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TREE HOSTEL «Un hôtel-cabane dans la région ardennaise belge» Dimitri Brisy Janvier 2009 mémoire projet (dans le cadre de l’option «l’architecture jusqu’aux détails»)
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CabaneCabaneIntroIntro
TourismeTourisme
ConclusionConclusion
«Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes de bergers que dans les palais des rois ou dans les somptueux édifices élevés par les faveurs de Plutus».
Ludovico Ariosto«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison..., une cabane, Faublas! Une cabane petite et gen-tille; qu’il y ait seulement de quoi loger une personne, car nous ne serons qu’un».
Jean-Baptiste Louvet de Couvray
CabaneCabaneIntroIntro
TourismeTourisme
ConclusionConclusion
«Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes de bergers que dans les palais des rois ou dans les somptueux édifices élevés par les faveurs de Plutus».
Ludovico Ariosto«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison..., une cabane, Faublas! Une cabane petite et gen-tille; qu’il y ait seulement de quoi loger une personne, car nous ne serons qu’un».
Jean-Baptiste Louvet de Couvray
Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»
Première partie:
- Avant-propos biographique. - Introduction.
Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz
Marie Roosen
Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»
Première partie:
- Avant-propos biographique. - Introduction.
Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz
Marie Roosen
1
1 AVANT-PROPOS BIOGRAPHIQUE
Même si maman crie pour le « bazar » que j’ai fait dans le salon,
j’adore m’envelopper de couvertures quand il neige dehors. J’ai
quatre ans et demi et je m’appelle Dimitri. J’aime me protéger dans
cette poche que j’ai fait moi-même et être à l’abri.
Trois ans plus tard (sept ans)
J’ai maintenant sept ans et il fait super beau dehors ; je regarde
« Retour vers le futur » en cassette vidéo, lorsque j’entends frapper à
la porte ; c’est mon voisin, il est très grand, il a 18 ans, il conduit une
voiture et je m’entends très bien avec lui.
- Salut Michaël,
- Bonjour Dim,
Je suis un peu surpris de le voir ici ; c’est toujours moi qui vais chez
lui ; je pense que c’est la première fois qu’il vient ; l’autre jour, il
m’avait fabriqué à moi et à mon frère, un arc à flèches.
- J’ai une surprise pour toi, ça se trouve dans les bois, tu viens
voir avec moi ?
- Ah oui ! c’est quoi ?
- C’est une surprise, Dim ! mets tes chaussures, tu vas voir !
J’entends qu’il demande à ma maman s’il peut aller me montrer
quelque chose dans les bois et ma maman répond qu’il n’y a aucun
problème.
J’adore les surprises, je me demande ce que c’est ; peut-être des
flèches pour mon arc ? ça serait cool.
On se dirige vers la forêt.
- Michaël ?
- Oui !
- Tu peux me prendre sur tes épaules parce que les herbes, elles
piquent mes jambes !
- Bien sûr Dim !
On marche dans la forêt et très loin je vois un drapeau noir qui vole
dans les arbres.
- C’est quoi le drapeau là-bas ?
1
1 AVANT-PROPOS BIOGRAPHIQUE
Même si maman crie pour le « bazar » que j’ai fait dans le salon,
j’adore m’envelopper de couvertures quand il neige dehors. J’ai
quatre ans et demi et je m’appelle Dimitri. J’aime me protéger dans
cette poche que j’ai fait moi-même et être à l’abri.
Trois ans plus tard (sept ans)
J’ai maintenant sept ans et il fait super beau dehors ; je regarde
« Retour vers le futur » en cassette vidéo, lorsque j’entends frapper à
la porte ; c’est mon voisin, il est très grand, il a 18 ans, il conduit une
voiture et je m’entends très bien avec lui.
- Salut Michaël,
- Bonjour Dim,
Je suis un peu surpris de le voir ici ; c’est toujours moi qui vais chez
lui ; je pense que c’est la première fois qu’il vient ; l’autre jour, il
m’avait fabriqué à moi et à mon frère, un arc à flèches.
- J’ai une surprise pour toi, ça se trouve dans les bois, tu viens
voir avec moi ?
- Ah oui ! c’est quoi ?
- C’est une surprise, Dim ! mets tes chaussures, tu vas voir !
J’entends qu’il demande à ma maman s’il peut aller me montrer
quelque chose dans les bois et ma maman répond qu’il n’y a aucun
problème.
J’adore les surprises, je me demande ce que c’est ; peut-être des
flèches pour mon arc ? ça serait cool.
On se dirige vers la forêt.
- Michaël ?
- Oui !
- Tu peux me prendre sur tes épaules parce que les herbes, elles
piquent mes jambes !
- Bien sûr Dim !
On marche dans la forêt et très loin je vois un drapeau noir qui vole
dans les arbres.
- C’est quoi le drapeau là-bas ?
2
- C’est un drapeau de pirates comme dans Peter Pan.
- Oh ! c’est cool.
Je ne comprends toujours pas ce qui se passe, pourquoi il m’emmène
là-bas, mais c’est gai parce que je suis sur ses épaules et j’ai
l’impression d’être grand.
- On est bientôt arrivés !
- C’est quoi ?
- Tu vas voir.
Il me lâche le pied droit et écarte les branches juste devant nous, je
vois une grosse maison en bois au milieu de la forêt, c’est incroyable !
- Waw ! c’est toi qui l’as faite ?
- Oui, petit Dim et je l’ai faite pour toi ; c’est une cabane et elle est
à toi maintenant !
- Oh waaaawww, merci Michaël! C’est trop cool, merci, merci,
merci…
- Viens voir à l’intérieur !
Elle est super grande ; le drapeau pirate est attaché à quatre arbres et
la cabane est dans un gros trou ; à l’intérieur, il y a un siège, c’est le
siège du roi.
Après une heure, on rentre à la maison, je suis trop content, je vais le
dire à maman.
On y va tout le temps, avec mes cousins, avec mon meilleur ami, avec
mon frère ; tout le monde la trouve super belle mais
malheureusement, deux ans après, il faut la détruire parce que
Michaël avait pris les bois pour la construire chez la voisine et il ne lui
avait pas demandé ; alors, on doit tout casser pour lui rendre ;
méchante voisine !
Deux ans plus tard (neuf ans)
- Dim, on va reconstruire la cabane avec Clément, tu veux venir
voir ?
- Oh oui, génial !
C’était mon frère, je me réjouissais, la cabane allait enfin être
reconstruite.
On a commencé à la faire en fougères comme on le fait aux
louveteaux mais elle n’a pas tenu longtemps. Aux louveteaux, on fait
2
- C’est un drapeau de pirates comme dans Peter Pan.
- Oh ! c’est cool.
Je ne comprends toujours pas ce qui se passe, pourquoi il m’emmène
là-bas, mais c’est gai parce que je suis sur ses épaules et j’ai
l’impression d’être grand.
- On est bientôt arrivés !
- C’est quoi ?
- Tu vas voir.
Il me lâche le pied droit et écarte les branches juste devant nous, je
vois une grosse maison en bois au milieu de la forêt, c’est incroyable !
- Waw ! c’est toi qui l’as faite ?
- Oui, petit Dim et je l’ai faite pour toi ; c’est une cabane et elle est
à toi maintenant !
- Oh waaaawww, merci Michaël! C’est trop cool, merci, merci,
merci…
- Viens voir à l’intérieur !
Elle est super grande ; le drapeau pirate est attaché à quatre arbres et
la cabane est dans un gros trou ; à l’intérieur, il y a un siège, c’est le
siège du roi.
Après une heure, on rentre à la maison, je suis trop content, je vais le
dire à maman.
On y va tout le temps, avec mes cousins, avec mon meilleur ami, avec
mon frère ; tout le monde la trouve super belle mais
malheureusement, deux ans après, il faut la détruire parce que
Michaël avait pris les bois pour la construire chez la voisine et il ne lui
avait pas demandé ; alors, on doit tout casser pour lui rendre ;
méchante voisine !
Deux ans plus tard (neuf ans)
- Dim, on va reconstruire la cabane avec Clément, tu veux venir
voir ?
- Oh oui, génial !
C’était mon frère, je me réjouissais, la cabane allait enfin être
reconstruite.
On a commencé à la faire en fougères comme on le fait aux
louveteaux mais elle n’a pas tenu longtemps. Aux louveteaux, on fait
3
des « tanières » pendant le camp, ce sont de petites cabanes avec les
murs en fougères.
Ensuite, on a essayé de la faire avec des palettes, c’est super de la
construire. J’avais aussi appris à faire des brelages au camp
louveteaux ; ce sont des nœuds pour tenir deux bois en croix, ça
faisait déjà six ans que j’y étais et j’allais aller chez les scouts bientôt.
Un an plus tard (dix ans)
Cet après midi, je vais chez Sébastien, un ami de l’école. On fait
énormément de conneries ensemble ; mes parents ne l’aiment pas
trop. Chez lui, il a une cabane sur pilotis que son père lui a faite dans
son jardin, elle est vraiment cool, il dort même dedans, parfois.
- Salut Seb !
- Salut Pim’s !
C’est son papa qui m’a trouvé ce nom, c’est comme les biscuits, je
trouve ça vraiment nul ; mais bon!
- J’ai une super idée !
- Quoi ? me dit-il en croquant une pomme devant son ordinateur.
- On va faire une cabane dans les bois, mais en hauteur.
- Mouais, bon ! Je prends mes pompes et j’arrive.
- Ok ! Je t’attends dans le couloir.
- Je téléphone à Bug’s pour lui annoncer la nouvelle.
Bug’s était mon meilleur ami, on se tenait toujours à trois.
Il prend son vélo, je monte sur le mien et nous filons dans les bois
chercher un endroit ; Bug’s nous rejoint, on avait l’habitude de voir
des cabanes perchées dans un seul arbre.
On cherchait donc un arbre pas très loin de chez nous, accessible en
vélo et caché.
On a trouvé l’endroit parfait : un arbre énorme, mais c’était un peu
haut ! C’était à cinq mètres de hauteur ! Tant pis, on relève le défi.
Pas loin, il y avait plein de perches en sapin de quatre mètres de long
et plus ou moins huit à dix centimètres de diamètre, rangées en un tas
bien organisé, pas très loin ; apparemment, la leçon avec Michaël ne
m’avait pas suffi et je comprenais enfin pourquoi il avait fait ça. On y
allait tous les jours après l’école, tous les mercredis, tous les week-
ends et toutes les vacances. Une fois terminée, on s’est rendu compte
qu’elle était bien trop petite pour y dormir ; il fallait même rester
3
des « tanières » pendant le camp, ce sont de petites cabanes avec les
murs en fougères.
Ensuite, on a essayé de la faire avec des palettes, c’est super de la
construire. J’avais aussi appris à faire des brelages au camp
louveteaux ; ce sont des nœuds pour tenir deux bois en croix, ça
faisait déjà six ans que j’y étais et j’allais aller chez les scouts bientôt.
Un an plus tard (dix ans)
Cet après midi, je vais chez Sébastien, un ami de l’école. On fait
énormément de conneries ensemble ; mes parents ne l’aiment pas
trop. Chez lui, il a une cabane sur pilotis que son père lui a faite dans
son jardin, elle est vraiment cool, il dort même dedans, parfois.
- Salut Seb !
- Salut Pim’s !
C’est son papa qui m’a trouvé ce nom, c’est comme les biscuits, je
trouve ça vraiment nul ; mais bon!
- J’ai une super idée !
- Quoi ? me dit-il en croquant une pomme devant son ordinateur.
- On va faire une cabane dans les bois, mais en hauteur.
- Mouais, bon ! Je prends mes pompes et j’arrive.
- Ok ! Je t’attends dans le couloir.
- Je téléphone à Bug’s pour lui annoncer la nouvelle.
Bug’s était mon meilleur ami, on se tenait toujours à trois.
Il prend son vélo, je monte sur le mien et nous filons dans les bois
chercher un endroit ; Bug’s nous rejoint, on avait l’habitude de voir
des cabanes perchées dans un seul arbre.
On cherchait donc un arbre pas très loin de chez nous, accessible en
vélo et caché.
On a trouvé l’endroit parfait : un arbre énorme, mais c’était un peu
haut ! C’était à cinq mètres de hauteur ! Tant pis, on relève le défi.
Pas loin, il y avait plein de perches en sapin de quatre mètres de long
et plus ou moins huit à dix centimètres de diamètre, rangées en un tas
bien organisé, pas très loin ; apparemment, la leçon avec Michaël ne
m’avait pas suffi et je comprenais enfin pourquoi il avait fait ça. On y
allait tous les jours après l’école, tous les mercredis, tous les week-
ends et toutes les vacances. Une fois terminée, on s’est rendu compte
qu’elle était bien trop petite pour y dormir ; il fallait même rester
4
debout, elle faisait deux m! et le tronc d’arbre passait au travers. Il y
avait au-dessus une terrasse à neuf mètres de hauteur, c’était assez
dangereux. Il y avait une trappe avec un cadenas et un jour, nos
voisins l’ont cassé pour y rentrer.
On en voulait plus, toujours plus ;on avait soif de construire ; c’est la
raison qui m’a poussé à téléphoner à Sébastien quelques mois plus
tard.
- Allo, Seb ?
- Pim’s ?
- Oui ! ça te va ?
- Oui, bien !
- Cela te dit de retourner à la cabane cet aprèm ?
- Ben, elle est en ruines !
- Oui, je sais, mais on peut la refaire.
- Mouais, je ne sais pas.
- Ou alors, on en referait bien une autre ; j’ai envie d’aller dans les
bois.
- Bouge pas, je passe te prendre chez toi et nous y allons.
- Je préviens Bug’s.
Première mission, retrouver un arbre, mais on voulait la faire moins
haute et beaucoup plus grande. Le problème, c’est que si on la veut
plus grande, il faut trouver un arbre énorme et souvent le bon
emplacement est assez haut. En se promenant dans les bois, on voit
une sapinière. Et pourquoi pas la faire au milieu de plusieurs sapins ?
On peut aller dans la sapinière et la faire entre tous les arbres ! Voilà
Sebastien et je vois Bug’s arriver au loin.
- Eps !
- Eps !
- Cool, tu as pris ta scie !
- Oui, d’office !
- Allons chercher cet endroit.
Il y avait quelque chose de magique lorsqu’on cherchait un endroit.
C’est comme chercher un terrain pour construire ; rien n’est fait, la
forêt est vaste et diversifiée, il y a des endroits fort lumineux, d’autres
plus intimes, des forêts de sapins, des forêts de feuillus,… Cette fois,
notre objectif était de trouver un endroit super bien camouflé pour que
plus personne ne vienne la casser.
4
debout, elle faisait deux m! et le tronc d’arbre passait au travers. Il y
avait au-dessus une terrasse à neuf mètres de hauteur, c’était assez
dangereux. Il y avait une trappe avec un cadenas et un jour, nos
voisins l’ont cassé pour y rentrer.
On en voulait plus, toujours plus ;on avait soif de construire ; c’est la
raison qui m’a poussé à téléphoner à Sébastien quelques mois plus
tard.
- Allo, Seb ?
- Pim’s ?
- Oui ! ça te va ?
- Oui, bien !
- Cela te dit de retourner à la cabane cet aprèm ?
- Ben, elle est en ruines !
- Oui, je sais, mais on peut la refaire.
- Mouais, je ne sais pas.
- Ou alors, on en referait bien une autre ; j’ai envie d’aller dans les
bois.
- Bouge pas, je passe te prendre chez toi et nous y allons.
- Je préviens Bug’s.
Première mission, retrouver un arbre, mais on voulait la faire moins
haute et beaucoup plus grande. Le problème, c’est que si on la veut
plus grande, il faut trouver un arbre énorme et souvent le bon
emplacement est assez haut. En se promenant dans les bois, on voit
une sapinière. Et pourquoi pas la faire au milieu de plusieurs sapins ?
On peut aller dans la sapinière et la faire entre tous les arbres ! Voilà
Sebastien et je vois Bug’s arriver au loin.
- Eps !
- Eps !
- Cool, tu as pris ta scie !
- Oui, d’office !
- Allons chercher cet endroit.
Il y avait quelque chose de magique lorsqu’on cherchait un endroit.
C’est comme chercher un terrain pour construire ; rien n’est fait, la
forêt est vaste et diversifiée, il y a des endroits fort lumineux, d’autres
plus intimes, des forêts de sapins, des forêts de feuillus,… Cette fois,
notre objectif était de trouver un endroit super bien camouflé pour que
plus personne ne vienne la casser.
5
On est rentré dans la sapinière ; il y faisait beaucoup plus noir,
beaucoup plus frais, on n’y voyait rien de l’extérieur et l’endroit
paraissait mystérieux Il n’y avait aucun entretien et beaucoup trop
d’arbres avaient été plantés. Les arbres les plus forts avaient poussé
normalement, mais un bon quart des arbres avaient été étouffés et
n’avaient pas eu assez d’espace pour se développer; Ils étaient donc
morts et ensuite, ils étaient tombés.
- C’est l’endroit rêvé !
- A fond, c’est incroyable, il nous suffit de ramasser les arbres
morts pour faire le squelette, les planchers, murs, toit,…
- Oui, il faut juste les élaguer avec une hache, les couper à bonne
distance, et hop le tour est joué.
- Tout est sur place, on n’aura besoin de rien d’autre et en plus,
on ne devra plus piquer les perches des bûcherons.
Après une heure à parcourir toute la forêt, on a trouvé le trou parfait.
La sapinière était plantée juste à côté d’une prairie, celle-ci donnant
une vue plongeante sur tout notre village : Libin. Il y avait deux
chemins en pente de part et d’autre de la sapinière, l’un aboutissait
chez Sébastien et l’autre chez moi et plus loin, chez Bug’s.
On pouvait voir de la cabane si l’ennemi arrivait. On surplombait tout
et on n’ était vu de nulle part, on avait une vue imprenable, c’était
l’endroit idyllique.
- Commencez à dégager le dessous du trou et à élaguer certains
arbres pour commencer le squelette (la structure) ; moi, je vais
chez Mélanie Henry chercher de la corde.
- Ok, à tout de suite, répondent-ils.
Je prends immédiatement mon vélo et je cours chez elle. Mélanie
Henry était l’une de mes copines ; son papa était fermier et nous
allions chercher notre corde à la ferme. C’étaient des vieilles cordes
bleues à ballots avec plein de nœuds mais elles étaient gratuites,
c’était de la récupération et elles nous étaient chaque fois
indispensables.
Mélanie Henry, je l’ai rencontrée aux louveteaux ;on était une bonne
bande d’amis, il y avait Bug’s, mon meilleur ami depuis que j’ai six
ans. Antoine, un très bon ami aussi, c’était également notre voisin
mais il est parti avec sa mère à Bruxelles et revenait parfois les week-
ends chez son père. Tom, c’était le cousin de Mélanie, Audrey,
5
On est rentré dans la sapinière ; il y faisait beaucoup plus noir,
beaucoup plus frais, on n’y voyait rien de l’extérieur et l’endroit
paraissait mystérieux Il n’y avait aucun entretien et beaucoup trop
d’arbres avaient été plantés. Les arbres les plus forts avaient poussé
normalement, mais un bon quart des arbres avaient été étouffés et
n’avaient pas eu assez d’espace pour se développer; Ils étaient donc
morts et ensuite, ils étaient tombés.
- C’est l’endroit rêvé !
- A fond, c’est incroyable, il nous suffit de ramasser les arbres
morts pour faire le squelette, les planchers, murs, toit,…
- Oui, il faut juste les élaguer avec une hache, les couper à bonne
distance, et hop le tour est joué.
- Tout est sur place, on n’aura besoin de rien d’autre et en plus,
on ne devra plus piquer les perches des bûcherons.
Après une heure à parcourir toute la forêt, on a trouvé le trou parfait.
La sapinière était plantée juste à côté d’une prairie, celle-ci donnant
une vue plongeante sur tout notre village : Libin. Il y avait deux
chemins en pente de part et d’autre de la sapinière, l’un aboutissait
chez Sébastien et l’autre chez moi et plus loin, chez Bug’s.
On pouvait voir de la cabane si l’ennemi arrivait. On surplombait tout
et on n’ était vu de nulle part, on avait une vue imprenable, c’était
l’endroit idyllique.
- Commencez à dégager le dessous du trou et à élaguer certains
arbres pour commencer le squelette (la structure) ; moi, je vais
chez Mélanie Henry chercher de la corde.
- Ok, à tout de suite, répondent-ils.
Je prends immédiatement mon vélo et je cours chez elle. Mélanie
Henry était l’une de mes copines ; son papa était fermier et nous
allions chercher notre corde à la ferme. C’étaient des vieilles cordes
bleues à ballots avec plein de nœuds mais elles étaient gratuites,
c’était de la récupération et elles nous étaient chaque fois
indispensables.
Mélanie Henry, je l’ai rencontrée aux louveteaux ;on était une bonne
bande d’amis, il y avait Bug’s, mon meilleur ami depuis que j’ai six
ans. Antoine, un très bon ami aussi, c’était également notre voisin
mais il est parti avec sa mère à Bruxelles et revenait parfois les week-
ends chez son père. Tom, c’était le cousin de Mélanie, Audrey,
6
Jérôme (son frère), Julie (la sœur de Bug’s),et plus tard aux scouts, on
a rencontré Delphine et Sam.
Sébastien, je l’ai rencontré à l’école et il ne connaissait pas mes autres
amis à part Bug’s.
Auparavant, je restais seulement avec Bug’s, Seb ,mais maintenant,
nos parents nous laissent aller plus loin en vélo dans le village, cela
nous donne l’occasion de voir les autres.
- Bonjour Mr Henry.
- Bonjour Dimitri.
- Je viens voir pour de la corde pour la cabane.
- Vas-y avec Alexandre ! Je vais l’appeler.
- Merci !
C’était le petit frère de Mélanie, il était aussi aux louveteaux avec moi.
Il a été très sympathique, m’en a donné autant que je voulais et me les
a mises dans un grand sac blanc.
De retour à l’endroit de la cabane, ils avaient déjà bien avancé.
- Eps les gars.
- J’ai plein de cordes, vous avez bien avancé.
- Oh, terrible !
C’est ainsi qu’on a commencé ; on l’a construite pendant un an, et
nous y allions tant qu’on pouvait, nous y faisions les quatre cents
coups.
Un jour, Sébastien est parti ; je ne l’ai plus vu à l’école, il avait un an
de plus que moi, il est parti faire ses études à Namur. On se voyait très
peu, sauf parfois le week-end, pour jouer dans la cabane.
L’année d’après, je rentre à la grande école, j’ai peur d’être parmi les
grands, mais mon frère est dans la même école en troisième rénové,
et à part lui, je ne connais personne. Mais je suis super content de
rentrer aux scouts, j’attends ce moment avec impatience même si
c’est difficile de quitter les louveteaux et Bug’s qui est un an plus jeune
que moi.
Le week-end, je vais aux scouts et après la réunion des scouts on se
retrouve.
Il ne faut surtout pas en parler à mes parents, mais les scouts, ils
fument. J’ai essayé ; au début, c’est difficile, ça fait mal à la gorge,
mais après, ça passe, c’est marrant, on devient des grands.
6
Jérôme (son frère), Julie (la sœur de Bug’s),et plus tard aux scouts, on
a rencontré Delphine et Sam.
Sébastien, je l’ai rencontré à l’école et il ne connaissait pas mes autres
amis à part Bug’s.
Auparavant, je restais seulement avec Bug’s, Seb ,mais maintenant,
nos parents nous laissent aller plus loin en vélo dans le village, cela
nous donne l’occasion de voir les autres.
- Bonjour Mr Henry.
- Bonjour Dimitri.
- Je viens voir pour de la corde pour la cabane.
- Vas-y avec Alexandre ! Je vais l’appeler.
- Merci !
C’était le petit frère de Mélanie, il était aussi aux louveteaux avec moi.
Il a été très sympathique, m’en a donné autant que je voulais et me les
a mises dans un grand sac blanc.
De retour à l’endroit de la cabane, ils avaient déjà bien avancé.
- Eps les gars.
- J’ai plein de cordes, vous avez bien avancé.
- Oh, terrible !
C’est ainsi qu’on a commencé ; on l’a construite pendant un an, et
nous y allions tant qu’on pouvait, nous y faisions les quatre cents
coups.
Un jour, Sébastien est parti ; je ne l’ai plus vu à l’école, il avait un an
de plus que moi, il est parti faire ses études à Namur. On se voyait très
peu, sauf parfois le week-end, pour jouer dans la cabane.
L’année d’après, je rentre à la grande école, j’ai peur d’être parmi les
grands, mais mon frère est dans la même école en troisième rénové,
et à part lui, je ne connais personne. Mais je suis super content de
rentrer aux scouts, j’attends ce moment avec impatience même si
c’est difficile de quitter les louveteaux et Bug’s qui est un an plus jeune
que moi.
Le week-end, je vais aux scouts et après la réunion des scouts on se
retrouve.
Il ne faut surtout pas en parler à mes parents, mais les scouts, ils
fument. J’ai essayé ; au début, c’est difficile, ça fait mal à la gorge,
mais après, ça passe, c’est marrant, on devient des grands.
7
Je vois encore parfois Sébastien, on va fumer des cigarettes à la
cabane ; lui aussi, il fume, mais je pense qu’il tourne mal, il me fait
peur ; à Namur, il fait plein de conneries avec ses copains.
- Tu sais qu’avec nos copains, on respire du gaz et nous avons la
tête qui tourne, on le fera aussi si tu veux.
- Heu, on verra, je ne sais pas.
- Si ça te dit, après les cours, on peut aller voler des cigarettes
chez Marguerite.
- Heu, je ne sais pas si j’oserais.
- Tu es un couyon !
- Mais non, ce n’est pas pour ça.
- Si, tu n’oserais même pas !
- Ben si, on peut essayer.
- Tu verras, c’est bien !
- Ok !
J’ai été voler avec Sébastien ; ça fait super peur, mais c’est marrant.
Je n’essayerai jamais d’aspirer du gaz, je trouve ça débile.
J’ai présenté Seb à mes autres copains scouts, mais après quelque
temps, je me suis vraiment rendu compte qu’il tournait mal, j’ai donc
arrêté d’aller à la cabane ; ensuite il a définitivement déménagé à
Namur.
J’adore les scouts ; l’ambiance ; on fait pas mal de conneries aussi
ensemble ; on se voit tous les mercredis, ils sont géniaux, on est une
bonne bande. Et je suis sorti avec Delphine, mais il ne faut rien dire
non plus, c’est un secret.
Deux ans plus tard (quatorze ans)
- Allo !
- Salut Dim !
- Ca te va Bug’s !
- Oui, et toi ?
- Bien, tu fais quoi cette aprem ?
- Rien, et toi ?
- Rien, tu n’as qu’à passer chez moi.
- Ok ! j’arrive, on va faire quoi ?
- Je ne sais pas, on verra ; à tout de suite.
7
Je vois encore parfois Sébastien, on va fumer des cigarettes à la
cabane ; lui aussi, il fume, mais je pense qu’il tourne mal, il me fait
peur ; à Namur, il fait plein de conneries avec ses copains.
- Tu sais qu’avec nos copains, on respire du gaz et nous avons la
tête qui tourne, on le fera aussi si tu veux.
- Heu, on verra, je ne sais pas.
- Si ça te dit, après les cours, on peut aller voler des cigarettes
chez Marguerite.
- Heu, je ne sais pas si j’oserais.
- Tu es un couyon !
- Mais non, ce n’est pas pour ça.
- Si, tu n’oserais même pas !
- Ben si, on peut essayer.
- Tu verras, c’est bien !
- Ok !
J’ai été voler avec Sébastien ; ça fait super peur, mais c’est marrant.
Je n’essayerai jamais d’aspirer du gaz, je trouve ça débile.
J’ai présenté Seb à mes autres copains scouts, mais après quelque
temps, je me suis vraiment rendu compte qu’il tournait mal, j’ai donc
arrêté d’aller à la cabane ; ensuite il a définitivement déménagé à
Namur.
J’adore les scouts ; l’ambiance ; on fait pas mal de conneries aussi
ensemble ; on se voit tous les mercredis, ils sont géniaux, on est une
bonne bande. Et je suis sorti avec Delphine, mais il ne faut rien dire
non plus, c’est un secret.
Deux ans plus tard (quatorze ans)
- Allo !
- Salut Dim !
- Ca te va Bug’s !
- Oui, et toi ?
- Bien, tu fais quoi cette aprem ?
- Rien, et toi ?
- Rien, tu n’as qu’à passer chez moi.
- Ok ! j’arrive, on va faire quoi ?
- Je ne sais pas, on verra ; à tout de suite.
8
Bug’s venait depuis qu’il avait huit ans, tous les mercredis après-midi
chez moi. Avant, on allait toujours à la cabane, mais là, ça faisait au
moins un an qu’il venait et on s’occupait comme on le pouvait ; on
allait voir les autres ou on regardait la TV.
- Salut !
- Salut mec !
On s’installe devant la TV et nous zappons pendant quelques minutes.
- On ne bougerait pas ? me demande-t-il.
- D’accord , mais où ? les autres ne sont pas à Libin, il sont partis
avec l’école, pendant le congé.
Ce jour-là, nous avions congé le jeudi, vendredi, et le week-end.
- On irait bien revoir la cabane ? Ca fait super longtemps que
nous n’y sommes pas allés.
- Allez, on va revoir !
On prend les vélos, direction la forêt ; il pleuvait légèrement.
J’arrive sur les lieux, je monte à l’intérieur. Pendant une heure, on a
discuté des bons moments de la cabane, on y était tout le temps
avant, et les souvenirs sont revenus.
- J’ai la nostalgie !
- Moi aussi ! c’était vraiment bien tout ça.
- Ben oui, le bon vieux temps.
C’est à ce moment que nous nous sommes regardés et nous nous
somme dit : Ce n’est peut-être plus le bon vieux temps, mais on peut
peut-être en refaire une, on peut refaire un truc de fou, une cabane
plus grosse que toutes celles qu’on à déjà faites, un endroit où l’on
pourrait se retrouver avec « la bande », y dormir, y faire la fête...
- On commence maintenant ?
- Ok, trouvons l’endroit ! Il faut rester dans cette sapinière, car
c’est beaucoup plus facile avec les arbres qui sont tombés, on
peut les récupérer.
Après une demi-heure, nous nous décidons et nous trouvons un
énorme trou dans les arbres, cette fois au plein milieu de la sapinière ;
je prends un couteau que j’avais dans ma poche et sur l’un des troncs
on grave le plan avec Bug’s.
- Ici, on peut avoir un bar juste là, vu qu’il y a un arbre qui passe
dedans.
- Ici, une terrasse.
- Si on veut, plus tard, on peut faire des annexes par là, et par ici.
8
Bug’s venait depuis qu’il avait huit ans, tous les mercredis après-midi
chez moi. Avant, on allait toujours à la cabane, mais là, ça faisait au
moins un an qu’il venait et on s’occupait comme on le pouvait ; on
allait voir les autres ou on regardait la TV.
- Salut !
- Salut mec !
On s’installe devant la TV et nous zappons pendant quelques minutes.
- On ne bougerait pas ? me demande-t-il.
- D’accord , mais où ? les autres ne sont pas à Libin, il sont partis
avec l’école, pendant le congé.
Ce jour-là, nous avions congé le jeudi, vendredi, et le week-end.
- On irait bien revoir la cabane ? Ca fait super longtemps que
nous n’y sommes pas allés.
- Allez, on va revoir !
On prend les vélos, direction la forêt ; il pleuvait légèrement.
J’arrive sur les lieux, je monte à l’intérieur. Pendant une heure, on a
discuté des bons moments de la cabane, on y était tout le temps
avant, et les souvenirs sont revenus.
- J’ai la nostalgie !
- Moi aussi ! c’était vraiment bien tout ça.
- Ben oui, le bon vieux temps.
C’est à ce moment que nous nous sommes regardés et nous nous
somme dit : Ce n’est peut-être plus le bon vieux temps, mais on peut
peut-être en refaire une, on peut refaire un truc de fou, une cabane
plus grosse que toutes celles qu’on à déjà faites, un endroit où l’on
pourrait se retrouver avec « la bande », y dormir, y faire la fête...
- On commence maintenant ?
- Ok, trouvons l’endroit ! Il faut rester dans cette sapinière, car
c’est beaucoup plus facile avec les arbres qui sont tombés, on
peut les récupérer.
Après une demi-heure, nous nous décidons et nous trouvons un
énorme trou dans les arbres, cette fois au plein milieu de la sapinière ;
je prends un couteau que j’avais dans ma poche et sur l’un des troncs
on grave le plan avec Bug’s.
- Ici, on peut avoir un bar juste là, vu qu’il y a un arbre qui passe
dedans.
- Ici, une terrasse.
- Si on veut, plus tard, on peut faire des annexes par là, et par ici.
9
- On commence maintenant ?
- Ok, c’est parti !
Nous avons dégagé tout le dessous de la cabane, et un chemin pour
rejoindre l’autre cabane.
Nous avons démonté l’ancienne cabane et fait un tas avec tous les
bois à côté du nouvel emplacement, pour directement pouvoir
travailler. Nous étions beaucoup plus organisés que les fois
précédentes.
Bug’s reste dormir chez moi pour l’occasion ; il vient souvent, mais là,
on veut parler du projet et le concrétiser : que nous faut-il? Comment
faire ça ? Nous sommes dans nos rêves les plus profonds, sur un
nuage, les heures passent, le soleil se couche, nous parlons, parlons,
encore et encore, nous mettons petit à petit le projet en place,
impossible de dormir, cinq heures du matin, six heures, le soleil se
lève, il est 7 heures du matin, on s’habille en triple vitesse et on
marche vers notre future cabane, nous continuons ce qui avait été
commencé la veille, ça prend un temps fou, mais il faut au moins
mettre tout en place pour commencer correctement. Tout est prêt,
mais cette fois, nous avons la possibilité d’avoir des grandes planches
par l’intermédiaire du père de Sam : Son papa tient une société où ils
montent des grues sur des camions et les pièces arrivent dans des
grandes boîtes en triplex qu’ils brûlent ensuite ; c’est encore une fois
une bonne manière de recycler.
La semaine d’après, Sam demande à un ouvrier de l’entreprise qu’il
nous achemine les planches, Bug’s va chercher la corde chez les
Henry, et nous deux Sam, nous déchargeons les fameuses planches.
Il est déjà tard pour commencer, nous commencerons la semaine
prochaine.
La semaine d’après, nous allons tous sur le « chantier » ; nous
sommes nombreux : Il y a Bug’s, Antoine, Audrey, Sam, Tom, Jérôme
et Delphine.
Il y avait un chemin qui était dégagé, on pouvait y venir en vélo ; il y
avait le trou dans les arbres et en dessous une cinquantaine de
perches bien découpées ; à côté, un tas de planches de triplex, deux
gros sacs de cordes ; le moment était venu, nous pouvions
commencer.
- On y va ?
9
- On commence maintenant ?
- Ok, c’est parti !
Nous avons dégagé tout le dessous de la cabane, et un chemin pour
rejoindre l’autre cabane.
Nous avons démonté l’ancienne cabane et fait un tas avec tous les
bois à côté du nouvel emplacement, pour directement pouvoir
travailler. Nous étions beaucoup plus organisés que les fois
précédentes.
