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Simultaneous integrated boost (SIB) et simultaneous modulated accelerated radiation therapy (SMART) pour la tomothérapie hélicoïdale des cancers de la tête et du cou localement

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de 2,25 Gy dans les sites initiaux de la tumeurs ou des adéno-pathies et dans le aires ganglionnaires cervicales envahies, et

Communications orales / Cance

u indirects sont utilisables selon la taille et la topographie de laible. Cette étude faisait le bilan des traitements réalisés entre juin011 et février 2012.atients et méthodes.– Il s’agissait de 103 patients, 77 atteints deumeur primitive et 26 de métastases, 67 lésions périphériquesnt recu 60 Gy en trois fractions et 36 lésions centrales 50 Gy enuatre ou cinq fractions. Quatre modes de repérage ont été analy-és en fonction de leur morbidité, de leur efficacité, de la facilité’installation.ésultats.– Chez 39 patients, 1 à 3 coils endovasculaires (enoyenne 1,5) ont été placés par cathétérisme fémoral, au cours

’une hospitalisation d’un ou deux jours, ils étaient distants de laible de 7 à 90 mm (en moyenne 42) ; il y a eu deux effets secon-aires de grade 1, un hématome et un trouble du rythme. Pour

e traitement, en moyenne 1,2 repère a été utilisé, 3 coils étaientnutilisables en raison d’une distance de plus de 60 mm, La durée’installation a varié de 5 à 55 minutes (en moyenne 18). Aucuneorrection de rotation n’a été possible. Trente-neuf patients ontu des implantations de 1 à 3 grains d’or (en moyenne 2,2), auours d’une hospitalisation de 2,8 jours en moyenne, au prix de5 pneumothorax, dont 12 surveillés. Ces grains étaient distantse la cible de 5 à 88 mm (en moyenne 22). Pour le traitement,,7 repère a été utilisé, la durée d’installation a été de 6 à 33 minutesen moyenne 16). La correction de rotation a été possible dansn cas. Quatorze patients ont eu un repérage radiologique direct-Sight Lung évitant hospitalisation ou morbidité. Les échecs deepérage ont conduit à la pose de coils 4 fois ou de grains uneois. La durée moyenne d’installation a été de 7 à 38 minutes (en

oyenne 23). Le repérage osseux vertébral X-Spine avec volumeible interne (ITV) par scanographie quadridimensionnelle a ététilisé 11 fois, évitant hospitalisation et morbidité mais élargis-ant les volumes cibles interne et prévisionnel. Un échec dea segmentation de scanographie quadridimensionnelle a néces-ité l’implantation de grains. La durée d’installation a été de 7 à5 minutes (en moyenne 12).onclusion.– Le repérage métallique reste majoritaire malgré leisque de morbidité et la complexité. La marge utilisée pour définire volume cible prévisionnel doit tenir compte des imprécisions de

ise en place.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.018

O 17neumopathie radique aiguë : intérêt du contrôleespiratoire durant l’irradiation ? Résultats d’unetude prospective randomisée de phase IIIulticentrique francaise

. Claude a,∗, D. Arpin b, V. Servois c, M. Ayadi a, S. Dussart a,. Ferlay a, M.A. Mahé d

Centre Léon-Bérard, Lyon, FranceHôpital de Mâcon, Mâcon, FranceInstitut Curie, Paris, FranceICO centre René-Gauducheau, Saint-Herblain, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (L. Claude)

bjectifs.– Cette étude prospective randomisée multicentrique dehase III a été conduite afin de connaître l’impact réel du contrôleespiratoire actif sur l’incidence de la pneumopathie radique aiguëans les carcinomes bronchiques non à petites cellules.éthodes.– Les patients atteints de carcinome bronchique non à

etites cellules, opérés ou non, irradiés à visée curative, ont été ran-omisés (ratio 1/1). Le critère de jugement principal était le taux deneumopathie radique aiguë de grade supérieur à 1 dans la classifi-ation SOMALENT (Subjective Objective Management Analytic Lateffects of Normal Tissues), entre 6 et 12 semaines après la fin de la

adiothérapie. La pneumopathie radique aiguë a été évaluée pros-ectivement sur des critères cliniques, fonctionnels, sur l’imageriet sur les traitements. Toutes les scanographies ont été revues par

