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Transcription Claudine Toussaint – http://glonadine.com 1
LES INTESTINS, UN CONTINENT INCONNU – PARTIE 2 Conférence du 7 juillet 2013 par Thierry Casasnovas
sur le site http://vivrecru.org Transcription de la vidéo
Index Timeline Contenu
0 à 1’55 Remerciements pour Reda
2’ à 6’30 Définition du biote. Présentation des deux prochaines vidéo : les pratiques à mettre en œuvre et les liens avec les troubles dits « psy ».
7’45 Que peux-‐t-‐on dire de ce biotope
9’10 La muqueuse intestinale barrière entre le milieu interne et le milieu externe
10’05 Fonctionnement de la muqueuse intestinale
12’20 Les villosités intestinales
13’31 Qu’est ce qui se passe quand on a une flore intestinale inappropriée ?
19’ La vitamine B12
24’40 L’hygiénisme
25’40 Mécanisme de la digestion
28’ Digestion du gluten et du lait
31’ Facteurs de déséquilibres du biotope intestinal
37’ Situations propices à développer une flore intestinale inappropriée
41’50 Résumé, pro-‐biotiques et pistes d’amélioration
Définition : le biote (biotope)
Dictionnaire : Le biote : ensemble de la faune et la flore présent dans un lieu précis, un contexte naturel donné. Le biotope : Milieu biologique déterminé offrant des conditions d’habitat stables à un ensemble d’espèces animales ou végétales. (note du transcripteur)
Le biote : c’est à dire la quantité de micro-‐organismes qui se trouvent à la surface de nos intestins. On va voir à quel point leur importance est capitale. Quand on parle des intestins, du colon, de l’estomac, on fait un tout de tout cela. L’estomac n’étant qu’une excroissance du tube intestinal, du tube digestif. Toutes ces fonctions sont extrêmement reliées. Il n’y a rien qui touche chacune des parties séparément ; c’est un tout et les conditions qui touchent chacune des parties (intestins, colon, estomac, etc.) sont les mêmes partout. Elles sont partagées, elles se manifestent plus à un endroit ou à un autre pour des raisons diverses ayant attrait aux conditions de vie, au contexte, mais au final ce sont les mêmes conditions qui se manifestent avec différents symptômes. Tout n’est qu’unité, de condition et un petit peu de sagesse plutôt que l’arrogance actuelle, ça serait de reconnaître l’héritage des anciens qui ne parlait que de terrain et d’arrêter de mépriser tous ces siècles de travail en hygiénisme qui avaient été commencé par les anciens grecs et certainement bien avant ; et qu’avec un sourire arrogant, nous balayons parce que ce n’est pas scientifique. Mais ça marche ! et toc !
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Que peux-‐t-‐on dire de ce biotope ? Vous l’avez vu dans ces vidéos, souvent on parle du système immunitaire comme le système composé des globules blancs qui attaquent les antigènes, qui vont « attaquer » les mauvais agents. Je l’ai montré de multiples fois dans ces vidéos, car ce concept demande d’être travaillé et retravaillé. Pour être déprogrammé il faut du temps. Il faut du mental pour déprogrammer le mental parfois. Je vous ai montré que le système immunitaire c’est tout ce qui est en charge de protéger l’organisme contre la prolifération. Contre la venue, contre le fait qu’il soit rempli – le terme est impropre -‐ par des éléments étrangers impropres. Cela implique tout le système éliminatif et le système immunitaire car c’est la même chose. C’est pour ça que je mets dans ma taxinomie : les reins dans le système immunitaire, je mets la lymphe dans le système immunitaire, je mets les ganglions lymphatiques dans le système immunitaire. Tout ça, participe à l’épuration, au nettoyage du corps, à l’élimination des éléments étrangers. Mais qu’est ce qui fait partie, avant tout, du système immunitaire ? Pourquoi y a t il des choses étrangères à évacuer de ce milieu interne ? C’est parce que ces choses sont arrivées dans le milieu interne. Pourquoi et à quel moment passent-‐elles dans le milieu interne ? On l’a déjà vu plusieurs fois mais c’est quelque chose dont il faut se souvenir. Ça vaut le coup d’en reparler. La muqueuse intestinale : barrière entre le milieu interne et externe Quand on avale un aliment, cet aliment passe dans l’œsophage. Il marine un petit peu dans l’estomac selon les combinaisons alimentaires. Il passe dans l’intestin. Là, il se passe des choses. Mais tant qu’il est dans l’intestin, surtout si il passe ensuite dans le colon, puis la capsule anale, il n’est pas passé dans le milieu intérieur. Qu’est ce qui va faire la différence entre le milieu extérieur que sont l’œsophage, l’estomac, le colon, l’intestin grêle et le milieu intérieur : le sang, la lymphe et les cellules, les organes, les glandes ? Qu’est ce qui va faire ce passage, cette coupure, cette séparation ? C’est ce qu’on appelle la muqueuse intestinale. Cette fameuse muqueuse intestinale, dont on a vu qu’elle pouvait être extrêmement lésée, du à des phénomènes qu’on appelle d’hyperperméabilité intestinale. Fonctionnement de la muqueuse intestinale La muqueuse intestinale est vraiment très très intéressante, parce que ce n’est pas comme une feuille de papier. Une feuille de papier dans laquelle on aurait d’un coté l’extérieur, l’autre coté l’intérieur. Il faudra plutôt