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Saison 20.21 Un Noël à New York Samedi 19 décembre à 21 h ONDIF live Concert capté et diffusé en direct du Conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux

Saison 20.21 Un Noël à New York - ONDIF

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Saison 20.21

Un Noël à New York

Samedi 19 décembre à 21 h

ONDIF live

Concert capté et diffusé en direct du Conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux

Un Noël à New York

Direction Karin Hendrickson

Leonard Bernstein On the town (Three Dance Episodes)

Leroy AndersonSleigh ride (Promenade en traîneau)

George GershwinAn Americain in Paris (arrangement Farrington)

Piotr Ilitch TchaïkovskiCasse-noisette, Marche, Acte 1 n°2Casse-Noisette, Valse des fleurs, Acte 1 n°13Casse-Noisette, Trepak, Acte 2 n°12

Leroy AndersonChristmas festival

Hugh Martin et Ralph BlaneHave yourself a merry little Christmas

ONDIF liveVotre concert livré à domicile

Concert capté au Conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et diffusé en direct le :Samedi 19 décembre à 21 h

Présentation du concert par Tristan Labouret

www.orchestre-ile.com/ondiflive

Conservatoire Jean-Baptiste Lully, Puteaux (92)

Captation Oxymore productionRéalisation Frédéric CaillierezPrise de son Alix Ewald

Leonard Bernstein (1918-1990)On the town (Three Dance Episodes)

1. The Great Lover Displays Himself (Allegro pesante)2. Lonely Town: Pas de Deux (Andante – Sostenuto)3. Times Square : 1944 (Allegro)

1944le 13 décembre 1944, à Boston (Colonial Theatre)32 cordes, 1 flûte dont 1 piccolo, 1 hautbois dont 1 cor anglais, 3 clarinettes dont 1 clarinette basse et 1 petite clarinette, 2 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 saxophone, timbales, 3 percussionnistes, 1 piano10 minutes

Certains compositeurs du XXe siècle sont indissociables de villes particulières : Schönberg de Vienne, Britten d’Aldeburgh, Bernstein de New York ! Plusieurs œuvres de Leonard Bernstein ont d’ailleurs la ville de New York comme sujet. C’est le cas de sa première comédie musicale en deux actes On the town (livret et paroles de Betty Comden et Adolph Green ; chorégraphie de Jerome Robbins ; mise en scène de Max Goberman). En 1945, Bernstein extrait de ce spectacle trois danses orchestrales qui permettent à sa musique d’accéder aux salles de concerts classiques (création le 3 février 1946 par l’Orchestre Symphonique de San Francisco sous la direction du compositeur). Cette suite de scènes se compose de trois épisodes caractéristiques de la comédie musicale originelle : Gabey, le marin amoureux aux rêves romantiques ; un Pas de deux sur la mélodie « Lonely Town » comme thème et enfin une joyeuse danse sur la plus célèbre place de New York (Times Square).

Leroy Anderson (1908-1975) Sleigh ride (Promenade en traîneau)

1946 -1948le 4 mai 1948, à Boston, par le Boston Pops Orchestra, sous la direction d’Arthur Fiedler32 cordes, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors,3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, 3 percussionnistes3 minutes

Et dire que c’est en pleine vague de chaleur estivale (juillet 1946) que vint à Leroy Anderson l’idée de composer Sleigh Ride, aussi connu sous le nom de Promenade en traîneau ! Ce n’est qu’une année après le premier enregistrement que Mitchell Parish ajoute des paroles à ce morceau qui à l’origine n’est qu’une pièce instrumentale. La première version vocale a été enregistrée par The Andrews Sisters en 1950, avant que ne suivent de nombreuses reprises dont celle d’Ella Fitzgerald en 1960. Bien que Sleigh Ride soit souvent associé à Noël, les paroles ne font aucunement référence à cette fête. Dans une forme rondo qui fait alterner plusieurs couplets et un même refrain, le compositeur stylise les coups de fouet dans les airs, les sabots du cheval ainsi que son hennissement grâce à une orchestration brillante où scintillent les grelots. Sleigh Ride est régulièrement classé au top dix de la plupart des morceaux interprétés au cours de la période de Noël à travers le monde entier.

