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JANVIER 2017 QNT106 1 t r i m e s t r i e l le s d d e e l l A A s s s s o o c c i i a a t t i i o o n n d d e e s s A A n n c c i i e e n n s s d d e e l l O O M MS S T T é é l l : : + + 4 4 1 1 ( ( 0 0 ) ) 2 2 2 2 7 7 9 9 1 1 3 3 1 1 9 9 2 2 B B u u r r e e a a u u 4 4 1 1 4 4 1 1 , , O O M MS S , , C C H H - - 1 1 2 2 1 1 1 1 G G e e n n è è v v e e , , S S u u i i s s s s e e C C o o u u r r r r i i e e l l : : a a o o m m s s @ @ w w h h o o . . i i n n t t ; ; W W e e b b s s i i t t e e : : h h t t t t p p : : / / / / w w h h o o . . i i n n t t / / f f o o r r m m e e r r s s t t a a f f f f / / f f r r / / Une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont d'une importance capitale pour l'amélioration de la santé de la population (OMS, Documents Fondamentaux, 47ème édition, 2009). Photo Stan Orseszyna Le Comité exécutif vous souhaite une en pleine santé et dans la paix

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t r i m e s t r i e l le s dddeee lll ’’’AAAssssssoooccciiiaaattt iiiooonnn dddeeesss AAAnnnccciiieeennnsss dddeee lll ’’’OOOMMMSSS TTTééélll ::: +++444111 (((000)))222222 777999111 333111 999222

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Une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont d'une importance capitale pour l'amélioration de la santé de la population

(OMS, Documents Fondamentaux, 47ème édition, 2009).

Photo Stan Orseszyna

Le Comité exécutif vous souhaite une

en pleine santé et dans la paix

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Croisière dans les îles de la Madeleine, dans la baie du Saint-Laurent

Pour plus de détails, voir le site http://stanislaworzeszyna.pl/?page_id=918St

On peut atteindre les Îles de la Madeleine depuis Montréal soit par air (4 heures de vol) soit par mer. Nous avons choisi l’option longue: trois jours de navigation et trois jours pour profiter des îles. Le

bateau, le Vacancier, était

de taille moyenne et avait

une quarantaine d’années, bien entretenu avec de minuscules cabines. Le jour du départ de Mon-tréal il faisait chaud, et nous avons été salués par les mouettes dans le port.

Tout le monde était sur le pont lorsque nous sommes passés sous le pont Jacques Cartier. Celui-ci avait découvert et créé la Nouvelle France, partie de l’actuel Canada. Il fut le premier européen à voyager à travers le continent améri-cain. Il découvrit, entre autres, les Iles de la

Madeleine en 1534.

Quelques kilomètres en aval, nous vîmes sur la berge une étrange construction, un groupe de loge-ments ressemblant à des conteneurs posés les uns sur les autres. C’est Habitat 67 , construit pour

l’Expo 1967.

Le fleuve devenait de plus en plus en large. Nous avons navigué deux nuits; aux deux fois, le coucher de soleil était spectaculaire. A un certain endroit on pouvait à peine apercevoir la rive sud; quant à la rive nord, elle était simplement au-delà de l’horizon.

Nous sommes finalement arrivés au port principal des îles, le Cap-aux-Meules. Les Iles de la Madeleine comprennent huit îles principales peuplées de douze mille habitants. La plupart des îles sont reliées entre elles par des ponts ce qui nous a permis de nous rendre facilement d’une île à l’autre pour voir les plages, les musées, les maisons et les restaurants.

(suite en page 11)

Récits de voyage

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Pages

3 Editorial

4 La «pleine conscience» (mindfulness)

5-6 Résistance aux antimi-crobiens (RAM)

7 Nouvelles de l’OMS

8-9 Assurance maladie

9 La vie dans nos régions: salutations d’Addis-Abeba

10 Distinction pour lutte

contre mutilations génitales

féminines

11 Croisière aux Îles de la

Madeleine (suite)

12-13 In memoriam; Genève et région

14 Astronomie; séminaire

d’information pour les

retraités 15 Le courrier des lecteurs Genève et région

16 Genève et région (suite nouveaux membres; Diagnos-tic peste d’Athènes; corrigendum; rappel prochain voyage: croisière sur le Rhône (France)

Comité de rédaction

Rédacteur en chef, mise en page:

David Cohen

Yves Beigbeder, Sue Block Tyrrell, Laura Ciaffei, Maria Dweggah, Samy Kossovsky, Lindsay Martinez, Jean-Paul Menu, Dev Ray, Rosemary Villars

Traductions, articles: tous les

rédacteurs ---------------------------------------- Tous nos remerciements aux Services de l‘impression de la distribution et du courrier.

------------------------------------------ Les opinions exprimées dans ce

journal n’engagent que leurs auteurs

et ne sont pas nécessairement celles

de la rédaction

------------------------------------ Envoyez vos contributions à

David Cohen [email protected]

Chers lecteurs,

Nous voici arrivés à une nouvelle an-

née, le Comité exécutif continue, comme par le passé, à

travailler. Comme vous avez pu le voir dans le QNT pré-

cédent, Jean-Paul Menu est à nouveau président. Nous

lui souhaitons ainsi qu’aux membres du bureau, beaucoup

de courage pour le travail considérable que cela implique.

En ce qui concerne le journal, vos trouverez dans ce nu-

méro un article sur le programme de l’OMS sur la résis-

tance aux antimicrobiens, sujet d’un grand intérêt ac-

tuellement, et qui concerne directement notre santé.

Nous avons aussi proposé ce sujet suite à la suggestion de

lecteurs qui nous ont demandé d’inclure des informa-

tions sur les programmes de notre Organisation. Si votre

réaction est positive, nous essaierons de publier périodi-

quement des articles de ce type

Nous n’oublions cependant pas que notre journal est ce-

lui des retraités et doit donc avant tout traiter des

questions de pension et d’assurance maladie, mais il se

doit aussi d’être attrayant comme nous espérons qu’il l’a

toujours été, en n’oubliant pas son aspect informatif gé-

néral, et un peu d’humour.

Nous appelons les lecteurs à utiliser un peu plus le Cour-

rier des lecteurs pour nous faire part de leurs intérêts.

Au nom du Comité et en mon nom, je vous souhaite une

excellente année 2017, en bonne santé, et en espérant

vivement que la situation mondiale s’améliore.

DC

SOMMAIRE

EDITORIAL

Contacts importants OMS: voir en page 1

Assurance-maladie (SHI): + 41 (0)22 791 18 18; en cas d’absence, prière de laisser un message;

Ou envoyez un courriel à: [email protected]

Pensions: Tél: +41 (0) 22 928 88 00; e-mail : [email protected]

ou+1 212 963 6931 et [email protected] pour New York

Permanences au bureau AOMS le mardi de 9:30 à 12:00 Autrement: laisser un message sur le répondeur.

