TABLEAU DE SYNTHÈSE DES APPORTS DES PUBLICS · tableau de synthÈse des apports des publics Le tableau ci-après compile, de manière synthétique, toutes les contributions des publics,

- 1 - 1 -

LA V

ILLE

QUI

FAB

RIQU

E SO

N H

ISTO

IRE

Octobre 2013

TABLEAU DE SYNTHÈSE DES APPORTS DES PUBLICS

Le tableau ci-après compile, de manière synthétique, toutes les contributions des publics, que ce soit le grand public ou les publics spécifiques. La première colonne du tableau rassemble les contributions du grand public, exprimées lors des rencontres ci-dessous :

Le forum ouvert, le 20 juin 2013 sur l'espace public du centre commercial de Bonne ;

Deux temps d'ateliers, les 25 mai et 1er juin 2013 à la Plateforme, place de Verdun ;

Conférence sur l’évolution de la ville, le 12 avril 2013 ;

Conférence sur les formes urbaines, le 21 mai 2013 ;

Conférence sur la ville qui produit, le 18 septembre 2013 ;

Le temps de restitution de la concertation, le 28 septembre 2013.

La deuxième colonne du tableau rassemble les contributions des publics spécifiques, exprimées lors des rencontres ci-dessous :

Rencontres avec les promoteurs, bailleurs sociaux et architectes (le 13 février 2013 et le 17 avril 2013) ;

Rencontres avec les acteurs économiques (le 9 avril 2013 et le 26 juin 2013) ;

Rencontre sur « Grenoble, des éco-quartiers à l’éco-cité » avec le Comité scientifique des éco-quartiers (le 12 avril 2013) ;

Café de l'architecture « PLUriel » organisé par la Maison de l’architecture (le 02 juillet 2013) ;

Table ronde « La ville s’adapte, les seniors participent », organisée par le CCAS (le 03 juillet 2013) ;

Visite du prototype Canopéa, suivie d'un débat, organisés par l’association Ville et Aménagement Durable (le 04 juillet 2013).

Les apports des publics ont été classés selon les quatre axes annoncés dans la délibération, avec un ajout sur la ville qui débat. Puis pour une question d’aisance de lecture, les apports ont été classés, sous chaque axe, en différents sujets. Ce tableau a été réalisé avec le concours du CAUE de l'Isère pour la compilation des apports des publics spécifiques et de WZ & associés pour la compilation des apports du grand public.

http://infos.grenoble.fr/concertationplu/Sommaire.pdf

- 2 - 2 -

SYNTHÈSE DES APPORTS DE LA CONCERTATION DES PUBLICS

1. LA VILLE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE ET DE L'INNOVATION

Espaces verts – végétalisation – trame verte – jardins partagés :

CE QUI EST RESSORTI DE LA CONCERTATION GRAND PUBLIC

CE QUI EST RESSORTI DES RENCONTRES AVEC DES PUBLICS SPÉCIFIQUES

> La réalisation d’espaces verts est une attente forte. > Poursuivre les connexions entre les espaces verts, créer des liaisons entre les différents espaces verts, tout en étant vigilent aux effets de coupures, notamment entre des espaces ou quartiers mono-fonctionnels. > Réaliser des espaces verts pouvant répondre à différentes échelles d’usages : ceux de l’immeuble, ceux du quartier, ceux de la ville et au-delà les usages liés au grand paysage. Idée forte : ces espaces fonctionnent de manière articulée car ils répondent à des usages spécifiques. > Permettre la création de micro-espaces verts, répartis de manière homogène dans la ville. > Maintenir, voire développer la présence des arbres. Idée forte : privilégier des essences d’arbres adaptées au contexte urbain, permettant un entretien facile, n’obstruant pas à terme la vision des perspectives et du grand paysage. > Besoin de préciser et caractériser les utilisations possibles des espaces verts privatifs. Idée forte : il est dommage que certain espaces verts privés ne soient pas utilisables par les habitants.

> Développer la notion de nature en ville. > Travailler la trame verte à différentes échelles et l'associer avec la qualification paysagère des espaces publics. > Végétaliser les façades et les toitures. > Consolider la cohérence et la continuité des micro-espaces verts qui constituent la trame verte.

- 3 - 3 -

> Développer des espaces de type jardins partagés. Rendre possible le développement de jardins hors sol en toiture (exemple des Casemates).

> Développer des jardins partagés dans la trame verte, à l'articulation des espaces publics et privés.

> La végétalisation, sous toutes ses formes, rend acceptable la densification. > La végétalisation des toitures est fortement souhaitée, voire fortement attendue. Accueil positif unanime pour ce type de dispositif. Idée forte : Attentes importantes autour du passage de réalisations ponctuelles vers une généralisation ; notion d’amplification du dispositif. > Les murs végétaux doivent être expérimentés, il faut faciliter et encourager les initiatives des habitants sur ce type de réalisation.

> La densification doit amener des espaces verts, de nouveaux parcs.

L'eau dans la ville – la trame bleue



> Rendre l'eau plus présente dans la ville : sur le sol et même sur les façades ! > Renforcer, dans les aménagements d’espaces publics, la présence de l’eau sous toutes ses formes : fontaines, points d’eau potable pour boire, bassins naturels, bassins d’agrément. Cette présence de l’eau ne doit pas être limitée aux espaces verts mais être rendue possible sur tout type d’espaces publics, même dans les endroits très urbanisés. > Ré-ouvrir tant que possible les rivières busées, faire revenir l’eau dans les anciens parcs, place de la Gare, place Jean

> Interroger la remise à l'air libre de l'eau à l'origine du tissu urbain de certains quartiers (canaux).

- 4 - 4 -

Moulin… > Tourner la ville vers sa rivière.

> Mettre en valeur le Drac, envisager un rapport direct avec le cours d'eau.

Biodiversité



> Demande d’intégration systématique d’études environnementales préalables dans les projets de construction et d’aménagement, notamment par la réalisation d’inventaires faunistiques et floraux. > Développer des espaces d’accueil et de protection pour les espèces animales. > Les aménagements et principes de gestion type entretien et fauchage raisonnés permettant une plus forte prise en compte de la biodiversité dans la gestion des espaces verts doivent être étendus.

> Travailler sur le coefficient de biodiversité

Qualité des espaces publics



> Couvrir les grands parkings extérieurs par des toitures végétalisées. > La minéralisation des espaces publics doit être limitée pour permettre une meilleure infiltration des eaux pluviales et assurer une régulation thermique. Idée forte : réduire les surfaces imperméables, encore trop importantes dans les projets d’aménagements.

> Gérer les incivilités cyclistes et piétonnes sur l'espace public. > Les incivilités concernent aussi les déplacements dangereux et le stationnement sauvage (cycles, motos et quatre roues). Il faut définir des limites plus claires entre ce qui est encore tolérable et ce qui ne l'est plus. (CCS2) > Travailler à la sécurité de jour comme de nuit.

