et des stadifications incomplètes en cas de tumeur frontière ou maligne reste élevée.

L’amélioration de la prise en charge de ces patientes passe par une évaluation des pratiques et l’utilisation optimale des

moyens à notre disposition. Les résultats de cette enquête de pratique prouvent qu’il serait nécessaire de réaliser des

recommandations pour la pratique clinique pour la prise en charge des masses annexielles organiques.

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Attitudes towards female genital mutilation among sudanese men and women living in saudi arabia Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie D. Sawan(1)

(1) King Abdulaziz University, Jeddah, Saudi Arabia * Auteur principal

Résumé

ATTITUDES TOWARDS FEMALE GENITAL MUTILATION AMONG SUDANESE MEN AND WOMEN LIVING IN SAUDI ARABIA

Abdulrahim A. Rouzi*, MBChB, Nora Sahly, MBChB, Dana Sawan, MBChB, Nisma Mansouri, MBChB, Nawal Alsenani,

MBChB, Nedaa Bahkali, MBChB, Duaa Bahkali, MBChB, Hassan Abduljabbar, MBChB Departments of Obstetrics and

Gynecology at King Abdulaziz University, Jeddah, Saudi Arabia Corresponding Author: Abdulrahim A. Rouzi PO Box 80215

Jeddah, 21589 Saudi Arabia Telephone: 966505602587 E-mail: [email protected] ABSTRACT Objective: To assess the

attitudes of Sudanese men and women who live in Jeddah, Saudi Arabia, towards female genital mutilation (FGM).

Method: A self-administered anonymous questionnaire was given to Sudanese men and women living in Jeddah, Saudi

Arabia and attended the out-patients clinics of King Abdulaziz University Hospital to survey their attitudes towards FGM.

Results: From March 2014 through February 2015, 580 Sudanese men and women were approached about participating in

the study. Of these, 518 (89%) [252 (48.6%) men and 266 (51.4%) women] with a mean age of 39.76 years completed the

questionnaire. The mean length of stay in Saudi Arabia was 16.55 ± 10.9 years. 179 (67.3%) women had FGM and 87

(32.7%) did not. Respondents were asked their opinion of FGM: 344 (66.4%) said they were against it, 132 (25.5%) said they

were for it, 9 (1.7%) said they did not know, and 33 (6.4%) did not answer. When asked if FGM is a religious practice, 328

(63.3%) said no, 110 (21.2%) said yes, 63 (12.2%) said they did no know, and 17 (3.3%) did not answer. When asked if living

in Saudi Arabia changed their views on FGM, 282 (54.4%) said yes, 202 (39%) said no, 19 (3.7%) did not know, and 15 (2.9%)

did not answer. Conclusions: Community-led strategies to abandon FGM may help empower men and women to change

their attitudes and critically examine their traditions.

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Caractérisation de l’expression et régulation de nlrp7 dans le placenta humain normal pendant le 1er trimestre de grossesse Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Wetzel(1)

(1) CHU Grenoble, Grenoble, France * Auteur principal

Résumé

A. Wetzel, W.Trabouli, D. Reynaud, F. Sergent, H. Bouffetal, T Aboussaouira, P. Hoffmann et N. Alfaidy. Introduction: Les

Môles hydatiformes (MHs) sont des lésions précancéreuses du placenta conduisant dans 20% des cas à un cancer

placentaire agressif : le choriocarcinome. A ce jour, les mécanismes de progression tumorale sont inconnus. De récentes

études ont établies une association étroite entre mutations du gène NLRP7/survenue de MHs. NLRP7 appartient à une

famille de protéine impliquée dans les processus inflammatoires. Son rôle dans les grossesses normales et les MHs est à ce

jour inconnu. Objectifs: Déterminer 1) l’ontologie de l’expression de NLRP7 dans le placenta humain normal au cours du

1er trimestre de grossesse 2) Sa régulation par l’oxygène, paramètre majeur de la placentation 3) Son rôle dans les

processus clefs de la placentation : prolifération et migration cellulaire Méthodes: Nous avons collecté au CHU de Grenoble

57 placentas issus de grossesses normales entre 6 et 14SA pour déterminer l’ontologie et le niveau d’expression de NLRP7

par immunohistochimie et western Blot. Des cultures de cellules JEG3, issues de lignées choriocarcinomateuses ont été

utilisées pour étudier les effets de la suppression de l’expression de NLRP7 par SiRNA sur la prolifération et la migration.

Des placentas molaires (n=18) ont été collectés en collaboration avec le CHU de Casablanca pour comparer les niveaux

d’expression de NLRP7 et de son ARNm. Résultats: NLRP7 est plus fortement exprimé pendant la période hypoxique du

développement placentaire, comparé à la période normoxique (p=0,05). Dans les cellules JEG 3, l’hypoxie augmente son

niveau d’expression. Sa suppression augmente la prolifération cellulaire (p=0,008) et tend à augmenter la migration. NLRP7

est exprimé différentiellement entre placenta normal/HM avec une hausse significative de ses niveaux d’ARNm dans les

HMs (p=0,003) Conclusion: Nous rapportons pour la première fois l’ontologie de NLRP7 au cours du 1er trimestre, sa

régulation par l’oxygène et son implication potentielle dans le développement du choriocarcinome. Ces résultats pourraient

contribuer au développement de thérapies ciblées pour le traitement des choriocarcinomes et apporter des réponses aux

situations de grossesses molaires récurrentes.

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« Auto-évaluation des indications de conisations depuis l’instauration de la Charte de qualité en Colposcopie et Pathologie cervico-vaginale, au sein des centres de colposcopie des hôpitaux de Belfort et de Montbéliard, entre le 1er Novembre 2013 au 31 Ja Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Lallemant*(1), C.Baeza(1), C.Monnin(2), M.Malincenco(2), C.Gay(2)

(1) Hôpital Nord Franche-Comté, Besançon, France (2) Hôpital Nord Franche-Comté, Belfort, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Analyser la mise en application du versant thérapeutique de la charte de qualité de colposcopie et pathologie

cervico-vaginale concernant le critère d’obtention de plus de 70% de lésions significatives de CIN 2+ (Cervical Intraepithelial

Neoplasia) à l’histologie des pièces de conisation et étudier les cas où ce pourcentage n’est pas atteint. Matériel et

méthodes : Etude épidémiologique descriptive, rétrospective, multicentrique réalisée aux Centres Hospitaliers de Belfort et

Montbéliard entre Novembre 2013 et Janvier 2015. Cent seize conisations ont été réalisées chez des patientes de plus de

25 ans après frottis cervico-utérin et colposcopie avec biopsies cervicales dirigées. Les dossiers ont été sélectionnés à partir

d’un recueil informatique et étudiés à l’aide du dossier patient informatisé. Résultats : 103 conisations ont été réalisées par

des médecins membres de la SFCPCV (Société Française de Colposcopie et Pathologie Cervico-Vaginale). Cinquante-huit

patientes (soit 56.3%) ont eu une biopsie cervicale CIN2+, et 57 patientes (soit 55.3%) présentaient une lésion CIN 2+ sur la

pièce de conisation. Parmi les 60 patientes ayant une colposcopie satisfaisante, 75.8% avaient une lésion CIN 2+ à

l’histologie. Lorsque la zone jonctionnelle n’était pas visible (n=43), nous ne retrouvions que 27.9% de lésions CIN2+ au total

à l’histologie. Parmi les 46 patientes ayant une lésion de bas grade (soit 44.6%) à l’histologie de la conisation, 38 avaient

une biopsie cervicale de bas grade et 11 un frottis cervico-utérin plutôt de bas grade persistant. Trente-huit pour cent de

lésions CIN 2+ sont retrouvées sur la pièce de conisation dans le groupe des non membres de la SFCPCV. Il existe une

différence statistiquement significative (p=0.02) concernant le nombre de CIN 2+ découvert sur la pièce d’exérèse pour le

groupe des membres de la SFCPCV. Conclusion : Cette auto-évaluation montre que quasiment tous les critères de la charte

de qualité de colposcopie et pathologie cervico-vaginal ont été respectés. Elle a également montré qu’il est primordial

d’être adhérent à la charte et qu’il existait certaines situations où le versant thérapeutique de la charte de qualité n’était

pas atteint et pour lesquelles aucune recommandation claire ne permettait de choisir la meilleure prise en charge pour la

patiente.

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Sexualité apres hystérectomie totale par voie haute Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Achour(1), J.Diari*(2), E.Fenina(2), E.Hafsouni(2), E.Sfar(2), F.Boudaya(2), D.Chelli(2)

(1) Service A, Centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia (2) Centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Introduction : Les conséquences fonctionnelles et en particulier sexuelles de l’hystérectomie sont le sujet de nombreuses

publications dans les revues psychologiques, psychiatriques et gynécologiques. Le but de notre travail était d’évaluer la

sexualité après une hystérectomie par voie abdominale. Matériel et méthodes : Nos patientes avaient eu recours à des

entretiens cliniques et étaient invitées à répondre au questionnaire de BISF-W simplifié, adapté à notre culture et traduit en

langue arabe. Le BISF-W est un questionnaire de qualité de vie développé par Rosen et comportait 22 questions,

regroupées en sept domaines explorant l’ensemble de la sexualité féminine. Ont été incluses dans notre étude 76 femmes

âgées de plus que 45 ans, ayant eu une hystérectomie abdominale totale en 2015 pour lésion bénigne. Nous avons

confronté les résultats pré et post opératoires afin d’identifier l’impact d’une hystérectomie sur la sexualité. Le traitement

des informations recueillies était effectué par le logiciel SPSS pour les statistiques. Lors de l’étude analytique, un test X²

était utilisé pour les variables. Les résultats étaient considérés significatifs pour une valeur de p<0,05. Résultats : L’âge

moyen de nos patientes était de 47 ans (extrêmes entre 45 et 58 ans). Les deux principales indications de l’hystérectomie

étaient les myomes utérins symptomatiques et les ménométrorragies. L’analyse des questionnaires avait montré les

résultats suivants : La baisse du désir sexuel (libido) était notée chez 14.47% des patientes avant l’hystérectomie mais après

l’intervention elle était présente chez 7.89% des patientes (p < 0.05).Une sexualité sans plaisir était notée dans 10.52% des

cas avant l’acte et 11.84% des cas après l’acte et la différence n’était pas significative. La satisfaction sexuelle était notée

dans 35.52% des cas avant l’acte et 53.94% après l’acte et la différence était statistiquement significative (p<0.05). Le

trouble de l’excitation sexuelle était présent chez 11.84% des patientes avant l’intervention et 13.15% après (NS). La

dyspareunie était notée dans 13.15% des cas avant l’acte et dans 22.36% des cas après (P<0.05). Le trouble de l’orgasme

(anorgasmie) était noté dans la même proportion: 5.26% des cas avant et après l’acte (NS). Conclusion : D’après nos

résultats, une hystérectomie par voie haute bien indiquée améliore généralement la qualité de vie et la sexualité,

notamment en supprimant le facteur utérin perturbateur. Pour éviter les éventuelles complications fonctionnelles et

surtout sexuelles, il faut assurer un bon suivi postopératoire pour compléter l’information, rassurer et accompagner.

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Évaluation du See and Treat à Madagascar Expertise et controverse Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie N. Bessieres(1)

(1) , Grenoble, * Auteur principal

Résumé

Expertise : Auteurs : Drs Noëlle Bessières1, André Benbassa1, Alexandre Dumont1,2,, 1 Actions pour la santé des femmes

(www.actions-sante-femmes.org). 2 Institut de recherche pour le développement – CEPED - Paris Une campagne de

dépistage du cancer du col en milieu rural à Madagascar, par la technique de l’IVA, s’est déroulée de 2013 à 2015 d’abord

dans le cadre des activités de l’ONG « Gynécologie sans frontières, et s’est poursuivie dans celles de l’ONG « Actions Santé

Femmes » (ASF) Matériel et méthode : Une Unité mobile (véhicule 4x4) composée d’un Médecin Malgache, de deux

gynécologues de l’ONG, équipée du matériel nécessaire, a visité tous les six mois les centres de santé de la Région

Atsinanana, en formant le personnel à la technique du « see and treat » Le dépistage était basé sur l’inspection visuelle du

col après coloration à l’acide acétique à 5% (IVA). Le traitement effectué par un cold coagulator. Les patientes non éligibles

à un traitement immédiat étaient référées vers l’hôpital. Nous avons évalué la faisabilité et l’incidence du cancer du col

parmi les femmes dépistées. Résultats : 1569 (18%) des 8959 femmes éligibles ont participé au dépistage. 9 cancers

invasifs ont été diagnostiqués et 357 (23%) femmes ont présenté une lésion IVA+, dont 322 (21%) étaient éligibles à un

traitement immédiat. 35 patientes ont été référées, dont 16 (46%) ont été perdues de vue. Discussion Des études

antérieures ont démontré que l’IVA, avait une très bonne capacité de détection des néoplasies cervicales intra-épithéliales

(CIN) avec une sensibilité entre 58 et 94%, et une spécificité entre 72 et 93%. Un essai contrôlé randomisé en Inde a ainsi

montré une réduction de l’incidence du cancer du col de 25% et de la mortalité liée à ce cancer de 35% en six ans. Un des

inconvénients du test IVA est le nombre important de patientes traitées à tord. Environ 9 patientes IVA positives sur 10 ne

présentent aucun signe histologique de CIN. Le traitement avant l’IVA des infections vaginales permettrait de réduire le

nombre de faux positifs. Conclusion: La technique IVA a été bien acceptée par le personnel et les femmes. La majorité des

patientes a pu être traitée le jour du dépistage, limitant ainsi le nombre de perdues de vue. Lever la barrière financière

permettrait un meilleur suivi des patientes non éligibles à un traitement immédiat.

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Dysménorrhées chez les adolescentes Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Ajbabdi(1)

(1) CHU Ibn Rochd Casablanca, Casablanca, Morocco * Auteur principal

Résumé

INTRODUCTION Notre étude sur la dysménorrhée de l’adolescente avait pour but d’évaluer la prévalence de la

dysménorrhée, d’étudier les facteurs qui peuvent l’influencer, et d’apprécier son impact socio-psychologique surtout son

retentissement sur leur scolarité. MATERIELS ET ETUDES L’enquête avait concerné une population d’adolescentes lycéennes

âgées de 14 et 19 ans, dont le choix a été fait au hasard qui ont rempli des questionnaires anonymes. Sur un ensemble de

5000 adolescentes, nous avons observé que la prévalence de la dysménorrhée est de 68,3%. Cette prévalence est plus

importante entre l’âge de 17 et 19 ans. Elle est significativement associée à l’âge de la ménarche et à la durée des règles

mais sans association significative avec la durée et la régularité du cycle. DISCUSSION La dysménorrhée survient

constamment pour 58,9% des cas. Il existe chez 72,3% d’adolescentes des antécédents familiaux de dysménorrhée.

CONCLUSION Il apparait que la dysménorrhée survient généralement après la 1ère année post-ménarchale 58,8%, qu’elle

est de siège souvent hypogastrique 73,9% et qu’elle débute souvent avant l’écoulement menstruel. Les dysménorrhées

sévères ont été notées chez 28,7% des adolescentes avec un taux non négligeable d’absentéisme scolaire 31,6%. 

L’absence de la prise en charge thérapeutique a été constatée dans 73 ,5% des cas avec une tendance à l’auto-médication.

Les réponses avancées par les adolescentes sur le mécanisme, la conception et l’évolution des douleurs étaient erronées

par manque de savoir et d’information sur la question.

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Pratique et résultats de la contraception par dispositif intra utérin du postpartum au centre hospitalier universitaire mère et enfant lagune de Cotonou Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie J. Denakpo*(1), S.Lokossou(2), M.Ogoudjobi(3), I.Boco(1), M.Aboubakar(1), D.Idriss(1), A.Babatounde(1), R.Perrin(1)

(1) CHU Mère Enfant Lagune de Cotonou, Cotonou, Benin (2) Centre Hospitalier Departemental Universitaire de Porto-Novo, Porto-novo, Benin (3) Centre Hospitalier Universitaire Departemental de Porto-Novo, Porto-novo, Benin * Auteur principal

Résumé

Introduction : La contraception du postpartum immédiat par DIU a été proposée comme une stratégie de lutte contre la

morbidité et la mortalité maternelles, périnatales et infantiles dans les pays en développement. Notre étude a pour

objectif d’apprécier la tolérance et l’efficacité de cette méthode dans un chu de Cotonou. Patientes, matériel et méthode :

Le matériel comprend une valve vaginale, des compresses, une solution antiseptique, des champs stériles, une cupule, un

DIU TCu 380A, une lampe d’examen, une paire de gant stérile de révision. C’est une étude d’observation à visée descriptive

du 1er Décembre 2013 au 31 Mars 2016. Elle a porté sur les gestantes ayant accouché au CHU Mère Enfant de Cotonou, ne

présentant aucune contre-indication à la pose d’un DIU du post partum. Pour les accouchements par voie basse l’insertion

était faite soit en post placentaire, dans les 10 minutes qui suivent la délivrance ou dans les 48 heures qui suivent

l’accouchement. En cas de césarienne le DIU est mis en place après la délivrance et avant l’hysterorraphie. La surveillance

était clinique au cours de son séjour à l’hôpital, à 1 mois, 3 mois et 6 mois. Résultats : Au total 176 utilisatrices ont été

recensées soit 58,08% des personnes sensibilisées. Elles étaient des multipares 47,1% avec un nombre d’enfant vivant qui

variait entre 2 et 3 dans 84,0% des cas. 68,9% des utilisatrices n’avaient jamais utilisé de méthode contraceptive moderne

auparavant. Toutes les gestantes ont bénéficié d’une consultation prénatale recentrée. L’accouchement a été fait par voie

basse et par césarienne dans les mêmes proportions 50,94% et 49,06%. Seules 33% des gestantes ont bénéficié du

counseling en consultation prénatale. La douleur pelvienne et le rejet étaient les principaux incidents 4,70% et 3,8%. La

durée d’hospitalisation était de 24 heures pour les accouchements par voie basse. Le suivi des utilisatrices a été

essentiellement physique avec un taux qui est passé de 91,50% à un mois à 79% à 6 mois. Au total six cas de rejet du DIU

dont 5 à un mois et 1 à trois mois ont été notes. Apres 12 mois, 17% des utilisatrices ont abandonné la méthode à cause de

la douleur pelvienne et aucune grossesse n’est survenue pendant la période d’observation Conclusion : En dépit de la taille

réduite de l’échantillon et le délai d’observation court, les résultats de cette étude pilote montrent que le DIUPPI est

efficace avec une bonne tolérance à l’exception de douleurs pelviennes qui ont été la principale raison d’abandon.

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Évaluation de la technique de recherche de Trichomonas vaginalis par amplification des acides nucléiques APTIMA Hologic en centre de santé Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie V. Pargade*(1), A.Agopian(2), N.Beauhaire(2)

(1) COSEM, Paris, France (2) Centre de santé COSEM, Paris, France * Auteur principal

Résumé

Trichomonas vaginalis (TV) est une infection sexuellement transmissible (IST) très répandue dans le monde, elle est

associée à un risque accru de naissance prématurée, de rupture prématurée des membranes et de faible poids à la

naissance. L’examen microscopique à l’état frais (EF) est la méthode diagnostique la plus utilisée actuellement pour la

détection de TV en France. Cependant, il est souvent difficile d’estimer la prévalence exacte de TV ainsi que les retombées

cliniques associées du fait de la faible sensibilité de cette technique. Dans cette étude, nous avons analysé 2624 examens

microbiologiques cervico-vaginaux de patientes prélevées après une consultation médicale (distincts d’un dépistage

systématique d’IST) de novembre 2015 à mai 2016. L’âge médian des patientes est de 32 ans. La recherche de TV a été

réalisée systématiquement par EF et par une technique de biologie moléculaire : la technique APTIMA Trichomonas

vaginalis (ATV, Hologic). Les prévalences d’infection à TV par l’EF et par ATV sont de 1,3 % et de 3,5% respectivement. Ces

résultats révèlent une sensibilité médiocre de l’EF (38%) par rapport à la recherche par ATV (100%). L’étude n’a relevé

aucun cas faux négatif en ATV (EF+/ATV-) qui montrerait un défaut de spécificité de la technique. Ainsi, la technique de

biologie moléculaire ATV apporte un réel gain dans la détection des infections à TV puisque 58 cas d’infections ont été

détectés uniquement par ATV. Cet outil diagnostic améliore donc sensiblement la prise en charge clinique et thérapeutique

des patientes ainsi que de leurs partenaires sexuels.

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Double promontofixation coelioscopique dans le traitement des prolapsus avancés : résultats, symptômes et qualité de vie Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie B. Andre*(1), F.Vidal(1), O.Jourdain(2), F.Leonard(3)

(1) CHU de Toulouse, Toulouse, France (2) Polyclinique Jean Villar, Bruges, France (3) CH de Cahors, Cahors, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : L’objectif de cette étude est d’évaluer la faisabilité, la morbidité et l’impact sur les symptômes et la qualité de vie

de la double promontofixation coelioscopique chez des patientes présentant un prolapsus avancé, soit de stade POP-Q

supérieur ou égal à 3. Patientes et méthodes : Les patientes incluses dans cette étude prospective bicentrique présentaient

un prolapsus de stade POP-Q supérieur ou égal à 3 et bénéficiaient d’une double promontofixation coelioscopique. Les

symptômes pelviens et la qualité de vie étaient évalués à l’aide des questionnaires PFDI-20 et PFIQ-7 en préopératoire, puis

à 1, 4 et 18 mois. Les complications et le résultat anatomique étaient également recueillis. Résultats : 63 patientes ont été

incluses dans cette étude entre septembre 2012 et janvier 2014. 36% des patientes ont eu une hystérectomie subtotale et

34% ont eu une bandelette sous-urétrale dans le même temps opératoire. Une seule complication peropératoire a été

relevée (plaie vésicale). Les suites opératoires étaient marquées par une incontinence urinaire d’effort de novo dans 10%

des cas et par des dyspareunies persistantes dans 3% des cas. Un seul cas (2%) de récidive a été retrouvé à 18 mois. Les

scores PFDI-20 et PFIQ-7 diminuent significativement et durablement dès le premier mois suivant l’intervention, passant de

98,8 ± 46,4 en préopératoire à 33,9 ± 30,7 à 18 mois pour le PFDI-20 (p<0,01) et de 89,6 ± 51,6 en préopératoire à 26,5 ±

47,9 à 18 mois pour le PFIQ-7 (p<0,001). Conclusion : Nos résultats confirment la faisabilité et la bonne efficacité

anatomique de la promontofixation coelioscopique dans le traitement du prolapsus avancé (stade POP-Q égal à 3 ou 4).

Nous rapportons également une amélioration franche, rapide et durable de la symptomatologie générée par le prolapsus et

de la qualité de vie dans cette catégorie de patientes.

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État des lieux de la formation à la coelioscopie dans le Nord-Pas-de-Calais Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie G. Doucède(1)

(1) Hôpital Jeanne de Flandre, La madeleine, France * Auteur principal

Résumé

Introduction: Depuis la fin des années 1990, la gynécologie a vu apparaître de nouvelles techniques chirurgicales devenues

aujourd’hui des standards de soins. Notre étude avait pour objectif principal de réaliser un état des lieux de la formation à

la coelioscopie dans les domaines de la statique pelvienne et de l’hystérectomie pour pathologie bénigne dans le Nord-Pas-

de-Calais. Matériels et Méthodes : Un questionnaire portant sur les méthodes de formations reçues et présentant des cas

cliniques avec des questions ouvertes à été soumis à tous les gynécologues obstétriciens ayant une activité en chirurgie. Les

réponses ont été recueillies au cours d’un entretien téléphonique. Les résultats ont été comparés à l’offre de soin (évalués

grâce aux données du PMSI). Résultats : Le taux de réponse était 49,48% et l’âge moyen des répondants était de 52 ans.

Dans le cadre d’une cure de prolapsus, les praticiens étaient 52,08% à pratiquer la voie basse, 37,50% la promontofixation

par coelioscopie (PFC) et 43,75% la promontofixation par laparotomie. 22,9% des praticiens proposaient un traitement par

voie basse ou par coelioscopique conformément aux recommandations. Dans le cadre d’une hystérectomie, ils étaient

95,83% à réaliser la voie basse, 39,58% la voie coelioscopique pure (HCT), 69,76% la voie coelio-vaginale (HCV) et 100% la

voie par laparotomie. 62,5% des chirurgiens proposaient un abord par VB et/ou par coelioscopie selon les

recommandations. Les principales méthodes de formation à ces différentes techniques chirurgicales ont été principalement

la formation universitaire pour les praticiens de moins de 40 ans (HCT=81,81%, HCV=84,61%, PFC=83,33%) et le

compagnonnage pour les plus de 40 ans (HCT=50%, HCV=58,82%, PFC=70%). L’absence de formation à ces nouvelles

techniques était la principale raison évoquée par les chirurgiens qui ne proposaient pas ces techniques chirurgicales

(HCT=92% HCV=81,25%, PFC=80%). Conclusion : Les moyens de formation mis en œuvre en cours de la formation initiale et

dans le cadre de la FMC ne semblent pas suffisants pour permettre l’apprentissage de nouvelles techniques chirurgicales. Il

est nécessaire de trouver d’autres moyens de formation.

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Impact du microenvironnement et d'une thérapie ciblée anti-cxcr4 sur la carcinose péritonéale d'origine ovarienne lors d'une chimiotherapie hyperthermique intraperitoneale Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Arfi*(1), C.Touboul(1), M.Pocard(2)

(1) Centre hospitalier inter communal de Créteil, Paris, France (2) Hopital Lariboisière, Paris, France * Auteur principal

Résumé

Introduction: Malgré un traitement initial efficace des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire , la persistance d’une

maladie minimale résiduelle protégée par le microenvironnement tumoral entraine des récidives fréquentes et le

développement d’une chimiorésistance. La chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) a montré un bénéfice

significatif en terme de survie globale mais le manque d'essais randomisés ne permet pas d'utiliser cette procédure en

pratique courante. Une cytokine exprimée par le microenvironnement, le Stroma Cell Derived Factor-1 (SDF1), a été

identifiée comme médiateur de la thermotolérance, son effet étant réversible en bloquant son récepteur spécifique le

CXCR4, qui est présent sur les cellules tumorales ovariennes et sur les cellules du microenvironnement. Objectifs: Etudier

l'effet du microenvironnement sur les cellules tumorales ovariennes, à travers l'analyse de la voie de signalisation

SDF1/CXCR4, et l'impact d'une thérapie ciblée anti-CXCR4, le CTCE-9908, sur la réponse de la carcinose péritonéale

ovarienne murine à la CHIP. Matériels et méthodes: Les carcinoses péritonéales ont été constituées à partir de cellules

tumorales de la lignée OVCAR-3, injectées seules ou co-injectées avec des cellules souches mésenchymateuses (MSC) en

intrapéritonéal à des souris lors d'un travail précédent de Master 2. Nous avons récupéré les prélèvements carcinologiques

congelés issus de cinq groupes de souris différents dont la constitution tissulaire et les traitements étaient les suivants:

OVCAR-3, OVCAR-3+MSC, OVCAR-3+CHIP, OVCAR-3+MSC+CHIP, OVCAR-3+MSC+CHIP+CTCE-9908. Des expérimentations

d'immunohistochimie et de RT-PCR ont été réalisées afin d'évaluer l'expression protéique tissulaire de CXCR4 et le niveau

d'expression génique de SDF1 et de CXCR4 sur la carcinose issue de chaque groupe de souris. Nous avons ensuite évalué le

profil d'expression cytokinique des voies de signalisation pro- et anti-tumorales, activées dans chaque groupe grâce au

phosphokinase array. Résultats: En immunohistochimie nous avons bien identifié le récepteur CXCR4 sur tous les

prélèvements tissulaires. Les résultats de RT-PCR ont permis de montrer que l'expression génique de SDF1 et de CXCR4

était fortement augmentée en présence des MSC (p=0,03) et en conditions hyperthermiques (p=0,03). En présence du

CTCE-9908, leur expression est diminuée de façon statistiquement significative (p=0,05). Le phosphokinase array a permis

de montrer que les MSC entrainaient l'activation des voies de signalisation pro-tumorales comme AKT, JAK/STAT, AMPKA,

PDGF, Src et diminuait l'activation des voies anti-tumorales comme p53 et p27. Le CTCE-9908 permet l'activation des voies

pro-apoptotiques en activant p53 et p27 et les protéines de la famille JAK/STAT et AKT et entraine une diminution de

l'activation de la protéine chaperonne thermoprotectrice HSP60. Conclusion: Nos travaux ont mis en évidence l'effet pro-

tumoral du microenvironnement (MSC) sur les cellules tumorales ovariennes et son rôle sur la production de SDF1, identifié

comme un médiateur de la thermotolérance. Le dialogue entre ces deux types cellulaires peut être interrompu à l'aide

d'une thérapie ciblée anti-CXCR4, le CTCE-9908, permettant ainsi d'activer des voies de signalisation pro-apoptotiques. Une

telle thérapie, capable de briser la protection du microenvironnement tumoral et de rendre vulnérable la niche tumorale -

ou la maladie minimale résiduelle - est très prometteuse.

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Age et cancer du sein Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie C. Fleurier*(1), L.Ouldamer(1)

(1) CHRU de TOURS, Tours, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Le jeune âge est considéré dans la littérature comme un facteur de mauvais pronostic chez les patients ayant

un cancer du sein. Peu de données sont disponibles pour les patients âgés. Nous avons donc étudié la survie en fonction de

l’âge. Matériels et Méthodes Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective monocentrique réalisée au CHRU de Tours du

1er janvier 2007 au 31 décembre 2013. L’étude concernait tous les patients atteints de cancer du sein infiltrant. Nous avons

évalué la survie : globale, sans rechute, sans récidive loco-régionale et sans métastase. La population avait été

préalablement stratifiée en 3 groupes en fonction de l’âge : ≤ 40 ans, 50-75 ans et ≥ 80 ans. Résultats 2083 patients ont été

inclus. La survie globale était significativement mois importante chez les patients jeunes (p =0,05), de même que la survie

sans rechute (p<0,001), la survie sans récidive locorégionale (p=0,02) et la survie sans métastase (p<0,001). Les

caractéristiques histologiques et biologiques des cancers du sein infiltrant de ce groupe étaient de plus mauvais pronostic :

grade 3, récepteurs hormonaux négatifs, Her 2 positif, triple négatif comparativement au reste de la population (p < 0,05).

Il y avait également une différence de survie globale en défaveur des patients âgés (p<0,001) qui avaient un délai de

récidive plus court que le reste de la population (p <0,001). Conclusion Le jeune âge (≤40 ans) et l’âge avancé (≥80 ans)

sont donc un facteur de mauvais pronostic dans le cancer du sein avec un taux de survie globale en défaveur de ces 2

groupes et un délai de récidive plus court chez les patients âgés. On peut donc se demander si les critères du dépistage

organisé (de 50 à 74 ans actuellement) ne doivent pas être élargis.

