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Plan Séisme – 1er février 2007
Séisme, Aléa Sismique, Vulnérabilité Sismique et
Risque Sismique
G. Verrhiest et Th. Winter
(CETE Méditerranée) (BRGM)
Source de certains éléments : Milan ZACEK, Guy JACQUET
et Christian THIBAULT
> 2Plan Séisme – 1er février 2007
Programme de la journée
Matinée:9H30 –10h30: Le phénomène sismique et l’aléa
10h30 – 11h15 : La vulnérabilité aux séismes des constructions
11h15 –11h30 : Pause
11h30- 11h45 : Les règles de construction parasismique
11H45 –12H30: Evaluation du risque sismique : l’exemple des Scénarios Départementaux du Risque Sismique (SDRS)
12h30 –14h30 : Repas
> 3Plan Séisme – 1er février 2007
Programme de la journée
Après-midi:
14h30- 15h30 : Le cadre national réglementaire et technique de la prévention du risque sismique - le Plan séisme
15h30-15h45 : Pause
15h45 – 16h45 : Les PPRN - sismique : le tome 2 du guide PPRS et l’exemple du PPR d’Annecy
2
> 4Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
1 rappel, 2 exemples, 3 bonnes raisons de se préoccuper du risque sismique en France
> Ne pas confondre Aléa Sismique et Risque Sismique
Le RAPPEL
> 5Plan Séisme – 1er février 2007
1er exemple : un aléa identique mais un risque différent
Décembre 2003 - 3 séismes 6.5 (Mw)
> Taiwan : 0 dommage, 0 victime
> Californie : - 0 dommage- 1 victime
> Iran (Bam):- 80% de la ville détruite- 38 000 victimes
Pourquoi ?
> 6Plan Séisme – 1er février 2007
1 exemple significatif : Bam (Iran)
IRAN - Bam - 26 décembre 2003
> 2000 ans sans séisme...
> … cependant une faille active reconnue en champ proche par les scientifiques...
Bam
5km
> Une règlementation para-sismique adéquate … mais “librement appliquée” » ….
⇒Forte vulnérabilitéde la ville
> Information et formation des autorités locales quasi-inexistantes
> Absence de plan de secours
L’ALEA ne peut être contrôlé !Réduire le RISQUE implique :
(i) une identification des éléments exposés les plus vulnérables,
(ii) une appropriation active du risque,(iii) le développement d’actions préventives et de surveillance
3
> 7Plan Séisme – 1er février 2007
2nd exemple : Information et éducation
26 décembre 2004 : Tsunami (Océan Indien)
La vulnérabilité est également humaine
L’appropriation durisque par les décideurs et la
population est unecomposante majeurede la PREVENTION
Tilly Smith
> 8Plan Séisme – 1er février 2007
NOTION DE RISQUE> 1. Le terme d'ordre mathématique (probabilité de
dommages)R = A.D avec
• A = probabilité d'occurrence d'un événement d'intensité donnéedans une période de temps et un espace déterminés ;
• D = dommages correspondant à l'intensité de l'événement retenu ;• D = Somme de i à n (Vi*vi), avec
– Vi = vulnérabilité de l'élément i (comptée de 0 à 1), – vi = valeur de l'élément.
> 2. Le terme d'ordre humain (lié aux conditions d'occurrence et à la mesure de dommages)
Les facteurs décisifs :• le sens général du rapport au risque;• l'évaluation locale des dommages et des solutions de prévention;• le niveau de maturité collective.
> 9Plan Séisme – 1er février 2007
L’Aléa Naturel(pas de précursseurs)
⊗Vulnérabilité des
Enjeux
=Risque
4
> 10Plan Séisme – 1er février 2007
CATASTROPHE NATURELLE
> Il y a catastrophe naturelle lorsqu'un événement agressif lié à un phénomène naturel extrême se traduit par :• d'importantes pertes humaines, matérielles ou
environnementales • une rupture grave du fonctionnement de la communauté
touchée ;• l'incapacité des structures locales à faire face aux actions
nécessaires de secours et de rétablissement.
> La catastrophe n'est donc pas un phénomène "naturel" physique, mais un phénomène social.
> 11Plan Séisme – 1er février 2007
PLAN DE LA PRESENTATION
> Le Phénomène
> L’Aléa Sismique
> La Vulnérabilité Sismique
> Le Risque Sismique
> 12Plan Séisme – 1er février 2007
Le PHENOMENE
> Qu’est ce qu’un Séisme ?> Pourquoi y a t’il des Séismes ?
• La Tectonique des Plaques• Les Failles sismogènes
> Comment mesure t’on les Séismes ?• Magnitude• Des lois d’échelles • Intensité
> Quels sont les Effets des Séismes ?• Rupture en surface• Effets de sites• Liquéfaction• Mouvements de terrain
> Et sur le Territoire National ?
5
> 13Plan Séisme – 1er février 2007
Qu’est ce qu’un séisme ?
> Un séisme est caractérisé par : • la localisation du foyer : position de l'épicentre et profondeur • une Magnitude : l'énergie libérée lors de la rupture de la faille
> Séisme: c’est une rupture brutale de long d’une faille affectant la croûte terrestre, qui génère des ondes élastiques qui se propagent jusqu’à la surface.
> 14Plan Séisme – 1er février 2007
Qu’est ce qu’un séisme ?
> appréciée en fonction des dégâts, déterminée sur une échelle d'intensité allant de I à XII,
> mesurée en enregistrant le mouvement du sol pendant les secousses sismiques, on peut caractériser l'agression par l'accélération maximale de ce mouvement.
> L'ampleur du séisme diminue à mesure que l'on s'éloigne de l'épicentre, elle est :
> 15Plan Séisme – 1er février 2007
Qu’est ce qu’un séisme ?> L'ampleur du séisme peut être localement amplifiée par la :
> topographie (phénomène appelé "effet de site topographique")> nature des couches géologiques du sous-sol (appelé "effet de
site lithologique")
6
> 16Plan Séisme – 1er février 2007
> 3 stades : cycle sismique• Accumulation de contraintes• Initialisation de la rupture (seuil d’élasticité)• Fin de la rupture sismique (qualques
secondes plus tard)
Mécanismes de Rupture le long de la faille
> 17Plan Séisme – 1er février 2007
Les ondes sismiques> Ondes élastiques: générées par la
rupture le long de la faille> Plusieurs types d’ondes = des effets
différents• Les ondes de volume• Les ondas de surface
> Ondes P• Vitesse = de 4 à 6 km/s (croûte)
> Ondes S• Vitesse = 60% de la vitesse de ondes P
Représentation schématique d’un sismogramme
> 18Plan Séisme – 1er février 2007
Pourquoi y a-t-il des séismes ?> La Tectonique des Plaques
• Les anomalies magnétiques enregistrées dans le plancher océanique
> Anomalies magnétiques symétriques par rapport au rift médio-océaniques
> L’expansion des océans
> Age de la croûte océanique : la dérive des Continents
7
> 19Plan Séisme – 1er février 2007
Pourquoi y a-t-il des séismes ?
> le noyau : divisé en un noyau interne solide et un noyau externe liquide. Le centre de la Terre se trouve à 6 370 km de profondeur.
> La Structure du Globe• La Terre est divisée en couches superposées qui se distinguent par
leur état solide, liquide ou plastique, ainsi que par leur densité
> le manteau est constitué par :• un manteau supérieur rigide jusqu’à 70 à
150 km, puis plastique jusqu’à 700 km de profondeur,
• un manteau inférieur, solide et situé entre 700 et 2900 km de profondeur.
> la croûte (solide) : • La croûte océanique : épaisseur de 5 km à
10 km, constituée de roches basaltiques.• La croûte continentale : épaisseur de 30 à
35 km (50 à 65 km sous montagnes); constituée de roches granitiques (moins dense que la croûte océanique)
> 20Plan Séisme – 1er février 2007
Pourquoi y a-t-il des séismes ?
> La lithosphère correspond au manteau supérieur solide et à la croûte terrestre.
> L’asthénosphère représente la partie plastique du manteau supérieur. Dans le manteau, la désintégration radioactive de certains éléments chimiques produit un flux de chaleur àl’origine de cellules de convection.
> Les mouvements de convection qui animent le manteau induisent alors sur la lithosphère rigide des déformations.
> Ces dernières se traduisent par un découpage de la lithosphère en plaques rigides qui bougent les unes par rapport aux autres en glissant sur l’asthénosphère.
> Des Plaques Lithosphériques mobiles
> 21Plan Séisme – 1er février 2007
Pourquoi y a-t-il des séismes ?> Une sismicité concentrée sur les limites de plaques
8
> 22Plan Séisme – 1er février 2007
Les Différentes Cinématiques de Failles
Faille Inverse et Chevauchement
Faille Normale
Faille Décrochante
> 23Plan Séisme – 1er février 2007
Un Exemple de Limite de Plaques : Faille de San Andreas
> 24Plan Séisme – 1er février 2007
La faille Nord Anatolienne (Turquie)
9
> 25Plan Séisme – 1er février 2007
La faille Nord Anatolienne (Turquie)
> 26Plan Séisme – 1er février 2007
La faille Nord Anatolienne (Turquie)
> 27Plan Séisme – 1er février 2007
La faille Nord Anatolienne (Turquie)
10
> 28Plan Séisme – 1er février 2007
Comment mesure-t-on les Séismes ?> La puissance d'un séisme est
quantifiée par sa magnitude( énergie libérée)
> La magnitude est calculée àpartir des différents types d’ondes sismiques enregistrées par les sismographes (La magnitude de Richter est la plus connue)
> Sur l’échelle de Richter, augmenter la magnitude d’une unité équivaut à multiplier par 30 l’énergie libérée par la rupture.
