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LE DEUXIèM
E SPECULUM
- EN
CHAIR
ET EN O
S -
DELPH
INE BIA
RDFLO
RE GRIM
AU
DCARO
LINE SAH
UQ
UET
Et une Musique de
FiLLE SANS FLIN
GU
E
« En
tre la vie et la mort, les fem
mes choisiron
t toujou
rs la liberté »Chantal Birm
an
genèse
Un
e cascade d
e récits, de ren
con
tres, d’événem
ents poignants, de discussions enflam
mées du prem
ier volet de SPECULU
M
viennent nourrir ce deuxième opus.
Nous
avons été
littéralement
emportées
par la
quatrième vague du fém
inisme (« le tournant génital
du féminism
e » d’après Camille Froidevaux-M
etterie) qui a explosé en m
ême tem
ps que le spectacle.
Le corps et le sexe sont donc, plus que jamais, au
centre des préoccupations collectives. Une révolution
s’opère et speculum 2 s’im
pose : le deuil périnatal, la PM
A, la bioéthique, la grossesse des femm
es précaires, les origines des violences...
Nous en étions à peu près là de nos sensations et de
nos envies quand le monde a chaviré. La pandém
ie, qui nous a anesthésiée, coupée les jam
bes un soir après une représentation de SPECU
LUM
, est venue cristalliser notre besoin d’interroger encore notre
relation au monde m
édical, de son rôle dans les enjeux de vie et de m
ort.
Chacun.e, nous avons dû regarder la mort en face.
La palper, la disséquer, la comprendre. Com
ment la
partageons-nous ? Comm
ent la surmontons-nous ?
Qui l’accom
pagne ? Comm
ent est-elle rendue propre ? Com
ment la m
onnaie-t-on ? Notre corps m
archand, où se déshum
anise-t-il ? Com
ment une société
s’organise-t-elle pour instrumentaliser contre elle-
mêm
e la vulnérabilité des corps ? Pourquoi est-ce au m
oment où l’on est anesthésié par la peur, la douleur
ou simplem
ent l’inédit que nous devons prendre les décisions les plus im
portantes pour nos corps et pour ceux de nos défunts ? Et donc faire face de nouveau au cru, au sordide, aux tabous, au déni. D
es interrogations qui résonnent et font un écho puissant à celles que nous m
enons depuis 7 ans autour de la maternité. Les
deux faces d’une mêm
e pièce.
« On
reconn
aît la valeu
r d’u
ne
civilisation à sa
man
ière de traiter
ses morts »
« La pandémie est venue cristalliser notre besoin d’interroger encore notre
relation au monde m
édical, de son rôle dans les enjeux de vie et de mort ».
David M
ariaTuroldo
MO
TIVATION
S
Il existe une sorte de continuum
entre nos pensées, nos vies elles-m
êmes et cet objet
théâtral. Très fortement encouragées par le
public, nos partenaires et par l’actualité en tem
ps réel comm
e ce fut le cas pour Speculum 1, nous
accouchons de la suite.
Dans le contexte actuel, aussi inédit que douloureux,
où se joue une révolution totale de nos mœ
urs, de nos rites, de nos habitudes, nous avons d’autant plus à cœ
ur de suivre les intuitions qui flottent au sein de notre écriture polyphonique.
Il est temps de découdre les fils souvent grotesques,
révoltants et/ou drôles, de ne plus subir, de tisser des liens de peau à peau sans m
asque, de faire disparaître, grâce à la poésie, les frontières inutiles.
Nous avons constaté que laisser l’ascendant à la
médecine quand il s’agit de venue au m
onde, de mort
ou de vieillesse donne à ressentir à la société toute entière, un systèm
e méphistophélien où les tréfonds
de l’âme sont ignorés. N
ous, artistes, devons pointer ce qui se révèle m
algré tout à travers l’opacité du m
onde. Nous devons m
ettre à nu ces incohérences en s’appuyant sur l’eff
et cathartique que nous avons
observé lors des nombreux retours et rencontres
après la création de notre Speculum 1 (cf dossier de
presse).