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Qu’est-ce que la «pleine conscience»? (mindfulness) La pleine conscience est une méthode dérivée de la méditation bouddhiste, mais sans son caractère mystique. Elle a été mise au point en 1979 par un biologiste expert

en stress (Dr Jon Kabat- Zin) qui l’introduisit dans un hôpital universitaire américain à Boston, Massachusetts L’OMS considère la mindfulness comme une technique visant au bien-être (well-being)

La méditation pleine cons-cience ne con-

siste pas à ne penser à rien, mais plutôt à réorienter son at-tention soit de façon ciblée, vers un ou plu-sieurs éléments du présent (sensations, respi-ration, douleur, bien-être…), soit de façon non-ciblée, en ouvrant sa vigilance et ses sens à tous les éléments de l'instant présent, au fur et à mesure de leur apparition (bruits, pensées, souvenirs, température ambiante, projets, sen-timents, position du corps ...).

Les pensées ayant un impact majeur sur notre sensation de bien-être et nos décisions quoti-diennes, la méditation pleine conscience, en mettant le pratiquant dans une prise de cons-cience directe avec ses sensations au moment présent, entraînerait au minimum un apaise-ment mental.

La thérapie cognitive MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction ) est un programme

d'exercices de méditation qui vise la réduction du stress et la disparition des états d'angoisse. Dans une perspective de psychologie positive, la méditation pleine conscience est une tech-nique de bien-être, voire de développement personnel.

Applications cliniques: Les deux principales indications sont la réduction du stress et la pré-vention des rechutes de dépression, mais elle peut être utilisée dans des domaines aussi divers que la douleur chronique, les soins pallia-tifs, l’oncologie, la psychiatrie ou la cardiologie. Elles proposent des pratiques complémentaires efficaces aux traitements médicaux habituels. La technique de la Pleine Conscience se foca-lise sur le fait de devenir volontairement cons-

cient de son corps, de ses émotions et de ses pensées en temps réel, au moment où elles apparaissent, en les accueillant, mais sans s'at-tacher ou s'identifier à elles et les repousser ni les juger.

La TCBPC (Thérapie cognitive basée sur la pleine conscience) s'appuie sur la théorie que

lorsque les individus ayant un historique de dépression sont bouleversés ou sujets au dé-sarroi, les mêmes habitudes mentales automa-tiques ou processus cognitifs automatiques qui ont déjà causé la dépression se remettent en place et déclenchent un nouvel épisode dé-pressif. L'objectif de la TCBPC est de sortir de ce cycle d'habitudes automatiques et de donner au participant les outils lui permettant de choisir de ne pas réagir aux stimuli, mais de simple-ment les observer sans les juger. Cette pratique permet au participant de déceler les processus de pensée automatiques et de modifier cons-ciemment leur réaction. La recherche a montré les effets bénéfiques de la TCBPC chez les individus ayant fait trois ou quatre dépressions et a démontré que le taux de rechute diminuait de 50%.

Critiques: La pleine conscience codifiée par Jon Kabat-Zin nécessite un apprentissage sous la con-duite d’instructeurs ayant suivi une formation adéquate. Les effets indésirables observés (dépersonnalisation, fragilisation) sont dus à une pratique mal dirigée ou avec des instruc-teurs sous-qualifiés. Or les patients suscep-tibles de s'intéresser à la pleine conscience en tant que thérapie sont des gens fragiles et vul-nérables ne doivent être pris en charge que par des thérapeutes formés à cette problématique particulière.

Où s’adresser pour cette pratique?

Des thérapies de groupe ou individuelles sont organisées dans divers hôpitaux en Europe et aux Etats-Unis. A Genève, s’adresser au Département de santé mentale et psychiatrie des HUG (Hôpi-taux universitaires de Genève).

David Cohen

-------------------------------- Sources: La thérapie cognitive basée sur la pleine conscience pour la dépression : Une nouvelle approche pour prévenir la rechute Zindel-V Segal, J-Mark-G Wil-

liams, John-D Teasdale, De Boeck 2006

The Lancet: Mindfulness based therapy could offer an alternative to antidepressants for preventing depression relapse (april 2015 Journal of clinical psychology 62 de février 2006 et nombreux sites web.

Notre santé

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Résistance aux antimicrobiens: Le rôle de l’OMS Depuis des décennies, la résistance aux antimicrobiens (RAM) a été un problème de santé publique croissant dans le monde, mais ce n’est que récemment que ce problème a été largement reconnu. Les conséquences de la RAM sur la santé publique posent un sérieux défi. Comment en est-on arrivé là et que peut-on faire? Cet article examine la situation actuelle et se concentre sur les efforts passés, actuels et futurs de l’OMS pour éviter une crise majeure des soins de santé, notant que nous avons tous un rôle et des responsabilités dans ce domaine.

Rappel du contexte: De nombreux microorga-

nismes pathogènes tendent, par un processus d’adaptation naturel (génétique), à devenir tôt ou tard résistants aux médicaments utilisés pour les combattre. L’arrivée de souches résis-tantes ne peut pas être complètement évitée, mais on peut la limiter et la maîtriser. Or, l’utilisation généralisée et le mauvais emploi des antimicrobiens a grandement accéléré le développement de la RAM dans le monde et a rendu le traitement de nombreuses infections banales difficile, voire impossible. Des associa-tions de médicaments ont été imaginées pour surmonter la RAM dans le cas de plusieurs maladies importantes (paludisme, VIH, tubercu-lose…) car les traitements de première inten-tion étaient devenus inefficaces mais la multi-résistance aux médicaments est devenue elle aussi problématique, par exemple pour la tu-berculose. Une autre conséquence majeure concerne le traitement du cancer et la greffe d’organes, pour lesquels les progrès médicaux importants nécessitent des médicaments anti-microbiens efficaces afin de protéger ces ma-lades particulièrement exposés aux infections. On a besoin d’urgence de nouveaux antibio-tiques mais l’industrie pharmaceutique n’a que peu d’intérêt financier à les développer. Le dé-veloppement de la RAM a aussi été favorisé par l’utilisation de grandes quantités d’antibio- tiques pour la croissance et la prévention de maladies des animaux à viande (poissons et volaille inclus), ce qui représente une menace grandissante pour la production alimentaire durable et la médecine vétérinaire. La RAM entraine un lourd fardeau économique si bien que les pays du G20, la Banque mondiale et d’autres considèrent qu’elle représente actuel-lement une menace économique mondiale.

Qu’a fait l’OMS contre la RAM?

Confrontée à ce problème multisectoriel et mul-tiforme, l’OMS s’est d’abord attachée à obtenir et à fournir des données factuelles sur l’étendue de la RAM et ses tendances, à déve-lopper des principes directeurs et à faire prendre conscience des problèmes. Il y a envi-ron 30 ans, des études conduites par un Centre collaborateur de l’OMS à Boston, USA, et por-tant sur les bactéries isolées de malades

hospitalisés, ont fourni des informations sur les types d’infections bactériennes communes (beaucoup d’entre elles contractées dans les hôpitaux!) et leur résistance aux antibiotiques. En 1989, le programme informatique WHONET fut développé dans ce centre pour la gestion et l’analyse des données de laboratoire sur la RAM. Plus tard, WHONET a été mis à jour et étendu. Il est utilisé dans de nombreux pays dans les secteurs médicaux et vétérinaires et a facilité la mise en réseau et le partage de l’information dans le monde. Les programmes de l’OMS sur la tuberculose, le VIH et le palu-disme ont pendant de nombreuses années in-corporé la surveillance de la RAM mais dans de nombreux pays, il est nécessaire d’amplifier la surveillance d’autres agents pathogènes impor-tants. L’OMS a récemment, lancé le système global de surveillance pour la standardisation de la collecte, de l’analyse et du partage des données sur la RAM.