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Création de néovagin dans le syndrome de mayer-rokitansky-kuster-hauser selon la technique de vecchietti laparoscopique modifiée dite de wallweiener-brucker Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Dammene debbih hadabi(1)

(1) Hôpital de Bologhine, Alger, Algeria * Auteur principal

Résumé

INTRODUCTION : Méthodes utilisés : il s’agit d’une étude prospective étalée sur 5 ans à propos de 10 cas de patientes

présentant un syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser opérées selon la technique de Vecchietti laparoscopique

modifiée dite de Wallweiener-Brucker . Les Principaux critères de jugement étaient le succès anatomique à long terme, la

réussite fonctionnelle par rapport aux témoins du même âge, les complications à long terme, et l'incidence du virus du

papillome humain (HPV). RESULTATS : Pendant un suivi médian de 36 mois, la longueur moyenne du neo-vagin fonctionnel

est restée stable à 9,5 cm chez toutes les patientes, y compris celles qui n’avaient pas de relations sexuelles et avait cessé

de porter le dispositif vaginal. La durée moyenne de l’utilisation du dispositif vaginal était de 8 mois. Le temps de

répithélialisation dépendait du moment de l'apparition et de la fréquence des rapports sexuels. Aucune complication à long

terme ne s’est produite. Les patientes revenaient HPV négatif tout le long de leur suivi. CONCLUSION cette technique de

création de néovagin de taille adéquate et la capacité sécrétoire du coït normal est très intéressante, ne nécessitant pas de

dilatation prolongée postopératoire, même en l'absence de rapports sexuels. La procédure est rapide, efficace et peu

traumatique, avec un taux de complications très faible à long terme et fournit des résultats fonctionnels très satisfaisants à

long terme. Mots clés : Néovagin, agénésie utéro-vaginale, syndrome de Mayer-Rokitansky-Kuster-Hauser, laparoscopie

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Importance des fibromes utérins dans les hystérectomies réalisées en Guadeloupe Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie P. Simon*(1), T.Toto(1), G.Ayhan(1), D.Borja de mozota(1), P.Kadhel(1)

(1) CHU de la Guadeloupe, Pointe à pitre, France * Auteur principal

Résumé

Le fibrome utérin (FU) est la pathologie utérine bénigne la plus fréquente de la femme en âge de procréer. Des données

montrent que les FU sont plus fréquents, précoces et symptomatiques dans les populations d'ascendance d'Afrique

subsaharienne. Des faits historiques étayés par la génétique font appartenir les femmes guadeloupéennes à de telles

populations. Dans ce contexte populationnel, le but de notre étude était d'évaluer l'importance des FU dans notre activité

d'hystérectomies (HST) et de les comparer aux données équivalentes de la littérature. Nous avons repris rétrospectivement

de 2010 à 2015, les 899 HST réalisées dans le service de Gynécologie du CHU de la Guadeloupe. A partir des comptes

rendus opératoires et d'anatomopathologie, étaient notés : l'âge, l'indication, la voie d'abord, la présence de FU sur la pièce

d'HST et le poids de l'utérus. L'âge moyen était de 51,7 (±10,5) ans et de 47,7 (±5,9) ans pour les HST indiquées pour FU, qui

représentaient 69,5 % des HST. Toutes indications confondues, des FU étaient retrouvés dans 85% des examens

histologiques. La laparotomie était utilisée dans 53 % de cas et 61,4% en cas d'HST pour FU. Le poids moyen utérin était de

463,4 g (± 668,2 ; de 20 à 10 000) et 563,7 g (±646,5 ; de 22 à 6439) en cas d'HST pour FU et 726,3 g (±506 ; 46 à 6439) en

cas d'HST par laparotomie pour FU. Nos résultats sur le poids des utérus se rapprochent de ceux rapportés pour les

populations Afro-Américaines. Ils sont par ailleurs supérieurs à ceux d'études faites en France hexagonale, que ce soit par

laparotomie ou par cœlioscopie, même sans prise en comptes des pathologies malignes. On peut faire l'hypothèse que ces

résultats sont principalement liés à la prévalence des FU dans notre population. Bien que notre étude ait probablement un

biais de recrutement, ces informations sont de nature à justifier des études spécifiques étiologiques mais aussi

thérapeutiques sur cette pathologie fibromateuse dans la population guadeloupéenne.

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Évaluation à long terme de la qualité de vie et de l’intensité des symptômes de patientes atteintes d’endométriose Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Comptour*(1), B.Pereira(2), A.Grémeau(1), J.Pouly(1), B.Rabischong(1), M.Canis(1), N.Bourdel(1)

(1) CHU Estaing Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France (2) CHU Clermont-Ferrand DRCI, Clermont-Ferrand, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Les symptômes douloureux liés à l’endométriose peuvent être multiples (dysménorrhée, douleurs pelviennes

chroniques…) et avoir des répercussions sévères sur la qualité de vie de nos patientes. Peu d’études se sont intéressées au

suivi, à long terme, des douleurs et de la qualité de vie. Le but de cette étude était d’évaluer l’impact, à long terme, de la

prise en charge chirurgicale de l’endométriose sur la qualité de vie et la symptomatologie des patientes. Patientes et

méthodes Cette étude prospective concerne une cohorte de 1103 patientes opérées entre janvier 2004 et décembre 2012.

Seuls les nouveaux cas d’endométriose avec confirmation histologique ont été inclus. Après l’obtention des consentements

éclairés des patientes, les données épidémiologiques, symptomatologiques, opératoires et post-opératoires ont été

collectées. Le retentissement sur la qualité de vie a été évalué en utilisant le questionnaire SF-36 et l’intensité des douleurs

par l’échelle EVA à différents temps : avant la chirurgie (T0), 6 (6M), 12 (12M), 18 (18M), 24 (24M) et 36 mois (36M) après

chirurgie. Résultats La valeur moyenne de l’EVA pour la dysménorrhée est passée de 6.2±0.1 à T0 à 3.4±0.1 à 6M, 3.3±0.2

à 18M et 3.5±0.2 à 36M de suivi (p<0.001). La valeur moyenne d’EVA mesurant les douleurs pelviennes allait de 2.9±0.11

avant la chirurgie à 1.5±0.09 à 6M, 1.5±0.09 à 12M et 1.4±0.11 à 36M de suivi (p<0.001). Concernant le SF-36, les scores des

domaines BP (douleurs physiques) et RP (limitations dues à l’état physique) sont passés, respectivement, de 55±0.9 et

63±1.3 à T0 à 74±0.9 et 82±1.1 à 6M de suivi (p<0.001) puis sont restés stables les années suivantes. Les scores des

domaines SF (vie et relation avec les autres) et RE (limitations dues à l’état psychique) sont passés, respectivement, de

66±0.8 et 66±1.3 à T0 à 76±0.9 et 77±1.3 à 6M de suivi (p<0.001) puis sont restés stables les années suivantes. Les valeurs

moyennes des score moyens physique et mental étaient respectivement 48±10.4 et 42±12.5 à T0, 54±8.4 et 45±12 à 6M et

54±8.5 et 46±11 à 36M de suivi (p<0.001). Conclusion La prise en charge chirurgicale de l’endométriose permet une

amélioration significative de la qualité de vie et de l’intensité des symptômes visible dès 6 mois après chirurgie. Puis cette

amélioration atteint un plateau qui reste parfaitement stable au cours du suivi. Je déclare ne pas avoir d'intérêt direct ou

indirect avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté

Page 54: Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les ...Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une

Facteurs prédictifs de la variation de la qualité de vie entre les périodes pré et post-opératoires chez des patientes atteintes d’endométriose Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Comptour*(1), B.Pereira(2), A.Grémeau(1), J.Pouly(1), B.Rabischong(1), M.Canis(1), N.Bourdel(1)

(1) CHU Estaing Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France (2) CHU Clermont-ferrand DRCI, Clermont-Ferrand, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Peu d’études se sont intéressées aux facteurs pouvant avoir une influence sur la qualité de vie de patientes

atteintes d’endométriose. L’objectif de cette étude était de rechercher les facteurs prédictifs d’une variation de qualité de

vie entre les périodes pré et post-opératoires à l’aide d’analyses uni et multi-variées. Patientes et méthodes Cette étude

prospective concerne une cohorte de 1103 patientes opérées entre janvier 2004 et décembre 2012. Seuls les nouveaux cas

d’endométriose avec confirmation histologique ont été inclus. Après l’obtention des consentements éclairés, les données

épidémiologiques, symptomatologiques, opératoires et post-opératoires ont été collectées. Le retentissement sur la qualité

de vie a été évalué par le questionnaire SF-36 à différents temps : avant la chirurgie (T0), 6, 12 (12M), 18 mois après

chirurgie puis annuellement. La variation du score global physique (SGP) a été mesurée par la méthode de l’effect size (ES)

entre les temps T0 et 12M. Il a été défini que les femmes ayant un ES : <0 avaient une détérioration de leur qualité de vie,

compris entre 0 et 0.8 avaient une stagnation voire une amélioration modérée de leur qualité de vie, >0.8 avaient une forte

amélioration de leur qualité de vie. Résultats Parmi les patientes souffrant de dysménorrhée, 36% présentaient une forte

amélioration du SGP (ES>0.8) contre 18% parmi les patientes sans dysménorrhée (p<0.001). Parmi les patientes souffrant

de douleurs pelviennes chroniques, 44% présentaient un ES>0.8 contre 23% parmi les patientes sans douleurs (p<0.001).

Parmi les patientes diagnostiquées stade IV, 47% présentaient un ES>0.8 contre 26% parmi les patientes diagnostiquées

stade I (p<0.001). L’analyse multi-variée (ES>0.8 vs ES<0) a montré que plus les patientes sont âgées lors de leur première

consultation, plus les chances d’améliorer fortement leur SGP sont élevées (Risque relatif (RR)=1.05, 95%CI : 1.02-1.08,

p=0.001). Les femmes ayant des douleurs pelviennes chroniques ont plus de chance de fortement améliorer leur SGP que

celles qui n’en ont pas (RR=3.9, 95%CI : 2.23-6.83, p<0.001). Conclusion Plus les patientes souffrent, plus les chances

d’améliorer leur qualité de vie sont élevées. L’âge et les douleurs pelviennes sont des facteurs prédictifs d’une forte

variation de qualité de vie après chirurgie. Je déclare ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect avec un organisme privé,

industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté

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La sexualité dans deux Lycées publiques de Porto-Novo au Bénin Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie O. Ogoudjobi(1)

(1) Faculté de Médecine de Porto-Novo / UAC, Porto-novo, Benin * Auteur principal

Résumé

La sexualité dans deux Lycées publiques de Porto-Novo au Bénin RESUME Introduction : La précocité et l’abus des rapports

sexuels non protégés observés chez les adolescents favorisent les infections sexuellement transmissibles et les grossesses

non désirées qui aboutissent souvent à des avortements provoqués clandestins. L’objectif de ce travail a été d’évaluer les

connaissances, attitudes et pratiques des élèves en matière de sexualité. Cadre et Méthode : Il s’agissait d’une étude

transversale à visée descriptive et analytique. L’enquête s’est déroulée du 1er mars au 30 mai 2015 dans les deux Lycées

publiques les plus anciennes (Lycée Béhanzin et Lycée Toffa 1er) de la ville de Porto-Novo (Capitale politique du Bénin).

L’échantillonnage a été systématique avec un recrutement exhaustif de tous les élèves filles ou garçons du second cycle

régulièrement inscrits dans les deux établissements au cours de l’année scolaire 2014-2015. Les principes de la

confidentialité et de l’anonymat étaient respectés et un consentement éclairé ou une autorisation parentale pour les

mineurs étaient requis. Pour l’étude analytique, le test de Khi-deux a été utilisé et la différence supposée statistiquement

significative pour un p inférieur ou égal à 0,05. Résultats : L’étude a porté sur 1304 élèves dont 57% de sexe féminin et 43 %

de sexe masculin. L’âge moyen des élèves était de 18,71 ± 2,31 ans avec des extrêmes de 13 et 25 ans. Pour la majorité des

élèves (66,9%), l’âge idéal pour le 1er rapport sexuel se situe entre 15 et 19 ans. La plupart des élèves (64,5%) ont déjà eu

au moins un rapport sexuel avec une proportion nettement plus élevée chez les garçons (73,4% vs 57,9% ; p < 0,05) et

44,9% des élèves approuvaient les rapports sexuels avant le mariage. L’âge moyen au 1er rapport sexuel était de 17,18 ans

± 1,73 chez les garçons et de 16,19 ans ± 2,27 chez les filles. Les raisons des rapports sexuels étaient dominées par la

curiosité (53,7%) et le désir sexuel (22,6%). Ces rapports parfois non planifiés (45,2%), ne sont pas protégés dans 43,6% des

cas malgré une bonne connaissance des maladies sexuellement transmissibles (93,2%). Le taux de grossesses non désirées

était de 38,1%, aboutissant à des avortements provoqués dans 87,3% des cas. Conclusion : La majorité des élèves de

l’étude était sexuellement active et la plupart des rapports sexuels étaient non protégés. Ce qui a engendré un taux non

négligeable de grossesses non désirées avec pour conséquence une proportion importante d’avortements provoqués.

Mots clés : Sexualité, élèves.

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Critères d’acceptabilité et de faisabilité de l’hystérectomie en ambulatoire Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Foulon*(1), A.Pizzoferrato(2), S.Sanguin(1), T.Simonet(2), J.Gondry(1), R.Fauvet(2)

(1) CHU Amiens Picardie, Amiens, France (2) CHU Caen, Caen, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : L’hystérectomie est l’intervention chirurgicale la plus réalisée chez la femme. Les autorités publiques

souhaiteraient que les interventions chirurgicales réalisées en ambulatoire deviennent majoritaires. Les techniques

chirurgicales étant de moins en moins invasive certaines interventions historiquement programmées en hospitalisation

conventionnelle, comme l’hystérectomie, pourraient être programmées en ambulatoire. L’objectif de cette étude est de

définir des critères d’acceptabilité et de faisabilité de l’hystérectomie en ambulatoire (HA). Matériels et méthodes : Nous

avons réalisé une enquête descriptive observationnelle à partir de questionnaires distribués par internet et 152 chirurgiens

gynécologues ont répondu. Les critères étaient dits majeurs quand ils recueillaient plus de 70% de réponses favorables

exprimées Résultats : Les critères majeurs étaient : la définition d’un âge limite (80,3% des répondants), d’un Indice de

Masse corporelle seuil (70%), l’absence d’ATCD de coronaropathie (77,6%), l’absence de traitement par anticoagulant à

visée curative (95,4%), l’absence de traitements par antiagrégants plaquettaires (71,1%), l’absence de syndrome d’apnée du

sommeil (77,4%), une intervention de moins de 2 heures (85,1%), la définition d’un seuil de saignement per opératoires

(87,5%), l’absence de laparotomie (97,4%), l’absence de drainage post-opératoire (77,6%), la présence d’un accompagnant

au moment de la sortie (99,3%), l’évaluation des douleurs avant la sortie (97,4%), l’absence de nausées (75,5%), la

récupération d’une miction spontanée (96,7%) et la capacité pour la patiente de déambuler seule (91,4%). La sortie devait

être validée par l’anesthésiste et le chirurgien (91,4%). La taille de l’utérus était un facteur limitant (74,3%). Conclusion :

Notre étude a défini des critères majeurs pour la réalisation d’une hystérectomie en ambulatoire. La décision d’une telle

prise en charge doit reposer sur l’analyse de la balance bénéfice/risque pour chaque patiente. L’avis des médecins

anesthésistes réanimateurs est indispensable. Le choix final revient cependant à la patiente elle-même car l’adhésion

complète et entière de cette dernière est nécessaire pour la réussite de la prise en charge en ambulatoire.

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Les facteurs prédictifs de réponse tumorale axillaire complète (PCR axillaire) après chimiothérapie néo-adjuvante dans le cancer du sein Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie M. Chas *(1)

(1) CHU Bretonneau, Tours, France * Auteur principal

Résumé

INTRODUCTION L’évaluation précise du résidu tumoral axillaire après chimiothérapie néo-adjuvante (CNA) est un facteur

pronostic essentiel. Dans la littérature, entre 22 et 42 % des patientes obtiennent une réponse axillaire complète (PCR

axillaire) après CNA. La PCR axillaire est associée à un meilleur pronostic. L’objectif de notre étude était d’une part de

déterminer les facteurs prédictifs d’une PCR axillaire après CNA dans le cancer du sein et d’autre part de définir un scoring

évaluant la probabilité d’obtenir une PCR axillaire après CNA. MATERIEL et METHODES Nous avons mené une étude

rétrospective entre janvier 2009 et décembre 2013 au Centre Hospitalier Universitaire de Tours. Toutes les patientes ayant

bénéficié d’une CNA dans le cadre d’un traitement du cancer du sein ont été éligibles (n=171). Une analyse uni et

multivariée ont été réalisées pour déterminer les facteurs prédictifs de PCR axillaire. RESULTATS La PCR axillaire était

obtenue pour 32,6 % des patientes ayant bénéficié d’une CNA. L’analyse multivariée a montré que le jeune âge, le statut

non ménopausé, la négativation des récepteurs hormonaux, le statut positif Her 2 et la réponse axillaire étaient

significativement associés avec une augmentation de la probabilité d’obtenir une PCR axillaire. Les groupes Triple Négatif

et Her 2 ont une meilleure survie globale de façon significative de survie globale avec une PCR axillaire (respectivement p =

0,001 et p = 0,04). Nous avons obtenu une courbe ROC avec une AUC à 0,75 % (95% IC, 0,65-0,83). Un scoring a été

développé à partir des facteurs prédictifs. CONCLUSION Notre scoring permettrait de prédire une PCR axillaire après CNA

chez les patientes avec une atteinte ganglionnaire initiale dans le cancer du sein. MOTS-CLES Cancer du sein ;

Chimiothérapie néo-adjuvante ; PCR axillaire ; Scoring ; Survie

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Cancer du sein et chirurgie ambulatoire : expérience nouvelle au CH de Belfort Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie J. Formet*(1)

(1) CHU BESANÇON, Besançon, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : La chirurgie ambulatoire est une alternative permettant un retour à domicile du patient le jour même de son

intervention. Notre étude a pour but d’évaluer rétrospectivement l’activité de chirurgie ambulatoire du cancer du sein et la

satisfaction des patients ayant bénéficié de ce mode de prise en charge. Méthodes : L’étude descriptive a inclus les patients

ayant bénéficié d’une chirurgie pour cancer du sein en ambulatoire au CH de Belfort du 20 mars 2015 au 30 avril 2016. La

satisfaction des patients était recueillie par questionnaire préétabli le jour de la chirurgie. Résultats : 438 chirurgies du

cancer du sein ont été réalisées sur la période d’étude dont 58,45 % en ambulatoire. 21 ont bénéficié d’un geste axillaire

seul (technique du ganglion sentinelle ou curage axillaire) et 235 d’une chirurgie mammaire, seule ou associée à un geste

axillaire, c95,32 % étaient conservatrices et 4,68 % radicales. 41,61 % des chirurgies ont été programmées sur la période

mars-juin 2015 contre 73,68 % sur la période février-avril 2016. 10,94 % des patients ont nécessité une conversion en

hospitalisation conventionnelle. 70 patients ont répondu au questionnaire. 63% ont déclaré être très satisfaits de leur prise

en charge en ambulatoire et 76 % y ont vu un réel bénéfice. 63 % recommanderaient certainement ce mode

d’hospitalisation à leur entourage. Après leur retour à domicile, seulement 6% des patients ont eu besoin de contacter un

numéro d’urgence et 6% de consulter leur médecin traitant en urgence. Discussion et conclusion : Cette étude montre une

adhésion forte des patients et des praticiens à la chirurgie en ambulatoire. Avec un taux de prise en charge en ambulatoire

de 58,45 % notre service atteint l’objectif fixé par l’HAS qui est de 50%. Notre étude montre que les chirurgies radicales

peuvent également être réalisées en ambulatoire, sans risque de complication surajouté. Ce mode de prise en charge

semble donc être une alternative envisageable pour cette chirurgie.

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Accuracy of pre operative real time dynamic transvaginal ultrasound sliding sign in prediction of pelvic adhesions in women with previous abdominopelvic surgery Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie A. Ayachi ep. benmrad(1)

(1) Faculté de Médecine de Tunis, Université ElManar, Bizerte, Tunisia * Auteur principal

Résumé

ACCURACY OF PRE OPERATIVE REAL TIME DYNAMIC TRANSVAGINAL ULTRASOUND SLIDING SIGN IN PREDICTION OF PELVIC

ADHESIONS IN WOMEN WITH PREVIOUS ABDOMINOPELVIC SURGERY. AUTHORS: Ayachi A., Bouchahda R., Derouich S.,

Sahbani M., Mkaouer L., Mourali M. University Hospital of Bougatfa, Bizerte, Tunisia Department of Obstetrics and

gynaecology ABSTRACT Objective: Evaluate the prediction of the transvaginal ultrasound sliding sign technique in patients

undergoing laparoscopy or laparotomy with a previous of abdominopelvic surgery. Methods Prospective interventional non

randomized double blinded study. Patients are examined the morning of the laparoscopy or laparotomy, in gynaecological

position, with transvaginal ultrasound probe to assess vesico uterine pouch, uterus, ovaries, pouch of Douglas by analysed

the gliding between two structures. Ultrasounds findings, medical and surgical data were assessed prospectively before and

during hospitalization. Local Ethic committee had approved this study and an informed consent had been obtained from

patients. Results The mean age of our patients’ study was 43.96 (95% CI 41.56- 46.35) (range 20 to 79) years. The mean

parity was 1.97 (95% CI 1.66-2.29) (range 0 to 9). The mean number of previous interventions was 1.33 (95% CI 1.20-1.45)

(range 0 to 4). Adhesions were noted at 27/107 (25,23 %) patients with story of abdominopelvic surgery. A significantly

relationship was noted between adhesions in each compartment and the ultrasound pelvic sliding sign. Accuracy of

preoperative TVS sliding sign diagnosis of pelvic adhesions for each compartment with sensitivity, specificity, PPV, NPV, LR+,

LR- and AUC are analysed. Conclusions Detecting adhesions in the pelvis by a non-invasive and well tolerated technique like

the sliding sign could aid in the planning and counselling of the surgery for the patients who had undergone previous

abdominopelvic surgery.

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Les tumeurs phyllodes du sein Etude retrospective à propos de 27 cas Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie H. Hasnaa(1)

(1) CHU, Casablanca, Morocco * Auteur principal

Résumé

Les tumeurs phyllodes du sein sont des tumeurs fibro-épithéliales relativement rares, de diagnostic histologique. Le but de

notre travail est d'étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, para-cliniques, thérapeutique et pronostiques de

ces tumeurs. C'est une étude rétrospective menée au service de gynéco-obstetrique du CHU Ibn Rochd de Casablanca

portant sur 27 patientes ayant des tumeurs phyllodes certifiées histologiquement. La moyenne d'age de survenue était de

41.8 ans. 33% des patientes sont nullipares et 78% en activité génitale. Le mode de révélation était la découverte d'un

nodule chez 89%. La taille tumorale moyenne était de 7.3 cm, des signes inflammatoires locaux et volumineuse tumeur

trouvés chez deux patientes, des adénopathies axillaire palpables chez quatre patientes. Le bilan d'extension initial avait

révélé qe deux tumeurs étaient métastatiques d'emblée. Toutes les patientes étaient opérées. L'étude histologique de la

pièce d'exérèse confirmait le diagnostic histologique per-opératoire. Toutes les patientes ayant un grade 3 ou 4 ont subi

une mastectomie suivie dune irradiation prophylactique de la paroi thoracique, une chimiothérapie était délivrée chez une

patiente atteinte de métastases pulmonaires. L'évolution était marquée par trois cas de récidives locales. Deux patientes

sont décédées dans un tableau métastatique, les autres patientes étaient en situation de contrôle loco-régionale. Les

tumeurs phyllodes du sein touchent des femmes en péri-ménopause. Le volume tumoral peut aller de deux à 40 cm. Leur

diagnostic est histologique et leur traitement est surtout chirurgical. L'évolution est marquée par des récidives locales et la

survenue de métastases. Le pronostic est basé sur les caractères histologiques de la tumeur et sur la qualité d'exérèse

tumorale.

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La myomectomie : étude comparative de la voie vaginale et la laparotomie, série de 100 cas Type de communication : Eposter Thème : Gynécologie Z. Farah(1)

(1) Hôpital, Alger, Algeria * Auteur principal

Résumé

Objectif : Le but de ce travail est de présenter une étude comparative entre la myomectomie par voie vaginale et par

laparotomie afin de déterminer : - les avantages et les limites de la faisabilité de la voie vaginale. - évaluer le risque

adhèrentiel de la voie vaginale Matériels et méthodes Il s’agit d’une série prospective continue et comparative de 100

patientes réparties en deux groupes de 50 patientes opérées d’une myomectomie vaginale ou par laparotomie. Nous avons

réalisé dans les six mois qui suivent, une coelioscopie d’évaluation des adhérences pour les patientes consentantes des

deux groupes. période : mai 2012 décembre 2014 Les résultats nous avons opéré 50 patientes dans le groupe

laparotomie (groupe 1) et 50 dans le groupe vaginal (groupe 2).l’étude comparative des données des deux groupes 1 et 2 a

mis en évidence respectivement les résultats suivants :pour l’âge en années 40,0±6,32 et 39,6±6,1(P=0,47) ;la durée

d’intervention en minute 66,5±22,7 et 57,4±31,15 (P=0,09) ,la durée d’hospitalisation en jours 2,7±1,52 et 2±1,64 (P=0,02)

la différence du taux d’hémoglobine en pré et post opératoire en gr/dl 1,75 et 1,91 (P=0,40 ), le taux de complications 6%

dans les deux groupes, la durée de la convalescence en jours 17,2±6,25 et 9,1±4,81 (P<10-6 ).le taux de laparoconversion a

été de 4% dans le groupe 2 . Les douleurs chroniques ont été retrouvé dans 68% et 4% (P<10-6). Nous avons réalisé une

coelioscopie d’évaluation chez 24 patientes dans les deux groupes. Les adhérences pelvienne étaient présentes

respectivement dans 92% et 58% (P=0,01) ;avec une atteinte du site annexiel dans 64 % dans le groupe 1 et 00% dans le

groupe 2 (P<10-6 ) . Discussion et conclusion La myomectomie par voie vaginale est une alternative à la voie laparotomie.

On retrouve les avantages de la voie vaginale en termes de durée d’hospitalisation, de convalescence et surtout de douleur

chronique moindre .la définition des critères d’opérabilité d’un myome par voie basse limite le taux de laparoconversion.la

myomectomie vaginale donne un taux faible d’adhérence pelvienne, sans atteinte du site annexiel, élément essentiel à

prendre en considération surtout en face de patientes infertiles.

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Transmission mère enfant du virus du chikungunya Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique S. Auget(1)

(1) CHU de Brest, Brest, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : Le moustique asiatique “tigre”, Aedes albopictus, est une espèce invasive dont le territoire s’est étendu dans

les 30 dernières années jusqu’à concerner 40% de la surface terrestre. Ce moustique est le vecteur de nombreuses

arboviroses ayant des conséquences materno-fœtales : dengue (morts fœtales in utéro, maladie néonatale sévère et

complications obstétricales), zika (malformations fœtales fréquente à type de microcéphalie) et chikungunya (CHIKV). Il n’y

a a priori pas de malformation fœtale imputable à CHIKV. La transmission de la mère à l’enfant de CHIKV est rare au cours

de la grossesse mais la forme néonatale est potentiellement grave. Cette transmission verticale est peu étudiée dans la

littérature. Matériel et Méthode : Etude prospective lors de la première épidémie de Chikungunya en 2014-2015 en

Polynésie française. Des paramètres cliniques, biologiques et obstétricaux ont été colligés chez 113 couples mères-enfants

dont la mère a été infectée par le virus après 36 semaines d’aménorrhée. Le diagnostic a été établi par RT-PCR pour les

mères et pour les enfants. L’objectif principal est de déterminer le taux de transmission materno-fœtale du virus. L’objectif

secondaire est de déterminer d’éventuels facteurs de risque de transmission. Résultats : Parmi les 33 femmes ayant eu des

signes fonctionnels du Chikunguya 2 jours avant ou après la naissance, 13 d’entre elles soit 39% ont transmis le virus au

nouveau-né. Il n’y a eu aucun cas de transmission lorsque les signes fonctionnels survenaient en dehors de cette période.

Parmi ces 13 nouveaux-nés, nous rapportons 2 cas de Chikungunya néonatal sévère dont l’un est décédé et l’autre a des

séquelles importantes d’encéphalopathie. Conclusion : Deuxième étude prospective sur le sujet. La transmission materno

foetale de CHIKV est fréquente lorsque la mère accouche en phase virémique, ce qui correspond aux résultats

précédemment publiés. Le facteur de risque principal de transmission verticale du Chikungunya est l’apparition des signes

cliniques chez la mère dans les 2 jours avant ou après la naissance. Auteurs : S. Auget, CHRU de Brest ; S. Lastère CHPF de

Papeete ; S. Sauget CHPF de Papeete ; A Plaquevent, CHGM la Reunion St Paul ; P. Merviel CHRU de Brest ; R. LeBerre,

CHRU de Brest

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Rotation intra-pelvienne des variétés occipitales postérieures persistantes en cas d’extraction par ventouse obstétricale Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Rufenacht(1)

(1) CHU BESANCON, Besançon, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Les variétés postérieures persistantes (VPP) représentent environ 5% des accouchements et ont classiquement

un pronostic materno-fœtal plus réservé que les variétés antérieures. Au cours du travail différents moyens ont été décrit

pour favoriser la rotation occiput en avant lorsqu’elle ne se fait pas spontanément. La ventouse obstétricale semble

particulièrement bien adaptée à cette situation par la flexion céphalique et la rotation induite qu’elle provoque. Notre

étude avait pour but d’évaluer rétrospectivement le taux d’extraction en occipito-pubien (OP) après pose d’une ventouse

obstétricale sur une VPP. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude descriptive mono-centrique incluant sur 4 ans, toutes

les patientes à terme avec un fœtus singleton, né après pose de ventouse sur une VPP. Résultats Durant la période d’étude,

354 cas de ventouse sur VPP ont été recensés. Dans 62,7% des cas le dégagement s’est fait en OP, pour 23,7% en occipito-

sacrée, et 13,6% des patientes ont eu une césarienne pour échec de ventouse. La majorité des ventouses a été posée à la

partie haute de l’excavation pelvienne (52,3%) et principalement pour non progression de la présentation (67,8%). Le

pronostic materno-fœtal n’était pas altéré. Une patiente sur 5 ne présentait pas de déchirures périnéales (20,3%). Les taux

d’épisiotomie (4,2%) et de lésions sphinctériennes (1,1%) étaient bas. Le poids moyen de naissance était de 3400g. Un score

d’Apgar < 7 à 5 min était retrouvé dans 1,4% des cas et le pH artériel au cordon était < 7,00 dans 6,3% des cas. Les taux de

transfert en néonatologie (3,1%) et en unité de réanimation néonatale (4,2%) restaient faibles pour cette population

dystocique. Discussion Notre population est clairement dystocique avec plus de la moitié des présentations au-dessus du

détroit moyen et plus de 2/3 de défaut de progression. Nos résultats montrent que la ventouse est efficace pour la rotation

céphalique intra-pelvienne même dans une situation à haut risque de dystocie que sont les VPP, en générant un

dégagement occiput en avant dans près de 2/3 des cas. La ventouse permet également d’éviter une césarienne dans la

plupart des cas (> 85 %) et ne semble pas aggraver pas le pronostic materno-fœtal. La ventouse nous apparait être

l’instrument de choix en cas de nécessité d’assistance à la naissance par voie basse sur VPP.

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Accident funiculaire après versions par manœuvre externe : mythe ou realité Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Boujenah*(1), C.Fleury(1), A.Benbara(1), A.Tigaizin(1), L.Carbillon(1)

(1) CHU Jean Verdier, Bondy, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : L’incidence d’un accident funiculaire (AF) (circulaire, bretelle, procidence du cordon) préexistant ou après

version par manœuvre externe (VME) pour siège n’est pas connue. L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet d’un succès

et d’un échec de VME sur le risque d’AF Méthode : Etude rétrospective unicentrique à partir d’une base de données

collectée prospectivement lors de chaque grossesse et accouchement. Entre 1996 et 2013, une VME était

systématiquement proposée sauf en cas de, retards de croissance intra utérin, malformations utérines, placenta bas inséré,

rupture des membranes et utérus cicatriciel. A partir de 2013, un changement de protocole a conduit à ne réaliser une VME

qu’en cas de contre-indication à une tentative de voie basse (TAVB). Nous avons comparé la survenue d’un AF au sein de 4

groupes; Groupe 1 succès de VME (définie par le passage en présentation céphalique-PC-) suivi d’une tentative de voie

basse (TAVB) Groupe 2 échecs de VME (défini par l’absence de passage en PC) suivi d’une césarienne programmée ou d’une

TVAB Groupe 3 PC spontanées suivie d’une TAVB appariées au groupe 1 sur la parité, le BMI, le terme, poids et l’année de

naissance Groupe 4 sièges sans VME suivi d’une TAVB (à partir de 2013). L’AF était diagnostiqué par la sagefemme ou le

médecin selon le mode de naissance (spontanée, instrumentale ou césarienne) Résultat : Entre 1997 et 2015, 762

patientes avec un siège entre 36 et 37SA ont été incluses. Les groupes 1, 2 et 4 ont concerné respectivement 198, 446 et

118 patientes. Le groupe 3 a inclus 396 témoins. Quel que soit le mode d’accouchement nous n’avons pas observé de

différence significative sur l’incidence d’AF en cas de PC (groupe 1 : 24.7% versus groupe 3 : 25%) et en cas de présentation

du siège (groupe 2 : 16.9% versus groupe 4 : 17.2%). En cas d’échec de VME (groupe 2), la TAVB n’augmentait pas le risque

global d’AF en comparaison à la césarienne programmée (17.4% versus 16%). Concernant le risque spécifique de

procidence du cordon en cours de travail, celui-ci a été observé uniquement dans les groupes 1,2, et 4, c’est-à-dire en cas

de présentation du siège sans ou avec VME réussie ou non, respectivement 1%,0. 6% et 1.7%, sans différence significative

(0% dans le groupe 3). Conclusion : La réalisation d’une VME n’augmente pas le risque d’accident funiculaire quel qu’en

soit son issue.