raisonner comme un match de football ou de rugby, comme vous préférez. Quand on progresse vers le but adverse, on progresse en se faisant des passes, passe par passe. Et c’est comme ça qu’on va pouvoir approcher et finalement mettre la passe au fond des buts. Là, c’est exactement pareil. C’est à dire que la transmission ne se fait pas au travers d’une membrane qui est soit poreuse, soit non poreuse, mais il va y avoir toute une cascade de transmissions, de transformations, de désagrégations, qui va faire que, finalement, petit à petit les produits vont être transformés et acheminés au travers de cette muqueuse intestinale. Les agents responsables de ça, appelées les bactéries de la sphère digestive intestinale. C’est ce qu’on a appelé en anglais gut flora. Il y a plus de bactéries dans nos intestins (grêle et colon) qu’il y en a dans tout le corps. Je répète : il y a plus de bactéries dans les intestins qu’il y en a dans l’entièreté du corps. Ça c’est impressionnant ! Alors le cerveau, la moelle épinière à qui nous donnons toute la prépondérance : exit ! Il y a plus de bactéries et donc il y a plus de cellules, puisque les bactéries sont des cellules, à la périphérie de nos
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intestins qu’il y en a dans l’entièreté du corps. Donc c’est une zone d’activité bactériologique, d’activité vivante de première qualité. Les villosités intestinales Ce sont des petites montagnes et des petits creux parce que en fait la paroi de nos intestins n’est pas plane et lisse mais elle est parcourue de tas de petites villosités, de tas de petites anfractuosités qui multiplient la surface d’absorption, qui multiplie la surface d’échange. Là encore, les échanges ne vont pas se faire directement au travers de la peau, ils vont se faire au travers de cellules, e cellules spécialisées. Par exemple, ce qui participe à l’assimilation finale des nutriments sont des cellules spécialisées qu’on appelle des entérocytes. Les entérocytes sont des cellules qui elles-‐mêmes, ont comme des immenses cheveux qui sont des microvillosités, donc augmentent encore la surface d’absorption. Et ces entérocytes ont une particularité qui est vraiment intéressante. C’est qu’ils « maturent », il se crée en bas de la montagne, dans la vallée entre deux montagnes et ensuite, au cours de leur vie, ils vont être acheminés tout en haut de la montagne où ils finissent par être éliminés après avoir servi. C’est comme ça qu’il y a un renouvèlement permanent de ces entérocytes. Qu’est ce qui se passe quand on a une flore intestinale inappropriée ? Le renouvèlement de ces entérocytes ne se fait pas. Il ne se fait pas au bon rythme, donc l’assimilation est empêchée. Ce qui m’a fait très très souvent dire dans ces vidéos, ce n’est pas une carence d’apport mais une carence d’utilisation. C’est à dire que énormément de produits arrivent au niveau de notre muqueuse intestinale et ne peuvent pas être utilisés. Pourquoi ? Parce que l’ailier gauche n’est pas là, le centre n’est pas là, personne ne peut faire de passe au capitaine ! Parce que les agents intermédiaires qui sont là pour faire cette transmission, cette désagrégation progressive, eux ne sont pas là. Et donc, ces produits là vont traverser le système. Au mieux, ils vont être éliminés dans les selles, au pire ils vont venir nourrir une flore indésirable. C’est là que c’est intéressant. Notre flore intestinale, ces bactéries qui prolifèrent – il y en a à peu près deux kilos dans nos intestins – deux kilos qui sont dans nos intestins en permanence. Intestin et colon. Elles réalisent tout ce travail de transformation. Là-‐dedans, il y a des bactéries dites « amies » et des bactéries qui sont dites « pas copain du tout » !! Et normalement le ratio devrait être de 85% de copains et 15% de « pas cool » ! Au final, ce qu’on retrouve dans la plupart des intestins, c’est juste l’inverse. On passe des journées entières avec 85% d’ennemis et 15% de copains qui font ce qu’ils peuvent pour rétablir l’équilibre. Ce qu’il faut savoir, c’est que le rôle des bactéries amies est de maintenir en équilibre les bactéries qui sont pathogènes, celles qui se développent en quantité pathogène. Quand on parle de ces bactéries pathogènes, on parle de ce fameux Escherichia Coli, on parle aussi de toute la sphère des Candida Albicans, et de toutes ces levures, ces champignons, ces bactéries de putréfaction qui vont proliférer. Ce qu’il faut bien noter, que nombre de ces bactéries sont les agents qui causent notre anémie. Par exemple : imaginons que vous soyez anémié en fer. On va dire : « il n’a pas assez de fer ». C’est rarement le cas. Si on n’est pas en anorexie sévère avec une alimentation relativement diversifiée, des apports de fer, on en a pléthore. Par contre, il se peut très bien, et c’est extrêmement fréquent qu’on ait des bactéries nocives qui prolifèrent dans nos intestins et qui se nourrissent de ce fer, c’est à dire qu’elles le phagocytent. Elles s’en nourrissent et prolifèrent à partir de ça. Que se passe-‐t-‐il si on apporte une supplémentation en fer ? Ces bactéries – qui sont déjà en surnombre – qui mangent déjà toutes les réserves de fer, eh bien elles vont croître !
