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Les technologies de l’information et de la communication font désormais partie des moyens privilégiés pour optimiser les services rendus au public. Les outils, comme les usages du haut débit, jouent en faveur de l’évolution des pratiques et de la simplification des rapports entre collectivités et ad- ministrés. Dans les territoires, les TIC apportent leur pierre au développement de la démocratie locale, améliorant les rela- tions élus/citoyens et intervenant concrètement dans la prise commune de décisions. Elles favorisent ainsi l’avènement d’une démocratie de proximité plus participa- tive. Services au public > E-ADMINISTRATION > INFORMATION AUX CITOYENS > DÉMOCRATIE LOCALE/CITOYENNETÉ Services au public 69

Tome 2 : Services au public

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Page 1: Tome 2 : Services au public

Les technologies de l’information et de la communication

font désormais partie des moyens privilégiés pour optimiser

les services rendus au public. Les outils, comme les usages

du haut débit, jouent en faveur de l’évolution des pratiques

et de la simplification des rapports entre collectivités et ad-

ministrés. Dans les territoires, les TIC apportent leur pierre au

développement de la démocratie locale, améliorant les rela-

tions élus/citoyens et intervenant concrètement dans la

prise commune de décisions. Elles favorisent ainsi

l’avènement d’une démocratie de proximité plus participa-

tive.

Services au public

> E-ADMINISTRATION > INFORMATION AUX CITOYENS > DÉMOCRATIE LOCALE/CITOYENNETÉ

Services au public 69

Page 2: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxAvec le service Mir, la municipalité entend mettre en œuvre un service deproximité visant à améliorer la qualité de la vie quotidienne des Ruthénois.Il apporte un plus en termes de réactivité des services municipaux ges-tionnaires du domaine public. L’efficacité des interventions est ainsi optimi-sée. Il s’agit également d’impliquer les habitants/citoyens dans leur envi-ronnement et dans le cadre de vie de la cité. Cette initiative s’inscrit dansla mise en œuvre d’une politique en faveur de la démocratie de proximité.Les habitants sont mieux informés des travaux importants à réaliser.

La mise en œuvreLancé en septembre 2005, le projet repose sur un groupe de travail com-posé de deux adjoints au maire (travaux et vie des quartiers) et des res-ponsables de services chargés de la maintenance du domaine public, del’informatique et de la communication. Pour le volet informatique, le cahierdes charges consistait notamment à utiliser une plate-forme issue dumonde du logiciel libre. Un plan de communication a permis d’informer leshabitants sur le nouveau service. La ville a autofinancé la solution informa-tique qui a coûté 20 000 euros et la campagne de communication d’unmontant de 18 500 euros.

Bilan et perspectivesLe Mir est une réussite : il a enregistré 236 demandes les deux premiersmois. Plus de la moitié ont déclenché une intervention dans les 24 heureset 76 % étaient réglées 7 jours après. En outre, 80 % des contacts ontdésormais lieu par l’intermédiaire du Mir. Ce succès repose sur la mise enplace de deux interlocuteurs élus, responsables du bon fonctionnementdu service. Face à la diversité des requêtes, le prochain objectif est de ré-pondre plus rapidement, en particulier lorsque les demandes nécessitentdes études ou des instructions complémentaires.

Services au public

Depuis le 3 avril 2006, Rodez s’est dotée d’un dispositif de recueil des demandesen cas de dégradation ou de dysfonctionnement sur l’espace public. Le service Mairieintervention rapide (Mir) peut être sollicité par téléphone ou via le site Internet de la ville.Une cellule d’accueil transmet les demandes au service opérationnel. Chaque requêteest traitée par un référent technique, spécialiste de la propreté, de la voirie, des espacesverts ou de la signalisation. Le demandeur reçoit une réponse par courrier dansles 72 heures.

E-ADMINISTRATION

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VILLE DE RODEZ (12)

Mairie intervention rapide (Mir)sur le domaine public

Le projet

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Porteur du projet > Commune de RodezNombre d’habitants > 26 367Contexte territorial > Pôle d’animation du Sud du MassifCentral entre Clermont-Ferrand, Montpellier et Toulouse,avec une forte culture de la multiactivité économiqueContact > Tél. : 05 65 77 89 50

Courriel : [email protected] : www.mairie-rodez.fr

Outil au service du cadre de viequotidien, créé pour résoudredans lesmeilleurs délais lesdégradations courantes de l’espacepublic,Mir est aussi conçu pourfavoriser la participation citoyenne.”“

Marc Censi,maire de Rodez,président de la communauté d’agglomération duGrand Rodez

Page 3: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxLes services publics en milieu rural à faible densité de population ont deplus en plus de difficultés à assurer leur mission de proximité. Certainssont progressivement amenés à diminuer les permanences, voire à envi-sager le regroupement de leurs moyens. Plusieurs expérimentations detraitement à distance des procédures administratives ayant donné desrésultats encourageants (comme le dispositif Pl@n Net, réseau de31 espaces publics numériques installés dans les collèges), le conseilgénéral a souhaité pousser plus loin la réflexion sur une stratégie à longterme de la présence des services publics.

La mise en œuvreL’expérience de visiopermanence a d’abord été conduite sur deux sitesde nature différente afin de comparer et d’affiner la stratégie ; les résul-tats encourageants de cette expérimentation ont débouché sur sa prolon-gation, avec l’arrivée de deux nouveaux partenaires (la mairied’Argenton-Château et la CRAM du Centre Ouest).Côté moyens, la première phase (mai-octobre 2005) a été totalementprise en charge par le conseil général (26 000 euros TTC), les investis-sements de la seconde phase d’expérimentation (novembre 2005-juin2006) ayant été répartis entre le conseil général (16 000 euros TTC) etles organismes sociaux (10 500 euros TTC pour la CAF et la CRAM).

Bilan et perspectivesEn s’associant au projet de visiopermanence, grâce aux Point Visio Public,piloté par le conseil régional des Deux-Sèvres, la CAF comme la CRAMdu Centre Ouest ont offert à leurs assurés un service public de proximitéet de qualité accessible à distance. Une nouvelle prolongation jusqu’à lafin 2007 doit élargir le partenariat en cours, avant un déploiement sur denouveaux sites. À terme, l’ANPE, la CPAM et les ASSEDIC, ainsi quecertains services d’État comme la DDE (pour l’instruction des actesd’urbanisme), pourraient être partenaires.

Services au public

En partenariat avec la Caisse d’allocations familiales (CAF) et France Télécom,le conseil général des Deux-Sèvres a engagé, en mai 2005, une expérimentationde visiopermanence sur deux sites d’accueil au public : la mairie de Chef-Boutonneet le collège d’Argenton-Château ont ainsi été équipés de Point Visio Public. L’affluxde demandes a conduit la CAF à proposer un accueil à distance, sur les sites les pluséloignés du siège ou des antennes. La Caisse régionale d’assurance maladie (CRAM)du Centre Ouest s’est également associée au projet pour offrir un dialogue en directet l’échange de documents de manière interactive, avec un conseiller.