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Hydramnios Idiopathique à terme : Pronostic obstétrical Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Boujenah(1), S.Zeino*(1), L.Carbillon(1), I.Pharisien(1)

(1) CHU Jean Verdier, Bondy, France * Auteur principal

Résumé

Introduction L’hydramnios est classiquement associé à un risque accru de césarienne mais le diabète avec macrosomie, les

étiologies foetales ou placentaires sont des facteurs confondants possibles. Nous avons donc étudié le travail et

l’accouchement en cas d’hydramnios idiopathique. Matériel et méthode Etude unicentrique rétrospective

observationnelle comparative cas-témoins. Ont été inclus les grossesses singletons compliquées d’ hydramnios (Index

amniotique > 25cm ou mesure de la plus grande citerne >10cm) survenu au 2è ou 3è trimestre, idiopathique et persistant

(confirmé par échographie) à l’entrée en travail > 37SA . Ont donc été exclus, les cas d’hydramnios en rapport avec une

infection, un diabète, une anomalie fœtale ou placentaire, une allo-immunisation, et ceux n’ayant pas bénéficié d’une

amniocentèse. Le groupe témoin, a été réalisé par appariement manuel 1/2 sur l’âge maternel, parité, poids, âge

gestationnel et année. Le critère de jugement principal était le taux de césariennes. Une analyse univariée puis multivarié a

été effectuée afin d’étudier les facteurs explicatifs Resultats Entre 1998 et 2015, 108 cas d’hydramnios idiopathique ont

été comparés à 216 témoins dont 94 et 188 ont bénéficié d’une TAVB. L’âge maternel, gestationnel et le poids moyen de

naissance étaient respectivement de 31 ans, 39+5 et 3550 gr. En analyse univarié aucune différence n’a été observée sur

l’IMC, la prise de poids, le statut tabagique et streptocoque B et le taux d’analgésie péridurale et la survenue d'ARCF. Un

travail dirigé ou induit et une présentation autre qu’en sommet (occipito-sacrée, face, front, siège) était significativement

plus fréquente (respectivement 57.9% vs 27.8% et 7.8 vs 1% ; p<0.05). L’augmentation du taux de césarienne était

significatif cas d’hydramnios idiopathique (47.2% vs 3.5%, p<0.05) et persistait après exclusion des présentations à risque et

des déclenchements (38.1% vs3.8%, p<0.05). L’hydramnios était associé significativement à un début de phase active à

membranes intactes (73,1% vs 38,1%) et à la correction d’une dystocie dynamique (73% versus 57.6%, p<0.05). En analyse

multivarié, l'hydramnios était un facteur indépendant de césarienne en cours de travail (OR 36.5, IC 95%: 7,45-178,86)

Conclusion La présence d’un hydramnios idiopathique s’accompagne d’un risque accru de dystocie dynamique , de

présentations défléchies ou dystociques et de césarienne en cours de travail.

Page 66: Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les ...Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une

Efficacité du protoxyde d’azote sur le taux de succès des versions par manœuvres externes: un essai contrôlé randomisé Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique V. Dochez*(1), J.Esbelin(2), C.Volteau(2), N.Winer(2)

(1) Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Nantes, France (2) CHU de Nantes, Nantes, France * Auteur principal

Résumé

Objectif: Analyser l'effet de l'utilisation de l’inhalation de protoxoyde d’azote (par rapport à l'air médical) pour l'analgésie

sur le taux de réussite de version par manœuvre externe (VME). Méthodes : Nous avons mené un essai clinique prospectif,

randomisé, contrôlé, en simple aveugle, unicentrique au Centre Hospitalo-Universitaire de Nantes. Les patientes incluses

étaient celles qui devaient bénéficier d’une VME avec une grossesse monofoetale en présentation du siège à terme. La

randomisation a été effectuée selon un ratio 1: 1 soit avec un mélange équimolaire de protoxyde d’azote et d’oxygène

(MEOPA) soit de l'air médical, et stratifié sur la parité. Le critère principal était le taux de réussite de la VME. Les critères

secondaires étaient l’intensité de la douleur évaluée par échelle visuelle analogique (EVA) et le taux d'événements

indésirables. Résultats: Cent cinquante femmes ont été incluses (bras MEOPA: n = 74 et bras air médical: n = 76). Le MEOPA

n’était pas associé à un taux de succès plus élevé de VME par rapport à l'air médical (24,3% vs 19,7%, p = 0,51). Chez les

femmes multipares (n = 34 dans chaque groupe), le MEOPA était significativement associé à un taux de succès plus élevé de

VME (47,1% vs 23,5%, p = 0,048). Après ajustement pour les facteurs confondants (parité et position fœtale transverse), en

analyse logistique multivariée le MEOPA n’était pas associé à un taux de succès de VME plus élevé (odds ratio ajusté [ORa]

0,78, indice de confiance [IC] à 95% 0,26 à 2,34). La multiparité (ORa 4,57, IC à 95% 1,47 à 14,20) et l’hydramnios (ORa

12.14, IC à 95% 1,37 à 107,53) étaient significativement associés à la réussite de la version. La moyenne de la douleur chez

les femmes n’était statistiquement pas différente avec le MEOPA par rapport à l'air médical (EVA moyenne 5,9 vs 5,6; p =

0,35). Le taux d'effets indésirables liés à la VME ou au MEOPA n’était significativement pas différent dans les deux groupes.

De plus, 86,7% des patientes ont exprimé leur satisfaction vis-à-vis de la procédure. Conclusion: L'utilisation de MEOPA a

amélioré le taux de succès de la VME chez les femmes multipares, mais n'a pas diminué la douleur liée à la procédure.

L’administration du MEOPA a été bien acceptée par les patientes et semble être sans risque à la fois pour la mère et

l'enfant. Le protoxyde d’azote devrait être systématiquement proposé lors des VME.

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Une version par manœuvre externe réussie est un facteur de risque indépendant de césarienne lors d’une tentative de voie basse. Étude historique appariée exposée – non exposée Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Boujenah*(1), C.Fleury(1), I.Pharisien(1), A.Tigaizin(1), C.Bonneau(1), L.Carbillon(1)

(1) CHU jean Verdier, Bondy, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Plusieurs études récentes ont rapportées un sur-risque de césarienne à terme après succès de Version par

Manœuvre Externe (VME), bien que non ajustée sur l’ensemble des facteurs de risque ante et per partum de césarienne.

L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet d’un succès de VME sur le risque de césarienne (CS) lors de la tentative de voie

basse (TAVB). Materiel et Methode Etude de cohorte observationnelle rétrospective uni-centrique comparant les patientes

ayant eu un succès de VME (effectuée entre 36-37 SA et définie par l’obtention d’une présentation céphalique -PC- en fin

de procédure). Le groupe témoin (patiente avec fœtus en PC spontanée) a été réalisé par appariement manuel 1 pour 2, sur

l’année de naissance de l’enfant, l’âge de la mère, la parité, l’IMC, le caractère cicatriciel de l’utérus. L’analyse du critère de

jugement principal (taux de CS) a été effectuée en intention de traiter à partir de la TAVB. Ont été exclus les patientes avec

antécédents d’hystéroscopie opératoire et assistance médical à la procreation. Une analyse univariée puis multivariée par

régression logistique a été effectuée afin d’étudier les facteurs explicatifs. Matériel et méthode. Résultats. Entre Janvier

1996 et Juin 2015, 643 patientes ont bénéficié d’une VME dont 198 succès qui ont été comparé à 396 témoins. Le taux de

CS était significativement plus fréquent après succès de VME (20.7% versus 7.07%, p<0.05). En cas de travail spontanée, le

taux de présentation autre qu’en sommet (occipito-sacrée, face, front, réversion en siège) et le recours à l’ocytocine étaient

également plus fréquent (respectivement 4.6% versus 0% et 50.9% versus 39.8%, p<0.05). Après ajustement sur les facteurs

confondants ou retrouvés diffèrent en analyse univarié (variation annuelle du taux de CS sur la période d’étude, l’existence

d’une pathologie maternelle ou fœtale, l’induction du travail, l’utilisation d’une analgésie péridural, d’ocytociques, le terme

et périmètre céphalique à la naissance) un succès de VME augmente le risque de CS lors d’une TAVB (OR ajusté 3,17 IC

1,86-5,46) p<0,0001). La multiparité le réduit (OR ajusté 0,75 IC 0,58-0,94). Conclusion Les patientes ayant eu un succès de

VME ont un sur-risque de césarienne en cours de travail en comparaison avec les femmes dont le fœtus est en PC

spontanée

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Extrême prématurité Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Diguisto(1)

(1) CHRU Tours, Tours, France * Auteur principal

Résumé

La prise en charge active anténatale en cas de naissance extrêmement prématurée varie selon les maternités

d’accouchement: données de la cohorte EPIPAGE 2 Introduction: Les taux de survie des naissances extrêmement

prématurées en France sont faibles et ne se sont pas améliorés au cours de la dernière décennie à l’inverse de ce qui est

observé en Angleterre, au Japon ou en Suède. Une prise en charge active, anténatale, augmente les chances de survie pour

ces naissances. L’objectif est d'identifier les facteurs associés à «une prise en charge active anténatale» en cas de naissance

extrêmement prématurée. Méthodes: La population comprenait 1020 naissances entre 220/7 et 260/7 semaines

d’aménorrhée (SA) incluses dans l’étude EPIPAGE 2, cohorte française de grands prématurés nés en 2011. Une « prise en

charge active anténatale» a été définie par l’administration de corticoïdes ou du sulfate de magnésium ou par la réalisation

d’une césarienne d’indication fœtale. Une analyse multivariée a permis d’estimer le lien entre les facteurs maternels,

obstétricaux et organisationnels et une « prise en charge active anténatale». Un modèle multi-niveaux à trois niveaux a

permis de prendre en compte l’établissement ainsi que la région d’accouchement. (Protocole accepté par la CNIL

n°911009, le CCTIRS n°10.626 et le CPP n°SC-2873). Résultats: Quarante-deux pour cent de la population des naissances

extrêmement prématurées a bénéficié d’une prise en charge active anténatale. Les taux de prise en charge active

anténatale augmentait avec l'âge gestationnel de naissance (aOR de 6,44 (IC95% 3,39 à 12,22) et 9,66 (IC à 95% 5,01 à

18,63) pour les enfants nés à 25 et 26 SA par rapport à ceux nés à 24 SA). Aucun autre facteur individuel n’était associé à

une prise en charge active anténatale. Le taux de prise en charge active anténatale variait selon les régions et les

maternités d’accouchement. Le taux de prise en charge active régional standardisé sur l’âge gestationnel variait entre 22%

(IC95% 0,05 à 0,38) et 61% (IC95% de 0,44 à 0,78). Conclusion: Au-delà de l’âge gestationnel la prise en charge active

anténatale en cas de naissances extrêmement prématurées varie selon le lieu d’accouchement en France.

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Déterminants de la rotation des présentations occipito-postérieures pendant le 1er stade du travail Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique P. Blanc-petitjean(1)

(1) Inserm U1153, Equipe EPOPé, Paris 14ème, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : Les présentations occipito-postérieures sont associées à une morbidité maternelle et néonatale importante à

l’accouchement, en partie du fait d’un travail dystocique et prolongé. Nous avons cherché à identifier les caractéristiques

maternelles et néonatales et les pratiques obstétricales associées à la rotation en antérieur des présentations occipito-

postérieures pendant le 1er stade du travail. Matériel et méthodes : Nous avons mené une analyse secondaire des données

de l’essai contrôlé randomisé multicentrique EVADELA, évaluant l’efficacité du décubitus latéral asymétrique pour la

rotation des présentations postérieures. Nous avons inclus 318 patientes en travail avec un fœtus en variété postérieure, et

comparé celles dont le fœtus avait tourné en antérieur pendant le 1er stade du travail, à celles dont le fœtus n’avait pas

tourné. Les caractéristiques maternelles et néonatales et les pratiques obstétricales ont été étudiées en analyse univariée

puis multivariée avec un modèle de régression logistique multiniveau. Les issues obstétricales et néonatales ont également

été comparées. Résultats : Le taux de rotation en antérieur durant le 1er stade était de 45,9%. La rotation de la tête fœtale

au cours du 1er stade était indépendamment associée à la petite taille maternelle (ORa=0,38 [0,19-0,78]), la prise de poids

gestationnelle excessive (ORa=0,34 [0,17-0,68]), la macrosomie (ORa=0,27 [0,11-0,67]), la présentation occipito-sacrée

(ORa=0,24 [0,09-0,62]) et la rupture des membranes avant travail (ORa=0,42 [0,21-0,86]). L’administration d’oxytocine

durant le 1er stade était la seule pratique obstétricale per-partum indépendamment associée avec la rotation de la tête

fœtale (ORa=1,93 [1,03-3,62]). Lorsque le fœtus avait tourné pendant le 1er stade, les taux de césariennes et de voies

basses instrumentales étaient moins importants (23,3 vs 8,2% et 23,3 vs 17,8%, p<0,001, respectivement). Conclusion :

L’oxytocine administrée pendant le 1er stade du travail était significativement associée à la rotation des présentations

occipito-postérieures. Malgré les potentiels effets indésirables de l’oxytocine, les bénéfices et les risques de son utilisation

pour la gestion des variétés postérieures devraient être évalués.

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Utilisation de la classification de Robson dans l’évaluation des pratiques obstétricales d’une maternité de niveau III Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Bourtembourg(1), A.Eckman-lacroix*(1), B.Mulin(2), J.Filiatre(2), N.Mottet(1), D.Riethmuller(1)

(1) Pôle mère-femme - CHU Besançon, Besançon, France (2) Réseau de périnatalité de Franche-Comté - CHU Besançon, Besançon, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Évaluer les pratiques obstétricales à l’échelle d’un CHU de niveau III à l’aide de la classification de Robson.

Matériel et Méthodes : Étude descriptive et comparative incluant l’ensemble des accouchements ≥ 22 SA et/ou ≥ 500g, de

2012 à 2014 au CHU de Besançon. Toutes les patientes ont été classées dans chacun des 10 groupes de la classification de

Robson. Nous avons calculé pour chaque groupe : sa taille relative, son taux de césarienne spécifique et la contribution du

groupe au taux global de césarienne ; puis nous avons comparé nos résultats aux données des maternités de niveaux III

françaises publiées par Le Ray et al. à partir de l’enquête nationale périnatale de 2010. Résultats : 7 196 patientes ont

accouché pendant les 3 années étudiées avec un taux global de césarienne de 14,5 % versus 21,1 % dans les niveaux III

français en 2010. Notre population de femmes à bas risque obstétrical (groupes 1 à 4) représente 75,3 % versus 72,9 % dans

l’étude de Le Ray et al. En se comparant à l’étude de Le Ray et al., nous observons une différence significative sur les taux

de césariennes des groupes 6, 7, 8 et 10. En effet, notre taux de césarienne sur les primipares avec siège est de 42,1 %

versus 70, 5 % (p<0,001). De même, ce taux est de 34,4 % chez les multipares avec présentation podalique versus 60,3 %

(p< 0,001). Ce sont 28,8 % des jumeaux qui sont césarisés dans notre CHU versus 50,5 % (p<0,001). Enfin, notre taux de

césarienne des prématurés en présentation céphalique (PC) est de 30,1 % versus 39,6 % (p<0,01). Par ailleurs, nos taux de

césariennes sont significativement plus faibles chez les primipares avec PC à terme déclenchées (19,4 % vs 25,8 %, p<0,05)

ainsi que chez les patientes avec antécédent de césarienne et PC à terme (35,8 % vs 51,2 %, p<0,001). Conclusion : Les

différences observées semblent être liées à une pratique obstétricale privilégiant d’une part une meilleure sélection des

patientes déclenchées et d’autre part une persévérance dans l’apprentissage de la mécanique et des techniques

obstétricales permettant l’acceptation de la voie basse en cas de siège ou de jumeaux. Référence : C. Le Ray, C. Prunet, C.

Deneux-Tharaux, F. Goffinet, B. Blondel . Classification de Robson : un outil d’évaluation des pratiques de césarienne en

France. J Gynecol Obstet Biol Reprod 2015;44:605-13.

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État de stress post-traumatique après hémorragie sévère du post-partum Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Hannigsberg*(1), M.Le metayer(1), L.Caillet(2), C.Tremouilhac(1), M.Collet(1), P.Merciel(1)

(1) CHU de Brest, Brest, France (2) Psychiatre libéral, Brest, France * Auteur principal

Résumé

L’hémorragie du post-partum (HPP) est une pathologie fréquente et grave. La littérature ne permet pas actuellement de

savoir si l’HPP risque d’entrainer un état de stress post-traumatique (ESPT) en raison d’un nombre limité d’études. Notre

objectif était d’étudier la prévalence de l’ESPT au sein de patientes ayant subies une HPP sévère nécessitant un traitement

invasif. Il s'agissait d'une étude rétrospective, de la cohorte des patientes prises en charge pour HPP sévère nécessitant un

traitement invasif par embolisation et/ou chirurgie entre 2008 et 2015 au CHU de Brest. L’ESPT a été évalué par l’envoi d’un

questionnaire qui comprenait une échelle validée de mesure : la PCL-S. Les réponses étaient ensuite recueillies au cours

d'un entretien téléphonique. Le protocole est en cours d’acceptation par un comité consultatif de protection des personnes

et les patientes ont donné leur consentement éclairé. Sur 114 patientes, 79 ont répondu au questionnaire (69,3%). Il

existait un ESPT chez 19% des patientes. Les facteurs favorisant l’ESPT étaient : le volume de l’HPP (p= 0,02), le volume de

transfusion (p= 0,03), le transfert en réanimation (p= 0,04), l'échec d’embolisation (p= 0,02) et l'hystérectomie (p < 0,01).

75% des patientes déclaraient avoir eu peur de mourir et 25% avaient des difficultés relationnelles dans leur couple depuis

l’HPP. Concernant le projet familial, 37% des femmes avaient renoncé à une nouvelle grossesse et 4,8% avaient réalisé une

IVG par peur d’une récidive. Enfin, 34% avaient retardé un projet de nouvelle grossesse en raison de cet antécédent d’HPP.

Nous montrons pour la première fois une prévalence élevée de l’ESPT après HPP sévère nécessitant un traitement invasif.

Les patientes semblent conscientes de la gravité de l’HPP et sont émotionnellement marquées par cet antécédent puisque

les ¾ ont eu peur de mourir et les ¾ ont modifié leur projet familial. Que faire ? Nous préconisons un débriefing par le

praticien concerné les jours suivant puis une consultation avec un psychologue doit être proposée et encouragée. Enfin, Les

couples devraient être informés du lien possible entre HPP sévère et ESPT par une fiche d’information. Sur cette fiche

devrait apparaître un « numéro ressource » à contacter en cas de difficulté. Les réseaux de soins de périnatalité pourraient

être des acteurs actifs de ce type de projet.

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L’acide rétinoïque favorise la cicatrisation des cellules amniocytaires via l’induction du gène LOXL4, membre de la famille des lysyl oxidases Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique D. Gallot*(1), M.Rouzaire(2), A.Comptour(2), C.Belville(2), D.Bouvier(2), G.Clairefond(2), F.Ponelle(2), V.Sapin(2), L.Blanchon(2)

(1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France (2) EA7281-R2D2, Clermont-Ferrand, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Près d’un tiers des naissances prématurées sont la conséquence d’une rupture des membranes. Celles-ci sont

réputées incapables de cicatriser. Le but de ce travail a été de tester les propriétés cicatrisantes d’un dérivé actif de la

vitamine A, l’acide tout-trans rétinoïque (atRA) sur les cellules épithéliales amniocytaires et d’en comprendre les

mécanismes moléculaires. Méthodes Des membranes fœtales ont été collectées à terme. L’effet de l’atRA sur la

cicatrisation a été testé par un test de blessure in vitro réalisé sur les amniocytes primaires puis par des tests de

prolifération et de migration. Les amniocytes primaires, l’amnios et le chorion ont été traités à l’atRA ou au DMSO (diluant)

pendant 6, 12, 24 ou 48h et une analyse transcriptomique a été réalisée sur les échantillons traités pendant 24h. Les

mêmes tests de cicatrisation ont été répétés en utilisant un inhibiteur de l’activité lysyl oxidase ou un siARN spécifique de

LOXL4. Résultats L’atRA améliorait la cicatrisation des amniocytes primaires en favorisant la migration, mais pas la

prolifération. L’analyse transcriptomique a identifié de nombreux gènes régulés par l’atRA, en particulier dans l’amnios et

les amniocytes primaires, alors que seulement 2 gènes ont été mis en évidence dans le chorion. L’induction de LOXL4 par

l’atRA a été vérifiée par RT-qPCR à tous les temps de traitement et confirmée par immunocytochimie. Le DR5 impliqué dans

la réponse à l’atRA a été identifié. Les effets pro-cicatrisants de l’atRA ont été drastiquement diminués par l’inhibiteur de

l’activité lysyl oxidase et surtout par le siARN spécifique de LOXL4. Conclusions Nos résultats démontrent un effet de l’atRA

sur la migration des amniocytes primaires, conduisant à une amélioration de la cicatrisation de plus de 80% in vitro. Nous

avons établi que ces effets sont médiés par l’induction directe du gène LOXL4, qui joue un rôle clé dans la dynamique de la

matrice extracellulaire en régulant la réticulation du collagène.

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Quelle voie d'accouchement choisir après échec d'extraction par ventouse? Césarienne versus deuxième instrument Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Chamagne*(1), E.Perdriolle-galet(2), C.Baumann(3), O.Morel(4)

(1) Service d’Obstétrique, Maternité Régionale Universitaire, 10 Rue du Dr Heydenreich, Nancy, France, Nancy, France (2) Service d’Obstétrique, Maternité Régionale Universitaire, 10 Rue du Dr Heydenreich, Nancy, France Laboratoire IADI, Unité Inserm U947, Université de Lorraine, 54500 Vandoeuvre-les-Nancy, France, Nancy, France (3) Unité ESPRI-Biobase Plateforme d'Aide à la Recherche Clinique, CHRU de Nancy, rue du Morvan, 54511 Vandoeuvre-lès-Nancy, Nancy, France (4) Service d’Obstétrique, Maternité Régionale Universitaire, 10 Rue du Dr Heydenreich, Nancy, France Laboratoire IADI, Unité Inserm U947, Université de Lorraine, 54500 Vandoeuvre-les-Nancy, France France PremUp Foundation, Paris, France, Nancy, France * Auteur principal

Résumé

Résumé Objectif : Comparer la morbidité maternofoetale après échec d’extraction par ventouse en fonction de l’attitude

choisie pour permettre la naissance : césarienne versus tentative de deuxième instrument. Matériel et Méthodes. Etude

rétrospective monocentrique portant sur 172 cas d’échec de ventouse observés entre janvier 2006 et décembre 2014. Les

paramètres étudiés étaient : la perte d’hémoglobine maternelle, les traumatismes périnéaux, le pH à la naissance, l’Apgar,

la réanimation néonatale et la durée d’hospitalisation en néonatologie. Résultats. La fréquence d’échec de ventouse était

de 8,7%. Lors de la réalisation d’un deuxième instrument (77,9%), les mères présentaient plus de déchirures du 3° degré

(13,4% vs 0% ; p=0,017) et plus d’épisiotomies (72,2% vs 0% ; p< 0,0001). Il n’y avait pas de différence significative en

termes d’hémorragie du post partum entre les groupes « césarienne » et « tentative de deuxième instrument». Les

caractéristiques néonatales n’étaient pas différentes entre les groupes « tentative de deuxième instrument» et «

césarienne ». Les fœtus nés par césarienne après échec de deuxième instrument restaient plus longtemps hospitalisés en

néonatologie que ceux nés par césarienne réalisée d’emblée après échec de ventouse (p=0.02). Ils étaient plus souvent

intubés (p=0,04), convulsaient plus fréquemment (p=0,04), leur score d’Apgar était inférieur (p = 0.03) et leur pH plus bas (p

= 0.017). Conclusion. Comparée à la césarienne, la tentative d’un deuxième instrument augmente la morbidité maternelle

mais ne semble pas augmenter pas la morbidité fœtale. L’échec de deuxième instrument accroit significativement la

morbidité néonatale.

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Le pronostic néonatal est-il amélioré en cas de tocolyse après une rupture prématurée des membranes avant terme ? Analyse par score de propension d’une cohorte nationale en population Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Lorthe*(1), F.Goffinet(2), S.Marret(3), C.Vayssière(4), C.Flamant(5), M.Quere(6), V.Benhamou(6), P.Ancel(7), G.Kayem(8)

(1) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, IFD, 4 Place J (2) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Université Paris Descartes, Département d’Obstétrique et (3) Département de Médecine Néonatale, CHU de Rouen, et Région-INSERM (ERI 28), Université de Normandie, Rouen, France (4) Département d’Obstétrique et de Gynécologie, CHU de Toulouse, INSERM UMR 1027, Santé péri et postnatale, handicap de l’enfant, comportements de santé et santé des adolescents, Université Paul Sabatier, Toulouse, France (5) Département de Médecine Néonatale, CHU de Nantes, Nantes, France (6) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Université Paris Descartes, Paris, France (7) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Université Paris Descartes, URC - CIC P1419, Hôpital Coc (8) Inserm UMR 1153, Equipe de recherche en Epidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique (EPOPé), Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité, DHU Risques et grossesse, Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, IFD, 4 Place J * Auteur principal

Résumé

Introduction et objectif : Notre objectif était d’évaluer si la tocolyse en cas de RPMAT était associée à une amélioration du

pronostic néonatal. Méthodes : EPIPAGE 2 est une cohorte nationale, prospective et en population de naissances

prématurées survenues dans 546 maternités françaises en 2011. Nous avons inclus dans cette analyse les femmes

présentant une RPMAT entre 24 et 32 semaines d’aménorrhée, une grossesse unique et un fœtus vivant lors de la RPMAT.

Les critères de jugement étaient la survie sans morbidité sévère, la prolongation de la grossesse de 48 heures ou plus après

la RPMAT et le diagnostic histologique d’une chorioamniotite. Nous avons comparé les caractéristiques des patientes et les

issues néonatales selon l’administration ou non d’une tocolyse. L’association de l’administration d’une tocolyse et de nos

critères de jugement a été analysée à l’aide d’un score de propension pour minimiser le biais d’indication. Résultats : Notre

population d’étude comprenait 803 patientes parmi lesquelles 569 (73.4%) avaient reçu une tocolyse. La tocolyse,

comparée à l’absence de tocolyse, n’était pas associée à une augmentation de la survie néonatale sans morbidité sévère

(86.7% vs 83.9%, p=0.39), de la prolongation de la grossesse de 48h ou plus (75.1% vs 77.4%, p=0.59) ou de chorioamniotite

histologique (50.0% vs 47.6%, p=0.73). Après avoir calculé les scores de propension et avoir réalisé une pondération inverse

sur le score de propension (IPTW), la tocolyse n’était associée ni avec une amélioration de la survie sans morbidité sévère

(odds ratio [OR] 1.02, intervalle de confiance à 95% [0.94-1.09]), ni avec une prolongation de la grossesse de 48 heures ou

plus (1.02 [0.94-1.11]), ni avec la chorioamniotite histologique (OR 1.05 [0.93-1.18]). Conclusion: L’administration d’une

tocolyse après une RPMAT n’est pas associée à une amélioration du pronostic obstétrical ou néonatal. Ces résultats ne sont

pas en faveur d’une tocolyse en cas de RPMAT.

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Facteurs prédictifs anténataux de l’encéphalopathie néontaale en cas de pH inférieur à 7,00 Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Barrois(1), J.Patkai(2), P.Delorme(1), C.Chollat(2), F.Goffinet(1), C.Le ray(1)

(1) Maternité Port Royal, Paris, France (2) Service de néonatologie Maternité Port Royal, Paris, France * Auteur principal

Résumé

Introduction La naissance d’un enfant avec un pH≤7,00 est une situation anxiogène pour les parents et les praticiens. Parmi

ces enfants, certains développent une encéphalopathie anoxo-ischémique (EAI). La connaissance des facteurs prédictifs

anténataux associés à l’EAI pourrait aider les praticiens à informer les parents du pronostic. L’objectif de notre étude était

donc de déterminer les facteurs prédictifs anténataux associés à l’EAI, chez les enfants nés avec un pH ombilical≤7,00.

Méthodes : Une cohorte unicentrique rétrospective cas-témoin d’enfant nés ≥35 SA avec un pH ombilical≤ 7,00 a été

analysée sur 4 ans. Les cas étaient les nouveaux-nés ayant une EAI tout stade confondu selon la classification de Sarnat et

les témoins ne présentaient pas de signes d’EAI. Nous avons comparé les caractéristiques maternelles, obstétricales et

fœtales entre cas et témoins au moyen d’analyses univariées et multivariées. Résultats Parmi les 21211 naissances de la

période d’étude, 198 (0,93%) enfants sont nés avec un pH≤7,00 .Dix-neuf naissances<35 SA ont été exclues. Sur notre

population de 179 enfants ayant un pH ombilical ≤7,00, 32 (17,9%) avaient une EAI et 21 (11,7%) ont été mis en

hypothermie. Les enfants ayant une EAI avaient un score d’Apgar à 5’, un pH, et un base excess plus bas (4,5+/-0,5 vs 8,9+/-

0,1 p<0,01, 6,84 vs 6,95, p<0,01, -17,01 vs -12,75, p<0,01 respectivement). Concernant les facteurs maternels, l’obésité

(25.0% vs. 13.6%, p=0.02) et le tabagisme actif (18,7% vs 5,4%, p=0,01) étaient associés à l’EAI. Concernant les facteurs

obstétricaux, ceux associés à l’EAI étaient: l’apparition d’un évènement sentinelle (34,4% vs 13,6%, p<0,01),

particulièrement l’hématome rétro-placentaire (12,5% vs 2,7%, p=0,03), la baisse de variabilité du RCF (68,7% vs 44,2%,

p=0,01). Après ajustement, ces facteurs restaient significativement associés à l’EAI en cas de pH≤7,00 (Obésité: OR

ajusté=15.5 95%CI [1.1-12.5]; tabagisme: aOR=5.8 [1.6-21.2]; évènement sentinelle: aOR=2.7 [1.1-7.2]; baisse de variabilité:

aOR=2.8 [1.1-6.9]). Conclusion Les facteurs maternels associés à l’EAI en cas de pH ombilical ≤7,00 étaient l’obésité et le

tabagisme actif. Les mécanismes expliquant ces associations pourraient être étudiés. Les facteurs obstétricaux étaient les

évènements sentinelles et la baisse de variabilité du RCF. La connaissance de ces facteurs pourrait améliorer la prise en

charge obstétricale

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Quelle classification du rythme cardiaque fœtal préférez-vous utiliser en pratique courante : la CNGOF ou la FIGO ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Cappe*(1), C.Garabedian(1), P.Deruelle(1), S.Depret(1), V.Houfflin-debarge(1)

(1) CHRU Lille Hôpital Jeanne de Flandre, Lille, France * Auteur principal

Résumé

OBJECTIF - Evaluer en pratique courante l’utilisation des classifications du rythme cardiaque fœtal (RCF) du Collège National

des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) de 2007 et de la Fédération Internationale de Gynécologie Obstétrique

(FIGO) de 2015. MATERIEL - Etude prospective monocentrique menée en avril 2016. Il était demandé aux sages-femmes de

classer le RCF toutes les heures pendant le travail selon les 2 classifications (CNGOF et FIGO). La sage-femme notait entre 0

et 10 ces différents éléments: facilité à classer le RCF, à mémoriser la classification, possibilité d'utilisation dans sa pratique

quotidienne et aide pour la décision d'un examen de deuxième ligne. Enfin, elle devait choisir celle leur paraissant la plus

utile en pratique courante. RESULTATS - 46 patientes ont été incluses. La note médiane concernant la facilité à classer le

RCF selon la CNGOF était de 7 versus 8 pour la classification FIGO (p<0,05). La note médiane concernant la facilité à

mémoriser la classification était de 4 pour la CNGOF contre 8 pour la FIGO (p<0,05). La classification la plus facile à utiliser

était la FIGO dans 76% des cas et la CNGOF était jugée la plus utile dans 61% des cas. La CNGOF était jugée comme aide

pour le recours à un examen de 2ème ligne dans 70% des cas et la FIGO dans 63% des cas. CONCLUSION - La classification

FIGO semble plus facile à utiliser mais la CNGOF plus utile. Le choix de l’une ou l’autre doit donc être discuté au sein de

chaque équipe.