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Elles vont croître encore plus. Apporter du fer n’est pas la solution. Chaque fois que vous avez une déficience en nombre de vitamines, apporter ces vitamines est rarement la solution. Parce que la déficience ne vient pas d’un défaut d’apport mais d’un défaut d’utilisation. Alors soit parce que la membrane est désagrégée, soit il manque des bactéries propices au transport ; et si la transformation de ces vitamines et auquel cas si c’est un apport massif, ça ne va rien changer, parce que la transmission ne se fera pas. Soit au final il y a une zone de putréfaction, de prolifération de bactéries anormales qui s’approprient tous ces stocks de vitamines, de fer, etc. et le fait d’en rajouter, ne va faire que multiplier cette flore. Bien sur il y en a une petite partie qui va passer au travers de la flore intestinale, donc si on fait une supplémentation ultra massive, on dira : « Ah mais il y a des effets, mon fer est remonté ». Oui mais, à quel prix ?! Qu’est ce qui s’est multiplié en arrière ? On est dans la politique du court terme en permanence. On voit les résultats immédiats et c’est pour ça que c’est extrêmement séduisant. L’approche symptomatique est extrêmement séduisante, pourquoi ? Parce qu’on a des résultats ! Sauf que l’on n’assume absolument pas ce qui se passe dans un an, dans 10 ans, dans 20 ans ! On s’en lave les mains. Par contre, l’approche hygiéniste, elle, n’est pas glamour du tout ! Le résultat immédiat, on s’en fiche parce qu’on sait que de toute façon ça n’a que peu d’intérêt les résultats immédiats ! On vise à travailler sur le terrain. C’est à dire à rétablir un terrain sain qui va se prendre lui-‐même en charge, qui va s’occuper de lui. On ira jamais résoudre un problème, on ira donner les conditions propices au corps et en premier lieu, le restaurer dans son intégrité et dans sa potentialité pour aller résoudre cet excès, pour aller éliminer ce surplus, pour aller combler cette carence, mais par LUI-‐MËME. Et c’est en ce sens-‐là que les supplémentations sont un leurre, un leurre dangereux. Parce que avec une supplémentation, on va amener à une prolifération anarchique de bactéries qui sont anormales et qui déjà s’appropriaient tous ces éléments. Et c’est valable pour nombre de bactéries, pour nombre de vitamines qui devraient être produites au niveau de la sphère intestinale. La vitamine B12 Une dont on parle très très souvent chez les végétariens, c’est la vitamine B12. On dit toujours : « si tu es fatigué, si tu es dépressif, il faut te supplémenter en B12 ». Pour moi, fatigué et dépressif sont des signes de dysbiose et de déséquilibre endocrinien et pas des signes de carences en vitamines B12. Par contre, quand il y a une grosse faiblesse endocrinienne et particulièrement des glandes surrénales, qu’il y a une dysbiose en cours, eh bien la production de vitamine B12 – parce que je parle bien de production – nous avons la capacité de produire de la vitamine B12, elle ne devrait pas venir de l’extérieur, elle devrait être produite par l’intérieur. La production de vitamine B12 par les bactéries spécialisées du tube digestif ne se fait pas. Pourquoi ? Parce que soit ces bactéries sont absentes, soit il y a d’autres bactéries qui s’approprient cette vitamine B12. Qu’est ce qu’on fait si on supplémente en vitamine B12 ? On va avoir un petit apport de vitamine B12 qui va quand même passer au travers du sang, mais au final on avoir soit les bactéries pathogènes qui vont être multipliées et qui vont créer une dysbiose encore plus grande et se manifester à d’autres niveaux de l’individu, soit on va avoir ces bactéries qui sont absentes et qui ne vont pas se multiplier puisqu’on apporte le produit. Et donc, chaque fonction à laquelle on supplée, elle s’atrophie. La question ça n’est pas d’apporter de la vitamine B12 à des végétariens ou des végétaliens qui sont en carence de vitamine B12 ; de toute façon la plupart des gens sont en carence de vitamine B12.
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Les animaux sont piqués à la vitamine B12 ; les céréales sont gorgées de vitamine B12. Les compléments en vitamine B sont légions, il y a pléthore, ils sont intégrés dans notre nourriture préparée. Et pourquoi ? Parce que nous sommes des personnes qui sommes en dysbiose intestinale de plus en plus forte, génération après génération. Et ça, on va voir comment ça peut se transmettre. Donc génération après génération la dysbiose augmente. On supplémente, on supplémente, on supplémente et on rend l’être au niveau de son système digestif, on le rend de plus en plus débile – débile au sens de dégénéré. La solution ce n’est pas de suppléer, de rentrer dans cette démarche délétère. Et au contraire, c’est de restaurer la muqueuse intestinale en pensant bien que le problème ce n’est pas la carence en vitamine B12. Le problème c’est la dysbiose intestinale qui fait qu’il n’y a pas assez de production en vitamine K, vitamine K1, K2, K3 même, énormément d’acides aminés qui sont produits, le groupe des vitamines B1, B2, B6, B12, la cobalamine, il y a du fer qui est produit au niveau intestinal. Donc, on a la capacité de produire à l’intérieur. On est toujours tourné vers l’extérieur, c’est à dire on attend de l’extérieur que nous soit apporté notre quantité quotidienne de fer, de vitamines, de microéléments, de macroéléments, et comme si nous étions en survie permanente. Mais avez-‐vous réalisé que nous avons une flore interne qui est comme un système de secours. C’est à dire que si on a des apports alimentaires ça se passe bien. Mais en période de raréfaction, on peut traverser des longues périodes de raréfaction sans être en carence, pourquoi ? Parce qu’on a toute cette flore bactérienne qui produit, qui produit et qui produit encore. Qui plus est, il y a énormément de vitamines qui ont une durée de vie très courte et mon intuition me fait penser que nombre de vitamines qu’on croit en théorie apportée par l’alimentation nous ne les exploitons pas, parce