- 5 - 5 -

> Réduire les conflits d’usages entre piétons et vélos sur les boulevards : les sens de circulation sont mal respectés par les cyclistes, les pistes cyclables sont mal identifiées, les tracés et marquages au sol sont parfois anarchiques, fantaisistes et manquent d’homogénéité. Réduire également les conflits d’usages entre piétons et trottinettes / rollers, en établissant une règle claire. > Certaines venelles/rues pourraient être traitées en espace partagé. > Diminuer l’impact de la voiture sur l’espace public, notamment sur les places. (CCS2) > Vivre ensemble dans un centre-ville apaisé. (CCS2) > Promouvoir et faciliter la fréquentation des quais : (CCS2) Renforcer les liens entre les deux rives ; combattre le bruit comme principale source des nuisances des résidents en centre-ville ; penser aux incivilités possibles dans les projets d'urbanisme et localiser certains commerces ou activités à risque de nuisance à des endroits peu sensibles ; organiser la coexistence apaisée des modes de transports.

Patrimoine paysager, architectural et urbain



> D’un côté l’aménageur permet d’assurer la cohérence du projet (sur l’architecture et sur la coordination) mais d’un autre côté il existe un besoin de diversité de formes urbaines et architecturales pour une ville de qualité. > Maintenir l’esprit des quartiers, s’inscrire dans une logique de

> Garder la spécificité de Grenoble : panorama sur les montagnes. > Développer l’attractivité culturelle et historique du centre-ville en réemployant les bâtiments sous-utilisés. (CCS2) > Veiller à ce que l’innovation architecturale et technique

- 6 - 6 -

rénovation du patrimoine pour éviter la monotonie architecturale. > Favoriser le maintien et la rénovation des constructions existantes afin de conserver une diversité urbaine qui témoigne de l'histoire et du développement de la ville.

respecte la qualité architecturale et historique du bâti. Un aménagement moderne et innovant ne doit pas nuire à la qualité du patrimoine historique (architectural et paysager) qui doit au contraire être mis en valeur. (CCS2)

> Les opérations d'aménagement type ZAC sont perçues comme trop monotones, sans diversité architecturale suffisante, ce qui accentue l'effet de masse. > Il se dégage une impression de monotonie des nouvelles constructions : manque de diversité architecturale (formes, matériaux…). De Bonne est souvent citée en exemple pour la diversité architecturale (matériaux, couleurs), notamment pour la distinction entre le soubassement et le reste de l'immeuble. > Délimitation de l'espace public/privé par rajout d’éléments extérieurs (balcons, entrée spéciale, accès particuliers aux logements), notamment pour les grand logements.

> Permettre une diversification de la production architecturale (variation d'alignements, vues sur jardin, …). > Généraliser la présence de balcons et de terrasses aux immeubles. > revoir et assouplir la règle des deux étages en retrait car cela influe sur le coût de la construction.

> Renforcer les espaces d’ombre et de fraîcheur. > Nécessité d’adapter rapidement la ville aux changements climatiques en travaillant sur la fraîcheur naturelle, la taille des ouvertures au sud, une végétalisation cohérente, intelligente et bien pensée.

> Agrandir les ouvertures. Donner de la lumière aux logements.

Construction / contexte / identité des quartiers



> Faut-il faire de grosses opérations d’aménagement (type ZAC), mal perçues par les quartiers environnants car trop brutales, ou un «pointillisme urbain» ?

> Intégrer les projets d'urbanisation nouvelle dans une démarche de requalification et rénovation de l'existant. Les immeubles neufs doivent respecter l’existence des immeubles

- 7 - 7 -

> Une question majeure se pose pour le PADD : Quels sont les objectifs démographiques pour Grenoble ? > Il est anormal que les habitants n’aient pas eu leur mot à dire sur le débat sur le PLH, sur le nombre de logements à construire.

conservés pour l’unité future du quartier. Ne pas sentir de frontières, besoin de sentir une identité, une appartenance à un quartier. (CCS2) > Porter une attention particulière à l'ensoleillement, au rapport à l'environnement immédiat et aux espaces extérieurs du bâti. > Conforter les faubourgs villageois (mixité fonctionnelle, sociale, urbaine…) au travers d'une densification par touches, contextuelle et basée sur l'habitat intermédiaire. > Définir des conditions d’aménagement par quartier pour permettre à chacun de conserver son identité tout en restant ouvert sur la ville. > Répondre à la diversité des quartiers et trouver des réponses adaptées et diversifiées → L'habitat intermédiaire peut constituer une réponse intéressante. > Les règles du PLU permettent de réaliser des projets contextuels, cela ne pose pas de problèmes particuliers. > Conserver / recréer "l'esprit de village" de certains quartiers. Conserver l'esprit du lieu en prenant en compte les usages. > Requalifier les portes d'entrée de quartiers.

Hauteur - Densité



> La perception de densité peut aussi venir de la distance entre façades : si De Bonne est souvent plébiscitée, cette question précise y fait débat.

> Aujourd'hui, la hauteur d'un immeuble à construire fait plus débat que la densification (notion difficile à appréhender). (CCS2) > Intensifier la ville en terme de tissu urbain.

- 8 - 8 -

> La densité est acceptable si elle s’accompagne d’une haute qualité des espaces publics et d’une haute qualité de service, notamment en termes d’équipements et de commerces de proximité. > Hauteur et densité sont souvent redoutées, la ville étant perçue comme déjà suffisamment dense. Spontanément, la préférence va vers des immeubles de 3 à 4 étages plutôt que 7 ou 8. Les immeubles hauts sont assez massivement craints voire rejetés. La relation avec le grand paysage est importante pour éviter l'impression de densité et d'enfermement. Maintien de failles dans le bâti pour conserver cette relation. > La densification autour des axes structurants de transport type tramway doit être renforcée. > Limiter le nombre de logements par bâtiment pour diminuer l'impression de densité. > Penser à travailler sur la densité à l'échelle du logement : beaucoup de sous-occupation par rapport à la superficie du logement.

> Allier densité de bâti et densité de services. > La densité doit être appréciée en fonction du site, du paysage. > Réfléchir à la capacité à se densifier dans la perspective d'une ville durable. > Ne pas dissocier densification et attractivité. La densification doit aller de pair avec la qualité des espaces publics. > La densification doit amener des espaces verts, de nouveaux parcs. > améliorer la densité en rendant accessibles les toitures végétalisées.

Nuisances - Gestion du bruit



> Mieux répartir sur la journée les passages des engins d’entretien / nettoyage ou de ramassage des ordures ménagères pour limiter le bruit tôt le matin. > Penser l’organisation des espaces verts pour que les logements

> La charte de la vie nocturne n'est pas suffisante, le centre est accueillant (Bar, resto..) mais cela crée des nuisances sonores. > Concilier les usages contradictoires "résidentiel vs. animation" ; priorité pour la qualité de vie des habitants. L'animation nocturne fait partie de la vie urbaine, légitime si limitée

- 9 - 9 -

à proximité immédiate ne soient pas exposés au bruit, notamment en soirée. Idée forte : limiter les conflits d’usage entre résidents et utilisateurs de parcs sur la question du bruit. > La question de l'isolation phonique revient de manière régulière, tant pour la question du bruit entre logements que vis-à-vis de l'extérieur. > Renforcer l’isolation phonique des logements. Idée forte : la densité est souvent mieux supportée si les logements sont bien isolés d’un point de vue phonique.