Bug’s reste dormir chez moi pour l’occasion ; il vient souvent, mais là,
on veut parler du projet et le concrétiser : que nous faut-il? Comment
faire ça ? Nous sommes dans nos rêves les plus profonds, sur un
nuage, les heures passent, le soleil se couche, nous parlons, parlons,
encore et encore, nous mettons petit à petit le projet en place,
impossible de dormir, cinq heures du matin, six heures, le soleil se
lève, il est 7 heures du matin, on s’habille en triple vitesse et on
marche vers notre future cabane, nous continuons ce qui avait été
commencé la veille, ça prend un temps fou, mais il faut au moins
mettre tout en place pour commencer correctement. Tout est prêt,
mais cette fois, nous avons la possibilité d’avoir des grandes planches
par l’intermédiaire du père de Sam : Son papa tient une société où ils
montent des grues sur des camions et les pièces arrivent dans des
grandes boîtes en triplex qu’ils brûlent ensuite ; c’est encore une fois
une bonne manière de recycler.
La semaine d’après, Sam demande à un ouvrier de l’entreprise qu’il
nous achemine les planches, Bug’s va chercher la corde chez les
Henry, et nous deux Sam, nous déchargeons les fameuses planches.
Il est déjà tard pour commencer, nous commencerons la semaine
prochaine.
La semaine d’après, nous allons tous sur le « chantier » ; nous
sommes nombreux : Il y a Bug’s, Antoine, Audrey, Sam, Tom, Jérôme
et Delphine.
Il y avait un chemin qui était dégagé, on pouvait y venir en vélo ; il y
avait le trou dans les arbres et en dessous une cinquantaine de
perches bien découpées ; à côté, un tas de planches de triplex, deux
gros sacs de cordes ; le moment était venu, nous pouvions
commencer.
- On y va ?
10
- Tu es fou Dim, nous n’y arriverons jamais ! il pleut, puis c’est un
truc de taré ce que vous voulez faire, me dit Antoine.
A part Sam et Bug’s, j’avais l’impression que les autres ne prenaient
pas l’idée au sérieux.
- Ben si, pourquoi pas ?
Tout était sur place, le plus dur et le plus contraignant était fait, il fallait
juste commencer et personne n’avait l’air de vouloir mettre la main à la
pâte. On commence à mettre une perche avec l’aide de deux poulies,
on les installe sur chaque arbre, on monte un côté puis l’autre, on fait
un nœud pour les laisser en l’air et je fais un brelage de part et d’autre,
puis sur les arbres du milieu. Ainsi de suite pour la deuxième,juste en
face. Les autres regardaient sans bouger, du dessous de la cabane,
et certains me prenaient pour un fou, mais j’étais lancé sur mon idée
et rien ne pouvait m’arrêter. Il commence à pleuvoir énormément, les
autres repartent, et nous arrêtons de travailler. Le lendemain matin, je
me lève de bonne heure et file à la cabane. Je recommence le boulot
et continue le squelette de la cabane ; mais pourquoi les autres
n’étaient-ils pas motivés ? Je n’avais prévenu personne que j’y allais,
je voulais avancer à fond, même tout seul s’il le fallait ; quatre heures
plus tard, j’avais fait tout seul, la moitié du plancher, environ trois
mètre cinquante sur quatre, et le tout à trois mètres de haut ; j’avais
commencé le squelette de la deuxième partie lorsque Bug’s est arrivé
et me dit : tu en es déjà là ? tu as déjà fait tout ça ? Il n’en revenait
pas non plus, et il s’est tout de suite mis au travail avec moi, c’était
super gai, j’étais content d’avoir avancé à ce point et de voir que
Bug’s était là, et bien reparti dans le projet. Quelques heures après,
Tom est arrivé, puis enfin tous les autres, nous avions fini avec Bug’s
le plancher du premier étage, et avions entamé avec Antoine, Sam,
Tom et Jérôme celui du deuxième, la cabane avançait à une vitesse
incroyable. Nous nous y étions tous mis les deux mois suivants, et les
deux étages étaient finis. Il y avait un balcon d’une surface d’un mètre
cinquante sur deux, devant, pour accéder à la porte d’entrée. Le
premier étage était à trois mètres, et le deuxième à cinq mètres
cinquante. Le toit culminait à huit mètres. La surface de la cabane était
de huit mètres sur trois mètres cinquante. Dans le projet qu’on avait
élaboré avec Bug’s, la nuit en question, nous avions parlé de douze
lits au deuxième étage, une base de quatre lits qui montent sur trois
niveaux superposés.
10
- Tu es fou Dim, nous n’y arriverons jamais ! il pleut, puis c’est un
truc de taré ce que vous voulez faire, me dit Antoine.
A part Sam et Bug’s, j’avais l’impression que les autres ne prenaient
pas l’idée au sérieux.
- Ben si, pourquoi pas ?
Tout était sur place, le plus dur et le plus contraignant était fait, il fallait
juste commencer et personne n’avait l’air de vouloir mettre la main à la
pâte. On commence à mettre une perche avec l’aide de deux poulies,
on les installe sur chaque arbre, on monte un côté puis l’autre, on fait
un nœud pour les laisser en l’air et je fais un brelage de part et d’autre,
puis sur les arbres du milieu. Ainsi de suite pour la deuxième,juste en
face. Les autres regardaient sans bouger, du dessous de la cabane,
et certains me prenaient pour un fou, mais j’étais lancé sur mon idée
et rien ne pouvait m’arrêter. Il commence à pleuvoir énormément, les
autres repartent, et nous arrêtons de travailler. Le lendemain matin, je
me lève de bonne heure et file à la cabane. Je recommence le boulot
et continue le squelette de la cabane ; mais pourquoi les autres
n’étaient-ils pas motivés ? Je n’avais prévenu personne que j’y allais,
je voulais avancer à fond, même tout seul s’il le fallait ; quatre heures
plus tard, j’avais fait tout seul, la moitié du plancher, environ trois
mètre cinquante sur quatre, et le tout à trois mètres de haut ; j’avais
commencé le squelette de la deuxième partie lorsque Bug’s est arrivé
et me dit : tu en es déjà là ? tu as déjà fait tout ça ? Il n’en revenait
pas non plus, et il s’est tout de suite mis au travail avec moi, c’était
super gai, j’étais content d’avoir avancé à ce point et de voir que
Bug’s était là, et bien reparti dans le projet. Quelques heures après,
Tom est arrivé, puis enfin tous les autres, nous avions fini avec Bug’s
le plancher du premier étage, et avions entamé avec Antoine, Sam,
Tom et Jérôme celui du deuxième, la cabane avançait à une vitesse
incroyable. Nous nous y étions tous mis les deux mois suivants, et les
deux étages étaient finis. Il y avait un balcon d’une surface d’un mètre
cinquante sur deux, devant, pour accéder à la porte d’entrée. Le
premier étage était à trois mètres, et le deuxième à cinq mètres
cinquante. Le toit culminait à huit mètres. La surface de la cabane était
de huit mètres sur trois mètres cinquante. Dans le projet qu’on avait
élaboré avec Bug’s, la nuit en question, nous avions parlé de douze
lits au deuxième étage, une base de quatre lits qui montent sur trois
niveaux superposés.
11
C’est le paradis, nous sommes une bande d’amis qui fonctionne
super bien, nous avons la cabane, nous y sommes tout le temps et
ce, pendant facilement un an, autant l’hiver que l’été.
Un an plus tard (quinze ans)
Quelque temps plus tard, je sonne à Bug’s pour aller à la cabane. De
loin, nous nous apercevons qu’il y avait un problème : elle avait été
cassée. Ce fut très dur à accepter, il y avait un bazar monstre dans les
bois, tout était à terre. Ils avaient démoli tous les murs, cassé les bois
qui la retenaient en dessous, ils avaient même scié un arbre qui servait
également d’appui à la cabane. On avait encore tellement de projets à
réaliser dans cette cabane !
Après une longue rage, un long désespoir, nous avons tout refait
durant une période de deux semaines lors des vacances de Noël. Il
neigeait, mais on se réchauffait autour d’un bon petit feu, c’était super
agréable.
Un an plus tard (seize ans)
L’été d’après, on a fait la terrasse avec Bug’s, tout un plancher et un
garde-corps, réalisés avec les perches du bois. La terrasse faisait plus
ou moins quatorze m!, avec une passerelle qui conduisait à la cabane.
Nous l’avons inaugurée lors de l’anniversaire de mes seize ans.
Il y avait quinze personnes sur la terrasse, et elle a résisté ; si nous
comptons en moyenne cinquante kilos par personne, cela fait sept
cent cinquante kilos, presque une tonne, ou, plus simplement, une
petite voiture.
Plus tard, elle a encore été détruite, mais cette fois, nous avons
découvert qui était l’auteur.
C’était Sébastien : mon sacré copain Seb était devenu mon ennemi
numéro un. Il avait encore une fois tout détruit avec ses copains.
C’était incroyable : comment avait-on pu en arriver-là alors que
quelques années avant on passait nos journées ensemble ?
Nous avons eu le courage de la refaire une troisième fois.
11
C’est le paradis, nous sommes une bande d’amis qui fonctionne
super bien, nous avons la cabane, nous y sommes tout le temps et
ce, pendant facilement un an, autant l’hiver que l’été.
Un an plus tard (quinze ans)
Quelque temps plus tard, je sonne à Bug’s pour aller à la cabane. De
loin, nous nous apercevons qu’il y avait un problème : elle avait été
cassée. Ce fut très dur à accepter, il y avait un bazar monstre dans les
bois, tout était à terre. Ils avaient démoli tous les murs, cassé les bois
qui la retenaient en dessous, ils avaient même scié un arbre qui servait
également d’appui à la cabane. On avait encore tellement de projets à
réaliser dans cette cabane !
Après une longue rage, un long désespoir, nous avons tout refait
durant une période de deux semaines lors des vacances de Noël. Il
neigeait, mais on se réchauffait autour d’un bon petit feu, c’était super
agréable.
Un an plus tard (seize ans)
L’été d’après, on a fait la terrasse avec Bug’s, tout un plancher et un
garde-corps, réalisés avec les perches du bois. La terrasse faisait plus
ou moins quatorze m!, avec une passerelle qui conduisait à la cabane.
Nous l’avons inaugurée lors de l’anniversaire de mes seize ans.
Il y avait quinze personnes sur la terrasse, et elle a résisté ; si nous
comptons en moyenne cinquante kilos par personne, cela fait sept
cent cinquante kilos, presque une tonne, ou, plus simplement, une
petite voiture.
Plus tard, elle a encore été détruite, mais cette fois, nous avons
découvert qui était l’auteur.
C’était Sébastien : mon sacré copain Seb était devenu mon ennemi
numéro un. Il avait encore une fois tout détruit avec ses copains.
C’était incroyable : comment avait-on pu en arriver-là alors que
quelques années avant on passait nos journées ensemble ?
Nous avons eu le courage de la refaire une troisième fois.
12
Plus tard, nous avons décidé de refaire une troisième annexe qui serait
une salle à manger de trois mètres sur cinq. Nous voulions tout le
temps l’agrandir de tous les côtés ; nous ne savions plus nous arrêter
malgré le fait que l’on avait recommencé trois fois. Nous dépassions
les limites du réel : Nous voulions tresser un grand filet à dix mètres de
haut, pour pouvoir se coucher dans le vide. Nous avons fait une
descente en « death ride » à partir de sept mètres de hauteur. Il y avait
un coin « veillée » avec des bancs et un endroit pour faire du feu. Un
moment, il y a même eu un ascenseur qui fonctionnait avec une
énorme pierre. Nous voulions avoir chacun une chambre avec une
passerelle qui rejoignait la cabane. S’il avait été possible, nous aurions
construit tout un village.
Un jour, la maman d’Antoine est venue nous rendre visite et voulait
nous la louer, une semaine pendant l’été, pour dormir dedans ;
malheureusement, nous ne l’avons pas fait, mais nous aurions peut-
être pu la louer comme une chambre d’hôtes.
Avec Bug’s, nous avons dormi à plusieurs reprises dedans ; j’y ai déjà
dormi seul . C’était un lieu de rassemblement, un lieu intime où l’on
pouvait faire nos bêtises en toute tranquillité, une zone de coulisse
pour chacun.
Trois ans plus tard (dix neuf ans)
Les années ont passé, j’ai dix neuf ans et je rentre d’une longue
semaine à Liège. J’ai commencé des études d’architecture, poussé
par cette passion de construire plus, et encore plus, poussé par ce
rêve d’enfant, par l’imaginaire, par la création, par la possibilité de
donner une réponse à des besoins très précis.
- Salut Dim !
- Salut maman !
- Tu ne sais pas ce que Stéphanie (ma cousine) m’a dit ?
- Non, quoi ? dis-je, en me servant un verre d’eau au robinet.
- Ils ont rasé la forêt où il y avait la cabane, mais pas la cabane.
- Tu plaisantes, non ?
12
Plus tard, nous avons décidé de refaire une troisième annexe qui serait
une salle à manger de trois mètres sur cinq. Nous voulions tout le
temps l’agrandir de tous les côtés ; nous ne savions plus nous arrêter
malgré le fait que l’on avait recommencé trois fois. Nous dépassions
les limites du réel : Nous voulions tresser un grand filet à dix mètres de
haut, pour pouvoir se coucher dans le vide. Nous avons fait une
descente en « death ride » à partir de sept mètres de hauteur. Il y avait
un coin « veillée » avec des bancs et un endroit pour faire du feu. Un
moment, il y a même eu un ascenseur qui fonctionnait avec une
énorme pierre. Nous voulions avoir chacun une chambre avec une
passerelle qui rejoignait la cabane. S’il avait été possible, nous aurions
construit tout un village.
Un jour, la maman d’Antoine est venue nous rendre visite et voulait
nous la louer, une semaine pendant l’été, pour dormir dedans ;
malheureusement, nous ne l’avons pas fait, mais nous aurions peut-
être pu la louer comme une chambre d’hôtes.
Avec Bug’s, nous avons dormi à plusieurs reprises dedans ; j’y ai déjà
dormi seul . C’était un lieu de rassemblement, un lieu intime où l’on
pouvait faire nos bêtises en toute tranquillité, une zone de coulisse
pour chacun.
Trois ans plus tard (dix neuf ans)
Les années ont passé, j’ai dix neuf ans et je rentre d’une longue
semaine à Liège. J’ai commencé des études d’architecture, poussé
par cette passion de construire plus, et encore plus, poussé par ce
rêve d’enfant, par l’imaginaire, par la création, par la possibilité de
donner une réponse à des besoins très précis.
- Salut Dim !
- Salut maman !
- Tu ne sais pas ce que Stéphanie (ma cousine) m’a dit ?
- Non, quoi ? dis-je, en me servant un verre d’eau au robinet.
- Ils ont rasé la forêt où il y avait la cabane, mais pas la cabane.
- Tu plaisantes, non ?
13
Il était sept heures du soir et il faisait noir.J’ai attrapé mon appareil
photo, sauté sur mon vélo et je suis directement parti sur les lieux. Il y
avait une brume très épaisse, et au loin, il y avait notre cabane au
milieu de tout : elle était statique et dégageait une sensation
d’intemporalité, elle surplombait le village de Libin, et dialoguait
parfaitement bien avec la nature ; depuis le village, on pouvait
également la voir.
Le lendemain, je téléphone à Bug’s.
- Allo Bug’s !
- Allo Dim !
- Cela te dit de venir voir la cabane au milieu de rien?
Il le savait déjà, je lui avais téléphoné la veille.
- A mort, je passe te prendre et on y va.
- Ok, à tout de suite !
Arrivés sur les lieux, nous étions abasourdis : notre cabane au milieu
d’une prairie, avec tous les arbres abattus à côté, comme si elle était
invincible ; elle dégageait une telle force à elle toute seule, elle dominait
tout le domaine, et parlait d’une puissance inexplicable.
Nous sommes montés dedans et nous avons cassé tout ce que l’on
pouvait ; les bons souvenirs nous remontaient dans nos tripes, et la
casser était une sorte d’acceptation de l’histoire : elle avait fait son
temps, les souvenirs étaient gravés dans nos têtes et jamais, nous
n’oublierions le moindre de ces moments passés ensemble dans ce
lieu idéal. Peut-être que l’histoire a fait les choses comme elle le
devait, mais maintenant, les quatre endroits différents où nous avions
implanté nos cabanes ont été rasés pour laisser place à des projets de
lotissements immobiliers…
13
Il était sept heures du soir et il faisait noir.J’ai attrapé mon appareil
photo, sauté sur mon vélo et je suis directement parti sur les lieux. Il y
avait une brume très épaisse, et au loin, il y avait notre cabane au
milieu de tout : elle était statique et dégageait une sensation
d’intemporalité, elle surplombait le village de Libin, et dialoguait
parfaitement bien avec la nature ; depuis le village, on pouvait
également la voir.
Le lendemain, je téléphone à Bug’s.
- Allo Bug’s !
- Allo Dim !
- Cela te dit de venir voir la cabane au milieu de rien?
Il le savait déjà, je lui avais téléphoné la veille.
- A mort, je passe te prendre et on y va.
- Ok, à tout de suite !
Arrivés sur les lieux, nous étions abasourdis : notre cabane au milieu
d’une prairie, avec tous les arbres abattus à côté, comme si elle était
invincible ; elle dégageait une telle force à elle toute seule, elle dominait
tout le domaine, et parlait d’une puissance inexplicable.
Nous sommes montés dedans et nous avons cassé tout ce que l’on
pouvait ; les bons souvenirs nous remontaient dans nos tripes, et la
casser était une sorte d’acceptation de l’histoire : elle avait fait son
temps, les souvenirs étaient gravés dans nos têtes et jamais, nous
n’oublierions le moindre de ces moments passés ensemble dans ce
lieu idéal. Peut-être que l’histoire a fait les choses comme elle le
devait, mais maintenant, les quatre endroits différents où nous avions
implanté nos cabanes ont été rasés pour laisser place à des projets de
lotissements immobiliers…
14
2 INTRODUCTION
L’avant-propos met en scène la motivation qui m’a poussé à choisir
ce sujet. « Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge».
Le contenu du mémoire comprend deux parties.
L’une est théorique, présentée dans ce document, l’autre consiste
en un projet d’architecture qui sera développé plus tard dans le
cadre d’un mémoire-projet, au sein de l’atelier d’option :
« l’architecture jusqu’aux détails ».
La partie théorique va donc nourrir et amorcer un projet
d’architecture très concret.
La cabane est un phénomène très ancien, les premiers hommes ont
été confrontés à ce genre d’abri pour se protéger. La cabane est
également un phénomène très contemporain, et aujourd’hui,
proposé entre autres, comme mode d’hébergement dans le cadre
de certaines formes de tourisme.
Nous nous sommes interrogés sur ce phénomène.
Que recherche l’homme dans la cabane ?
Nous nous sommes aussi penchés sur le tourisme, son évolution et
ses différentes formes.
Enfin, nous nous sommes intéressés aux différentes modalités pour
la construction d’un hôtel cabane, principalement sur le choix d’un
mode de vie, les modes de construction, un site éventuel.
Visites, lectures, expositions, enquêtes, discussions… m’ont permis
de mener à bien ce travail théorique.
Bonne lecture !
14
2 INTRODUCTION
L’avant-propos met en scène la motivation qui m’a poussé à choisir
ce sujet. « Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge».
Le contenu du mémoire comprend deux parties.
L’une est théorique, présentée dans ce document, l’autre consiste
en un projet d’architecture qui sera développé plus tard dans le
cadre d’un mémoire-projet, au sein de l’atelier d’option :
« l’architecture jusqu’aux détails ».
La partie théorique va donc nourrir et amorcer un projet
d’architecture très concret.
La cabane est un phénomène très ancien, les premiers hommes ont
été confrontés à ce genre d’abri pour se protéger. La cabane est
également un phénomène très contemporain, et aujourd’hui,
proposé entre autres, comme mode d’hébergement dans le cadre
de certaines formes de tourisme.
Nous nous sommes interrogés sur ce phénomène.
Que recherche l’homme dans la cabane ?
Nous nous sommes aussi penchés sur le tourisme, son évolution et
ses différentes formes.
Enfin, nous nous sommes intéressés aux différentes modalités pour
la construction d’un hôtel cabane, principalement sur le choix d’un
mode de vie, les modes de construction, un site éventuel.
Visites, lectures, expositions, enquêtes, discussions… m’ont permis
de mener à bien ce travail théorique.
Bonne lecture !
CabaneCabaneIntroIntro
TourismeTourisme
ConclusionConclusion
«Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes de bergers que dans les palais des rois ou dans les somptueux édifices élevés par les faveurs de Plutus».
Ludovico Ariosto«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison..., une cabane, Faublas! Une cabane petite et gen-tille; qu’il y ait seulement de quoi loger une personne, car nous ne serons qu’un».
Jean-Baptiste Louvet de Couvray
CabaneCabaneIntroIntro
TourismeTourisme
ConclusionConclusion
«Les noeuds sacrés de la vraie amitié se forment bien plus facilement sous un humble toit et dans les cabanes de bergers que dans les palais des rois ou dans les somptueux édifices élevés par les faveurs de Plutus».
Ludovico Ariosto«Nous achèterons dans une jolie campagne... non pas un château, ni même une maison..., une cabane, Faublas! Une cabane petite et gen-tille; qu’il y ait seulement de quoi loger une personne, car nous ne serons qu’un».
Jean-Baptiste Louvet de Couvray
Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»
Deuxième partie:
- La cabane
Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz
Marie Roosen
Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»
Deuxième partie:
- La cabane
Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz
Marie Roosen
1
1 L’HOMME ET LA CABANE......................................................... 2
1.1 L’HISTOIRE DE L’HOMME ET SON RAPPORT AVEC LA CABANE............ 2
1.2 LES BESOINS DE L’HOMME LIES A LA CABANE................................. 6
1.3 LE PARADOXE DE L’ESPACE « COCON » ......................................... 9
2 LE SITE....................................................................................... 11
2.1 LA CABANE DANS DES CONTEXTES DIFFERENTS ............................ 11
2.2 LA MAGIE DU LIEU ..................................................................... 12
2.3 L’EXPRESSION DU LIEU .............................................................. 13
3 LA CABANE, MATIERE ET FORME......................................... 14
3.1 L’INTEGRATION EN ARCHITECTURE.............................................. 14
3.2 L’INTEGRATION DE LA CABANE DANS SON CONTEXTE .................... 15
3.3 DIFFERENTS MODES DE CONSTRUCTIONS .................................... 16
4 ECOLOGIE ................................................................................. 17
4.1 L’ECOSYSTEME ........................................................................ 17
4.2 RELATIONS ENTRE DEUX OU PLUSIEURS ELEMENTS....................... 19
4.3 QUEL SERAIT L’IMPACT DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ?........ 22
5 AUTONOMIE.............................................................................. 23
5.1 LA CONSTRUCTION ................................................................... 24
5.2 LES EQUIPEMENTS .................................................................... 25
5.3 LA NOURRITURE........................................................................ 26
5.4 EXEMPLE D’HOTEL CABANE EN FRANCE....................................... 26
6 QUELS SONT LES QUESTIONNEMENTS A AVOIR POUR UN
PROJET...................................................................................... 28
7 BIBLIOGRAPHIE........................................................................ 29
8 TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................. 31
9 ANNEXES................................................................................... 32
Table des matières_cabane
OMMAIRE
MMAIRE
OMMAIRE
1
1
1 L’HOMME ET LA CABANE......................................................... 2
1.1 L’HISTOIRE DE L’HOMME ET SON RAPPORT AVEC LA CABANE............ 2
1.2 LES BESOINS DE L’HOMME LIES A LA CABANE................................. 6
1.3 LE PARADOXE DE L’ESPACE « COCON » ......................................... 9
2 LE SITE....................................................................................... 11
2.1 LA CABANE DANS DES CONTEXTES DIFFERENTS ............................ 11
2.2 LA MAGIE DU LIEU ..................................................................... 12
2.3 L’EXPRESSION DU LIEU .............................................................. 13
3 LA CABANE, MATIERE ET FORME......................................... 14
3.1 L’INTEGRATION EN ARCHITECTURE.............................................. 14
3.2 L’INTEGRATION DE LA CABANE DANS SON CONTEXTE .................... 15
3.3 DIFFERENTS MODES DE CONSTRUCTIONS .................................... 16
4 ECOLOGIE ................................................................................. 17
4.1 L’ECOSYSTEME ........................................................................ 17
4.2 RELATIONS ENTRE DEUX OU PLUSIEURS ELEMENTS....................... 19
4.3 QUEL SERAIT L’IMPACT DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ?........ 22
5 AUTONOMIE.............................................................................. 23
5.1 LA CONSTRUCTION ................................................................... 24
5.2 LES EQUIPEMENTS .................................................................... 25
5.3 LA NOURRITURE........................................................................ 26
5.4 EXEMPLE D’HOTEL CABANE EN FRANCE....................................... 26
6 QUELS SONT LES QUESTIONNEMENTS A AVOIR POUR UN
PROJET...................................................................................... 28
7 BIBLIOGRAPHIE........................................................................ 29
8 TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................. 31
9 ANNEXES................................................................................... 32
Table des matières_cabane
OMMAIRE
MMAIRE
OMMAIRE
1
2
1 L’HOMME ET LA CABANE
1.1 L’histoire de l’homme et son rapport avec la cabane.
1.1.1 La cabane comme l’archétype de l’abri
« Ils commencèrent donc, les uns à se faire
des huttes avec des feuilles, les autres à se
creuser des loges dans la montagne ;
d’autres, imitant l’industrie des hirondelles,
pratiquaient, avec des petites branches
d’arbres et de la terre grasse des lieux où ils
pouvaient se mettre à couvert, et chacun,
considérant l’ouvrage de son voisin,
perfectionnait ses propres inventions par les
remarques qu’il se faisait sur celle d’autrui ; il
se faisait donc chaque jour de grands progrès
dans la manière de bâtir des cabanes, car les
hommes dont le naturel est docile et porté à
l’imitation, se glorifiant de leurs inventions, se
communiquaient tous les jours ce qu’ils
avaient inventé de nouveau.» VITRUVE1.
Au départ, l’homme pour se protéger du climat, des animaux
sauvages… se crée un abri. Cet abri lui donne aussi des repères. Il
peut partir chasser, cueillir, puis revenir à un endroit fixe qu’il s’est
approprié. Chercher et définir un territoire est un comportement
qui n’est pas propre à l’homme. C’est, à l’origine, une conduite
instinctive que l’on retrouve chez la plupart des espèces animales.
« L’instinct se définit comme un programme inscrit dans le patrimoine
génétique qui pousse les individus d’une espèce (pulsion et
motivation) à accomplir des actes stéréotypés (spécifiques) utiles à la
conservation de l’espèce. La conduite instinctive de territorialité
pousse l’animal à définir son territoire, à le limiter, le déterminer, à le
1 Vitruve, « les Dix livres d’architecture », traduction intégrale de Claude Perrault,1673,revue,
corrigée sur les textes latins et présentée par André Dalmas, Balland, Paris,1979, P.52.
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1 L’HOMME ET LA CABANE
1.1 L’histoire de l’homme et son rapport avec la cabane.
1.1.1 La cabane comme l’archétype de l’abri
« Ils commencèrent donc, les uns à se faire
des huttes avec des feuilles, les autres à se
creuser des loges dans la montagne ;
d’autres, imitant l’industrie des hirondelles,
pratiquaient, avec des petites branches
d’arbres et de la terre grasse des lieux où ils
pouvaient se mettre à couvert, et chacun,
considérant l’ouvrage de son voisin,
perfectionnait ses propres inventions par les
remarques qu’il se faisait sur celle d’autrui ; il
se faisait donc chaque jour de grands progrès
dans la manière de bâtir des cabanes, car les
hommes dont le naturel est docile et porté à
l’imitation, se glorifiant de leurs inventions, se
communiquaient tous les jours ce qu’ils
avaient inventé de nouveau.» VITRUVE1.
Au départ, l’homme pour se protéger du climat, des animaux
sauvages… se crée un abri. Cet abri lui donne aussi des repères. Il
peut partir chasser, cueillir, puis revenir à un endroit fixe qu’il s’est
approprié. Chercher et définir un territoire est un comportement
qui n’est pas propre à l’homme. C’est, à l’origine, une conduite
instinctive que l’on retrouve chez la plupart des espèces animales.
« L’instinct se définit comme un programme inscrit dans le patrimoine
génétique qui pousse les individus d’une espèce (pulsion et
motivation) à accomplir des actes stéréotypés (spécifiques) utiles à la
conservation de l’espèce. La conduite instinctive de territorialité
pousse l’animal à définir son territoire, à le limiter, le déterminer, à le
1 Vitruve, « les Dix livres d’architecture », traduction intégrale de Claude Perrault,1673,revue,
corrigée sur les textes latins et présentée par André Dalmas, Balland, Paris,1979, P.52.
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3
défendre vis-à-vis de sujets d’autres espèces ou de sujets d’autres
groupes. Sur son territoire l’animal accomplit en sécurité les conduites
d’alimentation, de maternage et de reproduction. L’homme s’est
détaché d’un comportement strictement instinctif. Ses conduites de
base (d’alimentation, de maternage, de reproduction, d’exploration, de
territorialité, de domination, de protection, de socialité) sont modulées
par des aspects appris, émotionnels et cognitifs » ROOSEN Marie2.
On peut donc dire que l’homme construit des cabanes ayant la
fonction d’abri pour subvenir à des besoins primaires.
1.1.2 Au fil du temps, l’homme a utilisé l’espace « cabane » pour
d’autres usages
De siècle en siècle, l’abri a évolué, il a pris différentes formes.
L’homme n’avait plus la nécessité de construire des cabanes pour
s’abriter. La cabane a eu ensuite de multiples fonctions, telles que
de s’isoler, vivre avec des proches, se ressourcer, avoir un contact
direct avec la nature …
Elle reste l’abri de celui qui n’a pas les moyens d’avoir une
habitation, la cachette du délinquant, le refuge de l’ermite ou de
celui qui cherche le calme et la sérénité. Ainsi « Unabomber » a
menacé certaines institutions pendant de longues années et se
cachait aux fins fonds des bois, isolé dans une cabane. Le
philosophe-architecte Wittgenstein a séjourné dans une cabane de
1914 à 1921, en Norvège. Le Corbusier finit ses jours dans un
cabanon au bord de l’eau, à Roquebrune, près d’Antibes...
« Je ne blâmerai jamais un Philosophe pour habiter un Palais, mais
bien pour ne pouvoir se contenter d'une Cabane ». SAINT-
EVREMOND3.
2 Syllabus B1, l’Institut Saint-Luc,Liège, année 2004, Deuxième partie, PP 2-8.
3 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09.
Le cabanon du Corbusier.
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défendre vis-à-vis de sujets d’autres espèces ou de sujets d’autres
groupes. Sur son territoire l’animal accomplit en sécurité les conduites
d’alimentation, de maternage et de reproduction. L’homme s’est
détaché d’un comportement strictement instinctif. Ses conduites de
base (d’alimentation, de maternage, de reproduction, d’exploration, de
territorialité, de domination, de protection, de socialité) sont modulées
par des aspects appris, émotionnels et cognitifs » ROOSEN Marie2.
On peut donc dire que l’homme construit des cabanes ayant la
fonction d’abri pour subvenir à des besoins primaires.
1.1.2 Au fil du temps, l’homme a utilisé l’espace « cabane » pour
d’autres usages
De siècle en siècle, l’abri a évolué, il a pris différentes formes.
L’homme n’avait plus la nécessité de construire des cabanes pour
s’abriter. La cabane a eu ensuite de multiples fonctions, telles que
de s’isoler, vivre avec des proches, se ressourcer, avoir un contact
direct avec la nature …
Elle reste l’abri de celui qui n’a pas les moyens d’avoir une
habitation, la cachette du délinquant, le refuge de l’ermite ou de
celui qui cherche le calme et la sérénité. Ainsi « Unabomber » a
menacé certaines institutions pendant de longues années et se
cachait aux fins fonds des bois, isolé dans une cabane. Le
philosophe-architecte Wittgenstein a séjourné dans une cabane de
1914 à 1921, en Norvège. Le Corbusier finit ses jours dans un
cabanon au bord de l’eau, à Roquebrune, près d’Antibes...
« Je ne blâmerai jamais un Philosophe pour habiter un Palais, mais
bien pour ne pouvoir se contenter d'une Cabane ». SAINT-
EVREMOND3.
2 Syllabus B1, l’Institut Saint-Luc,Liège, année 2004, Deuxième partie, PP 2-8.
3 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09.
Le cabanon du Corbusier.
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La cabane a été également le sujet de nombreuses œuvres d’art.
Elle a aussi des fonctions très précises comme : Une cabane de
pêche au bord d’un lac pour y ranger le matériel, un abri de
jardin,…
Si les formes d’abris sont devenues très différentes, leurs
constructions très techniques et leurs spatialités recherchées via
l’intervention de professionnels de plus en plus pointus, la cabane
semble être néanmoins restée un archétype qui habite notre
imaginaire.
1.1.3 La cabane et son effet de mode
Aujourd'hui, on peut voir la cabane au travers d’une mode qui
grandit d’années en années. Beaucoup de gens rêvent à présent de
dormir, manger…dans une cabane
En France, il y a de nombreuses firmes qui s’occupent de la
construction des cabanes, il y a même des domaines où l’on peut
trouver une vingtaine de cabanes différentes de tous types pour y
séjourner quelques jours. Il y a des cabanes familiales où plusieurs
volumes sont mis en relation pour avoir la cabane des parents et la
cabane des enfants. On peut aussi séjourner très haut dans les
arbres et atteindre la cabane par une échelle. Ou encore faire tout
un parcours d’aventure très difficile et enfin après un long effort,
atteindre son logement bien mérité, perché dans les arbres.
« La cabane perchée »4 et « la cabane en l’air »5, deux firmes
françaises en ont fait leur métier. Des clients particuliers leur
demandent la conception et la réalisation de cabanes.
Pete Nelson et son équipe « Treehouse Worshop » ont conçu de
nombreuses cabanes aux Etats-Unis. Ils ont construit des cabanes
pour tous types de besoins, tous types de personnes, qui depuis
tout petits avaient un rêve commun, construire leur propre cabane.
4 http://www.la-cabane-perchee.com, 15/01/09.
5 http://www.lacabaneenlair.com, 15/01/09.
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La cabane a été également le sujet de nombreuses œuvres d’art.
Elle a aussi des fonctions très précises comme : Une cabane de
pêche au bord d’un lac pour y ranger le matériel, un abri de
jardin,…
Si les formes d’abris sont devenues très différentes, leurs
constructions très techniques et leurs spatialités recherchées via
l’intervention de professionnels de plus en plus pointus, la cabane
semble être néanmoins restée un archétype qui habite notre
imaginaire.
1.1.3 La cabane et son effet de mode
Aujourd'hui, on peut voir la cabane au travers d’une mode qui
grandit d’années en années. Beaucoup de gens rêvent à présent de
dormir, manger…dans une cabane
En France, il y a de nombreuses firmes qui s’occupent de la
construction des cabanes, il y a même des domaines où l’on peut
trouver une vingtaine de cabanes différentes de tous types pour y
séjourner quelques jours. Il y a des cabanes familiales où plusieurs
volumes sont mis en relation pour avoir la cabane des parents et la
cabane des enfants. On peut aussi séjourner très haut dans les
arbres et atteindre la cabane par une échelle. Ou encore faire tout
un parcours d’aventure très difficile et enfin après un long effort,
atteindre son logement bien mérité, perché dans les arbres.
