Sath 114

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  • 8/18/2019 Sath 114

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    Asservissements digitaux

    Jean-Marc Allenbach 11–25 22-03-2005

    11.4 STABILITÉ 

    11.4.1 Définition 

    Lorsqu'on a un système échantillonné bouclé, il est nécessaire de pouvoir évaluer sa stabilité,

    comme on sait le faire pour un système continu. On va donc partir de ce qu'on connaît en continu

     pour le traduire en échantillonné.

    Fig. 11.31 Circuit de réglage échantillonné.

    On peut déterminer la stabilité d'un système continu en boucle fermée par l'étude de sa

    fonction de transfert Gf ( s). On a vu au chapitre 6 qu'il est nécessaire que tous les pôles  pi de Gf ( s)

    soient à partie réelle négative.

     p ji i i iavec= ±

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    Asservissements digitaux

    Jean-Marc Allenbach 11–27 22-03-2005

    Dans la figure 11.35, le tracé a correspond à un système stable en boucle fermée, le tracé b 

    à un système en limite de stabilité et le tracé c à un système instable. Un système est stable si, en

     parcourant la réponse harmonique pour des pulsations de 0 à π, le point «–1» est laissé sur la

    gauche.

    Comme en continu, la marge de phase permettra de déterminer le dépassement  D1 sur la

    réponse indicielle.

    ϕ

    ϕ

    ϕ

    M

    M

    M

    = ° ⇒ ≅

    = ° ⇒ ≅

    ≥ ° ⇒ ≅

    45 16%

    63 5%

    76 0%

    1

    1

    1

     D

     D

     D

      (11.90)

    On prendra encore garde à respecter une marge de gain  AM assez confortable. (on rappelle

    qu'il s'agit du nombre par lequel il faut multiplier G0 pour amener le système en limite de stabilité).

     AM   > 2 5...   (11.91)

    Critère de Bode: par extension, on peut aussi appliquer ce critère en jouant sur le rapportde pulsations entre celle définie par un module unité de la réponse harmonique en boucle ouverte et

    celle définie par la cassure entre la pente de –1 et celle de –2.

    On désire – par rapport à la stabilité définie (§ 11.4.1) – pouvoir être plus précis sur le

    comportement dynamique.

    Critère d'Evans: Dans le plan s, on a défini des marges de stabilité absolue et relative. Ils'agit de les traduire dans le plan z .

    Le temps de réponse maximal accepté impose que tous les pôles du système asservi se

    trouvent à gauche d'une verticale définie par – ρi.

     p j yiy  = − ±ρ   (11.92)

    Dans le plan z, cela correspond à un cercle de rayon e   T −ρi  centré à l'origine.

     z e eT jyT  yi=   − ±ρ   (11.93)

    Ces deux limites sont dessinées en traitillé sur les figures 11.36 et 11.37. Les tronçons

    renforcés en trait gras (bleu) sont correspondantes dans les plan s et z .

    Un dépassement de 5 % sur la réponse indicielle correspond à une marge de stabilité relative

    de ψ   = °45  définissant deux droites affines dans le plan s.

     p jx   = − ±   (11.94)

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    Asservissements digitaux

    Jean-Marc Allenbach 11–28 22-03-2005

    Dans le plan z , cela correspond à une cardioïde, ou plutôt deux spirales symétriques par

    rapport à l’axe réel (Figure 11.A.9).

     z e   xT jx   =  − ±( )1   (11.95)

    Ces deux limites sont dessinées en trait mixte sur la figure 11.36. Les parties renforcées en trait gras

    (rouge) sont correspondantes dans les plan s et z .

    Fig. 11.36 Critère d'Evans dans les plans s et z  pour un comportement optimal.

    Un dépassement de 16 % sur la réponse indicielle correspond à une marge de stabilité

    relative de ψ   = °30  définissant deux droites affines dans le plan s.

     z  x

     j xx   = − ±3

      (11.96)

    Dans le plan z , cela correspond à une cardioïde.

     z e xT j

    x   =− ±( )

    1

    3   (11.97)

    Ces deux limites sont dessinées en trait gras sur la figure 11.37.

    Tous les pôles du système devront donc se trouver dans la zone tramée (jaune) limitée par z x 

    et  z y pour respecter les exigences de temps de réponse et de dépassement prescrites par le cahier

    des charges.

    -1  -0.5  0  0.5  1 -1 

    -0.8 

    -0.6 

    -0.4 

    -0.2 

    0.2 

    0.4 

    0.6 

    0.8 

    Z

    e – ρcliT 

     

    -2  -1.5  -1  -0.5  0  0.5 -1.5 

    -1 

    -0.5 

    0.5 

    1.5 

     jπ/T

    S

    Ψcli 

     – ρcli 

  • 8/18/2019 Sath 114

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    Asservissements digitaux

    Jean-Marc Allenbach 11–29 22-03-2005

    Fig. 11.37 Critère d'Evans dans les plans s et z  pour un comportement unipériodique.

    Pour éviter tout dépassement, les pôles continus doivent être réels.

     px   = −   (11.98)

    Dans le plan, cela correspond à des nombres réels positifs inférieurs à 1.

     z e   xT x   =  −   (11.99)

    Plus généralement, pour un dépassement maximal 0 % <  D1max < 100 %, on a aussi des

    droites affines.

     p  D

     j xx   = − ±(ln[ max]

    )1

    π  (11.100)

     z e xT 

     D j

    x   =− ±(

    ln)

    max1

    π   (11.101)

    -1  -0.5  0  0.5  1 -1 

    -0.8 

    -0.6 

    -0.4 

    -0.2 

    0.2 

    0.4 

    0.6 

    0.8 

    Z

    -2  -1.5  -1  -0.5  0  0.5 -1.5 

    -1 

    -0.5 

    0.5 

    1.5 

     jπ/T

    S

     – ρcli 

    Ψcli