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DIRIGEANTS I BUSINESS I REGION CENTRE news Le Temple du Foot Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 RENCONTRE À LA UNE P. 8 ECO PORTRAIT GREEN BUSINESS P.13 TWIDECO news DIRECTRICE DE LA PUBLICATION Lucie BRASSEUR RÉDACTION Lucie BRASSEUR PARTENARIAT & ANNONCEURS : Mélanie Patrigeon Kathryne MARTINET MAQUETTE : AM coNSULTANT Édité par : Twideco SARL au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue Bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de Braye Standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAN (45) Routage : Dautry Tromas / oRLÉANS (45) INfoRMATIoNS LÉgALES : Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 5000 en- voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré- gion Centre.). N° ISSN 2107-3392 Dépôt légal à parution SOMMAIRe SiPec et SAFi ceNTRe 28, 29, 30 septembre 2010 Lundi 27 septembre 2010 N°12 En partenariat avec www.twideco.com Manuel MACHADO «Nouvelle chance» ENGAGÉS ET MOBILISÉS P. 10 Les prochaines éditions des salons SiPec (salon des fournisseurs des industries chimiques, cosmétiques, parfumeries et pharmacies) et SAFi ceNTRe (salon des équipements, de l'environnement, de la mainte- nance, du process, des services et de la sous-traitance) ouvriront leurs portes les 28, 29 et 30 septembre 2010 au Parc des expositions d' or- léans. Devenu un rendez-vous incon- tournable, les salons réunissent tous les fournisseurs et les prestataires de services des industries chimiques, cosmétiques, parfumeries et phar- macie pour le SiPec et des indus- tries agroalimentaire, automobile, aérospatiale, nucléaire... pour le SAFi ceNTRe. Le salon SiPec est le partenaire pri- vilégié des laboratoires et de la filière Santé-Beauté. il aide les sites de pro- duction et les centres de recherche dans l'amélioration et la mainte- nance de leurs outils de travail. il permet aux fournisseurs actuels ou potentiels de cette filière, de faire connaître leurs matériels, produits ou services. il joue son rôle d’inter- médiaire actif depuis plus de dix ans. Le salon SAFi ceNTRe joue un rôle d’intermédiaire d’une part, pour aider les sites de production à s'équiper et améliorer leur producti- vité et d’autre part, pour permettre à leurs fournisseurs actuels ou po- tentiels de faire connaître leurs ma- tériels, produits ou services spécialisés. Des animations, conférences et ate- liers ciblés sur des thèmes d'actualité se tiendront durant les trois jours de manifestation. www.sipec.net Retrouvez toute l'actualité des salons SiPec et SAFi ceNTRe sur les sites www.sipec.net et www.saficentre.com et toutes les infos pratiques (horaires d'ouver- ture, accès au parc, partenaires, ma- gazine en ligne). Littérature, cinéma, arts... Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander ! CULTURE & VOUS... P. 14 Manuel Ma chado DIRECTEUR D’ANTARTIC RENCONTRE AVEC Homme de terrain, pragmatique et tourné vers l’efficacité Ma- nuel Machado est un homme pour qui il n’y a pas d’autres ri- chesses que les hommes et les femmes qui font les entreprises. Son parcours est riche et jalonné de rencontres. Savoir saisir les opportunités pourrait être le leimotiv qui l’a guidé tout au long de sa carrière professionnelle. Passionné par son métier, ses col- laborateurs, son secteur d’activité, Manuel Machado a toujours pris ses engagements à bras le corps. Résolument tourné vers l’avenir, désireux d’apporter des solutions à ses congénères, il déferle telle une tornade dans les rangs de l’usine qu’il dirige ou parcourt les six départements de la région Centre à la rencontre des dirigeants de l’agroalimentaire. Unir pour agir pourrait être sa baseline... Rencontre. Cécile VOGIN FINAL TOUCH TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 14 SPORT BUSINESS P. 16 Didier Douziech Manager de Transition international COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE

Twideco News N°12

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Twideco News le bi mensuel économique de la région Centre.

