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Sr Annéè — N'MM (-4fePages) 5 fesfes — EDITION BSJATN — SCmrtBaeg Page^) Mwedi14 JAvril flj)(g Adminislralrnr-DéléCTf -Gérant O. RAN PQ LET Administration, lmprsssicr.s etAnnonces, TÉL. 10if 35, Rue Fontenelle, 35 AdresseTélégraphiquo : RANDQLET HavW RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Teié p li o ti o : I 5.NO Secrétaire Général : TH. VALLÉS Rédactlon, 35, rua Fonienelle - Té!. 7.S0 A. >' BfOJy C E @ AU HAVRE Bureau du Journal, 112,boul1 de Strasbourg. ( L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est A PARIS ] seuIe chargée de recevoir les Annonces pour ( le Journal. Le PETITHAVREestdésignépour les AnnoncesJadicialrs et lêgales tt—auM- iftfc ——aas ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOGRATIQUE Le plus fort Tirage des de la Region ABONNEMENTS Le Havre, la Seine-Inférieure, : l'Oise et la Somme : Autres Départements Union Postale Ons'abenneégalement,SAUSFRAIS, Trois Mois Six Mois UnAn •i 50 O Fr. 1 8 Fr. G Fr. i i 50 sa » » ~ O Fr. AO » LaFrance unanima Les Allemamls ont méconnu Ia puissance Je Ia France. S'iis veulent apprendre a la jonnaitre — trop lard — ils n'ont qu 4 lire '.'analyse des discours prononcés dans Ia première séance de ses conseils généraux. lis apprendront alors que la France n'est .ai lasse ni découragée, que les sacrifices tonsentis a sa defense ne Font pas épuisée, .ju'elle est plus que jamais vjbrante et dé- erminée, et qu'une force invincible l'em- sot'le vers la victoire du droit et de la jus- licc. Aux mensonges de l'Allemagne qui avait présenté notre pays cornme étant démorali- jé, ce sont tous les départements francais lui opposent un démenti formel et lancent ) l'ennemi l'unanime déft d'un peuple li- ore, debuut pour défendre son indé- pendance et assurer par la valeur de ses ar- aiées la sécurité de l'avenir. Toutes les raisons qui ont affermi au ;oeur du peuple francais sa foi en la vic¬ toire, M. René Viviani les a admirablement ïxposées dans son allocution au Conseil jénéral de la Greuse. II a, en une forme saisissante, montré la grossière présomp- tion de l'Allemagne dédaignant l'adversai- re, se ruant sur lui comme sur une proie promise par le destin et payant son erreur de psychologie et d'analyse du sacrifice sanglant de ses meilleurs bataillons. Une fois de plus, le président du Conseil a af- flrmé que les altiés n'ont pas voulu Ia guerre. Au 31 juillet, la France et la Rus sie, répondant a la proposition du gouver¬ nement anglais, acceptaient de suspendre les préparatifs militaires. pourvu que l'Al¬ lemagne et l'Autriche en fissent autant : « Je ne me lasserai pas de rappeler, a dit M. René Viviani, que si cette proposition avait été accueillie par nos eunemis, la paix du monde était sauvée. » Cette vérité historique a été établie par la publication d'irréfutablcs documents di¬ plomatique.?. Elie a peu a peu pénétré les milieux nationaux les plus prévenus, et e'est pourquoi.vers l'empire qui chancelle, monte aujourd'hui la malédictiou des peu- ples civilisés. Mais dans cette protestation de la cons¬ cience outragce, nos enncmis auraient tort de découvrir la crainte des événements dé- ehainés. Jacta est! La France, comme toutes les nations démoera tiques, aimait Ia paix. La guerre l'a surprise, elle ne i'a pas ef- frayée. Ses facuilés d'éncrgie, délournées de leur objet pacifique, se sont dirigées vers les champs de bataille, et tout un peuple de héros s'yest révélé. Tocqueville avait déja noté. avec une géniale pres¬ cience, que si un pays aristocratique lut tant contre une nation démocratique ne réussit pas a la ruincr dès les premières campagnes, il risquait fort d'èlre vaincu par alle. r Cette prediction est en train de s'accom plir. La victoire n'est plus une hypothèse, une probabilité, e'est une certitude. M. Louis Barthou le disait dimanche der¬ nier, M. René Viviani, l'affirme, avec le poids qui s'attache è sa parole de chef de gouvernement. La Répubtique, qui a su entretenir chez ses enfanls « le culte de Ia fierté bumaine », infligera aux Teutons tlo mestiqués, dressés a la guerre comme l'es- clave antique aux durs travaux, le chAti- ment dö aux peuples qui livrent leurs des- tinées aux entrepreneurs de conquêtes. « Nous ferons la guerre jusqu'au bout, a insisté le président du Conseil. Nous vou- lons l'Europe libérée, la Belgique libre, la restitution des provinces perdues, Fécrase ment du militarisme prussien, puisque la paix du monde est inconciliable avcc ses sanglants caprices. » Et pendant que dans un département du centre M. René Viviani affirmait la volonté unanirne et infiexiblc de la France vail lante et forte, des voix s'élevaient de tou¬ tes parts, faisant un écho puissant a sa voix éloquente. Dans l'Est, è Bar-le-Duc, e'est M. Maginot, a peine rétabli de ses glorieuses blessures, qui promettait aux vaillantes populations envahies la libéra- tion prochaine. Dans les Rasses-Pyrénées, dans la Ilaute-Saóne, dans !a Seine-Infé¬ rieure, ce sont d'anciens ministres, des sé nateurs, des députés, qui, célébrant l'hé- roïsme de nos soidats, semontraient fermes et résolus. En vain, l'observateur le plus méticu- !«ix ehercherait-il en France un indice de lassitude. Partout les cifoyens, suivant l'expression de M. Viviani, sont debout, prêts a ajouter des sacrifices aux sacrifices. D'un coeur unanime, ils entendent pour- suivre la luttejusqu'è la victoire compléte, définitive. L'Allemagne est désemparée, après huit mois de guerre infructueuse. Son ressort est brisé. La France est plus forte que jamais. Elle est déja victorieuse. (Le Temps.) Sympathies Franco-Suisses En róponse 4 l'ordre dn jour de reconnais¬ sance unvers Ia Suisse, voté par le Conseil municipal de Paris le 26 mars dernier, le Conseil fédéral a charge niardi le miuis- tre Suisse a Paris, de présenter, au nom du Conseil lédéral, ses plus chauds remer- Cb m©nts pour cette manifestation do iym- pa'hie qui <jst l'exprpssio <1"s s- nunients amicaux unissani '«» deux Repubhques. Li Ö5JI1 JLE raOWT Tisiiealx Souveralns beiges Le président de la Répnbiique est rentré hier matin 4 Paris, revenant d'une nouvelle visite aux armées. II est parti samedi soir, aecompagné du ministre de ia guerre, et s'est rendu d'abofd, dimanche matin, au milieu des troapes qui opèrent dans le Nord. De ik il a gagné la Belgique en s'arrètant dans un grand nom bre de cantonnements. II s'est ensuite dirigé, par Poperinghe et Viamertinghe, sur Yprss, oil il est resté qneiqne temps ; puis par Woesten, Fnrnes, Coxige, Oost-Dunkerque, il est allé jusqn'a la mer dn Nord ponr fébciter les soidats qui occnpent le front de Nieuport, notamment les zouaves et les fusiliers marins. Partout les troupes sont dans un excellent état physique et dans un état moral plus parfait encore. EUes ont manifesté une grande joie de voir au milieu d'elles le pré¬ sident et le ministre, qui ont vivement com- piimenté les généraux, ies officiers et ies soidats. Lorsqne le président avait envoyé, Ia sc- maine dernière, des souhaits an rot des Bei¬ ges 4 l'occasioa de son anniversaire, il lui avait en même temps annoncé sa prochaine visite, et le roi Albert avait anssitöt répondn, par télégramme, qu'il serait trés henreox de recevoir de nouveau ie président en Bel¬ gique. Le président est allé, en compagnie de M. Millerand, saluer le roii au grand qusrtier genéral beige et a en avec lui un long et cordial entretien,II a également rendu visite k !a reine. II est revenu en France k la fin de Ia jonr- née de lundi, etil a traversé la ville de Dnn- kerqne, dont il a passé en revue la garnison et dont la population lui a tait un émouvant et patriotiqua accneil. Le président et ie roiuistre sont rentrés de Datikerque a Paris par le chemin de fer. 'JuDiseear& ieM. ïlviui No^s avons résumé hier, d'après une dépéche, le remarquable ^'scours prononeé par M.Viviani devant le Cont. général de la Crei On lira avec intéiêt cette vihrapte et réconfor- tanie allocution quo nous croyons devoir .pro- duire in extenso : ne me lasserai pas de rappeler que, parrui tant d'appels k des négociations qui n'auraient humitié aucune nation, la France et la Russie, répondant Ie 31 juillet k la pro¬ position dn gouvernement anglais, accep¬ taient de suspendre les préparatifs militai¬ res, pourvu, bien entendu, qua l'Allemagne et l'Autriche en fissent autant. Je ne me lasserai pas de rappeler que si cette propo¬ sition avait été accueillie par nos ennemis, la paix du monde était sauvée. Mais l'Alle¬ magne, le Ier aeüt, déchsinait le conflit en déclsraot le guerre k la Russie. Eüe avait arrêté tons ses préparatifs et la réaüté a cependant déjoué ses plus mlnuLeux cal- culs. L'Allemagne n'a jamais compté que sur la matérialité des ehoses. Efe a tout ignoré de l'a me irancaise et elle subit en ce jour le chatiment dc son erreur. El le croyait tronver devant elle nne nation dissociée et frivole. Elle a rencontré un tuur da fer, une hêroï- que résistanca. Elle y a brisé ses meilleurs bataillons. Et voiik que le mur de fer s'est ébranlé et qu'a la fois soupleet indissoluble il s'est avancé sur le front occidental, broyant pen k peu une armée que s»s chefs n'avaient pas préparée k des luttea si apres et si pro- longées. Voila qu'k l'héroïsme des Anglais, des Bei¬ ges et des Francais assembles s'ajoutent, sur un autre tluatre d'opérations, l'héroïsme des Russes — dont i'ava ancbe menace ia Hon- grie —et l'intrépidité des Serbes.Voilk qu'nn blocus économiqne et chaqne jour plus t ffi- cace isole du monde elle et soa alliee désem¬ parée, les rejetant pour ainsi dire dans un ilot en détresse. Voila que la nation trancaise méconnne et dédaigaée s'est dressée, prète k ajonter des sacrifices anx sacrifices. Voilk 3ue le cha iment se prépare ct des millions e bras vont le déchainer. Le gouvei;neraent de la Répnbiique, atten- tif k son oeuvre extérieure et inférieure, a fait face k toutes les péripéties de ce gigan- tesque combat, soutenu par ie Parlement, auquel je tiens a rendre un soleunel hom¬ mage. Et ce n'est pas seulement au gouver¬ nement que doivent aller vos remerciements, e'est a la nation tont entière, a l'armée tont entière, k l'armée issue de son sein etqu'ella a préparée an combat pour ie droit, entrete- nant dsns ses enfants le culte de Ia fierté hu- maine;kce peuple de France, digne des générations qui l'ont précédé, digne de cel¬ les qui lui succêderont ; k cette nation qui ne se laisse ni endormir par l'opiimisme, ni abattre par le doute, k la fois équilibrée et ardenle, qui a donné comme pendant k l'héroïsme de ses fils une admirable séré- nité. Pas plus que l'Angleterre, la Russie, Ia Bel¬ gique et la Serble, la France n'a voulu la guerre. Et mainteaant, aiusi que je l'ai dit déji, d'accord avec ses altiés elle la fera jus¬ qu'au bout. Nous avons la certitude de ia victoire qui sera cebe de la justice. Nous vouloas l'Europe libéréa, la Belgique libre, la restitution des provinces perdues, l'ecras- semeot du militarisme prussien, puisque la paix du monde est inconciliable avec ses sanglants caprices. Voilk la tache. Nous l'accomplirons, d'accord avec nos aliiés, et demain qoand nons snluerons la victoire, nous aurons écrit, nou seulement d ns l'histoire de la France, mais encore dans les annales de l'huipanité nne page que les fils des hom¬ mes uo pourront pas lire sans émotion ni sans fierté. D'unanimes applaudissements ont fréquemment interrompu ce beau discours et c'est dans une véritable ovation que se sontacbevóes les hautes et patrioliques declarations du présideDtdu Con¬ seil. SirE. GreyreprendsesFonctions Londres, 13 avrü. Sir Edward Grey esf rentré au ministère des affaires etrangères, n'ayant pris que la rn<iric de s-m congé. II a re$u les mini tres de Suède et de Bal¬ garte et l'auiba&Sttdeur dso Etats-Unis. LA GUERRE 3S3" JOXTTEatlSTBClIS T~ COMMUNIQUES OFFICIEiS Paris, 13 avril. 15 heitres. De Ia mer a l'Aisne, rien a signaler si ca n'est queiques actions d'artil- lerie . A 1'Ej.t de Berry-au-Bac, nons nous sommes emparés d'una tranchée alle¬ mande. En Argonne, lutte de mines et com¬ bats a coups de bombes et de grena¬ des d'une tranchée a l'autre. Entre la Meuse et la Moselle, jour- née relativement calme. Nos troupes sont parvenues, sur plusieurs points, en contact avec le réseau de fils de fer de la défense ennemie. Paris, 93 henres. Journée calme sur l'ensemble du front. Nous avons maintenu et conso- lidé nos positions sur les divers points oü nous avons progressé depuis huit jours. Nos avions ont bombardé avec suc- cès les hangars militaires de Vigneul- los (Wcevre) et dispersé, non loin de la, un bataillon en marche. Ofiicial Reportof the FrenchGovernment April, 13. — 3 p. m. From the sea to the Aisne nothing to mention except some artillery actions. East of Berry-an-Bac we carried a ger- man trench. In Argonne, the struggle by means of mines, bombs, and grenades continues. Between the Meuse and Moselle the day was ouiet . on various points our troops reached the barbed wire fences of the enemy. COMMUNIQUÉ RUSSI Petrograd, 12 avril (nfficieF). Dans les Carpathes, nous avons repous- sé. le 10 avril, les attaques répétées, en grandes forces, de l'ennemi. Nous avons progressé, dans une violente action, au col d'Ujock, que l'ennemi conti- SitsHÜMBURS BSPAil LaTentative asstricliiennd La Gazette de,la Bourse écrit : En dépit flu scepticisme de certains milieux, une tentative de paix si'parée a positivement eu lieu. Actuellement, celte tendance ne se iimite pas a ('opposition hoa roise. mais gsgne les spbères officielles de la double monarchie. Ti utefois, selon les milieux diplomatiques rus¬ ses, ces efforts ne pourront pas aboulir si l'Autri¬ che -Hongrie ne consent pas a capituler sans con¬ ditions. Tout retard équivsut pour elle a une perie. Encore quelqufs vicloires russes el i'llalie et la Roumsnie interviendront ; alors le partage de l'Autriche srra inévitable. LesObjections a !aPa»x ansfro-russe Le critique militaire da Dni'-yNews ex.a- mine Ie probième d'nne paix entre i'Aa- triche et ia Russie. Ii Ia considère comme trés désavantagense pour des rai?ons mili¬ taires. L'Allemagne, tant qne l'Autriche est son alliee, est contrainte de Raider k défendre sa frontière, an moins cell© de Gaiicie dans !e but do barrer ia route anx Russes ver3 la Silésie. Pour les aliiés, il est plus avanta- geux d'avoir la possibilité que ces corps alle- mands soient battus en Antriche, méiangés avec des forces aotrichiennes inférieure?, que d'avoir k les combattre sur ie front alle- maad plus restreint soit en Poiogne, soit en France. S'il était permis k l'Autriche de se déla- cher de l'Allemagne et ae conclnre une paix séparée, la position de l'empire al Iemand en serait renforcée pmsquM ponrrait doréna- vant concentrer ses lignes de défense sans avoir k combattre pour soa aliée malhea- reose, laquells n'est pour l'Allemagne qu'un era barras. II y a une autre raison importante ponr les aliiés k refuser la paix k l'Autriche. Ils ne voudront pas renonce? k l'avantage qu'ils pen vent espérer avoir bientót, de se servir dn territoire anstro-hongrois comme base stratégique ponr ('invasion de i'Alleniagne elle rnèrne. Quand Budapest et Vienna seront occupées, I'Ailemague sera menacée par sa partie vnlnérable bien plus qu'elle ne l'est sur ses ligoes du cóté francais on russe. En permettant k l'Autriche de conclure une paix séparée, les accès pins faciles par la Silésie, la Saxe et la Bavfère seraient fermés aux aliiés et nn moyen puissant de détrnire la force militaire de l'Allemagne et de la Prnsse serait perdu. Les Jliés ne peuvent renoncer k cela. LaMsiigyvrs desSoslaüsies Mlsmands Dans un nonvel article, M. Berr-' 'n. dé- puté socialiste an Reichstag, repète qu'k dé- fant des goc "" ants. I»s soei.listes de tons pavs devraient propusrt' la p,nx...qui sau- vcrut 1'AilemcL-iJ to chatiuiout to ges APUD4A nne è occnper. Nous avocs pris 3 canons et 700 prisonniers. Dans la direction de Stry, non~ avons repoussé l'ennemi en lui faisant des pertes énormes. — Ossovetz a été bombardée de 8 heures du matin è 6 heures du »oir. L'artillerie de forteresse a répondu en infligeant de graves pertes a un„ batterie de siège allemande. L'ennemi a essayé de diriger qnatre ra- deaux de brülots sur le canal Bonda, pour faire sauter le pont situé dans la forteresse. Noii3 les avons détruits aussitót. Sur la Narew inférieure, nous avons capturé un avion allemand et ses deux avia- teurs. Armee da ( nuenvo Petrograd, 12 avril. Le 29 mars, nos troupes ont passé Tcho- rock, occupé Artvine et poursnivent leur offensive dans la direction du Sud. Elies ont repoussé définitivement les Turcs au-delè de notre frontière. Nous avons pris, le même jour, le passa¬ ge de Kraderbentet Ie col de Yechakeilas. Prés d'Alakecht, nous avons capturé 3 compagnies lurques. En Perse, après la débacie de Tauric, les Turcs se sont retirés derrière le lac Our- mia, et se sont repliés sous la poussée de nos troupes, vers le Sud de Dilman et de Kêtour. Petrograd, 13 avril. Dans Ia direction d'Artvine, les Russes progressent. Engagements d'artillerie et de mousqueterie sur le littoral et vers Olty. Calme dans les autres secteurs. COMMUNIQUÉ BRITSNNIQUE (Rapport du maréchal French ) -Londres, 13 avril. La situation est demeurée sans change¬ ment pendant la seinaine dernière. De bonne heure, le 7 avril, lesAIIemands firent sauter deux mines sur notre aile droiie sans endommager nos tranchées. Le 9, au matin, nous réussimes a faire éclater une mine aux environs d'Armen- tières, détruisant un mur d'une maison percé de meurtrières, derrière lequel l'en¬ nemi s'abritait. Nous retrouvkmes de l'au¬ tre cóté vingt-neuf cadavres allemands. L'ennemi riposta en bombardant nos po¬ sitions sans causer aucun dommage. Le 9, dans la soirée, une explosion ana¬ logue a celie du 7 eut lieu sur notre aile gauche, également sans résultat. RAPPORT DFFSCIEL ANGLAIS stir legoperations navalessur la cêt®beige L'Amirauté pubïie les rapports dn contre- amirai Houd concernant les operations na- vales effectaées en octobre et novembre sar la cöte beige, dans le but d'empêcher le mouvemeat des troupes allemkndes sur les routes da littoral, dc donner nn appui k l'aile ganche de l'armée beige et, enfin, d'empêcher le3 mouvement? ai Iemands sur mer. De ce rapport, il résnite que ie 18 octo¬ bre, le vaisaeau portant pavilion dn contre- amira! Hood fat sèrieasement troué et dat revenir en Angieterre porir réparationi. Les C.inre-torpil leurs francais Dunots, Cnpitame-Meht, Francis-Garnier, lntrépide ei Avr/nturier rcjoignirent les v.'iisseaux brilan- niques et le contra amiral Hood, transpor tant son pavilion sur I'lntrépide, condaisit ia flottiile francaise k Faction, a hautenr de Lombaerizytfe. Le contre-amiral Hood cite particul'ère- ment le capitainede frégate Richard, du Du- ttnis, doyen de la llottilla franchise, dont la courtoisie et la bravoure contribuèrent au succè3 des operations. Afóiblissement É oiora! des troupes aUemcndes Te« témoin oculaire » aup-cr '«weil quartier générat C forces expcdilioniij..ca hiitaaniques écrit,en date du 9 avril : C'est on fait siguificati." que bien qu'un mois se soit éconlé depuis l'affaire de Neuve- Chapelle, l'ennemi n'avait tentó mlje part de prendre »a revanche, mais était resté inactif, pendant que nous nous étabiissions solidement sur le terrain conquis. II est instructif, en jetant nn regard en ar- rière pendant ces quatre derniers mois, de constater l'afiaibiissemsnt graduel de la ró- sinance allemande sur notre front. Naguère, toute action d'offensive de notre part Ptait immédiatement snivie de contre attaques. A Neiive-Cliapelle, ce fut la première fois que l'ennemi ne fit aucune riposte. Ceci ne veut évidemment pas dire que sa résistance soit brisée, mais les Allemands ont fini par se-rendre corapte qn'avec les troupes qu'ils ont actuellement a lenr disposition sur ce front ils ne sont pas en mesnre de venger leur défaite. II paraitrait que pendant qne dnrait la ba- taille de Nenve-Chapelle i! y ent comme nne panique k Lille Les grands höpitanx furent tous evacués sur To irnai et nn grand nom- bre d'officiers allemands canton nés k Lille allèrent passer la nuit k Tonrnai. Les officiers acssi bien que les soidats donnèrent onver- tement des prenves d'inquiétude. Un grand changement s'opéra, déja visible dans la facondesecomporter des troupes alle¬ mande s aussitót après Nt ël. Jtisqne-lk elies avaient eo confiance absolue et s'étaient montrées plei <s d'entrain, mais depuis lors leurmorgln'afaitsue laibüs LesAviateurs frangais ent bombarde flambourg Un voyaeenr, arrivé hier k Londres, pro" veuant de H mbonrg, rapport© que des avia- teurs francais ont bombardé Hambourg. Denx projectiles sont tombés sur les ca¬ sernes de Baeterstrasse qui furent incen- diées. Plusieurs soidats ont été blessés. LaSiiicérité dasCommuniqués allemands Le communiqué allemand dn 12 avril porte qne les cathédrales de Paris.de Troyes, les principaux éd fices pnb ies tels que la Bibliothèque nationale, les Mnsées, les Inva¬ lides, l©s Banques, le Lonvre ont été pour- vus d'instaliations militaires, de projecteurs, de radiotélégraphes et de mitraillenses. II serait difficile de tronver nn exemple plus frappant des allégations mensongères que contiennent jonrnellement les commu- niqnés allemands. II y a d'aillenrs k Paris assez de personnes étrangères appartenant k des pays centres qui sont en mesnre de se renseigner et de constater la fausseté de Ia nouvelle allemande (Havasj. Unnouveau PlanduMaréchal Hindenburg Le correspondsat du Corriere delta Serra k Pé- trogr.»dtélégraphie : Des fnyards de Sowalki rapportent que les Allemands ont envoyé dans la forêt d'Aagastovo et dans la region du lac Wyrg tons ies hammes capable? de travailler a la construction de fortifications. Dix mille hommes environ sont ainsi occupés, dans cstte région, a das ratranchements da tous genres, en vue d'assurer ana puissante organisation défensivo, k laqnelle ils tra- vaillent pendant dix henres par jour. Les Allemands construisant en outre ane ligae de chemins de fer da Marggrabova a Angus- tovo. On en dédoit qne lorsqne ces travaux se¬ ront terminés, ie maréchal Hindenburg pré- lèvera de grandes forces en Prnsse oriëntale ponr les utili3er aiüears. Mouvement é iroupes allemandes Ou télégraphie d'Amsferdam au Morning Post que « des détachements importants d'infanterie allemande sont transférés de l'Argonne dans la région de Weëvre ». LABATAILLE B'ALBERT Une bataille s'est livrée samedi et diman¬ che k Albert (Somme) et de laqnelle ie com¬ muniqué officie! n'a fait qne cette simple men¬ tion : « L'assaut allemand fut repoussé avec de grosses pertes. » Pendant toute ia nuit de samedi, le com- bit se poursnivit, trés violent. La canonnade était si intense, dit la Daily Chronicle, qn'elle éveiila les paisibles habi¬ tants d' Amiens. La pmssante artillerie franpaise empêcha les renforts allemands d'être lancés en avant en masses profondes. Les formations des Allemands en rangs serrés furent bmotot mises dans le plus grand désordre, et, dans une épouvantabl8 mêlée. Ies fasils et les mitrailleuses firent un car¬ nage indescriptible, jetant la dévastation dans les rangs das ennemis. Geux-ci tombaient comme des monchas. Ce massacre dora pendant des henres et le terrain en avant des tranchéas franpaisas est m untenant reconvert de cadavres prassiens empilés. La canonnada a continué toute la journée de dimanche. -o- LASITUATIONALILLE On écrit d'Hazebronck : D'après les dires d'nn Armentiérois qui qui qnitta Lille en mars, le 'Cri des Flandres, organe de Rabbé Lemire, donne l'exposé sni- vant snr la situation k Lille : Le dimanche, c'est com roe avant la gtierre, ii y a beanconp de monde dans les églises, dans les rues, sur les places. Les cafés sont fréquentés, sanf Ballevne qui est réservé anx officiers et soidats allemands. Oa a l'espoir qua, sous peu, on sera déli- vré. Ou ne croit pas cux snccès afficbés par les Allemands. Us ont fait plnsieurs fois sonner les clo¬ ches k cause de leur victoire en Russie. Les soidats ademands sont k la citadelle. Les officiers logent chez le particulier. Tous ies jours, it y a masique k la relève de Ia garde ; te dimanche, concert avant midi. Toute la rne Faidherbe est complètement démolie. On a dèbarrassé les trottoirs, aiais les ruines restent depuis Rhöpita! ru l'1 óre jusqa'k la gare. Depuis l'occu pation, pas ma! de réfugié das communes environnantes sont partis on tachent de travailler. un empêche de trien- der. On autorise les départs des civils ; les hommes doivent avoir moins de dix-sept ans et plus de cinquante ans pour obtenir la per¬ mission de s'en aller, et ils doivent ètre in¬ digents. L'administration de !a ville se fait par M. Ie maire, assisté de ses adjoints, sous le con- tróle da gouvernement allemand A la préfectare, les services marchent. Les Allemands publient denx fois par se- maine, les jendis et dim?<nches, le Bulletin de Lille, oü sont les atrêtés du gouverne¬ ment, les naissances, manages, décès et des annonces. iSTTIFS. Navires américalns salsls' Les navires américalns joi>epttFa>-dn~</ , dn port de New-York, et Navajo, du pxrt de Galveston, qui se rendaieut tons deux k Brême, ont été arrêté3 par des croisey vs an- j giais et amenés a Kirkwall, chef-l'tea tos 1tiesOrcatos, ftnNordto I'EvOsno-; dans tous les Bureaux de Posts de Franco L'Brfisé: c!uEénérsl Pau -A. PARIS Le général Pan est arrivé lundi 1 Pari», par la gare de Lyon . Dès huit heor-s, la gare présentait Ia pin» vive animation Une fonle de Parisiens s'était rendue sar les qaais ponr acclamer le gé¬ néral. Quand le train, k 8 h. 40, entra en gara avec nn léger retard, dans le flot des vnya- genrs, la foule ne s'y trompa oas et recon- nnt tout de suite le visage martial du gé¬ néral, qn'elle salna d'une oration enthou¬ siaste. Le général, qn'accompagnait les tnembre» de sa familie et notammeat sa filie et son fils le lieutenant Roland Pan, reruercia de ia main et gagna sa voitnre. « Vive le général Pan 1 » cria la fonle. A ce moment Ia manifestation revêt nn ca- ractère grandiose. Plasiours milliers de per¬ sonnes sont massées snr la chaussée et an premier rang de cenx qui acclament Ie gé¬ néral Pan.se iron vent, par nneremavquahle coincidence, les conscrits de laclasse 1916uui rejoignent lenrs régi meats. Le général las satue k diverses reprises et répond k leurs vivats par an geste amical. Sondain. parrui les acclamations, retectil Ia Marseillaise. Ge sont les jeunes soidats qni l'ont entonnée. Anssitöt, nn silence reiigieux se fit. L'hymne national s'élève au milieu da recueiliement général. Chanté par ces jeunes gens qui vont défendre la France, il revêt une grandeur et une noblesse véritablement impressionnsnte. Le général Pau s'est arrêté. Tète nne, l'ceil clair fixé snr les Marie-Louise, il écoute. C'est one minute émouvante. Vivant souvenir da passé, le giorienx mntilé de 70 recueille la serment de foi patriotique des soidats de de¬ main. Lorsqne le chant national a pris fin, les acclamations redonblent. Le général s'avart- ce alors vers les jeunes conscrits et, d'una voix forto, il s'écrie : « Vive la classe 16 t Vive la France La foule, k la suite dn général, répèta 'oa- guement le cri de : « Vive la France ! Vi¬ ve le général Pau I ». - -» — —— LA Tension Gerao-Mricaina La v.ole du Comte Bernstorff Nous avons dit que !e comte Bernstorff a piéparé de sa propra initiative, et rem is eu département d'Eiat, il y a queiques jours, une lorgue note dans laqnelle il accuse l'A- mérique de violer le véritable esprit da la nentralité, ajontant que, si le peuple arnéri- cain veut sincèrement observer la nentra¬ lité, il tronver.s ie rnojtea d'arrêter i'exporta- tioa des armes exclusivement aux belligé- rants de l'un des partis en présence. La publication prématnéée faite, délibéré- ment, par l'ambassade d'Allemaene de cettt note extraordinaire a cansé k Washington one grands indignation. I.e correspondent du Sun a Washington traduit ie sentiment général en disant qu« Ia tension entre les Etats-Unis et l'Allema¬ gne augments rapidem©nt. Ge journal donr» a entendre que lo but de l'Allemagne serait de soulever ('opinion américaine contre le président Wilson. II cite k l'appni de s©s dires, les manceuvres du comte Bernstotff, les informations mensongères, parues daa» Ia presse allemande an sujet do Renvoi ds balles dum-dnm par l'Amérique aux allies, l'affirmation qu'k l'insa dn président, des sous-marins seraient constroits aux Eiats- Unis ponr l'Angleterre, la note qui accus» les autorités américaines de mauvaise foJ et d'illéga'ité au sujet de la détention dt I'Odenwald k Porto-Bico, enfin, l'extraor- dinaire affirmation, répétéo par toute la presse germanique, que l'Angleterre est res- ponsabla de la mort du citoyen amêricaiil Thrasher, dans la perte dn Falaba. « Le comte Bernstorff devrait être rappeJé » Dans un article de fond sar le memoran¬ dum dn comte Bornstoff le New York Herald dit que cette déclaration constitue un man¬ que de respect voulu et nne marque de dé- fiance vis-k-vis du gouvernement des Etats- Unis Si le comte Bernstorff, dit le memo jour¬ nal, n'est pas promptement rappeié, on de¬ vrait Ini remettre ses passeports sans per- dre de temps. L'ATTITTDE DEL1TAL1E L'étatdesNégociations Cèdera-t-il 1 Ne cèdera-t-ii pas ? Les po'é- miques de presse s'occnpent toujonrs ©n Ita¬ lië des négociations entre la diplomatie aus- tro-allemande et ie gouvernement italien. Voici oü en seraient les pourparlers : M. de Bulow ayant prorais d'appuyer les revendications italiennes qui ne coröpren- draient pas Trieste, a fait partir pour Vienna le baron Macchio. L'ambassadenr autrichion k Rome devait persuader l'empereur et soa entourage de ta écessité de faire des concessions. Ceite mis¬ sion ayant êchoue, l'empereur Guiilanma est intervenn personnellement. La proposi¬ tion du kaiser fut soumise k un conseil g la conronne. L'Autriche a tronvé les pref .j- tions de l'Italie absolument exagêrées. Ij ne s'agit pas seulement des provinces « irré- dentes », mais de la domination de RA'Jriati- qne. On estime que, même après une guerra victorieuse, l'Italie ne pourrait de mander davantage. Le comte Tisza s'oppose irrédnc' jbiement k nn arrangement avec l'imue pa' rce qu'nn tel arrangement provoqueran jmmé'iate- meut nne action similaire de la Rou manie. L'Antricha refuse enfin paree quVIe est persuadée que tout,® cances'jion serait ia commencement de la liquidation de l'em- ptre. Mobilisation de3ClacssaItalïsr-nsa De nombreux sujets italiens, appeiés sout le's drapeanx, quittent Ia Suisse. Autant qn'il est possible d'en jager, les appels ian- cés attetgnent toutes les classes d© 1890 4 1912,les dernières.ceiies de i913 4 1915 etant déj4 incorporées. II sembie qu© l'Dalie soit en train d'cy»ê. rer par p- 1 s s, sa nv>h r.ou gé- néra'e. D-s d'lwliet..,