que le temps qu’elles arrivent au niveau des cellules, elles ont déjà dépassé leur temps de vie. Par contre les vitamines que nos exploitons, ce sont celles qui sont produites par notre muqueuse intestinale. Ce qui fait que je déconnecte complètement la question des apports en vitamines de la question de la carence en vitamines. Pour moi, ce sont deux choses complètement différentes. La question de l’apport est une pseudo question qui n’a pas vraiment d’intérêt parce que c’est la production endogène, interne de ces vitamines qui est importante. Ça c’est valable pour la vitamine B12 qui produit de la vitamine K, la vitamine B2, B6. Allez interroger, si en plus vous avez des problèmes de digestion vous avez des gaz, des douleurs stomacales, si vous souffrez de fatigues chroniques, de tendances dépressives, de coup de barre, de conduites addictives diverses, dites vous que c’est au niveau des intestins que ça se joue. N’allez pas prendre des compléments alimentaires et enrichir un système qui finalement ne conduit à aucune transformation du terrain, mais conduit simplement à la réplication du même. Et on est très nombreux, en naturopathie à tomber dans cette ornière finalement. A croire qu’il faut suppléer, suppléer, suppléer sans cesse. Mais ça c’est l’inverse de l’hygiénisme. L’hygiénisme L’hygiénisme c’est redonner toute sa confiance au processus interne du corps, au processus d’homéostasie du corps. Ne pas compter sur un produit externe mais redonner toute sa souveraineté au corps. Et avec cette compréhension de cette flore bactérienne on est en plein dedans. Là on a vraiment les agents de l’immunité, puisque c’est eux qui réalisent le filtre entre les éléments anormaux et les éléments normaux et se les passent. Vous comprenez bien que si ils ont la capacité de reconnaître un produit anormal et de l’éjecter et de le laisser partir dans le conduit intestinal jusqu’à être
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évacué « in the toilet », vous comprenez bien qu’on réalise là un rôle de système immunitaire mais aussi de système assimilatoire. Est-‐ce que vous voyez l’importance colossale de ces intestins ? Système immunitaire, premier, puisque avant de s’inquiéter d’éliminer les produits par les reins, par la lymphe, eh bien si déjà on stoppe l’intoxication en amont, il n’y a plus de problèmes d’élimination en aval. Donc, système immunitaire en tant que tel, système éliminatif. Cette muqueuse joue les deux rôles. Elle joue le rôle de système immunitaire dans la mesure où elle fonctionne en absorption, elle fonctionne aussi en élimination. C’est à dire qu’au travers de ces parois, au travers de ces bactéries il y en a d’autres qui permettent de faire sortir les déchets dans les selles, dans les fibres dans les selles. Et donc, au final on arrive à un système qui fonctionne dans les deux sens. D’une complexité extrême et à la fois d’une simplicité extrême. Et j’espère que j’arrive à vous le décrire de la meilleure des manières. Mécanisme de la digestion Donc nous avons tout ce biotope qui est chargé de réaliser le transfert des micronutriments du milieu extérieur vers le milieu intérieur. Quand on parle d’hyperperméabilité, au début, quand je me représentais ça, je me représentais une feuille de papier avec des trous dedans. C’était très satisfaisant, mais un peu simpliste. Ça n’est pas comme une feuille de papier, c’est une zone remplie de bactéries qui se passent les produits les uns aux autres. Alors que se passe-‐t-‐il ? Si on vivait dans le monde parfait des Bisounours, si à un moment un produit était inapproprié, il ne serait pas passé au suivant, il serait éliminé. Donc dans le meilleur des mondes il n’y aurait pas d’allergies alimentaires, il n’y aurait pas d’éléments inappropriés. Dans l’absolu, on pourrait manger n’importe quoi, on ne serait jamais intoxiqué. Parce que c’est quand même inquiétant de penser que le corps n’a pas la capacité de filtrer le bon du mauvais. Il l’avait ! Le corps avait la capacité et certaines personnes disent : « Ah oui, mais si la muqueuse était en très bon état, finalement on aurait pas à se méfier du lait du gluten dont on va prendre l’exemple tout à l’heure, on aurait pas à se méfier du lait et du gluten, ok. Mais les muqueuses intestinales qui fonctionnent bien, personne n’en a ! de toute façon le raisonnement est fallacieux. Pourquoi ? Parce que si on prend le cas du lait et du gluten, la digestion se passe peu dans l’estomac. Dans l’estomac c’est le début de la digestion des protéines, c’est tout. Le sucre commence à être digéré par l’amylase salivaire et ensuite digéré par les sucs pancréatiques. Les matières grasses sont digérées par les sucs biliaires qui sont juste à la sortie de l’estomac. Donc il faut comprendre qu’une part importante du mécanisme de la digestion ne se passe pas dans l’estomac mais se passe dans l’intestin. C’est pour ça qu’il y a toutes ces règles de combinaisons alimentaires pour éviter que les produits séjournent dans l’estomac et fermentent alors qu’ils n’ont rien à y faire. Digestion du gluten et du lait Quand on prend le cas du lait et du gluten. Qu’est ce qui se passe ? Première digestion au niveau de l’estomac. Quels sont les produits qui ressortent de l’estomac ? Ce sont des produits morphiniques. On parle beaucoup des opioïdes, substances opioïdes dans le gluten. Qui est le plus actif ? Ce sont les substances morphiniques. On a des casomorphines pour le lait et des glutomorphines pour le gluten. Après le passage de l’estomac, digestion des grands peptides, des longues chaines de protéines en plus courtes chaines qui sont des casomorphines et glutomorphines. Et donc, une fois à l’entrée de cet intestin grèle, que deviennent ces casomorphines et ces