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un panel d’experts. Le grade de la pneumopathie radique aiguë aété évalué selon la classification de SOMALENT et selon celle duRadiation Therapy Oncology Group (RTOG). La dose délivrée étaiten médiane de 66 Gy, soit en respiration libre, soit avec contrôle res-piratoire actif. Les objectifs secondaires étaient les taux de réponselocorégionale à 8 semaines et à un an, de même que la survie sansprogression.Résultats.– Entre 2006 et 2011, 242 patients, dont 87 % atteints decancer de stade III, ont été randomisés, 120 dans le bras respira-tion libre, 122 dans le bras contrôle respiratoire actif. Le taux depneumopathie radique aiguë de grade supérieur à 1 selon la clas-sification SOMALENT entre 6 et 12 semaines était de 19,3 % dans lebras respiration libre et 29,9 % dans le bras contrôle respiratoireactif (p = 0,082). Avec la classification du RTOG, le taux de pneumo-pathie radique aiguë était de 48,1 % dans le bras respiration libreet 57,1 % dans le bras contrôle respiratoire actif (p = 0,214). En cequi concerne les pneumopathies radiques aiguës sévères (de gradesupérieur à 3 selon la classification du RTOG), les taux étaient de7,7 % en respiration libre et 5,7 % avec le contrôle respiratoire actifp = 0,59). Les taux de réponse locorégionale à 8 semaines et à unan étaient similaires entre les deux bras. Avec un suivi médiande 25 mois, la probabilité de survie sans progression, respective-ment de 41 % (intervalle de confiance à 95 % : 31–50 %) contre 35 %(27–45 %) était identique entre les deux bras (p = 0,16).Conclusion.– Le contrôle respiratoire actif n’a pas eu d’impact signi-ficatif sur la prévention de la pneumopathie radique dans cetteétude prospective randomisée.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.019

CO 18Simultaneous integrated boost (SIB) etsimultaneous modulated accelerated radiationtherapy (SMART) pour la tomothérapie hélicoïdaledes cancers de la tête et du cou localementévolués : expérience du centre Oscar-LambretL. Schiappacasse , T. Leroy ∗, B. Coche , T. Lacornerie , N. Reynaert ,É. LartigauCentre Oscar-Lambret, Lille, France∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (T. Leroy)

Objectifs.– Notre objectif était d’étudier la faisabilité et l’efficacitédu simultaneous integrated boost (SIB) et de la simultaneous modu-lated accelerated radiation therapy (SMART) pour une tomothérapiehélicoïdale de cancers de la tête et du cou localement évolués.Patients et méthodes.– Entre janvier 2009 et décembre 2010,145 patients atteints de cancer de la tête et du cou ont recu unetomothérapie dans le département de radiothérapie du centreOscar-Lambret de Lille. Il s’agissait de 37 femmes et de 114 hommesd’une moyenne d’âge de 58 ans (22–85). Les patients étaientatteints d’un cancer de stade II pour 5 %, de stade III pour 20 % etde stade IVA pour 75 %. Les localisations tumorales étaient répartiesde la manière suivante : oropharynx pour 39,3 % des patients, larynxpour 12,4 %, sinus pour 12,4 %, cavité buccale pour 11 %, hypopha-rynx pour 10,3 %, adénopathie sans porte d’entrée pour 7,6 % etnasopharynx pour 6,2 %. La tomothérapie a été réalisée selon deuxtechniques :– radiothérapie exclusive avec boost intégré (SIB), 70 Gy par frac-

tions de 2 Gy dans le volume tumoral macroscopique (GTV),63 Gy par fractions de 1,8 Gy dans le volume cible anatomocli-nique (CTV) à haut risque, et 56 Gy par fractions de 1,6 Gy dans levolume cible antomoclinique à bas risque ;

– radiothérapie postopératoire de type SMART, 63 Gy par fractions

50,4 Gy par fractions de 1,8 Gy dans les aires ganglionnaires cer-vicales non envahies.