TisiiealxSouveralnsbeiges COMMUNIQUES OFFICIEiS · SrAnnéè—N'MM (-4fePages) 5fesfes—EDITIONBSJATN—SCmrtBaeg Page^) Mwedi14JAvrilflj)(g Adminislralrnr-DéléCTf-Gérant O.RANPQLET

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Sr Annéè— N'MM (-4fePages) 5 fesfes—EDITIONBSJATN—SCmrtBaeg Page^) Mwedi14 JAvrilflj)(gAdminislralrnr-DéléCTf-GérantO. RAN PQ LETAdministration,lmprsssicr.setAnnonces,TÉL.10if

35, Rue Fontenelle, 35

AdresseTélégraphiquo: RANDQLETHavW

RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDANTeié p li o ti o : I 5.NO

Secrétaire Général : TH. VALLÉS

Rédactlon, 35, rua Fonienelle - Té!. 7.S0

A. >' BfOJy C E @AU HAVRE Bureau du Journal, 112,boul1 de Strasbourg.

( L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, estA PARIS ] seuIe chargée de recevoir les Annonces pour

( le Journal.Le PETITHAVREest désignépour les AnnoncesJadicialrs et lêgales

tt—auM-iftfc——aas

ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOGRATIQUELe plus fort Tirage des de la Region

ABONNEMENTSLe Havre, la Seine-Inférieure, :l'Oise et la Somme: Autres DépartementsUnion PostaleOns'abenneégalement,SAUSFRAIS,

Trois Mois Six Mois UnAn•i 50 O Fr. 1 8 Fr.

G Fr. i i 50 sa »1» » ~ O Fr. AO »

LaFranceunanimaLes Allemamls ont méconnu Ia puissanceJe Ia France. S'iis veulent apprendre a lajonnaitre — trop lard — ils n'ont qu 4 lire'.'analyse des discours prononcés dans Iapremière séance de ses conseils généraux.lis apprendront alors que la France n'est.ai lasse ni découragée, que les sacrificestonsentis a sa defense ne Font pas épuisée,.ju'elle est plus que jamais vjbrante et dé-erminée, et qu'une force invincible l'em-sot'le vers la victoire du droit et de la jus-licc.Aux mensonges de l'Allemagne qui avaitprésenté notre pays cornme étant démorali-jé, ce sont tous les départements francaislui opposent un démenti formel et lancent) l'ennemi l'unanime déft d'un peuple li-ore, debuut pour défendre son indé-pendance et assurer par la valeur de ses ar-aiées la sécurité de l'avenir.Toutes les raisons qui ont affermi au;oeur du peuple francais sa foi en la vic¬toire, M. René Viviani les a admirablementïxposées dans son allocution au Conseiljénéral de la Greuse. II a, en une formesaisissante, montré la grossière présomp-tion de l'Allemagne dédaignant l'adversai-re, se ruant sur lui comme sur une proiepromise par le destin et payant son erreurde psychologie et d'analyse du sacrificesanglant de ses meilleurs bataillons. Unefois de plus, le président du Conseil a af-flrmé que les altiés n'ont pas voulu Iaguerre. Au 31 juillet, la France et la Russie, répondant a la proposition du gouver¬nement anglais, acceptaient de suspendreles préparatifs militaires. pourvu que l'Al¬lemagne et l'Autriche en fissent autant :« Je ne me lasserai pas de rappeler, a ditM. René Viviani, que si cette propositionavait été accueillie par nos eunemis, lapaix du monde était sauvée. »Cette vérité historique a été établie parla publication d'irréfutablcs documents di¬plomatique.?. Elie a peu a peu pénétré lesmilieux nationaux les plus prévenus, ete'est pourquoi.vers l'empire qui chancelle,monte aujourd'hui la malédictiou des peu-ples civilisés.Mais dans cette protestation de la cons¬cience outragce, nos enncmis auraient tortde découvrir la crainte des événements dé-ehainés. Jacta est! La France, comme toutesles nations démoera tiques, aimait Ia paix.La guerre l'a surprise, elle ne i'a pas ef-frayée. Ses facuilés d'éncrgie, délournéesde leur objet pacifique, se sont dirigéesvers les champs de bataille, et tout unpeuple de héros s'yest révélé. Tocquevilleavait déja noté. avec une géniale pres¬cience, que si un pays aristocratique luttant contre une nation démocratique neréussit pas a la ruincr dès les premièrescampagnes, il risquait fort d'èlre vaincu paralle. rCette prediction est en train de s'accomplir. La victoire n'est plus une hypothèse,une probabilité, e'est une certitude.M. Louis Barthou le disait dimanche der¬nier, M. René Viviani, l'affirme, avec lepoids qui s'attache è sa parole de chef degouvernement. La Répubtique, qui a suentretenir chez ses enfanls « le culte de Iafierté bumaine », infligera aux Teutons tlomestiqués, dressés a la guerre comme l'es-clave antique aux durs travaux, le chAti-ment dö aux peuples qui livrent leurs des-tinées aux entrepreneurs de conquêtes.« Nous ferons la guerre jusqu'au bout, ainsisté le président du Conseil. Nous vou-lons l'Europe libérée, la Belgique libre, larestitution des provinces perdues, Fécrasement du militarisme prussien, puisque lapaix du monde est inconciliable avcc sessanglants caprices. »Et pendant que dans un département ducentre M. René Viviani affirmait la volontéunanirne et infiexiblc de la France vaillante et forte, des voix s'élevaient de tou¬tes parts, faisant un écho puissant a savoix éloquente. Dans l'Est, è Bar-le-Duc,e'est M. Maginot, a peine rétabli de sesglorieuses blessures, qui promettait auxvaillantes populations envahies la libéra-tion prochaine. Dans les Rasses-Pyrénées,dans la Ilaute-Saóne, dans !a Seine-Infé¬rieure, ce sont d'anciens ministres, des sénateurs, des députés, qui, célébrant l'hé-roïsme de nos soidats, semontraient fermeset résolus.En vain, l'observateur le plus méticu-!«ix ehercherait-il en France un indice delassitude. Partout les cifoyens, suivantl'expression de M. Viviani, sont debout,prêts a ajouter des sacrifices aux sacrifices.D'un coeur unanime, ils entendent pour-suivre la luttejusqu'è la victoire compléte,définitive. L'Allemagne est désemparée,après huit mois de guerre infructueuse.Son ressort est brisé. La France est plusforte que jamais. Elle est déja victorieuse.

