68
Une conversion à Une conversion à l’aéro/hydroponie l’aéro/hydroponie Adaptation Adaptation des plantes : la des plantes : la timidité? timidité? L’hybridation ou L’hybridation ou l’évolution accélérée l’évolution accélérée des plantes des plantes Plantes à feuillage Plantes à feuillage et fines herbes : et fines herbes : programme de programme de nutrition nutrition Les semences Les semences « première « première génération » ou génération » ou hybrides F1 hybrides F1 Septembre/Octobre 2008 Septembre/Octobre 2008 Les bégonias comme Les bégonias comme plantes d’appartement plantes d’appartement Volume 3 – Numéro 5 Prix : 5,95$ www.tigmag.com ISSN : 1718-1097 – Bimestriel

The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

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Page 1: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Une conversion à Une conversion à l’aéro/hydroponiel’aéro/hydroponie

Adaptation Adaptation des plantes : la des plantes : la

timidité?timidité?

L’hybridation ou L’hybridation ou l’évolution accélérée l’évolution accélérée des plantesdes plantes

Plantes à feuillage Plantes à feuillage et fi nes herbes : et fi nes herbes : programme de programme de

nutritionnutrition

Les semences Les semences « première « première génération » ou génération » ou hybrides F1hybrides F1

Septembre/Octobre 2008Septembre/Octobre 2008

Les bégonias comme Les bégonias comme plantes d’appartementplantes d’appartement

Volume 3 – Numéro 5 Prix : 5,95$

www.tigmag.comISSN : 1718-1097 – Bimestriel

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Page 3: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

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Page 4: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

4LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

CREDITS & TABLE OF CONTENTSSu

r la

couv

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re :

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e en

fl eu

rs, M

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éal,

2008

6 INTRODUCTION

PROGRAMME DE NUTRITION RÉGULIER ET PUISSANT Tableaux et dosage pour les récoltes de plantes à feuillage et les fines herbes Par William Sutherland

12-14 NOUVELLES ET BRÈVES

14 TECHNOLOGIE : LES RÉFLECTEURS KARA Par William Sutherland

18 TECHNOLOGIE : LE RÉFLECTEUR ADJUST-A-WINGS ET SES ACCESSOIRES Par J.-F. Savard

22 ADAPTATION DES PLANTES : LA TIMIDITÉ? Par Sylvie Laberge

28 LES SEMENCES « PREMIÈRE GÉNÉRATION » OU HYBRIDES F1 Par W. Jacques

32 GALERIE Portefeuille de photographies de Shane Passmore-Crawford Par Shane Passmore-Crawford

38 QUEL TYPE D’ARROSEUR ÊTES-VOUS? QUAND DEVEZ-VOUS ARROSER? Par P. Bonnard

LA CULTURE SUR BRÛLIS

VESTIGE DU PASSÉ OU CULTURE D’ACTUALITÉ? Par Bruno Bredoux

42 ACCÉLÉRER L’ÉVOLUTION DES PLANTES : UN TOUR RAPIDE DE L’HYBRIDATION Par Soma

44 LE CONTRÔLE DES RAVAGEURS : LES FUMIGATEURS ET INSECTICIDES À VAPORISER DOKTOR DOOM Par Grigg Kellock

46 LES BÉGONIAS COMME PLANTES D’APPARTEMENT Par Daniel Fortin

48 « NOUS L’AVONS FAIT À UN RADIS » : UNE RECONVERSION À L’AÉRO/HYDROPONIE Par Bob T. et Ted B. (avec la participation de C.A.)

ET NOS RUBRIQUES HABITUELLES :

ÉDITORIAL (5) NOUVELLES DE L’INDUSTRIE (12, 26 ET 27) TABLE DE CONVERSION (20) BON DE COMMANDE (20) GALERIE (32-37) MAGASINAGE (54 ET 56) AUTOUR DU MONDE (58 À 62) Q & R (64)

VOLUME 3 — NUMÉRO 5 / SEPTEMBRE — OCTOBRE 2008

Plea

se

Recycle This Magazine Recy

clez ce magazine S.V.P.

Enlever tout insert ou échantillon a

upar

avan

t

Volume 3 – Numéro 5Septembre / Octobre 2008

Publié par : Green Publications Vertes

Directeur de la publication :

J.M.

Rédacteur en chef : Bruno [email protected]

Comité de rédaction : Helene Jutras

Directrice artistique : Anna Kanaras

Coordination éditoriale : Bruno Bredoux

Ont collaboré à ce numéro :

C.A., Ted B., Pierre Bonnard, Bruno Bredoux, Stan Daimon, Breen Derrecka, Daniel Fortin, Paul Henderson, Willie Jacques, Helene Jutras, Grigg Kellock, M.L., Roxanne Labelle, Sylvie Laberge, Patrick Laberge, Fred Leduc, Tony Olissoff, Shane Passmore-Crawford, J.-F. Savard, Soma, William Sutherland, Bob T., vieux bandit.

Publicité et ventes : Stan [email protected] Lydia [email protected]

Traduction : Helene Jutras, trad. a.

Conception de la couverture :

Anna Kanaras, d’après une photo de Bruno Bredoux

Illustrations : Anna Kanaras (Voir aussi les credits sur chaque page).

Distribution en kiosques :

Benjamin Limitée, Bois-des-Filion, QC

Distribution en boutiques

hydroponiques:

Voir notre site Internet :www.tigmag.com

Illustrations : Anna Kanaras

Administration : R. [email protected]

Renseignements : [email protected]

Le Jardinier d’IntérieurCase postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADATéléphone : 450 628-5325 Télécopieur : 450 628-7758www.tigmag.com

© 2008, Les Publications Vertes, Laval, Qc, Canada Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur.

Dépôt légal : 1er trimestre 2006.Bibliothèque nationale du Canada, No D927565.Bibliothèque nationale du Québec.ISSN : 1718-1097

Imprimé au Canada par Litho Mille-Îles Ltée.

Green Publications VertesGreen Publications VertesGPv

Page 5: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

ÉDITORIAL

Comme une petite musique qui rythme notre vie, les saisons

reviennent avec leur cohorte de joies ou de fardeaux. L’automne

annonce à la fois la fi n d’un cycle et la préparation, souvent encore

invisible, d’un renouveau qui se met en mode sommeil pour près

de six mois. Comme dans le fi lm d’Ingmar Bergman, qui donne

son titre à ce billet, où une mère qui toute sa vie a négligé sa

progéniture pour privilégier sa carrière revient visiter sa fi lle à la fi n

de sa vie, la nature fait de même. Elle qui semble négliger arbres,

arbustes, fl eurs et légumes en les laissant dépérir sur pied, ne fait

souvent que les mettre en dormance pour nous les rendre encore

plus beaux l’année suivante.

Beaucoup d’entre nous, cependant, ne

veulent pas se résoudre à ce que la

nature laisse tomber ce qui a rythmé

notre petite musique intérieure pendant

tout l’été. C’est pourquoi les multiples

inventions de la culture hydroponique

sont là! La sonate d’automne du

jardinier intérieur se compose sur le

mode de la transplantation des plus

beaux spécimens obtenus en été vers

les serres, jardins d’hiver et terrariums.

C’est aussi le moment de répertorier, évaluer et conserver ce qui

nous a le plus plu dans ce que la Nature nous a offert. On prépare

alors listes de semences, boutures ou entreposage de bulbes et

tubercules pour la saison prochaine pouvoir renouveler notre jardin

à l’image de ce qu’il était.

Ce nouveau numéro du Jardinier d’Intérieur explore tous ces

thèmes pour vous permettre de mettre en chantier votre propre

petite musique de jardinier, votre sonate d’automne personnelle.

Bruno Bredoux

Jardinier d’Intérieur

août 2008

Sonate d’automne

Phot

o : ©

1978

Per

sonafi l

m G

MBH

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ich

Erratum

Veuillez prendre note que la publicité d’Horticulture Piégo, dans Le Jardinier d’Intérieur, volume 3, numéro 4 à la page 33, comportait une erreur typographique. L’adresse du site Web de l’entreprise est le dev.piego.ca (et non dez).

On dit que l’imitation est la meilleure forme de flatterie, mais pourquoi vous contenter des imitations quand vous pouvez avoir l’original ?

Les ventilateurs AXC sont là depuis le début et continu-ent, en silence, de dépasser toute concurrence.

Vendus complets, précâblés avec des cordons d'alimentation 120 volts, les ventilateurs AXC sont offerts en tailles allant de 4 à 16 po. Leur circulation d'air va de 106 à 1400 pi3/mn.

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États-Unis

CANADA

Page 6: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

6LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photo : D.R

.INTRODUCTION

(NOTE AU LECTEUR : Depuis la rédaction de cet article, certains produits de Growing Edge Technologies ont changé d’appellation. La formule Arôme (Aroma Formula) est maintenant composée de deux séries de deux bouteilles de nutriments : Let’s Grow A + B et Let’s Bloom A + B. Vous pouvez suivre les instructions données dans cet article pour les formules VA et VB (comme pour Let’s Grow A + B) et FA et FB (comme pour Let’s

Bloom A + B). Certains des autres produits G.E.T. ont aussi subi une mise à jour. Ainsi la série Let’s Garden regroupe Let’s Start (seedling and growth), Let’s Flower (budding and fl owering) et Let’s Fruit (fruit set and ripening) qui étaient auparavant connus sous les noms de Transplant Power, Power Start, Power Pre-Flowers et Power Fruit Set. Gel Power est maintenant remplacé par Dip To Grow et The Rinse Solution a adopté le nom plus concis de Let’s Rinse. Sinon, Rocket Power, Power Thrive, Neem Power, Power To Bloom 0-39-30, Umph Power, O2 Power, Coco-Peat Power, Humic Power, Fulvic Power et Sea Power 1-0.5-1 ainsi que Kelp Powder sont toujours là pour compléter la collection de produits de jardinage G.E.T. Le fabricant annonce aussi sur son site l’arrivée imminente de Potato Aid, spécifi quement conçu pour la culture des pommes de terre. – note de la rédaction)

1 – Programme de nutrition régulierEssayez d’abord cette méthode, gagnez de la confi ance, puis essayez le programme puissant (voir 2, ci-contre) ou une variante. Lorsque vous cultivez des plantes dont le

feuillage est la seule partie utile, comme les fi nes herbes et la laitue, n’utilisez que la formule pour la croissance. Pour les plantes qui produisent des fl eurs, des fruits ou des légumes, commencez la formule de fl oraison lorsque la plante est suffi samment mature. Les tableaux contenus dans cet article ont pour but de vous aider.

La formule Arôme (Aroma Formula) est composée de cinq bouteilles d’engrais qui conviennent parfaitement au programme de nutrition régulier. On utilise la formule Arôme MB (Micro Base) de Growing Edge Technology pour garder les plantes en santé. Les concentrés A et B de la formule Arôme (VA, VB et FA et FB) sont conçus pour la croissance accélérée. On les utilise aussi pour agiter la plante et la faire produire plus d’huile. On ne peut augmenter la quantité de Micro Base, ou une toxicité des micro-éléments se produira. La nature acide et alcaline des concentrés A et B peut aussi endommager Micro Base. C’est pourquoi G.E.T. offre sa formule en cinq bouteilles distinctes.

Vous pouvez commencer à mélanger la solution nutritive en utilisant 12 ml de concentrés formule Arôme VA et VB (pour la croissance végétative, d’où le V) et 20 ml de concentré Micro Base (MB) pour 10 litres d’eau en hydroponie (voir le tableau ci-dessous, au point 5) ou pour 15 litres d’eau en terreau sans sol (voir le tableau du point 4). Remplacez la solution nutritive tous les quatre jours. Vérifi ez la couleur du feuillage pour savoir si vous devez augmenter ou réduire la quantité de concentrés VA et VB. Lorsque le feuillage est vert clair, les plantes ont besoin d’une augmentation de un millilitre de concentré ou plus. Lorsque le feuillage est vert foncé, maintenez ou réduisez la quantité et gardez les plantes à l’œil en cas de toxicité. Utilisez toujours 20 ml du concentré MB. Lorsque vos plantes auront atteint l’âge et la taille désirés, vous serez prêt à démarrer la fl oraison. Mélangez les solutions de FA et FB en utilisant un millilitre de plus que lors du cycle de croissance. Augmentez ou

Programme de nutrition régulier et Programme de nutrition régulier et puissant : Tableaux et dosages pour puissant : Tableaux et dosages pour les récoltes de feuillage, comme les les récoltes de feuillage, comme les fines herbes et les laitues en terreau fines herbes et les laitues en terreau et en hydroponie et en hydroponie Par W.S.Par W.S.

Page 7: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Phot

o : D

.R.

INTRODUCTIONréduisez la dose selon la couleur du feuillage. Si le feuillage est vert pâle, augmentez la dose de un à trois millilitres à la fois. S’il est vert foncé, diminuez la dose de la même façon. Utilisez toujours 20 ml du concentré MB. Certains horticulteurs n’utilisent que 19 à 22 ml des concentrés

A et B, gardant un taux de croissance moyen, ce qui est fortement recommandé.

2 – Programme de nutrition puissant : une variante intéressante du programme régulierAvez-vous déjà eu un ami qui a suivi une diète, a perdu 25 ou 20 kilos avant d’en reprendre davantage une fois la diète terminée? On peut utiliser la solution nutritive pour obtenir un résultat similaire. Le meilleur moment pour mettre vos plantes à la diète se produit juste avant l’introduction de la solution de fl oraison. Lorsque vous augmentez la puissance de l’engrais de croissance (de 19 à 22 ml de VA et VB), le potentiel chimique interne du système racinaire augmente. De quatre à sept jours avant de déclencher la fl oraison, réduisez la dose (16 à 19 ml de VA et VB) : vous créez ainsi un besoin pour certains éléments minéraux. Démarrez le cycle de fl oraison en augmentant la formule de fl oraison, la rendant plus puissante de 3 ml (22 à 15 ml de FA et FB) que la quantité de croissance (19 à 22 ml de VA et VB). L’échange ionique naturel de la plante devrait créer des besoins positifs et négatifs plus grands; elle absorbera donc plus de minéraux (sels fertilisants) et déclenchera une croissance et une fl oraison plus rapides. Les plantes nous ressemblent : plus on en obtient, plus on en veut. N’oubliez pas d’ajuster tous les paramètres : lumière, chaleur, eau et dioxyde de carbone.

Dans les tableaux ci-dessous, le Jour 1 démarre aussitôt que la semence perce le substrat de culture. Une fois la lumière (artifi cielle ou naturelle) sur les feuilles, la plante est prête à utiliser les nutriments. Choisissez, parmi les tableaux suivants, celui qui convient le mieux au stade de croissance de vos plantes.

3 – Tableaux pour les productions de feuilles (laitues, fines herbes)Nous ne consommons que le feuillage de la plupart des fi nes herbes et des laitues. Pour cultiver des plantes à feuillage, utilisez le tableau suivant. Toutes les mesures sont en ml par 10 litres d’eau en hydroponie et en ml par 15 litres d’eau pour le terreau ou le terreau sans sol. Les

Page 8: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

produits de Growing Edge Technology mentionnés dans les tableaux suivent ces abréviations : PT pour GET Power Thrive (vitamine B1), O2 pour GET O2 Power, pH pour GET Rocket Power (minéraux – appliquez uniquement aux racines), P To B pour GET Power To Bloom 0-39-30 (un stimulateur de fl oraison), UMPH pour GET Umph Power (une application foliaire d’éléments minéraux essentiels à la production d’huile), et RINSE pour GET The Rinse Solution (qui fournit des sucres et des féculents à action rapide qui favorisent la croissance et améliorent la saveur).

A. Tableau pour le cycle de croissance

Gardez cette formule à 20 ml pour une croissance normale.

B. Tableaux de fl oraison et de mûrissement

a) Petites plantes à feuillage

a) Grosses plantes à feuillage

Avec de plus grosses plantes, vous pouvez tenter d’accélérer la croissance, puis de continuer à augmenter la puissance de la formule.

C. Tableau pour l’enracinement des boutures

Formule d’enracinement : en ml par 10 litres d’eau pour le terreau ou l’hydroponie.

Utilisez 18 heures de luminosité pour l’enracinement des boutures.

4 – Tableaux, usage en terreauA. Tableau pour l’enracinement des boutures

Pour 10 litres d’eau. Mesures en ml d’engrais liquides par15 litres d’eau.

B. Stade 1 – Tableau pour le cycle de croissance

Démarrez les plantes dans 9 litres de terreau sans sol. Les plantes passent au stade 2 lorsqu’elles ont atteint 20 cm de hauteur (voir C).

C. Stade 2 – Tableau pour le cycle de croissance

Rempotez les plantes dans un contenant de terreau de 40 à 60 litres.

D. Stade 3 – Tableau pour le cycle de fl oraison

Après 20 jours de végétation, votre jardin devrait être prêt pour la fl oraison.