« La cabane perchée »4 et « la cabane en l’air »5, deux firmes
françaises en ont fait leur métier. Des clients particuliers leur
demandent la conception et la réalisation de cabanes.
Pete Nelson et son équipe « Treehouse Worshop » ont conçu de
nombreuses cabanes aux Etats-Unis. Ils ont construit des cabanes
pour tous types de besoins, tous types de personnes, qui depuis
tout petits avaient un rêve commun, construire leur propre cabane.
4 http://www.la-cabane-perchee.com, 15/01/09.
5 http://www.lacabaneenlair.com, 15/01/09.
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Les parents d’une petite fille de Seattle ont réalisé le rêve de celle-
ci pour ses 15 ans : avoir un espace pour être proche de la nature,
accueillir ses copines, bavarder, passer la nuit, elle voulait une
échelle amovible de façon à pouvoir se retirer du monde quand bon
lui semblerait.
Miriam habite également Washington, sa demande était de faire
une cabane au bord du lac dont elle était la propriétaire, de façon à
observer les baleines ainsi que de créer un abri pour les amateurs
d’huîtres.
Le petit Sam provenant également du même Etat a fait un vœu à la
fondation « Make-A-Wish » (fondation qui s’engage à réaliser le
voeu des enfants malades de la leucémie). Il a demandé qu’on lui
réalise une cabane avec une pièce pour dormir, une pièce pour
écrire et des rangements de façon à y stocker quelques livres.
Lolly, pour sa retraite, se fait construire une cabane pour se
reposer, faire de l’aquarelle et y jouer du violon.
Pour Pam, on parlera plutôt de « maison » et de « bureau », celle-ci
voulant y vivre ainsi qu’y travailler avec son compagnon.
Mais encore : chambre d’hôte, résidence de vacance perchée à
13 mètres de hauteur. Aux Etats Unis en Louisiane : des cabanes
pour scouts . Autre projet, en France : une chapelle cabane
confondue dans l’arbre le plus vieux d’Europe,…
« Avoir dans une cabane des rêves d'empereur ». RENARD Jules6.
Par l’intermédiaire de ces différents exemples, on peut se rendre
compte que l’homme d’aujourd’hui utilise la cabane comme source
de plaisirs, comme usage bien précis servant à alimenter une
passion.
6 http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=cabane, 14/01/09.
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Cabane de «Sam».
Cabane de la petite fille,15 ans Seattle.
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Les parents d’une petite fille de Seattle ont réalisé le rêve de celle-
ci pour ses 15 ans : avoir un espace pour être proche de la nature,
accueillir ses copines, bavarder, passer la nuit, elle voulait une
échelle amovible de façon à pouvoir se retirer du monde quand bon
lui semblerait.
Miriam habite également Washington, sa demande était de faire
une cabane au bord du lac dont elle était la propriétaire, de façon à
observer les baleines ainsi que de créer un abri pour les amateurs
d’huîtres.
Le petit Sam provenant également du même Etat a fait un vœu à la
fondation « Make-A-Wish » (fondation qui s’engage à réaliser le
voeu des enfants malades de la leucémie). Il a demandé qu’on lui
réalise une cabane avec une pièce pour dormir, une pièce pour
écrire et des rangements de façon à y stocker quelques livres.
Lolly, pour sa retraite, se fait construire une cabane pour se
reposer, faire de l’aquarelle et y jouer du violon.
Pour Pam, on parlera plutôt de « maison » et de « bureau », celle-ci
voulant y vivre ainsi qu’y travailler avec son compagnon.
Mais encore : chambre d’hôte, résidence de vacance perchée à
13 mètres de hauteur. Aux Etats Unis en Louisiane : des cabanes
pour scouts . Autre projet, en France : une chapelle cabane
confondue dans l’arbre le plus vieux d’Europe,…
« Avoir dans une cabane des rêves d'empereur ». RENARD Jules6.
Par l’intermédiaire de ces différents exemples, on peut se rendre
compte que l’homme d’aujourd’hui utilise la cabane comme source
de plaisirs, comme usage bien précis servant à alimenter une
passion.
6 http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=cabane, 14/01/09.
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Cabane de «Sam».
Cabane de la petite fille,15 ans Seattle.
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1.2 Les besoins de l’homme liés à la cabane
Pour comprendre mieux ce rapport que l’homme entretient avec la
cabane, nous allons partir de la théorie des besoins de Maslow.
Abraham Maslow a proposé une pyramide qui catégorise et
hiérarchise toute une série de besoins humains. Il répartit les
besoins selon cinq niveaux. Selon lui, il est essentiel de satisfaire
les besoins du premier niveau pour pouvoir satisfaire ceux du
deuxième niveau et ainsi de suite.
Cette théorie a bien sûr ses limites7, mais elle offre une bonne grille
de lecture.
Que l’on soit enfant, adolescent ou adulte, construire une cabane
est une réponse à ces différentes catégories de besoin.
1.2.1 Besoin de survie
Manger, boire, dormir, se protéger.
« La cabane, en un sens, est quelque chose
comme une carapace, un corps durci,
chitineux et qui m’isole du reste du monde.
C’est aussi un corps vulnérable que les
tempêtes peuvent emporter : une illusion de
sécurité mais assumée comme telle. Un jeu
entre soi et soi, une manière d’être dedans en
étant dehors, de se cacher en s’exposant
comme un enfant sous une couverture ».
TIBERGHIEN Gilles8.
7 “Maslow affirmait que quand les besoins de base étaient satisfaits se développaient les
besoins supérieurs dans la pyramide. On ne peut pas le constater de manière universelle : il y
a des personnes ,par exemple. qui privilégient les besoins de réalisation de soi (en haut de la
pyramide) même si les besoins de sécurité (deuxième niveau ne sont pas satisfaits), de même
selon les personnes, l'importance des besoins varie : il y a des personnes pour lesquelles le
besoin d'appartenance est essentiel, alors que pour d'autres, il est peu pris en compte. »
Roosen Marie, « psychosociologie des organisations » ISFSC, Bruxelles, 2005. 8 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p. 42.
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1.2 Les besoins de l’homme liés à la cabane
Pour comprendre mieux ce rapport que l’homme entretient avec la
cabane, nous allons partir de la théorie des besoins de Maslow.
Abraham Maslow a proposé une pyramide qui catégorise et
hiérarchise toute une série de besoins humains. Il répartit les
besoins selon cinq niveaux. Selon lui, il est essentiel de satisfaire
les besoins du premier niveau pour pouvoir satisfaire ceux du
deuxième niveau et ainsi de suite.
Cette théorie a bien sûr ses limites7, mais elle offre une bonne grille
de lecture.
Que l’on soit enfant, adolescent ou adulte, construire une cabane
est une réponse à ces différentes catégories de besoin.
1.2.1 Besoin de survie
Manger, boire, dormir, se protéger.
« La cabane, en un sens, est quelque chose
comme une carapace, un corps durci,
chitineux et qui m’isole du reste du monde.
C’est aussi un corps vulnérable que les
tempêtes peuvent emporter : une illusion de
sécurité mais assumée comme telle. Un jeu
entre soi et soi, une manière d’être dedans en
étant dehors, de se cacher en s’exposant
comme un enfant sous une couverture ».
TIBERGHIEN Gilles8.
7 “Maslow affirmait que quand les besoins de base étaient satisfaits se développaient les
besoins supérieurs dans la pyramide. On ne peut pas le constater de manière universelle : il y
a des personnes ,par exemple. qui privilégient les besoins de réalisation de soi (en haut de la
pyramide) même si les besoins de sécurité (deuxième niveau ne sont pas satisfaits), de même
selon les personnes, l'importance des besoins varie : il y a des personnes pour lesquelles le
besoin d'appartenance est essentiel, alors que pour d'autres, il est peu pris en compte. »
Roosen Marie, « psychosociologie des organisations » ISFSC, Bruxelles, 2005. 8 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p. 42.
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7
Au départ, l’homme a construit des cabanes de manière à assurer
sa survie.
Grâce à un abri, il est protégé de certaines agressions du milieu
naturel, du climat.
Les enfants créent des sous-espaces dans leur maison, de manière
à réduire la grande échelle à une échelle plus adaptée, une échelle
maîtrisable par eux, où ils se sentent enveloppés, protégés grâce
aux couvertures, aux coussins …
Ce besoin de protection est exacerbé quand on se trouve dans la
nature, dans une forêt. Lorsqu’on est face à une forêt, on est face
à soi-même, on ressent fortement certaines impressions, telles que
celles de respirer, de se sentir libre, d’avoir peur, de se sentir
perdu, d’être seul, et triste …
Ces impressions contradictoires sont fort présentes car nous
n’avons aucun repère, aucun élément qui nous renvoie à notre
histoire, aux autres. Lorsqu’on est dans la nature, on ne voit aucune
intervention établie par l’homme, contrairement à la ville où,
constamment, on est face aux interventions de l’homme. Le
manque de repères nous pousse à nous protéger. Lorsqu’une
insécurité est ressentie, il faut pouvoir se rattacher à quelque
chose ; alors, on crée ses propres repères, on crée un abri, comme
le fait un enfant qui est face à un espace non maîtrisable, on crée
un espace maîtrisable.
1.2.2 Besoin de sécurité
Garantir la survie à long terme, maîtriser les choses, se sentir en
sécurité, faire confiance.
La cabane par sa relative durabilité offre une plus grande
permanence dans la protection, dans l’impression de sécurité et de
maîtrise de l’environnement.
1.2.3 Besoin d’amour, d’appartenance
Etre aimé, écouté, compris, estimé par les autres, faire partie d’un
groupe, …
Les enfants, les adolescents ainsi que les adultes, ont ce besoin de
relations sociales, d’intégration dans un groupe. Parfois, la cabane
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Au départ, l’homme a construit des cabanes de manière à assurer
sa survie.
Grâce à un abri, il est protégé de certaines agressions du milieu
naturel, du climat.
Les enfants créent des sous-espaces dans leur maison, de manière
à réduire la grande échelle à une échelle plus adaptée, une échelle
maîtrisable par eux, où ils se sentent enveloppés, protégés grâce
aux couvertures, aux coussins …
Ce besoin de protection est exacerbé quand on se trouve dans la
nature, dans une forêt. Lorsqu’on est face à une forêt, on est face
à soi-même, on ressent fortement certaines impressions, telles que
celles de respirer, de se sentir libre, d’avoir peur, de se sentir
perdu, d’être seul, et triste …
Ces impressions contradictoires sont fort présentes car nous
n’avons aucun repère, aucun élément qui nous renvoie à notre
histoire, aux autres. Lorsqu’on est dans la nature, on ne voit aucune
intervention établie par l’homme, contrairement à la ville où,
constamment, on est face aux interventions de l’homme. Le
manque de repères nous pousse à nous protéger. Lorsqu’une
insécurité est ressentie, il faut pouvoir se rattacher à quelque
chose ; alors, on crée ses propres repères, on crée un abri, comme
le fait un enfant qui est face à un espace non maîtrisable, on crée
un espace maîtrisable.
1.2.2 Besoin de sécurité
Garantir la survie à long terme, maîtriser les choses, se sentir en
sécurité, faire confiance.
La cabane par sa relative durabilité offre une plus grande
permanence dans la protection, dans l’impression de sécurité et de
maîtrise de l’environnement.
1.2.3 Besoin d’amour, d’appartenance
Etre aimé, écouté, compris, estimé par les autres, faire partie d’un
groupe, …
Les enfants, les adolescents ainsi que les adultes, ont ce besoin de
relations sociales, d’intégration dans un groupe. Parfois, la cabane
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est construite en groupe et devient un lieu commun ; elle est alors
le symbole du groupe.
1.2.4 Besoin d’estime de soi
Sentiment d’être utile et d’avoir de la valeur pour les autres, d’être
reconnu pour ses qualités, sa compétence.
La construction de la cabane touche aussi aux besoins de
reconnaissance. L’enfant peut montrer à d’autres ce qu’il est
capable de faire : à ses amis, à ses parents, et la construction de la
cabane peut être utile aux autres, devenir lieu de sécurité, de
plaisir, d’accueil pour d’autres…
1.2.5 Besoin de réalisation de soi
Développer ses connaissances, ses valeurs, créer, résoudre des
problèmes complexes,…
Sans doute la construction de la cabane rencontre-t-elle aussi,
fondamentalement, la dernière catégorie de besoins qui correspond
à la réalisation de soi. Construire une cabane, c’est développer sa
créativité, résoudre de multiples problèmes, affronter un
environnement étrange. Un projet nous conduit à développer des
valeurs très concrètes avec l’environnement,…
C’est aussi un lieu qui devient source de jeux à inventer, d’histoires
à se raconter.
« Pour l’écrire à la manière d’Héraclide, on n’habite jamais deux fois
une cabane de même qu’on ne lit jamais deux fois le même livre. Les
enfants le savent bien, eux, qui font de leur cabane tantôt un astronef,
tantôt un bateau pirate, tantôt un château fort, tantôt une auberge, et
à qui on peut raconter dix fois la même histoire sans qu’ils s’en lassent
et sans qu’ils pensent que c’est la même ». TIBERGHIEN Gilles9.
Au-delà de ces catégories de besoins , la cabane répond aussi à
des besoins moins rationnels.
9 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p67.
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est construite en groupe et devient un lieu commun ; elle est alors
le symbole du groupe.
1.2.4 Besoin d’estime de soi
Sentiment d’être utile et d’avoir de la valeur pour les autres, d’être
reconnu pour ses qualités, sa compétence.
La construction de la cabane touche aussi aux besoins de
reconnaissance. L’enfant peut montrer à d’autres ce qu’il est
capable de faire : à ses amis, à ses parents, et la construction de la
cabane peut être utile aux autres, devenir lieu de sécurité, de
plaisir, d’accueil pour d’autres…
1.2.5 Besoin de réalisation de soi
Développer ses connaissances, ses valeurs, créer, résoudre des
problèmes complexes,…
Sans doute la construction de la cabane rencontre-t-elle aussi,
fondamentalement, la dernière catégorie de besoins qui correspond
à la réalisation de soi. Construire une cabane, c’est développer sa
créativité, résoudre de multiples problèmes, affronter un
environnement étrange. Un projet nous conduit à développer des
valeurs très concrètes avec l’environnement,…
C’est aussi un lieu qui devient source de jeux à inventer, d’histoires
à se raconter.
« Pour l’écrire à la manière d’Héraclide, on n’habite jamais deux fois
une cabane de même qu’on ne lit jamais deux fois le même livre. Les
enfants le savent bien, eux, qui font de leur cabane tantôt un astronef,
tantôt un bateau pirate, tantôt un château fort, tantôt une auberge, et
à qui on peut raconter dix fois la même histoire sans qu’ils s’en lassent
et sans qu’ils pensent que c’est la même ». TIBERGHIEN Gilles9.
Au-delà de ces catégories de besoins , la cabane répond aussi à
des besoins moins rationnels.
9 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p67.
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1.3 Le paradoxe de l’espace « cocon »
« Derrière le mot cabane se cache également
le mot cabanon... où l’enfant redoute d’être
enfermé, confronté à l’obscurité, aux forces de
la nuit. La cabane est alors une sorte de cave,
un isoloir effrayant, qui s’oppose
structurellement au grenier, l’endroit de la
maison le plus proche du ciel, secret, mais
parfois inquiétant lui aussi, mais désiré ».
TIBERGHIEN Gilles10.
1.3.1 La cave, le grenier, deux opposés
Il y a donc une contradiction entre deux sensations opposées au
sein d’un même espace. Gilles Tiberghien s’aide de l’exemple de la
cave et du grenier. Il évoque la peur de l’enfant qui craint cette cave
mais qui aimerait en franchir l’entrée, affronter l’obscurité et le
sous-sol.
Il évoque le grenier et ses multiples secrets, endroit dont l’entrée
est souvent défendue, car il garde les traces de souvenirs heureux,
moins heureux, oubliés, parfois cachés, le tout dans le désordre et
la poussière …
Cette métaphore s’explique avec la cabane : le sentiment de peur
que l’on ressent lorsqu’on imagine dormir dans une cabane, la
cabane est un genre de « cocon » au plein milieu d’un bois. A priori,
l’espace « cocon » est un espace qui pourrait paraître sécurisant,
car il nous protège, nous enveloppe par tous ses côtés, mais il
nous renferme également. La cabane nous protège et nous
enferme. N’est-il pas le rêve de tout enfant, d’aller voir ce qui se
passe dans une cave, dans un grenier, dans une cabane, ce besoin
de découvrir et de se sentir capable de le faire, d’aller vers
l’inconnu, vers ce qui est interdit au petit, comme il devra le faire
tout au long de sa vie s’il veut grandir, expérimenter, être curieux…
10
“nature, art, paysage” , P131.
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9
1.3 Le paradoxe de l’espace « cocon »
« Derrière le mot cabane se cache également
le mot cabanon... où l’enfant redoute d’être
enfermé, confronté à l’obscurité, aux forces de
la nuit. La cabane est alors une sorte de cave,
un isoloir effrayant, qui s’oppose
structurellement au grenier, l’endroit de la
maison le plus proche du ciel, secret, mais
parfois inquiétant lui aussi, mais désiré ».
TIBERGHIEN Gilles10.
1.3.1 La cave, le grenier, deux opposés
Il y a donc une contradiction entre deux sensations opposées au
sein d’un même espace. Gilles Tiberghien s’aide de l’exemple de la
cave et du grenier. Il évoque la peur de l’enfant qui craint cette cave
mais qui aimerait en franchir l’entrée, affronter l’obscurité et le
sous-sol.
Il évoque le grenier et ses multiples secrets, endroit dont l’entrée
est souvent défendue, car il garde les traces de souvenirs heureux,
moins heureux, oubliés, parfois cachés, le tout dans le désordre et
la poussière …
Cette métaphore s’explique avec la cabane : le sentiment de peur
que l’on ressent lorsqu’on imagine dormir dans une cabane, la
cabane est un genre de « cocon » au plein milieu d’un bois. A priori,
l’espace « cocon » est un espace qui pourrait paraître sécurisant,
car il nous protège, nous enveloppe par tous ses côtés, mais il
nous renferme également. La cabane nous protège et nous
enferme. N’est-il pas le rêve de tout enfant, d’aller voir ce qui se
passe dans une cave, dans un grenier, dans une cabane, ce besoin
de découvrir et de se sentir capable de le faire, d’aller vers
l’inconnu, vers ce qui est interdit au petit, comme il devra le faire
tout au long de sa vie s’il veut grandir, expérimenter, être curieux…
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“nature, art, paysage” , P131.
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1.3.2 L’espace abandonné
Cette sensation de crainte se retrouve également dans un espace
abandonné: Il n’y a rien de plus insécurisant que de passer devant
un bâtiment abandonné, on a toujours l’impression que quelque
chose va en surgir à tout moment. Les fenêtres cassées, les
planchers tombés, un espace rempli de mystères, inconsciemment,
toutes sortes de questions nous viennent à l’esprit : quelqu’un
squatte-t-il ici ? y a- t-il des animaux tels que des souris, des rats,
des chauves-souris, des araignées … ?
Le franchissement de chaque pièce est une épreuve et lorsqu’on a
fait le tour, on se sent maître de l’espace, on visite alors le lieu de
manière aisée. On pourrait même s’installer et s’attacher à ce lieu,
se l’approprier, et très vite, on se sentirait chez soi, en sécurité.
C’est le message que nous font passer les contes de fées lorsqu’on
parle de maisons hantées et que le héros vainc les créatures
maléfiques de ces lieux.
L’homme a souvent le besoin de se prouver à lui-même qu’il est
capable d’affronter sa peur, de percer ce mystère, pour ensuite se
sentir grand, plus fort. Lorsqu’il y a peur, il y a envie de se
surpasser, de se nourrir d’adrénaline.
Il est important de prendre ces paramètres en compte et ne pas
être trop idéaliste face à la conception. La conception fait
constamment appel aux rêves, il faut tout de même avoir les pieds
sur terre.
L’imaginaire de la cabane est aussi lié à son lieu d’implantation.
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1.3.2 L’espace abandonné
Cette sensation de crainte se retrouve également dans un espace
abandonné: Il n’y a rien de plus insécurisant que de passer devant
un bâtiment abandonné, on a toujours l’impression que quelque
chose va en surgir à tout moment. Les fenêtres cassées, les
planchers tombés, un espace rempli de mystères, inconsciemment,
toutes sortes de questions nous viennent à l’esprit : quelqu’un
squatte-t-il ici ? y a- t-il des animaux tels que des souris, des rats,
des chauves-souris, des araignées … ?
Le franchissement de chaque pièce est une épreuve et lorsqu’on a
fait le tour, on se sent maître de l’espace, on visite alors le lieu de
manière aisée. On pourrait même s’installer et s’attacher à ce lieu,
se l’approprier, et très vite, on se sentirait chez soi, en sécurité.
C’est le message que nous font passer les contes de fées lorsqu’on
parle de maisons hantées et que le héros vainc les créatures
maléfiques de ces lieux.
L’homme a souvent le besoin de se prouver à lui-même qu’il est
capable d’affronter sa peur, de percer ce mystère, pour ensuite se
sentir grand, plus fort. Lorsqu’il y a peur, il y a envie de se
surpasser, de se nourrir d’adrénaline.
Il est important de prendre ces paramètres en compte et ne pas
être trop idéaliste face à la conception. La conception fait
constamment appel aux rêves, il faut tout de même avoir les pieds
sur terre.
L’imaginaire de la cabane est aussi lié à son lieu d’implantation.
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11
2 LE SITE
Une cabane est inévitablement associée à un lieu. Le lieu va
conditionner, contraindre, inspirer, dicter, aider, la construction de
la cabane.
2.1 La cabane dans des contextes différents
« J’ai tenté ailleurs de montrer que la cabane avait surtout à voir avec
la nature. Pourtant, quand on repère des cabanes dans les villes,
comme le fait Charney, on est capable de voir la nature de la ville, celle
qui croît et s’élève à travers elle, plutôt que celle sur laquelle elle
s’élève ».TIBERGHIEN Gilles11.
A priori, on a tendance à associer le mot cabane à la nature.
Or, le dictionnaire Larousse, définit la cabane comme «une petite
construction rudimentaire faite de matériaux grossiers». La définition
ne détermine pas de lieu pour la cabane. Une cabane peut très bien
se trouver en plein cœur d’une ville à condition que l’environnement
dans lequel elle va s’insérer dicte son l’architecture. Il serait
absurde de concevoir une cabane en ville de la même manière
qu’une cabane en plein cœur de la forêt. Pour Charney, la cabane
est « un assemblage de matériaux récupérés des détritus de notre vie
contemporaine »12. On peut ainsi construire une cabane en ville avec
de vieilles carcasses de voitures, y amener l’électricité,…Une amie
provenant de Bruxelles m’a raconté que pendant quelques
semaines il y avait un homme qui vivait dans une cabane perchée
sur une grue située sur un boulevard assez fréquenté de Bruxelles.
Elle m’expliquait qu’elle le voyait le matin se raser devant un miroir,
alors que les klaxons émis par la rue étaient assez présents. Cette
cabane construite à l’aide de matériaux provenant de son
environnement proche, s’intègre parfaitement à l’ambiance urbaine.
A l’inverse, dans la nature, on a tendance à imaginer des matériaux
qui sont propres à cette nature ; y amener l’électricité, l’eau, le
chauffage, semblerait « contre-nature ».
11 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p 90. 12 TIBERGHIEN Gilles A.« Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p. 81.
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2 LE SITE
Une cabane est inévitablement associée à un lieu. Le lieu va
conditionner, contraindre, inspirer, dicter, aider, la construction de
la cabane.
2.1 La cabane dans des contextes différents
« J’ai tenté ailleurs de montrer que la cabane avait surtout à voir avec
la nature. Pourtant, quand on repère des cabanes dans les villes,
comme le fait Charney, on est capable de voir la nature de la ville, celle
qui croît et s’élève à travers elle, plutôt que celle sur laquelle elle
s’élève ».TIBERGHIEN Gilles11.
A priori, on a tendance à associer le mot cabane à la nature.
Or, le dictionnaire Larousse, définit la cabane comme «une petite
construction rudimentaire faite de matériaux grossiers». La définition
ne détermine pas de lieu pour la cabane. Une cabane peut très bien
se trouver en plein cœur d’une ville à condition que l’environnement
dans lequel elle va s’insérer dicte son l’architecture. Il serait
absurde de concevoir une cabane en ville de la même manière
qu’une cabane en plein cœur de la forêt. Pour Charney, la cabane
est « un assemblage de matériaux récupérés des détritus de notre vie
contemporaine »12. On peut ainsi construire une cabane en ville avec
de vieilles carcasses de voitures, y amener l’électricité,…Une amie
provenant de Bruxelles m’a raconté que pendant quelques
semaines il y avait un homme qui vivait dans une cabane perchée
sur une grue située sur un boulevard assez fréquenté de Bruxelles.
Elle m’expliquait qu’elle le voyait le matin se raser devant un miroir,
alors que les klaxons émis par la rue étaient assez présents. Cette
cabane construite à l’aide de matériaux provenant de son
environnement proche, s’intègre parfaitement à l’ambiance urbaine.
A l’inverse, dans la nature, on a tendance à imaginer des matériaux
qui sont propres à cette nature ; y amener l’électricité, l’eau, le
chauffage, semblerait « contre-nature ».
11 « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p 90. 12 TIBERGHIEN Gilles A.« Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005, p. 81.
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12
De plus, si l’on construit en pleine nature, des allers-retours entre la
conception et la construction de la cabane vont être inévitables à
tous moments. Le projet de départ va évoluer constamment. Par
exemple, si l’on s’accroche à un arbre, il va falloir être en harmonie
avec les branches de celui-ci. Il est impensable de tout calculer
avant.
2.2 La magie du lieu
Trouver un site est un moment clef de l’aventure ; on est
continuellement en relation avec l’imaginaire ; il y a un nombre
illimité d’endroits où il est possible d’implanter une cabane.
Lorsqu’on cherche un terrain pour construire une habitation, on
dispose d’un plan cadastral auquel on peut se référer. On a un
choix limité d’implantations. A l’inverse, pour l’implantation d’une
cabane sur un site, on a un nombre invraisemblable de possibilités
d’implantations : La cabane apparaît alors comme un rêve dans la
tête des gens et elle écarte toutes règles, toutes contraintes liées à
leur quotidien. Ainsi, dans une sapinière, on peut s’implanter au sol,
ajouter une quatrième dimension en élevant la cabane dans les airs,
s’établir à la limite de la sapinière et offrir une vue sur ce qu’il y a à
côté, édifier la cabane au cœur de la sapinière pour s’isoler du
monde extérieur… Chacun est capable de s’imaginer de
nombreuses solutions associées à diverses situations idéales.
L’avant-propos illustre que trouver son futur territoire est un
moment très particulier ; la décision est basée sur l’émotion la plus
forte. C’est à ce moment que le lieu dégage une magie et une
attractivité inexplicables.
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De plus, si l’on construit en pleine nature, des allers-retours entre la
conception et la construction de la cabane vont être inévitables à
tous moments. Le projet de départ va évoluer constamment. Par
exemple, si l’on s’accroche à un arbre, il va falloir être en harmonie
avec les branches de celui-ci. Il est impensable de tout calculer
avant.
2.2 La magie du lieu
Trouver un site est un moment clef de l’aventure ; on est
continuellement en relation avec l’imaginaire ; il y a un nombre
illimité d’endroits où il est possible d’implanter une cabane.
Lorsqu’on cherche un terrain pour construire une habitation, on
dispose d’un plan cadastral auquel on peut se référer. On a un
choix limité d’implantations. A l’inverse, pour l’implantation d’une
cabane sur un site, on a un nombre invraisemblable de possibilités
d’implantations : La cabane apparaît alors comme un rêve dans la
tête des gens et elle écarte toutes règles, toutes contraintes liées à
leur quotidien. Ainsi, dans une sapinière, on peut s’implanter au sol,
ajouter une quatrième dimension en élevant la cabane dans les airs,
s’établir à la limite de la sapinière et offrir une vue sur ce qu’il y a à
côté, édifier la cabane au cœur de la sapinière pour s’isoler du
monde extérieur… Chacun est capable de s’imaginer de
nombreuses solutions associées à diverses situations idéales.
L’avant-propos illustre que trouver son futur territoire est un
moment très particulier ; la décision est basée sur l’émotion la plus
forte. C’est à ce moment que le lieu dégage une magie et une
attractivité inexplicables.
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2.3 L’expression du lieu
Le lieu parle, s’exprime et rythme notre perception. Le climat nous
plonge dans des atmosphères très différentes. L’enveloppe de la
cabane nous place entre l’intérieur et l’extérieur, nous sommes
constamment en relation avec la nature et la mouvance de celle-ci.
Une cabane face à la mer semble tantôt très calme, donnant une
sensation d’intemporalité à l’espace-temps, et d’autres fois, elle
paraît déchaînée, emplissant l’atmosphère de tourbillons et
d’incertitudes. Dans la forêt, on est tantôt face à un paysage
presque figé et d’autres fois, la tempête surgit et secoue
violemment les arbres ainsi que l’espace-temps. Si la cabane
repose ses fondations sur les arbres, au moment d’une tempête, la
cabane danse avec ceux-ci.
La nature vit, bouge, s’emporte, se fige, se modifie…..
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2.3 L’expression du lieu
Le lieu parle, s’exprime et rythme notre perception. Le climat nous
plonge dans des atmosphères très différentes. L’enveloppe de la
cabane nous place entre l’intérieur et l’extérieur, nous sommes
constamment en relation avec la nature et la mouvance de celle-ci.
Une cabane face à la mer semble tantôt très calme, donnant une
sensation d’intemporalité à l’espace-temps, et d’autres fois, elle
paraît déchaînée, emplissant l’atmosphère de tourbillons et
d’incertitudes. Dans la forêt, on est tantôt face à un paysage
presque figé et d’autres fois, la tempête surgit et secoue
violemment les arbres ainsi que l’espace-temps. Si la cabane
repose ses fondations sur les arbres, au moment d’une tempête, la
cabane danse avec ceux-ci.
La nature vit, bouge, s’emporte, se fige, se modifie…..
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3 LA CABANE, MATIERE ET FORME
Lorsque la cabane investit le lieu, elle le fait avec ses matériaux et
ses formes, elle va alors rentrer en dialogue avec le milieu…
3.1 L’intégration en architecture
Il y a différentes manières de s’intégrer à un lieu, et de nombreux
architectes en ont débattu tout au long de l’histoire pour appuyer
diverses théories sans jamais se mettre d’accord. Il n’y a pas de
solutions toutes faites, ni « la solution » pour s’intégrer, mais une
multitude de solutions qui peuvent être justes lorsqu’elles sont
argumentées.
Certains ont déjà essayé de montrer qu’il fallait copier la nature en
l’analysant, d’autres ont détruit cette conception en montrant qu’il
était impossible de la copier, mais qu’il fallait en comprendre ses
caractéristiques et les transmettre sans devoir copier sa forme.
D’autres prennent exemple sur le bâti existant pour s’intégrer dans
un cadre construit. Ils analysent les formes, les matériaux, les
couleurs, les ouvertures… pour les copier et s’intégrer.
Une autre manière de faire est de respecter certains paramètres et
pouvoir se donner liberté sur les autres paramètres. Ainsi, si les
maisons voisines sont construites en briques rouges, il est possible
de choisir du crépi rouge ou de rester dans le même matériaux en
l’occurrence la brique même si celle-ci est de couleur différente.
Si l’on prend la même méthode pour une cabane, faudrait-il alors
faire une cabane en bois pour être en accord avec les matériaux sur
place et ne pas devoir imiter la forme d’une feuille, la forme d’un
arbre ?… Pour moi, imiter une forme naturelle à moins de sens.
En définitive, est ce que l’intégration ne passe pas par les liens que
l’on cherche à tisser entre un objet et son contexte, qu’ils soient
naturels, culturels, sociaux ou tous à la fois ?
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3 LA CABANE, MATIERE ET FORME
Lorsque la cabane investit le lieu, elle le fait avec ses matériaux et
ses formes, elle va alors rentrer en dialogue avec le milieu…
3.1 L’intégration en architecture
Il y a différentes manières de s’intégrer à un lieu, et de nombreux
architectes en ont débattu tout au long de l’histoire pour appuyer
diverses théories sans jamais se mettre d’accord. Il n’y a pas de
solutions toutes faites, ni « la solution » pour s’intégrer, mais une
multitude de solutions qui peuvent être justes lorsqu’elles sont
argumentées.
Certains ont déjà essayé de montrer qu’il fallait copier la nature en
l’analysant, d’autres ont détruit cette conception en montrant qu’il
était impossible de la copier, mais qu’il fallait en comprendre ses
caractéristiques et les transmettre sans devoir copier sa forme.
D’autres prennent exemple sur le bâti existant pour s’intégrer dans
un cadre construit. Ils analysent les formes, les matériaux, les
couleurs, les ouvertures… pour les copier et s’intégrer.
Une autre manière de faire est de respecter certains paramètres et
pouvoir se donner liberté sur les autres paramètres. Ainsi, si les
maisons voisines sont construites en briques rouges, il est possible
de choisir du crépi rouge ou de rester dans le même matériaux en
l’occurrence la brique même si celle-ci est de couleur différente.
Si l’on prend la même méthode pour une cabane, faudrait-il alors
faire une cabane en bois pour être en accord avec les matériaux sur
place et ne pas devoir imiter la forme d’une feuille, la forme d’un
arbre ?… Pour moi, imiter une forme naturelle à moins de sens.
En définitive, est ce que l’intégration ne passe pas par les liens que
l’on cherche à tisser entre un objet et son contexte, qu’ils soient
naturels, culturels, sociaux ou tous à la fois ?
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3.2 L’intégration de la cabane dans son contexte
Quelle que soit son implantation, en plein centre urbain, en pleine
forêt, il est difficile d’intégrer une cabane dans son contexte.
Comme on l’a vu dans le chapitre « la cabane dans des contextes
différents », la cabane en ville ne peut-être intégrée de la même
manière que celle dans les bois. En analysant les projets de
plusieurs constructeurs de cabane, chacun de ceux-ci a sa manière
de s’intégrer.
Si on analyse le travail de Richard Greaves, on peut voir que pour
lui, l’important c’est de respecter l’arbre, de ne pas y toucher. Il ne
touche jamais à l’arbre, il se sert de tous les déchets de la vie de
consommation pour construire ses cabanes, et il crée des espaces
avec de la corde, des vieux châssis...Il n’utilise jamais un clou.
L’article :« Un ferry et une cabane », paru dans le Nest spécial
déco13 évoque le projet d’un couple d’artistes dont le mari est
architecte. Ils ont aménagé deux espaces particuliers, l’un pour
vivre la semaine et travailler sur un ferry retapé qui est ancré dans le
port de San Francisco, et l’autre espace étant une « cabane »
surnommée « week-end cabine » par ses propriétaires. En effet,
c’est à Cazadero, à 2 heures du nord de San Francisco que se situe
ce lieu idéal. Le mari a construit de ses propres mains sa «cabane»
ou plutôt sa maison en bois au plein milieu des bois. Il l’a construite
avec l’aide des matériaux qu’il récupérait sur ses chantiers. En
exemple, les fenêtres proviennent de 5 projets différents, le bois
étant récupéré d’un ancien ranch et même une piscine construite
avec l’aide d’une vielle citerne offerte par une de ses clientes qui
devait s’en débarrasser. La mise en place des matériaux avec
beaucoup d’harmonie, intègre très bien la cabane dans son milieu
naturel.