à un niveau sonore et des horaires normaux. Il faut gérer cet usage d'un centre-ville au service d'une agglomération, de sorte que familles avec enfants et personnes âgées puissent habiter les zones animées. (CCS2)

> Il faut des mesures du bruit, de l'air et il faut des plans directeurs à l'échelle de l'agglomération sur ces nuisances.

Généralités sur la transition écologique



> Idée forte : innover dans le domaine de l’écologie urbaine. > La transition énergétique doit être un axe prioritaire. Elle peut se traduire par la poursuite de la construction de bâtiments ou parcs à forte dimension écologique, par le développement des éco-quartiers.

> Fixer des obligations en terme de pourcentage de logements expérimentaux dans les ZAC afin de tester de nouvelles pratiques (par exemple au niveau de la qualité de l'air). > Faire le lien entre le PLU et des notions telles que la ville "post-carbone" et la "ville des courtes distances".

Eau dans les bâtiments



> La proximité de la nappe phréatique impose une protection importante de celle-ci. Elle pourrait alors être mobilisée, notamment par des aménagements en géothermie.

- 10 - 10 -

> Utiliser les eaux de pluie pour alimenter des installations du foyer.

Energie des bâtiments



> Inclure et imposer systématiquement un bilan carbone dans chaque projet. > Permettre les dépassements d’isolants extérieurs par rapport aux règles d’alignement sur la voirie. > Imposer la rénovation thermique dans tout projet de réhabilitation.

> Évoluer vers des pistes de prise en compte de l'énergie grise (matériaux moins carbonés). > Favoriser des matériaux locaux.

Performance des bâtiments et opérations urbaines



> Penser des dispositifs d’accompagnement des locataires dans leurs demandes de travaux auprès des propriétaires, notamment sur les questions énergétiques. > Individualiser les consommations dans les immeubles collectifs pour permettre à chacun de bénéficier d’un gain financier direct si des efforts sur les consommations sont réalisés.

> Perfectionner le niveau BBC et avancer sur les champs de comportements de la population. > Laisser de la souplesse aux critères spécifiés dans les cahiers des charges pour les ZAC (par exemple imposer des outils de simulation thermique dynamique et non des logiciels qui ne reflètent pas la réalité).

> Pas de contribution issue de la concertation sur cette question précise mais des apports sur la question de l’éclairage urbain : Demande de limitation de l’éclairage urbain tout en restant vigilent à la notion de sentiment de sécurité. Interdiction des éclairages commerciaux après fermeture. Travailler à améliorer l’existant (meilleure orientation pour limiter les déperditions, développement des ampoules LED).

- 11 - 11 -

Penser un éclairage public « intelligent » : détection de présence, modulation en fonction de la luminosité nocturne (météo, et lune, durée du passage diurne/nocturne en fonction des saisons). Idée forte : Attente de meilleures ambiances et performance de l’éclairage nocturne.

> Repenser la climatisation qui favorise le réchauffement lors des périodes de grosses chaleurs par le rejet d’air chaud en extérieur.

2. LA VILLE A HABITER A VIVRE, LA VILLE, LA VILLE ABORDABLE ET ACCESSIBLE, LA VILLE DES PROXIMITES ET DES ACCES

Le coût des logements



> Le coût du logement (locatif et accession) est perçu comme trop élevé : frein à terme pour le développement de la ville.

> Avoir une approche de coût global des logements intégrant les frais de maintenance. > Limiter la rente foncière, même si la densité la fait monter. > Stabiliser les logements à un prix abordable avec des clauses anti-spéculation.

> Répondre à l'échelle du quartier et pas à chaque fois qu'une parcelle seule se libère. > Les ZAC fonctionnent bien, mais il faut changer les règles dans le diffus pour obtenir un coût abordable. > Elaborer le plan de masse avec un souci d'économie.

- 12 - 12 -

Performance énergétique des bâtiments



> Systématiser les installations solaires sur tous types de constructions. > Favoriser l’exposition des logements au soleil pour limiter les consommations énergétiques en hiver.

> Développer les énergies renouvelables sur les bâtiments (panneaux solaires, éoliennes…). > innover en terme de matériaux.

> Trouver les qualités de l'habitat individuel dans l'habitat intermédiaire et collectif.

> Trouver d'autres formes d'aménagement que les ZAC. Encourager l'habitat participatif, l'autopromotion, l'auto-construction…

Politique foncière



> Attention le prix des logements ne doit pas être réduit au prix du foncier. La question est plutôt celle de la rente foncière.

> Identifier et répertorier les gisements fonciers disponibles. > Réfléchir plus globalement en terme de foncier. > Déboucher sur une plus grande maitrise du foncier. > Créer des liens entre les règles de stationnement et la charge foncière.

- 13 - 13 -

Logements sociaux – mixité sociale



> Expérimenter la mixité sociale à l'échelle de l'immeuble, voire de la montée d'escalier. Imaginer des solutions pour mixer accession privée et accession sociale. > Trouver de nouveaux outils pour favoriser la mixité sociale et fonctionnelle à l’échelle de l’îlot voire de l’immeuble (mixité verticale notamment). > La mixité sociale doit se penser à l’échelle de toute la ville, le besoin de rééquilibrage entre le sud et le nord est souligné. > Besoin d’un travail géographique plus fin sur la répartition des obligations de logements sociaux. > Mixité à grande ou petite échelle : peut-on agir sur la question du peuplement une fois l’opération livrée ?

> Créer la mixité sur l'ensemble du territoire mais également à l'échelle de la cage d'escalier. > Privatiser au maximum le logement social, hormis le logement très social, il faut que le logement soit abordable en accession > Donner le droit aux personnes privées de faire du VEFA (vente en état futur d'achèvement) et ainsi faire de la mixité sociale sans les bailleurs. > Abaisser l'obligation de réalisation de logements sociaux aux opérations de 4 ou 5 logements. > Dans le parc de logements sociaux, la sous-occupation est un problème auquel il faut remédier.

> Favoriser des interventions en frange des quartiers d'habitat social pour "infuser" de la mixité. > Lutter contre les réputations des quartiers pour accompagner la mixité sociale.