Arrosez toujours les plantes à l’aide de la solution nutritive, à moins qu’elles ne soient déshydratées; dans ce cas, utilisez simplement de l’eau. Une fois les feuilles réhydratées, arrosez avec la solution nutritive. Déshydrater une plante volontairement fragilise les parois cellulaires internes et crée un stress inutile. Toutes les plantes croissent à différentes vitesses. Cela est dû à leur santé, à la condition du substrat, aux techniques d’arrosage, à l’emplacement des plantes

8LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

INTRODUCTION

Jour VA VB PT O2 pH MB

1 12 12 20 6 5,7 20

4 13 13 20 6 5,7 20

8 14 14 20 6 5,7 20

12 15 15 20 6 5,7 20

16 16 16 20 6 5,7 20

20 17 17 20 6 5,7 20

24 18 18 20 6 5,7 20

28 19 19 20 6 5,7 20

32 20 20 20 6 5,7 20

Jour VA VB PT O2 pH MB

36 20 20 20 6 5,7 20

40 20 20 20 6 5,7 20

44 20 20 20 6 5,7 20

48 20 20 20 6 5,7 20

52 20 20 20 6 5,7 20

Jour VA VB PT O2 pH 20

36 21 21 20 6 5,7 20

40 22 22 20 6 5,7 20

44 23 23 20 6 5,7 20

48 24 24 20 6 5,7 20

52 25 25 20 6 5,7 20

VA VB FA FB PT O2 pH MB

5 5 15 15 20 6 5,7 20

VA VB FA FB PT O2 pH

réglé MB

5 5 15 15 20 6 5,7 20

Jour VA VB PT O2 pH

réglé MB

1 15 15 40 6 5,7 20

4 16 16 40 6 5,7 20

8 17 17 40 6 5,7 20

Jour VA VB PT O2 pH

réglé MB

1 22 22 40 6 5,7 20

4 23 23 40 6 5,7 20

8 24 24 40 6 5,7 20

12 25 25 40 6 5,7 20

16 25 25 40 6 5,7 20

Page 9: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5
Page 10: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

INTRODUCTIONpar rapport à la lumière, à l’emplacement des ventilateurs, etc. Si vous n’êtes pas à votre aise (sueur, froid ou chaud), vos plantes ressentent la même chose, mais ne peuvent quitter la pièce. Souvenez-vous que les plantes croissent par transpiration d’humidité par les feuilles; si la pièce est trop humide, les plantes ne peuvent transpirer. Avant votre prochain cycle de culture, planifi ez et préparez-vous.

5 – Tableaux, usage en hydroponieA. Tableau pour le cycle de croissanceMesures en ml par 10 litres d’eau.

B. Tableau pour l’enracinement des boutures

C. Tableau de la croissance à la fl oraison

Décidez le nombre de jour de croissance avant la fl oraison. Augmentez la dose tous les quatre jours en suivant le tableau. Une fois que vous comprendrez comment vos plantes réagissent à la formule Arôme, modifi ez le tableau selon votre méthode favorite. Si vous désirez une plante plus grosse, augmentez VA et VB jusqu’à l’obtention de cette taille. Au début de la fl oraison, augmentez la dose de 1 ml pour FA et FB. Le tableau ci-dessous suit l’horaire du tableau ci-dessus (C).

Continuez de nourrir les plantes au taux du vingtième jour jusqu’à la récolte. Récoltez quand vous voulez autour du soixantième jour. Souvenez-vous : si vos plantes ont la bonne teinte de vert, augmentez les concentrés FA et FB. Certaines plantes peuvent tolérer jusqu’à 35 ou 40 ml de FA et FB. Votre formule ne sera peut-être pas aussi forte, mais forcez les plantes et vous verrez des résultats extraordinaires dès que vous dépassez 20 ml pour 10 litres d’eau.

Souvenez-vous : si vous vous occupez de votre jardin, il s’occupera de vous!

Renseignements : www.bandbhydroponics.com, www.growingedgetechnologies.ca, Tél. : 613 723-2132, télécopieur : 613 723-3507

Jour FA FB PT O2 P To BpH

réglé MB

1 25 25 40 6 5,7 20

4 26 26 40 6 5,7 20

8 26 26 40 6 5,7 20

12 26 à 27 26 à 27 40 6 5,7 20

16 26 à 27 26 à 27 40 6 5,7 20

20 26 à 27 26 à 27 40 6 P To B 5,7 20

24 26 à 27 26 à 27 40 6 UMPH 5,7 20

28 26 à 27 26 à 27 40 6 5,7 20

32 26 à 27 26 à 27 40 6 P To B 5,7 20

36 26 à 27 26 à 27 40 6 UMPH 5,7 20

40 26 à 27 26 à 27 40 6 5,7 20

44 27 27 40 6 5,7 20

48 28 28 40 6 5,7 20

52 28 28 40 6 5,7 20

56 28 28 40 6 5,7 20

60 RINSE RINSE RINSE RINSE RINSE RINSE RINSE

Jour VA VB PT O2 pH

réglé MB

1 12 12 20 6 5,7 20

4 13 13 20 6 5,7 20

12 14 14 20 6 5,7 20

16 15 15 20 6 5,7 20

Du jour 16 au jour 56 : continuez d’augmenter la dose de VA et VB jusqu’à

environ 20 ml pour 10 litres d’eau.

56 19 19 20 6 5,7 20

60

jusqu’à

la

récolte

20 20 20 6 5,7 20

VA VB FA FB PT O2 pH

réglé MB

5 5 15 15 20 6 5,7 20

Jour VA VB PT O2 pH

réglé MB

1 12 12 20 6 5,7 20

4 13 13 20 6 5,7 20

8 14 14 20 6 5,7 20

Jour FA FB PT O2 P To BpH

réglé MB

1 15 15 20 6 5,7 20

4 16 16 20 6 5,7 20

8 17 17 20 6 5,7 20

12 18 18 20 6 5,7 20

16 19 19 20 6 5,7 20

20 20 20 20 6 P To B 5,7 20

24 21 21 20 6 UMPH 5,7 20

28 21 à 22 21 à 22 20 6 5,7 20

32 21 à 22 21 à 22 20 6 P To B 5,7 20

36 22 à 22 22 à 22 20 6 UMPH 5,7 20

40 22 à 22 22 à 22 20 6 5,7 20

44 23 à 22 23 à 22 20 6 5,7 20

48 23 à 22 23 à 22 20 6 5,7 20

52 25 à 22 25 à 22 20 6 5,7 20

56 25 à 22 25 à 22 20 6 5,7 20

60 RINSE RINSE RINSE RINSE RINSE RINSE RINSE

Page 11: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5
Page 12: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

12LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photos : D.R

., Mute M

agazine & M

egaWatt

NOUVELLES & BRÈVESSciences : Les femmes préfèrent la couleur rose/mauveDeux chercheuses de l’Institut de neurosciences de l’université de

Newcastle au Royaume-Uni, Anya Hurlbert et Yazhu Ling, ont fait la

constatation suivante après avoir étudié l’attirance vers les couleurs

de 100 hommes et 100 femmes auxquels

on avait soumis 4 séries successives de deux

cartes de couleur différente : « Les femmes

ont une préférence pour l’extrémité rouge

de l’axe rouge-vert, ce qui décale vers le

rouge leur attirance naturelle pour le bleu

et fait du rose et du lilas leurs couleurs

préférées ». Cette attirance féminine

vers le rose/mauve ne serait de plus pas

culturelle, mais biologique. En effet, selon

l’étude, les Anglaises et les Chinoises ont les mêmes attirances vers

ces couleurs, de même que les Canadiennes du sud de l’Ontario et

les femmes Inuits, comme l’a démontré une précédente étude faite

au Canada il y a dix ans.

L’attirance « naturelle vers le bleu » viendrait, selon Anya Hurlbert,

du fait que les femmes auraient intégré au fi l des millénaires une

préférence pour le ciel bleu, sans nuage, c’est-à-dire pour le beau

temps et des conditions de vie plus sereines; préférence qui se serait

inscrite dans leurs gènes. Au bleu viendrait s’ajouter l’attrait pour

le rouge (donnant le rose/mauve), car au cours de l’évolution les

femmes qui pratiquaient la cueillette pour survivre recherchaient les

fruits les plus mûrs et les plus rouges. Ève, dis-moi, c’est pourquoi

tu as croqué la pomme?

– B.B. (Source : Libé/Reuters)

Industrie : La pile à combustible à reformage externe ou membrane échangeuse de protons, une énergie « ultrapropre »De nos jours, les problèmes énergétiques concernent tout le monde.

Le prix du mazout, du gaz et du charbon augmente sans cesse.

Dans bien des pays, les gouvernements songent

à utiliser une énergie renouvelable, comme

le biodiesel, l’énergie solaire, etc. L’enjeu de

l’économie d’énergie est également d’actualité.

Dans cette perspective, l’hydrogène pourrait

nous offrir une solution. Pour moderniser la

technologie de l’hydrogène, il faut des piles à

combustible, ou des membranes échangeuses

de protons (MEP). Une pile à combustible est

un appareil électrochimique qui combine le

combustible d’hydrogène de l’air à de la chaleur

et à de l’eau pour produire de l’électricité. Des

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1. Technaflora Pura Vida (OMRI)

Pura Vida « Grow » et « Bloom » sont deux produits extraordinaires, certifi és OMRI, qui fournissent aux plantes des éléments naturels essentiels. Utilisez Grow pour le cycle de végétation et Bloom pour celui de fl oraison. Pour un mélange plus agressif, mélangez Grow et Bloom! Peut s’utiliser en terre ou en hydroponie.

MegaWatt est le seul distributeur au Québec et en Ontario pour les produits Technafl ora.

2. Balances American Weigh

Les balances American Weigh sont offertes avec une garantie de 10 ans. Le format de poche numérique, AMW 550, peut peser jusqu’à 550 grammes (différence de 0,01 gramme). Le

modèle plus gros, AMW-810, peut peser jusqu’à 5 kilos avec une différence de 1 gramme. Les deux se ferment automatiquement et ont la fonction tare.

3. Régulateur électronique Lumatek

Le régulateur électronique Lumatek produit 30% plus de lumens qu’un régulateur standard et requiert moins d’électricité. Il est complètement silencieux et produit moins de chaleur qu’un régulateur ordinaire. Grâce à une nouvelle technologie, il maintient un rendement effi cace tout au long de sa durée de vie. Atteint sa pleine

luminosité en moins de une minute, comparativement à un régulateur standard, qui met 20 minutes. Le régulateur Lumatek peut allumer les lumières HPS et MH.

Ainsi que de nombreux autres produits!

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Page 13: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5
Page 14: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Photos : IMD

B & M

ute Magazine

MEP sont en cours de développement chez FuelCell Energy de

Danbury au Connecticut. Cette entreprise électrochimique est une

pionnière des fi lières énergétiques stratégiques,

des milliwatts aux kilowatts. FuelCell Energy

crée des solutions énergétiques pour tous les

domaines de la vie moderne.

La technologie de la pile à combustible pourrait

bien être le « catalyseur de l’ère de l’hydrogène

». Les MEP, candidates pour remplacer le

moteur à combustion interne, génèrent

l’intérêt des investisseurs. Des développeurs

reconnus, connaissant à fond les enjeux de la

commercialisation, ont l’expertise pour exploiter

ces nouveaux concepts. Les gens de FuelCell Energy comprennent

ces enjeux et croient que l’entreprise, ayant une excellente équipe,

peut dominer certaines niches du marché. Pour en apprendre

davantage sur les membranes échangeuses de protons, visitez

Wikipédia ou le site de FuelCell (www.fce.com). Offrant une

source d’énergie ultrapropre pour le futur, les piles à combustible

stationnaires de FuelCell produisent une énergie fi able pour les

entreprises commerciales et industrielles et pour les services de

tous les domaines, jour et nuit, avec une effi cacité améliorée et

pratiquement aucune pollution.

– Breen Derrecka

(Source : Mute Magazine – www.metamute.org)

Gaffe cinématographique : Un anachronisme fl oral dans le fi lm JaneDans le fi lm Jane (2007), qui raconte la jeunesse de l’auteure

britannique Jane Austen, les concepteurs ont commis une grosse

gaffe fl orale, un anachronisme

en cinémascope! Certains

plans de la maison d’Austen

montrent un grand spécimen

de Clematin montana (avec

des fl eurs rose pâle), qui

pousse sur la devanture

presque jusqu’au toit.

Or, cette espèce a été

introduite en Angleterre, en

provenance de l’Inde, en

1805, et ne serait pas offerte

aux jardiniers avant de nombreuses années. La famille

Austen a quitté cette maison (pour Southampton) en 1801. La

clématite n’était donc pas offerte à cette époque et, même plantée

en 1805, n’aurait pas atteint le toit en si peu de temps!

– Source : IMDB

14LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

NOUVELLES & BRÈVES

Il y a beaucoup de réfl ecteurs sur le marché. En Amérique du Nord, nous pouvons compter sur les réfl ecteurs de la marque Kara, qui offrent une grande diversité de combinaisons d’éclairage. Ils sont généralement blancs ou chromés et recouverts d’un fi ni en émail cuit ou simplement d’un effet miroir. De forme parabolique ou trapézoïde en passant par celui à six faces, leurs dimensions commencent à 47,5 cm de longueur pour aller jusqu’à 1,2 m pour les modèles les plus longs. Vous pouvez aussi découvrir leurs réfl ecteurs chromés avec centre blanc ou paraboliques argentés de 90 cm et 1,2 m. Ci-dessous, nous vous présentons les différents modèles offerts :

• Kara « WING 18” et K-WING 24” »Longueur : 47,5 cm (est aussi offert en 60 cm de long)

Ces réfl ecteurs allient force, qualité et économie. Les réfl ecteurs K Wing de 45,7 cm et de 60 cm sont faits en acier et couverts d’un fi ni en émail blanc cuit. Ils sont vendus pré-assemblés avec deux œillets pour les suspendre.

• Kara « SILVER-LIGHT »Longueur : 78,75 cm, largeur : 40,5 cm

Le réfl ecteur Kara Silver-Light est fait d’acier inoxydable avec un fi ni miroir et une lentille de sûreté en verre trempé. Il est vendu avec deux tubes de 15 cm pour une ventilation maximale, la douille, 3,8 m de câblage et deux œillets pour le suspendre.

• Kara « NORTHERN LIGHT »Longueur : 78,75 cm, largeur : 40,5 cm

Le réfl ecteur Kara Northern-Light est également fait d’acier et couvert d’un fi ni en émail blanc cuit. Il est vendu avec

Éclairage Éclairage horticole : horticole : les réfl ecteurs les réfl ecteurs KaraKaraPar W.S.Par W.S.

TECHNOLOGIE

Page 15: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

FR_Vol. 3 Issue 3.indd 55FR_Vol. 3 Issue 3.indd 55 4/22/08 10:38:41 PM4/22/08 10:38:41 PM

Page 16: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

TECHNOLOGIE

Éclairage horticole : Accessoires pour les réfl ecteurs KaraÉclairage horticole : Accessoires pour les réfl ecteurs Kara Par W.S.

Par W.S.

• Réfl ecteurs pour lampes à refroidissement par airLes réfl ecteurs pour lampes à refroidissement par air de 15 ou 20 cm ont des fi xations de douilles préinstallées et des ailes plus grandes, ce qui facilite le raccord aux conduits. Le jardinier intérieur, pour ce genre de réfl ecteurs, peut en choisir un qui soit moitié verre, moitié métal, et sauver de l’argent, car vous n’aurez pas à acheter des ampoules dispendieuses.

• Réfl ecteur maroquiné « verti-zontal » de 1,2 mLe réfl ecteur maroquiné « verti-zontal » de 1,2 m, est un modèle avec capacités dirigées vers le haut, le bas ou « en dedans et en dehors », et qui trouve le foyer parfait pour vos besoins.

• L’« Aluminator » Solaris

L’« Aluminator » Solaris est spécialement conçu pour les ampoules de 1 000 W à haute pression au sodium et vous donne une pénétration optimale de la lumière dans un espace de 1,5 sur 1,5 m (5'x5') et avec l’ampoule placée à 60 cm (2') au-dessus du couvert végétal. Ce modèle est approuvé

par le CSA/UL. Il fournit un rendement élevé en éclairage horticole et est présenté dans son aspect « prêt à brancher » en emballage au détail.

• Le nécessaire pour réfl ecteur à refroidissement par air Solaris avec conduit ajustableCe modèle est livré avec un réglage complet pour la prise en compte optimale de la répartition de la lumière et avec des conduits de 1,8 m pour un refroidissement effi cace. Il est long seulement de 45,7 cm pour 38 cm de large et comprend des supports pour douille et une trousse de câblage.

une lentille de sûreté, deux tubes de 15 cm pour une ventilation maximale, la douille, 3,8 m de câblage et deux œillets pour le suspendre.

• Kara « MIGHTY GREEN »Longueur : 76.2 cm, largeur : 40.5 cm

Le réfl ecteur Mighty Green de Kara est fait d’acier et couvert d’un fi ni en émail cuit de couleur verte. Il est vendu avec une lentille de sûreté, deux tubes de 20,3 cm pour une ventilation maximale. Il est livré avec ses deux œillets de suspension et un boîtier de connexion adapté pour ses douilles.

• Kara « HI-LIGHT » et Kara

« WHITE SHADOW »Il existe de très bons réfl ecteurs horizontaux du type du réfl ecteur pour lampe à refroidissement par air (voir plus bas), comme le Kara Hi-light (fait en acier et couvert d’un fi ni en émail cuit et comprenant des œillets pour le suspendre, les fi xations pour la douille et les pièces pour l’assemblage) ou le Kara White Shadow (fait en acier et couvert d’un fi ni en émail blanc cuit. Aucun assemblage nécessaire.);

• Kara « TRAPEZOID REFLECTOR »Le réfl ecteur trapézoïde de Kara est un très bon réfl ecteur, qui cache la source lumineuse et distribue la lumière également sur le dessus des plantes;

• Kara « PARABOLIC SHADE »Ce réfl ecteur est doté d’un concept parabolique avec les avantages d’une courbure hyperbolique sur les huit côtés courbés de ses ailes. Vous pouvez commander le modèle de 60 cm (2 pieds) pour les ampoules de

400 watt ou celui de 90 cm (3 pieds) pour les ampoules standards de 1 000 watt à halogénure métallisé comme à haute pression au sodium. Lorsque vous commandez ce réfl ecteur parabolique, il est livré avec tous les accessoires et les instructions nécessaires.

