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Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Libreville, le 5 Février 2014
Synthèse du rapport d’étude
Strictement confidentiel
| 2
Une étude conduite sur 3 mois
Plan de déploiement
Diagnostic & Benchmarking
Stratégie
~5 semaines ~5 semaines ~2 semaines
17.10.2013Lancement(Comité de Pilotage 1)
I II III
28.11.2013Comité de Pilotage 2
19.12.2013Comité de Pilotage 3
05.02.2014Présentation
Plénière
| 3
Un effort de grande ampleur avec une forte implication des administrations concernées
Forum d’écoute à 360°impliquant ~100 personnes
▪ ~100 responsables ayant directement contribué à l’effort (collecte de données, contribution aux analyses et préconisations)
▪ 10 Ministères directement impliqués dans le diagnostic et les préconisations
Construction d’une base de données unique sur la pauvreté et précarité au Gabon
▪ Création d’une base de données regroupant plus de 15 indicateurs de pauvreté/précarité pour les 48 départements du Gabon
▪ Capitalisation forte sur les études et travaux conduits par les différents département ministériels et administrations du Gabon
Benchmarking autour de 25 études de cas internationaux
▪ ~25 politiques d’aides analysées sur 4 continents
▪ Zoom sur 8 pays clés (Brésil, Rwanda, Ile Maurice, Mexique, Maroc, Jamaïque, Equateur, Argentine)
| 4
Agenda
Proposition d’une nouvelle Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Plan de déploiement de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Synthèse du diagnostic stratégique1
2
3
1a
1b
1c
Principaux enseignements des études de cas internationaux
Principaux enjeux de la pauvreté et précarité au Gabon
Atouts et défis du système d’aides en vigueur au Gabon
| 5
Synthèse du diagnostic
Principaux enseignements des études de cas internationaux
1a
1b
1c
Principaux enjeux de la pauvreté et précarité au Gabon
Atouts et défis du système d’aides en vigueur au Gabon
1
| 6
Réalisation d’un benchmarking international à grande échelle
SOURCE: Banque Mondiale
Chili (2)
� Subsidio Unitario Familiar, 1981
� Chile Solidario, 2002
Perou (1)
Juntos, 2005
Equateur (1)
Bono de Desarrollo Humano, 2003
Salvador (1)
Red Solidaria, 2005
Guatemala (1)
Mi Familia Progresa, 2008
Panama (1)
Red de Oportunidades, 2006
RépubliqueDominicaine (1)
� Solidaridad, 2005
Colombie (1)
� Familias enAcción, 2001
Kenya (1)
Cash Transferfor Orphans and Vulnerable Children, 2004
Mexique (1)
Oportunidades (formerly PROGRESA), 1997
Honduras (1)
Programa de Asignación Familiar, 1998
� 25 programmes d’envergure nationale
‒ 23 pays
‒ 4 continents
� Excellent retour d’expérience en Amérique Latine (16 programmes établis)
Jamaique (1)
Program of Advancement through Health and Education, 2001
Paraguay (1)
Tekoporã/PROPAIS II, Tekoporã: 2005, PROPAIS II: 2006
Argentine (1)
Programa Familias, 2002
Bolivie (1)
Juancito Pinto, 2006
Brésil (1)
Bolsa Família, 2003
Rwanda (1)
Programme Umurenge, 2008
Philippines (1)
� Pantawid PamilyangPilipino Program, 2008
Indonésie (1)
Program KeluargaHarapan (2007)
Ile Maurice (1)
NEF, 2006
Turquie (1)
Social Risk Mitigation Project, 2001
Bangladesh (2)
� Female Secondary School Assistance Program, 1994
� Primary Education Stipend Program, 2002
Pays (# programmes)
Programme, annéeMaroc (1)
� Programme INDH, 2005
| 7
Principaux enseignements des études de cas internationaux
Moyens financiers importants mobilisés par les pays « inégalitaires » pour les aides sociales
directes (jusqu’à 0.5% du PIB), avec un ciblage prioritaire des franges de population les plus
pauvres (typiquement ~10%-15% de la population nationale)
2
Recours accru à la conditionnalité pour les filets sociaux/aides directes (ex: scolarisation des enfants, utilisation des services médicaux) afin d’inciter les bénéficiaires à investir dans le
développement humain de leurs familles et de rompre le cercle vicieux de la pauvreté /
précarité
3
Financement initial des programmes souvent assuré par le budget général des Etats, mais pouvant inclure à terme des sources de financement alternatives (parafiscalité sur les ressources naturelles, dons/prêts d’investisseurs institutionnels ou de fondations). Tendance constatée à la réorientation des subventions/ aides indirectes (ex: subventions de carburant) vers des aides directes (ex: transferts monétaires)
4
Un très large spectre de programmes déployés à travers le monde. Néanmoins des politiques nationales s’articulant autour de 4 grands dispositifs complémentaires :– Filets sociaux sous forme d’aides directes pour la protection économique des plus démunis
– Activités Génératrices de Revenus, soutenues par un secteur bien développé du micro-crédit
– Services sociaux minimaux garantis pour les populations précaires (ex: éducation, santé)
– Projets structurants d’intégration économique/sociale des poches de pauvreté rurale (ex : routes) et urbaine (ex: réhabilitation habitat précaire)
aa
bb
cc
dd
1
| 8
Synthèse du diagnostic
Principaux enseignements des études de cas internationaux1a
1b
1c
Principaux enjeux de la pauvreté et précarité au Gabon
Atouts et défis du système d’aides en vigueur au Gabon
1
| 9
Cadre d’analyse de la pauvreté et de la précarité au Gabon
Matrice de corrélation entre taux pauvreté et d’accès aux minima sociaux
Nombre total de Foyers Economiquement Faibles (FEF)
Segments de FEF les plus fragiles
Localisation géographique (urbain/rural) et taux de pauvreté des départements
Choix de 11 indicateurs d’accès aux minima sociaux (santé, éducation, eau/ électricité, logement) et infrastructures de base (routes)