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D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E

news

Le Temple du Foot

Les infos économiques

en région Centre

EN ACTU P.3

RENCONTRE À LA UNEP. 8

ECO PORTRAIT

GREEN BUSINESS P.13

TWIDECO newsDIRECTRICE DE LA PUBLICATIONLucie BRASSEURRÉDACTIONLucie BRASSEUR PARTENARIAT & ANNONCEURS :Mélanie PatrigeonKathryne MARTINETMAQUETTE : AM coNSULTANTÉdité par : Twideco SARL au capital de 5000 €RcS orléans 503 309 718.18 rue Bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de BrayeStandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvImprimerie : Roto centre / SARAN (45)Routage : Dautry Tromas / oRLÉANS (45)INfoRMATIoNS LÉgALES :Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 5000 en-voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré-gion Centre.).N° ISSN 2107-3392Dépôt légal à parution

SOMMAIRe

SiPec et SAFi ceNTRe

28, 29, 30 septembre 2010

Lundi 27 septembre 2010 N°12En partenariat avec www.twideco.com

Manuel MACHADO

«Nouvelle chance»

ENGAGÉS ET MOBILISÉS P. 10

Les prochaines éditions des salonsSiPec (salon des fournisseurs desindustries chimiques, cosmétiques,parfumeries et pharmacies) et SAFiceNTRe (salon des équipements,de l'environnement, de la mainte-nance, du process, des services et dela sous-traitance) ouvriront leursportes les 28, 29 et 30 septembre2010 au Parc des expositions d' or-léans. Devenu un rendez-vous incon-tournable, les salons réunissent tousles fournisseurs et les prestataires deservices des industries chimiques,cosmétiques, parfumeries et phar-macie pour le SiPec et des indus-tries agroalimentaire, automobile,aérospatiale, nucléaire... pour leSAFi ceNTRe.

Le salon SiPec est le partenaire pri-vilégié des laboratoires et de la filièreSanté-Beauté. il aide les sites de pro-duction et les centres de recherchedans l'amélioration et la mainte-nance de leurs outils de travail. ilpermet aux fournisseurs actuels oupotentiels de cette filière, de faireconnaître leurs matériels, produitsou services. il joue son rôle d’inter-médiaire actif depuis plus de dix ans.

Le salon SAFi ceNTRe joue unrôle d’intermédiaire d’une part,pour aider les sites de production às'équiper et améliorer leur producti-vité et d’autre part, pour permettreà leurs fournisseurs actuels ou po-tentiels de faire connaître leurs ma-tériels, produits ou servicesspécialisés.

Des animations, conférences et ate-liers ciblés sur des thèmes d'actualitése tiendront durant les trois jours demanifestation. www.sipec.net

Retrouvez toute l'actualité des salonsSiPec et SAFi ceNTRe sur lessites www.sipec.net et

www.saficentre.com et toutes lesinfos pratiques (horaires d'ouver-ture, accès au parc, partenaires, ma-gazine en ligne).

Littérature, cinéma, arts...

Tout ce que vous avez toujours

voulu savoir sans jamais oser le

demander !

CULTURE & VOUS...P. 14

Manuel MachadoDIRECTEUR D’ANTARTIC

RENCONTRE AVEC

Homme de terrain, pragmatique et tourné vers l’efficacité Ma-nuel Machado est un homme pour qui il n’y a pas d’autres ri-chesses que les hommes et les femmes qui font les entreprises.Son parcours est riche et jalonné de rencontres. Savoir saisir lesopportunités pourrait être le leimotiv qui l’a guidé tout au longde sa carrière professionnelle. Passionné par son métier, ses col-laborateurs, son secteur d’activité, Manuel Machado a toujours

pris ses engagements à bras le corps. Résolument tourné versl’avenir, désireux d’apporter des solutions à ses congénères, ildéferle telle une tornade dans les rangs de l’usine qu’il dirige ouparcourt les six départements de la région Centre à la rencontredes dirigeants de l’agroalimentaire. Unir pour agir pourrait êtresa baseline... Rencontre.