• Réfl ecteur Kara à « SIX-CÔTÉS »Le réfl ecteur à six côtés dispose d’un fi ni martelé.

Toutes les ampoules sont vendues séparément. Les réfl ecteurs Kara sont offerts sur les sites suivants : w w w.rambr idge.com /produc t s /garden/light/shades2.html, www.megawatthydro.com/PDF/english.pdf et www.bandbhydroponics.com/

refl ectors.html.

Photos : B & B H

ydroponics Garden

Page 17: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Éclairage horticole : Accessoires pour les réfl ecteurs Kara Par W.S.

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18LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photos : Accent H

ydroponicsTECHNOLOGIE

Lorsqu’il s’agit de choisir le bon réfl ecteur pour sa salle de culture

intérieure, il faut faire un choix éclairé. Reconnu comme le meilleur

réfl ecteur sur le marché depuis quelques années déjà, le réfl ecteur

Adjust-A-Wings de la compagnie australienne Accent Hydroponics

offre une qualité incomparable et un rendement hautement

supérieur à celui de la concurrence. Ce réfl ecteur, fabriqué en

aluminium martelé doublement anodisé et recouvert d’une couche

de peinture cuite ultraréfl échissante (blanche ou métallisée, selon le

modèle), est reconnaissable à son aspect caractéristique en forme

d’ailes d’oiseau. Ce concept, inspiré du monde avicole, permet de

régler l’ouverture du réfl ecteur, comme les ailes d’un oiseau, afi n

de l’adapter de façon idéale à votre espace de culture.

Une plus grande surface couverteUn réfl ecteur concurrent, qui ne possède pas la capacité d’extension

ailée qu’offre Adjust-A-Wings, ne peut en aucun cas couvrir la

même surface dans un espace de culture. L’envergure de l’Adjust-

A-Wings permet de répandre uniformément la lumière sur un

espace au sol de 1,20 m sur 1,80 m. En comparaison, la plupart des

réfl ecteurs ne peuvent éclairer plus de 1,20 m sur 1,20 m (1,20 m

sur 1,50 m dans le meilleur des cas). Le choix qu’a fait l’entreprise

australienne de remplacer les chaînes de fi xation par de minces

fi ls métalliques offre aussi une plus grande facilité de stabilisation

latérale du réfl ecteur. Livré en ensemble prêt-à-monter, il est très

facile à assembler. Sa fi xation en aluminium, chargée de retenir

la porcelaine et l’ampoule, est extrêmement légère et facile à

manipuler. Les ponts en aluminium qui permettent d’accrocher le

réfl ecteur assurent aussi une légèreté et une solidité accrues.

Pas de stockage d’air chaudL’éclairage homogène des plantes cultivées sous l’Adjust-A-Wings va de pair avec une meilleure répartition de la chaleur. Les réfl ecteurs traditionnels stockent la chaleur de l’éclairage en leur centre, « grillant » souvent la cime des plantes qui se trouvent juste en dessous. L’air chaud ne reste jamais captif du réfl ecteur qui, par conséquent, ne surchauffe pas. La chaleur se dissipe mieux dans tout le jardin. De plus, tous les coins du jardin sont également éclairés. De ce fait, les récoltes sont plus homogènes.

Les réfl ecteurs Adjust-A-

Wings existent en trois

modèles : petit, moyen et

grand, et en deux types

de revêtement : blanc

brillant (modèle Defender)

ou acier métallisé (modèle

Avenger). Je conseille

d’utiliser des tubes de

néon en PyrexMD de 45 cm,

car ils évacuent mieux la

chaleur d’éclairage : utilisez

un néon de 400 W pour le

petit modèle, un 600 W

pour le moyen, ou un 1

000 W (ou deux 400 W)

pour le grand Adjust-A-Wings. Voir la présentation du fabricant à :

www.accenthydroponics.com/prod_info/adjustawing_info1.html.

Bon, je vous l’accorde, il ressemble à une tapette à mouche, mais c’est le répartiteur de chaleur Super Spreader (ou Heat Shield) d’Accent Hydroponics, s’adaptant sur les néons de

250, 400 ou 600 W et parfait compagnon du réfl ecteur Adjust-A-Wings. Il agit comme un bouclier entre l’ampoule et les sommités des plantes, la création d’un point chaud sous l’ampoule étant un défaut commun à tous les types

de réfl ecteurs. C’est cette concentration de la chaleur qui entraîne souvent des brûlures sur les feuilles et l’obligation de garder une distance d’au moins 50 cm entre la cime des plantes et l’ampoule. En fi xant le Super Spreader juste sous l’ampoule, vous contribuez à régler ce problème et vous

pouvez ainsi rapprocher les ampoules jusqu’à 30 cm de la tête de vos plantes.

Le Super Spreader permet une meilleure répartition de la lumière, ainsi qu’une diminution de la chaleur reçue par les plantes, sans entretenir de concentration des hautes températures au milieu de votre culture. Vos plantes reçoivent alors plus de lumière et moins de chaleur. La lumière étant mieux répartie, vous obtenez des cultures plus homogènes et des rendements plus importants. Le Super Spreader est fait en aluminium anodisé et recouvert d’une matière qui réfl échit jusqu’à 97% de la lumière produite par l’ampoule.

Le Super Spreader s’adapte à presque tous les modèles de lampes horticoles horizontales et existe en quatre versions différentes. Pour en savoir plus, consultez le site du fabricant, au : www.accenthydroponics.com/prod_info/superspreader_info1.htm.

Compagnon de l’Adjust-A-Wings, le Super SpreaderPar J.-F. Savard

Éclairage horticole : le réf lecteur Adjust-A-Wings

Éclairage horticole : le réf lecteur Adjust-A-Wings

Par J.-F. Savard

Page 19: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5
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Volume (impérial à métrique)1 once liquide (impériale) (= 1/20 chopine impériale) 28,41 ml 1 once liquide (US) (= 1/16 chopine US) 29,57 ml 1 chopine (impériale) (= 20 onces liquides impériales) 568,26 ml 1 chopine (US) (= 16 onces liquides US) 473,18 ml1 gallon (impérial) (= 4 pintes) 4,546 litres 1 gallon (US) (= 4 pintes) 3,785 litres

Volume (métrique à impérial)1 millilitre 0,176 chopine 1 litre (= 1000 ml) 1,76 chopines

Masse (impérial à métrique)1 once (= 16 drams) 28,35 grammes1 livre (= 16 onces) 0,45359237 kilogramme 1 stone (= 14 livres) 6,35 kilogrammes

Masse (métrique à impérial)1 milligramme 0,015 grain1 kilogramme (= 1000 g) 2,205 livres

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Page 22: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

22LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photo : Patrick LabergeBOTANIQUE

Que ceux d’entre vous qui ont des plantes

d’intérieur lèvent la main! L’abondance! Les

autres, je le sais, en ont déjà eu. Que leur est-

il arrivé? La vie moderne et trépidante, voilà ce

qui leur est arrivé. Trop d’eau, pas assez, trop

de lumière, pas assez... Que diriez-vous si l’on

vous soustrayait à votre milieu de vie naturel,

pour vous parachuter sur Mars? La réponse :

adaptation, adaptation, adaptation! Nos

bégonias, nos philodendrons, nos bromélias

et nos géraniums sont des rejetons de la forêt

tropicale basse et humide. L’opuntia, le cactus

et le sedum viennent, eux, des déserts arides du

Nouveau Monde. Sans expérience pour la vie au

bord d’une fenêtre à l’est ou sur le coin de table

du salon, ils peinent à reprendre le dessus.

Pourtant, dans leur habitat d’origine, ces

végétaux sont spectaculaires, atteignant souvent

des hauteurs insoupçonnées. Les philodendrons

fl eurissent, dans certains cas, de façon continue.

Dans la forêt tropicale ou sur le sable du désert,

ces plantes magnifi ques jouent un rôle crucial,

participantes à la chaîne de vie qui prédomine

sur notre Terre. Nourrir les animaux, retenir le

sol, produire de l’oxygène... Dans nos maisons

surchauffées, ce rôle se poursuit, légèrement

différemment néanmoins : purifi cation de l’air,

élévation du taux d’humidité, « adoucisseur

psychologique »... Mais voilà, à la question

« comment vous sentez-vous, merveilleux

bégonia? », quelle réponse obtient-on?

Adaptation, adaptation, adaptation!

Puis-je vous entretenir de la timidité? Tout le

monde l’a expérimenté un jour : un patron un

peu trop direct, une main de starlette à serrer,

une allocution devant un groupe... Eh bien, ce n’est pas de cette timidité-là dont je vous parle. Il est question ici de l’organisation

primaire de la plante, celle qui est incluse dans le gène, dans la cellule, dans la graine ou le rameau. Celle qui autorise les échanges

gazeux effi caces. Celle qui permet à la plante d’établir un équilibre interne entre l’énergie investie et l’énergie récupérée, à la base

Adaptation des plantesLa timidite?

Par Sylvie Laberge

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Page 23: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

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geBOTANIQUE

même de la vie des végétaux. La timidité, c’est la capacité, pour

tout organisme végétal supérieur, de déplacer ses feuilles et ses

tiges – ou ensemble assimilateur – dans toutes les directions,

en vue de procéder à une photosynthèse optimale, qui se

transformera en une croissance elle aussi optimale.

Imaginant une chorégraphie lente et harmonieuse, la violette

africaine arrange sa rosette de telle sorte que ses feuilles

n’entreront pas outre mesure en compétition pour la lumière.

La fougère remanie ses troupes, déplaçant et replaçant ses

frondes, l’une vers le sud, l’autre vers le nord. Ces plantes sont-

elles timides? Oui, incroyablement et merveilleusement timides.

Les véritables plantes d’ombre se délectent de celle-ci. Mettez-

les au soleil et elles brûleront. En forêt tropicale, le pourcentage

de lumière qui atteint le sol s’élève à un mirobolant... 1%! Qui

plus est, le spectre lumineux, à quelques centimètres du substrat

nourricier, n’est plus ce qu’il était à une hauteur de 30 mètres.

Plusieurs longueurs d’onde sont absorbées par le feuillage de la

canopée, ne laissant que des miettes aux organismes du sous-

bois. Il est donc primordial pour la plante d’ombre de bénéfi cier

d’une orientation sans faille.

La réponse adaptative ne date pas d’hier. Bien avant que

l’homme n’y mette son grain de sel, la forêt ondulait au rythme des

feux, des ouragans, des pluies torrentielles ou des sécheresses.

Depuis 400 millions d’années, les végétaux ont su « faire avec »,

survivants des ères glaciaires ou des réchauffements du globe.

Quels extraordinaires mécanismes ont-ils su développer! Sous

les tropiques, il n’est pas rare que des évènements de peu

d’importance à l’échelle humaine fassent fi gure de cataclysme

pour la fl ore. Les suites de la chute d’une branche de la canopée

sont innombrables pour le simple végétal en dessous. L’éclaircie

produite sera-t-elle bénéfi que? Récemment, des chercheurs

ont découvert que, loin de stimuler la croissance au niveau du

sol, la majorité des végétaux situés directement au centre de

l’ouverture souffraient de cette abondance de lumière. Après

un an, 50% n’y avaient pas survécu. Les rescapés eux, doivent

Page 24: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Photo : Patrick Laberge

développer un attirail de survie très couteux en énergie. Il

faudra oublier la croissance et la reproduction pendant quelque

temps. Certains ne s’en remettront jamais, réduits à végéter,

littéralement, avant d’abandonner la partie.

Et pourtant, à l’inverse de la timidité, il existe un autre

processus. Contre-timidité? Anti-timidité? Si le nom importe

peu, l’action, elle, est vitale. Lentement, une feuille s’élèvera

et fera face à l’envahisseur : le soleil. L’ombre qu’elle projettera

sur ses congénères juste en dessous assurera leur continuité.

Sa durée de vie dramatiquement réduite, elle brûlera, puis

sèchera. Son sacrifi ce ne se fera pas en vain. Au cœur de la

plante, la riposte se prépare. La nouvelle feuille ne ressemble

en rien aux représentantes déjà sur place. Elle est gonfl ée,

succulente, peut-être cireuse, couverte de poils ou embossée.

La plante, selon l’espèce, choisit sa stratégie propre. Certaines

en intègrent plus d’une. L’augmentation de l’ensoleillement

conduit à l’augmentation de la transpiration. La feuille d’origine,

mince comme une soie, ne peut faire face à cette condition. La

succulence est une réponse. Cette réponse n’est pas limitée au

changement de luminosité, mais peut aussi être utilisée pour

contrer la sécheresse. Un plus grand nombre de molécules

d’eau à l’intérieur des tissus protège de l’évaporation, en

redirigeant les liquides là où la perturbation existe. De façon un

peu différente, mais avec le même but, la surface de la feuille,

devenue cireuse, réduit aussi la perte d’eau. Que dire des poils

et des bosses, qui ont pour fonction de rediriger, de réfl échir la

lumière, de telle sorte qu’elle n’atteigne que la partie souhaitée

de la couche supérieure de la feuille.

Le rythme de la vie en sous-bois est lent, comme celui d’un

vieillard qui chemine tranquillement. Doucement, la nature

réagit aux perturbations, développant des moyens qui nous

sont, pour la plupart, inconnus. Mais l’histoire ne se termine

pas ici. Au fi l des saisons, des années, la canopée va se

refermer. Les graines, en attente depuis des années, des siècles,

germeront. De nouveaux arbres, de nouvelles lianes prendront

la place créée quelques mois plus tôt. La plante rangera son

matériel de guerre, éliminant poils et bosses, cire et succulence.

La feuille de soie reprendra sa place, terminant ainsi un cycle

de changements profonds. De retour à son apparence initiale,

la plante aura survécu à cet évènement de gigantesques

proportions, pour elle, du moins. Peut-on parler de résilience?

Que sait-on vraiment des réponses adaptatives des végétaux?

Bien peu de choses. Il en existerait une très grande variété, mais

seules quelques-unes ont été sérieusement répertoriées. De

retour chez nous, il nous semble que ces phénomènes n’ont

pas cours ici. Bien sûr, la chute d’une branche de la canopée

a peu de chance de se produire dans nos salons. Pourtant,

quotidiennement, nos plantes d’intérieur doivent s’adapter à

ces petits cataclysmes que nous leur infl igeons. Trop d’eau, pas

assez... La plupart survivent, produisant quelques feuilles par

année. Certaines prospèrent même, nous faisant l’honneur de

fl eurir. L’hiver, elles sont notre contact avec la nature vivante.

Notre seul contact? Un sentier de neige serpentant à travers

un boisé de sapins nous fait vite comprendre que notre forêt

nordique ne dort que d’un œil.

Et puis, toute cette timidité, tous ces phénomènes d’adaptation

sont-ils reproduits ici, au Canada? Absolument. La vie en

forêt nordique est une succession de courses et d’arrêts,

saison chaude-saison froide, multipliée, dans certains cas, par

1 000, 2 000, 3 000 ans. Ce qui mettrait un an à se produire

sous les tropiques demande quinze ans ici. Notre végétation a

su développer ses stratégies, ses réponses aux perturbations

propres aux latitudes élevées, aux conditions climatiques qui

prévalent ici. L’une de ces réponses est le gigantisme. L’Amérique

du Nord peut se vanter de posséder les arbres les plus hauts

de la Terre. Un séquoia de la côte ouest a été recensé à

132 mètres de hauteur. Le général Sherman, un séquoia

géant de 84 mètres de hauteur, possède une circonférence de

31 mètres à sa base! À une hauteur de 50 mètres, ce conifère

possède encore un tronc plus gros que le plus gros pin de la côte

est! On estime à plusieurs milliers d’années son âge vénérable.

La réponse adaptative adoptée par le séquoia, le gigantisme,

nous transporte très loin des stratégies que préconisent les

plantes de sous-bois tropicales. Avec un nombre de branches

maîtresses élevé, l’arbre peut se permettre d’être victime de la

foudre sans craindre la mort, puisqu’il y aura toujours une autre

branche maîtresse prête à prendre la relève. Le gigantisme

s’applique aussi à l’âge. Durant ses 3 000 ans de vie, le séquoia

produira une quantité phénoménale de semences, augmentant

ainsi ses chances de laisser une descendance nombreuse.

Depuis des millénaires, la vie sauvage a su s’adapter,

développant des réponses appropriées aux évènements en

cours. Aujourd’hui, cette vie doit faire face au plus grand défi

qu’elle ait eu à affronter : l’être humain moderne. De nos

immenses forêts, ne devrons-nous conserver que quelques

reliquats, relégués au statut de plantes d’intérieur, de plantes

de musée? Il n’en tient qu’à nous...

24LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

BOTANIQUE

Page 25: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5
Page 26: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Photos : par les fabricants

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Leur conception ne requiert pas que les embouts du

réfl ecteur gardent leur forme. Le fl ux d’air autour

de la lampe et des ailes est donc libre de passer,

ce qui réduit la chaleur et produit un spectre lumineux

« frais » et uniforme, dont l’effi cacité est sans égale.