Classement de chaque département en fonction de son niveau d’accès par rapport à la moyenne nationale
- L1 : en ‘retard’ - L2 : dans la moyenne- L3 : ‘avancé’
Cartographie de la pauvreté
Cartographie de l’accès aux minima sociaux et infrastructures de base
| 10
Principaux enjeux stratégiques
▪ 30% de la population Gabonaise économiquement faible (~95 000 foyers percevant moins de 80 000 FCFA/mois)
▪ Revenus 7 fois inférieurs à la moyenne nationale
▪ 7 segments de la population particulièrement fragiles (familles nombreuses, mères célibataires, personnes du 3ème âge, veuves, personnes handicapées, étudiants isolés, orphelins et enfants des rues)
▪ 55% des FEF vivent dans les villes (6 départements/3 villes majeures) ; 45% des FEF dans le rural
▪ Dans les villes : 60% des FEF concentrés dans des arrondissements périurbains (peu intégrés sur le plan éco. et social)
▪ Taux de pauvreté plus élevé en milieu rural (45%) qu’en milieu urbain (20%)
▪ 35% des départements(17/48), essentiellement ruraux, ont un taux de pauvreté supérieur à 50%
▪ ~ 60% des départements(28/48) en décrochage en termes d’accès aux minima sociaux, en majorité pauvres
▪ Situation aigue pour la santé, l’eau/élec. et le logement
▪ Enclavement important des villages (70% des villages, représentant 10-15% des FEF), expliqué par une forte dispersion géographique, rendant difficile l’accès aux opportunités économiques et services sociaux
de base
Population de FEF fragilisée avec un accès limité aux services sociaux et publics de base
CC
rural
Distribution équilibrée de la pauvreté entre urbain/rural mais pauvreté plus forte en rural
Proportion importante de Foyers Economiquement Faibles (FEF) au Gabon
BBAA
| 11SOURCE: CNAM-GS, SEEG, EGEP 2005
~85
~90
110-115
SEEGSEEG
95 000 Foyers Gabonais (~30% de la population) considérés Economiquement Faibles
CNAM-GSCNAM-GS ▪ Estimation du nombre de FEF:– Foyers avec enfants: regroupement par
assuré principal– Foyers sans enfants: hypothèse de 3
à 4 personnes par foyers
▪ Base de données nationale des 464.000 Gabonais économiquement faibles (base déclarative) en 2013
▪ Critère : revenus inférieurs à 80.000 FCFA/mois par FEF
EGEPEGEP ▪ Sélection des foyers avec un revenu mensuel inférieur à 80 000 FCFA
▪ Extrapolation du nombre de FEF à partir des 347 000 foyers sur l’ensemble du territoire (estimations 2013)
▪ Enquête sur le niveau de vie des Gabonais sur un échantillon de 8 000 foyersen 2005
▪ Critère : revenus inférieurs à 80.000 FCFA/mois par FEF
▪ Prise en compte de 55 000 foyers urbains avec un compteur électrique au tarif social
▪ Ajout de 29 000 foyers ruraux (CNAM-GS)▪ Ajout de 11 000 foyers qui se branchent sur
le compteur des voisins▪ Retraitement des étrangers (~10% du
total des compteurs)
▪ Nombre de points de livraisons (compteur) électricité au tarif social en 2012 (consommant moins de 240 Kwh/mois)
SourceSource DescriptionDescription HypothèsesHypothèses
• ~95 000 Foyers• ~ 30% des foyers
du Gabon
Foyers MilliersFoyers Milliers
110-115110-115
~90~90
~85~85
A
| 12SOURCE: Etude EGEP, CNAM-GS, MFAS
5+ Enfants 133-4 Enfants 161-2 Enfant(s) 25
Dans un foyer 25-30
Personnes seules 8
7
Avec enfant(s)
Sans enfant(s)
7
3
3-5
2-3
95Nombre de FEF total
Segments
Description des 7 segments clés
EffectifsMilliers de FEF ou d’individusDescription
Familles avec enfants
▪ Couples avec enfants à charge (enfants de moins de 18 ans, filles-mères)
▪ Couvre les familles monoparentales
Personnes âgées
▪ Personnes de plus de 60 ans vivant seule ou au sein d’un FEF
Veuves ▪ Veuves sans ressources vivant seules
ou avec ses enfants
Personnes Handicapées
▪ Personne présentant un handicap physique ou mental à charge d’un FEF
Orphelins et enfants des rues
▪ Orphelins et enfants des rues sans ressources
Etudiants isolés
▪ Etudiants majeurs vivant seuls (en cours de scolarisation ou en formation professionnelle)
Mères célibataires
▪ Femme de plus de 18 ans avec un ou plusieurs enfants à charge 5-7
A
S3
S4
S5
S7
S2
S6
S1
| 13
Répartition géographique des FEF
Milliers de FEF
~55% des Foyers Economiquement Faibles vivant dans 6 départements essentiellement urbains
SOURCE: CNAM-GS, recensement 1993-2003
# FEF > 4 000
900 < # FEF < 4 000
900 < # FEF
32
12
52
95
6 18 24 48# Départements
55%
33%
12%100%
B
▪ Woleu▪ Libreville▪ Komo-
Mondah▪ Ogooué et
des Lacs▪ Bendjé▪ Mpassa
| 14
17 départements à fort taux de pauvreté, en majorité ruraux
SOURCE: CNAM-GS, recensement 1993-2003
Cartographie du taux de pauvreté au Gabon Corrélation entre taux de pauvreté et ruralité
Taux de pauvreté (% de FEF) Taux de pauvreté > 50%
30% < Taux de pauvreté < 50%
Taux de pauvreté < 30%
Départements ‘’Ruraux ‘’(plus de 60% de population rurale)
45%
Départements ‘’Urbains’’ (moins de 15% de population rurale)
20%
17 départements21 500 FEF (23%)
B
| 15
Classement relatif des Départements en 3 niveaux par rapport à la moyenne nationale
1 Aucun département ne dispose d'installations de traitement des eaux usées2 Logements (sols, toits et plafonds) construits avec des matériaux de fortune ou de récupération
Niveau L2
Niveau L3
Département en
‘retard’
Départementdans la
moyenne nationale
Niveau L1
Accès aux minima sociaux et infrastructures de baseMéthodologie adoptée
� 4 dimensions
� 11 indicateurs
DimensionsDimensions
▪ % de villages enclavés (loin d’une route principale)
▪ % de villages moyennement enclavés (proche d’une route non bitumée)
Infrastructures de base
Infrastructures de base
▪ % des foyers ayant accès à l’électricité
▪ % des foyers ayant accès à l’eau potable
▪ Départements avec traitement des eaux usées1
▪ % des foyers précaires2
Services publics
Services publics