> 29Plan Séisme – 1er février 2007
Comment mesure-t-on les Séismes ?> Plus la surface de faille
mobilisée et plus les déplacements co-sismiques sont importants
=> plus la quantité d’énergie libérée (magnitude) est élevée
M=6
M=5M=4 M=7
M=8
Faille
Prof
onde
ur (k
m)
0
15
30
> 30Plan Séisme – 1er février 2007
Un Réseau de Surveillance
Carte des stations RéNaSS courte-période et large-bande
> Une station est composée de 3 sismomètres (2H et 1V)
> En France, 2 réseaux nationaux de surveillance sismique :> le réseau national du
Laboratoire de Détection Géophysique (LDG) du CEA. (30 stations)
> le Réseau National de Surveillance Sismique (RéNASS) géré par IPG Strasbourg (112 stations)
Exemple de sismogramme : Séisme de magnitude 2,3 enregistré le 20/01/2006 àBarcelonnette
11
> 31Plan Séisme – 1er février 2007
INTENSITE Echelle Macrosismique Européenne (EMS)> L’intensité caractérise les effets et dommages locaux causés
par le séisme.• L’échelle la plus utilisée dans le monde pour mesurer l’intensité est l’échelle MSK
(Medvedev, Sponheuer, Karnik,1964).• Mais l'échelle EMS 1998 tend à la remplacer car plus adaptée aux constructions actuelles.• Les échelles MSK et EMS98 comportent douze degrés. L'intensité peut s'exprimer sous
forme de degré ou de demi-degré.
> 32Plan Séisme – 1er février 2007
INTENSITE XII
> 33Plan Séisme – 1er février 2007
Quels sont les phénomènes locaux induits par un séisme ?
12
> 34Plan Séisme – 1er février 2007
Les Ruptures de Surface : Séisme de CHI-CHI, Taiwán, 1999
> 35Plan Séisme – 1er février 2007
Les Ruptures de Surface : Séisme GÖLCÜK, Turquie, 17/08/1999, magnitude 7.4
~ 3.0 m
> 36Plan Séisme – 1er février 2007
Autres effets possibles:• Effets Lithologiques • Effets Topographiques
• Liquéfaction • Mouvements de Terrain
13
> 37Plan Séisme – 1er février 2007
Un exemple d’effet lithologique : Mexico 1985
150 cm/s²
35 cm/s²
Atténuation du mouvements avec
la distance
170 cm/s²
Amplification du mouvement (E-W) àau niveau de la zone lacustre de
Mexico
> 38Plan Séisme – 1er février 2007
SolRocher
0.035g
0.15gx 5
x 7.7
0.75g
T (s)
T ~ N/10
Un exemple d’effet lithologique : Mexico 1985
> 39Plan Séisme – 1er février 2007
EDIFICES DE 10 A 30 ETAGESFORTES DESTRUCTUTIONS
EDIFICES DE STYLE
COLONIAL PEU ELEVES
DOMMAGES MODERES
TOUR LATINO-
AMERICANA DE 50
ETAGES
AUCUN DOMMAGES
LES TYPES DE CONSTRUCTION VULNERABLES A MEXICO EN 1985A CAUSE DE LA PRESENCE DE VASE SUR DES
EPAISSEURS IMPORTANTES (autour de 50m)
LES TYPES DE CONSTRUCTION VULNERABLES A MEXICO EN 1985A CAUSE DE LA PRESENCE DE VASE SUR DES
EPAISSEURS IMPORTANTES (autour de 50m)
6
20
Un exemple d’effet lithologique : Mexico 1985
14
> 40Plan Séisme – 1er février 2007
MEXICO, 1985: 10.000 morts
> 41Plan Séisme – 1er février 2007
Effet topographique à Rognes : séisme de Lambesc (1909)
> 42Plan Séisme – 1er février 2007
EFFETS INDUITS : LIQUÉFACTION
15
> 43Plan Séisme – 1er février 2007
Liquéfaction - NIGATA, JAPÓN (1964)
> 44Plan Séisme – 1er février 2007
ADAPAZARI - TURQUIE (1999)
> 45Plan Séisme – 1er février 2007
EFFETS INDUITS : MOUVEMENTS DE TERRAIN DUS A LIQUÉFACTION
16
> 46Plan Séisme – 1er février 2007
GÖLCÜK - TURQUIE (1999)
> 47Plan Séisme – 1er février 2007
EFFETS INDUITS : MOUVEMENTS DE TERRAIN
AFFAISSEMENTS
GLISSEMENTS EBOULEMENTS
> 48Plan Séisme – 1er février 2007
Mouvement de Terrain de Las Colinas - séisme d’El Salvador, 2001
17
> 49Plan Séisme – 1er février 2007
> 50Plan Séisme – 1er février 2007
>Et sur le Territoire National ???
> 51Plan Séisme – 1er février 2007
18871887
20042004
Mouvement des plaques au niveau de la Méditerranée
2003200319801980
19601960
19991999
19761976
19971997
19791979
19801980 19921992
1990199019911991
19951995
19981998
19631963
19961996
19761976
Lieu d’affrontement de deux grandes plaques continentales, Afrique et Europe et des microplaques prises en étaux (Ibérie, Adriatique, Egée, Anatolie). Cet affrontement des plaques s’exprime par : de la subduction, collision, coulissement, localement de la distension.
18871887
200420042003200319801980
19601960
19991999
19761976
19971997
19791979
19801980 19921992
1990199019911991
19951995
19981998
19631963
19961996
19761976
18
> 52Plan Séisme – 1er février 2007
0,6 cm/an
3,5 cm/an
1 cm/an
2,5 cm/an
0,1 à 0,2 cm/an
Des vitesses et des orientations de mouvement différents
D’après Morelli et Barrier (2005)
> 53Plan Séisme – 1er février 2007
Sismicité instrumentale
> 54Plan Séisme – 1er février 2007
Sismicité historique
19
> 55Plan Séisme – 1er février 2007
Des séismes destructeurs en France
> Bâle 1356, intensité IX : 300 morts> Martinique (11 janvier 1839), intensité VIII-IX : 300 morts > Guadeloupe (8 février 1843) , M=7.5, intensité IX : 1500 morts
> Lambesc (11 juin 1909) M=6 : 46 morts , 250 blessés,230 à 380 millions d ’euros de dégâts
Si le séisme de Lambesc avait eu lieu en 1982 dans les mêmes conditions, on estime les conséquences à 400 et 970 morts, 1850 à 5650 blessés et 710 millions d ’euros de dégâts.
> 56Plan Séisme – 1er février 2007
Séisme de 1909
> 57Plan Séisme – 1er février 2007
L’ALEA SISMIQUE
> L’aléa Régional• L’approche Déterministe• L’approche Probabiliste
> L’Aléa Local• L’effet de site lithologique (Exemple de Nice)• Le Microzonage (Exemple de Lourdes)
20
Plan Séisme – 1er février 2007
APPROCHE DÉTERMINISTE
Step 1SOURCES
FIXED DISTANCE R
FIXED MAGNITUDE M
Step 2SELECT CONTROLLING
EARTHQUAKE
F1
F2
Areasource
Fault(Line Source)
SITE
ÉTAPE 1SOURCES
ÉTAPE 2SÉLECTIONNER LE
SÉISME DE RÉFÉRENCE
DISTANCE FIXÉE R
MAGNITUDE FIXÉE M
FAILLE
ZONE
> 59Plan Séisme – 1er février 2007
Carte des unités sismotectoniques
> 60Plan Séisme – 1er février 2007
Paléosismicité
21
> 61Plan Séisme – 1er février 2007
Step 3GROUND MOTION
FIXED PEAKACCELERATION OR
OTHER GROUND MOTIONMEASURES
Step 4HAZARD AT SITE
GroundMotion
Distance
Data
Fixed magnitude
APPROCHE DÉTERMINISTE
ÉTAPE 3MOUVEMENT SISMIQUE
ÉTAPE 4ALÉA SISMIQUE
ACCÉLÉRATION MAXIMALE DU SOL OU
AUTRE PARAMÈTRE DU MOUVEMENT DU SOL
Magnitude fixéeMouvementdu sol
Données
Distance
> 62Plan Séisme – 1er février 2007
Carte des isovaleurs d’intensités des S.M.H.V.