Un autre architecte a construit une cabane pour des clients. Cette
cabane est une résidence de vacances. Le projet est basé sur une
feuille d’arbre pour en faire la forme et s’intégrer au paysage. 13
HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco,
2007, n°18, pp 118-127.
25
26
«Week-end cabine» parut dans le «Nest spécial déco».
Une des oeuvres de Richard Greaves.
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3.2 L’intégration de la cabane dans son contexte
Quelle que soit son implantation, en plein centre urbain, en pleine
forêt, il est difficile d’intégrer une cabane dans son contexte.
Comme on l’a vu dans le chapitre « la cabane dans des contextes
différents », la cabane en ville ne peut-être intégrée de la même
manière que celle dans les bois. En analysant les projets de
plusieurs constructeurs de cabane, chacun de ceux-ci a sa manière
de s’intégrer.
Si on analyse le travail de Richard Greaves, on peut voir que pour
lui, l’important c’est de respecter l’arbre, de ne pas y toucher. Il ne
touche jamais à l’arbre, il se sert de tous les déchets de la vie de
consommation pour construire ses cabanes, et il crée des espaces
avec de la corde, des vieux châssis...Il n’utilise jamais un clou.
L’article :« Un ferry et une cabane », paru dans le Nest spécial
déco13 évoque le projet d’un couple d’artistes dont le mari est
architecte. Ils ont aménagé deux espaces particuliers, l’un pour
vivre la semaine et travailler sur un ferry retapé qui est ancré dans le
port de San Francisco, et l’autre espace étant une « cabane »
surnommée « week-end cabine » par ses propriétaires. En effet,
c’est à Cazadero, à 2 heures du nord de San Francisco que se situe
ce lieu idéal. Le mari a construit de ses propres mains sa «cabane»
ou plutôt sa maison en bois au plein milieu des bois. Il l’a construite
avec l’aide des matériaux qu’il récupérait sur ses chantiers. En
exemple, les fenêtres proviennent de 5 projets différents, le bois
étant récupéré d’un ancien ranch et même une piscine construite
avec l’aide d’une vielle citerne offerte par une de ses clientes qui
devait s’en débarrasser. La mise en place des matériaux avec
beaucoup d’harmonie, intègre très bien la cabane dans son milieu
naturel.
Un autre architecte a construit une cabane pour des clients. Cette
cabane est une résidence de vacances. Le projet est basé sur une
feuille d’arbre pour en faire la forme et s’intégrer au paysage. 13
HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco,
2007, n°18, pp 118-127.
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«Week-end cabine» parut dans le «Nest spécial déco».
Une des oeuvres de Richard Greaves.
16
D’autres constructeurs de cabanes comme «la cabanes en l’air»14
conçoivent souvent le même style de cabanes, cabanes rondes en
forme de champignon.
« Aequo système »15 est une a.s.b.l. belge qui essaye de rapprocher
les gens avec le cadre naturel. Qu’il s’agisse de cabanes,
d’habitations unifamiliales ou d’aménagements extérieurs, leur
objectif est d’apporter plus d’intégration dans un milieu. Par
l’intermédiaire de plusieurs activités telles que des balades, des
stages culinaires, des formations… leurs membres essayent de
sensibiliser le public à la protection de l’environnement.
3.3 Différents modes de constructions
Il y a plusieurs manières de construire une cabane. Comme nous
l’avons vu dans le premier chapitre, la cabane d’aujourd’hui s’est
orientée vers diverses fonctions. D’un point de vue fonctionnel, il
serait illogique de construire une cabane perchée pour un abri de
jardin. La fonction va donc déterminer certaines pistes pour la
construction. Pour percher une cabane, il y a plusieurs possibilités :
Soit sur pilotis, auquel cas il faut alors prévoir des fondations dans
le sol, soit se servir des fondations des arbres et s’y accrocher.
Certaines entreprises de construction de cabanes associent les
deux solutions. Si l’on veut poser les fondations de la cabane sur
l’arbre, on peut s’accrocher à un tronc, aux branches de l’arbre ou
encore à plusieurs arbres et même suspendre la cabane avec des
câbles, comme le fait le plus souvent l’entreprise allemande
« baumraum »16. Cela dépend de la typologie de l’arbre, de son
essence et donc de sa résistance, du nombre d’arbres sur le site de
construction et de la distance entre les arbres.
La thématique de l’intégration se pose également par rapport à
l’environnement écologique.
14
http://www.lacabaneenlair.com, 15/0109. 15
http://www.aequo -systeme.be, 15/01/09. 16
http://www.bauraum.de, 15/01/09.
Maison dessiné par «Aequo système».
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D’autres constructeurs de cabanes comme «la cabanes en l’air»14
conçoivent souvent le même style de cabanes, cabanes rondes en
forme de champignon.
« Aequo système »15 est une a.s.b.l. belge qui essaye de rapprocher
les gens avec le cadre naturel. Qu’il s’agisse de cabanes,
d’habitations unifamiliales ou d’aménagements extérieurs, leur
objectif est d’apporter plus d’intégration dans un milieu. Par
l’intermédiaire de plusieurs activités telles que des balades, des
stages culinaires, des formations… leurs membres essayent de
sensibiliser le public à la protection de l’environnement.
3.3 Différents modes de constructions
Il y a plusieurs manières de construire une cabane. Comme nous
l’avons vu dans le premier chapitre, la cabane d’aujourd’hui s’est
orientée vers diverses fonctions. D’un point de vue fonctionnel, il
serait illogique de construire une cabane perchée pour un abri de
jardin. La fonction va donc déterminer certaines pistes pour la
construction. Pour percher une cabane, il y a plusieurs possibilités :
Soit sur pilotis, auquel cas il faut alors prévoir des fondations dans
le sol, soit se servir des fondations des arbres et s’y accrocher.
Certaines entreprises de construction de cabanes associent les
deux solutions. Si l’on veut poser les fondations de la cabane sur
l’arbre, on peut s’accrocher à un tronc, aux branches de l’arbre ou
encore à plusieurs arbres et même suspendre la cabane avec des
câbles, comme le fait le plus souvent l’entreprise allemande
« baumraum »16. Cela dépend de la typologie de l’arbre, de son
essence et donc de sa résistance, du nombre d’arbres sur le site de
construction et de la distance entre les arbres.
La thématique de l’intégration se pose également par rapport à
l’environnement écologique.
14
http://www.lacabaneenlair.com, 15/0109. 15
http://www.aequo -systeme.be, 15/01/09. 16
http://www.bauraum.de, 15/01/09.
Maison dessiné par «Aequo système».
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17
4 ECOLOGIE Lorsqu’on s’inscrit dans un site naturel, on s’insère dans un système
de relations et d’interactions très complexe déjà en place et
possédant son équilibre propre. Pour insérer une cabane dans un
lieu, il faut comprendre le fonctionnement de ce lieu et ensuite, on
peut interagir avec son bio-système, en étant conscient des
conséquences de nos actes. Faut-il respecter le milieu dans lequel
on s’intègre ? Pour cela, il est nécessaire de comprendre un
système ou plutôt un écosystème.
4.1 L’écosystème
4.1.1 Définition
Un écosystème comprend : un milieu, tous les êtres vivants
intégrant ce milieu, et toutes les interactions possible entre eux. Le
milieu se nomme le biotope, l’ensemble des êtres vivants est
appelé la biocénose. Pour avoir un écosystème, il faut qu’il y ait un
équilibre général, que le système soit autonome et stable. La terre
est le plus grand écosystème connu existant ; elle comprend une
infinité d’écosystèmes qui comprennent à leurs tours une infinité
d’écosystèmes et ainsi de suite.
4.1.2 Exemple d’écosystème
Prenons un exemple très simple, un aquarium. On a un biotope qui
est l’eau, son système de filtration et la lumière. Dans ce biotope,
on retrouve tous les êtres vivants qui habitent l’aquarium, la
biocénose : algues, poissons, bactéries. Les algues vont être
mangées par les petits poissons. Les petits poissons vont pouvoir
se reproduire et à leur tour être mangés par des poissons piranhas.
Les poissons vont mourir. Alors les bactéries vont décomposer les
matières organiques laissées par les cadavres des poissons morts
et les décomposer en minéraux. Les minéraux vont enrichir la terre
au fond de l’aquarium. Ceci va permettre aux algues de se
développer et ainsi de suite. S’il y a équilibre dans l’aquarium, il y a
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4 ECOLOGIE Lorsqu’on s’inscrit dans un site naturel, on s’insère dans un système
de relations et d’interactions très complexe déjà en place et
possédant son équilibre propre. Pour insérer une cabane dans un
lieu, il faut comprendre le fonctionnement de ce lieu et ensuite, on
peut interagir avec son bio-système, en étant conscient des
conséquences de nos actes. Faut-il respecter le milieu dans lequel
on s’intègre ? Pour cela, il est nécessaire de comprendre un
système ou plutôt un écosystème.
4.1 L’écosystème
4.1.1 Définition
Un écosystème comprend : un milieu, tous les êtres vivants
intégrant ce milieu, et toutes les interactions possible entre eux. Le
milieu se nomme le biotope, l’ensemble des êtres vivants est
appelé la biocénose. Pour avoir un écosystème, il faut qu’il y ait un
équilibre général, que le système soit autonome et stable. La terre
est le plus grand écosystème connu existant ; elle comprend une
infinité d’écosystèmes qui comprennent à leurs tours une infinité
d’écosystèmes et ainsi de suite.
4.1.2 Exemple d’écosystème
Prenons un exemple très simple, un aquarium. On a un biotope qui
est l’eau, son système de filtration et la lumière. Dans ce biotope,
on retrouve tous les êtres vivants qui habitent l’aquarium, la
biocénose : algues, poissons, bactéries. Les algues vont être
mangées par les petits poissons. Les petits poissons vont pouvoir
se reproduire et à leur tour être mangés par des poissons piranhas.
Les poissons vont mourir. Alors les bactéries vont décomposer les
matières organiques laissées par les cadavres des poissons morts
et les décomposer en minéraux. Les minéraux vont enrichir la terre
au fond de l’aquarium. Ceci va permettre aux algues de se
développer et ainsi de suite. S’il y a équilibre dans l’aquarium, il y a
29
18
un écosystème, chaque espèce pourra donc se reproduire et
évoluer.
4.1.3 Le biotope
Cinq éléments constituent le biotope, ces cinq éléments varient et
changent radicalement le milieu. Les êtres vivants qui pourront vivre
dans ce milieu dépendront de ces éléments. Certaines espèces
vivent dans le désert alors que d’autres vivent dans l’eau.
4.1.3.1 Le sol
Le sol contient les matières organiques, c’est le support des
plantes. Le type de plantes est déterminé par la nature du sol, il
peut être rocheux, sec, humide, ensablé… Les animaux sur le
biotope dépendront aussi de la nature du sol, les serpents par
exemple préfèrent les endroits rocheux alors que les taupes vivent
dans la terre.
4.1.3.2 L’eau
La quantité d’eau et la régularité des précipitations sont deux
éléments déterminants pour la biocénose. Cet élément va classer
les biotopes du plus désertique au plus humide.
4.1.3.3 La lumière
Elle est à la base de la photosynthèse. Selon l’exposition
géographique du soleil, certaines plantes poussent et d’autres pas,
les conditions de vie des animaux varient aussi en rapport avec la
lumière.
4.1.3.4 La température
La température joue également un rôle déterminant, on ne
retrouve pas la même biocénose au pôle nord qu’à l’équateur. La
température est souvent liée à la lumière car c’est le soleil qui
produit ces deux éléments.
4.1.3.5 L’air
L’air est la ressource en oxygène ; il n’a pas la même qualité
partout sur la surface de la terre. Par exemple en montagne, on a
moins d’oxygène, on trouve dès lors des espèces animales et des
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un écosystème, chaque espèce pourra donc se reproduire et
évoluer.
4.1.3 Le biotope
Cinq éléments constituent le biotope, ces cinq éléments varient et
changent radicalement le milieu. Les êtres vivants qui pourront vivre
dans ce milieu dépendront de ces éléments. Certaines espèces
vivent dans le désert alors que d’autres vivent dans l’eau.
4.1.3.1 Le sol
Le sol contient les matières organiques, c’est le support des
plantes. Le type de plantes est déterminé par la nature du sol, il
peut être rocheux, sec, humide, ensablé… Les animaux sur le
biotope dépendront aussi de la nature du sol, les serpents par
exemple préfèrent les endroits rocheux alors que les taupes vivent
dans la terre.
4.1.3.2 L’eau
La quantité d’eau et la régularité des précipitations sont deux
éléments déterminants pour la biocénose. Cet élément va classer
les biotopes du plus désertique au plus humide.
4.1.3.3 La lumière
Elle est à la base de la photosynthèse. Selon l’exposition
géographique du soleil, certaines plantes poussent et d’autres pas,
les conditions de vie des animaux varient aussi en rapport avec la
lumière.
4.1.3.4 La température
La température joue également un rôle déterminant, on ne
retrouve pas la même biocénose au pôle nord qu’à l’équateur. La
température est souvent liée à la lumière car c’est le soleil qui
produit ces deux éléments.
4.1.3.5 L’air
L’air est la ressource en oxygène ; il n’a pas la même qualité
partout sur la surface de la terre. Par exemple en montagne, on a
moins d’oxygène, on trouve dès lors des espèces animales et des
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plantes particulières. Le gaz carbonique joue un rôle bien précis
dans la photosynthèse. Le vent a une grande influence sur la
transmission des pollens et des spores.
4.1.4 La biocénose
La biocénose est l’ensemble des êtres vivants dans le biotope. Les
êtres vivants peuvent avoir des relations directes ou indirectes entre
eux et ont toujours des interactions avec leur milieu. Même si une
espèce n’a pas de relations directes avec une autre espèce, parfois
cette espèce interagit avec le milieu et cela entraîne des
conséquences sur les autres espèces. Par exemple, des
mauvaises herbes qui empêchent des fleurs de se développer, elles
n’ont pas de relations directes entre elles, mais l’une subit les
conséquences de la présence de l’autre.
Il existe deux grandes catégories de biocénose :
Les espèces animales (la faune) et les espèces végétales (la flore).
4.2 Relations entre deux ou plusieurs éléments
Dans un écosystème, il y a des interactions biologiques entre les
êtres vivants eux-mêmes (la biocénose) et entre les êtres vivants et
leur milieu (le biotope). Ces interactions ne seront pas toujours
bénéfiques pour toutes les parties.
Voici un tableau qui classe ces différentes relations entre deux
espèces différentes.
Espèce X
Nuisible Neutre Bénéfique
Nuisible Amensalisme Prédation,
parasitisme
Neutre Amensalisme Neutralisme Commensalisme
Espèce
Y Bénéfique Prédation,
parasitisme
Commensalisme Symbiose,
mutualisme
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plantes particulières. Le gaz carbonique joue un rôle bien précis
dans la photosynthèse. Le vent a une grande influence sur la
transmission des pollens et des spores.
4.1.4 La biocénose
La biocénose est l’ensemble des êtres vivants dans le biotope. Les
êtres vivants peuvent avoir des relations directes ou indirectes entre
eux et ont toujours des interactions avec leur milieu. Même si une
espèce n’a pas de relations directes avec une autre espèce, parfois
cette espèce interagit avec le milieu et cela entraîne des
conséquences sur les autres espèces. Par exemple, des
mauvaises herbes qui empêchent des fleurs de se développer, elles
n’ont pas de relations directes entre elles, mais l’une subit les
conséquences de la présence de l’autre.
Il existe deux grandes catégories de biocénose :
Les espèces animales (la faune) et les espèces végétales (la flore).
4.2 Relations entre deux ou plusieurs éléments
Dans un écosystème, il y a des interactions biologiques entre les
êtres vivants eux-mêmes (la biocénose) et entre les êtres vivants et
leur milieu (le biotope). Ces interactions ne seront pas toujours
bénéfiques pour toutes les parties.
Voici un tableau qui classe ces différentes relations entre deux
espèces différentes.
Espèce X
Nuisible Neutre Bénéfique
Nuisible Amensalisme Prédation,
parasitisme
Neutre Amensalisme Neutralisme Commensalisme
Espèce
Y Bénéfique Prédation,
parasitisme
Commensalisme Symbiose,
mutualisme
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4.2.1 Prédation, parasitisme
(Bénéfique pour une espèce, nuisible pour l’autre)
Une espèce tire profit de l’autre pour trouver des sources de
nourriture. Le but est de faire évoluer son espèce et améliorer ses
conditions de vie. L’autre espèce subit les interactions de l’autre et
lutte constamment pour s’en débarrasser. Par exemple, un
prédateur qui tue sa proie pour se nourrir.
4.2.2 Commensalisme
(Bénéfique pour une espèce, neutre pour l’autre)
Deux espèces ont des interactions, l’une en tire profit sans pour
autant nuire à l’autre.
4.2.3 Neutralisme
(Neutre pour les deux)
Il n’y a pas de bénéfice ni pour un ni pour l’autre.
4.2.4 Amensalisme
(Neutre pour une espèce, nuisible pour l’autre)
La relation est neutre pour une espèce au détriment de l’autre.
4.2.5 Symbiose, mutualisme
(Bénéfique pour les deux espèces)
Il y a deux possibilités d’interactions pour une relation équitable.
4.2.5.1 Symbiose
Dans un écosystème, plusieurs espèces vivent ensemble, elle ont
des interactions. Comme on l’a vu dans l’exemple de l’aquarium,
les algues mangent les matières organiques laissées par les résidus
d’animaux, à leur tour, les poissons mangent les algues. Il y a donc
des avantages réciproques. Le problème est leur liaison, il est donc
impossible de les dissocier. La symbiose s’arrête à partir du
moment où l’un ne tire plus profit du système. L’arrêt du système
peut provoquer l’extinction à court terme ou à long terme de
l’espèce en question. Un autre exemple, les abeilles, lorsqu’elles
transmettent le pollen d’une fleur à l’autre pour se reproduire, elles
permettent aux orchidées de se développer ainsi que de s’étendre
à d’autres territoires.
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4.2.1 Prédation, parasitisme
(Bénéfique pour une espèce, nuisible pour l’autre)
Une espèce tire profit de l’autre pour trouver des sources de
nourriture. Le but est de faire évoluer son espèce et améliorer ses
conditions de vie. L’autre espèce subit les interactions de l’autre et
lutte constamment pour s’en débarrasser. Par exemple, un
prédateur qui tue sa proie pour se nourrir.
4.2.2 Commensalisme
(Bénéfique pour une espèce, neutre pour l’autre)
Deux espèces ont des interactions, l’une en tire profit sans pour
autant nuire à l’autre.
4.2.3 Neutralisme
(Neutre pour les deux)
Il n’y a pas de bénéfice ni pour un ni pour l’autre.
4.2.4 Amensalisme
(Neutre pour une espèce, nuisible pour l’autre)
La relation est neutre pour une espèce au détriment de l’autre.
4.2.5 Symbiose, mutualisme
(Bénéfique pour les deux espèces)
Il y a deux possibilités d’interactions pour une relation équitable.
4.2.5.1 Symbiose
Dans un écosystème, plusieurs espèces vivent ensemble, elle ont
des interactions. Comme on l’a vu dans l’exemple de l’aquarium,
les algues mangent les matières organiques laissées par les résidus
d’animaux, à leur tour, les poissons mangent les algues. Il y a donc
des avantages réciproques. Le problème est leur liaison, il est donc
impossible de les dissocier. La symbiose s’arrête à partir du
moment où l’un ne tire plus profit du système. L’arrêt du système
peut provoquer l’extinction à court terme ou à long terme de
l’espèce en question. Un autre exemple, les abeilles, lorsqu’elles
transmettent le pollen d’une fleur à l’autre pour se reproduire, elles
permettent aux orchidées de se développer ainsi que de s’étendre
à d’autres territoires.
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4.2.5.2 Mutualisme
Le mutualisme a plus ou moins les mêmes caractéristiques que la
symbiose, mais ici, il n’y a pas d’association entre les deux
espèces, elles peuvent très bien se passer l’une de l’autre. Par
exemple les rats dans les égouts mangent les déchets de l’homme.
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4.2.5.2 Mutualisme
Le mutualisme a plus ou moins les mêmes caractéristiques que la
symbiose, mais ici, il n’y a pas d’association entre les deux
espèces, elles peuvent très bien se passer l’une de l’autre. Par
exemple les rats dans les égouts mangent les déchets de l’homme.
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4.3 Quel serait l’impact du projet sur l’environnement ?
Lorsque l’on veut s’intégrer dans un système, il faut respecter ce
système. La forêt est un écosystème très complexe.
La forêt est un élément de base pour la construction de cabanes,
elle permet de poser les fondations de la cabane soit sur le sol, soit
sur un ou plusieurs arbres. Dans certains cas, elle nous donne aussi
les matières premières pour construire la cabane.
Une fois la cabane terminée, la forêt nous procure de quoi nous
chauffer, ce qui implique une destruction de celle-ci. Nous allons
envisager les différentes relations biologiques avec la nature.
Lorsque l’on s’accroche à un arbre, il faut être en
« commensalisme », c’est-à-dire faire le maximum pour que l’arbre
ne souffre pas de la charge de la cabane, que cet accrochage soit
une chose neutre pour la forêt et bénéfique pour nous. Si l’on
coupe la forêt pour pouvoir fabriquer la cabane ou encore se
chauffer, il faut alors replanter des arbres de mêmes essences.
Dans ces conditions, la relation entre l’homme et la forêt devient
une relation de mutualisme.
Dans certaines forêts, les arbres deviennent trop grands et n’ont
plus assez de nourriture pour grandir, il faut alors les couper. En
Ardennes, il existe un système nommé « l’affouage » : Chaque
année, la commune fait un inventaire des arbres qu’il y a à abattre.
Les bûcherons prennent d’abord leurs parts et il reste une quantité
d’arbres qu’il faut distribuer. Alors chaque commune divise la
quantité d’arbres qu’il y a par le nombre de familles domiciliées
dans l’entité. Chaque famille reçoit alors une part gratuite de bois
qu’elle peut façonner pour se chauffer. Les arbres sont ensuite
replantés.
Dans une perspective écologique, on situe l’implantation et la
construction de la cabane idéalement dans une relation de
mutualisme. Cette perspective s’étend aussi au mode de vie et
implique dès lors des formes d’autonomie par rapport aux
techniques et technologies auxquelles nous sommes habitués.
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4.3 Quel serait l’impact du projet sur l’environnement ?
Lorsque l’on veut s’intégrer dans un système, il faut respecter ce
système. La forêt est un écosystème très complexe.
La forêt est un élément de base pour la construction de cabanes,
elle permet de poser les fondations de la cabane soit sur le sol, soit
sur un ou plusieurs arbres. Dans certains cas, elle nous donne aussi
les matières premières pour construire la cabane.
Une fois la cabane terminée, la forêt nous procure de quoi nous
chauffer, ce qui implique une destruction de celle-ci. Nous allons
envisager les différentes relations biologiques avec la nature.
Lorsque l’on s’accroche à un arbre, il faut être en
« commensalisme », c’est-à-dire faire le maximum pour que l’arbre
ne souffre pas de la charge de la cabane, que cet accrochage soit
une chose neutre pour la forêt et bénéfique pour nous. Si l’on
coupe la forêt pour pouvoir fabriquer la cabane ou encore se
chauffer, il faut alors replanter des arbres de mêmes essences.
Dans ces conditions, la relation entre l’homme et la forêt devient
une relation de mutualisme.
Dans certaines forêts, les arbres deviennent trop grands et n’ont
plus assez de nourriture pour grandir, il faut alors les couper. En
Ardennes, il existe un système nommé « l’affouage » : Chaque
année, la commune fait un inventaire des arbres qu’il y a à abattre.
Les bûcherons prennent d’abord leurs parts et il reste une quantité
d’arbres qu’il faut distribuer. Alors chaque commune divise la
quantité d’arbres qu’il y a par le nombre de familles domiciliées
dans l’entité. Chaque famille reçoit alors une part gratuite de bois
qu’elle peut façonner pour se chauffer. Les arbres sont ensuite
replantés.
Dans une perspective écologique, on situe l’implantation et la
construction de la cabane idéalement dans une relation de
mutualisme. Cette perspective s’étend aussi au mode de vie et
implique dès lors des formes d’autonomie par rapport aux
techniques et technologies auxquelles nous sommes habitués.
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5 AUTONOMIE
L’autonomie a son contraire, la dépendance.
Ce qui est recherché, n’est-ce pas le sentiment de liberté,
l’angoisse ou le désir, le souhait de s’affranchir de cette
dépendance ?
La cabane n’est-elle pas le lieu de cet affranchissement ?
Finalement, la cabane n’appelle-t-elle pas inévitablement,
intrinsèquement l’autonomie ?
La question peut être alors : Comment outiller cette autonomie le
plus « justement » possible avec le moins d’artifices ?
Le monde contemporain nous a habitués à vivre dans le grand
confort, comme par exemple l’habitude de prendre une douche
bienfaisante tous les matins. Une fois que l’on a un peu froid , nous
activons un bouton et le chauffage se met en route comme par
enchantement ; il suffit de lever un levier pour que l’eau coule à
flots ; dès que le soir tombe on frappe dans ses mains et la lumière
surgit…D’ailleurs, observez la panique et le désarroi provoqués par
une simple panne de courant : C’est comme si le ciel nous tombait
sur la tête tellement nous sommes devenus tributaires de toutes les
facilités quotidiennes s’offrant à nous.
Se réveiller au plein cœur de la nature avec le chant des oiseaux,
oublier les soucis de la vie de tous les jours, s’évader… Avoir un
mode de vie similaire à celui des scouts lors d’un camp. Faire un
retour en arrière, face à l’abondance technologique à laquelle nous
soumet notre quotidien, être autonome ! Vivre loin des règles et des
lois des hommes contemporains, être confronté à celles de la
nature (plus animal). Ces différentes notions font partie des
objectifs de la conception de cabanes publiques, faire découvrir
aux gens ces différentes notions transmises par l’expérience d’un
style de vie.
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5 AUTONOMIE
L’autonomie a son contraire, la dépendance.
Ce qui est recherché, n’est-ce pas le sentiment de liberté,
l’angoisse ou le désir, le souhait de s’affranchir de cette
dépendance ?
La cabane n’est-elle pas le lieu de cet affranchissement ?
Finalement, la cabane n’appelle-t-elle pas inévitablement,
intrinsèquement l’autonomie ?
La question peut être alors : Comment outiller cette autonomie le
plus « justement » possible avec le moins d’artifices ?
Le monde contemporain nous a habitués à vivre dans le grand
confort, comme par exemple l’habitude de prendre une douche
bienfaisante tous les matins. Une fois que l’on a un peu froid , nous
activons un bouton et le chauffage se met en route comme par
enchantement ; il suffit de lever un levier pour que l’eau coule à
flots ; dès que le soir tombe on frappe dans ses mains et la lumière
surgit…D’ailleurs, observez la panique et le désarroi provoqués par
une simple panne de courant : C’est comme si le ciel nous tombait
sur la tête tellement nous sommes devenus tributaires de toutes les
facilités quotidiennes s’offrant à nous.
Se réveiller au plein cœur de la nature avec le chant des oiseaux,
oublier les soucis de la vie de tous les jours, s’évader… Avoir un
mode de vie similaire à celui des scouts lors d’un camp. Faire un
retour en arrière, face à l’abondance technologique à laquelle nous
soumet notre quotidien, être autonome ! Vivre loin des règles et des
lois des hommes contemporains, être confronté à celles de la
nature (plus animal). Ces différentes notions font partie des
objectifs de la conception de cabanes publiques, faire découvrir
aux gens ces différentes notions transmises par l’expérience d’un
style de vie.
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L’autonomie totale est très difficile à atteindre, il faudrait n’avoir besoin d’aucun contact avec le monde contemporain, partir un beau matin avec rien, sans habit, aller dans les bois et pouvoir réagir face à la nature. Se construire un abri, chasser, cueillir ! Cela serait un énorme retour en arrière. La seule préoccupation serait de survivre. À l’inverse, certains considèrent la cabane comme un type de construction différente, faire une cabane dans son jardin pour les enfants, avec l’eau courante, l’électricité, la télévision, des sanitaires… Un juste milieu serait de se servir intelligemment de ce que la société peut nous apporter pour construire de manière éthique et durable. Dans une cabane, on peut parler d’autonomie sur plusieurs
niveaux : la construction, les équipements, la nourriture
5.1 La construction
Autonomie par rapport aux matériaux et moyens de construction
A priori, on à tendance à se dire que l’autonomie totale serait parfaite, mais l’excès nuit en tout. Il faut pouvoir mettre les choses en question et se demander jusqu'à quel point l’autonomie est un processus rationnel.
Si on voulait être totalement autonomes, il faudrait pouvoir aller dans une forêt, couper des arbres et faire la cabane avec les matériaux trouvés sur place. Si on prend l’exemple de la cabane que nous avions construite étant petits, nous avons eu recours à deux principes. Le premier était de ramasser les bois morts trouvés sur place pour pouvoir faire la structure, les échelles…Ce qui nous a permis de construire le squelette de la cabane, et de dégager la forêt ; on avait alors une relation de mutualisme avec celle-ci. Couper des arbres aurait été bénéfique pour nous mais pas pour la forêt ; on aurait alors eu une relation de parasitisme. Le deuxième, de manière inconsciente, a été le recyclage de planches de bois qui servaient à une entreprise pour le transport de pièces. Ces planches étaient habituellement brûlées. Le fait de réutiliser ces matériaux provenant au départ de la forêt a également
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L’autonomie totale est très difficile à atteindre, il faudrait n’avoir besoin d’aucun contact avec le monde contemporain, partir un beau matin avec rien, sans habit, aller dans les bois et pouvoir réagir face à la nature. Se construire un abri, chasser, cueillir ! Cela serait un énorme retour en arrière. La seule préoccupation serait de survivre. À l’inverse, certains considèrent la cabane comme un type de construction différente, faire une cabane dans son jardin pour les enfants, avec l’eau courante, l’électricité, la télévision, des sanitaires… Un juste milieu serait de se servir intelligemment de ce que la société peut nous apporter pour construire de manière éthique et durable. Dans une cabane, on peut parler d’autonomie sur plusieurs
niveaux : la construction, les équipements, la nourriture
5.1 La construction
Autonomie par rapport aux matériaux et moyens de construction
A priori, on à tendance à se dire que l’autonomie totale serait parfaite, mais l’excès nuit en tout. Il faut pouvoir mettre les choses en question et se demander jusqu'à quel point l’autonomie est un processus rationnel.
Si on voulait être totalement autonomes, il faudrait pouvoir aller dans une forêt, couper des arbres et faire la cabane avec les matériaux trouvés sur place. Si on prend l’exemple de la cabane que nous avions construite étant petits, nous avons eu recours à deux principes. Le premier était de ramasser les bois morts trouvés sur place pour pouvoir faire la structure, les échelles…Ce qui nous a permis de construire le squelette de la cabane, et de dégager la forêt ; on avait alors une relation de mutualisme avec celle-ci. Couper des arbres aurait été bénéfique pour nous mais pas pour la forêt ; on aurait alors eu une relation de parasitisme. Le deuxième, de manière inconsciente, a été le recyclage de planches de bois qui servaient à une entreprise pour le transport de pièces. Ces planches étaient habituellement brûlées. Le fait de réutiliser ces matériaux provenant au départ de la forêt a également
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permis à l’entreprise de s’en débarrasser et de ne pas polluer ;
l’autre avantage pour l’écosystème consistant à épargner des
arbres.
En pratiquant de la sorte, tout le monde en tire profit : Nous-
mêmes, l’entreprise et l’environnement (global/local).
5.2 Les équipements
Autonomie dans la réponse aux besoins matériels primaires
Pour répondre aux besoins primaires : Se chauffer, s’éclairer, se
nourrir, aller à la toilette, se laver…
L’hôtel cabane doit se satisfaire d’équipements moins confortables
que ceux que l’on retrouve généralement dans une infrastructure
classique.
5.2.1 Les toilettes
Dans une cabane, on peut avoir des toilettes sèches pour ensuite
faire un compost.
5.2.2 L’hygiène
En été, on peut proposer aux gens de se laver dans la rivière. En
hiver, de ne pas se laver pour des séjours de courte durée ou de
mettre en place un dispositif qui permet de prendre l’eau de la
rivière, de la chauffer à l’aide d’un feu, ce qui élimine les bactéries
et de pouvoir prendre une douche de manière simple sans aucun
moyen technologique.
5.2.3 La cuisine
Faire un feu de bois pour cuisiner est la manière la plus simple. Il
existe des poêles à bois. Il est aussi possible d’un faire un soi-
même.
5.2.4 Se chauffer
Un bon poêle à bois fait maison avec de la terre et du bois est une
possibilité pour réchauffer une cabane en hiver. Comme on l’a vu
dans le point sur l’écosystème, il faudrait pouvoir couper des arbres
et en replanter pour avoir un cycle durable et respecter
l’environnement dans lequel on s’insère.
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permis à l’entreprise de s’en débarrasser et de ne pas polluer ;
l’autre avantage pour l’écosystème consistant à épargner des
arbres.
En pratiquant de la sorte, tout le monde en tire profit : Nous-
mêmes, l’entreprise et l’environnement (global/local).
5.2 Les équipements
Autonomie dans la réponse aux besoins matériels primaires
Pour répondre aux besoins primaires : Se chauffer, s’éclairer, se
nourrir, aller à la toilette, se laver…
L’hôtel cabane doit se satisfaire d’équipements moins confortables
que ceux que l’on retrouve généralement dans une infrastructure
classique.
5.2.1 Les toilettes
Dans une cabane, on peut avoir des toilettes sèches pour ensuite
faire un compost.
5.2.2 L’hygiène
En été, on peut proposer aux gens de se laver dans la rivière. En
hiver, de ne pas se laver pour des séjours de courte durée ou de
mettre en place un dispositif qui permet de prendre l’eau de la
rivière, de la chauffer à l’aide d’un feu, ce qui élimine les bactéries
et de pouvoir prendre une douche de manière simple sans aucun
moyen technologique.
5.2.3 La cuisine
Faire un feu de bois pour cuisiner est la manière la plus simple. Il
existe des poêles à bois. Il est aussi possible d’un faire un soi-
même.
5.2.4 Se chauffer
Un bon poêle à bois fait maison avec de la terre et du bois est une
possibilité pour réchauffer une cabane en hiver. Comme on l’a vu
dans le point sur l’écosystème, il faudrait pouvoir couper des arbres
et en replanter pour avoir un cycle durable et respecter
l’environnement dans lequel on s’insère.
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5.2.5 L’éclairage
Lampe à l’huile comme au temps de nos ancêtres et les bougies.
5.3 La nourriture
Pour être totalement autonome, il faudrait cultiver, chasser… Il est
difficile de faire tout soi-même. Il est envisageable d’avoir différents
contacts avec des gens qui cultivent, chassent, pêchent…afin de
bénéficier d’un maximum de produits de la région sans passer par
des grandes surfaces.