(Le Temps.)

SympathiesFranco-SuissesEn róponse 4 l'ordre dn jour de reconnais¬sance unvers Ia Suisse, voté par le Conseilmunicipal de Paris le 26 mars dernier, leConseil fédéral a charge niardi le miuis-tre Suisse a Paris, de présenter, au nomdu Conseil lédéral, ses plus chauds remer-Cbm©nts pour cette manifestation do iym-pa'hie qui <jst l'exprpssio <1"s s- nunientsamicaux unissani '«» deux Repubhques.

Li

Ö5JI1 JLE raOWT

Tisiiealx SouveralnsbeigesLe président de la Répnbiique est rentréhier matin 4 Paris, revenant d'une nouvellevisite aux armées.II est parti samedi soir, aecompagné duministre de ia guerre, et s'est rendu d'abofd,dimanche matin, au milieu des troapes quiopèrent dans le Nord.De ik il a gagné la Belgique en s'arrètantdans un grand nom bre de cantonnements.II s'est ensuite dirigé, par Poperinghe etViamertinghe, sur Yprss, oil il est restéqneiqne temps ; puis par Woesten, Fnrnes,Coxige, Oost-Dunkerque, il est allé jusqn'a lamer dn Nord ponr fébciter les soidats quioccnpent le front de Nieuport, notammentles zouaves et les fusiliers marins.Partout les troupes sont dans un excellentétat physique et dans un état moral plusparfait encore. EUes ont manifesté unegrande joie de voir au milieu d'elles le pré¬sident et le ministre, qui ont vivement com-piimenté les généraux, ies officiers et iessoidats.Lorsqne le président avait envoyé, Ia sc-maine dernière, des souhaits an rot des Bei¬ges 4 l'occasioa de son anniversaire, il luiavait en même temps annoncé sa prochainevisite, et le roi Albert avait anssitöt répondn,par télégramme, qu'il serait trés henreoxde recevoir de nouveau ie président en Bel¬gique.Le président est allé, en compagnie de M.Millerand, saluer le roii au grand qusrtiergenéral beige et a en avec lui un long etcordial entretien,II a également rendu visitek !a reine.II est revenu en France k la fin de Ia jonr-née de lundi, etil a traversé la ville de Dnn-kerqne, dont il a passé en revue la garnisonet dont la population lui a tait un émouvantet patriotiqua accneil. Le président et ieroiuistre sont rentrés de Datikerque a Parispar le chemin de fer.

'JuDiseear&ieM.ïlviuiNo^s avons résumé hier, d'après une dépéche,le remarquable ^'scours prononeé par M.Vivianidevant le Cont. général de la CreiOn lira avec intéiêt cette vihrapte et réconfor-tanie allocution quo nous croyons devoir .pro-duire in extenso :Jé ne me lasserai pas de rappeler que,parrui tant d'appels k des négociations quin'auraient humitié aucune nation, la Franceet la Russie, répondant Ie 31 juillet k la pro¬position dn gouvernement anglais, accep¬taient de suspendre les préparatifs militai¬res, pourvu, bien entendu, qua l'Allemagneet l'Autriche en fissent autant. Je ne melasserai pas de rappeler que si cette propo¬sition avait été accueillie par nos ennemis,la paix du monde était sauvée. Mais l'Alle¬magne, le Ier aeüt, déchsinait le conflit endéclsraot le guerre k la Russie. Eüe avaitarrêté tons ses préparatifs et la réaüté acependant déjoué ses plus mlnuLeux cal-culs.L'Allemagne n'a jamais compté que sur lamatérialité des ehoses. Efe a tout ignoré del'a me irancaise et elle subit en ce jour lechatiment dc son erreur. El le croyait tronverdevant elle nne nation dissociée et frivole.Elle a rencontré un tuur da fer, une hêroï-que résistanca. Elle y a brisé ses meilleursbataillons. Et voiik que le mur de fer s'estébranlé et qu'a la fois soupleet indissolubleil s'est avancé sur le front occidental, broyantpen k peu une armée que s»s chefs n'avaientpas préparée k des luttea si apres et si pro-longées.Voila qu'k l'héroïsme des Anglais, des Bei¬ges et des Francais assembles s'ajoutent, surun autre tluatre d'opérations, l'héroïsme desRusses — dont i'ava ancbe menace ia Hon-grie —et l'intrépidité des Serbes.Voilk qu'nnblocus économiqne et chaqne jour plus t ffi-cace isole du monde elle et soa alliee désem¬parée, les rejetant pour ainsi dire dans unilot en détresse. Voila que la nation trancaiseméconnne et dédaigaée s'est dressée, prète kajonter des sacrifices anx sacrifices. Voilk3ue le cha iment se prépare ct des millionse bras vont le déchainer.Le gouvei;neraent de la Répnbiique, atten-tif k son oeuvre extérieure et inférieure, afait face k toutes les péripéties de ce gigan-tesque combat, soutenu par ie Parlement,auquel je tiens a rendre un soleunel hom¬mage. Et ce n'est pas seulement au gouver¬nement que doivent aller vos remerciements,e'est a la nation tont entière, a l'armée tontentière, k l'armée issue de son sein etqu'ellaa préparée an combat pour ie droit, entrete-nant dsns ses enfants le culte de Ia fierté hu-maine;kce peuple de France, digne desgénérations qui l'ont précédé, digne de cel¬les qui lui succêderont ; k cette nation quine se laisse ni endormir par l'opiimisme, niabattre par le doute, k la fois équilibrée etardenle, qui a donné comme pendantk l'héroïsme de ses fils une admirable séré-nité.Pas plus que l'Angleterre, la Russie, Ia Bel¬gique et la Serble, la France n'a voulu laguerre. Et mainteaant, aiusi que je l'ai ditdéji, d'accord avec ses altiés elle la fera jus¬qu'au bout. Nous avons la certitude de iavictoire qui sera cebe de la justice. Nousvouloas l'Europe libéréa, la Belgique libre,la restitution des provinces perdues, l'ecras-semeot du militarisme prussien, puisque lapaix du monde est inconciliable avec sessanglants caprices.Voilk la tache. Nous l'accomplirons,d'accord avec nos aliiés, et demain qoandnons snluerons la victoire, nous auronsécrit, nou seulement d ns l'histoire dela France, mais encore dans les annales del'huipanité nne page que les fils des hom¬mes uo pourront pas lire sans émotionni sans fierté.D'unanimesapplaudissements ont fréquemmentinterrompu ce beau discours et c'est dans unevéritable ovation que se sontacbevóes les hauteset patrioliques declarations du présideDtdu Con¬seil.

SirE. GreyreprendsesFonctionsLondres, 13avrü.

Sir Edward Grey esf rentré au ministèredes affaires etrangères, n'ayant pris que larn<iric de s-m congé.II a re$u les mini tres de Suède et de Bal¬garte et l'auiba&Sttdeur dso Etats-Unis.

LA GUERRE3S3" JOXTTEatlSTBClIS

T~

COMMUNIQUESOFFICIEiSParis, 13 avril. 15 heitres.

De Ia mer a l'Aisne, rien a signalersi ca n'est queiques actions d'artil-lerie .A 1'Ej.t de Berry-au-Bac, nons noussommes emparés d'una tranchée alle¬mande.En Argonne, lutte de mines et com¬bats a coups de bombes et de grena¬des d'une tranchée a l'autre.Entre la Meuse et la Moselle, jour-née relativement calme. Nos troupessont parvenues, sur plusieurs points,en contact avec le réseau de fils de ferde la défense ennemie.

Paris, 93 henres.Journée calme sur l'ensemble dufront. Nous avons maintenu et conso-lidé nos positions sur les divers pointsoü nous avons progressé depuis huitjours.Nos avions ont bombardé avec suc-cès les hangars militaires de Vigneul-los (Wcevre) et dispersé, non loin dela, un bataillon en marche.

OfiicialReportof theFrenchGovernmentApril, 13. — 3 p. m.

From the sea to the Aisne nothing tomention except some artillery actions.East of Berry-an-Bac we carried a ger-man trench.In Argonne, the struggle by means ofmines, bombs, and grenades continues.Between the Meuse and Moselle the daywas ouiet . on various points our troopsreached the barbed wire fences of theenemy.

COMMUNIQUÉRUSSIPetrograd, 12 avril (nfficieF).

Dans les Carpathes, nous avons repous-sé. le 10 avril, les attaques répétées, engrandes forces, de l'ennemi.Nous avons progressé, dans une violenteaction, au col d'Ujock, que l'ennemi conti-

SitsHÜMBURSBSPAilLaTentativeasstricliiennd

La Gazette de,la Bourse écrit :En dépit flu scepticisme de certains milieux,une tentative de paix si'parée a positivement eulieu.Actuellement, celte tendance ne se iimite pasa ('opposition hoa roise. mais gsgne les spbèresofficiellesde la double monarchie.Tiutefois, selon les milieux diplomatiques rus¬ses, ces efforts ne pourront pas aboulir si l'Autri¬che-Hongriene consent pas a capituler sans con¬ditions. Tout retard équivsut pour elle a uneperie. Encore quelqufs vicloires russes el i'llalieet la Roumsnie interviendront ; alors le partagede l'Autriche srra inévitable.

LesObjectionsa !aPa»xansfro-russeLe critique militaire da Dni'-yNews ex.a-mine Ie probième d'nne paix entre i'Aa-triche et ia Russie. Ii Ia considère commetrés désavantagense pour des rai?ons mili¬taires.L'Allemagne, tant qne l'Autriche est sonalliee, est contrainte de Raider k défendresa frontière, an moins cell© de Gaiicie dans!e but do barrer ia route anx Russes ver3 laSilésie. Pour les aliiés, il est plus avanta-geux d'avoir la possibilité que ces corps alle-mands soient battus en Antriche, méiangésavec des forces aotrichiennes inférieure?,que d'avoir k les combattre sur ie front alle-maad plus restreint soit en Poiogne, soit enFrance.S'il était permis k l'Autriche de se déla-cher de l'Allemagne et ae conclnre une paixséparée, la position de l'empire al Iemand enserait renforcée pmsquM ponrrait doréna-vant concentrer ses lignes de défense sansavoir k combattre pour soa aliée malhea-reose, laquells n'est pour l'Allemagne qu'unera barras.II y a une autre raison importante ponrles aliiés k refuser la paix k l'Autriche. Ilsne voudront pas renonce? k l'avantage qu'ilspen vent espérer avoir bientót, de se servirdn territoire anstro-hongrois comme basestratégique ponr ('invasion de i'Alleniagneelle rnèrne. Quand Budapest et Vienna serontoccupées, I'Ailemague sera menacée par sapartie vnlnérable bien plus qu'elle ne l'estsur ses ligoes du cóté francais on russe. Enpermettant k l'Autriche de conclure unepaix séparée, les accès pins faciles par laSilésie, la Saxe et la Bavfère seraient fermésaux aliiés et nn moyen puissant de détrnirela force militaire de l'Allemagne et de laPrnsse serait perdu. Les Jliés ne peuventrenoncer k cela.

LaMsiigyvrsdesSoslaüsiesMlsmandsDans un nonvel article, M. Berr-' 'n. dé-puté socialiste an Reichstag, repète qu'k dé-fant des goc "" ants. I»s soei.listes de tonspavs devraient propusrt' la p,nx...qui sau-vcrut 1'AilemcL-iJ to chatiuiout to gesAPUD4A

nne è occnper. Nous avocs pris 3 canons et700 prisonniers.Dans la direction de Stry, non~ avonsrepoussé l'ennemi en lui faisant des pertesénormes.— Ossovetz a été bombardée de 8 heuresdu matin è 6 heures du »oir.L'artillerie de forteresse a répondu eninfligeant de graves pertes a un„ batteriede siège allemande.L'ennemi a essayé de diriger qnatre ra-deaux de brülots sur le canal Bonda, pourfaire sauter le pont situé dans la forteresse.Noii3 les avons détruits aussitót.Sur la Narew inférieure, nous avonscapturé un avion allemand et ses deux avia-teurs.Armee da ( nuenvo

Petrograd, 12 avril.Le 29 mars, nos troupes ont passé Tcho-rock, occupé Artvine et poursnivent leuroffensive dans la direction du Sud.Elies ont repoussé définitivement lesTurcs au-delè de notre frontière.Nous avons pris, le même jour, le passa¬ge de Kraderbentet Ie col de Yechakeilas.Prés d'Alakecht, nous avons capturé 3compagnies lurques.En Perse, après la débacie de Tauric, lesTurcs se sont retirés derrière le lac Our-mia, et se sont repliés sous la poussée denos troupes, vers le Sud de Dilman et deKêtour.

Petrograd, 13 avril.Dans Ia direction d'Artvine, les Russesprogressent. Engagements d'artillerie et demousqueterie sur le littoral et vers Olty.Calme dans les autres secteurs.

COMMUNIQUÉBRITSNNIQUE(Rapport du maréchal French )

-Londres, 13avril.La situation est demeurée sans change¬ment pendant la seinaine dernière.De bonne heure, le 7 avril, lesAIIemandsfirent sauter deux mines sur notre ailedroiie sans endommager nos tranchées.Le 9, au matin, nous réussimes a faireéclater une mine aux environs d'Armen-tières, détruisant un mur d'une maisonpercé de meurtrières, derrière lequel l'en¬nemi s'abritait. Nous retrouvkmes de l'au¬tre cóté vingt-neuf cadavres allemands.L'ennemi riposta en bombardant nos po¬sitions sans causer aucun dommage.Le 9, dans la soirée, une explosion ana¬logue a celie du 7 eut lieu sur notre ailegauche, également sans résultat.

RAPPORTDFFSCIELANGLAISstir legoperationsnavalessur la cêt®beige

L'Amirauté pubïie les rapports dn contre-amirai Houd concernant les operations na-vales effectaées en octobre et novembre sarla cöte beige, dans le but d'empêcher lemouvemeat des troupes allemkndes sur lesroutes da littoral, dc donner nn appui kl'aile ganche de l'armée beige et, enfin,d'empêcher le3 mouvement? ai Iemands surmer.De ce rapport, il résnite que ie 18 octo¬bre, le vaisaeau portant pavilion dn contre-amira! Hood fat sèrieasement troué et datrevenir en Angieterre porir réparationi.Les C.inre-torpil leurs francais Dunots,Cnpitame-Meht, Francis-Garnier, lntrépide eiAvr/nturier rcjoignirent les v.'iisseaux brilan-niques et le contra amiral Hood, transportant son pavilion sur I'lntrépide, condaisit iaflottiile francaise k Faction, a hautenr deLombaerizytfe.Le contre-amiral Hood cite particul'ère-ment le capitainede frégate Richard, du Du-ttnis, doyen de la llottilla franchise, dont lacourtoisie et la bravoure contribuèrent ausuccè3 des operations.

AfóiblissementÉ oiora!destroupesaUemcndes

Te« témoin oculaire » aup-cr '«weil quartiergénérat C forces expcdilioniij..ca hiitaaniquesécrit,en date du 9 avril :C'est on fait siguificati." que bien qu'unmois se soit éconlé depuis l'affaire de Neuve-Chapelle, l'ennemi n'avait tentó mlje partde prendre »a revanche, mais était restéinactif, pendant que nous nous étabiissionssolidement sur le terrain conquis.II est instructif, en jetant nn regard en ar-rière pendant ces quatre derniers mois, deconstater l'afiaibiissemsnt graduel de la ró-sinance allemande sur notre front. Naguère,toute action d'offensive de notre part Ptaitimmédiatement snivie de contre attaques.ANeiive-Cliapelle, ce fut la première foisque l'ennemi ne fit aucune riposte. Ceci neveut évidemment pas dire que sa résistancesoit brisée, mais les Allemands ont fini parse-rendre corapte qn'avec les troupes qu'ilsont actuellement a lenr disposition sur cefront ils ne sont pas en mesnre de vengerleur défaite.II paraitrait que pendant qne dnrait la ba-taille de Nenve-Chapelle i! y ent comme nnepanique k Lille Les grands höpitanx furenttous evacués sur To irnai et nn grand nom-bre d'officiers allemands canton nés k Lilleallèrent passer la nuit k Tonrnai. Les officiersacssi bien que les soidats donnèrent onver-tement des prenves d'inquiétude.Un grand changement s'opéra, déja visibledans la facondesecomporter des troupes alle¬mande s aussitót après Nt ël. Jtisqne-lk eliesavaient eo confiance absolue et s'étaientmontrées plei <s d'entrain, mais depuis lorsleurmorgln'a faitsue laibüs

LesAviateursfrangaisentbombardeflambourg

Un voyaeenr, arrivé hier k Londres, pro"veuant de H mbonrg, rapport© que des avia-teurs francais ont bombardé Hambourg.Denx projectiles sont tombés sur les ca¬sernes de Baeterstrasse qui furent incen-diées.Plusieurs soidats ont été blessés.

LaSiiicéritédasCommuniquésallemandsLe communiqué allemand dn 12 avrilporte qne les cathédrales de Paris.de Troyes,les principaux éd fices pnb ies tels que laBibliothèque nationale, les Mnsées, les Inva¬lides, l©sBanques, le Lonvre ont été pour-vus d'instaliations militaires, de projecteurs,de radiotélégraphes et de mitraillenses.II serait difficile de tronver nn exempleplus frappant des allégations mensongèresque contiennent jonrnellement les commu-niqnés allemands. II y a d'aillenrs k Parisassez de personnes étrangères appartenant kdes pays centres qui sont en mesnre de serenseigner et de constater la fausseté de Ianouvelle allemande (Havasj.

UnnouveauPlanduMaréchalHindenburgLe correspondsat du Corriere delta Serra k Pé-trogr.»dtélégraphie :Des fnyards de Sowalki rapportent queles Allemands ont envoyé dans la forêtd'Aagastovo et dans la region du lac Wyrgtons ies hammes capable? de travailler a laconstruction de fortifications. Dix millehommes environ sont ainsi occupés, danscstte région, a das ratranchements da tousgenres, en vue d'assurer ana puissanteorganisation défensivo, k laqnelle ils tra-vaillent pendant dix henres par jour. LesAllemands construisant en outre ane ligaede chemins de fer da Marggrabova a Angus-tovo.On en dédoit qne lorsqne ces travaux se¬ront terminés, ie maréchal Hindenburg pré-lèvera de grandes forces en Prnsse oriëntaleponr les utili3er aiüears.

Mouvementé iroupesallemandesOu télégraphie d'Amsferdam au MorningPost que « des détachements importantsd'infanterie allemande sont transférés del'Argonne dans la région de Weëvre ».

LABATAILLEB'ALBERTUne bataille s'est livrée samedi et diman¬che k Albert (Somme) et de laqnelle ie com¬muniqué officie! n'a fait qne cette simple men¬tion :« L'assaut allemand fut repoussé avec degrosses pertes. »Pendant toute ia nuit de samedi, le com-bit se poursnivit, trés violent.La canonnade était si intense, dit la DailyChronicle, qn'elle éveiila les paisibles habi¬tants d'Amiens.La pmssante artillerie franpaise empêchales renforts allemands d'être lancés en avanten masses profondes.Les formations des Allemands en rangsserrés furent bmotot mises dans le plus granddésordre, et, dans une épouvantabl8 mêlée.Ies fasils et les mitrailleuses firent un car¬nage indescriptible, jetant la dévastationdans les rangs das ennemis.Geux-ci tombaient comme des monchas.Ce massacre dora pendant des henres et leterrain en avant des tranchéas franpaisas estm untenant reconvert de cadavres prassiensempilés.La canonnada a continué toute la journéede dimanche.