> 63Plan Séisme – 1er février 2007
DÉCRET n°91-461 DU 14 MAI 1991
______
Zonage sismiquedécoupage cantonal de 1989
______
données sismologiquesantérieures à 1984
DÉCRET n°91-461 DU 14 MAI 1991
______
Zonage sismiquedécoupage cantonal de 1989
______
données sismologiquesantérieures à 1984
22
> 64Plan Séisme – 1er février 2007
APPROCHE PROBABILISTE
Step 1SOURCES
Step 2RECURRENCE
F1
F2
Areasource
Fault(Line Source)
SITE
Log (No. of earthquakes ≥ M)
Magnitude M
FAILLE
ZONE
Log (Nb de séismes ≥ M)
ÉTAPE 1SOURCES
ÉTAPE 2LOI DE DISTRIBUTION
> 65Plan Séisme – 1er février 2007
APPROCHE PROBABILISTE
Step 3GROUND MOTION
Step 4PROBABILITY OF
EXCEEDANCE
GroundMotion
Distance
M2
Uncertaintyin Attenuation
Probability ofExceedance
Ground motion
MagnitudeM1
M3
ÉTAPE 3Atténuation du
mouvement
ÉTAPE 4Probabilité de dépassement
Mouvement du sol
Incertitude sur l’atténuation
Probabilité de dépassement
Mouvement du sol
> 66Plan Séisme – 1er février 2007
2
31
30
53
7
Zonage sismotectonique pour l’approche probabiliste
> De nouvelles données p/r au zonage déterministe 1991• Meilleure connaissance
sismicité historique• Prise en compte sismicité
instrumentale
23
> 67Plan Séisme – 1er février 2007
Zonage sismique de la France
> 5 zones nationales• échelle communale : classe
d’accélération (force de la secousse) qui a 10% de chance de se produire durant les cinquante prochaines années
• ce n’est pas l’occurrence d’un seul évènement, mais résulte de la compilation de tous les évènements possibles dont on a estimé pour chacun la fréquence
> 68Plan Séisme – 1er février 2007
Aléa local : Microzonage> Modele 3D de Nice
> 69Plan Séisme – 1er février 2007
Pliocène
11 km
Mésozoïque
Modèle 3D-4G de Nice (géologie, géomorphologie, géotechnique, géophysique)
A9
A8a-bA8
A7A6
A5
A4
A3A2
24
> 70Plan Séisme – 1er février 2007
Aléa local : Microzonage> Accélérations déterministes prenant en compte les
effets de site
992000.00 994000.00 996000.00 998000.00 1000000.00
162000.00
164000.00
166000.00
168000.00
170000.00
172000.00
174000.00
0.10
0.12
0.14
0.20
0.30
0.50
0.70
0.90
1.10
1.30
1.50
2.00
2.80
992000.00 994000.00 996000.00 998000.00 1000000.00
162000.00
164000.00
166000.00
168000.00
170000.00
172000.00
174000.00
1644 1887PGA (m/s²)
> 71Plan Séisme – 1er février 2007
Aléa local : Microzonage> Microzonage par colonne de sol
> Définition de spectres de réponse normalisés pour chaque colonne de sol
0
1
2
3
4
5
6
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2Period (s)
Nor
mal
ised
Sa
(m/s
²) S4S3S2S1Rock
> 72Plan Séisme – 1er février 2007
Ne pas confondre
> Le mouvement du sol caractérisé par son spectre de réponse
> Et le mouvement du bâtiment caractérisé par son propre spectre ; ce mouvement étant la réponse à la sollicitation sismique transmise par le sol à la fondation (Intercation Sol-Structure)
25
> 73Plan Séisme – 1er février 2007
Sismicité historique
Exemple de Microzonage : Lourdes
> 74Plan Séisme – 1er février 2007
Séisme de référence
3 Distance épicentrale au site (km)
12Profondeur focale (km)
5.7 Magnitude (Ms)
VIII Intensité épicentrale I0(MSK)
Caractéristiques
Exemple de Microzonage : Lourdes
> 75Plan Séisme – 1er février 2007
Zonage géotechnique
Exemple de Microzonage : Lourdes
26
> 76Plan Séisme – 1er février 2007
Zonage sismique et spectres spécifiques
Exemple de Microzonage : Lourdes
> 77Plan Séisme – 1er février 2007
Aléa liquéfactionEffet de site topographique
Exemple de Microzonage : Lourdes
> 78Plan Séisme – 1er février 2007
Zonage de l’aléa mouvement de terrain
Exemple de Microzonage : Lourdes
27
Plan Séisme – 1er février 2007
Vulnérabilité aux séismes
> 80Plan Séisme – 1er février 2007
La vulnérabilité aux séismes
> Comprendre les effets des séismes sur les constructions pour réduire leur vulnérabilité
> Principes de résistance et facteurs de vulnérabilité> Appréhender la vulnérabilité aux séismes des
constructions et des territoires> Apports de la connaissance de la vulnérabilité
territoriale en matière de prévention du risque sismique au niveau local
> 81Plan Séisme – 1er février 2007
Quelques éléments de la chaîne du risque sismique
Occurrence des séismes
Effets de source
Effets de la propagation
Aléa régional
Effets de site
Phénomènes induits
Ruptures tectoniques
Interaction sol-
structure
Rupture sous
fondation
Réponse de la structure
Aléa local Vulnérabilité des structures
Définition du mouvement attendu et du spectre de référence au rocher
Sismo-tectonique régionale
Adaptation du spectre aux conditions de site
28
> 82Plan Séisme – 1er février 2007
•Impossibilité d’agir sur l’aléa sismique
•Action sur les enjeux exposés (réseaux, bâtiments, infrastructures,…)
•Action sur l’aménagement du territoire
•Action sur la connaissance du risque
•Préparation à la gestion de crise
Comment réduire le risque sismique ?
Règles de construction parasismique
PPRN-sismiquemais pas
seulement…
> 83Plan Séisme – 1er février 2007
Vulnérabilitéde dépendance
Vulnérabilitégéographique
Vulnérabilitéindividuelle
Société urbaine
Territoireurbain
Vulnérabilitéorganisationnelle
Vulnérabilitéstructurelle
Source : Bernard Guézo, Certu
Le spectre de la vulnérabilité urbaine
> 84Plan Séisme – 1er février 2007
Comprendre les effets des séismes
sur les constructions pour réduire leur vulnérabilité
La vulnérabilité aux séismes
29
> 85Plan Séisme – 1er février 2007
Principes du comportement
des constructions sous séisme
•Sollicitations de la superstructure
• avec la masse
•Amplification +/-importantes aux étages
> 86Plan Séisme – 1er février 2007
Effets des oscillations horizontales•Rigidité latérale + faible / verticale : dangerosité plus importantes des oscillations horizontales / verticales
• Types de sollicitations : flexion, traction, cisaillement et balancement
•Type d’effets : fissuration, dislocation, écrasement, projection, effondrement…
> 87Plan Séisme – 1er février 2007
Effets des oscillations verticales
•Non négligeables dans les zones proches de l’épicentre
•Dangereuses pour les éléments de grande portée et les éléments en porte-à-faux
•Types d’effets : arrachement de charpentes, projection d’équipements, balancement des constructions
30
> 88Plan Séisme – 1er février 2007
Effets des oscillations de torsion•2 types de torsion : accidentelle et structurelle
•Torsion:
Produite par les déplacements horizontaux du sol
Quand les rigidités verticales ne sont pas symétriques au centre de gravité d’un niveau
•Torsion structurelle:
Forme irrégulière
Contreventement excentré
> 89Plan Séisme – 1er février 2007
Effets des oscillations de torsion•Torsion accidentelle :
Déplacements différentiels du sol
Déplacements accidentels du centre de gravité ou du centre de rigidité (charges temporaires, défaut d’exécution, modifications, défaillance progressive en cours de séisme…)
> 90Plan Séisme – 1er février 2007
Principes de résistance et facteurs de vulnérabilité
La vulnérabilité aux séismes
31
> 91Plan Séisme – 1er février 2007
Parti architectural favorable
> 92Plan Séisme – 1er février 2007
Parti architectural défavorable
> 93Plan Séisme – 1er février 2007
Résistance de forme
32
> 94Plan Séisme – 1er février 2007
Effets de poteaux courts
> 95Plan Séisme – 1er février 2007
Dommages aux angles rentrants
> 96Plan Séisme – 1er février 2007
Effets de résonance
33
> 97Plan Séisme – 1er février 2007
Effets de niveau souple
> 98Plan Séisme – 1er février 2007
> 99Plan Séisme – 1er février 2007
Constructions adossées à une pente possédant un
soubassement ouvert
34
> 100Plan Séisme – 1er février 2007
Ouvertures
> 101Plan Séisme – 1er février 2007
Couplage de deux bâtiments
> 102Plan Séisme – 1er février 2007
Consoles
35
> 103Plan Séisme – 1er février 2007
Absence de joints parasismiques
> 104Plan Séisme – 1er février 2007
Dislocation – effondrement des maçonneries
non chaînées
> 105Plan Séisme – 1er février 2007
Risques liés aux ouvrages sur toit, clocher, cheminée…
36
> 106Plan Séisme – 1er février 2007
Appréhender la vulnérabilitéaux séismes des constructions
et des territoires
La vulnérabilité aux séismes
> 107Plan Séisme – 1er février 2007
Problématique des enjeux existantsLes centres des agglomérations sont en général :
•Très vulnérables
•Très denses
•Sujets à un très faible taux de renouvellement < 1 % en France
La démolition/reconstruction ne peut être qu’une solution très ponctuelle pour réduire la vulnérabilité des territoires.
Des actions de réhabilitation – renforcement permettent de réduire le risque. Elles nécessitent une étude préalable de vulnérabilité.
> 108Plan Séisme – 1er février 2007
Lambesc
37
> 109Plan Séisme – 1er février 2007
Diverses échelles pour évaluer la vulnérabilité
en vue d’une démarche opérationnelle de prévention et de réduction du risque sismique
•A l’échelle d’un bâtiment (approche déterministe)Présomption de vulnérabilité (qualitative)
Vulnérabilité proprement dite (quantitative)
•A l’échelle urbaine (approche statistique)
> 110Plan Séisme – 1er février 2007
Diverses étapes pour évaluer la vulnérabilitéPrésomption de vulnérabilité (qualitative)
ETAPE 1: ETAT DES LIEUX
•Recherche et examen de documents disponibles
•Entretiens auprès de personnes ayant participé à la construction ou connaissant la typologie de construction en question
•Relevés de facteurs de vulnérabilité / grille:Architecture
Système constructif
État de conservation
…
> 111Plan Séisme – 1er février 2007
ETAPE 2:EVALUATION DES DOMMAGES
•Choix du niveau d’agression sismique (a; I)
•Classement des dommages possibles
Diverses étapes pour évaluer la vulnérabilitéPrésomption de vulnérabilité (qualitative)
38
> 112Plan Séisme – 1er février 2007
ETAPE 3:CROISEMENT AVEC LE NIVEAU DE PERFORMANCE SOUHAITE
•Non effondrement
•Réparable rapidement
•Fonctionnalité
ETAPE 4:CONCLUSIONS
•État acceptable : pas de renforcement
•Vulnérabilité modérée et renforcement économiquement acceptable
•Vulnérabilité forte; évaluation économique nécessaire
•Bâtiment économiquement irréparable
•Approche qualitative insuffisante : études plus poussées nécessaires
Diverses étapes pour évaluer la vulnérabilitéPrésomption de vulnérabilité (qualitative)
> 113Plan Séisme – 1er février 2007
Le bâtiment est-il parasismique?
