Upload
magazine-trajectoire
View
247
Download
7
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Des rencontres, des opinions, de l'élégance TRAJECTOIRE est devenu, ces dernières années, le magazine ayant le plus d’abonnés payants en Suisse romande… Ce qui nous pousse à l’excellence. A la fois élitiste, qualitatif et indépendant, il s’adresse principalement aux leaders d’opinion.
Citation preview
L’ax
e du
luxe
Gen
ève -
Lau
sann
e - G
staad
- Ve
rbier
ÉTÉ 2010CHF 9.- / € 6.-
SPÉCIAL HOMMESn° 91
TRAJE
CTOIRE
n°9
1 É
té 20
10
TRAJECTOIRE n°91
SOMMAIREÉté 2010
TRAJECTOIRE 2 Été 2010
06 RUEDURHÔNE Dernières nouvelles de l’artère du luxe.
10 REPéRAGES Quelques adresses sélectionnées pour vous.
16 FESTIVALS Les moments forts du Paléo, de Gstaad, de Verbier et du Montreux Jazz Festival.
22 CULTURE Trois livres, trois films, trois galeries.
28 LANGLANG Ambassadeur, virtuose du piano, Lang Lang nous ouvre les portes de son univers.
32 MONTBLANC Lutz Bethge le charismatique CEO de Montblanc.
40 MODE Zoom sur les tendances estivales masculines.
50SpÉcial HommeS Dix-neuf hommes, dix-neuf trajectoires
50 Stéphane Garelli52 Roger Federer54 Laurence Graff56 Maxim Vengerov58 Paulo Coelho60 Alexandre Peraldi62 Peter Zumthor64 Arnaud Carrez66 Philippe Morel68 Carlos Rosillo70 Philippe Rochat72 Lambert Wilson74 Sébastien Buemi76 Denis Asch78 Jean-Paul Barbier Müller80 Pierre Jacques82 Stéphane Schaffter84 Michel Pont86 Alexis Gouten
C M Y K HERMÉS LMH AD CAMPAIGN 10 ARCEAU CHRONO INSTITUTIONNELLE Document Size: 230X300 mm Calitho 04-10-58678 Magazine: Trajectoire (CH)
Montre “Arceau” chrono, mouvement automatique, bracelet en veau Barénia.
POUR INFORMATION:032 366 71 [email protected]
LMH_Adv_Trajectoire_Instit_CH.qxd 6.5.2010 11:12 Page 1
TRAJECTOIRE 2 Été 2010
TRAJECTOIRE n°91
SOMMAIREÉté 2010
TRAJECTOIRE 4 Été 2010
92 AUTOMOBILE Mercedes Benz dévoile sa nouvelle Classe E Cabriolet.
98 INTERIEUR Intemporelle et épurée, découverte de la demeure d’Eric Collombin.
102 SAVEURS 3 tables à découvrir.
104 CIGARE James Risse, entre harley-davidson et cohiba robusto.
110 SPA Détente et bien-être.
116 ESCAPADES Nos trois coups de cœur parisiens.
118 éVASION Edimbourg, un voyage au-delà du temps dans l’ambiance moyenâgeuse de la capitale.
120 JORDANIE La découverte d’un oasis au milieu de Moyen-Orient.
UNMAGAZINEDUGROUPEWWW.ANDRE-CHEVALLEY.COM
Abonnement pour 4 numéros à CHF 30.- (1 an)
Abonnement pour 8 numéros à CHF 58.- (2 ans)
Nom
Prénom
Adresse
NPA/localité
Signature
AbonnementTRAJECTOIRELe magazine de l’axe du luxe
a retourner à
Trajectoire MagazineService des lecteursCh. de la Marbrerie 11227 CarougeSuisse
TRAJECTOIRE 4 Été 2010
08.0
4.20
10 /
347
TRAJ
ECTO
IRE
- NO
91 (1
7.05)
01
6MH_
Ar
13.0
4.20
10
FORM
AT: 2
30 x
300
mm
CD
+DIG
I
TRAJECTOIRE 12 Été 2010
EN VUE
REPÉRAGESQuelques adresses sélectionnées pour vous
Par Gaëlle CHAAR
DESigN
CoURS DE DESiGN DANS UN CHâtEAUa proximité de Vevey, dans le château d’Hau-teville à Saint-Légier, l’architecte d’intérieur Jorge canete dispense des cours de décoration intérieure. Mobilier Starck et œuvres d’art contemporain se mêlent harmonieusement aux meubles d’époque pour offrir aux passionnés de design un cadre onirique et enchanteur propice à l’inspiration. Le but du fondateur du studio interior Design Philosophy ? Enseigner l’art de transcrire ses émotions dans la décoration et inviter les participants à élaborer un projet per-sonnel grâce à l’analyse des trois sources d’inspi-ration fondamentales que sont l’environnement, le lieu et la personnalité du client. choix des couleurs et des matières, sélection des meubles et des luminaires, agencement de l’espace, un véritable cours accéléré de décoration intérieure, à la fois théorique et pratique, pour les esthètes amoureux du bon goût. —
INterIor DesIgN PhILosoPhyChâteau d’Hauteville - 1806 Saint-LégierT. +41 78 710 25 34www.jorgecanete.com
gENèVE
