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8 3 e A n n é e . — N ° 2 4 .
■de u n b o npnnes référen-
sachant. don-
I Journal. 81230
|RY, cultivateur m é n a g e , le
|ie pour garder s ava ien t un fils
| e s bœufs, l’oc- 238
l u n m é n a g e ,j i ie r , la fem m e
B onnes ré fé -
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e t le m énage.fcgées.[ Journal. 139
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249
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| GRATUITES Irl-tés. Im m eu b le Tdrs oa à LotMt
Cspueüin, Parti, I > Journal Officiel i Tenta.
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r Literie, etc. |
v a r i é s —ia rç o n n e ts
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CINQJCENTIMES — l e Cl ■ Jeudi 28 Mars fg /3 .
Paraissant le Jeudi et le Dimanche. 'JOURNAL’ DE SENLISRédacteur en chef : Loup
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Paraissant le Jeudi et le Dimanche}
▲ B o w i r i i ï c a i T t r s
■a u ................Six a o li ...............
Oa l ' i a m a u B n u b da Joirmil et dau tau— L’abanam ut u t pajabi.
• d . pteia droit jusqu'à raupUoa( Oa a’aaama a u Butes bateau da poste. - d’avanoa «t continue di d'avis contraire.
BUREAUX, REDACTION & ADMINISTRATION■ B R U S — 11, Plae* «e l’HltaMa-VUte, i l — SKM Kia
T É I . 1 F H O » ! a* «
______ itSSSZ URSa:::.::." o35‘-hJl,mt | ..........._ -■ _ .______ Faits <Ü Te»t................. „
a u bateau du je
Senlis, le2t M ars 1912 L E
Randonnée sanglante. j§LègneL e D ra m e d e C h a n til ly .
N otre régi on, en particulier, est sous le coup deri’indicible émotion provo q u :e p a r l’audacieux forfait dont la Société Générale a 'é té le théê tre avant- h ier. C’est la série rouge qui continue; avec une chance in sensée, une sorte de fatalité, une audace incroyable, les bandits, en auto, p réparen t, combinent 1 ;u rs p lans qu’ils exécutent m athém atiquem ent, sans le m oindre accroc, et cela, en plein jo u r !
Après la rue Ordener, la place du H avre, Pontoise, etc ., voici Montge- ron et Chantilly, ensanglantés. C en est trop ! l ’indignation est générale dans le pays, terrorisé p a r les m oyens que le p rogrès a mis à la disposition des anarch istes.
Dem ain, des funérailles solennelles seron t fa ites à Chantilly, à ces m alheureuses victim es du devoir, tom bées sous les balles de ces lâches a ssa ssins.
P leurons-les, ces chers d isparus, qui on t succom bé à l ’âge où la vie leur sou ria it, au m ilieu des joies de la famille. Saluons leu rs dépouilles m ortelles, e t songeons que si des m esures avaient é té p rises depuis longtem ps, nous n ’au rions pas à en reg istrer ces deuils si cruels.
En présence des bandes pa rfa ite ment o rgan isées et réso lues à continuer leu rs abom inables exploits, on a reconnu enfin qu ’il fallait o rg an iser la défense de la société. M. Lépine l ’a dit plusieurs fois su r les tom bes des innocentes victim es : il ne suffit pas de gém ir, de p leu re r nos m orts g lorieux, il faut les venger ; e t p a r des d soositions énerg iques et spéciales, faire com prendre aux ap aches, aux anarchistes, que le règne du band itisme a trop duré, e t qu’il va p rendre fin. La réorgan isa tion de la sûreté géné-ale, l’augm entation de l ’effectif des agents, un service com plet d ’automobiles m ises à leu r disposition, le téléphone installé dans les b rigades de gendarm erie, dans les com m issariats, aux P arq u e ts , et, dans les cas qui nous occupent, la ju rid ic tion de ces derniers, étendue sans lim ite ; enfin des prim es d’a rg en t accordées à quiconque a rrê te ra ou facilitera l ’a rrestation d’un crim inel. V oilà ce qui s ’impose.
Que les garçons de rece tte s, les employés de banques, soient m unis de revolvers à balles b lindées : voilà qui est bien. Mais il fau t qu’ils se sentent à l’abri de toute su rp rise , p a r une su rveillance de tous les in stan ts, o rgan isée pour préven ir les a tten ta ts criminels.
La Chambre, sou rde jü sq u ’àlors aux supplications du p ré fe t de police ouvre les yeux à la triste réalité : c e n ’è s tp a s trop tô t ; m ais il’faudra it à ces dispositions, en ajouter,"une au tre , la plus ind ispensab le , celte d ’une répression r.igouréusè p a r nos:cours •d’assises, appliquant im pitoyablem ent les trav a u x forcés à perpétu ité ou la peiné de m o r t p our fa ire disparaître à ja m ais de la circulation ces redoutables Maridrin.
C’est à c e p rix , seulem ent, que la sécurité publique sera sauvegardée.
D efendons-uous ! Défendons-nous !
' ; r . ; - • ; L o u p BERTROZ.
Les Anarchistes de la rue Ordeneropèrent dans la Banlieue.
U n e s i n g u l i è r e c o lu c id e n c e .Faut-il rappeler que, par une coïnci
dence singulière, c’est à quelques kilomètres du point où s’est produile, près de Montgeron, l’attaque de l automohile que, dans la nuit du 8 au 9 fioréal an IV (27 au 28 avril 1796), furent tués Excoffin, le courrier, et Etienne Audeberl, le postillon de la malle de Lyon. C’est au pont de Pouilly, non loin de Lieusaint, que les assassins arrêtèrent la malle, pour s’emparer des sept millions en assignats qu’elle emportait à Lyon d’où ils devaient être dirigés sur l’armée d’Italie, crime que sept accusés, entr’autres le fameux Lesurques, payèrent de leur tête.
que ceux de la rue Ordener, on aurait cru voir Carrouv, à l’intérieur de la voiture, tandis que Bonnot était au volant et Gar- mer à cf té de lui.
Les efforts des commissaires de la sûreté générale, tendent à établir s’il n’y aurc.it pas de complicités locales.
A Montgeron,Jis assassinent urj chauffeur
et volent l’auto.
A Cliantilly,J/s dévalisent la Société
Çénêra/e et tuerjt 2 employés.
L’Auto est abandonnée à Asnières,on perd la trace des bandits.
Les anarchistes de la rue Ordener, viennent dé tenter un nouveau coup dans la banlieue parisienne. Ils ont fait, lundi, trois victimes ; dévalisé la Société Générale de Chantilly, et, sous la menace de leurs armes ils ont terrorisé une population paisible. A l’heure actuelle ils sont en fuite et jouissent de l’impunité, en dépit des laborieux efforts des commissaires et inspecteurs de la sûreté générale.
S u r l a r o u t e d e U lo n tg e ro n .
Il était huit heures du matin, environ, quand le chauffeur François Mathilé, de la maison de Dion et Bouton, roulait avec son auto, en pleine forêt de Sénart, à proximité de Montgeron. Il pilotait une limousine de 18 chevaux, couleur bleu foncé, dont M. le colonel de Rougé venait de faire l ’acquisition. D’une cabane de cantonnier, trois individus sortirent brusquement ; ils agitèrent leurs mouchoirs pour faire signe au chauffeur d’arrêter sa machine-. Sans défiance, celui-ci y consentit. C’est alors que l’un d’eux, se détachant du groupe somma Mathilé de lui livrer sa voilure. Un refus formel lui fut opposé. Immédiatement les bandits sortirent leur revolver : trois balles vinrent atteindre le chauffeur qui tomba mortellement atteint. Au bruit de la discussion, le jeune secrétaire du colonel de Rongé, M. Cerisolles, qui se tenait à l’intérieur de la voiture,
descendit, légitimement inquiet. Trois fois, les bandits tirèrent sur lui : mais il ne fut que légèrement blessé au bras et à la main droite. Il eut la présence d’esprit de tomber et de ne faire aucun mouvement. Les assassins le crurent mort et ne
nav le vol à main armée.D e n o u v e l le s v i c t im e s .
Il était environ 10 h. 1/2, quant une forte limousine de couleur loicee, venant de la direction de Paris, débo icha sur la place de l’hospice Condé.
Après avoir .fait le tour de la place, ia voiture descendit la route de Creil jusqu’à proximité de l’usine Guilleminot, puis, opérant son virage, remonta la route de Creil et vint s’arrêter à proximité de- l’agence de là Société 'Générale, qui se trouve à l’angle de là nié de Creil.’-
Voici, aussi fidèlement exposé que pos-ihlo l ’ifirnS ra irO Ctlîtri nni>l'nnfnmnk!ln
direction de Paris.Quelques instants après, un cultivateur
passa par là, avec sa voiture : il releva les deux victimes et donna aussitôt l’alarme
Mais les bandits étaient déjà loin.L e s p o r t e s d e P a r i s f e r m é e s .
L es g a r e s g a r d é e s m i l i t a i r e m e n t .Prévenu avec un certain retard, par
suite de la difficulté d’obtenir, les communications téléphoniques, M. Guiehard, chef de la sûreté, fit aussitôt garder les portes de Paris par des gardiens de la paix et des agents de la sûreté, armés.
Puis, l’ordre fut donné de garder les gares de Paris. A Saint-Lazare, notamment, les quais étaient gardés, par les « municipaux », le revolver en bandoulière.
Mais toutes cesprécautionsdevaient être mutiles, puisque là ne se bornait pas ''action des bandits : ils couraient à de nouveaux crimes, avec cette stupéfiante audace que rien ne déconcerte et, qu’au contraire les , événements semblent si merveilleusement servir.
P L A N
du th éâ tre du dram e
Hôtel d’Angleterre
Rue du Connétable
LÉGENDE EX PLICA TIV E
A.8 C D i f trajet aller (avant le crime)F, trajet retour (pour se rendre à la
Société Générale et mettre la voiture sur la direction de Paris). >
G, départ sur Paris.H, magasin de chaussures sur lequel des " r projectiles ont été tirés.
Chemin suivi par l’auto
des bandits
de l’Hospice
Société Générale
U sin e G u illem in o t
Précisons tout d’abord un détail que l’enquête retient comme très important: En arrivant de Paris, l’auto s’arrêta place de la Gare. Une femme, étrangère à Chantilly, arrivée de la veille — et que l’on a teutes les raisons de supposer comme étant l’indicatrice du coup à mire — s’approcha de la voiture, échangea guelques paroles avec le chauffeur, et s’éloigna bientôt. Or. retrouvera sa trace dans la suite.
C o m m e n t l e c r im e f u t p e r p é t r é *
Nous àvons suivi le trajet qu’effectua F automobile;: reprenons-là à son arrêt devant la Société' Générale. A peine avait- elle stoppé, que trois individus descendirent de l’intérieur un quatrième, qui se tenait à côlé du chauffeur se joignit à eux, tandis que le chauffeur restait a son Volant et faisait le guet.
■Tous étaient coiffés de casquettes et portaient des lunettes d'auto, qui leur masquaient en partie le visage. Au mo-1 ment où les bandits pénétrèrent dans là banque, trois employés seulement, se trouvaient dans les bureaux : M. Joseph Trinquet, caissier; M Raymond Legen- dre, préposé aux titres et M. Roger Gui- bert, aide-comptable.
M. Masson, chef du bureau/avait quitté l’agence quelques minutes auparavant, et l'employé principal M. Courbe, se trouvait aux water closets.
Sans mot dire, les quatre bandits vinrent se placer devant chaque employé, et, au commandement de l’un d eux, firent feu de leurs armes. Le premier, le jeune Guibert s affaissa, il avait reçu deux balles dans l’épaule. Une seconde après, le caissier, M. Trinquet, frappé à la tête, tombait dans une. mare de sang ; enfin, M. Raymond Legeodre, tomba sous trois balles tirées à bout portant.
La scène avait duré deux minutes à
U n e f u s i l l a d e d a n s l a r u e .Alors, tout comme après l’attentat de la
rue Ordener, les bandits s’en prirent au public accouru au bruit des détonations.A côté de sa machine, une carabine à la main, le chauffeur tirait sur ceux qui passaient. M. Masson, en revenant à la Société Générale, plusieurs fois visé, ne dut son salut qu’à un brusque écart ; et, comme Mme Masson, dont l’appartement est situé au-dessus de l’agence, regardait ce qui se passait, deux coups de revolver — qui, heureusement ne l’atteignirent point, furent tirés dans sa direction.
A ce moment, M. Dupuis, facteur des postes qui effectuait la levée des boîtes, à proximité de l’hôtel d'Angleterre, fut mis en joue par les bandits qui, dans la précipitation de leur tir, avaient brisé une des vitres de la voiture. Une bdloepfin, vint briser la glace de la devante* file M.Choquet, marchand de chaussâr& j et M Kiderlîn, ouvrier sellier chez H .’Bjirrère, reçut-dans-le pied une balle blindée de 6 miltimètres.
Et, doucement disent les uns ; en qua- trième vitesse, .disent les autres, les ban- de l’aut^bleue etiahnTbt' dits s éloignèrent par l’avenue de la gare; I II d»—«i ?.?? et des Criminels,tournèrent brusquement par la foute de Lamorlaye et disparurent dans la direction de Luzarches.
L e s v ic t im e s .Quand M. Masson et l’employé princi
pal M. Lecourbe, pénétrèrent dans l’a- ence, un effroyable spectacle s’offrit à
leurs yeux.Côte à côte, les trois malheureux em- " ’és gisaient dans une mare de sang.-
Trinquet était mort ; M. Raymond Legendre, agonisait ; seul, M. üuilbert n’avait pas perdu connaissance. M; la- docteur de Lacroix de la' Valette, vint prodiguer ses soins àM . Legendre .: mais ce fut en vain. Le malheureux expirait cinq minutes après. :
M. Trinquet, était âgé de 27 ans*; il était marié et attendait prochainement un bébé. >
M. Legendre, âgé de 19 ans, demeurait avenue de la gare.
Enfin, M. Robert Guibert, âgé de 16 ans, habite à Lamorlaye, avec sa même ; son état n’est heureusement pas très grave et on espère qu’il se remettra de ses blessures.
est_retroü7ée.L e s b a n d i t s é c h a p p e n t e n c o r e .
De Chantilly les bandits se dirigeaient à toute vitesse sur Paris, ainsi que nous l’avons dit. Leur passage était signalé à Epi- nay-sur-Seine, à Vflleneuve-St-Georges. Un peu plus tard on les apercevait sur la route de Pontoise., J ? n “ avait, pas perdu de temps à la Sûreté pour téléphoner aux divers endroits
q K n S é d M L Seigne“ entS’ Si VagU6S’‘ C’est aiusi que M. Gayrat, commissaire de police d Asnières, recevait vers 10 h. 1/2 une dépêche lui donnant le signalement
et Jaune et des criminels, posta fdes agents aux croisements des
routes traversant Asnières et principalement su r la place Voltaire où aboutissent Enghîen et 0Blle de Chantilly par
A 11 h. 2 0 ,'place Voltaire., des agents cyclistes aperçurent dans une' automobile
L e m o n ta n t d u v o l.D'après les premières constatations,
auxquelles 5se .sont, livrés, M- Masson, directeur de l'agence de Chantilly, assisté du directeur de;l’agënce de Creil; et de M Petit, directeur général des agences dë Paris, le montant du vol s’élèverait à 49.000 frauos : 33.000 francs en billets de banque, 10.000 francs en or ; 4.000 francs en numéraire.
Aucun titre n’a été dérobé.
L’e n q u ê t e .A 11 heures 1/2, le Parquet de Senlis
arrivait sur les lieux : jî comprenait MM. Baulet, juge d’instruction ; Puglièsë, procureur de la République; Baudeloque, greffier d’instruction, Emilien Taxil, com-i missaire de police ; docteur Corpechot,; médecin légiste ; Delavallade, capitaine de gendarmerie. Bientôt arrivaient également, M. Ségur, l’infatigable et très distingué commissaire de la sûreté générale, et son fidèle lieutenant, M. Carré, inspecteur de police mobile-; les premiers résul-
.... ..... -------- ------------ - , tats de l'enquête sont naturellement encorepeine, et dans ce court espace, 40 coups i trop confus pour qu’on puisse en tirer desde feu avaient été tirés. î renseig- etneiits-utilisâblës.
Précisons cependant, que cinq minutes„ „„ de temps, les bandits enjam bèrent les comptoirs et s’emparèrent de t ju ic e qui leur tomba sous la main. Séijls, les titres ne furent .pas touchés ; l ^ o c i a t i o n en est sans doute trop
; Une' foié en possession deleur butin, lës bandits sortirent tranquillement, comme ils/-, étaient entrés et reprirent place dans l’automobile.
Cependant, ayant entendu du bruit, M, Courbe,' employé principal, avait ouvert la porte-: mais, à la vue du.sang, il la referma brusquement et s’enftiu, affolé, chez'dés voisins.
. J B q u après le crime, une auto qe course montée par un seul cbàuffeur, et semblant venir ae la direction de Creil à suivi l'es traces de la voiture des meurtriersr. Oe a crû re-
du châuffëu r;ll.S fpë 'tiL rfigu re pâlT'et bi posée, et paraissanttrè»jeunofS porte
que les ’ perforés :’ lfch o rt a d û f t w S g n t e !
six individus dont le signalement répon- dait exactement à celui des bandits de Montgeron et de Chantilly.Rio1» f , mireü‘ ^ i a poursuite de l’auto qui filait à la quatrième vitesse et allaient la rattraper quand les voyageurs abandonnèrent leur voiture, escaladèrent une palissade et se lançèrent dans un train en marche. Deux trains se croisaient à ce moment et se dirigeaient l’un sur Argenteuil 1 autre sur Paris, de sorte que l’on ne sait quelle direction ont prise les bandits
Quand ils eurent sauté dans le train en marche, le chef de gare d’Asnières essaya d obtenir la communication téléphonioue avec Paris : il lui fallut 3a minutes pour y parvenir. F
L’a u to a b a n d o n n é e .L’auto, qui porte le numéro 179-W-4
est toute neuve et fort belle. La glace de gauche est brisée par une balle qui a également traversé le store, ce qui prouve qu’au moment de fagression àMongeron, ce store était baissé. Il y a également une forte éraflure produite par une balle sur le panneau de gauche et une autre à ta portière de gauche.