> 114Plan Séisme – 1er février 2007
Évaluation de la vulnérabilitéproprement dite approche quantitative
•Méthodes classiques basées sur le concept de force
•Méthodes performantielles (ATC 40)
39
> 115Plan Séisme – 1er février 2007
Les séismes affectent les villes en tant que système, et non pas seulement en tant qu’un ensemble de bâtiments
Les règles parasismiques nationales portent sur les constructions prises individuellement et non pas sur la ville
La mise au point d’une prévention sismique à l’échelle urbaine est hautement souhaitable
Des études du risque sismique urbain ont été entreprises dans plusieurs pays :
programmes GEMITIS et GEMGEP (France)RISK-EU (Europe), etc.
Évaluation de la vulnérabilitéà l’échelle urbaine
> 116Plan Séisme – 1er février 2007
Inventaire et cartographie des constructionsIdentifications des îlots homogènesTypologies des constructions recenséesVulnérabilité de chaque type de constructionIntégration de la nature du site et du solÉtudes statistiques:
Dommages par quartierDommages par mode de constructionDommages en fonction de l’affectation…
Évaluation de la vulnérabilitéà l’échelle urbaine
> 117Plan Séisme – 1er février 2007
Choix d’un îlot homogène (Nice) Typologie de l’îlotÉtude de la vulnérabilité aux séismes d’un îlot
40
> 118Plan Séisme – 1er février 2007
DIAGNOSTIC DE VULNERABILITE
> 119Plan Séisme – 1er février 2007
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
5 6 7 8 9 10 11 12EMS 98 Intensity
Dom
mag
es m
oyen
s
Iv 60
Iv 40
Iv 20
Iv 0
Iv -20
COURBES DE VULNERABILITE
Intensités EMS 98
A
B
C
D
E
> 120Plan Séisme – 1er février 2007
Différenciation des bâtiments en classes devulnérabilité (EMS 98)
41
> 121Plan Séisme – 1er février 2007
Degré 1 Degré 2 Degré 3
Degré 4 Degré 5
Résultats : Dommages aux constructions
> 122Plan Séisme – 1er février 2007
> 123Plan Séisme – 1er février 2007
42
> 124Plan Séisme – 1er février 2007
> 125Plan Séisme – 1er février 2007
Extrait de la fiche de relevé 1.1
> 126Plan Séisme – 1er février 2007
DIAGNOSTIC DE LA VULNERABILITE AUX SEISMESniveau 1
1. Inspection de l’ouvrage 3. Degré de dommages
2. Estimation des dommages
Damage state % ServiceNone 100
Slight 90Moderate 70
Heavy 25Collapse 0
% Usability (EQ T=200 ans)
% Usability (EQ T=475 ans)
Head quarters (8) 80 40
Civil protection buildings (12)
70 30
Hospitals and medical services (6)
60 30
Schools (15) 80 40
nulslégers
modérésgraves
effondrement
Dommages Fonctionnalité %
4080Écoles
3060Hôpitaux, serv. médicaux
3070Protection civile
4080Bât. gestion de la crise
Fonctionnalité %séisme T=475 ans
Fonctionnalité %séisme T=200 ans
Dom
mag
es
0Effondrement
25Graves
70Modérés
90Légers
100Nuls
Fonctionnalité %Dommages
4. Échelle urbaine
43
> 127Plan Séisme – 1er février 2007
Nice / séismes
> 128Plan Séisme – 1er février 2007
Apports de la connaissance de la vulnérabilité territoriale
en matière de prévention du risque sismique au niveau local
La vulnérabilité aux séismes
> 129Plan Séisme – 1er février 2007
Actions du maire Outils disponibles Apports des études de vulnérabilité
Garantir la sécuritépublique
•Plans Communaux de Sauvegarde (PCS)•Arrêté de péril
•Localisation des quartiers et des bâtiments vulnérables•Aide à la décision pour l’organisation des secours•Mise en sécurité ou démolition de certaines constructions
•Schéma de Cohérence Territorial (SCOT)•Plan Local d’Urbanisme (PLU)•Plan de Prévention du Risque Sismique (PPRN-S)
•Aide à l’adaptation aux risques des réseaux et infrastructures•Localisation des zones sujettes à une aggravation des conséquences d’un événement •Définition de règles d’urbanisme permettant de réduire le risque
Prendre en compte du risque dans l’urbanisme
Apports de la connaissance de la vulnérabilité
44
> 130Plan Séisme – 1er février 2007
Actions du maire Outils disponibles Apports des études de vulnérabilité
Informer les citoyens
•Dossier d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM)•Affiches relatives aux risques dans les locaux publics•Réunions publiques,…
•Connaissance approfondie du risque
•Sensibilisation des citoyens au risque•Incitation des citoyens àla réalisation de diagnostics et de travaux de renforcement sur leurs bâtiments
Tenir compte des risques dans les projets communaux
•Définition de priorités•Aide à la décision pour la reconversion, le changement de programme ou la délocalisation de bâtiments•Aide au choix du quartier le plus adapté pour l’implantation d’un nouveau bâtiment
Apports de la connaissance de la vulnérabilité
Plan Séisme – 1er février 2007
Règles de construction parasismique
> 132Plan Séisme – 1er février 2007
Les règles de construction parasismique
> Une obligation de protection> Informations nécessaire pour le calcul de
dimensionnement> Une construction parasismique ?> Incidence de la conception architecturale> Problématique du neuf / existant
• Éléments de problématique• Application des règles lors de travaux sur l’existant
> Applications des règles> Évolution réglementaire et EC 8
45
> 133Plan Séisme – 1er février 2007
La réglementation parasismique : une obligation de protection
•Proportionnée au risque (zonage sismique) et à la nature des ouvrages (ouvrage à risque normal - ORN/ risque spécial -ORS; classes d’ouvrages des ORN : A, B, C D)
Tous Toutes les zones
B, C, DIa, Ib, II, III
Classes et zones
Protection déterministeSMHVSMS
Protection statistique et probabiliste
Règles PS 92Règles PS-MI 89/92
Décrets de 1991 et 2000Arrêté de 1997
Obligations
ORSORNConditions
> 134Plan Séisme – 1er février 2007
•La zone de sismicité (0,Ia, Ib, II, III) du lieu à bâtir
•La classe de l'ouvrage (A, B, C, D)
•Le coefficient d'amortissement de la structure ( r )
Informations nécessaires pour le calcul de dimensionnement des règles
parasismiques (1/3)
> 135Plan Séisme – 1er février 2007
•La topographie du terrain(coefficient multiplicateur « t » dit coefficient d'amplification topographique pour les ouvrages situés en rebord de crête).
•Le type de sol (S0, S1, S2, S3) en fonction de leurs propriétés mécaniques et de leur épaisseur
•Le coefficient de comportement (q)fonction de la capacité de la structure à supporter des déformations plastiques
Informations nécessaires pour le calcul de dimensionnement des règles
parasismiques (2/3)
46
> 136Plan Séisme – 1er février 2007
Une fois l’action sismique calculée, on peut en déduire les déplacements de la structure et vérifier que ces valeurs restent inférieures à des valeurs limites imposées.
En fonction de la complexité de la structure, il est possible de passer des méthodes simplifiées (calcul statique équivalent) ou la méthode générale d’analyse modale-spectrale.