DE L’EAStWESt à SHANGHAiaprès avoir participé au lancement de l’EastWest et redynamisé la carte « brasserie chic » du tiffany, les frères Pourcel poursuivent leur route : ils quittent genève et s’installent à Shanghai. Philippe Zemour, chef placé par les « jumeaux terribles » de la gastronomie française, poursuit le travail de ses mentors et y apporte sa touche personnelle. cochon de lait au satay, volaille de la gruyère aux jeunes légumes et jus de citronnelle, homard en rouleau de printemps, la nouvelle carte propose une cuisine raffinée aux saveurs nomades. « Philippe Zemour, chez nous depuis janvier 2009 après être passé par de grandes maisons dont celle des Pourcel à Montpellier, s’est complètement approprié l’esprit Eastwest. Son héritage, sa créativité et son expérience font de lui le parfait chef maison », se réjouit Marc-antoine Nissile, directeur général du groupe. —
eastWestRue de Pâquis 6 - 1201 GenèveT. +41 22 708 17 07www.eastwesthotel.ch
biJoUX
BijoUxDE fêtEc’est au cours d’un voyage en asie que Frédéric et Sabrina Luna, sacs sur le dos et leur fille chloë dans les bras, décident de changer de carrière pour se lancer dans la création de bijoux. « De retour en Suisse, nous avons présenté nos collec-tions au marché de Noël. Le succès a été tel que nous n’avons pas hésité à poursuivre l’aventure ». Quelques mois plus tard, la boutique chloë née à genève ouvre ses portes en plein cœur du quar-tier de Plainpalais. boudoir cosy à l’atmosphère romantique, l’arcade propose des bijoux tout aussi girly que tendance. Sautoirs en bois pré-cieux, colliers en tissu liberty, pendentifs porte-bonheur côtoient des boucles d’oreille en pierres semi-précieuses et des bagues ornées de charms. « Nous créons aussi des collections éphémères et réalisons du sur-mesure. Des bracelets pour poignets fins, par exemple, ou même des modèles uniques imaginés avec nos clientes ». —
ChLoë Née à geNèveRond-Point de Plainpalais 6 - 1205 GenèveT. +41 22 321 49 00www.chloegeneve.ch
TRAJECTOIRE 12 Été 2010 Enrique Iglesiasww
w.a
zza
rop
ari
s.co
mw
ww
ww
ww
ww
.w
.w
..ww
enenennnnnenriririririir
qu
qu
qu
qu
qqeieieieieiee
gl
gl
gl
ggl
gl
ggesesessese
iaiaiaaiiis.s.s
cocoomm
Enrique Iglesias
Trajectoire CH_230x300_AZZARO-APH.indd 1 16/03/10 11:10
TRAJECTOIRE 28 Été 2010 TRAJECTOIRE 29 Été 2010
EN VUE
L’INVITÉPar Aziz NOURELDINEPhoto Jesse FROHMAN
D oté de dix acrobates à la place des doigts,
le magicien Lang Lang, merveille chinoise
et star planétaire du classique, est de retour
à Genève pour un récital de piano au Victo-
ria Hall le 27 juin. L’occasion de retrouver la fougue de ce jeune
homme, virtuose depuis le berceau, dans un programme composé
d’œuvres de Beethoven, de Prokofiev et de sonates d’Albéniz. Le
pianiste chinois de 28 ans a insufflé du sang neuf dans le milieu
classique, avec son look décontracté, sa manière de faire le show
sur scène et de drainer un public toujours plus large, bien loin de
l’establishment classique. Mais outre la musique, le pianiste s’en-
gage pour des causes comme l’UNICEF et collabore avec des
marques de luxe comme Montblanc, qui l’a engagé comme am-
bassadeur cette année. En exclusivité, il a accepté de répondre
aux questions de Trajectoire
Depuis janvier, vous êtes le nouvel ambassadeur de la marque Montblanc. Quels sont les points communs que vous partagez avec la marque et qui vous ont poussé à collaborer avec elle ?Montblanc a ses racines dans la culture de l’écrit ce qui l’amène à
se reconnaître un engagement social et culturel particulier. Mont-
blanc soutient notamment de jeunes talents à travers le « Prix
Montblanc » attribué chaque année à des musiciens exception-
nels. Comme mon rêve est de gagner davantage d’amateurs, aussi
des jeunes, à la musique classique, je suis très heureux de cette
opportunité de collaboration. C’est la raison pour laquelle je donne
des master class à des enfants ayant des aptitudes musicales et
que je m’active comme ambassadeur de l’UNICEF, que Montblanc
soutient également à travers la campagne : « Power to write ».