Dans l’automobile le commissaire de police d Asnières a Irouvé deux pardessus- dans la poche de l’un se trouvaient45ear- touches à halles blindées, dans la poche de I au tre11 cartouches de carabine W inchester. Avec les pardessus se trouvaient également deux chapeaux dont l’un porte la marque du Bon Marché et deux mou- chqirs ensanglantés dont l’un marqué G, qui'pourrait appartenir à Uarouy un à siü ilfa £a T e,nt a saco°he volée à la de cfés plusieurs trousseaux
La voiture est en ce moment garée, en face du commissariat de police d’Asnières sur la plaoe de l’-Rôtel-de-Yille. U njfhule g r o u s e ne cesse de stationner sur la
U n e p r i m e d e c e n t mine f r a n c s .
En présence des crimes abominables qui viennent d’être commis à Montgeron et à Chantilly, la Société générale offm o n t£VmLde 100' (K)Ü to n c s à fa p e rs o n n ! les Coupablesî'0Qa:lgne(Güa!S f t r a arrêter
L’a u to p s ie .des malheureuses Victimes a lundi soir à l’hospice par
qocteun,CQrpecla>t,. m édecin 'légistefeue ’ doqteur.de Lacroix de Lava-
Des constatations des médecins,- il ré- sujte que le caissier, M. Trinquet, a reçu
15. Feüiiieton bd COURRIER de L 'O ISE
Drame dès Ténèbres d’Afrique
Armand de LA1VROSE
P R E M IÈ R E P A R T IE
IV« U s’é ta it vengé, il s’é ta it frayé u n
^ a* E tcê la im puném ent. : ' *« C ar qu i jam ais le pou rra it soup
çonner d’être p o u r quelque chose dans le d ram e de -La Maladière T V
.- '.Y V - .'-if--'.'Si le m u su h h an ÀK ben Ahm ed avait
lu a tten tivem en t lés versets du C oran
y am aft vu que c e s t bai qui- -véritablem ent est le m aitre de fh e u m .
Seul -il tient dans ses mains puis- santés la vie de ses créatures.; .
Mais Ali était meênVmuSulman sans cloute quefétte
sSbrciëZes.lés-gg'ïaftes. de- les profondeur» mysté-
des forêts d u Congo, au bord des fleuves imm enses et sacrés, qui avaien t charm éou terrifié de .leurs ré- cits son enfance royale to u t en agitant son berceau suspendu. ,,
E t c’étaient les sorciers, les griots qui- iq i oyaient passé au cou les talism ans qui sont toute la foi des .Noirs, leurs-grisgris protecteurs.
A h croyait donc uniquem ent à deux sachets, 1 un de cuir rouge brodé d’aF- gent e t l’au tre verdâtre, rugueux, dur confiné du fer en
l’avaient brodé sous lesr tsq u e s '/q ü î l'avai ten tes Sahariennes.
Le v e r t était imprégné de la senteur pénétrante, étrange des soum aris, ces colliers de graines q u e p o rten t tes négresses de (ruinée.
R attachés l’un à l'au tre pa r deux fines lanières, ils pendaient su r sa poitrine bronzée
L 'u n en avan t, l’au tre en arrière.A li avait la superstition de ses deux
ses deux talism ans, lui eût p ris, s’il les eû t perdus,
,iuté les ' pires événem ents ésespéré d e là F o rtu n e , x petits sacs venus des deux
le l ’Afrique, petites images de deux races différentes, c’é-
.6 étbü&i • ï'W. ifau t. ajouter: tout- de suite ‘ excellentes ra isons d’y te* >ire, en dehors 4 e to n te foi
» sacs fie-con tenaien t comme les amulettes
m usulm anes ou les grisgris nègres, de simples form ules de priere, des conjurations, des philtres grifionnés p a r un m arabout ou un féticheur, assuranlces contre la fièvre, les vo leurs-ou les infidélités.
I ls contenaient to u t au tre chose.E t ce quelque chose Ali avait, quoi
que ne c royant ni jL D ieu ni à d ia l le, d excellentes raisons d 'y ra ttacher l’avenir de sës ambitions, sa sécurité m atérielle e t m orale. -
Ce quelque chose c’était bien comme dans les am ulettes et les grisgris, des m ots incom préhensibles, des signes m agiques, .
Oui, m ais m ots incom préhensibles ou signes m agiques qui n’avaient pi i ut été écrits, traces p a r des charlatans jeta n t ae la poudre aux veux dés n: ïfh contre espèces so nnan tes
Ces m ots et ces signes mystérie ux avaient u n sens précis pour le s initiés, un pouvoir réel.
Ils étaient comme le m ot de pa-se de la barbarie africaine contre la ci vi-
-lisation d 'Europe. - ---------- ~Avec eux on devenait intangible,
avec eux on était accueilli de la mer Rouge aux bords du N iger, du Sénégal e t du Congo au M aroc, sous la hutte des ’ N oirs com m e-sons la ten tes des Nom ades. . ,
O n verra plus loin d’oû ce m ot de passe tenait son influence, quels en étaient les détendeurs, les distributeu rs.
Çes sachets d’Ali contenaient déjà cela..
Puis-iis contenaient encore lessecrets les créances, les généalogies de ses deux
fa m ille s :.la fami!le des Arabes de
grandes tentes et la famille des rois du o n g o ........De ces secrets, de ces créances, les
preuves de pai enté qu : exhibés en tero ps opportun valent des trésors, sauvent ou tuen t, de ces révélations, de ces témoignages écrits q u i entre des m ains habiles, sans scrupules, sont comme la clef sanglante dé Barbe-Bleue ' ou le poison'des Borgia' ' Avec ses deux am ulettes Ali se sentait fort, très fort.
Seulement1 pour que les dites am ulettes produisent leur effet, il fallait de toute nécessité que le milieu fû t ce ui pour lequel elles avaient été créées.
E n France, pour les gendarm es elles étaient sans valeur./M êm e plu tô t suspectes comm e les
sim agrées d’un Bohémien.' v- Ali s 'enrend itim m édatem en tcom pte dès qu'il se v it en m auvaise posture.; E t ce’a sans que son ami, son conseil
ler eû t besoin de beaucoup insister.Il vit le tra ître de la famille D eval;
que.tout m alin et to u t cuirassé qu’il fut, la justice de D ieu, représentée p o u r le q u a r t d ’heure, en F ran ce ,, .p a r les' gendarm es, é ta it encore s a , souverà ine
Qn’a rriv a t-jl donc t , . - -j- Gbr on. n e -p e u t n ier que ■ son coup efit été habilem ent porté, sa mise en scènè si b ien m achinée qu’il fu t insoupçonnable. '■ h--
Qu’arriv a -t-iU . le voici. ..et ..contre toutes prévisions humaines.
L H uhèbrirxS fiw rde "
bien Sylvain- Lardennois..étendu les p rés de La Maladière. ■ -
Mais elle le trouvajeune enco e
sans . trop utile aux.
d ans-*
tropeUe
estiina sans douté que. de l’achever ce serait se faire trop là compliced’un gredin. . . ..
E t, de son vol d ’oiseau de nuit, elle p a rtit faucher ailleurs,
La justice d e D ieu gardait- un tém oin la victime elle même.
Q uand l’assassin eut regagné Camp- fort, ce ne furent point les deux chiens deux bassets-lents et peu dém onstratifs q u i donnèrent l’éveiL ,
C e fu tF a ih m a. ■■ JLe coup de fusil et la ebute à C son
m aitre l’avaient affolée.Mais elle se ressaisit. , ; .E t intelligentei brave affectuèuse, elle
rev in t, «n s'ébrouant, avec d jaT arrêts brusques, de circonspects galops en rond m ais file rev in t jusqu’à ;j^ p m me
tomber;'étendu de 1 a o tre c ô 'ê .dë la .hme, de là ,tan d is quelle la v a it vti. tonc
,en d eçà . , ;E lle n1
s é i l a m im e pl l’avait en appare l’çût piétiDé dans son élan.
essay é poin néme place
in t de franchir 'e.fos- qu’où son m aitre
rence, sauté,- c a r eDe
naseaux. - v; qui aim ait tan t à
laqùlil était nuit,
-tous deux a '
« R ien , ce m aître
connaître .rem aou on lés
t Cela n’était passai
m :
* f p f l I
“ * R ; j ’ aT?-it desrmenéfcès d a fls l’a ir . » Fathm a se m it à trem bler.P u is tou t à coup, avec - u n hennis-
sem ent prolongé, douloureux elle p a rtit à fond de, tra in pour la ferm e desUrmeSi .a. . ^ .
s I l lu i fallut à peine u n q u art d’h ’ure pour.parvenir jusqu’à la barrière 'q u i fion ° Ur Centrale de Texploita-
Ceüe barrière avaient déjà ete pousses à cause des rôdeurs,
■de p lus en p lu s nom breux, qu i cherchent à se glisser d anales écunes.
Comme une demoiselle a ttardée, inquiète e t.q u i carillonne pour: obtenir q u o n lui ouvre, la ju m en t, blanche d ecume et toujours frissonnante, hennit coup su r coup.
Quelqu’un se précipita pour t ire r un des battan ts de la barrière
Ce quelqu’un c’était Louis S im onnet, qui justem ent a ttendait depuis uneheure que M Sylvain fû t re n tré afin de lui souhaiter le bonsoir e t de se m ettre à.sa disposition s’il y a v a itu n coup de m ain à donner dans la ferm e à 'u n e
Presse pareille à celle que m otivait le m ariage. •
; . L e sergent «n convalescence s’élança
é ta itT n 'u iè te ^ 6 ^ M" ’ LardennoiaSon filseût déjà dû être rentré.
tout de suite Simonnet se rejeta en wnàre avec une, exclamation invohm-
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SltlVTG
une
iv * l* « r r * ïi r
été frappé de quatre balles dans la poitrine, la veiq^ axidaire à:,ÿB tranchée;,lôtnal- heureux jeune.homme a dû mourir après une heure d’agonie.
L es c o n d o lé a n c e s o ff ic ie lle s ., M. Vallon, maire de Cbàniüly et M. Paul Làfargue, sous-préfet de Senlis, se sont rehdus à .l'hôpital, pour igluer les victimes au nom du gouvernement.
M. Regnàult, procureur général près la Cour d’appel d’Amiens, les accompagnait ainsi que tous les directeurs des agences de la Société générale dé là région.
On reconstitue la scène.L e s p i s t e s .
Hier matin, le service photographique des recherches, au service de la sûreté, est venu reconstituer la scène du crime ; l’agence d e là Société G énérale a été photographiée, et, i l’aide d’une auto, lés inspecteur de la sûreté ont refait l'itinéraire suivi par les bandits, et reconstitué la scène du crime, à l’intérieur des bureaux de la banque.
M. Taxil, le dévoué commissaire de police de Senlis, poursuivant son enquête a pu établir que notre ville avait reçu dans le courant de février — entre le 20 et le 2 5 — la visite d'individus louches qui se sont rendus dans les deux établissements de crédit, sous des prétextes divers.
A la banqùe Mercier, notamment, un individu revêtu d’un pardessus verdâtre, très usagé, est venu demander des renseignements sur des titres espagnols qui, ne seraient pas côtés en banque. Les recherches effectuées ont duré assez longtemps pour permettre à l’inconnu de se rendre compte de l’état des lieux.
A la Société Générale, également et à la même époque, le même individu — croit-on — est venu demander un prêt de 3 francs, sur sa montre en or. Mais là mine de ce singulier-.plient était, ÿ peu rassurante, qu’instinclivément, le caissier mit la main sur la crosse de son revolver. L’autre n’insista pas. ,
On est tout porté à croiaftque ces mystérieux individus étaient indicateurs du coup à faire, et l’on conçoit tout l’intérêt qui s’attache à l’enquête de M. Tàxil.
f:
Une déclaration t r o i i î e .S e n lis . L ia n c o u r t , C h a n tilly
o u C ie rin o n t ?Un point très important de l’enquête
est certainement la déposition de M. le lieutenant Serin, commandant la gendarmerie de l’arrondissement de Clermont.
Vendredi dernier, sur le marché < Liancourt, trois camelots vendant « la'fin du monde », semblaient fort préoccupés tous trois étaient de mise eorrectè. Ils s’étaient installés devant la succursàle de la Société Générale. A proximité, une automobile Torpédo, montée par deux individus louches, était en stationnement.
Un pharmacien de Liancourt, M. Chè- bleau, reconnut l’un d’eux pour être Gar- nier ; il fit part de ses doutes à sa femme qui crut, elle aussi, reconnaître Garnier.
Bientôt les individus avaient disparu. Le même jour, quelques heures plus;,tard, à 11 h. 1/2, on retrouve ces trois mêmes individus à Clermont. Us y stationnèrent longtemps, devant le Comptoird’Escompte, en vendant leur « fin du monde », puis ils allèrent consommer au débit Robiaa. Là, on est persuadé que ces trois consommateurs n’étaient autres que Carrouy, Bonnot et Garnier.
L’après-midi, ils laissèrent dans le débit un stoch de leurs journaux et allèrent se jromener, l’un sur la route de Mouy, où ’on ne trouve aucune indication, sinon
le fait de se renseigner sur la disposition des routes; les deux autres sur la route de Beauvais, où se trouve un garage d’auto Comme on le voit, leur promenade pouvait bien n’être pas désintéressée. A 4 h. 1/2, ils revinrent au débit Robida, chercher leurs journaux. En routé, ils manquèrent de croiser M. le lieutenant de gendarmerie Serin, qu’accompagnait M. Martin, inspecteur de la brigade mobile. Mais à la vue des magistrats ils firent demi- tour et s’enfuirent dans une direction inconnue.
Le lendemain, samedi, tous trois revinrent à Clermont et couchèrent au débit Désir, nous des noms d’emprunt, déclarant venir de Liancourt.
Le lendemain matin, ils quittèrent Clermont, et dès lors on a perdu leur trapé.
Garnier n ’était, d’ailleurs, pas un, inconnu à Clermont ; son père est interné à l’asile d’aliénés et il venait quelquefois Ty voir. ; T
Cette déclaration établit bien que les. trois mystérieux camelots n'étaient autres que Carouy, Bonnot et Garnier, et.leur séjour prolongé, devant là Société Générale, à Liancourt et à Clermont; devant le Comptoir, d’escompte — qui n’ést pas; à beaucoup près, le centre au m arché — la présence d’une automobile à proximité, tout celajdénote un coup préparé contré les établissements de crédit.
D’autre part, Iss visites que nous signalons pin s haat.dansde&banqaeed&Senlis. la présence delafem m e inconnue à Chantilly, tout cela indique; encore que Senlis avait été visé par les bandits.
De sages précautions..J3 ■■'!.!5 ..i s- ; —En .présence des attentats répétés qui
se commettent contre les banques, i! importe de prendre des précautions pour éviter le retour de pareilles scènes de car- nage>t _ - ■ ■■■■'
A cet effet, M. de la Tour du Villard, le très distingué directeur de l’agence senli- siennede la Société générale, a fait i’àc- quisition de brownings dont chaque employé a été immédiatement, muni. Mardi m atin,-le personnel de .la banque, sousl la conduite de son directeur, s’estJivré, aux environsde la ville, à des exercices de tjrÿ pour bien connaftrele maniement de l’arme et acquérir la facilité de bien viser —; et surtout, de viser juste. |
- -.i-fi''. ri,' g ’’ i • 't . {:;U0O jLes obsèques des victimes.- -Les obsèques’ dé» deux employés, tom
bés sons les bâties des anarchistes/seront, oélébrées demain jeudi 23 mars,’ à Chantilly; à dix heures précises, en féglise Notre-Dame de Chantilly. On, se réunira à d’agence de la Société gênéralè, 6, place de l’Hospice Condé.j Le corps de M. Raymond Legendré, m m inhumé au Cimetière de Chantilly ; M. Joseph Trinqpier, caissier, sera-ente r ré * Montpellier, son pays natal; dans «sép u ltu re de famille.
Les lettres de-faire part-, adresséègpar les agences de Senlis, Creii e t Chantilly, portent : « de-’la part du Conseil,d’admi-
jiiaratiosiy du aàm itéideucenstfre'et de la Direction de la Société g é n ia le ».
. . . . . .......................
n. Les tragiques drames de
4e Chantilly ont eu lundi, en leur répercussion à la C ha1 forme d’une question que Bouillon, député de la cireonq. se trouve Môntgeron, a adressé trep e l’intérieur pour lui déniant mesures il compte prendre pour sécurité à .Paris et dans la banlieue. ,
Mt-Eranklm-Bouillon a brièvement raconté les crimes de Montgeron et de Chantilly et montré la nécessité de prendre d’prgence, des mesures de protection pour les habitants ; puis il a fait allusion au désarroi qui règne à la préfecture de police : Des dissension» intestine» .régnent . A .la.préfecture 3è police. Le chef et le sous-chef de la Sûreté sont en désaccord.
Cet état .d’anarchie.ne peut pas durer.Je demande l’assurance que l’ordre sera ré
tabli dès. demain à la préfecture de police.u Llorateur a terminé en adressant aux familles des victimes l’expression _des sympathies de la,Chambre, qui s’èst associée à ces paroles par ses applaudissements,, ,, ... ... .
M. Steég, ministre de l’intérieur, a brièvement répondu. Il pàrtage l’émotion de la Chambre, de l’oràteur, de l’opinion pix- bliquè, eh présence de ces agressions, qui deviennent de plus en plus nombreuses, et dont la forme même est de nature à inquiéter davantage. Il a ajouté :
— Ce banditisme perfectionné rend la tâche de la Sûreté générale et de la préfecture singulièrement difficile.