▪ Nombre d’habitants/ lit
▪ Nombre d’habitants / médecin
▪ Nombre d’habitants / auxiliaires médicales (infirmiers, sages-femmes)
SantéSanté
▪ Taux de scolarisation (primaire)
▪ Nombre d’élèves/ classe dans le secondaire
EducationEducation
Indicateurs utilisésIndicateurs utilisés
Département ‘Avancé’
11
22
33
44
55
66
77
88
99
1010
1111
C
| 16
Inégalité d’accès aux Minima Sociaux et Infrastructures de base: 28 départements en décrochage
SOURCE: CNAM-GS, SEEG, recensement 1993-2003, Ministère de la santé, carte sanitaire 2008, Ministère de l’éducation, EGEP, Ministère de l’intérieur
Accès aux Minima Sociaux et Infrastructures de base
Départements L1
Départements L2
Départements L3
28 départements L135 000 FEF (37%)
824
1921Servicespublics
12Education
8
Santé
1125
8
16
22 18
Infrastructuresde base
Répartition des départements en matière d’accès aux Minimas Sociaux et Infrastructures de base
Départements L1
Départements L3
Départements L2
# de départements
C
| 17SOURCE: ANGT, Ministère de l’intérieur
Enclavement des populations au Gabon
VillagesPistesRoutes
Un enclavement important des villages expliqué par une forte dispersion géographique
55
8
8
5
5
42
148
36
11421
7
7
17
25
189
100
15
20
Nyanga
Ngounie
Woleu-Ntem
Ogooue-Maritime
Ogooue-Lolo
Ogooue-Ivindo
Moyen-Ogooue
Haut-Ogooue
EstuaireRoutes
Pistes
Distance moyenne à la route la plus procheKm
▪ Accès très limité aux routes dans les provinces du Sud et de l’Est du Gabon
▪ Enclavement de 70% des villages1
(représentant 10-15% des FEF) dû à un problème persistant de dispersion géographique
1 Distance supérieure à 5km de la route ou de la piste la plus proche
C
| 18SOURCE: CNAM-GS, SEEG, recensement 1993-2003, ministère de la santé, carte sanitaire 2008, ministère de l’éducation, EGEP, ministère de l’intérieur
>50%
30-50%
<30%
Ta
ux
de
pa
uvre
té d
es
dé
pa
rte
me
nts
Niveaux d’accès relatif des départements aux Minimas Sociaux
L1: ‘En Retard’ L2 : Dans la Moyenne L3 : ‘Avancé’
▪ Bayi-Brikolo▪ Djoué▪ Lékoko▪ Sébé-Brikolo▪ Ogooué et des Lacs▪ Mougalaba▪ Ndolou▪ Ogoulou▪ Tsamba-Magotsi▪ Mvoung▪ Offoué-Onoye
▪ Djououri-Aguilli▪ Lékoni-Lékori▪ Plateaux▪ Louetsi-Wano
▪ Lolo-Bouenguidi▪ Lombo-Bouenguidi
▪ Abanga-Bigné▪ Dola▪ Louetsi-Bibaka▪ Basse-Banio▪ Douigny▪ Haute-Banio▪ Mongo▪ Mougoutsi▪ Haut-Komo▪ Haut-Ntem
▪ Ivindo▪ Zadié▪ Etimboué▪ Woleu
▪ Komo▪ Lékabi-Léwolo▪ Ogooué-Létili▪ Douya-Onoye▪ Doutsila▪ Mulundu
▪ Lemboumbi-Leyou▪ Mpassa▪ Boumi-Louetsi▪ Lopé
▪ Noya▪ Ntem▪ Okano
▪ Komo-Mondah▪ Ndougou
▪ Libreville▪ Bendjé
11 4 2
14 6 4
3 2 2
X Nombre de départements
Un accès aux Minima Sociaux en décrochage dans les départements les plus pauvres
▪ 28 départements en retrait sur les accès universels
▪ 90% de ces départements sont pauvres (taux de pauvreté >30%)
CC
| 19
Synthèse du diagnostic
Principaux enseignements des études de cas internationaux1a
1b
1c
Principaux enjeux de la pauvreté et précarité au Gabon
Atouts et défis du système d’aides en vigueur au Gabon
1
| 20
Atouts et défis du système d’aides en vigueur au Gabon
Sur près de 250-300 Milliards FCFA dépensés annuellement en aides et subventions, les FEF ne captent environ que 55-65 Milliards de FCFA (moins de 25%), dont :▪ Aides directes spécifiques aux FEF : ~30 Milliards FCFA ;▪ Aides directes généralisées (ex : bourses) : 10-15 Milliards FCFA captés par les FEF sur un
montant total de ~65-75 Milliards FCFA ;▪ Aides indirectes /subventions généralisées (ex : subventions aux produits raffinés, produits de
première nécessité) : 15-20 Milliards FCFA captés par les FEF sur un montant total de ~150-200 Milliards FCFA
Volume d’aides directes situant le Gabon à un niveau médian parmi les pays émergents (0,3% du PIB). Contribution des transferts monétaires aux revenus des FEF (10-25% des revenus) tendanciellement plus faible que les benchmarks internationaux (30%-50% des revenus)
98% du budget d’aides directes consacré aux Filets Sociaux. Déploiement des Activités Génératrices de Revenus (AGR) très limité, à cause de 2 facteurs :▪ Faible qualité/viabilité des projets
▪ Difficultés de financement (secteur embryonnaire du microcrédit)
CNAM-GS comme dispositif central des aides sociales au Gabon :
▪ 50% des aides directes (vs. 15% pour FNAS) touchant ~325 000 bénéficiaires
▪ Couverture des besoins liés à l’enfance et à la santé des familles avec enfants (allocations familiales, aides sanitaires)
▪ Dispositif opérationnel établi (bases de données, moyens de distribution, équipes de contrôle)
1
2
3
4
| 21
~55-65 Mds FCFA dédiés annuellement aux FEF, sur un total de 250-300 Mds FCFA
SOURCE: Entretiens MFAS et CNAM-GS, bases de données MFAS et CNAM-GS, budget 2013
Volume
Exemples
1 Hypothèse de 15-20% de GEF bénéficiant des aides non conditionnelles2 Hypothèse de 5-10% des GEF bénéficiant des aides indirectes3 180 Mds FCFA de stabilisation des prix en 2012
Répartition du volume total d’aides allouées à la population gabonaise et aux FEF (budget 2013)
Milliards FCFA
~250-300
Aides totales
190-230
55-65
~150-200
Aides indirectes2
généralisées
55-6010-15
~30
Aides Directesspécifiques aux FEF
135-180
15-20~65-75
Aides directes1
généralisées
Part des FEF
1
▪ Aides CNAM-GS▪ Aides MFAS▪ Subventions
Eau/Electricité (SEEG)
▪ Bourses scolaires▪ Gratuité des
manuels scolaires▪ Fournitures
scolaires
▪ Caisse de péréquation Farine-SMAG
▪ Soutien au prix des produits raffinés3
| 22
Agenda
Plan de déploiement de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Synthèse du diagnostic 1
3
Proposition d’une nouvelle Stratégie d’Investissement Humain du Gabon 2
| 23