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LASITUATIONA LILLEOn écrit d'Hazebronck :D'après les dires d'nn Armentiérois quiqui qnitta Lille en mars, le 'Cri des Flandres,organe de Rabbé Lemire, donne l'exposé sni-vant snr la situation k Lille :Le dimanche, c'est com roe avant la gtierre,ii y a beanconp de monde dans les églises,dans les rues, sur les places. Les cafés sontfréquentés, sanf Ballevne qui est réservéanx officiers et soidats allemands.Oa a l'espoir qua, sous peu, on sera déli-vré.Ou ne croit pas cux snccès afficbés par lesAllemands.Us ont fait plnsieurs fois sonner les clo¬ches k cause de leur victoire en Russie.Les soidats ademands sont k la citadelle.Les officiers logent chez le particulier.Tous ies jours, it y a masique k la relèvede Ia garde ; te dimanche, concert avantmidi.Toute la rne Faidherbe est complètementdémolie. On a dèbarrassé les trottoirs, aiaisles ruines restent depuis Rhöpita! ru l'1 órejusqa'k la gare.Depuis l'occu pation, pas ma! de réfugiédas communes environnantes sont partis ontachent de travailler. un empêche de trien-der.On autorise les départs des civils ; leshommes doivent avoir moins de dix-sept anset plus de cinquante ans pour obtenir la per¬mission de s'en aller, et ils doivent ètre in¬digents.L'administration de !a ville se fait par M.Ie maire, assisté de ses adjoints, sous le con-tróle da gouvernement allemandA la préfectare, les services marchent.Les Allemands publient denx fois par se-maine, les jendis et dim?<nches, le Bulletinde Lille, oü sont les atrêtés du gouverne¬ment, les naissances, manages, décès et desannonces.

iSTTIFS.

Navires américalns salsls'Les navires américalns joi>epttFa>-dn~</, dnport de New-York, et Navajo, du pxrt deGalveston, qui se rendaieut tons deux kBrême, ont été arrêté3 par des croisey vs an-j giais et amenés a Kirkwall, chef-l'tea tos1tiesOrcatos,ftnNordto I'EvOsno-;

dans tous les BureauxdePostsde Franco

L'Brfisé:c!uEénérslPau-A. PARIS

Le général Pan est arrivé lundi 1 Pari»,par la gare de Lyon .Dès huit heor-s, la gare présentait Ia pin»vive animation Une fonle de Parisiens s'étaitrendue sar les qaais ponr acclamer le gé¬néral.Quand le train, k 8 h. 40, entra en garaavec nn léger retard, dans le flot des vnya-genrs, la foule ne s'y trompa oas et recon-nnt tout de suite le visage martial du gé¬néral, qn'elle salna d'une oration enthou¬siaste.Le général, qn'accompagnait les tnembre»de sa familie et notammeat sa filie et sonfils le lieutenant Roland Pan, reruercia de iamain et gagna sa voitnre. « Vive le généralPan 1» cria la fonle.A ce moment Ia manifestation revêt nn ca-ractère grandiose. Plasiours milliers de per¬sonnes sont massées snr la chaussée et anpremier rang de cenx qui acclament Ie gé¬néral Pan.se iron vent, par nneremavquahlecoincidence, les conscrits de laclasse 1916uuirejoignent lenrs régimeats. Le général lassatue k diverses reprises et répond k leursvivats par an geste amical.Sondain. parrui les acclamations, retectilIa Marseillaise. Ge sont les jeunes soidats qnil'ont entonnée. Anssitöt, nn silence reiigieuxse fit. L'hymne national s'élève au milieu darecueiliement général. Chanté par ces jeunesgens qui vont défendre la France, il revêtune grandeur et une noblesse véritablementimpressionnsnte.Le général Pau s'est arrêté. Tète nne, l'ceilclair fixé snr les Marie-Louise, il écoute. C'estone minute émouvante. Vivant souvenir dapassé, le giorienx mntilé de 70 recueille laserment de foi patriotique des soidats de de¬main.Lorsqne le chant national a pris fin, lesacclamations redonblent. Le général s'avart-ce alors vers les jeunes conscrits et, d'unavoix forto, il s'écrie : « Vive la classe 16 tVive la France ! »La foule, k la suite dn général, répèta 'oa-guement le cri de : « Vive la France ! Vi¬ve le général Pau I ».- -» — —— —

LA

TensionGerao-MricainaLa v.ole du Comte BernstorffNous avons dit que !e comte Bernstorff apiéparé de sa propra initiative, et rem is eudépartement d'Eiat, il y a queiques jours,une lorgue note dans laqnelle il accuse l'A-mérique de violer le véritable esprit da lanentralité, ajontant que, si le peuple arnéri-cain veut sincèrement observer la nentra¬lité, il tronver.s ie rnojtea d'arrêter i'exporta-tioa des armes exclusivement aux belligé-rants de l'un des partis en présence.La publication prématnéée faite, délibéré-ment, par l'ambassade d'Allemaene de cetttnote extraordinaire a cansé k Washingtonone grands indignation.I.e correspondent du Sun a Washingtontraduit ie sentiment général en disant qu«Ia tension entre les Etats-Unis et l'Allema¬gne augments rapidem©nt. Ge journal donr»a entendre que lo but de l'Allemagne seraitde soulever ('opinion américaine contre leprésident Wilson. II cite k l'appni de s©sdires, les manceuvres du comte Bernstotff,les informations mensongères, parues daa»Ia presse allemande an sujet do Renvoi dsballes dum-dnm par l'Amérique aux allies,l'affirmation qu'k l'insa dn président, dessous-marins seraient constroits aux Eiats-Unis ponr l'Angleterre, la note qui accus»les autorités américaines de mauvaise foJet d'illéga'ité au sujet de la détention dtI'Odenwald k Porto-Bico, enfin, l'extraor-dinaire affirmation, répétéo par toute lapresse germanique, que l'Angleterre est res-ponsabla de la mort du citoyen amêricaiilThrasher, dans la perte dn Falaba.

« Le comte Bernstorffdevrait être rappeJé »

Dans un article de fond sar le memoran¬dum dn comte Bornstoff le New YorkHeralddit que cette déclaration constitue un man¬que de respect voulu et nne marque de dé-fiance vis-k-vis du gouvernement des Etats-UnisSi le comte Bernstorff, dit le memo jour¬nal, n'est pas promptement rappeié, on de¬vrait Ini remettre ses passeports sans per-dre de temps.

L'ATTITTDEDEL1TAL1EL'étatdesNégociations

Cèdera-t-il 1 Ne cèdera-t-ii pas ? Les po'é-miques de presse s'occnpent toujonrs ©n Ita¬lië des négociations entre la diplomatie aus-tro-allemande et ie gouvernement italien.Voici oü en seraient les pourparlers :M. de Bulow ayant prorais d'appuyer lesrevendications italiennes qui ne coröpren-draient pas Trieste, a fait partir pour Viennale baron Macchio.L'ambassadenr autrichion k Rome devaitpersuader l'empereur et soa entourage de taécessité de faire des concessions. Ceite mis¬sion ayant êchoue, l'empereur Guiilanmaest intervenn personnellement. La proposi¬tion du kaiser fut soumise k un conseil gla conronne. L'Autriche a tronvé les pref .j-tions de l'Italie absolument exagêrées. Ij nes'agit pas seulement des provinces « irré-dentes », mais de la domination de RA'Jriati-qne. On estime que, même après une guerravictorieuse, l'Italie ne pourrait de manderdavantage.Le comte Tisza s'oppose irrédnc' jbiementk nn arrangement avec l'imue pa' rce qu'nntel arrangement provoqueran jmmé'iate-meut nne action similaire de la Roumanie.L'Antricha refuse enfin paree quVIe estpersuadée que tout,® cances'jion serait iacommencement de la liquidation de l'em-ptre.

Mobilisationde3ClacssaItalïsr-nsaDe nombreux sujets italiens, appeiés soutle's drapeanx, quittent Ia Suisse. Autantqn'il est possible d'en jager, les appels ian-cés attetgnent toutes les classes d© 1890 41912,les dernières.ceiies de i913 4 1915etantdéj4 incorporées.II sembie qu© l'Dalie soit en train d'cy»ê.rer par p- 1 s s, sa nv>h r.ou gé-néra'e. D-s d'lwliet..,

Page 2: TisiiealxSouveralnsbeiges COMMUNIQUES OFFICIEiS · SrAnnéè—N'MM (-4fePages) 5fesfes—EDITIONBSJATN—SCmrtBaeg Page^) Mwedi14JAvrilflj)(g Adminislralrnr-DéléCTf-Gérant O.RANPQLET

2 le Petit Havre — Metwefl !« Awil 1915:^ .jn.-muLif TW'W ' a*u

Jidrnnement, plusicurs cfcantiers era->loy~nt des ouvn . s de cette natioaaiité oat1Ü termer, facto de travailleurs.U_e declaration da M. G-ioliitlM Giolitti, qui.comme ou le sait, est par-dsan ue la neutialité de 1Italië, an ra it dè-Slaré 4 quelques i times, en arrivant ven-Iredi en gare üeTuria, .,ue la guerre étaitfccvitabie.Préeautioss 4 Venise

Un de nos areis retour de Vtnise, nous apporteft nouvelle suivante :En prevision d'nn bombardement de laril!*' par la finite autrichienne, Ie joor d'uneiéelaration <ie gu»rre, fa gouvernement ita-Sen a fait évacoer et diriger sur Florence lesjhefs-d'oeu vre de l'Académie des beaux artsIt les trésors d'art des églises.L'enlèvement s'est tait de nnit, pour ne>as inquiéter ia population.

UnÜFotairea DannemarisBelfort, 42avril.

Par decision du général commandant l'ar-Bée des Vosges, un uotaire provisoire a étélom mé a la residence de Dannemarie (Ai-ttce).

LA GïïERSEAÉRIENNELe Zeppelin sur Nancy

Le communiqué franpais a reiaté hiermi'un Zeppelin a survoié Nancy et jeté desoombes.C'est dans la nuit de dimanebe & lundi,par un cie! magnifique, que ce Zeppelin estrenu an-dessus de Nancy, pendant un quartd'b»ure environ, et s'est enfui rapidement4ès qn'il fut découvert par les phares et ca-nonne par notre artillerie. Quelques dégaismatériels seuiement témoignent de i'altentatdes bar bares.II etsit un peu p'ns d'une heure du matinljuand deux fortes detonations, snivies bien-töLd'une troisiêrne, róreiHèreat ea sur«-autdivers quartiers de la vine. Tuns les Nan-séiens se mirent 4 lenr tenêtre ou sortirentdans ies rnes et parent entendre distincte-ment le bruit des rrioieurs du dirigeable al-Iemand.Le dirigeable avail jeté six bombes. L'uned'elies tomba chez M. Maurice, 16, rue Vic¬tor, dans un dépót d'alcool et d'cssence. Uninerrdie se déclara qui fat étoint après uneheure d'i-fforts.Une autre bombe est tombée sur la chaus-lée 4 trente mètres de cette même maiscn.EHe y fit un iron de un mètre sur trois. UaeIroirièroe a creusé un trou en terre devanfï'sbattoir. Une quatrième s'est enfoncée eaterre sur le quai dn Canal ; une cinquièrnerne de la Prairie, 13. est tombée sur un petitappentis en planches dont elle a traversé latoiture. M. Bemarnier, chef de chaatier,trés courageusement, voyant i'eogin sur lelol en train de brüier, l'a saisi par l'anse etl'a placé sous une fontaine oü il se détrem-pa.Enfin la dernière s'abattit sur le faifo duloit de I'école maternelle dn quai de la Ba-stille. Après avoir brisè quelques tui les, elleHst allé? henrter le planeher du grenier oüle choc a provoqué l'explosiors qui la fitrouler prés du mnr. Le t'eii se cornmuniquaau plancher. II fut rapidement éteiat.Pas de victimes, nulle part.

Un Zeppelin survoiele lerritoire hoüandsis

Mardi, 4 midi, un Zeppelin a passé au-des-»us de Nieuweschans, prés de Groningen. IIvolait 4 une grande hauteur et allait dans ladirection de l'Ouest.

MFISWÜIEALLBMiMDBLe « Ki'onprinz-Wiiheim »

aux Etafs-UnisOü mand' de Newport-News que le croi-SQvffalleraand Kronprinz- Wilhelm compte 66cas de « béribsri » 4 son bord. Le capiianiaa drmbndé la permission de placer ces ma-lade? dans un höpitai de la ville.Ii a déclaré que, lorsqo'il a jeté l'ancre, illui re'-ait moins de 25 tonnes de charbon etfort p-u d'approvi ionnerneuts pour sonéquipage et ses 61 prisonniers. II a sollicitél'autórisation de faire du charbon, d'embar-qner des provisions et a demandé, en outre,le temps ci'effectuer des reparations.

Deirx vapeurs couiésLa vapeur francais Frédéric-Franck. a ététorpil'é lundi. II est arrivé néanmoins 4 rega-grrar Porismonth. Son éqnipage a dêbarqoéè Davonoort(Après avoir apparteau pendant de ion-guts années 4 la raaiton Worms et Ge, deEOtre ville, ie Frédéric-Franck a été vendul'année dernière 4 la Compagnie GénéraleT ansatiantique, qui i'a aff cté au servicecöti r. II a Marseille com me port d'arme-ment et était parti fe 8 avril de La Pallics adestination de Londres.)Le Frédéric-Franck a été lancé en 1873.Le petit vapsur anglais The-President, deGlasgow, allant a Saint-Mate avec un char-gsment de poix, a été con lé samecti scir parle rous-inarin U-4. prés d'E ldystone. L'éqni-page a été sanvé.

Comment fut torpilléie « Frédéric-Franck »

Le caplt due Leroux et ['equipage composéda vingt-cinq hommes du vapeur Frédéric-Franck. ont raconté des faits caractéristiqnesda la pLaterie allemande :L" commandant de l'U 24 se rendit 4 borddu vapeur, demanda i'argent et examina lespapiers, puis les jeta 4 la raer.I! fit ensuite abaisser le pavilion franco's,le dé 'hira en lambeaux et le jeta 4 la mer.Les pirates aüsmands pillèrent le navire en¬tier, s'emparaat des approvisionnements detous genres, puis partirent après avoir poséirois bombes 4 bord du Frèdéric Franck.Deux de ces bombes explosèrent, maïsïnalgré ceia le navire fut remorqué 4 Ply¬mouth.Huit bateaux angiais disparusLes autorités anglaises et la population deSrimsby sont trés inquiètes sur le sort dehuit chaluiiers 4 vapeur, partis du port, il y« deux mois, pour aller pêcher dans la merdu Nord. On n'en a plus de nouvelles depuisCede époque.Voici les roras de ces chalntiers : Rw,Rupio. Resto, Stirling, Furet, Merci*, Horatto,Argentine. Chacon d'eux avait da neut 4treize hommes d'équipage. Leur sort inté¬resse au moins soixante families.

Les Torpilles allemandesOn communiquela note suivante :L'article 1« de ia convention VIII de laBay j interdit d'employer- les torpilles qui nedeviennent pas inoffensives lorsqn'elles ontKar.qué leor but. En conséqnence, les tor¬pilles sont taunies d'un mécanisme spécialassurant leur immersion en fin de par¬cours.Or, l'exaraen des torpilles de sous-marins■Demands, relrouvées récemment dans laManche, a prouvé qne le mécanisme d'im-mersion est systématiquement blnqué, deinanière 4 transformer la torpille en unemice dérivante.C'est une nouvello violation du droit in¬ternational.

LAGliESRïAVECL\ïilRülilELa dlalooaüondol'arm?e turqns d'Fsyp'iéLe correspondanl (lu Temptau Cairelui éciit :De graves modifications semblent être snr-veuiies dans lts plans de l'état-major turc enSvi'ie : I'invasion de i'Egypte passe au secondplan, pendant qo'une sé'riense concentrationde troupes sVtP c ne ao pied du Tanras,dans la région d'Alep. Sur la lisière dn de¬sert dn Sioaï, il n'y a pius qua d x 4 doszemille hommes ; dix mille Auatoliens sont *nLiban, cinqnante mille a D-imas et pt'ès cledeux cent mille daas la Syrië septecUrio-nale.a qtioi répond ce brusque changement,qoand Djumsl psch.i vient d'an «oneer si os-tensibiement ia reprise de l'expévjtioa d'E-gypte TA t-il vonlu donuer le change au gén^ralMaxwell, toujours cainpé sur le canal deSuez ïSe trouve-t il devant la menace d'nn vastemouvement msurretslionnel qui «erob e sedessiner au Liban, dans le Hinran. commedans ies montagne.s de Ncuoarrés, ét aqrait-il alors porté ses forces sur tea points visés.Ou bien croit-ii a iümminence d'nn riéhar-quemnit des ailiés sur le littoral syrien,comme d' iiüénrs certains organes aalorhésde la pressa égyptienne l'oat feit pré' oir fC'est peot-êsre toutes ces raisons réuniesqui ont amené ces nouvelles dispositions.En attendant 1'heure dn débarquernent auxDardanelles, l'arroée d'Orieot aagl ' fraooai-se n'aura it, pas de trop grande? difficnltés 4vaincre poor s'établir en Syrië.La Syrië conqriise, la T.irquie se trouve-rait rédaite 4 la senie Anatolie. En Mesopo¬tamia, oü la lutto entre dans nne nouvellephase, l'armée turque, a moil ié coupée desa base de ravitaill ment, se remit dans ianécessitó de se repher vers le Nord. C'estcette éventualité surtont qai semMe avoirpesé sur les plans de Djerual pacha, puis-qu'il reporte ses principale? forces sur Alap.A mesure qne les événeraents se précipi-tent, nne vision plus neMe de a réaltté s'ina-pose a ia Turquie. I! n'y a plas place poories conceptions romanesques tSsva- t immi¬nence du danger.

Boabardsmsnt d'un Gampementtura(Communiquédu ministère dela marine)Le 12 avril, avec le concours d'hydrivionsfrancais, le cuirassé La.;.pais Saint-Louis abombardé, dans le voisinsge de Gaza, uncampement turc important.

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M BosaAustr8-Allsm3ndepourie ravitaillem&ntmlaTorquieLfs autorités donanières rouinaines cons-tataient avec surprise, depots quelques se-maioes, le poids et ie volume extraordinaireet sans cesse giandiss tnt, ties colis convoyéspar les courriers diplomatiques autrichie»et altemands 4 destination de ia Torquie.Certains jours, le po ds de cas « valises »diplomatiques, exemptes, on le sait, de tontexamen et contró.e' douaniers, atteigaaitpuis de 4,000 kilos. Des poids de 2.000 et3,000 kilos était ni qnotidiens. Da plus, iesrelations par courriers extraordinaires entreles puissances germaniqnes et Constansioo-pie avaient acquis un développement at>so-iument. anormal.Une enquête discrète, ouverte par les au¬torités rouinaines, a permis de décoovrirqu'ainsi ies Allemands et les Autrichieosavaent rénssi 4 faire passer en Torquie, de¬puis quelques semaines, des quaotités trésconsiderables de munitions et de matérie! degnerre. Les « eovois diplomatiques» de Ber¬lin et de Vie>me 4 Constantinople conte-naient aniqnement, en t flat, des explosifs etdes piècss détachées.Das mesures exirêmemsnt sévères ont étéprises par le gouvernement rou main pourmettre fin 4 ces singuliers moyeus de portersecours aux Tares.

VERS LA HONGRIE

LaMarehedesRussesn'estplusentravée

Daas deus oa trois jours, ils arriverant;ala veritable plaice heagroiss

Les Autrichiens montrent toujours nnegrands activité dans les Karpathe v. lis sen-tent qoe l'instant suprème approche, raaiscette activité »e lenr est guère profitable,ainsi qu'i! résnlte des dernieis communi¬qués officiels que nous avons publiés.