E-ADMINISTRATION

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VILLES DE CHEF-BOUTONNE ET ARGENTON-CHÂTEAU (79)

Le Point Visio-Publicfait campagne

Le projet

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Porteur du projet > Conseil général des Deux-SèvresNombre de communes regroupées > 2Nombre d’habitants > 3 000 sur les deux communesContexte territorial > Chef-Boutonne est passée d’une activitéagricole à une activité tertiaire et touristique ;Argenton-Château est au cœur d’une continuité urbaineContact > Tél. : 05 49 29 80 04 (Chef-Boutonne)

05 49 65 70 22 (Argenton-Château)

Il faut trouver le juste équilibre,profiter de ces nouvelles technologiespour plus de service et d’écoute.Et surtout répondre au besoin de l’usager,qui démontrera que l’outilest indispensable.”“

Jean-MarieMorisset, député,président du conseil général des Deux-Sèvres

Page 4: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxLe projet, lancé le 4 janvier 2006 avec la mise en ligne du sitewww.chatelaillonplage.fr, participe au développement d’une réelle e-admi-n i s t r a t i o n ,engagement fort de la commune. Le projet sur la restauration scolairemodernise les services offerts par la collectivité à environ 400 familles,ce qui correspond aux 600 enfants demi-pensionnaires de la commune.Le nouveau service doit en effet simplifier la gestion de la cantine grâceà un système de facturation qui remplacera l’ancien dispositif d’achat detickets-repas. Soit un gain de temps et de réelles facilités de paiementpour les parents.

La mise en œuvreAfin de ne pas utiliser les ressources des serveurs locaux, la communea retenu une solution d’hébergement de l’application en externe sur lesserveurs informatiques du prestataire. Un choix motivé par des raisonsde sécurité, de stockage des données, de délai, mais surtout d’écono-mie puisqu’il évite un investissement coûteux pour la collectivité. La solu-tion technique adoptée s’appuie sur deux prestataires externes : Ecolesoftpour l’hébergement des données et Paybox pour le paiement en ligne.Lebudgetde lapremièreannées’élèveà3289eurosTTCpour lacommune.

Bilan et perspectivesLe site de la restauration scolaire a accueilli plus de 200 visiteurs depuisson ouverture, ce qui représente plus de la moitié des familles intéres-sées par l’offre mise en place. La ville devrait encore améliorer l’ergonomiedu compte famille et le suivi des paiements et des impayés, au moyende relances par SMS.L’objectif à moyen terme (fin 2006) est d’atteindre 50 % de factures régléespar des moyens de paiement modernes. Puis la ville souhaite développeret généraliser ces moyens de paiement à d’autres services, tels que lamédiathèque, les activités périscolaires, culturelles ou de loisirs.

Service au public

Parmi l’offre de services innovants à la population et aux touristes développéspar la ville de Châtelaillon-Plage, l’un des projets porte sur la modernisationdu fonctionnement de la régie des restaurants scolaires, par prélèvement automatiquesur le compte bancaire et par paiement en ligne. Les parents d’élèves ont égalementaccès, depuis le début 2006, à différents services et à un compte famille sur le siteInternet de la ville.

Porteur du projet > Commune de Châtelaillon-PlageNombre d’habitants > 5 753Contexte territorial > Station balnéaire, commune appartenantà la communauté d’agglomération de La RochelleContact > [email protected]

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Le projet

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VILLE DE CHÂTELAILLON-PLAGE (17)

La e-cantineavec le compte famille

À l'initiative d’une équipe d’élus et defonctionnaires entreprenants, Châtelaillon-Plagese lance dans une démarche innovanted’e-administration au service de l'usager."

“Jean-Louis Léonard,député-maire deChâtelaillon-Plage

Page 5: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxL’éloignement des services publics oblige les habitants de La Plaine-des-Palmistes à se rendre à Saint-Benoît, la sous-préfecture, pour effectuer laplupart de leurs démarches administratives. Chaque trajet représente unminimum d’une heure aller-retour. Aujourd’hui, le Point Visio Public associéau haut débit restitue une image de grande qualité qui produit l’impressiond’un face-à-face. L’échange de documents dématérialisé est possible. Lacommune propose ainsi à ses citoyens demandeurs d’emploi un servicepublic à distance dans des conditions équivalentes à celles d’un accueilphysique.

La mise en œuvreÀ l’initiative du projet en juin 2005, la commune s’est rapprochée de la di-rection régionale de France Télécom afin d’étudier ensemble la solution lamieux adaptée à leur projet. Le Point Visio Public s’est rapidement im-posé, en raison de ses avantages (coût, fiabilité, ergonomie, délais demise en œuvre, exploitation et maintenance). L’expérimentation reposesur une convention de partenariat entre la commune, l’ANPE de Saint-Be-noît et France Télécom, qui a mis à disposition le Point Visio Public etformé les personnels.

Bilan et perspectivesAprès le test de validation réalisé fin mars 2006, l’expérimentation est pro-longée afin de mieux apprécier l’organisation qui doit être mise en place àl’ANPE. En effet, les premiers résultats montrent qu’il est nécessaired’initier l’ensemble des conseillers au Point Visio Public. Du point de vuedes utilisateurs, le bilan est très positif. L’utilisation du PVP a rempli son ob-jectif : le guichet virtuel limite les déplacements et favorise le confort desusagers. Malgré son isolement, La Plaine-des-Palmistes réussit, grâce àcet équipement, à apporter le service public de l’emploi à ses administrés.

Services au public

À La Plaine-des-Palmistes, territoire enclavé, l’arrivée du haut débit a ouvertdes perspectives de rapprochement entre les administrés et les services publics,notamment l’ANPE. Depuis décembre 2005, la cyberbase, lieu d’apprentissage etd’utilisation des TIC, accueille un guichet de dialogue avec l’ANPE : le Point Visio Public(PVP). Cette borne interactive, équipée d’une caméra, d’un micro, d’un écran,d’un scanner et d’une imprimante, permet aux demandeurs d’emploi d’être en contactavec les agents de l’ANPE chargés de la gestion de leur dossier.

E-ADMINISTRATION

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VILLE DE LA PLAINE-DES-PALMISTES (LA RÉUNION)

Les services publics partoutgrâce au Point Visio Public

Le projet

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TÉ Porteur du projet > Commune de La Plaine-des-Palmisteset son service informatiqueNombre d’habitants > 4 222Contexte territorial > Commune du département de La Réunion,à la fois résidentielle et agricole, étape touristique incontournableContact > Tél. : 02 62 51 49 10

Courriel : [email protected]

Notre village a bien des atouts,mais peu d’administrations viennents’y implanter. Les TIC peuvent nouspermettre d’y remédier.Montrantainsi que zone rurale sait aussise conjuguer avecmodernité.”“ Marc-Luc Boyer,maire de La Plaine-des-Palmistes

Page 6: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxLa ville de Blanquefort affirme sa volonté de développer l’e-démocratie aumoyen d’un portail Internet citoyen, notamment à l’égard des 2 500 fa-milles de la commune qui utilisent les services municipaux. L’espace Fa-mille doit favoriser les échanges et réduire les délais de réponse des ser-vices. Il s’agit d’un espace hautement sécurisé pour le paiement en ligneet les sommes sont directement versées sur le compte du Trésor public dela mairie. Pour y accéder, les familles doivent se munir de leur coded’accès.