Besoin d’un changement de paradigme important pour développer une véritable stratégie d’Investissement Humain au Gabon
Politique intégrée autour de 4 volets complémentaires: i) filets sociaux, ii) AGR, iii) accès aux services de base, iii) infrastructures d’intégration économique/ sociale
Politique focalisée uniquement sur les aides sociales
I
Politique nationale d’Etat autour des Ministères concernés, au service d’une Ambition Nationale (réduction de la pauvreté/ précarité)
Politique d’un seul ministère III
Politique fortement conditionnelle pour favoriser le développement humain
Politique d’aides sociales sans aucune contrepartie (logique d’assistanat)
II
« Stratégie d’Investissement Humain »« Stratégie d’Aides Sociales »
Changement de paradigme
| 24
Piliers et objectifs de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Volet : Portefeuille de projets AG territorialisés
Volet : Politique ciblée de Travaux
22
44
Volet : Filets de protection économique et transferts solidaires
Volet : Minima Sociaux33
11
Autonomisation
Objectif :▪ Permettre aux FEF de développer
des Activités Génératrices de Revenus (AGR) viables qui les rendront autonomes sur le plan économique
Objectif :▪ Permettre aux plus démunis de
subvenir à leurs besoins alimentaires, sanitaires et éducatifs – mais sous conditions
Objectif :▪ Réduire les inégalités d’accès aux
services sociaux/publics entre zones pauvres et zones prospères afin d’éviter une aggravation de la marginalisation des FEF
Objectif :▪ Assurer une meilleure intégration
économique/ sociale des poches de pauvreté rurales (désenclavement) et péri-urbaines (réhabilitation de l’habitat, mobilité/ connectivité)
| 25
Volet : Portefeuille de projets AGR territorialisés
22
Volet : Politique ciblée de Travaux44
Stimulation d’une Offre de Micro-Crédit profession-nelle
Projets Tourisme & Artisanat
Projets Agriculture, Elevage et Pêche
Projets Services & Petite Transformation
Système de transport de masse (mobilité/ connectivité)
Résorption habitat précaire et logements low-cost
Projets de désenclavement des zones rurales combinés à une politique de regroupement des villages
Programme de mise à niveau du péri-urbain « pauvre »
Articulation des 4 Volets de la nouvelle Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Volet : Filets de protection économique et transferts solidaires
Volet : Minima Sociaux33
11
7 Programmes d’aides conditionnelles focalisés sur les segments bénéficiaires vulnérables
3 projets phares � Maisons de vie (personnes âgées)� Centres de vie (orphelins)� Centres de rééducation (handicapés)
Autonomisation
Education
Santé
Utilities (eau/électricité)
Mise à niveau des 25 départements les plus précaires sur toutes les dimensions
| 26
Survol des 7 programmes intégrés
Augmentation des revenus des FEF de 80-90%
Revenu mensuel par bénéficiaireFCFA
Foyers ou individus
2 000-3 000
Effectifs
FCFABudget
Segments ciblés Conditionnalités
Protection de la famille et de l’enfance
P132 00055 000 21,0 Mds▪ Famille avec enfants
(enfants <18 ans)▪ Suivi médical (soins prénataux
et postnataux)▪ Scolarisation réussie des
enfants
Aide à l’insertion des handicapés
P5
38 0003 000 2,4 Mds▪ Personnes handicapées
▪ Suivi des formations (pour les handicapés moteurs)
Accompagnement des mères célibataires
P2
37 0005 000-7000
3,2 Mds▪ Mères célibataires (>18ans)
▪ Suivi médical (santé maternelle et soins postnataux)
▪ Scolarisation réussie des enfants
Accompagnement des personnes âgées
P3
32 00025 000 9,6 Mds▪ Personnes âgées (>60ans)
▪ Aucune
Protection des veuves
P4
47 00014 000 4,0 Mds▪ Veuves sans ressources
▪ Aucune
Aide à l’insertion professionnelle des jeunes de 18-25 ans
P6
30 0005 000-8 000
2,9 Mds▪ Etudiants isolés▪ Etudiants en
formation professionnelle
▪ Suivi des formations▪ Réussites aux examens
Protection et aide à l’éducation des enfants de la rue
P7
48 0001,2 Mds▪ Orphelins et enfants des rues (<18 ans)
▪ Aucune
| 27
Description des types d’interventions
1 Maisons de vie, centres de vie, centres de rééducation
SubventionsI2
Revenus Solidaires(milieu rural)
I4
Gratuité de biens &services
I3
Transfertsmonétaires
I1
Description Mécanismes
▪ Subventions eau / électricité▪ Subventions sanitaires (CNAM-GS),y compris
prise en charge du ticket modérateur
I2.1I2.1
I2.2I2.2
▪ Tarifs préférentiels pour certains services publics essentiels
▪ Prise en charge des frais de santé
▪ Paiement pour services rendus à l’Etat▪ Journées de travail garanties
I4.1I4.1
I4.2I4.2
▪ Paiement de revenus complémentaires pour les FEF les plus défavorisés en contrepartie de services rendus
▪ Donation de biens en nature▪ Gratuité de services (ex:
avocats)
▪ Kits alimentaires▪ Kits hygiéniques▪ Trousseau de naissance▪ Matériel spécialisé pour
les handicapés▪ Formation professionnelle
I3.1I3.1
I3.2I3.2
I3.3I3.3
I3.4I3.4
I3.5I3.5
▪ Garde d’enfant▪ Accompagnement juridique▪ Accueil en établissement
spécialisé1
▪ Famille d’accueil
I3.6I3.6
I3.7I3.7
I3.8I3.8
I3.9I3.9
▪ Transferts alimentaires▪ Transferts sanitaires préventifs▪ Allocation de rentrée scolaire▪ Transferts jeunes▪ Transferts d’appoint
▪ Transferts monétaires non conditionnels
▪ Transferts conditionnels pour encourager l’utilisation des services sociaux
I1.1I1.1
I1.2I1.2
I1.3I1.3
I1.4I1.4
I1.5I1.5
▪ Trousseaux de rentrée scolaire
I1.6I1.6
▪ 4 types d’intervention
▪ 19 mécanismes
| 28
Mécanismes d’intervention
Types d’intervention
I1
Population cible
Budget annuel
▪ Famille biparentale ou monoparentale (père seulement) avec enfants à charge
55 000 FEF
21,0 Mds FCFA
Mécanisme repris Mécanisme amélioré Nouveau mécanisme
Revenussolidaires
6%
Gratuité de biens et serv.