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glutomorphines ? ça va dépendre de l’état de tout notre biotope, de notre biotope bactérien. C’est à dire les bactéries nécessaires, ces bactéries vont décomposer, éliminer les produits qui sont toxiques. Si ces bactéries ne sont pas là, il va y avoir transmission, passage dans tout le système sanguin qui va venir alimenter les cellules nerveuses. Ce sont tous ces produits morphiniques qui conduisent à toutes ces perturbations du comportement chez les enfants et chez les adultes que l’on voit actuellement qui sont en lien avec l’hyperactivité, en lien avec des phénomènes d’autisme. L’allergie au gluten est responsable d’énormément de troubles psychiatriques et psychiques actuels. Alors on me dit : « oui, mais si l’ensemble du biotope était en bon état, il n’y aurait pas de transmission et donc on pourrait consommer du lait sans aucune difficulté ». Pour moi, ça, c’est un cas théorique parce que déjà personne n’a de muqueuse intestinale en bon état, avec un biotope en bon état ; mais deuxièmement, si tant est qu’une personne aurait ce biotope en bon état, étant donné que ce qui lèse le biotope -‐ et ça on va y revenir -‐ c’est spécifiquement ce que l’on mange, étant donné que le gluten et les produits laitiers ne sont pas adaptés à l’alimentation, qu’est ce qui va se passer ? Eh bien on va manger pendant un petit peu de temps du gluten et des produits laitiers. Le biotope ne sera pas encore trop lésé, il coupera et empêchera le passage de ces peptides dans le milieu intérieur, mais au bout d’un moment, il sera lui-‐même agressé et détérioré par les produits que nous consommons. De ce fait là, le passage sera ainsi facilité. Ce sont des cas d’école. Il n’existe pas de système intestinal qui fonctionne parfaitement et de toute façon il ne fonctionnerait pas parfaitement si on continuait à lui imposer une alimentation qui est anormale. Les facteurs de déséquilibre du biotope intestinal Quel est le premier facteur de déséquilibre au niveau du biotope intestinal, de ces bactéries, c’est l’alimentation. En fait, il y en a trois, de facteurs principaux. Le premier, c’est l’alimentation, qui conduit à la multiplication de bactéries anormales pour résoudre ces conditions anormales. C’est à dire que le Candida albicans apparaît en réponse à un dépôt de colle et de matériaux collants qui sont liés aux sucres complexes sur les parois de l’intestin. Ce Candida prolifère de manière à résoudre cet excès. De la même manière, il y a énormément de bactéries Escherichia Coli qui prolifèrent pour résoudre les excès de matières en putréfaction, en fermentation parce que ça, ça ne se peut pas. En tout cas le corps va faire tout ce qu’il peut pendant un certain temps pour limiter cette prolifération. L’alimentation est LE premier facteur de dysbiose intestinale. Donc vous allez voir immédiatement sur quel plan on peut travailler directement : l’alimentation. Et comme vous le savez, nous ne sommes pas des carnivores, pas des omnivores. Ça ne veut rien dire. Omnivore ça veut dire que nous ne mourrons pas si nous mangeons un paquet de chips -‐ malheureusement pour nous parce que sinon on aurait appris ! – nous ne sommes pas des herbivores non plus, nous sommes des frugivores. Notre alimentation est physiologiquement donnée pour être composée en grand majorité de fruits, de légumes, verts, tendres, diverses petites noix et graines et C’EST TOUT ! ça c’est une alimentation normale. Tout ce qui diffère de l’alimentation normale crée de la dysbiose intestinale. Pourquoi ? Parce que tout ce qui diffère reste plus ou moins en stagnation dans nos intestins. Pourquoi sommes-‐nous constipés ? Nous sommes constipés parce que notre alimentation est anormale, donc reste en stagnation dans nos intestins, il faut bien si on ne peut pas l’éliminer ; et si on ne veut pas que ça prenne le risque de passer à l’intérieur, il faut bien le diminuer, le consommer. Et on voit une prolifération de bactéries, de levures, de champignons, tout un biotope non copain ! Ennemi ! Le 85% qui ne devrait pas être là mais sont là pour résoudre nos aberrations
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alimentaires. Et c’est là où l’humain dans son arrogance bête, finalement, se comporte de manière totalement immature. C’est à dire que l’on démissionne complètement de notre responsabilité. On se dit, ah mais moi je m’en fiche complètement, je mange ce que je veux, je fais ce que je veux, je consomme ce que je veux et puis le reste après, ça se débrouille. C’est l’immaturité complète. Pour moi, la réelle maturité de l’être humain ça sera le jour où il dira oui aux conditions qui préexistent, qui le conditionnent, qu’il dira oui à sa biologie. C’est à dire de comprendre comment elle fonctionne et j’espère qu’au travers de ces vidéos -‐ c’est pour ça que ces vidéos s’orientent de plus en plus vers des vidéos de physiologie -‐ je me retrouve à faire une forme de physiologie pour faire comprendre comment nous fonctionnons. Et c’est accepter et agir en tant que tel. Arrêter de nager à contre courant et finalement de se heurter sans cesse aux murs, comme si nous pouvions casser ces murs. On ne peut pas les casser. On ne peut pas se soustraire à qui nous sommes, à notre condition humaine. Malgré le rêve délirant de certains ego et de certains esprits complètement malades. On ne peut pas se soustraire à notre nature propre. On ne peut pas se soustraire à ce qui nous a créé et au plan de la création qui nous concerne. On ne peut pas s’en soustraire. Le connaître c’est accepter. C’est accepter qui nous sommes et vivre selon ses lois. Vivre selon ces lois pour arrêter de se taper la tête contre les murs. Si on chemine dans un tunnel on a le choix. Soit on connaît les parois du tunnel, on connaît sa forme et à ce moment là on tire tout droit au milieu et on avance tranquillement sans heurt, soit on ne connaît pas les parois du tunnel ou on dit : « moi, je m’en moque complètement ». Et qu’est ce qu’on fait ?Bing ! bang ! bing ! On fait du billard à trois bandes. On rebondit d’un côté à l’autre. Premièrement on avance moins loin, deuxièmement on finit avec des bosses comme ça et on n’a pas l’air malin. Pourquoi on n’a pas l’air malin ? Parce que c’est un comportement immature. Et dans notre civilisation