Dès demain, des propositions nouvelles seront faites au Conseil des ministres pour assurer une prompte répression et rendre plus souple, plus efficace, l’organisation actuelle.
11 n’y a pas d'anarchie dans les services de . la préfecture de police: on y prépare .une
meilleure coordination et toutes les mesures nécessaires seront prisés pour mettre fin à ces crimes. a
Mais je dois dès maintenant faire connaître à la Chambre que les mesures que nous allons prenarè entraîneront le vote de crédits.
In te rv e n t io n 4 e H* R( d é p u té d e I*'
De son côté, M. Robert Heuzé, député de Senlis, âônt dépend Chantilly, avait prévenu M. Steeg, qu’il désirerait lui poser une question sur les mesures qu’il comptait prendre pour réprimer ses attentats et pour en éviter le retour. Il a eu une entrevue avec le ministre de l’Intérieur, qui lui a demandé de. remettre son intervention à la séance de vendredi prochain, oh se- ront discutées les interpellations déposée: par MM. G. Berrv, PerrissoudétCornùdet sur la sécurité à Paris ét dans la banlieue.
M. Steeg, nous a dit M. Heuzé, m’a paru décidé à employer tous les moyens en son pouvoir pour débarrasser la société de ces redoutables malfaiteurs et il a donné l’ordre :aux agents lancés à leur poursuite de s’armer de fusils et de tirer impitoyablément sur eux A la première rencontre. Le moyen est radical, mais l’opinion publique l’approuvera certainement. De plus, le ministre de l’intérieur d’accord avec le ministre des finances va demander cet après-midi de nouveaux crédits qui lui permettront de renforcer l’action de la police mobile, et de mettre à sa disposition des automobiles rapides si utilés pour la poursuite des bandits.
D ét*h ière it éiii*eEst-ce Carrouy ?tin Individu répondant au
signalement de Carrouy, et qui g pris le train à Amiens, a été remarqué ce matin en gare de Creil, au train dé 1 0 & . 1 8 .
t e commissaire de police en a immédiatement .avisé la gare du Nord, à Paris.
Ètuéstions MilitairesS o n n e r ie s m i l i ta i r e s .
Le ministre de la Guerre, d’accord avec le général Joffre, chef d’état-major de l’arqiée, et les directeurs des différentes directions du ministère, a décidé de rétablir certaines sonneries de clairons èt de trompettes qui sont reconnues nécessaires .pour les services généraux de la troupe, notamment,la diane et l’extinction.des feux, les deux sonneries qui ouvrent et clôturent la journée du soldat.
Les anciens connaissent bien ces sonneries, l’une si vive, si alerte, si gaie :Soldat, lève-toi, soldat lève-toi bien vite l qui semble, comme le vieux coq gaulois, saluer de ses notes éclatante» le lever du soleil et le réveil à la vie; l’autre, au contraire, douce, avec ses notes'presque plaintives, qui s’égrènent, traînantes, jusqu’à ce qu’elles se perdent dapq. le silence : image. du soldat, rompu par une :Iongue journée de patriotique labeur, qui s’endort d’ùn sommeil réparateur, i D’autres sonneries seront également rétablies; QuaHd aux sonneries qui doivent se faire entendre sur. le «hamp de bataille, le ministre a décidé de les unifier, et il a nommé à cet effet une commission qui devra poursuivre le trâvàil d’urgence , et aboutir avant la fin du m jis prochain’. , '
L e s A d ju d a n ts -C h e fs .Sahsie du'jtrôjet dè M. Messimÿ, relatif à la
création du grade d'enseigne dans les troupes de tontes armes, la commission de l’armée a approuvé l’idée, mais n’a pas maintenu le titre.. -
Les titulaires du nouveau grade seront des
On en ndmmèra 420 dans l’infanterie, dans la cavalerie, 149 dans l’artillerie, 20 dans le génie, 10 dans le train des équipages, 50 dans les troupes d’administraùpn, 46 dans les troupes coloniales. ’
A l’Étranger.L a g u e r r e lta lo -T u rq iie .
L’Italie entreprend l’établissement d’une base navale nouvelle. A cet effet, l’amiral Fara- velli a fait dan» le golfe de Bomba (cyrénaï- que), une reconnaissance, en vuè des nécessités imminentes; car l'Italie — amenée à développer: son, action,navale en Orient — .aura besoin d e se préparer une base dans la Méditerranée o r i e n t a l e . ,1 ,
L’empereur d'Allemagne, Guillaume II, vient
« s s a n a »
e iN o ttv é lles .p f(y ||)Éiéctions législatives.)!
m h m r
5.038 v. ELU 4.3*1 v.
YONNEMM.J j& n e Perreau-Pradier,
radical proportionnaliste... sxenée Roldes, socialiste...(en remplacement de M. Perreau-Rradier,
de la gauche radicale, décédé).BODCHES-RÜ-RHONE
il-SO.cialiste. 7.317 v. ELÜMM. Girard,,raji André, socialist umfi .4.483 v.
(en remplacement de M. Camille Pellelan, radical-socialiste, sénateur).
LE CONGRÈSd e l a
(Suite)
La Fédération Républicaine a tenu, samedi, sa séance de clôture ; les vœux suivants ont été adoptés à l’unanimité; ils ont trait à la législation communale.
Sectionnement des communes. — Le sectionnement est proposé.par décret rendu sous forme de règlement d’administration publique après avis favorable du conseil de département.
Electorat municipal. — La liste électorale comprend : I e tous les électeurs habitant depuis 6 mois dans les communes; 2° ceux.inscrits au rôle des contributions depuis 4 ans.
Durée du mandat. — La durée du mandat est portée à 6 ans.
Dissolution,du mandat, — Proponcéé: 1“ en cas de division du' conseil eh deux parties numériquement égales ; 2» refus de délibérer ; 3» violation .répétée de J» Iqi après avertissement lu eh séance ; 4° refus ou impossibilité de constituer une municipalité... Suspension des maires (ou révocation pour les mêmes motifs). — Violation ou inobservation de la loi ; refus d’accomplir ün acte de leur fonction; condamnation judiciaire; faute, délit où crime dans l’exercice de leur fonction.
Recours contré les excès de pouvoir. — Doivent être jugés dans lés trois mois.
Rapports des m aires, avec l’autorité supérieure, — Obligation pour les préfets et chefs de service, fie répondre dans les 15 jours, à toute communication administrative d’une npt- nicipalité,,
Les délibérations, non confirmées après 2.mois, seront.exéciitoires en ce qu’elles Rengageront pas les finances, au delà de la durée du mandat municipal.
Commission administrative. — Devra être composée du maire (président}, de 3 délégués préfectoraux et 3 délégués municipaux. Les délégués préfectoraux seront exclusivemeal choisis parmi les personnes résidant habituellement dans la commune.
Gardes champêtres. — Seront nommés.par les maires; les nominations seront confirmées si le préfet n’a pas opposé son veto dans le mois; les recours auront lieu devant le,ministre de l’Intérieur.
Finances communales,— Les conseils municipaux auront, le droit de voter souveraine' ment le budget et les dépenses communales, la condition que les délibérations n'engagent pas les finances municipales au delà: du man- dat de conseiller.
occupera «déposition plu» important» encore, à l’est de Bomba. Gel-événement s» produirait en même temps qu^ane action de .l’armée de terre. La dpubl» manifestation tendrait à démontrer* gueTTUalie, désormais, libre, dé se»actes devant fEurope, est prête e à déployer toutes ses forces sans sè soucier davantage de qui que ee soit.
D’autre part, le chemin de fer de Tripoli et du ip rt de Santa Barbara à Aïo-Zara est en ; plein» activité ; tonsries ramtaillements du fort j d.’Aïo-Zara sont. mainte«H»t_aa&u»é» par chemin ]de feç, et..po dmt ,comni|mqer,,,.s«ee i)q», les travaux de la nouvelle ligne qui iront jusqu’à u Zagiura, '
L e B a n q u e t .
A l’issue du Congrès, les congressistes se rendirent salle Hoche, où (ht servi un banquet de 250 couverts, présidé par M. Charles Pre- vet. Toutes les notabilités de la Fédération étaient présentes. Noté : MM. Méline, Brin- deaux, Quesnel, Monnier, Milliard, Rambourg, Fortin, Hervey, Guillier, sénateurs ; Jules Roche, de Boury, Beauregard, Spronck, Dion, de Ludrè, Chanot, Thierry, Leblond, Lefas! de Montjou,.de Montèbello, Bonnefoüs, etc.
Au dessert, M. Beauregard; dans une allocution pleine de finesse et d’humour, justifie la conduite désintéressée et patriotique du parti vis-à-vis du ministère ; il s’élève avec énergie contre la prétention de la minorité dès 240 qui se dit majorité au nom de la souveraineté outragée. Contre cette anarchie, déclare l’orateur très applaudi, nous devons lutter de toutes nos forces, et mener dans toute la France une campagne implacable qui nous mènera à la victoire, carie pays est avec nous.
Puis M. Thierry se félicite du résultat des dernières éleotions, tant partieües que sénatoriales. Il s’élève contre « le sentiment alimentaire » qui -nourrit la majorité minoritaire de la Chambre et termine en levant son verre à l’avenir de la Fédération e t au prochain succès de M. Chanot à Maj^pille, ce qui sou- lève les applaudissements unanimes.
M. Méline, parlant à la plaee de M. Touron. retenu à Saint-Quentin, adresse un éloquent appel à la jeunesse française qui, déclare-t-il, « doit sans tarder aller à la bataille, comme jadis nous le fîmes avec mon ami Jules Roche, pour défendre la République et empêcher d’en faire une carricature ». -> ’
Dans un remarquable discours, M. Brevet remjrçie les, congressistes ; ij fait,;snjableau saisissant de là politique radicale, de scs con séquenjçes néfastes depuis 12 ans. Répudiant énergiquement la méthode du gouvernement qui a à sa base la délation, le délégué,qui pousse à loisir, le, sentiment national, il s’élève contre l’irrespbnsabifiié'gêhérale,et termine en conviant tous les Français, à se grouper pour défendre la liberté, chaque jour plus menacée.
Enfin, M. Jules Roche, dans une allocution qui soulève les applaudissements unanimes, clôt la séria des discours en tirant une leçon pratique — et combien .juste — des principes développés par BÏ. PreveL Toute société organisée, .déclare-t-il, .a besoin pou- vivre, dé f instrument, nécessaire qui est une véritable Constitution protectrice des .droits de chacun e t , d é j à liberté'. Or, cet appareil ,politique n’existe pas, chez nous. Nous n’avqns, en effet, qu’iine carricature de Constitution, qu’un Code 4p.,j)rocédu,rqï) pii,la responsabilité ministé-. rielle, institution monarchique, . qui ..n’exipté dans .aucune Réjiubijqqe^de j ’Amérique, quç répudié la Suisse; pâlisse, toute organisation gouvernéméhtalë; Une réforme s’impose ; qlle est urgente, et nos adversaires s'en atpprr, çoivent. Mais il est de notre devoir de mè pas la leur, laisser faire à-leur façon, car nous; la voulons pour la liberté, tandis qu’eux la veulent, contre 1» liberté. - Et dans une vibrant» péfo- raison, Al. Jules Roche fait à son tour appel-à la jeunesse française pour Taire triompher ées principes de liberté-et de justioe qm n’évoluent jamais, mais qui; subsistent intangibles, et dominant», car.il» résument.et ont toujours çé-- suméjl’çeuvre sociale la plus utile et la plus impérieuse.
rauA « to i i iv »
- Votes deSéance du S i mars i9 1 2 .
Scrutin faisant conüaucè; au gouvernement à la suite du patriotique discours dé hL Millerahd, et sur interpellation .du général Pedoya, à propos dé la question au haut commandement.
£ a Chambré a adopté par 377 voix contre i . | u,
(L is radicaux-socialistes se sont abs- tenus, pour iie pas ratifier la suppression des fiches m ilitaires, ordonnée p a r M, M illerand).
Ont voië pour ::■ MM.,Fourriiér-§àrlovèze, Robert Heuzé, Hucher.
N’ont pas pris part àù voie :MM. Boufl’andeau, Chopinet, Delpierre.
C firiüB f’ë a ë C Sffifflërëlde Beauvais e t de l’Oise.
Compte rendu sommaire de la séance du 2 mars 1912.
Présidence de M. le Sénateur E . Dupont.La patente des maisons à succursales
multiples. — M. Daucliin donne lecture d’un rapport motivé par la question, de nouveau soulevée à l’occasien du vote de la loi de finances de 1912, des maisons à succursales multiples, dont la concurrence devient de plus en plus pénible au petit et au moyen commerce.
Laissant dç côté les coopératives de consommation que leur but même met à l’àbri, les syndicats dont les écarts peuvent être judiciairement réprimés, les maisons à rayons multiples à l’égard desquelles le législateur peut,toujours (par l’extension du nombre des spécialités) prendre, des mesures susceptibles de rétablir l’équilibre rompu, le rapporteur constate .que J e .véritable adversaire du petit commerce est, évidemment, la maison à succursales multiples : par leur organisation, leur fonctionnement, leurs ramifications, les établissements de cé genre se sont, créé une situation telle qu’aujourd’hui elle équivaut à un privilège. ; . ..
D’où là nécessité de remédier à cet état de choses, dans la mesure compatible avec le respect de la liberté commercialë, par une aggravation des charges fiscales qui pèsent déjà, mais insuffisamment, sur les maisons à succursales multiples.
Le, rapporteur examine donc successivement : le, projet , gouverhéméntàl. (projet Klotz) por- taàt révision générale des patentes, déposé le t3 décembre 1910, rapporté par M. Lauraine ét p rê t, h être discuté devant la Chambre des députés ; la motion .spéciale aux maisons en cause, que, le,^ 2 .décembre 1911, MM. Berry et Néron ont fait adopter, sous la forme d’un amendement introduit dans la loi de finances de 1,912, donc àpplicàble dès cette année, — motion disjointe par le iSénat, et,.remplacée d’abord, par un nouvel amendement, de kM. Ch. Düpuy, L. Martin et Noël, bientôt retiré par ses auteurs ; enfin le texte transactionnel présenté, au Sénat par sa commission des finances, accepté par les deux Chambres et dé- finitivement voté le 27 février 1912.
Après avoir présenté des chiffres et des exemples comparatifs, il constate qu’én somme le texte qui va1 avoir immédiatement force de loi se rapproche très sensiblement de celui du ministre des finances, puisqu'on moyenne il double la patente actuelle des entreprises visées, tandis que MM. Berry et Néron la quadruplaient.
Quoi qu’il en soit, et bien que ces tiraillements entre le Luxembourg et le Palais- Bourbon, de même que certaines imprécisions du texte hâtivement voté, semblé démontrer qu’il aurait été sans doute préférable de disjoindre le problème pour l’examiner à fond dans. un bref délai, le rapporteur admet le fait accompli. Mais il émet le voeu que {e Parlement aborde irès prochainement l’examen du projet comportant révision générale dés patentes, projet resté entier, et que cet examen se poursuive dans un esprit aussi favorable que possible aux intérêts essentiels du petit et moyen commerce.
Conclusions adoptées.Régime douanier belge : droits sur les
tapis. — M. Ed. Latné donne lecture d’un rapport motivé par un. récent arrêté royal belge aux termes duquel les droits « ad valorem.» perçus jusqu’à présent sur les tapis jute et laine .(jute dominant), à leur entrée en Belgique, seront transformés en « droits spécifiques » à partir du 1er septembre 1912. Il importe, pour l’ensemble des fabricants français dont l’industrie est très importante surtout dans là région septentrionnale de la France, de savoir s’il y aura ëqûivâlëncé réelle entre les droits prochains et les droits actuels. C’est le point que lè ministre du Commerce a demandé à la Chambre d’examiner.
L’examen fait par le rapporteur .des chiffres d’aujourd’hui et de ceux de demainj avec la différence de régime, démontre précisément que l’équivalence n’existera pas, qu’il y .aura pour nous surcharge ; et il conclu^ en demandant que des négociations soient reprises, en vue d’obtenir des conditions plus; équitables, c’est-à-dire plus conformes aux effets .àu régime auquel nous sommes présentement soumis.
Conclusions adoptées.Affaires diverses. — La Chàmbre. renvoie
ensuite.quelques questions à des rapporteurs spéciaux.
Elle vote, à L’unanimité, une somme de 290 francs en faveur de la souscription ouverte pour.les « Avions de l’Oise ». , . , ,
EUe accorde une grande médaille de vermeil au 5” congrès sténo-dactylographique qui se tiendra à Abbeville, en mai proebain, entre les sociétés picardes.et normandes.;
Elle expédie diverses affaires courantes, — et lève sa séance à une heure moins un quart.
Le Secrétaire, C h . A c o x i .n .
La production du sucre.• • • - ■ . i ,
De. {".septembre 1911 au 13 mars 1912, les 21 fabriques d é j’Oise, pour 1.010 journées de ràpagç, ont donne 4.417,8,89 hectolitres dejussourhisà la défécation, d’une densité.mQyamie de ü°39. Les, quantités ;de sucre, raffiné, s’élèveutà 3.4,299.820 kiiogs, jour ie premier , jet, à 6.823.910 kjlogs
pour le deuxième, jet,.et à 733,364Bkiiogs our les autres je.ts. Le' total des quantités e sucre extraites des turbines, se monte à
41.379.091 kiiogs, soit un rendement en sucre raffiné de 9 k. 41 jiar hectolitre de jus. Le rendement en mélasses s’élève à 19.450.018 kiiogs.
di 29. mars,
« _ J e publique, port de la Commission.
Demande d’acquisition de terraitL par M. Escâyy. — Rapport de la Commission.
Retrait de cautionnement par M. Rolland, entrepreneur de démolition. — Avis.
Chemin de .grande pommunj,eqtion.— Alignement. — Cession de terrain. ■
Classement des chevaux. — Désignation d’un membre titulaire de la Commission.