La mise en œuvreLa mise en œuvre du projet s’est déroulée en interne. Elle a nécessité unecollaboration entre les services municipaux Enfance et petite enfance,Communication et citoyenneté, le webmaster et le Trésor Public. Des fa-milles de Blanquefort se sont portées volontaires pour effectuer les testspendant plusieurs mois avant l’ouverture au grand public. Le coût de fonc-tionnement du projet s’élève à 4 150 euros pour 2005 et devrait être dumême montant en 2006.

Bilan et perspectivesL’espace Famille multiservices a rapidement été adopté ; dès le premiermois, une centaine de familles avait opté pour le règlement en ligne. Cenombre est déjà passé à 180 familles. Après quatre mois de mise en ser-vice, 30 % des paiements des prestations municipales se font sur Internet.La réussite du projet vient de la réflexion en amont sur l’organisation et lastructuration des remontées d’informations. Grâce aux phases de teststrès intéressantes, les porteurs du projet ont pu mieux comprendre lescomportements des utilisateurs et apporter les ajustements nécessaires.

Services au public

Depuis la rentrée scolaire 2005-2006, les familles peuvent accéder à un espace Famillemultiservices réservé depuis le site Internet de la ville de Blanquefort. Grâce à un coded’accès personnalisé et sécurisé, elles effectuent leurs démarches administratives tellesque les inscriptions aux centres de loisirs ou le paiement sécurisé en ligne, notammentpour la cantine scolaire. Cet espace Famille propose également de nombreusesinformations personnalisées selon les activités auxquelles sont inscrits les enfants.

E-ADMINISTRATION

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VILLE DE BLANQUEFORT (33)

L’espace Famillepour un quotidien simplifié

Le projet

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Porteur du projet > Commune de BlanquefortNombre d’habitants > 15 000Contexte territorial > Première zone d’activité économiquede la communauté urbaine de Bordeaux, ayant triplésa population entre 1970 et 1990Contact > Tél. : 05 56 95 50 95

Courriel : [email protected] : www.ville-blanquefort.fr Rendre plus facile le quotidien

pour les familles et donnerl’envie de s’impliquer plus

aisément dans la vie de la citégrâce à internet.” “

Vincent Feltesse,maire de Blanquefort

Page 7: Tome 2 : Services au public

Grâce à son programme Ch@mbly, Ville numérique pour tous, la commune a déjàrendu accessible son site Internet aux non-voyants, mis en place des téléprocéduresou encore adopté la téléphonie sur IP. Le nouveau service de rappel automatique,appelé call back est l’équivalent d’un Numéro Vert pour l’utilisateur : l’usager indiqueson numéro de téléphone sur la page d’accueil du site Internet de la ville.Le serveur informatique se charge du rappel et de la mise en relation avec le standardde la mairie en moins de 4 secondes.

VILLE DE CHAMBLY (60)

Un clic...et la mairie vous rappelle

Le projet

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Porteur du projet > Commune de ChamblyNombre d’habitants > 9 200Contexte territorial > Territoire multipolaire et faiblementurbanisé, commune-centre de la communauté de communesdu Pays-de-Thelle, au sud de l’OiseContact > Tél. : 01 39 37 44 00

Courriel : [email protected] : www.ville-chambly.fr

Les enjeuxEn utilisant au quotidien des applications informatiques novatrices,Chambly fait figure de pionnière parmi les villes de moins de 10 000 habi-tants. La commune a choisi la téléphonie sur IP comme mode de commu-nication standard. Tous les agents municipaux bénéficient de leur adressede messagerie électronique. Elle est aujourd’hui la première ville àproposer un service d'appel téléphonique automatique et gratuit sur sonsite Internet. L’usager déclenche un appel par simple clic. De son côté,la collectivité peut enregistrer les conversations, remonter les fiches contactou unifier la messagerie.

La mise en œuvreLe projet call back est le fruit d’un travail de veille informatique de la communeet d’un partenariat avec deux prestataires externes : le fournisseur dusite Internet et un éditeur spécialisé en logiciels de téléphonie. La muni-cipalité est le pilote et le moteur du projet avec un investissement logi-ciels et serveurs de 12 500 euros auquel s’ajoute un budget demaintenance de 2 100 euros par an.

Bilan et perspectivesLe service de rappel automatique génère en moyenne 50 appels télépho-niques par semaine, émis à partir du call back, qui parviennent directe-ment sur le standard de la mairie. À moyen terme, le dispositif devrait êtreintégré à la signature des courriels des agents communaux. Il est égale-ment prévu de développer le service sur d’autres pages du site Internetafin de contacter directement les services, comme par exemple l’état civilou l’urbanisme. Enfin, le call back devrait prochainement être accessibleà partir du site de la communauté de communes du Pays-de-Thelle.

Services au public

E-ADMINISTRATION

81Les habitants ont conscience delamodernisation engagée. Aux élusd’expliquer que ce changementest plus qu’unemultitude d’actionsséparées et qu’il s’inscrit dans le cadred’unemodernisation construite.”“

Michel Françaix,député-maire deChambly

Page 8: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxBien avant que l’État ne lance, en 2003, un appel à candidatures pour ledéveloppement de cartes de vie quotidienne, la ville du Port avait déployéla sienne. Dès 2001 en effet, le lancement de ce projet exprime la volontédes élus municipaux d’utiliser les TIC comme outil de cohésion sociale. Lacarte Totem vise à favoriser un équilibre entre les différentes couches so-ciales afin qu’elles puissent accéder plus facilement aux différents ser-vices, activités et prestations municipales dont les tarifs sont calculés enfonction des revenus familiaux.

La mise en œuvreLe démarrage de la carte Totem a eu lieu en octobre 2002. Principal por-teur du projet, le Centre communal d’action sociale du Port a reçu le sou-tien de deux partenaires de taille, la région et l’Europe. Au-delà des31 écoles primaires de la commune, la piscine municipale, le service deportage de repas et deux associations culturelles ont également été équi-pés du dispositif. En tout, 10 000 cartes Totem ont été mises en service,pour un investissement total de plus de 90 000 euros.

Bilan et perspectivesSi, au lancement du projet, certains parents et enseignants appréhen-daient la mise en service du dispositif, la satisfaction des premiers utilisa-teurs a vite dissipé les doutes. Les enfants apprécient la carte Totem quiles valorise. Pour les parents, le principe du compte d’avance est avanta-geux. À terme, la carte pourrait être étendue aux collégiens et lycéens dela ville pour le contrôle d’accès et la restauration. De nouveaux prestatairessont susceptibles d’y être associés (associations, commerçants, etc.).L’interopérabilité avec les villes voisines devrait rendre possible l’utilisationd’une même carte sur l’ensemble du TCO (Territoire de la Côte Ouest).

Services au public

Destinée aux familles, la carte Totem sans contact et à puce, personnalisée par une photo,donne accès aux prestations directes du CCAS (Centre communal d’action sociale),de la ville ou du réseau associatif. De nombreux services y sont associés : restaurationscolaire, accueil pré/post scolaire, gestion des crèches, portage des repas aux personnesâgées, billettique à la piscine municipale, accès aux activités culturelles et sportives.Le système autorise toutes statistiques de fréquentation et de consommation. Il devientdonc une précieuse aide à la décision pour les gestionnaires des prestations de services.