1%
Subven-tions
32%
Transferts monétaires
61%
Exemple de programme « Protection de la Famille et de l’Enfance »P1P1
Conditionnalités
▪ Vaccination et visites pédiatriques des enfants
▪ Scolarisation dès l’âge de 3 ans
▪ 1 seul redoublement
▪ Aucune
Transfertsmonétaires
I4
▪ Aucune
BudgetMds FCFA
2,4 Mds
4,0 Mds
6 Mds
0,6 Mds
0,6 Mds
Mécanismes
▪ Transferts sanitaires préventifs
I1.2I1.2
▪ Allocation de rentrée scolaire
I1.3I1.3
▪ Transferts alimentaires
I1.1I1.1
▪ Paiement pour Services rendus
I4.1I4.1
▪ Journée de travail garanties
I4.2I4.2 ▪ Aucune
Description
▪ 20 000 FCFA par an et par enfant (par ex. moustiquaire) (CNAM-GS)
▪ 20 000 FCFA primaire▪ 40 000 FCFA collège▪ 60 000 FCFA lycée
▪ 50 000 FCFA par an et par enfant (CNAM-GS)
I2.1I2.1
I2 ▪ Vaccination et visites pédiatrique des enfants
▪ Consommation inférieure à 240 KWh
Subven-tions 2,9 Mds
3,6 Mds
▪ Subvention sanitaire
I2.2I2.2
▪ Subventioneau / électricité
▪ Prise en charge de l’intégralité des soins médicaux ( y compris du ticket modérateur )
▪ Tarif social pour l’eau et l’électricité
▪ Trousseaux de naissanceI3
▪ Suivi de 3 visites prénatales pendant la grossesse
Gratuité de biens et services
0,2 MdsI3.3I3.3 ▪ Trousseau de layettes donnée à la naissance
▪ Travaux réalisés à la places de l’Etat (par ex. entretiens des routes)
▪ 100 journées d’activités garanties sans condition de travail effectif
Revenus solidaires (milieu rural)
8 mécanismes dont :
▪ 3 nouveaux▪ 3 améliorés
▪ 2 repris
| 29
3 types de projets phares proposés : infrastructures d’accueil dédiées aux segments vulnérables
Maisons de vie pour personnes âgées
▪ 7 – 10 maisons
▪ 8– 12 Mds FCFA
▪ Hébergement gracieux des personnes économiquement faibles les plus âgées et les plus vulnérables (grabataires)
▪ Modèle de gestion PPP :
– Construction par l’Etat– Opération par un acteur
privé
Centres de vie pour orphelins et enfants des rues
▪ 5 – 10 centres
▪ 8 – 12 Mds FCFA
▪ Prise en charge par l’Etat des enfants de la rue (santé, hébergement, éducation) jusqu’à leur majorité
▪ Construction et opérationnalisation des centres par l’Etat
Centres de rééducation pour handicapés (moteurs/mentaux)
▪ 1 – 2 centre(s)
▪ 2 – 4 Mds FCFA
▪ Rééducation médicale et réadaptation sociale des personnes handicapés (moteurs et mentaux)
▪ Construction et opérationnalisation des centres par l’Etat
Makokou1 Centre
Tchibanga1 Centre
Libreville2-3 centres
Franceville 1-2 Centre(s)
Port-Gentil1-2 centre(s)
Makokou1 Centre
Tchibanga1 Centre
Libreville2-3 centres
Franceville 1-2 Centre(s)
Port-Gentil1-2 centre(s)
Libreville 1 centres
Franceville 0-1 centre(s)
| 30
Volet : Portefeuille de projets AGR territorialisés
22
Volet : Politique ciblée de Travaux44
Stimulation d’une Offre de Micro-Crédit profession-nelle
Projets Tourisme & Artisanat
Projets Agriculture, Elevage et Pêche
Projets Services & Petite Transformation
Système de transport de masse (mobilité/ connectivité)
Résorption habitat précaire et logements low-cost
Projets de désenclavement des zones rurales combinés à une politique de regroupement des villages
Programme de mise à niveau du péri-urbain « pauvre »
Articulation des 4 Volets de la nouvelle Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Volet : Filets de protection économique et transferts solidaires
Volet : Minima Sociaux33
11
7 Programmes d’aides conditionnelles focalisés sur les segments bénéficiaires vulnérables
3 projets phares � Maisons de vie (personnes âgées)� Centres de vie (orphelins)� Centres de rééducation (handicapés)
Autonomisation
Education
Santé
Utilities (eau/électricité)
Mise à niveau des 25 départements les plus précaires sur toutes les dimensions
| 31
Objectifs généraux et caractéristiques des projets AGR
Caractéristiques des projets AGR
Objectif général
▪ Permettre aux FEF de
devenir autonomes sur
le plan économique…
▪ … à travers la
stimulation du micro-
entreprenariat viable
Projets de petite taille
▪ Investissement de l’ordre de 1,5 MFCFA par entrepreneur (montant variable selon les secteurs et les investissements requis)
▪ 2/3 entrepreneurs par projet
Projets ancrés dans les territoires
▪ Projets ciblés géographiquement
▪ Projets capitalisant sur les savoir-faire locaux et tenant compte des spécificités des territoires
RAPPEL
| 32
Ambition de développement de 8 500 – 11 000 projets AGR pour un investissement total de ~10-15 Mds de FCFA
SOURCE: MFAS
PLAN A 5 ANS
0,2-0,4
1,5-2
2,1-5,3
0,1-0,2
0,1-0,2
0,1-0,2
0,1-0,2
0,9-1,1
0,9-1,1
0,9-1
~10-15
Secteurs
Investissements Mds de FCFANombre de projets AGR par typologie
Total
T1 Conversion agricole
T2 Intensification agricole
T3 Diversification agricole
T4 Petit élevage
T5 Pêche artisanale
T6 Activités de support touristiques
T7 Petit hébergement touristique
T8 Activités de loisir touristiques
T9 Petit artisanat d’art
T10 Petits commerces de proximité
T11 Services de proximité
T12 Petite transformation
Agriculture, pêche et élevage
Services et petite trans-formation
Artisanat et tourisme
0,8 – 2,21 500-2 200
300-440
550-750
420-530
50-60
150-180
100-120
100-160
1 900-2 200
1 800-2 200
1 800-2 100
~8 500-11 000
| 33
Forte territorialisation des projets AGR dans toutes les provinces
PLAN A 5ANS
0,4-0,8400-500
Artisanat et tourisme
2,7-3,2~5 500-6 500
Services et petite transformation
4,5 – 9,92 700- 4 000
Agriculture, pêche et élevage
Secteurs Investissement financierMds de FCFALocalisation géographique des projets AGR Nombre de projets AGR
Total ~10-15~8 500- 11 000
| 34
Répartition des projets AGR par province
N=nombre de projetsFCFA=investissementen MFCFA
Province clef pour le secteur
Services et petit équipement
Agriculture, pêcheet élevage
Total
Estuaire
Ogooué-Maritime
Nyanga
Ngounié
Moyen-Ogooué
Ogooué-ivindo
Woleu-Ntem
Ogooué-Lolo
Haut-Ogooué
Province Artisanat et tourisme Total par province
N=965-1200FCFA=2700-5600
N=70-120FCFA=250-750
N=250-380FCFA=170-560
N=300-460FCFA=315-600
N=210-350FCFA=240-800
N=190-320FCFA=140-500
N=350-520FCFA=340-660
N=350-480FCFA=180-480
N=60-100FCFA=200-250
N=55-65FCFA=55-115
N=25-35FCFA=30-60
N=45-65FCFA=50-90
N=25-30FCFA=25-30
N=65-85FCFA=65-135
N=70-85FCFA=70-135
N=10-20FCFA=10-20
N=10-20FCFA=10-20
N=95-115FCFA=100-200
N=4000-4500FCFA=2000-2250
N=700-800FCFA=350-400
N=0FCFA=0
N=100-200FCFA=50-100
N=0FCFA=0
N=0FCFA=0
N=200-300FCFA=100-150
N=0FCFA=0