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aux contenants, ou directement au jardin. Les granules Eco-Zorb

absorbent des centaines de fois leur poids en eau, ce qui permet de

distancer les arrosages. Faites de matières végétales entièrement

naturelles, les granules Eco-Zorb sont non toxiques et entièrement

biodégradables. Elles continuent de se réhydrater

durant toute la saison. Elles sont dangers pour

les enfants, les animaux domestiques et les

récoltes destinées à être mangées. Eco-Zorb est

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nom Eco-Mix. Conçu pour les gros travaux horticoles comme la

préparation d’une pelouse ou son ensemencement,

Eco-Mix est maintenant offert en formats de 2,5 et 5 kg,

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des lampes à décharge à haute intensité et des systèmes

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Ceramic Full Spectrum, les régulateurs numériques et numériques

électroniques, les systèmes

d’éclairage rotatif et les accessoires

de Life Light. Les lampes Sun Pulse

ont été conçues pour les plantes et

les êtres vivants. Elles fonctionnent

avec les régulateurs numériques à haute fréquence. Brite-Lite les

offre en formats de 3000, 4000 et 10 000 Kelvin, ce qui permet

au jardinier d’agencer les lampes pour créer de parfaits mélanges

lumineux qui répondent aux besoins des plantes, des plantules aux

plantes matures prêtes pour la récolte. Ces lampes conviennent à

toutes les marques de régulateurs électroniques et sont conçues

pour résister à leurs hautes fréquences. La gamme Sun Pulse est

offerte en formats de 400 et de 600 watts. Les modèles de 750 et

1000 watts arriveront bientôt. Les lampes Ceramic Full Spectrum

de Life Light, ou lampes à halogénure métallisé à haute pression,

sont également maintenant offertes par Brite-Lite. Elles sont

idéales à tous les stades de croissance. Nul besoin de passer d’une

lampe à halogénure métallisé à une lampe au sodium à haute

pression pour les cycles de croissance et de fl oraison. Elles sont très

effi caces. Brite-Lite offre présentement le modèle de 400 watts.

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qu’elle célèbre son 30e anniversaire et, pour

commémorer ce bel événement, elle vous

présente plusieurs fantastiques nouveautés.

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26LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

Page 27: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Phot

os :

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es fa

bric

ants

été nommée, dans l’Est du Canada, l’unique

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organiques alliés à des stimulants biologiques

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Page 28: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Photo : D.R

.TECHNIQUES

Les lois de MendelLe terme F1 (« fi rst fi lial generation » ou « fi lial 1 ») fait référence à la descendance d’une hybridation entre deux variétés différentes et pures. Par exemple, dans le domaine animal, si vous accouplez un cheval et une ânesse, le résultat de cette union donnera un hybride de type F1, soit une mule. Dans le domaine aquatique, on peut aussi produire des variétés de poissons hybrides F1 en croisant des espèces pures de poissons (mais il faut tout de même que les espèces de poisson choisies soient le plus apparentées possible). De même, dans le domaine des plantes, si vous croisez deux variétés pures de plantes différentes, les plantes issues de ces parents seront des F1. Par contre, les semences ainsi produites ne seront pas une variété pure. Toutefois, plusieurs des caractéristiques dominantes de chacun des parents seront transmises aux semences F1. Ce processus augmente la vigueur et la grosseur des plants, ainsi que le taux et la puissance de leurs composants chimiques. Ces plants se cloneront assez bien, mais ne produiront pas d’excellentes

semences. Pour obtenir des semences hybrides F1 de qualité, il faut donc répéter la pollinisation des deux parents entre eux chaque année. Cette opération de fertilisation ne peut d’ailleurs s’accomplir que manuellement; c’est pourquoi les semences hybrides de type F1 ne sont pas bon marché. On ne peut les utiliser qu’une seule fois. À la génération suivante, il se produit ce qu’on appelle une disjonction des caractères. C’est le botaniste tchéco-allemand Gregor Mendel qui a énoncé les trois lois de l’hybridation chez les végétaux. La première loi illustre l’uniformité des hybrides en première génération. La deuxième loi défi nit la ségrégation en seconde génération. La troisième loi confi rme la disjonction indépendante de caractères chez les hybrides F2. Le fait que les agricultures qui utilisent ces semences sèment ainsi des espèces « fi gées » ne convient pas du tout aux groupes écologistes, qui y voient un danger pour la biodiversité. Nous y reviendrons plus loin.

Si vous semez les graines issues de la plante hybride F1, certains gènes récessifs indésirables feront leur apparition. Les plants seront inégaux et présenteront des caractéristiques fort différentes. Un pourcentage très bas des plants sera similaire à l’un ou l’autre des parents. Par contre, la plupart des autres présenteront des caractéristiques génétiques pauvres. La majeure partie des cultivateurs qui achètent des semences de type F1 savent qu’un des meilleurs moyens d’améliorer leurs chances d’obtenir des hybrides F1 provenant de deux lignées pures est d’utiliser des variétés mâles stériles, ce qui empêche l’autopollinisation. Les cultivateurs de maïs utilisent, par exemple, des variétés de maïs mâles stériles qui leur permettent la reproduction de semences identiques. Dans certaines autres variétés de plantes dioïques, les mâles sont donc détruits bien avant de pouvoir polliniser les plantes femelles.

Un travail manuel extrêmement coûteuxLes cultivateurs expérimentés créent de nouvelles variétés en cultivant des centaines de plants. Ils sélectionnent

Les semences « première génération » ou hybrides F1

Par W. Jacques

Je vais tenter d’expliquer ce qu’est une semence F1. Et ça n’a rien à voir avec la course automobile, je peux vous l’assurer !

28LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Page 29: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Phot

os :

D.R

.TECHNIQUES

certains plants comportant les caractéristiques désirées afi n de les obtenir à l’intérieur de

la variété qu’ils veulent créer.

Tous les autres plants sont retirés et détruits.

Quelques exemples de caractéristiques désirables sont, notamment : la fl oraison hâtive, les fruits lourds et le rendement élevé. Ce processus est répété environ sept fois, jusqu’à ce que les plants soient homogènes et que les caractéristiques recherchées soient évidentes. Finalement, une nouvelle variété apparaît, prête à être consommée avec plaisir. Sélectionnez donc tout de suite quelques semences F1 et semez-les pour voir (avant de lire la suite de cet article, car, plus bas, vous risquez de changer d’avis!).

Dans le domaine agricole, que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe, les semences F1 que l’on rencontre le plus souvent sont celles du maïs et du tournesol. Cependant, il y en existe aussi beaucoup de variétés dans le secteur des légumineuses potagères ou fourragères, comme les

épinards, les brocolis, les piments, les concombres, les tomates, les oignons et les betteraves à sucre. Par contre, les haricots et les petits pois, par exemple, échappent à la production commerciale de semences hybrides F1 de leur variété respective, car ce sont des plantes qui s’autopollinisent (avant même que leurs fl eurs ne soient écloses) et qu’il serait beaucoup trop coûteux de féconder à la main, puisqu’il faudrait ouvrir les bourgeons un à un, et les refermer une fois le pistil enduit de pollen! Le marché ne pourrait donc pas absorber des variétés hybrides F1 à ce prix, du moins tant que les botanistes n’ont pas trouvé un autre moyen de fécondation entre les espèces pures de haricots et de petits pois.

Parfois, on obtient cependant par hybridation un tout nouveau légume ou fruit, comme ce fut le cas, par exemple,

Page 30: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

30LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photos : Fred Leduc

avec le piment Jalapeño. En effet, Capsicum Tam Jalapeño, ou piment Jalapeño TAM est un hybride F1 de Capsicum Annuum L., le banal piment mexicain rouge ou vert. Les chercheurs de l’Université A&M du Texas (d’où le nom Tam) ont ainsi obtenu un Jalapeño moins fort, moins piquant, plus adapté au palais des « gringos ». En effet, s’il dégage le même arôme que le piment Jalapeño ordinaire, le Tam Jalapeño offre un mordant considérablement adouci par comparaison avec son parent de lignée pure. En effet, la capsaïcine,

substance chimique sécrétée par les glandes situées juste en dessous du pédoncule du Jalapeño et qui donne sa force piquante au piment, est fabriquée en quantité moindre chez le Tam Jalapeño F1. Ce composé chimique circule le long des veines où sont attachées les graines à l’intérieur du piment. On peut donc aussi déveiner le piment si on veut le consommer moins piquant.

Des solutions de rechange encore strictement illégalesEnfi n, il faut savoir que les semences hybrides de variétés F1 sont commercialement très bien protégées. Les variétés sont inscrites dans les catalogues nationaux de production de semences des différents pays qui les ont mises au point, et cela, depuis 1941. En 1961 a été créé l’UIPOVE (Union internationale pour la protection des obtentions végétales). Cela a provoqué un monopole d’une dizaine de multinationales sur les milliers de semenciers et producteurs agrochimiques du monde entier. Les hybrides F1, en raison de leur stérilité ou de leur possible descendance dégénérescente, permettent donc à ces multinationales de profi ter d’un marché captif extrêmement lucratif. Qu’on se le dise, les semences F1 ont fait les fortunes de Dupont, Monsanto, Limagrain, Singenta, etc.

Des associations de protection de l’environnement tentent de proposer une solution de rechange à ce marché dominant des semences hybrides F1, mais elles sont généralement à la

limite de la légalité, voire carrément hors-la-loi. En France, par exemple, l’association Terre de semences, qui produisait des semences provenant de l’agriculture biologique et biodynamique depuis 1993, a été contrainte à la fermeture dix ans plus tard par la brigade de répression des fraudes sur ordre du ministère de l’Agriculture. Les variétés que Terre de semences produisait n’étaient inscrites dans aucun des catalogues nationaux de semences, donc parfaitement illégales. Une nouvelle structure a été mise en place en septembre 2003 : l’association Kokopelli (voir Nouvelles & Brèves dans le vol. 1, numéro 2), avec la production de ses propres semences dans le jardin familial « Les Semences de Kokopelli », essaie de reprendre le fl ambeau, sachant tout de même que ses semences sont encore dans la quasi-illégalité. Dominique Guillet, le directeur de Kokopelli, tente actuellement de trouver des moyens légaux afi n de faire valider sa production de semences et d’ainsi sortir du marasme où son association s’enlise. Cela demande beaucoup d’efforts et la bataille des semences biologiques contre les semences F1 s’apparente à celui de David contre Goliath.

Pour entrer dans un catalogue national, il faut prouver que les variétés existent depuis plus de vingt ans. Il faut certifi er que ces semences sont DHS, c’est-à-dire qu’elles détiennent distinction, homogénéité et stabilité. De plus, il faut payer un droit de 220 € (soit 335$ CAN) par variété de semence à inscrire au catalogue, ce qui quantifi e au fi nal des sommes considérables dont les petites associations biologiques ne disposent pas. Il faut ensuite trouver un distributeur, des jardineries, des grandes surfaces qui voudront bien commercialiser ces nouvelles semences. Tous ces paramètres convergent bien sûr à l’encontre des exigences des associations du type de Kokopelli, et cela, dans le monde entier, car les responsables de la production de semences biologiques et biodynamiques prônent avant tout l’évolution, et non pas la rigidité et le fi xisme qu’entraîne l’exploitation des semences de type F1.

Si la guerre de Troie n’a pas eu lieu, on peut s’attendre à ce que la guerre des semences ait bien lieu, que ce soit dans un futur proche ou dans quelques dizaines d’années… Alors, maintenant que je vous ai renseigné, choisissez déjà votre camp!

TECHNIQUES

Page 31: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

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Plusieurs autres produits et formats disponibles

Page 32: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

GALERIE

Shane Passmore-Crawford est un photographe pigiste ayant débuté avec une formation en production cinématographique. Il a obtenu un diplôme en production cinématographique au Niagara College et a fréquenté Canadore College en television et radio, et il a remporté des prix en realisation et en cinématographie. Il a travaillé à divers documentaires et a voyage à travers le Canada pour étoffer son porte-folio. Shane a toujours aimé faire de la photo, travailler à améliorer ses habiletés et explorer les différents aspects de la photographie. Il vit présentement sur une petite ferme du sud de l’Ontario. On peut admirer son travail en visitant le www.spcphotography.ca.

32LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photos : Shane Passmore-Craw

ford

Page 33: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

GALERIEPh

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Page 34: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

GALERIEPhotos : Shane Passm

ore-Crawford

34LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Page 35: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

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Page 36: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

GALERIE

36LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photos : Shane Passmore-Craw

ford

Page 37: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

GALERIEPh

otos

: Sh

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Pass

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awfo

rd

1-877-931-3817Tél. : (514) 931-3817 – Fax : (514) 933-4865

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Page 38: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

38LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photos : Éd. Maisonneuve &

D.R

. – Illustration : Gardena

DÉCOUVERTE

En effet, la culture sur brûlis a certainement

contribué à détruire des hectares et des

hectares de magnifi ques forêts, mais, de nos

jours, elle est surtout responsable d’une bonne

part des 35% de gaz à effet de serre produits

par l’agriculture en général. Dans les pays

tropicaux, où cette forme de culture est encore

essentiellement pratiquée au XXIe siècle,

elle menace les écosystèmes déjà fragiles de

la forêt tropicale primaire ou secondaire.

Cependant, des chercheurs et des scientifi ques

défendent aussi la position contraire, affi rmant

que les agriculteurs itinérants en milieu

tropical, par leur connaissance intime de leur

propre environnement et de la « durabilité »

des micro-sites de culture qu’ils créent à l’aide

de la culture sur brûlis, savent pertinemment

ce qu’ils font. Ces agriculteurs nomades savent

en effet que la forêt se régénère naturellement

et que les petits champs qu’ils dégagent de-ci

de-là retrouveront, après leur abandon par les

exploitants, leur état forestier premier, souvent

avec des arbres et une végétation plus forts.

La forme la plus ancienne d’aménagement du solLes populations nomades primitives, qui

vivaient essentiellement de l’élevage,

parcouraient des centaines de kilomètres de

saison en saison à la recherche de nouveaux

pâturages pour leurs troupeaux. Quand ces

Jardinage intérieur :Jardinage intérieur :Quand devez-vous arroser? Quand devez-vous arroser? Par P. Bonnard, chroniqueur

du site CityPlantes.comVous aimez les plantes et appréciez créer

un décor naturel dans votre appartement,

sur votre balcon ou votre terrasse.

L’environnement offert aux plantes en

ville est toutefois « limitant » : volume

de terre réduit, sécheresse de l’air due

au chauffage, éclairage atténué, bref pas

facile d’obtenir des plantes luxuriantes.

Quel type d’arroseur êtes-vous? Quel type d’arroseur êtes-vous?

1) Arroseur oublieuxVous avez tendance à oublier d’arroser?

C’est souvent dû aux mises en garde

habituelles : « une fois par semaine,

pas plus! ». Avec un substrat à base de

mélange de vermiculite, perlite et laine

minérale, vous pourrez arroser sans vous

poser de questions (même plusieurs fois

par jour). Si vous oubliez, ce substrat vous

offre environ trois fois plus d’autonomie

que la terre (entre 1 et 3 semaines selon

la taille des plantes et la saison).

2) Arroseur frénétiqueVous avez tendance à arroser trop

souvent? Pas de problèmes. Laissez une

soucoupe sous le pot. Elle peut rester

pleine tout le temps sans risques pour les

racines.

3) Arroseur inquietVous avez l’impression qu’aussitôt arrosé,

le terreau de votre pot a déjà évacué toute

l’eau que vous venez de verser et celle-ci

La culture sur brûlisPar Bruno Bredoux

La culture sur brûlis est aussi appelée culture (ou agriculture) itinérante, culture nomade,

colonisation par défrichements, culture sur feux de brousse, abattis-brûlis, écobuage ou essartage.

Ces multiples termes ont même créé au début des années 1970 tout un débat, voire un véritable

problème de terminologie agraire*. Cependant, tout le monde s’entend pour qualifi er la culture

sur brûlis comme la technique agricole la plus primitive qui soit, remontant au tout début de

l’histoire de l’agriculture, lorsque les premiers cultivateurs, populations souvent nomades,

créaient un champ au plus proche de leur campement en utilisant le feu pour dégager un terrain

broussailleux ou boisé pour en faire une aire de culture plane et aisément labourable. Si le débat

concernant l’appellation d’une telle technique ancestrale pratiquée au moyen du feu a fait rage, le

débat écologique qu’elle engendre encore aujourd’hui continue aussi de créer la controverse.

Page 39: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

39VOLUME 3 – NUMÉRO 1 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Phot

os :

Éd. M

aiso

nneu

ve &

D.R

.DÉCOUVERTE

populations ont commencé à développer un

goût, sinon une nécessité, pour la culture

de céréales et d’autres fourrages pour leurs

animaux, ils ont vite constaté que l’exploitation

d’un champ pour plusieurs récoltes successives

apportait des récoltes de moins en moins

bonne qualité. Cultiver la même parcelle de

terre pendant plus d’une saison, à l’époque où

l’on n’avait aucune idée d’ajouter des engrais

au terrain cultivé, impliquait de déboiser pour

pouvoir labourer de nouveaux terrains. La

méthode de déboisement la plus rapide et la

plus effi cace qui s’offrait consistait à créer un

incendie maîtrisé sur un territoire donné afi n

de l’exploiter par la suite. C’est ainsi qu’est née

la technique agricole de la jachère en même

temps que celle de la culture sur brûlis. En effet,

alterner les types de récoltes sur un champ

donné, en le laissant aussi à l’abandon sur une

saison ou deux, permettait de revitaliser les

éléments nutritifs du sol.