Informations nécessaires pour le calcul de dimensionnement des règles
parasismiques (3/3)
> 137Plan Séisme – 1er février 2007
Limites de la protection réglementaire (1/2)
Des règles parasismiques efficaces par rapport à leurs objectifs :
•Sécurité des personnes et non prévention des dommages aux biens et facilitation du retour à la normale
•Probabilité raisonnablement faible d’effondrement ou de désordres des bâtiments conformes vis-à-vis des actions sismiques de calcul
•Pas de garantie totale d’absence de dommagesgraves en cas de séisme destructeurs
> 138Plan Séisme – 1er février 2007
Des règles de construction parasismique qui présentent certaines limites et qui ne suffisent pas
en elles-mêmes
et parfois pour leur application:
•Méconnaissance de leur contenu
•Mauvaise compréhension (volontaire ou non)
•Difficultés de mise en œuvre
•Difficulté du contrôle
Limites de la protection réglementaire (2/2)
47
> 139Plan Séisme – 1er février 2007
Une construction parasismique ?Conception architecturale parasismique
•Implantation judicieuse / effets de site et effets induits
•Architecture favorable à la résistance aux séismes+
Application des règles parasismiques
•Dispositions constructives / résistance et ductilité
•Dimensionnement / charges sismiques de calcul
Mise en œuvre soignée
•Matériaux de qualité
•Exécution dans les règles de l’art
+
> 140Plan Séisme – 1er février 2007
Incidence de la conception architecturale
•Sur l’importance des charges sismiques(non-résonance avec le sol, limitation des effets de torsion d’ensemble, limitation des oscillations différentielles…)
•Sur la non fragilité(type de sollicitation –flexion,cisaillement,…)
•Sur la résistance(limitation des concentrations de charges et de contraintes, résistance de forme…)
•Sur la fiabilité(réserve de résistance)
•Sur le coût
> 141Plan Séisme – 1er février 2007
Problématique du neuf / existant
Nonsauf arrêté préfectoral
spécifique
Non sauf PPRN-sismique
Action préventive sur l’existant
ToujoursToujoursConstruction neuve
Oui, sur l’ensemble de l’ouvrage
Oui, selon les cas (modification significative de
la structure)sur l’ensemble de
l’ouvrage ou une partie
Action sur l’existant àl’occasion de travaux
ORSORNObligations
48
> 142Plan Séisme – 1er février 2007
Problématique des constructions neuves
Une réponse réglementaire :(PS 92 et PSMI 89/92)
4 classes selon enjeu représenté
Responsabilité du maître d’ouvrage
Nécessite intervention d’un professionnel du bâtiment
Règles simplifiées pour Antilles
> 143Plan Séisme – 1er février 2007
> 144Plan Séisme – 1er février 2007
49
> 145Plan Séisme – 1er février 2007
La construction parasismique passe d’abord parune bonne conception puis par une bonne réalisation
> 146Plan Séisme – 1er février 2007
Application des règles PS lors de travaux sur l’existant (1/4)
2°) Aux bâtiments existants des classes B, C ou Ddans lesquels il est procédé au remplacement
total des planchers en superstructure
PS
1°) A la construction debâtiments nouveauxde classes B, C ou D
PS
> 147Plan Séisme – 1er février 2007
Application des règles PS lors de travaux sur l’existant (2/4)
à des bâtiments existants de classe C ou Ddont elles sont désolidariséespar un joint de fractionnement
Joint defractionnement
PSBâtimentsexistantsC ou D
à des bâtiments existants de classe B dont lesadditions sont désolidarisées par un joint de
fractionnement
PS
Joint defractionnement
Bâtimentsexistants
B
3°) Aux additions par juxtaposition de locaux
50
> 148Plan Séisme – 1er février 2007
Application des règles PS lors de travaux sur l’existant (3/4)
addition par juxtaposition de locaux solidaires,sans joint de fractionnement, à des bâtiments
existants de classes C ou D
Sans joint defractionnement
BâtimentsexistantsC ou D
PS existant et neuf
(suite)3°) Aux additions par juxtaposition de locaux
à des bâtiments existants de classe Bdont les additions sont solidaires
Sans joint defractionnement
Bâtimentsexistants
B
PS
> 149Plan Séisme – 1er février 2007
addition par surélévation avec création d'au moinsun niveau supplémentaire même partiel,
à des bâtiments existants de classes B, C ou D
Construction neuve
PS àexistant
etaddition
PS tout lebâtiment
création d'au moins un niveau intermédiaire dansdes bâtiments existants de classes C ou D
Application des règles PS lors de travaux sur l’existant (4/4)
4°) A la totalité des bâtiments, additions éventuellescomprises, dans un au moins des cas suivants
> 150Plan Séisme – 1er février 2007
Travaux hors ou dans le cadre réglementaire
Comment interpréter la réglementation ?
Quel niveau de protection doit-on donner à l’ouvrage ?
Quelles dispositions constructives doit-on adopter ?
Quelles techniques de renforcement ?
Quels moyens financiers ?
Quels contrôles de la mise en oeuvre ?
La démarche parasismique pose des questions:
Application des règles de construction parasismique lors de travaux sur l’existant
51
> 151Plan Séisme – 1er février 2007
•Responsabilités des maîtres d’ouvrage et des maîtres d’œuvre:Les personnes demandant un permis de construire s'engagent àrespecter les règles de construction. En cas de non-respect, elles s'exposent à des sanctions allant de l'amende à la démolition (CCH et CU).
•Indemnisation en cas de sinistres:Si un séisme se produit et si un arrêté de catastrophe naturelle est pris, les victimes peuvent se faire indemniser par leur assurance pour les dommages subis sur leur maison. Les assureurs peuvent rechercher les causes des dommages et engager des poursuites si les règles n'ont pas été respectées.
Application des règles (1/2)
> 152Plan Séisme – 1er février 2007
Attention au contrôle :
effectué par les contrôleurs techniques; attestation à venir
de l’État de type CRC (contrôle parasismique en projet)
Application des règles (2/2)
> 153Plan Séisme – 1er février 2007
Évolution de la réglementation•Projet d’Eurocodes structuraux en vue de l’harmonisation européenne des règles techniques de construction
•Dix Eurocodes:Eurocode 0 – Base de calculs
Eurocode 1 – Actions sur les structures
Eurocode 2 – Calcul des structures en béton
Eurocode 3 – Calcul des structures en Acier
Eurocode 4 – Calcul des structures mixtes acier-béton
Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois
Eurocode 6 – Calcul des ouvrages en maçonnerie
Eurocode 7 – Calcul géotechnique
Eurocode 8 – Calcul des structures pour leur résistance aux séismes
Eurocode 9 – Calcul des structures en alliage d’aluminium
Dépendance croissante entre les
différents EC
52
> 154Plan Séisme – 1er février 2007
Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments
Ponts
Évaluation et renforcement des bâtiments
Silos, réservoirs et canalisations
Fondations, ouvrages de soutènement et aspects géotechniques
Tours, mâts et cheminées
Six volets dans l’Eurocode 8
> 155Plan Séisme – 1er février 2007
•Application / zonage probabiliste
•Dimensionnement et construction de bâtiments et d’ouvrages de génie civil en zone sismique
•Remplacement futur (2007) des règles PS 92 mais règles simples / maisons individuelles et « bâti courant »
les classes A, B, C et D deviennent I, II, III, IV
la classe III inclut les établissements scolaires
mouvement sismique de référence et de la catégorie d’importance des bâtiments
…
Éléments relatifs à l’Eurocode 8
> 156Plan Séisme – 1er février 2007
•Principes : objectifs de performance et des critères de conformité
•Objectifs (EN 1998-1/ 1.1.1) :
protéger les vies humaines
limiter les dégâts
garantir l’opérationnalité des structures importantes pour la protection civile
Éléments relatifs à l’Eurocode 8
53
> 157Plan Séisme – 1er février 2007
•Dimensionnement et exécution permettant une résistance suffisante à:
aux actions sismiques de calcul, sans effondrement local, conservant ainsi l’intégralitéstructurale et une capacité portante résiduelle après le séisme ;
à des actions sismiques présentant une probabilité à se produire plus importante que les actions sismique de calcul, sans qu’apparaissent des dommages et des limitations d’exploitation, dont le coût serait disproportionné à celui de la structure.
Éléments relatifs à l’Eurocode 8
Plan Séisme – 1er février 2007
Evaluation des risques
> 159Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
> Identifier les éléments exposés les plus vulnérables à une agression sismique
> Faciliter l’appropriation du risque par le plus grand nombre
> Favoriser le développement d’actions préventives et de surveillance• Par exemple : actuellement la prescription des PPR Sismiques
repose surtout sur l’ALÉA : l’administration souhaite maintenant que soit pris en compte le RISQUE, croisement entre l’ALÉA et la VULNERABILITE des enjeux
> Se préparer à la gestion de crise
Le Scénario de Risque Sismique : Un outil d’aide à la décision pour la planification
préventive et la gestion de crise
Remarque : ces scenarios peuvent être réalisés à l’échelle d’une région ou d ’une ville
54
> 160Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
> Outil d’aide à la programmation des PPR, en hiérarchisant les zones (communes, bassin de risque) prioritaires
> Outil d’aide à l’appropriation locale du risque, destiné àsensibiliser les communes pour accélérer la mise en œuvre des PPR
> Les SDRS peuvent constituer une première étape en vue de l’élaboration de plans de secours
Les Objectifs des Scénarios Départementaux de Risque Sismique (SDRS) : Construire des indicateurs du risque
Les communes les plus exposées?•Menace : aléa sismique régional et local•Importance : enjeux•Fragilité : vulnérabilité•Simulation des dommages
> 161Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
> Qu’est-ce qu’un scénario de risque sismique ?> La zone pilote – le comité de pilotage> Les enjeux traités> Les séismes de scénario> Les résultats > Exploitation et limites
Scénario de Risque Sismique : La zone pilote
> 162Plan Séisme – 1er février 2007
160 mg240 mg
Aléa régional
0,24g
0,47g
0,30g
0,35g
Aléa localAnalyse Vulnérabilité
> Un scénario de risque consiste à évaluer sur un territoire, grâce à une simulation informatique, les dégâts que pourrait provoquer un séisme
Qu’est-ce qu’un scénario de risque sismique ?
Simulation dommages
55
> 163Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
> Un scénario de risque consiste à évaluer sur un territoire, grâce à une simulation informatique, les dégâts que pourrait provoquer un séisme
Qu’est-ce qu’un scénario de risque sismique ?
1 : séisme de scénario : séisme fictif (mais réaliste) dont on veut évaluer les conséquences
2 : la vulnérabilité caractérise la plus ou moins grande résistance d’un bâtiment àune secousse sismique
> 164Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
> Le Ministère de l’Ecologie a souhaité que soit réalisée une étude pilote pour fixer les méthodes ainsi que la nature et la mise en forme des résultats.
> L’étude pilote concerne une partie suffisamment grande du département, pour être représentative de l’ensemble des problèmes que l’on peut rencontrer.