> La présence de toutes les générations est un des garants de la mixité d'un quartier qui est difficile à tenir au niveau d'un immeuble neuf (raisons règlementaires et financement). (CCS2)

Qualités des logements



> Concevoir des logements adaptables à tous. > Habiter le centre-ville ne doit pas être hors de prix Augmenter le nombre de logements sociaux, y compris pour personnes âgées et étudiants. Dans les grands projets urbains,

- 14 - 14 -

développer une part importante de logements accessibles socialement ; intégrer dans les projets dès leur phase de conception une démarche intergénérationnelle et les aspects liés aux personnes en situation de handicap et/ou à mobilité réduite. (CCS2) > Favoriser la mixité intergénérationnelle dans les opérations de logements (ex. : quotas de logements adaptés pour le maintien des personnes âgées à domicile). > Partager le logement entre étudiants et personnes âgées. > Pouvoir adapter le logement à des handicaps permanents ou temporaires. > Trouver des solutions de vie répondant à des degrés différents d'autonomie pour des personnes âgées ou handicapées. > Adapter les logements en mettant en place des services et technologies nouvelles (en particuliers pour les personnes âgées). > favoriser les concepts d'appropriation et la présence humaine (mutualiser les gardiens à l'échelle d'un ou de plusieurs îlots). > Le concept de « nudge vert » est intéressant : conduire l'individu à faire des choix qui vont dans le sens de l’intérêt général.

> La modularité des logements est perçue comme une piste à creuser, notamment pour s’adapter aux évolutions familiales. > Importance des espaces "annexes" : balcons, terrasse, toitures-terrasses accessibles et végétalisées, espaces verts collectifs et privatifs en lien avec les logements, mais aussi salles collectives, logements mutualisés (sur l'exemple des opérations d'habitat participatif).

> Prendre en compte l'évolutivité des logements pour répondre aux besoins des habitants. > Travailler la modularité des logements. > Offrir des logements adaptés aux modes de vie des habitants ("droit au soleil", aux espaces extérieurs…). > Livrer des logements sans aménagements intérieurs.

- 15 - 15 -

> Proposer de ne faire l'aménagement des espaces collectifs qu'une fois que les habitants sont là : laisser une partie de l'aménagement des espaces extérieurs aux occupants. > Permettre le développement des composts collectifs en imposant des espaces réservés dans les constructions neuves. > Penser des espaces dédiés pour accueillir les poubelles de tri sélectif dans les logements neufs.

> Les enfants proposent des extensions de bâtis existants avec des formes originales.

Quartiers en renouvellement urbain et bâti ancien



> Favoriser des interventions en frange des quartiers d'habitat social pour "infuser" de la mixité. > Lutter contre les réputations des quartiers pour accompagner la mixité sociale.

> La question de l'isolation phonique revient de manière régulière, tant pour la question du bruit entre logements que vis-à-vis de l'extérieur. Renforcer l’isolation phonique des logements. Idée forte : la densité est souvent mieux supportée si les logements sont bien isolés phoniquement. > Il faut que les incitations à l’isolation des logements (aides, taux zéro, crédit d’impôt…) perdurent dans le temps. Il faut prolonger l’opération Mur-Mur de l’agglomération. Idée forte : accompagner les propriétaires. > Favoriser le maintien et la rénovation des constructions existantes afin de conserver une diversité urbaine qui témoigne de

> Reconstruire la ville sur la ville.

- 16 - 16 -

l'histoire et du développement de la ville. > Rénover l’ancien pour éviter sa paupérisation et de nouvelles ségrégations (OPAH...). Lors d'opérations sur des tènements importants, partir des franges et faire de la couture urbaine avec les nouvelles constructions et l'aménagement.

> Etendre la prise en compte de la performance énergétique dans les constructions neuves en jouant sur des leviers type crédits d’impôt ou taux de TVA.

> Lutter contre la précarité énergétique.

Pôles inter-quartiers



> Le choix du mode de déplacements est intimement lié à la perception de la proximité et la notion de quartier. > La question des transports détermine en grande partie la localisation des activités. > Une définition de la proximité a été proposée : "Mon quartier c'est 500 m autour de chez moi...".

> Rompre la solitude des personnes isolées par l'attractivité de la ville (commerces, services, jardins, lieux culturels...). > Importance du quartier, de la vie de quartier. > les centralités et pôles de vie : quelles fonctions et quelles morphologie ? > Allier densité de bâti et densité de services. > La ville doit permettre une proximité de services et de commerces. > Aménager des espaces publics favorisant la convivialité et le lien social.

- 17 - 17 -

> Donner aux associations les moyens d'agir. Les associations jouent un rôle essentiel pour le « vivre-ensemble » et ont des besoins légitimes. En centre-ville, elles nécessitent les mêmes moyens qu'en périphérie, sur la base d’objectifs clairs quant à leurs actions et résultats. Les associations sportives et culturelles s'adressant aux habitants du centre-ville ont besoin de lieux d'activités adaptés. Un premier pas serait de mieux gérer les locaux existants, de les mutualiser et de les exploiter à leur capacité maximale. (CCS2)

Equipements



> Penser la situation des équipements en fonction des transports collectifs.

> Des équipements du centre-ville avec des fonctions à l'échelle de l'agglomération Ne pas oublier le centre-ville dans la programmation de nouveaux équipements. Equipements de loisirs et sportifs manquent pour les habitants du centre, notamment les enfants. A l'Esplanade, création d’un équipement culturel au niveau de l'agglomération, p.ex. une bibliothèque, un souhait de nombreux acteurs ; développer l'attractivité culturelle et touristique du centre historique (bâtiments sous utilisés : ancien musée-bibliothèque, Hôtel des Lesdiguières, Palais du parlement). (CCS2)

> Demande d'un accompagnement fort de nouvelles constructions par des équipements de proximité, notamment scolaires.

> Sur la ville à vivre, il manque un retour sur la ville qui éduque et la ville qui soigne.

- 18 - 18 -

Solidarité intergénérationnelle



> Attention à la solitude des personnes vieillissantes et à ce qu'elles puissent maintenir du lien social.

> Développer une réelle qualité de vie et une ville apaisée. > Créer du lien entre les habitants de tous les âges. > Apporter une attention particulière aux lieux de rencontre sur l'espace public, sources de lien social. > prendre en compte l'ensemble de la population lors de la création des espaces publics. > Partage des générations, cohabiter ensemble : Que peut-on partager ? Comment vivre ensemble ? > Mettre en place des salles pour des activités intergénérationnelles. > Mettre en place des plateformes de services pour répondre à la perte d'autonomie : aide à domicile, service médico-sociaux…

Mobilité – modes de déplacement



> Sécuriser les pistes cyclables pour permettre les déplacements à vélo de toutes les générations (enfants / ados / personnes âgées). > Utiliser les transports en commun et l’intermodalité pour renforcer les pôles de centralité. > Réaliser un plan accessibilité PMR qui indique les points noirs.

> Garantir la fluidité de la circulation en centre-ville Un visiteur ou habitant doit pouvoir se rendre à Grenoble en voiture (stationnement voir ci-dessous). Pour cela, il faut optimiser l'exploitation et le flux sur les routes de contournement, et maintenir les voies de transit existantes. Les cycles doivent pouvoir traverser Grenoble par le centre sur des voies de transit dédiées. (CCS2)

- 19 - 19 -

Idée forte : anticiper dans son parcours une difficulté. particulièrement importante. Poursuivre les efforts pour libérer les espaces de circulations piétons / PMR des stationnements sauvages voitures / vélos / 2 roues.