La conservation de la nourriture peut se faire à l’aide d’un trou dans
le sol. En hiver, en cas de température négative, il est possible de
garder les aliments durant une certaine période. En été, il est
difficile de conserver longtemps les aliments.
5.4 Exemple d’hôtel cabane en France
Le marché des hôtels cabanes est très développé sur la France.
J’ai mis au point un questionnaire17 pour des propriétaires qui
possèdent une infrastructure de ce type.
Le but a été de savoir quelles démarches les gérants avaient
entrepris, quels équipements ils avaient mis à disposition des
usagers, quels services offraient-ils aux touristes,…
Deux propriétaires m’ont fait part de leurs aventures, voici leurs
témoignages:
Tous deux ont eu besoin d’une autorisation de la Mairie pour lancer
leur projet.
L’un a fait appel à une entreprise qui a réalisé la conception avec
lui, puis l’entreprise s’est chargée de la construction. L’autre a été
son propre architecte et a fait réaliser son projet par une entreprise
spécialisée.
Pour faire connaître leurs cabanes au public, tous deux ont utilisé
Internet. Un des deux dit qu’il a créé un site web en relation avec le
17
Le questionnaire se trouve en annexe.
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5.2.5 L’éclairage
Lampe à l’huile comme au temps de nos ancêtres et les bougies.
5.3 La nourriture
Pour être totalement autonome, il faudrait cultiver, chasser… Il est
difficile de faire tout soi-même. Il est envisageable d’avoir différents
contacts avec des gens qui cultivent, chassent, pêchent…afin de
bénéficier d’un maximum de produits de la région sans passer par
des grandes surfaces.
La conservation de la nourriture peut se faire à l’aide d’un trou dans
le sol. En hiver, en cas de température négative, il est possible de
garder les aliments durant une certaine période. En été, il est
difficile de conserver longtemps les aliments.
5.4 Exemple d’hôtel cabane en France
Le marché des hôtels cabanes est très développé sur la France.
J’ai mis au point un questionnaire17 pour des propriétaires qui
possèdent une infrastructure de ce type.
Le but a été de savoir quelles démarches les gérants avaient
entrepris, quels équipements ils avaient mis à disposition des
usagers, quels services offraient-ils aux touristes,…
Deux propriétaires m’ont fait part de leurs aventures, voici leurs
témoignages:
Tous deux ont eu besoin d’une autorisation de la Mairie pour lancer
leur projet.
L’un a fait appel à une entreprise qui a réalisé la conception avec
lui, puis l’entreprise s’est chargée de la construction. L’autre a été
son propre architecte et a fait réaliser son projet par une entreprise
spécialisée.
Pour faire connaître leurs cabanes au public, tous deux ont utilisé
Internet. Un des deux dit qu’il a créé un site web en relation avec le
17
Le questionnaire se trouve en annexe.
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parc naturel régional et le comité de département du tourisme. Il a
contacté la presse et distribué des flyers.
Ils ont tous deux été contraints de respecter des normes d’hygiène,
d’isolation et de sécurité. Un des propriétaires a dû mettre une
fosse septique, un système de ventilation, des gardes-
corps/balustrades à hauteur légale, l’électricité et l’eau.
Les deux servent le petit-déjeuner sur place à leurs clients, un des
deux inclut le dîner, et l’autre inclut la literie et les draps de bain.
Il ont mis en
place pour Premier
propriétaire
Second propriétaire
Se laver Lavabo Salle d’eau, évier, douche
Cuisiner Rien Coin cuisine, évier, frigo,
micro-onde
S’éclairer Bougie, lampe,
lampe tempête
Electricité
Manger Livré Petit déjeuner
(+voir cuisiner)
Boire Apéro offert (voir cuisiner)
Les w.c. Toilette sèche Fosse septique
Accéder à la
cabane
Escalier + pont de
singe
Escalier confortable
Dormir Lit + couette Toute la literie sur place
Le premier propriétaire a une cave à cidre en annexe, le second n’a
pas d’annexe.
Ils ont tous les deux une activité en parallèle à la location de leurs
cabanes pour subvenir à leurs besoins.
La motivation de faire un tel projet a été suscitée par la passion
d’un ami dans le chef du premier propriétaire et par la situation
propice de son emplacement et la présence idéale d’un arbre
convenant à merveille pour ce type de projet dans le chef du
deuxième.
Le premier propriétaire utilise la rivière qui passe à côté de la
cabane pour alimenter son lavabo, le deuxième utilise l’eau
courante.
Le premier propriétaire demande 120! la nuit pour la cabane, le
deuxième 150! la nuit pour deux personnes.
Cabane du second propriétaire, La renardière www.perchedansleperche.com
42
43
27
parc naturel régional et le comité de département du tourisme. Il a
contacté la presse et distribué des flyers.
Ils ont tous deux été contraints de respecter des normes d’hygiène,
d’isolation et de sécurité. Un des propriétaires a dû mettre une
fosse septique, un système de ventilation, des gardes-
corps/balustrades à hauteur légale, l’électricité et l’eau.
Les deux servent le petit-déjeuner sur place à leurs clients, un des
deux inclut le dîner, et l’autre inclut la literie et les draps de bain.
Il ont mis en
place pour Premier
propriétaire
Second propriétaire
Se laver Lavabo Salle d’eau, évier, douche
Cuisiner Rien Coin cuisine, évier, frigo,
micro-onde
S’éclairer Bougie, lampe,
lampe tempête
Electricité
Manger Livré Petit déjeuner
(+voir cuisiner)
Boire Apéro offert (voir cuisiner)
Les w.c. Toilette sèche Fosse septique
Accéder à la
cabane
Escalier + pont de
singe
Escalier confortable
Dormir Lit + couette Toute la literie sur place
Le premier propriétaire a une cave à cidre en annexe, le second n’a
pas d’annexe.
Ils ont tous les deux une activité en parallèle à la location de leurs
cabanes pour subvenir à leurs besoins.
La motivation de faire un tel projet a été suscitée par la passion
d’un ami dans le chef du premier propriétaire et par la situation
propice de son emplacement et la présence idéale d’un arbre
convenant à merveille pour ce type de projet dans le chef du
deuxième.
Le premier propriétaire utilise la rivière qui passe à côté de la
cabane pour alimenter son lavabo, le deuxième utilise l’eau
courante.
Le premier propriétaire demande 120! la nuit pour la cabane, le
deuxième 150! la nuit pour deux personnes.
Cabane du second propriétaire, La renardière www.perchedansleperche.com
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28
6 QUELS SONT LES QUESTIONNEMENTS A
AVOIR POUR UN PROJET
- Le type d’expérience à offrir.
- Le choix du site et son influence sur le projet.
- La définition de la cabane (forme, matière, équipement).
- Le choix d’une méthode de construction, d’un mode de vie
respectant l’écosystème.
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6 QUELS SONT LES QUESTIONNEMENTS A
AVOIR POUR UN PROJET
- Le type d’expérience à offrir.
- Le choix du site et son influence sur le projet.
- La définition de la cabane (forme, matière, équipement).
- Le choix d’une méthode de construction, d’un mode de vie
respectant l’écosystème.
29
7 BIBLIOGRAPHIE
LIVRES
- BOERICKE Art, SHAPIRO Barry, « Maisons de charpentiers amateurs Américain, vers
une architecture sauvage ? », Paris éd Chène,1975.
- BOERICKE Art, SHAPIRO Barry, « Maison faites à la maison » Paris éd
Chène/Hachette, 1977.
- BOYER Marie-France, « le génie des CABANES », Paris, ed. Thames & Hudson, 1993.
- NELSON Pete, KURZAJ Radek, « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007.
- ROBBRECHT Paul, DAEM Hilde, « Werk in architectuur », Gent, Uigeverij Ludion,
1998.
- TIBERGHIEN Gilles A., « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005.
- TIBERGHIEN Gilles A., « Nature, Art, Paysage » Arles, dépôt légal 1er édition, 2001.
- VITRUVE, « les Dix livres d’architecture », traduction intégrale de Claude
Perrault,1673,revu, corrigée sur les textes latins et présentée par André Dalmas,
Balland, Paris,1979, P.52.
MAGASINES
- BECHET Gilles, « Dessine-moi une cabane », dans Victoire », 27octobre2007,n°57, pp
25-29.
- HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco, 2007, n°18,pp
118-127.
SYLLABIS
- ROOSEN Marie, « psychosociologie des organisations » ISFSC, Bruxelles, 2005.
- ROOSEN Marie, Syllabus B1, l’Insitut Saint-Luc,Liège, année 2004, Deuxième partie,
PP 2-8.
29
7 BIBLIOGRAPHIE
LIVRES
- BOERICKE Art, SHAPIRO Barry, « Maisons de charpentiers amateurs Américain, vers
une architecture sauvage ? », Paris éd Chène,1975.
- BOERICKE Art, SHAPIRO Barry, « Maison faites à la maison » Paris éd
Chène/Hachette, 1977.
- BOYER Marie-France, « le génie des CABANES », Paris, ed. Thames & Hudson, 1993.
- NELSON Pete, KURZAJ Radek, « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007.
- ROBBRECHT Paul, DAEM Hilde, « Werk in architectuur », Gent, Uigeverij Ludion,
1998.
- TIBERGHIEN Gilles A., « Notes sur la nature », Paris, éd. Félin, 2005.
- TIBERGHIEN Gilles A., « Nature, Art, Paysage » Arles, dépôt légal 1er édition, 2001.
- VITRUVE, « les Dix livres d’architecture », traduction intégrale de Claude
Perrault,1673,revu, corrigée sur les textes latins et présentée par André Dalmas,
Balland, Paris,1979, P.52.
MAGASINES
- BECHET Gilles, « Dessine-moi une cabane », dans Victoire », 27octobre2007,n°57, pp
25-29.
- HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco, 2007, n°18,pp
118-127.
SYLLABIS
- ROOSEN Marie, « psychosociologie des organisations » ISFSC, Bruxelles, 2005.
- ROOSEN Marie, Syllabus B1, l’Insitut Saint-Luc,Liège, année 2004, Deuxième partie,
PP 2-8.
30
SITES INTERNET
- LOURENS Alain, « La cabane perchée », Constructeur de cabanes dans les arbres,
10/11/07, http://www.la-cabane-perchee.com/web/site-fr.html.
- http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09.
- http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=cabane, 14/01/09.
- http://www.evene.fr/livres/livre/antoine-marcel-traite-de-la-cabane-solitaire-
22590.php?citations, 14/01/09.
- http://www.evene.fr/livres/livre/antoine-marcel-traite-de-la-cabane-solitaire-
22590.php?citations, 14/01/09.
- http://dictionary.sensagent.com/cabane/fr-fr/, 14/01/09.
- http://www.teleamodeler.com/ecologie/biologie/index.asp, 27/12/08.
- http://www.aequo -systeme.be, 15/01/09.
- http://www.bauraum.be, 15/01/09.
- http://www.lacabaneenlaire.com, 15/01/09.
- http://www.la-cabane-perchee.com, 15/01/09.
EXPOS
- GREAVES Richard, « Anarchitecte », CIVA, Bruxelles, expo du 9.12.2007 au
16.02.2008.
30
SITES INTERNET
- LOURENS Alain, « La cabane perchée », Constructeur de cabanes dans les arbres,
10/11/07, http://www.la-cabane-perchee.com/web/site-fr.html.
- http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09.
- http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=cabane, 14/01/09.
- http://www.evene.fr/livres/livre/antoine-marcel-traite-de-la-cabane-solitaire-
22590.php?citations, 14/01/09.
- http://www.evene.fr/livres/livre/antoine-marcel-traite-de-la-cabane-solitaire-
22590.php?citations, 14/01/09.
- http://dictionary.sensagent.com/cabane/fr-fr/, 14/01/09.
- http://www.teleamodeler.com/ecologie/biologie/index.asp, 27/12/08.
- http://www.aequo -systeme.be, 15/01/09.
- http://www.bauraum.be, 15/01/09.
- http://www.lacabaneenlaire.com, 15/01/09.
- http://www.la-cabane-perchee.com, 15/01/09.
EXPOS
- GREAVES Richard, « Anarchitecte », CIVA, Bruxelles, expo du 9.12.2007 au
16.02.2008.
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8 TABLE DES ILLUSTRATIONS 1 : http://www.la-cabane-perchee.com/web/site_fr.html, 20/01/2009. 2 : http://www.espritcabane.com/img/cabanes/cabane-cahute-arbre.jpg, 15/01/2009. 3 : http://www.uncey.asso.fr/images/cabane1.jpg 15/01/2009. 4 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.blogdecodesign.fr/wp- content/design/attachment/cabaneoiseaux/&usg= 16/01/09. 5 : http://boomer-cafe.net/version2/images/stories/blog/cabanon/corbusier_cabanon.jpg 15/01/09. 6 : http://farm3.static.flickr.com/2110/2465746218_724b7f5731.jpg?v=0 15/01/09. 7 : http://www.designboom.com/contemporary/naturalarchitecture/03.jpg 15/01/09.
8 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.25.
9 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.33. 10 : http://www.atvisio.com/atvisio_images/Besoins_Maslow.gif 15/01/09. 11 : http://www.ubergizmo.com/photos/2007/9/cave-bookcase.jpg 16/01/09. 12 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://fb.img.v4.skyrock.net/fb8/les-simpsons-du- 87/pics/1786321292_small.jpg 20/01/09 13, 14 : http://www.baumraum.de 10/09/08. 15 : http://www.designboom.com/contemporary/naturalarchitecture/08.jpg 15/01/09. 16 : http://mcdphoto.romandie.com/get/2430/grenier%20b.jpg 15/01/09. 17 : http://saiyo.rx-photo.info/images/grenier.jpg 15/01/09. 18 :http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.kopenhagen.dk/typo3temp/pics/4caea9287e.jpg&imgrefurl=http://www.kopenhagen.dk/billeder/reportage/art_38_basel_public_art_projects/&usg=__quVlxx9xQIFhzTZ1CEQ0Y9S5x0w=&h=267&w=400&sz=39&hl=fr&start=3&um=1&tbnid=RE5GLL2kGhKk1M:&tbnh=83&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dbasel%2Btree%2Bhut%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official 14/10/09.
19 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.158. 20 : http://blog.photo-alsace.com/public/Photo%20du%20jour/foret.jpg 15/01/09. 21 : http://i114.photobucket.com/albums/n267/plume33/album3/foret12.jpg 15/01/09. 22 : http://ldt88.unblog.fr/files/2008/06/lacabane.jpg 15/01/09. 23 : http://sobekmonulm.canalblog.com/images/Arbres_dans_le_vent.jpg 15/01/09. 24 : http://movitcity.blog.lemonde.fr/files/2008/05/img_4413-15cm.1209756741.jpg 15/01/09.
25 : GREAVES Richard, « Anarchitecte », expo du 9.12.2007 au 16.02.2008.
26 : HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco, 2007, n°18,p125. 27 : http://www.aequo-systeme.be/images/photos/septembre-2007-1.jpg, 20/01/09. 28 : http://mainelafont.m.a.pic.centerblog.net/7wmhj90s.jpg 20/01/09. 29 : http://www.citedelamer.com/fr/espace-professionnels/presse/phototheque/pole-ocean/fichiers/Le%20grand%20Aquarium%20Abyssal_10-31.jpg 20/01/09. 30 : http://www.ecoles91-centre.ac-versailles.fr/share/foret052.jpg 20/01/09. 31 : http://www.lesroses.be/galerie/biche.jpg 15/01/09. 32 : http://www.des-petites-annonces.fr/images/22_2008032311.jpg 20/01/2009. 33 : http://www.omafra.gov.on.ca/english/crops/facts/info_firf1.jpg 20/01/09. 34 : http://static.pcinpact.com/images/bd/news/51538-airfrance-gsm.jpg 20/01/09. 35 : http://www.contre-faits.org/local/cache-vignettes/L600xH395/Calais0012-3e35c.jpg 20/01/09. 36 : http://www.google.com/image/cabane_home_tush.jpg 10/11/08. 37 : http://cabane.brouchier.com/ 20/01/09. 38 :http://lh5.ggpht.com/_6OXUhdvXPRQ/SDLlU1IbWaI/AAAAAAAADRI/Z_8IuUZ6Jgc/DSCN2010.JPG 20/01/2009. 39 : http://globetrotter.hautetfort.com/media/02/01/b9a75eb6e7da825c5a8dab670f626de9.jpg 20/01/09. 40 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.sabz.fr/images/ 10/11/09. 41 : http://accel6.mettre-put-idata.over-blog.com/0/20/06/36/paysages/pecheur-600-.jpg 01.09 42, 43 : http://www.perchedansleperche.com/ 20/01/200.
31
8 TABLE DES ILLUSTRATIONS 1 : http://www.la-cabane-perchee.com/web/site_fr.html, 20/01/2009. 2 : http://www.espritcabane.com/img/cabanes/cabane-cahute-arbre.jpg, 15/01/2009. 3 : http://www.uncey.asso.fr/images/cabane1.jpg 15/01/2009. 4 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.blogdecodesign.fr/wp- content/design/attachment/cabaneoiseaux/&usg= 16/01/09. 5 : http://boomer-cafe.net/version2/images/stories/blog/cabanon/corbusier_cabanon.jpg 15/01/09. 6 : http://farm3.static.flickr.com/2110/2465746218_724b7f5731.jpg?v=0 15/01/09. 7 : http://www.designboom.com/contemporary/naturalarchitecture/03.jpg 15/01/09.
8 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.25.
9 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.33. 10 : http://www.atvisio.com/atvisio_images/Besoins_Maslow.gif 15/01/09. 11 : http://www.ubergizmo.com/photos/2007/9/cave-bookcase.jpg 16/01/09. 12 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://fb.img.v4.skyrock.net/fb8/les-simpsons-du- 87/pics/1786321292_small.jpg 20/01/09 13, 14 : http://www.baumraum.de 10/09/08. 15 : http://www.designboom.com/contemporary/naturalarchitecture/08.jpg 15/01/09. 16 : http://mcdphoto.romandie.com/get/2430/grenier%20b.jpg 15/01/09. 17 : http://saiyo.rx-photo.info/images/grenier.jpg 15/01/09. 18 :http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.kopenhagen.dk/typo3temp/pics/4caea9287e.jpg&imgrefurl=http://www.kopenhagen.dk/billeder/reportage/art_38_basel_public_art_projects/&usg=__quVlxx9xQIFhzTZ1CEQ0Y9S5x0w=&h=267&w=400&sz=39&hl=fr&start=3&um=1&tbnid=RE5GLL2kGhKk1M:&tbnh=83&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dbasel%2Btree%2Bhut%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official 14/10/09.
19 : NELSON Pete, , « Un monde de cabanes », Genève, éd. Aubanel,2007. P.158. 20 : http://blog.photo-alsace.com/public/Photo%20du%20jour/foret.jpg 15/01/09. 21 : http://i114.photobucket.com/albums/n267/plume33/album3/foret12.jpg 15/01/09. 22 : http://ldt88.unblog.fr/files/2008/06/lacabane.jpg 15/01/09. 23 : http://sobekmonulm.canalblog.com/images/Arbres_dans_le_vent.jpg 15/01/09. 24 : http://movitcity.blog.lemonde.fr/files/2008/05/img_4413-15cm.1209756741.jpg 15/01/09.
25 : GREAVES Richard, « Anarchitecte », expo du 9.12.2007 au 16.02.2008.
26 : HELDENS Marc, « Un ferry et une cabane », dans Nest spécial déco, 2007, n°18,p125. 27 : http://www.aequo-systeme.be/images/photos/septembre-2007-1.jpg, 20/01/09. 28 : http://mainelafont.m.a.pic.centerblog.net/7wmhj90s.jpg 20/01/09. 29 : http://www.citedelamer.com/fr/espace-professionnels/presse/phototheque/pole-ocean/fichiers/Le%20grand%20Aquarium%20Abyssal_10-31.jpg 20/01/09. 30 : http://www.ecoles91-centre.ac-versailles.fr/share/foret052.jpg 20/01/09. 31 : http://www.lesroses.be/galerie/biche.jpg 15/01/09. 32 : http://www.des-petites-annonces.fr/images/22_2008032311.jpg 20/01/2009. 33 : http://www.omafra.gov.on.ca/english/crops/facts/info_firf1.jpg 20/01/09. 34 : http://static.pcinpact.com/images/bd/news/51538-airfrance-gsm.jpg 20/01/09. 35 : http://www.contre-faits.org/local/cache-vignettes/L600xH395/Calais0012-3e35c.jpg 20/01/09. 36 : http://www.google.com/image/cabane_home_tush.jpg 10/11/08. 37 : http://cabane.brouchier.com/ 20/01/09. 38 :http://lh5.ggpht.com/_6OXUhdvXPRQ/SDLlU1IbWaI/AAAAAAAADRI/Z_8IuUZ6Jgc/DSCN2010.JPG 20/01/2009. 39 : http://globetrotter.hautetfort.com/media/02/01/b9a75eb6e7da825c5a8dab670f626de9.jpg 20/01/09. 40 : http://images.google.be/imgres?imgurl=http://www.sabz.fr/images/ 10/11/09. 41 : http://accel6.mettre-put-idata.over-blog.com/0/20/06/36/paysages/pecheur-600-.jpg 01.09 42, 43 : http://www.perchedansleperche.com/ 20/01/200.
32
9 ANNEXES
Voici le questionnaire s’adressant aux propriétaires des hôtels
cabanes en France.
Bonjour,
Je suis étudiant en dernière année d’architecture à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc
de Wallonie à Liège.
Dans le cadre de mes études, je dois réaliser un travail de fin d’études. J’ai choisi de travailler
sur les cabanes-hôtel.
Je me permets de solliciter votre aide pour approcher cette thématique.
J’ai établi un sondage pour les personnes qui proposent ce mode d’hébergement et un
questionnaire pour les personnes qui choisissent cette formule d’hôtel et occupent
l’infrastructure que vous proposez. …Pourriez-vous m’aider dans mon travail, répondre au
questionnaire qui vous concerne et distribuer à tous vos clients le deuxième questionnaire, leur
demander de le remplir, ou laisser un exemplaire dans leur chambre?
J’ai également joint une enveloppe vierge avec des timbres et mon adresse afin que vous
puissiez me renvoyer ces questionnaires.
Auriez-vous la gentillesse de me renvoyer les documents au plus tard fin novembre.
Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter soit par téléphone soit par e-
mail, mes coordonnées sont inscrites sur la deuxième page.
J’espère pouvoir compter sur votre collaboration essentielle à mon travail et je vous adresse
déjà mes remerciements.
Questionnaire pour les propriétaires :
Avez-vous eû besoin d’une autorisation de bâtir pour lancer votre projet?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Avez-vous fait appel à un architecte ou à une entreprise de construction ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Si oui, quelles ont été les démarches prises en charge par cet architecte ou cette entreprise
de construction ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Quelle démarche avez-vous du faire pour pouvoir rendre publiques vos cabanes ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Y a t-il des règles d’hygiène, des normes sur l’isolation, des normes de sécurité,… ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Quels services offrez-vous à vos clients ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
32
9 ANNEXES
Voici le questionnaire s’adressant aux propriétaires des hôtels
cabanes en France.
Bonjour,
Je suis étudiant en dernière année d’architecture à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc
de Wallonie à Liège.
Dans le cadre de mes études, je dois réaliser un travail de fin d’études. J’ai choisi de travailler
sur les cabanes-hôtel.
Je me permets de solliciter votre aide pour approcher cette thématique.
J’ai établi un sondage pour les personnes qui proposent ce mode d’hébergement et un
questionnaire pour les personnes qui choisissent cette formule d’hôtel et occupent
l’infrastructure que vous proposez. …Pourriez-vous m’aider dans mon travail, répondre au
questionnaire qui vous concerne et distribuer à tous vos clients le deuxième questionnaire, leur
demander de le remplir, ou laisser un exemplaire dans leur chambre?
J’ai également joint une enveloppe vierge avec des timbres et mon adresse afin que vous
puissiez me renvoyer ces questionnaires.
Auriez-vous la gentillesse de me renvoyer les documents au plus tard fin novembre.
Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter soit par téléphone soit par e-
mail, mes coordonnées sont inscrites sur la deuxième page.
J’espère pouvoir compter sur votre collaboration essentielle à mon travail et je vous adresse
déjà mes remerciements.
Questionnaire pour les propriétaires :
Avez-vous eû besoin d’une autorisation de bâtir pour lancer votre projet?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Avez-vous fait appel à un architecte ou à une entreprise de construction ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Si oui, quelles ont été les démarches prises en charge par cet architecte ou cette entreprise
de construction ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Quelle démarche avez-vous du faire pour pouvoir rendre publiques vos cabanes ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Y a t-il des règles d’hygiène, des normes sur l’isolation, des normes de sécurité,… ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Quels services offrez-vous à vos clients ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
33
Quels moyens avez-vous mis en place pour
Se laver : ……………………………………………………………………………………………………
Cuisiner: …………………………………………………………………………………………………….
S’éclairer: …………………………………………………………………………………………………..
Manger : ………………………………………………………………………………………………….…
Boire : …………………………………………………………………………………………………….…
Les W.C. : ………………………………………………………………………………………………..…
Accéder à la chambre : …………………………………………………………………………………...
Dormir : ……………………………………………………………………………………………………..
Y a-t’il un bâtiment en annexe qui complète certaines fonctions?oui non (entourer la bonne
réponse) Si oui quelles fonctions propose ce bâtiment ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Vivez-vous de votre infrastructure ou avez-vous une activité en parallèle?
………………………………………………………………………………………………………………
Comment avez-vous eû l’idée et l’ambition pour mettre au point ce projet?
Quel a été l’élément déclencheur d’un tel rêve ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Avez-vous une rivière à proximité ? oui non (entourer la bonne réponse ).
Si oui, l’utilisez-vous pour alimenter les chambre ou avez-vous l’eau courante ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Avez-vous l’électricité dans les chambres ? oui non (entourer la bonne réponse ).
Doivent-ils venir avec leurs draps, ou est-ce que vous leur en fournissez ?
………………………………………………………………………………………………………………
Quels sont les prix de vos chambres :
………………………………………………………………………………………………………………
Si vous avez d’autres choses à dire ou à suggérer, vous pouvez les noter au verso !
Merci beaucoup pour votre aide. Si cela vous intéresse, je peux vous envoyer mon travail de fin d’études par email une fois
celui-ci terminé, laissez-moi votre adresse e-mail
Votre adresse e-mail :………………………………………
Dimitri Brisy
Rue de Glaireuse, 129
6890 Libin (Belgique)
+32 472 897 320
33
Quels moyens avez-vous mis en place pour
Se laver : ……………………………………………………………………………………………………
Cuisiner: …………………………………………………………………………………………………….
S’éclairer: …………………………………………………………………………………………………..
Manger : ………………………………………………………………………………………………….…
Boire : …………………………………………………………………………………………………….…
Les W.C. : ………………………………………………………………………………………………..…
Accéder à la chambre : …………………………………………………………………………………...
Dormir : ……………………………………………………………………………………………………..
Y a-t’il un bâtiment en annexe qui complète certaines fonctions?oui non (entourer la bonne
réponse) Si oui quelles fonctions propose ce bâtiment ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Vivez-vous de votre infrastructure ou avez-vous une activité en parallèle?
………………………………………………………………………………………………………………
Comment avez-vous eû l’idée et l’ambition pour mettre au point ce projet?
Quel a été l’élément déclencheur d’un tel rêve ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Avez-vous une rivière à proximité ? oui non (entourer la bonne réponse ).
Si oui, l’utilisez-vous pour alimenter les chambre ou avez-vous l’eau courante ?
………………………………………………………………………………………………………………
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Avez-vous l’électricité dans les chambres ? oui non (entourer la bonne réponse ).
Doivent-ils venir avec leurs draps, ou est-ce que vous leur en fournissez ?
………………………………………………………………………………………………………………
Quels sont les prix de vos chambres :
………………………………………………………………………………………………………………
Si vous avez d’autres choses à dire ou à suggérer, vous pouvez les noter au verso !
Merci beaucoup pour votre aide. Si cela vous intéresse, je peux vous envoyer mon travail de fin d’études par email une fois
celui-ci terminé, laissez-moi votre adresse e-mail
Votre adresse e-mail :………………………………………
Dimitri Brisy
Rue de Glaireuse, 129
6890 Libin (Belgique)
+32 472 897 320
CabaneCabane
IntroIntro
TourismeTourismeConclusionConclusion
«Voyager, c’est demander d’un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.»
Paul Morand
«Dormir au son de la pluie qui tombe sur la tôle de sa cabane. Et le riche, qui faisait le tour du monde d’un palace à l’autre, avoua ne pas connaître cela».
Félix Leclerc
CabaneCabane
IntroIntro
TourismeTourismeConclusionConclusion
«Voyager, c’est demander d’un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.»
Paul Morand
«Dormir au son de la pluie qui tombe sur la tôle de sa cabane. Et le riche, qui faisait le tour du monde d’un palace à l’autre, avoua ne pas connaître cela».
Félix Leclerc
Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»
Troisième partie:
- Le tourisme
Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz Marie Roosen
Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»
Troisième partie:
- Le tourisme
Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz Marie Roosen
1
1 DEFINITIONS DU TOURISME .................................................... 2
2 L’EVOLUTION DU TOURISME ................................................... 3
3 L’AVENEMENT DU TOURISME EN ARDENNES...................... 8
4 LES DIFFERENTES FORMES DE TOURISME
AUJOURD’HUI........................................................................... 10
4.1 LE TOURISME DE MASSE ............................................................ 10
4.2 LE TOURISME DE LUXE............................................................... 14
4.3 LE TOURISME D'AFFAIRE ............................................................ 15
4.4 LE TOURISME ETHIQUE .............................................................. 15
4.5 LE TOURISME RURAL ................................................................. 17
4.6 LE TOURISME CULTUREL............................................................ 17
4.7 LE TOURISME VERT ET LE TOURISME D'AVENTURE ......................... 18
5 QUELS SONT LES QUESTIONEMENTS AVOIR POUR UN
PROJET...................................................................................... 21
6 BIBLIOGRAPHIE........................................................................ 22
7 TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................. 23
8 ANNEXES................................................................................... 24
Table des matières_Tourisme
OMMAIRE
MMAIRE
OMMAIRE
1
1
1 DEFINITIONS DU TOURISME .................................................... 2
2 L’EVOLUTION DU TOURISME ................................................... 3
3 L’AVENEMENT DU TOURISME EN ARDENNES...................... 8
4 LES DIFFERENTES FORMES DE TOURISME
AUJOURD’HUI........................................................................... 10
4.1 LE TOURISME DE MASSE ............................................................ 10
4.2 LE TOURISME DE LUXE............................................................... 14
4.3 LE TOURISME D'AFFAIRE ............................................................ 15
4.4 LE TOURISME ETHIQUE .............................................................. 15
4.5 LE TOURISME RURAL ................................................................. 17
4.6 LE TOURISME CULTUREL............................................................ 17
4.7 LE TOURISME VERT ET LE TOURISME D'AVENTURE ......................... 18
5 QUELS SONT LES QUESTIONEMENTS AVOIR POUR UN
PROJET...................................................................................... 21
6 BIBLIOGRAPHIE........................................................................ 22
7 TABLE DES ILLUSTRATIONS .................................................. 23
8 ANNEXES................................................................................... 24
Table des matières_Tourisme
OMMAIRE
MMAIRE
OMMAIRE
1
2
1 DEFINITIONS DU TOURISME
« Les vacances, c’était, dès le départ, ce que
c’est aujourd’hui encore : la porte ouverte sur
la découverte du monde, sa beauté, sa
diversité, l’accès à la découverte du patrimoine
d’histoire et de beauté du monde, enfin
accessible, accueillant, fraternel. C’était la joie
de vivre, l’intense plaisir de la liberté, la
découverte du monde et de soi-même ».
HAULOT Arthur1.
« Touriste » entre dans le dictionnaire de l’Académie française
en 1878 ; c’est « celui, celle qui voyage en amateur ».
Le nouveau Larousse illustré de 1922 le définit comme « celui qui a le
goût du déplacement ».
Le petit Robert, dans les années 1960, le définit comme « personne
qui se déplace, voyage, pour son plaisir ».
Pour le Larousse de poche 2005, c’est une « personne qui voyage
pour son agrément ».
On le constate, la vision positive et exaltée d’Arthur Haulot ne
correspond pas précisément à la réalité que nous laisse entrevoir
ces définitions pragmatiques. Elles recèlent toutefois les prémisses
d’une pratique qui a progressivement pris une place importante
dans nos vies.
1 HOULOT Arthur, prologue de l’article, « des premiers voyages d’agrément au tourisme pour
tous ». Extrait du cours de HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’anthropologie », Haute Ecole Charlemagne « les Rivageois », Graduat en tourisme., 3ème année, A.A 2005-2006.
2
2
1 DEFINITIONS DU TOURISME
« Les vacances, c’était, dès le départ, ce que
c’est aujourd’hui encore : la porte ouverte sur
la découverte du monde, sa beauté, sa
diversité, l’accès à la découverte du patrimoine
d’histoire et de beauté du monde, enfin
accessible, accueillant, fraternel. C’était la joie
de vivre, l’intense plaisir de la liberté, la
découverte du monde et de soi-même ».
HAULOT Arthur1.
« Touriste » entre dans le dictionnaire de l’Académie française
en 1878 ; c’est « celui, celle qui voyage en amateur ».
Le nouveau Larousse illustré de 1922 le définit comme « celui qui a le
goût du déplacement ».
Le petit Robert, dans les années 1960, le définit comme « personne
qui se déplace, voyage, pour son plaisir ».
Pour le Larousse de poche 2005, c’est une « personne qui voyage
pour son agrément ».
On le constate, la vision positive et exaltée d’Arthur Haulot ne
correspond pas précisément à la réalité que nous laisse entrevoir
ces définitions pragmatiques. Elles recèlent toutefois les prémisses
d’une pratique qui a progressivement pris une place importante
dans nos vies.
1 HOULOT Arthur, prologue de l’article, « des premiers voyages d’agrément au tourisme pour
tous ». Extrait du cours de HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’anthropologie », Haute Ecole Charlemagne « les Rivageois », Graduat en tourisme., 3ème année, A.A 2005-2006.
2
3
2 L’EVOLUTION DU TOURISME
Le tourisme tel que nous le connaissons aujourd’hui est issu de la
connexion de différents paramètres : le voyage, la notion de loisir
avec la recherche de bien-être physique et/ou intellectuel ainsi que
la disposition de temps libre et de revenus.
L’homme a toujours voyagé pour diverses raisons.
Les premières communautés humaines étaient nomades et se
déplaçaient pour assurer leur survie. Lorsque l’homme s’est
sédentarisé, les déplacements étaient motivés par l’ambition
politique, militaire, religieuse, l’échange commercial, l’échange
culturel et l’accroissement de savoir qui en découle.
L’existence et le développement des voies de circulation ainsi que
les modes de déplacement ont influencé et influencent ces
déplacements humains.
Les premiers chemins apparaissent à la préhistoire.
Durant la période romaine, les routes sont construites par l’armée
et par les populations locales. Assurant une fonction militaire et
administrative, les routes romaines sont également soucieuses des
voyageurs.
Les Gallo-Romains disposaient déjà de cartes routières et de
guides.
A la Renaissance, les rivières sont rendues navigables. Jusqu’en
1850, le bateau est le principal moyen de transport ; le transport
fluvial et maritime permet de transporter des charges lourdes.