E-ADMINISTRATION

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VILLE DU PORT (LA RÉUNION)

Carte Totem, sur la pistedes multiservices

Le projet

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Porteurs du projet > Commune du Port et Centre communald’action sociale du Port (CCAS)Nombre d’habitants > 38 675Contexte territorial > Doit son nom aux infrastructuresportuaires, les plus importantes de l’île. Le tissu associatifet culturel et la jeunesse ont incité les élusà la mise en œuvre de la “carte citoyenne” TotemContact > Tél. : 0 800 22 91 40 - www.reunion.port.fr

L’égalité des chances passe aussipar l’égalité face aux loisirs, face aux activitésextra-scolaires, face au service public…La carte Totem est avant tout unmoyende garantir cette égalité sociale qui participeà la cohésion d’une société.”“

Jean-Yves Langenier,maire du Port, conseiller général de La Réunion

Page 9: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxLa sécurité des populations est au cœur des préoccupations de la mairiede Gueugnon. Dans une ville exposée tout à la fois aux risques d’inondationet de pollution, la collectivité cherchait à mettre en place, en complémentdes moyens d’information traditionnels, une solution efficace pour préveniren cas d’urgence les citoyens dans des délais très courts. L’alerte parSMS est en mesure de répondre à ces besoins par la diffusiond’informationsentempsréelet24heuressur24.Elleoptimiseainsi l’efficacitédes interventions des services d’urgence, en réduisant les conséquencesdes crues et des pollutions.

La mise en œuvreC’est en novembre 2005, à l’occasion de la remise des trophées VillesInternet, que le maire a pris la décision de mettre en place Alerte SMSpour prévenir et informer la population. Après s’être renseignée auprèsd’autres collectivités ayant adopté un dispositif similaire d’alerte,Gueugnon a procédé à un appel d’offres pour choisir un prestataire capabled’apporter une solution rapide, économique et évolutive. La ville a investi1 465 euros dans la solution retenue et 750 euros dans sa réalisation(gestion de la page d’inscription).

Bilan et perspectivesDémarrée courant 2006, l’opération Alerte SMS a convaincu plus de 250personnes dans les semaines suivant son lancement. Les inscriptionssur le site Internet de la ville s’accélèrent et la mairie espère atteindre unmillier d’inscrits à moyen terme. Prochainement, le service d’alerte parmini-messages s’étendra à d’autres sujets : information citoyenne, admi-nistration générale ou évènements culturels et sportifs. Il sera égalementcomplété par un dispositif d’information par courriel ou message vocalsur téléphone fixe.

Services au public

La ville de Gueugnon, située en zone inondable, doit aussi faire face à la présenced’une activité industrielle en centre-ville, en particulier d’une usine qui stocke desproduits dangereux. Pour informer rapidement les populations en cas de pollutionindustrielle ou de crue, la mairie a mis en place un système d’alerte par SMSpour les habitants qui se sont inscrits à ce service.La ville est, en effet, très orientée vers le développement des TIC. Elle fait d’ailleurspartie des douze villes françaises à avoir obtenu quatre arobases au dernier concoursVilles Internet (cf. le site : www.villes-internet.net).

INFORMATION AUX CITOYENS

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VILLE DE GUEUGNON (71)

Alerte SMSau service de la population

Le projet

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Porteur du projet > Commune de GueugnonNombre d’habitants > 8 913Contact > Tél. : 03 85 85 50 50

Courriel : [email protected] : www.gueugnon.fr

Nous devons utiliser lesmoyensde communicationmodernes pourinformer rapidement nos concitoyens.Le système Alerte SMS prouvera sonutilité comme service quasi immédiat etgratuit à la population.”“

Alain Bailly,maire deGueugnon, conseiller général

Page 10: Tome 2 : Services au public

La mise en œuvreParallèlement à l’embauche des deux animateurs de la cyberbase, agermé en novembre 2005 le projet de redynamiser le site de la ville. Lamunicipalité a choisi l’outil TéléNetCité lors du vote du budget en mars2006. La mise en place de TéléNetCité est prévue dans les prochainsmois et la formation dispensée par France Télécom aura lieu dans leslocaux de la commune.

Bilan et perspectivesIl est aujourd’hui trop tôt pour faire un bilan, mais les perspectives sontnombreuses. Ainsi la commune souhaite établir un partenariat avecl’office de tourisme communautaire afin de rencontrer davantage d’acteurslocaux et d’élargir les contenus du site. Avec TéléNetCité, il sera possiblede réaliser des reportages sur l’actualité du territoire comme les Journéesdu Patrimoine, de mettre en ligne les discours des élus, ou d’annoncerles projets municipaux. Le site pourra également présenter des person-nalités locales comme, par exemple, les champions aixois de canoë-kayak.

Services au public

Aixe-sur-Vienne a ouvert en mai 2006 sa cyberbase, un centre multimédia d’initiationet d’approfondissement à Internet et aux nouvelles technologies. Recrutés à cetteoccasion pour impulser une nouvelle dynamique au site Internet de la ville, deuxanimateurs assurent l’accompagnement du public. Ils bénéficient du programmeTéléNetCité de France Télécom. Cet outil audiovisuel enrichi permet de réaliserdes reportages vidéo, afin de rendre le site plus interactif et plus proche du citoyen.

INFORMATION AU CITOYEN

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VILLE DʼAIXE-SUR-VIENNE (87)

TéléNetCité, pour doperle site de la commune

Le projet

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TÉ Porteur du projet > Commune d’Aixe-sur-VienneNombre d’habitants > 5 466Contexte territorial > Territoire semi-rural situé à 15 kilomètresde Limoges, capitale régionaleContact > Tél. : 05 55 70 77 00

Courriel : [email protected] : www.mairie-aixesurvienne.fr

Les enjeuxGrâce à la vidéo, la municipalité souhaite rendre le site de la communeplus vivant. Il s’agit d’utiliser le site Internet comme outil de promotionpour informer les Aixois sur les nombreux services qui leur sont proposés,tels que les crèches, les piscines ou la cyberbase, mais aussi pour faireconnaître la vie de la commune. Le site doit par ailleurs contribuer à latransparencede lapolitique locale,enexpliquantmieux lesactionspubliques,ainsi que les compétences de la commune et de la communauté decommunes.

Désinstitutionnaliserle site pour le rendre

plus attractif.” “Daniel Nouaille,maire d’Aixe-sur-Vienne

Page 11: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxEn créant un portail Internet citoyen, Hénin-Beaumont s’inscrit dans la ré-forme des services publics et renforce la relation de proximité avec les ha-bitants, les acteurs du monde associatif et les partenaires institutionnels etéconomiques. Le site est également accessible aux personnes mal-voyantes. En plus de sa dimension de démocratie participative, le portailInternet citoyen valorise les atouts de la commune et constitue un relaisdynamique d’information et de communication. Une carte interactive pré-sente, par exemple, le détail des travaux de voirie ou encore le calendrierde collecte des déchets.