Vous siégez également au conseil d’administration de la Fondation Montblanc pour la culture. Quelle y est votre im-plication ?La Fondation d’entreprise Montblanc pour la culture soutient et
honore des mécènes artistiques contemporains qui emploient leur
temps, leur enthousiasme et leur fortune à contribuer à l’émer-
gence d’artistes et de leur projet. Chaque année, la fondation re-
met le prix Montblanc du patronage des arts et de la culture. En
tant que membre du conseil d’administration, je vais soutenir cette
action à travers ma présence personnelle à autant de cérémonies
de remises de prix que possible. Je vais également jouer un rôle
dans le choix des nominés et des gagnants.
Quel type de mécène avez-vous l’ambition de favoriser ?J’aimerais découvrir et honorer plus de jeunes mécènes.
Outre Montblanc, vous avez été maintes fois ambassadeur pour votre pays comme aux Jeux Olympiques et à l’Exposi-tion Universelle de Shanghaï ; comment prenez-vous ce rôle ? Vous sentez-vous patriote ?C’est un très grand honneur et c’est très important pour moi de
représenter et de soutenir mon pays d’origine à travers le monde.
Avez-vous contribué à rendre la musique classique plus po-pulaire en Chine ?Aujourd’hui, il y a 40 millions d’enfants qui apprennent à jouer du
piano en Chine, ce que je trouve fantastique.
Vous avez vous-même commencé à jouer du piano à l’âge de trois ans. Ce n’est pas un âge auquel on a la maturité de choi-sir son instrument. Qui vous a placé devant un clavier ?C’est le film Tom & Jerry qui m’en a donné envie. Mais mes parents
m’avaient déjà acheté un piano alors que je n’avais qu’un an et
demi.
Regrettez-vous parfois de ne pas avoir eu la vie d’un adoles-cent comme les autres, mais celle d’un virtuose ?Oui, cela m’arrive, mais rarement. Rien n’est facile et il est souvent
nécessaire de sacrifier un pan de sa vie pour atteindre les buts que
l’on s’est fixés.
LE DÉMOCRATE DU CLASSIQUE Foules en délire, attitude de rock star, marques de luxe qui le convoitent : le Chinois Lang Lang est devenu la coqueluche mondiale du piano. Il joue à Genève en juin.
TRAJECTOIRE 28 Été 2010 TRAJECTOIRE 29 Été 2010
TRAJECTOIRE 37 Été 2010TRAJECTOIRE 36 Été 2010
HORLOGERIE
SÉLECTIONPar Simone RIESEN / Swiss Watch Makers
BIENHEUREUX LES HOMMES !A vous les belles mécaniques longuement étudiées, puis patiemment élaborées afin que vous puissiez arborer fièrement à votre poignet des garde-temps les mieux tournés. Chanceux que vous êtes ! Nous, jalouses ? Force est de l’admettre…
1. Raymond Weil Nabucco va, Pensiero Un mouvement chronographe mécanique à remontage automatique ETA 7753 tri-compax dans un boîtier de 46 mm en titane sablé comme la lunette. Le cadran, travaillé en relief, affiche des index appliqués rehaussés de couleur luminescente anthracite. Bracelet en crocodile noir mat, cousu façon sellier à boucle déployante. CHF 5200.-
2. Blancpain Le Brassus, Carrousel Répétition Minutes Une première : un carrousel volant une minute associé à une répétition mi-nutes au timbre cathédrale. Les lames du timbre s’enroulent une fois et demie autour du mouvement pour un son exceptionnel. Un dispositif déconnecte le réglage lors de l’actionnement de la répétition minute pour éviter tout dommage. Boîtier en or rouge. CHF env. 375’000.-
1.
2.
3.
4.
3. Zenith El Primero Striking 10th Retour aux valeurs techniques de la marque avec ce chronographe qui rend visible chacune des pulsa-tions. L’aiguille centrale marque, à chaque saut, le 1/10e de seconde, la plus petite division du temps mesurée par un calibre mécanique de série. Boîtier en or rose ou en acier de 42 mm de diamètre. Bracelet en alligator ou en acier. CHF 11’800.- acier, 24’900.- or. CHF 5200.- 4. Bell & Ross Vintage BR 123 Carbon Inspirée des an-nées 40, cette ligne rend hommage aux pilotes. Mouvement mécanique automatique ETA 2895 avec pour fonctions les heures, les minutes, la seconde indépendante et la date dans un boîtier de 41 mm en acier avec finition noire de type « carbone sous vide ». Bracelet en cuir naturel. CHF 2’700.-
TRAJECTOIRE 37 Été 2010
1. Jaermann & Stübi Seve II Les fers avec lesquels Seve Ballesteros a remporté le tournoi de golf, Spanish Open Tour en 1995, ont été fondus pour le boîtier. Un mouvement automatique avec heures, minutes, secondes, date, fonctions Course-Timer et GMT. Amortis-seurs de choc brevetés pour les coups lors de jeu protégeant ainsi le mouvement. CHF 19’500.-
2. Jaquet Droz Grande Seconde Céramique Noir Pour ce modèle qui joue le noir, un mouvement Jaquet Droz 2663A-S méca-nique à remontage automatique. Boîtier en céramique, aiguilles avec un traitement en or noir et cadran opalin noir. Juste une touche de rouge sur la pointe de l’aiguille de la grande seconde et de ses six indicateurs. Bracelet en caoutchouc à boucle en PVD noir. CHF 15’000.-
1.