La stratégie mondiale OMS pour la maîtrise de la résistance aux antimicrobiens a été publiée en 2001. Elle contenait une série de recom-mandations pour chacun des niveaux, secteurs et services considérés. Ce fut une étape impor-tante et à ce jour les éléments clés de la straté-gie demeurent valides. Plusieurs Résolutions de l’Assemblée mondiale de la Santé (AMS) ont été adoptées au cours des 20 dernières années sur la nécessité de combattre la RAM. En 2011, elle a été choisie comme thème de la Journée mondiale de la santé, soulignant les actions essentielles pour la maîtriser. En 2012, une autre publication de l’OMS a examiné la mise en œuvre de la stratégie de 2001, les leçons apprises au cours des dix premières années, les lacunes restantes et les options d’action par les secteurs et services concernés. Ces publi-cations et d’autres (consultables sur le site in-ternet de l’OMS) soulignent le besoin d’enga- gement à tous les niveaux de la société, en particulier de chaque membre du public qui peuvent y contribuer en respectant les prescrip-tions d’antimicrobiens et en éliminant les médi-caments inutilisés de manière responsable. Les consommateurs aussi, en refusant d’acheter des produits alimentaires issus d’animaux nour-ris aux antibiotiques, pourraient influencer le

Santé publique

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marché et donc la chaîne ali-mentaire.

En 2013, l’OMS a fait un effort majeur pour réunir pour la première fois, les données des surveillances nationales collectées mondiale-ment, en se concentrant sur les infections bac-tériennes communes dans les hôpitaux et les communautés. Malgré les lacunes dans les données, les résultats, publiés dans un rapport mondial sur la surveillance de la RAM en 2014, ont fourni une base à partir de laquelle les ten-dances futures pourraient être suivies. L’OMS a aussi intensifié ses efforts pour établir des partenariats et plaider pour un engagement politique. En 2013 encore, l’importance d’une action coordonnée intersectorielle pour lutter contre la RAM dans les secteurs de la santé humaine et animale ainsi que dans la chaîne alimentaire fut reconnue par l’OMS, l’OIE1 et la FAO dans un accord tripartite. Et depuis lors, ces organisations travaillent bien plus étroite-ment.

En 2015, l’actualisation du Plan d’action mon-dial de l’OMS pour combattre la résistance microbienne a été approuvée par l’AMS. Evè-nement historique, l’Assemblée générale des NU (AGNU) a tenu une réunion de haut niveau sur la RAM, suivie par l’adoption d’une résolu-tion le 5 octobre 2016 (résolution A/RES/71/3) sur la menace mondiale posée par la RAM et la nécessité d’une action mondiale intersecto-rielle concertée pour y faire face; elle a déter-miné plusieurs domaines spécifiques pour cette action, sur la base du plan d’action mon-dial de l’OMS. L’AGNU n’avait tenu de ses-sions sur un sujet de santé qu’en trois précé-dentes occasions.

Comment la résolution de l’AGNU va impacter la situation et quels sont les plans de l’OMS?

Fin 2016, Le Dr Keiji Fukuda, Représentant spécial du DG, nous a mis au courant des der-niers développements à l’OMS et de ses vues. Il a aimablement accepté de répondre à nos questions pour les Nouvelles trimestrielles.

Les commentaires du Dr Fukuda: Après l’adoption du plan mondial de 2015 et la réso-lution de l’AGNU, il ne fait aucun doute que les

efforts internationaux pour maîtriser les RAM se sont accélérés et diversifiés. Les discus-sions de haut niveau à l’AGNU et l’approbation du plan mondial ont hissé le niveau de la prise de conscience internationale. Elles ont aussi permis la mise en place de structures pour assurer que la mise en œuvre dans les diffé-rents secteurs sera mieux harmonisée et sera durable. Plus spécifiquement, un Groupe de coordination inter-agences est mis en place et fournira une plateforme officielle pour coordon-ner et harmoniser les secteurs concernés. Et, à la suite des discussions à l’AGNU, le Groupe de la Banque mondiale a initié un dialogue financier pour envisager des dispositions fi-nancières pour la RAM, c’est-à-dire un meilleur usage des initiatives existantes pour s’attaquer plus largement à la RAM et mobiliser de nou-veaux financements. Dans les circonstances actuelles, il est difficile d’obtenir des fonds et les efforts de la Banque mondiale et des pays du G20 seront cruciaux. De telles initiatives, comme celle du Forum économique mondial dans lequel les groupes pharmaceutiques avaient aussi reconnu la nécessité de se préoccuper de la RAM, montrent que la prise de conscience, l’engagement et l’appui aux efforts nationaux augmentent. Toutefois, beau-coup dans le monde ne sont pas conscients de la RAM et la promotion et la sensibilisation sont toujours essentiels dans tous les pays. La Semaine mondiale annuelle sur la prise de conscience aux antibiotiques, initiée en 2015 et qui continue actuellement n’est qu’un exemple des efforts de l’OMS pour disséminer plus lar-gement le message.

Finalement, quand je lui ai demandé de regar-der dans sa boule de cristal, le Dr Fukuda a répondu: «Je crois vraiment que nous avons maintenant une occasion, unique dans notre génération, de réduire et maîtriser durablement la RAM. Le problème ne disparaitra jamais et les efforts actuels prendront environ une dé-cennie pour avoir un impact mesurable mais je crois que nous avons une chance raisonnable d’y arriver. Je suis prudemment optimiste!»

Post scriptum: la contribution du Dr Keiji Fukuda a permis d’actualiser cet article du point de vue de l’OMS. Nous lui sommes particulièrement reconnaissants d’avoir partagé son expérience et ses pensées sur le problème complexe de la RAM alors qu’il se préparait à quitter l’OMS pour accepter le poste de Professeur de Santé publique à l’Université de Hong Kong mi-décembre. En le remer-ciant, nous lui souhaitons bonne chance pour ce nouveau chapitre de sa brillante carrière.

Lindsay Martinez ---------------------------------- 1 Organisation mondiale de la santé animale

RAM, suite

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OCTOBRE 2016 QNT 105

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Les Nouvelles trimestielles QNT 105 ont donné des détails sur la

procédure de la prochaine élection du nouveau Directeur général en mai 2017, y compris le nom des six candidats. Un forum s’est tenu à

Genève le 1er-et le 2 novembre 2016, qui a permis aux candidats de présenter leur vision de l’OMS aux Etats membres et de répondre aux questions sur leur candidature. On en retrouvera le compte-rendu sur le site de l’OMS. En janvier, le Conseil exécutif réduira la liste à cinq candidats qui seront interviewés par les membres du Conseil exécutif. Trois seront transmis à la 70ème Assemblée mondiale de la Santé en mai, où les Etats membres décideront du nom du nouveau Directeur général qui prendra ses fonctions le 1er juillet 2017. Avant le vote de l’Assemblée, les candidats pourront faire une brève déclaration devant ses membres qui ne sera pas suivie de questions/réponses. Les déclarations seront diffusées sur le site web de l’OMS.