Accident de machine»Par suite T
cours du 1 4’état-civil façon presque 1 lecteurs de ci-dessous J
A l ’In s t i tu t io n S a in t-V in c e n t ..Noussommes heureux d'apprendre que
dimanche prochain 31 mars, M< le baron André de Maricourt, qui fit, à l'Université des Annales, des conférences très applaudies, vient à Seniîs pour en faire iinë àSaint-Vincent. ..... .....« p É s c a s
La jeunesse des princes à la Cour de Louis-Philippe, tel sera le sujet de cette conférence. Avis aux amateurs d’histoire et de bonne littérature. i.-çf.
N é c ro lo g ie .La famille Herbet remercie bien sincè
rement les nombreuses personnalités qui, par leur présence aux obsèques de leur regretté parent, M. Léon Herbet, lui ont témoigné leurs sympathiques condoléances.
* »Le manque de place nous oblige à ren
voyer à notre prochain numéro le compte rendu des obsèques de M. Léon Herbet.
CHAP1 au»- ■■ibwu a a ïu iA f
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M aiso n CB. T o u p e t , L . Fé s ç ç c e s s e u r . V o ir n o s é t a v a n t d e f a i r e v o s a c h a t s .Magasins oaverts dimanche 31 mars.
18
E n tr e t ie n d e s c o u rs d ’e a u .Le bai! d’entretien des cours d’eau de la
ville, étant à renouveler de suite, le Maire fait appel aux entrepreneurs ou aux per- sonneapossédant les aptitudes suffisantes pour bien exécuter ces travaux (dont le devis, .s’élève à 1.400 fr.J, et qui seraient désireuses de les éntreprendre,. en t les informant qu’elles peuvent dès maintenant déposer leur soumission à la mairie,, car il est urgent que ces travaux soient commencés au 1" mai prochain.
Ces travaux n’exigent pas plus de cent jours de travail par an.
A n o t r e V itr in e .... Noos avons l’habitude d’afficher à notre vitrine les. dépêches annonçant des Avàne- ments sensationnels qui se produisepf entre la publication de deux numéros duCourrier,
Hier matin, grâce à l’amabilité de M. Malherbe, le photographe bien connu, de la rue du Connétable, à Chantilly,.nous avons mis sous les yeux du public, trois photographies prises immédiatement après le drame, et au moment où la foule stationnait rue du Connétable, place de l’Hospice et rue de Paris, commentant les différentes phases du crime.
Enfin, on pourra prendre à notre vitrine, connaissance des deux lettres de faire part, pour les obsèques des victimes, qui ont lieu demain.
C o n c e r t de l ’E c o le d e s G a rç o n s .L’abondance des matières nous oblige
à remettre à notre prochain numéro le compte-rendu du concert de l’Ecole des garçons, dirigée par M. Lestocart.
A n 2 e H u s s a r d s .Par décision ministérielle, M. Delamaire,
lieutenant porte-étendard au 2e hussards, est nommé capitaine et affecté au 3e régiment de chasseurs (habillement).
E ta t c iv i l d e S e n l is .du 16 an §3 mars 1912.
Naissances. Charles-Pierre-Désiré Lefèvre, Fontaine- . des-Arènes, .18.
19 : Madeleine-Marie-Josèphe Perrin, rue de la Halle, 4.
Décès.19 : M. Alphonse^Désiré Bach, agent général
d Assurances, 62 ans, rne des Corde- <liers, 7. ; u
22 : M. Jules-Léon Herbet, propriétaire, 82ans, rue de Meaux, 21.
’i ' Mariage, v,23 : M. Jeçneguin Fleury-Fraaçois, cavalier
au 2e régiment de hussards, et Mlle Jeanne-Eugénie Raverdel, couturière, rue Saint-Frambourg, 6.
■Publications de Mariages.22 : M. DumonssandRené-Auguste, contrôleur
des contributions directes, à Serais, rue des Gordeliers, et Mlle Cavillier Juliette- Lucile, à Pontoise.
22 : M. Edgard-Marcel Sinoquet, comptable, à Senlis, et Mlle Marie-Maria/Vjgnon, rue
. f de la Pc>jfiaületfft,_2*% senlis».
L’Action Libéraleâ Créil.
A l’occasion dé l’inauguration du Comité départemental d e t’A. L .P , le Comité d’organisation a provoqué dimanehe à Crei) une ma- gtufioue réunion qui a obtenu un succès complet.
\ ** de M* ^cques Piou, député de la Lozère, le dévoué prési- dfnt général de JA ^ L. 5P<}>' de; l’amiral Bienmmé, de MM. Joseph jDenais, Gassadou, députés, et de leurs amis, un banquet comprenant au moins 180 couverts réunissait des dé- égué» de toutes les seetions de l’Oise, dans
la. selle des, fêtes de l’Hôtel du Chemin de Fer,sun— a*— a, »
E q u ip a g e R a lîy e -V a lliè re s .Rendez-vous à la maison Blanche.Attaqué au petit Carrefour sur cinq
cerfs à tête qui sautent le Pavé d’Avesnes. Deux cerfs se déhardent, passent au Grî- sard Sainte-Marguerite, les huit Routes, la Butte aux Gendarmes, et rentrent en forêt de Chantilly. Ils sautent la route de Senlis à la Croix de Pontarmé, passent au poteau des...Vignettes, .puis au poteau Saint-Léonard, et reviennent à la Table et au poteau Saint-Hubert. Ils viennent longer les étangs, retournent à la Table, mettent les chiens en défaut, on les relance après une heure de défaut, mais les chiens ne peuvent maintenir la voie. On sonne la rentrée au chenil après trois heures de chasse.
Laisser-courre par Daguet.
L es P ré v o y a n ts d e l’A v e n ir .La recette mensuelle de la 385e section
3ni doit, avoir lieu le premier dimanche u mois d’avril, tombanUejour de Pâques,
est reportée au dimanche 14 avril, de 9 h. 1/2 à 14 heures du matin, chez M. Razet, rue de Paris, à Senlis.
Assemblée générale.
ubvyiyo. r \ * r
t table d’honneur était présidée parM . de qui nous avons remarqué :
MM. Masson, président du comité cantonal de i ' a 7Po,yt èousêiUêr général ; amiral
Btemumé, Joseph Renais, Auguste GaUé, président générai dn comité départemental ; Gassadou, député de Bordeaux ; Eugène Boul- ienger, maire.de Moyenneville ; Laya, secrétaire général de l’A. L. P. ; René Simon, de Beauvais ; Gabriel Polissant, maire de Bail- leul-le-Soc ; Hucleux, conseiller d’arrondissement ; Dr Joly, vice-président de la section de 1 arrondissement de Clermont ; Boudier, membre du comité ; Henry Bonlnois, Caplain, Lan- glois, colonel Gry, D' Giraud, Gitton et Mé- mère père.
La presse parisienne était représentée par ’ un représentant de Y Eclair. La Gazette Libérale, le Moniteur de l’Oise, le Journal de Clermont et le Courrier de l ’Oise représentaient la presse locale.
Au dessert, au moment où l’on présente le drapeau de la Fédération, M. Masson, président du comité .cantonal, adresse ses remerciements aux convives, dit que le drapeau qu’on salue représente l’emblème de l’entente complète qui règne entre tous les adhérents, lève son verre en l’honneur du dévoué président général et se fait acclamer en criant * Vive M. Piou I Vive TA. L. P . 1, J ,
M. René Simon remercié les députés de la France qui accompagnent lé plSSiaent général â Creil, a un mot aimable- pourr ies membres de la presse , qui assistent au banquet et, fait des vœux pour que par l’union et la concorde de tous les républicains libéraux, l’opposition devienne une force irrésistible. Avec la nouvelle organisation du comité départemental le grand parti libéral de l’Oise, il en a le ferme espoir, mènera la République libérale à de nouveaux triomphes,
M, Pion se lève alors pour adresser tous ses remerciements à MM. Masson, dn Comité de Creil;. Boullenger et Gitton, ,de Clermont; Langlois, de Senlis ; M. René Simon dont il loue l’œuvre admirable déjà accomplie. H y a cinq ans, dit le Président, la cause libérale- n’avait dans l’Oise qu’un seul représentant, mon vieil ami Gaillard dont le cœur a survécu aux forces physiques; M. Piou rend alors un bel hommage à la noblesse et à la droiture de ses idées (de nombreux applaudissement» couvrent oes paroles).
. L» Président s a . félicite ensuite des gain» obtenus. C’est Compiègne qui possède, main-
que continuer ta tradition de M. Gaillard. Enfin, il se félicite des échecs si honorables de MM. Sainte-Beuve, Anbey et de Poly, il espère vefir également la liberté triompher avec eux. Ce niest que. par des-efforf-j
L’assemblée générale de la 585e section l peisévérants et un travail' sans relâche n- des Prévoyants de Avenir aura liqu le [ l’union, par l’organisation et la discipline -mdimanche 14 avril 1912, à deux heures de l’après-midi, - dans- la- salle de l’Hôtel de Ville de Senlis. Tout Sociétaire, fâisant pàrtie de là Section, doit assister à’ l’assemblée générale sous peine de l’amende d’un franc qui sera rfgourei pliquée.
Les dames, quoique non amendables, sont instamment priées d’y assister.
Les excuses né seront’acceptées que données par écrit, adressées au Président avant l’assemblée et reconnues valables par le bureau.
Le Président,A. Roeiilê .
Q uatrièm e liste . M.H. Demoinet, i , r. Carnot, Senlis Patronage dé l’Ecole communale
d». Senlis. (vente des programmes au-concert). . . . . . . . . . ,-q.
50 fr.»»’
45.
, D é p ô t d e R e m o n te .Le Comité d’achat du dépôt de rçmohte
de Paris se rendra-dans la localité, suivante du département de l’Oise pour y opérer des achats de cheveaux pour l’armée. -,
Vendredi 19 avril, à .Chaumont-en- Vexin, à 11 heures du matin, près de la gare. - j \
: I r* I i : : .E q u ip a g e d e V a lo n
Chasse du lundi 25 mars.Attaqué à la Gorterelle un cerf à sa se
conde tête;- pris p rès 'du ppteau Saint-* Priest, après 2 h. 1/2 de chasse.
Laisser-courre pa r G. Léfort. \ i f Vehdredi.29, rendez-vous au poteau des
Blancs Sablons.
arles braves.-gens/qui ne doivent compter aue sur eux-mêmes, arriveront au triomphe définitif. De frénétiques bravos saluent le d’.scours dttEtésident en Fhonneur de qui un ban est battu. '
- La C onférence. ..-A-deux, heures et demie, tous les person
nages qui, au banquet, entouraient, le Président prennent place de nouveau autour de M Piou sur là scène de la grande salle Beuvelèt qui malgré ses vaste» dimensions, est comble La parole est d’abord donné à 1S. Simon qui présente les excuses-de MM. Hucher, HaudriCourt Langlois, Louis Gromard, Fournier-Sarlovèze’ Cmllot et plusieurs Présidents de sections empêchés d assister à cette réunion.
M. Masson dit ensuite le grand honneur qu'à le Comité de£reil.de recevoir M.Piou dont le grand dévouement à la cause fait l’admiration e tous, U fait avec bonheur la définition de
TA. L. P. qui veut la liberté pour tous et l’é- gaiité devant la loi. Il constate avec joie que malgré les assauts subis, l’Action libérale est toujours bien vivante et il termine en se félicitant du réveil qui se produit dans le pays e t en tirant le meilleur augure.
M. Simon qui lui succède rappelle la vë'jue du Président général dans l'Oise en février 1907» lorsqu'il est venn créer à Beauvais Un ComOéd arrondissement pour secouer le joue du bloc sectaire et jacobin, se féheite des
' «a» : é t é R e rd u ... . . ..Sur la route de Senlis à Baron,M . te
Brodartj de Rozières, a perdu une oblij tion foncière de 1969, portant le numi0.661,082. . U-; . - .Uftl
, - , , . Prière à la personne qui l’auraittrouvi _ . 1,339 ir.'oq,.., d.’flmawsenJi. D r« i» t ou de,la raf|»orter
Total-.-. f .434fr. 60 à uos bureaux. Il y aura récompense. '
,95.,
résultats déjà acquis, vante la nécessité de s organiser fortement, faute de quoi il ne faut s attendre qu’à des triomphes nassaeer» et » des-victoires sans lendemain. v J h s/ mon'P ^ le ensuita du baptêniè de la Fédé ration qui a voulu pour ceRe cérémonie, unillustre parrain, puisqu’elle’s'est adressée à M. JacipresDiou; ie-qsère de l’A TU P .; qur. ses vaillante lieutenants ont bien'voulu accompagner. , Barlant . ensuite du eomité-déper'.e- mentalqmcompread tonales membres’ ad’né-
I qui ont au cœur l’amour de la Patrib; tfwit nar l r ; W Tfons arriverons à la HépuhBtoée libé-
| raie et sociale, qui veut la liberté pour tou«. Après avoir énuméré les dermeraan<vN>sJégis- lat!fs,-;Toratenry;vcitteteamnbeprieehàinde ^a France iibérale, républicaine « al jiâale.
LE COURRIER SB L'OIS*
v Lava, secrétaire général, entre ensmle dans des’détails d’o rganisa tion dont il m ontre l irnoortance, l’union étant ind ispensable pour arriver à lu tter avan tageusem ent contre la Franc-Mai -onnerie, c ite d es exem ples de ce eue peuvent des efforts incessan ts et continus, insiste su r les b ienfaits de la propagande notam m ent la P resse dont les services qu’elle neut rendre n’ont pas toujours été appréciés à L r valeur, la nécessité de c rée r des resso u rces p o u r les élections, la nécessité de lu tter contre 1?- fraude, la corruption et la pression ad m in istra tiv e e t il conclut en d isan t que
[ p . doit triom pher par son dévouem ent M Piou donne alo rs lecture de la com posi-
•ion du bureau du com ité départem ental qui j st oce'améfi Pa r l’ass is tance . Il e s t ainsi :oli]nosé : p ré s id e n t. M A uguste Gallé ; v ice- -,r c ia ie a!s , MM. E u g è n e B o u lle n g e r , colonel Ürv èt C h arle s Masson ; s e c r é ta i r e , M. Gitton j-é’W rier. M. M énièra.' M C assadou qui a ensu ite la parole définit I-, ! " t d o l’A. L. q u i est de courir sus à l’enne- i ;.-c.,;ard ou au trem ent d it le parti rad ical.
-- ;a si'uation au point de vue ’fioan-■ ’. ’l •" dém ontre avec q u e lle im prudenceX V n û -a: ;e les b u d g e ts s o n t b o u c lé s ce lu i d e ‘ - a tte in t 4 m illia rd s 500 m illio n s , si
'•don d e s b u d g e ts é la i t u n s ig n e d e 1 - -,. - s e ra i t p a rfa it , m a is te l n ’e s t pas
■ s e u e les im p ô ts a u g m e n te n t, l’équ i- e s t f ic tif, c e lu i d e l’a n d e rn ie r a é té
: ... ic é lu s v a lu e d e s d ro its : d ’e n tré e .!d.b,:-ùoni d e lâ m a u v a is e r é c o l te d e 1 9 1 0 .celu i
u ;:r: , e a v e c le s 150 m illio n s q u e re d e v a i: e die l 'E s t (l’o r a te u r f a i t à c e propos
. o : ■- x c o n v e n tio n s s c é lé ra te s d e Rav--V. ■ a u x q u e lle s p a r s u ite d e la g a ra n tie
. c’est' n’o u s c o n tr ib u a b le s q u i p a ie - r ” é : ; .. . q n ’c 'lc r e m b o u rs e ra à l’E ta t.V - iür.î : rnpqt s u r le revenu, le député de i: , .. . , .- i l ' en e s t p artisan , en crain t l’ap-î, ■ c „ r pa'f les g e n s actuellem ent au Pouvoir
• n ie ro n t e n c o re un instrum ent d’oppres- sion. en o u tre les g ro s financiers trouveront facilement le moven de dissim uler leu r avoir è: montrant les am éliorations socia les qui demanderont beaucoup de fonds, 1 o ra teur craint qu’on ne soit am ené à un m om ent donné trop se rre r la vis.
Au point de vue in térieu r, 1 o ra teu r m ontre ie non sens de notre so i-d isan t gouvernem ent dém ocratique, le peuple é tan t la issé dans 11- gnorance to tale des g ran d es questions qui l’in téressen t. Jusqu’ici, le m ot de République n’a été qu’un m ensongé, il fau t que ça ch an g e- L’opposition, a-t-on dit, é ta it m orte ; elle fera voir que non en m archant su r les traces du grand apôtre de la liberté qu es t M. Piou.
C’est ensuite ü . Joseph R enais, le jeune dépu té des Batignolles, qui vienF en tre ten ir 1 au dito ire de la R eprésentation Proportionnelle appliquée aux élections m unicipales. C est, dit-il, p lu tô t comme conseille r m unicipal de Paris que comme député que je vais envisager les élections de 5 m ai prochain ; il m ontre la nécessité qu’il y a d’affranchir les com munes des tvranaeaux’ lscauxi ennem is de nos liberté ; et tra îtres à nos in térê ts , l’utilité de combattre aux élections m unicipales pour pro- na-er ie program m e de l ’A . L ., m ontre to u t le Len que le s m em bres de la ligue peuvent rendre dans chaque pays, quand ce ne serait nue pour em p ê c h e r des excès com me ceux du F. Rron à Tourcoing où, depuis quinze à dix-huit m ois, aucune délibération du conseil n’a été mise à jo u r . .