Cécile VOGIN

FINAL TOUCH

TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 14

SPORT BUSINESS P. 16

Didier Douziech

Manager de Transition international

COUP DE COEUR /COUP DE GUEULE

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newsN° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010 / 2

Régulièrement,j’interroge en in-terview, ou lorsde conversationsmoins formelles,les dirigeantsd’entreprise surleurs équipes,leurs méthodesmanagériales .Comme le ra-contait au prin-temps Claude Bébéar dans ces mêmescolonnes, une entreprise est avant tout une en-treprise humaine, une aventure, avec ses hautset ses bas, ses joies, ses peines, ses succès etses échecs. On crée un projet seul ou à plu-sieurs mais qu’on le mène à bien avec des as-sociés, des salariés, des fournisseurs, desclients ou des partenaires on ne peut jamais lemener à terme car seul « on ne peut pas toutfaire ». et pourtant, pas un jeune entrepreneurne se pose la question. A quel moment dois-jerecruter ? Dois-je travailler avec des sous-trai-tants ou internaliser les différents services ?Dois-je recruter ou m’associer ? et si je re-crute, quels critères établir en entretien ? Quelscritères m’aideront à jauger de mon recrute-ment ? Quel niveau de risque m’accorder ? Lenouveau statut d’auto-entrepreneur doit-ilm’éviter de recruter dans mes effectifs ? Dois-je pousser le candidat à s’installer en indépen-

n ÉDITOPAR LUCIE BRASSEUR

ça fait mal. Car outre les problèmes financiers,pratiques, logistiques, une collaboration qui setermine implique des conséquences émotion-nelles lourdes. L’entrepreneur est un homme –ou une femme – comme les autres. A la diffé-rence, qu’il cherche davantage encore la réus-site et le succès. La fuite en avant vers lebonheur, insensée, irrefrénée, illimitée.Douloureux. Bien plus douloureux que l’on nel’imagine. Mais en bon entrepreneur on trouvedes solutions alternatives, on change, on re-monte en selle et on réessaie. On se tromperaà nouveau. La capacité pour un entrepreneur àinventer de nouvelles erreurs est incroyable.Sauf que notre seul impératif est de savoir entirer les leçons. A quoi ça sert de se tromper si

ce n’est pour en tirer des leçons ? On en tiredes leçons, on ne commet pas les mêmes er-reurs, on en fait d’autres et c’est toujours aussidouloureux. On voudrait être omnipotent, on voudrait neplus souffrir et ne connaître que l’extase fur-tive du bonheur qu’on voudrait éternel. Pour-tant, un entrepreneur est un homme commeles autres...

A vous de nous envoyer vos chroniques, vosréflexions, de nous relater vos échanges avecvos pairs. A plusieurs on est toujours plusforts, mieux vaut deux cerveaux qu’un seul,car pour reprendre Bonaparte, seul, on ne peutpas tout faire.

dant s’il veut travailler avec moi ? Aucontraire, dois-je préférer refuser des missionsplutôt que de prendre le risque de recruter ? Mener à bien un projet c’est le mener à plu-sieurs. Oui, mais avec qui ? Les jeunes entre-preneurs – entendez jeunes en anciennetéentrepreneuriale - prennent tous des murs carchoisir c’est renoncer. et, renoncer c’est pren-dre le risque de se tromper. Se tromper d’as-socié, se tromper de client, se tromper defournisseur, se tromper de collaborateur... Uneerreur peut être fatale. Combien d’histoiresm’avez-vous racontées. Nous en connaissonstous des histoires d’union qui finissent mal.Histoires d’amour ou histoires de collaborationprofessionnelle : se tromper c’est échouer, et