2.
3.
4.
3. JeanRichard Aquascope La marque revisite un mo-dèle des années 1960. Le boîtier en acier poli et satiné, aux di-mensions de 44,5 x 40 mm pour une hauteur 11,85 mm, abrite un mouvement à remontage automatique de manufacture JR1000. Etanche à 300 mètres et lunette tournante bidirectionnelle. Brace-let en veau structuré noir ou blanc à boucle déployante. CHF 7’400,-.
4. Hermès Cape Cod Tourbillon Mouvement mécanique à re-montage manuel, Calibre Hermès H8930 VMF, avec sept jours de ré-serve de marche grâce à un double barillet en série. Boîtier et cadran guilloché main en or blanc. Anglage et polissage à la main des ponts et des mécanismes. Bracelet en alligator mat à boucle déployante de sécu-rité. CHF 210’000.-
Hermès
MODE PRINTEMPS - ÉTÉ
Ermenegildo Zegna
TRAJECTOIRE 52 Été 2010 TRAJECTOIRE 53 Été 2010
Si, hors du strict cadre du sport, la perfection devait exister, alors il faudrait qu’elle porte le nom du joueur bâlois. Et pas seulement parce qu’il présente le meilleur palmarès de toute l’histoire du jeu de tennis...
ROGER FEDERER
HOMMES
PORTRAITPar Roger JAUNIN*Photo Fadil BERISHA
rencontre avec Roger Federer, je la dois
à l’amitié qui me lie à Pierre Paganini, que
j’ai surnommé « le bourreau des corps » et
qui, un jour d’été, il y a de cela une quin-
zaine d’années, depuis ce qui était alors
le Centre national (de tennis) d’Ecublens
m’a passé un coup de fil : « Viens voir, j’ai…
quelque chose à te montrer ! ».
Ce « quelque chose » était un gamin un
peu fou, « facile » dans le geste, sinon à
gérer, en un mot comme en mille, un dia-
mant brut qu’il ne s’agissait dès lors que
de ciseler. Jusqu’à obtenir une manière de
perfection, aujourd’hui atteinte.
Roger Federer a tout gagné. Depuis le
mois de juillet de l’année dernière, après
son succès en finale du tournoi de Wimble-
don, il est détenteur du record de victoires
en tournois estampillés Grand Chelem,
devant Pete Sampras. Seize titres majeurs
ont à ce jour fait de lui le meilleur joueur de
toute l’histoire du jeu de tennis. Mais il y a
beaucoup plus et plus important que cela :
pour les millions de fans qu’il possède sur
l’ensemble de la planète, d’Europe en
Australie et d’Amérique en Asie, il est un
exemple. Un modèle. Il n’aime pas, il nous
l’a dit, le qualificatif de star. Et même s’il
est conscient de l’image qu’il véhicule, et
des responsabilités que cela suppose, il
entend avant tout être lui-même. « Tout ce
qui m’arrive, je le dois à ce sport que je
pratique et que j’aime par-dessus tout. Je
Que dire, qu’écrire qui n’ait été dit ou écrit
à propos et sur Roger Federer ? Le pari
est difficile, sinon impossible à prendre.
Le joueur ? A coup sûr le meilleur de tous
les temps. L’ami ? Un fidèle, tout simple-
ment, capable de se souvenir de chaque
moment passé en commun, capable aussi
de prêter main forte lorsque le besoin se
fait sentir. L’homme ? Parfaitement en ac-
cord avec l’image que l’on se fait de lui,
incapable de la moindre tricherie, fils,
champion et père modèle… Le champion,
justement ? L’élégance du jeu, jusque et y
compris dans, chose rare, la défaite. On
s’arrête là.
Pour ses pairs, qui sont pourtant « ses
pires ennemis », Roger Federer est un
exemple. Celui que John McEnroe a qua-
lifié de « plus pur génie que le tennis ait ja-
mais produit ». Celui à propos duquel Jim-
my Connors a dit un jour que « pour rien au
monde je n’aurai voulu le rencontrer sur un
court ». Celui qu’aujourd’hui encore Rafaël
Nadal considère comme « le numéro un
mondial, quel que soit le nom de celui qui
occupe le premier rang du classement ».