Lorsque les populations préhistoriques

nomades ont commencé à se construire un

habitat durable (cela excédait tout de même

rarement plus de trois à cinq ans), elles se

trouvaient confrontées à cette nécessité

d’exploiter un terrain pour le temps qu’elles

resteraient dans un village improvisé. Ce début

de sédentarité leur permit aussi d’apprendre à

déterminer assez rapidement si un terrain allait

être fertile ou non. Ainsi, les agriculteurs les plus

observateurs eurent tôt fait de sélectionner des

cultures de variétés de plantes à la croissance

rapide qui allaient être un bon indicateur

de la fertilité du terrain, tout en apprenant

également que les parcelles qui avaient servi

de pâturages aux animaux s’avèreraient

par la suite de bons terrains d’exploitation

agricole, car elles avaient été enrichies par les

déjections animales. De même, ils apprirent

que les cultures se développaient mieux sur

un terrain qui avait précédemment été occupé

par une tribu dont les rebuts ménagers avaient

engendré une microfertilisation locale. Ces

leçons apprises, les agriculteurs primitifs

purent abandonner la culture sur brûlis pour

se consacrer aux repérages de sols propices à

de bonnes récoltes et à la pratique de cultures

vivrières en rotation.

Dans le Québec d’avant la Conquête, les tribus

iroquoiennes pratiquaient aussi principalement

la culture sur brûlis. Les recherches ont permis

d’apprendre que les peuples iroquoiens

connaissaient, par exemple, la technique

de la sélection des semences, les principes

élémentaires du forçage, mais qu’ils ignoraient

totalement l’existence des engrais ou des

apports minéraux. S’ils pratiquaient la culture

de différentes variétés de courges, du maïs

et des haricots plus d’un millénaire avant

l’arrivée des Européens, c’est qu’ils avaient

appris les bases de l’agriculture au contact

des populations indigènes du sud et de l’ouest

du continent qui, elles, étaient plus avancées

dans ce domaine. Par contre, les peuplades

amérindiennes des régions des Grands Lacs et

du Saint-Laurent étaient davantage ferventes

de la culture sur brûlis, ne serait-ce tout

simplement qu’en raison de la géographie

locale, qui faisait la part belle aux immenses

forêts plutôt qu’aux pairies du centre et de

l’ouest du continent. C’est l’occasion qui faisait

le Huron, euh pardon, le larron! Le troc se

pratiquait entre tribus d’agriculteurs et tribus

de chasseurs des régions boisées, le surplus

des récoltes s’échangeant contre peaux et

fourrures. Avec l’arrivée des Européens, la

culture sédentaire commencera à se développer

(mais relativement lentement, car, en 1625, on

ne compte encore au Québec que six hectares

de terres cultivées à temps plein!).

Un vestige préhistorique perdurant dans les pays tropicauxDe nos jours, la culture sur brûlis subsiste

cependant encore dans les pays à l’agriculture

de subsistance la plus pauvre, comme aux

Philippines, en Asie du Sud-Est, à Madagascar,

se répand sur le sol en débordant de la

soucoupe. Le substrat comme la perlite

remplace avantageusement la terre des

plantes en pots. Très aéré, il retient aussi

un volume d’eau bien supérieur à du

terreau. L’eau excédentaire s’écoule et il

ne peut pas être sur-arrosé. Les hydro-

rétenteurs qu’il contient assurent une

réserve d’eau de secours en cas d’oubli

d’arrosage.

Utilisez comme substrat un mélange

de vermiculite, perlite et laine minérale

préparé spécialement pour la culture

intérieure par Perlite Canada inc., à Baie-

du-Fèbvre au Québec et à Lamèque,

au Nouveau-Brunswick, et remplacez

la terre de vos pots par ce substrat aux

propriétés étonnantes : il ne peut pas

être noyé d’eau. L’eau excédentaire

s’écoule. Il retient aussi plus d’eau et plus

longtemps.

Ce type de substrat de Perlite Canada inc.

est donc un produit très bien adapté pour

vos premiers pas en hydroponie !

4) Arroseur aquariophileAutomatisez vos arrosages

avec les pompes à eau pour

le jardinage hydroponique!

Un des avantages de

l’hydroponie est de pouvoir

automatiser la corvée d’arrosage. On

s’occupe d’un bac de réserve d’eau une

fois par semaine et pas chaque jour. Les

systèmes hydroponiques pour amateurs

utilisent pour la plupart des pompes à

eau conçues pour les aquariums. Quand

on n’est pas aquariophile, les pompes à

eau sont un sujet un peu obscur. On ne

sait pas quoi choisir ni sur quels critères.

Une pompe est caractérisée par son débit

en litres par heure et la hauteur maximale

à laquelle elle peut remonter l’eau. Ces

valeurs annoncées sur l’emballage sont

théoriques et à l’épreuve, on peut être

surpris par les performances obtenues. Ce

que l’on connaît de mieux actuellement

pour les jardins hydroponiques d’amateurs

Page 40: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

en Afrique équatoriale et au Brésil, dans la région

de la forêt amazonienne. La technique demeure

la même qu’à la préhistoire. Après un défrichage

sommaire du terrain choisi, on brûle les débris,

les souches et les branchages et on mélange les

cendres et les résidus au sol ainsi sommairement

enrichi avant de commencer à le labourer. Puis,

après une succession de récoltes sur plusieurs

saisons, on abandonne le terrain au repos pour

quelques saisons avant d’y revenir, souvent par

un nouvel incendie, ramenant

la friche à un état cultivable.

L’enrichissement de la terre

ne se fait donc que de façon

organique, par le mélange

des cendres et des résidus de

l’incendie au sol. Selon la FAO

(Organisation des Nations

Unies pour l’alimentation

et l’agriculture), ce système

d’utilisation des terres est

fondé sur « un mode de

vie traditionnel, réglant

les activités de l’année à

l’échelle de la communauté

tout entière, très largement

autonome et revêtant un caractère rituel ».

D’autre part, la FAO constate que si cette

activité « domine encore aujourd’hui dans les

minorités tribales de l’Asie du Sud-Est et de

l’Amérique du Sud, [elle est] en diminution

constante chez un petit pourcentage

d’agriculteurs africains [qui la pratiqueraient

encore] ».

La grande nouveauté, de nos jours, se trouve

maintenant dans l’interprétation et l’étude de

cette pratique tribale qu’est la culture sur brûlis.

Par le passé, on a trop rapidement analysé cette

technique comme un moyen d’exploitation

irresponsable de la forêt tropicale humide,

plutôt que comme un moyen de gestion de

la zone forestière. Ainsi, les chercheurs et

scientifi ques de la FAO y voient davantage

maintenant un système équilibré, favorisant le

développement d’agroécosystèmes durables

et le bénéfi ce d’actions agroécologiques

pérennes. Les chercheurs y détectent aussi le

bénéfi ce du mélange des espèces, qui favorise

l’enrichissement de l’écosystème tropical. En

effet, les agriculteurs pratiquant la culture sur

brûlis en viennent à créer une nouvelle symbiose

entre les espèces forestières indigènes et les

espèces de végétaux domestiqués cultivés sur

les terrains et les clairières défrichés en forêt.

Le terrain cultivable ainsi créé « refl ète » le plus

possible la forêt, en dérangeant ainsi le moins

possible l’écologie et la loi du développement

naturel du système forestier qui l’entoure.

L’avenir de la culture sur brûlis passe donc

par cette transition de moyen d’exploitation

pur et simple de la forêt à celui de la gestion

écologique d’un environnement particulier,

celui de la forêt tropicale humide, et du contrôle

de la déforestation au niveau mondial.

Des règles à établirIl reste cependant, la plupart

du temps, un cadre légal et

des règles foncières à établir,

car dans la majeure partie des

cas, les paysans des forêts

tropicales, que ce soit en Asie

du Sud-Est ou en Amazonie,

ne jouissent d’aucun poids

politique et surtout, ne sont pas

propriétaires des terrains qu’ils

défrichent. En Afrique, les cas

sont différents, car les tribus,

si elles ne sont pas forcément

propriétaires des terrains de la

forêt tropicale, jouissent cependant de droits

usufruitiers issus de la période coloniale et dont

la pérennité perdure malgré les aléas politiques

et économiques dont souffre de façon

endémique le continent subsaharien. Face au

faible intérêt de la communauté internationale

pour venir en aide à ces régions, on peut

estimer que ce type de culture primitif a encore

un avenir certain sur plusieurs générations.

Sources : FAO (www.fao.org), Agricom.ca,

Dictionnaire historique de la Suisse (http://hls-dhs-

dss.ch) et Histoire du Monde, Volume 1, Première

apparition de l’homme, les Éditions Maisonneuve,

Montréal.

* Voir Culture itinérante, culture sur brûlis, culture

nomade, écobuage ou essartage? Un problème de

terminologie agraire, par J. Barrau, article paru dans

Études rurales, numéro 45, 1972.

sont les pompes immergeables

pour aquarium. Un modèle débitant

1000 litres par heure et ayant la capacité

de remonter l’eau jusqu’à 1,40 m sans

perte signifi cative de débit sera parfait

pour la majorité des jardins d’intérieur.

C’est le haut de gamme des petites

pompes et le prix reste raisonnable.

Ne prenez pas moins puissant car cela

sera insuffi sant, sauf pour un tout petit

système de la taille d’une bassine.

Une pompe de qualité sera protégée

contre la surchauffe. Les modèles

proposés par CityPlantes sont conçus dans

ce but avec la partie « stator » du moteur

isolée de l’eau. Le « rotor », solidaire du

mécanisme de pompage, reste immergé.

Cette technique a prouvé sa fi abilité.

C’est une sécurité incontournable pour

les jardiniers d’intérieur car il arrive

régulièrement qu’une pompe fonctionne à

vide quand la réserve de solution nutritive

est épuisée. Une pompe non protégée va

se détériorer alors qu’une pompe protégée

déplacera de l’air en vous attendant, et ce,

sans conséquences désagréables.

5) Arroseur en bouteilles du commerceVos dépenses en eau de source vous

ruinent? L’eau du robinet est utilisable

sans problèmes pour les cultures

hydroponiques. Selon le lieu, ses

caractéristiques sont variables. Les

paramètres qui intéressent le cultivateur

en hydroponie sont le pH et la pureté

(plus ou moins de solides dissous). Les

caractéristiques de l’eau du robinet varient

d’une ville à l’autre et nous vous invitons

à obtenir cette information auprès de la

mairie de votre domicile.

Photos : D.R

.

40LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

DÉCOUVERTE

Page 41: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5
Page 42: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

42LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Illustrations : Afabego

TECHNIQUES

Je suis phytogénéticien : mon travail consiste à produire des

hybrides. Un hybride est créé par le croisement de deux plantes

d’espèces, de variétés ou de cultivars différents ou même,

parfois, de genres différents. Les hybrides d’aujourd’hui sont

souvent plus résistants que leurs parents.

Lorsqu’un atome s’hybride, on appelle hybridation le processus

de restructuration.

Je prends deux plantes et j’en croise les génétiques afi n de

produire une nouvelle plante qui aura certaines caractéristiques

des plantes originales, mais également des traits qui lui sont

propres. Puisque l’on peut former de nouvelles associations,

nous savons que le processus de spéciation est continu.

Dans le domaine de l’hybridation, on peut devoir produire des

centaines de plantes avant de découvrir la championne que

l’on recherche : la patience est de mise.

Une fois plusieurs spécimens obtenus, le croisement peut

commencer. Vous aurez besoin de plantes mâles et femelles.

Un mâle peut suffi re à polliniser des centaines de femelles.

Lorsque je prends les semences de ces plantes et les fais

germer, j’obtiens trois phénotypes dominants et un phénotype

récessif. L’un sera comme le père, l’un comme la mère, l’un

une combinaison des deux et l’un sera un phénotype récessif,

qui pourra ramener l’ancienne génétique à la vue.

En fait, lorsque vous effectuez le choix des plantes à utiliser,

il vous faut connaître vos plantes intimement. Des variétés

différentes comportent des caractéristiques différentes.

Une fois déterminées les caractéristiques souhaitées pour le

nouvel hybride, utilisez-en une pour le parent donneur et une

pour le parent receveur. La plante mâle envoie les nouvelles

caractéristiques à la femelle. Pour se faire, on les accouple

ou les croise, et on étudie le résultat à la recherche des

caractéristiques souhaitées. Les plantes produites qui possèdent

les caractéristiques désirées sont ensuite sélectionnées, puis

recroisées avec le parent receveur. On répète ce processus

jusqu’à l’obtention d’un type de plant fi nal, possédant toutes

les caractéristiques du receveur en plus de la caractéristique

transférée. On appelle cet exercice rétrocroisement. Le

rétrocroisement utilise l’hybridation et la sélection.

Ce qui distingue la sélection, c’est la capacité humaine à

choisir la meilleure plante parmi un regroupement.

Dans sa quête des variantes, l’homme a commencé à

expérimenter avec l’hybridation des plantes afi n de produire un

spécimen parfait. Ce processus a démarré l’évolution accélérée,

car il a mené à la création, artifi cielle ou menée par l’humain,

de nouveaux types de végétaux à un rythme beaucoup plus

rapide que celui de la nature. Le blé que nous consommons,

par exemple, a mis environ 500 ans à évoluer, à l’aide de

l’intervention humaine, jusqu’à sa forme actuelle. Cette forme

de blé aurait mis plusieurs milliers d’années à évoluer si l’homme

n’avait pas infl uencé le processus naturel d’évolution.

Dans notre monde moderne, bien des choses ont accéléré.

Un article qui se trouve de l’autre côté du globe peut être

à votre porte demain. Bien des gens plantent des semences

commandées en ligne et choisissent différents phénotypes,

et tous cherchent le meilleur. Si une seule personne faisait

cette quête, elle en aurait pour de nombreuses années, mais

comme les gens se rassemblent et gardent contact en ligne,

les connaissances et les nouvelles lignées abondent.

J’aime les plantes de toutes les sortes. Elles sont ma forme de vie

favorite, et mes professeures. Je m’entoure de plantes chez moi :

au moins cent variétés différentes, et beaucoup de cactus.

D’ici la prochaine fois, pensez vert, soins et luminosité.

– Soma

Accélérer l’évolution des plantes : Un tour rapide de l’hybridation

Bégonia mâle

Bégonia femelle

Page 43: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

www.canadianxpress.com

Naturel

Non toxique

A utiliser sur la fleur

jusqu’à la récolteLes parasites ne développent pas de résistance

ELIMINE AUSSI

PUCERONSTHRIPSNYMPHES DE MOUCHE BLANCHE

Assuree

Avec SPRAYSAFE, vos problèmes d’acariens se trouvent résolus.

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Page 44: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

44LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photos : Doktor D

oomSANTÉ DES PLANTES

Deux produits pour prévenir les infestations d’acariens tétranyques

1 – Insecticide One-Two Punch de Doktor Doom : Appliquez l’insecticide par petits coups au dessous du feuillage et, immédiatement après, utilisez un fumigateur Dr. Doom. Vous devrez répéter l’opération tous les trois ou quatre jours durant trois cycles de vie pour éradiquer les acariens tétranyques. Faites toujours cette application dans l’obscurité (sans lampe à décharge à haute intensité allumée) et éteignez toute fl amme avant la fumigation.

Apprenez à connaître les cycles de vie des insectes dont vous voulez vous débarrasser. Les acariens tétranyques, par exemple, pondent leurs œufs lorsqu’ils sentent un produit qui tente de les exterminer. Pour les éradiquer, il vaut mieux utiliser le One-Two punch, spécialement conçu pour traiter les acariens tétranyques.

2 – Insecticide à vaporiser Spider Mite Knockout de Doktor Doom :L’insecticide à vaporiser Spider Mite Knockout de Doktor Doom contient 0,20% de pyréthrine, et aucun autre ingrédient actif. Il devrait toujours être utilisé avec les

fumigateurs de Dr. Doom. Notre vaporisateur a une valve spéciale qui lui permet de vaporiser dans toutes les directions, même à l’envers, pour les endroits diffi ciles d’accès. Contrairement aux autres produits, qui doivent saturer le feuillage, ce produit contient une telle concentration de pyréthrine qu’il faut plutôt l’appliquer en jets courts et brumiser légèrement le dessous des feuilles; ne saturez pas les plantes.

Des composés conformes aux normes américaines

1 – Les fumigateurs Doktor Doom sont maintenant fabriqués aux États-Unis :Les fumigateurs Dr. Doom contiennent 0,40% de pyréthrine naturelle et 2,0% de butoxyde de pipéronyle. Ces fumigateurs tuent les insectes au contact en ne laissent aucun résidu sur le feuillage.

2 – Les produits Dr. Doom sont sans parfum, essence ou huile non nécessaire; le feuillage est donc entièrement utilisable après la récolte.Vous pouvez obtenir et consommer des huiles essentielles ou des produits de pressage en toute confi ance : vous n’ingérez aucun produit chimique nocif pour votre santé, car la pyréthrine et le butoxyde de pipéronyle se dégradent en quelques heures d’exposition au soleil (ou d’éclairage à haute intensité), de ventilation et d’humidité. Il est toujours mieux de procéder à un lessivage fi nal de vos plantes avant la récolte, simplement pour en enlever toute poussière, saleté ou particule suspendue dans l’air qui aurait pu se déposer sur le feuillage.

Le contrôle des ravageurs avec les fumigateurs et insecticides à vaporiser Doktor Doom

Par G. K.