Au 18ème, les premières chaussées modernes sont construites ; des
ingénieurs conçoivent les travaux des ponts, des tunnels, ce qui
permet d’éviter les détours, on peut ainsi suivre des lignes
relativement droites et parcourir plus rapidement les distances.
3
4
Le pont du Gard.
3
2 L’EVOLUTION DU TOURISME
Le tourisme tel que nous le connaissons aujourd’hui est issu de la
connexion de différents paramètres : le voyage, la notion de loisir
avec la recherche de bien-être physique et/ou intellectuel ainsi que
la disposition de temps libre et de revenus.
L’homme a toujours voyagé pour diverses raisons.
Les premières communautés humaines étaient nomades et se
déplaçaient pour assurer leur survie. Lorsque l’homme s’est
sédentarisé, les déplacements étaient motivés par l’ambition
politique, militaire, religieuse, l’échange commercial, l’échange
culturel et l’accroissement de savoir qui en découle.
L’existence et le développement des voies de circulation ainsi que
les modes de déplacement ont influencé et influencent ces
déplacements humains.
Les premiers chemins apparaissent à la préhistoire.
Durant la période romaine, les routes sont construites par l’armée
et par les populations locales. Assurant une fonction militaire et
administrative, les routes romaines sont également soucieuses des
voyageurs.
Les Gallo-Romains disposaient déjà de cartes routières et de
guides.
A la Renaissance, les rivières sont rendues navigables. Jusqu’en
1850, le bateau est le principal moyen de transport ; le transport
fluvial et maritime permet de transporter des charges lourdes.
Au 18ème, les premières chaussées modernes sont construites ; des
ingénieurs conçoivent les travaux des ponts, des tunnels, ce qui
permet d’éviter les détours, on peut ainsi suivre des lignes
relativement droites et parcourir plus rapidement les distances.
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4
Le pont du Gard.
4
Avec la révolution industrielle, de nouvelles inventions transforment
les modes de déplacement qui ne dépendent plus de la force
musculaire humaine ou animale. Le chemin de fer apporte un
changement radical, rendant le voyage confortable, rapide et
économiquement intéressant. On l’appelle le tapis volant. S’il faut
un mois de voyage pour se rendre de nos régions jusqu’à la
Méditerranée en 1650, Il n’en faut plus que 15 jours en 1780, une
semaine en 1834 et 15 heures en 1887.
En 1880, les moyens de transport individuel apparaissent.
En 1890, La bicyclette devient un produit industriel. Son prix est
tellement réduit qu’il la rend accessible pratiquement à tous.
En 1903, après une multitude d’essais, les frères Wright arrivent à
faire voler un appareil plus lourd que l’air, et en 1939, « Heinkel he
178 », premier avion à réacteur est enfin mis au point.
Dans les années trente, c’est la création des autoroutes.
Les goldens sixties permettent aux gens qui ont de l’argent
d’acheter des voitures. C’est aussi le début de l’aviation
commerciale.
Le voyage et son accessibilité, tant au niveau des voies de
communication que des modes de déplacement, ne suffisent pas à
engendrer le tourisme. Car, pour le touriste, le voyage est un loisir.
Dans la plupart des civilisations, les loisirs existent, sous différentes
formes. Souvent ils sont réservés à certaines catégories de
citoyens.
Par exemple, certains citoyens romains disposaient de temps libre
qu’ils consacraient aux loisirs, comme le théâtre, les thermes, le
forum,…
L’association loisirs et voyages dépendra de la valorisation de
certains lieux.
Strasbourg-tramway.
5
1903, les frères Wright arrivent à faire voler un appareil . 6
4
Avec la révolution industrielle, de nouvelles inventions transforment
les modes de déplacement qui ne dépendent plus de la force
musculaire humaine ou animale. Le chemin de fer apporte un
changement radical, rendant le voyage confortable, rapide et
économiquement intéressant. On l’appelle le tapis volant. S’il faut
un mois de voyage pour se rendre de nos régions jusqu’à la
Méditerranée en 1650, Il n’en faut plus que 15 jours en 1780, une
semaine en 1834 et 15 heures en 1887.
En 1880, les moyens de transport individuel apparaissent.
En 1890, La bicyclette devient un produit industriel. Son prix est
tellement réduit qu’il la rend accessible pratiquement à tous.
En 1903, après une multitude d’essais, les frères Wright arrivent à
faire voler un appareil plus lourd que l’air, et en 1939, « Heinkel he
178 », premier avion à réacteur est enfin mis au point.
Dans les années trente, c’est la création des autoroutes.
Les goldens sixties permettent aux gens qui ont de l’argent
d’acheter des voitures. C’est aussi le début de l’aviation
commerciale.
Le voyage et son accessibilité, tant au niveau des voies de
communication que des modes de déplacement, ne suffisent pas à
engendrer le tourisme. Car, pour le touriste, le voyage est un loisir.
Dans la plupart des civilisations, les loisirs existent, sous différentes
formes. Souvent ils sont réservés à certaines catégories de
citoyens.
Par exemple, certains citoyens romains disposaient de temps libre
qu’ils consacraient aux loisirs, comme le théâtre, les thermes, le
forum,…
L’association loisirs et voyages dépendra de la valorisation de
certains lieux.
Strasbourg-tramway.
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1903, les frères Wright arrivent à faire voler un appareil . 6
5
La recherche de lieux de bien-être physique en a valorisé certains,
notamment les lieux de sources thermales et plus tard aussi les
lieux réputés de « grand »air ou de « bon » air.
Alors que pendant le Moyen Age, les pratiques d’hygiène étant peu
habituelles, l’eau est utilisée parcimonieusement, dans le cadre
strict de la pratique médicale, à la fin du 18ème siècle, les sources
thermales sont préconisées pour guérir et soulager. Les malades
partent en voyage pour se faire soigner. Les habitants du coin
ouvrent alors des hôtels, restaurants…pour profiter des allées et
venues dues au thermalisme. Les conditions d’accueil et
d’hébergement deviennent très confortables et agréables : les
« Grands » de la société commencent à y venir pour se rencontrer,
et se faire soigner n’est plus qu’un prétexte pour passer du bon
temps. La première activité qualifiée comme touristique apparaît
ainsi et est appelée « thermalisme ». Dans ces lieux fréquentés se
développent des infrastructures de loisirs tels que des casinos, des
vélodromes, des circuits à pied, en automobile,...
La recherche du bien-être physique a suscité une première forme
de tourisme. La recherche de l’échange culturel suscitera d’autres
formes de tourisme.
La confrontation avec diverses formes culturelles devient en effet
un critère de « bonne » éducation dans certains milieux sociaux qui
peuvent financer les séjours de leurs grands enfants dans des lieux
de culture ou de découvertes.
Au 18ème siècle, il est de bon ton d’envoyer les jeunes gens se
cultiver dans ces différents lieux.
Ces formes de tourisme restent réservées aux catégories les plus
nanties de la population.
La généralisation de plus de temps libre et d’un minimum de
revenus pendant ce temps libre concerne progressivement un plus
grand nombre de personnes dans nos sociétés.
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La recherche de lieux de bien-être physique en a valorisé certains,
notamment les lieux de sources thermales et plus tard aussi les
lieux réputés de « grand »air ou de « bon » air.
Alors que pendant le Moyen Age, les pratiques d’hygiène étant peu
habituelles, l’eau est utilisée parcimonieusement, dans le cadre
strict de la pratique médicale, à la fin du 18ème siècle, les sources
thermales sont préconisées pour guérir et soulager. Les malades
partent en voyage pour se faire soigner. Les habitants du coin
ouvrent alors des hôtels, restaurants…pour profiter des allées et
venues dues au thermalisme. Les conditions d’accueil et
d’hébergement deviennent très confortables et agréables : les
« Grands » de la société commencent à y venir pour se rencontrer,
et se faire soigner n’est plus qu’un prétexte pour passer du bon
temps. La première activité qualifiée comme touristique apparaît
ainsi et est appelée « thermalisme ». Dans ces lieux fréquentés se
développent des infrastructures de loisirs tels que des casinos, des
vélodromes, des circuits à pied, en automobile,...
La recherche du bien-être physique a suscité une première forme
de tourisme. La recherche de l’échange culturel suscitera d’autres
formes de tourisme.
La confrontation avec diverses formes culturelles devient en effet
un critère de « bonne » éducation dans certains milieux sociaux qui
peuvent financer les séjours de leurs grands enfants dans des lieux
de culture ou de découvertes.
Au 18ème siècle, il est de bon ton d’envoyer les jeunes gens se
cultiver dans ces différents lieux.
Ces formes de tourisme restent réservées aux catégories les plus
nanties de la population.
La généralisation de plus de temps libre et d’un minimum de
revenus pendant ce temps libre concerne progressivement un plus
grand nombre de personnes dans nos sociétés.
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6
Au 19ème et 20ème siècle, des jours de fêtes se multiplient :
Apparition des fêtes profanes, commémorations politiques,
sociales, militaires, fête nationale, fête du travail,…
Une réduction progressive du temps de travail s’impose
légalement: Outre la diminution des heures de travail par jour,
obligation d’une journée hebdomadaire de repos, concept de
« week-end ».
En 1930 les congés payés sont généralisés.
Avec les congés payés, se développe pour un plus grand nombre,
la pratique des vacances annuelles à la mer ou à la campagne.
Voyages, loisirs, recherches de lieux de bien-être physique et/ou
d’agrément culturel, temps libre et revenus rassemblent les
ingrédients du tourisme devenu accessible à un plus grand nombre.
Dans les années soixante, le recours à l’avion propose d'autres
destinations plus lointaines.
Les agences de voyage font leur apparition et proposent des
formules de vacances pouvant comprendre le voyage, le séjour et
des propositions d’activités.
Le tourisme devient une industrie : T.O. (tours opérator),
compagnies aériennes, chaînes hôtelières, proposent de multiples
destinations dont des destinations exotiques. De multiples services
et formules de voyages, de séjours, de vacances, liés au tourisme
se développent . Se diversifient également les modes
d’hébergement.
L’hôtel propose une prise en charge complète de l’hébergement
associant éventuellement les repas voire d’autres activités.
Certaines chaînes d’hôtels fonctionnent de la même manière quel
que soit leur lieu d’implantation et proposent des services et des
aménagements standardisés. L’hôtel est devenu un lieu
d’hébergement confortable et malheureusement, dans la plupart
des cas, il ne reflète plus sa culture locale. Lorsqu’on va dans un
pays étranger, il est plus facile de repérer un fast-food américain
qu’un petit restaurant typique.
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Au 19ème et 20ème siècle, des jours de fêtes se multiplient :
Apparition des fêtes profanes, commémorations politiques,
sociales, militaires, fête nationale, fête du travail,…
Une réduction progressive du temps de travail s’impose
légalement: Outre la diminution des heures de travail par jour,
obligation d’une journée hebdomadaire de repos, concept de
« week-end ».
En 1930 les congés payés sont généralisés.
Avec les congés payés, se développe pour un plus grand nombre,
la pratique des vacances annuelles à la mer ou à la campagne.
Voyages, loisirs, recherches de lieux de bien-être physique et/ou
d’agrément culturel, temps libre et revenus rassemblent les
ingrédients du tourisme devenu accessible à un plus grand nombre.
Dans les années soixante, le recours à l’avion propose d'autres
destinations plus lointaines.
Les agences de voyage font leur apparition et proposent des
formules de vacances pouvant comprendre le voyage, le séjour et
des propositions d’activités.
Le tourisme devient une industrie : T.O. (tours opérator),
compagnies aériennes, chaînes hôtelières, proposent de multiples
destinations dont des destinations exotiques. De multiples services
et formules de voyages, de séjours, de vacances, liés au tourisme
se développent . Se diversifient également les modes
d’hébergement.
L’hôtel propose une prise en charge complète de l’hébergement
associant éventuellement les repas voire d’autres activités.
Certaines chaînes d’hôtels fonctionnent de la même manière quel
que soit leur lieu d’implantation et proposent des services et des
aménagements standardisés. L’hôtel est devenu un lieu
d’hébergement confortable et malheureusement, dans la plupart
des cas, il ne reflète plus sa culture locale. Lorsqu’on va dans un
pays étranger, il est plus facile de repérer un fast-food américain
qu’un petit restaurant typique.
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7
D’autres hôtels, au contraire, se particularisent ciblant une clientèle
spécifique. Leur singularité se paie et ils n’ouvrent leurs portes qu’à
des gens très riches, souvent célèbres. Par exemple : L’hôtel de
glace en Suède, imaginé par l’architecte Ake Larsson, reconstruit
de plus en plus grand chaque année après sa fonte, offre une
expérience singulière.
Certaines chambres d’hôtes s’apparentent aujourd’hui à des hôtels
à dimensions plus réduites, mais le fait de vivre chez l’habitant rend
plus proches les modes de vie locaux et d’éventuelles particularités
culturelles.
Ces proximités sont plus grandes encore lorsqu’on loge chez
l’habitant.
Le partage de locaux, voire d’une chambre, avec plusieurs
voyageurs dans une auberge de jeunesse peut induire davantage
d’échanges ; chaque voyageur ayant sa propre histoire, qu’il soit là
lors d’un parcours itinérant, dans un logement provisoire ou pour la
visite d’une ville.
Le camping offre une dimension particulière en termes de modes
de vie et d’équipements, variable selon l’implantation.
Hôtel de glace dessiné par Ake Larsson.
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D’autres hôtels, au contraire, se particularisent ciblant une clientèle
spécifique. Leur singularité se paie et ils n’ouvrent leurs portes qu’à
des gens très riches, souvent célèbres. Par exemple : L’hôtel de
glace en Suède, imaginé par l’architecte Ake Larsson, reconstruit
de plus en plus grand chaque année après sa fonte, offre une
expérience singulière.
Certaines chambres d’hôtes s’apparentent aujourd’hui à des hôtels
à dimensions plus réduites, mais le fait de vivre chez l’habitant rend
plus proches les modes de vie locaux et d’éventuelles particularités
culturelles.
Ces proximités sont plus grandes encore lorsqu’on loge chez
l’habitant.
Le partage de locaux, voire d’une chambre, avec plusieurs
voyageurs dans une auberge de jeunesse peut induire davantage
d’échanges ; chaque voyageur ayant sa propre histoire, qu’il soit là
lors d’un parcours itinérant, dans un logement provisoire ou pour la
visite d’une ville.
Le camping offre une dimension particulière en termes de modes
de vie et d’équipements, variable selon l’implantation.
Hôtel de glace dessiné par Ake Larsson.
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3 L’avènement du tourisme en Ardennes
Les premiers voyageurs circulant dans les régions ardennaises
découvrent une région de forêts et de cours d’eau où la nature est
sauvage. Ils sont séduits par sa diversité.
Les villégiatures2 en Ardennes
Plutôt que de choisir une villégiature à la plage, certains choisissent
de parcourir à pied, le sac au dos, durant une journée, nos régions
ardennaises. Marcher, s’oxygéner, s’évader de son quotidien,
examiner en détail la contrée, s’arrêter pour dessiner, méditer,
recueillir des plantes, prendre des notes, parler avec le premier
venu : Tels étaient les principaux arguments pour choisir cette
villégiature. Cette manière de s’évader mène tout de même à
l’aventure, au danger de se perdre par le manque de repères, le
manque de chemins... Demander des renseignements est difficile
car les paysans ne connaissent que les alentours proches.
En quelques décennies, les choses changent, des axes sont tracés,
le tramway vicinal apparaît, il passe à proximité de villages isolés et
assure la liaison avec les gares desservant les pôles importants du
pays. Le touriste pourra même composer un itinéraire au travers de
brochures éditées.
A la fin du 19ème siècle, la bicyclette devient l'adjoint du marcheur,
elle est, à présent, indispensable aux touristes. Et enfin,
l’automobile et l’autocar mettent les coins les plus reculés à la
portée de tous.
Dans les années trente, des compagnies comme Meuse et Semois,
conçoivent et proposent des tours où tout est organisé : Logement,
repas… adaptés à toutes les bourses. Exemple d’offre : 486kms en
voiture, 42kms en barquette (petites barques sur l’eau), 7 petites
2 Villégiature: En 1755 apparition du terme, cela signifie, aller à la campagne; en 1874 il veut
dire, séjour que l’on fait à la campagne pour s’y recréer, et maintenant on l’utilise pour dire: séjour que l’on fait à la campagne ou à la mer pour prendre du repos, des vacances.
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3 L’avènement du tourisme en Ardennes
Les premiers voyageurs circulant dans les régions ardennaises
découvrent une région de forêts et de cours d’eau où la nature est
sauvage. Ils sont séduits par sa diversité.
Les villégiatures2 en Ardennes
Plutôt que de choisir une villégiature à la plage, certains choisissent
de parcourir à pied, le sac au dos, durant une journée, nos régions
ardennaises. Marcher, s’oxygéner, s’évader de son quotidien,
examiner en détail la contrée, s’arrêter pour dessiner, méditer,
recueillir des plantes, prendre des notes, parler avec le premier
venu : Tels étaient les principaux arguments pour choisir cette
villégiature. Cette manière de s’évader mène tout de même à
l’aventure, au danger de se perdre par le manque de repères, le
manque de chemins... Demander des renseignements est difficile
car les paysans ne connaissent que les alentours proches.
En quelques décennies, les choses changent, des axes sont tracés,
le tramway vicinal apparaît, il passe à proximité de villages isolés et
assure la liaison avec les gares desservant les pôles importants du
pays. Le touriste pourra même composer un itinéraire au travers de
brochures éditées.
A la fin du 19ème siècle, la bicyclette devient l'adjoint du marcheur,
elle est, à présent, indispensable aux touristes. Et enfin,
l’automobile et l’autocar mettent les coins les plus reculés à la
portée de tous.
Dans les années trente, des compagnies comme Meuse et Semois,
conçoivent et proposent des tours où tout est organisé : Logement,
repas… adaptés à toutes les bourses. Exemple d’offre : 486kms en
voiture, 42kms en barquette (petites barques sur l’eau), 7 petites
2 Villégiature: En 1755 apparition du terme, cela signifie, aller à la campagne; en 1874 il veut
dire, séjour que l’on fait à la campagne pour s’y recréer, et maintenant on l’utilise pour dire: séjour que l’on fait à la campagne ou à la mer pour prendre du repos, des vacances.
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excursions pédestres et la visite de toutes les curiosités, pour 390
francs.
Au milieu du 19ème siècle, la publicité fait son apparition et offre la
possibilité à de nombreuses infrastructures hôtelières de se faire
connaître au grand public. Les arguments mis en évidence sont le
confort, la proximité de certains sites naturels, historiques, la
possibilité de pratiquer différents sports, les excursions … La
clientèle visée varie d’un établissement à l’autre : On vise aussi bien
les plus âgés que les jeunes, certains hôtels favorisent le confort,
les excursions automobiles… alors que d’autres signalent dans
leurs brochures, la possibilité d’accueillir des groupes scolaires,
des cars, proposant parfois des dortoirs… Certains ciblent une
clientèle particulière, comme les photographes amateurs ; une
chambre noire est mise à leur disposition à l’hôtel pour développer,
fixer et tirer leurs clichés. Et, dans tous les cas, un témoignage
visuel de vacances idéales est illustré.
« Plus de vrai tourisme sans kayak annonce la publicité de la maison
A. Delfelde de Liège. Cet engouement décide le Touring Club de
Belgique d’exécuter en 1936 et 1937, les relevés nécessaires à la
réalisation de la carte nautique de la Lesse, première du genre en
Belgique. »3
Les grottes sont également visitées par les plus aventuriers, car il
n’y manque pas de danger, les sensations fortes y sont présentes ;
il faut environ six heures, à l’époque, pour visiter les merveilles des
grottes de Han.
Les Ardennes ne constituent pas actuellement un pôle du tourisme
de masse dont les destinations privilégiées sont plus souvent les
plages des pays chauds, mais elles accueillent néanmoins
différentes formes de tourisme.
3 Maurice COSYN, Introduction, in Clément GILON, « La Lesse en Canoë, Bruxelles,
TDC,s.d.,p.3.
9
excursions pédestres et la visite de toutes les curiosités, pour 390
francs.
Au milieu du 19ème siècle, la publicité fait son apparition et offre la
possibilité à de nombreuses infrastructures hôtelières de se faire
connaître au grand public. Les arguments mis en évidence sont le
confort, la proximité de certains sites naturels, historiques, la
possibilité de pratiquer différents sports, les excursions … La
clientèle visée varie d’un établissement à l’autre : On vise aussi bien
les plus âgés que les jeunes, certains hôtels favorisent le confort,
les excursions automobiles… alors que d’autres signalent dans
leurs brochures, la possibilité d’accueillir des groupes scolaires,
des cars, proposant parfois des dortoirs… Certains ciblent une
clientèle particulière, comme les photographes amateurs ; une
chambre noire est mise à leur disposition à l’hôtel pour développer,
fixer et tirer leurs clichés. Et, dans tous les cas, un témoignage
visuel de vacances idéales est illustré.
« Plus de vrai tourisme sans kayak annonce la publicité de la maison
A. Delfelde de Liège. Cet engouement décide le Touring Club de
Belgique d’exécuter en 1936 et 1937, les relevés nécessaires à la
réalisation de la carte nautique de la Lesse, première du genre en
Belgique. »3
Les grottes sont également visitées par les plus aventuriers, car il
n’y manque pas de danger, les sensations fortes y sont présentes ;
il faut environ six heures, à l’époque, pour visiter les merveilles des
grottes de Han.
Les Ardennes ne constituent pas actuellement un pôle du tourisme
de masse dont les destinations privilégiées sont plus souvent les
plages des pays chauds, mais elles accueillent néanmoins
différentes formes de tourisme.
3 Maurice COSYN, Introduction, in Clément GILON, « La Lesse en Canoë, Bruxelles,
TDC,s.d.,p.3.
10
4 LES DIFFERENTES FORMES DE TOURISME
AUJOURD’HUI
Le tourisme est aujourd'hui en plein essor. D’un touriste à l’autre,
les attentes sont très différentes.
Il y a donc des grandes catégories de types de tourisme qui
répondent différemment selon les différentes demandes.
4.1 Le tourisme de masse
4.1.1 Définition
« Le tourisme est l'industrie qui consiste à
transporter des gens qui seraient mieux chez
eux, dans des endroits qui seraient mieux sans
eux ». MISTLER Jean.
« Les effets conjugués de la croissance
économique, de la pression démographique,
du développement du tourisme accentuent,
d'année en année, les menaces qui pèsent sur
l'avenir même de l'homme ». LEPAGE
Corinne.
« Le tourisme, c'est l'énergie dépensée en
parcourant dix mille kilomètres pour se
plaindre que les choses ne fonctionnent pas
comme chez soi ». TESSON Sylvain.
Ces trois dernières citations sont reprises du
même site Internet4.
Le tourisme de masse s’est développé dans les années soixante
suite à la généralisation des congés payés (années trente) ainsi que
le développement de l’aviation commerciale (années soixante).
4 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09.
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4 LES DIFFERENTES FORMES DE TOURISME
AUJOURD’HUI
Le tourisme est aujourd'hui en plein essor. D’un touriste à l’autre,
les attentes sont très différentes.
Il y a donc des grandes catégories de types de tourisme qui
répondent différemment selon les différentes demandes.
4.1 Le tourisme de masse
4.1.1 Définition
« Le tourisme est l'industrie qui consiste à
transporter des gens qui seraient mieux chez
eux, dans des endroits qui seraient mieux sans
eux ». MISTLER Jean.
« Les effets conjugués de la croissance
économique, de la pression démographique,
du développement du tourisme accentuent,
d'année en année, les menaces qui pèsent sur
l'avenir même de l'homme ». LEPAGE
Corinne.
« Le tourisme, c'est l'énergie dépensée en
parcourant dix mille kilomètres pour se
plaindre que les choses ne fonctionnent pas
comme chez soi ». TESSON Sylvain.
Ces trois dernières citations sont reprises du
même site Internet4.
Le tourisme de masse s’est développé dans les années soixante
suite à la généralisation des congés payés (années trente) ainsi que
le développement de l’aviation commerciale (années soixante).
4 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09.
11
Cela a permis au grand public de sortir de son pays natal pour aller
séjourner sur les plages ensoleillées du sud de l’Europe, du nord de
l’Afrique…
La population arrive en masse, et de nombreuses infrastructures
sont construites pour satisfaire aux besoins relatifs à cette
demande. Les prix relativement peu élevés de certaines de ces
formules permettent à un grand nombre d’en bénéficier.
Ce tourisme de masse a diverses conséquences dont on
commence à évaluer les enjeux à long terme.
4.1.2 Conséquences
Ce sont surtout les tours opérator qui organisent globalement les
voyages et séjours. Ils attirent le client par le soleil, la plage mais
aussi par la proposition d’un ensemble d’équipements et de
services : Piscine, sauna, restaurant, bar exotique, activités de
l’apéro, sports, animations du soir…sont au rendez-vous pour
satisfaire au mieux les besoins du client.
En raison de l’ampleur des infrastructures nécessaires, les
propriétaires des tours opérator sont de plus en plus de grands
groupes financiers et c’est en fin de compte les actionnaires de ces
groupes qui bénéficient le plus des revenus de ce tourisme de
masse.
Le personnel de l’hôtel est, quant à lui, très souvent sous-payé pour
de nombreuses heures de travail qui sont rarement valorisantes et
ne bénéficie pas toujours de la reconnaissance de clients parfois
peu soucieux, voire peu respectueux des personnes « à leur
service ».
De plus, les autochtones sont dépossédés de leur territoire. Car,
pour construire des hôtels, des gens sont expropriés de leur
maison en échange d’un dédommagement bien inférieur à ce
qu’elle vaut réellement.
La surpopulation touristique amène d’autres conséquences
néfastes en termes d’environnement. Les touristes polluent les
plages, apportent de nombreux détritus peu recyclables et en
13
11
Cela a permis au grand public de sortir de son pays natal pour aller
séjourner sur les plages ensoleillées du sud de l’Europe, du nord de
l’Afrique…
La population arrive en masse, et de nombreuses infrastructures
sont construites pour satisfaire aux besoins relatifs à cette
demande. Les prix relativement peu élevés de certaines de ces
formules permettent à un grand nombre d’en bénéficier.
Ce tourisme de masse a diverses conséquences dont on
commence à évaluer les enjeux à long terme.
4.1.2 Conséquences
Ce sont surtout les tours opérator qui organisent globalement les
voyages et séjours. Ils attirent le client par le soleil, la plage mais
aussi par la proposition d’un ensemble d’équipements et de
services : Piscine, sauna, restaurant, bar exotique, activités de
l’apéro, sports, animations du soir…sont au rendez-vous pour
satisfaire au mieux les besoins du client.
En raison de l’ampleur des infrastructures nécessaires, les
propriétaires des tours opérator sont de plus en plus de grands
groupes financiers et c’est en fin de compte les actionnaires de ces
groupes qui bénéficient le plus des revenus de ce tourisme de
masse.
Le personnel de l’hôtel est, quant à lui, très souvent sous-payé pour
de nombreuses heures de travail qui sont rarement valorisantes et
ne bénéficie pas toujours de la reconnaissance de clients parfois
peu soucieux, voire peu respectueux des personnes « à leur
service ».
De plus, les autochtones sont dépossédés de leur territoire. Car,
pour construire des hôtels, des gens sont expropriés de leur
maison en échange d’un dédommagement bien inférieur à ce
qu’elle vaut réellement.
La surpopulation touristique amène d’autres conséquences
néfastes en termes d’environnement. Les touristes polluent les
plages, apportent de nombreux détritus peu recyclables et en
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général non recyclés… La consommation d’eau des touristes
épuise les réserves naturelles dans les pays d’accueil.
La multiplicité des infrastructures bâties et la fréquentation massive
perturbe la vie et les migrations des espèces animales.
Prenons deux exemples concrets :
4.1.2.1 L'architecture "HLM sur mer"
L’Espagne a été la première destination mondiale à être touchée
par le tourisme de masse, dans les années soixante à quatre-vingt.
Il y a quarante ans, les côtes espagnoles offraient un paysage
naturel.
La demande touristique a eu comme conséquence un plan
d’urbanisation rapide qui n’a pas été planifié : Pas de limitation de
hauteur, pas de directives sur la forme et les matériaux, aucune
unité globale n’a été anticipée. Tout s’est construit très rapidement,
et chacun a voulu rentabiliser au mieux le bout de territoire qu’il
possédait. Tous les hôtels se sont alors construits verticalement, ce
qui a donné des tours à touristes, des HLM sur mer. En saison, les
touristes sont entassés verticalement dans leurs hôtels et
horizontalement sur les plages, la ville n’est qu’un embouteillage de
gens.
Mais les prix diminuent de plus en plus, et actuellement, les
destinations nord-africaines offrent des destinations à prix
imbattables. Les gens choisissent alors davantage ces destinations
moins coûteuses au détriment de l’Espagne où la demande n’est
plus ce qu’elle a été. Or, maintenant, les côtes espagnoles ont
perdu leur qualité paysagère.
Le poids économique du tourisme en Espagne représente 12% de
l’économie nationale. Le gouvernement est bien conscient qu’il y a
de réels problèmes avec le tourisme de masse et il a lancé un plan
de redressement, de manière à promouvoir le tourisme éthique, le
tourisme rural et le tourisme vert.
Benidorme. 14
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général non recyclés… La consommation d’eau des touristes
épuise les réserves naturelles dans les pays d’accueil.
La multiplicité des infrastructures bâties et la fréquentation massive
perturbe la vie et les migrations des espèces animales.
Prenons deux exemples concrets :
4.1.2.1 L'architecture "HLM sur mer"
L’Espagne a été la première destination mondiale à être touchée
par le tourisme de masse, dans les années soixante à quatre-vingt.
Il y a quarante ans, les côtes espagnoles offraient un paysage
naturel.
La demande touristique a eu comme conséquence un plan
d’urbanisation rapide qui n’a pas été planifié : Pas de limitation de
hauteur, pas de directives sur la forme et les matériaux, aucune
unité globale n’a été anticipée. Tout s’est construit très rapidement,
et chacun a voulu rentabiliser au mieux le bout de territoire qu’il
possédait. Tous les hôtels se sont alors construits verticalement, ce
qui a donné des tours à touristes, des HLM sur mer. En saison, les
touristes sont entassés verticalement dans leurs hôtels et
horizontalement sur les plages, la ville n’est qu’un embouteillage de
gens.
Mais les prix diminuent de plus en plus, et actuellement, les
destinations nord-africaines offrent des destinations à prix
imbattables. Les gens choisissent alors davantage ces destinations
moins coûteuses au détriment de l’Espagne où la demande n’est
plus ce qu’elle a été. Or, maintenant, les côtes espagnoles ont
perdu leur qualité paysagère.
Le poids économique du tourisme en Espagne représente 12% de
l’économie nationale. Le gouvernement est bien conscient qu’il y a
de réels problèmes avec le tourisme de masse et il a lancé un plan
de redressement, de manière à promouvoir le tourisme éthique, le
tourisme rural et le tourisme vert.
Benidorme. 14
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4.1.2.2 Exemple avec Agadir
Si on analyse le cas de la station balnéaire d’Agadir au Maroc, on
peut bénéficier de séjours à partir de 399! pour le vol, une semaine
dans un superbe hôtel avec vue sur mer, pension complète ainsi
que le système « all inclusive » (tout inclus). Les T.O. (tours
opérator) négocient des prix excessivement bas avec les hôtels.
Ceux-ci n’ont pas le choix et ne peuvent pas passer par un autre
système, car 99,9% des touristes utilisent cette formule via internet
ou via les agences de voyages.
Si l’on décompose le prix des 399!, seulement un tiers est destiné
à l’hôtel, les deux autres tiers sont pour les T.O. et l’avion. Soit
130! pour loger une personne pendant une semaine avec
consommation à volonté. Moins de 20! par jour. Le personnel de
l’hôtel est évidemment sous-payé.
Le système « all inclusive » incite les clients à rester à l’hôtel; que
vouloir de plus ? L’objectif premier des gens est de se reposer sans
rien dépenser.
Ainsi, le pays ne peut plus vivre du tourisme alors qu’avant, la vieille
ville vivait grâce au tourisme.
Pire encore, des gens sont expropriés de leurs territoires, ils
perdent toute leur dignité, et tout ça pour 3! par m2 de terrain qu’ils
possèdent, alors que ceux-ci pourraient en valoir 1000! du m2.
On montre une fausse image de la culture marocaine en invitant
des acteurs à l’hôtel pour mettre en scène une ambiance dite
marocaine.
Les ressources d’eau sont surexploitées et les ressources
naturelles s’épuisent à une vitesse incroyable. Des excursions sont
organisées en voiture, quad… Les touristes traversent des petits
villages typiques, ils ne s’y arrêtent pas et la seule chose qu’ils
apportent aux paysans, c’est la poussière ainsi que le bruit des
moteurs.
4.1.2.3 A l’échelle mondiale: Le recours à l’avion.
L’avènement de l’avion a été une grande découverte ; cependant, il
cause aujourd’hui d’énormes problèmes environnementaux sur une
échelle mondiale. Les gens l’utilisent de plus en plus alors qu’il
faudrait en réduire au maximum son utilisation.
15
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4.1.2.2 Exemple avec Agadir
Si on analyse le cas de la station balnéaire d’Agadir au Maroc, on
peut bénéficier de séjours à partir de 399! pour le vol, une semaine
dans un superbe hôtel avec vue sur mer, pension complète ainsi
que le système « all inclusive » (tout inclus). Les T.O. (tours
opérator) négocient des prix excessivement bas avec les hôtels.
Ceux-ci n’ont pas le choix et ne peuvent pas passer par un autre
système, car 99,9% des touristes utilisent cette formule via internet
ou via les agences de voyages.
Si l’on décompose le prix des 399!, seulement un tiers est destiné
à l’hôtel, les deux autres tiers sont pour les T.O. et l’avion. Soit
130! pour loger une personne pendant une semaine avec
consommation à volonté. Moins de 20! par jour. Le personnel de
l’hôtel est évidemment sous-payé.
Le système « all inclusive » incite les clients à rester à l’hôtel; que
vouloir de plus ? L’objectif premier des gens est de se reposer sans
rien dépenser.
Ainsi, le pays ne peut plus vivre du tourisme alors qu’avant, la vieille
ville vivait grâce au tourisme.
Pire encore, des gens sont expropriés de leurs territoires, ils
perdent toute leur dignité, et tout ça pour 3! par m2 de terrain qu’ils
possèdent, alors que ceux-ci pourraient en valoir 1000! du m2.
On montre une fausse image de la culture marocaine en invitant
des acteurs à l’hôtel pour mettre en scène une ambiance dite
marocaine.
Les ressources d’eau sont surexploitées et les ressources
naturelles s’épuisent à une vitesse incroyable. Des excursions sont
organisées en voiture, quad… Les touristes traversent des petits
villages typiques, ils ne s’y arrêtent pas et la seule chose qu’ils
apportent aux paysans, c’est la poussière ainsi que le bruit des
moteurs.
4.1.2.3 A l’échelle mondiale: Le recours à l’avion.
L’avènement de l’avion a été une grande découverte ; cependant, il
cause aujourd’hui d’énormes problèmes environnementaux sur une
échelle mondiale. Les gens l’utilisent de plus en plus alors qu’il
faudrait en réduire au maximum son utilisation.