Csqui va ss passerSur l'ansembio ue la situation aux Karpa-thes, le correspondant da Tempsa Pelrogradenvoie des precisions fort intéressante». Iiconstate que depuis I'occupation par lesBasses de la hauteur 990, les Boskirtes orien¬tates vent se troover desormais en arrièredu front. russe, et que la hataille cL? Ka.rpa-thes, qui'aura dnré qualre-viagt;; jours, e»ten fait terminée. Les opéra lions qui vontsuivre se rat'.scheront 4 la marche russedans la plaiae hangrmso.« Nas ailiés », ajonte-l-il, « y avancrnt surun front de plus de 120 kilomèfres, descen¬dant ies pentes Sad des moniagnes et encertains points la long des cours d'ean etdes vnies ferréas. Us ne sowt plus qu'a fleoxoa trois joarnées de marche de la véritableplaiae.» Nous entrons done dans la secondephase da la guerre austro-russe, dont la pre¬mière vient de finir glorieusement pour nosaiiiés. D s vues nouvelles guideront dé« »r-inais ies opérations, en un pays oü l'enntmin'est nnilement fortifié, ne croyant pasqu'i! serait amené ua jour a y comhattre. »

&6iilaun9II dirige Ia dêfsassdo laHoagrie

La Gazette de la Bourse et Ie Vetchernié Vrè-min publient des notes analogues annonpantque cinq armées antrich'"-ones tKl^pendan-tes opérent coutre ies Russe qui s'infiUrentdans la plaine hocgrcise d'u..j raanière irré-sistible.Une de ces armées rtpère sous le comman-deinent do gédér J Weirsch, dans la régionds la N>da,vers les Carpathes.Les quatre antres évoluent dans les Q.ar-pathes mêmes ; elles soni respectivenitntcoromandêes par le prince Eugèae-Fródéricet par les genéraox Borcevitch, Bememoliet Pfanzar.Les troupes allemandes qui opérent dansleg Carpathes sont sous les ordres dn géné-ral Linzinger ; elles dépasneot sept corpsOn croit qne l'empereur Gnillanme dirigepersonnellement les opérations des Karpa-thes et se tient 4 l'arrière, umfiant les ac¬tions des armées austro-aliemandes.

Les pertes autrichienaesdans les Earpathes

De Petrograd au Corriere della Sera :« Suivant des renseigneiuents officiels, lespertss antrichiennes sesontélevées.du 21 jan¬vier aü 6 avril, 4 171.000prisonniers et 200,000mortsou hlessés ' !«sUussesleur ont oris.

pendant la même période, Ci canons ct 8G3mitrailleuses.» Dans ces chiffms ne sont pis comprisesles peri«s c:: hom «i-s at e i matérie'. C-Uiéespar la chute de Pizamysl. »

La Retraite de l'SdntnlOü aaeonca que de nombreuses tro* pesaviirk-htetM4.espassent actueltement a B rt-febl, se retire nt dans Ia direction d'Eper jes,parat vers lequet se dirigsnt égaiemuit iesRusses. Las avant-gardes out enlevé les vil¬lages d'U ici et de Pcreseeoy-H mionna, oüies AiUriciiieris avaient établi ue l'actilienede campagne pour empècher la marei. . aeleur adversatre sur Ungvar.Les imp .i tarife engagements qui se sontlivrés prés du U rsova out éié meurtrierspour lés Autrichiens, leur Coftunt en fa t dematériel, deux hatterie» de montagne et plu-sieurs mitrailleuses. De fortes colonnes russespassent de la Galicie orientate dans les Car-pathes centrales, ponrsuivaat les Autrichiensvers les crètes aviisinant Maremaros.De violents combats se sont deroulés en¬tre ie San et l'Opor. Ou prévoit qoe l'imminènte ba taille q.ti se prépare ea SUésie op-pasera ies uüs aux a«tres an million d'bom-mes.

ENALlÈmAGNËVente da Viands inférieureDans ton te f los villes allemandes a lieumaiateaant tous les jours una vente muni¬cipale de viande refusée par le contröle offi-C'-elcomme viaode pas assez saine, de qua-litA inférieure et pas digne de porter ie tim¬bre du conLóte.Tous les matins 4 huit heuras, quand lesmagaains mnnicipaux soni on veris, noe vio¬lente batartle a ü u parmi ia foute qui a at-tond'ï dix a d»uze lie srss pour acheter unpeu da viande ; mafs même ies gens qui ontai tend n toute la n«it souvent n'ont paschance d'on avoir. Dans quelques villes esautorités opt organise un tirage parmi lafoule, et ce n'est qu'aox gagssanis qu'il estpermis d'acheter.L'Hygiène des Villes est déplorableLa Gazette de l'Allemagne du Nord pubiieune note du « Bareau central pour les soins4 dunner 4 l'eufancit », pour dsroandei atoutes les families habitant la campagne desa charger d'un enfant das villes, en rahoades mauvaises conditions d'hygièae.Les Marins Prisonniers

Amsterdam,53 avril.Una dépêche de Berlin annonce qne 39officiers ou marins anglais, appurtenant 4des sous-marins, out été incarcérés, hier,dans una raaisnn de detection militaire, enréponso au traitareièht inftigë aux équipagesde sous-marins altemands, prisonniers enAngteterre.

La Faillite de F lllcaiagneL'ancien correspondant du Secoio4 Berlin,qui a pa?só dix ans en Aiiemagne, exp iqueqne cette m<tioa vit sur le crédit et se tientencore debout grace aux presses de laReichsbank, qai fabriqaeat des billets 4 jetconti uu :« Mais qus"l on ne poarra -'es rerivoyerle quart d'heure de Rabelais, tans issiste-ruos 4 une catastrophe sans précédent dansl'histoire, una catastrophe vis-a vis da la¬qué! le les catastrophes militaire et politiquene sproot quo bagatelle. L'AIbmagae restedebout par décret de la justice, qui ordonueaux néguciants en état de fctiüite de tenirouverts leurs m gasins jusqu'4 la fin de Iaguerre. Elle tienara josqv'ao moment oüelle s'écr-iqlera tont emière. Getto nation va4 la rniue, par la fan te de ses dirigeants etde ses éducataprs, mass pour la liberté etl'avenir de l'Earope il est absolument néces¬saire que l'Aüemagae soit anéantie. »

LASAUVAGERIIALL3MANDELe témoin oculaire attaché au qnarli»<- général da corps expéditionnairo angle enFranco envoie un nouveau rapport uantnous extrayons la passage soivant :« Oa a dit qne dans i'Argorme, oü les tran-ohées sant trés r.tuproch ns, les Altemandsavaient arrosè les Francais 4 plasieurs re¬prises avec du pétrole ou dn goutlron aux-qnels i's avaient mis le feu ; mais, suivantles prisonniers que nous ar ons faits, ils nou:prep 'rent un autre genre da reception surdiverges portions de iigne.» lis se proposent d'asphyxièr nos hom¬mes, en cas d'avance da leur part, au msyende gaz empoisonnés. Le gaz est comprimédans des cylindres d'acler, et comme" c'estnn gaz irès*ieurd, il se répandra au-dessusdu sol saus se dissiper rapidement.» Aux environs de Neove-Ghapelle, lesAltemands ont piacaidé une affiche ainsicuncüe : « Hindenburg arrive I Nous souhai-» tons la bienvenue a notra frère et d ses» 500,000 hommes.Salul frère ! &

ENAUTIiICBE-FON&RIELes Autrichiens se prépareraient

a évacuor Ia région de TriesteOn écrit de Trieste aux journaux italieosque l'admisistration préfectorale de Triestsa fait imprim er plastears milliers de procla¬mations, rédigées en italien, en allemand etea langste slave, qui doivent être .<ffichéesen cas de besoin dans les diffóreutes com¬munes de la région c^naue sous le nom deVénétie Julienne (entre la frontière itabenneet Triest').Ges proclamations annoneeaf: 4 la popula¬tion que l'ennemi est sur le point d'occupercette partio dn trrritoire autrichieo, ét qu'enconséqnence les autorités administratiesl'abandonnent. La population est cxlra-léoa rester caime, a ne faire aucano maoifesta-tion 'Lans ancun sens, et a alten ire avecconfiance la fin de I'occupation enuemie, oc¬cupation qui sera de brève durée.Sur ce d-rnier poiut, la proclamation au¬trichienne s'avance beaucoup. . .

EU GBLGIQL'FLa vie actuelle a Bri.xelles

Femme d'un soldal bslge, mort héroïquementau champ d'hooneu.-,ayaat eu elle-même la jambebrisée par une auto militaire allemande. MmeD.°-vrièse. Franchised'origine, vient de s'évader deBruxelles. Donnant comme r&ison la nécessitéd'aller cbercher sa fitle, a i'abandon a Mëstricht,die obtint de la kommanilaolnr. après un moisd'attente et de démarches, un sauf-conduit pourla Hollands.Etle quitta Bruxelles le 27 mars ; lesnouvelles qu'elie en rapporte sont ainsi d'nne sai-sislsanteaciaaiité. Elle en a fait part au Journal.Bruxelles est toujours confiant. La nuit,on y entend grondor le canon, dn cóté deZeebrugge. « Les ailiés se rapprochent ! » di¬sent tout bas les Brnxellois. Et ils en tirentacte pour garder tontes leurs espérances.Les rues sont pleines, comme anx premiersmois, d'nn grand mouvement de troupes :convois d'artilierie ou d'intendance, trans¬port de blessés, reernes. L?s autos militairescireul ut a une vil ? folie, sans frorape,rasaat les trottoirs toaroant 4 droite,4 "au-

che, au gré de leur frnlaisie, en sorta quateura v.otimes sont qoolidienncs.C'est aux holmes les plus 4gés du laud¬s' urm qne sont corfiées désormais 'a poli act ia garde 4o ia capitals. Ceux-14, sans mor¬gue, plus hu mains, aceev tent de discoteravec l'bsbita t. « La B-Igi jne sera le tom-beau de l'Ailemagne I » disent-ils. Et qncl-qurs-uns, pour ie moins giaads pères, ausouveuir de leur familie on dn sort qui lesguette, ne cacftent point leurs larotes.La vie materiella est assez dooce On nemat que de rien. L®pain est évWeanment rationoé : ICO grammes par personae. Duiscb que imraeuhle, des bon? sont distribués:tous les locataires d'une même mai-on doi¬vent s'intcrire a la m irie. On leur reraet enretour des cartes avec photographies. Lepain blanc, qui manqus jnsqu'en février, af éspparu . II eoüi 0 fr. 60 le kilo.Ce qu'on ne irouve plus, ce sont les gateaux. MM. les Allemartds en fafeaient «necoosoinmation exag- rée. Le gouvernementmilitaire a dü sévir. Les patisseries ne santdésornais ou vertes que deux fois ia semai-ne ; leurs fours n'oó le droit de cuire quede minnit 4 6 heures du matin.La cbasse au cuivre se poarsnit métho-diqnement. Daes les immenbles Inoccopides desceutes de police ont raflé jusqu'auxloquets de porie. B ra norabre de maisonsainsi visitées soot nues, coasrae au leade-Baain d'une invasion.L'or est chsr et rsre. II fait prime. LrsAllemands ont réqnisitionné tont ce qu'ilsont po trouver. A celte beure, un louis^d'orfranpais vanl 32 fr. 50 de monnsie allemandeou i> Ige.Pour les journaux, la kommhudantur etla police les traqnèrent d'abard avec unerigueur extréme En janvier et terrier, cettesurveillance se re!a;ha. Depuis deux se-maiaes, elle a repris plus implacable. Gr-tterigueur coincide d'ordiuaire, et c'est cettefots le cas, avec leurs iosuccès militaires.De singuliers spectacles soat «fferts au pas¬sant ou au flaneur. Le plus réc at, qn' fibeaucosip parler, ce fut te passage de deuxcompagnies retour de Neuve-Ch-pelle, quidéfiièrent, mains Hees,sansarmes. Gu quanteofficiers, sur qui pesait la rasponsabiiite de iarévolte, march. tent en tè.e, sans armosaussi, tncadrès comme des prisonniers parde vieux soldats du landstorm, bbionnetteau canon. Ges troupes, parait il, avaientI it défec ion au dernier raouient ; on lesenvoyait, par pnnition, gtterroyer contre lesBusses.Depuis quelques mois, les Allemand? sernontrirat, a l'égard de la popolaüon, d'unecourtoisie, d'une correction tout a faitinattenduss. Daas nu tramway, quelquo dame viont-elle a monter, on volt un officierse lever et lui céder la place, avec force sa-luts.De te'les avances, d'aillears en pure parte,n'empêchent point ces m,litres brutat d'enrevenir 4 leur vraio nature. Un.esmpl»tragique nous en fat ces dormersjours.Qnaud par les rnes de Bruxelles défiléqueique nnterrement da soldat ennemi, lesgens rentrent dans les maisons ponr n'avoirpoint a salner. S'agit-il d'nn b'essé beigemort 4 i'hópital, lous les prom.»nenrs, hom¬mes, fiumaes, i nfants, se jnignenf an cortège. A I'égiise Saint-Giites, l'avant-èeroièresema ne, on procédait au cérémonlal funèbro c racernant un jeune garda civique dé-cédó la vuilte. Ua drapeao anx coa tears natinnaies recoavrait le cercueil. Une loale en-vahit I'égiise. Les fidèles étaient si nom-breux que plus d'on dut rester sur le parvissens oou voir entrer.Exaspéré par cette affluence qui prenaiti'allure d'une manifestation, le poste de po¬lice voisia se précipite II bouscule curieuxet Sdèles. so g'isse jnsqa'au catafalque. Sansre -peet pour is beu ni ia cérémonie, le sous-officier qui commandait veut arracher !e iin-ceui! tricolore. La foute slndigne. cbasseles barb?rcs do tempte.I) s coups de revolver sont tirés. U' mort,cinq blessés, dont un jeune hom ma de dix-sept ans, trés grièvement attaint, i.Gestiebiian de ia fpnèbre émeote.

La défaite des Allemandeau Sud de Dixmude

Le correspondent du Telegraaf 4 i'Eclused.onne des détails sur les com bats qui onten Ilea au Sod de Dixreu«le et d'après Iss-qnels les Aliemands ont fait nne tentative,longuement préparée, et obstinée, pourrompre la Iigae des ailiés, espérant tranchirla partie de la zone inondée du district deFurnes, le long du Loos.L'opéraiion fut préparée au moven d'uneviolente canoanade d leur ariilteric. Le vil¬lage de Veninge fut comp élement détrnit ;pas une maison ne fut épargnée ; deux centssoMats furent tnés ou blessés, tandis qnedonze civils fnrent blessés. Les termes envi-ronnantes ne sont plus que des ruines. Au-enne maison ne reste debout sur l'autre rivedn canal da i'Yser.Le village d'O -rivletren a été en p—'"ie dé~truit par l'ar ilkrle et par des bombss d'aviateurs, qui tuèrf nt nn enfant et plusieursscldats.Après rn bombardement systéruatique, leiAltemands fff ctuèrrntuno attaque opiaiatre sur la ligae de i'Yser, prés de Driegrachten. Au débat de l'opération, ils obtinrentquelques saceès, que les Altemands cé'ébrè-rent comme une victeire, et leurs soldatswanifesièrent leur joie pour avoir réussi 4forcer I'Yser. Mais bientöt, il apparnt quecette vietoire n'était qu'nne défaite. Desblessés, en nombce considerable, furent di-rigés sur Routers, en tramways et en auto¬mobiles, ce qui causa une profonde impres ¬sion snr ies troupes allemandes dans laFtandre et ie brnit se répandit alors que lesleurs avaient snbi une grave défaite surI'Yser.Les Combats en Flandre

Amsterdam,13avril.Oa mande d'Aardsnbnrg, 4 la frontièrehollan laise, au Telegraaf/ que de sórieuxcombats sont engages prés de Drie-Graehtim ;de Rombreax blessés sont arrivés déj4 aRoc Iers et a Dixrande.Hier après-midi, des aviatanrs anglais ve-nant de ia mer ont survoié Brnga lis au-raient jeté des bcmbes sur le cbamiti defer.Lr- -ulorifés allemandés ont interdit auxcivils, sons peine ( mort, d'approcher dncanal de Bruges 4 i'Ecluse.

H GfiJIIDE^BiCTfiGIED§olaratio?sdu MaréehalFrenchï.ord Durbam,membre éminent du Jockey-Club,parlant dans un meeting de propaganda pour lerecrutement de l'armée, dit :II y a trois semaines, j'ai visité les lignesanglo-fraaco-beiges de la mer jnsqu'4 la Bis-sée. Le maréehal French m'a déclaré : « Jesais ce que nos troqpes peuvent faire et qne,individuellement, nos hommes sont supé¬rieurs aux Altemands. Lorsque ie tempsviendra de faire un grand mouvement, noussaurons nous frayer un chemin 4 travers lesAltemands. Mais je sais aussi ce dont nonsavous besoin. II nous faut des mnoitious,tonjonrs des monitions. Je veux « flanquer »des obus sur les Altemands sans en compterle prix, car ainsi nous perdrons moinsd'hommes.

Un SibistreAn cours d'nn incendie, 4 Lerwik, pen¬dant qoe les pompiers combattrient le sinis-,re, denx explosions success! ves se sont p. j-dnites. La séconde a déirnit plusieurs irj-meubtes voisins. On a t 4 déptorer tlu itues et olurienrs jtei

EiZT SEBBIENouvelle attaque de comita 'ji«D? nou vel:es attaques de bandes d • corni-tadjisco 're le territoire serbe ne cesseatde se produire depuis trois ou quatre jours.Le 6 avril, dans la soirée, line forte bandeattaqua le blockhaus s rabe de Zanoka, dansl'arrondissement de Malecbg. L«s Serbas du-rent se retirer devaut la supériorité nurcérique des assaiüaats, mais les pertes deceux ci ont été considerables, tandis que lesSasb s n'ont parctn qu'nn btessé. Le mêmejour, une autre bande, qui avait attaqué ievillage de Mouehkoivo, fut rèjetee e, Baigi-rie avec de gross s pertes.La vrille de Faffiire de Stroamitza, d'an-tres bandes, motos fortes que celles qui tri-rent. 'p?rt 4 l'agression contre Valandovö etla gare de Stronmiiza, avaient attaqué levillag de O sitcb et lutté pendant huit heu-res coctrr lts gardes serbes. Rrjetés en ter-ritoira b ilgare, ellas iai83èrent sur le ter¬rain, d'üü elles parent emporter leurs moriset leurs blessés, deux fusils Mannlicher, detrés nombreuses cartoach'-s, deux bombes,des capotes, des péterines, etc. Les vête-ments portaient des bontons en cuivre jaunemarqués da bon bolgtre.

UnComitédePropagr.ndeUn comité vient de se coustituer 4 Faris,sous les aspices de hants membres duclergé, d'Asadémiciens catholiques et d'hom¬mes politiqnes, « afin d'entreprendre nneactive p:op,igaride auprèa des neutras, — etnotamment aupres dn clergé et des catholi¬ques espannote et italiens, génératement hos-tiles a la France parca que leur opinion esttaussée par les meuées secretes et les tractsincessants des ageuts aliemands dans cespays. »Getle propaganda a pour but de répondreanx tracts ai Iemands pa la diffusion d'unonvrage « exposant la simpte vérifcéappuyéepar des Mts irréfutables. »On ne paut que rendre hommage au batpatriotiqoe ainsi poursuivi, et souhaiter qaeles clergés et les catholiques espagnols etitaliens, — par trop neutres vraiment, etd'une neutralité parteis un pen. . . malveil-lante, — reviennent 4 des sentiments pmséquitables eace qui concerne les nations quicombatient pour Ia Justice et pour le Droit.