Notre théâtre, que rien n’arrête, va là où ça frotte. Il
met en lum
ière de nouvelles zones d’ombres : faut-
il reconnaître les certificats de virginité comm
e acte m
édical ou prendre le risque de couper des jeunes filles d’une form
e d’accompagnem
ent ? Qu’advient-il
des 1000 bébés programm
és en GPA qui sont nés en
Biélorussie pendant le confinement du printem
ps 2020 ? La m
isère organisée des femm
es enceintes précaires est-elle une réponse étatique supportable ?
Nous interrogeons nos visions « des vies d’après »,
« des mondes d’après » - terrestres et im
matériels.
Nous confrontons nos convictions religieuses et spiri-
tuelles, nos transmissions, celles que nous re-choisis-
sons et celles dont nous nous séparons… Ces échanges
nourrissent notre travail tout en permettant de faire
surgir encore notre complém
entarité troublante et si propice à la scène.
Défi
nition de la SAN
TÉ par L’OM
S :
« La santé est un état de complet
bien-être physique, mental et social,
et ne consiste pas seulement en une
absence de maladie ou d’infirm
ité. La possession du m
eilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un
des droits
fondamentaux
de tout être hum
ain, quelles que soient sa
race, sa
religion, ses
opinions politiques, sa condition économ
ique ou sociale. »
« Notre théâtre, que rien n’arrête, va là où ça frotte. »
NO
TE D’IN
TENTIO
N
Penser et parler de la m
ort c’est montrer
le changement et le vieillissem
ent de nos corps. Être face à nos contradictions, nos dilem
mes, nos conflits psychiques. Raconter
que dans la mêm
e journée, dans la mêm
e heure parfois : nous som
mes rattrapées par l’envie de m
aîtriser ces m
arques du temps à grand coups de crèm
es miracles,
de colorations ou de liposuccions, nous nous mettons en
danger et frôlons paradoxalement et prém
aturément la
mort que l’on fuit - Et qu’avec d’autant plus de conviction,
nous revendiquons nos rides, nos cheveux blancs et les traces du passage de nos enfants dans nos corps. La scène nous perm
et de montrer cette com
plexité, de la m
ettre en images et en m
ots. Elle devient un plaidoyer riche et rythm
é. Speculum 2 sera sonore et m
usical.
L’expérience du temps qui passe sur nos corps c’est
aussi avoir été à l’heure aux grands rendez-vous qui ordonnent linéairem
ent la vie du corps féminin. Règles,
maternité ou non-m
aternité, et demain m
énopause. Traverser l’expérience corporelle spécifique du corps fém
inin est une forme d’expertise m
ais nous savons aujourd’hui que l’essentialisation des fem
mes est un
ennemi du fém
inisme qui, lui aussi, avance m
asqué.
Notre scénographie prend ancrage dans cette
notion de temporalité autour des rouages de
notre horloge biologique interne mais aussi
externe et planétaire.
« Rêver, après le chaos, à une nouvelle civilisation conscientisée et ré-humanisée »
Pour sortir
par le
haut de
l’éternelle opposition entre N
ature et Culture, nous devons participer à écrire notre histoire. N
ous devons accepter notre finitude et donc notre m
ort. Nous devons im
aginer le monde
d’après nous. Participer à le penser et le préparer m
ême si on ne profitera pas de ces
transformations salutaires.
Nous souhaitons à la fois donner à voir tous
ces dysfonctionnements systém
iques mais
aussi proposer de nouvelles perspectives. N
otre arche
dramaturgique
s’appuie sur les trajectoires des époques et sur l’enquête sociologique quotidienne que nous m
enons autour de la question des corps
sexués et/ou
des corps
comm
e sim
ple enveloppe corporelle.