P our m ontrer q u e la R e p ré se n ta tio n P r o p o r tionnelle a fait s e s p re u v e s a u p o in t d e vue m unicipal, l’o ra te u r c ite R eim s q u i p e u t s e rv ir d 'exem ple à to u s.
pou r -e résum er ap rès avoir fait resso rtir au point de vue db la suppression de la fraude (•intérêt qu 'ont les adhéren ts de l’A. L. à s u rveiller le sc ru tin , |M. D enais dém ontre le double avantage qu’au ra it la Proportionnelle de nous faire e n tre r dans les conseils m unicipaux où nous ne som m es pas rep résen tés , e t de re m e tt r e à nos adversaires de contrô ler notre conduite dans ceux d 'où ju sq u ’ici ils é taien t exclus notre ferme volonté, dit 1 o ra teu r, est
' __ _ - o nt 1» nlrte r>hov» H ri c i r
qui à,un moment donné remporté toujours la-victoire, , .....
L’orateur, dans ùn superbe mouvement oratoire, montre la complète déchéance du parti radical : il y a 12 ans, au nom de la haine, dit-il, s’est organisé le bloc, qui a é té l’égoïsme personnifié, ses hauts faits ont été des actes d’oppression et des attentats multiples à la conscience et à la dignité des citoyens, le parti radical s’est usé par l’abus même qu’il a fait de là victoire. L’orateur met la salle en joie en citant l’un des derniers articles de Pelletan, dans le Matin : « Priez pour nous », où le pontife du radicalisme prononce l’oraison fun è b re d u parti,Ta faillite du parti radical, c’est l’entrée de Pelletan à ce Sénat, que l’article de foi du programme devait démolir et ou sont ré u n is , maintenant, quelques pontifes maçonn iq u e s q u i entretiennent, comme des vestales v ie illie s , le feu sacré d e la F .- . M.-., et l’orateur continuant ajoute ici :L’im p u is s a n c e r a d i c a l e
e s t in d é n ia b le a u d e d a n s .Tout lui échappe.. Il veut faire des réformes;
il s ’v embrouille et ne peut plus aboutir.I.ès radicaux ont rêvé un jour d'appliquer
leurs théories économiques ; ils veulent faire l’impôt sur le revenu ; il y a cinq ou six ans qu’ils pataugent à qui mieux mieux.
Ils o n t voulu faire des’ retraites ouvrières l is le s ont improvisées six semaines avant les é le c t io n s . Ils ont dit au peuple : « Nous vous a v o n s donné un témoignage éclatant de notre g é n é ro s i té », et le peuple, a déclaré cette loi b â ta rd e , et il y a vu un danger ou une mystific a tio n .
Iis ont voulu faire une réforme électorale: il f a u t les voir à la Chambre, depuis quatre m o is , piétinant dans leur mare stagnante dont ils ont la nostalgie. On en est à l’article 13. Voilà quatre mois que ça dure, et personne n’y co m p re n d plus rien.
Le cléricalisme ne rend plus. Ils ont tout pris. Ils ont tout volé. Ils ont tout chassé. Ils o n t chassé ls’s ordres religieux et ils ont volé; leurs couvents, comme des bandits ; ils ont fermé vingt mille écoles et expulsé soixante mille instituteurs et institutrices, jeté dans la. rue seize cent mille enfants du peuple qui étaient élevés gratuitement, et ils se sont emparés des écoles. Ils ont fait la séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais ils ont pris tout à l’Eglise qui n’a plus un chandelier à elle, et. et qui n’est plus dans les églises qu’à titre d’occupant. Comment voulez-vous parler quand on a dépouillé les vivants et les morts ? Et je me réjouis de la justice de Rieu qui frappe aujourd’hui ces spoliateurs, et- ces exécuteurs avec ces armes même dont ils s’étaient servis.
Nous présentons; J l.M. Robert Heuzé nos bien vives condoléances.
Harmonie Creilloise. — Liste des numéros gagnants de la tombola tirée le 17 mars 1912 :
m isoA p r e m o n t . . ^ il-
68 627 1157 16q377 641 1223 1664
128 725 1243 1685235 731 1274 1739237 735 4289 1837245 764 4311 1876264 763 1394 1899334 777 4416 2014369 840 4431 2048428 927 1438 2127525 4035 1451 2356586 4126 1458 2413594 1149 1330 2421
249223012346237925872603260626112700276227952831
2833292130413044
'3123313632773333333233863401'3467
giration de son ihP an s.
üé n 'opu1"m ^r personne, et le pius cher désir d'adm inisiratcurs in tè g re s est d ’ê tr e c o n trô lép ar le r. comm>.-' entièrem,.:ÜQ6 P:.iv'r •lieu o , >- raient pas a t t e lé s v - re r le s ville, l’ora piau ce régaihrit:i.s
L’Amiral P
a -iv c rsa fre s ; i i c ite l’e x e m p le d e la i ,;a b u d g e t de P a r is , o ù J a m a jo r ité
i in é n îe d u c o n s e il a te n u a fa ire .; - h i b . s à L u r s a d v e rs a ir e s q u i, au
v . - n r a u x s u re n c h è r e s q u i n jau - - irm iilé d e s« p ro d u ir e , s e so n t î.zeu sâm en i à la b e s o g n e p o u r g é -
. ait m ie u x d e s in té r ê ts de la :-.ir le im in e so n d is c o u rs t r è s ap - réc’a c ia n t l a l ib e r té p o u r to u s e t
ic d ro it co m m u n .la tr ib u n e d o n n e
ce.
t ie n lc r e rg i confus li'.rvo cito’rc d a n s , est de prêcht la Fran ' F; n e t: der.t A a cher i : i: l 'e s t r i .
L’c -.K tice qu’:. po rtion , ■ secta ire
ca n n e , qui,4’uif c o m m a n d a n t a b o rd , s e d it é té p ré s e n té p a r M. P io u à l’a u - s t. im e s au> si a im a b le s , so u b u t
r l’u |:io c à to u s e e u x qui a im en t
mu e s p lu s , v o tre di’v o n é P r é s i - tnt â g é ù c c u r ir t tm -s I -s d l.n a u -
■ il ! .-: b o n n é a n m o in s d e rav iv e r al au g ra n d « .n t t ! ' d u ’a rg ê . '■montre e n s u ite F ie m e pu [être !s R e p ré se n ta
ma’il u reu sc tn eift ia rep u nous s i:b isso o s : n e iv p r
d e j t ï s - ;:o n t’ro- i.n 'idique
e n te■qu'un g ouvernem en t d ’a p p é ti ïs qui ne. nyéod- cupcutnud.-riî s. é té êt g é n é ra l , fa R ép u b liq u e que neut? vouions a jou te l 'o r a te u r qui s ’a n im e c ’e s t • i 'e rcvcti p a r nos p è re s lo rs q u ’i ls r é d ig e a ie n t les granus p rin c ip es de 89. L’o r a t - u r d a n s un su p e rb e m ouvem ent d ’in d ig n a tio n f lé tr it a lo rs le régime ob jec t de la mouchardise des André e t des Pelletan.
Revenant à la R. P., cette œuvre de justice qui sera possible si l’union prochaine de tous les partis conservateurs peut se faire, l’Amiral dit que les partisans de la R. P. ne réclament que la justice, tandis que ses adversaires ne veulent qu’itne chose, leurs sièges. L’amiral a calculé que les 236 voix d’arrondissemenliers qui ont voté contre représentent 1.932.011 suffrages sur 10.930.000 électeurs incrits c’est donc les 18/100 du eorpsélectoral qui feraient la loi au 825.100, et ils s’appellent les maj ori-tards ! ? ... -
L’orateur insiste ensuite sur l’indifférence coupable des électeurs qui se désintéressent des luttes électorales et se plaignent ensuite des efforts stériles de l’opposition à la Chambre dont le manque de cohésion est justement le fait de ces abstentionnistes trop veules ou trop indifférents. . . . ,-... .
L’Amiral prône l’union entre tous les partis conservateurs divisés par des nuances souvent infimes des unions voisines ne doivent pas être ennemies, on doit chercher sans cesse à s’unir par tous les côtés qui vous rapprochent, l’orateur espère prochainement un grand mouvement de régénération peur la France.
Envisageant la situation extérieure l'amiral parle de la guerre possible quSl ne souhaite pas, mais ne redoute pas non plus, car ajoute- t-il, si ces heures tragiques qu’il a vécues ont leurs tristesses et leurs misères elles ont aussi leurs grandeurs. L’Amiral se faitgtpired’avoir allumé dans l’âme; de la jeunesse la flamme sacrée qui sera peut-être nécessaire demain pour rendre à la Fiance sa puissances remettre la Prusse au dernier rang des grandes puissances. Faisant allusion aux amandes, l’orateur ne se fait pas illusion sur le caractère égoïste des Anglais, mais ne tablant pas sur leurs sens pratiques: et l’intérêt que leur commande sous peine de leur propre déchéance de ne pas nous laisser anéantir, il a confiance également que Tes Susses nous seraient d’un poissant secours et hti qui n 'a jamais désespéré envisage la prochaine grz.de rencontre sous les meilleurs auspices.
Après une aBnsiOn Spirituelle- à la crainte qu’éprouvent- certains très braves gens d’être traités de cléricaux, l'âmirâl conclut dans l’espoir que tous les citoyens reprendront le . pouvoir pour faire la France ptus grande,’ e t1 après l’avoir détiyré du régime infâme des blôeards,-travailleront à rendre la liberté au- pays et à-la grandeur de-là Patrie. Un ban est' battu en l'honneur de l’amiral. • : i, s su
M. Piou, dont les bravos accueille l'apparition à la tribune; prend alors la parole pour remercier -les adhérents de TA.-L. d’avoir ;
E t a n d e h o r s11 leur restait leur politique étrangère. Ah ! : I
la connaissez-vous bien ? L’avez-vous suivie, cette affaire du. Maroc ? Elle a. commencé il y a dix ans par des traités cachés. La France', la plus généreuse et la plus fière des nations du monde, le type de la générosité, de la noblesse, de la , grandeur d’àme, elle a tenu obscurément sous la table,boutique de conces-, sions et de rapines. A i'ita!ie, elle a donné la Tripolitaine ; à l ’Angleterre, elle a donné l’Egypte et Terre-Neuve ; à l’Espagne toute la bande du Maroc qui nous isole de la Méditer- ranée et nous refoule derrière l’Atlautique. Gela a duré douze ans. Pour arriver à quoi ?- à avoir une partie du Maroc, et pour l’avoir sous la tutelle de l’Europe qui, à Algérisas, a établi l’internationalisation économique de ce pays. . , (M ais l a v ie i l le F r a n c e s ’e s t r e s s a i s i e
La vieille France se retrouve telle qu’elle était il y a quinze siècles, fière, incapable de supporter un affront, et l'antimilifarisme se traduit par des ovations aux retraites militaires, par des mouvements de foule aux revues, et Millerand lui-même chantait hier, à.la France, un hymne qui lui a valu nos applaudissements et nos voix. •
Le parti radical est un parti fini. Rien ne va plus. Le moteqr est eu panne. La roue tourne m a is elle né mord plus et la machine n’avance p a s . ’-iïe-fi •-’ L’h e u re est venue pour vous de vous prépa
rer à la revanche, ILfauti’ que le prochain sc ru tin so it u n scrutin d'opinion publique.
R a u s une superbe péroraison, l’orateur ré- c ia m n alors la liberté pour tous, pas de lois d 'e x c e p tio n contre; nos adversaires, nous réc la m o n s uniquement le droit commun. Le pouvoir e-i aujourd'hui i’ennemi du pays, pas de co m p ro m iss io n avec lui. C’est un rôle indigne de p a tr io te s et de libéraux de faire antichambre, quand nous entrerons dans la maison ce sera pour ê tr e reçu au salon, pas d’équivoque a v e c nos ennemis dont l’idée fixe est la destru c tio n de tout ce que nous aimons. Organi- s. z-vou i, associez-vous, marchez avec la même d e v ise , sous le même drapeau, pour le droit, ia j u s t io e e t la liberté/ Sila France ajusqu’alors s o u tie r ; c’est qu’il n’y avait qu’un: seul .parti o rg a n is é , le parti„radical san s. rien en face. P ré se n te z -v o u s crânement, la tête haute et b a n n iè re déployée. Si tous les régiments n'ont pas ie s mêmes uniformes, l’armée des, braves g e n s qui ont au cœur l'amour de la Patrie n’eu doit pas moins marcher unie à son sec o u rs et 4 sa délivrance..
Q ian J on défend une cause comme la vôtre et qu’on a affaire à cet admirable peuple français, on se présente an pays tel qu’on est, sans bravade ni provocation, mais aussi sans détour ni défaillance. ______ ____
Allez à la bataille en tendant la main aux alliés voisins, et en ne songeant qu'à une chose : la justice et la liberté de la France. La France a assez deu’intolérance, de l'oppression, de l’égoîsme étroit et sectaire du radicalisme, donnez-lui un parti uni et libéral et la France sera bien ptêt d’être sauvée.
Et de longs applaudissements saluèrent la harangue enflammée du chef de l’Action Libérale.
Avant de lever là séance M. Auguste Gallé remercie de son élection et demande à tous les adhérents de prendre l’engagement, devant M. Piou, de travailler sans relâche à la grandeur de l’A. L. P. f • y. ■
C’est au nrilieu-des applaudissements que la foule s’écoule, cdniméntantant avec intérêt les superbes discours de cette inoubliable journée. . —
La correspondance de Creil. — Lé courrier de Creil nous est parvenu samedi dernier à 7 heures du soir, alors qu’il devait nous arriver à 8 heures du matin. De ce fait, nous n’avons pu insérer d’intéressantes communications de notre correspondant.
Nous avons ouvert une enquête à ce sujet, pour établir les responsabilités.
Clefs perdues. — Il a été perdu, le 24, un trousseau de deux clefs, e tle lende- main, faubourg de Senlis, un trousseau de quatre clefs, dont deux de sûreté, avec un anneau portant, comme insigne, le mot souvenir.
Prière de les rapporter au commissariat.Une disparition — Le jeune Maurice
Roger Naze, âgé de 16 ans, apprenti poin- tier aux forges, a disparu le jeudi 14 mars après avoir touché sa quinzaine, et depuis on ne l’a pas revu.
Il était habillé au moment de son départ d’un paletot et d’un pantalon noirs, casquette marron foncé, chemise mauve en finette et plastron coton, cache col coton, chausettes écossaises en laine, souliers napolitains nouvellement ressemmelés, mouchoir marqué A. C.
On recherche le jeune apprenti.Tapage injurieux. — Les dames Lefer
et Durian, habitant quai d’Aval, - ont pour des' raisons infimes — échangé
des propos les plus grossiers,Elles seront poursuivies pour tapage
injurieux.Avis aux Débitants. — Avis est donné
aux débitants, cafetiers, loueurs, etc., que défense leur est faite de laisser jouer dans leur établissementdé l’accordéon ou autres instruments, sans autorisation. Il en est de même pour les chanteurs,. acrobates, prestidigitateurs. Tous les délinquants seront poursuivis.
Avis est également donné aux loueurs de ne fournir aucun asile aux femmes se livrant, à la prostitution, sous peine de contravention.
Arrestation cTun interdit de séjour. — Eugène Sauvai à qui le territoire de Creil est interdit n’en revient pas moins fré- qùémment rendre visite à sa . femme qui habite les Tufs ; aussi sachant sa présence à Creil, les gendarmes avaient-ils dimanche matin cerné son logis dont il trouvait toujours Je moyen de s’évader sans que l’on puisse retrouver sa trace; le bandit s’étaitménagé une ouverture dans la voûte du Tuf qui était recouvert de broussailles, et par des bosquets voisins, gagnait la plaine et les bois environnants. Il voulut encore user du même stratagème, mais sa manœuvre avait été évent e »t Sauvai fut cueilli au piège. Il a été écroué à Senlis.
Battu et volé, j— Raoul Dupré a porté plainte contre deux interdits- de séjour, Plumecoq Augustin et Sauvai Eugène’qui pour une question de jaldusie lui auraient administré, samedi soir alors qu’il était chez les époux Piiléux une magistrale correction et lui auraient, en outre, dérpbé ses effets dans lequel était son porte- monnaie contenant environ 200 francs. Une enquête est ouverte.
Mauvais fils. 4 - W asse André, ouvrier maréchal, âgé de 30 ans étant ivre samedi soir se rendit chez son père qui habite 40,Quai d’Amont pour qu’il lui donne de l’argent. Sur le refus .du vieillard qui était couché, d’accéder à sa demande, l'ivrogne lança pour mettre lefeu au lit une lampe à essence qui se trouvait à sa portée et ce n’est qu’avec des brûlures à la poitrine et à la figure que le père Wasse qui est âgé de 73 ans et impotent nû t sé dégager. André Wasse qui a été laissé en liberté sera poursuivi pour ces faits.
Un noyé. — On a retiré de l’Oise dimanche matin en face les Guêpes un noyé dont on n'a pu établir l’idendité et qui paraissait avoir séjourné un certain temps dans l’eau. C’e s t ,M. .Fasseur jna- nouvrier au hameau dé vahx quf a aperçu le corps emporté au fil de l’eau qui l’a ramené à la berge.
Voici le signalement : âge, 30 ans environ, taille 1 m. 70-,-cheveux châtains grisonnants sur les tempes; légère calvitie frontale, sourcils , blonds, moustache châtaine. Vêtu d’une chemise couleur grise, petite cravate noire, tricot laine grise
'boraé marron, pantalon velours gris usagé, bretelles grises, gilet drap noir, vèste cotonnoir, v§stpa.xuir., brodequins,>.fer-
I jeunes gens dejeette société an Rri I Fonds de Secours, avec lé don;
M. Max Lino; artisteLes F o ie s T r ic o l t t r e s
Comédie-bouffe en un acte . Adolphe, vàlet dé chambre, R. Chéry ; Ca
therine, E. Durand ; Barbancœw, A. Ber trand : Un.malade,'Oh. Druet ; Stop, R. Prince ; A/weau,MJTardif,
Le C u is in ie r d u C olon Bouffonnerie militaire en un acte,
Pettsec, adjudant, L. Gomot ; Tricqmolle, sergent de semaine, A. Bertrand ; Saecary, fourrier, R. Chéry ; Verapied,. caporal, M. X.;’ Moulasson, planton, E. Durand ; Graitiney,
| jeune recrue, M. Tardif; Lacosse, jeune recrue, Cfe. Druet ; Duflant, jeune recrue, ,R,j Prince.