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14
En Inde, les gens sont entassés dans les trains, la population qui
prend le train est cinq fois supérieure à celle de l’Allemagne. L’avion
semble la bonne solution, il permet d’aller dix fois plus vite avec un
confort climatisé. Il y a un boum en ce moment : Prendre l’avion
comme les occidentaux est un comportement valorisé . Le marché
aérien indien devrait croître de vingt-cinq pourcents chaque année.
Air Deccan, une compagnie à bas prix, étend son marché ; ils ont
commencé il y a deux ans avec un million de passagers, l’année
dernière ils sont arrivés à trois millions et cette année à sept
millions ; d’ici cinq ans , ils espèrent arriver de trente à trente cinq
millions de passagers ; ils comptent acheter un avion tous les mois
pour les nonante mois à venir et puis « on verra » !
Les avions produisent vingt à trente pourcents de l’émission de
CO2. Certaines compagnies aériennes essayent de réduire la
consommation de pétrole par avion en réduisant le poids de
l’appareil, en faisant des avions pour plus de passagers ; le
problème est qu’ils réduisent aussi le prix des billets d’avions et
chaque année ces prix diminuent d'un pourcent et cela selon les
calculs statistiques pour vingt ans encore. Le fait que les vols
deviennent accessibles à tous, s’apparente à une catastrophe pour
l’humanité.
Faut-il pour autant arrêter de prendre l’avion? Faut-il réserver
l’usage de l’avion à certains mais selon quels critères ? Revenir à
un accès lié aux revenus n’est-il pas tout à fait injuste ?
Pour certains, il n’y a aucun problème, pour d’autres il faut arrêter
totalement de prendre l’avion. Pour Richard Branson, le Big boss
de Virgin, « il faudrait pouvoir voler juste à partir du moment où on a
une raison valable de voler ; les vacances sont-elles une raison
valable ? je n’en sais rien ».
4.2 Le tourisme de luxe
Une des demandes d’aujourd’hui est de posséder une villa de luxe
lors de ses vacances. Le voyageur est alors libre de faire ce qu’il
veut, il est comme chez lui ou plutôt comme un roi. Jacuzzi,
piscine, sauna, terrain de tennis, salle de billard…sont le plus
souvent les équipements privés dans ce genre de logis. Il y a
«Air Deccan». 16
14
En Inde, les gens sont entassés dans les trains, la population qui
prend le train est cinq fois supérieure à celle de l’Allemagne. L’avion
semble la bonne solution, il permet d’aller dix fois plus vite avec un
confort climatisé. Il y a un boum en ce moment : Prendre l’avion
comme les occidentaux est un comportement valorisé . Le marché
aérien indien devrait croître de vingt-cinq pourcents chaque année.
Air Deccan, une compagnie à bas prix, étend son marché ; ils ont
commencé il y a deux ans avec un million de passagers, l’année
dernière ils sont arrivés à trois millions et cette année à sept
millions ; d’ici cinq ans , ils espèrent arriver de trente à trente cinq
millions de passagers ; ils comptent acheter un avion tous les mois
pour les nonante mois à venir et puis « on verra » !
Les avions produisent vingt à trente pourcents de l’émission de
CO2. Certaines compagnies aériennes essayent de réduire la
consommation de pétrole par avion en réduisant le poids de
l’appareil, en faisant des avions pour plus de passagers ; le
problème est qu’ils réduisent aussi le prix des billets d’avions et
chaque année ces prix diminuent d'un pourcent et cela selon les
calculs statistiques pour vingt ans encore. Le fait que les vols
deviennent accessibles à tous, s’apparente à une catastrophe pour
l’humanité.
Faut-il pour autant arrêter de prendre l’avion? Faut-il réserver
l’usage de l’avion à certains mais selon quels critères ? Revenir à
un accès lié aux revenus n’est-il pas tout à fait injuste ?
Pour certains, il n’y a aucun problème, pour d’autres il faut arrêter
totalement de prendre l’avion. Pour Richard Branson, le Big boss
de Virgin, « il faudrait pouvoir voler juste à partir du moment où on a
une raison valable de voler ; les vacances sont-elles une raison
valable ? je n’en sais rien ».
4.2 Le tourisme de luxe
Une des demandes d’aujourd’hui est de posséder une villa de luxe
lors de ses vacances. Le voyageur est alors libre de faire ce qu’il
veut, il est comme chez lui ou plutôt comme un roi. Jacuzzi,
piscine, sauna, terrain de tennis, salle de billard…sont le plus
souvent les équipements privés dans ce genre de logis. Il y a
«Air Deccan». 16
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habituellement plusieurs chambres, et plusieurs couples peuvent
alors se partager cette bâtisse pour se détendre tranquillement lors
de leur évasion.
Une autre forme de tourisme de luxe concerne des hôtels très
spécifiques qui ciblent une clientèle particulière. Les propositions
se multiplient actuellement comme l’hôtel de glace, des hôtels
caractérisés par leur implantation, leur architecture, leur design.
Leur spécificité se paie.
Remarquons aussi que des formules, en apparence peu luxueuses,
peuvent coûter très cher, comme nous le verrons dans les points
suivants.
4.3 Le tourisme d'affaire
Foires, congrès, conventions et voyages professionnels sont l’objet
du tourisme d’affaire.
Lorsqu’une foire internationale a lieu, beaucoup de sociétés font le
déplacement soit pour exposer, soit pour visiter. Des hôtels sont
alors à disposition des sociétés. Le déplacement des exposants et
des visiteurs pour quelques jours entraîne tout un mécanisme
touristique. Des événements de ce type ont des répercussions
économiques sur les lieux de ces foires.
Notre société valorise aussi le nomade urbain, le cadre qui se
déplace régulièrement en avion ou en TGV dans le cadre de ses
activités professionnelles. Déplacements, expériences à l’étranger
sont aujourd’hui souvent exigés pour tout engagement et toute
promotion et s’intègrent dans des plans de carrière.
4.4 Le tourisme éthique
4.4.1 Définition
« C’est l’humain en tant qu’humain, la seule
valeur absolue, c’est la possibilité humaine de
donner sur soi une priorité à l’autre ».
LEVINAS.E.
17
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habituellement plusieurs chambres, et plusieurs couples peuvent
alors se partager cette bâtisse pour se détendre tranquillement lors
de leur évasion.
Une autre forme de tourisme de luxe concerne des hôtels très
spécifiques qui ciblent une clientèle particulière. Les propositions
se multiplient actuellement comme l’hôtel de glace, des hôtels
caractérisés par leur implantation, leur architecture, leur design.
Leur spécificité se paie.
Remarquons aussi que des formules, en apparence peu luxueuses,
peuvent coûter très cher, comme nous le verrons dans les points
suivants.
4.3 Le tourisme d'affaire
Foires, congrès, conventions et voyages professionnels sont l’objet
du tourisme d’affaire.
Lorsqu’une foire internationale a lieu, beaucoup de sociétés font le
déplacement soit pour exposer, soit pour visiter. Des hôtels sont
alors à disposition des sociétés. Le déplacement des exposants et
des visiteurs pour quelques jours entraîne tout un mécanisme
touristique. Des événements de ce type ont des répercussions
économiques sur les lieux de ces foires.
Notre société valorise aussi le nomade urbain, le cadre qui se
déplace régulièrement en avion ou en TGV dans le cadre de ses
activités professionnelles. Déplacements, expériences à l’étranger
sont aujourd’hui souvent exigés pour tout engagement et toute
promotion et s’intègrent dans des plans de carrière.
4.4 Le tourisme éthique
4.4.1 Définition
« C’est l’humain en tant qu’humain, la seule
valeur absolue, c’est la possibilité humaine de
donner sur soi une priorité à l’autre ».
LEVINAS.E.
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« Le lieu des vacances est aussi la vie dans un
territoire nouveau, un lieu de rencontre avec
les hommes et des femmes qui vivent
différemment ».
« Ce qui compte en réalité, c’est le regard que
nous avons les uns sur les autres ».
« La responsabilité d’autrui, c’est aussi
d’accepter que ses valeurs et les éléments de
son éthique soient différents des nôtres ».
« Vivre ensemble veut dire percevoir l’Autre
comme un semblable tout en percevant et en
acceptant sa différence ».
Les quatre dernières phrases sont extraites de
l’article « tourisme et éthique : une impérieuse
obligation »5.
Le tourisme éthique ou durable est une pratique qui permet au
touriste de voyager, de découvrir, de s’évader tout en respectant le
monde dans lequel il va. Le tourisme peut alors se développer et
contribuer au bien-être des populations des pays récepteurs.
4.4.2 Exemple de tourisme éthique
A 350 km d’Agadir, on peut découvrir une autre conception du
tourisme : « Le tourisme éthique » tel qu’il est défini ci-dessus. Le
site a été exploré par l’émission « Question à la une »6. On parle ici
de formule rurale : seulement 30 places sont disponibles en plein
milieu du désert. Le fondement de cette formule est basé sur trois
5 BENSAHEL Liliane, « Tourisme et éthique : une impérieuse obligation », Re-Tour,20/09/2003,
http://www.reseautourisme.com/articles%20revues/lilianearticle.dwt. 6 Question à la une, «Tourisme, peut-on éviter de bronzer idiot ?» 06/02/2008.
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« Le lieu des vacances est aussi la vie dans un
territoire nouveau, un lieu de rencontre avec
les hommes et des femmes qui vivent
différemment ».
« Ce qui compte en réalité, c’est le regard que
nous avons les uns sur les autres ».
« La responsabilité d’autrui, c’est aussi
d’accepter que ses valeurs et les éléments de
son éthique soient différents des nôtres ».
« Vivre ensemble veut dire percevoir l’Autre
comme un semblable tout en percevant et en
acceptant sa différence ».
Les quatre dernières phrases sont extraites de
l’article « tourisme et éthique : une impérieuse
obligation »5.
Le tourisme éthique ou durable est une pratique qui permet au
touriste de voyager, de découvrir, de s’évader tout en respectant le
monde dans lequel il va. Le tourisme peut alors se développer et
contribuer au bien-être des populations des pays récepteurs.
4.4.2 Exemple de tourisme éthique
A 350 km d’Agadir, on peut découvrir une autre conception du
tourisme : « Le tourisme éthique » tel qu’il est défini ci-dessus. Le
site a été exploré par l’émission « Question à la une »6. On parle ici
de formule rurale : seulement 30 places sont disponibles en plein
milieu du désert. Le fondement de cette formule est basé sur trois
5 BENSAHEL Liliane, « Tourisme et éthique : une impérieuse obligation », Re-Tour,20/09/2003,
http://www.reseautourisme.com/articles%20revues/lilianearticle.dwt. 6 Question à la une, «Tourisme, peut-on éviter de bronzer idiot ?» 06/02/2008.
17
grands principes : le tourisme équitable, le tourisme écologique, le
tourisme bio.
Le tourisme équitable vise à faire vivre toute une population ; on
parle ici de donnant / donnant.
Les chambres sont des tentes berbères avec un lit double à
l’intérieur, le confort est rudimentaire mais bien présent, l’éclairage
des chambres se fait à base d’énergie solaire (tourisme
écologique).
Dans une optique de tourisme biologique, seuls les produits du
terroir alimentent le campement et les touristes sont invités à aller
les cueillir eux-mêmes dans des potagers.
Les touristes sont en contact direct avec la culture marocaine, ils
peuvent apprécier la vie réelle.
Les gens sur place vivent grâce aux touristes, ils leur montrent
comment vit leur culture sans faire d’artifices. Notons que cette
formule n’est pas bon marché et que pratiquer le tourisme éthique
n’est pas à la portée de tous les budgets, surtout dans des lieux
éloignés.
Le paradoxe de pratiquer le tourisme éthique dans un pays étranger
est qu’il faut prendre l’avion, ensuite, il faut louer une voiture pour
atteindre ce lieu plus éloigné car la demande est beaucoup moins
importante et des cars ne permettent pas le déplacement jusque-là.
4.5 Le tourisme rural
Contrairement au tourisme de masse, certaines personnes
recherchent des valeurs rurales lors de leurs vacances, tels que la
rencontre, le contact, la découverte culturelle,…ou une plus grande
solitude dans des activités en nature… alliant tourisme rural et
tourisme vert. Ils choisissent, en général, des modes
d’hébergement comme les chambres d’hôtes, les gîtes…
4.6 Le tourisme culturel
Un site historique attire bien évidemment beaucoup de touristes car
beaucoup de gens occupent leurs congés pour se cultiver. Les
passionnés d’histoire choisissent souvent ce genre d’évasion, mais
il existe de plus en plus d’attraits pour d’autres formes de tourisme
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grands principes : le tourisme équitable, le tourisme écologique, le
tourisme bio.
Le tourisme équitable vise à faire vivre toute une population ; on
parle ici de donnant / donnant.
Les chambres sont des tentes berbères avec un lit double à
l’intérieur, le confort est rudimentaire mais bien présent, l’éclairage
des chambres se fait à base d’énergie solaire (tourisme
écologique).
Dans une optique de tourisme biologique, seuls les produits du
terroir alimentent le campement et les touristes sont invités à aller
les cueillir eux-mêmes dans des potagers.
Les touristes sont en contact direct avec la culture marocaine, ils
peuvent apprécier la vie réelle.
Les gens sur place vivent grâce aux touristes, ils leur montrent
comment vit leur culture sans faire d’artifices. Notons que cette
formule n’est pas bon marché et que pratiquer le tourisme éthique
n’est pas à la portée de tous les budgets, surtout dans des lieux
éloignés.
Le paradoxe de pratiquer le tourisme éthique dans un pays étranger
est qu’il faut prendre l’avion, ensuite, il faut louer une voiture pour
atteindre ce lieu plus éloigné car la demande est beaucoup moins
importante et des cars ne permettent pas le déplacement jusque-là.
4.5 Le tourisme rural
Contrairement au tourisme de masse, certaines personnes
recherchent des valeurs rurales lors de leurs vacances, tels que la
rencontre, le contact, la découverte culturelle,…ou une plus grande
solitude dans des activités en nature… alliant tourisme rural et
tourisme vert. Ils choisissent, en général, des modes
d’hébergement comme les chambres d’hôtes, les gîtes…
4.6 Le tourisme culturel
Un site historique attire bien évidemment beaucoup de touristes car
beaucoup de gens occupent leurs congés pour se cultiver. Les
passionnés d’histoire choisissent souvent ce genre d’évasion, mais
il existe de plus en plus d’attraits pour d’autres formes de tourisme
18
18
culturel comme par exemple les expositions diverses, l’architecture
contemporaine…
Le touriste ne va pas généralement vers les choses mais plutôt vers
l’image des choses, il ira vers tout ce qu’il aura vu dans les
magazines, vers ce dont il aura entendu parler,…
La « sight » est la chose à voir ; les choses à voir sont classées par
des étoiles ; le touriste veut vérifier que ce qu’il y a dans son guide
est bien réel, il veut faire des photos pour ramener la preuve de leur
existence.
« Caméra : Merveilleux instrument de tourisme auquel le voyageur fait
voir le pays avant de le voir lui-même ». DANINOS Pierre.7
4.7 Le tourisme vert et le tourisme d'aventure
Le tourisme vert et le tourisme d’aventure correspondent à la
demande d’une certaine catégorie de voyageurs. Ces pratiques
comportent une multitude de possibilités : Partir le sac au dos et
voyager en stop, en bus, en train, pour parcourir un pays, faire du
camping sauvage, parcourir un site naturel et dormir d’hôtel en
hôtel, suivi ou non d’un guide… « Il y a autant de pratiques qu’il y a
de touristes ».8
Voici quelques exemples plus précis :
4.7.1 Parc naturel d'Aracena
« Situé dans l'ouest de l'Andalousie, près de la frontière portugaise, ce
parc naturel protégé possède l'un des plus intéressants réseaux de
chemins d'Espagne. En effet, plus de 700 km de sentiers balisés sont
7 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09. 8 Philippe Violier, directeur de l’ESTHUA (Ecole Supérieure pour le Tourisme et l’Hôtellerie de
l’Université d’Angers).
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culturel comme par exemple les expositions diverses, l’architecture
contemporaine…
Le touriste ne va pas généralement vers les choses mais plutôt vers
l’image des choses, il ira vers tout ce qu’il aura vu dans les
magazines, vers ce dont il aura entendu parler,…
La « sight » est la chose à voir ; les choses à voir sont classées par
des étoiles ; le touriste veut vérifier que ce qu’il y a dans son guide
est bien réel, il veut faire des photos pour ramener la preuve de leur
existence.
« Caméra : Merveilleux instrument de tourisme auquel le voyageur fait
voir le pays avant de le voir lui-même ». DANINOS Pierre.7
4.7 Le tourisme vert et le tourisme d'aventure
Le tourisme vert et le tourisme d’aventure correspondent à la
demande d’une certaine catégorie de voyageurs. Ces pratiques
comportent une multitude de possibilités : Partir le sac au dos et
voyager en stop, en bus, en train, pour parcourir un pays, faire du
camping sauvage, parcourir un site naturel et dormir d’hôtel en
hôtel, suivi ou non d’un guide… « Il y a autant de pratiques qu’il y a
de touristes ».8
Voici quelques exemples plus précis :
4.7.1 Parc naturel d'Aracena
« Situé dans l'ouest de l'Andalousie, près de la frontière portugaise, ce
parc naturel protégé possède l'un des plus intéressants réseaux de
chemins d'Espagne. En effet, plus de 700 km de sentiers balisés sont
7 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09. 8 Philippe Violier, directeur de l’ESTHUA (Ecole Supérieure pour le Tourisme et l’Hôtellerie de
l’Université d’Angers).
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consacrés aux promeneurs pédestres qui accourent de toute
l'Espagne pour profiter de ce cadre naturel unique »9.
Dans le monde, il existe de plus en plus de propositions de ce type.
4.7.2 Voyage en vélo
Des amis ont pris six mois de congé pour remonter, en vélo,
l’Amérique du Sud. Ils faisaient du camping sauvage, traversaient
de magnifiques paysages.
Ma copine et moi, avons eu l’idée de faire la même chose durant
dix jours : Remonter la moitié de la côte Ouest de l’Irlande en vélo,
et dormir dans des auberges préalablement réservées.
Il y a des organisations qui planifient des itinéraires et qui se lancent
dans l’aventure avec des groupes. Nous avons plutôt opté pour
l’aventure dans le sens strict du terme. Il n’y a rien de plus
magnifique que de parcourir deux jours de vélo pour ensuite
découvrir un paysage de rêves, au pied de falaises vertigineuses…
L’aventure pousse au risque, à certains moments à l’angoisse, mais
au bonheur extrême, à d’autres moments.
4.7.3 L’aventure en cabane
L’aventure en cabane fait partie de ce style de tourisme. Les gens
recherchent le contact avec le paysage, le rapport direct avec la
nature… Comme je l’ai défini lors du chapitre sur la cabane, il y a
plusieurs types de cabanes : cabanes familiales, cabanes
tyroliennes, cabanes à échelles. Pour arriver à une cabane
tyrolienne, il y a tout un parcours-aventure avant d’accéder, de
mériter son logement.
Lorsque j’ai envoyé les questionnaires aux propriétaires des
cabanes en France ( tel que relaté dans la partie sur les cabanes),
j’ai joint 20 questionnaires destinés aux usagers qui profitent de
leurs infrastructures, pour avoir leurs avis sur cette pratique, pour
savoir pourquoi ils avaient choisi ce mode d’hébergement,…
J’ai donc envoyé 250 questionnaires10. Malheureusement,
seulement deux réponses me sont parvenues. 9 http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne, le 06/01/09.
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consacrés aux promeneurs pédestres qui accourent de toute
l'Espagne pour profiter de ce cadre naturel unique »9.
Dans le monde, il existe de plus en plus de propositions de ce type.
4.7.2 Voyage en vélo
Des amis ont pris six mois de congé pour remonter, en vélo,
l’Amérique du Sud. Ils faisaient du camping sauvage, traversaient
de magnifiques paysages.
Ma copine et moi, avons eu l’idée de faire la même chose durant
dix jours : Remonter la moitié de la côte Ouest de l’Irlande en vélo,
et dormir dans des auberges préalablement réservées.
Il y a des organisations qui planifient des itinéraires et qui se lancent
dans l’aventure avec des groupes. Nous avons plutôt opté pour
l’aventure dans le sens strict du terme. Il n’y a rien de plus
magnifique que de parcourir deux jours de vélo pour ensuite
découvrir un paysage de rêves, au pied de falaises vertigineuses…
L’aventure pousse au risque, à certains moments à l’angoisse, mais
au bonheur extrême, à d’autres moments.
4.7.3 L’aventure en cabane
L’aventure en cabane fait partie de ce style de tourisme. Les gens
recherchent le contact avec le paysage, le rapport direct avec la
nature… Comme je l’ai défini lors du chapitre sur la cabane, il y a
plusieurs types de cabanes : cabanes familiales, cabanes
tyroliennes, cabanes à échelles. Pour arriver à une cabane
tyrolienne, il y a tout un parcours-aventure avant d’accéder, de
mériter son logement.
Lorsque j’ai envoyé les questionnaires aux propriétaires des
cabanes en France ( tel que relaté dans la partie sur les cabanes),
j’ai joint 20 questionnaires destinés aux usagers qui profitent de
leurs infrastructures, pour avoir leurs avis sur cette pratique, pour
savoir pourquoi ils avaient choisi ce mode d’hébergement,…
J’ai donc envoyé 250 questionnaires10. Malheureusement,
seulement deux réponses me sont parvenues. 9 http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne, le 06/01/09.
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20
Voici le témoignage de ces deux couples.
Ces personnes ont déjà pratiqué du camping sauvage, ont participé
à des mouvements de jeunesse et fabriqué des cabanes dans leur
enfance.
Elles habitent la ville.
Leur choix pour ce mode d’hébergement a été motivé par la
recherche du calme ainsi que du contact avec la nature. Un couple
a mentionné son gôut pour l’originalité, les vues et la solitude, et
l’autre, pour sa recherche d’une expérience de vacances insolites.
Pour les deux couples, leurs moments favoris ont été le lever du
matin, et pour un des couples, le retour à la cabane après une
promenade.
Les deux couples ont ressenti une émotion particulièrement
positive de bien-être .
Chacun aime un minimum de confort ; pour un couple, en période
hivernale, le chauffage, l’eau chaude et une bonne couette sont le
minimum. Pour l’autre, le minimum est un bon lit et une bonne
douche.
Leurs enfants ne les ont pas accompagnés.
Un couple pourrait rester une semaine dans ce genre de logis,
l’autre couple pourrait en faire une résidence de week-end.
10
Le questionnaire se trouve en annexe.
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Voici le témoignage de ces deux couples.
Ces personnes ont déjà pratiqué du camping sauvage, ont participé
à des mouvements de jeunesse et fabriqué des cabanes dans leur
enfance.
Elles habitent la ville.
Leur choix pour ce mode d’hébergement a été motivé par la
recherche du calme ainsi que du contact avec la nature. Un couple
a mentionné son gôut pour l’originalité, les vues et la solitude, et
l’autre, pour sa recherche d’une expérience de vacances insolites.
Pour les deux couples, leurs moments favoris ont été le lever du
matin, et pour un des couples, le retour à la cabane après une
promenade.
Les deux couples ont ressenti une émotion particulièrement
positive de bien-être .
Chacun aime un minimum de confort ; pour un couple, en période
hivernale, le chauffage, l’eau chaude et une bonne couette sont le
minimum. Pour l’autre, le minimum est un bon lit et une bonne
douche.
Leurs enfants ne les ont pas accompagnés.
Un couple pourrait rester une semaine dans ce genre de logis,
l’autre couple pourrait en faire une résidence de week-end.
10
Le questionnaire se trouve en annexe.
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5 QUELS SONT LES QUESTIONEMENTS
AVOIR POUR UN PROJET
- Le type de tourisme.
- Le choix du site et son influence sur le projet.
- La définition du type d’hébergement.
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5 QUELS SONT LES QUESTIONEMENTS
AVOIR POUR UN PROJET
- Le type de tourisme.
- Le choix du site et son influence sur le projet.
- La définition du type d’hébergement.
22
6 BIBLIOGRAPHIE
LIVRES
- « Ultimate hotel design », Espagne,Teneues, 2005.
EXTRAIT
- Marc Boyer - Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle Broché - 2 juin
2005.
ARTICLES
- MALKIN Roy, « du voyageur d’antan au « nouveau » touriste », courrier de l’Unesco,
juillet-août,1999.
- THURION Marie-Claude, « des premiers voyages d’agrément au tourisme pour tous ».
Extrait du cours de HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’antropologie», Haute Ecole
Charlemagne «les RIvageois», Graduat en tourisme., 3ème année, A.A 2005-2006.
SYLLABIS
- HENROTEAUX Jean-Pierre, « Cours de tourisme, première partie : Notions générales ;
complexité du produit », Haute Ecole Charlemagne « les RIvageois », Graduat en
tourisme.
- HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’antropologie », Rivageois, 3ème année, A.A 2005-
2006.
SITES INTERNET
- BENSAHEL Liliane, « Tourisme et éthique : une impérieuse obligation », Re-
Tour,20/09/2003, http://www.reseautourisme.com/articles%20revues/lilianearticle.dwt.
- http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09.
- http://www.evene.fr/tout/vikram-seth, 14/01/09.
- http://www.bellescitations.com/pantheon/Pantheon.htm, 14/01/09.
- http://taxilondonien.blog.lemonde.fr/files/2008/07/paul-morand.1217004821.doc,
14/01/09.
- http://www.aurangevine.org/pdf/CVDL/interventions/P_VIOLIER.pdf, 14/01/09.
- http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne, le 06/01/09.
EMISSIONS
- Question à la une, «Tourisme, peut-on éviter de bronzer idiot ?» 06/02/2008.
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6 BIBLIOGRAPHIE
LIVRES
- « Ultimate hotel design », Espagne,Teneues, 2005.
EXTRAIT
- Marc Boyer - Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle Broché - 2 juin
2005.
ARTICLES
- MALKIN Roy, « du voyageur d’antan au « nouveau » touriste », courrier de l’Unesco,
juillet-août,1999.
- THURION Marie-Claude, « des premiers voyages d’agrément au tourisme pour tous ».
Extrait du cours de HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’antropologie», Haute Ecole
Charlemagne «les RIvageois», Graduat en tourisme., 3ème année, A.A 2005-2006.
SYLLABIS
- HENROTEAUX Jean-Pierre, « Cours de tourisme, première partie : Notions générales ;
complexité du produit », Haute Ecole Charlemagne « les RIvageois », Graduat en
tourisme.
- HENROTEAUX Jean-pierre, «Cours d’antropologie », Rivageois, 3ème année, A.A 2005-
2006.
SITES INTERNET
- BENSAHEL Liliane, « Tourisme et éthique : une impérieuse obligation », Re-
Tour,20/09/2003, http://www.reseautourisme.com/articles%20revues/lilianearticle.dwt.
- http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=tourisme, 14/01/09.
- http://www.evene.fr/tout/vikram-seth, 14/01/09.
- http://www.bellescitations.com/pantheon/Pantheon.htm, 14/01/09.
- http://taxilondonien.blog.lemonde.fr/files/2008/07/paul-morand.1217004821.doc,
14/01/09.
- http://www.aurangevine.org/pdf/CVDL/interventions/P_VIOLIER.pdf, 14/01/09.
- http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne, le 06/01/09.
EMISSIONS
- Question à la une, «Tourisme, peut-on éviter de bronzer idiot ?» 06/02/2008.
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7 TABLE DES ILLUSTRATIONS 1 : http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne 10/01/09. 2 : http://www.e-voyageur.com/images/illustration/recommander-ce-site.jpg 20/01/09. 3 : http://bab.viabloga.com/images/img044.jpg 20/01/09. 4 : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fe/Pont_Du_Gard.JPG/390px-Pont_Du_Gard.JPG 20/01/09. 5 : http://www.strasbourg-tramway.fr/Tram%20pont%20corbeau1_WEB.jpg 15/01/09. 6 : http://www.carnetdevol.org/Kittyhawk/opkite3.jpg 15/01/09. 7 : http://www.casino-dieppe.fr/images/historique-casino.jpg 20/01/09. 8 : http://www.corlobe.tk/IMG/jpg/avion.jpg 20/01/09. 9 : http://www.hotels-bali.fr/images/hotels-bali.gif 15/01/09. 10 : http://www.studio-rma.com/images/HOME_weekly_news/ICEHOTEL/ICEHOTEL01.jpg 10/01/08. 11 : http://www.campingclairdelune.fr/camping/images/emplacement-camping-simple.jpg 20/01/09. 12 : http://www.trekaventure.be/pictures/max/TA01C_1.jpg 20/01/09. 13 : http://blogs.la-clau.net/imatges/costa_brava_2008.jpg 15/01/09. 14 : http://www.airportdirecttravel.co.uk/Leeds/Portals/10/Benidorm-1.gif 20/01/09. 15 : http://galerie.croisitour.com/normal/121136162223.jpg 20/01/09. 16 : http://www.indianairlinesblog.com/wp-content/uploads/AirDeccanoffers5lakhticketsatRs.0taxes_10CDB/air_deccan_5l1.jpg 15/01/09. 17 : http://photo.jupiter.ollandini.taranis.info/images/photo/B_43_ecaselleVilla-3194.jpg 15/01/09. 18 : http://geotourweb.com/nouvelle_page_125.htm 20/01/09. 19 : http://www.clg-camus-argenteuil.ac-versailles.fr/galerie/Rome/rues/images/02%20rue%20de%20pompei.jpg 20/01/09. 20 : http://www.gralon.net/tourisme/tourisme/tourisme-parc-d-aventure-foret-adrenaline-1613.jpg 20/01/09. 21 : http://www.baumraum.de 23/11/08.
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7 TABLE DES ILLUSTRATIONS 1 : http://cg-secondaire.neuf.fr/site_espagne 10/01/09. 2 : http://www.e-voyageur.com/images/illustration/recommander-ce-site.jpg 20/01/09. 3 : http://bab.viabloga.com/images/img044.jpg 20/01/09. 4 : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/fe/Pont_Du_Gard.JPG/390px-Pont_Du_Gard.JPG 20/01/09. 5 : http://www.strasbourg-tramway.fr/Tram%20pont%20corbeau1_WEB.jpg 15/01/09. 6 : http://www.carnetdevol.org/Kittyhawk/opkite3.jpg 15/01/09. 7 : http://www.casino-dieppe.fr/images/historique-casino.jpg 20/01/09. 8 : http://www.corlobe.tk/IMG/jpg/avion.jpg 20/01/09. 9 : http://www.hotels-bali.fr/images/hotels-bali.gif 15/01/09. 10 : http://www.studio-rma.com/images/HOME_weekly_news/ICEHOTEL/ICEHOTEL01.jpg 10/01/08. 11 : http://www.campingclairdelune.fr/camping/images/emplacement-camping-simple.jpg 20/01/09. 12 : http://www.trekaventure.be/pictures/max/TA01C_1.jpg 20/01/09. 13 : http://blogs.la-clau.net/imatges/costa_brava_2008.jpg 15/01/09. 14 : http://www.airportdirecttravel.co.uk/Leeds/Portals/10/Benidorm-1.gif 20/01/09. 15 : http://galerie.croisitour.com/normal/121136162223.jpg 20/01/09. 16 : http://www.indianairlinesblog.com/wp-content/uploads/AirDeccanoffers5lakhticketsatRs.0taxes_10CDB/air_deccan_5l1.jpg 15/01/09. 17 : http://photo.jupiter.ollandini.taranis.info/images/photo/B_43_ecaselleVilla-3194.jpg 15/01/09. 18 : http://geotourweb.com/nouvelle_page_125.htm 20/01/09. 19 : http://www.clg-camus-argenteuil.ac-versailles.fr/galerie/Rome/rues/images/02%20rue%20de%20pompei.jpg 20/01/09. 20 : http://www.gralon.net/tourisme/tourisme/tourisme-parc-d-aventure-foret-adrenaline-1613.jpg 20/01/09. 21 : http://www.baumraum.de 23/11/08.
24
8 ANNEXES
Voici le questionnaire s’adressant aux usagés des hôtels cabanes en France.
Bonjour, Je suis étudiant en dernière année d’architecture à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Wallonie à Liège (Belgique). Dans le cadre de mes études, je dois réaliser un travail de fin d’études. J’ai choisi le thème des « cabanes-hôtels ». Pour mener à bien ce travail, votre aide me serait préçieuse . Auriez-vous la gentillesse de m’accorder un peu de votre temps et de répondre aux quelques questions suivantes. Oui – non Avez vous déjà : (noircir la bonne réponse) O O participé à des colonnies de vacances ou autres mouvements de jeunesse? O O Fait du camping ? O O Essayé le camping sauvage ? O O Fabriqué des cabanes étant petit ? Avez-vous déjà logé dans ce genre d’infrastructure auparavant? Oui non (entourer la bonne réponse). Si oui, combien de fois ? ……………………………………………………………………………………….. Dans la vie de tous les jours, vivez-vous en ville ou à la campagne ? ……………………………………. Pourquoi avez-vous choisi ce mode d’hébergement ? À votre avis, quels sont les facteurs qui ont motivé votre choix ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Y a-t-il des moments que vous aimez en particulier ?oui non Si oui lesquels ? ……………………………………………………………………………………………………………… Ressentez-vous des émotions négatives ou positives particulières ? oui non Si oui lesquelles ? ……………………………………………………………………………………………………………… Avez-vous ressenti des émotions plus fortes, plus importantes ? oui non ……………………………………………………………………………………………………………… Aimez-vous un minimum de confort ? oui non Quel est ce minimum ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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8 ANNEXES
Voici le questionnaire s’adressant aux usagés des hôtels cabanes en France.
Bonjour, Je suis étudiant en dernière année d’architecture à l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Wallonie à Liège (Belgique). Dans le cadre de mes études, je dois réaliser un travail de fin d’études. J’ai choisi le thème des « cabanes-hôtels ». Pour mener à bien ce travail, votre aide me serait préçieuse . Auriez-vous la gentillesse de m’accorder un peu de votre temps et de répondre aux quelques questions suivantes. Oui – non Avez vous déjà : (noircir la bonne réponse) O O participé à des colonnies de vacances ou autres mouvements de jeunesse? O O Fait du camping ? O O Essayé le camping sauvage ? O O Fabriqué des cabanes étant petit ? Avez-vous déjà logé dans ce genre d’infrastructure auparavant? Oui non (entourer la bonne réponse). Si oui, combien de fois ? ……………………………………………………………………………………….. Dans la vie de tous les jours, vivez-vous en ville ou à la campagne ? ……………………………………. Pourquoi avez-vous choisi ce mode d’hébergement ? À votre avis, quels sont les facteurs qui ont motivé votre choix ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Y a-t-il des moments que vous aimez en particulier ?oui non Si oui lesquels ? ……………………………………………………………………………………………………………… Ressentez-vous des émotions négatives ou positives particulières ? oui non Si oui lesquelles ? ……………………………………………………………………………………………………………… Avez-vous ressenti des émotions plus fortes, plus importantes ? oui non ……………………………………………………………………………………………………………… Aimez-vous un minimum de confort ? oui non Quel est ce minimum ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
25
Dans ce genre de logis, à choisir, vous préférez dormir: plutôt sur un lit de corde ou le matelas
le plus confortable possible ? Pour vous laver, préférez-vous la rivière ou plutôt une bonne
douche chaude ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Si vous avez des enfants, comment réagissent-t’ils face à l’expérience?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Combien de temps pourriez-vous loger dans ce genre de logis?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Si vous avez d’autres éléments à dire ou à suggérer, merci de les noter au verso
Merci beaucoup pour votre témoignage
Si vous êtes intéressés à recevoir mon travail de fin d’étude en PDF par e-mail laissez moi
votre adresse :……………………………… …………………….…………………….…………………
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Dans ce genre de logis, à choisir, vous préférez dormir: plutôt sur un lit de corde ou le matelas
le plus confortable possible ? Pour vous laver, préférez-vous la rivière ou plutôt une bonne
douche chaude ?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Si vous avez des enfants, comment réagissent-t’ils face à l’expérience?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Combien de temps pourriez-vous loger dans ce genre de logis?