N=500-700FCFA=250-350
N=5000-5750FCFA=4800- 8000
N=795- 950FCFA=630-900
N=295-445FCFA=220-650
N=425-690FCFA=390- 730
N=275- 435FCFA=305-935
N=260- 405FCFA=210-635
N=560- 840FCFA=450- 830
N=370-500FCFA=190- 500
N=655- 915FCFA=550- 800
N= ~2700-4000FCFA= ~4600-9900
N= ~400-500FCFA= ~400-800
N= ~5500-6500FCFA= ~2700-3200
N= ~8500- 11 000FCFA= ~10 000– 15 000
▪ ~70% des projets d’agriculture, de pêche et d’élevage dans 4 provinces ▪ Répartition relativement équitable des projets de tourisme et d’artisanat entre 5 provinces
▪ Localisation de la grande majorité (~70%) des projets urbains de commerce et de services de proximité dans une province (Estuaire)
PLAN À 5 ANS
| 35
Répartition des projets AGR agricoles1
Agriculture : ~1 800-2 600 projets AGR à développer pour un investissement de ~900-2 600 Millions de FCFA
SOURCE: Entretiens MFAS, Direction de l’Agriculture, Promogabon, revue de presse
Nb. deprojets
Province clef pour lesprojets AGR agricoles
Estuaire Ogooué-Ivindo
Woleu-Ntem
Haut-Ogooué
Ogooué-Maritime
240-360
180-300
360-480
300-420
180-300
300-420
7 cultures prépondérantes2
▪ Cacao
▪ Ananas
1 catégories de projets considérées: conversion, intensification et diversification agricoles 2 agriculture vivrière (parcelles inférieures à ~2ha)
▪ Manioc
▪ Café
▪ Manioc
▪ Maïs
▪ Café
▪ Banane plantain
6 cultures prépondérantes
▪ Cacao
▪ Arachide
▪ Café
▪ Banane plantain
▪ Igname
▪ Hévéa
▪ Manioc
▪ Banane plantain
▪ Maïs
▪ Arachide
▪ Canne à sucre
6 cultures prépondérantes
PLAN A 5 ANS
120-360
90-300
150-420
150-420
90-300
180-480
Total
750-2200
Investissementsen MFCFA
XXX
Estuaire Ogooué-Ivindo
Haut-Ogooué
Ogooué-Lolo
Ogooué-Maritime
MoyenOgooué
240-360
▪ Arachide
4 cultures prépondérantes
▪ Taro
▪ Manioc Ngounié
Nyanga
120-360
▪ Patate douce ~1800-2600~ 900-2600
~ 900-2600
| 36
Exemple d’un projet AGR de pêche artisanale
SOURCE: Documents MFAS
Pêche et commercialisation de poissons d’eau douce
Description du projet AGR
Investissement initial2
‘000 FCFA
– Prix unitaire de vente3
(FCFA/kg)1 500
18 000▪ Chiffre d’affaires (‘000 FCFA)
– Nb. d’unités vendues3
(kgs)12 000
– Carburant 2 4003 547▪ Charges
– Amortissement 1 147
▪ Projet collectif (2/3 porteurs de projet)
Structure de la micro-entreprise
résultat net
14.453
Charges
3.547
Chiffres d’affaires
18.000
▪ Equipements 4 587
– Accessoires de pêche 400
– Moteur 2 192
– Pirogue 1 995
1 Sur base de données réelles, hors coût du financement - 2 amorti linéairement sur 4 ans, hors coût du capital - 3 Hypothèses d’équipe
Gabon
▪ Achat et équipement d’une pirogue motorisée pour la pêche en mer
▪ Vente de carpes et de rouges à des grossistes (200-300 kgs/ semaine) dans le cadre d’un contrat de vente régulier
Business plan1
Volumes de ventes annuels
Charges annuelles‘000 FCFA
Evaluation économique annuelle ‘000 FCFA
Lambaréné
T5
| 37
Exemple d’un projet AGR de petit commerce
SOURCE: Documents MFAS
Fabrication et commercialisation de gâteaux
Description du projet AGR
Investissement initial2
‘000 FCFA
– Prix unitaire de vente3
(FCFA)400
8 640▪ Chiffre d’affaires (‘000 FCFA)
– Nb. d’unités vendues3
(unités)21 600
– Matières premières 3 6004 943
– Utilités 300
résultat net
3.697
Charges
4.943
Chiffres d’affaires
8.640
1 Sur base de données réelles, hors coût du financement - 2 amorti linéairement sur 4 ans, hors coût du capital - 3 Hypothèses d’équipe
75– Gazinière 169
– Mini-four 29– Micro-ondes 70
– Congélateur (200l) 229
– Moules
▪ Equipements 572
– Loyer
▪ Charges
– Amortissement 900143
GabonOyem
▪ Confection et commercialisation de pâtisseries
▪ Confection et vente des gâteaux dans un box en ville
Structure de la micro-entreprise
▪ Projet individuel
Evaluation économique annuelle ‘000 FCFA
Business plan1
Volumes de ventes annuels
Charges annuelles‘000 FCFA
T10T10
| 38
Stratégie d’impulsion du secteur du microcrédit en support aux AGR
Description
Impulsion de l’émergence de 1-2 grandes IMC locales autour de partenariat(s)
1 Montant représentant la moitié de l'investissement total nécessaire pour le développement de la politique AGR sur 5 ans
▪ Nécessité de créer/soutenir le développement d’institutions locales pour le développement du secteur des AGR
▪ Possibilité d’accélérer l’émergence de ces institutions par la conclusion d’un partenariat technique avec 1 à 2 opérateur(s) d’Afrique francophone au track-record établi
Sécurisation d’un financement public initial
▪ Nécessité de mobiliser du financement public initial (Banque Gabonaise de Développement ou Caisse des Dépôts et Consignations) à hauteur de 5-71 Mds de FCFA (5 premières années pour appuyer le décollage du secteur)
▪ Besoin d’engager (à terme) un partenariat avec des agences de rating/ notation des IMC (ex: Planetfinance, Microcrate) pour ouvrir l’accès à des financements pérennes et à coûts modérés
Besoin de revisiter la réglementation
▪ Besoin de mettre en place des standards spécifiques au microcrédit, sur 2 axes notamment:
– Réglementation sur le taux d’intérêt
– Mise en place d’une autorité régulatrice spécifique au microcrédit
| 39
Volet : Portefeuille de projets AGR territorialisés
22
Volet : Politique ciblée de Travaux44
Stimulation d’une Offre de Micro-Crédit profession-nelle
Projets Tourisme & Artisanat
Projets Agriculture, Elevage et Pêche
Projets Services & Petite Transformation
Système de transport de masse (mobilité/ connectivité)
Résorption habitat précaire et logements low-cost
Projets de désenclavement des zones rurales combinés à une politique de regroupement des villages
Programme de mise à niveau du péri-urbain « pauvre »
Articulation des 4 Volets de la nouvelle Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Volet : Filets de protection économique et transferts solidaires
Volet : Minima Sociaux33
11
7 Programmes d’aides conditionnelles focalisés sur les segments bénéficiaires vulnérables
3 projets phares � Maisons de vie (personnes âgées)� Centres de vie (orphelins)� Centres de rééducation (handicapés)
Education
Santé
Utilities (eau/électricité)
Mise à niveau des 25 départements les plus précaires sur toutes les dimensions
Autonomisation
| 40
>50%
30-50%
<30%
Tau
x d
e p
au
vre
té d
es d
ép
art
em
en
ts
2 décisions clés à prendre pour le déploiement des Minima Sociaux
Décision 2 : Stratégie de mise à niveau (L1; L2 ; L3)
� Option 1: L1 => L2