> Séparer de manière claire les modes piétons/cycles (problème des pistes cyclables sur les trottoirs). > Développer le transport par vélo électrique, très bénéfique pour les personnes âgées. Cela pourrait être développé dans le cadre d'un service civique.

> Avancer sur les projets de transport par câble, qui est une solution d’avenir, sans pollution, sans bruit. > Privilégier les modes doux, même sur des voiries de dimension importante sans forcément permettre la circulation automobile. > Imaginons une ville totalement cyclable avec parfois quelques voitures et camions silencieux, pour les livraisons et les activités. > La ville sans voiture est une illusion ou alors la ville sera sans activité. > Comment réduire les coûts d’utilisation des Parkings Relais pour favoriser leur utilisation quotidienne dans les déplacements pendulaires domicile / travail ?

> Améliorer les espaces réservés aux modes doux sur les grands carrefours pour fluidifier et sécuriser l’ensemble du trafic. > Sécuriser les pistes cyclables au centre-ville actuellement trop étroites, encombrées par le stationnement sauvage de voitures. > Favoriser la publicité pour les modes actifs par des mesures fiscales ou financières incitatives. > Créer des voies de dépassement aux arrêts de bus pour fluidifier la circulation des véhicules légers. > Rationaliser l’offre de transport en commun en fonction de la

> La ville doit être accessible à tous. > Dimensionner correctement les voiries neuves ou rénovées (cycles, piétons, voitures, bus) selon une modélisation des flux réaliste, et privilégier l'utilisation mixte ou partagée des voiries. (CCS2) > Travailler à l'accessibilité pour tous des transports en commun (bus et tram). > Grenoble est une ville où on circule difficilement. Comment remplacer la voiture sans nuire à l'attractivité du territoire ? > Développer des connexions inter-quartiers. > Intégrer le vélo au "paysage" de la ville, le "mettre en scène" dans les opérations. > Travailler à la sécurisation (équipements d’arceaux) et à l'accessibilité des locaux vélos. > améliorer la signalétique pour les modes doux. > Apaiser les conflits d'usages entre les différents modes > Encourager le développement des Plans de Déplacements des Entreprises pour inciter les employés à utiliser les transports en commun.

- 20 - 20 -

fréquentation des lignes. Idée forte : supprimer les lignes dont la fréquentation est très faible pour réduire les coût et la pollution. > Développer une offre de transports publics plus tard en soirée. Elle répondra à des besoins aussi bien pour les déplacements liés aux loisirs qu’au travail. Idée forte : adapter les horaires des TC aux horaires de travail sur la période 19h / 22h pour capter des utilisateurs qui habitent en périphérie ou à l’extérieur de l’agglomération.

> Rallonger les horaires de bus pour ne pas limiter les déplacements des personnes empruntant les TC.

Maillage - liaisons



> Les cheminements créent l'espace et l'ambiance. Ils amènent de la vie.

> Mettre en réseau les espaces publics de différentes formes, usages et attractivités. > Assurer des liaisons et connexions entre les quartiers. > Les traversées du Drac et de l'Isère restent difficiles, notamment pour les modes doux.

Stationnement



> Développer fortement l’offre de stationnement vélo. Idée forte : pouvoir garer son vélo en bas de chaque immeuble. > Construire des garages à vélos et adapter leurs formes aux nouvelles pratiques cyclistes comme les remorques ou les triporteurs. Intégrer des garages à vélo dans les équipements publics, notamment les crèches. Intégrer des garages à vélos

> Mieux organiser le stationnement dans les zones densifiées, et permettre à tous de stationner leurs véhicules (CCS2) Généraliser le stationnement payant en surface (tarifs différents pour résidents et visiteurs) ; prévoir le stationnement courte durée où nécessaire, et le faire respecter ; rééquilibrer la fréquentation des parkings par une politique tarifaire dynamique ; optimiser l'utilisation des surfaces dans les franges du centre-ville qui pourraient accueillir un stationnement en surface.

- 21 - 21 -

payants dans les parkings gérés par Vinci. > Rendre obligatoire une place de stationnement privatif par logement pour éviter le stationnement sur l’espace public tout en permettant aux habitants de ne pas être captifs des transports en commun. > Veiller aux risques d'inégalités sociales liées à une mise en œuvre de solutions différentes sur une même opération (sous-sol, extérieures...).

> Ouvrir le stationnement résident aux personnes qui travaillent. > Etendre le stationnement payant en permettant en contrepartie une diminution du prix résidents et une augmentation du prix pour les stationnements liés à des déplacements pendulaires. L’extension du stationnement payant est également source de création d’emplois. Idée forte : baisser le coût de stationnement pour les résidents incite à ne pas prendre son véhicule.

Réduire le stationnement en surface dans les zones denses, notamment sur les places, sauf pour deux-roues (cycles et motos) ; organiser le stationnement (en surface, en ouvrage et dans les immeubles neufs) en vue d'une mutualisation entre résidents et visiteurs, commerces/bureaux en journée, résidentiel/animation le soir et la nuit ; dimensionner les parkings relais à l'extérieur avec une capacité suffisante, et les ouvrir (payant) 24/24. > Développer le concept des parkings silos. > Adapter les normes de stationnement à la catégorie de population ciblée, à la typologie des logements, à la taille de l'opération mais aussi à l'environnement dans lequel se trouve le projet (proximité de la nappe ou autres éléments environnementaux qui entrainent des surcoûts). > Définir un nombre de locaux vélos à réaliser en fonction du nombre de logements (maximum un local pour 20 logements).

> Laisser plus de libertés dans les normes de stationnement PLU. Ne plus mettre de normes, mais fixer des objectifs à atteindre. > Imaginer une norme exigeant de réaliser 30 à 50% des places de manière règlementée dans l’opération et laissant la liberté aux constructeurs pour le reste du moment qu'ils répondent aux souhaits de la ville en terme de mobilité. > Prévoir des locaux réversibles/modulables pour une transformation de locaux de stockage en stationnement ou inversement. > Il manque des places de stationnement pour les bureaux, notamment pour les clients.

- 22 - 22 -

> Encourager l'utilisation de badges d'accès sécurisés pour les locaux vélos. > Etendre le stationnement payant.

Innovation



> Poursuivre le développement d’offre alternative au solisme automobile en renforçant par exemple CitéLib. > Permettre la réalisation de places en auto-partage au droit de l'opération ou au sein même de l'opération et en contrepartie, diminuer le nombre de places à réaliser. > Adapter et développer le principe de l’auto-partage pour des longues distances. Idée forte : jouer sur la tarification dégressive en fonction de la distance. > Subventionner le covoiturage et l’auto-partage à la même hauteur que les transports en commun (85%). > Développer des stations de voitures électriques en libre-service. > Développer le transport par navigation : chemin de halage ou autres… > Développer la traction animale. > Développer une offre type taxis brousses intelligents (départ à pleine capacité, parcours à la demande). > Innover en matière d’offre de modes doux, par exemple avec le

> Anticiper l'évolution de la place de la voiture dans 20 ans en étant prospectif et innovant. Apporter des solutions en terme de stockage de longue durée pour les voitures (semaine, mois). > Ne pas fixer une norme unique mais laisser le choix dans un panel d'options (places boxées, auto partage, parking extérieur...). > Développer la voiture électrique qui permet de stocker l'électricité produite durant les heures creuses en la mettant en synergie avec le logement. > Développer le transport par vélo électrique, très bénéfique pour les personnes âgées. Cela pourrait être développé dans le cadre d'un service civique.