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Mesure échographique de l’angle de progression comme facteur prédictif de la voie d’accouchement après 41 SA Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique F. Djaafri*(1), T.Bultez(2)

(1) Mademoiselle, 92600, France (2) Docteur, Paris, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Identifier des paramètres échographiques prédictifs de la réussite de la tentative de l’accouchement par voie

basse en cas de grossesse prolongée. Matériel et Méthodes : Les caractéristiques maternelles et du travail, dont l’angle de

progression AOP, la distance tête-sonde mesurés par échographie transpérinéale, et la longueur cervicale mesurée par

échographie endovaginale, ont été évaluées à partir d’une cohorte prospective de patientes se présentant à la consultation

de terme, avec une grossesse singleton, fœtus vivant, en présentation céphalique, quelque soit la variété de présentation.

Le critère de jugement était la voie d’accouchement après une grossesse prolongée. Résultats: Parmi les 142 patientes se

présentant pour la consultation de terme, 28 ont accouché par césarienne (19,7%). La nulliparité et la présentation en

variété postérieure étaient des facteurs associés au risque de césarienne. L’angle de progression mesuré par voie

transpérinéale et la mesure de la longueur cervicale par voie endo-vaginale n’étaient significativement associée au risque

de césarienne. Les médianes (Q1-Q3) d’AOP n’étaient pas différentes entre les groupes césarienne et accouchement voie

basse, respectivement 84,4 (73,5-98,2) vs. 90 (82-100) (p=0.08). Conclusion: L’AOP n’est pas un facteur prédictif de la

réussite de l’accouchement par voie basse chez les patientes à 41 semaines d’aménorrhée, avant le début de travail. Parmi

les données échographiques étudiées, seule la variété de présentation est associée au risque de césarienne en cas de

grossesse prolongée.

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UTERINE RUPTURE: unscarred versus scarred uterus. What is different ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Markou*(1), C.Pocelet(1), J.Muray(1)

(1) C.H.P(Pontoise), Pontoise, France * Auteur principal

Résumé

Objective: To determine uterine rupture risk factors in women with unscarred uterus compared to scarred uterus, and to

evaluate maternal and neonatal outcomes. Methods: retrospective, population-based study, in all Val d’Oise public

maternity units, in France, between 2000 and 2015. All identified cases of uterine rupture were analyzed, using medical

records. We compared risk factors, obstetrical and fetal histories, and maternal and neonatal complications between

patients with unscarred versus scarred uterus. Results: 21 uterine rupture of unscarred uterus and 105 with scarred uterus

were identified. Nulliparous woman were more frequently observed with unscarred uterus (p < 0.001). Uterine rupture was

located in 42.9% on the uterine lateral side in unscarred uterus as compared to 1.9 % for scarred uterus (p <0 .001).

Thirteen out of 21 (57%) uterine rupture in unscarred uterus had particular gynaecological or obstetrical history, such as

müllerian malformation, Ehler Danlos Syndrome, malpresentation, placenta percreta, endometriosis or multiple pregnancy,

in contrast to scarred uterus 4.8% (5/105) (p <0 .001). Significantly more maternal complications and neonatal mortality in

patients with unscarred uterus were observed. Conclusion: uterine rupture on unscarred uterus was a very rare condition

and often occured in woman with a specific gynaecological or obstetric history. The uterine lateral location rupture was

associated with vascular injuries and higher maternal and neonatal morbidity and mortality.

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Taux de césarienne chez la primipare à terme dans les maternités de niveau III des Centres Hospitalo-Universitaires français en 2010 Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique L. Lerouge*(1)

(1) CHU Jean Minjoz, Besançon, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : Le taux de césarienne est passé de 6,1 % dans les années 1970 à plus de 20 % en 2010 alors que l’OMS

préconise un taux de césarienne compris entre 10 et 15 %. Les Centres Hospitalo-Universitaires (CHU) sont en grande

partie responsables de la formation des futurs accoucheurs et donc de leur pratiques obstétricales. Un bon indicateur de

ces pratiques est le pourcentage de voie haute dans des situations considérées à bas risque. Nous nous sommes donc

intéressés au taux de césarienne chez la primipare à terme dans chaque maternité de niveau 3 des CHU français pour

l’année 2010. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive pour l’année civile 2010, incluant 38

centres. Le critère de jugement principal était le taux de césarienne pour les grossesses singletons, de patientes primipares

à partir de 37 semaines d’aménorrhées (SA). Résultats : Trente six centres ont pu renseigner le critère principal avec un taux

de césarienne moyen de 20 % pour la primipare à terme, variant de 10,2 % à 33,8 %. Vingt neuf centres avaient un taux de

césarienne chez la primipare à terme compris entre 15 et 25 %. La moyenne du taux de césarienne global des CHU pour

2010 était de 21,2 % variant de 14 % à 26,8 %. Discussion : Même si 80 % des CHU avaient en 2010 un taux de césarienne

chez la primipare à terme compris entre 15 et 25%, notre étude montre une grande disparité dans les valeurs extrêmes et

des résultats au dessus des taux préconisés par l’OMS. Ce taux moyen de 20 % dans une population considérée à bas risque

laisse présager une augmentation du taux de césarienne dans le futur si aucune mesure de correction n’est prise. Il est de la

responsabilité des établissements formateurs que sont les CHU d’optimiser la formation obstétricale des internes qui seront

les obstétriciens de demain et donc responsables des taux nationaux de césarienne à venir.

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Cerclage cervico-isthmique par voie vaginale : à propos de 21 cas au CHRU de Besançon Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Pascalet*(1)

(1) Interne en gynécologie obstétrique, Besancon, France * Auteur principal

Résumé

But. – Evaluer l’efficacité d’un cerclage cervico-isthmique par bandelette synthétique mise en place par voie vaginale en

dehors de la grossesse, dans une population de patientes à haut risque d’avortement spontané tardif (AST) et

d’accouchement prématuré dans notre maternité de niveau III. Matériel et Méthodes. – Etude descriptive rétrospective

mono-centrique portant sur 21 cas de cerclage cervico-isthmique par voie vaginale réalisés au CHRU de Besançon entre

2000 et 2015. Nous avons analysé les antécédents obstétricaux, les étiologies des incompétences cervicales, les différentes

stratégies mises en œuvre pour leur prise en charge et le devenir obstétrical de ces patientes. Résultats. – L’âge moyen des

patientes au moment du cerclage était de 31,3 ans. Aucune complication en cours d’intervention n’a été observée. La

durée opératoire moyenne était de 39,8 minutes. Nous avons eu une complication à type d’abcès nécessitant l’ablation de

la bandelette. Avant la réalisation du cerclage cervico-isthmique, le pourcentage d’accouchement à terme était de 16%

contre 64% après cerclage. Il y avait 50% de AST avant cerclage et aucun après. Le taux de survie fœtale était de 24% avant

cerclage contre 100% après. Conclusion. – Le cerclage cervico-isthmique avec mise en place d’une bandelette synthétique

par voie vaginale est un moyen efficace, chez des patientes à haut risque obstétrical. Les indications doivent être limitées à

une population bien sélectionnée.

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Variabilité inter opérateur d'analyse du rythme cardiaque foetal selon 4 classifications Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Garabedian*(1), L.Butruille(1), E.Drumez(1), E.Servan schreiber(1), G.Bleu(1), V.Mesdag(1), P.Deruelle(1), J.De jonckheere(1), V.Houfflin debarge(1)

(1) Hôpital Jeanne de Flandre, CHRU Lille, Lille, France * Auteur principal

Résumé

Objectif – Différentes classifications du rythme cardiaque fœtal (RCF) ont été proposées: RCF classé en « rassurant » versus

« non rassurant », la classification NICHD (National Institute of Child Health and Human Development) à 3 niveaux publiées

en 2008, celle du CNGOF (Collège National des Gynécologues Obstétriciens Francophones) 2013 à 5 niveaux, et enfin la

dernière éditée par la FIGO (Federation International of Gynecology and Obstetrics) à 3 niveaux publiée en 2015. L’objectif

était d’évaluer la concordance inter observateur de ces 4 classifications. Matériel et méthodes – 4 cliniciens ont revu 100

RCF sans connaître les informations cliniques anténatales ni le devenir. Les RCF étaient classées soit par une classification à

2 niveaux (« rassurant » versus « non rassurant »), soit à 3 niveaux (NICHD et FIGO), soit à 5 niveaux (CNGOF). Résultats –

L’agrément global entre observateurs était modéré pour chaque classification : 0.58 (0.40-0.74) pour la 2 niveaux, 0.48

(0.37-0.58) pour la NICHD 2008, 0.58 (0.53-0.63) pour la CNGOF 2013 et 0.59 (0.49-0.67) pour la FIGO 2015. Lorsque le RCF

était classé rassurant, il était classé comme normal dans 85,5% pour la NICHD et dans 94,5% pour la FIGO. Pour la

classification CNGOF, 65% était classé comme normaux et 32,5% comme quasi normal. La concordance était forte entre

FIGO catégorie I (normal) et RCF « rassurant » (kappa = 0.95). Conclusion – La concordance inter observateur d’analyse du

RCF était modérée quelque soit la classification utilisée.

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Évaluation de Premaquick, nouveau test multiplex pronostic d'accouchement imminent chez des patientes avec menace d'accouchement prématuré Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Eleje*(1), E.Ezugwu(2), A.Eke(3), L.Eleje(4), J.Ikechebelu(5), I.Ezebialu(6)

(1) NNAMDI AZIKIWE UNIVERSITY, AWKA, NIGERIA, Awka, Nigeria (2) Department of Obstetrics and Gynaecology, University of Nigeria Teaching Hospital, Enugu, Nigeria (3) Division of Maternal Fetal Medicine, Obstetrics and Gynecology, John Hopkins University School of Medicine, Maryland, United States (4) Measurement and Evaluation Unit, Department of Educational Foundations, Nnamdi Azikiwe University, Awka, Nigeria (5) Effective Care Research Unit, Department of Obstetrics and Gynecology, Nnamdi Azikiwe University, Nnewi, Nigeria (6) Department of Obstetrics and Gynecology, Chukwuemeka Odumegwu Ojukwu University Teaching Hospital, Awka, Nigeria * Auteur principal

Résumé

Introduction L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances du test Premaquick (Biosynex SA), test rapide

associant 3 marqueurs (IGFBP-1 native, IGFBP-1 totale, IL-6), permettant d’évaluer le risque d’accouchement imminent chez

les femmes avec menace d’accouchement prématuré, sans rupture des membranes. Méthodes L’évaluation a été réalisée

avec une population de 97 femmes avec menace d’accouchement prématuré recrutées au cours d’une étude prospective

multicentrique au Nigéria. Le test Premaquick a été réalisé à partir de sécrétions vaginales prélevées lors de l’examen au

spéculum, avant toucher vaginal. Le test Premaquick est considéré comme positif lorsqu’au moins 2 des 3 marqueurs sont

détectés. Les patientes de l’étude ont été suivies pendant 14 jours après leur admission et les performances (sensibilité,

spécificité, valeur prédictive positive et négative) du test Premaquick pour la prédiction d’un accouchement dans les 2/7/14

jours après le test ont été calculées. L’étude a été approuvée par les comités d’éthique des différents hôpitaux et toutes les

patientes ont donné leur consentement éclairé. Résultats Au cours de cette étude, 19 femmes ont accouché dans les 2

jours suivant leur admission à l’hôpital, 12 femmes entre 3 et 7 jours et 4 entre 8 et 14 jours après leur admission. Le test

Premaquick a montré une sensibilité de 89,5/87,1/85,7%, une spécificité de 80,8/92,4/96,8%, une valeur prédictive positive

de 53,1/84,4/93,8% et une valeur prédictive négative de 96,9/93,9/92,3% pour la prédiction d’accouchement dans les

2/7/14 jours après la réalisation du test. Conclusion Cette première étude du test Premaquick montre un fort potentiel du

test pour améliorer la prise en charge des patientes avec menace d’accouchement prématuré.

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Évaluation des résidus post-mictionnels du post-partum: une étude avant-après Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Neron*(1), L.Allègre(1), B.Fatton(1), R.De tayrac(1), V.Letouzey(1)

(1) CHU de Nîmes, Nîmes, France * Auteur principal

Résumé

Introduction. Le résidu post-mictionnel pathologique (RPM) (résidu supérieur à 150cc pour une miction supérieure à 150cc)

est un problème fréquent du post-partum. Les principaux facteurs de risque connus sont la durée totale du travail, la durée

de la seconde phase du travail et les extractions instrumentales. L’objectif de cette étude était l’évaluation d’un nouveau

protocole de sondage urinaire évacuateur systématique à 2 heures du post-partum. Méthodes. Cette étude prospective

avant-après uni centrique incluait les femmes majeures, admises en salle d’accouchement. Le critère de jugement principal

était le taux de RPM. Les critères de jugement secondaires étaient la sensation du besoin d’uriner à 6 heures du post-

partum et le premier volume mictionnel. Les résultats étaient confrontés aux données d’une étude observationnelle

réalisée avant la mise en place du sondage systématique à 2 heures du post-partum. Cette étude a été déclarée sur

clinicaltrials.gov ID NCT02597413 et a reçu l’approbation du comité d’éthique CEROG. Résultats. 121 patientes du groupe «

avant » (A) et 82 patientes du groupe « après » (B) ont été inclues pour analyse. Toutes les patientes du groupe B ont eu un

sondage évacuateur. En analyse multivariée dans le groupe « accouchement voie basse », on retrouvait une baisse du taux

de RPM (50% dans le groupe A, 17% dans le groupe B ; OR=0,27 ; p<0,001) et du volume moyen de RPM (105mL vs 171mL,

p<0,01). Le taux de patientes présentant le besoin d’uriner à 6 heures du postpartum était plus important dans le groupe B

(83% dans le groupe A et 94% dans le groupe B ; OR=0,38 ; p=0,04). IL n’a pas été retrouvé de différence entre les groupes

concernant le premier volume mictionnel. Conclusion. Le nouveau protocole de sondage urinaire évacuateur systématique

2 heures après l’accouchement diminue le taux de RPM. La confirmation de ces résultats par un essai randomisé semble

nécessaire.

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Complications de la grossesse, du travail, de l’accouchement et du post partum immédiat selon le BMI. Une étude de cohorte française sur la base de donnée AUDIPOG sur 314 851 grossesses Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Servan-schreiber(1)

(1) Jeanne de Flandre, Lille, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : L’obésité est un facteur de surmorbidité connu qui potentialise l’état pathologique de la femme enceinte.

L’objectif principal de cette étude de cohorte multicentrique est d’évaluer l’impact de l’indice de masse corporelle mesuré

avant la grossesse sur la survenue de complications maternelles de la grossesse, du déroulement du travail et de

l’accouchement, du post partum immédiat et des conséquences néonatales. Matériel et méthode : Les données étaient

tirées de la base de donnée AUDIPOG, base regroupant les données anténatales de 314 851 grossesses de singleton sur

tout le territoire français entre 1999 et 2013. Le critère de jugement principal portant sur les complications maternelles

était la survenue d’une hospitalisation et/ou survenue d’une pathologie au cours de la grossesse. Les patientes étaient

classées selon leurs IMC en début de grossesse en 4 groupes. Résultats : Pour les groupes IMC normal, surpoids, obésité et

obésité morbide, on retrouvait 34.1%, 38.2%, 45.3% et 56.9% de survenue d’au moins une complication pendant la

grossesse respectivement (p<10-4). L’hypertension gravidique, la pré éclampsie, le diabète gestationnel, le RCIU, la

macrosomie étaient plus fréquent à mesure qu’augmentait l’IMC (p<0,05). La menace d’accouchement prématuré était

moins fréquente dans les populations en surpoids et obèse (p<10-4). On retrouvait plus de césarienne programmée, de

déclenchement, d’extraction instrumentale, de césarienne en urgence, d’hémorragie du post partum à mesure

qu’augmentait l’IMC (p<0,05). La durée du travail était plus longue (p=0,04). Les termes prématurés ou dépassés, les morts

fœtales in utero, la présentation du siège, la macrosomie, les transferts néonataux en soins intensifs, réanimation et décès

néonataux étaient augmentés avec l’IMC (p<0,05). Les complications du post partum et les hospitalisations prolongées

étaient plus fréquentes chez les patientes en surpoids ou obèse (p<10-4). Conclusion: Notre étude suggère que l’indice de

masse corporelle est un élément majeur à prendre en compte dans un contexte obstétricale car son élévation est un

facteur de risque obstétrical global, qui touche aussi bien la période antépartum, que per partum ou post partum, sur le

versant maternel ainsi que fœtal. Cette étude en population, première de cette envergure en France, vient épauler les

études en population d’autres pays.

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Association entre suivi prénatal et morbidités maternelle et périnatale sévères: Analyse au sein de la cohorte PreCARE Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Linard*(1), B.Blondel(1), C.Estellat(2), C.Deneux(1), D.Luton(3), J.Oury(4), T.Schmitz(4), L.Mandelbrot(5), E.Azria(6)

(1) INSERM UMR1153 EPOPé, Paris, France (2) CIC1425-EC UMR1123 INSERM, Paris, France (3) Hopital Bichat APHP, Paris, France (4) Hopital Robert Debré, Paris, France (5) Hopital Louis Mourrier, Colombes, France (6) Maternité, Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph, INSERM UMR1153 EPOPé, Université Paris Descartes, Paris, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Il existe une grande variabilité dans les recommandations internationales en termes de suivi prénatal.

L'efficience du suivi prénatal pour réduire les complications périnatales est toutefois variable d’une étude et d'un contexte

à un autre. Peu d’études se sont intéressées à sa capacité à réduire la morbidité maternelle. L’objectif de cette étude est

d’étudier l’association entre suivi prénatal (SP) et morbidités sévères maternelle et périnatale. Matériel et méthodes Nous

avons réalisé une analyse secondaire de la cohorte prospective PreCARE, constituée dans quatre maternités du territoire

Paris Nord de 2010 à 2012. L'échantillon comportait 9117 femmes ayant une grossesse unique et accouchées après 21

semaines d’aménorrhée (SA) révolues. Plusieurs mesures du SP ont été utilisées : 1/Initiation du SP avant 14 SA 2/Taux de

consultations réalisées en fonction du nombre de consultations recommandées pour l’âge gestationnel à l’accouchement

3/Réalisation des échographies du 1er, 2nd et 3ème trimestre 4/ Une version modifiée de l’indice de SP « APNCU »

(Adequacy of Prenatal Care Utilization) combinant les trois mesures précédentes. Les critères principaux de jugement

étaient des variables composites de morbidités sévères 1/maternelle (MSM) 2/ périnatale (MSP). Des modèles de

régression logistique ont été utilisés pour ajuster sur les caractéristiques médicales et sociodémographiques des mères.

Résultats Selon l’indice APNCU modifié, 34.6% des femmes avaient un SP inadéquat; les morbidités sévères maternelle et

périnatale étaient estimées à 2,9% et 5,5%. Un nombre de consultations recommandées inférieur à 50% (2.6% des femmes)

était associé à un risque augmenté de MSM et MSP (ORa : 2,40 [1,38-4,17] et ORa: 2,27 [1,43-3,59] respectivement).

L’initiation tardive du SP (17.0% des femmes) n’était associée ni à la MSM ni à la MSP. Les taux de non-réalisation des

échographies du 1er, 2nd et 3ème trimestre (respectivement 22%, 17% et 16%) étaient associés à un risque augmenté de

MSP. Selon l’indice APNCU modifié, un SP inadéquat était associé à un risque augmenté de MSP (ORa: 1.37 [1.05-1.80]).

Conclusion Malgré des dispositifs supposés garantir un accès universel aux soins durant la grossesse, le taux de suivi

inadéquat reste important dans notre population et est associé à un risque accru de morbidités sévères, tant périnatal que

maternel.

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Extraction instrumentale par spatules de Thierry en cas de variété postérieure persistante : Intérêt de la rotation instrumentale. Etude prospective, comparative, sur le devenir materno-foetal immédiat et maternel à 2 et 6 mois Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique P. Guerby*(1)

(1) CHU Toulouse, maternité Paule de Viguier, Toulouse, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Les variétés postérieures persistantes (VPP) représentent 2 à 13 % des accouchements par voie basse et

constituent la malposition la plus fréquente à la naissance. Le taux d’échec des rotations manuelles (RM) (de 10 à 25%

selon les séries) ouvre le débat quant à la réalisation de rotations instrumentales. L’objectif de ce travail est de comparer

les conséquences périnéales immédiates et différées (à 2 mois et 6 mois du post-partum) et néonatales immédiates des

rotations instrumentales (RI) par spatules de Thierry à celles induites lors des extractions instrumentales en OS, en cas

d’échec de rotation manuelle Méthode Une étude de cohorte prospective observationnelle a été réalisée au CHU de

Toulouse (type III), entre Octobre 2014 et Novembre 2015. Les patientes ayant bénéficié d’une tentative de RI (groupe RI)

ou d’une extraction instrumentale en OS sans tentative de RI (groupe OS) ont été suivies de manière prospective pendant 6

mois : recueil des données materno-fœtales à l’accouchement, questionnaires de qualité de vie, de douleur, de continence

anale (score de Wexner) et de fonction urinaire (ICIQ-FLUTS) à J2, 2 mois et 6 mois post-partum Résultats Sur 5265

accouchements, dont 495 VPP, 111 patientes ont été incluses : 58 dans le groupe RI et 53 dans le groupe OS. Les 2 groupes

étaient comparables. Le taux de déchirure périnéale sévère était significativement plus bas dans le groupe RI (1,7% vs

24,5%, p=0,0003) sans augmentation de la morbidité néonatale. Les patientes du groupe OS présentent plus d’incontinence

anale à 2 mois (51% vs 9,1%, p<0,0001) et 6 mois (30% vs 5,5%, p=0,001), et plus de symptômes urinaires, de douleurs, de

dyspareunie et de symptômes dépressifs à 6 mois Conclusion Une tentative de RI en cas d’échec de RM diminue la

morbidité périnéale immédiate sans augmenter la morbidité néonatale et permet de diminuer la morbidité périnéale

globale (incontinence fécale, symptômes urinaires, douleurs et dyspareunie) à 6 mois

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Paludisme congénitale infestation et suivi de grossesse Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Bah(1)

(1) Faculté médecine pharmacie-odontostomatologie Conakry UGANC, Guinée, Guinea * Auteur principal

Résumé

Paludisme congénitale infestation et suivi de grossesse Bah Elhadj Mamoudou, Sy Telly, Diallo Ibrahima Sory, Diallo S, Conté

I, Camara A, Baldé I S, Camara M K, Keita M, Kaba A, Kouroumah M, Diallo F B, Baldé M.D, Diallo M P, Keita N, Blami D,

Hyjazi Y. L’objectif était de contribuer à améliorer la prise en charge des cas du paludisme congénital infestation (PCI) en

Guinée à travers l’actualisation des connaissances acquises. Méthodes : Ce travail a eu pour cadre 16 maternités de Guinée

(niveau 1, 2 et 3). C’est une étude multicentrique, descriptive et analytique sur une période de (3) mois allant du 01 janvier

au 01 Avril 1015. Pour chaque nouveau-né, nous avons effectué trois prélèvements: sur le cordon ombilical, sur la face

maternelle du placenta et sur le talon du nouveau-né. Résultats: La fréquence du Paludisme Congénital était 171/1671

(10,23%) et le PCI était confirmé dans 7,24%. La tranche d’âge 20-34 ans était la plus concernées 6,40% avec une

prédominance des primipares 4,12%. Les prélèvements pour la goutte épaisse étaient positifs au niveau du placenta

11,43%, au cordon ombilical 8,38% et au talon du nouveau-né 7,24%. Parmi les facteurs maternels trouvés, un nombre de

CPN inférieur à 4 avec deux ou trois doses traitement préventif intermittent à la Sulphadoxine-pyriméthamine (TPI-SP), une

mauvaise utilisation de la moustiquaire (MILDA) et la survenu du paludisme pendant la grossesse. Le plasmodium

falciparum était la seule espèce parasitaire en cause. Nous avons trouvé une relation statistiquement significative entre la

survenu du PCI et le faible poids de naissance des enfants avec P value= 0,000. Conclusion : Renforcer et systématiser le test

de dépistage rapide (TDR) à chaque CPN avant toute TPI-SP permettrait d’assurer une prévention correcte du paludisme

pendant la grossesse, à la naissance et éviter de créer une résistance au TPI-SP. Mots clés : paludisme congénital,

paludisme infestation, CPN.

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Césariennes en urgence en maternité de type 1: impact de l’utilisation du code couleur Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Linck*(1)

(1) CHR Metz, Ars laquenexy, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Evaluer l’impact de l’introduction du code couleur, utilisé pour hiérarchiser le degré d’urgence des césariennes,

au sein d’une maternité de type I, sur le délai décision-naissance (DDN). Matériel et méthode : Toutes les patientes ayant

bénéficié d’une césarienne en urgence pour un fœtus unique étaient incluses. L’obstétricien, l’anesthésiste et l’infirmière

de bloc opératoire n’étaient pas de garde sur place en période nocturne. L’étude était séparée en phase I correspondant à

la période avant l’introduction du code couleur et phase II à la période après introduction du code couleur. Le DDN était

étudié pour chaque phase, et pour chaque code couleur en phase II, et en fonction de la période diurne ou nocturne.

Résultats: 276 patientes étaient incluses. En phase I le DDN moyen était de 54 minutes contre 44 minutes en phase II (p

0,0003). Le délai moyen entre la décision de césarienne et la naissance, pour le code vert était de 62 minutes, pour le code

orange de 42 minutes et pour le code rouge de 22 minutes (p<0,001). Les délais entre l’entrée au bloc opératoire et

l’incision ou la naissance étaient significativement raccourcis en phase II (respectivement p : 0.0003 et p<0.001). Il n’y avait

pas d’action de l’heure de décision de la césarienne sur le choix du code couleur. Il n’y avait pas de différence de délai entre

la période diurne et la période nocturne que ce soit en phase I ou II. En phase II, il n’y avait d’APGAR inférieur à 7 à 5

minutes que lors des césariennes de code rouge (8 cas), de même pour les transferts néo-nataux (2 cas) et les PH de

naissance inférieur à 7.20 (9 cas). D’un point de vue maternel, le nombre de complications post-opératoires était

semblable pour les 3 codes. Conclusion : La mise en place du code couleur pour les césariennes en urgences était un

bénéfice dans la réduction du DDN. La non présence des médecins et infirmières sur place en période nocturne n’était pas

l’élément à modifier pour améliorer ce délai.

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Élaboration et évaluation pédagogique d'un modèle pour l'apprentissage à la délivrance artificielle et révision utérine Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique S. Mizrahi*(1), E.Jean-dit-gautier(1), O.Mayeur(2), M.Brieu(2), M.Cosson(1), C.Rubod(1)

(1) CHRU lille, Lille, France (2) Ecole Centrale, Lille, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : La délivrance artificielle ou la révision utérine (DARU) est un geste qui doit être acquis par toute personne

effectuant un accouchement. Il s’agit de la première étape de la prise en charge des hémorragies de la délivrance (HDD). A

ce jour, la formation des internes et des sages-femmes est hétérogène et inégale, dépendant de l’implication pédagogique

des « séniors ». Dans ce cadre nous souhaitions faire évoluer la formation des jeunes accoucheurs au geste de la DARU pour

la prise en charge des HDD. L’objectif de cette étude est dans un premier temps de développer un modèle, constitué d’un

utérus, vagin et placenta, intégré à un mannequin permettant la réalisation d’une DARU. Et dans un second temps, valider

l’intérêt pédagogique du modèle développé en comparaison au modèle déjà en place dans des séances de simulation de

prise en charge des HDD sur mannequin. Matériel et Méthode : Une modélisation 3D du système pelvien de la femme

enceinte et en post-partum a déjà été réalisée par notre équipe à partir d’IRM. Ces travaux nous ont permis de définir les

dimensions des différents organes pelviens afin d’élaborer les moules en plastique grâce à une imprimante 3D. Le modèle

était ensuite réalisé en coulant le silicone dans ces moules. Deux premiers prototypes ont d’abord été réalisés et testés. Des

internes et des séniors en gynécologie-obstétrique ainsi que des sage-femmes, élèves et diplômées ont testé nos 2

modèles. Un questionnaire a été élaboré permettant l’évaluation de ces prototypes en comparaison au modèle initialement

utilisé lors de ces séances ainsi qu’au mannequin VICTORIA®, présenté comme un mannequin de dernière génération. Les

résultats préliminaires nous ont ainsi permis d’élaborer un troisième prototype qui combinait les caractéristiques

intéressantes des 2 premiers prototypes et a aussi été testé par des gynécologues et sages femmes. Un vagin et un placenta

ont aussi été élaborés et testés sur ce dernier prototype. Résultats : Un premier prototype a été réalisé en utilisant les

mesures retrouvées par la modélisation. Il s’agit du modèle appelé « rigide ». Ce modèle présentait une paroi épaisse

rendant difficile la mise en place du placenta. Un deuxième prototype a donc été décidé dont les épaisseurs ont été

retravaillées. C’est le prototype « souple ». 56 participants ont répondu au questionnaire : 26 gynécologues (47%) dont la

moitié avaient une expérience suffisante en DARU, et 30 (53%) sage-femmes. La grande majorité (90%) trouve nos modèles

d’aspect réaliste et le geste de DARU représentatif de la réalité (70%). Le prototype rigide ressortait comme étant le plus

représentatif du geste (7.4/10 de moyenne) suivi par le prototype souple (6/10 de moyenne). Les participants se plaignant

essentiellement de la sensation trop évasée du col utérin dans le 2ème prototype, « souple ». Un troisième prototype a

donc été réalisé en couplant l’épaisseur du prototype rigide au niveau du col et celle du prototype souple au niveau de

l’isthme et du fond utérin, il s’agit d’un prototype « hybride ». Une seconde analyse a été réalisée en comparant ce nouveau

prototype avec le prototype “rigide“, considéré comme la meilleure alternative d’après notre évaluation précédente. 24

testeurs ont pu comparer le geste de DARU sur 2 mannequins identiques en aveugle. L’évaluation individuelle des 2

modèles retrouve une note de 8,1/10 pour le modèle « hybride » et de 8,6/10 pour le modèle « rigide ». Conclusion : La

validation pédagogique de notre modèle utérin a pour but d’enrichir le scénario HDD permettant à l’opérateur d’effectuer,

comme dans la réalité, toutes les étapes de la prise en charge de l’HDD. En intégrant notre modèle on pourrait aboutir à

une séance de simulation complète, au plus près du réel. Ce nouveau modèle s’inscrirait dans un projet pédagogique plus

global de simulation et d’entrainement des accoucheurs juniors à un geste fréquent et néanmoins essentiel à acquérir lors

de leur parcours de formation. De plus, le faible coût de fabrication de notre modèle serait intéressant pour les situations

de restriction budgétaires (missions humanitaires, projets pédagogiques à faible budget…) ainsi que sa compatibilité à tous

les mannequins.