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) Casse-Noisette (extraits)

1. Marche (acte I, n° 2)2. Valse des fleurs (acte I, n° 13)3. Trepak (acte II, n° 12)

1891-1892le 18 décembre 1892, à Saint-Pétersbourg (Théâtre Mariinsky)32 cordes, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, timbales, 1 percussionniste, 1 harpe 11 minutes

À partir de l’adaptation de la version d’Alexandre Dumas du conte allemand Casse-Noisette et le Roi des souris (1816) d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Tchaïkovski compose à l’extrême fin de sa vie la musique d’un ballet-féerie en deux actes et trois tableaux chorégraphié par Lev Ivanov. La musique de Casse-Noisette est devenue depuis sa création un véritable symbole de la nuit de Noël. En 1940, Walt Disney porte jusqu’aux salles de cinéma plusieurs numéros de la partition dans son célèbre dessin animé Fantasia. Pour mémoire, voici l’histoire : “Le soir de Noël, Clara reçoit de son oncle un casse-noisette. Pendant la nuit, une merveilleuse féerie commence : dans le salon, les jouets s’animent et le casse-noisette se transforme en prince…”.

George Gershwin (1898-1937) An Americain in Paris (arrangement de Iain Farrington)

1928le 13 décembre 1928, à New York (Carnegie Hall)24 cordes, 1 flûte dont 1 piccolo, 1 hautbois, 2 clarinettes, 1 basson, 1 cor, 1 trompette, 1 trombone, 1 saxophone, timbales, 2 percussionnistes, 1 piano16 minutes

Depuis 1926 déjà, Gershwin songeait à composer une œuvre en rapport avec Paris. Lorsqu’il arrive en France en 1928 à l’occasion d’une tournée européenne, sa partition est déjà pratiquement achevée. Le but du compositeur dans cette œuvre est de « rendre les impressions d’un Américain en visite à Paris lorsqu’il déambule à travers la ville » ; des thèmes-promenades sont entrecoupés de passages correspondant aux endroits visités par le touriste (Champs-Élysées, Quartier latin, Jardin du Luxembourg…). Si un programme précis rédigé a posteriori par le critique musical Deems Taylor (futur narrateur en 1939 de Fantasia de Walt Disney) figure en tête de partition, l’objectif de Gershwin pendant la composition est resté très libre : il songe à une forme musicale rhapsodique pour figurer l’atmosphère de flânerie qui donne justement l’occasion de laisser libre cours à l’imagination. En 1951, le réalisateur Vincente Minnelli intègre l’œuvre à un film du même nom dans lequel l’acteur et danseur Gene Kelly participe à l’adaptation chorégraphique (son interprétation lui vaut un oscar). L’arrangement réalisé par le compositeur britannique Iain Farrington (né en 1977) date de 2011.

Leroy Anderson (1908-1975) A Christmas Festival

1950le 12 juin 1950 à Boston, par le Boston Pops Orchestra, sous la direction d’Arthur Fiedler32 cordes, 2 flûtes, 2 hautbois dont 1 cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, timbales,3 percussionnistes, 1 harpe9 minutes

Leroy Anderson a excellé dans la composition de boutades musicales dans lesquelles il aimait par exemple intégrer des accessoires inattendus comme du papier de verre ou encore une machine à écrire ! Mais il est aussi l’auteur de nombreux courts et légers morceaux de concert, de théâtre musical ou de comédies musicales dont nombre d’entre eux ont été créés pour le Boston Pops Orchestra sous la direction d’Arthur Fiedler. John Williams, grand admirateur de Leroy Anderson, décrit son travail comme « une musique qui demeure aussi jeune et aussi fraîche qu’au jour même où elle a été composée » ; il reste pour lui « l’un des plus grands maîtres américains de musique orchestrale légère ». Ce medley enchaîne plusieurs chants populaires de Noël : Joy To the World ; Deck the Halls ; God Rest Ye Merry Gentlemen ; Good King Wenceslas ; Hark ! The Herald Angels Sing ; Silent Night ; Jingle Bells / O Come All Ye Faithful ; O Little Town of Bethlehem et Adeste Fideles.