Pendant les entractes, chansonnettes I jia r M. Max Lino et les amateurs de ta
Société.. Le piano sera tenu par M. Catoire. -Bureau, 8.h. d /4 I. R ideau,8 h. 3 /4 , .1 Places réservées aux membres honorai
res.On trouvera des cartes d’entrée chez
M. Bonnet. vC h an tilly .
Au Golf. — Samedi, malgré le mauvais temps, vingt-six joueurs sont venus se disputer le prix de laMénagérie, Mixed Ifoursomes. ' . ;. ■.......
lies vainqueurs, M .ie comte.de Rpuge- . mont et Mme Maneuvrier, ont fait 88 net h. 48 ’ •’jgSamedi prochain, 30 mars, médaille mensuelle.
Au Théâtre. V e n d r e d i 29 mars, Le Train de. 8, fi. 4 / , de Courteline.. , ,
Au 2e tableau « Le Train de 8 h. 47 » Sonnerie... Cotips de sifflet... à tôitte vi-
- tesse, un train .entre en gare. Ibes portières s'ouvrent./Des, wagons on monte e t on; descend. Ce ,n.’est plus l’abituel cartonnages sur lequel on peint wagons eti p e r-
1 ses excellents antécédents, le béné- J ; circonstances’atténuââtes..
_ibrfflvib* dimanche e
rownciâlrtwocéd— 1 Wt, 21 avril,' à Pii
„ ____________ tel de ville/ dônrtravaux, très activement poussés, vont1 être prochainement terminés.
FAITS, LOCAUX
iL de
troisième .fois qu’elle ibijoleurs. V erbetT eaouvert
Conférence. — A Tissue de’la ’fednfé- rençe quij a été faite & lam airie de Saint-Vaast-de-tongmont,' diffianche darnier 24
B é th l s y - !Noces d’or. ^ M. et Mme Herbert ont
fêté récemment le cinquantedaire de leur mariage. ..- ; , , •, 7ê im - 4re ■ Cpitipiigifie jtf Arc. — La 1 ' compagqie;d’arci;a procédé au tir à l’o h J |e Droci sèiu c’est M. Joseph Graux qui fut pro- • - clamé roi.
mars, parMM. Decroée/ââaélee sur le projet deu
| pice régional k conseil mpnicipal dé _mont, s’inspilant -de _______4X100 fV° ^ Pour ‘c0i objet la somme
B é th i s y - S a in t - P i e r r e .A’écro/oÿi'e. — Nous apprenons le décès |
-dans sa 24’ année de Mlle Blafiche Bayant.
Nous a félicitati bonheurSur sa tombe,’ Mlle Marthe;Lavoisier,
au nom des jeunes filles lui a adressé un dernier adieu.
Nous adressons à ses parents nos compliments de condoléances.
'B e tz . iRéfection de la carte d état-major. —f
lies populations , du canton de Betz sont- averties officiellement que des officiers de. l'état-major vont incessamment opérer dans la région afin de refaire la carte d’étai-major.
•,v ... V e rb e r ie .Carnets mondain. Nous apprenons prochain mariage de MUeBertteJeanne
Desvauchhux, fille Mou M. Desvauchaûx, charron à Verberie, avec M. Durand Lu- cien-Constant, ancien instituteur-adjojnt 4 v erberie, actuellement, instituteur à 'Sé- révillers (OiseJ, le mariage aura lieu le 6
ain. ; ^’essons aux .familles, toutes nos s et nos meilleurs voeux de
ux futurs époux.
Accidents fie travail. — Un accident est survenu le ,20 mars; à la scierie de M. Pnnon, industriel à Verberie, un; ouvrier, Morel Aitné, 'demeurant à Saintines, a eu
■ l» mmn fprtement pressée en fermant une porte, s écrasant le poace de la main ffau- che. .... ; ■
Un apfee accident est . arrivé le même jour, à M. Varlet Emile, boulanger à Vcr- bene, quj s’est blessé en chargeant une
[ voiture de farine, se faisant des contusions r à Tépaul^ droite.
nécw-1 lëinent des deux
« , - J** inentsA dpubli
les oomparti- j iue,;c’egt la réalité, c’est
Des avis ultérieurs .seront à ce . .communiqués aux propriétaires des d ivers/f,1 Quelques jours^de repos s domaines. | saires au complet rétabfissém
C lre s - le s -H e i lo .Un iricendie détruit une filature, .—
400.000 francs de dégâts. — ISO ou- j vriers réduits au çkômage. — Ûh violent 1 ’incèndia ja éclaté lundi matin à la filature
""ligues heures a anéanti une le ce vaste établissement,
privant ainsi de leur t vriérê, dënf on peut éval proximatif à 184 ___
IL était environ six héures trois 'quarts, Inom) Polntima fnl .11. I
la gare de Bar-lç-Duc transportée sür 'tifie1 ’ scène de théâtre et lvoûde figure être Vrai-* m ent dans une gare-et; ..dans un train..Vpilâ ce que npus pourrons .admirer avec la tournée Düfrènne ’ et Grandjean, sans
s a ^ ^ iè M T ^ q o t^ ^ ^ a c te s V lu ^ s ^ a - ê J ; ^ r a v e c ^ f i f e 1 e1 °b i^ tô f uim ^ m d e I tionnels les uns oue les autres. - 1 ^ eaV| e\ T a bimnte a“ én t' £ ? î £ 1
{jîüteste.' J -----------
Rhône à Paris (L e s Jctübkaux).
tionnels les uns que les autres.C ram oisy*
Une erreur regrettable. — Gomme il I restait, au- café plus- que de eoutume, le 1 mauouvrier Lépn Sâdm fu f mvité par Sa
femme à regâgner au plus tôt le .'domicile conjugal, ilrépoodit à cette invite par une' pair.e deapuflets.
Quelques. instants après, cependant, il se décida à réntrer chez lui. La vue fo rte - • ment troublée, l’ivrogne rencontra la daine; | ^ u r e p o m ^ ^ H m ^ ^ v X SMn^ Vasseur qui revenait de faire, une commis- I ? .am r . F0,? e., t L,ramols7 » Mai sel > Samt" sion, et, la prenant pour sa propre femme, il la.frappa violemment.
Léon Sadin répondra de ses violences devant la justice.
eux du sini&tre.Au premier appel, Tes pompiers de |
Cires-les-Hello étaient parfis le plus activement possible. Ils se mirent en fievoir de combattre leiléau qui prenait dé grandes proportions.
Bientôt après ils étaient aidé dans leur- tâche par l’arrivée des secours voisins. Èn effet, arrivèrent successivement lespem--
rumes*
C aûton ^ c À e i l .
La R. P. municipale. — M. Robert Heuzé, député dq la V circonscription de 1 arrondissem entde’SetiliSj'Vienf d’adresser la lettre suivante aux1'présidents des groupements politiques de la ville de Creil: . i.-. i ; . .... Le 19 mars 1912.
/ Monsieur le Président,^Un mouvement considérable s e . produit, à
l’heure actuelle, dans nombre de villes et de : communes pour réaliser, par l’entente des : Comités politiques, la Représentation Proportionnelle dans les Conseils-mumeipaux.
Je crois que dans- un sentiment de justice ■ supérieure nous pourrions utilement introduire la Représentation Proportionnelle dans les prochaines élections manioipales de Creil:
Les intérêts de notre helle^ville n’en pourraient souffrir bien au cofitrairé.
Le Comité que Vous présidez accepterait-il d’examiner la question avec les autres Comités r t. .-: ^
Je me permets, comme qtembre proportionn a lité de la Commission du Suffrage universel, de prendre l’initiative de cettè proposition.
Je’me plais à espérer que votre réponse sera favorable et je voua -prie de croire, Monsieur le Président, à mes bien dévoués sentiments.
Robert Htxzê, député, membre de Ut Commission
du Suffrage universel.Nécrologie. -4 M. Robert Heuzé, dé
puté de l’Oise, v ien td’avoif-.la douleur= d e perdre, son onclq, M. Edmond Coquais, courtier maritime au Tréport, Juge au tri-
rés enboù état’. Porc composée de trois
.fine ceinture -cuir ères entrelacées.
it vaincre; lacons-■ I ----------- énrest-un-nouveau
témoignage bTigùejTttàhrtenant
faut discipliner les. troupes, les citoyemuSétL buua! de commerce et membrë de la sont des grains de poussière sans cohésion, XhamBre deGommerce d e là Seine-Infé-
Dansles poches on a trouvé deux calepins sans inscription un porte-monnaie vide,
| un petit couteau et un-mouchoir à carreaux bleus portant ies initiales C. T.
J n t v ' ;■••• , î •' 1Etat civil de Creil du 46 au -22 mars 191%.
Naissances. — 9, Valet Marcel-René-Robert. — 12, Lahache Maurice-Gabriel-Hehri. - 13, Bollé Pierre-Armand. — 15, Brasseur M»rie- Louise. — 16, Prothais--Céline-Madeleine. — 17, Hess René-Joseph(Victor. '— 18, csart Daniel-Eugène-AIbert ; Breton André-Emilien.
Publications démarrages. - EntreM .Tal vert Auguste, tourneur domicilié à Montataire, et Mlle Relporte Gabrielle-Louise, couturière!domiciliée à Creil, -
Entre M. Grenier André-Théodore-Ertmond, employé de bureau domicilié à Creil, et Mlle Leroy Eugénie - Constance, sans profession, domiciliée à Montereau (Seine-et-Marne).
Entre M. Cagniard'Louis-Robert, homme d’équipe, domiciliê à Greif, et Mlle Baugin Marie, cuisinière,-domiciliée à Paris.
Entre M. Guilvard- Henri-Georges, menuisier, domicilié à Apremont (Oise), et Mlle Diot Isabelle-Annette, manouvnère, domiciliée à tÏPil. - Siki-i / . . '
Mariages. — 16, M. Lhuillèry Lonis-Paul, garçon boueher, domicilié à Paris, et Mlle Clicq Eugénie-Félicienne-Marie-Thérèse, sans profession, domioihée à Creil, - r .—:n - ., 16, M. Bonnefont Fèrnand-Ocfave- Jean Pierre employé de commerce, et Mlle de Saint-Remy Ida-Jeanne, employée de commerce, tous deux domidiliés à Creil.
16, M. Myllet Jules, scieur à la mécaniqué, domicilié à Creil, et Mlle Lefèvre Marie-Ju- lielte, sans profession, domiciliée à Laon (Aisne). -; f
Décès. — 15. Rey ;Aiolphej horloger, àgé de. 61 aas — 17, Moutonnet Gabriel,: charcutier, âgé (ie .38 ans. — Magnier Julien-Michel,
de 6 mois ; Moreau Jacques, propriétaire,
l'armée d é métier m u re .
. âgé de 84-ans.. — „femme Ma socut, sans 36*118.
iression, de
M o n ta ta ire .Les Géants Hugo cl les Nains B éarnais
seront daus nos m urs le jeudi 4 avril prochain.
De nom breuses affiches apposées sur nos m urs, nous annoncent une exhibition de quatre prodigieux phénom ènes ; d 'après oos confrères des pays où ils ont passé, i’im pressïon est saisissante !!
Il est certain que le jo u r d e lèu r passage sera le rendez-vous des fam illes, le prix l'en trée e s t fixé à 40 centim es, enfants 20 centim es.
E tat civil du 15 aù 23 mars 1912.Naissances. — 15, Daudruy Rbbert-Louis ;
13, Lecarpentier Robert-Luciën 17, Aujoran ûarie-Rachel-Marguerite ; 20, Sené Georges- Jules ; 16, Versiraete Mireille-Rayinonde.
Décès. — 16, Rivière Augustine-Emélie, 30 ao3, épouse Carré.
A’o g e n t-so r-O ise .Un soldat m eu rtrier devant le Conseil
dé guerre.Le conseil de guerre du 2- corps d’a r
m ée, siégeant âiAmiens, a jugé, dans sa séance de vendredi, une affaire de m eurtre qui, à 24 heures de différence, aurait èu J son dénouement’devant la Cour d'assises.
Rappelons ies faits de l’instance : Absence illégale.
, , Le-4 fév rie rd ern ie r. le soldat Bollé, du 54° régim ent d 'infanterie, en -garnison à Compiègne, obtenait une perm ission de 48 heures pour se rendre à Candifiy, annexe de.M oncby-Saku-Eloi, où hab itait sa femme, née W atripon e t habitant chez ses parents.— i . .. .. . .
Une discussion éclata dans là nuit du 6 au 7 ,,en tre les dèuA époux, et, a u comble de là colère, Bollé sortit un rasoir dont il porta detix coups à la gorge fie sa jenne I femme- Affolé, R p r i t la fu ite ,-p lu tô t,q u e de rejoindre son corps. Il se. je ta dans i’û is» ; pu is, l’instinet de la conservation l’em p o rtan tisu r-ia démence,-il revint â Nogent-sur-Oise, où .dem eurent se s pa- rents. C’eStTà que le rg en d a ra tiS vinrent, sans difflcnlté, -procéder à son arrestation.
-,-i . L es débats: iLa justice m ilita ire a cru voir, dans ces
fa its,-uneten ta tive .de .m eurtre avec-pré- méditation. Il est, en vérité, fo rt ' difficile de trouver, dans l’acte.: d e BoBé, ies éléments d’une telle inculpation, qui pouvait se réduire à un simple d é lit de coups et blessures. N ij i’iustructioin, (Bailleurs, ni lés débats n ’dnt pu fairé la preuve de l’ac- ousation de crim e : o r, la jurisprudence dispose que « c’est l ’accusation qui doit fairé la preuve ».’ Aussi, le èolonel Roland, président du conseil de’guerre , en- dépit d’un interrogatoire fo rt long, n ’a-t-if pu éclaircir l ’affaire su r ce point. ", f
Jjte rrogé , Bollé a rapporté les faits, sim plem ent/ ’éxpesant*-qû’il avait frappé sa femme après discussion, ;et la jeune épouse du soldat est venue ellomèmedé-i> ctarer qu'elle avait donné prise à u p ie s - . sentim ent dé son m ari.
Dès lors, la cause de Bollé semblait- bonne’ êtiSà - fauté’ cobsidérabL- coent a tté - ' nuée. Mais Jeeertificatm édiOal s’est révélé sévère /en déclarant que la jeune femme n’avait échappé que « miraculeusem ent » à l a mort..C’est ce qui a permis au comm andant Brisorgueil, commissaire du gouvernement, de requérir avec sévérité eontre Bollé. . . . .
Mais l’éloquence de Me Dubos a fait le | reste. L’excellent avocat pouvait se borner audispOsitif dn- législateur, qui rend in- dispensable i ’in ten f ion du .défit, pour, qu’il
■ soit punissable / mais, il à «ndore, aveo-cè | talen t qui est âne des-gloires’du barreau,
énoncé la.plas-ém ouvante plaidoirie en t„.anquel sa- femme a par-
Vaast-Ies-Mello, etc,- Neuf pompes étaient ainsi en batterie,
elles attaquèrent le foyer et au bout de trois heures d’un travail opiniâtre, parvenaient à se rendre maîtresses du feu.
On a malheureusement à enregistrer deux accidents survenus au cours de l’extinction. M. Lambert, contremaître de l’usine qui fut blessé légèrement â la figure et un pompier de Mello, blessé â la main.
Us ont été pansés dans une pharmacie. L’ihcendie a pris naissance dans la chauf
ferie et chose assez extraordinaire c’est que le directeur de l’usine était passé dans cet endroit cinq minutes auparavant et n’aVait rien remarqué d'anormal.
Les dégâts sont évalués â plus de cent mille francs.
C ré p y -e n -V a lo is .Théâtre et aviation. — Dans sa der
nière Assemblée générale, après l’élection de 7 membres sortants,, tous faisant partie de l’ancien Comité, il a été décidé que le Cercle Artistique donnerait; le 24 ou le 28 avril, une soirée Théâtrale publique et payante, dont le bénéfice sera affecté à la souscription publique pour l'aviation militaire.- Cette décision est tout à ' l’honneur du
Comité du Cercle et nous ne saurions trop l’en féliciter.
Les extrêmes. — On nous annonce pour le mercredi 3 avril la visite des géants Hugo et des nains Béarnais.
Ces géants mesurent 2 m. 30 et pèsent 430 livres. . . - . , v , . .. ..
Leur pouce peut couvrir une pièce de 5 francs et leur alliance livre passage à une p.ièoe de 40 centimes.; ;
A côté de ces hommes paraissent 'd’autresiporsonnag^-m iniatuce..-'..,^-.
Le contraste est paraît-il inimaginable. La médaille tie l870-71. — M. Edmond
Thieffiqe, serrurier, rue Nationale* directeur-fondateur de la Société de trompettes Le Ralliement, engagé volontaire pendant la guerre dé 4 870-71, vient de recevoir la médaille commémorative de la campagne. • *
Toutes nos félicitations à notre conci-, | toyen.
Objets- perdus et trouvés. ■. La personne qui-a perdu Un trousseau de o petites olés-peuf le réclamer chez M. Neveu,-pâtissier,; r i* Jearihe-cTArc, car il a été trouve-mercredi, ftié’ThieFs:
Une broche en_or représentant un trèfle à quatre feuiHes a été perdue sur la route de Crépy à Séry. La rapporter au bureau dé police. Il y .aura récompense. *
E ta t civil du’IS au 23 mars. Naissances. — 17. ebltfet Lucien; ro Ile de
Compiègne. — 20. Ciaquenx André-Maurice, à Bouillant. — 21. Morel Germain, chemin de Saint-LaurenL
Décès. — 18. Rosant Marie-Virginie, 32 ans, place Gambetta.— Trochain François-Magloire,81 ans, rue de Soigsoos.