Le métier de journaliste a ceci de particu-
lier, et d’enivrant, qu’il permet parfois de
croiser la route de personnages hors du
commun. De ces hommes, ces femmes
dont on perçoit très vite qu’ils ou elles
écriront une page d’histoire, qu’ils ou elles
vous feront découvrir « autre chose ». Ma
sais ce que le tennis m’a apporté, j’essaye
simplement de lui rendre, ainsi qu’à ceux
qui s’y intéressent, ce que je lui dois, ce
qui leur revient de droit. Il n’y a là rien que
de plus normal », nous a-t-il confié un jour.
Une chose est certaine : qu’il s’arrête de-
main ou qu’il poursuive une carrière à nulle
autre comparable, Roger Federer restera
comme l’incarnation d’une manière de
perfection. Qu’il gagne ou qu’il perde, peu
importe, puisqu’il n’est pas, plus, de ces
athlètes dont l’aura est liée à leurs seuls
résultats.
Lui qui a depuis longtemps atteint une
toute autre dimension. Hors du temps,
des modes. —
*Auteur de « Roger Federer, number one ». Editions Favre, Lausanne.
TRAJECTOIRE 52 Été 2010 TRAJECTOIRE 53 Été 2010
© R
olex
TRAJECTOIRE 64 Été 2010 TRAJECTOIRE 65 Été 2010
Sportif, amoureux de la photographie et globe-trotter ayant travaillé au Mexique, à Paris et au Japon, le nouveau directeur de Cartier Suisse évoque sa trajectoire actuelle : son métier... qu’il exerce avec passion.
HOMMES
PORTRAITPar Olivier GURTNER
ARNAUD CARREZ
Quelle est la plus belle rencontre que vous ayez faite en travaillant chez Cartier ? Je sais que cela peut faire sourire, mais je
dirais sans aucun doute ma collaboration à
partir de 2002 avec Bernard Fornas, Prési-
dent de Cartier International. J’estime avoir
eu beaucoup de chance de travailler au-
près de lui à son arrivée, dans une période
critique pour l’industrie du luxe. Bernard
Fornas prend du temps pour donner sa
confiance, mais il laisse ensuite une grande
liberté d’action. Il fait preuve d’une réelle
curiosité et d’un instinct hors normes, et il
est surtout parvenu à élever Cartier au rang
de référence dans l’industrie du luxe.
Le designer japonais Tokujin Yoshioka,
aura été une autre révélation pour moi.
Cartier souhaitait organiser une exposition
à Tokyo regroupant les pièces anciennes
créées depuis les débuts en 1847. La pre-
mière rencontre était surprenante, je lui
proposais de mettre en scène l’exposi-
tion mais sa réaction était indiscernable,
typiquement japonaise. Après une visite
dans les ateliers de Cartier en France et en
Suisse, il est tombé amoureux de la maison
et sa scénographie a été exceptionnelle et
fidèle à son projet initial. Bien que Tokujin
Yoshioka pratique peu l’anglais, nous nous
sommes très bien compris.
Vous êtes un amoureux de la photographie. Avez-vous une collection personnelle ?Rires... Je ne suis pas certain d’en avoir
les moyens. Disons que je collectionne en
Vous avez participé au lancement de la « e-boutique » Cartier, en 2008 au Ja-pon. Est-ce une révolution dans la ma-nière de travailler ?Je parlerais d’une évolution plutôt que
d’une révolution, surtout dans la manière
de satisfaire nos clients. Au Japon et aux
Etats-Unis, ils peuvent désormais ache-
ter en ligne. Les autres marchés suivront
prochainement. Ce nouveau service nous
permet de mieux discerner les préférences
de notre clientèle. On sait par exemple que
les hommes achètent davantage par inter-
net qu’en boutique. Peut-être par souci de
discrétion.
Votre marque a lancé en 1984 la Fon-dation Cartier pour l’art contemporain, à Paris. Pourquoi cet intérêt pour l’art ?Tout simplement parce que l’art contem-
porain rassemble des valeurs dont Car-
tier se sent proche : modernité, créativité
et générosité. Nous avons été précur-
seur dans le mécénat d’entreprise et la
création de la Fondation le montre bien.
Il semblait important de soutenir des ar-
tistes émergents et qui méritent de se
faire connaître. Si la Fondation est un
formidable vecteur de communication,
elle ne se veut en aucun cas une source
d’inspiration pour nos créations. Elle ex-
pose actuellement le réalisateur Takeshi
Kitano, qui vient d’un pays avec lequel la
Fondation entretient une relation particu-
lière: le Japon.
amateur. Les paysages inattendus et les
gens m’intéressent beaucoup. Et j’ai eu la
chance de voyager énormément dans ma
jeunesse et d’aller à la rencontre des ha-
bitants. Pour tout vous dire, je me verrais
bien photo-reporter dans une autre vie.
C’est peut-être pour cela que j’aime tra-
vailler dans différents pays.