Hugh Martin (1914-2011) et Ralph Blane (1914-1995) Have yourself a merry little Christmas (arrangement de Patrick Roszell)

1944194432 cordes, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 1 clarinette basse,2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 3 trombones, 1 tuba, timbales, 3 percussionnistes3 minutes

Have yourself a merry little Christmas (Passez un joyeux petit Noël) est une chanson de Noël interprétée pour la première fois par Judy Garland dans le film musical Le Chant du Missouri réalisé par Vincente Minnelli en 1944. La version enregistrée par Judy Garland chez Decca Records est devenue populaire parmi les troupes américaines servant lors de la Seconde Guerre mondiale. Frank Sinatra a enregistré en 1950 une version qui a assuré à cette chanson une renommée internationale. L’arrangement purement instrumental du compositeur américain Patrick Roszell date de 2014.

« Je vous souhaite la bonne humeur ! Voilà ce qu’il faudrait offrir et recevoir. Voilà la vraie politesse qui enrichit tout le monde, et d’abord celui qui donne. Voilà le trésor qui se multiplie par l’échange. On peut le semer le long des rues, dans les tramways, dans les kiosques à journaux ; il ne s’en perdra pas un atome. Elle poussera et fleurira partout où vous l’aurez jetée ! »Alain, Propos sur le bonheur, Paris, Gallimard, 1928.

« Je ne veux pas passer ma carrière comme Toscanini à étudier et à réétudier les mêmes cinquante œuvres. J’en mourrais d’ennui. Je veux diriger. Je veux jouer du piano. Je veux écrire pour Hollywood. Je veux continuer à essayer d’être, dans le sens plein de ce merveilleux mot, un musicien. Je veux aussi enseigner. Je veux écrire des livres et de la poésie. Et je crois pouvoir rendre justice à toutes ces activités. »Leonard Bernstein, Interview dans le New York Times au début des années 1940.

« Le chef ne doit pas seulement faire jouer son orchestre ; il faut qu’il lui donne envie de jouer… Il s’agit moins d’imposer sa volonté comme un dictateur que de projeter ses émotions autour de lui afin qu’elles puissent atteindre le plus éloigné des seconds violons. Et quand cela arrive – quand cent personnes partagent ses émotions, exactement, simultanément, réagissant à chaque respiration de la musique, à chaque point d’arrivée et de départ, à son moindre frémissement intérieur –, alors il existe une identité d’émotions qui n’a d’équivalent nulle part. C’est, à ma connaissance, la chose qui se rapproche le plus de l’amour lui-même. »Leonard Bernstein, « The Art of Conducting », dans The Joy of Music,New York, Simon and Schuster, 1959.