� Option 2: L1=>L2 et L2=>L3
� Option3: L1=>L3 etL2=> L3
SOURCE: CNAM-GS, SEEG, recensement 1993-2003, Ministère de la santé, carte sanitaire 2008, Ministère de l’éducation, EGEP, Ministère de l’intérieur
▪ Bayi-Brikolo▪ Djoué▪ Lékoko▪ Sébé-Brikolo▪ Ogooué et des Lacs▪ Mougalaba▪ Ndolou▪ Ogoulou▪ Tsamba-Magotsi▪ Mvoung▪ Offoué-Onoye
▪ Djououri-Aguilli▪ Lékoni-Lékori▪ Plateaux▪ Louetsi-Wano
▪ Lolo-Bouenguidi▪ Lombo-Bouenguidi
▪ Abanga-Bigné▪ Dola▪ Louetsi-Bibaka▪ Basse-Banio▪ Douigny▪ Haute-Banio▪ Mongo▪ Mougoutsi▪ Haut-Komo▪ Haut-Ntem
▪ Ivindo▪ Zadié▪ Etimboué▪ Woleu
▪ Komo▪ Lékabi-Léwolo▪ Ogooué-Létili▪ Douya-Onoye▪ Doutsila▪ Mulundu
▪ Lemboumbi-Leyou▪ Mpassa▪ Boumi-Louetsi▪ Lopé
▪ Noya▪ Ntem▪ Okano
▪ Komo-Mondah▪ Ndougou
▪ Libreville▪ Bendjé
Niveaux d’accès relatif des départements aux Minima Sociaux
L1: « En Retard » L2 : Dans la Moyenne L3 : « Avancé »
11 4 2
14 6 4
3 2 2
X Nombre de départements
Distribution des départements par taux de pauvreté et accès aux Minima Sociaux
Décision 1 : Ciblage des départements
� Départements avec un taux de pauvreté > 50%
� Départements avec un taux de pauvreté entre 30- 50%
� Départements avec un taux de pauvreté < 30%
| 41
Perspective à 3 ans - Des enjeux financiers plus ou moins importants en fonction des mises à niveau opérées
Départements avec un taux de pauvreté> 50%
Départements avec un taux de pauvreté > 30%
Tous les départements
Option 1:L1=>L2
Option 2:L1=>L2 et L2=>L3
Option 3:L1=>L3 et L2=>L3
8
SOURCE: CNAM-GS, SEEG, recensement 1993-2003, Ministère de la santé, carte sanitaire 2008, Ministère de l’éducation, EGEP, Ministère de l’intérieur
1020
25 3060
3040
150
Budget annuelBudget moyen annuel, Mds FCFAX
Scénario développé ci-après
| 42
Distribution des départements par taux de pauvreté et accès aux Minima Sociaux
Mise à niveau des 25 départements les plus fragiles
SOURCE: CNAM-GS, SEEG, recensement 1993-2003, Ministère de la santé, carte sanitaire 2008, Ministère de l’éducation, EGEP, Ministère de l’intérieur
>50%
30-50%
<30%
Ta
ux
de
pa
uvre
té d
es
dé
pa
rte
me
nts
▪ Bayi-Brikolo▪ Djoué▪ Lékoko▪ Sébé-Brikolo▪ Ogooué et des Lacs▪ Mougalaba▪ Ndolou▪ Ogoulou▪ Tsamba-Magotsi▪ Mvoung▪ Offoué-Onoye
▪ Djououri-Aguilli▪ Lékoni-Lékori▪ Plateaux▪ Louetsi-Wano
▪ Lolo-Bouenguidi▪ Lombo-Bouenguidi
▪ Ivindo▪ Zadié▪ Etimboué▪ Woleu
▪ Komo▪ Lékabi-Léwolo▪ Ogooué-Létili▪ Douya-Onoye▪ Doutsila▪ Mulundu
▪ Lemboumbi-Leyou▪ Mpassa▪ Boumi-Louetsi▪ Lopé
▪ Noya▪ Ntem▪ Okano
▪ Komo-Mondah▪ Ndougou
▪ Libreville▪ Bendjé
▪ Abanga-Bigné▪ Dola▪ Louetsi-Bibaka▪ Basse-Banio▪ Douigny▪ Haute-Banio▪ Mongo▪ Mougoutsi▪ Haut-Komo▪ Haut-Ntem
Niveaux d’accès relatif des départements aux Minima Sociaux
11 4 2
14 6 4
3 2 2
X Nombre de départements
Ciblage des 25 départements les plus pauvres (taux > 30%) ET à accès limité aux Minima Sociaux (niveau L1) afin d’éviter l’aggravation de leur marginalisation
Mise à niveau de ces 25 départements pour atteindre la Moyenne Nationale en terme d’accès aux Minima Sociaux
L1: « En Retard » L2 : Dans la Moyenne L3 : « Avancé »
| 43
InvestissementMds de FCFA
FonctionnementMds de FCFA /an
150
12
11
SOURCE: Ministère de la santé, Ministère de l’éducation, SEEG, CNEE, Société de patrimoine de l’eau et de l’électricité
Investissement requis de ~ 20-25 Mds FCFA par an Planifié Additionnel
2
0,2
2Santé
Education
Services Publics(« utilities »)
~ 170 Mds FCFA
25 Mds ~ 20-25 Mds FCFA par an
1 Les 5 villes majeures sont: Libreville, Franceville, Port-Gentil, Moanda et Oyem
Budget annuelMds de FCFA /an
6
2
11
53
Moyens à mobiliser
~ 4,5 Mds FCFA par an
▪ Déploiement des moyens suivants sur 3 ans: – Recrutement de 80
médecins– Recrutement de 90
auxiliaires médicaux– Construction de 6
structures de santé
▪ Déploiement des moyens suivants sur 3 ans: – Recrutement de 140
enseignants– Construction de 120
salles de classe
▪ Construction de 250 km/an de lignes électriques (sur 15 ans)
▪ Mise en place de 200 fontaines d’eau/an dans les villages (sur 5 ans)
▪ Extension du réseau de distribution d’eau dans 5 villes majeures (sur 10 ans)
25 départements
11 départements
25 départements
| 44
Nécessité de réfléchir à des modèles de prestation innovants pour la mise en œuvre des minima sociaux
3 enjeux pour le déploiement dans les départements précaires
3 catégories de modèles de prestation innovants
Optimisation des coûts d’équipements structurellement élevés
Réussite du recrutement dans des zones souvent peu attractives
Mutualisation des services entre départements
11
Mise en place de services mobiles (itinérants ou télé services)
22
Modèles innovants de recrutement des ressources avec des statuts différenciés
33Prise en compte des flux potentiels des populations des zones rurales
| 45
Plusieurs modèles potentiels de prestation différenciés et innovants pour le déploiement des services sociaux universels
Mutuali-sation des services
Mobilité des services sociaux(Santé)
Recrutement local des employés(Education)
Catégorie Description du modèle
▪ Répondre à la problématique de l’enclavement et de l’isolement des populations, et de l’irrégularité de la demande en services sociaux à travers deux modèles :
– Développement des télé-services publics (via radio/téléphone ou technologie TIC)
– Mise en place de véhicule de services publics itinérants
– Développement de services médicaux d’urgence
▪ Répondre au manque de moyens humains et financiers par l’économie d’échelle et l’exploitation des complémentarité entre services sociaux ou entre communes
▪ Deux modèles de mutualisation possibles :
– Mutualisation multiservices: mise en commun des équipements matériels et du personnel entre différents services publics au sein d’une même commune
– Mutualisation intercommunale: Mise en commun des ressources de différ-entes communes pour un même service public à vocation multi communale
▪ Répondre au déficit de ressources humaines :
– Recrutement et formation de ressources humaines au sein des communautés locales
| 46
Volet : Portefeuille de projets AGR territorialisés
22
Volet : Politique ciblée de Travaux44
Stimulation d’une Offre de Micro-Crédit profession-nelle
Projets Tourisme & Artisanat
Projets Agriculture, Elevage et Pêche
Projets Services & Petite Transformation
Système de transport de masse (mobilité/ connectivité)
Résorption habitat précaire et logements low-cost