C u v erg n o n .Séance récréative. — Samedi dern ier,.
les jeunes gens de! Cuvergnon, auxquels s’unissaient les membres fie la Société de tir La Revanche,, ontdonné tdans les io- | ûaux de la Mairie ui/e séance théâtrale e t musicale parfaitement réussîè. ii r s -~ s ,araçjon e[, l’organisation de cette
tait due aux soins de M. Ancelin, cultivateur. Cette-Séance est la deuxième que donnent les jeunesgensdeGnvergnon.
. . , O rm o y -le -D av Ien .~ 'Epidémie, -i- Une épidémie d'oreillons a sévi dans ja commüne d’Ormoy depuis un mois, affectant surtout la population enfantine.: t, w î / i .
Sur ordre du Préfet, la inaisou d’école j a dû être désinfectée et après un court icenciemeni de l’école, les classes ont pu
être continué®, ci«O rro u y .
La cambriole. -4 Dans la; nu it de Jdi- 1
ue je me. taise. Bôn fiiou, mit qu’on mé bombardasse ! i même, ces parisiens,
ans du êiorti, ces gens , dn rien, ■Ztvous qu’ilr ont de l’audace i
Sous prétexte, qn’ils manqnent 'd’eau Pour arroser leurs, fricandeaux Et p o y laver leurs faces jaunes,Ils parlent sérieusement .D’aller jusqu’auprès dn Léman Afin de capter notre Rhône !Gùoi lin ne leur sîrfÉit donepas Pour (aire passer leurs repas De pijiser à même la Seine ?Ils prennent des airs : dégoûtés : Est-ce notre faute à nous, té,Si cette Seine n’est pas saine?Ils n’ont qu’à boire du bon vin,Du vin du midi, jus divin !(D’ailleurs moi-même, j’en fabrique Et puis en fournir, fût perdu Et chez vous en cave rendu,A cent quinze francs la barrique.)Qüantjà cette autre question Des hpins et des ablutions,Selon<m..:, c’est/une. folie !L eau M’en pas donnée aux humains Pour ôtr • par de viles mains Et des e ps malpropres, salie.Cela de i- 'specte, pas moins !Pourquo. donc ce subit besoin Aquatjqu — ou aquatifère ?Pourquo : cette audace surtout De s én venir jusque chez nous Mettre le nez dans notre verre ?Ils ne sa rent garder leur bien.VOyezj Ces pàuvres parisiens Ont lajs»Afiler la Joconde !SeraiW e pas pour se venger Sur noti.; dos qu’ils ont sougé Soudain à nous ravir notre onde ?Mais ils ne nous connaissent pas,Nous no’is. battrons jusqu'au trépas, Plus terribles que la tarasque.Oui, tous, Bézuquet, Bravida,Coslecaide et moi serons l à , . .Fusil au poing, panache au casque !Car nul au monde n’a le droit,Serait-il plus puissant qu'un-roi De toucher au Rhône, pécaire !C’est un fleûve sacré, celui Qui baigne Valence aujourd'hui Et demain Arles ou BfeàucaiPeMais c’est nn fleuve, plns-encor,Dont dépend la vie ou la mort. Il.alimeate de liquide’Les océans renouvelés.S’il cessait, un jour de couler.La mer entière serait vide.Donc, Parisiens-ouvrez.bien J’œil Et rabattez de votre: orgueil !Car, si Tarascon entre eu scène,Pour arroser notre jarfim,Nous pourrions prendre, un beau matin, Dans un arrosoir votre Seine !
CLACDIN.
L E C E L E B R E
BR&TEUR DES CRÎTEUX»
RE
Chez les
_D^»ôt chez î f . GAUnERfc place
mativement aux questions posées, et il a Ttifllgé^B olié ht ’peitwrig deux" années- de prison, en loi aeoortianty toutefois, en n i -
la visite de cambrioleurs qui ont emporté | _____ _-qnelqaesobjetRuprês'avoirdétérra; volets et une fenêtre» - .
* îfeoq-.jï
A vendre par adjudication volon- Im portant C afé - Buvett,taire, le Dimanche 31 Mars 1912, à avec grande salle de bai, sia au ce deux heures de ltoprès-midi, en tre bourgade importante* et coi l'Etude de feu H* Beauchamps, no- merçante, A céder après situât» taire à Pont-Sainte-Maxence, et par faite, — S’adr: audit M® Dherbe.le ministère de M« Louât, notaire à —---------—Sentis, administrateur, C hasse Im portant Café-Hôteï-R, très g ib o yeu se , comprenant en- taurant, sis dans jolie ville viron 12 heeares de terres, bois et l’Oise, aveehelle e t nombreuse cli, friches, d’nn seul temant, situés 1er- tèle de voyageurs et touristes, A c*( roir de PontSaintp-Maxence, lieu pour se retirer des affaires. — S'* dit la Montignette, tenant A la forêt audit M® Dherbe. d'Halatte et à 2 kilomètres de la gare .de Pont-Sainte-Maxtince. a cé ie r dans ville de l’Oise, tr
■ - bon Fonds d e CamionnaA vendre A l’amiable, après situa- et d e Loueur de Voitures
tion faite, bon F on d s de Corn- Matériel en bon état et nombre m erce de Marchand Epicier, Pri- clientèle. — S’adr. audit M° C h e r meurs, Beurre et Fromages, exploité dans joli résidence de l’OiBe. Très bonne affaire. Pressé. Jouissance de 3uite. — S’adr. à M° Beauchamps, aotaire.
Étude de Ü* OUE.'VTIER, notaire « S P “ 0n dem andedesouvrtJ à Chambly. t e r r a s s i e r s , e t m in e u r s eu
M. S0LAR1, à Magenta-Mont.liait]
A loner, 2 M aisons neuves,sises au poteau, commune de Chaînant, et pouvant convenir à toute festination. — S’adresser A M® De- taünay, notaire.
A louer, P ropriété B ourg e o ise , A Senlis, rue du 1100,0° 3, ayant sortie sur le rempart du Men- ■auban, avec communs, écurie, et remise, dépendances diverses et jar- iin. — S adresser à M° Delaunay, aotaire. _________
A louer, un e grande Maison neuve, 8 pièces, avec cour, remise, écurie et dépendances, au Poteau, commune de Chamant (1 kilomètre de la Gare de Senlis. — S’adresser A M° Delaunay, notaire.
A louer, pour entrer en jouissance de suite, 1° u n e gran d e Maison B ourgeoise avec Jardin, 2° un Lavoir sur 1s Nonette, le tout sis A Senlis, rue de Saint-Etienne, n° 2. — S’adresser A M* Delaunay, notaire.
Annonces Judiciaires.Aar. 1.. '
Étude de M*. Louis E S C A V Y ,.avoué A Senlis (Oise).
VENTE SUR LICITATION;...- f : .D ’U > 1 . , i
MAISONW M j* * d in » _ ■
s i s e à P R E C Y -S U R -O IS E ,rue des Forges ou de Gorée.
l’Etu'dede lt° Petit, notoire.1 " 5 La présente insertion sera renou
velée dans le présent journal et de la date de la seconde insertion partira le délai)'de dix jours fixé par la loi pour les oppositions-, 265
DEMANDES ET OF;
A vendre A l’amiable, 1 h ecta re 41 a res de Bols, terroir de Baron S’adresser A M* Delaunay, notaire.
, Rhum atism es tuberculeux. *
Poiif renseignements, s'adresser A M. BEAUCOÙRT, 9, rue de Gouvieux, A Chantilly-
Etude de M° G e o rg e * Q u io b a rd , t notaire A Liancourt.
; ■ ----
A V endre à VAntiubleEXCELLENT
Etudes de M* 4 . SAINTE-BEUVE avoué A Senljs (Oise),
; et de M* DIJCATEL, notaire Étude de M° RICHA RD, notaire A Pont-Sainte-Maxence.CESSATION DE CQÎÏMIiBCE
J î lct Ville d'jTmiens C R E I L
M ercerie, B onneterie , R u b a n s , G ants,
Corsets e t Dentelles.
A louer Maison bourgeoise,A Senlis, rue de Nanteuil, numéro 2. - S’adresser A M° Petit, notaire1
situé dans le canton de Liancourt,fdisant 3 sacs par four.
Jo u is s a n c e im m éd ia te .
Maison bou rgeoise , sise A Verneuil-sur-Oise, rue de la Mi-Voie, A vendre par adjudication, en la Mairie de Verneui), par le ministère de M’ Edmond Richard, notaire A Pont-Sain le-Maxence, le Dimanche 31 Mars 1912, A deux heures de relevée.
jïïVenère sur £iciiatioi\eux enohèrae publiques
e n 2 lo ts ,avec faculté de réunion,
■ i* UMB
M A I S O Nsise a FARGNIERS (Aisne). ]
lieu dit aux Aulnes ou les Ecroyêres, 2° ON
Terrain à Bâtirsis au même lieu,
séparé de ladite maison par le chemin des Bcroyères.
L’adjudication aura lieu le DIMANCHE 31 MARS 1 9 t2 ,< l deux heures de l ’àprès-midi, en la Mairie de laeommune de Fargniers
A louer. Maison bourgeoise,A Senlis, rue Carnot, n° 2, avec Communs et Jardin. — S’adr. A M« Petit, notaire. ' ________
A louer, deux M aisons bourg eo ises , sises à Senlis, rue de la Foulaillerie, n°® 6 et 8. — S’adresser i M» Petit, notaire.
S’adresser audit H* G u lc h a rd .
F a g o t s c T O r m oA V E N D R E
S’adr. au Bureau du Journal. 259
Étude de feu M®. BEAUCHAMPS, notaire
A Pont-Sainte-Maxence (Oise).W ' O u iv e r ta * s o n t C o u v e r t s
s POMPES île tons systèmes. TREUILS, BOUUKUTC D .. sont supprimés par.le DESSUS DE PUITS DE SËCUfilTÊ :
on Elévateur d'Eiaâ toutes p M w ta *
(Stème L.-JONET et C i BAJSMES- iemjlhciesms (iw<) Prôr 160 Francs
sur butes les marchandises,
A céder de suite, bon F onds de Com m erce d’H ôteller et P âtissier , exploité dans centre agréable de l’Oise. — S'adresser A M® Beauchamps, notaire.
8 Ms tiw n s et 2 Jardins,situés commune et terroir dèVer- neuil, A vendre A l’amiable.et par loto. — S’adresser A M° Beauehamps, notaire.
gtuue de M* DELAUNAY, notaire - A Senlis.
le Mardi
it un prix et sous des cond
™ éeS w f * ‘ été fixé.a. An îom.^ance » eip maciy - r y CREIL S’adr. au Bureau d# journa),
de Senlis,.pow légalisation de le signature dé
LB COOKR1KR BL i, 0131,
L’adjudication aura lieu le MARDI 16 A V R IL 1912. à une heure de l’après-midi, en l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, au Palais de Justice, rue de la République.
En exécution d’un jugement rendule Tribunal civil de Senlis, je
S S i lp t janvier mil neuf cent douze:enregistré; ...
Et aux requête, poursuite et dili-
gencede Uadame victoire Vam- . divorcée en premières noces
Monsieur Hippolyte-Maunce Com-
ü x s & a t g s s r s telle demeure A Pisseleux,* 2 ° Monsieur Eugène Leveaux em.pl°yé de eheinin de fer à Pisseleim
“ pris ^ assUtor et autoriser son ^pou^e sus-nommée et la validité de
l a 3»r°Madame’ Stéphanie-Jeanne^Eu-
S i i l s s aPrécy-sur-0 ®e, « P assister , Mtonseir son é|Wtse et la validité de
1 « M ad am e ' virginie-Juliette Com
s S S s t é f t gfveip lequel elle demeure A Lamor-
■ ^ à f f l a r a s s r s - R S s r - î S à a w Æ
7, rue de Vilievert Jti Monsieur Victor-Toussaint
Aimée Baudoin ; ... ■.Ayant pour avoué constitué
Loir, demeurant A Senlis, rus République ;
En présence ou lui dûment appel®
^M onsieur Victor Vambourg,_ ouvrier peintre, demeurant A Argen teuil, 89, Grande Rue ;
Co-licitant, n’ayant pas constitué avoué; _ .
il sara Drocédé, le M ardi seize Arm? ‘m il neuf cent douze, à une hTfre Te l’après-midi, en l’audience d e s criles Z Tribunal civü de Sentis au Palais de Justice de la dite
de la République, A la vente sur licitation au plus offrant et dernier enchérisseur, des immeubles dont la désignation su it .
D E S IG N A T IO N
V ille d e Précy-sur-O ise U n e M aison, sise A Précy-sur-
Oise en la rue des Forges ou * Corée, consistant en trois pièces feu par bas, écurie. ensuite, grenier sur le tout, petit bâtiment A côté, remise cave et toit A porcs Sous le iarTn ci-après, cour faisant hache rentrante A côté des dits bâtiments qui sont couverts en Pan“®®' derrière, le tout d une contenance de cinq ares dix centiares, tient d un côté Madame Lefèvre (mur mitoyen entre), d’autre côté Monsieur Mal- to n , d’un bout par devant la rue des Forges ou de Gorée, d autre bout par derrière au jardin ci-après et Madame Lefebvre.
un Jard in , situé derrière ladite maison,lieu dit Brouillard, contenantun are vingt-sept eentiares et tenant d’un côté Monsieur Pécourt et Ma dame Lefèvre.-d autH côté à. Mon ,sieur Mallart, d’un bout la mamo" ci-dessus, et d'autre bout Monsieur IPécourt
E R R A T U M
Études de JM® D. SALANSON, avoué A Versailles,
rue de la Paroisse, n° 15, et de feu M° BEAUCHAMPS,
notaireA Pont-Sainte-Maxence (Oise).
C’est par erreur si dans le corps de l’insertion légale de la vente par suite d’acceptation bénéficiaire d’une
priété A Fleurines, il a été indiqué comme date de la vente : 24 avril 1912.
Il faut lire :Il sera procédé, le D im anche
1 4 A vril 1 9 1 2 , A deux heures de l’après-midi, en la Mairie de Fleurines (Oise), et par le ministère de M* Louât, notaire A Senlis, administrateur provisoire de l’Etude de feu M* Beauchamps, A la vente aux enchères publiques, au plus offrant e t . dernier enchérisseur, en trois lots avec faculté de réunion, d’une propriété sise A Fleurines, canton de Pont-Sainte-Maxence (Oise), en la rue de la Cavée-Marie-Auger. 269
Sur la mise A pnx 1,500 francs.de*. i, v: £- •-
Eu autre cette vente aura lieu aux clause», charges et conditions du cahier des charges pressé par M Louis Escavy, avoué fc Semis*. et de posé au Greffe du Tribunal civil ,de Senlis, où toute personne peut .en prendre connnuûicalioiL
Fait et rédigé A Senlis, le vingt- sept mars mil neuf cent douze.
Signé : Louis KSCAVV.
S ’adresser pour les renseignem ents :
j< A M° L ouis E SC A V Yavoué A Senlis, poursuivant la venu et rédacteur du cahier des charges •
2° A M* L oir» avoué A. Senlis,;3® A M® Galoy, notaire A Précy-
sur-Oise ;4° Au Greffe du Tribunal civil de
S e n l i s , où est déposé le cahier des
eharges' ■ i t i l l M '
___________ . .piuila mêm e énergie, le m êm e co o n g e e t lei m êm es forces qu'autrefois. I l travaillait avec peine et s’aflaiblissalt graduelle- [
m en t.P endan t son travail.il saignait sou- *_____________________ [ver1909-1910, il eu t une bronchite q u i devin t rapidem ent chronique et qui s’accom pagnait de m aux de gorge fréquents et d ’oppression. M.BERTHELÔT ressentait des douleurs vives a u somm et gauche e n a r- riè re quand il po rta it quelque chose de lou rd . Le 20 m ai 1910, il se présenta à m a \ co n su tta tio n Je lui trouvai des lésions tuberculeuses d u 2* degré occupant toute L la face postérieure-du poum on gauche, le tiers supérieur d u poum on d ro ite n nJ bT a rrière et les bases latérales droite etgauche.^Après 2 m ois d e m on traitem ent a . 'g . base d’E l ix i r D u p ey ro u x ,M . BERIBELO T éprouva un m ieuxassez sensible. £ ^ E n décem bre 191(^ l oppression com m ença à diminuer. Le lO février 1911,je ^constatai que quelques tubercules avaient éclaté a la base d ro ite en am è re . E n av ril 1911, les transpirations nocturnes cessèrent et, le 22^déceimire 1911, M. — © BERTHELOT était guéri grâce à m on tra item ent à base d lS lu d r D u p e y ro u x . ' S > , I l m’a perm is depub'licr son cas afin ESgIneDCPEYR0 UX,
i | 5, Squarede Messine, 5, Paris. Ü Ü1 F .- S . - Si la tuberculose fait ta n t de victim es, c’est parce que les médecins ne . . savent pas la soigner. L’E lfa d r D u p e y ro u x , à base de créosote v raie de hetre , ^ iode, tan in , glycérophosphate de chaux, guérit les lésions tuberculeuses en provoquant fa form ation d’antitoxines dans le sérum sanguin. — T r a ite m e n t n o u v e a u des Tuberculoses pulm onaire, ganglionnaire, a rticulaire, laryngée, co péritonéale, cutanée e t osseuse, B ronchites chroniques, Asthme, Em phvsè- m es.Ç atar^es.G landessu jipuréeso i1 g
Asu ite gratuitem ent sur" rendez-vous et p a r correspondance. Les personnesuui désireront le consulter personnellem ent en son cabinet, 5, square de Messine, P aris ,devron t lu i écrire à l ’avance pour lu i dem ander u n rendez-vous. l ie n -
T O U X sont envoyé, franco à dom icile contre tim b re , oum andat.
