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TRISTAN ET ISEUT - Le mythe de l’amour

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TRISTAN ET ISEUT -

Le mythe de l’amour plus fort que la mort

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Le mythe de l’amour plus fort que la mort

LES VERSIONS DE LA LEGENDE

la première version (1150 - 1190), considérée la plus ancienne, dite «commune » est due à un trouvère normand, Béroul

La seconde écrite vers 1175 et considérée « courtoise », est due à un trouvère anglo-normand, Thomas d’Angleterre

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Le mythe de l’amour plus fort que la mort

Les éléments pris dans la tradition celtique: le motif de la navigation à l’aventure,

envisagé par le biais de l’expiation d’une faute envers une autorité tutélaire,

le motif de la geis qui est rendu dans la légende proprement dite par le philtre,

le motif de l’épée et du gant, substituts symboliques de la soumission et de la qualité de chevalier

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Le mythe de l’amour plus fort que la mort

PERSONNAGESConstruction symétriqueTristan incarne un mythe civilisateur qui circonscrit le mythe héroïque et même le mythe d’artiste par les traits particuliers qui le définissent ainsi que par ses faits.

Iseut forme le couple parfait par complémentarité. D’ailleurs, elle s’assume ce rôle de mère-amante par les interventions réitérées de le sauver à la mort et de lui rendre la vie.

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Le mythe de l’amour plus fort que la mort

L’amour et le philtre

Le philtre comme instrument d’un destin implacable (la fatalité) se rattache à un amour

violent et fruste, sensuel et charnel, chez Béroul.

Le philtre comme adjuvent consciemment

accepté s’accorde à un amour plus ambigu et exquis, en accord avec le code courtois dans la version de Thomas.

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Le mythe de l’amour plus fort que la mort

Le schéma narratif suit les mêmes repères dans les deux versions

La différence consiste dans la perspective sur un amour banni par la société et l’attitude des protagonistes.

Il y a deux civilisations qui se croisent, celle celtique, païenne, et celle chrétienne qui inscrivent comme sur un palimpseste plusieurs témoignages de cultures.

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Le mythe de l’amour plus fort que la mort

Le registre symbolique

L’espace avec ses connotations symboliques renferme les rapports

dedans vs. dehors, fermé vs. ouvert, contrainte vs. épanouissement libre

L’espace de la clandestinité: le verger, la forêt et la mer

L’espace de la consécration sociale: les landes et le château (de Tintagel)

L’ambiguïté de certains symboles: la mer, la forêt

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Le mythe de l’amour plus fort que la mort

Les axes de la profonde modernité de ce mythe 

l’histoire d’un adultère La dignité en amour la dignité humaine la responsabilité et la liberté le rapport à la divinité

La récurrence du motif de l’amour-passion

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TRISTAN ET ISEUT