- L’enthousiasme selon Bernstein -« Par-dessus tout, dans chaque aspect de sa vie et de son œuvre, Bernstein possédait un enthousiasme illimité. Pendant notre dîner, il m’apprit que le mot enthousiasme venait de l’adjectif grec entheos qui signifie “qui a le dieu en soi”, avec le sens concomitant de “qui vit sans vieillir”, ainsi que les dieux dans l’Olympe. Une de mes anecdotes préférées concernant Bernstein, qui illustre parfaitement sa nature enthousiaste, a trait à l’invitation qu’il fit à Michael Jackson alors âgé de vingt-huit ans – autre “dieu” de la musique défiant l’âge que Bernstein admirait follement – de venir écouter le concert qu’il donnait à la tête de l’Orchestre Philharmonique de New York en 1986 au Royce Hall de Los Angeles. Jackson, sidéré par l’exécution hyperactive de Bernstein, alla le féliciter dans sa loge pendant l’entracte. Hautement touché par ses compliments, Bernstein enlaça Jackson, le souleva et l’embrassa sur les lèvres. Après être revenu sur la terre ferme, le chanteur, privé de souffle, ne trouva rien d’autre à dire au chef d’orchestre que : “Vous dirigez toujours avec la même baguette ?” Aussi, en 1973, quand Bernstein fut invité à diriger devant le pape Paul VI, un ami lui télégraphia avec le concert : “Rappelle-toi : l’anneau, pas la bouche !”. »Jonathan Cott, Dîner avec Lenny (20 novembre 1989) : Le dernier long entretien avec Leonard Bernstein, Paris, Bourgois, 2014.

- Les enfants aiment d’abord les chansons faciles ... -« Bien entendu, le schéma de développement selon lequel les enfants aiment d’abord les chansons faciles puis plus complexes est une simplification. Certains enfants n’aiment pas du tout la musique, tandis que d’autres développent des préférences musicales inhabituelles, souvent par un heureux hasard. J’ai pris goût au swing et aux big bands vers l’âge de huit ans, quand mon grand-père m’a offert sa collection de 78 tours des années 1940. Au début, j’étais surtout attiré par des morceaux comme The Syncopated Clock, Would You Like to Swing on a Star, The Teddy Bear’s Picnic et Bibbidy Bobbidy Boo, qui avaient été écrits pour les enfants. Mais bientôt, les enchaînements d’accords et les phrasés relativement exotiques de Frank de Vol et de Leroy Anderson se sont intégrés à mes schémas mentaux, et je me suis mis à écouter tous styles de jazz : les morceaux pour enfants m’avaient ouvert une porte, rendant le jazz plus supportable à mon oreille. » Daniel Joseph Levitin, De la note au cerveau. L’influence de la musique sur le comportement, Paris, Héloïse d’Ormesson, 2010.

- Hommage de Schönberg à Gershwin -« Beaucoup de musiciens ne considèrent pas George Gershwin comme un compositeur sérieux. Mais ils devraient comprendre que, sérieux ou non, c’est un compositeur, autrement dit un homme plongé dans la musique et qui exprime en musique tout ce qu’il a à dire, que ce soit sérieux ou non, profond ou non, parce que la musique est sa langue maternelle. Un artiste est pour moi comme un pommier : quand la saison est venue, il s’épanouit en fleurs, qu’il le veuille ou non, et il commence à produire des pommes. Un pommier ignore totalement ce que ses produits vaudront sur le marché et ne s’en enquiert pas auprès des fruitiers ; ainsi le véritable compositeur ne se demande pas si ses œuvres plairont aux critiques les plus sérieux. Il sent qu’il a quelque chose à dire et il le dit. Gershwin fut indiscutablement un novateur. Ce qu’il sut tirer du rythme, de l’harmonie et de la mélodie n’est pas une pure question de style :

c’est quelque chose qui diffère essentiellement du maniérisme cher à plus d’un compositeur sérieux. »Arnold Schoenberg, « George Gershwin » (1938), dans Le Style et l’idée, Paris, Buchet/Chastel, 1977.

- Décembre 1750, débarquement de la dinde rôtie -Le roi de France Charles IX et son épouse Elisabeth d’Autriche ont raffolé de ce mets nouveau qui a été servi à leur mariage, le 26 novembre 1570 : la dinde ! Anoblie par sa participation au menu royal, cette volaille assez généreuse pour être partagée entre plusieurs convives va devenir le plat des fêtes somptueuses, des tables où l’on fait bonne chère. La dinde, dès ce jour, prit dans sa patte noire le sceptre des festins que l’oie des vieilles gaules tenait dans la sienne depuis Charlemagne et césar. Un mois après les noces, la dinde s’impose naturellement au réveillon. Elle a, en plus, le charme de l’exotisme puisqu’elle débarque du Nouveau Monde. Comme le Chocolat (qui pourrait bien lui aussi s’abonner aux fêtes de Noël !), ce sont les Espagnols qui l’ont rapportée. C’est même parce qu’ils pensaient revenir d’Inde qu’ils ont appelé cet animal succulent poule d’Inde d’où notre “dinde”… »Extrait des Vraies histoires de Noël : petites chroniques, Editions Chroniques, 2016.