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Incidence des acidoses foetales néonatales et leur évitabilité: étude rétrospective montpellieraine sur deux ans de nos pratiques professionnelles Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Massé-salinaires*(1)

(1) CHU Arnaud de Villeneuve, Montpellier, France * Auteur principal

Résumé

Objectif. La pratique de l’obstétrique repose sur deux objectifs : la sécurité de la parturiente et du nouveau-né. Les

conditions de naissance peuvent entrainer des séquelles neurologiques principalement dues à une acidose fœtale

néonatale. Nous avons voulu évaluer nos acidoses fœtales et déterminer leur éventuelle évitabilité dans un objectif

d’amélioration de nos pratiques professionnelles. Matériel et Méthode. Nous avons mené une étude rétrospective, du

01/01/2014 au 31/12/2015. Nous avons colligé tous les pH artériels à la naissance inférieurs à 7,05. Nous avons ensuite

étudié les données concernant la patiente, l’accouchement et le nouveau-né afin de déterminer si la prise en charge était

en adéquation avec les recommandations de bonnes pratique et définir une notion d’évitabilité. Résultats. Nous avons

retrouvé 178 pH inférieurs à 7,05 sur 5791 pH réalisés. Le taux d’acidose fœtale était de 3,07% dont 0,62% d’acidose

métabolique profonde. 28,1% des nouveau-nés ont été hospitalisés en pédiatrie, 88% sont sortis d’hospitalisation sans

séquelle. 29,8% de ces acidoses ont été jugées potentiellement évitables avec un test de concordance kappa de Cohen

retrouvé pour l’ensemble des dossiers de 0,77. Comme critère d’évitabilité nous avons retrouvé un défaut de surveillance

de seconde ligne dans 32,5% des cas, une durée d’expulsion inadéquate dans 50% des cas, un non respect des guidelines

des techniques de seconde ligne dans 13,5% des cas. Conclusion. Nos résultats sont concordants avec les données de la

littérature, rassurants quant à nos pratiques professionnelles, mais restent perfectibles. Ainsi des voies d’amélioration ont

pu être élaborées.

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Le placenta praevia et les voies d'accouchement Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Simonneau*(1), L.Sahmoune-rachedi(2)

(1) Interne, Reims, France (2) Chef de Clinique, Reims, France * Auteur principal

Résumé

Objectifs L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la voie d’accouchement selon la distance du placenta par rapport

à l’orifice interne du col mesurée lors de l’échographie. L’objectif secondaire est d’évaluer la pratique de l’échographie dans

le diagnostic du placenta prævia et de ses complications. Matériels et Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective et bi

centrique menée au Centre Hospitalier de Charleville Mézières et au Centre Hospitalier Universitaire Maison blanche à

Reims. Les patientes présentant une grossesse singleton avec un placenta prævia confirmé à l’échographie du 3eme

trimestre entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2015 ont été incluses dans l’étude. L’issue des grossesses a été

évaluée selon la localisation du placenta par rapport à l’orifice interne du col utérin. Le diagnostic de placenta praevia a été

réalisé par échographie sus pubienne et endo vaginale. Résultats Au total, 66 patientes ont été incluses. Quinze patientes

(33%) avaient un placenta prævia dont la mesure orifice interne-bord inferieur du placenta était comprise entre 10 et

20mm et 18 patientes (27%) avaient un placenta dont la même mesure était comprise entre 0 et 10mm. Une césarienne

était programmée d’emblée pour toutes ces patientes dans nos centres. Le taux global de césarienne était de 92,4%. Cinq

patientes (7,6%) dont le placenta était mesuré entre 10 et 20mm de l’orifice interne du col ont accouché voie basse. Trois

patientes ont eu une hystérectomie d’hémostase pour placenta accreta sur placenta recouvrant. La recherche de vaisseaux

prævia a été effectuée dans 6% des cas. Conclusion Une césarienne est programmée d’emblée pour les placentas prævia

quel que soit la distance par rapport à l’orifice interne, dans nos centres. Une épreuve de travail pour des placentas

mesurés entre 10 et 20mm du col utérin serait envisageable étant donné l’absence d’augmentation du risque

hémorragique. Le recours au Doppler couleur pour la recherche de vaisseaux prævia ainsi que la recherche des signes

d’accreta restent peu exploités. L’importance de ce temps de l’examen échographique doit être rappelé pour améliorer la

prise en charge des patientes.

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Intérêt de la procalcitonine dans la prédiction de l’accouchement prématuré en cas de menace d’accouchement prématuré Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Ducarme*(1), A.Le thuaut(1), J.Dimet(1)

(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Evaluer le dosage de la procalcitonine (PCT) sérique comme marqueur prédictif de l’accouchement prématuré

spontané (<37 SA) en cas d’hospitalisation pour MAP. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective unicentrique

incluant toutes les patientes (n =124) hospitalisées pour une MAP cliniquement et échographiquement avérée (CU

fréquentes et régulières (au moins 3 en 30 minutes) et des modifications cervicales significatives avec col≤25mm), entre 24

et 36 SA, à membranes intactes, entre Janvier 2014 et Mars 2016. Les critères d’exclusions étaient : grossesse de terme

incertain (absence d’échographie précoce), sérologies maternelle VIH et hépatites virales positives, prééclampsie, RCIU,

séroconversion toxoplasmose ou CMV, malformation utérine connue, grossesse multiple, rupture prématurée des

membranes, chorioamniotite, malformation fœtale connue, cerclage, GB>15000/mm3 et CRP>10mg/L. Une prise en charge

standardisée était réalisée associant une tocolyse par atosiban et une corticothérapie de maturation pulmonaire fœtale.

Les données cliniques (parité, IMC, TV, Bishop), échographiques (longueur du col) et biologiques (PCT, GB, CRP) étaient

enregistrées à l’admission. Le protocole a été accepté par un comité consultatif de protection des personnes (CPP Ouest V

du 15/10/2013) et les patientes ont donné leur consentement éclairé. Résultats : La prématurité spontanée dans les suites

d’une MAP était de 24.2% (30/124). Les taux de PCT n’étaient pas significativement différents entre les patientes

accouchant prématurément et les autres (médiane en ng/mL [extrêmes] : 0.043 [0.02-0.07] vs. 0.042 [0.02-0.13],

respectivement ; p=0.56). De plus, les taux de PCT n’étaient pas statistiquement différents chez les patientes accouchant ou

non dans les 48 heures ainsi que celles accouchant ou non dans les 7 jours après l’hospitalisation pour MAP. Enfin, les taux

de PCT n’étaient pas statistiquement différents en fonction de l’âge gestationnel lors de l’accouchement prématuré

spontané (entre 24 et 28 SA, entre 28 et 32 SA et au-delà de 32 SA, et le groupe contrôle : 0.031 (0.016-0.046), 0.045

(0.030-0.060), 0.041 (0.028-0.054), et 0.042 (0.025-0.059), respectivement ; p=0.87). Conclusion : Bien que l’inflammation

puisse en partie expliquer la MAP, nous n’avons pas mis en évidence d’intérêt à la procalcitonine en cas de MAP comme

marqueur prédictif du risque d’accouchement prématuré spontané.

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Le double ballonnet de dilatation cervicale est plus efficace que la dinoprostone vaginale pour la maturation cervicale en cas de col défavorable chez les femmes obèses Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Grange*(1), J.Dimet(1), M.Vital(1), A.Le thuaut(1), G.Ducarme(1)

(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Comparer l’efficacité du double ballonnet de dilatation cervicale à la dinoprostone vaginale pour la maturation

cervicale chez les patientes ayant un IMC ≥30 kg/m² et un col défavorable (Bishop <6). Matériels et méthodes : Il s’agit

d’une étude ambispective réalisée de février 2015 à mai 2016 incluant une cohorte prospective de 46 patientes présentant

une indication médicale de déclenchement artificiel du travail et ayant bénéficié d’une maturation cervicale par sonde à

double ballonnet. Les critères d’inclusions de ces patientes étaient : IMC pré grossesse ≥30 kg/m², grossesse unique, à

terme (≥ 37 SA), fœtus en présentation céphalique et col défavorable (Bishop initial <6). Durant la même période, 46

patientes ayant eu une maturation cervicale par dinoprostone vaginale (Propess® 10 mg) ont été incluses de manière

rétrospective. Les patientes des deux groupes étaient appariées selon la parité, le score de Bishop initial et le degré de

sévérité de l’obésité (selon l’OMS). Le critère de jugement principal était l’existence d’un col favorable (Bishop ≥6) après 24

heures de maturation. Le protocole a été accepté par un comité consultatif de protection des personnes et les patientes

ont donné leur consentement éclairé. Résultats : Après 24 heures de maturation, le taux de patientes présentant un col

favorable était significativement supérieur dans le groupe ballonnet par comparaison au groupe dinoprostone (80,4% vs.

47,8% ; p=0,001). Après ajustement, l’utilisation du double ballonnet était significativement associée au succès de la

maturation cervicale par rapport au dinoprostone (aOR=7,81 ; IC95% 2,58-23,60). Le taux de césariennes était similaire

dans les deux groupes (39,1% dans chaque groupe ; p=0,96) et le délai maturation–accouchement n’était pas

significativement différent (36,5h dans le groupe dinoprostone vs. 34,5h dans le groupe ballonnet ; p=0,53). Les

complications maternelles et néonatales n’étaient différentes entre les 2 groupes. Conclusion : Chez les patientes obèses, la

maturation cervicale par double ballonnet de dilatation cervicale était plus efficace que la dinoprostone vaginale en cas de

col défavorable.

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Peut-on encore diminuer le taux d’episiotomie ? État des lieux en région PACA Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Lesieur*(1)

(1) APHM, Marseille, France * Auteur principal

Résumé

OBJECTIF : Evaluation des pratiques professionnelles concernant les épisiotomies en région PACA, en analysant le taux en

fonction des maternités, de leurs types et de leurs secteurs d’activité. Puis analyser les caractéristiques maternelles et

obstétricales, associées à la pratique d’une épisiotomie et à l’apparition d’une déchirure périnéale (type 1 à 4) dans les

C.H.U Marseillais. METHODE : Les données ont été issues du PMSI du 01 janvier 2012 au 31 décembre 2014. L’échantillon

incluait sur la région PACA, 41 maternités dont 13 privées et 28 publiques. 20 maternités étaient de niveau 1, 15 de niveau

2 et 2 de niveau 3 (Nice et APHM). Les variables étudiées étaient: la parité, l’âge maternel, le poids de l’enfant, la

présentation, l’âge gestationnel, le mode d’accouchement, la durée d’hospitalisation en post partum. RESULTATS : En

région PACA, 148962 patientes ont accouchées par voie basse durant cette période. Le taux d’épisiotomie moyen était de

18,6 %(0,84 -76,13) avec une décroissance significative de celui ci (p<0,001). Il existait un taux d’épisiotomie plus haut en

secteur public et dans les maternités de niveau III. Dans les C.H.U Marseillais, 11978 femmes ont accouché par voie basse :

2584 femmes (21,6 %) ont eu une épisiotomie (38,5% chez la primipare - 11,6% chez la multipare). Sur les 9394 (78,4 %)

n’ayant pas eu d’épisiotomie, 4033 ont eu des déchirures périnéales (55,5% chez la primipare - 37,8% chez la multipare).

Après analyse multivariée, chaque variable étudiée, exceptés l’âge maternel et la durée d’hospitalisation en post partum,

était associée significativement à la réalisation d’une épisiotomie et à l’apparition d’une déchirure périnéale (p<0,001).

CONCLUSION : Il existe une grande disparité du taux d’épisiotomie entre les maternités, leurs types et leurs secteurs en

région PACA. Même si une pratique restrictive s’installe, répondre aux questions entourant la réalisation d’une épisiotomie

permettrait d’uniformiser les pratiques entre maternités.

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Facteurs prédictifs de succès de maturation cervicale et d’accouchement voie basse avec utilisation du double ballonnet de dilatation cervicale en cas d’utérus cicatriciel Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Vital*(1), J.Dimet(1), J.Grange(1), A.Le thuaut(1), G.Ducarme(1)

(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal

Résumé

d’accouchement voie basse (AVB) avec utilisation du double ballonnet de dilatation cervicale en cas d’utérus cicatriciel.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective de cohorte unicentrique, incluant toutes les patientes ayant

nécessité une maturation cervicale pour raison médicale à l’aide d’un double ballonnet de dilatation cervicale entre janvier

2014 et janvier 2016. Les critères d’inclusions étaient : utérus unicicatriciel, fœtus à terme en présentation céphalique et col

jugé non favorable (Bishop<6). Une analyse multivariée par régression logistique a été réalisée afin de déterminer les

facteurs prédictifs de succès de maturation cervicale (Bishop≥6) et d’AVB. Le protocole a été accepté par un comité

consultatif de protection des personnes et les patientes ont donné leur consentement éclairé. Résultats : Durant la période

considérée, 4470 naissances ont eu lieu et 52 patientes ont été incluses. Le score moyen de Bishop à l’inclusion était de

2.5±1.6, la maturation cervicale a été un succès (Bishop≥6) dans 67.3% (35/52) et l’AVB a eu lieu dans 42.3% (22/52). Le

délai entre la mise en place du ballonnet et la naissance était de 19.4±6.7 heures. Aucune complication maternelle ou

néonatale n’a été observée en lien avec la maturation. Après ajustement, les facteurs prédictifs de succès de maturation

cervicale étaient un score de Bishop initial ≥3 (odds ratio ajusté [ORa] 2.72, intervalle de confiance à 95% [IC95%] 1.25-5.93)

et un antécédent de césarienne au cours du travail (ORa 5.11, IC95% 1.16-23.8). L’unique facteur prédictif d’AVB après

utilisation du double ballonnet de dilatation cervicale était un score de Bishop initial ≥3 (ORa 3.01, IC95% 1.28-7.18).

Conclusion : Un score de Bishop initial ≥3 et un antécédent de césarienne au cours du travail sont des facteurs prédictifs de

succès de maturation cervicale après utilisation du double ballonnet de dilatation cervicale. Le dispositif ne présente pas de

risque périnatal lors de son utilisation en cas d’utérus cicatriciel.

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Intérêt de la fructosamine sérique lors du diagnostic du diabète gestationnel dans la prédiction du recours à l’insuline pour l’équilibre glycémique au cours de la grossesse Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Ducarme*(1), J.Dimet(1), A.Le thuaut(1), I.Crepin-delcourt(1)

(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Evaluer l’intérêt de la fructosamine sérique lors du diagnostic du diabète gestationnel (DG) comme marqueur

prédictif du recours à l’insuline pour l’équilibre glycémique au cours de la grossesse. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une

cohorte prospective de 200 patientes enceintes diagnostiquées pour un DG entre Juillet 2014 et Septembre 2015 et chez

lesquelles la fructosamine sérique a été mesurée au diagnostic de DG. Les caractéristiques maternelles et biologiques ont

alors été comparées entre les patientes ayant ou pas nécessité le recours à l’insulinothérapie au cours de la grossesse. Le

protocole a été accepté par un comité consultatif de protection des personnes (CPP Ouest V du 29/04/2014) et les

patientes ont donné leur consentement éclairé. Résultats : L’âge gestationnel moyen au diagnostic de DG était de 22±6 SA

(extrêmes : 11±2 SA - 34±5 SA). L’insulinothérapie a été nécessaire chez 72/200 (36%) patientes afin d’assurer l’équilibre

glycémique au cours de la grossesse. Les patientes ayant nécessité le recours à l’insuline avaient une valeur de glycémie à 1

heure lors de l’HGPO à 75g significativement supérieure (p=0,03). La fructosamine sérique n’était pas significativement

différente entre les 2 groupes de patientes (211.3±16.8µmol/L vs. 212.3±17.2µmol/L ; p=0,69). La sensibilité, spécificité,

valeur prédictive positive et négative pour la fructosamine sérique dans la prédiction du recours à l’insuline étaient de

94,4%, 9,4%, 37,0% et 75,0%, respectivement. Une analyse multivariée par régression logistique a montré que l’HbA1c

prélevée au diagnostic du DG (odds ratio ajusté [ORa] 3,15 ; intervalle de confiance à 95% [IC95%] 1,03-9,69) et la valeur de

la glycémie à 1 heure lors de l’HGPO (ORa 1,23 ; IC95% 1,13-1,46) étaient des marqueurs prédictifs indépendants du recours

à l’insuline au cours de la grossesse. Conclusion : Notre étude suggère que la fructosamine sérique prélevée au diagnostic

du DG n’est d’aucun intérêt dans la prédiction du recours à l’insuline au cours de la grossesse. Par contre, l’HbA1c prélevée

au diagnostic du DG et la valeur de la glycémie à 1 heure lors de l’HGPO sont des marqueurs prédictifs indépendants du

recours à l’insuline pour l’équilibre glycémique au cours de la grossesse.

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Intérêt de différents paramètres maternels et biologiques enregistrés lors du diagnostic de diabète gestationnel dans la prédiction de la morbidité néonatale Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Ducarme*(1), J.Dimet(1), A.Le thuaut(1), I.Crepin-delcourt(1)

(1) Centre Hospitalier Départemental, La roche sur Yon, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Evaluer l’intérêt de différents paramètres maternels et biologiques enregistrés lors du diagnostic de diabète

gestationnel (DG) comme marqueurs prédictifs de la morbidité néonatale. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une cohorte

prospective de 200 patientes enceintes diagnostiquées pour un DG entre Juillet 2014 et Septembre 2015. Différents

paramètres maternels (poids, taille, IMC, prise de poids, antécédent de DG, antécédent de macrosomie fœtale, suspicion de

macrosomie fœtale) et biologiques (fructosamine sérique, HbA1c, valeurs de glycémies lors de l’HGPO) ont été enregistrés

lors du diagnostic de DG. La morbidité néonatale était définie par au moins un des éléments suivants : naissance

prématurée <37SA, macrosomie (poids de naissance>4500g), dystocie des épaules, détresse respiratoire, ictère néonatal,

hypoglycémies néonatales, transfert en unité de soins intensifs néonataux ou en réanimation néonatale. Le protocole a été

accepté par un comité consultatif de protection des personnes et les patientes ont donné leur consentement éclairé.

Résultats : L’âge gestationnel moyen au diagnostic de DG était de 22±6 SA (extrêmes : 11±2 SA - 34±5 SA).

L’insulinothérapie a été nécessaire chez 72/200 (36%) patientes afin d’assurer l’équilibre glycémique au cours de la

grossesse. Le taux de morbidité néonatale était de 18.0% (n=36). Le taux de césariennes était significativement plus élevé

en cas de morbidité néonatale associée au DG (36,1% vs. 13,0% ; p<0,001). Les nullipares étaient aussi plus fréquemment

constatées en cas de morbidité néonatale (50% vs. 32,7%, odds ratio [OR] 2,06 ; intervalle de confiance à 95% [IC95%] 0,99-

4,27). Une analyse multivariée par régression logistique ne retrouvait pas d’association significative entre la nulliparité et la

morbidité néonatale en cas de DG (OR ajusté 1,94 ; IC95% 0,91-8,34). Par contre, la césarienne était associée à la morbidité

néonatale en cas de DG (ORa 3,64 ; IC95% 1,59-8,34). Conclusion : Notre étude suggère qu’aucun des paramètres maternels

ou biologiques anténataux enregistrés lors du diagnostic de DG n’était d’intérêt dans la prédiction de la morbidité

néonatale. Par contre, la césarienne était associée à la morbidité néonatale chez les patientes porteuse d’un DG.

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Rôle du paludisme dans la survenue de l’hématome rétroplacentaire (HRP) en zone d’endémie ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Diouf*(1), A.Niass(1), A.Badiane(2), M.Faye-diémé(1), M.Diallo(1), J.Moreau(1), D.Ndiaye(2), A.Diouf(1)

(1) Clinique Gynécologique et Obstétricale de Dakar, Dakar, Senegal (2) Service de Parasitologie de l'Hôpital Aristide Le Dantec, Dakar, Senegal * Auteur principal

Résumé

Objectifs : Rechercher les déterminants de l’hématome rétroplacentaire à Dakar. Rechercher une relation de causalité entre

l’hématome rétroplacentaire et le paludisme. Méthodologie : il s’agit d’une étude cas-témoins menée dans trois centres de

références de Dakar. Les cas (135 patientes) représentaient toutes les patientes présentant un hématome rétroplacentaire

à partir de 20 semaines d’aménorrhée. Étaient colligés comme témoins (135 patientes), les parturientes habitant la même

zone géographique que les cas et qui ne présentaient aucune forme d’hématome rétroplacentaire et venant juste

d’accoucher après le cas. Le critère d’évaluation principal était la mise en évidence d’une infection palustre par biologie

moléculaire. Les données recueillies sur la fiche d’enquête ont été saisies et analysées grâce au logiciel Epi info version

3.5.3. Résultats : La prévalence de l’hématome rétroplacentaire était de 2,2%. Les cas étaient moyennement plus âgés que

les témoins (29,5±7,02 vs 26,1±6,3 ans). La gestité et la parité était plus élevé chez les cas avec respectivement 3,58±2,3 vs

2,33±1,71 et 3,12±2,1 vs 1,89±1,3. L’hypertension artérielle était plus fréquente parmi les cas (75% vs 25%). La prise de

sulfadoxine-pyriméthamine et l’utilisation de moustiquaire imprégnée d’insecticide était moins observée dans le groupe

hématome rétroplacentaire avec respectivement 48% vs 52%, et 48,7% vs 51,3%. L’hématome rétroplacentaire survenait

dans 90% des cas au troisième trimestre. La césarienne était réalisée dans 83% des cas contre 17% pour les témoins. Le

poids moyen des nouveau-nés était de 2220 g chez les cas contre 2860 g chez les témoins. La transfusion sanguine,

l’hémodialyse et les soins intensifs étaient exclusivement observés chez les cas avec respectivement 28,6%, 1% et 12,4%. La

mortinatalité était de 90,7% chez les cas contre 9,7 % chez les témoins. Un décès maternel était constaté dans le groupe

hématome rétroplacentaire. Pour toutes les patientes, la recherche d’infection palustre par biologie moléculaire était

négative. Conclusion : Il n’existait pas de relation entre l’hématome rétroplacentaire et le paludisme. L’hypertension

artérielle et le mauvais suivi prénatal étaient les principaux facteurs associés à la survenue de l’hématome rétroplacentaire.

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Maladie de Crohn et pronostic obstétrical : place de la césarienne et impact périnéal Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Mendel*(1), D.Riethmuller(1)

(1) Besançon, Besançon, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Etudier l’issu obstétrical ainsi que l’impact périnéal dans une politique d’accouchement eutocique et restrictive

d’épisiotomie chez des patientes atteintes de la maladie de Crohn. Matériel et méthodes. Il s’agit d’une étude de cohorte

rétrospective observationnelle monocentrique dans une maternité de niveau III entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre

2015 étudiant la voie d’accouchement et les lésions périnéales chez les patientes atteintes d’une maladie de Crohn active

diagnostiquée par preuve histologique. Ont été inclues, les grossesses de terme supérieur ou égal à 32SA, accouchements

en présentation podalique et céphalique, grossesses simples ou multiples. Résultats. Durant la période d’étude de 2004 à

2015, 83 accouchements ont été recensés chez 65 patientes atteintes de la maladie de Crohn. Nous n’avons pas trouvé de

différence significative entre les taux de césarienne chez les patientes atteintes de la maladie de Crohn et les patientes

saines au sein de notre établissement (18% vs 14,85% ; p =0,99). Parmi les 68 accouchements par voie basse spontanée et

assistée (82%), nous avons constaté 23 lésions vaginales (34%), 19 lésions du premier degré (28%) et 7 lésions du deuxième

degré (10%). Le taux de lésions périnéales était ainsi comparable à celui retrouvé dans la population saine de notre

établissement. Seules 2 épisiotomies ont été pratiquées (3%). Aucunes lésions périnéales sévères de troisième et quatrième

degrés n’ont été répertoriées. Enfin, le taux de périnée intact atteignait 28%. Conclusion. Une politique d’accouchement

eutocique ainsi que la pratique restrictive de l’épisiotomie sont réalisables sans augmenter le taux des complications

périnéales graves. La maladie de Crohn ne devrait pas justifier la césarienne comme la voie d’accouchement préferentielle

afin de préserver le périnée de la patiente. Elle doit être proposée après évaluation du prognostic obstetrical global de la

patiente.

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Étude de la voie d’accouchement après déclenchement par prostaglandines et ocytocine versus travail spontané en cas d’utérus cicatriciel, à terme entre 37 et 41 SA Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique O. Sobczyk(1), J.Voluménie(1)

(1) MFME, CHU Martinique, Fort de france, Martinique * Auteur principal

Résumé

Introduction : Le déclenchement sur un col défavorable et utérus cicatriciel ne fait pas l’unanimité et la méthode utilisée est

très différente selon les centres. L’objectif principal est d’évaluer la voie d’accouchement après déclenchement par

prostaglandines ou ocytocine versus un travail spontané en cas d’utérus cicatriciel, à terme entre 37 et 41 SA. Méthodes :

Une étude rétrospective entre 2014 et 2015, a été réalisée au CHU de Martinique, maternité de niveau III. Les critères

d’inclusion étaient un utérus cicatriciel, un terme entre 37 et 41 SA. Les critères de non inclusion étaient les interruptions

médicales de grossesse, les mort fœtales in utero, les césariennes programmées. Un col défavorable (Bishop<6) était

déclenché par un à trois gels de prostine toutes les 24h. Un col favorable (Bishop≥6) était déclenché par ocytocine. Nous

avions reçu l’autorisation du CNIL pour l’utilisation des données des patientes. Résultats : 236 patientes ont été incluses

dans l’étude, 55 dans le groupe déclenchement et 181 dans le groupe travail spontané. Dans le groupe déclenchement, le

taux de succès de voie basse était de 54,5% et de 88,4% dans le groupe travail spontané, p < 0,0001. Le taux global était de

80,5%. 21,2% patientes parmi les 236 patientes de l’étude ont été déclenchées par gel de prostine avec un taux de voie

basse de 56%. Le taux d’échec de déclenchement global était de 16,4%. Dans le groupe déclenchement il n’y a aucune

complication maternelle notamment pas de rupture utérine ni de complication néonatale. Conclusion : Le taux global de

succès de voie basse sur utérus cicatriciel est très élevé et il reste satisfaisant chez les patientes déclenchées par

prostaglandines ayant un col initialement défavorable. Le taux de rupture utérine semble plus faible que celui retrouvé

dans d’autres études.

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L'impact de l'obésité sur le déroulement de la grossesse et les complications maternelles et néonatales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Niogret*(1)

(1) APHP, Paris, France * Auteur principal

Résumé

L’obésité est devenue un problème majeur de santé dans le monde entier. Les femmes enceintes sont nombreuses à

atteindre un IMC supérieur à 30kg/m². Cela peut poser des complications lors de la grossesse mais aussi entrainer des

risques pour l’enfant à naitre. Ce travail se propose d’identifier les pathologies pendant la grossesse dues à l’obésité mais

également à discerner l’impact des différentes classes de l’IMC dans une même population de femmes obèses sur ces

pathologies, sur le mode d’entrée en travail et d’accouchement, sur les maturations cervicales, sur les déclenchements et

enfin de connaitre les risques maternels et néonataux. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015, au sein de la maternité

de la Pitié Salpêtrière, toutes les patientes qui présentaient un IMC préconceptionnel supérieur ou égal à 30kg/m² ont été

incluses. Quatre groupes ont été constitués selon la classification de l’IMC: groupe 1 (IMC=30-34.9kg/m²); groupe 2

(IMC=35-39.9kg/m²) groupe 3 (IMC>=40kg/m²) et groupe G représentant la population totale (IMC>=30kg/m²). Les groupes

2 et 3 ont été comparés avec le groupe 1 afin d’identifier les différences significatives selon l’IMC. 266 dossiers ont été

analysés. La fréquence du diabète gestationnel augmente avec l’IMC sans différence significative. La fréquence de

l’hypertension gravidique est plus importante chez les nullipares obèses par rapport aux multipares (p=0.049). Dans une

même population de patientes obèses, s’il y a travail spontané, l’augmentation de l’IMC n’a pas d’influence sur le mode

d’accouchement, le taux d’accouchements voies basses est de 92.7%. Lors d’une maturation par ballonnet, il y a plus

d’accouchements instrumentaux dans le groupe 2 par rapport au groupe 1 (p=0.0003), le taux d’accouchements voies

basses est de 47.3%. Lors d’un déclenchement, l’IMC n’a pas d’impact sur le mode d’accouchement. Quant aux

complications maternelles, aucune différence significative n’a été relevée. Les complications fœtales sont significativement

plus importantes avec l’augmentation de l’IMC : détresses respiratoires, dystocies des épaules et transferts ont été

retrouvés. Les conséquences de l’obésité sont nombreuses et non négligeables, pour la mère et pour l’enfant. Il est

indispensable d’informer les patientes concernées avant leur grossesse et de les accompagner tout au long.

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Élaboration et évaluation pédagogique d’un serious game, UGO, pour la formation des étudiants en médecine aux urgences obstétricales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Jean dit gautier*(1), L.Bougherara(1), A.Libessart(2), V.Bot-robin(3), G.Doucede(1), M.Cosson(1), C.Rubod(1)

(1) Hôpital Jeanne de Flandre-CHRU de Lille, Lille, France (2) 3dduo, Tourcoing, France (3) CH Seclin, Seclin, France * Auteur principal

Résumé

Objectif Notre objectif est d’élaborer et valider l’intérêt pédagogique d’un jeu sérieux, UGO, permettant la mise en

situation aux urgences gynécologiques d’un étudiant face aux pathologies de la grossesse. Matériel et méthodes Divers

pathologies ont été ciblées : fausse couche spontanée (FCS) et menace d’accouchement prématuré (MAP). Un médecin a

rédigé le scénario médicale, basée sur une situation clinique réelle. Les dialogues et actions sont régis par une

arborescence ramifiée intégrée dans un moteur d’action conçu spécialement par un ingénieur pédagogique. Nous avons

reconstruit l’univers graphique, à partir de références photographiques des urgences gynécologiques et avons utilisé

l'Oculus Rift pour permettre au joueur d’être immergé dans la réalité virtuelle. Chaque action dans le jeu est pondérée d’un

score qui peut être positif ou négatif. Des séances de formation ont été mises en place auprès d’étudiants en médecine de

4ème, 5ème et 6ème année, encadrés par des séniors formés à la simulation. Des explications sur le déroulement du jeu

étaient données avant la mise en situation de l’apprenant et un débriefing avait lieu à la fin du jeu pour analyser et palier

les lacunes d’ordre théoriques. Un questionnaire est remis à l’étudiant pour évaluer le scénario testé. La première phase

du jeu introduit le médecin dans son rôle et dans son lieu d’action puis une seconde phase d’aboutir au diagnostic de la

pathologie. Une fois le diagnostic posé, différentes thérapeutiques sont proposées à l’apprenant. A la fin du jeu, un tableau

récapitulatif permet d’évaluer le participant et de revenir sur ses incompréhensions. Résultats Parmi les étudiants ayant

pratiqué les scénarios FCS et MAP, plus de 95% estimaient avoir progressé grâce au jeu sur la prise en charge de ces

pathologies et 100% estimaient que cet outil venait compléter leur connaissance sur la pathologie. Plus de 85% de ceux

ayant une expérience en terme d’urgences gynécologiques estimaient que le jeu était représentatif à la réalité. Conclusion

Notre jeu sérieux permet un apprentissage actif, effectué par l’apprenant, immergé dans un environnement recréant tout

ou partie du monde réel des urgences. Il s’inscrit dans les nouvelles recommandations qui précisent l’importance de la

simulation dans l’enseignement et le développement professionnel continu.