Tous à vos plumes !Cette semaine, Twideco News lanceune nouvelle chronique : la citation del’entrepreneur. Dans ces colonnes, ouau fil de mes échanges avec d’autresentrepreneurs, je me suis aperçue quenous avions tous nos maximes, nosdictons ou nos citations favorites,celles qui nous aident à garder le cap,à affronter les difficultés, à grandir etsurtout à persévérer dans nos aven-tures entrepreneuriales. C’est ainsi,qu’à mon tour, j’ai choisi une maximebien connue de Napoléon Bonaparte.

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« Avec de l’audace,on peut tout

entreprendre, on ne peut pas

tout faire. » Bonaparte.

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news3 / N° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010

n ACTUSlLE GEPAM FÊTE SES 20 ANSLe 29 septembre, le GEPAM (Groupement des Entre-prises du Parc d’Activités des Montées) fêtera ses 20ans ! A l’occasion de cet anniversaire, les entreprisesse retrouveront pour faire le bilan de deux décennieset fêter comme il se doit le dynamisme des entre-prises d’Orléans et du Loiret. Il est indispensable deconfirmer sa présence par mail à [email protected] par téléphone : 02 38 56 67 25. L’événement sedéroulera dans les locaux de Brodelec à Saint Jeanle Blanc. L’occasion pour ceux qui ne connaissentpas de découvrir les machines à tisser et les ateliers.BRODELEC - 642, rue Paul Héroult - 45650 SaintJean le Blanc

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lSALON DE LA CREATION D’ENTREPRISE A ORLEANSLE 7 OCTOBRE 2010Créer ou reprendre une activité implique de savoirs’entourer. Tous les dirigeants le répètent il faut savoirs’entourer d’experts : juridique, fiscal, social, marke-ting, techniques... C’est l’objectif d’un salon dédié àla création d’entreprise. A Orléans on ne déroge pasà la règle, ainsi le 7 octobre prochain tous les expertset partenaires se retrouveront pour guider et accom-pagner les futurs créateurs. www.salonvirtuel45.com

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lRÉUNION PUBLIQUE SUR LES GRANDS PROJETSÉCONOMIQUES EN LOIR-ET-CHERMaurice Leroy, Président du Conseil général de Loir-et-Cher présentera les grands projets économiques du dé-partement aux côtés de Patrice Martin-Lalande, député,Jean-Pierre Albertini, maire de Salbris, Michel Leroux,1er vice-président du Conseil général, et Claude Beau-fils, vice-président du Conseil général en charge du dé-veloppement économique, lors d’une réunion publiquequi se déroulera lundi 27 septembre à 18h, à la salledes fêtes de Salbris, rue des Cousseaux. Au programme de cette présentation ouverte à tous :les nouveaux projets d’implantation d’entreprises àBlois, Mer, Contres et Romorantin, et le devenir du siteGiat à Salbris.

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ENVIRORISKUn rendez-vous plus que jamais d’actualitéRéunir les décideurs et acteurs de la prévention et de la gestion des risques, pour trouverdes solutions durablesDans le cadre de l’émergence du technopôle Lahitolle à Bourges, en partenariat avec l’ag-glomération de Bourges Plus et la collaboration du CNRI, la 9ème édition d’Envirorisk s’as-socie aux Rendez-vous du Technopole et aux jeudis du CNRI, pour une nouvelle édition àBourges les 13 et 14 octobre 2010.La gestion du risque a pris une nouvelle dimension avec la croissance démographique, laglobalisation de l’économie, l’internationalisation des échanges, la complexité croissantedes systèmes et réglementations, et les désordres de toutes natures (changement clima-tique, gestion des pollutions et déchets, menaces sur la santé, environnement…). Depuis2001, le forum Envirorisk réunit sur deux jours des professionnels des entreprises et descollectivités locales, des élus et des institutionnels dans une optique d’aider les profes-sionnels privés et publics à mieux comprendre les enjeux liés à la gestion et à la préventiondes risques naturels et technologiques et sanitaires.