La mise en œuvreConvaincu de l’importance des TIC, Gérard Dalongeville, le maire, a sou-haité promouvoir une réelle interactivité avec ses concitoyens. Le portail etses 700 pages de contenu sont le fruit d’une large consultation des ac-teurs locaux et de la mobilisation de l’équipe municipale. Pour créer un sitequi réponde aux attentes, la mairie a fait appel à deux prestataires externes: Telmédia pour sa réalisation et 712 Productions, qui a organisé le lance-ment du portail. De réunions hebdomadaires en comités de pilotage, leportail a vu le jour en neuf mois seulement.

Bilan et perspectivesLe portail Internet citoyen de la ville d’Hénin-Beaumont est en constanteévolution. Il est ainsi prévu de créer un espace presse et de développerles rubriques multimédias avec plus de photographies, plus de sons etplus de vidéos. Afin de favoriser les échanges avec les acteurs de la com-mune, le portail sera bientôt doté d’un module de sondage, d’une news-letter et d’un forum de discussion (chat). La carte interactive du portail quimentionne précisément les évènements, tels que les travaux de voirie,devrait être étendue à la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin.

Services au public

Depuis janvier 2006, la commune d’Hénin-Beaumont dispose d’un portail Internetcitoyen. Outil évolutif et réactif de démocratie et de citoyenneté, il traite de l’actualité localeà travers une présentation claire, rapide et efficace. Avec ce portail interactif actualiséen temps réel, les habitants peuvent s’adresser aux élus ou au service municipal de leurchoix. Ils ont également accès à des téléservices, tels que le téléchargement de ladéclaration de revenus ou d’une demande de permis de construire.

Porteur du projet > Commune d’Hénin-BeaumontNombre d’habitants > 27 000Contexte territorial > Entre Lille et Lens, située à proximitéde l’Eurorégion Nord-Pas-de-CalaisContact > Tél. : 03 21 74 87 00

Site : www.ville-heninbeaumont.fr

INFORMATION AUX CITOYENS

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VILLE DʼHÉNIN-BEAUMONT (59)

Le portail Internet citoyen, outilde démocratie participative

Le projet

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Le portail Internet de la villed’Hénin-Beaumont est une fenêtre ouvertesur lemonde qui s’inscrit dans unedémarche citoyenne et démocratique,dans un souci de dépassementqualitatif et quantitatif.”“

Gérard Dalongeville,maire d’Hénin-Beaumont

Page 12: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxDeux Boulonnais sur cinq disposent à domicile d’une adresse électro-nique et consultent régulièrement les sites Web, sans compter ceux quifréquentent les cybercentres aménagés notamment dans les maisons dejeunes. L’opportunité d’utiliser un outil simple comme Internet pour mieuxcommuniquer avec la population a donc été saisie par les élus, en y ajou-tant une dimension multimédia (vidéos, images fixes, sons). Une manièreconcrète de donner du sens à l’action politique en venant présenter lesprojets municipaux du moment, échanger, écouter, etc. Un moyen de dé-velopper efficacement la démocratie participative.

La mise en œuvreLoin de négliger les supports de communication traditionnels, TéléNetCitépermet de dynamiser le site Internet de la ville par l’image et le son. Dupoint de vue des moyens mis en œuvre, la ville s’acquitte d’un forfait de500 euros par mois pour le fonctionnement de TéléNetCité, et trois per-sonnes du service communication de la mairie sont impliquées dansl’animation quotidienne du service. Outre un webmaster (réalisation etmise en ligne des documents Internet), une coordinatrice assure la rédac-tion des textes (avec réception et suivi des courriels) et un réalisa-teur/monteur a en charge la partie filmée du site.

Bilan et perspectivesLa ville de Boulogne-sur-Mer profite pleinement de l’essor des nouvellestechnologies de l’information et de la communication : 100 % des foyerspeuvent bénéficier de l’Internet haut débit, des cybercentres gratuits ontété ouverts un peu partout en ville, les entreprises disposent du très hautdébit, etc. La mise en place de TéléNetCité par l’équipe municipale àl’intention des citoyens a permis à une forme nouvelle de démocratieparticipative de faire ses premiers pas à Boulogne-sur-Mer.

Services au public

Grâce à TéléNetCité de France Télécom, le maire et ses adjoints peuvent exposer auxBoulonnais, via le site Internet et multimédia (sons et images) de la mairie, les décisionsmunicipales, les orientations en matière d’urbanisme, les investissements et lesréalisations en cours, les projets, sans oublier les grands rendez-vous sportifs et culturels.Des interventions régulières en temps réel, ou quasiment, qui suscitent questions etsuggestions générant un véritable échange ouvert à tous. Et donc plus de proximité,de compréhension (notamment par rapport aux nuisances causées par les grandstravaux), de transparence, pour une démocratie délibérative.

INFORMATION AUX CITOYENS

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VILLE DE BOULOGNE-SUR-MER (62)

TéléNetCité, pour unedémocratie plus participative

Le projet

FIC

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TÉ Porteur du projet > Commune de Boulogne-sur-MerNombre d’habitants > 45 508Contexte territorial > Parmi les villes moyennes, celle qui a crééle plus d’emplois générés par les nouvelles technologiesContact > Tél. : 03 21 87 80 80

Courriel : communication@ville-boulogne-sur-merSite : www.ville-boulogne-sur-mer.fr

TéléNetCité renforce l’actionpolitique, en favorisant

l’information en temps réelet la proximité avec les

concitoyens.” “Frédéric Cuvillier,maire de Boulogne-sur-Mer,

conseiller général, vice-président de la communautéd’agglomération du Boulonnais

Page 13: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxLes photographies prises au cours de la campagne de survol de la villelaissent apparaître six nuances de couleurs correspondant aux six niveauxde déperdition (non perceptible, faible, moyenne, importante, très impor-tante, excessive). À chaque résultat son interprétation, sa recommanda-tion – « l’isolation de votre toiture doit être réparée/améliorée, il existe desventilations mécaniques contrôlées hygroréglables et des vitrages perfor-mants… ». Ainsi, la municipalité a souhaité permettre à chacun de connaî-tre l’état de l’isolation de son habitation, afin d’y apporter d’éventuellesaméliorations.

La mise en œuvreOutre un soutien politique déterminant, l’opération a bénéficié de lacollaboration de tous les professionnels du bâtiment, ainsi que desétablissements bancaires de la place, tous les partenaires ayant comprisl’intérêt général d’un tel projet et ses bienfaits en matière d’environnement.Côté financement, le projet a disposé d’un budget total de 145 000 euros(investissement/fonctionnement), alimenté à hauteur de 50 % par l’Europe(programme Leader Plus), de 20 % par la région PACA, de 10 % par leconseil général des Hautes-Alpes, les 20 % restants étant le fruit d’unautofinancement (soit un coût de 0,75 d’euro par Gapençais).