- 23 - 23 -

Segway. > Rassembler sur une seule plate forme web l’ensemble des services de covoiturage, notamment les offres et demandes de trajets. > Mettre en place un système d’identification des véhicules lorsqu’ils sont en situation de covoiturage pour leur donner priorité en matière de circulation type utilisation de voie de bus. > Développer des flottes vélos dans les administrations à haut niveau qualitatif (nombre suffisant / entretien / équipements type remorque et sacoches). > Assouplir le système de location vélo / métrovélobox trop centralisé et parfois peu accessible aux habitants, comme l’exemple de la métrovélobox du boulevard Joseph Vallier réservée au personnel du pôle multimodal.

3. LA VILLE QUI PRODUIT

Identité de Grenoble : triptyque industrie/université/recherche ?



> La liaison université / recherche / entreprise est perçue comme un atout sur lequel s’appuyer pour assurer le développement de la ville.

> À Grenoble, on trouve des ressources et des talents qui permettent de se développer. On trouve des entreprises internationales, et des chercheurs, ce qui permet de se développer par l'innovation. > Développer des liens entre entreprises, lycées techniques et

- 24 - 24 -

universités > Les entreprises viennent s'installer à Grenoble pour la synergie recherche / développement mais aussi pour la qualité du cadre de vie et pour les loisirs.

> Relocaliser en ville les activités économiques en soignant les priorités d’accès et de circulation aux véhicules d’entreprises. > Les grandes activités sont à conserver. Mais dans un tissu plus diversifié avec de petites activités. Il faut s’interroger sur l'évolution de ces petites activités. > Faire revenir de l’activité et de l’emploi dans la ville. > Maintenir une offre de locaux d’activités accessibles pour éviter la fuite à l’extérieur de la ville centre, comme dans le secteur Flaubert par exemple, où il faut maintenir l'activité artisanale.

> Conserver et créer des zones de développement des start-up. > Développer des emplois dans la ville-centre. > Faire revenir de l'activité en ville est primordial. Favoriser la production de biens matériels et la création d'emplois.

> Valoriser une marque Grenoble innovation. > Développer des technologies dans la ville (connaissance automatisée, haut débit...). > Poursuivre les projets porteurs de croissance économique comme le projet de la Presqu’île. Idée forte : faire venir des entreprises.

- 25 - 25 -

Accueil de tout type d'activité économique



> Il est compliqué de faire venir à Grenoble des collaborateurs de bon niveau. ll est difficile de trouver du travail quand on n'est pas ingénieur. Problème notamment pour les conjoints. > La ville de Grenoble développe et commercialise plus qu'elle ne produit. Cela amoindrit la capacité de développement, de plus on vide Grenoble de ses ouvriers. > La ZAC reste l'outil privilégié pour produire de la surface d'activité. > Des locaux d'activités à loyer raisonnable. > Dégager du foncier économique à coût maitrisé.

> La mixité activité tertiaire / habitat est bien perçue, elle est même recherchée pour éviter l’effet « quartier d’affaire » monofonctionnel. > La ville se vide de ses activités économiques qui se relocalisent dans des zones monofonctionnelles ce qui engendre des déplacements et une consommation d'énergie supplémentaires et de la pollution. > La mixité entre habitat et activité crée de la convivialité et favorise l'impression de quartiers vivants. > Maintenir de l’emploi dans les nouveaux quartiers. > Comment répartir l’activité dans la ville ? Deux modèles sont possibles : celui d’une concentration autour des pôles existants ou

> renforcer la mixité de fonctions (commerces/petites activités en RDC et Habitat). > Les entreprises recherchent la proximité avec les équipements, les commerces et les logements. > Faire coexister les fonctions résidentielle et productrice d'une ville. Encourager la diversité des commerces, artisans et de la petite industrie par un aménagement appropriés des espaces publics. Il existe assez de bureaux au centre-ville pour couvrir les besoins futurs des administrations et sièges de sociétés. La construction de surfaces de bureaux doit se consacrer aux services de proximité. Optimiser la gestion et le flux des livraisons aux commerces et habitants. (CCS2)

- 26 - 26 -

au contraire d’une plus grande diffusion. > Diversifier la situation spatiale de l’activité économique : les grands projets d’aménagement type reconversion de friche doivent intégrer de l’activité. Le PLU devra rendre possible ce type de proposition. > Maintenir une diversité d’échelle pour la mixité fonctionnelle : des grands pôles d’activités regroupant plusieurs services et équipements et des répartitions plus diffuses. > Les zones d’activité regroupées créent des externalités négatives pour la production de logements à proximité. Attention à ne pas reproduire de grandes zones monofonctionnelles difficiles à faire vivre sur la durée.

> Maitriser l'amplitude de l'animation festive L'objectif doit être une densité maitrisée de bars et Cafés-Hôtels-Restaurants (CHR) partout dans la ville, en créant des zones animées avec des nuisances tolérées et limitées pour les riverains. Ces nuisances n'émanent pas des seuls CHR mais aussi de certains commerces ou groupes d'individus sur la voie publique. La Charte de la Vie nocturne représente une bonne approche de conciliation d'usages contradictoires. Les règlements sur l'utilisation d'espaces publics par les commerces et CHR doivent être utilisés comme outils de mise en œuvre des politiques de la ville. (CCS2)

> Il serait préférable de mettre des friches en attente plutôt que de construire des logements, pour pouvoir y proposer de nouvelles offres d'activités qui pourraient émerger dans les prochaines années.

> Quelle place pour l'industrie ?

> Maintenir une offre de locaux d’activités accessibles pour éviter la fuite à l’extérieur de la ville centre.

> Offrir des locaux adaptés pour conserver les jeunes entreprises. > Offrir des locaux d'activités en format petits modules. > Créer des nouveaux quartiers d'affaires / parcs tertiaires.

> Développer une économie qui intègre les questions environnementales. > Adapter le bâti ancien pour éviter le départ des activités dans le diffus.

> Comment la question de la santé des personnes âgées permet de faire marcher l'économie locale ?

> La production de biens à baissé aujourd'hui à Grenoble. La production aujourd'hui c'est aussi les services. Les personnes âgées représentent aujourd'hui 1/3 des revenus de l'agglomération.

- 27 - 27 -

> Sur la mixité fonctionnelle, tout le monde d'accord mais en fait on ne fait pas. Dans Berriat les activités sont parties. À présent, quartier beaucoup plus résidentiel.