Page 45: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Phot

o : D

okto

r Doo

mSANTÉ DES PLANTES

Emballages de nouveaux formats et nouveaux distributeurs1 – Doktor Doom a modifié les emballages de ses fumigateurs Total Release :Nos fumigateurs sont maintenant offerts en formats de 3 oz, de 5,5 oz et de 12,5 oz. Ces contenants vont faire une fumigation effi cace et débarrasser les jardins intérieurs des acariens tétranyques, des thrips, des pucerons, des cochenilles, des mouches des champignons et de la plupart des autres ravageurs dans les espaces allant jusqu’à 3000 pieds cubes, 5500 pieds cubes et 12 500 pieds cubes. Pour savoir quel format choisir, calculez le volume en pieds cubes comme suit : Longueur x largeur x hauteur = (volume en pieds cubes). Utilisez le format qui convient à votre espace : nul besoin d’en utiliser davantage.

2 – Notre équipe de distribution grandit : Doktor Doom est offert chez National Garden Wholesale (1 888 478-6544), Bloomington Wholesale Garden Supplies (1 800 316-1306), Hydrofarm West (1 800 634-9990) et Hydrofarm East (1 888 780-4567). Dr. Doom est fi er d’annoncer qu’Hydrofarm distribue maintenant ses produits. Pour plus de renseignements, contactez Hydrofarm West (1 800 634-9990) ou Hydrofarm East (1 888 780-4567). Vous pouvez également contacter Dr. Doom ([email protected] ou 1 800 452-0023) pour plus de renseignements ou pour savoir quel distributeur est le plus près de vous.

Doktor Doom prend les insectes au sérieux : il les tue !

Les nouveaux formats de 3, 5,5 et 12,5 oz

Page 46: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Photos : Daniel Fortin

Le genre Begonia est un vaste groupe de plantes originaires

des régions tropicales et subtropicales du globe; on les trouve

en grande abondance dans les Antilles, au Mexique, en Amérique

centrale et en Amérique du Sud. On compterait environ

1 500 espèces et des milliers de cultivars de plantes vivaces non

rustiques cultivées pour leurs fl eurs ou pour leur feuillage.

Le genre est dédié à Michel Bégon (1638-1710), offi cier de la

Marine royale française, qui fut également intendant dans les

Antilles françaises et en Nouvelle-France. Comme de nombreux

nobles de l’époque, il avait un grand intérêt pour la botanique.

Il encouragea et participa à l’envoi de plantes en France.

Les bégonias sont des plantes herbacées ou subligneuses dont

la hauteur varie selon les taxons entre quelques centimètres

et de 2 à 2,50 m. Ils sont souvent divisées en trois groupes :

les bégonias tubéreux (Begonia x tuberhybrida), les

bégonias à racines fi breuses, notamment les nombreux

cultivars de l’espèce bien connue comme des fl eurs de parterre (B.

semperfl orens) et les bégonias à rhizome. Il existe également

une autre classifi cation, qui réfère plutôt au port des plants.

On parle des bégonias à tiges bambusiformes, lorsqu’ils ont

des tiges dressées, une souche fi breuse et des infl orescences

pendantes; les bégonias buissonnants sont des plantes

plus compactes aux tiges ramifi ées; les bégonias Socotrona et

hybrides, aux fl eurs plus grosses et colorées, portent des tiges

plus molles sur des plants un peu plus compacts; les bégonias

rhizomateux dont les feuilles se développent sur des rhizomes

rampants; et les bégonias tubéreux, dont les plants croissent

à partir de tubercules. Ce genre présente des fl eurs unisexuées;

les fl eurs mâles et femelles se développent sur le même plant,

mais ensemble. Les fl eurs femelles se distinguent des mâles

par leurs ovaires ailés à la base. Les

fl eurs mâles sont souvent plus

décoratives.

Les bégonias tubéreux sont

quelquefois vendus comme

plante d’intérieur pour la beauté

de leurs fl eurs. Lors de la réception

des plants, il convient de procéder au

rempotage de la plante avec un mélange

constitué à moitié d’un terreau de plantes tropicales et à moitié

de sable et de perlite. Cela assurera le bon drainage du milieu de

culture. Les bégonias requièrent un endroit très lumineux, mais

pas de soleil direct. Pendant la période de croissance et celle de

la fl oraison, une température de plus de 16°C est exigée, des

arrosages réguliers mais modérés sont conseillés. Ces plantes

exigent une période de repos; durant celle-ci, les arrosages ne

servent qu’à éviter le dessèchement de la motte.

Parmi les bégonias d’appartement, le Begonia Rex, dont l’espèce

botanique est originaire de l’Assam, en Inde, a donné un grand

nombre de cultivars au feuillage décoratif. Ce bégonia fut

introduit en Angleterre au milieu du XVIIIe siècle, où il fi t l’objet

d’un grand nombre d’hybridations de la part des horticulteurs,

que l’on regroupe sous le nom de B. rex-culturum. La majorité

porte des feuilles obliques, souvent très gaufrées, à la marge

dentée ou aux lobes aigus, d’environ 20 à 30 cm de long et de

10 à 15 cm de large, richement colorées de couleur variable,

portant des dessins ou des taches d’argent, de rose, de bronze,

de rouge et de violacé. Plusieurs cultivars sont disponibles dont

l’un des plus connus est le vieux ‘Merry Christmas’, aux feuilles

rouge foncé largement tachées, au centre du pétiole, de rose,

d’argent et de vert. Ils demandent une lumière vive, mais pas

le plein soleil et une température de croissance entre 18°C et

20°C. Un terreau riche en humus, mais bien drainé grâce à

l’ajout de sable grossier et de perlite est requis.

Le bégonia croix de fer (Begonia mansoniana) est l’un des beaux

bégonias rhizomateux. Il tire son nom populaire du dessin de sa

feuille gaufrée et poilue, d’un vert moyen, qui porte une espèce

de « croix » noire en son centre. Le cultivar ‘Cléopâtre’ est l’un

des autres nombreux bégonias rhizomateux de culture facile,

issus de l’hybridation, qui développent un grand nombre de

46LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

GLOSSAIRE BOTANIQUE

Les bégonias comme plante d’appartement Par Daniel Fortin

Page 47: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Phot

o : D

anie

l For

tin

feuilles aux lobes pointus au pétiole brun rougeâtre avec des

lignes vert jaunâtre au centre. Comme la majorité des autres

bégonias de ce groupe, ceux-ci préfèrent une température

chaude et humide, mais résistent, pour certains cultivars, à une

température fraîche d’environ 16°C. On peut reproduire assez

facilement ces bégonias à partir de boutures de feuilles. Pour

ce faire, on prélève une feuille saine au milieu du printemps et

on la dépose à la surface d’un mélange d’enracinement. Il faut

s’assurer que le dessous de cette feuille soit en étroit contact

avec le substrat de culture. On entaille les principales nervures

et en s’assure d’une humidifi cation continue (dans certains

cas, on place le milieu de reproduction sous une miniserre

ou un dans sachet de plastique transparent). Des racines se

développeront à partir des entailles. Les jeunes plantules seront

plus tard transplantées.

Les bégonias bambusiformes sont également fort intéressants

pour la culture intérieure. Un grand nombre de cultivars sont

offerts, car leur reproduction par bouturage est extrêmement

facile. Comme celle-ci est à la portée de tous, ce type de plants

s’échange très facilement et les plants donnés sont rarement

identifi és. Les plants s’élèvent sur 0,60 à 1,50 m de hauteur; les

feuilles obliques, allongées, portent souvent une ponctuation

argentée qui rend la plante particulièrement décorative. La

plante développe également des bouquets de fl eurs qui

bonifi ent l’intérêt pour ce groupe. La culture des bégonias

est relativement facile; la plante demande un bon terreau de

jardinage, une bonne luminosité, mais pas de soleil direct et une

température de croissance entre 18°C et 22°C. Les arrosages

seront réguliers, mais pas trop abondants.

Les maladies fongiques à éviterL’oïdium est une maladie fongique qui affecte quelquefois les

bégonias; sa présence est confi rmée par des taches de taille

variable, blanchâtres ou brunâtres, sur les feuilles et les tiges. On

observe également le développement d’une moisissure grisâtre

sur le feuillage, qui est également le signe d’une contamination

avec un champignon pathogène. Une pulvérisation avec un

fongicide est alors conseillée.

GLOSSAIRE BOTANIQUE

Page 48: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

48LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photo : Future Harvest D

evelopment

EXPÉRIENCE DE CULTURE

Alors que guerre au terrorisme, tsunamis et épidémies perturbent l’industrie touristique dans les pays d’Asie du Sud-Est, Bob T. et Ted B., deux amateurs de culture intérieure qui gèrent une école de plongée sous-marine en Thaïlande, sont revenus en Colombie-Britannique pour l’hiver. Ils n’ont eu d’autre choix que de quitter leur école de plongée, d’attendre que les choses se tassent pour un jour retourner sur la presqu’île avec, peut-être, leur propre bateau de plongée. De retour au pays, ils ont décidé de se lancer dans l’aéro-hydroponie. Voici le compte rendu de leur expérience.

La préparation du projetDès notre arrivée, nous avons communiqué avec une boutique hydroponique (Better Than Nature Indoor Garden Center - www.betterthannature.com) afi n de connaître les produits et les équipements requis pour obtenir un rendement de fruits et légumes qui soit conséquent par rapport à la puissance d’éclairage choisie (pour nous, huit ampoules de 1 000 watts feront l’affaire). Venant d’un milieu agricole, nous savons comment augmenter la qualité et le rendement, mais nous nous devons de vivre avec notre temps et d’essayer la culture aéro-hydroponique.

Après quelques explications sur le fonctionnement de chacun des systèmes qui sont en démonstration dans la boutique, nous nous sommes laissés convaincre par un système économiseur d’espace construit en pyramide inversée (en forme de « V »), le Plant Tier® (ou Pipe Dreams) 160 de Future Harvest. Trois Plant Tier® 160 peuvent être placés dans notre salle de culture, chaque système ayant des dimensions à la base de 240 cm sur 240 cm. Notre espace de culture est une pièce d’à peu près 115 m3. L’éclairage consiste en huit lampes Plantastar (de Sylvania) de 1 000 watts au sodium à haute pression.

Le coût de chaque système est d’environ 2 465$, ce qui comprend les tubes de culture, le système d’irrigation, la pompe à eau haute pression (qui sera immergée), une minuterie et un support en V. Nous avons aussi acheté trois contrôleurs électroniques (un par pompe) à 380$ l’unité. En effet, qui prendra en charge la fermeture des lumières si jamais une pompe à eau venait à tomber en panne? Nous avons aussi ajouté à notre facture fi nale les ventilateurs, les ampoules, les fi ltres au charbon, un appareil de mesure multiple (le Tri-Meter CMS de NutraDip™ contrôlant le pH, le taux de ppm et la température), des engrais et les réfl ecteurs.

De la croissance à la floraisonNous avons utilisé le gel d’enracinement Quickroot de Plantroids pour faire démarrer nos différentes boutures et nous avons été très surpris de découvrir, après huit jours, que des racines de longueur fort appréciable étaient apparues. Nous avons nourri les jeunes plantes avec un mélange d’éléments nutritifs et de vitamines (6 ml/4 l de Prop-O-Gator de Holland Secret et 1 ml/4 l de Super B+ de Holland Secret). On peut remplacer ce dernier supplément par un équivalent : du SUPERthrive™ (des vitamines B1 concentrées fabriquées par le célèbre Vitamin Institute) toujours à raison de 1 ml/4 l. Les boutures prospèrent dans un dôme de reproduction de la marque Propagator® de Nutriculture. Nous y avons maintenu la température à 27°C. Dès que les

« Nous l’avons fait à un radis! »Une reconversion à l’aéro-hydroponie

Par Bob T. et Ted B. (avec la collaboration de C.A.)

1

Page 49: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

EXPÉRIENCE DE CULTUREPh

oto

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clones ont atteint une dizaine de centimètres, nous avons estimé qu’il était temps de les transplanter dans nos trois systèmes Plant Tier.

La croissance dans les systèmes Plant Tier a démarré en fl èche et nous avons modifi é le cycle d’éclairage de 18 h (de lumière)/6 h (d’obscurité) par jour à 12 heures de lumière et 12 heures d’obscurité par jour lorsque les plants ont commencé à dépasser 12,5 cm. C’est le moment où la croissance s’accélère et où l’absorption optimale des éléments nutritifs se produit lorsque la solution nutritive est maintenue à un pH de 5,8. La température de la solution nutritive doit aussi être stable (autour de 19°C). À partir de ce moment, nous avons vidé les réservoirs une fois par semaine, éliminant la solution nutritive déjà utilisée et rinçant le système durant 24 heures avec de l’eau pure au pH non modifi é.

La température moyenne est désormais maintenue à 28°C durant le jour et entre 15,5 et 18,5°C durant la nuit. L’humidité ambiante ne doit pas dépasser 60%, et doit plutôt être maintenue autour de 40%. Cinq ventilateurs oscillants sont en fonction simultanément pour assurer une circulation constante d’air frais. Deux extracteurs d’air centrifuges d’une vitesse de 3 200 r/min (tours par minute*)

évacuent l’air au travers deux fi ltres au charbon de 60 cm. Dotés d’un ventilateur d’entrée d’air doté d’une capacité de refroidissement de 29 m3/min, ils évacuent complètement l’air de la pièce en moins de quatre minutes (29 x 4 = 116 m3 – je vous rappelle que notre pièce fait 115 m3), empêchant toute hausse inopinée de la température de la pièce.

* Au besoin, utilisez une calculatrice de révolutions par minute en ligne à : www.profweb.qc.ca/lveillette/RPM.htm.

2

Page 50: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Photos : Future Harvest D

evelopment

Quelques problèmes rencontrés (mais vite réglés) et les tests effectuésLors de la transplantation des boutures, nous avons été surpris de constater que celles-ci étaient infestées d’acariens tétranyques et que les racines étaient envahies de larves de moucherons noirs. Nous avons vaporisé à deux reprises de l’insecticide Botanics® de Doktor Doom contre les acariens tétranyques (durant la première et la troisième semaine) et nous n’avons plus revu d’acariens tétranyques dans notre espace de culture. Nous avons ajouté l’insecticide fongicide Garden Doctor® de Wilson à chaque réservoir au cours des deuxième et troisième semaines, ce qui a effi cacement contrôlé la prolifération des moucherons noirs, sans toutefois totalement les éradiquer. Dorénavant, nous utiliserons le CubeCap™ (www.cubecap.ca), ce qui sera plus effi cace.

Voici notre petit truc pour maintenir une bonne moyenne de température de la solution nutritive. Le réservoir étant situé en dehors de la salle de culture, sur un plancher de ciment froid, la température à laquelle il est soumis oscille entre 18,5 et 21,5°C en fonction du jour ou de la nuit. Nous avons fait courir un tuyau à partir de chaque réservoir, permettant un débit constant d’eau froide. La température de la solution nutritive arrivant dans les systèmes Plant Tier est alors maintenue autour de 19°C. Cette température est idéale pour la bonne absorption des minéraux par les racines.

Pour la solution nutritive, nous avons utilisé la gamme d’engrais Holland Secret de FHD, recommandée par le vendeur de notre boutique hydroponique. Bada-Bing et Bada-Bang de Holland Secret ont été utilisés durant la phase de croissance à raison de 800 à 1 000 ppm. Les plantes en fl oraison ont été fertilisées avec Bada-Bloom de Holland Secret à un dosage de 1 000 à 1 300 ppm. Au dixième

jour, nous avons ajouté l’engrais liquide Bud Boom Plus de Holland Secret, qui augmente le volume de fl oraison. Les trois dernières semaines, nous avons ajouté l’engrais liquide Veg Boom Plus (toujours de Holland Secret) à chaque réservoir ainsi qu’en application foliaire.

Le temps de la récolteNous avons rincé tous les conduits des systèmes Plant Tier avec le produit de nettoyage Double Flush de Quick Grow South, additionné d’eau, six à quatre jours avant la récolte. Les trois derniers jours avant la récolte, nous avons terminé le rinçage des conduits et des réservoirs avec uniquement de l’eau pure au pH non modifi é afi n d’évacuer tout résidu de produit nutritif.

Deux semaines avant la récolte, nous avons commencé à faire le ménage dans les systèmes, enlevant les feuilles jaunies et tout surplus de feuillage qui entravait le bon développement des sommités fl euries (ou des fruits). Il est essentiel d’entreprendre un rinçage au moins cinq jours avant la date de la récolte (comme vous l’avez vu plus haut, nous l’avons fait en deux étapes de trois jours).

Avec les Pipe Dreams de Future Harvest, certains cultivateurs estiment qu’ils n’ont pas besoin d’utiliser des réfl ecteurs, que seul un revêtement de Mylar noir et blanc est requis. Nous n’avons pas osé écouter ce conseil cette fois-ci, mais nous tenterons une nouvelle expérience avec du Mylar. Pour notre deuxième expérience, nous allons aussi ajouter un générateur de dioxyde de carbone (CO2) à notre salle de culture. Nous verrons quel apport supplémentaire permet cet ajout. Tout ce qu’on peut dire de cette première récolte en aéro-hydroponie, c’est qu’aux plans du rendement et de la qualité par ampoule dans un système Plant Tier, nous avons été comblés!

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EXPÉRIENCE DE CULTURE

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Photo s: Future Harvest D

evelopment

LÉGENDES DES ILLUSTRATIONS

(Des pages 48 à 52)

1. Voyez la taille de ce radis rose – sans commentaire – il parle de lui-même.

2. Vue de l’ensemble d’un système vide; l’inclinaison, due à la construction en « V » du système, permet d’optimiser la répartition de la lumière.