Le 27 septembre, la région des Amériques a été déclarée la première région au monde

ayant éliminé la rougeole.

A la Journée mondiale de lutte contre l’obésité, un rapport de l’OMS a demandé une action

mondiale pour réduire la consommation des boissons sucrées et ses effets sur la santé.

A mi-octobre, la première mise à jour de la Classification internationale des maladies de-

puis 25 ans a été diffusée par l’OMS pour commentaires par ses Etats membres à une

conférence à Tokyo.

Fin octobre, l’OMS et la Coalition pour le climat et l’air pur ont lancé une campagne com-

mune appelée BreatheLife pour mobiliser les villes et les individus à protéger notre santé et

notre planète des effets de la pollution de l’air.

° La semaine de la prise de conscience mondiale antibiotique s’est tenue du 14 au 20 novembre. Le but de la campagne est de développer la prise de conscience de la résistance mondiale aux antibiotiques et d’encourager les meilleures pratiques par le grand public, le personnel de santé, les décideurs et le secteur agricole afin d’éviter une plus grande émergence et développement de la résistance aux antibiotiques. Voir l’article sur la résistance antimicrobienne pages 5 et 6. . A la Journée mondiale contre le diabète le 14 novembre, l’OMS a appelé à l’action pour arrêter l’accroissement du diabète qui est une des causes principales de mortalité. Le nombre de person-nes atteints de diabète a presque quadruplé depuis 1980 pour atteindre 422 millions d’adultes, soit une personne sur 11. Le 15 novembre, de nouvelles données ont été diffusées sur les tendances mondiales de la ten-sion artérielle de 1975 à 2015. Le nombre de personnes dans le monde ayant une tension artériel-le élevée a atteint 1,13 milliard en 2015, presque le double depuis 1975. Cette étude est la plus importante de ce type et a inclus l’OMS et des centaines de scientifiques dans le monde entier, comprenant des mesures de tension artérielle de presque 20 millions de personnes. Les 15-16 novembre, la troisième et dernière consultation s’est tenue au siège sur le Plan d’action mondial pour les vaccins antigrippaux. Cette Initiative de dix ans a été lancée en 2006 pour pren-dre en compte le déficit anticipé de la production des vaccins en cas d’une pandémie de grippe. Cette décennie d’efforts a montré un progrès mais une pandémie de grippe demeure une menace mondiale. La promotion de la santé est au centre des Objectifs de développement durable. La 9ème Confé-rence mondiale sur la promotion de la santé, tenue à Shanghai du 21 au 24 novembre, a été char-gée de définir un nouveau programme pour les 15 prochaines années, destiné à inspirer les gou-vernements, les responsables municipaux et autres parties prenantes à prendre en compte le grand potentiel de la promotion de la santé dans tous les secteurs de la Société.

Pour marquer la Journée mondiale du sida de 2016, l’OMS a publié des nouvelles lignes d i-rectrices sur l’autodépistage du VIH pour encourager les pays à en faire la promotion et donner à plus de gens les moyens de se tester.

L’OMS a publié aussi un nouveau rapport de situation Prevent HIV: test and treat all – WHO action for country impact [Prévention du VIH, tester et traiter tout le monde – action

de l’OMS pour un impact dans les pays]. Ce document montre que plus de 18 millions de personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement mais que de nombreuses autres n’ont pas accès au dépistage et sont, par conséquent, exclues du traitement.

La Journée mondiale de la santé 2017 sera consacrée à la dépression. Sue Block Tyrrell

Nouvelles de l’OMS

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OCTOBRE 2016 QNT 105

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Réunion du Comité mondial de contrôle

La 7ème réunion du Comité Mondial de Contrôle de l’Assurance-Maladie de l’OMS (Comité) a eu lieu les 7 et 8 novembre 2016. Ann Van Hulle-Colbert (membre élu par les retraités) ainsi que Clas Sandström (membre suppléant élu par les retraités) ont assisté à cette réunion.

Pour mémoire, ce Comité qui se réunit deux fois par an a pour but de conseiller le Directeur géné-ral de l’OMS en matière de politique, gestion et opérations de l’Assurance-Maladie.

Les sujets suivants ont été discutés:

- Indicateurs clés de performance - Rapport du Vérificateur des comptes concernant un audit en cours sur l’Assurance maladie

- Rapport du Président du Comité mondial Permanent sur le travail de ce Comité - Projections actuarielles pour appuyer des discussions financières - Révision des Règlements

- Soins de longue durée - Projet informatique pour l’Assurance-Maladie y compris une démonstration du portal self-

service

- Contrat de service de PAHO pour le traitement externe des demandes de remboursement

- Information sur le groupe de travail inter-agences au sujet des assurances-maladies - Gestion de cas

L’ordre du jour était chargé mais nous avons réussi à traiter chaque sujet efficacement. Toutes les recommandations de ce Comité sont soumises au Directeur général pour approbation. De ce fait, le but de cet article est de vous donner quelques informations générales ainsi que les points sail-lants des sujets traités.

Les discussions financières étaient focalisées essentiellement sur PAHO notamment (1) sur des

moyens pour contrôler les dépenses médicales encourues aux Etats Unis d’Amérique et (2) pour financer le déficit actuariel de PAHO.

1. Le Comité a discuté de plusieurs options pour diminuer les coûts surtout aux Etats Unis d’Amérique. Il va de soi que l’objectif de contenir les coûts dans d’autres endroits où les coûts de soins médicaux sont élevés reste aussi une priorité pour l’Assurance maladie afin de maintenir les dépenses à un niveau acceptable.

2. Depuis l’introduction des standards internationaux de comptabilité (IPSAS) par PAHO en

2010 et par l’OMS en 2012, le déficit actuariel pour les retraités actuels et futurs figure dans les rapports financiers de l’Assurance-maladie. Toutes les organisations (OMS, PAHO, ONUSIDA, etc.) étaient d’accord pour faire figurer leur part du déficit actuariel dans leurs rapports financiers respectifs. A cette réunion, le Comité a discuté des moyens pour amé-liorer le financement du déficit par PAHO dans l’Assurance-maladie. Selon les dernières projections actuarielles, le déficit actuariel global de l’Assurance-maladie devrait être finan-cé sur une période de 25 ans. Les changements discutés par le Comité sont bénéfiques pour l’Assurance-maladie et signifient que le déficit de PAHO (et par conséquent le déficit global) pourrait être financé un peu plus tôt que prévu.

3. La situation actuarielle et le déficit y relatif sont régulièrement examinés par le Comité. Dans ce contexte, l’augmentation annuelle des contributions pour tous les assurés précé-demment convenue est également examinée. Il est possible qu’à l’avenir le taux d’augmentation soit ajusté si la situation financière le permet mais pour l’instant il est né-cessaire de continuer l’augmentation de 4% par an.

Une discussion intéressante a eu lieu sur la gestion de cas majeurs – ceci est une caractéristique de beaucoup d’assurances maladies. C’est un moyen efficace de contrôler les coûts tout en res-pectant la nécessité d’obtenir des soins médicaux appropriés et adéquats. Le nouveau conseiller médical va étudier les options et il soumettra son rapport au Comité à sa prochaine réunion.