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Modèle EF de simulation d’accouchement avec intégration d’un plancher pelvien complet: outil pour la compréhension des risques d’endommagement sur les structures périnéales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Jean dit gautier*(1), O.Mayeur(2), M.Gatellier(1), G.Doucede(1), M.Cosson(1), C.Rubod(1)

(1) Hôpital Jeanne de Flandre-CHRU de Lille, Lille, France (2) Ecole Centrale de Lille, Villeneuve d'ascq, France * Auteur principal

Résumé

Objectif Actuellement aucun modèle de simulation d’accouchement n’intègre le plancher pelvien dans sa totalité, ensemble

complexe, qui subit de nombreuses modifications au cours de la grossesse et de l’accouchement. Or la physiopathologie de

l’atteinte périnéale est essentielle dans la pratique obstétricale. L’objectif principal de notre projet est de construire un

modèle Eléments Finis (EF) pour aboutir à une simulation d’accouchement prenant en compte la totalité des éléments du

pelvis féminin. Matériel et méthodes Nous avons reconstruit à partir d’IRM réalisées chez une parturiente volontaire un

modèle tridimensionnel représentatif du pelvis et du périnée. Les différentes structures anatomiques ont été repérées et

contourées par un médecin formé à la lecture d’imagerie. Par la suite, nous avons retravaillé ce modèle pour le rendre

exploitable grâce. Une séquence de maillage était ensuite nécessaire avec implémentation des propriétés biomécaniques

des tissus (à partir de travaux effectués sur des tissus humains par notre équipe) pour aboutir à une simulation par

méthode des Éléments Finis d’accouchement à différents termes de la grossesse. Résultats Nous avons pu créer un

modèle de simulation d’accouchement permettant d’analyser différents niveaux de déformation des structures périnéales.

On ne retrouve pas de différences concernant les zones et le taux de déformation des structures périnéales aux âges

gestationnels de 33 et 38SA chez une même patiente avec un fœtus identique. Les niveaux de déformation subis par les

structures musculaires, comme le levator ani sont équivalentes à un étirement pouvant atteindre jusque 130%. On

retrouve une forte influence de la taille de la tête et de la variété de présentation sur le niveau de déformation des

structures périnéales. En cas de variété postérieure les zones de déformation du périnée sont différentes et plus centrales

qu’en cas de variété antérieure. Conclusion Ce modèle, proche de la réalité anatomique, permet une simulation de

l’accouchement plus fidèle. Il offre à la fois des perspectives analytiques, avec l’observation des différentes contraintes et

déformations imposées aux structures, et des perspectives pédagogiques, en permettant une représentation visuelle

détaillée de plusieurs situations obstétricales.

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Contre-indication et limitation des efforts expulsifs et accord voie basse à la maternité de la Pitié Salpêtrière : description des pathologies maternelles et des modalités de suivi et d'accouchement Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Rolland(1)

(1) Maternité de l'Hôpital de la Pitié Salpetrière, Paris, France * Auteur principal

Résumé

A la maternité de la Pitié Salpêtrière, pour certaines patientes, un accord voie basse est donné, mais les efforts expulsifs

sont contre-indiqués ou doivent être limités. L’objectif de notre étude a été de déterminer les pathologies maternelles qui

entrainent une contre-indication ou une limitation de ces efforts expulsifs, et d’en décrire l’impact sur la gestion du suivi, le

travail et de l’accouchement de ces patientes. Pour cela nous avons inclus les patientes ayant reçu une contre-indication ou

une limitation des efforts expulsifs avec accord voie basse ayant accouché à la Pitié de janvier 2014 au 15 août 2016. 82

patientes ont été incluses dont 52 avec une limitation des efforts expulsifs (EEL) et 30 avec une contre-indication formelle

(EECI). Les pathologies entraînant une contre-indication sont principalement cardiologiques, neurologiques et

ophtalmologiques et nous en avons établi la liste pour nos patientes recrutées. La définition de la limitation des efforts

expulsifs est cependant subjective et doit parfois être interprétée par l’équipe obstétricale. La notion de contre-indication

des efforts expulsifs est aussi parfois ajustée au moment de l’entrée en travail. Parmi les patientes sélectionnées, 19,5% ont

eu une consultation pré-conceptionnelle et 44 % ont eu leur première consultation à la maternité de la Pitié au premier

trimestre de grossesse. Elles ont toutes eu un suivi pluridisciplinaire et 60% des dossiers ont été présentés au staff, avec

une amélioration du ce nombre au fil des années. Près de 20% des pathologies se sont aggravées au cours de la grossesse. Il

n’a pas été trouvé de différence significative entre le taux de césarienne chez les EECI et le taux de césarienne chez les EEL,

mais il y a eu plus d’extractions instrumentales. Les conséquences périnéales étaient semblables à celles retrouvées dans la

population générale de la maternité. Il a été retrouvé une bonne issue maternelle et fœtale. Même si la prise en charge

pluridisciplinaire est optimale, et que l’issue maternelle et fœtale est bonne, il serait intéressant d’améliorer le suivi, en

augmentant le nombre de consultations pré-conceptionnelles, en définissant objectivement la limitation des efforts

expulsifs et en confirmant l’intérêt d’une contre-indication formelle ou relative en fonction des pathologies.

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Liquides amniotiques teinté ou méconial, doivent-il modifier notre prise en charge obstétricale ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. De souza*(1)

(1) Maternité Régionale Universitaire, Nancy, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Déterminer si la présence d’un liquide amniotique (LA) teinté ou méconial est corrélée à un risque accru d’acidose

métabolique néonatale. Matériel et Méthodes : Etude rétrospective observationnelle réalisée dans une maternité de type

3 du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2014, incluant les patientes ayant accouché à un terme ≥ 37SA d’un fœtus singleton

en présentation céphalique, pour lesquelles un LA teinté ou méconial a été mis en évidence. Comparaison des

caractéristiques maternelles, du travail, de son issue, de l’adaptation néonatale en fonction de ces 2 groupes caractérisés

par la teinte du liquide. Résultats : 198 patientes dans le groupe « LA teinté », 104 dans le groupe « LA méconial ». Le pH

artériel moyen de naissance était de 7,23+/-0,08 dans le groupe « LA teinté » contre 7,20+/-0,10 dans le groupe « LA

méconial » (p=0,02). Il existait peu de cas d’acidose métabolique néonatale dans chaque groupe : 1,01% en cas de LA teinté

contre 2,88% si le LA était méconial. Les anomalies du rythme cardiaque foetal étaient statistiquement plus fréquentes

dans le groupe « LA méconial » (49,04% contre 24,24%, p<0,001) et le nombre de césariennes était plus important dans le

groupe « LA méconial » (26,92% contre 11,62%, p<0,01) d’indication principalement fœtale. Conclusion : L’acidose

néonatale ne serait pas plus fréquente que le LA soit teinté ou méconial lors du travail, lorsqu’une surveillance du travail est

adaptée à nos pratiques actuelles, notamment la réalisation de pH au scalp fœtal en cas d’altération du rythme cardiaque

fœtal.

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Accouchements en position libre et en position classique – Quel bilan après 7ans d’expérience au CHU – MEL de Cotonou au Bénin : étude prospective et comparative Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique J. Tonato bagnan*(1), S.Lokossou(2), M.Ogoudjobi(2), B.Hounkpatin(3), R.Perrin(3)

(1) CHU-MEL, Cotonou, Bénin (2) Centre hospitalier universitaire départemental Ouémé/Plateau, Porto-novo, Benin (3) Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l'Enfant Lagune, Cotonou, Benin * Auteur principal

Résumé

Introduction : Des études ont démontré la supériorité des postures verticales lors de l’accouchement pour la santé

maternelle et périnatale. L’objectif est d’apprécier l’influence de la position libre de l’accouchement sur les paramètres

physiologiques du travail d’accouchement et sur le pronostic maternel et néonatal. Méthodes utilisées : Nous avons mené

du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2015 au Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHU-MEL)

une étude prospective, analytique et comparative sur 1848 parturientes réparties en deux groupes de 924. L’accouchement

en position libre ou verticale constitue le groupe 1 et la position classique ou gynécologique, pour le groupe 2. Résultats :

L’âge moyen des parturientes dans les deux groupes est de 24 ans et elles sont mariées dans 70% des cas. Le niveau

d’instruction est plus élevé dans le groupe 1 en position libre 76,4% contre 50,8% dans le groupe 2. On note une tendance à

la diminution de la durée moyenne de la phase active du travail de 22 minutes en faveur de la position libre de même

qu’une diminution de la durée d’expulsion (90% ont expulsé dans les 15 minutes en position libre contre 84,4% en position

classique). Dans le groupe 1 en position libre, il n’y a pas eu d’extraction instrumentale alors que 3,4% des parturientes l’ont

eu en position classique. On observe deux fois moins d’épisiotomie 4,2% en position libre qu’en position classique 8,6%.

Concernant le pronostic néonatal, le score d’Apgar à la naissance est sensiblement égal dans les 2 groupes (Apgar > 7 dans

90,2% et 90,8%). Les déchirures périnatales et l’hémorragie de la délivrance sont rares dans les 2 groupes et à des

proportions semblables : groupe 1 respectivement 1,3% et 0,5% ; groupe 2 respectivement 1,5% et 0,58%. Enfin les

parturientes ayant accouché en position libre sont plus satisfaites de la position : 96% contre 88% pour le groupe 2.

Conclusion : L’adoption de la position libre souhaitée par la parturiente n’est pas délétère. Elle peut apporter un grand

confort à la mère et améliorer le pronostic maternel et néonatal.

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Pré-éclampsies surajoutées à une hypertension artérielle chronique essentielle versus pré-éclampsie de novo avec issue néonatale avant 34 SA : comparaison du pronostic maternel et néonatal Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique G. Benchimol*(1), V.Tsatsaris(1), E.Lecarpentier(1)

(1) Hôpital Port-Royal , Paris , France * Auteur principal

Résumé

Objectif : comparer le pronostic maternel et néonatal des pré-éclampsies surajoutées (PES) à une hypertension artérielle

chronique essentielle aux pré-éclampsies de novo (PEDN), avec issue avant 34 SA. Méthodologie : Il s’agit d’une étude

rétrospective de janvier 2010 à décembre 2015, unicentrique à la maternité Port-Royal. Les patientes atteintes d’une

pathologie rénale ou auto-immune antérieure à la grossesse et les grossesses gémellaires ont été exclues de l’analyse. Les

transferts intra-utérins (TIU) ont été inclus dans l’analyse. Un critère composite maternel a été défini par l’un des

évènements suivants : HELLP syndrome, éclampsie, oligoanurie ou augmentation de la créatininémie (≥100 µmol/L),

hématome rétroplacentaire ou oedeme aigu pulmonaire. La mortalité périnatale inclue les mort fœtales in utero (MFIU), les

interruptions médicales de grossesse d’indication maternelle (IMG) et les décès en réanimation au cours du premier mois

de vie. Résultats : 294 patientes ont été incluses, 65 patientes avec une PES (58% de TIU) et 229 patientes avec une PEDN

(63% de TIU). L’âge gestationnel à l’hospitalisation et l’âge gestationnel à l’issue étaient plus précoces pour les PES (27,7

SA±2,8 vs 28,8 SA±2,7, p=0,009 et 28,9 SA±2,5 vs 29,8 SA±2,7, p=0,01). Il n’y avait pas de différence pour la durée entre

l’hospitalisation et la naissance entre les deux groupes (7,8j±8,7 vs 7j±7,7, p=0,4). Il n’y avait pas de différence entre les

deux groupes pour l’incidence des HELLP syndromes (24,6% vs 27,5%, p=0,6), ou du critère composite de morbidité

maternelle (46% vs 40%, p=0,4). Les nouveaux nés des patientes ayant une PEDN présentait une augmentation du risque de

RCIU inférieur au 5ème percentile (20,5% vs 9,2% p=0,04). La mortalité périnatale n’est pas significativement différente

entre les deux groupes (21,5% vs 14,8% p=0,2). Discussion : La cinétique d’évolution de la pré-éclampsie n’est pas

différente entre le groupe PES et le groupe PEDN. Nous ne retrouvons pas de différence ni de morbidité maternelle ni de

mortalité périnatale entre les deux groupes.

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Durée du travail chez la nullipare : évolution entre 2000 et 2011 Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Barasinski*(1), O.Rivière(2), F.Vendittelli(1)

(1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France (2) AUDIPOG, Lyon, France * Auteur principal

Résumé

Introduction Les pratiques obstétricales ont évolué en France depuis 2000. L’objectif de ce travail était de décrire

l’évolution de la durée du 1er et du 2ème stade (phase de descente passive et d’expulsion) du travail, chez les nullipares.

Matériels et méthodes La base de données du Réseau Sentinelle Audipog comportait en 2011, 592 579 grossesses (≥22SA

ou ≥500g) soit 605 039 naissances. Nous avons limité notre échantillon aux femmes nullipares ayant accouché par voie

basse à terme (≥37SA). Notre analyse a donc porté sur 149 887 femmes et compare les durées du 1er (phase active : de 5

cm à dilatation complète) et 2ème stade du travail. Résultats Concernant la phase active du 1er stade du travail, la

proportion de patientes ayant une phase active inférieur à 2 heures est passée de 17.0% à 21,6%, entre 2000-02 et 2009-11

(p<0,0001). Alors que cette proportion de patientes est passée de 46,6% en 2000-02 à 41,3% en 2009-11, pour une durée

comprise entre 2 heures et <4 heures. Pour le 2ème stade du travail, on a constaté une augmentation de femmes avec une

phase de descente passive >120 minutes avec 0,5% des femmes en 2000-02 et 7,1% en 2009-11. En parallèle, on a constaté

une réduction des femmes ayant une durée de phase de descente passive ≤ 30 minutes : 69,5% en 2000-02 et 52,8% en

2009-11 (p<0,0001). Concernant les efforts expulsifs, on a observé une diminution du pourcentage de femmes ayant une

durée ≤ 15minutes entre 2000-02 et 2009-11 (69,3% vs. 46,0%) et une augmentation des efforts expulsifs entre 31 et 60

minutes (4,7% vs. 15,7%) (p<0,0001). La durée moyenne des efforts expulsifs était de 13,5 min ± 11,2 min en 2000-02 vs.

20,1 min ± 12,2 min en 2009-11. Conclusion Tous les stades de travail ont évolué entre 2000-02 et 2009-11. Ces évolutions

sont à mettre en lien avec les pratiques professionnelles qui se sont modifiées entre 2000 et 2011 (limitation du % des

césariennes, augmentation des analgésies péridurales, direction du travail, etc.).

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Pourquoi les femmes enceintes ne sont-elles pas vaccinées contre la grippe : rôle des femmes et de professionnels de santé Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique S. Bartolo*(1), E.Deliege(1), O.Mancel(1), P.Dufour(1), A.Duhamel(1), D.Subtil(1), K.Faure(1), K.Faure(1)

(1) Hôpital Jeanne de Flandre, Lille, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : La grippe peut entraîner des complications graves chez les femmes enceintes et bien que la vaccination

antigrippale saisonnière soit recommandée pendant la grossesse, la couverture vaccinale reste faible au niveau mondial.

Nous avons évalué le rôle des déterminants individuels et de l’influence des professionnels sur le recours à la vaccination

antigrippale chez la femme enceinte. Méthode : Etude prospective hospitalière observationnelle menée au décours de la

saison grippale 2014-2015 chez des femmes ayant accouché depuis moins de 5 jours. Les données étaient recueillies à l’aide

d’un auto-questionnaire et des dossiers médicaux. Résultats : Parmi les 2045 femmes incluses dans l’étude, 35,5% étaient

vaccinées contre la grippe. Les facteurs associés à la vaccination étaient, par ordre décroissant d’importance : un

antécédent de vaccination antigrippale (51%), l’existence d’une proposition vaccinale en cours de grossesse (47%), la

délivrance du formulaire de remboursement du vaccin (52%), une bonne connaissance par la femme de la grippe et de la

vaccination antigrippale (62%), la perception par la mère d’une fréquence très faible des complications du vaccin chez le

bébé (55%), une information vaccinale faite par des professionnels de santé (44%), un début de suivi à l’hôpital dès le

premier trimestre (55%) ainsi que la nulliparité (41%). Conclusion : Une proposition vaccinale antigrippale systématique,

assortie de la remise d’un formulaire de remboursement et d’informations vaccinales de qualité sont les principales voies

d’améliorations de la vaccination antigrippale chez la femme enceinte.

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Maturation cervicale par sonde à double ballonnet en cas de col défavorable: étude rétrospective sur 5 ans Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique P. Moussy*(1), J.Diab(2), L.Sahmoune(1), E.Raimond(1), R.Gabriel(1), O.Graesslin(1)

(1) CHU Reims, Reims, France (2) CH charleville Mézières, Charleville Mézières, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’efficacité du déclenchement artificiel du travail par l’utilisation

d’une sonde à double ballonnet et la mise en évidence de facteur prédictif de succès de cette méthode de déclenchement.

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique portant sur une cohorte de 133 patientes qui ont

eu une maturation cervicale mécanique par une sonde double ballonnet (Cook ®) avec un col défavorable (score de Bishop

< 6), de juillet 2011 à janvier 2016. Le critère de jugement principal était le taux d'accouchement par voie basse considéré

comme réussite de la méthode de maturation cervicale. Résultats : Un déclenchement du travail par une sonde à double

ballonnet a été réalisé chez 133 patientes. L'accouchement par voie basse (AVB) a été obtenu dans 59% des cas (n=79).

Dans 26% des cas (n=34), la patiente s’était mise en travail sous le seul effet du ballonnet avec un taux d’AVB de 79%

(n=27), dans 70% (n=93) des cas l’utilisation d’ocytocine a été nécessaire avec un taux d’AVB de 56%.(n=57). Trois facteurs

prédictifs de réussite du DAT par ballonnet ont été retrouvé : un antécédent d’accouchement voie basse (p=0.031), un IMC

normal (p=0.007) et un gain du score de bishop plus important dans le groupe « AVB » (p <0.0001). Conclusion : Le taux de

succès de DAT par ballonnet était de 59% et l’AVB semble dépendre de facteurs prédictifs maternels.

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Issues obstétricales et néphrologiques des patientes greffées rénales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique P. Hoffmann(1), M.Cheloufi*(1), T.Jouve(1), V.Equy(1), B.Janbon(1)

(1) CHU Grenoble Alpes, Grenoble, France * Auteur principal

Résumé

ISSUES OBSTETRICALES ET DEVENIR NEPHROLOGIQUE des patientes greffées rénales Etude Rétrospective de 10 ans de prise

en charge Introduction : Les données concernant les grossesses des patientes greffées rénales sont parfois inquiétantes,

ne correspondant pas avec l’impression globale des équipes de notre CHU. Nous avons donc étudié les issues des

grossesses, le retentissement de celles-ci à court, moyen et long terme sur le greffon rénal. Matériel et Méthodes : Nous

avons inclus les 42 grossesses (41 singletons et une gémellaire) suivies successivement entre mai 2006 et janvier 2016 chez

23 transplantées rénales. Nous avons recueilli les données démographiques, obstétricales et néphrologiques dans les

dossiers papiers ou informatisés. La créatinine et l'hémoglobine ont été dosées aux mois 0 (M0), M3, M9 et 3 et 6 mois

après la naissance. Les données ont été exprimées en moyenne +/- écart type. L’étude des variations des résultats aux

différents mois de la grossesse a été faite par régression linéaire avec prise en compte des corrélations intra-individus et

test de nullité du coefficent de régression. Résultats : Toutes les patientes étaient normotendues et avaient une fonction

rénale stable avant la conception (créatininémie moyenne à 84.8 µmol/l +/6 20, 53, protéinurie moyenne à 0.056 g/l +/-

0.072). Les pathologies vasculo-rénales ont compliqué 29,7 % des grossesses, dont 13,5 % de toxémies gravidiques. 10,8%

des naissances ont eu lieu avant 34 SA, la prématurité étant toujours induite. Le terme moyen d’accouchement était de 36

SA +5 jours +/- 3SA+2 jours , le poids de naissance moyen 2832g +/- 803g. Seuls 3 enfants/43 étaient hypotrophes. Il n’y a

pas eu de modification significative de la créatininémie et de la protéinurie durant la grossesse et jusqu'à 6 mois après

(p=0.63 et p=0.47 respectivement). Aucun cas de rejet aigu n'a été observé. Un rejet chronique a été observé chez une

patiente 1 an après sa deuxième grossesse. Conclusion: Dans notre série de patientes stables sur le plan rénal avant la

grossesse, nous avons retrouvé un taux de complications materno-fœtales plus faible que dans La littérature. La grossesse

n'a pas semblé augmenter le risque de rejet du greffon.

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Évaluation nationale de la formation des internes de gynécologie-obstétrique à la réalisation d’extractions instrumentales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Raimond(1), C.Saunier*(1), A.Dupont(1), A.Pelissier(1), S.Bonneau(1), R.Gabriel(1), O.Graesslin(1)

(1) CHU de REIMS, Reims cedex, France * Auteur principal

Résumé

Objectif : Evaluer la formation des internes de gynécologie-obstétrique aux extractions instrumentales (EI) sur le plan

national en 2015 Matériel et méthodes : Il s’agit d’une enquête nationale descriptive par sondage envoyé par mail à 758

internes entre décembre 2014 et janvier 2015. Les participants étaient invités à préciser leur centre hospitalier universitaire

d’affiliation, leur semestre en cours, le nombre d’EI pratiquées par ventouse, forceps et par spatules et si un repérage

échographique était systématique préalablement aux EI afin de vérifier le type de présentation du fœtus et son niveau

d’engagement. Résultats : Le taux de participation était de 34,7% (n=263). Il existait des différences importantes entre les

inter-régions concernant le type d’instrument utilisé. La ventouse était l’instrument d’extraction le plus utilisé par les

internes en France (56,9%) devant les forceps (25,2%) et les spatules (17,9%). En fin d’internat, tous les internes avaient été

formés aux EI avec au minimum deux instruments. Conclusion : Les EI sont des manœuvres essentielles à maitriser en

obstétrique et leur apprentissage est difficile. Il existe des disparités dans la formation des internes français à la réalisation

des EI. Il est donc nécessaire d’améliorer nos moyens de formation et de les homogénéiser au plan national. MOTS CLES :

extractions instrumentales, formation, interne

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Évaluation de la mise en place d’un protocole de réhabilitation précoce post-césarienne au CHU de REIMS Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Raimond(1), A.Cattin*(1), A.De beane(1), E.Achon(1), Y.Bersot(1), Q.Destoop(1), S.Bonneau(1), J.Malinovsky(1), O.Graesslin(1)

(1) CHU de REIMS, Reims cedex, France * Auteur principal

Résumé

Objectif: Evaluer l’impact d’un protocole de réhabilitation précoce post césarienne dans une maternité de niveau 3.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective portant sur les bénéfices à la réalisation d’un protocole de

réhabilitation précoce lors d’une césarienne du 1er janvier au 31 décembre 2015 dans le département d’Obstétrique de la

Maternité Alix de Champagne du CHU de Reims (niveau III). Les patientes étaient séparées en 2 groupes: celles bénéficiant

du protocole de réhabilitation précoce et celles ayant une prise en charge classique. Les critères d’inclusions étaient : la

réalisation d’une césarienne en urgence ou programmée, chez des patientes dont l’état antérieur à la chirurgie ne contre-

indiquait pas une possible sortie à J3. Les données recueillies concernaient les données démographiques et obstétricales

des patientes, les données relatives à la césarienne, les différents points du protocole et leurs effets indésirables, et les

complications post-opératoires. Résultats : 452 patientes ont bénéficié d’une césarienne au CHU de Reims. Parmi elles, un

protocole de réhabilitation précoce a été réalisé pour 105 patientes. Dans le groupe réhabilitation précoce, seul 57% des

césariennes étaient faites en urgence contre 82% dans le groupe des patientes prises en charge de façon classique. 54%

avaient bénéficié de l’utilisation de la carbétocine. Une prévention des NVPO a été réalisée dans 43% des cas. L’ablation de

la VVP et de la sonde urinaire en SSPI ont été réalisées dans 80% et 74% des cas, respectivement. Un premier lever précoce

a été réalisé dans 89% des cas, et l’administration de boissons à H2 et un premier repas à H4 dans 91 et 93% des cas,

respectivement. La durée moyenne de séjour était plus courte chez les patientes ayant bénéficié du protocole de

réhabilitation précoce (4,2 versus 5,6 jours, p<0,05). Conclusion : Le protocole de réhabilitation précoce a été appliqué de

façon satisfaisante. Il a permis une bonne prise en charge de la douleur des patientes mais également de facilité la mobilité

de celles-ci améliorant la relation mère-enfant précoce tout en satisfaisant les patientes sur leur prise en charge. Au final,

ce protocole a permis une diminution de la durée de séjour après césarienne. Mots clés: réhabilitation précoce, césarienne

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Fetal heart rate during labor does not decrease when exposed to beta-blockers in pregnancy Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Louchet*(1)

(1) Pitié Salpêtrière, Paris, France * Auteur principal

Résumé

Fetal heart rate during labor does not decrease when exposed to beta-blockers in pregnancy Objective While beta-blockers

are accused of decreasing fetal heart rate baseline, we found no scientific support for this assumption. Therefore our

objective was to assess if fetal heart rate is modified during pregnancy and delivery when exposed to beta-blockers during

pregnancy. Population Patients who delivered from January 1st 2011 to December 31th 2015 at the Pitié Salpêtrière

hospital in Paris with beta-blockers, with the exception of labetalol, an alpha and beta-blocker, at least at 20 weeks of

gestations and onwards. Method We collected data on 78 pregnant patients under beta-blockers. These were compared,

when possible, with data from the 2010 French national perinatal inquiry. We analyzed fetal heart rate following the

French, American and FIGO guidelines, before and during labor, and calculated average and median hourly values for each

fetus. Secondary outcomes were: beta-blockers indications, antenatal cares, delivery, preterm births and small for

gestational age (<10th percentile), breast feeding, hypoglycemia, bradycardia, and admission in neonate intensive cares

unit. Results 46% (n=36) and 53.8% (n=42) of patients had a non hemodynamic or a hemodynamic indication for treatment.

Bisoprolol and propranolol were the most used drugs. There were 17.7% operative vaginal deliveries and 41.8% caesarean

sections (OR=1.99 95% CI 1.28-3.03; p=0.0016). Neonates were more likely to have birth weight under 2500g (26.58%

versus 7.10%, OR=3.75 95% CI 2.19-6.16; p<0.001).The average fetal heart rate was 135 beats per minute with 95% CI 125-

137 and 135 bpm on median. We recorded only 4 abnormal values, above upper 160bpm, 20 values at 160bpm, 11 values

at 110 bpm and no values under 110bpm. Fetal heart rate was not modified with high doses of beta-blockers. 26.6% of

neonates (n=21) were diagnosed with hypoglycemia of 2mmol/L on average and diagnosis was made between 4 and 13

hours of life. Conclusion As opposed to what is internationally believed; beta-blockers do not seem to modify fetal heart

rate during labor and delivery. They are nevertheless responsible of more neonatal adverse outcomes such as

hypoglycemia, which justifies a particular monitoring after birth.

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Patientes à bas risque obstétrical : Accouchement en plateau technique au sein d’une maternité de type 1 versus prise en charge classique en maternité de type 3 Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Nohuz*(1)

(1) Service de gynécologie-obstétrique, Centre hospitalier de Thiers, Thiers, France * Auteur principal

Résumé

Objectifs Objectif principal: Comparaison du mode d’accouchement des patientes bénéficiant de l’accompagnement global

à la naissance en plateau technique en maternité de niveau 1 à celui des patientes bénéficiant d’une prise en charge

classique en maternité de type 3, sur une période de 3 ans, sein d’un même département de la région Auvergne-Rhône-

Alpes. Objectifs secondaires : Comparaison des issues maternelles et néonatales des deux populations Patientes et

méthodes Cette étude de cohorte a inclus 162 patientes à bas risque obstétrical. Ont été comparés les modes

d’accouchement, la direction du travail, l’état périnéal ainsi que l’état néonatal. Résultats S’agissant des patientes

primipares, dans le groupe prise en charge en plateau technique, les taux de voie basse spontanée étaient significativement

plus élevés (78,5% versus 46,1%), le taux d'intervention voie basse était significativement inférieur (9,5% versus 38,8%), de

même que le taux d'épisiotomie (13,9% versus 53,3%). Toute parité confondue, il était retrouvé dans le groupe prise en

charge en plateau technique, un taux significativement inférieur d'analgésie péridurale (29,6% versus 86,4%) et d'utilisation

d'ocytociques en cours de travail (16% versus 47%). Il n'a pas été retrouvé de différence significative concernant l'état

néonatal, ni le taux de transfert néonatal (3,7% en plateau technique versus 4,9% en prise en charge classique). Discussion

et conclusion La prise en charge physiologique du travail et de l’accouchement des patientes à bas risque obstétrical dans le

cadre de l’accompagnement global en plateau technique n’induit pas plus de risque pour la mère et l’enfant. Ce type de

prise en charge octroie des résultats obstétricaux globaux plus favorables en termes de voie d’accouchement et d’état

périnéal chez les primipares. Les résultats néonataux, quant à eux, ne paraissent pas modifiés.

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L’éclampsie du post partum : particularités épidémiologiques et facteurs pronostic Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique S. Ghraslia*(1), N.Ben amara(2), A.Besbes(2), L.Ben regaya(2)

(1) Hôpital régional de Menzel Temim-Tunisie, Ben Arous, Tunisia (2) Hôpital régional de Menzel Temim, Menzel Temim, Tunisia * Auteur principal

Résumé

INTRODUCTION L’éclampsie est une complication grave de la grossesse responsable d’une morbidité et mortalité

maternelles importantes .Elle peut survenir en pré, per ou post partum et dans ce cas elle survient dans 13 à 37 % des cas.

OBJECTIFS 1-étudier la fréquence de l’éclampsie de post partum. 2-analyser les caractéristiques épidémiologiques des

patientes présentant une éclampsie dans le post partum ainsi que les différents facteurs pronostiques PATIENTES ET

MÉTHODES Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur une période de 6 ans allant de 1er janvier 2009 jusqu’à 31

décembre 2015,12 cas d’éclampsie survenant dans le post partum ont été colligés RÉSULTATS Durant la période de l’étude

32 cas d’éclampsie ont été colligés. -l’éclampsie survenait en pré ou per partum dans 62,5% des cas (20 patientés) et dans le

post partum dans 37,5% des cas (12 patientes). -l’âge moyen de nos patientes est de 28 ans avec des extrêmes allant de 22

ans à 40 ans. - Dans 66% des cas (8 patientes) il s’agissait des femmes jeunes âgées de moins de 30 ans. -La gestité

moyenne de nos patientes est de 3 et la parité moyenne est de 1,5. -50% de nos patientes étaient des primipares. -En post

partum la crise d’éclampsie survenait dans les 24 heures dans 83% des cas (10 patientes) et dans les 48 heures dans 17%

des cas (2 patientes). -Concernant la morbidité maternelle les complications étaient représentées principalement par la

thrombopénie dans 4 cas (33,33% des cas), l’insuffisance rénale aigue dans 2 cas (16,66%), l’HRP dans 1 cas (8,33%) et l’OAP

dans 1 cas (8,33%). -Toute nos patientes bénéficiaient du sulfate de magnésium pour le traitement de la crise et la

prévention des récidives. -une seule patiente présentait une crise d’éclampsie sous sulfate de magnésium administré à

titre préventif. -aucune patiente n’a présenté une récurrence des crises d’éclampsie après un premier épisode traité par le

sulfate de magnésium. -9 patientes (75% des cas) étaient transférées en réanimation CONCLUSION L’éclampsie du post-

partum semble moins grave que celle survenant en prépartum : elle s’accompagne de moins d’atteintes viscérales. Il est à

signaler également qu’en post-partum il existe moins de contraintes liées à l’état gravidique (syndrome aortocave,

inhalation bronchique, pas de stress inhérent au produit de conception…).