Textes sélectionnés par Corinne Schneider

Karin Hendrickson directionAussi à l’aise à l’opéra qu’au concert, Karin Hendrickson est actuellement artiste associée du centre culturel britannique Sage Gateshead. Elle y occupe les fonctions de cheffe assistante du Royal Northern Sinfonia et directrice musicale du Young Sinfonia.

Karin est par ailleurs cheffe associée au National Youth Orchestra of Great Britain. Elle a également été nommée « jeune cheffe en résidence » à l’Orchestre Gulbenkian à Lisbonne pour la saison 2019/2020.Durant l’été 2019, elle est l’une des trois cheffes d’orchestre

sélectionnées par le Festival d’Aix-en-Provence pour l’Atelier Créatrices d’Opéra et elle assiste Vladimir Jurowski au London Philharmonic Orchestra aux Proms de Londres. Elle a dirigé les orchestres symphoniques de Pittsburgh, Nashville et Sao Paulo, la Kammersinfonie de Graz, le Southbank Sinfonia de Londres et les London Mozart Players. De 2013 à 2015, Karin Hendrickson a suivi le programme Taki-Concordia de Marin Alsop, qu’elle a régulièrement assistée depuis récemment encore pour le concert donné lors du Forum économique

de Davos, aux BBC Proms avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment (Requiem de Verdi), et lors de la tournée européenne de l’Orchestre de Sao Paulo. Karin Hendrickson a dirigé le Garsington Youth Opera, le festival Out Loud du Royal Opera House, et l’Académie Shenley du City of Birmingham Symphony Orchestra a assisté Koen Kessels à Covent Garden à Londres pour des représentations de ballet ainsi que le California Ballet. Elle a dirigé la création de Unknown Woman de Melanie Wilson (Opera Fuel), Mass de Bernstein avec l’orchestre de l’Université de Caroline du Nord, et Anna Bolena de Donizetti au Longborough Festival Opera.

Karin Hendrickson a étudié au Peabody Institute (Baltimore, Etats-Unis) avant d’être diplômée avec distinctions de la Royal Academy of Music de Londres en 2013 (Colin Metters). Lauréate de plusieurs bourses, elle a aussi étudié au Peabody Conservatory et au Mozarteum de Salzbourg (où elle obtient le prix Siemens). Elle a dirigé les chœurs professionnels.

Également pianiste, Karin a collaboré avec le Hot Springs Music Festival Opera, la George Mason Opera and Dance Company et accompagné

de nombreux artistes. Encore étudiante à l’université George Mason, elle a composé la musique de l’hymne des jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City en 2002, chantée par Aretha Franklin. Karin Hendrickson a dirigé les choeurs professionnels Choralis et Echos, dont elle était également choriste. Étudiante à Londres, elle a fait partie du London Philharmonic Choir sous la direction de Yannick Nézet-Séguin et Vladimir Jurowsky.