L’assurance pour les soins de longue-durée est bien sûr un sujet important pour nous tous. En tant que représentants des retraités, nous avons demandé une étude pour évaluer les options visant à élargir cette assurance ou à s’adresser à une assurance externe. Le rapport initial d’un consultant a été examiné par le Comité et il a été bien reçu. Ce rapport a donné des informations sur la situa-

Assurance maladie

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tion dans différents pays du monde. Des options pour notre assurance-maladie figuraient dans le rapport. La version finale de celui-ci (notamment des options pour une assurance externe) sera présentée au Comité lors de sa première réunion en 2017. Le coût des propositions doit être éva-lué. Reste à savoir si l’assurance-maladie et les assurés pourront se permettre le coût que ceci impliquerait.

La démonstration qu’on nous a présentée du portail self-service pour la soumission des demandes de remboursement était très intéressante. Ce système qui sera introduit graduellement à partir de janvier 2017 va nous fournir un logiciel en temps réel pour les demandes de remboursement et de paiement direct. Il permet également d’accéder à des documents et des informations d’ordre indi-viduel et général. Nous sommes tous encouragés à utiliser ce portail à l’avenir, mais cela restera une option. Ceux qui préfèrent utiliser un système papier pourront continuer à soumettre leurs de-mandes de remboursement manuellement au moyen des enveloppes et recevoir de l’information par courrier comme jusqu’à présent.

Le Secrétariat nous a fourni des informations intéressantes sur le travail d’un groupe de travail inter-organisations qui étudie les possibilités de travailler ensemble pour réaliser des économies. Les mesures envisagées sont par exemple de négocier ensemble des accords avec les fournis-seurs de soins dans différents pays du monde et de partager des informations et leur expérience dans plusieurs aspects d’assurance-maladie des organisations internationales.

La prochaine réunion du Comité est prévue pour avril 2017.

Ann Van Hulle-Colbert

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Salutations d'Addis-Abeba ! L'Ethiopie est le pays de ma retraite et je l'aime. J'ai appris à

apprécier les petites choses de la vie, telles que de disposer d'électricité, d'eau chaude et d'accès à l'Internet en tout temps. L'autre jour, nous avons eu un orage de grêle (Addis Abeba est à 2355 mètres d'altitude mais près de l'équateur), aussi est-ce plutôt inhabituel. Encore que pas si inhabituel, en ce sens que je me souviens d'un autre semblable, peut-être l'an dernier ?

Une fois, nous avons été envahis de nuées de sauterelles du désert. C'était vraiment très inhabituel. Une première, peut-être, pour Addis Abeba (en raison de la distance parcourue par les sauterelles et du fait de l'altitude d'ADD) et pour moi. Les gens s'arrêtaient et observaient dans la rue. Les voitures stoppaient sur place.

Les sauterelles sont une réelle menace, dévorant tout sur leur passage, même les toits de chaume et les balais. Les sauterelles volant ici ne faisaient pas cela. Les nuages étaient petits. Les sauterelles devaient être très fatiguées: elles mouraient presque immédiatement, On voyait leurs cadavres dans la rue le lendemain, de la taille de grosses crevettes (pour vous donner une idée de leur taille).

De fait, les sauterelles sont très nourrissantes. On peut les manger cuites, frites ou séchées. Au Cambodge, nous avions vu des champs brillamment éclairés la nuit pour attirer les sauterelles, afin de les vendre le jour suivant.

Pour mémoire, elles présentent trois sortes de nuages : petits, moyens et gros. Les énormes nuages peuvent occulter le soleil. Ce n'est pas ce qui est arrivé, cette fois, à Addis. Les nuées ressemblaient plutôt à de sombres nuages traversant le ciel rapidement.

Bien sûr l'état d'urgence récemment décrété en Ethiopie nous préoccupe aussi. Nous suivrons les recommandations de sécurité de l'Ambassade des Pays-Bas, ainsi que celles des Nations-Unies.

Nous faisons partie des chanceux qui ont un second foyer où retourner.

Addis Abeba, le 24 octobre 2016 Tanja Ellen Sleeuwenhoek

La vie dans nos régions

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La fille d’un retraité de l’OMS reçoit un prix à Washington. Elisabeth Wilson, fille de M. Arnold Wilson (Haïti), ingénieur en santé publique

retraité1, a reçu le 15 octobre 2016 à Washington un prix décerné par la Global Women Peace Foundation (GWPF) en reconnaissance de son combat continu contre les MGF (mutilations génita-les féminines) en Europe».

Elisabeth a commencé sa carrière au Canada comme journaliste à la Société Radio-Canada. Elle a ensuite été consultante en communication. Mais, ayant grandi en Afrique, dans le quartier de l’OMS à Brazzaville, le travail humanitaire et la commu-nauté internationale finirent par lui manquer. Elle quitte le Canada en 2006 pour s’installer dans la région de Genève où son père a pris sa retraite, accréditée comme journaliste auprès des Nations Unies. Elle y anime un programme éducatif «Planè-te ONU» diffusé à Montréal. En parallèle, elle tra-vaille comme consultante en communication, no-tamment à l’OMS. En 2010, elle cofonde avec son conjoint Holger Postulart, l’Alliance globale contre les mutilations génitales féminines (AG-MGF) une ONG basée à Genève.

Malgré trente années de travail intensif dans l’éradication des MGF, notamment en Afrique, la pré-valence de cette pratique reste de 90% dans certains pays. Le couple a toujours été convaincu que dans la lutte contre les MGF, un changement d’approche majeur devait s’opérer afin de deve-nir mondial. Au cours des années, ils identifient quelques stratégies manquantes. Afin de consti-tuer une vraie valeur ajoutée à leurs trente années de travail, ils valident leurs projets innovants auprès de l’IAC, la plus vieille ONG africaine œuvrant pour l’abandon des MGF. Adoubés par les vétérans de la cause et en réponse aux demandes répétées des acteurs sur le terrain, ils com-mencent à travailler sur cinq projets:

1. Une base de données exhaustive de littérature sur les MGF 2. Une cartographie interactive permettant de voir les ONG et associations du monde entier travail-lant pour l’abandon des MGF, afin de voir avec transparence qui fait quoi, depuis quand et docu-menter leurs résultats 3. Des fiches de données par pays et leur contexte juridique 4. Une section Nouvelles couvrant les MGF dans le monde. 5. Enfin, l’AG-MGF prévoit de développer en collaboration avec une université des outils d’évaluation performants afin d’évaluer avec précision le travail fait sur le terrain et d’avoir des données enfin comparables. A ce jour, ces outils d’évaluation n’existent pas. Ils faciliteraient la diffusion de données comparables et à jour et, incidemment, d’optimiser les projets-terrain et les programmes. Ils permettraient donc d’accélérer l’abandon des MGF. “Il y a un besoin crucial de mettre en place une approche scientifique globale, afin de sauver plus de vies en moins de temps” dit Elisabeth. Ce constat ayant été fait, les co-fondateurs de l’AG-MGF travaillent depuis 2010 à la création de la toute première Chaire universitaire se spécialisant dans les MGF. Des consultations formelles ont été initiées avec différentes universités dont l’UNIGE. “On nous a souvent critiqués de ne pas avoir de projets sur le terrain. Mais les donateurs, les gou-vernements, les Agences internationales et la société civile, doivent comprendre qu’un acteur de plus sur le terrain n’aidera pas à mettre un terme à cette question complexe touchant la santé et les droits humains. La place de l’AG-MGF est dans l’arrière-scène, tout en ayant un impact direct sur le terrain. Deux cents millions de femmes et de filles dans le monde vivent actuellement avec les conséquences des MGF. Un demi-million sont en Europe. Alors on est sur le terrain! Je me sens honorée que le GWPF ait reconnu par ce prix l’importance de la campagne contre les MGF en Europe et qu’une Chaire universitaire en Europe qui collaborerait avec des universités basées sur les cinq continents contribuerait à l’accélération de l’abandon des MGF”, a conclu la co-fondatrice et Directrice des communications de l’AG-MGF.