Il existe aux États-Unis des com
munautés
de femm
es qui s’appellent « Les sages-fem
mes de la m
ort ». Elles accompagnent
les femm
es et les homm
es dans le passage de la vie à la m
ort. Il s’agit d’un métier,
d’une vocation,
d’un savoir-faire.
Elles replacent les rites et les proches au cœ
ur de cette traversée. Leur figure est une source d’inspiration inouïe qui vient confirm
er notre intuition et nous perm
ettre de rêver, après le chaos que nous traversons, à une nouvelle civilisation conscientisée ré-hum
anisée.
« Nou
s naisson
s pour m
ourir, n
ous
l’apprenon
s très tôt, lorsqu
e nou
s som
mes en
fants. O
r, dan
s nos
sociétés occiden
tales, nou
s somm
es in
variablemen
t tenu
s à l’écart de la
mort. Il fau
t vite oublier q
ue le corps
est périssable comm
e si le seul fait d
’y
penser n
ous faisait en
dosser u
ne terrible
maléd
iction. (…
) Nou
s ne g
rand
issons
et nou
s ne n
ous d
éfin
issons q
ue par
rapport à ce départ q
ui peu
t surven
ir à tou
t mom
ent.»
Survivre dans le tumulte - Patricia D
arré
équipe artistiq
ue
Delphine Biard
Delphine
co-dirige une
compagnie
de théâtre,
le Troupeau dans le crâne en couple avec Em
ilien Gobard.
Elle crée un premier spectacle Blaise au Brésil solo jeune
public d’après Blaise Cendrars, label du Printemps des
poètes et se joue notamm
ent au Théâtre de l’Opprim
é et au Théâtre de Poche-M
ontparnasse. Elle fait partie des Pom
pières Poétesses depuis 2013, duo de poésie tout terrain. Elle est aussi m
ontée sur les planches sous
la direction
de Krzystof
Warlikow
ski, Philippe
Fenwick et M
ichael Haneke. Elle tourne pour le ciném
a et la télévision notam
ment sous la direction de M
ehdi Charef, Alain Corneau, M
aurice Barthélémy, Antoine
de Caunes… En 2018, elle obtient son D
iplôme d’Etat
de professeur de théâtre et depuis la rentrée 2018 elle enseigne dans les conservatoires parisiens. Elle est sortie avec le Prem
ier Prix du Conservatoire du XVèm
e. Elle a fait parallèlement des études littéraires :
hypokhâgne, khâgne, licence de lettres. Elle s’est aussi form
ée à la danse et au mim
e.
Flore Grim
aud D
epuis sa sortie de l’ERAC, Flore Grim
aud joue au théâtre, tourne au ciném
a et à la télévision.
Elle fait partie de la grande aventure des Tréteaux de France avec M
arcel Maréchal, am
ener le théâtre où il n’existe pas. Elle y interprète les grands rôles du répertoire puis à la Cité Internationale dans M
atériau d’H
einer Müller m
is en scène par Philippe Chemin.
Elle crée sous la direction d’ Alexandra Tobelaim : Le
Système Ribadier, Le Boucher, Villa O
lga, La part du colibri, avec Sarah Capony Fem
me de cham
bre, Tant d’espaces entre nos baisers et avec M
anuel Durand A
quand la mer. En 2021, on pourra la voir au ciném
a dans le second film
d’Eric Cherrière. Elle écrit aussi sa pièce Je descends souvent dans ton cœ
ur. Editions Les Cygnes Elle sera à l’affi
che en 2021 de J’entends battre mon
coeur sur les écrits de Raymond Carver m
is en scène par Sandrine M
olaro et Gilles-Vincent Kapps et Cendres
et Confettis de Manuel D
urand mis en scène par Cam
ille Paw
lotsky.