Faire vivre le répertoire symphonique partout et pour tous en Île-de-France et le placer à la portée de chacun, telles sont les missions de l’orchestre.Formé de 95 musiciens permanents, résident à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre national d’Île de-France donne chaque saison une centaine de concerts sur tout le territoire et offre ainsi aux Franciliens la richesse d’un répertoire couvrant quatre siècles de musique. L’orchestre mène une politique artistique ambitieuse et ouverte, nourrie de collaborations régulières avec de nombreux artistes venus d’horizons divers. Il promeut et

soutient la création contemporaine en accueillant des compositeurs en résidence tels que Anna Clyne, Dai Fujikura ou encore Guillaume Connesson, pour des commandes d’œuvres symphoniques, de spectacles lyriques ou contes musicaux venant enrichir son répertoire.En septembre 2019, Case Scaglione succède à Enrique Mazzola en tant que directeur musical et chef principal. Fervent défenseur de la mission de l’orchestre, il aime faire partager sa passion du répertoire symphonique au plus grand nombre.

Orchestre national d’Île-de-FranceCase Scaglione, directeur musical Orchestre résident à la Philharmonie de Paris

Fier d’être l’un des vingt orchestres au monde les plus impliqués dans l’action culturelle, l’Orchestre imagine et élabore des actions éducatives créatives qui placent l’enfant au cœur du projet pédagogique – notamment à travers de nombreux concerts participatifs et spectacles musicaux pour toute la famille.L’Orchestre mène une politique dynamique en matière d’audiovisuel. Il dispose d’un grand studio d’enregistrement high tech situé aux portes de Paris.Depuis 2016, une série d’enregistrements est parue chez NoMadMusic présentant un répertoire varié d’œuvres de Beethoven, Mahler, Stravinsky, Milhaud et Manuel de Falla

avec la participation du pianiste Cédric Tiberghien, du pianoliste Rex Lawson et du baryton Markus Werba. Paraîtront prochainement (NoMadMusic) deux enregistrements sous la direction de Case Scaglione : la Symphonie n°3 « Eroica » de Beethoven et un disque Wagner avec la mezzo Michelle DeYoung et le ténor Simon O’Neill (janvier 2021). L’Orchestre est fréquemment l’invité de prestigieux festivals en France et à l’étranger.

Créé en 1974, l’Orchestre national d’Île-de-France est financé par le conseil régional d’Île-de-France et le ministère de la Culture.

Directeur musicalCase Scaglione

Chef assistantBrian Liao

Premiers violons supersolistesAnn-Estelle Médouzeco-soliste Alexis Cardenas Violons solosStefan RodescuBernard Le Monnier

ViolonsFlore Nicquevert, cheffe d’attaqueDomitille Gilon, cheffe d’attaque, co-solisteMaryse Thiery, 2nd soloYoko Lévy-Kobayashi, 2nd soloVirginie Dupont, 2nd soloGrzegorz Szydlo, 2nd soloJérôme Arger-LefèvreAnne BellaJustine Chetail-ZieziulewiczMarie Clouet Émilien DerouineauIsabelle Durin Sandra GherghinciuBernadette

Jarry-GuillamotMarie-Anne Pichard-Le BarsMathieu LecceLaëtitia MartinDelphine MasmondetLaurent-Benoît OstynMarie-Laure RodescuPierre-Emmanuel SombretJustina Zajancauskaite...

AltosRenaud Stahl, 1er soloBenachir Boukhatem, co-soliste David Vainsot, 2nd soloIeva Sruogyte, 2nd soloSonia BadetsRaphaëlle BellangerClaire ChipotFrédéric GondotGuillaume Leroy Lilla Michel-PeronFrançois Riou...

VioloncellesNatacha Colmez-Collard, 1er solo Raphaël Unger, co-solisteBertrand Braillard, 2nd soloRenaud DéjardinFrédéric DupuisElisa Huteau

Camilo Peralta Anne-Marie RochardBernard Vandenbroucque...