La rédaction ----------------------------------- 1M. Wilson avait fait partie du tout premier contingent d’humanitaires envoyés par l’OMS en Afrique, au Congo-Belge, où sa fille est née. Voir l’article d’Elisabeth dans les Nouvelles trimestrielles N°70 (Octobre-décembre 2007)

Distinction

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Les Iles de la Madeleine (suite)

Il y a quelques décennies c’était l’industrie de la pêche qui était l’activité économique prédominante; actuellement c’est le tourisme: la population des îles est d’environ

10 000 habitants, alors que le nombre de touristes dans l’année peut atteindre 80 000. Sur les trente usines de fumage du poisson existant il y a quelques décennies, il n’en reste qu’une seule en activité. Il y a 300 km de plages, la plupart très larges, recouvertes d’un sable doré immacu-lé, mais d’autres sont bordées de falaises dangereuses.

L’église Saint-Pierre sur l’île du Cap-aux-Meules est la seconde plus grande église en bois des Amériques. Selon une légende, elle aurait été bâtie à partir du bois de construction transporté par un bateau qui s’était échoué sur une plage voisine. Les villageois ont collecté le bois et ont bâti l’église au grand dam des propriétaires qui auraient préféré en tirer un profit. Presque toutes les maisons des îles sont peintes en couleurs vives. Il y a quelques musées dont le plus original est probablement le Musée du sable. Au retour, nous sommes passés près de la fameuse Roche-percée sur le sommet de la péninsule de la Gaspésie et navigué vers les fjords du fleuve Saguenay. Nous avons malheureusement manqué la beauté du lieu à cause du brouillard et d’une fine pluie.

Stanislaw Orseszyna

Monument pour les pêcheurs

Roche-percée

Château de sable

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Ken Langford, Directeur du Bureau de la vérification interne des

comptes de1995 à 2009, s’est éteint soudainement le 23 septembre 2016. Il avait 68 ans. Ken était un vrai professionnel de l’audit interne. Il se servit

de sa grande expérience pour aider l’OMS à conserver des normes élevées. En plus de fournir un service d’audit de qualité il a aussi contribué à renforcer et professionnaliser la gouvernance de l’Assurance-maladie de l’OMS. Sa vision a conduit à moderniser et renforcer cette gouvernance. C’est en grande partie le travail de Ken qui a assuré la bonne surveillance et la durabilité de l’Assurance dont beaucoup d’entre nous dépendent.

Ken fut élevé à Denison (Texas-USA et diplômé de l’Université A&M du Texas. Il était titulaire de nombreuses qualifications professionnelles dont celle d’Expert-comptable, de Vérificateur aux comptes des systèmes d’information et enfin d’Auditeur interne certifié. En dépit de la nature sérieuse de son travail, Ken avait un sens étonnant de l’humour. Son sens aigu de ses responsabilités ne l’empêchait pas de savoir

trouver le côté drôle de la situation. Avec son accent texan bien à lui il pouvait égayer les réunions administratives les plus banales, bref, c’était un plaisir de travailler avec lui. Avant d’entrer à l’OMS, Ken avait travaillé pour Saudi Aramco à Dharhan, Arabie Saoudite. Après sa retraite de l’OMS en octobre 2009, il a eu plusieurs contrats temporaires avec UNITAID. Ken laisse son épouse Pia, son fils Chris Langford, sa fille Allison Norris et quatre petits-enfants.

Marjory Dam, Tom Topping, and Hilary Wild

------------------------------------------------------- Jack Woodall (John Payne Woodall), co-fondateur du Programme for Monitoring Emerging Diseases (ProMED) est décédé à 81.ans. Il avait fréquenté Bedford School et Clare College à Cambridge, et obtenu son diplôme en Entomologie et Virologie à l’école d’Hygiène & Médecine tropicale de Londres en 1956.

Son premier poste en santé publique a été comme membre du Service de recherche à l’étranger de sa Majesté à l’institut est- africain de recherche sur les virus à Entebbe, alors capitale de l’Ouganda avant son indépendance en 1962; il s’occupait notamment de la fièvre jaune et de la découverte de nou-veaux virus. En 1965 Jack a été nommé directeur du laboratoire des virus

de la Fondation Rockefeller à Belem, Brésil.

Jack quitta Belem en 1971 pour travailler au New York State Department of Health sur les virus et

tiques transmis par les moustiques. En 1975 il devint directeur des laboratoires de San Juan du Center for Disease Control (CDC) à Porto Rico, comme responsable des programmes dengue et

schistosomiase

En 1980 Jack fut détaché à l’OMS, où il voyagea très souvent, à la tête d’équipes d’assistance des pays en développement, aidant à améliorer leurs laboratoires, gérer leurs services de santé, les soins de santé primaires et leur financement. Il introduisit le programme de l’OMS sur le SIDA dans quatre pays africains; il fut par ailleurs membre du Comité de l’Association du personnel, se-crétaire général pendant un an de la Fédération des Associations de fonctionnaires internationaux et rédacteur d’UNSpecial, le magazine mensuel de l’Association des anciens fonctionnaires inter-nationaux à Genève. En 1994 il quitte l’OMS, reprend son ancien poste avec le New York State Department of Health et

cofonde ProMED, un réseau privé mondial en ligne, chargé de rendre compte des épidémies de maladies infectieuses émergentes. Après avoir travaillé 4 ans aux Etats-Unis, il retourne au Brésil en 1998 comme professeur visiteur à l’Université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ) dans la recherche de maladies émergentes. Mal-gré sa retraite à Rio en 2007, Jack resta actif dans le ProMED, le Biological Weapons Prevention Project et la One Health Initiative.

Jack est décédé à Londres lundi 24 octobre 2016. Sa carrière et une liste exhaustive de succès sont un témoignage de son dévouement aux maladies infectieuses, dont tous se souviennent. Nous présentons nos condoléances et nos plus profondes sympathies à sa famille et à ses amis.

Natasha Rodney

In memoriam

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Dorothy Nowson C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de notre co l-lègue et amie Dorothy Nowson, le 24 juin 2016 dans la maison de retraite du Val fleuri à Genève, quelques mois après son 94ème anniversaire. La cérémo-nie funéraire a eu lieu au cimetière Saint-Georges à Genève le 29 juin en pré-sence de trois parents venus du Royaume Uni et de quelques amis. Ses cendres reposent auprès de sa mère et de son frère au cimetière de Châte-laine.