> Les Bouches du Rhône, et plus particulièrement les 25 communes de la zone pilote ont été sélectionnées en raison :• de la connaissance particulière que l’on a de la zone en termes de
sismicité• du séisme historique de 1909, le plus violent ressenti en France
métropolitaine ces cents dernières années• de la variété de l’occupation des sols et de l’aménagement du secteur
(milieu urbain, rural, résidentiel, industriel, secteur tertiaire)
La zone pilote – le comité de pilotage
> 165Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
> L’étude de ce scénario expérimental de risque sismique a étéconduite de novembre 2005 à novembre 2006 par un comité de pilotage – COPIL – présidé par la préfecture.
> Il regroupait les ministères de l’Ecologie et de l’Intérieur, des services déconcentrés de l’état (DDE, DRIRE, DIREN), des collectivités territoriales (mairies, communautés d’agglomération, conseil général, conseil régional), le CETE et le BRGM
• Choix des séismes de scénario• Catégories de bâtiments traités • Restitution des résultats
La zone pilote – le comité de pilotage
56
> 166Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
La zone pilote – le comité de pilotage
> 167Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Plusieurs types d'enjeux sont traités par le scénario départemental. Il s'agit des lieux de vie.
> L'habitat• Maisons individuelles• Immeubles collectifsIls contiennent des « logements »
> Les autres catégories de bâtiments :• Les bâtiments scolaires (écoles, collèges, lycée, université...)• Les centres de grande distribution (type "supermarché")• Les bâtiments de bureau (pouvant appartenir à une installation industrielle ou
commerciale)Ils sont susceptibles d'abriter une population importante
> Les ouvrages (bâtiments, équipements et installations) qui ne sont pas traités par le scénario de risque sismique :
• Ouvrages dit de catégorie D, qui concerne les ouvrages dont le fonctionnement est primordial pour la sécurité civile, la défense ou l’ordre public
• Ouvrages dit « à risque spécial » : Ce sont les barrages, les centrales nucléaires et certaines installations classées pour la protection de l'environnement qui font l'objet de règles parasismiques spécifiques
Les enjeux traités
> 168Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Les séismes de scénarioUn séisme est une onde de choc provoquée par une rupture brutale de l'écorce terrestre au niveau d'une faille.
Un séisme est caractérisé par : - la localisation du foyer (position de l'épicentre et profondeur)- une magnitude : c'est l'énergie libérée lors de la rupture de la faille
L'ampleur du séisme diminue au fur et à mesure que l'on s'éloigne de l'épicentre.Cette ampleur - ou son agression - peut être :- appréciée en fonction des dégâts, on la détermine alors sur une échelle d'intensité allant de I à XII,- mesurée en enregistrant le mouvement du sol pendant les secousses sismiques, on peut caractériser l'agression par l'accélération maximale de ce mouvement.
57
> 169Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Les séismes de scénario
L'ampleur du séisme peut être localement amplifiée
• par la topographie (phénomène appelé "effet de site topographique") • par la nature des couches géologiques du sous-sol (appelé "effet de site lithologique")
> 170Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
> Le choix des séismes de scénario se concrétise par le choix d’un épicentre et d’une magnitude. Il s’effectue en fonction :• de contrainte physique : on ne peut placer des épicentres n’importe
où (ils sont associés à des failles), ni choisir n’importe quelle magnitude (chaque faille possède un potentiel sismique maximal qui lui est propre)
• de la catégorie de séisme dont on veut évaluer les conséquences (séisme maximum théorique, séisme exceptionnel, séisme moins violent mais plus fréquent)
> Par ailleurs, il est possible de choisir des « pseudo-séismes » de scénario qui ne correspondent pas un évènement précis, mais à une carte d’aléa. La carte des dommages qui en résulte est une carte de risque au sens strict, car c’est elle qui permettra de comparer les niveaux de risque de manière homogène sur l’ensemble du territoire.
Les séismes de scénario
> 171Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
> La nouvelle carte d’aléa sismique de la France propose, pour chaque commune du territoire national, une fourchette de valeurs d’accélération (qui exprime la force de la secousse attendue) qui ont 10% de chance de se produire durant les cinquante prochaines années.
> Cette carte ne correspond pas à l’occurrence d’un seul évènement, mais résulte de la compilation de tous les évènements possibles dont on a estimé pour chacun la fréquence
Les séismes de scénario
58
> 172Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
> Deux grands types de séismes de scénario ont étéretenus par le Comité de Pilotage :• Un « pseudo-séisme » qui corresponde à la carte d’aléa sismique de
la France. C’est le scénario « Aléa régional »• Des séismes de scénario qui correspondent à un évènement possible
précis. Ce sont les scénarios « d’évènement »
> Les scénarios d’évènement sont multipliables à l’infini
Le Comité de Pilotage a choisi quatre localisations épicentrales, qui correspondent à des ruptures sismiques le long de quatre failles distinctes
Les séismes de scénario retenus
> 173Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Les séismes de scénario retenus
> 174Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Les séismes de scénario retenusLe long de la faille de Salon-Cavaillon, à l’aplomb de la ville de Salon de Provence
59
> 175Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Les séismes de scénario retenusLe long de la faille de la Trévaresse, au niveau de l’épicentre du séisme de Lambesc 1909
> 176Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Les séismes de scénario retenusLe long de la faille d’Eguilles, à l’ouest de la ville d’Aix en Provence
> 177Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Les séismes de scénario retenus•Sur une branche sud de la faille de la Durance, en dehors de la zone pilote
60
> 178Plan Séisme – 1er février 2007
Résultats : Dommages aux constructions
> Pour évaluer les dommages, sur la base des séismes de scénario, il faut :• Inventorier et cartographier les bâtiments• Apprécier leur vulnérabilité
> 131 674 logements dans 72 444 bâtiments recensés sur la zone pilote
> Impossible de les expertiser tous individuellement> La méthode : le « sondage statistique », qui
consiste à réaliser un échantillonnage des différents types de construction, afin de réduire le nombre des expertises
> 179Plan Séisme – 1er février 2007
Inventaire des enjeux>> Pour le bâti courant : Analyse de lPour le bâti courant : Analyse de l’’occupation des sols avec la occupation des sols avec la
BD ORTHO IGNBD ORTHO IGN
> 180Plan Séisme – 1er février 2007
Inventaire des enjeux>> Pour le bâti courant : Analyse de lPour le bâti courant : Analyse de l’’occupation des sols avec la occupation des sols avec la
BD ORTHO IGNBD ORTHO IGN>> Contrôle avec les donnContrôle avec les donnéées du recensement INSEEes du recensement INSEE
61
> 181Plan Séisme – 1er février 2007
Inventaire des enjeux>> Pour le bâti courant : Analyse de lPour le bâti courant : Analyse de l’’occupation des sols avec la occupation des sols avec la
BD ORTHO IGNBD ORTHO IGN>> Contrôle avec les donnContrôle avec les donnéées du recensement INSEEes du recensement INSEE>> Age du bâti avec fonds topo anciens 1/25000 IGNAge du bâti avec fonds topo anciens 1/25000 IGN
> 182Plan Séisme – 1er février 2007
Inventaire des enjeux>> Pour le bâti courant : Analyse de lPour le bâti courant : Analyse de l’’occupation des sols avec la occupation des sols avec la
BD ORTHO IGNBD ORTHO IGN>> Contrôle avec les donnContrôle avec les donnéées du recensement INSEEes du recensement INSEE>> Age du bâti avec fonds topo anciens 1/25000 IGNAge du bâti avec fonds topo anciens 1/25000 IGN
> 183Plan Séisme – 1er février 2007
Vulnérabilité des enjeux> Pour la zone pilote, l’enquête de terrain a permis d’identifier 41
types différents de bâtiments, caractérisés par un indice de vulnérabilité
Classe de batiments Vi*
Classe de batiments Vi*
Classe de batiments Vi*
LOTMOY 0.672 CVCHA1 0.586 CVCH1 0.907LOTMIN 0.658 CVCHA2 0.566 CVCH2 0.877LOTMAX 0.682 CVCHA3 0.682 CVCH3 0.857ISOMOY 0.692 CVCHA4 0.762 CVCH4 0.887ISOMIN 0.661 CVCHA5 0.722 CVCH5 0.807ISOMAX 0.741 CVCHA6 0.601 CVCH6 0.847COLMOY 0.575 CVCHA7 0.682 CVCH7 0.546COLMIN 0.546 CVCHA8 0.641 CVCH8 0.666COLMAX 0.599 CVCHA9 0.692 CVCH9 0.727COLM 0.702 CVCHA10 0.520 CVCH10 0.767
CVCH11 0.622CVCH12 0.752CVCH13 0.711CVCH14 0.616CVCH15 0.656CVCH16 0.602CVCH17 0.722CVCH18 0.642CVCH19 0.777CVCH20 0.867CVCH21 0.747
Cen
tre-
ville
Aix
-en-
Prov
ence
Aut
res
cent
res-
ville
s
Lotis
sem
ents
et
hab
itat i
solé
Col
lect
if
> Cet indice de vulnérabilité, utilisé pour évaluer le niveau de dommage causé par le séisme de scénario, varie entre 0 (bâtiments très résistants) et 1 (bâtiments très vulnérables)
62
> 184Plan Séisme – 1er février 2007
Vulnérabilité des enjeux> On évalue, pour chaque zone (identifiée par son type d’occupation
des sols, son âge, sa densité de construction) la proportion des différents types de construction qui la compose
Par exemple, la zone rouge est composé à :
60% de bâtiments CVH3
35% de bâtiments CVH10
5 % de bâtiments CVH15
> 185Plan Séisme – 1er février 2007
Stabilisation de la méthodologie des SDRS :Premiers résultats
>> VulnVulnéérabilitrabilitéé•• MMééthode thode «« RiskRisk--EuEu niveau 1niveau 1 »» telle qutelle qu’’ elle a elle a ééttéé mise en mise en
œœuvre sur la ville de Niceuvre sur la ville de NiceNom Typologie V I * Nom Typologie V I *