Page 117: Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les ...Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une

Corrélation entre le polymorphisme C3F et les paramètres épidemio-cliniques des femmes pré éclamptiques : Experience d’un centre tunisien Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Rhim(1)

(1) CENTRE DE MATERNITE DE MONASTIR, Monastir, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Actuellement la théorie immunogénétique est au centre des hypothèses qui tentent de dévoiler le mystère de la

physiopathologie de la préeclampsie. L’activation du complément C3 à l’interface materno-foetale, pourrait jouer un rôle

prépondérant dans la régulation des facteurs angiogéniques indispensables pour la placentation et dans le

dysfonctionnement de la réponse inflammatoire centré sur l’endothélium. A travers une étude comparative cas- témoins

effectuée au centre de maternité et de néonatologie de Monastir en collaboration avec l’institut de biotechnologie de

Monastir (TUNISIE) pour une période de deux ans, nous avons essayé d’analyser le polymorphisme fonctionnel de l’exon 3

du composant C3 du complément (rs 2230199) dans le but d’étudier la corrélation entre ce polymorphisme et les

paramètres épidemio-cliniques des femmes pré éclamptiques en Tunisie . Le polymorphisme du gène 364C/G du C3 dans le

groupe d’étude a été significativement associé à la récidive de la préeclampsie, la sévérité de la pathologie, le RCIU et le

surpoids. A notre connaissance, il s’agit de la première et unique étude qui s’intéressant à l’étude de l’implication du gène

du C3 dans l’apparition des différents paramètres épidémio-cliniques de la pré éclampsie.

Page 118: Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les ...Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une

Tocolyse d’urgence par salbumol, pendant le travail, au CHU de Strasbourg : série descriptive Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Tissot*(1), N.Sananes(1), B.Langer(1)

(1) CHU Strasbourg, Strasbourg, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : De nombreuses études ont rapporté l’intérêt des tocolytiques, au cours du travail, dans la gestion des

anomalies sévères du rythme cardiaque fœtal (RCF) secondaires à des anomalies de la contractilité utérine. L’objectif

principal de cette étude était d’observer l’efficacité du salbumol, B2-mimétique d’action rapide utilisé au Centre Hospitalier

Universitaire (CHU) de Strasbourg, dans le traitement des anomalies du RCF, en lien avec une hyperactivité utérine. Les

objectifs secondaires étaient de préciser les indications, la posologie, les issues obstétricales et néonatales et les effets

secondaires du salbumol. Matériel et Méthodes : Nous avons conduit une étude descriptive au CHU de Strasbourg. Les

critères d’inclusion étaient toutes les patientes ayant accouché entre janvier et août 2014 et traitées par du salbumol intra-

veineux pendant le travail pour une anomalie de la contractilité utérine responsable d’anomalies du RCF. Le critère de

jugement principal était la résolution des altérations du RCF. Résultats : Au total, 39 patientes ont été incluses. Sur ces 39

altérations du RCF, 37 (94,9%) ont été résolues après administration de salbumol, en moyenne 2,5 minutes après la

dernière dose. Deux extractions fœtales en urgence (5,1%) ont été réalisées devant la persistance d’une bradycardie,

malgré le salbumol. La première dose de salbumol était administrée, en moyenne, au bout de 3,2 minutes de

ralentissement. La dose moyenne de salbumol administrée était de 2,2cc. Aucun pH artériel fœtal n’était inférieur à 7,0.

Une tachycardie maternelle modérée a été relevée chez 4 patientes (10,3%). Conclusion : Les tocolytiques utilisés pendant

le travail sont des outils précieux pour la réanimation in utero, car ils induisent une relaxation utérine permettant une

amélioration de la circulation utéro-placentaire et, par conséquent, de l’oxygénation fœtale. Le salbumol semble efficace

dans cette indication, sans complications materno-fœtales importantes, mais des études supplémentaires contrôlées sont

nécessaires.

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Éfficacité du triclosan dans la réduction des infections du site de l’épisiotomie Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique M. Sahbani*(1)

(1) Faculté de médecine de Tunis, Bizerte, Tunisia * Auteur principal

Résumé

EFFICACITE DU TRICLOSAN DANS LA REDUCTION DES INFECTIONS DU SITE DE L’EPISIOTOMIE Sahbani M, Ayachi A,

Derouiche S, Bouchahda R, Mkaoaur L, Mourali M Service de gynécologie obstétrique CHU

Bougatfa Bizerte, Tunisie INTRODUCTION ET OBJECTIF : L’infection de l’épisiotomie est fréquente. L’objectif de notre

étude est d’analyser l’effet d’un antibactérien: le Triclosan dans la réduction des infections, de cicatrisation, de coût et de

satisfaction sur la suture de l’épisiotomie avec un fil en polyglactine 910 classique (VICRYL*) versus un fil en polyglactine

910 enduit d’un antibactérien : le triclosan (VICRYL PLUS*) MATERIELS ET METHODES : Etude prospective randomisée

comparative, au service de gynécologie obstétrique CHU Bougatfa. Les patientes ont été randomisées en deux groupes

suturés au VICRYL* et au VICRYL PLUS*. Le principal critère d’inclusion est un accouchement par voie basse avec

épisiotomie. La collecte des données a été faite par le même observateur de façon prospective à l’accouchement, j1, j7 et

j15 du post partum. Le principal critère de jugement était la présence ou non d’infection ainsi que la qualité de la

cicatrisation. Les patientes ont donné leur consentement éclairé avec approbation de la comité d’éthique RESULTATS : 369

patientes ont été colligées. Les deux groupes étaient comparables. Le groupe VICRYL(V) incluait 179 patientes, le groupe

VICRYL PLUS(VP) 190 patientes. Le taux d’infection était significativement plus élevé dans le groupe V(15.5%) que dans le

groupe VP(1.6%) (p<0,0001). La cicatrisation était meilleure dans le groupe VP (78.9% vs 56.4%) (p<0,0001). Le groupe VP

était associé à une sensation de gêne (71.6% versus 51.4%) et une douleur (11.1% versus 21.8%) moindre que le groupe V

(p=0.003). Une antibiothérapie a été introduite pour une surinfection chez 36.3% des patientes du groupe V versus 13.1%

dans le groupe VP (p<0.001)). La reprise d’une activité normale la première semaine était différente (77.4% pour le groupe

VP versus 57% pour le groupe V (p=<0.0001). Le cout individuel du traitement supplémentaire était plus élevé dans le

groupe V. 69.5% des patientes étaient très satisfaites dans le groupe VP versus 45.3% dans le groupe V Conclusion : La

suture de l’épisiotomie par du fil avec triclosan est associée de manière significative à une réduction des surinfections

d’épisiotomie.

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Paludisme chez les parturientes a la maternité du CHU de Cocody-Abidjan : pronostic maternel et fœtal Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique C. Kakou*(1), R.Kasse(1)

(1) CHU Cocody, Abidjan, Cote d'ivoire, Abidjan, Cote d'Ivoire * Auteur principal

Résumé

Paludisme chez les parturientes à la maternité du CHU de Cocody-Abidjan : pronostic maternel et fœtal. KAKOU C1, KASSE

R1, KOFFI A1, BONI S1, BALECOIDJO C², PANNEQUIN L². 1Service de gynécologie-obstétrique du CHU de Cocody-Abidjan

2Service de gynécologie-obstétrique du CH de Verdun Saint-Mihiel Introduction : En Afrique, le paludisme associé à la

grossesse est une affection grave avec 200 000 morts nés chaque année. L’objectif était d’apprécier le pronostic maternel

et néonatal du paludisme chez la parturiente. Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et

analytique réalisée à la maternité du CHU de Cocody sur une période de 18 mois, de janvier 2015 à juin 2016. Elle a porté

sur 132 patientes et leurs nouveau-nés. Les critères d’inclusion ont concerné les parturientes quelque soit le terme, ayant

fait la preuve biologique d’un paludisme par une goutte épaisse positive et leurs enfants nés à la maternité du CHU de

Cocody. Celles présentant une hyperthermie sans goutte épaisse et un paludisme dans le post partum n’ont pas été

retenues. Les données étudiées étaient : paramètres épidémiologiques, mode de vie et suivi prénatal, accouchement et

nouveau-né. L’analyse des dossiers a été faite à partir de Epi info 6.04 pour le traitement statistique et le test de khi 2 avec

degré de signification retenu 5% (p<0,05). Résultats : L’incidence du paludisme et grossesse était de 132 patientes sur 9078

accouchements (1,4%). La prophylaxie par la moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (MILDA) a été utilisée dans

seulement 4,5% et 90,6% des patientes ont été bénéficié de la prophylaxie par traitement préventif intermittent. La

parasitémie supérieure ou égale à 1000 était de 44%. Les sels de quinine ont été utilisés dans 90,9%. Le taux d’anémie

maternelle était de 33,3%. La parasitémie n’a pas influencé la survenue d’anémie maternelle (p=0,113). Les patientes ayant

accouché par voie basse était de 56,1% contre 43,9% par césarienne réalisée pour souffrance fœtale. Le petit poids de

naissance était associé à une parasitémie élevée (p=0,039). Tous les nouveau-nés ont été transférés en néonatalogie pour

paludisme maternel. Aucun décès maternel n’a été constaté. La mortinatalité était de 15 pour 1000 naissances soit 2 mort-

nés. Le taux de paludisme congénital était de 6,9%. Conclusion : Le pronostic maternel reste bon. Par contre la mortalité

néonatale est élévée. Mots clés : paludisme, grossesse, prévention, paludisme congénitale, pronostic.

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Impact à distance d’une formation inter professionnel en simulation haute fidélité sur les urgences obstétricales Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique E. Mousty(1), S.Francini*(1), V.Letouzey(1), R.De tayrac(1)

(1) CHU Nimes, Nimes, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : La simulation haute fidélité (SHF) permet un entrainement sécurisé d’une équipe inter professionel sur les

urgences obstétricales sans risque pour le patient. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact d’une formation inter

professionel en SHF sur les CRM (crisis ressources management) à distance de la formation. Matériel et Méthode : Il s’agit

d’une étude prospective monocentrique ayant inclus l’ensemble des apprenants aux formations en SHF sur les urgences

obstétricales (siège, dystocie des épaules, hémorragies de la délivrance, éclampsie…). Ces formations ont été réalisées de

manière mensuelle sur une période de 9 mois. Chaque formation était inter professionnel avec des sages femmes, des

gynécologues obstétriciens (internes ou seniors) et des aides soignantes. Ces formations ont été évaluées immédiatement

par un questionnaire de satisfaction. Un deuxième questionnaire sur l’impact de la formation d’un point de vu des CRM a

été adressé à distance (en moyenne à 4 mois) à l’ensemble des apprenants. Résultats : 30 apprenants ont été inclus

composé de 56 % de sage femmes, 36 % des gynécologues obstétriciens et 10 % d’aides soignantes. 70 % de réponses ont

été obtenu au 2e questionnaire. Une amélioration en terme de coordination d’équipe est ressentie par les apprenant dans

95% cas ainsi qu’une amélioration de la communication avec la patiente et les autres professionnels (100% et 85,7%). 80 %

des apprenants déclarent une modification de la prise en charge en salle de naissance depuis la formation par SHF.

Conclusion : Une formation en simulation haute fidélité sur les urgences obstétricales permet une modification des

pratiques professionnels au niveau des CRM à distance de la formation (Niveau 3 de l’échelle de Kirkpatrick). Cependant,

une évaluation de l’impact clinique des formations en SHF doit être réalisé.

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Retard de croissance intra-utérin sévère : quelle voie d'accouchement ? Type de communication : Eposter Thème : Obstétrique A. Gassmann*(1), A.Gaudineau(1), B.Langer(1)

(1) CHU Strasbourg, Strasbourg, France * Auteur principal

Résumé

Introduction. Le travail représente une période critique pour les nouveaux-nés en retard de croissance intra-utérin (RCIU)

avec un risque d’anoxo-ischémie périnatale important qui doit rendre les obstétriciens vigilants au moment de

l’accouchement. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la voie d’accouchement des RCIU sévères selon les

résultats du doppler ombilical. Matériels et Méthodes. A partir du dossier médical informatisé DIAMM utilisé dans le CHU

de Strasbourg, nous avons sélectionné les patientes sur l’EPF « < 3ème percentile » selon les courbes en population utilisées

habituellement, lors de leur dernière échographie réalisée avant l’accouchement. Résultats. Nous avons sélectionnés 168

patientes avec un RCIU sévère. Parmi les 128 patientes avec des dopplers nomaux (76,2 %), 68 (53,1 %) ont été

déclenchées. Au total, 72 patientes (56,2 %) ont accouché par voie basse à un terme moyen de 37 semaines d’aménorrhée

(SA). Parmi les 23 patientes avec une inversion cérébro-placentaire au doppler (13,7 %), 21 (91,3 %) ont accouché par

césarienne, à un terme moyen de 32 SA pour altération du rythme cardiaque fœtal (ARCF) dans plus de 85 % des cas. 6

patientes (26,1 %) ont été déclenchées avec nécessité d’une césarienne en urgence pour 4 d’entre elles (66,1 %) pour ARCF.

Parmi les 10 patientes avec doppler pathologiques (diastole ombilicale nulle ou reverse flow) (5,9 %), toutes ont eu une

césarienne en urgence avant travail pour ARCF à un terme moyen de 28 SA. Conclusion. Devant un RCIU sévère, le choix de

la voie d’accouchement dépend avant tout du terme, de l’état fœtal (RCF et doppler foeto-placentaire) et des conditions

obstétricales. MOTS CLES : retard de croissance intra-utérin, petit pour l’âge gestationnel, mode d’accouchement,

déclenchement artificiel du travail, césarienne. KEYS WORDS: growth restricted fetuses, fetal growth restriction, small for

gestational age, mode of delivery, cesarean section, induction of labor,

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Discordance histologique entre ganglion sentinelle et ganglion intra-mammaire dans le cancer du sein chez la femme Type de communication : Eposter Thème : Oncologie L. Djabou*(1), M.Smail(2), P.Kadhel(3)

(1) INTERNE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE 2e semestre, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe (2) Assistante Gynécologie-Obstétrique , Pointe-à-pitre, Guadeloupe (3) PROFESSEUR PUPH, Pointe-a-pitre, Guadeloupe * Auteur principal

Résumé

Cas Clinique Discordance histologique entre ganglion sentinelle et ganglion intra-mammaire dans le cancer du sein chez la

femme. Histological discrepancy between sentinel lymph node and intramammary lymph node in women breast cancer.

1, DJABOU Lydie. 2, Dr SMAIL Maïté. 3, Pr KADHEL Philippe DJABOU Lydie Interne 2e Semestre au CHU PAP/ABYMES Route

de Chauvel BP 465, 97159 POINTE-A-PITRE CEDEX. GUADELOUPE +33 (0)650763148 [email protected] Mots-clés :

Envahissement ganglionnaire Cancer du sein Détection ganglion sentinelle Ganglion intra- mammaire métastatique

Spécialité Gynécologie-Obstétrique. Résumé INTRODUCTION : L’envahissement ganglionnaire dans le cancer du sein est un

facteur pronostic majeur. Le drainage lymphatique s'effectue principalement par voie axillaire. Il est maintenant évalué de

façon standard par repérage du ganglion sentinelle (GS) par technique colorimétrique et/ou isotopique avec scintigraphie

préopératoire. OBSERVATION : Nous rapportons le cas d'une patiente pour laquelle cette détection a retrouvé un ganglion

intra-mammaire (GIM) métastatique alors que l'axillaire (GA) était indemne d'atteinte. Il s'agissait d'une femme de 66 ans

ménopausée ayant un carcinome canalaire infiltrant du quadrant supéro-externe gauche, de 15 cm de grand axe, sans

adénopathie palpable. La détection du GS retrouvait un GIM et un GA dont seul le premier était métastatique. La question

était alors de savoir s'il fallait considérer ce résultat comme positif ou négatif en tant qu'atteinte ganglionnaire. DISCUSSION

: Une revue de la littérature permettait de conclure que la mise en évidence d'un GIM métastatique est associée à des

cancers plus agressifs et de moins bon pronostic, avec notamment une diminution de la survie sans récidive et globale (1).

Cependant, lorsque des curages axillaires ont été réalisés devant cette discordance histologique, il n'était pas retrouvé

d'envahissement des ganglions axillaires (2). CONCLUSION : Tenant compte de la morbidité du curage axillaire et la balance

bénéfice risque, le curage axillaire complémentaire n'est donc pas recommandé en cas de discordance histologique entre

GS négatif et GIM positif. Bibliographie 1. Andrés A, Prats E, et al. Intramammary sentinel lymph node preoperative

identification with SPECT/CT in a patient with breast cancer. Clinical meaning and relevance. Rev Esp Med Nucl.

2011;30(2):101-103. 2. Diaz R, et al. A positive intramammary lymph node does note mandate a complete axillary node

dissection. The American Journal of Surgery 2012;203:151-155.

Page 124: Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les ...Retard de Croissance Intra-Utérin sélectif compliquant les grossesses monochoriales biamniotiques : à propos d'une

Intérêt du traitement local du cancer du sein métastatique associé au traitement systémique Type de communication : Eposter Thème : Oncologie S. Belaazri*(1), F.Lamine(1), H.Hachi(2), A.Baidada(1), A.Kharbach(1)

(1) Maternite Souissi, CHU Ibn Sina, Rabat, Morocco (2) Pôle d’oncologie gynéco-mammaire, CHU Ibn Sina , Rabat, Morocco * Auteur principal

Résumé

Objectif : Peu d’études sont actuellement publiées qui montrent une amélioration significative de la survie de 30 à 50% en

faveur de la chirurgie de la tumeur primitive dans le cancer du sein métastatique d’emblée. L’objectif principale de notre

étude est d’évaluer l’intérêt de la chirurgie de la tumeur primitive en matière de survie globale, de survie sans récidive

locorégionale et de survie sans progression métastatique. Puis d’identifier des facteurs pronostics pour une meilleure

sélection des patientes qui bénéficieront mieux de la chirurgie de la tumeur primitive. Matériels et méthodes : Etude

observationnelle rétrospective portant sur les patientes traitées dans le pôle d’oncologie gynéco-mammaire du CHU Ibn

Sina (Avril 2013- Avril 2015), pour des cancers du sein métastatique d’emblée. Les informations enregistrées comprennent

des données sociodémographiques, circonstances et modalités de diagnostic, caractéristiques pathologiques de la tumeur

et les facteurs pronostique et la survie. Résultats : Dans notre étude, on remarque la prédominance des tumeurs

localement avancées : T4 (50 %) ; incluant un nombre remarquable de tumeur inflammatoire T4d (14%). T3 (33.3 %), T1

(3%) et T2 (13.6%). Parmi les patientes ayant bénéficié d’un curage ganglionnaire (n= 44), 62% présentent un

envahissement ganglionnaire. Les récepteurs hormonaux étaient positifs dans 81.8% des cas et négatifs dans 18.2%. L’HER2

étaient positifs chez 13 patientes et 7 patientes étaient triples négatifs. Toutes les patientes ont bénéficié d’une

chimiothérapie sauf 2 patientes qui ont bénéficié d’une hormonothérapie seule. La Radiothérapie locorégionale a été

délivrée chez 6 patientes après mastectomie de propreté. Après un suivi médian de 13 mois : 27 patientes (40%) ont

présenté une réponse partielle et 15 patientes (23%) ont été stables, alors que 24 patientes (37%) ont progressé incluant 11

patientes avec une récidive locorégionale. La médiane de survie sans récidive locorégionale est de 19 mois ; la médiane de

survie sans progression est de 20 mois et la médiane de survie globale est de 14 mois. La récidive locorégionale a été moins

observée chez les patientes : qui présentent une petite taille tumorale (p=0.003), qui ont bénéficié d’un curage

ganglionnaire (p=0.02) et d’une radiothérapie locale après une mastectomie de propreté (p=0.03). Conclusion : La chirurgie

de la tumeur primitive améliore le contrôle local de la maladie, avec des taux acceptables de survie sans rechute

locorégionale et sans progression métastatique.

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Prévention du cancer du col de l’utérus au Bénin : Le point sur la première campagne de vaccination contre le HPV Type de communication : Eposter Thème : Oncologie J. Tonato bagnan*(1), A.Sossou(2), S.Lokossou(3), B.Hounkpatin(4), A.Lokossou(4), R.Perrin(4)

(1) CHU-MEL, Cotonou , Benin (2) Organisation Mondiale de la Santé (OMS) , Cotonou , Benin (3) Département Mère Enfant, Faculté de Médecine de Porto Novo Bénin, Porto novo , Benin (4) Département Mère Enfant, Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Abomey Calavi Cotonou , Cotonou, Benin * Auteur principal

Résumé

Introduction : Pour lutter contre le cancer du col de l’utérus, le Bénin fait partie des pays africains francophones qui ont

démarré une campagne de vaccination contre le HPV. L’objectif est de renforcer les activités de prévention et de contrôle

de cancer. Méthodes utilisées : La campagne de vaccination contre le virus HPV s’est déroulée du 24 au 27 mai 2016 dans

deux zones sanitaires du Bénin constituées de six communes. Etaient concernées la zone sanitaire Abomey-Calavi –

Godomey - Sô-Ava au Sud du Bénin et la zone sanitaire Djougou – Copargo - Ouaké au Nord du Bénin. La cible est

constituée de filles de 9ans. Résultats : 14421 filles âgées de 9ans ont été recensées dans le cadre de cette opération. La

zone sanitaire d’Abomey-Calavi a enregistré plus de la moitié des cibles 62,6% contre 37,4% dans celle de Djougou. Le plus

grand nombre de filles de 9ans recensées est enregistré au niveau des communes d’Abomey-Calavi, de Godomey et de

Djougou respectivement dans les proportions de 28,1%, 21,2% et 20,5%. Un total de 13223 filles de 9ans a été vacciné. La

meilleure performance a été enregistrée dans la commune de Ouaké 99,7% des filles recensées ; la plus faible couverture

est observée dans la commune d’Abomey-Calavi 83,9%. Le taux de consommation des vaccins dans les deux zones

sanitaires est de 90,6%. Le taux de perte est faible et varie entre 0% et 1,3% avec une moyenne de 0,5% au niveau des deux

zones sanitaires. Conclusion : L’objectif initial d’atteindre une couverture vaccinale d’au moins 80% dans les deux zones

sanitaires a été réalisé. Une surveillance des effets secondaires est en cours. A ce jour, aucun cas grave ni mineur n’a été

signalé.

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Dépistage du cancer du col de l’utérus au Bénin. Etude comparative sur deux périodes de 5ans dans les hôpitaux universitaires de la ville de Cotonou : apport de la colposcopie Type de communication : Eposter Thème : Oncologie J. Tonato bagnan*(1), S.Lokossou(2), B.Hounkpatin(3), A.Obossou(4), R.Perrin(3)

(1) CHU-MEL, Cotonou , Benin (2) Département Mère Enfant, Faculté de Médecine , Porto novo, Benin (3) Département Mère Enfant, Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Abomey-Calavi , Cotonou, Benin (4) Département Mère Enfant, Faculté de Médecine de Parakou , Parakou, Benin * Auteur principal

Résumé

Introduction : Le cancer du col de l’utérus est le 2ème cancer de la femme après celui du sein au Bénin et dans le monde.

L’objectif est d’évaluer la performance de la colposcopie dans le dépistage et le diagnostic de ce cancer. Méthodes utilisées

: Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée sur 10ans repartie en deux périodes de 5ans au Centre Hospitalier

Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHU-MEL) et à la Clinique Universitaire de Gynécologie et d’Obstétrique

(CUGO / CNHU – HKM). La 1ère période va de janvier 2005 à décembre 2009 puis la 2ème de janvier 2010 à décembre

2014. La collecte des données a été effectuée à partir des fiches de colposcopie et des dossiers de consultations de

gynécologie des patientes. Les tests statistiques étaient faits sur le logiciel Epi info et SPSS. Résultats : la fréquence de

l’examen colposcopie pendant la 1ère période est de 1,03% contre 1,8% pour la 2ème période. On note une augmentation

de l’examen colposcopique de 0,8%. L’âge moyen des patientes reste constant soit 34ans. Il s’agit de femmes mariées dans

64,65% des cas pour la 1ère période et de 58,70% pour la 2ème période. Ces femmes sont au foyer respectivement dans

44,90% et 41% des cas. L’indication de la colposcopie reste la même à savoir la métrorragie qui est de 55,09% pour la

première période et de 57,2% pour la deuxième période. Concernant la 1ère période, 27% de biopsie ont été réalisée sous

colposcopie dont 31% sont des lésions dysplasiques et 10% de cancers invasifs du col de l’utérus. Quant à la 2ème période,

35% de biopsie réalisée et 40% sont des lésions dysplastiques et 15% de cancer invasif du col de l’utérus. Conclusion : On

note qu’il y a une nette augmentation de dépistage du cancer du col de l’utérus par la colposcopie. Cette situation est due à

plusieurs facteurs notamment : - Une prise de conscience par les femmes de la maladie et ceci à travers des campagnes

d’information et de sensibilisation - Un personnel de plus en plus formé au dépistage.

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Association entre la survie à un cancer gynécologique pelvien et la survenue et l’impact des troubles de la statique pelvienne: étude observationnelle cas –temoins Type de communication : Eposter Thème : Oncologie M. Labaki*(1), V.Letouzey(1), S.Bastide(1), P.Marès(1), B.Fatton(1), R.De tayrac(1)

(1) CHU de Nimes, Nimes, France * Auteur principal

Résumé

Introduction - Les troubles de la statique pelvienne (TSP) sont sous-évalués chez les survivantes à un cancer gynécologique

pelvien. L’objectif de l’étude est d’évaluer l’incidence et l’impact des TSP (IU, POP, incontinence fécale IF, constipation) dans

cette population en comparaison à la population générale. Méthodes - Etude observationnelle cas-témoins incluant les cas

de cancers gynécologiques de notre institution (G1) et les témoins (G3) via l’organisme du dépistage du cancer du sein.

Nous avons identifié le G2 à risque intermédiaire (hystérectomie pour pathologie bénigne). Les patientes ont reçu un

questionnaire anonyme avec des questions générales et 5 auto-questionnaires: le PFDI-20 (critère de jugement principal) et

le PFIQ-7 avec leurs sous-scores, la présence d’IUE, d’IUU et de POP, l’IF (Wexner > 7), et le score de constipation ODS.

Résultats - 1177 patientes ont été incluses: 89 dans le G1, 158 dans le G2 et 930 dans le G3. PFDI-20 : différence

significative entre les scores des 3 groupes, avec les scores les plus élevés pour les G1 et G2 (p < 0.0001). La comparaison

groupe contre groupe : pas de différences entre G1 et G2 mais des différences G1 vs. G3 et G2 vs. G3 (p < 0.0001, et p =

0.0304). FDR indépendants (multivariée) : survie au cancer pelvien OR=1.4587 [1.1098; 1.9172]. PFIQ-7 et tous les sous-

scores : même différence significative d’incidence et les mêmes différences groupe contre groupe. FDR indépendants

(multivariée): survie au cancer pelvien OR=1.5457 [1.0562; 2.2621]. IUE et IUU : incidences plus élevées dans G1. FDR

indépendants (multivariée) seulement pour IUU : survie au cancer pelvien OR=1.930 [1.167; 3.191]. IF : incidence plus

élevée dans le G1. FDR indépendants (multivariée) : survie au cancer OR=3.456 [1.431; 8.350], et présence d’une IUU

associée OR=5.062 [2.291; 11.184]. Constipation: pas de différence. Conclusion – Les survivantes à un cancer pelvien

souffrent plus fréquemment de TSP avec un impact significatif sur la QOL (effet de la chirurgie? G1 et G2 souvent

comparables vs. G3). La présence du cancer per se (cancer du sein) n’a jamais été retrouvée comme FDR indépendant. Les

survivantes ont des risques plus élevés d’IUU et d’IF fortement associées. Nécessité d’un dépistage et d’une prise en charge

plus adaptés des TSP par les médecins traitants et oncologues dans le suivi de ces patientes.

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Modèle murin pour l'évaluation de nouvelles stratégies thérapeutiques dans le cancer de l'ovaire Type de communication : Eposter Thème : Oncologie P. Reboux*(1), T.Michy(1), P.Hoffmann(1), C.Jean-luc(2), V.Josserand(2)

(1) CHU de Grenoble, Grenoble, France (2) Institut Albert Bonniot INSERM, Grenoble, France * Auteur principal

Résumé

Modèle murin pour l'évaluation de nouvelles stratégies thérapeutiques dans le cancer de l'ovaire Introduction : Le cancer

de l’ovaire reste une pathologie dont la morbi-mortalité est élevée. Afin d’améliorer les performances thérapeutiques, il est

nécessaire de mettre au point un modèle animal fidèle à sa physiopathologie. Matériel et méthodes : Protocole : Des

souris Nude âgées de 7 semaines, sont implantées en intrapéritonéal par 10 millions de cellules IGROV1 conditionnées dans

200µl de tampon phosphate salin et en orthotopique par 3 millions de cellules IGROV1 conditionnées dans 50µl de

Matrigel® au cours d’une mini-laparotomie. La surveillance est hebdomadaire avec acquisitions d’images de

bioluminescence in vivo (Aequoria, Hamamatsu Photonics, France). Au terme de la surveillance, des acquisitions

tridimensionnelles de la bioluminescence sont réalisés ainsi qu’une chirurgie assistée par fluorescence sous Fluobeam 700

(Fluoptics, Grenoble, France) grâce à l’ AngioStamp700™ (ciblant des marqueurs spécifiques tumoraux). Résultats :

L’ensemble des souris implantées survivent à l’intervention initiale. Aucune complication n’est survenue. L’injection

intrapéritonéale confirme la prise tumorale avec dès J7 une bioluminescence homogène de l’ensemble de la cavité

péritonéale (1,08.109RLU/pix/s ± 4,51.108). La technique chirurgicale ainsi que le conditionnement des cellules dans le

Matrigel® ont permis une implantation strictement in situ dès J7 (5,07.106RLU/pix/s ± 8,75.105). Cette bioluminescence

reste stable jusque J35 puis elle augmente lentement au niveau locorégional avec formation d’un conglomérat annexiel. À

partir de J63, la maladie progresse rapidement dans l’ensemble de la cavité péritonéale et à distance

(J77=2,44.109RLU/pix/s ± 7,22.108). L’analyse à J77 des images tridimensionnelles montrent une volumineuse tumeur

primaire, plusieurs sites secondaires intrapéritoneaux identifiables et une maladie diffuse mais moins intense au niveau du

péritoine ce que confirme la chirurgie. Conclusion : Ce protocole d’implantation mime de façon fiable et reproductible,

l’évolution naturelle du cancer de l’ovaire humain. Il pourrait être soumis à différentes stratégies thérapeutiques aux

différents stades afin d’évaluer leurs intérêts (chirurgie assistée, chimiothérapie…).

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Coelioscopie monotrocart versus micro-coelioscopie dans la chirurgie annexielle benigne : résultats d’une étude pilote non randomisée Type de communication : Eposter Thème : Oncologie V. Peretti*(1), E.Chereau(2)

(1) Institut Paoli Calmettes, Marseille, France (2) Hôpital Saint Joseph, Marseille, France * Auteur principal

Résumé

Introduction: Nous avons réalisé une étude préliminaire comparant les douleurs post opératoires et les complications per et

post opératoires entre la micro-cœlioscopie et la cœlioscopie monotrocart en chirurgie annexielle non carcinologique à

l’Institut Paoli Calmettes à Marseille. Patientes et méthodes: Toutes les patientes devant bénéficier d’une chirurgie

annexielle bénigne ont été incluses de façon prospective de févier à mai 2014. Les pressions d’insufflation, l’infiltration des

orifices de trocart par un anesthésique local, la prescription d’antalgiques post opératoire ont été standardisés. Les

complications per et post opératoire, le type et la durée d’hospitalisation ainsi que l’EVA et la consommation d’antalgique

ont été relevés. Résultats: 9 patientes ont été incluses sans le groupe monotrocart versus 7 dans le groupe micro-

cœlioscopie. Il n’y avait pas de différence concernant les complications per et post-opératoires, sur le type et la durée

d’hospitalisation, ainsi que sur la satisfaction cosmétique. Il existait cependant une différence significative concernant l’EVA

à J2 (2.15 vs 4.08, p= 0.04) et la consommation d’antalgiques à J0 (p=0.04), J1 (p=0.04), J2 (p=0.02) et J3 (p=0.01), au

bénéfice de la micro-cœlioscopie. Conclusion: Malgré un effectif de patientes faible, la micro-cœlioscopie semble présenter

un avantage significatif sur la cœlioscopie monotrocart concernant les douleurs post opératoires en chirurgie annexielle

bénigne.