moderne, notre comportement immature il est valorisé. C’est à dire qu’au travers des publicités, au travers de tout le merchandising, cette forme de vente, on flatte l’individualité de l’individu, on flatte finalement l’ego. L’ego se croit au-‐delà des lois de la création. Mais c’est ridicule. C’est l’immaturité d’un enfant qui nie les évidences. C’est absolument ridicule. Les lois de la création, elles s’imposent à nous, au final. Et donc les nier et ne pas couloir les voir c’est une forme d’immaturité totale. Et sortir de l’immaturité ça serait le mot d’ordre dans ces vidéos. C’est se connaître et accepter de devenir qui nous sommes vraiment. Connais toi toi-‐même et devient qui tu es. Révèle ce qui est potentiel et qui est en germe en toi. Adopter une nourriture physiologique, et une nourriture de type frugivore est la première action à faire pour rétablir une flore intestinale adaptée. D’autres actions à faire, nous les verrons dans la prochaine vidéo. Situations propices à développer une flore intestinale inappropriée Ensuite quand est-‐ce que nous développons une flore bactérienne inappropriée. Je suis désolé je vais encore taper sur les mamans ! Car c’est la mère qui passe sa flore intestinale à son enfant, directement. C’est à dire que le conduit intestinal quand l’enfant nait, il est relativement stérile et il se peuple très rapidement avec la flore intestinale de la mère. Et donc il se peuple aussi avec la dysbiose de la mère. Si vous êtes une mère qui a une candidose, vous pouvez vous dire que votre enfant a une candidose aussi. Vous n’êtes pas coupable, juste une transmission. Ce qui est extrêmement délétère pour le biote intestinal : les antibiotiques. Ce qui est marrant, c’est que ça ne nous a pas fait dresser l’oreille : anti-‐bio-‐tiques ! C’est contraire -‐ à la vie -‐ du biote ! Etymologiquement : contraire à la vie du biote. Et personne ne se gratte la tête. Et personne ne se pose la question. Ou, en tout cas trop peu de gens se
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pose la question de dire : le biote est essentiel au fonctionnement global de notre corps. C’est notre système immunitaire, c’est notre système assimilatoire. Sans lui nous allons être dénutri, nous serons en carence permanente, et vous nous bazardez avec des antibiotiques. Je crois qu’il est temps qu’on se pose la question. Anti – bio – tiques, ça n’avance même pas à visage couvert, ça dit : « Ouais ! Moi je te flingue le biote ! Je te flingue le biotope intestinal ! Je te flingue le flore intestinale ! y a pas de problème ! Prends un yaourt et tout ira bien derrière ! C’est faux ! D’abord on va prendre un produit laitier et ça ne va que faire aggraver le problème. Et en plus on ne va prendre qu’un type de bactéries. Comment voulez-‐vous repeupler tout ça avec un seul type de bactéries ? On va prendre des Acidophilus ou des Lactophilus qui ne sont qu’un type de bactéries. Donc : antibiotiques, mauvaise transmission du biotope de la mère, l’autre phénomène qui participe au déséquilibre de la flore intestinale dès la plus tendre enfance, c’est le fait d’être nourri au sein ou de ne pas être nourri au sein. Alors là pas les explications scientifiques mais force est de constater que les enfants nourris au sein développent globalement une bien meilleure flore intestinale que les enfants nourris au lait en poudre. Parce que le lait de la mère est l’aliment physiologique unique et irremplaçable pour le petit humain. Ça tombe bien, nous sommes des mammifères. Ensuite il y a la pilule, divers médicaments qui sont en cause, mais voilà les trois facteurs majeurs. Le premier, pour tout ce qui est acquis : ALIMENTAIRE ! Alimentaire, ça comprend aussi les alcools, l’alcool brule littéralement les intestins, ça brule l’œsophage, ça détruit littéralement le biotope. Donc facteur alimentaire en premier lieu, essentiel. Et donc revenir à un régime spécifique de l’espèce, régime physiologique frugivore. C’est la première des attitudes à avoir. Ensuite, la transmission par la mère, à la naissance. Ça veut dire que si la mère a déjà une dysbiose acquise par transmission de sa propre mère, par l’utilisation d’antibiotique, soit par diète inappropriée ou soit par joyeuse combinaison des trois, ça va être transmis à l’enfant. Et c’est ce qui fait que génération après génération on est de plus en plus dégénéré. Et que finalement, avec les antidépresseurs, les plus grosses classes de produits qui sont vendus en produits asymptomatiques, ce sont les produits pour traiter les problèmes digestifs et intestinaux. Tiens !? La France est le premier consommateur de psychotropes, la France est le premier consommateur de produits pour traiter les problèmes de constipation, digestifs, les problèmes intestinaux, les problèmes de flatulence. Et personne ne fait la corrélation. On ne s’interroge pas sur la corrélation entre les deux. La corrélation vous allez la voir dans la quatrième vidéo qui s’appellera le deuxième cerveau. Et vous allez voir pourquoi ce biotope est aussi intéressant, pourquoi chez 100% des enfants autistes on retrouve une dysbiose sévère chez la mère, pourquoi chez 100% des schizophrènes on retrouve une dysbiose intestinale sévère, pourquoi la plupart des maladies psychiatriques actuelles ne sont en fait souvent que des maladies du déséquilibre de la flore intestinale et bactérienne ? Résumé, pro-‐biotiques et pistes d’amélioration Donc on a vu trois facteurs : l’alimentation, transmission par la mère et non allaitement initial. Pour moi je retiendrai les deux premiers et antibiotiques. Je retiendrai ces trois là : alimentation, antibiotiques pour la dysbiose acquise et dysbiose propre de la mère pour la dysbiose transmise. Voilà les trois facteurs. C’est sur ça qu’on va jouer. Antibiotiques : on peut s’en passer. On va prendre un juicer ça sera moins antibiotique. Et l’alimentation, si vous regardez ces vidéos. Pour la transmission par la mère, c’est fait c’est fait ! On va partir de cette base là. Et on va faire évoluer, faire croître.