M1.1 Moellons RC3.1Mur de remplissage
maçonnerie, structure régulière
M1.2 Pierres appareillées RC3.2 Structure irrégulière
M1.3 Pierre de taille 0.616 RC4 Structure mixte en BA (portiques et murs)
0.386
M3.1 Planchers bois RC5 Murs en béton préfabriqué
0.384
M3.3Planchers avec
poutrelles métalliques et maçonnerie
S1 Poteaux/poutres acier 0.363
M3.2 Voûtes en maçonnerie 0.776 S2 Structure en acier contreventé
0.287
M4Murs porteurs en
maçonnerie armée ou confinée
0.45 S3
Poteaux/poutres acier + remplissage
maçonnerie non armée
0.484
RC1 Poteaux/poutres béton 0.442 W Structure en bois 0.447RC2 Murs de refend béton 0.386
0.807 0.462
0.722
Facteurs de vulnérabilité B = bon -0,04 Etat d'entretien M = mauvais +0.04 Bas (1 ou 2) -0,04 Moyen (3, 4 ou 5) 0
Facteurs aggravants pour les bâtiments en maçonnerie
Nb d'étages Haut (6 ou plus) +0.04 Oui +0.02 Forme (L, C) Non 0 Oui +0.02 Irrégularité en plan
Protubérances Non 0 Oui +0.01 Saillie Non 0 Oui +0.01 Irrégularité élévation
Retrait Non 0 A = angle +0.04 M = milieu -0.04 Position dans l’îlot T = tête d’îlot +0.06 Oui +0.02 Différence de hauteur/voisin Non 0 Oui +0.04
Interaction entre bâtiment
Irrégularité en toiture Non 0 Décalage de plancher Oui +0.04 Transparence - démolition Oui +0.04 Balcons - cheminées Oui +0.01 Oui +0.04 Etages: haut. différente Non 0
> 186Plan Séisme – 1er février 2007
Degré 1 Degré 2 Degré 3
Degré 4 Degré 5
Résultats : Dommages aux constructions
63
> 187Plan Séisme – 1er février 2007
Résultats : Synthèse des dommages à l’habitat
> 188Plan Séisme – 1er février 2007
Localisation des dommages à l’échelle départementale
> 189Plan Séisme – 1er février 2007
Localisation des dommages à l’échelle communale
64
> 190Plan Séisme – 1er février 2007
Etablissements scolaires : exemples
> 191Plan Séisme – 1er février 2007
Etablissements scolaires
> 158 établissements> 1003 bâtiments
> 192Plan Séisme – 1er février 2007
Autres bâtiments : exemples
65
> 193Plan Séisme – 1er février 2007
Autres bâtiments :Bureaux et grande distribution
> 109 zones> 1469 bâtiments
> 194Plan Séisme – 1er février 2007
Constitution des dossiers > Un dossier « technicien »• Il contient l’ensemble des fiches (484 pages)• Les fiches détaillées par communes ne concernent que les scénarios
« détaillées » (4 scénarios magnitude 5.5 + aléa régional)• Les fiches synthétiques sur les scénarios extrêmes
> 195Plan Séisme – 1er février 2007
Constitution des dossiers > Un dossier « grand public »
• Il ne contient pas les fiches « représentation maillée » (les carreaux)• Il ne présente donc pas le détail de l’endommagement au sein de la
commune => fiches synthétiques pour les 8 scénarios + aléa régional• Il contient 70 pages
66
> 196Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Exploitation des résultats
> Un scénario de risque sismique vise à évaluer, à l’échelle départementale, les niveaux de dommage que présenteraient les enjeux pour chacun des séismes de scénario.
> Comme toute étude technique, l’échelle d’approche et les méthodes mises en œuvre conditionnent la précision des résultats.
> C’est cette précision qui permet de déterminer l’exploitation qu’il est possible de faire de ces résultats, et par conséquent d’en fixer les limites d’usage.
> 197Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Exploitation des résultats> Hiérarchiser le risque encouru par les communes, pour
orienter la politique de mise en œuvre des Plans de Prévention du Risque Sismique (PPR)• Le scénario « aléa régional » permet d’établir une gradation du
risque entre les communes et constitue ainsi un outil d’aide à la décision en matière de mise en mise en œœuvre prioritaire duvre prioritaire d’’une politique une politique locale de prlocale de préévention du risquevention du risque
> Identifier les facteurs prédisposant une commune àprésenter un niveau de risque plus élevé afin de dimensionner au mieux l’étude technique nécessaire à la mise en œuvre du PPR• L’analyse des résultats détaillés au niveau d’une commune en
particulier permet d’identifier la contribution relative de chaque identifier la contribution relative de chaque facteur gfacteur géénnéérant le risquerant le risque (aléa local, vulnérabilité, importance des enjeux) => analyse conduite au niveau des différents quartiers d’une commune.
> 198Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Exploitation des résultats> Sensibiliser les acteurs de la gestion du risque
• Associer des acteurs (services de l’Etat, collectivités locales, ingénieurs du risque) à la mise en œuvre du scénario de risque par le biais du comité de pilotage s’est révélé être un moyen efficace un moyen efficace de sensibilisationde sensibilisation.
• Partager les résultats obtenus avec les acteurs locaux (maires, services techniques municipaux, associations) afin de faciliter une faciliter une appropriation du risque efficaceappropriation du risque efficace.
> Informer la population sur le risque sismique• Les scénarios permettent de disposer de données objectives sur
le risque, permettant de délivrer une information étayée. Pas de Pas de catastrophisme : on peut agir pour rcatastrophisme : on peut agir pour rééduire le risqueduire le risque.
67
> 199Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Exploitation des résultats> Intégrer les résultats sur l’endommagement des
enjeux aux scénarios de crise sismique, qui serviront de base crédible et réaliste aux exercices de gestion de crise• L’endommagement des enjeux dans un scénario de risque permet
une éévaluation rvaluation rééaliste de la situationaliste de la situation à laquelle les gestionnaires de la crise devront faire face.
• Cette évaluation devra être complétée dans le scénario de crisepar les dommages que subiraient les moyens de secours et les par les dommages que subiraient les moyens de secours et les infrastructuresinfrastructures, dont la mise en œuvre et l’efficacité seraient vraisemblablement affectées.
> 200Plan Séisme – 1er février 2007 > 2
Mais ATTENTION…l’exploitation des résultats a des limites…
Au niveau de l’aléa :• L’analyse des effets de site, réalisée à une échelle départementale, n’a
pas la résolution suffisante pour pouvoir être reprise directement dans un PPR, => « microzonage ».
Au niveau des dommages :• La méthode d’analyse de la vulnérabilité du bâti est statistique.• Elle permet d’avoir une vision réaliste des dommages potentiels
encourus globalement à l’échelle d’un parc important de bâtiments.
•• En aucun casEn aucun cas elle ne permet de prédire avec précision le comportement d’un bâtiment particulier => mise en => mise en œœuvre de uvre de mmééthodes spthodes spéécifiques cifiques àà ll’é’échelle du bâtiment en vue dchelle du bâtiment en vue d’’un un confortementconfortement……
Plan Séisme – 1er février 2007
Le guide pour l’élaboration des PPRN-sismique
Vers un tome 2 “vulnérabilité et règlement”
Certu
68
> 202Plan Séisme – 1er février 2007
Tome 2 du guide pour l’élaboration des PPRN-sismique
> Rappel sur le tome 1> Objectifs> Statuts et principaux apports> Contenu – points abordés> Nouvelle démarche d’élaboration d’un PPRN-
sismique> Vers une diffusion du guide en 2007
Certu
> 203Plan Séisme – 1er février 2007
Rappels sur le tome 1
Certu
•Principes pour l’élaboration des plans de prévention du risque sismique publiés en 2002
•Méthodologie pour études sur l’aléa
•Notions sur l’analyse des enjeux et la vulnérabilité
•Notions sur les principes du règlement et la composition du dossier réglementaire
A développer…
> 204Plan Séisme – 1er février 2007
Objectifs du tome 2 du guide PPRN-sismique (1/2)
•Évaluer la vulnérabilité des territoires et tenir compte dans les principes du règlement du PPRN-sismique
•Prendre en compte les avancées de la loi « risques » de 2003 et les objectifs du Plan Séisme notamment en terme :
de démarche concertée / élaboration des PPR
d’élaboration de schémas départementaux de prévention du risque sismique
de priorité d’action en matière de réduction de la vulnérabilité des territoires
Certu
69
> 205Plan Séisme – 1er février 2007
Objectifs du tome 2 du guide PPRN-sismique (2/2)
•Intégrer le retour d’expérience sur les PPRN-sismique approuvés et le cahier de recommandations nationales / PPR
•Faire référence au nouveau cadre réglementaire et technique
•Disposer d’un document plus pédagogique et plus illustré
•Faciliter le travail des services instructeurs
•Améliorer la qualité des PPR
Certu
> 206Plan Séisme – 1er février 2007
Statut et apports du document final•Complément du premier guide qu’il n’abroge pas
•Explicitation et clarification de certaines notions / aléas et microzonages
•Lignes directrices quant l’opportunité de faire ou non un PPRN-sismique
•Présentation des modalités de réalisation des études préalables pour l’analyse des enjeux et de leur vulnérabilité
•Conseils pour la rédaction du règlement
Certu
> 207Plan Séisme – 1er février 2007
Points abordés
Les études techniques du PPRN-sismique
Définition d’une stratégie d’élaboration
Présentation des notions d’enjeux et de vulnérabilités
Contexte de l’élaboration d’un PPRN-sismique
Évolution des aspects législatifs et réglementaires
Rappels sur l’aléa sismique
70
> 208Plan Séisme – 1er février 2007
Démarche d’élaboration d’un PPRN-sismique
> 209Plan Séisme – 1er février 2007
Vers une diffusion d’un guide en 2007•Version 0 en cours de finalisation pour consultation d’un groupe restreint de services déconcentrés et d’experts (DDE et DIREN fortement exposées, en cours de réalisation d’un PPRN-sismique ou peu sensibilisées jusqu’alors et AFPS)
•Consultation nationale sur version 1
•Version 2 du guide disponible en fin d’année
•Apports d’illustration par les PPRN-sismique en cours
•Version papier du guide en 2008 ?