Vous êtes un ancien rugbyman interna-tional. Cette expérience vous sert-elle aujourd’hui ?L’expérience s’est révélée très anecdo-
tique, j’ai joué une fois dans l’équipe natio-
nale mexicaine en match amical, alors que
je travaillais pour Cartier là-bas. Mais le
sport garde toujours une place importante
dans ma vie, pour maintenir un équilibre
sain.
Quelle a été votre plus grosse bourde ?Avoir été trop impatient et indiscret. Quand
je suis arrivé au Japon, j’attendais un jour
dans un magasin où l’employée était lente
à mon goût, je m’en plains à ma femme en
français et l’employée me répond du tac
au tac dans la même langue… Je ne vais
pas m’étendre sur la gêne ressentie sur le
moment... Je suis conscient de souvent
manquer de patience, étant un « occidental
pressé », le Japon m’a beaucoup appris sur
ce point. —
TRAJECTOIRE 64 Été 2010 TRAJECTOIRE 65 Été 2010
© C
artie
r
TRAJECTOIRE 72 Été 2010 TRAJECTOIRE 73 Été 2010
E n un an, l’acteur français a
tourné trois films, mis en
scène une pièce de théâtre
et joué dans une comé-
die musicale. Fait rarissime, il est la tête
d’affiche de deux des trois films français
sélectionnés en compétition officielle à
Cannes: « La Princesse de Montpensier »
de Bertrand Tavernier et « Des Hommes et
des dieux » de Xavier Beauvois. Lambert
Wilson commente avec exaltation ces his-
toires de passion et de foi et cette année
de travail où s’est produite une forme de
révélation.
Lequel des deux films que vous défen-dez à Cannes mérite de remporter la Palme d’or ?Tavernier et Beauvois m’ont dit que j’étais
un spécialiste de la langue de bois en di-
sant cela, mais pour moi la récompense,
c’est d’être à Cannes. Pour les metteurs
en scène, c’est différent : obtenir un prix
à Cannes changerait leur vie. Ils le mérite-
raient tous les deux.
Le sujet de « Des hommes et des dieux » est controversé, craignez-vous les réactions ?On mentionne tout sauf le nom du pays.
Le gouvernement algérien peut se retour-
ner contre ceux qui disent que le film est
inspiré des événements de 1996. Mais je
ne pense pas qu’il puisse provoquer la co-
lère. Xavier Beauvois a manié la matière
essayages de costumes pour le film de
Tavernier. Parallèlement, je rencontrais
Beauvois avec qui j’étudiais les vies des
moines. Nous avons fait une retraite dans
une abbaye, j’ai appris le chant liturgique.
Dans le même temps, je jouais dans « A
Little Night Music » une comédie musicale
de Stephen Sondheim à Paris. Au pas-
sage, je devais préparer ma mise en scène
de « La fausse suivante » de Marivaux aux
Bouffes du Nord. C’était une période tota-
lement exaltante.
Voyez-vous cette période comme un sommet ?J’espère que ce n’est pas un sommet
parce que je suis plus ambitieux dans la
qualité. Ce que je vis depuis cet automne
ressemble à un nouveau départ au ni-
veau de ce que je peux livrer en terme de
concentration comme acteur.
Vous fallait-il la passade américaine, les expériences dans « Catwoman », dans « Prisonniers du temps », des films sans intérêt pour trouver cette liberté ?J’avais eu plus jeune des expériences
peu concluantes aux Etats-Unis. Après
avoir joué dans Matrix, j’ai donc retenté
ma chance. Mais quand vous êtes fran-
çais et que vous portez bien le costume,
vous êtes vite enfermé dans le rôle du mé-
chant diplomate. Il faut devenir une valeur
marchande pour espérer faire des choses
intéressantes à Hollywood.—
avec précaution. Notamment grâce à la
personnalité de Christian, ce moine que
j’interprète qui a été décapité avec six
autres frères. Ce personnage manifeste
une passion pour l’islam et pour l’Algérie
où il a vécu enfant et où il a accompli son
service militaire.
Jouer dans une adaptation de Madame de la Fayette, n’est-ce pas aussi réali-ser un acte militant alors que le pouvoir raille cet auteur ?Non, ce n’est pas un acte de contre-pou-
voir. Il se trouve que Bertrand Tavernier a
toujours été fou d’histoire et particulière-
ment du 16e siècle. S’il fallait trouver un
lien entre les deux films, ce serait plutôt
dans les personnages que j’interprète.
Dans « La Princesse de Montpensier »,
je joue le tuteur qui tombe amoureux de
la princesse. Je suis à la fois un lettré et
un homme d’arme, mais qui renonce à la
guerre après avoir poignardé par accident
une femme enceinte. C’est un huguenot
du 16e siècle, un homme de foi. J’ai trouvé
intéressant de devoir exprimer ces deux
types de fois très différentes : celle du hu-
guenot du 16e et celle du moine catholique
du 20e siècle.