3 et 4. Gros plan des racines dans les paniers du système Plant Tier.

5. Chaque plant peut se développer et chaque sommité reçoit suffi samment de lumière pour bien se développer.

6. Les racines se développent très bien dans le système Pipe Dreams et l’effi cacité d’un tel système semble ici évidente.

7. Dans toute bonne salle de culture, une ventilation adéquate est essentielle pour l’évacuation de la chaleur.

EXPÉRIENCE DE CULTURE

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6

7

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EXPÉRIENCE DE CULTURE

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Solutions de contrôle de pH de CannaMax LabsLe liquide pH4 de CannaMax Labs est un produit

simple. En fait, c’est de l’eau distillée, stabilisée à

un coeffi cient d’acidité moyen (pH 4). Ce produit

s’utilise soit comme solution tampon pour garder

la sonde de votre pH-mètre humide, soit comme étalon pour

calibrer le lecteur. Quelques fabricants offrent un produit de qualité

équivalente. Le prix varie peu de l’un à l’autre. Mais si vous avez un

pH-mètre, le produit de CannaMax Labs est indispensable. CannaMax

Labs offre aussi des solutions de tamponnage à 1 000 ppm en 500

ml., solutions de trempage pH4 à 500 ml., et solutions de trempage

neutres à pH7 en 500 ml. Les bouteilles noires isolant la lumière sont

une preuve de la qualité toujours fraîche des produits de CannaMax

Labs. Voir : www.hydrotek-online.com/sectione.pdf (page 31) et

www.rambridge.com/products/garden/phtds/phtest.html.

– C.A.

Contrôleur Nutra-Wand de PPM (Conductivité électrique)Avec ses années d’expérience, Nutra Wand propose un

contrôleur de conductivité électrique des plus sérieux

sur le marché. Il est absolument parfait pour la culture

en serre où des situations importantes d’humidité ambiante font de

soudaines apparitions. Allez consulter les onze avantages offerts par

ce contrôleur sur : www.hydrotek-online.com/sectione.pdf.

– H.T.

Bounce d’AtamiLes noix de coco sont réputées pour faire des racines dans la

mer et ce n’est donc pas surprenant que leurs fi bres fournissent

un environnement idéal pour la culture, seules ou ajoutées à la

terre. Considéré par beaucoup comme le milieu de culture idéal

entre le bio et l’hydro, le coco apporte une solution de rechange

intéressante aux méthodes de cultures standards. Atami, connu

depuis de nombreuses années pour ces substrats de haute qualité,

vient de sortir son nouveau produit Bounce, un tout nouveau

substrat compressé fait à partir de fi bres de coco brutes provenant

du Sri Lanka et d’autres îles tropicales. Avant d’être vendu, le coco

est lavé, cuit à la vapeur et traité, ce qui en fait du coco de grande

qualité, plus facile à utiliser. Il n’y a même plus besoin de

le traiter avant de l’utiliser. Il suffi t d’ajouter 5 à 7 litres

d’eau et le regarder gonfl er de 20 cm dans son paquet.

Les plantes s’adaptent rapidement au coco

et produisent des racines robustes grâce

aux nombreuses hormones de racines

qui se trouvent naturellement dans la

fi bre brute, tandis que la structure du

substrat permet un bon drainage et une bonne oxygénation des

racines. Particulièrement maniable pour les guérilleros du jardin :

il suffi t de fourrer quelques-uns de ces cubes dans votre sac à dos

pour être prêt à planter à la campagne. Tant que vous trouvez de

l’eau, tout ira bien.

– D.B.

Minuteries Jour/Nuit et contrôleur de climat de Harvest MasterVos dépenses en électricité vous ruinent? Il est peut-être temps de

penser à les réduire. En utilisant tout simplement les contrôleurs

de climat et de CO2 de Harvest Master, vous faites déjà un premier

pas. Ces contrôleurs possèdent une minuterie « toute durée

programmable » pour le jour et la nuit ainsi qu’un cycle de « fl oraison

rapide » (18 heures par jour) offert sur tous les modèles. Ce cycle

standardisé considère qu’un jour ne dure ainsi que 18 heures. Il

commence par une période de jour de 6 heures, suivi de 12 heures

de nuit, puis à nouveau 6 heures de jour, puis 12 heures d’obscurité,

et ainsi de suite. Vos plantes sont alors « prisonnières » de ce cycle

de fl oraison accéléré. Et chaque jour, vous faites gagner 6 heures

de temps à vos plantations. En 3 jours réels, vos plantes ont déjà

vécu 4 jours virtuels dans leur pièce de culture! Et en 3 semaines

réelles, c’est comme si elles étaient en fl oraison depuis 4 semaines!

Et encore mieux, chaque mois, vos ampoules (de même que tous

vos branchements sur le secteur ainsi que les déshumidifi cateurs)

fonctionneront 240 heures grâce à ce cycle de fl oraison accéléré,

au lieu de 360 heures mensuelles si vous suiviez un

cycle de 12/12 heures. Vous gagnez ainsi

34% sur votre consommation d’énergie

en un mois, juste comme ça! Cette

méthode est caractérisée par ces deux

utilisations possibles :

1) donner la possibilité à vos plantes de se nourrir et de croître en

6 heures de jour, comme s’il s’agissait d’une durée de 12 heures/

jour, soit leur fournir une température plus élevée, une humidité

et des niveaux de CO2 plus hauts, avec des éléments nutritifs

adaptés… pour que votre rendement soit exactement le même

qu’avec un cycle de fl oraison normal de 12 heures.

2) ou alors, continuer avec les mêmes taux de température, de CO2

et d’humidité que vous leur fournissez habituellement, toujours en

accélérant le rythme des cycles de jour (6 heures au lieu de 12),

pour obtenir l’équivalent d’un cycle de fl oraison de 8 semaines

ramenées à 6 semaines réelles sur votre calendrier.

Au pire, vous vous en tirerez avec les mêmes rendements sur la

même période de temps. Les gains les plus bénéfi ques pour vous

seront : une consommation d’énergie drastiquement réduite,

moins de pertes de chaleur dans la pièce de culture et une gestion Nou

veau

tés

hort

icol

es

54LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

MAGASINAGEPhotos : par les fabricants

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Page 56: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

plus effi cace de vos cultures. Ce qui est surprenant, c’est que cette

méthode n’est pas nouvelle. Aux Pays-Bas, des jardiniers d’intérieur

précurseurs l’utilisent depuis des années et ont démontré les

résultats d’une telle technique. Le problème était de trouver des

minuteries offrant un réglage permettant de programmer un cycle

de jour réduit de moitié. Maintenant ces appareils sont offerts à

travers le monde entier grâce aux produits Harvest Master, avec

leur solution hors du commun, et grâce aussi à leurs utilisateurs!

Harvest Master offre une croissance plus importante en moins de

temps, de même que moins d’énergie utilisée, moins de moisissure

grise, moins d’infestations fongiques et moins de parasites. Harvest

Master, c’est une succession d’avantages, d’abord expérimentée par

des jardiniers d’avant-garde et maintenant rendue aussi accessible

aux cultivateurs même novices et débutants. Pour toute question

sur comment prendre le train Harvest Master en marche, écrivez à

[email protected] ou visitez www.harvest-master.com.

– T.O.

Le « Strippers » suisseAvec le nouveau « Strippers » de format moyen fabriqué en

Suisse, procurez-vous l’appareil idéal pour la réalisation de pots

pourris et de mélanges de fi nes herbes hachées. En

plus d’être plutôt petit, il est aussi très silencieux et

rapide. Il coupe aussi les feuilles très larges. Sa vitesse

de rotation est ajustable. Il n’y a pas de perte. Cet

appareil est approuvé par les règles commerciales de

la Communauté européenne. Pour plus d’information,

contactez votre centre de jardinage hydroponique

habituel ou visitez : www.growside.com, le site qui

propose aussi des vidéos de démonstration.

– H.L.

CannaBoost : le stimulateur/accélérateur de fl oraison de Canna CannaBoost de Canna est le stimulateur et accélérateur de fl oraison

adapté à toutes les méthodes de culture.

Des fruits plus volumineux et plus fermes : L’additif

CannaBoost est le stimulateur de fl oraison puissant de Canna qui

a été développé spécialement pour les plantes à croissance rapide.

Il augmente la qualité et la quantité des récoltes. CannaBoost

stimule le développement des fl eurs récemment formées et ceci

vous garantit que vous obtiendrez

des fruits plus volumineux que

d’habitude et une récolte plus

homogène, car les fruits arriveront

à maturité de façon graduelle.

L’une des vertus spéciales de l’additif CannaBoost est qu’il vous

garantit une récolte plus abondante, mais également une saveur

améliorée. Une véritable prime pour le cultivateur!

Convient à tous les substrats de culture : L’additif CannaBoost

est un stimulateur de fl oraison universel et ceci implique qu’il

peut être utilisé dans le cadre de tous les systèmes de culture et

en combinaison avec tous les modes d’alimentation, et ceci sans

la moindre exception. Vous pouvez ajouter l’additif CannaBoost à

votre solution nutritive ou l’utiliser en le vaporisant sur les feuilles.

L’avantage qui vous est ainsi offert est que la plante peut absorber

le stimulateur de fl oraison directement par ses feuilles.

Se combine parfaitement avec le mélange de minéraux PK

13/14 : CannaBoost accroît les capacités de photosynthèse de la

plante. Le renforcement de ces capacités garantit que les fruits

prendront forme plus rapidement. La disponibilité des nutriments est

donc essentielle pour atteindre les meilleurs résultats avec CannaBoost.

L’administration de l’additif Canna garantit la disponibilité de tous les

nutriments. On peut obtenir des résultats encore meilleurs en utilisant

le mélange de minéraux PK 13/14 en complément de l’alimentation

fi able des produits offerts par Canna. Ceci est dû au fait que le

mélange PK 13/14 procure à la plante des éléments de fl oraison

additionnels, alors que CannaBoost garantit que la plante disposera

de l’énergie nécessaire pour utiliser ces éléments.

Maturité et protection accrues : En plus des stimulants de fl oraison

qui garantissent que la plante atteindra son plein potentiel à maturité,

CannaBoost contient également des régulateurs de fl oraison naturels.

Ces derniers améliorent la distribution des stimulants de fl oraison

à l’intérieur du produit et améliorent la distribution des substances

de fl oraison et de l’énergie naturelles de la plante. Ceci permet aux

fruits de se développer de façon plus uniforme et d’atteindre leur

plein potentiel à maturité. Grâce à la régulation améliorée de son

énergie, la plante en conserve suffi samment pour résister aux agents

pathogènes. Si l’énergie fait défaut là où elle est requise, la maladie

attaquera souvent la plante au moment crucial pour la récolte, en

entraînant des résultats désastreux.

Saveur renforcée et améliorée : De nos jours, on ne juge

pas une récolte uniquement en fonction des kilos produits. La

qualité commence à jouer un rôle de plus en plus important et

la saveur constitue l’un de ses indicateurs les plus essentiels.

CannaBoost ne vous garantit pas uniquement une récolte plus

abondante, mais également une excellente saveur. L’accroissement

de la photosynthèse au niveau de la plante augmente de façon

signifi cative la production de sucres dans les fruits, ce qui vous

garantit un goût plus sucré et une plus grande concentration des

saveurs naturelles produites par la plante elle-même.

56LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

MAGASINAGEPhotos : par les fabricants

Page 57: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

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Page 58: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Le gouvernement allemand investit dans la culture hydroponique en NamibieEn octobre dernier, le gouvernement allemand a révélé, par l’entremise de son ambassade en Namibie, qu’il allait investir l’équivalent de 72 000 $ namibiens afi n de construire des pépinières hydroponiques dans la capitale du pays, Windhoek. Le projet porte sur l’équipement de trois centres

d’aide aux populations en diffi culté qui sont implantés dans une banlieue de favelas de la capitale, Okuryangava. Les organismes qui ont reçu cette contribution sont le PEACE Centre, AIDS Care Trust et le centre communautaire de Okuryangava, banlieue de favelas de la capitale Windhoek.

Lors de la conférence de presse à l’ambassade d’Allemagne le 31 octobre dernier, la porte-parole du gouvernement allemand en Namibie, Renathe Loth, a déclaré, tel que rapporté par AllAfrica.com : « Ces organismes ont pour but commun de soutenir leurs groupes cibles respectifs à se prendre en main. L’objectif principal du PEACE Centre est d’offrir du soutien psychosocial et du counseling traumatologique aux personnes et aux communautés marginalisées et vulnérables. Au début de cette année, il nous est apparu que ceux qui s’occupent des orphelins et des enfants vulnérables avaient également besoin de soutien pour faire pousser des légumes. [Selon Mme Loth] Les fournisseurs de soins ont été formés pour utiliser des techniques hydroponiques et des techniques de micro-potager qui conviennent très bien aux communautés urbaines, car elles permettent la production d’aliments sans accès à de grands terrains et en utilisant peu d’eau. Le PEACE Centre, AIDS Care Trust et le centre communautaire Ombili à Okuryangawa ont offert de fournir aux groupes cibles des endroits sûr pour leurs jardins. Comme les oiseaux menacent nos cultures, les pépinières ont dû être construites de façon à les en éloigner. Les pépinières devraient être complétées ce mois-ci. »

– Source : Frederick Philander, New Era (Windhoek, Namibia)

Une entreprise marocaine perfectionne sa ferme hydroponiqueLa ferme hydroponique Duroc, propriété de l’entreprise marocaine Delassus, produit quelque 250 hectares de tomate cerise cultivée dans des conteneurs (sorte de conduits de plastique remplis de sable), dont la longueur totale bout à bout atteint presque les 1 000 km de culture hydroponique! La compagnie a mis au point des solutions écologiques afi n d’économiser l’eau et de réduire au maximum les déchets. L’idée, développée par le partenaire espagnol de la compagnie marocaine, Duran, est de récupérer aux extrémités de chaque conduit de culture l’excédent d’eau afi n de le réintégrer, après analyses et assainissements, dans le circuit de la solution nutritive. Cela est possible grâce à un circuit dérivé en boucle fi xé au bout des conduits de plastique qui servent de lits de culture.

Fatihat Charrat , la responsable du marketing et des ventes chez Delassus, a déclaré au réseau d’information britannique Fresh Info News : « Non seulement est-ce fantastique pour l’environnement, nous permettant d’utiliser 40% moins d’eau, mais cela nous a menés à une bien meilleure qualité et à une meilleure récolte. Après biens des essais et erreurs et des études coûteuses, nous avons atteint une solution optimale tout en réduisant considérablement la consommation d’eau, ce qui est crucial pour un pays comme le Maroc. En bout de piste, nos efforts fi nanciers sont récompensés, car nous réduisons la consommation d’eau et d’engrais. » Duroc est un complexe horticole et expérimental réputé, situé non loin d’Agadir, qui a donné lieu à la publication de nombreuses études de cultures hydroponiques réalisées sur place comme « Étude technico-économique de la tomate cerise hors-sol » par Raja Berouaya et Samira Daoudi ou encore « Conduit de tomate cerise sous abri et en hors-sol; gestion de système de qualité : thème, l’hygiène » par Abdellah Hmaidouche et Mohamed Bizounkad.

– Source : Fresh Info News, UK

Le centre AIDS Care Trust à Windhoek bénéfi cie du projet hydroponique allemand.

Conduits de plastique hors-sol où prospèrent des tomates-

cerises, Duroc, Maroc

58LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

AUTOUR DU MONDEPhotos : D

.R.

Page 59: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5
Page 60: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

60LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

Photos : Hatfi eld H

ouse EstateAUTOUR DU MONDE

La Marquise Lady Salisbury, née

Mollie Wyndham-Quin il y a

85 ans en Irlande, est célèbre pour

avoir passé les 36 dernières années

à redéfi nir et à embellir les jardins

de sa résidence, Hatfi eld House,

à 32 km au nord de Londres. Ce

manoir de brique rouge, dans

le plus pur style de l’époque de

Jacques Ier d’Angleterre, fut l’une

des résidences d’enfance de la reine

Elizabeth I, puis la bâtisse, avec ses

2 833 hectares de terrain, est ensuite devenue la propriété

de la famille Cecil en 1611. C’est là qu’a été tourné le fi lm

oscarisé « Shakespeare in Love » en 1998. Le beau-père de

Lady Salisbury étant décédé en 1972, c’est cette année-là

que la Marquise a suivi son mari, descendant des Cecil et

héritier de Hatfi eld House, dans cette demeure. La passion de

Lady Salisbury pour les jardins remonte à son enfance. Dans

la propriété où elle a grandi en Irlande, elle s’occupait d’un

petit lopin de terre, minuscule, mais qu’elle avait transformé

en symphonie de couleurs et de textures grâce à l’emploi de

plantes grasses, de succulentes et de plantes de rocaille. Déjà,

le virus du jardinage était en place, la destinant à s’attaquer à

un domaine entier.

Les 17 hectares de jardins à

l’anglaise de Hatfi eld étaient

plutôt négligés depuis le milieu du

19e siècle. Les grands-parents du

marquis de Salisbury n’en faisaient

pas grand cas, et pour eux,

d’horribles allées de graviers rouges

ou des sentiers enrobés d’asphalte

représentaient un plus, car ils ne

requéraient qu’un entretien réduit.

Quand Lady Salisbury est arrivée sur les lieux en 1972, les

arbres et les haies de buissons n’avaient pas été taillés depuis

au moins la fi n de la Seconde Guerre mondiale! La plupart des

platebandes étaient redevenues quasi sauvages. La première

chose qu’a entreprise la Marquise a été de faire des recherches

sur les plantes, les variétés de buissons et les semences qui

remontaient à l’origine du domaine, au début du 17e siècle.