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Je sais qu’il y a des gens qui utilisent les probiotiques, je m’y intéresse, je fais des recherches mais à titre personnel je ne les utilise pas parce que c’est toujours pareil, on va apporter certaines souches et pas d’autres. Donc je cherche encore, j’ai besoin de temps pour affiner ma compréhension du phénomène. Pour ne pas rejeter a priori une chose qui peut avoir son intérêt, mais ne pas la gober comme ça. Le sens critique est pour moi essentiel. Donc déjà, la première des choses à faire, c’est le rétablissement de la fonction intestinale normale au travers d’une alimentation physiologique qui va permettre de guérir la constipation, qui va permettre d’arrêter les apports nocifs. Ensuite rétablir le fonctionnement de tout ce système endocrinien. Prendre aussi des plantes qui vont faciliter tout le processus digestif. Et pour cela par exemple chez ABC Nature, vous avez des produits qui sont excellents. La combinaison des trois : le mélange Intestin/Estomac, fabuleux pour favoriser le fonctionnement digestif, donc la décomposition des produits directement au niveau de l’estomac et qui va jouer aussi sur l’intestin grêle, la partie haute de l’intestin grêle et ses processus digestifs. Ensuite vous avez le mélange pour le pancréas, puisque le pancréas est un organe actif de la digestion, il ne faut pas nier que le foie et le pancréas sont des organes actifs. Donc Foie/Pancréas, Intestin/Estomac et Balayage intestinal qui lui, va venir sucer les parois, pour moi ce sont les quatre agents pour une détoxination profonde de tout le système intestinal. Ça prend son temps mais ces mélanges de plantes sont extrêmement puissants et j’aime beaucoup les utiliser. Conjointement aux irrigations, aux lavements, vous avez tout ce qu’il vous faut. Tout ce qu’il vous faut en main pour rétablir un bon système intestinal. Parce que ces produits là vont aider à stimuler la fonction ou aider à nettoyer, à enlever le pathogène. L’irrigation colonique va y contribuer aussi. Ensuite l’apport d’aliments physiologiques de saisons, murs et de bonne qualité biologique va permettre d’ensemencer, de refaire une prolifération. Et on aura disparition des éléments pathogènes. Ré importation des éléments positifs et on va avoir progressivement un biotope intestinal qui va se remettre en bon état et qui va se restaurer. Les problèmes de carence vont disparaître. Non pas qu’on aura plus d’apport. C’est clair qu’on aura de l’apport avec des vitamines, des minéraux dans les fruits et les légumes, mais surtout parce qu’on saura les utiliser, parce qu’on POURRA les utiliser. On n’imagine pas à quel point l’alimentation actuelle est délétère. La plupart d’entre nous par exemple, nous sommes accro aux sucres complexes. Et pourquoi ? Premièrement parce qu’une fois que les sucres complexes sont consommés, que l’alcool s’est déposé contre les intestins, que le Candida Albicans s’est développé. Eh bien ensuite si on le prive ce Candida Albicans de sa propre nourriture, lui il est là, il s’est installé pour le pique-‐nique et le feu d’artifice, il n’a pas l’intention du bouger. Lui, il demande, il demande au corps : JE – VEUX – DU – GLUTEN ! JE – VEUX – DU – GLUTEN ! Deuxième chose qui se passe : quel est le produit de décomposition une fois que le Candida Albicans a consommé ces dépôts de la paroi intestinale et colonique (surtout intestinale) ? Eh bien il y a production d’acide urique et il y a production d’alcool. Et c’est comme ça qu’on trouve chez énormément de végétariens un foie hépatique, alors qu’ils n’ont jamais bu d’alcool. C’est comme ça qu’il y a des tests d’alcoolémie qui sont faits sur des personnes dont la famille entière atteste qu’ils n’ont pas bu une seule goutte d’alcool depuis des jours et des années et qui sont en alcoolémie constante. Nombre d’entre nous sont alcoolisés en permanence et l’alcool est un produit addictif. Donc une fois qu’on est sous alcool, on a besoin de cette production d’alcool, comme des gros distillateurs géants, des usines à méthane géantes. Nous sommes des intestins à pattes et nous sommes des alambics géants. C’est une piètre vision de l’être humain et en ce qui
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concerne la distillation, on peut faire mieux. Faire plus efficace et plus adapté et dont le Candida Albicans est un exemple. Sous prétexte de s’orienter vers une alimentation plus saine, comme on n’a pas voulu remettre en cause les sacro-‐saints dogmes auxquels on est attaché, que ce soit la cuisine par exemple. Nombre de personnes ont rejeté les produits animaux et grand bien leur fasse, que ce soit sur le plan éthique ou physiologique mais ce sont rabattus sur les céréales et les légumineuses. Vous savez, la fameuse peur de la carence. Et particulièrement on a dit : « il faut beaucoup de fibres, on va prendre des céréales et des produits complets ». ce qu’il faut savoir c’est que les fibres complexes des céréales sont des fibres extrêmement dures, extrêmement agressives pour notre système digestif ; et qui vont se décomposer très très difficilement contrairement aux fibres souples et douces qui