ContrebassesPhilippe Bonnefond, 1er solo Pauline Lazayres, co-solistePierre Maindive, 2nd soloJean-Philippe Vo Dinh, 2nd soloFlorian GodardPierre Herbaux Robert Pelatan

FlûtesHélène Giraud, 1er soloSabine Raynaud, co-solisteJustine CailléNathalie Rozat, piccolo HautboisLuca Mariani, 1er solo Jean-Philippe Thiébaut, co-solisteHélène Gueuret..., Cor anglais

ClarinettesJean-Claude Falietti, 1er soloMyriam Carrier, co-solisteBenjamin Duthoit, clarinette basseVincent Michel, petite clarinette

BassonsFrédéric Bouteille, 1er soloHenri Lescourret, co-solisteGwendal VilleloupCyril Exposito, contrebasson

CorsRobin Paillette, 1er soloTristan Aragau, co-solisteAnnouck Eudeline Marianne TilquinJean-Pierre Saint-Dizier

TrompettesYohan Chetail, 1er soloNadine Schneider, co-soliste et cornet soloDaniel Ignacio Diez Ruiz Pierre Greffin

L’Orchestre TrombonesPatrick Hanss, 1er soloLaurent Madeuf, 1er soloSylvain DelvauxMatthieu Dubray Contretuba / tuba-basseAndré Gilbert TimbalesFlorian Cauquil PercussionsGeorgi Varbanov, 1er soloPascal ChapelonAndreï Karassenko

HarpeFlorence Dumont

PrésidenteFlorence Portelli

TrésorierHervé Burckel de Tell

DirectionFabienne Voisin directrice généraleAlexis Labat administrateur

ProgrammationAnne-Marie Clec’h conseillère artistique

ProductionProduction des concertsAlice Nissim responsable de la production Alexandra AimardXavier Bastin chargés de productionMaria Birioukova responsable du personnel artistique

Diffusion des concertsAdeline Grenet responsable de la diffusion

Action culturelleVanessa Gasztowtt responsable de l’action culturelle et programmation jeune public

Violaine Daly-de Souqual adjointe à la responsable de l’action culturelleJeanne Ribeau chargée de l’action culturelle Margot Didierjean chargée de l’action culturelle

BibliothèqueLucie Moreau bibliothécaire

RégieJean Tabourel directeur techniqueFrançois Vega directeur technique des productions musicalesBernard Chapelle régisseur général Didier Theeten régisseur adjointCarole ClaustrerégisseuseStéphane Borsellino, Stéphane Nguyen Phu Khai régisseurs du parc instrumental

Communication et relations publiquesEmmanuelle Dupin responsable de la communication Mélanie Chardayre chargée des éditions et responsable internetAudrey Chauvelot Nora Ouaziz chargées des relations publiques et des partenariats Consuelo Nascimento assistante de communication et des relations publiques

ComptabilitéIsabelle Rouillon responsable comptableChristelle Lepeltier assistante comptable

Contact presseLudmilla [email protected]

Rédaction des textes musicologiquesCorinne Schneider

L’équipe

Bureau du conseil d’administration

ondif.shop.secutix.comProchain concert

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Passions russesTCHAÏKOVSKIDirection Tito MunozViolon Alena BaevaSamedi 16 janvier 2021 Grande salle Pierre BoulezPhilharmonie de Paris Et aussi à Massy, Le Perreux-sur-Marne, Saint-Michel-sur-Orge, Saint-Quentin-en-Yvelines

Retrouvez toutes les dates sur www.orchestre-ile.com !

SAISON 20.21Un peu, beaucoup, passionnément...

À chacun son pass !

Orchestre national d’Île-de-France19, rue des Écoles 94140 AlfortvilleRés. 01 43 68 76 [email protected]

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Le concert Un Noël à New York devait être donné en Île-de-France et à Paris :

Maison-Alfort - Théâtre Claude Debussy (94) Vendredi 11 décembre

Yerres - CEC Théâtre de Yerres (91) Dimanche 13 décembre

Paris - Cité de la Musique, Philharmonie de Paris (75)Vendredi 18 décembre

Puteaux - Conservatoire Jean-Baptiste Lully (92) Samedi 19 décembre

Courbevoie - Espace Carpeaux (92) Dimanche 20 décembre

Espace Carpeaux, Courbevoie (92)