Bilan et perspectivesLes premiers résultats de l’opération ont été présentés à la Foire de Gapà plus de 10 000 personnes venues sur le stand de la ville, et plus de4 000 diagnostics énergétiques ont pu être réalisés. Une permanence aété ensuite mise en place à la fédération du BTP, et les “thermicartes”publiées sur le site de la ville de Gap via le Système d’informations géogra-phiques (SIG) développé parallèlement. En superposant les résultats dela thermographie sur leur numéro de parcelle, chaque propriétaire peutétablir son propre diagnostic. À l’issue de l’opération, l’isolation surl’ensemble de l’agglomération s’est révélée globalement satisfaisante.

Services au public

La mise en œuvre, au cours de l’hiver 2005-2006, de l’opération Thermographie aérienneinfrarouge avait pour objectif d’apporter une aide utile aux Gapençais qui vivent dans unterritoire au climat rigoureux. Concrètement, un hélicoptère équipé d’une camérainfrarouge a survolé la ville de Gap, enregistrant plus de 20 000 images numérisées,consultables en temps réel grâce à l’informatique embarquée de l’appareil. Pour chaquebâtiment, les photographies ont fait ressortir le niveau qualitatif de l’isolation des toitures(qui sont responsables de 30 % des déperditions thermiques).

INFORMATION AUX CITOYENS

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VILLE DE GAP (05)

Des habitations mieux isolées,grâce au ciel et au numérique

Le projet

FIC

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ENTI

La thermographie aérienne infrarougemise au service du développement durableet de la qualité de la vie.”

“Pierre Bernard-Raymond, ancienministre, maire deGap

Porteur du projet > Commune de GapNombre d’habitants > 38 612Contexte territorial > Ville de montagne, Gap est la capitaleéconomique des Alpes-du-Sud et la plaque tournante d’undes départements les plus touristiques de FranceContact > Tél. : 04 92 53 24 24

Courriel : [email protected] : www.ville-gap.fr

Page 14: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxEn 2003, une usine classée Seveso dégageait un nuage toxique sur lavallée de la Maurienne, déclenchant un début de panique auprès deshabitants de Saint-Jean-de-Maurienne : la mairie, submergée d’appels, arencontré des difficultés pour communiquer rapidement et efficacement…Cet événement a conduit à la mise en place d’un système d’informationde la population à l’échelon intercommunal car il n’y a pas de frontièrespour une pollution de l’air.

La mise en œuvreEn complément du lancement du Plan communal de sauvegarde 2005,le déploiement du service Contact Diffusion Multimédia a été initié par lamairie, puis porté par la communauté de communes afin de toucher unterritoire plus vaste. L’alerte initiale peut être déclenchée par un élu de di-verses manières : message vocal sur téléphone mobile ou fixe, envoi deSMS ou de fax, auprès des élus locaux, des services de secours, de laDDE, etc., et des relais d’information auprès du public. Le coût de mise enœuvre initiale s’élève à 4 500 euros HT, le budget de fonctionnement estde 1 800 euros HT/an.

Bilan et perspectivesÀ terme, le service pourrait être élargi à un territoire encore plus large(l’ensemble de la vallée de la Maurienne) ainsi qu’à d’autres typesd’informations. Pour l’heure, la communauté de communes Cœur-de-Maurienne doit finaliser la liste complète des relais d’information, ainsi quele moyen de communication retenu pour chacun.

Services au public

Afin d’alerter sa population sur les risques auxquels elle pourrait être exposée (pollution,crue, accident sur autoroute, etc.), la communauté de communes Cœur-de-Mauriennea mis en place le dispositif Contact Diffusion Multimédia de France Télécom pour prévenirla population par des relais d’information publics (mairies, écoles, bibliothèques, etc.)et privés (commerçants). En complément du service Contact Diffusion Multimédia,une option permet de laisser un message vocal sur un numéro d’accueil dans les mairiesadhérentes de la communauté de communes.

INFORMATION AUX CITOYENS

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COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CŒUR-DE-MAURIENNE (73)

Contact Diffusion Multimédia :informer vite en cas d’urgence

Le projet

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TÉ Porteur du projet > Communauté de communesCœur-de-MaurienneNombre de communes regroupées > 6Nombre d’habitants > 12 847Contact >Tél. : 04 79 64 11 44

Site : www.coeurdemaurienne.comCourriel : [email protected]

Commune exposée à de nombreuxrisquesmajeurs, Saint-Jean-de-Mauriennea décidé demettre enœuvre les nouvellestechnologies pour gérer plus efficacementles situations de crise.”“

Hervé Bottino, adjoint aumaire de Saint-Jean-de-Maurienne,vice-président de la communauté de communesCœur-de-Maurienne

Page 15: Tome 2 : Services au public

La mise en œuvreInitié à l’automne 2005, le projet a pris en compte l’ensemble des attentesdes services municipaux en termes de communication. L’accent a étémis sur les nouveaux usages qu’il permet. Une fois le prestatairesélectionné, l’installation a été très rapide. Le site Internet de la ville a servide base au site Wap et les fonctionnalités proposées ont été utilisablesimmédiatement. Après une période de test durant l’été 2006, le service aété présenté à la population à la rentrée et il est désormais pleinementopérationnel.

Bilan et perspectivesEn complément de Ma ville en poche, la municipalité propose d’utiliser latechnologie mobile pour diffuser des informations ciblées aux habitantsqui en font la demande. Ainsi des alertes par SMS pourront être envoyéesen cas de fermeture exceptionnelle d’un équipement, de nécessité d’unedémarche administrative urgente… De même, les habitants d’Issoudunont désormais la possibilité d’écrire directement à leur maire par SMS.

Les enjeuxOutre la mise à disposition d’informations municipales aux personnes enmobilité, l’intérêt de ce service Wap, Ma ville en poche, réside dans sagratuité. L’intégralité de son financement est en effet assurée par des par-tenaires extérieurs. Un avantage dont bénéficient les utilisateurs puisquel’accès au Wap, Ma ville en poche, n’est pas surtaxé. Ce nouvel outil vientdonc compléter ceux qui existent dans les domaines d’Internet, de latéléphonie mobile et de l’audiovisuel. Leur objectif commun : délivrer lemaximum de services et d’informations, de la façon la plus intéressante,la plus rapide et la moins coûteuse possible.

Services au public

Avec Ma ville en poche, la mairie d’Issoudun a souhaité mettre à la disposition deshabitants du bassin de vie de la commune, un portail Wap consultable sans surcoûtdepuis leur téléphone mobile. En plus des informations municipales, ils peuvent y trouverdes renseignements pratiques allant des programmes de cinémas aux horaires de lapiscine. Ce projet s’inscrit dans la continuité de la politique volontariste de multiplicationdes usages et de l’accès aux TIC engagée par Issoudun et sa communauté decommunes depuis plusieurs années.