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ne chimiothérapie concomitante par cisplatine ou cétuximab até administrée chez 8,3 % des patients ; 8 % ont recu une chimio-hérapie néoadjuvante par taxotère, cisplatine et 5-fluoro-uracileu cisplatine et 5-fluoro-uracile.ésultats.– La durée médiane de suivi était de 14,5 mois (3,4–26,7).la fin de cette période de suivi, 90 % des patients étaient en vie,

t le taux de survie sans maladie était de 68,25 %. Des épithéliites,ucites et œsophagites de grade 3 sont survenues chez respecti-

ement 12, 17 et 11 % des patients. Au terme du suivi, on observait% de xérostomies de grade 1, 6 % de grade 2 et aucune de grade 3.es plans de tomothérapie étaient plus homogènes avec un indice’homogénéité de 1,05 (0,8–1,2) pour le volume à haute dose.onclusion.– Une tomothérapie de type SIB ou SMART est possiblet efficace en termes de taux de contrôle local et de survenue deérostomie pour le traitement des cancers de la tête et du couocalement évolués.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.020

O 19rise en charge des métastases osseuses : intérêt’une réunion de concertation pluridisciplinaireédiée. Thureau a,∗, I. Tennevet b, C. Guillemet b, A.C. Dujardin c,. Edet Sanson d, B. Diologent e, O. Rigal f, F. Dujardin e,. Dubray a, C. Hanzen a

Département de radiothérapie, centre Henri-Becquerel, Rouen,ranceDépartement de neurochirurgie, CHU Charles-Nicolle, Rouen, FranceDépartement de médecine nucléaire, centre Henri-Becquerel, Rouen,ranceDépartement de radiologie, centre Henri-Becquerel, Rouen, FranceDépartement de chirurgie orthopédique, CHU Charles-Nicolle,ouen, FranceDépartement d’oncologie médicale, centre Henri-Becquerel, Rouen,ranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (S. Thureau)

bjectifs.– Les métastases osseuses représentent une activitémportante en oncologie sans que des référentiels établissent spé-ifiquement les différentes modalités thérapeutiques. Cependant,es possibilités de traitement sont multiples, en évolution perma-ente et font intervenir plusieurs spécialités. Il nous a donc semblé

mportant de mettre en place une réunion de concertation pluridis-iplinaire (RCP) dédiée aux métastases osseuses afin de proposere traitement le plus adapté. Ce travail a pour objectif d’analyseres dossiers présentés à cette réunion de concertation pluridiscipli-aire durant ses deux premières années d’activité.éthodes.– Pour ce faire, nous avons recueilli l’ensemble des don-

ées cliniques des patients présentées à la réunion de concertationluridisciplinaire, les décisions thérapeutiques prises et les traite-ents réalisés entre janvier 2009 et décembre 2010.

ésultats.– Au total, 332 dossiers ont été analysés en 47 réunionse concertation pluridisciplinaire représentant 264 patients adres-és par 64 médecins référents différents. Les cancers primitifs leslus fréquemment rencontrés étaient le cancer du sein et le cancerulmonaire, 22,5 % de cancers étaient considérés comme oligo-étastatiques (moins de trois métastases osseuses) et il s’agissait

ssentiellement de métastases rachidiennes (70 % des cas). En ceui concerne le traitement proposé, 25 % des patients ont été prisn charge par neurochirurgie ou par traitement orthopédique,1 % traités par irradiation et 6 % par irradiation métabolique. Des

nvestigations supplémentaires ont été demandées pour 18 % desatients (12 % par la réalisation d’examens ou d’avis complémen-

aires, 6 % par une biopsie osseuse). Dans 87 % des cas, la propositionhérapeutique de la réunion de concertation pluridisciplinaire a étéespectée. La durée médiane de survie des patients à la suite dea réunion de concertation pluridisciplinaire était de 17 mois. Les