Heureusement pour elle, et pour les visiteurs actuels du jardin,

des listes de semences achetées par le concepteur original des

jardins, John Tradescant, ont été retrouvées dans les archives

du manoir. Mais les informations concernant l’organisation et

la répartition de ces variétés à travers le parc n’y fi guraient

pas. Il fallait imaginer cela, ou encore mieux, étudier le

plus précisément possible l’architecture des jardins de la

Renaissance.

C’est ce qu’a fait sans hésiter Lady Salisbury. Voyager en

Italie, rencontrer des historiens de l’art des jardins, fouiller

dans les bibliothèques et les archives des manoirs datant de

la même époque… tout cela a occupé la Marquise jusqu’à

ce qu’elle puisse se faire une idée précise de ce à quoi devait

ressembler le jardin de Hatfi eld House à son origine. Elle

reconnaît cependant que reproduire le jardin tel qu’il avait été

conçu était une tâche quasi impossible. « Il était impossible

de recréer ce qui avait été ici, car je n’ai pas la même

disposition d’esprit ni les mêmes sentiments que les gens qui

vivaient ici. Le plus important était d’obtenir la manière et la

personnalité de ces anciens jardins. La maison était isolée.

Tout avait mauvaise apparence. Un jardin doit avoir un lien

avec sa maison, » déclarait-elle au New York Times en mars

2005. Cette approche historique, voire savante comme diront

certains, ne faisait pas l’unanimité au début des années 1970,

où la mode consistait plutôt à dynamiter l’héritage historique

pour créer dans les jardins une modernité éphémère. Mais,

là où on l’attendait le moins, la Marquise a joué un rôle de

précurseur dans l’approche organique du jardinage. Alors

que les jardiniers des années 1970 amendaient encore leurs

terreaux à l’aide de produits chimiques à fort dosage, Lady

Salisbury entreposait patiemment des monceaux de détritus

dans un coin de son parc pour obtenir un compost maison

parfaitement écologique. Elle pratiquait aussi, bien avant tout

le monde et avant que ce soit à la mode, la lutte intégrée

contre les insectes en relâchant leurs prédateurs naturels dans

les buissons et recoins il était impossible de recréer ce qui avait

déjà été ici, du jardin.

Mais voilà, l’heure de la retraite a sonné. La Marquise rentre

à Londres. Et sa belle-fi lle, qui a hérité du domaine en 2003,

est déjà en train de modifi er tous les arrangements paysagers

que Lady Salisbury avait imaginés à Hatfi eld. Question de

génération…

– B.B.

D’un spectacle fl oral à l’autre…Depuis le début de ce nouveau siècle, la folie des expositions de

jardinage et des foires horticoles a pris un envol sans précédent.

La Marquise en son jardin à l’anglaise

Page 61: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

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AUTOUR DU MONDECe qui a d’ailleurs fait titrer au New York Times en 2005 : « Les

expositions fl orales poussent comme de la mauvaise herbe »!

Par exemple, la « Cadillac des foires forales » (toujours selon le

NYT), le Philadelphia Flower Show – qui, fondé en 1829, a lieu

chaque printemps – a vu son nombre de visiteurs augmenter de

25% en dix ans (de 1996 à 2005). Autant dire que l’image de

l’Américain moyen vautré devant sa télévision à écran plasma,

la télécommande dans une main, l’autre main dans un paquet

de croustilles, en prend un sérieux coup. Le secret de ces foires :

divertir! Sortir de l’hiver passe par un petit coup de fouet vert

que se donnent volontiers les visiteurs de ces expositions fl orales.

Ainsi, à Philadelphie, plus de 30% des visiteurs viennent de

partout aux États-Unis. On peut y apprendre l’art de l’ikebana,

inventer des bouquets de mariage ou exposer son propre jardin

amateur, ou ses dernières hybrides, dans la section « Horticourt »,

où 3 000 jardiniers en herbe rivalisent d’inventivité. En 2005, les

organisateurs ont même recréé les allées de cerisiers en fl eurs

et de roses rouges qui menaient autrefois à la Maison Blanche.

Et quand je dis « recréés », je devrais dire « préservés » et

« transportés », parce que la Société d’horticulture américaine

soigne et entretient les rosiers et cerisiers « originaux » depuis

1930, date où on les a déterrés de Washington!

Autrefois, les amateurs de jardins découvraient les nouveautés,

les fl eurs et les arbustes à la mode dans les grands domaines

privés qui ouvraient parfois au printemps pour le plaisir des

visiteurs moins fortunés. Mais ceux-ci ont tendance à disparaître

ou à devenir « trop » privés pour le commun des mortels. Par

contre, à Philadelphie encore, en 2005, on a dévoilé un vaste

jardin composé uniquement de saules – saules pleureurs,

versicolores et dorés – où tout le mobilier de jardin, les gloriettes,

les barrières et les décorations étaient, bien sûr, en bois de

saule! Sam Lemheney, directeur artistique de l’exposition de

Philadelphie, dit : « La plupart des visiteurs prétendent qu’ils

viennent chercher des idées à rapporter chez eux, mais ce qu’ils

veulent avant tout, c’est être épatés! » Et maintenant, il n’y a

plus une ville qui voudrait être sur la liste

des villes « sans » exposition fl orale. Que ce

soit Des Moines, Cincinnati, Richmond (en

Virginie), San Francisco, ou même le plus

petit bourg du New Jersey, tous veulent

« leur » expo. Autrefois, on allait à la foire

agricole aussi bien pour trouver une épouse

ou un mari que pour acheter une vache et

deux brebis. Maintenant, les amateurs de

jardin prennent les expositions fl orales avec

le même sérieux et ont un but tout aussi

bien défi ni : être emballé et acheter des

nouveautés horticoles!

– B.B.

Page 62: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5

Photos : Niebaum

Estate

Francis Ford Coppola, parrain de la vigne californienne

Si le grand public sait que Francis Ford Coppola,

gagnant de cinq Oscars, fait des fi lms depuis

45 ans, le dernier – une adaptation de L’Homme

sans âge de Mircea Eliade étant sorti sur les écrans

l’hiver dernier, ce qu’on sait moins, c’est que depuis

33 ans, le réalisateur est aussi un vigneron réputé.

En effet, grâce aux gains de son fi lm Le Parrain,

Coppola a acheté en 1975, avec sa femme Eleanor,

une petite partie du domaine vinicole Niebaum

dans la région touristique et industrielle de la vallée de Napa, à deux

heures de route au nord de San Francisco. La vallée de Napa est aussi

la région la plus réputée pour la production de vins californiens. Si,

au départ, Francis Coppola et sa femme souhaitaient « jouer aux

fermiers » sur une petite propriété, comme Marie-Antoinette dans

sa ferme du Petit-Trianon, le couple s’est vite trouvé pris de passion

pour la culture de la vigne et la production vinicole.

Ce qui au départ n‘était qu’un projet d’achat d’une petite fermette

a alors vite pris des dimensions épiques, au même titre qu’une

production hollywoodienne comme Apocalyse Now. Sauf qu’ici,

dans le calme et la sérénité de la campagne nord-californienne, on

est loin des drames cinématographiques. Le domaine de Coppola

compte 600 hectares, un vignoble, bien sûr, et une maison, euh…

hollywoodienne! Le vignoble, rebaptisé Niebaum-Coppola, est

vite redevenu une maison vinicole de renom au succès sans cesse

grandissant. Coppola y a même restauré le vieux château de pierre

de style italien, mais surtout il a fait replanter le vignoble de ceps de

vigne d’origine, ceux qui y avaient été introduits au 19e siècle par le

capitaine Gustave Niebaum, qui avait fait fortune dans le commerce

des peaux en Alaska. Niebaum, à l’époque, avait déjà mené sa

production de vin au succès, gagnant même une médaille en France

en 1889, événement exceptionnel pour un vin du Nouveau Monde

dans une industrie jusqu’alors essentiellement européenne.

Gustave Niebaum est décédé en 1908 et la prohibition des années

1920 aux États-Unis a forcé les héritiers à se reconvertir dans le

jus de raisin. La légende veut cependant que le jus de raisin

transporté de Californie vers la côte Est en

camions avait le temps de « fermenter »

durant le trajet, offrant aux clients de l’Est

une boisson prohibée sous étiquette légale!

Cependant, entre 1940 et 1960, les héritiers

Niebaum redonnèrent au domaine ses lettres

de noblesse, gagnant de nombreux prix

avec, par exemple, leur Cabernet-Sauvignon

1941, l’un des « vins du siècle » selon le Wine

Spectator. Étant homme à ne pas faire les choses à moitié, Francis

Ford Coppola a donc tout de suite voulu poursuivre sur cette

route de la qualité et du succès. En 1995, alors que le domaine

Niebaum-Coppola était déjà reconnu comme un acteur important

parmi les vins californiens, Coppola a acheté le domaine adjacent

d’Inglenook (rebaptisé Rubicon après l’opposition des héritiers

Inglenook d’utiliser leur nom) pour la bagatelle de 9,2 millions de

dollars. L’association des deux domaines permettait à Coppola de

cultiver en 2003 soixante-douze hectares de vigne, dont 37 sont

consacrés au Cabernet-Sauvignon, 15 au Merlot, 10 au Zinfandel,

les 10 hectares restants permettant d’expérimenter.

En 2003, Francis Ford Coppola déclarait au magazine australien

FoodBiz : « Un verre de vin parle de son héritage, de la terre d’où

il vient, du climat de cette année-là, de la philosophie de la famille

qui l’a fabriqué. » C’est sans doute pourquoi il a embauché la petite-

fi lle de l’arrière-petit-neveu de Gustave Niebaum, John Daniel fi ls,

qui a géré le domaine entre 1940 et 1960, au poste d’adjointe

personnelle du grand vigneron (lui-même)! Ainsi, la tradition

familiale à l’italienne se perpétue. D’ailleurs comme dans ses fi lms,

où il utilise de nombreux membres de sa famille comme techniciens,

compositeurs, acteurs… Francis Coppola a embauché autrefois son

père, le compositeur Carmine Coppola (1910-1991) pour s’occuper

des vignes et sa mère, l’actrice Italia Coppola (1912-2004), pour créer

pour le domaine des recettes italiennes, bien sûr, sous l’étiquette

Coppola. Le grand-père de Francis, August Coppola, qui avait quitté

Naples pour les États-Unis comme pianiste du chanteur d’opéra

Enrico Caruso, prête même son visage à l’étiquette du Zinfandel

Coppola. Malgré cet ancrage familial, Francis Coppola est conscient

que l’héritage des Niebaum et des Inglenook est ce qu’il a de plus

précieux. « Si j’ai pu venir ici et décider de faire l’un des meilleurs

vins du monde, c’est uniquement parce que Inglenook l’avait fait ici

avant moi, » déclarait-il en 2006 à Food & Wine.

Et dans le même article de Food & Wine (novembre 2006),

Coppola reconnaissait aussi sa chance d’avoir investi dans des

domaines qui avaient déjà un passé prestigieux, auquel il n’a eu

qu’à apposer son nom (avec un peu de travail personnel tout de

même!) : « Nous avons connu le succès dès le début, presque

par accident. [...] Si la semaine prochaine, j’achète le château

Margaux comme je songe à le faire, je ne vais pas l’appeler château

Coppola Margaux. Je serais stupide de le faire. Si j’étais capable

d’acheter une chose magnifi que comme celle-là, je serais fi er de la

posséder. [...] Pour être excellent, un vin doit avoir sa personnalité

propre, son individualité. C’est un peu comme pour une personne.

On trouve chez certaines personnes des qualités qui les rendent

uniques. Bien sûr, un très mauvais vin pourrait être unique, mais

je crois qu’un vin extraordinaire va au-delà du plaisir et atteint un

grand niveau de complexité. Il est comme un fi lm qui a tant de

niveaux de sens que vous pouvez le regarder une fois après l’autre.

Ce n’est pas une histoire simple. » Visitez le site du domaine, au :

www.niebaum-coppola.com.

Sources : FoodBiz, volume 1, numéro 3 (décembre 2003), Food & Wine (novembre 2006), Internet Movie Database.

62LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 5

AUTOUR DU MONDE

Page 63: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 3—Issue 5
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Q & RPhoto : ©

Jardín Press

Q Q Salut!

Quelle est la meilleure façon d’entreposer les semences?

Merci, Guillaume

RR Salut GuillaumeCela dépend de la durée de l’entreposage. Si les semences sont

entreposées dans un endroit sec et frais, vous pourrez généralement

les conserver pour une période d’au moins deux ans. Si vous ignorez

combien de temps les semences ont été entreposées avant que vous ne

les ayez achetées, sachez qu’elles sont généralement commercialisées

peu de temps après les récoltes. Une température de 6oC (43oF) est

idéale pour entreposer des semences. Pour un entreposage à long

terme, placez les semences dans un contenant de métal ou de verre

hermétique et conservez-les au congélateur. Cependant, il ne faut pas

les congeler et décongeler plus d’une fois. Bonne culture!

– W.J.

QQ Bonjour,

Je viens d’acheter des semences, comment débuter le

bouturage?

Merci bien., T.C.

RR Salut T.C.!

Au moins six semaines sont nécessaires avant de pouvoir bouturer.

Après la germination, il vous faudra attendre quatre ou cinq semaines

avant que les plants ne soient assez gros pour en prélever des boutures.

Prélevez les boutures près du pied du plant. Utilisez un couteau bien

aiguisé et ne laissez pas la bouture exposée à l’air lorsque la pousse

est coupée. Trempez-la immédiatement dans la poudre d’enracinement

et transplantez-la dans un cube de laine minérale ou dans le substrat

de croissance choisi. Assurez-vous d’identifi er l’origine des boutures.

La période d’enracinement est habituellement d’une durée de deux à

trois semaines. La bouture est prête à être plantée dès que la racine est

visible sur le côté ou le fond du cube. Bonne culture!

– W.J.

QQ Cher J.d’I.,

Voici un conseil de culture que je vous donne. La dernière fois que

j’ai cultivé des boutures dans de la laine minérale, j’ai constaté que

s’il y avait trop d’espace entre la tige et le substrat, les boutures

mourraient presque immédiatement. J’ai essayé d’entourer les

cubes de laine minérale de bandes élastiques afi n de resserrer

celle-ci contre la tige et cela a effectivement fonctionné, mais il

y avait une meilleure façon de faire. Quelqu’un qui travaille dans

une boutique hydroponique m’a ensuite conseillé de retourner les

cubes à l’envers et d’utiliser le côté opposé au trou préétabli dans

le cube. De cette manière, je peux façonner les trous comme je le

souhaite, en leur donnant la dimension désirée. Ça fonctionne!

J’utilise habituellement une partie de la tige coupée pour faire les

trous. Les tiges sont parfois trop courtes, alors j’utilise un cure-

dent et le trou est juste parfait pour la dimension de la tige. De

plus, le cube à l’envers permet aux tiges de rester bien droites.

À plus, The Ghost Who Walks

RR Cher Ghost,

Merci pour ce conseil. De mon côté, j’utilise toujours un peu de laine

minérale pour combler l’espace dans le trou s’il est trop gros pour

la bouture, mais votre façon de procéder semble préférable. Chers

lecteurs, si vous avez quelque chose à suggérer, ou si vous avez un bon

truc que vous désirez partager avec les cultivateurs dans cette rubrique,

faites nous parvenir vos commentaires et questions. Vous pourrez peut-

être aussi voir votre nom imprimé dans ce magazine! Bonne culture!

– W.J.

Q Q Madame, Monsieur, Laissez-moi vous présenter Mistral Bonsaï, une entreprise

catalane (de l’Espagne) dédiée aux bonsaïs et à la publication

de livres et de magazines à leur sujet. Son service éditorial,

Jardín Press, souhaite distribuer ses publications au Canada, et

plus particulièrement au Québec. Puisque votre publication est

offerte dans tous les bons kiosques et librairies, j’aurais bien aimé

vous parler afi n de discuter et d’échanger sur la meilleure façon

d’aborder la distribution de magazines spécialisés au Québec.

Si vous avez des questions au sujet des publications de Mistral

Bonsaï, n’hésitez pas à me contacter. Pour toute information

complémentaire, je vous invite à visiter la page Web www.

mistralbonsai.com.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes

sentiments distingués. – Geneviève Abbott, Directrice,

COPCA Canada Inc., www.copca.com

RR Bonjour Geneviève,

Pour distribuer notre magazine en kiosques, nous nous adressons à une

société spécialisée dans la distribution du matériel des petits éditeurs,

que vous pouvez contacter pour votre magazine sur les bonsaïs.

Au Québec, il s’agit de : Messageries de presse Benjamin News

inc., 101, rue Henry-Bessemer, Bois-des-Filion (Québec) J6Z 4S9

(tél. : 450 621-8167 ou 514 364-1780) et, pour le reste du Canada :

Coast to Coast Newsstand Services Partnership,

5230, avenue Finch Est, bureau 1, Toronto

(Ontario) M1S 4Z9 (tél. : 1 416 754-3900 –

www.ctcmagazines.com). J’espère que cela vous

aidera. Nous sommes curieux de voir prochainement

votre magazine en kiosques!

– B.B.

Semences, boutu res et a nciens a rt iclesSemences, boutu res et a nciens a rt iclesC’est la saison des semis et vous vous posez des questions sur les semences et les boutures. Voici nos réponses. Continuez à nous envoyer vos questions : [email protected].

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