La force de Grenoble demain, ce sont les + de 60 ans. > La plus grande capacité d’achat se situe chez les retraités ; il faut cibler sur eux les loisirs, la consommation, etc. > La force de Grenoble pourrait être aussi la production créative (science, tourisme, loisirs…) et l’artisanat d'art. > Oui pour la mixité fonctionnelle, plus adaptée à une certaine densité urbaine, mais le zoning est parfois nécessaire (ex Innovallée). > À New York l’agriculture est développée dans la ville ; À Grenoble le site de la Bastille pourrait jouer un rôle pour développer une agriculture de proximité.

- 28 - 28 -

L'offre commerciale



> Forte proportion de commerces à Grenoble : le commerce engendre un important lien social. C'est une dimension majeure avec la dimension emploi.

> Utiliser les transports en commun et l’intermodalité pour renforcer les pôles de centralité. > La marche, le vélo et les TC sont des moyens de mobilité utilisés pour les activités d’achat.

> Une offre commerciale attractive au niveau de l'agglo qui répond aussi aux besoins quotidiens (qui évoluent). (CCS2) Les commerces de proximité doivent rester au centre-ville ; aménager les places pour un usage mixte piétonnier, animation, commerce ; essayer de maintenir l’offre commerciale par des études de commercialité ; développer des offres de pôles de services.

> Ne pas forcement renforcer le mono-fonctionnalisme commercial du centre ancien mais plutôt offrir, sur l’ensemble de la ville, une proximité immédiate à des commerces du quotidien et à des centres commerciaux de plus grandes importances. > Attentes autour de polarités commerciales de petite échelle (quartier). Il faut un équilibre à l'échelle du quartier, une cohérence du nombre de commerces de proximité par rapport au nombre d'habitants.

> Certains quartiers n'ont aucun commerce (Mistral par exemple), cela pose la question de leur dynamisme et attractivité. > Mettre en place des épiceries de proximité. Les marchés : > Améliorer la qualité économique. > Améliorer leur accès et visibilité.

> Les kiosques de vente installés sur espace public sont un bon moyen d'animer la ville.

> La réversibilité des commerces en cas de fermeture doit être anticipée.

- 29 - 29 -

Nouveaux modes de travailler



> Accompagner les nouveaux modes de consommation (système Drive, marchés nocturnes...) et favoriser l'animation commerciale urbaine, notamment par des kiosques.

> Prendre en compte les nouveaux modes de travailler : e-travail, travail à domicile limitant les déplacements… > Le télé-travail permet de faire des économies de places (foncier), d'être plus efficace (pas de perte de temps dans les transports, moins de réunions donc réunions efficaces). > Le coworking concerne 7 à 8 % des salariés en France contre 17-20 % en Europe. Cela répond aux problèmes de transport et permet de limiter les déplacements.

> Il faut développer les espaces de travail mutualisés, en les positionnant proches des espaces verts.

> Permettre la réversibilité des commerces en cas de fermeture.

Mobilité et déplacements



> Il faut faciliter les livraisons. > Créer des espaces dépose minute pour les commerces. > Il faut travailler sur le dernier kilomètre avec les artisans.

> Il faut davantage de places de livraison dans le centre-ville pour faciliter le travail des artisans. > Prévoir des places au droit ou à l'intérieur des opérations pour les livraisons, interventions d'artisans ou des professionnels, pour les courses...).

> La question des transports détermine en grande partie la localisation des activités.

> Améliorer l'accessibilité et fluidifier les déplacements. > Permettre une gestion différenciée en fonction des horaires de

- 30 - 30 -

> L’accès à la ville en voiture pose problème. C’est un frein au développement économique. Pour maintenir une activité industrielle et artisanale il faut impérativement se préoccuper des réseaux de circulation (livraisons, trajet domicile travail…). > Pour qu’il y ait du travail, il faut qu’il y ait des entreprises et pour que les entreprises viennent, il faut que Grenoble soit un lieu d’échanges : les gens doivent circuler, les marchandises aussi. Les commerces souffrent quand il n'y a pas de transports en commun à côté.

certains espaces (zone de marché...). > Le problème c'est l'accès pour les gens qui travaillent en ville et qui n'habitent pas sur place. La situation est compliquée même avec des horaires souples. > L’A480 et le Rondeau sont les deux points de difficulté majeurs de Grenoble.

4. LA VILLE A DIFFERENTES ECHELLES

Place de Grenoble à l'échelle régionale et internationale



> Il faut trois paramètres dans chaque projet quelle que soit son échelle (L'îlot, le quartier, le sillon alpin...) en prenant en compte le territoire, les institutions et les gens.

> Quelle place dans le sillon Alpin ? > Le sillon alpin : il ne s'agit pas d'un nouvel échelon mais d'un échelon de coopération (université, transports…).

> Le bassin de vie : cette notion a été peu évoquée. Pour Grenoble il semble que ce soit Grenoble et première couronne, le lieu des activités économiques, des déplacements. Le PLU devrait intégrer cette notion.

> Développer les partenariats économiques avec Lyon. > La relation avec Lyon : aujourd'hui on est davantage dans la complémentarité que dans la concurrence. > Insuffisantes liaisons entre Grenoble et Lyon par le chemin de fer.

- 31 - 31 -

Une démarche métropolitaine en route



> En aménagement, le périmètre de Grenoble ne veut rien dire. On ne peut plus penser à l’échelle de la commune stricto sensus.

> Grenoble = Métropole ? (plus de distinction ville-centre / agglomération ?)

> La question de la vie économique, des transports en commun et du stationnement doit trouver une réponse à l'échelle supra-communale.

> L'échelle de l'agglomération est préférée par les acteurs économiques à celle de la ville.

> Si on élargit la question de la densité à l'échelle de l'agglomération, voire du Grésivaudan, car des lignes de transports relient les deux, la question se pose peut-être différemment ; les efforts de construction doivent être portés aussi par d'autres communes de l'agglomération que Grenoble. > Demande que le PLU permette une offre de logements à prix bas ; si on construit en hauteur cela coûte cher ; besoin de dialogue avec les communes voisines.

> Se rendre compte que nous faisons le dernier PLU communal. > Grenoble doit assumer dans la rédaction du PADD la responsabilité d’être la ville centre, moteur de la future métropole.

> La question des transports est traitée par le Plan de Déplacements Urbains : besoin de lier les choses.

> Augmenter le nombre de gares dans l'agglomération.

> Dans le PADD, il faut rendre obligatoire le débat avec les communes voisines pour tous les projets limitrophes.

> Penser la mixité à l’échelle de la ville, voire à l’échelle intercommunale.

> Grand'Place joue un rôle d’attraction forte en rassemblant une grande diversité de commerces.

Veiller aux accès et aux liaisons



> Encourager les dessertes locales en optimisant les transferts modaux.

> Avancer sur les projets de transport par câble, qui est une solution d’avenir, sans pollution, sans bruit.

> Favoriser les déplacements au niveau de l'arc alpin

- 32 - 32 -

> Le contournement nord de Grenoble, s’il est réalisé, devra être payant.