Vous avez enchaîné les rôles cette an-née…Oui, j’ai jonglé entre quatre projets. Je sa-
vais déjà monter à cheval, mais il a fallu
répéter les combats à l’épée, faire les
Toujours beau, toujours charmant, toujours les bonnes manières, le nouveau Lambert Wilson ressemble à l’ancien en désinhibé, hyperactif et omniprésent. La preuve par trois au Festival de Cannes et dans la comédie « Imogène ».
LAMBERT WILSON
HOMMES
PORTRAITPar Sylvain MENÉTREYPhoto Kathy HUTCHINS
TRAJECTOIRE 72 Été 2010 TRAJECTOIRE 73 Été 2010
TRAJECTOIRE 108 Été 2010 TRAJECTOIRE 109 Été 2010
SHOPPING
BEAUTÉPar Nathalie RANEDA
LES PRODUITS MECS PLUS ULTRA…Ils sont beaux, virils et prennent soin d’eux ! Nos hommes investissent dans leur apparence, et ce ne sont pas les femmes qui s’en plaindront…Donnons leurs des armes pour nous plaire et se sentir bien dans leur peau.1. CHANEL Déodorant Allure, vaporisateur spray, édition Blanche CHF 44,90.- 2. CLARINS Abdo Fermeté, soin complet amincissant et raffermis-sant. 150 ml CHF 49.- 3. NICKEL Gel ultra frais à effet booster, efface les excès de la nuit. 75 ml CHF 49.- 4. SHISEIDO Soin Force Intégral, efface les signes de fatigue et de vieillissement. 50 ml CHF 158.- 5. DIOR Gel après rasage. 70 ml CHF 56.- 6. BIOTHERM Gel douche, Force. 200 ml CHF 38.- 7. LANCÔME Génific HD, activateur de jeunesse. 50 ml CHF 85.- 8. CELLMEN Masque Rare, clarifie et unifie le teint. 125 ml CHF 189.-
1.
2.3.
4.
5.
7. 8.6.
TRAJECTOIRE 108 Été 2010 TRAJECTOIRE 109 Été 2010
1. GIVENCHY Parfum, π NEO, inspiré de l’univers du film de science-fiction Matrix. 100 ml CHF 112.- 2. HERMES Parfum pour hommes et pour femmes, Voyage d’Hermès, senteur de bois frais et musqué. 125 ml CHF 116.- 3. L.RAPHAEL Soin équilibrant minéral, contrôle la brillance et maintien l’hydratation du visage. 30 ml CHF 148.- 4. DIOR Eau Sauvage Extrême, bouquet d’agrumes avec une touche de bergamote, menthe et jasmin. 100 ml CHF 132.- 5. CAROLINA HERRERA Eau de toilette, 212 MEN ICE, mélange de notes fleuries et épicées avec des touches de réglisse, de violette, de bois et de musc (édition limitée). 100 ml CHF 102.- 6. PRADA Eau de toilette, Infusion de Vétiver, touche de vétiver soulignée par des notes d’estragon, de poivre de Madagascar et de gingembre rose (édition limitée). 100 ml CHF 114.- 7. GUERLAIN Eau de toilette, L’Eau, fraîcheur glacée et vivifiante avec un duo bergamote-pamplemousse et des notes de menthe et de géranium. 80 ml CHF 105.- 8. LAURA BIAGIOTTI Eau de toilette, Mistero di Roma Uomo, mé-lange énergique d’arômes de pamplemousse, de bergamote, de mandarine, de musc, de genièvre, de patchouli et de bois de cèdre. 125 ml CHF 112.-
1.
2.
3.
4.
5.
6. 7. 8.
© Th
e Resi
denc
e
TRAJECTOIRE 112 Été 2010
Aux portes de Carthage, face à la mer, The Residence tunis et sa superbe Thalasso-Spa allient élégance et architecture arabo-andalouse aux services attentionnés d’un palace. Efficacité et discrétion pour ce lieux magique.
THE RESIDENCE TUNIS
WELLNESS
SPAPar Siphra MOINE-WOERLEN
I déalement situé à 20 minutes de
Carthage et de Sidi Bou Saïd,
The Residence Tunis est devenu
l’emblème du luxe, de la détente
et du bien-être. Devenu en quelques an-
nées une référence dans le domaine de la
thalassothérapie, ce palace, doté d’un SPA
de 3500 m2 est l’un des fleurons des rivages
méditerranéens.
Murs ivoire, piscine sertie de superbes jar-
dins, l’hôtel se dresse avec comme toile de
fond, l’azur de la Méditerranée et sa longue
plage de sable doré. Marbre d’Alicante et
fer forgé soulignent un style zen des plus
raffiné, le tout ponctué de fontaines, mobi-
liers sobres et fresques d’artistes locaux.
Les vastes chambres parées de beige et
de blanc, délicatement parfumées à la
fleur d’oranger, invitent au calme et au re-
pos. Pour créer le concept des Thermes
Marins de Carthage, The Résidence Tunis
s’est inspiré des principes bienfaisants des
antiques thermes marins. La thalassothéra-
pie intégrée à l’hôtel offre trente salles de
Reconnu comme l’une des meilleures
tables de Tunisie, les restaurants du The
Résidence le prouvent, en laissant libre
cours à la talentueuse créativité des chefs.
