Sécurisation des parcours DM.docx

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  • 8/19/2019 Sécurisation des parcours DM.docx

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    I) Une red é finition de la notion de « s é curisation des parcours professionnels »

    A) De nouveaux droits individuels octroy é s aux salari é s

    1) Un é largissement de la notion de s é curisation des parcours

    La loi du 14 juin 2013 relative à la « s é curisation de l’emploi » va en son chapitre premierdans sa premi è re section intitul é e « De nouveaux droits individuels pour la s é curisation desparcours » traiter, à l’article 1, de la couverture de frais de sant é collective ainsi que d’uneam é lioration de la portabilit é des droits de pr é voyance. C’est la premi è re fois que la notion de« s é curisation des parcours professionnels » s’inscrit dans une logique de protection socialedes salari é s. La loi du 14 juin 2013 participe ainsi à une red é finition en é largissant cettenotion de s é curisation des parcours.Elle met tout d’abord en place un dispositif de g é né ralisation de la couverture compl é mentairede frais de sant é collective pour tous les salari é s dont le processus s’articule en trois temps.

    Tout d’abord une n é gociation s’ouvrant au niveau des branches professionnelles, ensuite à dé faut d’accord de branche, une n é gociation s’ouvrant au niveau des entreprises et enfin dansle cas o ù aucune des n é gociations n’a pu aboutir, la loi pr é voit qu’une couverture minimale defrais de sant é doit ê tre mise en place par d é cision unilat é rale de l’employeur. Le probl è meé tait qu’il existait un grand nombre de salari é non couvert au titre d’un contrat collectif etobligatoire en mati è re de sant é , soit couvert au titre de contrats individuels, soit qui nebé né ficiaient d’aucune couverture compl é mentaire sant é . Ainsi dans l’optique de pallier cetteiné galit é , la loi privil é gie le dialogue social pour mettre en œuvre la g é né ralisation lacouverture sant é compl é mentaire en pr é voyant l’ouverture obligatoire de n é gociationscollectives. Ce nouveau droit doit de plus permettre de limiter l’alourdissement des charges

    susceptibles de peser sur les entreprises.Ensuite en mati è re de pr é voyance, la loi pr é voit une am é lioration des conditions de portabilit édes droits du salari é . En effet, la portabilit é de ce droit é tait cofinanc é par l’employeur et lesalari é , or en pratique lors de la rupture du contrat de travail, peu de salari é s d é cident, aumoment o ù leurs revenus diminuent, d’assumer leur part du financement. Ainsi, la loi a pr é vuune g é né ralisation la mutualisation du financement dans un but de faciliter son recours. Deplus, elle instaure une dur é e maximale de la portabilit é des droits plus longue, de 9 à 12 mois,afin de tenir compte de la dur é e moyenne du ch ô mage.

    2) Un nouveau droit de mobilit é volontaire s é curis é e

    L’article 6 de la loi du 14 juin 2013 cr é e un nouveau m é canisme intitul é « mobilit é volontairesé curis é e » et l'ins è re aux articles L. 1222-12 et suivants du code du travail. Selon l’article L.1222-12, dans les entreprises et groupes d'au moins trois cents salari é s, le salari é disposantd'une anciennet é de deux ans peut demander à bé né ficier d'une p é riode de mobilit é durantlaquelle il exercera une activit é dans une autre entreprise. Cette mobilit é volontaire s é curis é eest provisoire, il est pr é vu à ce m ê me article qu’au cours de l’exercice d’une activit é dans uneautre entreprise, l’ex é cution du contrat de travail du salari é est suspendue. Le but de cenouveau droit est d’octroyer au salari é une facult é de d é couvrir de nouveaux horizons sansprendre le risque de perdre l'emploi originel. Cette libre circulation des travailleurs est lou é comme é tant un é lé ment de « s é curisation des parcours professionnels » car il va permettre

    aux salariés dans un soucis d’anticipation des mutations

    économiques ou technologiques, dechanger d’emploi, d’entreprise ou m ê me de secteur afin d’ é viter toute p é riode de ch ô mage.

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