> Poursuivre les efforts d'accessibilité en TER, les aménagements de pistes cyclables, améliorer l'offre de stationnement vélo à la gare.

> L’A51 est un levier de développement pour le sud qui doit faire l’objet de véritable soutien.

Potentiel touristique



> Le patrimoine naturel à proximité de la ville est perçu comme un atout majeur, à condition d'avoir une vision sur le grand paysage. > Créer un transport en commun entre Musée de Grenoble et la Porte de France en passant par le Musée Dauphinois.

> Travailler sur l'identité de la ville par rapport à son histoire, à la montagne, aux parcs naturels régionaux… > Valoriser la proximité des montagnes. > Faire du Grand Grenoble une destination touristique reconnue. > Bonne offre culturelle ou manque d'image culturelle ? > Mettre en place des parcours culturels de jour comme de nuit. > Valoriser « l'arc culturel » se dessinant autour de Bouchayer-Viallet.

> Continuer l'amélioration de la qualité urbaine pour l'attractivité des entreprises et des touristes. > Améliorer la qualité du centre-ville (architecture, attractivité, connectivité...).

- 33 - 33 -

MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DU PLU ET DES PROJETS URBAINS (AUTRE MANIERE DE FAIRE LA VILLE)

Des règles fixes pour le PLU ?



> Il a manqué un bilan du PLU actuel. > On subit les projets diffus ; le processus actuel oblige à faire des associations pour se défendre. Le PLU doit prendre en compte la différence. > Contradiction dans le PLU actuel sur les volontés affichées dans le PADD et les applications du règlement. Exemple de la végétalisation.

> Instaurer des règles fixes et claires dans le règlement du PLU (aujourd'hui trop sujet à interprétation) : par exemple imposer un COS minimum induisant un regroupement de terrains pour faire des opérations. ≠ Conserver un PLU contextuel permettant d'adapter les projets à la diversité des quartiers. > Définir des règles précises, voire mathématiques permettant de définir des droits à construire non interprétables, avec pourquoi pas le retour au COS par exemple. Cela faciliterait les négociations entre promoteurs et propriétaires, la contestation serait moins aisée, la concertation moins nécessaire, l’instruction facilitée. > Il faut assumer la densité avec des règles limpides.

Plus impliquer les habitants dans la construction de la ville



> Nécessité de la participation des habitants en phase réalisation du projet car beaucoup de changements à ce moment-là.

> s'approprier les changements et la constante évolution de la ville. > Le temps d'attente excessif pour la délivrance des permis de construire est un réel frein aux projets d'aménagement. > mettre des emplacements réservés dans les opérations d'aménagement pour clarifier le projet vis-à-vis des propriétaires.

> Laisser la place à l’expérimentation et à l’initiative : participation des habitants, opérations expérimentales.

> Impliquer les habitants (futurs riverains) dans les innovations en matière d'urbanisme. (CCS2)

- 34 - 34 -

> Donner la parole aux habitants pour éviter la standardisation. > Intégrer les habitants au moment du travail de programmation urbaine, ou dans les temps où des modifications importantes par rapport au projet d’origine sont discutées.

> Veiller à maintenir l'attractivité de la ville ; faire une ville ensemble car réel attachement des habitants à leur ville.

> Exemple Bajatière : accorder plus de temps et rencontrer davantage les publics pour une réussite des projets urbains ; les choses sont souvent bousculées, concertés trop rapidement. > Les projets diffus ne permettent pas d’avoir une vue d’ensemble.

Quels acteurs, quels publics ?



> Comment faire participer à l’opération d’aménagement des «porteurs de projets » = des forces vives pour le quartier à venir (commerces, habitat participatif…), futurs habitants du quartier > Pour renouveler les habitants dans la concertation il faut plus de moyens et de la logistique > Il faut s'appuyer sur les unions de quartiers (Bajatière) pour faire les projets bien en amont ; les unions de quartiers voudraient participer à la mutation du quartier sans être mis devant le fait accompli. > Les usagers aussi, même non-grenoblois, ont leurs mots à dire pour la construction de la ville.

> Assurer une grande représentativité de la population lors de la concertation pour répondre aux mieux aux besoins en terme de typologie de logements. > Faire intervenir d'avantage les futurs propriétaires pour la promotion classique. > Comment fait-on fonctionner la démocratie à l'échelle d'une métropole ?

- 35 - 35 -

> Intégrer les porteurs de projets spécifiques, des acteurs associatifs, des commissions particulières, dans les processus de concertation. > Il faut que toute la ville soit consultée, y compris le sud : qui du 38000 et qui du 38100 ? Ceci n’est pas la question. Ce qui compte se sont les catégories socioprofessionnelles. Les personnes moins aisées sont peu représentées. > Définir et clarifier la fonction représentative des participants aux concertations, veiller au renouvellement des membres des espaces de concertation.

Méthode et outils



> Donner de l'information le plus en amont possible. > Développer des dispositifs efficaces et novateurs d’information en amont des concertations avec une forte dimension de proximité, comme le porte à porte par exemple. > Besoin d’une transmission rapide et exhaustive des documents aux personnes inscrites dans les processus de concertation. > Penser à des temps de formation des participants à la concertation? > Simplifier les choses, apporter de la pédagogie, permettre aux participants des concertations de se saisir des aspects techniques. > Travailler au bilan des concertations, expliquer les arbitrages, présenter les résultats aux participants.

> Etre encore plus pédagogique. > Mettre des veilles en place pour suivre l’évolution des projets.

- 36 - 36 -

> Trouver des modes et des pratiques pour faire évoluer les quartiers au regard des modifications d’usages. > Nécessité de cadrer et fixer les règles des concertations...de manière concertée. > Demande de faire des scénarios différents des projets urbains, surtout sur les ZAC. > Pour rétablir la confiance entre les habitants et les élus et générer de la forte participation, il faut que la parole des habitants soit prise en compte ; besoin de retours sur les décisions prises en vue des apports des habitants. Besoin d’évaluation. > Forum ouvert bonne méthode de participation : fait émerger l'intelligence collective et permet d'avoir une photo des différentes préoccupations, met en évidence les besoins d'accompagnement qu'il faut pour faire changer les mentalités. Besoin d'informer et expliquer en permanence. > Faire des questionnaires à destination des habitants avec des liens vers des sites plus complets. > S'appuyer plus sur les relais pour partager l'information (unions de quartiers?), trouver d'autres moyens de diffuser l'information (TV Grenoble…).

- 37 - 37 -

Sur quels sujets et quels thèmes ?



> Faire comprendre aux habitants pourquoi on construit ? > Réfléchir la mixité en concertation avec la population. > Réaliser un travail de pédagogie pour arriver à l'acceptabilité de la densité.

Documents

TABLEAU DE SYNTHÈSE DES APPORTS DES PUBLICS · tableau de synthÈse des apports des publics Le tableau ci-après compile, de manière synthétique, toutes les contributions des publics,