Née et élevée en Egypte, Dorothy y avait travaillé pour plusieurs sociétés avant d’entrer au Bureau de l’OMS à Alexandrie en tant qu’Assistante senior. En 1966, elle fut transférée au Siège à Genève comme secrétaire du Direc-teur de la Division de la recherche en épidémiologie et en sciences de la

communication. Elle passa ensuite au service du personnel. Elle profita de sa retraite à Genève avant que sa santé ne décline et qu’elle ne puisse plus vivre seule. Les dernières années de sa vie furent un calvaire tant pour elle que pour ses amis à Genève et sa famille au Royaume Uni car Dorothy était atteinte de démence, elle qui était si fière de son excellente mémoire.

Repose en paix Dorothy, Dolly comme sa famille l’appelait affectueusement.

Diane Thomas (au nom de sa famille et de ses amis)

------------------------------------------------------- Quelqu’un se souvient-il d’Irène Herink? Nous avons été contactés par la cousine d’Irène qui voudrait des informations sur cette dernière, en particulier sur la période où elle a travaillé à l’OMS, Si quelqu’un d’entre vous se souvient d’elle, merci de nous le faire savoir et nous vous mettrons en contact avec sa cousine ou lui transmettrons l’information. Voici quelques indices pour rafraichir votre mémoire: Née au Royaume Uni en février 1915, elle a été recrutée à l’UNRRA en 1945 puis à la Commission intérimaire de l’OMS en février 1947. D’abord secrétaire dans le bureau du Directeur de la Division d’épidémiologie au Siège en septembre 1948, elle

devint rédactrice adjointe dans la Section de l’édition (Documents et Actes officiels) en juin 1950 où elle est restée jusqu’à sa retraite en février 1976. Elle possédait un laissez-passer des NU de mai 1949 à août 1965 et a effectué plusieurs voyages officiels en plus de nombreux voyages avec son passeport britannique. Ces documents la décrivent comme mesurant 5 pieds 7 pouces (1,70m), cheveux châtain clair et yeux gris. Nous savons qu’elle jouait du hautbois dans un petit groupe de musique de chambre. Elle vivait à Genève avant d’y entrer dans une maison de retraite. Elle est décédée en décembre 2014, juste avant son 100ème anniversaire. Le Comité exécutif est heureux de cette occasion de profiter des NT pour cette recherche et espère que quelqu’un pourra aider la cousine d’Irène…

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Autres décès

Albert Weber le 21 novembre: une notice sera publiée dans notre prochain numéro

Douglas Marr 17 novembre

Maria del Carmen Palazon, 100 ans

Klaus Speck

Celia Celinder

Valerie Taylor (née Bodger) est décédée le 18 novembre. Elle était la veuve d’Alistair Taylor,

ancien Directeur du Personnel et avait travaillé à AFRO avant son mariage.

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Le ciel de janvier à mars 2017 Regardez bien le ciel à l’ouest peu après le coucher du soleil :

pendant toute cette période Vénus et Mars y jouent interminablement à se poursuivre. Vénus est immédiatement reconnaissable car elle ressemble à une étoile alors que Mars est beaucoup moins brillante et ne devient visible que quand le ciel est complètement noir. Vous remarquerez que, comparé à Vénus, Mars est nettement rougeâtre et se situe au-dessus et à gauche dans l’hémisphère nord, ou à droite dans l’hémisphère sud. Cette proximité apparente n’est qu’une aberration de notre ligne de vision. Au début de l’année Vénus est à 114 millions de km de nous, mais son orbite se rapproche de nous et n’est plus qu’à 45 millions de km à la mi-mars. De son côté, Mars s’éloigne de la terre - ou plutôt nous nous en écartons – entre 245 et 317 millions de km. Les deux planètes semblent être les plus rapprochées début février avec un écart de 5 ½ degrés d’angle dans le ciel, ce qui est à peu près le champ de vision des jumelles ordinaires. Ensuite, Vénus se laisse distancer et commence à revenir vers le soleil quand elle se rapproche de plus en plus de la terre, passant au nord du Soleil à la fin de mars. Si vous vérifiez régulièrement leurs positions, vous constaterez le mouvement des planètes dans le système solaire. Pour plus de détails et une carte des étoiles, consultez http://www.popastro.com/youngstargazers/skyguide/.

Article aimablement fourni par la British Society for Popular Astronomy

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Séminaire d’information pour les retraités Organisé par la Caisse des Pensions UN City, Co-

penhague, 25 octobre 2016 Ce fût un grand plaisir de pouvoir dire «Heureux de vous revoir» à Alan Blythe, chef du Bureau de Genève de la Caisse des pensions et de souhaiter la bienve-nue à Aliamane Bacar-Said, chef du Service Clients. En mars 2010, Alan Blythe et Roger Eggleston, qui était à l’époque Président de la FAAFI, ont conduit au Bureau régional de l’OMS à Copenhague des ses-sions d’information sur les pensions des NU pour le

personnel en service et les anciens. Comme en 2010, nous avons été heureux de travailler avec eux, profitant en plus de l’expertise d’Aliamane Bacar-Said. La présentation PowerPoint sur les multiples aspects de la Caisse a duré trois heures. Claire et détaillée, elle a facilité la compréhension du fonctionnement de la Caisse pour ceux qui n’en étaient pas familiers. Des questions ont été posées et des éclaircissements fournis. Des lettres d’invitation avaient été envoyées à tous les anciens qui résidaient dans les pays scan-dinaves. Il a été réconfortant de voir que 185 personnes soient venues. Certaines sont même ve-nues de Stockholm et Oslo. Nombre de participants m’ont dit qu’ils avaient vraiment apprécié les explications et avaient été heureux d’avoir été invités à une réunion aussi bien organisée. Kay Miller, Assistante administrative de l'Association du personnel a fait un travail fantastique et apprécié de tous. La brochure Pour garder le contact et rester informé, adhérez à l’Association des anciens de l’OMS a été mise à disposition des participants. Le suivi a consisté à envoyer les présentations à tous les invités, qu’ils soient venus ou non.

Jill Conway-Fell

NDLR: Nous avons trouvé que la présentation mentionnée ci-dessus était d’un grand intérêt pour tous les retraités, même ceux qui n’avaient pas assisté au séminaire. Pour cette raison nous l’avons ajouté à notre site internet où vous pourrez la consulter. Malheureusement elle n’est qu’en anglais http://www.who.int/formerstaff/issues/pensions/fr/

Astronomie

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Comme chaque année, nous avons reçu du Dr Khaled Mneimne un transfert bancaire de 200 USD en faveur de nos

Nouvelles trimestrielles. Le Dr Mneime conclut par ces mots.

«A nouveau, je veux vous répéter à vous et à vos collègues, mes vœux très sincères pour un joyeux Noël et une très heureuse année nouvelle pour 2017 et les années suivantes»

Dr Khaled Mneimne Beyrouth, Liban

Un grand merci à vous, Dr Mneimne pour votre fidélité à votre Association et aux Nouvelles trimes-trielles. Tous nos vœux vous accompagnent, pour vous et votre famille.