Afin de satisfaire les gourmets, la diététique
côtoie avec délice la gastronomie méditer-
ranéenne, tunisienne et chinoise. Grâce à
une discrète carte d’identification, on peut
se faire servir les plats des « menus Dukan »
dans les six restaurants de l’hôtel.
Enfin, pour les amateurs de greens d’ex-
ception, face à l’hôtel, au cœur d’une ré-
serve naturelle où abondent oiseaux migra-
teurs et faune sauvage, se trouve un golf 18
trous dessiné par Robert Trent Jones II.
A ne pas manquer… —
THE RéSidENCE TuNiSBP 697 - 2070, La Marsa, Les Côtes de CarthageTunisieTél +216 71 910 101www.theresidence.comwww.destinations-sante.ch
soins, une équipe de thérapeutes experts,
un hammam oriental et une piscine sous
une majestueuse coupole. Non content
d’être l’un des centres de bien-être les plus
luxueux et performants de Méditerranée,
avec le lancement de la Cure Minceur High
TechR, The Résidence est désormais un in-
contournable de l’amincissement.
Pour une cure Minceur, vous trouverez ce
qu’il y a de plus pointu contre les capitons…
Gymnastique vasculaire active du Docteur
Blanchemaison, massages remodelants de
Martine de Richeville, électrostimulation,
Cellu M6... Epuisant, certes, mais efficace !
Pour vous détendre, vous aurez droit aux
soins corps et visage Darphin, spécialiste
de l’aromathérapie. La philosophie du soin
personnalisé haut de gamme se basant sur
des formules innovantes associées à de
divines textures, l’efficacité des produits
rivalise avec le plaisir « gourmand » procuré
par le parfum des combinaisons exclusives
d’huiles essentielles.
© L
a Ré
serve
TRAJECTOIRE 114 Été 2010
La Réserve à Ramatuelle, près de Saint-tropez, est une oasis où le maître-mot – excellence – anime en permanence Michel Reybier, son propriétaire. une invitation à une réjuvénation du corps et de l’esprit s’impose.
LA RÉSERVE – RAMATUELLE
WELLNESS
SPAPar Chantal-Anne JACOT
L es jardins offrent un pano-
rama grandiose surplom-
bant la Méditerranée. L’hô-
tel comprend 7 chambres,
16 suites et 12 villas qui s’épanouissent
avec générosité dans la nature sauvage.
La Réserve Spa Ramatuelle avec 13 ca-
bines de soins, une piscine intérieure de
12 m dotée d’un parcours à jets, une pis-
cine extérieure de 30 m avec poolhouse,
un hammam et une salle de fitness, incitent
les hôtes à une détente intégrale. Un spa
intimiste de 1000 m2 décline des séjours
dédiés à l’optimisation de la qualité de vie
autour de soins originaux : soins signature
La Réserve visage et corps, protocoles
amincissant-remodelant, soins détente,
soins pour les sportifs, soins douceur pour
les mamans, soins du visage et du corps
Crème de la Mer ainsi que de nombreuses
activités physiques personnalisées.
de santé, procéder à une perte de poids,
un remodelage et une régénération du
corps.
TOUJOURS ET ENCORE DU PLAISIR !Le Chef gastronome Eric Canino, formé
chez Michel Guérard, le pionnier de la cui-
sine diététique, a créé une carte qui sug-
gère des recettes légères, savoureuses. Il
n’utilise pas de matière grasse, exceptée
l’huile d’olive, ni de sucre raffiné mais uni-
quement naturel. Le plaisir, les senteurs,
les saveurs, les couleurs se marient ainsi à
une alimentation saine et équilibrée.
LA RéSERvE RAmATuELLEChemin de la QuessineF – 83350 RamatuelleT. +33 4 94 44 94 44www.lareserve-ramatuelle.com/french
Platon répétait souvent et à juste titre que
« Le plus important n’est pas de vivre, mais
de bien vivre ! ». Une philosophie que sui-
vent méticuleusement les thérapeutes du
spa en proposant une charge globale pour
une nouvelle forme de bien-être. L’accent
est mis sur les différents objectifs et sou-
haits de la clientèle.
Une équipe pluridisciplinaire de spécia-
listes a peaufiné son savoir-faire dans le
domaine de la santé, du mieux-être et de
la beauté pour mettre au point une stra-
tégie d’avant-garde : concevoir un pro-
gramme inédit et novateur d’une semaine
minimum, « L’Expérience Régénérante
Exclusive ». Pas d’injection, ni de procé-
dure invasive, mais des méthodes douces
et naturelles. Ce concept d’action de 6
jours/7 nuits est basé sur une synergie
des meilleures techniques scientifiques
actuelles. Un seul objectif : améliorer l’état