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Le cancer du col de l’utérus: encore des efforts à fournir en Tunisie pour une morbi-mortalité féminine moindre Type de communication : Eposter Thème : Oncologie A. Achour(1), E.Hafsouni*(1), J.Diari(1), F.Mrayhi(1), E.Sfar(1), F.Boudaya(1), D.Chelli(1)

(1) Service A, Centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Introduction : Le cancer du col de l’utérus représente à l’échelle mondiale 10 % des cancers féminins et occupe la deuxième

place derrière le cancer du sein chez la femme. De nombreuses évolutions diagnostiques et thérapeutiques et surtout une

politique adéquate de prise en charge par le dépistage systématique des lésions pré-cancéreuses ont permis une forte

diminution de sa morbidité et de sa mortalité en occident. • Objectifs : exposer le profil épidémiologique, les aspects

cliniques et thérapeutiques avec analyse des facteurs pronostiques des cancers invasifs du col utérin à travers une étude

rétrospective colligeant 34 cas pris en charge au service "A" du centre de maternité de Tunis durant sept ans (juin 2010-

juin 2016). Résultats : • Le cancer du col utérin demeure le 2e cancer génital chez la femme après le cancer du sein en

Tunisie. L’âge médian de nos patientes était de 51 ans avec une faible proportion de femmes jeunes âgées de moins de 40

ans (21 %). Les patientes ayant eu des rapports sexuels précoces (moins de 18 ans) étaient minoritaires avec 32,3% contre

67,7% pour celles ayant eu des rapports sexuels tardifs; 23,7% des patientes avaient plus de deux partenaires , 8.82% des

patientes étaient tabagiques. Aucune patiente n’avait une co-infection VIH. Le délai moyen de consultation était de 6 mois

et 18 % des malades avaient consulté 12 mois après le début de la symptomatologie. La taille tumorale médiane au

moment du diagnostic était de 4.83 centimètres et elle était supérieure à 4 cm dans 80 % des cas. • La stadification

(clinique associée à l’IRM) avait montré 56,3 % de formes évoluées (stades III et IV). L’étude histologique avait révélé une

nette prédominance des carcinomes épidermoïdes (91 %) par rapport aux adénocarcinomes (6 %) carcinosarcomeS (3%).

Conclusion : le cancer du col est un cancer qui se prête à un dépistage, facile, efficace et peu couteux. Des efforts

importants à l’échelle nationale sont encore à déployer pour diminuer son incidence et le diagnostiquer au stade de lésions

précancéreuses pour espérer une morbidité et une mortalité féminine moindre.

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Adénocarcinome séropapillaire de l’endomètre : Prise en charge chirurgicale et pronostic ; à propos de 36 cas Type de communication : Eposter Thème : Oncologie O. Slimani(1), W.Maleh(1), T.Makhlouf(1), R.Ben temim(1), N.Mathlouthi(1), L.Attia(1)

(1) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Adénocarcinome séropapillaire de l’endomètre : Prise en charge chirurgicale et pronostic ; à propos de 36 cas

Introduction. L’adénocarcinome séropapillaire de l’endomètre représente moins de 10 % des cancers utérins. Bien que

rare, il est responsable de 39 % des décès. Le but de ce travail est d’évaluer le traitement et le pronostic de ce cancer à

travers une étude rétrospective. Patientes et méthodes. Étude rétrospective portant sur 36 cas d’adénocarcinome

séropapillaire de l’endomètre pris en charge . Les données démographiques, chirurgicales et anatomopathologiques ainsi

que la survie ont été analysées. Résultats. L’âge moyen des patientes était de 71,5 ans. L’indice de masse corporelle

moyen était de 25,9 kg/m2. Un diagnostic histologique préopératoire était obtenu dans 87,5 % des cas. La laparotomie

était la voie d’abord préférentielle (93,75 %). La cytologie péritonéale, l’omentectomie infracolique, la lymphadénectomie

pelvienne et para-aortique ont été réalisées respectivement dans 81,2 %, 31,2 %, 43,7 % et 18,7% des cas. Selon la

classification de la FIGO, il y avait 56,2 % de stades précoces et 43,8 % de stades avancés. La lymphadénectomie pelvienne,

le stade FIGO et la réalisation d’une radiothérapie adjuvante avaient un impact sur la survie. Conclusion. L’adénocarcinome

séropapillaire de l’endomètre est une pathologie plus rare et de plus mauvais pronostic que le cancer endométrioïde avec

également des caractéristiques épidémiologiques différentes. Sa prise en charge thérapeutique est mal connue. Il est donc

nécessaire d’intensifier nos efforts en matière de formation médicale continue et d’améliorer la diffusion des référentiels

afin de garantir aux patientes une prise en charge optimale de cette pathologie.

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L’IRM dans l’évaluation pré thérapeutique de l’infiltration myométriale des cancers de l'endomètre Type de communication : Eposter Thème : Oncologie O. Slimani*(1), W.Maleh(2), T.Makhlouf(2), R.Ben temim(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)

(1) Service de gynécologie obstétrique A, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A,Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

L’IRM dans l’évaluation pré thérapeutique de l’infiltration myométriale des cancers de l'endomètre Introduction : Le

traitement et le pronostic des cancers de l'endomètre dépendent de l'épaisseur de l'infiltration myométriale par la tumeur,

de l'existence d'une extension cervicale et de la présence de métastases ganglionnaires. La probabilité qu'il existe une

extension ganglionnaire ou extra-utérine est corrélée à la profondeur de l'infiltration myométriale. La connaissance en

préthérapeutique de cette infiltration modifie les choix thérapeutiques. Objectifs : • Évaluer les performances

diagnostiques pour l’extension myométriale préthérapeutique des cancers de l'endomètre en IRM. • Faire une mise au

point sur la nouvelle classification FIGO 2008 et sur les modalités de prise en charge actuelles en fonction du degré

d’infiltration myométriale. Matériels et méthodes : Étude rétrospective sur 40 patientes ayant eu une IRM

préthérapeutique et prises en charge dans notre centre pour un cancer de l'endomètre. Les taux de concordance ont été

calculés par rapport aux résultats anatomopathologiques définitifs en utilisant la classification FIGO 2008. Résultats : L'IRM

permet de stadifier correctement l'infiltration du myomètre dans 80 % des cas (32/40). Six cas de faux négatifs de

visualisation de la tumeur en pondération T2 sont positivés après injection de gadolinium et étude dynamique. Les taux de

concordance pour la classification FIGO 2008 sont de 85 % (82,5 % en T2 et 87,5 % en T1). Conclusion : Une fois le

diagnostic posé, l’IRM apparait comme la technique la plus performante pour déterminer l’existence d’une extension

myométriale, cervicale, ainsi que la présence ou l’absence d’adénopathie. La nouvelle classification FIGO améliore les

performances diagnostiques de l'IRM pour l'infiltration myométriale des cancers de l'endomètre.

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Facteurs de risque d’hémopéritoine après ponction ovarienne écho-guidée par voie vaginale : Revue de 18 cas au CHRU de Tours (période 2011-2015) Type de communication : Eposter Thème : PMA C. Cohen-steiner*(1), M.Cornuau(2), F.Guerif(2)

(1) CHRU Tours, Tours, France (2) CHRU Tours Bretonneau, Tours, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : La ponction folliculaire écho-guidée par voie vaginale est la technique internationale de référence au cours de

la prise en charge en Fécondation In Vitro et l’hémopéritoine en est la complication la plus redoutée. Nous avons souhaité

en étudier les facteurs de risque et réaliser une revue de nos pratiques en cas d’hémopéritoine. Matériel et méthodes : Il

s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle et unicentrique portant sur toutes les ponctions réalisées dans notre

service entre janvier 2011 et décembre 2015 soit 3810 ponctions. Onze paramètres cliniques et biologiques ont été étudiés

comme facteurs de risque potentiels selon les données décrites dans la littérature. L’analyse statistique a utilisé le test du

chi 2 pour les variables qualitatives et un test de Fisher pour les variables quantitatives avec une significativité si p<0,05.

Résultats : Durant cette période 18 patientes ont présenté une complication de type hémopéritoine, parmi lesquelles 14

ont fait l’objet d’une reprise chirurgicale par cœlioscopie, avec une quantité moyenne de saignement estimée à 1270 mL. Le

délai moyen de reprise est de 18 heures et l’origine du saignement est ovarien dans 87,5 % des cas. L’analyse univariée met

en évidence que l’âge de la femme à la ponction (p<0,01), le nombre d’ovocytes recueillis (p<0,05), le taux d’estradiol le

jour du déclenchement (p<0 ,05) ainsi que la multiparité (p<0 ,05) sont significativement prédictifs de cette complication.

En revanche on ne retrouve pas de lien avec les autres variables étudiées, notamment l’IMC et la primiparité. Discussion et

conclusion : Le caractère peu fréquent de l’hémopéritoine post-ponction folliculaire rend le repérage des patientes à risque

difficile. Dans cette étude les facteurs de risque mis en évidence sont la multiparité, l’âge, le taux d’estradiol le jour du

déclenchement et le nombre d’ovocytes recueillis.

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Le mode d’aide médicale à la procréation influe-t-il sur les complications obstétricales et périnatales des grossesses gémellaires ? Type de communication : Eposter Thème : PMA S. Deltombe bodart*(1), C.Garabedian(1), P.Deruelle(1), S.Jonard(1)

(1) Hôpital Jeanne de Flandres, Lille, France * Auteur principal

Résumé

Résumé Introduction- Comparer les données maternelles et périnatales des grossesses gémellaires spontanées par rapport

aux grossesses gémellaires issues de l’aide médicale à la procréation (AMP) et évaluer ces devenirs selon la technique

d’AMP. Méthode - Il s’agit d’une étude rétrospective incluant tous les jumeaux nés vivants entre 1997 et 2014. Deux

groupes ont été constitués : les grossesses spontanées et les grossesses issues de l’AMP dont les grossesses issues de

stimulation, d’insémination intra utérine, de fécondation in vitro (FIV) et d’ Intra Cytoplasmic Sperm injection (ICSI). Nous

avons comparé dans ces groupes les caractéristiques de la population, les complications de la grossesse, de l’accouchement

et néonatales. Les données ont été ajustées à l’âge, la parité, la chorionicité et l’IMC de la mère afin de n’évaluer que

l’impact des techniques d’AMP. Résultats - 1580 grossesses gémellaires ont été inclues dont 594 issues de l’AMP. Nous

n’avons pas observé de différence entre les grossesses gémellaires issues de l’AMP et les grossesses gémellaires spontanées

en ce qui concerne les complications obstétricales, de l’accouchement et l’issue néonatale. Il n’y avait également pas de

différence statistiquement significative entre les différents sous groupes d’AMP. Conclusion – Après ajustement sur les

paramètres maternels et la chorionicité, les grossesses gémellaires issues de l’AMP ne sont pas à risque accru de

complications obstétricales et néonatales. Les différentes techniques d’AMP ne modifient pas les complications

obstétricales et néonatales des grossesses gémellaires. Ainsi, le taux de complications plus élevé est plus lié au terrain des

patientes qu’à l’AMP. Mots clés – Grossesses gémellaire, aide médicale à la procréation, insémination intra utérine,

fécondation in vitro, Intra Cytoplasmic Sperm injection.

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Tumeur borderline de l’ovaire : comment préserver la fertilité ? Type de communication : Eposter Thème : PMA O. Slimani*(1), E.Gharbi(2), R.Ben temim(2), T.Makhlouf(2), B.Shiri(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)

(1) Service de gynécologie obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis , Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie-obstétrique A, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

INTRODUCTION Les tumeurs frontières ou borderline de l’ovaire représentent (TFO) 10 à 20 % des tumeurs épithéliales

ovariennes. Elles diffèrent des tumeurs invasives de l’ovaire, d’une part, en raison d’un âge de survenue plus précoce, et de

l’autre, par leur meilleur pronostic. Les recommandations pour le traitement des TFO sont similaires à celles du cancer de

l’ovaire et font appel habituellement appel à l’hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale. Toutefois, chez les

patientes jeunes présentant un stade précoce de la maladie, une chirurgie conservatrice peut être envisagée dans le but de

préserver la fertilité. La préservation de la fertilité semble être associée à une augmentation du taux de récidive sans

toutefois affecter la survie globale. MÉTHODES Les dossiers des patientes traitées de manière conservatrice entre Janvier

2010 et Juin 2015 à notre service pour une TOLM ont été analysés. Toutes ces patientes ont été opérées dans notre service.

RÉSULTATS 15 patientes ont bénéficié d’un traitement conservateur pendant cette période. L’âge médian des patientes au

moment du traitement chirurgical était de 29 ans. 90% des ces patientes étaient nullipares. 80% des patientes avaient une

tumeur de stade 1 et 3 tumeurs séreuses avec implants péritonéaux pelvien ou abdomino-pelvien. La bilatéralité de la

tumeur était notée chez 5 patientes. La cytologie péritonéale a été réalisée dans tous les cas et était positive dans 4 cas.

Aucune patiente n’avait de localisation ganglionnaire de sa tumeur. 14 patientes ont eu une annexectomie unilatérale

associée 3 fois à une kystectomie controlatérale. Une patiente a eu une kystectomie unilatérale et deux ont eu kystectomie

bilatérale. Une omentectomie a été réalisée chez toute les patientes. Une résection des implants péritonéaux a été faite

chez les 3 patientes. Une patiente a eu une grossesse spontanée, trois patientes ont eu une induction de l’ovulation avec

insémination intra utérine dont deux grossesses ont été obtenues et deux patientes ont eu une fécondation in vitro dont

une grossesse a été obtenue. CONCLUSION Le traitement conservateur des TOLM donne d’excellents résultats en termes «

carcinologiques » et de fertilité. Il faut toujours l’envisager, même en présence d’implants péritonéaux, chez une femme

jeune désireuse d’une grossesse capable de se plier à un suivi à long terme. Aussi, la découverte fortuite per-opératoire

d’une tumeur végétante suspecte de l’ovaire chez une femme jeune n’impose-t-elle jamais un traitement radical immédiat:

une annexectomie ou une kystectomie biopsique, des biopsies péritonéales en zones suspectes ainsi qu’un compte rendu

circonstancié de l’exploration de la cavité péritonéale sont nécessaires.

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Évaluation du taux de naissance vivante chez les patientes "mauvaises répondeuses", selon trois protocoles de stimulation ovarienne Type de communication : Eposter Thème : PMA N. Moutard*(1)

(1) CHU ERASME, Bruxelles, Belgium * Auteur principal

Résumé

Je déclare ne pas avoir d'intérêt direct ou indirect avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le

sujet présenté. INTRODUCTION : Les critères de Bologne (Ferrareti et al.,2011) définissent les patientes « mauvaises

répondeuses » à la stimulation ovarienne en FIV. Des études suggèrent des taux de naissance vivante (NV) semblables entre

cycles naturels et stimulés chez celles-ci. Notre objectif est de comparer chez les patientes répondant aux critères de

Bologne, les taux de NV après stimulation en protocole naturel modifié (MNC) avec citrate de clomifène, gonadotrophines

avec antagoniste ou agoniste de la GnRH. METHODES : Cette étude de cohorte rétrospective monocentrique inclut 522

patientes répondant aux critères de Bologne de mauvaises répondeuses, en cycle de FIV entre janvier 2010 et décembre

2014 à l’hôpital ERASME, Bruxelles (90 cycles naturels modifiés, 278 cycles antagonistes, 154 cycles agonistes). Analyses de

la dose de gonadotrophines utilisées, des taux d’implantation ainsi que des taux de grossesse, NV et d’abandon par

régression logistique univariée. Ajustement sur l’AMH des taux de NV et d’abandon. Le protocole d’étude a été validé par le

comité d’éthique de l’Hôpital ERASME. RESULTATS : On dénombre 3 (4.84%), 22 (9.32%) et 12 (9.37%) NV respectivement

en cycle MNC, antagoniste et agoniste. Après ajustement sur l’AMH, la probabilité de NV n’est pas différente en cycle

antagoniste (OR 1.61, CI95% [0.45-5.80], p=0.090) et agoniste (OR 1.32, CI95% [0.33-5.19], p=0.684) versus MNC. La dose

de gonadotrophines utilisées est moindre en MNC (450 versus 2400 versus 2700 UI p= 0.0001). La probabilité d’abandon en

cycle antagoniste (OR 0.58, 95%CI [0.31-1.08], p=0.090) et agoniste (OR 0.55, 95%CI [0.27-1.10], p=0.092) n’est pas

inférieure à celle observée en MNC. Les taux d’implantation et de grossesse clinique par transfert en cycle MNC,

antagoniste et agoniste sont comparables : respectivement 11.43%, 15.52%, 16.00%, p=0.799 et 6.45%, 10.26%, 11.90%,

p=0.481. CONCLUSION : Les protocoles antagonistes et agonistes présentent des taux de NV comparables. Le MNC pourrait

constituer une alternative à moindre coût chez les patientes mauvaises répondeuses.

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La résection de l’endométriose profonde sans atteinte colo-rectale améliore-t-elle les résultats de la fécondation in vitro? Type de communication : Eposter Thème : PMA L. Mounsambote*(1)

(1) Hôpital Tenon, Paris, France * Auteur principal

Résumé

Introduction: l’objectif de notre étude est d’évaluer l’intérêt de la chirurgie avant une prise en charge en fécondation in

vitro (FIV) chez les patientes présentant une endométriose profonde sans atteinte colo-rectale. Matériel et méthodes : il

s’agit d’une étude rétrospective monocentrique concernant des patientes infertiles ayant une endométriose profonde sans

atteinte colo-rectale. Les patientes étaient divisées en 2 groupes : chirurgie et sans chirurgie avant la prise en charge en

assistance médicale à la procréation (AMP). L’analyse s’est faite en taux de grossesse par patiente et par cycle de FIV.

Résultats : Soixante-douze patientes ont été incluses, 35 patientes dans le groupe chirurgie et 37 dans le groupe sans

chirurgie. Les données étaient comparables dans les 2 groupes en ce qui concerne les caractéristiques cliniques des

patientes, l’atteinte endométriosique à l’imagerie par résonance magnétique ainsi que le type d’AMP pratiquée. Dans les

deux groupes, les patientes présentaient des causes d’infertilité associées en proportions égales (tubaire, masculine,

ovulatoires, diminution de la réserve ovarienne). Les taux de grossesse clinique par patientes étaient comparables dans les

deux groupes : 40% dans le groupe chirurgie contre 41% dans le groupe sans chirurgie (p > 0,05). Les taux de fausse couche

spontanée étaient de 9% et 8% respectivement (p > 0,05). L’analyse par cycle de FIV retrouvait des nombres d’ovocytes

comparables dans les deux groupes (9 +/- 5,5 contre 8 +/- 6,6 ; p > 0,05) et des taux de fécondation comparables (0,47 +/-

0,26 contre 0,48+/- 0,3 ; p > 0,05). Les caractéristiques de la chirurgie étaient comparables entre les patientes ayant eu une

grossesse et celles n’en ayant pas eu. Seul l’âge était significativement plus élevé chez les patientes n’ayant pas eu de

grossesse (33,7 contre 31,1 ; p=0,01) avec significativement plus de grossesse chez les patientes de moins de 35 ans

(p=0,04). Conclusion : Chez les patientes présentant une endométriose profonde sans atteinte colo-rectale, les résultats en

FIV sont comparables entre les patientes avec et sans chirurgie. Le choix thérapeutique devrait donc être guidé par d’autres

critères comme la symptomatologie douloureuse et la priorité de la patiente.

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Intérêt et utilité de la plastie tubaire dans la prise en charge de l'infertilité tubo-péritonéale Type de communication : Eposter Thème : PMA J. Diari*(1), A.Achour(2), F.Boudaya(2), D.Chelli(2), E.Sfar(2)

(1) Service A, Centre de maternité et de néonatologie de Tunis, Tunis, Tunisia (2) CMNT, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Introduction : L'infertilité d'origine tubo-péritonéale est toujours d'actualité, sa fréquence ne cesse d’augmenter ces

dernières années. La cœlioscopie permet à la fois d'affirmer l'atteinte tubaire et de proposer un geste thérapeutique

adapté. Le but de notre travail est d’évaluer les résultats de la chirurgie laparoscopique des pathologies tubaires en termes

de grossesses obtenues. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive, analytique et longitudinale.

Nous avons colligé 1000 patientes suivies pour infertilité et opérées pour pathologies tubaires distales. Uniquement 88

patientes avaient répondu aux critères d’inclusion de l’étude. Nous avons étudié les caractéristiques épidémiologiques et

cliniques des patientes, les résultats de l'imagerie et détaillé les gestes chirurgicaux réalisés. Les résultats de la chirurgie

tubaire distale étaient exprimés en termes de grossesses obtenues avec un recul minimal de 12 mois et maximal de 5 ans.

Résultats : La sensibilité de l'hystérosalpingographie en matière de lésions tubaire était de 80% et la spécificité de 100%.

Selon le score d'opérabilité tubaire distale, 25% des lésions étaient classées au stade 4 et 15.90% au stade 1. Le taux de

grossesses spontanées était de 11.36%, soit 15% des fimbrioplasties et 5% des néosalpingostomie. Le délai de conception

allait de 4 à 9 mois. Les antécédents ou stigmates d'infection pelvienne étaient retenus comme facteur de mauvais

pronostic. Conclusion : Une sélection rigoureuse des patientes à partir des données de l'hystérographie et de la

coelioscopie est indispensable afin de déterminer les patientes candidates à une chirurgie réparatrice ou à une fécondation

in vitro.

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Ajout de tests de LH urinaire au monitorage échographique pour la synchronisation des inséminations intra-utérines: Essai randomisé contrôlé Type de communication : Eposter Thème : PMA H. El hachem*(1), P.Bouet(2), L.Lapensée(1), I.Kadoch(1), N.Dean(3), R.Antaki(1)

(1) Département de Médecine de la Reproduction, Centre Hospitalier Universitaire de Montréal, Montréal, Canada, Clinique Ovo, Montréal, Canada, Montréal, Canada (2) Département de Médecine de la Reproduction, Centre Hospitalier Universitaire de Montréal, Montréal, Canada, Clinique Ovo, Montréal, Canada, Département de Gynécologie-Obstétrique, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, Angers, France, Angers, France (3) Département de Médecine de la Reproduction, Centre Hospitalier Universitaire de Montréal, Montréal, Canada., Montréal, Canada * Auteur principal

Résumé

Introduction Notre objectif principal était de vérifier si l’utilisation des tests de LH urinaire (LHu) pour la détection de

l’ovulation spontanée en plus du monitorage échographique améliorait les taux de grossesses cliniques (GC) par rapport au

monitorage échographique seul dans les cycles d’inséminations intra-utérines (IIU). Matériel et méthodes Nous avons

réalisé un essai randomisé contrôlé incluant les femmes ayant effectué une IIU entre Janvier 2011 et Mars 2016, en cycle

naturel ou stimulé, pour infertilité inexpliquée, facteur mâle et don de sperme Les critères d’inclusion étaient: âge <40 ans,

compte des follicules antraux ≥10, FSH <10 IU/L, au moins une trompe perméable. Nous avons exclu les patientes avec

syndrome de ovaires polykystiques et les cycles avec compte de spermatozoïdes mobiles <5 millions/ml. Le jour de la

première échographie, les patientes étaient randomisées entre groupe contrôle (échographie seule) ou groupe étude

(échographie avec LHu). Dans le groupe contrôle, l’ovulation était déclenchée par une injection d’hCG dès que le follicule

dominant mesurait 18 mm, et l’IIU effectuée environ 36 heures après. Dans le groupe étude, les patientes débutaient le

monitorage de l’ovulation par tests de LHu, matin et soir, dès que le follicule dominant mesurait 14 mm, et l’interrompaient

en cas de test positif ou lorsque la décision de déclenchement était prise au vu de la taille folliculaire à 18 mm. L’IIU était

alors effectuée environ 36 heures après le déclenchement de l’ovulation ou le lendemain du test LHu positif. Notre critère

de jugement principal était le taux de GC, et notre critère secondaire était le taux de tests LHu positifs avant hCG. Résultats

294 cycles ont été randomisés entre groupe étude (n=144) et groupe contrôle (n=150). Les caractéristiques des populations

étaient comparables entre les deux groupes. Il n’y avait pas de différence significative dans le taux de GC entre le groupe

étude et le groupe contrôle (respectivement 17.4% (25/144) vs 17.3% (26/150), p=0.99). Dans le groupe étude, le taux de

LHu positif avant hCG était de 11.8% (17/144), et il n’y avait pas de différence significative dans le taux de GC entre les

patientes qui ont eu une insémination le lendemain d’un test positif et celles après injection d’hCG (respectivement 11.8%

(2/17) vs 18.1% (23/104), p=0.33). Conclusion L’ajout des tests de LHu au monitorage échographique n’améliore pas les

taux de GC dans les cycles d ‘IUI.

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Assistance médicale à la procréation après chirurgie bariatrique : impact sur les résultats en fécondation in vitro Type de communication : Eposter Thème : PMA E. Maris*(1), S.Hamamah(1), V.Taillard(2), B.Hedon(1), N.Rougier(2), S.Huberlant(2)

(1) CHRU de Montpellier, Montpellier, France (2) CHU de Nîmes, Nîmes, France * Auteur principal

Résumé

Introduction : Devant l’essor des procédures de chirurgies bariatriques réalisées en France de plus en plus de patientes

prises en charge en Assistance Médicale à la Procréation (AMP) ont recours à ce type de chirurgie. Les effets métaboliques

bien connus et les effets hormonaux sur la fonction reproductive de la chirurgie bariatrique pourraient avoir un impact sur

les résultats en AMP de ces patientes. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de la chirurgie bariatrique sur les

résultats en fécondation in vitro (FIV). Méthodes : Il s’agit d’une étude bicentrique de cohorte exposés non-exposés

rétrospective avec appariement menée de Janvier 2013 à Décembre 2015. Le critère de jugement principal était le taux de

grossesse clinique par cycle de FIV. Les critères secondaires étaient les données de la stimulation ovarienne, le nombre

d’ovocytes et d’embryons obtenus et l’issue des grossesses obtenues. Résultats 58 cycles de FIV réalisés chez des patientes

ayant un antécédent de chirurgie bariatrique ont été comparés à 116 cycles réalisés chez des patientes n’ayant pas réalisé

de chirurgie bariatrique appariées sur l’âge et l’IMC. L’âge moyen était de 33 ans et l’IMC moyen était de 29,6kg/m2. Il

n’existe pas de différence significative sur les taux de grossesses cliniques par tentatives entre le groupe opérées et le

groupe non opérées (27,6% et 35,34% p=0,30 respectivement). Les patientes opérées obtenaient un nombre d’ovocytes

plus important que les patientes non opérées (médiane à 13 [8-16] vs 8 [5-12] p=0,020 respectivement) mais le ratio du

nombre d’ovocytes matures rapportés au nombre d’ovocytes total était plus faible (médiane à 0,65 [0,48-0,82] vs 0,85

[0,67-1] p=0,001). Il n’y a eu aucune complication lors des ponctions ovocytaires ni aucun syndrome d’hyperstimulation

ayant nécessité une hospitalisation dans les deux groupes. Conclusion L’existence d’un antécédent de chirurgie bariatrique

chez une femme prise en charge en FIV pourrait avoir un impact sur la maturité ovocytaire sans qu’une différence en terme

de taux de grossesses cliniques n’ait pu être mise en évidence dans notre étude. La réalisation d’une FIV après chirurgie

bariatrique paraît sans danger.

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Apport du drilling ovarien dans le traitement de l’infertilite à propos de 53 cas Type de communication : Eposter Thème : PMA O. Slimani*(1), W.Maleh(2), T.Makhlouf(2), R.Ben temim(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)

(1) Service de gynécologie obstétrique A, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A,Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

INTRODUCTION Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie fréquemment responsable d’infertilité, le

traitement de cette pathologie est médical et chirurgical. Ce dernier a subi de profondes modifications ces dernières

décennies avec l’essor de la cœlioscopie et l’abord "mini invasif" des ovaires moyennant un forage multifocal. OBJECTIFS

Décrire le profil épidémiologique des femmes ayant un syndrome des ovaires polykystiques. Préciser l’apport du forage

ovarien dans le traitement de l’infertilité chez ces patientes. PATIENTES ET MÉTHODES Etude rétrospective portant sur 53

cas de forages ovariens pratiqués dans le cadre de la prise en charge d’une hypofertilité, chez des patientes ayant une forte

suspicion de SOPK. RÉSULTATS 13 patientes ont été ainsi colligées : l’âge moyen des patientes était de 30,5 ans (23 - 41), et

la parité moyenne de 0,2. 82% des patientes avaient une stérilité primaire, 18% une stérilité secondaire. Le tableau clinique

comportait : Une spanioménorrhée dans 84,6%des cas, un hirsutisme dans 27% des cas et Un taux de LH /FSH > 1 chez 5

patientes (38,4%). L’échographie a contribué au diagnostique d’OPK dans 53,8% des cas, et La cœlioscopie était

contributive dans tous les cas. Aucune complication per ou post opératoire n’a été noté. Le taux de grossesse après forage

est de 70% la première année. Le délai moyen entre le forage et la survenue de grossesse était de 8 mois. CONCLUSION Les

résultats sur la fertilité des drillings ovariens en font une alternative aux stimulations avec insémination intra-utérine après

échec du citrate de clomifène ou de la metformine. Le traitement chirurgical limite le risque de grossesses multiples et de

fausses couches.

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Traitement hystéroscopique des cloisons utérines Type de communication : Eposter Thème : PMA O. Slimani*(1), W.Maleh(2), T.Makhlouf(2), R.Ben temim(2), N.Mathlouthi(2), L.Attia(2)

(1) Service de gynécologie obstétrique A, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Ariana, Tunisia (2) Service de gynécologie Obstétrique A,Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisia * Auteur principal

Résumé

Traitement hystéroscopique des cloisons utérines Introduction. Malformations génitales les plus fréquente de la femme, les

cloisons représentent 50 à 80 % des malformations utérines. La prévalence des cloisons utérines chez les patientes infertiles

est estimée à environ 1 %. En revanche, ce taux augmente pour atteindre 3,3 % chez les femmes présentant des

avortements spontanés à répétition. Le but de ce travail est d’évaluer l’apport de l’hystéroscopie opératoire dans la prise

en charge de l’hypofertilité due à une cloison utérine. Patientes et méthodes. Etude rétrospective d’une série de 83

métroplasties hystéroscopiques pour cloisons utérines réalisées à notre service. Les patientes ont consulté pour

avortements à répétition ou une infertilité. Résultats. Toutes nos patientes ont bénéficié d’une résection de cloison utérine

sous hystéroscopie soit aux ciseaux soit au resecteur et ont été suivies à la consultation externe avec un recul minimum de

deux ans. Toutes les patientes ont eu une hystéroscopie de contrôle. La morbidité per et post opératoire sera analysée dans

ce travail. Le délai entre l’opération et la grossesse était de 4 mois en moyenne (2 mois et 17 mois). 70 cas de grossesse ont

été notés. 67 cas de grossesse ont été menés à terme. Conclusion. L’hystéroscopie opératoire est la méthode de choix pour

le traitement des cloisons utérines ; elle offre de bons résultats, elle a l’avantage d’être rapide, économique et à l’origine

d’une morbidité per et post opératoire faible et évitable. Ses indications devaient être élargies aux femmes porteuses

d’utérus cloisonnés et ayant des antécédents de complications obstétricales ou ayant une infertilité inexpliquée surtout si

une procréation médicale assistée est programmée.