Caroline SahuquetCaroline com
mence le théâtre à 7 ans. Après la fac
(Licence d’études théâtrales) et dans une école privée (Studio
34) et
nombreux
stages (G
érard G
allego, Catherine Anne, Philippe Calvario, Arnaud Catherine...) elle obtient un diplôm
e d’état d’enseignement du théâtre
en 2010. Elle créé la compagnie M
i-fugue Mi-raison
en 2002 avec Alice Luce. Depuis elle se partage entre
la scène, l’enseignement, le doublage et l’im
age. Elle transm
et le théâtre avec Stéphanie Colonna aux publics en situation de précarité en partenariat avec M
airie de Paris. Elle co-écrit et joue Les Chagrins Blancs m
is scène par Justine H
eynemann. Elle écrit, m
et en scène et créé a M
ATTHIEU
(X) en 2016 (meilleur spectacle - p’tits
Molières 2016) qui lui perm
et de s’affirm
er pleinement
autrice et metteuse en scène et de com
prendre que seul à présent, un théâtre fém
iniste, politique et d’intérêt général fait sens pour elle. En 2019 elle signe la m
ise en scène et l’adaptation avec Aline Stinus de TO
UT SU
R LE RO
UG
E d’Elise Thiebaut. Elle co-fonde en 2020 le W
ETOO
FESTIVAL - festival féministe, fam
ilial et inclusif à la Cité Fertile.
FiLLE SAN
S FLiNG
UE
est le projet de Mia D
elmaë (paroles et m
usique, claviers, guitare et chant). Le groupe, à géom
étrie variable, réunit plusieurs m
usiciens, donne des concerts live et signe les m
usiques dans plusieurs spectacles: SYLVIA PLATH
& SISTERS d’Arnaud Cathrine (M
aison de la Poé-sie), PAPA O
U PAS de Cédric Ingard (La Folie Théâtre),
ENTRE
DEU
X d’Em
manuel
Oger,
puis SPECU
LUM
(Théâtre de la M
anufacture des Abbesses) de et avec D
.Biard, C.Sahuquet
et F.G
rimaud.
En 2020,
FiLLE SAN
S FLiNG
UE s’enrichit de la présence de François
Vatin, arrangeur et créateur sonore pour le théâtre (LA PETITE SIRÈN
E de Géraldine M
artineau Comédie
Française, Molière spectacle jeune public 2020). La
mêm
e année, ils créent la mu-sique de LA BASCU
LE D
U
BASSIN
d’Isabelle Fruchart
(Scène N
ationale de Châteauvallon), de TRO
PIQU
E DE LA VIO
LENCE
d’Alexandre Zeff (Théâtre de La Cité Internationale).
En-semble, ils définissent un style m
usical onirique et brut et signent la m
usique originale du Deu-xièm
e Speculum
.
PARTENAIR
ESSO
LIPAM
est un réseau de santé en périnatalité pour les fem
mes
enceintes et
leurs enfants
en situation de grande précarité sur le territoire de santé d’Ile-de- France.
Lors du premier volet, nous avons établi de nom
breux partenariats avec des associations de santé ou m
ilitantes pour m
ener des actions comm
unes : débats, extraits ou représentations intégrales lors de sém
inaires et de Festivals etc.
Pour cette suite, nous allons construire les partenariats avec les associations dès le processus de création.
Clélia G
asquet, directrice
de SO
LIPAM
(réseau de
périnatalité et précarité en Île-de-France), nous a sollicité pour que nous m
enions un chantier comm
un auprès de l’équipe, des fem
mes accom
pagnées et d’équipe m
édicales et sociales travaillant en coopération avec Solipam
. C’est un désir qui épouse totalement le nôtre
dans une temporalité idéale.
Tout en respectant la protection des données personnel et l’anonym
at, le réseau rend possible l’accès à ses docum
ent-ressources et
nous ouvrira
en 2021
la possibilité de m
ener une enquête auprès des femm
es enceintes ou ayant récem
ment accouché et en situation
de grande précarité, des sages-femm
es, des assistant.e.s
sociales.aux et
de l’équipe
de direction
travaillant pour SO
LIPAM. Les m
atériaux requis vont servir de support à une partie du texte de SPECU
LUM
2, pour que ces paroles passent de l’intim
e au public.