LAGUERRJAKECDQTiQÜEUn geste

Un petit soldat lillois, encore « ttn 43«»,est mort, ces jours derniers, dans nn höpitaide Pari3 des suites de ses blessures. Ausshötque nous l'avons appris, nous avons décidéd'envoyer une détegation 4 ses obsèques •au moins si ses parents n'ont pn venir a sonchevet fermer ses yeux, il aura eu des cora-patriotes pour le conduire au seuil du grandmystère, et, pour orner sa tombe, les plusbelles couronnes, celles que tressent I'amitióet te souvenir.G'était done dimanebe matin, 4 huit hen-res et demie. Le cortègi allait arriver au ci-metière d'Ivry. Hélas ! il n'y a pas beanconpde monde, et il n'y a pas beanconp de fleur»non plus sur ie cercneil de ce pauvre potitsoldat, parti si sanl... Et paree que, dansl'avenne d'Itaiie, il dé-file au milten de tantde voituresde marchand-ide fleurs, chargéesa craquer de corolles fraïches et parfnrnées,il sernbla encore plus nu. Mais soudain...— oh ! la gracieuse chose et qn'on ne peutraconter que les larmes aux yenx ! — unepetite H urkte s'avance vers le corbillard. . .Elle a vu, 4 la tunique étalée, que c'éiait unsoldat, et qu'il n'avait rien. . . Et elle lui ac-pcrce un bouquet de ses plus bodes flattrs.

I PETITHA!KIIIJiPfB.fiNous venons de mettre en vente le 22enuméro de VHistoire anecdotique de laGuerre européenne, a laquelle sont actuelle-ment consacrés les fascicules si intéres¬sants du Petit Havre illustré.Comme d'usage, les deux pages de cou¬verture et la grande page centrale contien-nent de fort pittoresques compositions duesa d'excellents dessinateurs et destinées aretracer, a évoquer, divers événements sen-sationnels qai fureut relatés les textesofficiels.L'une de ces pages montre la courageuseattitude du sergent-fo^.aer BertlK^J, lut-tant sur urie barricade contre la cavalerieennemie ; une autre donne un aperpu desméthodes de guerre des troupes de l'arméedes Indes qui coopèrent a nos cótés , la der¬nière fait apprécier ia courageuse audace,la belle sérénité, le sang-froid dont tentpreuve nosaviateurs dans circonstancesles plus critiques.De nombreuses photographies témoignentdes terribles ravages causés par l'ennemi,montrent les procédés de la guerre moder¬ne, ou présentent les figures de courageuxsoldats russes, pendant qu'un texte tréscomplet fait apprécier d'innombrables faitsde vaillance, de resolution des troupes al-liées.

"LEPETITHAVREILLISTREJL® IVnméro 5 Centimes

VILLE DU HAVRE

TAXE0FF1C1ELLEDUPAINARRETE

Lemairede la Villedu Havre,Vu l'article 30du titre lor de la Ioi des19-22juillet 1791;Vu leprix actuel des farinesaméricainesvenduesa lamairie du Havreet celui desfarinessupérieuresde la valiée de Monti-villiers ;ARRËTE:ARTICLE1CT

A dater de ce jour, et jusqu'a nouvelarrêfé, le prix maximumdu pain blancestfixéa1 fp, 35 les Irois kilogrammes

ARTICLE2La taxeofficielleétablie par Ie présentarrêté ne s'appliquepas aux pains de luxeet de fantaisie,ces painsétant vendus d lapièce.Elle est applicable, au contraire. 4toutes les quantitésde paind'un poidsquel-conaue.mêmeinférieura un kim.

article 3Les bculangcrs devront tenir wmstam-ment affiebé dans cn end ruit ap-cent deleur boutique un exempiaira du presentarrèló.

article 4Les contraventions au présent arrêfé rn-ront „justatées par des procès-verbaux etpoursuivies conformément aux lois.En l'Hótel de Ville du Havre, k12 avril 1915,

MORGAND.

ConseliBïfiéralde13SelnQ-bléfisrsSéance du 12 avril

Vei i le texte dm ad ras?es aitepktes par IsGonsetl genèral et que nous avocj signaieeshier :Le Goascil gécéral de la Srine-Inféripure,réuni en sexton tegale, srie les armeesbritanniqneet canadienne actueltemcntcaui-pées dans le département.II adresse le témoiguage de sou adrrira-tiou anx solitets Caua-tiwus que tant de Hensunissent 4 la Normacdie, aux soldats d'An»gleterre, d'Ecosse et d'Irlande, qui avec r.ngénergie patiënte et un courage tenace, vien-nent de prouver une fois de plus leur valenrprosrarbiale sur les charaps de bataiiied'Ypres et de Neuve-Ghapelle.

***Les membres dn Conpeil général de laSeine-Iuféri.,u<e, réuuls ea session ordi¬naire, salnent respectueusement le; chets dgnos arroéi s de terre et de raer et leurs vail-lants sol«at3. Ls lenr adressent l'expressionde leur afljotuense admiration.Le Gouseil gauéral salue également detout coeur les soldats du 3e corps d'arrnée,qui lunent héroï juement dans les plainesde la Marne ou de l'Aisne, ainsi que les ios-crits rnaritimes du département qui com-battent, soit d ras les l'atai lons de fusiliersmarins, soit dans les flottes de la RepU<blique.

Les membres dtr Conseil gênéral adressonlnn saint cordial aux membres de i'astrmhléequi, mobilises, servent dans ies armées de laRepoblique.Ges mobilisós sont MM.Béal, Cauchie, dcChoiseui-l'rastiu, Jouen, Lts-igiteor, da Meur,Profichet, Tbareau-Dang,^, Vaiin, Guiüé eSLemarié.

**#Le Gouseil gé- '-al de la Seine-Infértenre,.réuni pour la première fois en session légatgdepnis l'installation dn gouvernement bèlge4 Sainte-Adresse, se rejouit que le departe¬ment ait ete choisi pour donner l'bospitaiitéao gouvernement de la Balgiqne.li adresse ses resppctneux hommages at?noble et vaillant roi Albert Ier dont ie uépar-tement entier céiébrait la fête ii y a quelquesjviirs.II salne le gouvernement et la vatenreusearmée de la terre amie et fraternette, Gé laterre de i'IIonneur et du Droit.L'Efab!iss:menf du Monf-aux-MatedesM. Raymond Lemarchand désiFe que iaConseil général disente séance tenante lademande de l'autorité militaire (service desante), qui vondrait obtenir la concession del'ètablissement de Mont-anx-Malades po .r yinstaller des contagi. ux.Ar.térieurement, M. Brelet, préfet, d'accordiavec la Commission compétente, avait ac-cordé un pavilion situé dans eet établisse¬ment. et sous réserve que la uesure seraitratifiée par le ConseilM. Lem irehand insiste pour que tem? leslocaux soient concedes et immédiawurent.Une discussion s'iragage.D'un cöié, MM. Lemarchand, Gayant, Le-verdier, Boncher, Roullanrt, veuteüt qu'utïvote de principe donne srtlisLetton dürgea-C94 l'autorité militaire.A leur avis, le Conseil général ne doit cé¬der qn'4 ene seule présccupation : celled'assurer 4 nos soidats raaladcs l'hospitalisa-tion nécessaire.D'un autre cóté, MM. Maurice Nibello,Acher, Lormier, tont ea rendant hommagfet en s'associant anx sentiments de leurs col-iègues,estim;-nt qu'avant de se prononcer, leConseil géoéral doit étudier la question surplace et visiter l'établissement.— II est rationnel, dit M. Lormier, quedans nne affaire aussi importante, Pas¬sera blée se renseigne avant de prendre unedécision.— Nous devons nous rendre compte deraméaagements qui existent, dit M.Nibrile. Etd'autre part, nons ne ponvons nous désin-téresser du sort des 150 pupilles que nous,serions obligés d'évacuer du jour au L.;da-main.M. le préfat, avec uno mcrveilleusD clarté,défènJ ,a thèse du boa sens :M. le Prefet.—Je me suis si bien rendu comptsde l'imporlsnce da la question, que j'ai pris M.ledirecteur du service de santé de veDir visiter avecmoi Tétablis«ementdu Mont-Saint-Aignan.II y atout d'abord une question d'ordre matérie) qui sepose. J'enlendais dire tout a l'heure qu'un c-rlaianorabrede membres du Conseil général ne con-naissent pa«I'immeuble. Vous ne ponvez pascon-sidérer une propriélé sans i'avoir vue. IIfaut vousrendre corapte detafaeon admirabfedoat elle aétéadapléea l'ceuvre d'as*istance a laquelle.elle doitpourvoir. C'est un établissement modète. J'ai créêun établissement du même ordre dans le départe¬ment de Ia Vienne et je dois vous faire l'aveuqu'après avoir visité l'établissement deMoniSaint-Aignao,je n'ai pu m défendre d'un sentimentd'admiration pour ce qui y avait été fait. Vous neponvez t'abandoRuer sans vous être préoccupésdes conditionsmat»rieltes qui pourraien; être ap-portées a son afifectatioa.En second lieu se pose une question de droitadministrate S.pdépartement est propriéiaire deeet établissement. J'ai dit au directeur du serviesde santé que le département pouvai' seul en dis-p ser. Mais n'ouhliez pas qu'il a éfé affeciéa unaoeuvred'assistancs déterminée, avec ie concoursde I'Etat. Vous avfz passé tin confrat avec l'Assis-tance publique. B'autre pari, I'Etat ne sourait ad-meitre qu'il füt délourné de l'affectationqui lui sété doneée. Dans le css oü te Conseilstenéraidéciderait d'abandonner rétsblissement u servicede santé, il faudraitpasser un contrat avec ['Assis¬tance publique qui a ie droit de savoir ce que ledépnrteme t fora des jeunes fille-ï qu'elie iui aconfiées. II y a done toute une série de Ir ctationsa envisa rer. aussi je demande au Conseil généralde ré«erver son opinion.J'oppose la thèse de I'Etat et crile de t'Adminls-tralion départementale Vous avcz opporé celledn service de Santé Si la question se posait pourun immenbie n'ayant pas ref,u ds destination spé¬ciale, la question serait simple. Si te départementn'était pas propriéiaire sous réserve, lo Conseitgénéral pourrait disposer de I'immeuble.Je demandedone au Conseil général, soit dadesigner une Commissionspéc.-.le, soit de ch r-ger Ia Commission départementale de visiterl'établissement de Mont-Saint-Aignan.4 conditionque vous me permettif-zdo convoquer tous lesmembresde l'aisernbtee le jour oü araa lieu cettevisite, et, après qu'une décision aura été prise,de me permettre de trailer avec I'Etat et avecl'Assistance pubiique.Je prie 1e Conseit général, dit-il, de donnerrnnndata la Gommissionqui v i examiner Thypo-thèse de la cession de l'établissemeot du Moht-Saint-Aignanau service de sanlé. de recbercher

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Page 3: TisiiealxSouveralnsbeiges COMMUNIQUES OFFICIEiS · SrAnnéè—N'MM (-4fePages) 5fesfes—EDITIONBSJATN—SCmrtBaeg Page^) Mwedi14JAvrilflj)(g Adminislralrnr-DéléCTf-Gérant O.RANPQLET

avec If service do saniè lui-même s'll ne seraïtp?s possible de subsiituer a ud projet qui soulèvefles questions dêbcfltes, ttne solution expérimen-tée deja avec sti' Cè" p<r dos al ies.I'fljontp que l'êiablissement en question ne seprête pas a one extension indéfinie et qu.\ pourIe eas oil les eontsgieux seraient plus nombreuxqu'en Ta prêvu. Ie systéoie des baraquementsd nnerait loule satisfaction. C'est ia une ques¬tion subsidiaire que je soureets a ('examen de laCommission et de l'autoiïte militaire.v. ie président. - Je mets aux voix la proposi-üon de M de FolieviUe.La proposition est adoptéa.Le Conseil général, finalement, se tronvetr presence de deux prepositions.L une de MM. Adier et Nibeüe, demandantque ie Gonseil général se transporie sur lesiienx poor visi er ('établissement.L'antre da M. Lemarchacd, ainsi conpne :Le Conseil général décide en principe de niettreè Ia disposition de i'autorité militaire pour conta-eteux ['établissement cd enlier du Monl-mix-Vaia-des, et charge M. le préfet de s'eiiv ndre aveci'autorifé nvlltalre, sur les conditions de cetleeaasion temporaire.Par 21 voix contre 13, la propositionAeber Nibolie est actoptée.En coo- é loeitce, le Conseil général decidele visiter roardi matin, A dix henres, ('eta¬blissement en Mont-aux-Malades, et de seréunir dots l'après-midi, è deux heures,poor stamer snr la question.A ce moment, M. de Folieville intervient etgemande si le service de santé ne ponrraitpas songer è construire des baraqu, ,entscom me les Anglais.Par 21 voix contre 13 le Consei! généraldecide quii ne sera? pas déposé de voeux aucours do la session.Le Conseil général décide également d'a-jonrner sa session a !a seconde quinzaine demal, sans fixer de date, pour permettre A laïrésorerie Générale d'arrêter ies comptes dubudget additionnel.Le rapport de la Commission départemen¬tale est déposé sur le bureau.

Séance du 13 avril 1915

L'.autorité militaire ayant téraoigné de sobdésir d'installer les contagienx è eet établis¬sement, hier matin, les membres dn Conseilgénéral l'ont visité. La Commission compé¬tente s'est ensnite réunie k deux heuresaprès-midi k la Prefecture et a chargé durapport M. le docteor Boucher. Ce darniera co nel n en accordant, en principe, la con¬cession é i'antorité militaire et en priaiatM. le préfet de faire Ie nécessaire pour .atclution „Jministrative de l'affaire.

** *

Les documents suivants ont été déposésittr le bureau :Demande de snbveofion forraée par Ia So-Biété des Amis de l'Enfrnce, pour ie déve-loppement des ets la nis arriérés.I/'ttre do Comité National d'action ponr laréparation ielégraie des dommages causéspar la guerre.Demande de subvention formée par laSoeiétó dn Vêtement da prisonnier deguerre.Cas documents, non appnyés, demenrentsur le bureau.Ta Société Worms et O a déposé une pé-tition co cernaDt la situation qui lui seraitfaite dans le port de Rotten. Cette pétitionsst renvoyée a la Commission compétente.M. le doetear Boucher : Je désirerais sdresserune question a M.le préfet. En presence du dan¬ger, dans les graves eirconsta rices actuelles, quela vente pubiique de I'aleool fait courir au pays,Je demande si M. le préfet ne pourrait pas pren¬dre un snêté decidual qu'a l'exclusion des bois-sons bygiéniques : vin, cidre et bière, Ia venteties liqueurs fortement aleoolisées . kirsch, whis¬ky ct rhuro sera interdite, non seulement dans iazone des armées, roais aüssi dans tous les éta-blissements oü le militaire et le civil est appelé Ales consornmer d'uiie facoa plus ou moins cian-ilestine 1M. Ie préfet : Je réponds è M. le docteur Bou¬cher. It ne me serait possible de prendre un ar-fètó de cetle nature qu'en parfait accord avec legênéral commandant la règion. Mats puisque U.Boucher m'en fournit 1occasion, jfe tiens » dire,en ce qui conc< rne la question da l'aleoelisme,que j'fti. dès aujourd'hui, t'intention d'instituerB»e Commission consultative qui étudiera et sou-metlra des mesures de réaiisation. Je demande aM. le doctcur Boucher de bien vouloir retenir seu¬lement de ma réponse que je m'empioierai delouies mes forces, ct par tous les moyens dont jedisposers!, a prévenir et a réprimer les abus del'alcooi.I/incident est cios.Le secrétaire donna lecture da procés»»srba! qui est adopté.M. le président déclsra close Ia premièrelession ordinaire de 1915.La séance est isvée a 2 h. 40.

Moris au CLamp d'Honncur

Le sergent Germaine, demeurant an Ha¬vre, 58. "rue de la Maiileraye, a été tné, enBelgique, par nn éclat d'obus. 11 a été ...ter-ré proviroirement en Belgique.M. Gniilanme Thieaüent, né a Fécsmp, en1886, a été toé, le 7 mars, dans le départe¬ment de la Marue.M. Féiix Saint-Martin, agé de 25 r-r, ds-xneurant a Fécamp, 63. rue de la Plage, a ététoé, le 9 mars, également dans ie départe¬ment da Ia Marne.

I Péivenijier era Memagne'Voici nn feit qui démoatre, one fois doplus, cembien les families ont tort de s'alar-mer quand, mé me a prés un déiai a.'sezloog, elifes ne r?coivent pas des nonvetlesdes soidats au front :Depuis le 13 sepiembre, M. et Mme Le-sneor, habitant rue du P?êche, a. Sanvic,étaient sans aocones rsouvelles d'on de lenrsfits, Armand Lesnenr, employ' d'octroi auH ïvre, b «b'iant 32, ros de Tonrville, et ea-porsl an 329e.lis avaient appris qu'i! avait été biessésn cours d'un combat ' le 22 septembre et.avaient reeu, Ie 30 novembre, une lettre ducapitaine de ia compagnie a laquelle appar-tenait Ie brave soidat. ieur donnant é es-pérer qns, malgré sa disparition, ii ieorreviendrait.Cét espoir devait se réaliser, car, di man¬che dernier, M. et Mme Luvnenr ont étésvisés par op.ö carte postale, expédiée narIa Croix-Ronge de Geoève, que le capora!Lesnenr figurait sur ies listes dn 24 mars,com me prisonnier an Gefaugsnen Lïger-camp de prisonniers de Quedlinbtu'g (Sach-sen).

«smnnciwr

ses postérieures fi 1889 qui gardaient les voieset communications.Le service de G. V. C. sera done asstiré, Apartir dn 20 avril, sur ton' l'étc due duterritoire, par ies R A. T. de la plas ancieunedes classes uppciees.

Le Pelit Havre iSêrcredi 14 Avril 1915s&6SËÏgS!5&t5SQ&^ 3

ï»»(ver!j»<ïo»» des SBéS®s*isïês rnfrr ï©8 Ac ait cf l.v S £ llicccmbre II 13S 1Los dé iaratious seront rrr.ues & la mairiedu Havre é partir du dimanche 18 courant.L' s intéressés devront se présenter por-Jeurs de loutes lours pieces mihtaires.