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facteurs prédictifs de survie en analyse multifactorielle étaient letype de cancer primitif, l’absence de métastase viscérale, un étatclinique selon l’Organisation mondiale de la santé inférieur à 2 etl’absence de traitement morphinique. Le caractère oligométasta-tique était également prédictif d’une meilleure durée de survie(24 mois contre 15 mois, p = 0,01). La durée de survie à partir dudiagnostic de métastases osseuses dépend quant à elle du type decancer primitif (p < 0,0001), allant de 84 mois pour le cancer du seinà 10 mois pour les cancers bronchiques et de l’absence de métastaseviscérale associée (62 mois contre 22 mois, p = 0,006).Conclusion.– Actuellement, les patients atteints de métastasesosseuses peuvent avoir une longue survie, comme cela est confirmédans notre travail. Il apparaît donc indispensable de définirle projet thérapeutique au cours de discussions pluridiscipli-naires auxquelles sont présents des chirurgiens, des oncologuesradiothérapeutes, des radiologues, des oncologues médicaux, desrhumatologues et des médecins nucléaires.

http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.021

Journée Cancer du sein : aspects théoriques

CO 20Carcinome canalaire in situ du sein : résultats dutraitement radiochirurgical conservateur, analysede 821 casB. Cutuli a,∗, N. Wiazzane b, V. Radicchia c, P. Barbieri d,M. Guenzi e, A. Huscher f, S. Borghesi g, T. Iannone h, E. Vianello i,M.E. Rosetto j

a Institut du cancer Courlancy, Reims, Franceb Centre Georges-Francois-Leclerc, Dijon, Francec Policlinico Monteluce, Perugia, Italied Policlinico, Modena, Italiee IST-Radioterapia, Genova, Italief Spedali Civili, Brescia, Italieg Ospedale-Radioterapia, Arezzo, Italieh Ospedale San Martino, Beluno, Italiei Istituto di Radiologia, Udine, Italiej Ospedale Belcolle, Viterbo, Italie∗Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (B. Cutuli)

Objectifs.– Quatre essais randomisés et deux méta-analyses ontconfirmé que le traitement radiochirurgical conservateur reste laréférence pour les carcinomes canalaires in situ ayant bénéficiéd’une résection complète. Cette étude franco-italienne avait pourobjectif d’évaluer les résultats de cette association thérapeutiquechez des patientes non sélectionnées.Patientes et méthodes.– Entre 2000 et 2008, 821 patientes ont étéincluses dans 12 centres. L’âge médian était de 56 ans. Au total, 97 %des lésions ont été découvertes à la mammographie. Une tumorec-tomie et une quadrantectomie ont été réalisées dans 51 % et 49 %des cas. Une réintervention (reprise locale), un prélèvement du gan-glion sentinelle ou un curage a été réalisé dans 21 %, 27 % et 9 % descas. Les berges d’exérèse ont été considérées saines, douteuses ouatteintes dans 95 %, 1,5 % et 3 % des cas. Le grade nucléaire était bas,intermédiaire ou élevé dans 24 %, 37 % et 39 % des cas. Au moins unrécepteur hormonal (des estrogènes ou de la progestérone) étaitexprimé dans 81 % des cas. Toutes les patientes ont recu 50 Gy dansle sein, avec un complément dans le lit tumoral de 10−16 Gy dans49 % des cas. Une hormonothérapie a été prescrite dans 22 % descas.Résultats.– Avec un recul médian de 6 ans, on observait 40 (5 %)

récidives locales, avec un délai moyen de 4 ans et 45 % de cesrécidives étaient infiltrantes. Aucun facteur de risque de récidivelocale n’a pu être mis en évidence, mais l’hormonothérapie sem-