INFORMATION AUX CITOYENS

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VILLE DʼISSOUDUN (36)

Ma ville en poche,Issoudun sur le WAP

Le projet

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TÉ Porteur du projet > Commune d’IssoudunNombre d’habitants > 14 000Contexte territorial > Territoire rural de la région CentreContact > Tél. : 02 54 03 36 36

Courriel : [email protected] : www.issoudun.fr

Rapprocher collectivitéset citoyens, offrir à chacunles outils qu'il est en droit

d'attendre sont des exigencespour l'avenir. Cette ambitionconstitue la noblesse du

service public. À Issoudun,nous nous efforçons au

quotidien de la concrétiser.” “André Laignel, ancienministre,

maire d’Issoudun

Page 16: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxKingersheim s’affiche comme un laboratoire d’idées et d’expérimentations.La démocratie participative, chère aux élus, repose sur la précision desinformations qui favorise une meilleure appréciation de l’action publique.La ville a ainsi créé les États généraux permanents de la démocratie.Avec l’apparition d’Internet, la municipalité considère qu’il est de son devoirde mettre les nouveaux moyens de communication au service del’information et donc de la participation citoyenne. Pour elle, il s’agit d’étendrel’esprit de démocratie participative à l’outil Internet, en s’impliquant dansla réduction de la fracture numérique.

La mise en œuvrePour lancer le projet du site Internet, la ville s’est appuyée sur l’ensembledes services municipaux et a choisi de faire appel à des spécialistespour son élaboration, prise en charge par un prestataire pour un budgetde 20 000 euros. Il faut également y ajouter la création d’un postepartiellement affecté au site. En désignant, à partir d’octobre 2003, uninterlocuteur unique pour le suivi et l’actualisation du site, la collectivitégarantit la mise à jour des données en ligne.

Bilan et perspectivesLe site de Kingersheim rencontre un vif succès avec une fréquentationde 40 000 visites en 2005. La municipalité y voit la preuve de l’utilité desinformations fournies et de leur pertinence. De plus, la collectivité, candi-date au label Villes Internet, a reçu 3 arobases au palmarès 2005, obte-nant ainsi des résultats au-delà de ses espérances.La réussite de cette réalisation repose sur une capacité d’évolution forte,qui se traduit par des mises à jour permanentes, mais également sur larelation de confiance instaurée avec les prestataires externes et le soutienconstant des élus.

Services au public

Accessible depuis janvier 2003 au grand public, le site Internet de la ville a été conçucomme un outil d’information performant, avec un contenu riche et une gestionréactive. Parmi les rubriques proposées, on peut citer, par exemple, dans le moduleassociations : la recherche d’une activité parmi la soixantaine d’associationsrépertoriées, ou la liste de toutes les coordonnées utiles et à jour. Lors du lancementdu projet, la municipalité a souhaité soumettre le site à une évaluation extérieureen se portant candidate au palmarès Villes Internet.

L’information est le premier pilierde la participation des citoyens.Sans information, on ne peut imaginerque les citoyens appréhendentcorrectement l’action publiquedans une société complexe.”“

DÉMOCRATIE LOCALE/CITOYENNETÉ

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VILLE DE KINGERSHEIM (68)

Un site Internet performantau service des citoyens

Le projet

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Jo Spiegel,maire de Kingersheim

Porteur du projet > Commune de KingersheimNombre d’habitants > 12 000Contexte territorial > Ville de la banlieue de Mulhouse àune forte croissance démographique dans les années 60Contact > Tél. : 03 89 57 04 00

Courriel : [email protected] : www.ville-kingersheim.fr

Page 17: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxAu travers de la concertation, la ville s’engage dans un processus démo-cratique qui privilégie le dialogue et la transparence. Il s’agit de restaurer ledébat public et la confiance entre les citoyens et les élus grâce à un nouveaumode de communication et de recueil des propositions de la population etde ses attentes. En fournissant des informations précises, financières,techniques et juridiques, la collectivité souhaite que les Croissillons acquiè-rent une culture de la concertation. Avec le blog, les décisions sont mieuxexpliquées et les habitants s’approprient les projets de leur ville.

La mise en œuvreInitié par la ville, le blog a été créé en interne par les services municipaux.Il a coûté 150 euros pour un abonnement d’un an. En revanche, la retrans-mission de la concertation a été confiée à un prestataire externe. La ville aopté pour un forfait de retransmission de trois réunions publiques en directsur le web pour un coût total de 9 000 euros. Afin de garantir l’affluencedes habitants, une campagne de communication a relayé l’informationdans le magazine municipal, lors des vœux des élus, par des tracts dansles boites aux lettres, ainsi que par des SMS et des courriels.

Bilan et perspectivesPendant la retransmission de la concertation, le site de la ville a enregistréprès de 600 connections, auxquelles il faut ajouter les 2 000 visitesintervenues dans le mois qui a suivi. Le succès du blog montre que lesCroissillons, très attachés à leur ville, sont prêts pour une nouvelle formede démocratie participative. La prochaine concertation devrait porter surle paiement en ligne des prestations municipales, en particulier de larestauration scolaire, des centres de loisirs, des crèches et de l’école demusique. La commune envisage de lancer ce nouveau projet à la rentrée2006/2007.

Services au public

Début 2006, Croissy-sur-Seine a créé un blog comme outil de démocratie participative.En complément du blog, la municipalité a lancé une concertation retransmise en directsur le site de la ville : les habitants ont été consultés sur le devenir du château de Chanorieret de ses dépendances, édifiés dans les années 1750. Animée par des professeursd’architecture et d’urbanisme, la concertation a été l’occasion pour les citoyens de poserleurs questions en direct. Puis, pendant les cinq semaines qui ont suivi l’évènement,le blog a reçu environ 2 000 visites.

Par la concertation, nous pouvonssortir d’une conception trop techniqueou esthétique d’un projet afin de luidonner une âme, le rendre plus vivant,l’inscrire dans l’histoire de la ville.”“

DÉMOCRATIE LOCALE/CITOYENNETÉ

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VILLE DE CROISSY-SUR-SEINE (78)

Le citoyen au premier planavec la concertation en ligne

Le projet

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Jean Roger Davin,maire deCroissy-sur-Seine

Porteur du projet > Commune de Croissy-sur-SeineNombre d’habitants > 9 951Contexte territorial > Commune résidentielle des YvelinesContact > Tél. : 01 30 09 31 00

Courriel : [email protected] : www.croissy.com

Page 18: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxVille dynamique à la croissance économique et démographique soutenuedepuis une dizaine d’années, Les Herbiers est la première commune de larégion à adopter le vote électronique. Accessible à tous les électeurs, levote électronique est fiable, entièrement automatisé et limite les risques defraude. Pour la collectivité, cette réalisation se traduit positivement entermes d’image, d’économies et de développement durable.

La mise en œuvrePour mener le projet à terme, la ville a retenu l’entreprise France Élections.Elle a investi 50 400 euros HT pour douze machines (dont 12 000 eurosd’aide de l’État). À cette occasion, une formation spécifique a été dispen-sée aux élus et aux personnels concernés (achat du logiciel et formationpour un montant de 6 600 euros HT). Des démonstrations ont été organi-sées dans plusieurs lieux publics. Une amélioration sensible de la gestiondes votes a été constatée, de même qu’un nombre limité d’erreurs et defraudes. Fiable et autonome, en mesure de comptabiliser les votes blancs,« la machine à voter » n’est connectée ni à Internet, ni à un réseau, élimi-nant ainsi tout risque d’attaque ou de piratage.