Avl« trés important ast réservbteg ter-riiurLux <ic la claswc ( ec<u■irtïiU deiAlte, Ar ras. Avesnis, Cumbrei, Valenciennes.Tous les réservbtes terrltoriaux, sans exception,de la classc 4889,apaartcuaat au service «rmê {in¬fanterie. cavalerie, artillerie, génie, train des equi¬pages et sections, etc.), y c mpris bien eniendu,les fxempiês. rêforraés et hommes des servicessuxiitaire's de cette class?, reeoflous bons pour leservice armé. seront appeiês soos les drap auxenne te is et le 20 avril p ochain.Ils seront conV' qoés aux dépots de leurs coresactueiiwneiit repiiês dans le centre, sanf toulefoisle dépöt du 8' territoria! et celui du 1" régimentd'srtiilerie a pied qui sout ststionnés a Dun-kerqoe.Les homnoes rece-vront en principe ub ordred'sppei indivktuel, rnsis ii est exwessément re-eomtuandé encore une fois. a ceux qui ne l'au-raient pas fait, d'envoyec tramédia iemeat leuradresse actuelle » ieur reeru temen t d'origine (bu¬reau de Lille a Limoges, d'Arras a Cognac, 'tc.|.Les réservisies terrttorraux do la clssse. 1889duservice armé qui B'auraient pas regu d'ordre d'ap-pel pour le 10 avrii devront se metsre eu routed'enx-mêmes ce jour-la pour leurs dépots res-peclifs.Ceux qut pröteiidraient, comma le fait s'estdéjs produit, «e pas devoir rejoindre sous préiextequ'ils n'ont pas req.u d'ordre d'appei individuel etqu'ils n'ont pas 8 obéir a un avis publiê par unjournal oü une affiche queleooque de Ia Mairie,s'exposersiect a él re poursuivis rigoureuseiaentplus tard ; que les hommes se le disent.Les réservisies, territoriaux des ctssses convo-quées qui ne sont .pas touchés psr un ordred'appei individuel, sont sdmis dans les trains,sur ia presentation d'un sauf-eonduit dêlivré parle maire de leur résidence. Cenx résitteot dansune viite de garnison ou a proximitê immediate,n'auroïit qu'a se présenter avant taur dêuart auBureau de la Place, qui leurféra délivrer un ordrede transport individuel pour prendre le train-Tout bomma faisant par tie de la ciasse 5889(service srmèi qui ne possède pas de fa'Cicu'e öemobilisation et tout homme dont le fascicule Z(bleu) n'indique pas le corps auquel il appartientel qui aurait des (loutes sur son aIteet ui n. seprésentera le plus föt possible a la gendarmeriede sa residence ; c tle-ci demaodera dVxtrêweurgence les renseignements sur la destination adoener au Bureau de ttecrutement Intéressé (bu¬reau de Liile, a Limoges, bureau d'Arras a Co¬gnac, etc . .1On eroit devoir rappcler une fois da plus que,dés lors que la ciasse'5S89 tout enliêre ^servicearmél est appelée pour ic vingt avrii au plus tard,il ne devra plus exisier a eelte date ud seul hom-me de cette ctasse et d'une etaase quelconqueplus jeune, qui n'ait pas rejoint le üéj öt de soncorps ou s rviee, a moins de sursls ou de congérégulier.Les gendarmes ne doivent pas cesser un ins¬tant de reche chpr tous Ips contrevenants aux or-dres du ministre de la gnerre et de signaler auxdivers recrotements, tout homrae, quel qu'il soit,se trouvant a tort dans ses foyers.

Lesrésultatsdela Jonrnéada PetitDrapeauböige

Le Cemité central franco-beige, qui a prisi'initiative de la « Journée (i Petit Drapeaubeige » fait connaitre les résultats du belélan de fratemité grice anquel tant d oe i-vres admirabl»s ont pu recevcir l'aide quileur était necessaire.Le total des recettes a été de 3.540 812 fs\Dés ia première hecire. le Comité s'est misen relation avec les préfets, qui avaient étéies agents les pins aciifsde son oeuvre de so-lidarité, pour connaitre les besoms des réfu¬giés beiges. En nrovic.c», il a pu envoyer :Eo argent, 783.295 fir. 45 ; en objets «i'ha-bill ment, 315 320 IV. 50 ; soit i 100 615fr. 95.II a, de plus, distribné a des hópitanx, desasiies, des orphsliaats, des municipalité»,etc., 67.093 fr. 80 ; a Paris, il a rem is anConseil Municipal, pour ses oeuvre» franco -balges, 100.000 fr. ; par les soins de son trésdévoné secretaire général, il a réparti entretontes les ceavres parisiennes créées po rvenir en aiae aux réfugiés beiges, 225 963 fr.C'mï done, au total, mts so mme dei. 493. 672 fr. 75 qu*ii a, en moins de troismois, empieyée a soulager les misères desmaihearenses populations beiges chassées deleur patrie et da leur tayer.Une som -Tie de 1 897,239 fr. 80 resta aucomité dont la (ache est loin d'être termi-née. I1 a mis en réserve nne son rne det. 000. 000 qu'il a nlacée en Bons de la Déteo-se Nationale poor srrvir a 1'éppque, que l'onpeut espérer trés prochams, oü ei ie poarraservir au rapatriement des réfugiés beiges,ainsi qu'one somme de 250.000 fr. qui ,'de-Tiendront disponibles suivant iebesoin.

Ahnriinfff esa Seïre»Ltmdi soir, ie steamer charbannisr anglaisSaxon-Briton de«cendiit de Bonen, larsqne,vers neut' heures et demie, il rencontre auxMen les un autre steamer anglais, I'Idaho,qui se rendait. &Rouen.Les deux navtres s'étant aper<jns troptard, ne parent s'. viter et nne collision s'en-snivit. Le Saxon-Briton, atteint par babord,eot plnsieurs töles enfoncées darts sou pic etfit eau. Mais sa cloison étancbe le sontiatfort bien et ii put ccntittc&r sa route vers leHavre.Ii est enfró dans notra port ce matin,vera ocze hanres. C'est nn navire de 832tonaeaux. appartenant k la rnaisoii Waiderset Bain, de Gran gen loatb.L'Idaho a continué sa. route pour Rouen.

t:« IVittifragc ®hsLe vapaur anglais Gmrnesey, qui, avec isSouthampton et ie Cherbourg , faisait le servicerégulier entre Cherbourg et Southampton, atouché des récifa, vendredi soir k H heures,prés des rocbers de la Foraine, ari Large dela Hague, a sombré. I! y a ou sept victiraes,dont Is capitain" Barrow.Le Guernesey était bien connu an Havre,oü i! venait parteis assurer le service snp-plómentairc de la South Western Railways.

¥jü C'f"*p»e 1689 ètre appsjéeNous avoos annoncé que le mioistre de lagnerre avait décidé que tons les hommes duservice armé de ia ciasse 1889 seraient appe-lés sous les drapeanx. La na te de eet appelest maintenant fixée. L'opération aars lieaentre le 20 avril et la fi». do mois courant.Les hommes de cetle classe qni appartien-neut au génie seront convoqoés dans lesdépots pour répondre aux bcaoius de csttearme.Les hommes non encore ccnvoquês desautres armes seront affactés, en prinei c kla garde d^s voies ferrées concurremmentavec les soidats de cette même classe déjantilisés dans ce service.Cette mesnre a ponr but de reiever et d'en-jrQVéf daas ies dépots les horaraes C:r clas-

L'AFFAiRF.WILMcRTOn se soiivseut sass doute de cstte sensa-tionneile aflaire dont le jugemeot fut rendup»r le tribunal correction nel de Bruxellesque-'ques jours avant la deciarattea de guer¬re. c'est-è-«iire fin j uil let 1914.Wdmart, dit Ie joyeux Nestor, qui avaitsigné pour plus 'de soixante millions defrancs de faux litres du ehemin de fer Garid-Terneuzsn, avait été condamné a dix arts deprison. I! interjeta appel. La Cour a fi ii,parait-it, par pouvoir reconstitusr un siège ;eêe viert de fixer i'examen de ce procés au20 mai p. ochain.Nestor Wil mart n'a done jamais, en dépitdes brmits qui ont cottru, quitté la prison doSaint-Gilies oü tii consacrait ses ioisirs kécrire des communiqués pon'' un sous offi¬cier allemand, — commnoiqnés qui étaieatvendus k raison da cinq centimes aux autresprisouniers.L'affaire pourra-t-e!ïe être jngée A cettedate ? On pent en doater. En eftst, plnsiearsavocats, non des moiHdres,qui se troavaientau banc de la defense en joiilet 1914, errenten ce moment sur les chemins «o I'exii. I!est vrai, toulefois, que I'avocat de l'ancieachatelain ds Morialmé, Me Morichar, est tou-jours èi Saint Gilles-'ez-Bruxelles, oü il rem-plit ies fonctions d'échevin de l'instructionpubiique.A propos ds ce procés sensalionnel, nonseulement en raison des sommes formida-bles qneWilmart diiapida.maisaussi des per-sonnages qaiy furent compromis, on sesou-vient qne lors de l'enquête, M. Barnaud, joged'instrnction en notre vitle, fut appelé a vi¬siteronevillameuhléequelejoyeusJSfe-lur

avait habitée, è Sainte- Adresse. en corpa-gnie d'um? charmante Parisienne. Lors tie lavisite dn jnge insiructeur il ne rextait qu'unertialle ayant, apparteno an couple bin co-be ge ; ei Je rentermait d'exqulses fanfrelu-cbes. dn linge ioiinie féminin d'nne finessediaphane et tin costume tie clown aux con¬tours g;gent esq nes destiné, è n'en pas don-ter, au gros Nestor.Cette malle fat mise sons séquestre. Etpent-être y est-eiie encore ; car ii est peaprobable qu'en présence du pen d'inteiêtqae présents lent ces pieces ponr is cause, iejnge Devos qui conduisit l'enqnêie a Bruxei-les en ait fait élat au cours de sa deposi¬tion.

Voir exposé dans nos vitrines ies deuxmoaèies de phai raaoie d« campagne ind>«-prnsabies Auos soidats sur Ie front : Ert vectepharmacie drogoene det fl'Eïeu. «I t$r, 20,placs da l'ilötei-de-Vüie.

U« KouvrtrnrVers deux heures et decui i. iundi aprfrs-midi, M. Jalos Gallier, agé de 46 aas, sur¬veillant anx Posts et Cbaassées, demeurantrne Hèièoe, 2, passed sur ie quai d'Escaie,devaat ia Gare Maritime, lorsqu il fit un fauxpas et torn ba a i'eao.Tétnoit» de ['accident, M. Gustavo Grenée,A«é de 43 «as, sons brigadier, gardian a iaGare M ritssne, te tela a l'ean tout habilié eteeucsu a saaver i bom me en danger.Nous potivons if diquer qae. depuis qo&treans, c'est le ci«qulè<ne sa u vets ge que M.Gu8tave Grenée eff ctoe dans les m&tnesconditions et an même emlro't.M. Gallier avait été transporté A l'bópitulangiais du qtiai d'Escaie, oü ii repot dessoins. Qiioiqne hors d ■danger, ii y passa. lanuit, par crainto de complications.'

fi.;issïte s in* Be S®ïLundi soir, vers six henres, M. Léon Henr-vait, jonrnaiier, dm our cru rue de Norman¬die, no 80, vouint iiionter sur un irarnw»yde la ligne Petite-Eure, torsqo'il tomba et sefit une blevsure a ia té te.Aprés avoir rrga des soins dans oae phar¬macie voisine, ii put regagaer son domicile.

3FB ijS'?.t s'céUn nomn-é Fraopois Jourdreo, agé de 31arts, marchanci (brain, demeurant qaai Vide-coq, 7, a été arrêté loudi, par ie service deia süreté en verte d'oa maudat d'arrêt durapporteur du Conseil de guerre de Ia 1" ar-rnöê. II est ieculpé de complicité de vol.

ArsreeflsitïomAcensé d'escrouueria, nn nommé GeorgesDoizelet. agé de 22 ans, représentant de com¬merce, d m -ticni rae du Grand-Croissant,9, en garni, a été arrêté Iundi soir, vers onzeheures, et mis k !a disposition de M. le coru-missaire de police de la 2« section.

VolLe nommé Andró Vtlersnd, a«é de 17 ans,demeurant rue Lefèvreville, 32, a été mis ala disposition de M ie commissaire de po¬lice de la 6« section, li est incuipé d'avotr,Inndi après-midi, dans Ia rne de Fieurus,voié sur le camioa que eoadnisait !e cbarre-tier Biaoqast, na sac nontenant 10 kilos decafé.Valerend aurait eu un complice en la per¬sonae de Louis ibanqcet. agé de 32 ans,cbarretier, demeurant rsie d'Etretst, 103,iequel ut arrêté dans la roe du Géaérat-Chanzy. En quaiiié de mr.bilisé, celui-ct a étére ui is a ('autorité militaire.

KI.BSOTETEISïISTEJ'.r.telsEssuelï.t.I -MI»

ï.e.ai EBassjsers t'EwpesseLn?«di après-midi, un nommé Charles Au-ber, au4 de 18 ans, demeurant 8 rue duCbillou, se tr&tmit en état d'tvresse, lors-qu'il pénétra daas ia gare de la grande Vi¬tesse daas la salie des arrivages, sous pré-texte de donner un coup de maia' k descharretiers.Aober, one fois rntré injuria grossièce-ment ies employés du cheram de fer. Uninspecteur du commissariat spécial voulutle faire sortir, mais i! fut acctieiili par desinjures.Anêté, Aubsr a été déféré au Parquetsoos nncttlpaUon d'ivresse, d'irt fraction ala police des chemins de ter et d'outrage Aun agent de la force pubiique.

BIBiJOGRAPHiELa ESolgisfixo esi Tcrro di'A.sSl©,par M. iirxitY cvirrov de wiakt.

Sous ca titre : La Belgique en Terrs d'Asile,nne trés intéressante brocharo vtent d'êtrepobiiée chftz teM Blond et Gay, éditeors aParis. EHea été é -rite par i'un (lis citoyenslest plus antorixés de ia nation beige, iuvestide 1'honueor depré"idor Ala Justice d'un paysdont ia cause se confocd avec !?. canssmême de Ia Justice, — noas avoas nomméM- Henry Carton de Wiart.Daos les qu itre premiers chapitres de eetonvraga, M. Carton de Wiart rapports etcoruniente : les circoustancas tragiques quiaboBtsreat a i'etabiissement da gouverne-ra-nt beige au Havre; les m?ssaees qo'échais-gèrent alors.avec la cordialité ei la traternitéqae l'on ssit.ies ministres beiges et francais;ies discours si récoufortants proooncés AParis a i'O' casion de la « Journée du Dra¬peau belgê », et a Londres, au King Albert'sHospital, lors de i'assembléfl desceovres or-ganisées en faveur des soidats beiges.L'émisient homme d'Etat adresse ensaite,avec sou habiluelle énergie, un émouvantsppel au « Respect des Nationalités » et ii lefait suivre de ia préface qu'i! écrivit pour lelivre da jeune écrivain M. Pierre Nntbomb— bien c («a des Havrais — Les Barbare»en Belgique. II se fait e fin ('éloquent avocatdn droit da vie de la Belgique et termine ceprécieax recoeil da documents en rappaiant,par son discours prononcé A ('AmericanClub de Paris, les sympathies qu'éveilièrent,de l'antre cöfé de l'Atlantique, les malheursde son infortunée patrie.Telles sont en résumé ces pages si intéres¬sante» qui, dès maintenant, ap- artienoent al'Histoira, et viennent grossir ia longue sériedus documents qui condamncut, A toat ja¬mais, ia Bar bar ie germanique. — ;.Tu. Y.

THÉflTRESI GODERTSGrand C^sseorS de Hs«9sSai«®ssec

Nous apprenons qne la Société Chorale deSanvic organise pour le dimanche 25 avrilaprès-m di, de '3 heures a 4 h. 1/2. ausquare Sainf-Roch, un grond concert public etgratuit, an profit des irois Sociétês locales deia Croix- Rouge.Ce concert, qui promet d'être de3 plusintéressants, aura lieu avee ie gracieux con¬cours de la Musique militaire du 24» régi¬ment territorial et du ténor Marcelin, del'Opéra-Comique.Des quêteurs seront a I'entrés du squareet le programme sera publié ultérieuremeni,donnant de plus arnplas détails.Etant donné le b it philanthropiqne qu8se proposent les organi.^iuurs, nor' r.odontoas pat qu'il ny gi( tp-I. «j JjuT-Ia ausquareSaiut-Hocb»

§dlsim dss SccietésSoelêté UntHeile de Prévoy atcr des) Sm-tie tomiaerce, ru i'OSCSisaaist ree

Caltesv — ï.Jettena #♦ til.Importante Mainnn demanilB BOIV('OUPIABLE, sérieux et trés expérimeutê. Bobsappointeuients.Adresser les demaodes au président de Is SociétéCours Techniques CommerctauxCoar» dn Msrorsdl

Droit Commbrcul (Prol. M. Eude, Avocat),1" Annés, de 8 b. 1/4 a 9 h. S/4; 2" Aniée, deh. i/S a 10 h. 1/2 (tous ies 55 jours!.

Société Centrale de Sauvetage des Nau-frapréH. — L'assentUée géaéf-dn aufliu ile auralien 'ie jeadi 6 mai, a deux hanres et demie preci¬ses. dans la salie de la Société fle Géographie,t8i,boulevard Saiat Germain, a Paris.

Eelalrenre FraneaiM (L. E. N.l — Réu-tdoo d» ce soir, a I'Hètel de Vtlle. salie B, a8 h. 30 précises. — Projet de sortie du dimanche58 avril.Eelairenrs de Fr»»ce. — Sortie du diman¬che 58 avril 5S55: Héunioa a 7 h. 43, au local, 32,roe J. -B.-Eyriès.Tenue de campagne. Apporter provisions a fairecurre au campement.

bulletin dss SpQtiSJvissie ©t era IPleêw ASvAvec le retour de la belle satson, l'ÖEavre régio¬nale havraise des jeux et sports en plein air varep end re son forebonuement L'8ssemblée géné¬rale est couvoquée pour ce soir mereredi, aS h. 5/«. a I Hotel de Ville (salie d«s Conférences'.Les membres des dêlégations cantoaales et dup -rsoDf.el de 1'enseigB- ment primaire, ainsi quetouies les personnes qui s'intéresseal aux ques¬tions d'hygiéne et d'êdueation scolaires sontpriées de voul ur bien se rendre Arette réunion.

1IÖ1ÏBREGIONALEGraviUe-Stö-Honocine

Arrêt d'Eati — La conduite slimentant ia rue desChantiers depuis ie pont 6 jusqu'a la rue Cazavansera fermêe siijourd'bui a partir de t i heures etpendant quelques hemes pour l'exécution d'uneprise (i'eau.Allocations aux Families. — Les allocations auxfamilie* Bècessileuses dont l'indispensable sou¬tien est mobilise, seront payèei. pour la périodedu ts mars au 5-1avril, le vendredi 56 avril, Saliedes Fêtes, 8 7 heures du matin, dans l'ordr# desnnméros des certifieats d'admission, de I a 1,409le matin, et de 5,400 a Ia fin le soir.

SanvicSociété Chorale. — Réunion das soeiétaires, ven¬dredi ifi avrii, a 9 heuros, a la salie des Mariages,a l'Hölel de Ville.

HarfleupClasse 1017 — En vue de I'inscription des cons¬ents de la classe 1957, le secretariat de Ia mairiesera ouvert vendredi proehaiB de 59 b. 5/2 a 21heures, et ie dimanche 18 avril de 10 heures amidi.