Projets de désenclavement des zones rurales combinés à une politique de regroupement des villages
Programme de mise à niveau du péri-urbain « pauvre »
Articulation des 4 Volets de la nouvelle Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Volet : Filets de protection économique et transferts solidaires
Volet : Minima Sociaux33
11
7 Programmes d’aides conditionnelles focalisés sur les segments bénéficiaires vulnérables
3 projets phares � Maisons de vie (personnes âgées)� Centres de vie (orphelins)� Centres de rééducation (handicapés)
Education
Santé
Utilities (eau/électricité)
Mise à niveau des 25 départements les plus précaires sur toutes les dimensions
Autonomisation
| 47
Politique ciblée de travaux - éléments clés de la stratégie
▪ Besoin d’accompagner la Nouvelle Stratégie par une politique de travaux ciblant les poches de pauvreté dans le rural et le péri-urbain
▪ Enveloppe budgétaire total totale requise de ~10-20 Mds FCFA/an
2 grands programmes de mise à niveau des zones rurales et péri-urbaines « pauvres »
▪ Besoin d’accompagner le « Plan Corridors Economiques » par des projets ciblés de désenclavement des zones rurales; Néanmoins, regroupement nécessaire des villages pour optimiser le budget
▪ 1ère estimation du budget annuel (dépendant du succès de la politique de regroupement des villages) de 5-10 Mds FCFA/an sur 15 ans
Désenclavement des zones rurales isolées
� Objectif de créer les conditions de soutenabilité économique
1) l’accès à des logements décents et sécurisés
2) la facilitation de leur mobilité vers les lieux de travail
Mise à niveau des zones péri-urbaines pauvres
▪ Programme de réhabilitation des bidonvilles à travers des aides pour la rénovation (10-15 000 logements ; 5-10 Mds de FCFA sur 3 ans)
▪ Mise en place d’une politique de construction de logements à bas coût sur les 4/5 villes majeures du pays (5-10 000 logements)
Résorption de l’habitat précaire
▪ Mise en place d’un système de Mass-Transit dans les 3 villes majeures
– Parc de 350-400 bus (investissement total de 5-10 Mds FCFA)
– Modèle de gestion impliquant le secteur privé (PPP)
Système de Transports Publics à bas coût
| 48
Besoin de compléter le « Plan Corridors Economiques » par un « Plan Routes Rurales » pour un fort désenclavement des villages
Situation actuelle Situation cible
Dispersion des villages
Besoin de routes rurales
1 Première estimation à affiner avec un modèle plus détaillé
SOURCE: Ministère de l'intérieur, ANGT
▪ Création d’agglomérations moins dispersées grâce à une politique volontariste de regroupement des villages
▪ Positionnement des agglomérations à proximité des corridors économiques
▪ Positionnement des agglomérations à proximité des corridors économiques
▪ Possibilité d’optimiser l’investissement de désenclavement rural (1ère estimation de 5-10 Mds FCFA par an1)
▪ Existence d’un « Plan Corridors Economiques » avec un impact limité sur le désenclavement (encore 60-70% de villages enclavés)
▪ Faible densité des villages (moins de 20 personnes par village)
▪ Problème de dispersion et de difficulté d’accès des villages (zones marécageuses, forêts)
| 49
Libreville
Franceville
Port-Gentil
Total
Investissement2
Mds FCFA
~250-300 5-6
~50-75 1-2
~30-40 0.5-1
Taille du parc de bus1
Coûts de fonctionnement3
Mds FCFA / an
1-2
<0.5
~0.1
~350-400 bus
5-10Mds FCFA
1-3 Mds FCFA /an
Développement d’un réseau de transport public avec un investissement de 7-10 Mds FCFA
1 Nombre de bus calcules à partir de benchmarks internationaux de pays émergents: 0.5 bus pour 1000 habitants2 Achat des bus à ~20 Mn FCFA. Ne tient pas compte de l’installation de stations de bus3 Salaire des chauffeurs de bus (2 par bus, à 200K FCFA par mois) et entretien des bus (1% du prix d’achat)
Objectif:
Développement d’un système de bus offrant un moyen de mobilité bon marché aux populations des 3 villes majeures du pays, en priorité dans les zones péri-urbaines
| 50
Agenda
Synthèse du diagnostic 1
Proposition d’une nouvelle Stratégie d’Investissement Humain au Gabon 2
Plan de déploiement de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon3
3a
3b
Eléments de cadrage budgétaire et de financement
Articulation des dossiers d’action de la mise en œuvre
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Besoins de financement annuel à mobiliser
1-2Volet 2
Budget moyen annuel
50-60
20-25
10-20
Volet 1
Volet 3
Volet 465-7
5-6 3
Budget par ministère / institution
50-60
10-20
10-12
MFAS /CNAM-GS
TravauxPublics
Energie
Education
Santé
Additionnel à mobiliser
Montants planifiés
30
2
Implications budgétaires par ministèresEnveloppe annuelle globale
Mds FCFA, annuelMds FCFA, annuel
~80-110 ~80-110 ~40
~40-70
PLAN A 3 ANS
soutien aux prix des
2 sources mobilisables:
▪ Réorientation des subventions (ex : soutien aux prix des produits raffinés) vers les aides directes
▪ Réorientation des budgets actuels des ministères
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Efficacité de l’exécution de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon comme enjeu majeur de crédibilité
Stratégie
Exécution
▪ ~62 dossiers d’action articulés sur les 4 volets et sur 1 volet transversal
▪ Complexité de mise en œuvre:– Ampleur de la transformation/
rupture attendue du programme sur plusieurs sujets différents (inclusion sociale, sortie de l’assistanat)
– Transversalité nécessaire de l’action gouvernementale requérant une forte coordination entre plusieurs ministères/administrations
▪ Enjeu de crédibilité et de « montrer l’exemple» par l’impulsion rapide et la réussite de projets phares visibles sur 18-24 mois
▪ Stratégie ambitieuse et intégrée de lutte contre la pauvreté pour 30% de la population Gabonaise
▪ Mobilisation de 80-110 Mds FCFA /an au minimum sur 3-5 ans
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~62 dossiers d’action pour la mise en œuvre de la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon
Filets de protection économique et transferts solidaires
1Volet
Portefeuillede projets AGR territorialisés
2Volet
Minima sociaux (santé, éducation, utilities)
3Volet
Politique ciblée de travaux (rural, périurbain)
4Volet
~21 dossiers d’action
~14 dossiers d’action
~13 dossiers d’action
~12 dossiers d’action
~2 dossiers d’action transversaux
Volet financement
~62 dossiers d’action