Il nous apparaît plus que jamais nécessaire d’inscrire la
création de ce spectacle dans une réalité de terrain et de lui donner ainsi une finalité plus large.
Ce travail main dans la m
ain va mettre en lum
ière le contexte
et les dysfonctionnements globaux des
suivis en pré-natal et post-natal.
Ce sera l’occasion de découvrir des réalités très dures que nous côtoyons sans les voir, que nous cautionnons par nos silences. N
ous nous confronterons à la question de
l’intersectionnalité. (Cette
notion développée
par l’afro-féministe Kim
berlé William
s qui veut que les discrim
inations et dominations s’alim
antent et se m
ultiplient quand on est au croisement de plusieurs
d’entre elles
– N
ous souhaitons
faire un
focus notam
ment sur celles du genre, de la classe et de la
race. En prenant à bras le corps la question la situation des fem
mes enceintes en situation de grande précarité
et parce qu’en Ile de France beaucoup d’entre elles sont prim
o-arrivantes, nous nous confrontons à ces trois notions et à la fi
gure triplement discrim
inée de la 1) fem
me 2) étrangère (et souvent arrivant
d’Afrique subsaharienne et donc noire) et 3) pauvre.
Trois figures soumises à une norm
ativité, voire des norm
ativités contradictoires,
à laquelle/auxquelles
elles doivent répondre et pouvant de fait, leur faire violence car conditionnant leurs accès aux droits, de résidence, de parentalité, de soins, d’hébergem
ent...
Les enjeux de bientraitance et d’égalité que nous défendons en tant que fém
inistes vont pouvoir s’éprouver dans le concret.
Nous
mettrons
en relation
et en
continuité cette
enquête de terrain et le travail de réinsertion de de développem
ent personnel
et collectif
effectué
par M
i-fugue Mi-raison depuis 15 ans avec les publics en
situation de précarité majoritairem
ent constitué de Fem
mes.
Et nos partenaires du premier O
pus qui continuent à soutenir l’aventure Speculum
LES COM
PAGNIES
Mi-fugue M
i-raison, fondé en 2002 par Alice Luce et Caroline Sahuquet est une com
pagnie engagée pour un théâtre fém
iniste, d’intérêt général. Nous créons
des spectacles autour de sujet de société et menons en
parallèle des ateliers visant à rendre possible l’accès à la culture au plus grand nom
bre grâce à un travail de terrain eff
ectué en partenariat avec la direction des aff
aires sociales de la Ville de Paris dont nous obtenons des subventions depuis 2006.
Depuis 2012 nous avons créé, produit et diff
usé :
LES CHAG
RINS BLAN
CS de et par Stéphanie Colonna, Alexandra G
alibert, Barbara Grau, Caroline Sahuquet
mis en scène par Justine H
aymann
MATTH
IEU(X) de et m
is en scène par Caroline Sahuquet P’tit M
olière du Meilleur Spectacle 2016
Mi-fugue M
i-raison
TOU
T SUR LE RO
UG
E - d’Élise Thiébaut, adapté et mis
en scène par Caroline Sahuquet en collaboration avec Aline Stinus
SPÉCULUM#1 de et par D
elphine Biard, Flore Grim
aud et Caroline Sahuquet 6 prolongations au théâtre de la m
anufacture des abbesses, tournée France m
étropolitaine et Guyane. Prix du jury au festival les
années joués de Joué-les-tours.
En 2020 Mi-fugue M
i-raison confirme son engagem
ent fém
iniste en portant le projet du WETO
O FESTIVAL –
qui a eu lieu à la Cité Fertile en septembre 2020. Ce
festival féministe et fam
iliale est porté par Sephora H
eymann,
Del
Kilhofer, Cécile
Martin,
Morgane
Massart, Caroline Sahuquet et Aline Stinus.
Collaboration artistique avec
Le troupeau dans le crâne