ÏViontiviUiersLa mi s ö sac ti'uns maison. — Profitant de I'ab-Sfnee de leur voisine Mme Fontaine, demeuranta M ntivilliers, rue. Charies-Blanebet, 5, qui avaitqnilté momenta opmimt son domicile nour se ren¬dre d ins sa familie a Rolteville, oü elie passahuil jours, les femm?s Legros, nee Avenel, etLouis, jugèrent a propos de mettre a sac son ba-bitation. Eltes eroyaient trouver de l'arg-nt dansi'armoire de leur voisine, mais eiles durent seconienler des ebjsts suivants : une moot e en ar¬gent de femme, nn drap de iit, deux ohemises.deux servieiles de toilette, une tale d'oreiller, ducafe, un litre d'ean-ne-vie, du suere. du tapioca,dewx kilos de beurre, un litre de pétrole, deuxpots de confiture, deux boit.es d'allumettes, deuxseaux de charbor, et un paquet de riz.A son retour, Mme Fontaine ne coastata aucuner-ffrsCttoB,mais fut déségrêabteaieBt surprise decoristaler ia dispsritioa do ta t de choses Sesdomos se portèrent sur la femuaa Louis et edeprévint ia gendarmerie, qui ouvrit une enquête.D fut procédé è un© perquisition au domicile dela temme Louis, en présence de A. Ce!inski deZararoba, juge de palx, mais cette perquisitionn'amena auetin résultat.Savamment « cuisinée », la femme Louis entradans la voie des aveux et déclara que de eompii-cité avec la femme Legros, et avec l'aide de clefsprises cb»>zcette deraiére, eiles parvinrent a pé-nétrer dans l'babitation de Mme Fontaine, oü eilessapproprièrent les objels ci-dessus mention nés,Etle aifirme que c'èlnit ia femme Legros quis'etait appropriée Ia montre et que cehe-ci avaitfail enfouir ia montre et le linge dans une car¬rière, route de Bolbec.La gendarmerie poursuivit son enquête et serendit, en cei endroit oü «He trouva ie «ari de Iafemme Legros e> cette dwnière. Nier n'était pluspossible e* il fallut aux eoupables remettre et lelinge e la montre L'exhumalion dei objets futrapide, car ils n'étaient reconverts que de trentecentimètres deterre.Mme Fontaine est reatrée en possession de sonWen el elie évalue 8 13 francs le préjudiee qu'eileéprouve pour la vol de denrées aiimealaires.Le Commerce de ces Dames — Sur dênonciafionfaite a la gesdscm«rie de Montivi!ti?rs, eelle-ci aouvert une enquête au sujet d'un vol d'ua ^billetde ving! franca comrais ea décetnbre dernier auprejudice de Mme Alexandre, demeurant a Monti-villiers rue Félix Eaure, 33Dans crile affaire nous retrouvons Sa femmeLegros, qui est compromise dans ia .mise a sac dela maison de.Mme Fontaine, dont nous reiatonsle fait ci dessus.Voici les fails. Ea décembre, dis je, une dsraeDeschirups, d'Angerville-l'Oreber. avait trouvè,entre Manéglise et Angerviüe, une bague de vatour. E le en fait la remise a sa parente, MmeAlexandre, laquelie sur une anrtohee psrue dsns)esjoora«nx,la rostitue è sa propriétaire une damedu Harre qui tui rena'f une somme de einquaotefrar.es eu recompense. Mme Alt-xsr.dro pour serrndre au Havre s'était fait accomp-gner de lafemme Legros, qui prètend a une part de cetterécompense. Mme Alexandre s'y refuse. La fem¬me Legros profits de l'absence de ia dame Alexan¬dre, péhètre daas l'hahilation et s'approp_rie onbillet de banqae de 29 fi-ancs. Iji dame Alexandreréclame cette somma a ia voisine, mais cetle der¬aiére se refuse a touts restitution et lui déeiarequ'eile aurait dü p endre les cinq francs qui res-ta:ent dans le portemonnaie. Mme Alexandren'avsit pas osê porter phinte par crainte do re¬présaillesMais oü l'enquête devient intéressante, c'estlorsqu'. !!■•nous apprend que la femnae Alexantb-eav»'t i' nté, sans résultat, devenflre la bague pour30 francs a un bijoutier, alors qm ceiie-ci était es-timée a'iine valeer de 7550francs.La justice débrouiüera cétie affaire.Prisonnier de Guerre. — M. Charles Beilefort, de¬meurant a Montiviiliers, rue Victor Lesueur, 14,est prisoenier au camp de Lager Grafenvobr (Ba-vière).

La RemuéeSérie de Violences.— Le 30 mars, vers buit beu¬rss troi- quaris du soir, Victor Roussel, 59 ans,joui nalier a La Remuée, ayant rejoint sur la route,au milieu du village le jeune Georges Seyer. Sgêd<>10 ans. pupille de ['Assistance pubiique, enpension ehez MmeMagnan, cultiva'.rlce a La Re-rmiée, le saisit ou cou, le houscula et le jria alerre, puis i! iui porla ptasièurs coups de poing ala lêie e! au corps, et ccia s'ins motif.D. puis, i'enfant sp plaint de resseritir des dou-leurs dsns lout le cotê gaucbe du corps. Ii a étéexam »é p?r M. Fidal, médecin a Saint Romain-de-Cotbosc.Malgré plusicurs tamoignagos sffirmatifs, Rous¬sel nie l'évidence.Au uom de l'Assistanco pubiique, Mms Magnana porfé plainte a la Gendarmerie de Sainl-Romain,qui a enquêiè sur cette affaire.— Le jeune Eugéne Lcmoice, 55 ans, domesti-que chaz M Roussel, cultivateur a La Remuée,a déposé uue plaiate d la gendarmerie contre lemême Victor Roussel et René Mahieu, 18 ans,journaiier a La Remuée, qui, sans aucun motif,l'ont arrêté a différentes reprises, dsns ia soireedu 2 avril, en meffaciml de le frapper. Roussel ade plus ouvert son couteau et l'a menacé de l'enfrapper.Mabieu a reconnu en partie les faits ; quant ARoussel, ils'obstine a nier.— La veuve Roussel, née Malhurine Bouton, 26ans, journal#re a La Remuée, a porté plainte ala gendarmerie contre son oncle, Augusle Houard,. 55 ans, journaiier eu même lieu. aui. le 31 mars.

l'a prise par te bras, l'a seccouée et bousculée enIa mensQant d'uacoup de pled.Houard a reconnu le fait, mais a prétendu avoirété exaspéró par les injures de sa Dièce.

Angecvllle-BailleulDrops pour les Jeunes recrues. —M Cormier, 6d aps ; MM.Sailly, Malandaiu fils, Bléry, Dutot,Reus, Brasseur chaeun 2 draps ; M Eudier. 1drap ; Mines Bariau, Benoetot Mile Bariau, cha-cune 1 drap. Total 22 draps.Merci a tous bien sincèrement.

LlllebonneSsroice postal. — Nous apprenons avec plaisirque l'arrivêe du courrier chaqne matin est avan-cèe d'une heureCe résultat donne satisfaction au voeu d'uneréunion des makes flu canton, provoquée au sujetd'une lettre d» M Gorwi. maire de S int-Antoine-la-Forét, exposant la situation maih ureuse desfaeieurs raranx qui arrivaient a I.itlebonne a uneheure trés tardive.E« attendant que lea óvéiiementa nous favori-sent mieux, nous sommes trés heureux de ce ré¬sultat momentané.

ÉTAT CIVIL DU HAVREN4ISSANCES

Du, 13 avril. — Bernard MADELAINE,impasseLecomte, 3; Raymond OZANNE, rue Uiderot, 59 ,Georges MUTEL, rue de Bord aux, 23 ; JeanneLALl.EMAND, rue Montesquieu, 10; AlbertBK1AHD,rue de Normancle. 190 ; Thérèse LAINÉ.rue Emiie-Renouf, 46 ; Marie SAINTY, rue Jac-ques-Louer, 39; Henri NËDÉLEG, ruo Fonte-noy. 30.

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BECÊSDu 13 avril. — Forluné LEQUESNE, 39 ans,cierc d'hnissier, rue do haint-Romain, 93 ; AdèleCOMCIÉGNE,veuve BRETON, 82 ans. sans profes¬sion, rue de Sainte Adresse, 22 ; Madeleine BOLTZ,3 ans. rue Racine, 31 ; Paul COÖT13RIER.66 ans,journaiier, rue du Doeteur-Fauvel, 38 ; AugusteTRÉGUiLLY,48 ans, jeurnalier, rue Jean-Lainé. 2;Edmond HENRY. 2 ans, rue Gassave-Cazavan. 8 ;Berthe MéttlOTTE. 55jours, rue Saint-Jacques, Si;Yves GOCZOOoNEG,61 ans, journaiier. rue duBocteur-Piasefei. t ; Marie ELI.EÜURT.3 jours, ruerue du Petit-Croissant, 7 ; Alphonse LEPKLLETIER,46 «Bs, journaiier, cité Thiébaut. 6 ; Roger i É-PRON. 1 an 1/2, rue Jacques Louer, 38 ; Alexan¬drine GAUTIER,veuve LE NORMAND.74 ans, sansprofession, allee Pont-Durand.

CydoUUté 4* DanilA L*ORPHELIPtE. 13 15, Pue Thlaj'8*«a» esmikM <w 12 hevea

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# Imoritfiaria du Journal F..AS!jfg& WMSSLIS, Rn PSKTB«KLLB.55

LETTRES de DÉCÈSaepvU» t' trasaa la Cant

Ut. et Iti■<BURGUNDFR,leur Fils et Beau-Fils ;8! et IH°»J. CLÊRIVET, née BURGUNDFR, sonFrere Pt B au Frerp ;Les Families BURGUNDFR,SCHFRRFR,CLÊRI¬VET,FOURNIER,ont la douleur de vous fairepart du décès deR&onsieur* René 8URGUNDERSergent au 150' régiment d' infanterietué a l'ennemi Ie 7 février. dans sa 12*«nnée.Un Service sera célébré uHérieurement

ld. Edmnnd HENRY, soldat au 28»d'infamerie,et Mm' tdrno.M HENRY, ses pèro et mère ;At" e»»») HENRY, -a g and'mère;id"' Adrienne OENYS.sa soeur :oeuoe /P-GNIER et ses enfants ;

At™aouoe RtG' UNT et ses eatants ;Af. et M"' Sasten HENRYet leurs enfants ;At et At"" Imile HENRY et leur enfant ;M et M" DUJARDIN et leur enfant',Al Ernest ROBIN, soldat au 3" escadron dutrain ;Les Families BURANOEet HENRY,ses oncles,taates, cousins et cousines,Ont la douteur de vous faire part de laperte crueile qu'ils viennent d'éprouver en lapersonne de

Edmond-Paul-Georges HENRYdécédé le mardi 13 avril 1918, A 9 heures dumatin, dans sa 2' rnnée,Et vous prknt de bi?n vouloir sssister a sesconvoi, sexvica et inhumation, qui aurort lieule mercredl 14 courant, a 3 heures 1/2 du soir,ea l'égiiso Saint Joseph, sa paroisse.On se rénnira au domicile mortuaire, 8, rueGustave-Cazavan.

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PA*

Henri «S-EïcMiJLIlï

DEUXIÈME PARTIE

» Jnsqn'è présent, on n'a pn recueillir^ue éeux passagers vivants ; par contre, lamer a déja rejeté plas de vingt cadavres.» C'est une véritable catastrophe !» Outre les passagers, l'équipage du Wel¬lington se composait,d'une trentaine d'hom-tnes. commandés par le capitaiue anglaisHarrison. Endn, il se trouvait a bord unofficier francais, M.'Paui Duchamp.» La mort de ces derniers parait malheu-reusement certaine. »— Ah ! c'est épatant tout de même ! dé-elara Moncal.On croirait vraiment que ta as porté laguigne è ce Paul Duchamp?— N'est-ce pas? Voilaqui débarrassesin-gulièrement le terrain pour mes projets.J'étudierai la situation irès sérieusement,lorsque je serai a Loudres.Malhenreusement, La Purée me causedes soucis, il taudrn le.surveiller de mès.— Je m'ea chaigerai, si ta ie desires.

w— Oui, Tout it i'heure, dans le train, jete dirai ce que iu auras è faire ; il faut quej'y réfléchisse.Et Julien s'interrompit pour commanderè la servante deux cafés soignés.Deux heures plus tard, le père et le fllsroulaient vers Paris, confortablement in-stallés dans un compartiment de premièreclasse.— J'ai réfléchi, dit tont è coup Julien.Yoici comment tu vas agir pendant monabsence.Demain, tu iras retirer vingt mille francsau Crédit Marseillais, puis quand La Puréeviendra pour régler son eompte — car iiviendra sürement — tu les lui donneras.S'il t'interroge sur mon absence, garde-toi bien de lui faire savoir que je suis envoyage._Tu lui diras seulement que je suis sortipour une course quelconque dans Paris.li me craint, il n'osera pas te cherehernoise ; la peur est le commencement de lasagesse.Ah ! n'oublie pas d'avoir prés de toi, surle bureau, un revolver sous ta main.C'est un porte-respect qui a sa valeur.En outre, tu devras être prêt è filer LaPurée.II faut essayer de connaitre, de devinerplutót ses intentions.Si tu croyais qu'il puisse ou veuiüe ten-ter la moinare démarche eompromettanie,essaie de le contrecarrer d'abord, et télé-graphie-moi a i'hotel de Trafalgar Square.— Entendu, fit Moncal atte'ntif.Autre chose maintenant :Commentiaut-ilagiravecGabriellef

— Ah ! c'est juste ; j'oubliais cette pau-vre rnère.Eh bien, en ce qui la concerne, notreconduite est trés simple.Je vals, dés notre arrivée, lui faire un pe¬tit cadeau de cinq a six cents francs, pourl'inciter a courir un peu les grands ma-gasins.Pendant ce temps, elle nous laisseratranquilles, jusqu'a ce qu'eile ait dépenséIe tout.Cependant, si elle te questionne sur nosaffaires, en mon absence, et c'est assez pro¬bable, ne lui lache pas un soul mot im¬prudent.Elle doit tout ignorer, jusqu'è nouvelordre.Yeiile seulement a ce qu'eüe puisse s'ins-talier confortablement chez moi ; il fautqu'eile s'y trouve heureuse.— C'est tout ?— Oui. A présent, faisons un petit som-me, Ie bercement du wagon m'endort.Eu-achevant, Julien Lériot ferma lesyeux, comme s'il cédait réellement au som-meil.I! éprouvait le Besoin de s'iso'cr, car denombreuses appréhensions assai aie t soaesprit, relativement a l'attitude b>za rc deLa Purée.II redoutait une trabison et, déja, il .es-sayait de prévoir les mesures propres aassurer sa sécurité, et même celle de sonpère.Le lendemain soir, après quelques heu¬res passées en compagnie de chère tante— ainsi qu'il dénommait sa nieit — ii par-tait pour Londres

DESKSPOTRS

Deux mois s'étaient écoulés depuis le dé-part du Wellington, sur iequel s'était em-barqué Paul Duchamp, a destination deValparaiso.A Hornsey, dans Ie cottage oü vivait lafamilie de l'oüicier de marine, une inquié-tude gratadissante s'était emparée des damesDuchamp.Chaque matin, Geneviève, levée debonne heure, se tenait è la grille ouverte,attendant avec impatience l'arrivée dn fic-teur.Et la même question venalt è ses lèvresdés que le piéton porteur des bonnes oudes mauvaises nouvelles passait devant lecottage :— Avez-vous une lettre pour nous ?— Rien encore. Milady.Répeuse décevaute dont s'accroissaient èmesure les doulourcuses perplexités desdeux femmes.— II est impossible d'admettre que Paulne nous ait point écrit, émit Mme Du¬champ, après buit jours de cos attentcsvaines.II doit être a Santiago depuis deux outrois semaines déja.— Oh ! cërtainement, cela est incom¬prehensible, appifya Geneviève, Iriste-ment.Nous ne pouvons supposer qu'une seulechose ; c'est (jue ses dernicres lettres sesoient égarées a la poste ?Est-cevotreavis,Madame$

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quast intéréts et garanties, aux initiales Y. Z.i87>'6)

mc'est— Peut être, ma chère Geneviève

une hypothèse admissible.Aussi vais-je vous proposer de nous ren-dre, aujourd'hui même, è la direction duPost-Offlce, pour soüieiter des recherchesa eet égard.— Oh 1j'y consens de grand cceur 1Et si, par hasard, cette démarche nenous apprenait rien de nouveau, nouspourrions aller chez mon oncie !e marquis,pour le prier d'envoyer un cablogramme èSantiago.— C'est entendu, mon enfant; il fautabsoiument que nous sachious è quoi nousen tenir.— A quelle heure voulez-vous partir ?— Le plus tót possible; je puis êtreprête dans une heure.— Ernmenez-vousnotre cher petit Jean?— Non, nous le laisserons a Ketty,» Si nous devons faire piusieurs courses,il serait trop fatigant de porter Jean durautune partie de la journée.— C'est trés juste ; ce cher mignon nousgênerait.» Habillons-nous done de suite.» Nous partirons sans retard et nous dé¬jeunerons è Londres.Cette résolution prise, Geneviève appelaKetty.G'était une domeslique anglaise que Paulavail pris a sort service depuis la naissancede son fils. Elle parlait assez courammentle franpais.En quelques mots, la jeune Mme Du¬champ lui donna dos instructions relativesa la surveillance de u-.ut et aux soins delamaison,putseueüêft fut,procédera satoileitö

FoarseaaxBcosonti^ssraanic'paua:Les bons 6e Fouraeaux Ecoaotaiquss a to cea-liraes sont exclusivement ea venie a !a Rccett»susicipale.

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48 24Gn ville- -te- :onorine 1 32 6 15 » 12 49 iHarfl ur 4 41 6 -23 » 42 57 48 35St-Lanrent-Gainnev. . » 6 32 » 43 6 » 48 4Ïsaiet-Ro»ain 2 4 6 47 » 43 24 40 4Vrirville-Manncvillfi . . 6 54 » 43 28 » 49 SBréauté Heuzev.,cr;b. 2 29 7 13 7 53 43 49 17 45 40 2?Ib'f-c-'^o nt t 2 40 7 23 T) 44— » 40 .4*Foucart-Alvimaro. . . . 2 54 7 36 H 14 44 )> 19 551ouvil!e-cel!efosse . 3 2 7 44 » 44 22 » 20 4Yvetor 3 47 7 57 8 17 14 39 48 9 20 Ifottsvilie 3 40 8 38 8 27 44 59 IS 19 20 4fPavFly 3 55 8 53 » 15 44 )) 20 5?arentiu, crab 4 5 9 5 8 40 45 28 48 32 24 4Mala una v 4 17 9 17 » 45 44 j) 2« 2'Maromrne 4 25 9 25 n 15 49 -» 24 2Rouen (riv. d.) arr. 4 33 9 33 8 55 45 57 18 «7 24 3'— — dép. 4 45 9 45 9 3 46 9 !8 55 24 4Paris ...arr. 9 40 14 M841 28,24 34 21 20 3 3i

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MarommeMalannayBarentin, embPavillyMott^'villeYvetotIlouville-Bellefossc..Foucart-Alvimareolbcc-NoiutotBréautc-Beuzev.,emb.Vir>ile Ma neville . .-ain -B maint-Laurent-Gaiunev..HarflctirGravi1le-̂ te-1icnorineLe Havre urr.

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NOTA — Les train* express ne prennent en3#clause que les voyageurs eCfe^tuant un par¬cours d'au moins !00 kilom. ou p.iyant pour caparcours. Par exertion, ils orennent sans condi¬tion de parcours, les yoyageurs do 3* ctasse pnprovenance ou a destination des embraccbeaieiitsmunis d un billet direct.

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Le Havre•■réauté-euzevil'eLe°. IfsFrobervi ?e-Yoort.LesLoges-Vancottes-sur-MerB rdeaux-BénouvilleEtretat

STATIONS

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46 4416 2516 3T15 511" 4a48 2419 12

8AVREIraprimerie du journal Le Havre33. rue Fontcfleile.

Administrateur-Dêlequè- Gérant : O. UANROLET

Moins d'une heure après, les deux fem¬mes partaient pour Londres.Elles se dirigèrent immédiatement versle « Centra! Post Office ».Mme Duchamp pénétra dans le bureauspécial des réciamations et des lettres tom-bées en rebut et donna quelques indica¬tions precises ó un agent.— Je ne trouve rien, Milady, fit celui-c?après un long instant consacré è de trésconscieneieuses recherches.— Comment rien ? émit Geneviève, dontles craintes s'amplifièrent tout a coup.— Vous êtes bien certain, Mister ?— Ob ! parfaitement.— G'est impossible, appuya Mme Du¬champ, trés troublée, elle aussi, par cettedéception pourtant redoutée.— Est-il indiscret. Milady, de vous de-mander de quelle époque date la dernièrelettre que vous avez reyue de Santiago 1interrogea l'employé complaisant.— Ma'isnous n'avons rien repu jusqu'èprésent.— M. Duchamp n'habite-t-il pas l'Amé-rique du Sud ?— Non Mister, il s'y rcadait è bord daWellingtonf— Du Weltington ! s'exelama l'agentdes postes, avec une sorte de cominiséra-tion.Alors ceci m'explique mieux l'obsencede lettres.

(Amirre).

Vu par Neut, Mitre dr. ia villc. du Havre, vonrta legalisation, deia signgt/nre O. tiAHDOLKTtapfosee