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Fête de la Solidarité La 22ème fête de la solidarité a eu lieu le 7 décembre 2016 pour aider

à approvisionner le Fonds de solidarité, créé en 1995 pour venir en aide aux membres du person-nel dans des situations difficiles ou d’urgence. Depuis lors, des milliers de francs ont été distribués sous forme de dons ou de prêts sans intérêt à nos collègues ou à des œuvres de charité. De nombreuses associations humanitaires ont participé, avec des stands vendant des plats du monde entier, des objets d’art et artisanaux, de la pâtisserie, tout cela accompagné par des mus i-ciens. Le stand principal était représenté par M’Pakasso Village, Mali. L’AOMS, représentée par Sue Block Tyrrell et Maria Dweggah qui a fondé le Fonds, a eu plaisir d’organiser sa traditionnelle

tombola. Nous avons offert deux prix consistant en confiserie italienne, et Bar-bara Suffredini, membre de l’AOMS qui, avec ses collègues, avait organisé le stand de pâtisserie pendant les pre-mières années de la Fête, nous a donné un gâteau de fruits secs fait

maison pour le troisième prix. Nous avons récolté la somme de CHF 640, qui sera remis au Fonds de soli-darité, battant ainsi notre record de 2014 de CHF 550, Trois membres en activité ont gagné les prix – Evelyn Murphy, technicienne dans le programme de prévention de blessures non-intentionnelles, Samir M.A. Abdel Wahab El Hemsy, technicien en technologie informa tique à EMRO et Jenny Murcott, assistante administrative dans le programme de santé de la re-production, et de recherche. Nous sommes heureux de continuer à soutenir cet événement pour montrer notre solidarité envers le personnel et le Fonds. C’est également une excellente occasion de promouvoir notre associa-tion. Plusieurs personnes nous ont demandé des renseignements et/ou pris de la documentation et un nouveau membre s’est inscrit. Quelques membres de l’AOMS habitant la région sont venus à la Fête et se sont arrêtés pour bavarder.

Sue Block Tyrrell et Maria Dweggah -----------------------------------------

UN Special Le Comité exécutif de l’AOMS a eu le plaisir de collaborer avec l’équipe de rédaction de UN Spe-cial pour la préparation de l’édition du mois de novembre 2016 qui vise le thème de la retraite The Golden Age. La revue contient des articles par plusieurs membres du Comité exécutif et des pho-

tos des membres actifs de l’AOMS. Pour les lecteurs qui habitent la région de Genève et désire-nun exemplaire, vous pouvez en trouver dans notre bureau 4141. D’autres lecteurs peuvent être intéressés à trouver la revue en ligne au site www.unspecial.org

Le Comité exécutif

Genève et région

Le Courrier des lecteurs

Le fils de Lauri Jalanti "mainminnocente" qui a

tiré les numéros gagnants

Maria Dweggah, Evelyn Murphy et Sue Block Tyrrell

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Cafés et déjeuners– les dates en 2017 Voici les dates de ces réunions informelles pour les retraités du système des Nations Unies. Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous.

Nyon : Ensemble pour le café de 10 h.00 à midi – au salon de thé Le Cham’, 2 route de St Cer-

gues, derrière la gare de Nyon, en face de la poste: les lundis 9 janvier, 3 avril, 3 juillet et 2 octo-bre; les mercredis 1er février, 3 mai, 2 août et 1er novembre; et les vendredis 3 mars, 2 juin, 1erseptembre et 1er r décembre.

Ferney-Voltaire : déjeuners le dernier lundi du mois à Chez Toni (Café Voltaire), 10 Grand ’rue à midi. Le restaurant est à l’intérieur du café, en face du bar et sur la gauche.

Genève : le premier mercredi du mois, cafés « Carrefour international » de 14 à 16 heures à Cité

Seniors, 62 rue de Lausanne/28 rue Amat. Cité Seniors offre de nombreuses activités. Vous trou-verez leur programme à www.seniors-geneve.ch. Vous pouvez aussi les appeler gratuitement au 0800 18 19 20. Le premier mardi du mois ils tiennent une session d’information santé de 13 :30 à 17 heures. Une infirmière diplômée est disponible pour donner des conseils de santé, répondre aux questions, prendre la tension artérielle et vérifier la glycémie. Cité Seniors est ouvert du mardi au vendredi de 9 à 17 heures et le dimanche de 11 à 17 heures.

-------------------------------------- Nous avons le plaisir d’accueillir dans la grande famille de l’AOMS les membres suivants :

Membres à vie Mimi Delessert, M. et Mme Pierluigi, Elizabeth Malaguti

Conversion à membre à vie Leny Borner

Membres annuels Siva Kumaran Murugasampillay

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Réponse au diagnostic de la «peste d’Athènes» (QNT 105): Les épidémiologistes n’arrivent pas à se mettre d’accord sur ce que l’on a appelé la peste d’Athènes. Les diverses hypothèses sont: typhus, variole, rougeole, typhoïde, ou encore Ebola,

maladie virale surinfectée, ou même la possibilité de plusieurs maladies dans une population non immunisée. Nous resterons donc sur notre faim, en pensant qu’un jour peut-être, la lumière jaillira.

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Corrigendum: dans la version papier du QNT105, deux «coquilles» se sont malencon-

treusement glissées: Version française: page 6: il fallait lire «il y a 2500 ans et non il y a 500 ans» Le lecteur aura évi-

demment rectifié de lui-même.

Dans les versions anglaise et française: page 15: conférence d’Alma Ata: 1978 et non 1976

Merci à Stanislaw Orseszyna et J-M Leclercq d’avoir signalé ces erreurs. DC

Nouveaux membres

Genève et région, suite

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Décès du Dr Halfdan Mahler Chers Membres,

Nous avons le regret de vous informer du décès du Dr Mahler le 14 décembre. Veuillez trouver ci-dessous le message de la Directrice générale envoyé à tout le personnel le 15 décembre.

“Chers collègues,

C’est avec une profonde tristesse que je dois vous informer du décès, surve-nu hier, de l’ancien Directeur général de l’OMS, le Dr Halfdan T. Mahler. Le Dr Mahler a été Directeur général de l’OMS pendant trois mandats, de 1973 à 1988. Il restera dans nos mémoires pour avoir été l’inspirateur de la Santé pour tous et de la Déclaration d’Alma-Ata, les fondements du mouvement des soins de santé primaires. Beaucoup de membres du personnel gardent de très bons souvenirs du Dr Mahler et de sa contribution extraordinaire à la santé mondiale. J’invite le personnel du Siège à une commémoration de sa vie et de son action, ce jeu-

di 15 décembre à 13 heures (heure de Genève) dans la Salle du Conseil exécutif. J’espère que vous serez nombreux à pouvoir venir et je vous encou-rage à échanger avec vos collègues vos expériences et vos réflexions sur le travail accompli sous la direction du Dr Mahler et sa contribution à la santé mondiale. Margaret Chan” Trois membres du Comité exécutif de l’AOMS ont pu assister à la commémo-ration le 15 décembre.

Un livre de condoléances pour la famille sera disponible prochaine-ment. Si vous voulez nous envoyer un message pour inclure dans le livre, veuillez nous l’envoyer par courriel ou par poste et nous assure-rons son inclusion dans le livre.

Veuillez informer vos collègues qui n’ont pas d’adresse courriel.

Le Comité exécutif de l’AOMS