sont issues des fruits et des légumes vers tendres. Ces fibres dures vont nécessiter, pour être décomposées un biotope particulier, anormal qui va avoir une influence sur autre chose. Et donc toutes ces céréales complètes dont se nourrissent les végétariens sont responsable de la dysbiose. On ne peut pas faire d’arrangement, de demi-‐mesure. Nous sommes faits pour un régime alimentaire, faits pour un mode de vie. A partir du moment où on diffère de ce régime alimentaire, de ce mode de vie, on arrive à cette société globalement malade autant sur le plan physiologique que psychologique, pourquoi ? Parce que l’un et l’autre ne sont pas séparés. Parce que les enfants qui naissent autistes naissent en dysbiose intestinale et que leur allergie au gluten et aux produits laitiers, ce n’est pas une allergie aux produits laitiers et au gluten en tant que telle. Le fait que ces produits ne sont pas adaptés, et qu’ils ont déjà eux, hérité d’une hyperperméabilité intestinale déjà avérée, ce qui fait qu’ils réagissent plus fort en premier lieu. Et qu’il y a tous ces produits morphiniques qui passent au niveau du cortex cérébral et qui induisent toutes les réactions en chaine et qui vont conduire à ce phénomène qu’on appelle l’autisme. On sait que énormément de neurotransmetteurs sont produits dans la paroi intestinale. Quand on sait qu’elles aussi, ces bactéries sont responsable de la production d’énormément d’acides aminés, par exemple je lisais récemment qu’on s’est rendu compte que le LSD, la consommation conduisait à des phénomènes qui sont très proches, voire quasi similaires à ce qu’on appelle les crises de schizophrénie. Or, 95% de la sérotonine est produite par les intestins, dès lors, on comprend que si le LSD bloque la sérotonine, donne des effets similaires à la schizophrénie, il y a toutes les chances que la schizophrénie ne soit qu’une absence des sérotonines, sachant que 95% de la sérotonine est produite par les intestins, la schizophrénie ne serait qu’un manque de sérotonine du à des tissus intestinaux lésés. Quand on sait que 100% des schizophrènes ont une dysbiose, des colites à répétition, ont une dysbiose intestinale importante, on comprend directement que la schizophrénie n’est qu’un problème de dysbiose intestinale. Et c’est terrible parce qu’on soumet des gens à des traitements chimiques extrêmement délétères, lourds, dangereux et épuisants, alors que finalement ce ne sont que des traitements intestinaux qu’il faudrait leur appliquer : nourriture adéquate, irrigation colonique, plantes médicinales et laisser les choses se faire. Toutes les personnes parmi vous qui témoignent des améliorations, souvent quand vous adoptez un régime alimentaire, on ne mesure pas assez, à quel point c’est à la fois l’apport d’énergie sur le système glandulaire et la normalisation de nos fonctions intestinales, c’est à dire la diminution de l’agression, parce que les fibres sont beaucoup plus adaptées car les fruits et légumes verts, tendres, sont beaucoup plus adaptés, ensuite parce que ces aliments favorisent une élimination normale et non pas la
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constipation. Et que c’est le rétablissement de ces deux facteurs qui conspirent ensemble pour rétablir l’intégrité de l’individu. Donc la prochaine vidéo sera spécifiquement sur les méthodes. Tout sur le nettoyage intestinal, sur comment rétablir ce biotope une fois qu’il a été lésé. Quels sont les effets qu’on peut attendre. Et il y aura une quatrième vidéo qui m’intéresse énormément parce que c’était le début de mon travail, sur le lien entre intestins, tissus de l’intestin et troubles de type psycho-‐psychiatriques et comment, finalement (on arrive) à une guerre des deux cerveaux en permanence. Et que le cerveau le plus important, celui qui domine notre fonctionnement cognitif n’est pas celui qu’on croit. N’est pas celui qui est placé tout en haut, bien que ça nous séduise énormément, mais celui qui est placé « in the bidon ». Petit bidon qui est complètement surchargé et qui fermente et quand ça fermente ça veut dire que le cerveau ne fonctionne pas comme il faudrait. On va explorer, petit à petit. Quelqu’un a cité plusieurs fois le Bouddha, et comment vont tes intestins ? C’est à dire que quand on demande à quelqu’un « comment vas-‐tu ? » en fait c’est « comment vas-‐tu à la selle ?! C’est à dire : est tu constipé ? Tout simplement, on l’a complètement oublié. Là c’est pareil, on va voir en rétablissant le biotope intestinal, en rétablissant la muqueuse intestinale dans son intégrité, en diminuant l’inflammation avec l’adoption de pratiques normales. On ne va rien faire de magique, de spécial. On va simplement adopter les pratiques normales. On va avoir petit à petit une muqueuse qui se rétablit, un organisme qui se rétablit, un système glandulaire qui en profite lui aussi, régénéré par nos actions, par la consommation de fruits, par l’exposition au soleil, qui sont les éléments régénérateurs du système glandulaire n° 1. Quand on régénéré le système glandulaire et tout le système intestinal, il n’y a plus rien à faire.
Je vous souhaite un bon dimanche. Thierry Casasnostras