Étude de M* G eorges MORAND,licencié en droit, avoué A Senlis,
1.0, rue Saint-Hilaire, successeur de M° Levieux.
sur saisie Immobilière,DE
UNE M AISO Ns is e A CHAMICY»
• “ commune de Rùlly,
Circonstances et
2 Pièces de Terres ise s terroir de RULLY,
d’une contenance totale de 49 ares 44 cen tiares,
EN TROIS LOTSL’adjudication aura lieu le MARDI
2 AVRIL 1 9 1 2 , à une heure de relevée, en l’audience des criées du Tribunal civil de première instance de Senlis, au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République.S ’adresser pour les renseigne-
vnents *A M* G eorges MORAND,
avoué A Senlis, poursuivant la vente; A M° Bouton, huissier A Senlis ; Et A 31° Gazeau, notaire A Sen
lis.
(Aisne), par 'le ministère de M* DÜCATEL, 'notaire A La Fère, commis A cet effet.S'adresser pour les renseigne
ments :1° A M* SAINTE-BEUVE,
avoué A Senlis, poursuivant la vente;2° A M« E seavy, avoué A Senlis,
présent A la vente ;3° A M* Galoy, notaire A Précy-
sur-Oisp,;4° A M« D ucatel, notaire A La
Fèré, rédacteur et dépositaire du cahier des charges.
Étude de M* G eorges MORAND,licencié en droit, avoué A Senlis,
10, rue Saint-Hilaire, successeur de ;M° Lévfeux. ‘
? ENTE SÜR LICITATION? DE
3S ares 8O cert tiares- de
B O I Sd’après les titres, -
et 4 3 a r e s 6 4 c e n t i a r e sd’après bornage,
situés terroir de SAINT-MAXIIHIIM, lieu dit les Emontoires,
L’adjudication aura lieu le MARDI 1 6 AVRIL 1 9 1 2 , à une heure de relevée, en l’audience des criées du Tribunal civil de première instance de Senlis, au Palais de Justice de la dite ville, rue de la République.S ’adresser pour les renseigne
ments :A M° G eorges MORAND,
avoué A Senlis, poursuivant la vente;A M* Sain te-B euve, avoué A
Senlis, présent a la vente ;A M* Balézeaux,notaireA Chan-
tilly ;Et à M° D esab le , notaire A Creil.
Étude de M° G aston LOIR,licencié en droit, avoué A Senlis,
24, rue de la République, successeur de M* Delaporte.
Vente aux enchères publiquessur surenchère du sixième,
DE'
Une Maisonrué de Crécy
ou roule de Cires-les-Mello A Gilocourt.
L'adjudication aura lieu le MARDI 2 A V R IL 1 9 1 2 , à une heure de l’après-midi, A l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, au Fstoi» de Justice de la dite ville.
S'adresser pour les renseigné menls, a :
i®. M° Gaston LOIR, avoué A Senlis, poursuivant la vente ;
2° M* Savary, avoué A Senlis, présent A ta vente ;
3° ti° M ellottée, notaire A Mello; 4“ Au Greffe du Tribunal civil de
Senlis.
Études de M“ O. SAVARY,G. LOIR'et À. SAINTE-BEUVE,
. „ . avoués A Senlis. ■• si “ ' ; ’ . FVente sur JCieitation
i au pius offrant e f dernier enchérisseur,
en l’audience des criées du Tribunal civil de première instance de Senlis, séant au Palais de Justice de ladite ville, salle ordinaire des dites audiences, A une heure de relevée,
D’UNE
MAISON) sise à B é tb isy iS a in t-P ie n e ,
rue dès Courtilliers, au coin de la rue de l’Image
et en face de la place publique.
L’adjudication aura lieu le MARDI 2 A VRIL 1 9 1 2 ,
à une heure de relevée.
S'adresser pour les renseignements, à :
i" M° Savary,2° M® Loir,3° *1* Sainte-B euve,
avoués A Senlis, poursuivants la vente ;
4° M* Morand, avoué A Senlis, présent A la vente ;
5" M® Ferry, notaire A Béthisy- Saint-Piérre ;
6° M® G u lc h a rd , notaire A Liancourt ;
Et au Greffe du Tribunal civil de Senlis, où le-cahier des charges est déposé.
C H A N T I L L YA gence de L ocation
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Étude de M® J u le s RO BERT,notaire à Baron (Oise).
L’Adjudication VolontaireP A R LOTS ^
DES
6 hect. 08 ares 75 cent.- . : . DE ,
T E R R E Ss is t e r r o l r d e B A R O N ,
qui devait avoir lieu à Baron, en l’Etdde dudit M® ROBERT,
le Dimanche 31 Mars 1912, à dehx heures de relevée,
est rem ise, AU
J)imanehe 21JTvril1912 en lad ite E tu d e
e t à la m êm e heu re .
Commune de VERNEUIL (Oise) près Creil.
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tenant.Location : 800 francs.
Cette propriété, admirablement située à proximité de la forêt d’3 a - latte et de l’Oise, conviendrait à un entraîneur, à un marchand de bestiaux, éleveur, etc...
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S’adresser A M“ ® BEAUCHAMPS, A Pont-Sainte-Maxence (Oise). 114
Étude de M® DELAUNAY, notaire A Senlis.
Adjudication volontaireen totalité ou par lots,
Le Mardi 1 6 A vril 1 9 1 2 , à deux heures,
à. S en lis, en l’Étude et par le ministère
de M® D elaunay,DE
126 bect. 27 ares 35 cent.DE
T E R R Eau te rro ir de TRUMILLY.
Pour le ûétail, voir les a îM e s .Entrée en jouissance par la percep
tion des fermages A compter du 11 novembre 1912.
On peut tra ite r avant l’adjudication Facilités de paiement.
S'adresser :Pour tous renseignements, A 31°
Delaunay, notaire Et pour traiter, A M3I. A. Leh-
m ann et Fils, négociants, avenue de Compiègne, A Senlis. 233
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S’adresser A M. CORBON.
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successeur de M® Mardelet.
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S’adresser pour tous renseignements, A 31® THIERSON, notaire A Nanteuil. 164
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Belle ville de l’Oise.S'adresser A 31. 3IanchIon, an
cien greffier, Estrées-Saint-Denis (Oise).. 252
Élude de M* PETIT, notoire A Senlis.
M alson Bourg-euil-le-Haudoum, pl A vendre A l'amiable i M® Petit, notaire.
toise, A Nan-ce de la Mairie. — S’adresser
A vendre par adjudication volon taire, Maison sise A Aumont, le Dimanche, 14 Avril 1912, A 2 heures, à Aumont, en la Maison d’Ecole. — S’adresser A M* Petit, notaire.
A vendre ou à louer, Propriété propre A l’industrie ou A la culture, sise A Senlis, place Saint-Martin, a® 10 bis. — S’adresser A M® Petit, aotaire.
A vendre par adjudication volon. taire, Maison bou rgeoise , sise A Senlis, rue du Chat-Harêt, n° 4, le Samedi 30 Mars 1912, A deux heures, A Senlis,' en l’Etude de M* Petit, notaire.
A louer, A ppartem ent avec Jardin, Ecurie et Remise, A Senlis, route de Compiègne, n° 40. — Jouissance : l®1 Mare 1912. — S’adr. à M® Petit, notaire.
A louer A l’amiable, 2 h ectares 5 9 a res 2 0 cen tia res de .Mara is , au terroir de Saint-Nicolas, commune de Courteuil, lieu dit la Blanehisserle de Saint-Nicolas. — S'adr. A M® Petit, notaire.
A vendre ou à louer, Maison bourgeoise, sise A Senlis, rue du Faubourg-Saint-Martin, js* 21, avec communs importants. — S’adresser M® Petit, notaire.
Etude de 31' GAZEAU, notaire A Senlis, rue aux Flageards
(successeur de M* Ferté).
A vendre A l’amiable, grande P ropriété située A Barbery, sur la place du Puits, A l’angle de la Grande Rue. — taire.
Étude de M° QUEiNTIER, notaire A Chambly.
A vendre par adjudication, sur les lieux et par lots, le Lundi 8 Avril 1912, A une heure de rélevée, par le ministère de M® Quentier, notaire A Chambly, 1 5 2 A r b r e s propres A l’industrie, essence de chênes, bouleaux et hêtres, sis terroir de Fres- noy-en-Thelle, au Bois de laB re- tonnière et de la Fontaine. — Réunion au Bois de la Bretonnière.
- S’adresser A M® Gazeau, no-
A Tendre une Maison A us:de commerce, sise A Senlis, rue Châtel, n® 16. — S’adresser A M’JGa- zeau, notaire._______
A vendre A l’amiable, u n e Maison, située A La Chapelle-en- Serval, route nationale de Paris. — S’adresser A M® Gazeau, notaire.
’ .U _A louer ou à vendre, Maison
bourgeoise , avec jardin, écurie-et remise, sise A Senlis, rue du Moulin- du-Gue-de-Pont, n® 6. — S’adresser A M® Gazeau, notaire. V
A vendre, M aison A usage de commerce, ja r d in & B âtim ents,sis A La Chapelle-en-Serval. S’adr. A M* Gazeau, notoire A Senlis.
A louer, grand T errain , entièrement clos de murs et de grillage, situé A Senlis, lieu dit le Clos du Chapitre, près la Gare des marchandises, pouvant servir de chantier ou de jardin. — S'adresser A M® Gazeau, notoire.
A vendre A l’amiable, une Propriété, située A Aumont, rue de l’Eglise. — S’adresser A M® Gazeau,aotaire.
A vendre ou à louer, une Propriété située A Creil, rue de Vaux, numéro 5, ayant vue sur la vallée de l’Oise. — S’adr. A M® Gazeau, notaire A Senlis, ou A M. Gervaise, architecte A Paris, rue Lafayette, n” t8 t.
Étude de 31® LOUAT, notaire A Senlis,
place de la Halle, n® 42.
A vendre A l’amiab)e, une Mal- son, A usage de culture ou de commerce, sise A Orry-la-Ville Grande rue d’Orry A La Chapelle-en- SerVal, n® 39. — S’adr. A M® Louât, notaire. _________
A louer, u n e M aison bourg eo ise , sise A Senlis, rue de Compiègne, n® 6. - S’adresser A M® Louât, notaire. °
A louer, coquette V illa « LesOmbrages », sise A Courteuil, près Senlis. — S’adresser A M® Louât, notoire. _________
A vendre A l'amiable, u n e l ia ison de Cam pagne et A us;de commerce de vins, sise A Vieille-Poste, commune de Ville- neuve-sur-Verberie, et un B ois T aillis, sis A Brasseuse. — S'adresser A M® Louât, notaire.
Étude de M® A. POTENCIER,greffier A Pont-Ste-Maxence.
Vente volontaire de beaux et bons Meubles, aux enchères publiques , à Pont-Sainte-Maxence, avenue de Senlis, n®31, en la maison où demeurait et où est décédé M. Fouache père, le Dimanche 31 Mars 1912, A une heure et demie de relevée, par le ministère de M° Alexandre Potencier, greffier de la Justice de Paix de Pont-Sainte-Maxence.
Étude de M® DHERBE, huissier A Pont-Sainte-Maxence.
Ville d’Asnières. — A vendre A l’amiable, jo lie et im portante ViUa, avec 1.200 mètres de jardin d'angle. — S’adresser A M® Dherbe, huissier.
A vendre A l’amiable, par suite de décès, Jo lie Propriété avec belle Maison Bourgeoise et Dépendances. — S’adresser A M® Dherbe, huissier.
Ville de Fontenay-sous-Bois. — A vendre A l'amiable, bonne Maison d’habitation avec grand Terrain d’angle, A Fontenay-sous- Bois (Seine), A l’angle de la rue de Nogent- et de la rue Epoigny. S’adresser A M® Dherbe, huissier.
B o n Café, Buvette, R estaurant» avec salle de bal, bien situé ameentre joli bourg, très belle in°- lation, A céder de suite. — S’adr. A M® Dherbe.
A céder, après situation, F,on Fonds de Coiffeur, avec belle et nombreuse clientèle, dans ville agréable de l’Oise. Maison ancienne et sérieuse. — S’adr. à M® D’nerbe.
B elle 31aison B ourgeoise,de construction moderne, avec écurie et remise et grand jardin, bien située dans gentille résidence de l’Oise, A vendre A l’amiable. — S’adr. A M* Dherbe, huissier.
A vendre A l’amiable, dans joli bourg de l’Oise, gentille M aison B ourgeoise, avec écurie, remise et serre, jardin potager et d’agrément, petit bois, joli cours d eau poissonneux, le tout clos de murs.— S’adresser A M° Dherbe, huissier.
A vendre à l'amiable, Malson A usage de commerce, bien située au centre petite ville de l'Oise bien fréquentée, une heure de Paris. — S’adresser audit M° Dherbe.
■R” ' M° PETIT, notaire A Sent demande de suite un petit clei
m r ~ M« ESCAVY, avoué à S lis, demande de suite u n c lerc .
■ 8 “ M® CAILLAT, huissier I Senlis, demande de suite m i c le rc ayant belle écriture, senté par ses parents.
On demande m é iL mari valet de chambre-maitre dl| tel, femme cuisinière.
S’adr. au Bureau du Journal.
■ V " On demande une bonsérieuse, faisant bien cui sine Sivice avec femme de chambre.
S'adr. au Bureau du Journal.
V Chez MM. CHOQUET etd A Senlis, on demande un. som m l lier muni de bonnes ré férences,!
Jf“ On demande, bourgeoise, un cocJ ier taine d’années, sachant des chevaux et voit.ej-es. — références exigées.
S’adr. au Burea'a du Journal.
On! demande un c h a r re t ie r , très bonnes ces, faisant ta route, sachant duire chariot A flèche.
S’adr. au. Bureau du Journal.
Emile OBRY, cultivs A Creil „ demande | l n méu mari bouvier, la femme pour une petite ferme ; s’ils avaienü cartable de conduire des bœufs, li « jpèrait également.
é t f f On demande un m é l .e mari cocher-jardinier, la fen bonne cuisinière. ®— Bonnes rt ronces exigées.
S’adr. au Bureau du Journal.
‘ On demande, dans imaison bourgeoise, une boi sérieuse sachant faire la cuiisii le ménage.
S’adr. au Bureau du Journal.
■ V " ° On demande une d j tan te com ptable.
S’adr. au Bureau du Journal. I
A vendre, 2 biaisons communi- [uant, A usage de commerce, sises A lenlis, rue du Châtel, n® 9, et rue
de la Chancellerie, n® i . — S’adres. A M® Louât, notaire.
Etude de M> THIERSON, notoire à Nanteuii-le-Haudouin.
A louer ou A vendre A l’amiable, une grande 31 o ison , située A Nanteuil-ie-Haudouin, A usage de Graineterie, et propre A tout autre Commerce. ____
A vendre par adjudication volontaire, A Nanteuil-le-Haudouin, va l’Etude de M® Thierson, le Vendredi 12 Avril 1912, A trois heures, par le ministère de M® Thierson, notoire, Maison bourgeoise, sise ANan- teuil-le-Haudouin, rue ~
Étude de M® ROBERT, notaire A Baron.
A vendre A l'amiable, u n e Malson avec jardin, sise A Saint-An- toine. — S’adresser A M® Robert, notoire. _______
A vendre par adjudication volontaire, A Fontoine-les-Cornus, en la Maison d'Ecole, le Dimanche 31 Mars 1912, A dix heures du matin, par le ministère de Me Jules Robert, notaire, une Maison avec Jardin, situés A ■Fontaine- leh-Cornus.
A vendre A l’amiable, en bloc ou i détail, très bon Matériel
d’Entrepreneur de M açonner ie (état neuf). — S’adresser A M® Dherbe, huissier.
Bon Tabac, Buvette, Epicer ie , bien situé, endroit fréquenté, A céder dans de bonnes conditions Maison ancienne. — S'adresser A M® Dherbe. ________
A céder par suite de diicès, dans ville de l'Oisé, très bon Fonds de B oucherie, belle emplacement, bonne clientèle. Facilités de paiement. — S'adres. A M® Dherbe.
ON DEMANDEDES
Apprentis ajustaET DES
Apprentis chaudronnieirslA l’Usine des Coffres-Forts Fif
A CREIL
Commune de Villers-Saint-Paul. —AA vendre A l’amiable 1° M a iso n avec Bâtiments et Dépendances, sise A Villers-Saint-Paul, rue de Moisi- court; G r a n g e et grand Terrain, sis même nie.
Commune de Sacy-le-Petû. — A vendre A l’amiable, blai^on de Com m erce A usage de marchand de vins et épicerie-charcuterie, bien située en encoignure de deux rues. — Celte maison est occupée par M. Labbé, débitant. Entrée en jouissance le 1 " avril 1912. Facilité pour l’acquéreur de chasser en plaine giboyeuse sur 850 hectares et au bois sur 120 hectares 2 et 3 fois par semaine. — S’adr. audit M® Dherbe.
A céder dans de bonnes conditions, très bon Tabae-Buvette-Epl- cer ie , seul dans la localité. — S’adr , audit M* Dherbe.
^ff®“ M é n a g e connais sat;l tretien chevaux et voitures i. fa) porte et basse-cour, deman de | cocher.
M. JANNISSON, A La Cha pelli Se- val (Oise).
B g ” P erso n n e , 50°demande place chez mon .si eu>| dame seule, pour service irité gouvernante. — Références lentes.
S'adr. an Bureau du Jo urnal.
■ V * Homme A toutes est demandé de suite, chez M. I carrossier A Senlis.
BRg~ On demar.de des oi t r e s pour l’atelier 'ou le dehors. I
Fabrique Fleurs Artificielles,| rue Gambetta, N-jnteuii.
M T Dam e , 56 ans, obligé] quitter après d écès, munie d’ei lentes référe nces, demande ' chez monsieu’ r seul.
S’adr. au B ureau du Journal.
ON DEMANDE d e B o u s A J U S T E !
A l’Usine dtes Coffres-Forts Fiel A CREIL
Travail assuré sans ch
On demande de suite I la v eu se s A l’Institution Saint-] cent.
VSEUX JOUEiNAÜKH BON tTAT
pour Peintres et Marchanii 2 0 c en t, le ItUog.
S’adresser au Courrier de r i