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Si vous avez d’autres éléments à dire ou à suggérer, merci de les noter au verso
Merci beaucoup pour votre témoignage
Si vous êtes intéressés à recevoir mon travail de fin d’étude en PDF par e-mail laissez moi
votre adresse :……………………………… …………………….…………………….…………………
CabaneCabane
IntroIntro
TourismeTourismeConclusionConclusion
«Voyager, c’est demander d’un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.»
Paul Morand
«Dormir au son de la pluie qui tombe sur la tôle de sa cabane. Et le riche, qui faisait le tour du monde d’un palace à l’autre, avoua ne pas connaître cela».
Félix Leclerc
CabaneCabane
IntroIntro
TourismeTourismeConclusionConclusion
«Voyager, c’est demander d’un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu.»
Paul Morand
«Dormir au son de la pluie qui tombe sur la tôle de sa cabane. Et le riche, qui faisait le tour du monde d’un palace à l’autre, avoua ne pas connaître cela».
Félix Leclerc
Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»
Troisième partie:
- Conclusion
Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz Marie Roosen
Tree Hostel«Un hôtel cabane dans la région ardennaise belge»
Troisième partie:
- Conclusion
Dimitri Brisy Janvier 2009 Promoteurs: Jean-Philippe Possoz Marie Roosen
1
Cette dernière partie est la conclusion au travail théorique mais aussi
l’introduction au projet d’architecture qui sera développé dans le
cadre du mémoire projet au sein de l’atelier : « L’architecture
jusqu’aux détails » : « Un hôtel cabane dans la région ardennaise
belge ».
Nous avons vu que la cabane répond à différents besoins de
l’homme. Aujourd’hui, elle n’est plus l’abri indispensable qu’elle a été.
Mais, nous sommes nombreux à rêver de construire, de vivre dans
une cabane. Que recherche l’homme d’aujourd’hui via celle-ci ? Les
réponses sont multiples et dépendent des projets de chacun et des
sites d’implantation.
Notre cabane a la vocation d’être un hôtel et s’intègre donc dans une
activité touristique.
Nous avons parcouru l’évolution du tourisme et caractérisé les
différentes formes actuelles de tourisme.
Pour démarrer la conception du projet « hôtel cabane », nous avons
défini quatre sujets de préoccupations. Nous tentons d’y répondre le
mieux possible en tenant compte de toutes les notions étudiées
au cours de ce mémoire.
Nous détaillerons dans un premier point les expériences que nous
souhaitons offrir. Dans quelle(s) forme(s) de tourisme cette
infrastructure peut-elle se retrouver ?
Comme toute architecture, la cabane est inévitablement associée à
un site. Avant la construction, il est nécessaire de déterminer les
critères à retenir pour l’étude, les différentes possibilités de site pour
la construction d’une cabane ainsi que les ressources de ces
différents sites. Nous préciserons donc ces caractéristiques dans un
deuxième point.
Une fois le site trouvé, il faut passer à l’étape de construction de
l’hôtel cabane. Nous aborderons cet aspect dans le troisième point.
Nous terminerons alors la partie théorique avec les préoccupations
biologiques liée à cette infrastructure.
1
Cette dernière partie est la conclusion au travail théorique mais aussi
l’introduction au projet d’architecture qui sera développé dans le
cadre du mémoire projet au sein de l’atelier : « L’architecture
jusqu’aux détails » : « Un hôtel cabane dans la région ardennaise
belge ».
Nous avons vu que la cabane répond à différents besoins de
l’homme. Aujourd’hui, elle n’est plus l’abri indispensable qu’elle a été.
Mais, nous sommes nombreux à rêver de construire, de vivre dans
une cabane. Que recherche l’homme d’aujourd’hui via celle-ci ? Les
réponses sont multiples et dépendent des projets de chacun et des
sites d’implantation.
Notre cabane a la vocation d’être un hôtel et s’intègre donc dans une
activité touristique.
Nous avons parcouru l’évolution du tourisme et caractérisé les
différentes formes actuelles de tourisme.
Pour démarrer la conception du projet « hôtel cabane », nous avons
défini quatre sujets de préoccupations. Nous tentons d’y répondre le
mieux possible en tenant compte de toutes les notions étudiées
au cours de ce mémoire.
Nous détaillerons dans un premier point les expériences que nous
souhaitons offrir. Dans quelle(s) forme(s) de tourisme cette
infrastructure peut-elle se retrouver ?
Comme toute architecture, la cabane est inévitablement associée à
un site. Avant la construction, il est nécessaire de déterminer les
critères à retenir pour l’étude, les différentes possibilités de site pour
la construction d’une cabane ainsi que les ressources de ces
différents sites. Nous préciserons donc ces caractéristiques dans un
deuxième point.
Une fois le site trouvé, il faut passer à l’étape de construction de
l’hôtel cabane. Nous aborderons cet aspect dans le troisième point.
Nous terminerons alors la partie théorique avec les préoccupations
biologiques liée à cette infrastructure.
2
1 LE TYPE D’EXPERIENCE A OFFRIR, LE TYPE DE TOURISME..3
2 LE CHOIX DU SITE ET SON INFLUENCE SUR LE PROJET .......5
3 LA DEFINITION DE LA CABANE (FORME, MATIERE,
EQUIPEMENTS), DEFINTION DU TYPE D’HEBERGEMENT.......7
4 LE RESPECT DE L’ECOSYSTEME ................................................9
5 REMERCIEMENTS........................................................................10
Table des matières_conclusion
OMMAIRE
MMAIRE
OMMAIRE
http://www.revedenfance.com
2
1 LE TYPE D’EXPERIENCE A OFFRIR, LE TYPE DE TOURISME..3
2 LE CHOIX DU SITE ET SON INFLUENCE SUR LE PROJET .......5
3 LA DEFINITION DE LA CABANE (FORME, MATIERE,
EQUIPEMENTS), DEFINTION DU TYPE D’HEBERGEMENT.......7
4 LE RESPECT DE L’ECOSYSTEME ................................................9
5 REMERCIEMENTS........................................................................10
Table des matières_conclusion
OMMAIRE
MMAIRE
OMMAIRE
http://www.revedenfance.com
3
1 LE TYPE D’EXPERIENCE A OFFRIR, LE TYPE DE TOURISME
« Quand on n'a rien, on n'a pas l'occasion de
s'attacher. On n'avait ni eau ni électricité. On
vivait dans des cabanes en vieux bidons troués
où s'entassait toute la famille, parents, enfants,
grands-parents. On avait rien sauf un grand
amour ». CINQUIN Madeleine1.
Comme on l’a vu, en vivant dans une cabane aujourd’hui, l’homme
recherche l’isolement, le contact avec la nature, l’expérience qui
amène à la méditation, au ressourcement, au rêve… L’objectif de
créer une infrastructure « hôtel cabane », est de proposer une
expérience très différente de celle d’une infrastructure hôtelière
traditionnelle.
Ayant opté dans ce projet pour un tourisme éthique, c’est-à-dire
équitable, biologique et écologique.
L’expérience proposée sera respectueuse de l’environnement et de
l’écosystème que nous développerons au point suivant traitant le
tourisme écologique.
Dans le cadre de ce tourisme écologique, notre proposition évitera
l’apport de toute technologie.
Beaucoup de gens redoutent la vie sans l’électricité, sans l’eau
courante… Un autre objectif de l’expérience est de montrer au
touriste qu’il est confortable, agréable, magique… de vivre sans ces
technologies. Pendant son évasion, il va vivre d’une manière très
simple, cela va le pousser à retrouver certaines valeurs perdues.
Le tourisme biologique concernera surtout la gestion de
l’établissement, la proposition d’un certain mode de vie, pour
s’intégrer dans un écosystème comme on le verra plus loin.
Une cabane au milieu des bois, c’est vivre un tourisme vert : Le
voyageur va être en relation directe avec la nature, avec les paysages
uniques de l’Ardenne, il va vivre au milieu d’un écosystème très
1 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09
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1 LE TYPE D’EXPERIENCE A OFFRIR, LE TYPE DE TOURISME
« Quand on n'a rien, on n'a pas l'occasion de
s'attacher. On n'avait ni eau ni électricité. On
vivait dans des cabanes en vieux bidons troués
où s'entassait toute la famille, parents, enfants,
grands-parents. On avait rien sauf un grand
amour ». CINQUIN Madeleine1.
Comme on l’a vu, en vivant dans une cabane aujourd’hui, l’homme
recherche l’isolement, le contact avec la nature, l’expérience qui
amène à la méditation, au ressourcement, au rêve… L’objectif de
créer une infrastructure « hôtel cabane », est de proposer une
expérience très différente de celle d’une infrastructure hôtelière
traditionnelle.
Ayant opté dans ce projet pour un tourisme éthique, c’est-à-dire
équitable, biologique et écologique.
L’expérience proposée sera respectueuse de l’environnement et de
l’écosystème que nous développerons au point suivant traitant le
tourisme écologique.
Dans le cadre de ce tourisme écologique, notre proposition évitera
l’apport de toute technologie.
Beaucoup de gens redoutent la vie sans l’électricité, sans l’eau
courante… Un autre objectif de l’expérience est de montrer au
touriste qu’il est confortable, agréable, magique… de vivre sans ces
technologies. Pendant son évasion, il va vivre d’une manière très
simple, cela va le pousser à retrouver certaines valeurs perdues.
Le tourisme biologique concernera surtout la gestion de
l’établissement, la proposition d’un certain mode de vie, pour
s’intégrer dans un écosystème comme on le verra plus loin.
Une cabane au milieu des bois, c’est vivre un tourisme vert : Le
voyageur va être en relation directe avec la nature, avec les paysages
uniques de l’Ardenne, il va vivre au milieu d’un écosystème très
1 http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=cabane, 14/01/09
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mouvementé, il va être en contact avec de nombreuses espèces
animales…
Ce type de tourisme est également un tourisme d’aventure. Le
touriste va arriver en voiture, en train, il va continuer à pied dans la
forêt et être face à un monde sans la présence de technologie.
Retrouver un cocon au coeur des bois, respirer, vivre une aventure en
famille, partager…sont les principaux objectifs de cette aventure. Il y
a également de nombreuses activités aventureuses au sens propre du
terme qui peuvent être liées à cette expérience. Par exemple, comme
on l’a vu, il existe des cabanes tyroliennes, qui proposent un parcours
d’aventures avant d’atteindre et de mériter sa cabane. Comme on va
le voir, l’attraction touristique en Ardennes propose également
diverses activités aventurières.
Les voyageurs arrivent à un parking, ils y laissent leur voiture, s’ils en
ont une. Ils marchent pendant un certain temps pour atteindre le cœur
de la forêt, et enfin, rejoignent le site où une première cabane leur
sera visible : La cabane commune.
Cette cabane sera l’endroit de réception des voyageurs, l’espace où il
est également prévu de manger. Ensuite, les voyageurs rejoignent leur
cabane personnelle, y déposent leurs affaires, découvrent les lieux,
s’installent. Après une longue promenade, ils rentrent et font un feu
s’il fait froid, ils sont éclairés par quelques bougies et ils s’adaptent
vite, car cela crée une ambiance très apaisante dans l’espace.
Ils vont alors aller manger dans la cabane commune. Le soir, ils vont
dormir. Ils sont au milieu des bois, ils entendent certaines espèces
animales crier, se battre,…
Le matin, ils se réveillent et entendent le chant des oiseaux ; il fait
lumineux dans la cabane, le jour se lève. Ils restent au lit et papotent.
Les journées passent, le calme est bien là, parfois ils se rencontrent
avec d’autres familles. On se repose, découvre la nature telle qu’elle
est. Il commence à pleuvoir, les arbres bougent, les pensionnaires
rentrent s’abriter dans leur cabane ; la cabane danse avec les arbres.
Celle-ci va-t-elle résister ? La tempête se calme, une odeur très
particulière mais agréable envahit la forêt. Les oiseaux recommencent
à chanter. Il faut maintenant repartir et rejoindre la voiture. Ils s’en
vont.
http://www.baumraum.de
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mouvementé, il va être en contact avec de nombreuses espèces
animales…
Ce type de tourisme est également un tourisme d’aventure. Le
touriste va arriver en voiture, en train, il va continuer à pied dans la
forêt et être face à un monde sans la présence de technologie.
Retrouver un cocon au coeur des bois, respirer, vivre une aventure en
famille, partager…sont les principaux objectifs de cette aventure. Il y
a également de nombreuses activités aventureuses au sens propre du
terme qui peuvent être liées à cette expérience. Par exemple, comme
on l’a vu, il existe des cabanes tyroliennes, qui proposent un parcours
d’aventures avant d’atteindre et de mériter sa cabane. Comme on va
le voir, l’attraction touristique en Ardennes propose également
diverses activités aventurières.
Les voyageurs arrivent à un parking, ils y laissent leur voiture, s’ils en
ont une. Ils marchent pendant un certain temps pour atteindre le cœur
de la forêt, et enfin, rejoignent le site où une première cabane leur
sera visible : La cabane commune.
Cette cabane sera l’endroit de réception des voyageurs, l’espace où il
est également prévu de manger. Ensuite, les voyageurs rejoignent leur
cabane personnelle, y déposent leurs affaires, découvrent les lieux,
s’installent. Après une longue promenade, ils rentrent et font un feu
s’il fait froid, ils sont éclairés par quelques bougies et ils s’adaptent
vite, car cela crée une ambiance très apaisante dans l’espace.
Ils vont alors aller manger dans la cabane commune. Le soir, ils vont
dormir. Ils sont au milieu des bois, ils entendent certaines espèces
animales crier, se battre,…
Le matin, ils se réveillent et entendent le chant des oiseaux ; il fait
lumineux dans la cabane, le jour se lève. Ils restent au lit et papotent.
Les journées passent, le calme est bien là, parfois ils se rencontrent
avec d’autres familles. On se repose, découvre la nature telle qu’elle
est. Il commence à pleuvoir, les arbres bougent, les pensionnaires
rentrent s’abriter dans leur cabane ; la cabane danse avec les arbres.
Celle-ci va-t-elle résister ? La tempête se calme, une odeur très
particulière mais agréable envahit la forêt. Les oiseaux recommencent
à chanter. Il faut maintenant repartir et rejoindre la voiture. Ils s’en
vont.
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5
2 LE CHOIX DU SITE ET SON INFLUENCE SUR LE PROJET
Comme on l’a étudié dans la partie sur les cabanes ainsi que dans la
partie sur le tourisme, le choix d’un site est d’une importance
fondamentale car il influence d’autres facteurs. Un site détermine la
philosophie constructive de la cabane, le mode de vie de celle-ci…
La nature vit, bouge, s’emporte, se fige, se modifie… Il faut en
prendre conscience pour les modes de vie, pour les équipements et
pour la construction de la cabane.
La magie de dormir dans une cabane naît du sentiment de risque qu’il
y a au sein d’un lieu. Il faut laisser faire le cours des choses et
accepter ce que la nature nous apporte. Néanmoins pour des raisons
de sécurité, il est quand même nécessaire de procéder à certaines
interventions. Par exemple installer un paratonnerre pour éviter que la
forêt ne soit foudroyée.
Le site nous apporte toutes sortes de ressources. Il est donc
important de choisir un site selon le mode de vie que l’on veut mettre
en place. Au sein d’un même site, deux personnes peuvent avoir une
conception très différente des choses.
Par exemple, les deux témoignages des propriétaires d’hôtel cabane,
ont des raisonnements très différents. L’un des deux n’a pas vu
d’inconvénient à mettre l’eau courante, à installer une fosse
sceptique, à proposer aux personnes un mode de vie profitant de
l’électricité. L’autre propriétaire favorise l’autonomie et se sert d’une
rivière pour alimenter la cabane en eau, de bougies pour l’éclairer…
A l’opposé d’une intervention qui ignorerait la dimension naturelle du
site, je pense qu’il faut privilégier, sur base des notions éveillées au
long de ce mémoire, une compréhension du site qui amène à
concevoir une cabane en fonction des ressources qu’il possède.
Lorsque j’ai énoncé les motivations qui poussaient les voyageurs à
vivre une villégiature en Ardennes, on a vu que les attentes étaient
5
2 LE CHOIX DU SITE ET SON INFLUENCE SUR LE PROJET
Comme on l’a étudié dans la partie sur les cabanes ainsi que dans la
partie sur le tourisme, le choix d’un site est d’une importance
fondamentale car il influence d’autres facteurs. Un site détermine la
philosophie constructive de la cabane, le mode de vie de celle-ci…
La nature vit, bouge, s’emporte, se fige, se modifie… Il faut en
prendre conscience pour les modes de vie, pour les équipements et
pour la construction de la cabane.
La magie de dormir dans une cabane naît du sentiment de risque qu’il
y a au sein d’un lieu. Il faut laisser faire le cours des choses et
accepter ce que la nature nous apporte. Néanmoins pour des raisons
de sécurité, il est quand même nécessaire de procéder à certaines
interventions. Par exemple installer un paratonnerre pour éviter que la
forêt ne soit foudroyée.
Le site nous apporte toutes sortes de ressources. Il est donc
important de choisir un site selon le mode de vie que l’on veut mettre
en place. Au sein d’un même site, deux personnes peuvent avoir une
conception très différente des choses.
Par exemple, les deux témoignages des propriétaires d’hôtel cabane,
ont des raisonnements très différents. L’un des deux n’a pas vu
d’inconvénient à mettre l’eau courante, à installer une fosse
sceptique, à proposer aux personnes un mode de vie profitant de
l’électricité. L’autre propriétaire favorise l’autonomie et se sert d’une
rivière pour alimenter la cabane en eau, de bougies pour l’éclairer…
A l’opposé d’une intervention qui ignorerait la dimension naturelle du
site, je pense qu’il faut privilégier, sur base des notions éveillées au
long de ce mémoire, une compréhension du site qui amène à
concevoir une cabane en fonction des ressources qu’il possède.
Lorsque j’ai énoncé les motivations qui poussaient les voyageurs à
vivre une villégiature en Ardennes, on a vu que les attentes étaient
6
très précises. Les paysages de l’Ardenne sont très diversifiés ce qui
pousse les gens à venir se promener, faire du kayak, de la randonnée,
du v.t.t… Il y a aussi les nombreux parcours d’aventures, la pêche, la
cueillette des champignons…
Des hôtels, gîtes et chambres d’hôtes sont mis à leur disposition pour
leur permettre de séjourner.
En hiver, ils recherchent la chaleur des campagnes, le repos, après
une longue promenade, autour d’un bienfaisant feu de bois.
Les gîtes et les chambres d’hôtes offrent à leurs hôtes l’accueil, le
contact rural, un espace chaleureux, des services différents de l’offre
généralement proposée par l’hôtellerie classique ; néanmoins nous
remarquons que celle-ci recherche et suggère à son tour de nouvelles
formules créatives destinée à séduire un public de plus en plus
exigeant et averti.
La cabane a un atout supplémentaire, elle offre le contact direct avec
la nature, elle renonce au grand confort de l’hôtel, mais apporte une
chaleur particulière aux clients et tente de graver à jamais cette
expérience dans leurs souvenirs. La citation de Félix Leclerc inscrite
sur la page de garde du chapitre énonce bien ce qu’un hôtel ne peut
apporter par rapport à une cabane. Le touriste pratiquant le tourisme
de masse recherche des hôtels où le confort est très présent et il ne
peut se rendre compte des valeurs qu’un simple abri peut lui
apporter. Lorsqu’on est seul, face à l’aventure, on est face à soi-
même…
6
très précises. Les paysages de l’Ardenne sont très diversifiés ce qui
pousse les gens à venir se promener, faire du kayak, de la randonnée,
du v.t.t… Il y a aussi les nombreux parcours d’aventures, la pêche, la
cueillette des champignons…
Des hôtels, gîtes et chambres d’hôtes sont mis à leur disposition pour
leur permettre de séjourner.
En hiver, ils recherchent la chaleur des campagnes, le repos, après
une longue promenade, autour d’un bienfaisant feu de bois.
Les gîtes et les chambres d’hôtes offrent à leurs hôtes l’accueil, le
contact rural, un espace chaleureux, des services différents de l’offre
généralement proposée par l’hôtellerie classique ; néanmoins nous
remarquons que celle-ci recherche et suggère à son tour de nouvelles
formules créatives destinée à séduire un public de plus en plus
exigeant et averti.
La cabane a un atout supplémentaire, elle offre le contact direct avec
la nature, elle renonce au grand confort de l’hôtel, mais apporte une
chaleur particulière aux clients et tente de graver à jamais cette
expérience dans leurs souvenirs. La citation de Félix Leclerc inscrite
sur la page de garde du chapitre énonce bien ce qu’un hôtel ne peut
apporter par rapport à une cabane. Le touriste pratiquant le tourisme
de masse recherche des hôtels où le confort est très présent et il ne
peut se rendre compte des valeurs qu’un simple abri peut lui
apporter. Lorsqu’on est seul, face à l’aventure, on est face à soi-
même…
7
3 LA DEFINITION DE LA CABANE (FORME, MATIERE,
EQUIPEMENTS), DEFINTION DU TYPE D’HEBERGEMENT
Comme dans toute architecture, il faut définir une forme, construire
cette forme et l’équiper en fonction des besoins.
La nature n’induit pas forcément un type d’hébergement différent de
ce qui existe. On pourrait très bien abattre une partie de la forêt et
construire un hôtel traditionnel. Cependant, une forêt ouvre
l’imaginaire. Il est très facile de s’imaginer des situations très
différentes dans une forêt alors qu’il est plus difficile de le faire sur un
terrain vague.
La forêt est un paysage très construit, il est donc intéressant de
l’utiliser au maximum et d’y inscrire la construction en exploitant ses
spécificités et ses ressources pour mettre en place un type
d’hébergement qui sera singulier.
La forme de la cabane va être définie par la nature dans laquelle elle
va s’implanter et par sa fonction.
Il va être très différent de construire une cabane sur un arbre ou sur
plusieurs arbres. De même, les différentes essences des arbres
devant accueillir une cabane vont influencer le type et la manière de
construire.
Au niveau des formes et par exemple des ouvertures, le fait de se
trouver dans une sapinière construite sur une trame générera
davantage de besoins en clarté car elle offre moins de lumière qu’une
forêt de feuillus plantée sur une base plus aléatoire.
Une cabane qui proposera uniquement la possibilité de pouvoir loger
sera différente de celle qui permet de se restaurer, éventuellement de
cuisiner et de pouvoir s’y laver.
Les matériaux vont jouer un rôle essentiel sur la perception de la
forme ainsi que sur la forme elle-même.
Lorsque j’ai évoqué le mot matière dans la partie sur l’autonomie, j’ai
parlé de recyclage. J’ai démontré qu’il fallait respecter l’écosystème
local et global. Il est préférable d’utiliser des matériaux existants et de
7
3 LA DEFINITION DE LA CABANE (FORME, MATIERE,
EQUIPEMENTS), DEFINTION DU TYPE D’HEBERGEMENT
Comme dans toute architecture, il faut définir une forme, construire
cette forme et l’équiper en fonction des besoins.
La nature n’induit pas forcément un type d’hébergement différent de
ce qui existe. On pourrait très bien abattre une partie de la forêt et
construire un hôtel traditionnel. Cependant, une forêt ouvre
l’imaginaire. Il est très facile de s’imaginer des situations très
différentes dans une forêt alors qu’il est plus difficile de le faire sur un
terrain vague.
La forêt est un paysage très construit, il est donc intéressant de
l’utiliser au maximum et d’y inscrire la construction en exploitant ses
spécificités et ses ressources pour mettre en place un type
d’hébergement qui sera singulier.
La forme de la cabane va être définie par la nature dans laquelle elle
va s’implanter et par sa fonction.
Il va être très différent de construire une cabane sur un arbre ou sur
plusieurs arbres. De même, les différentes essences des arbres
devant accueillir une cabane vont influencer le type et la manière de
construire.
Au niveau des formes et par exemple des ouvertures, le fait de se
trouver dans une sapinière construite sur une trame générera
davantage de besoins en clarté car elle offre moins de lumière qu’une
forêt de feuillus plantée sur une base plus aléatoire.
Une cabane qui proposera uniquement la possibilité de pouvoir loger
sera différente de celle qui permet de se restaurer, éventuellement de
cuisiner et de pouvoir s’y laver.
Les matériaux vont jouer un rôle essentiel sur la perception de la
forme ainsi que sur la forme elle-même.
Lorsque j’ai évoqué le mot matière dans la partie sur l’autonomie, j’ai
parlé de recyclage. J’ai démontré qu’il fallait respecter l’écosystème
local et global. Il est préférable d’utiliser des matériaux existants et de
8
les recycler plutôt que de détruire la nature et construire une cabane
avec celle-ci.
Les matériaux seront donc déterminés par la matière première
disponible et accessible. Il faut utiliser intelligemment les matériaux
qui sont recyclables et disponibles. On peut très bien construire une
cabane sur un site et aller chercher des bois morts sur un autre site,
décomposer des vieilles palettes pour récupérer les planches de
celle-ci. Certaines personnes donnent leurs vieux châssis en bois
lorsqu’ils les remplacent, pourquoi ne pas les réutiliser ? L’isolation de
la cabane peut se faire avec de la paille, un fermier peut en procurer.
Les fermiers utilisent des bâches pour couvrir leurs silos. Souvent, ils
doivent les remplacer. Il est donc possible de les utiliser pour faire un
par-pluie.
Ces exemples sont tirés d’une infinité de cas et je les utilise ici pour
montrer une philosophie constructive et non une méthode précise de
construction. De telles solutions sont rationnelles, elles allient
l’autonomie, l’économie et le respect de l’écosystème local et global.
A leur tour, les équipements vont définir le mode de vie de la cabane.
L’étude des équipements a été définie de manière assez concrète
dans la partie sur l’autonomie. Pour les équipements, il faut utiliser le
maximum des ressources trouvées sur le site en respectant encore
une fois l’écosystème. Il est possible de se laver dans la rivière à
condition de ne pas vider deux litres de savon dans celle-ci. Couper
la forêt pour se chauffer n’est pas un problème à partir du moment où
on l’a replante pour créer un cycle,…
8
les recycler plutôt que de détruire la nature et construire une cabane
avec celle-ci.
Les matériaux seront donc déterminés par la matière première
disponible et accessible. Il faut utiliser intelligemment les matériaux
qui sont recyclables et disponibles. On peut très bien construire une
cabane sur un site et aller chercher des bois morts sur un autre site,
décomposer des vieilles palettes pour récupérer les planches de
celle-ci. Certaines personnes donnent leurs vieux châssis en bois
lorsqu’ils les remplacent, pourquoi ne pas les réutiliser ? L’isolation de
la cabane peut se faire avec de la paille, un fermier peut en procurer.
Les fermiers utilisent des bâches pour couvrir leurs silos. Souvent, ils
doivent les remplacer. Il est donc possible de les utiliser pour faire un
par-pluie.
Ces exemples sont tirés d’une infinité de cas et je les utilise ici pour
montrer une philosophie constructive et non une méthode précise de
construction. De telles solutions sont rationnelles, elles allient
l’autonomie, l’économie et le respect de l’écosystème local et global.
A leur tour, les équipements vont définir le mode de vie de la cabane.
L’étude des équipements a été définie de manière assez concrète
dans la partie sur l’autonomie. Pour les équipements, il faut utiliser le
maximum des ressources trouvées sur le site en respectant encore
une fois l’écosystème. Il est possible de se laver dans la rivière à
condition de ne pas vider deux litres de savon dans celle-ci. Couper
la forêt pour se chauffer n’est pas un problème à partir du moment où
on l’a replante pour créer un cycle,…
9
4 LE RESPECT DE L’ECOSYSTEME
Le projet de faire un hôtel cabane vise à respecter l’écosystème local
et global.
Pour respecter l’écosystème local, il faut en définir certains principes
et mettre des règles en place de manière à ce que le mode de vie des
touristes dérange le moins possible l’équilibre de l’écosystème dans
lequel il va vivre. Nous avons pu observer plusieurs types de tourisme
parmi lesquels le tourisme de masse qui ne respecte absolument pas
le milieu dans lequel il fonctionne. Le tourisme éthique permet au
contraire de se confondre à la culture locale et de comprendre celle-ci
en la respectant.
En vivant ce type d’expérience, il sera d’une manière ou d’une autre
conscientisé à respecter son environnement proche, à ne pas jeter
ses détritus un peu partout dans la forêt…
Mais il est également indispensable d’avoir une réflexion sur une
échelle plus globale. On a pu voir les méfaits causés par le tourisme
de masse et leurs répercussions au niveau mondial notamment en
matière d’émission de CO2 ; évidemment le nombre toujours croissant
d’avions n’y est pas étranger… Une des pistes futures est de pousser
le touriste à voyager soit en voiture ou d’utiliser les transports
communs comme le train, TGV... Serons-nous contraints de devoir
limiter la publicité a un territoire afin d’empêcher certains étrangers
utilisateurs de l’avion de profiter de cette infrastructure et des efforts
fournis dans la sauvegarde de l’environnement ?
Les pays du sud de l’Europe et du Nord de l’Afrique attirent les gens
avec le soleil et leurs plages.
Lorsque la plupart des gens vont en vacances, ils veulent être
dépaysés pendant une semaine ou deux pour oublier leur sphère
quotidienne. Vivre en pleine nature pendant une semaine ou deux,
n’est-ce pas un bon moyen d’attirer les gens comme le font les pays
chauds avec leurs plages ? Cela permettrait de ne pas devoir être
tributaire de l’avion, de découvrir les richesses de son propre pays,
pour vivre son évasion dans le respect le plus total de la vie, de la
nature, des plantes, des animaux, des autres…
9
4 LE RESPECT DE L’ECOSYSTEME
Le projet de faire un hôtel cabane vise à respecter l’écosystème local
et global.
Pour respecter l’écosystème local, il faut en définir certains principes
et mettre des règles en place de manière à ce que le mode de vie des
touristes dérange le moins possible l’équilibre de l’écosystème dans
lequel il va vivre. Nous avons pu observer plusieurs types de tourisme
parmi lesquels le tourisme de masse qui ne respecte absolument pas
le milieu dans lequel il fonctionne. Le tourisme éthique permet au
contraire de se confondre à la culture locale et de comprendre celle-ci
en la respectant.
En vivant ce type d’expérience, il sera d’une manière ou d’une autre
conscientisé à respecter son environnement proche, à ne pas jeter
ses détritus un peu partout dans la forêt…
Mais il est également indispensable d’avoir une réflexion sur une
échelle plus globale. On a pu voir les méfaits causés par le tourisme
de masse et leurs répercussions au niveau mondial notamment en
matière d’émission de CO2 ; évidemment le nombre toujours croissant
d’avions n’y est pas étranger… Une des pistes futures est de pousser
le touriste à voyager soit en voiture ou d’utiliser les transports
communs comme le train, TGV... Serons-nous contraints de devoir
limiter la publicité a un territoire afin d’empêcher certains étrangers
utilisateurs de l’avion de profiter de cette infrastructure et des efforts
fournis dans la sauvegarde de l’environnement ?
Les pays du sud de l’Europe et du Nord de l’Afrique attirent les gens
avec le soleil et leurs plages.
Lorsque la plupart des gens vont en vacances, ils veulent être
dépaysés pendant une semaine ou deux pour oublier leur sphère
quotidienne. Vivre en pleine nature pendant une semaine ou deux,
n’est-ce pas un bon moyen d’attirer les gens comme le font les pays
chauds avec leurs plages ? Cela permettrait de ne pas devoir être
tributaire de l’avion, de découvrir les richesses de son propre pays,
pour vivre son évasion dans le respect le plus total de la vie, de la
nature, des plantes, des animaux, des autres…
10
5 REMERCIEMENTS
Je remercie
Mes amis d’enfance pour le projet commun que l'on a mené
ensemble lors de notre adolescence. Celui-ci m’a permis de m’ouvrir
à l’architecture et d’en faire par la suite une passion.
Audrey widart pour m’avoir prêté ses cours d’anthropologie.
Annie Boutefeu, Jany Piette, pour leurs articles sur les cabanes.
Margaux Fanon, Christiane Toussaint, Marcel Brisy pour leurs
corrections.
Vincent Manil, fabricant des cigares de la Semois pour avoir
commandé et fourni expressément les boîtes à cigares.
Les deux propriétaires des hôtels cabanes.
Les deux couples de personnes qui m’ont témoigné de leurs
expériences
Aloys Beguin de m’avoir donné plusieurs sources particulièrement
intéressantes pour mon sujet.
Le coordinateur des mémoires : Luc Lejeune pour le temps qu’il m’a
consacré.
Le jury de l’atelier « l’architecture jusqu’aux détails » à savoir
Fabienne Courtejoie, Aloys Beguin et Luc Mabille de m’accompagner
dans l’élaboration de mon projet.
Mes deux promoteurs Jean-Philippe Possoz et Marie Roosen pour
leur grand investissement tout au long de ce mémoire ; à savoir, pour
les nombreuses pistes qu’ils m’ont données, pour toutes leurs
corrections et surtout pour leurs grandes disponibilités, leur patience
et leur générosité.
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5 REMERCIEMENTS
Je remercie
Mes amis d’enfance pour le projet commun que l'on a mené
ensemble lors de notre adolescence. Celui-ci m’a permis de m’ouvrir
à l’architecture et d’en faire par la suite une passion.
Audrey widart pour m’avoir prêté ses cours d’anthropologie.
Annie Boutefeu, Jany Piette, pour leurs articles sur les cabanes.
Margaux Fanon, Christiane Toussaint, Marcel Brisy pour leurs
corrections.
Vincent Manil, fabricant des cigares de la Semois pour avoir
commandé et fourni expressément les boîtes à cigares.
Les deux propriétaires des hôtels cabanes.
Les deux couples de personnes qui m’ont témoigné de leurs
expériences
Aloys Beguin de m’avoir donné plusieurs sources particulièrement
intéressantes pour mon sujet.
Le coordinateur des mémoires : Luc Lejeune pour le temps qu’il m’a
consacré.
Le jury de l’atelier « l’architecture jusqu’aux détails » à savoir
Fabienne Courtejoie, Aloys Beguin et Luc Mabille de m’accompagner
dans l’élaboration de mon projet.
Mes deux promoteurs Jean-Philippe Possoz et Marie Roosen pour
leur grand investissement tout au long de ce mémoire ; à savoir, pour
les nombreuses pistes qu’ils m’ont données, pour toutes leurs
corrections et surtout pour leurs grandes disponibilités, leur patience
et leur générosité.