Certu
Plan Séisme – 1er février 2007
Un exemple de PPRN-sismiqueLe cas d’Annecy
71
Plan Séisme – 1er février 2007
Démarche d’étude pour le PPRN-sismique d’Annecy
1. Description et historique des phénomènes naturels
2. Analyse et cartographie des aléas
3. Cartographie des enjeux
4. Proposition de zonage et de règlement
> 212Plan Séisme – 1er février 2007
> Une note de présentation
> Des documents graphiques
> Un règlement
Pour expliquer et justifier
Pour délimiter et localiser
Pour définir les règles et mesures
Contenu du PPRN-sismique d’Annecy
Plan Séisme – 1er février 2007
Zonage géotechniquelocalisation des différentes colonnes de sols
définies lors de l'analyse géotechnique
72
Plan Séisme – 1er février 2007
Zonage géotechniqueDétail
Plan Séisme – 1er février 2007
Zonage sismiqueCarte des mouvements sismiques à prendre
en compte d'après les calculs spécifiques
Plan Séisme – 1er février 2007
0 0.4 0.8 1.2 1.6 2
Période [s]
0
4
8
12
16
Acc
élér
atio
n [m
/s²]
Spectres proposésZone 0 (colonnes 1 et 2)Zone 1 (colonne 3)Zone 2 (colonne 4)Zone 3 (colonne 5)Zone 4 (colonne 6 et 7)Zone 5 (colonne 8)
Période (S)
Comparaison de spectres selon le site
73
Plan Séisme – 1er février 2007
Zonage de l’aléa liquéfaction
Moyennul à faible
Plan Séisme – 1er février 2007
Les Enjeux
Plan Séisme – 1er février 2007
Cartographie des Enjeux
74
Plan Séisme – 1er février 2007
En raison de la nécessité d’adopter obligatoirement des Règles parasismiques sur
l’ensemble du territoire du bassin annécien,
aucune zone blanche réputée sans risque naturel prévisible significatif n’est représentée
sur la proposition de carte réglementaire
Le zonage réglementaire et le règlement
Plan Séisme – 1er février 2007
Les zones “ rouge ” sont réputées à contraintes fortes.
Dans ces zones, il n’existe pas de mesure de protection efficace et économiquement acceptable, pouvant permettre l’implantation nouvelle de constructions ou d’ouvrages autres que ceux cités dans les règlements correspondants, soit du fait des risques sur la zone elle-même, soit du fait des risques que des implantations dans la zone pourraient provoquer ou aggraver.
Plan Séisme – 1er février 2007
Les zones “ bleu foncé ” sont réputées à contraintes moyennes mais néanmoins admissibles, moyennant l’application de mesures de prévention économiquement acceptables eu égard aux intérêts à protéger.
75
Plan Séisme – 1er février 2007
Les zones “ bleu clair ” sont réputées à contraintes faibles.
Ces zones sont aussi concernées par des mesures inscrites dans le corps des autorisations administratives en tant que prescriptions opposables. De plus, un certain nombre de recommandations est formulé.
Plan Séisme – 1er février 2007
Dans un PPR multirisque,l’ensemble des phénomènes naturels et leurs effets induits générant des risques doivent être combinés avec l’occupation des sols pour définir en tout point du territoire les contraintes réglementaires (prescriptions) et les recommandations préconisées dans le PPR.
Plan Séisme – 1er février 2007 RougeBleu clairBleu clairFaible (T1)Torrentiel
RougeBleu foncéBleu foncéMoyen (T2)Torrentiel
RougeRougeBleu foncéFort (T3)Torrentiel
RougeBleu clairBleu clairFaible (I1)Inondation
RougeBleu foncéBleu foncéMoyen (I2)Inondation
RougeRougeBleu foncéFort (I3)Inondation
Bleu clairBleu clair-Faible (H1)Zone Humide
RougeBleu foncé-Moyen (H2)Zone Humide
RougeRouge-Fort (H3)Zone humide
Bleu clairBleu clairBleu clairFaible (G1/ B1)Mouvement de terrain
(G et B)
RougeBleu foncéBleu foncéMoyen (G2/ B2)Mouvement de terrain
(G et B)
RougeRougeBleu foncéFort (G3/ B3)Mouvement de terrain
(G et B)
Bleu clairBleu clairBleu clairFaible (F1)Faille
Bleu clairBleu clairBleu clairFaible (ET1)Effet topographique
Bleu clairBleu clairBleu clairFaible (L1)Liquéfaction
Bleu clairBleu clairBleu clairFaible (Z0, Z1, Z2)
Zonage PPR
Bleu foncéBleu foncéBleu foncéMoyen (Z3, Z4, Z5)
Zonage PPR
Zones à aménagerZones naturelles Zones
agricolesZone urbaine
Zone urbaineavec ouvrages de
protectionNiveau d’aléa
Phénomène ou effet induit
Correspondance entre niveau d’aléa et couleurréglementaire pour chaque phénomène et selon
l’occupation des sols
76
Plan Séisme – 1er février 2007
Correspondance entre la codification des zones, la couleurréglementaire et les règlements associés
Z1G2T2NRXA3
Z1G3RXA2
Z1G2NRXA1
Z1H1BCLAL
Z1T2BFAG
Z1G1BCLAF2
Z0G1BCLAF1
Z1G2BFAE
Z2L1H1BCLACL
Z4L1T1BFACH
Aléas et PLUCouleur réglementaire
Code zone :Règlement –
n° aléas
BCL : bleu clair ; BF : bleu foncé ; R : rouge
Plan Séisme – 1er février 2007
Proposition de zonage réglementaire PPR Multi-risques
Séisme, mouvements de terrain, inondation
Document de travail
Zonage
réglementaire
Plan Séisme – 1er février 2007
Proposition de zonage réglementaire
77
Plan Séisme – 1er février 2007
Toutes constructions nouvelles et toutes occupation et utilisation du sol, de quelque nature qu'elles soient, sont interdites, àl'exception de celles visées ci-après et sous réserve de ne pouvoir les implanter dans des zones moins exposées. Ainsi certains projets – s’ils n'aggravent pas les risques, s’ils n'en provoquent pas de nouveaux et qu'ils ne présentent qu'une vulnérabilitérestreinte, et sous réserve de prendre les dispositions appropriées aux risques (choix de l’implantation, études préalables à la construction, renforcements, travaux et dispositifs de protection…) - sont autorisés :•Les travaux d’infrastructure nécessaires au fonctionnement des services publics ;•Les utilisations agricoles et forestières traditionnelles (parcs, prairies de fauche, cultures, gestion forestière…) ainsi que les constructions nécessaires au maintien de ces activités qui contribuent à la gestion du territoire ;•Les carrières et exploitations de matériaux ;•L’aménagement de terrains à vocation sportive ou de loisirs, sans hébergement ;•Tous travaux et aménagements de nature à réduire les risques ;•Sous réserve qu’ils ne soient pas destinés à l’occupation humaine :
oles abris légers annexes des bâtiments d’habitation ne dépassant pas 20 m² d’emprise au sol ;oles constructions et installations directement liées à l’exploitation agricole, forestière ou piscicole.
rr
Règles d’utilisation et
d’exploitation
Règles de
Construction
Règles d’urbanism
e
Prescriptions Règlement Xmouvement de terrain (chute de blocs ou glissement de terrain), phénomène
torrentiel, inondation ou zone humide
contraintes fortes
PROJETS NOUVEAUX
Exemple de règlement :Tout phénomène – Contraintes fortes
Plan Séisme – 1er février 2007
Exemple de règlement :Séisme – Contraintes moyennes
On cherchera à implanter les bâtiments rigides ou de faible hauteur - dont la période propre est basse (< 0,2 s) – préférentiellement dans les zones bleu foncé (sols mous de faible résistance mécanique).On cherchera à implanter les bâtiments plus souples ou de plus grande hauteur - dont la période propre est plus élevée (> 0,2 s) - préférentiellement dans les zones bleu clair (sols plus compacts de bonne résistance mécanique).On évitera toute implantation en sommet des reliefs topographiques (crêtes, rebords abrupts,…).
r
Mesures générales
Règles d’utilisation et d’exploitation
Règles de
Construction
Règles d’urbanism
e
Prescriptions Règlement ASéisme (effet direct : mouvement du sol)
contraintes moyennes
PROJETS NOUVEAUX
Plan Séisme – 1er février 2007
Etude de cas PPRN-sismiqueSalon de Provence
sur l’approche de la vulnérabilité
78
> 232Plan Séisme – 1er février 2007
Identification de zones de constructions homogènes (année de construction et type)
À l’aide de photos aériennes, de plans et autres documents
disponibles + d’entretiens avec les acteurs locaux
> 233Plan Séisme – 1er février 2007
Repérage sur le terrain de bâtiments représentatifs d’une zone
Analyse de la vulnérabilité des bâtiments sélectionnés et extrapolation à la zone
> 234Plan Séisme – 1er février 2007
79
> 235Plan Séisme – 1er février 2007
Salon de Provence / séismes