Bilan et perspectivesLe vote électronique a séduit les électeurs herbretais, la participation pas-sant de 43 à 47 %. Si les campagnes d’information menées auprès de1 200 habitants ont largement contribué à ce succès, elles ont égalementrépondu aux interrogations sur la fiabilité, l’anonymat ou la possibilité defalsification des votes : dès la fermeture du bureau de vote, les résultats dece scrutin ont été connus. Enfin, les rares difficultés rencontrées par lespersonnes handicapées ont été depuis surmontées.

Services aux public

Afin de minimiser les dépenses liées à l’organisation des élections et d’optimiserla mobilisation du personnel, le maire des Herbiers a décidé de mettre en placeun système de vote électronique, dès les élections européennes du 13 juin 2004.Le principe en est simple : l’électeur sélectionne, sur une machine installée dans lebureau de vote, son candidat en appuyant sur un bouton puis valide son choix.L’appareil stocke les suffrages sur une cassette, apportée par la suite au bureaucentralisateur pour les résultats.

Le vote électronique, une solutionpourmoderniser les scrutins en toutesécurité. Plus de gaspillage de papier,plus de dépouillement ! Les résultats,fiables à 100%, sont connusdès la clôture du scrutin.”“

DÉMOCRATIE LOCALE/CITOYENNETÉ

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VILLE DES HERBIERS (85)

Vote électronique :simplicité rime avec fiabilité

Le projet

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Marcel Albert,maire des Herbiers

Porteur du projet > Commune des HerbiersNombre d’habitants > 15 000Contexte territorial > Quatrième ville de Vendée, au centredu haut-bocage vendéenContact > Tél. : 02 51 91 07 67

Courriel : [email protected]

Page 19: Tome 2 : Services au public

Services au public

En 2001, la ville d’Agen a mis en place une politique de démocratie participativeen créant cinq comités de quartier et un conseil des jeunes. Pour favoriser les échangesavec les habitants, la commune a décidé de privilégier l’outil Internet. C’est dans cetesprit que sont nés en 2002 les sondages en ligne. Des questions précises sont poséessur Internet. Les citoyens connectés ont droit à l’une des trois réponses possibles :positive, négative ou pas intéressé. Ainsi la commune peut régulièrement évaluerles attentes de ses habitants.

DÉMOCRATIE LOCALE/CITOYENNETÉ

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VILLE DʼAGEN (47)

Sondages en ligne pour unee-citoyenneté renouvelée

Le projet

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Notre devoir est de réussir la synthèse entredémocratie représentative et démocratieparticipative, car notre responsabilitéest de construire et transformer notre villepour ses habitants et avec eux.”

“Patricia Henry, adjointe aumaire d’Agen, chargée des TIC

Porteur du projet > Commune d’AgenNombre d’habitants > 32 180Contexte territorial > Agglomération d’équilibre entre Toulouseet Bordeaux, ouverte vers le Gers et la Dordogne, et aux autresvilles du département (Marmande, Villeneuve-sur-Lot, Nérac)Contact > Tél. : 05 53 69 47 47

Courriel : [email protected] : www.ville-agen.fr

Les enjeuxAgen développe avec les sondages en ligne une nouvelle forme de ci-toyenneté. Les habitants internautes répondent aux questions qui les in-téressent. Ils peuvent ainsi donner leur opinion, s’exprimer sur des projets,participer de manière ludique et moderne à la vie de la cité. Il s’agit d’uneforme d’engagement : la ville recueille l’opinion d’un certain nombre de sescitoyens, qu’elle peut éventuellement exploiter a priori ou a posteriori dansl’élaboration ou l’amélioration de certains projets municipaux. Les sondés,identifiés par leur adresse IP, ne peuvent voter qu’une fois par consultation.

La mise en œuvreLe webmaster de la ville s’est chargé du développement du projet “son-dage en ligne”. Aucun financement particulier n’a été nécessaire. En effet,le service communication de la commune élabore les questions, puis traiteles réponses en liaison avec la cellule démocratie locale. Les résultats sontensuite transmis aux élus et aux services de la ville. Pour que le dispositifdemeure vivant et évolutif, le sondage est modifié tous les trois mois. Cetteaction a été menée dans le cadre de la candidature de la ville au labelVilles Internet. Résultat : Agen a reçu quatre arobases.

Bilan et perspectivesAvec déjà 15 sondages effectués et archivés, le bilan est positif. Selon lesquestions posées et la durée du sondage, le nombre de participants variede 170 à plus de 800. L’outil est intéressant et, même s’il ne reflète quel’opinion des internautes votants, il mérite d’être optimisé. Il faut encoreaffiner les questions et mieux anticiper les sondages afin d’améliorer laréflexion des élus et leur prise de décision. Depuis septembre 2006, unchat permet aux internautes de dialoguer directement avec le maire, tousles deux mois pendant deux heures, sur les sujets qui les intéressent.

Page 20: Tome 2 : Services au public

Les enjeuxPour les services municipaux, il s’agit de sensibiliser la population àl’innovation en s’appuyant sur les TIC pour proposer des services aux ci-toyens, aux entreprises, aux commerçants. Aux habitants, la Web TVdonne la possibilité de s’exprimer, de se sentir impliqués et de découvrirleur ville.

La mise en œuvreLes films sont réalisés par une équipe de cinq journalistes indépendantsde la mairie (Florès Conseil). Un comité de rédaction, composé d’une dou-zaine de personnes (élus, représentants du service jeunesse, du cabinetdu maire, des associations), a pour mission de choisir les sujets. Le bud-get annuel (300 000 euros) permet de réaliser 60 films pour Web TV, enplus de six films de quartiers. Le conseil général des Hauts-de-Seineapporte son soutien au projet Web TV, dans le cadre de la politiquesociale et urbaine de la ville.

Bilan et perspectivesLa ville diffuse chaque mois cinq films de Web TV (d’environ trois minuteschacun) sur le site Internet municipal. Après le lancement du projet, on anoté une nette augmentation du nombre de consultations du site (16 500visiteurs en mars 2006). Déjà plus de 110 films sont archivés. La ville orga-nise régulièrement des projections afin de diffuser les sujets déjà réalisés.

Services au public

Le principe du projet Web TV est simple : donner la parole aux citoyens qui souhaitentpartager leur réflexion et s’exprimer sur la vie de la cité. La Web TV n’a pas vocationà valoriser les services municipaux et leur action au service du citoyen, mais plutôtde faire le portrait des habitants de Villeneuve-la-Garenne au travers de leurs activitéset de leurs idées.

DÉMOCRATIE LOCALE/CITOYENNETÉ

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Le projet

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Porteur de projet > Commune de Villeneuve-la-GarenneNombre d’habitants > 25 000Contexte territorial > En pleine rénovation urbaine,elle encourage l’implantation de zones d’activités en vuede créations d’emploiContact > Tél. : 01 40 85 57 00

Courriel : [email protected] : www.villeneuve92.com

VILLE DE VILLENEUVE-LA-GARENNE (92)

Web TV,la nouvelle petite lucarne

Grâce à laWeb TV,nous offrons aux habitantsqui ont la volontéde s'y exprimer, un accèsauxmoyensmodernesde communication.”“

Alain-Bernard Boulanger,maire de Villeneuve-la-Garenne