ELÉMENTS DE PROGRAMMERetrouvez le détail du programme : www.envirorisk-forum.comLes 2 plénières : problématiques transversales et stratégiques • Plénière d’ouverture : Développement Industriel, risques industriels et attractivité du ter-ritoire / pilotée par l’agglomération Bourges plus• Le jeudi du CNRI : Collectivités et développement durable25 ateliers, exposés concrets et retours d’expériences sur :• Risques technologiques et industriels : PPRT, …• Risques naturels et environnementaux : incendie, inondation, foudre• Risques Santé/Sécurité au travail : risque chimique et exposition des travailleurs• Management de l’Environnement et du Développement durable : améliorer les perfor-mances qualités/sécurité ; analyse de risques et SIG, stratégie carbone, efficacité énergé-tique des bâtiments• Communication, concertation et territoires : innovation et risques ; document unique• Les aspects juridiques et référentiels : ISO 14001 et contrôle périodique ; grenelle II ; ré-glementation silo ; jurisprudence santé sécurité au travail ; nouveau régime des ICPE ; dé-marches de certification…

Tous les créateurs d'entreprise vous le diront, il est impossible de diriger une société, quelle qu'ensoit la taille, sans avoir une perception claire de son prévisionnel.

Que vous soyez en phase de création ou en période de développement, il est indispensable de positionnerclairement les éléments principaux de l'activité, chiffre d'affaires et charges, pour voir à chaque instantcomment évolue l'entreprise. L'expert-comptable est le professionnel qui vous accompagne. Au-delà du bilan, de la paye et des dé-clarations fiscales, il participe à la vision d'avenir de l'entreprise, et vous aide à faire certains choix straté-giques. Ceci est valable pour toutes les entreprises, artisans charcutier, mécanicien ou industriels. Labonne gestion tient au suivi de quelques chiffres seulement. L'expert-comptable est là pour aider à iden-tifier ces indicateurs, établir un tableau de bord et vous permettre de le suivre chaque mois.

DES INDICATEURS POUR MAINTENIR LE CAPIl faut savoir coucher sur le papier ces quelques éléments techniques pour étudier les différents scénarios.Serge Aubailly, président de l'Ordre des Experts Comptables de la région : "n'oubliez pas qu'il est beau-coup plus facile de parler avec ses partenaires, commerciaux, bailleurs ou banquiers, quand on sait oùl'on va et que l'on maîtrise son entreprise".Du prévisionnel se dégagent les chiffres clefs, indicateurs incontournables qu'il faut suivre pour maintenirle cap. Car au-delà de la comptabilité, c'est souvent par comparaison des données du secteur d'activitéavec les chiffres de l'entreprise, que l'on peut se positionner et avoir une vision sereine de l'avenir. Ceci est d'autant plus vrai que la période est économiquement difficile. On peut être attentif à ne pas êtreaffecté par la crise ou au contraire avoir à choisir la période propice au lancement d'un nouveau produit. Il faut donc se poser les bonnes questions : "La manière dont j'augmente mes frais de personnels est-elle cohérente avec celle dont progressent mon chiffre d'affaires et ma marge" ? Les entreprises qui s'étaient placées dans ce cercle vertueux de la gestion, tirent mieux leur épingle dujeu puisqu'elles se sont adaptées aux circonstances. En ayant bien anticipé, elles profiteront mieux de lareprise puisqu'elles seront acclimatées au système de relance.

A CHACUN SON EXPERTCette mission d'accompagnement n'est pas onéreuse. Il ne s'agit pas de faire une situation financièremensuelle, mais simplement de placer les clignotants pour maintenir le bon équilibre de la trésorerie del'entreprise. Pour bien débuter avec les experts-comptables, l'Ordre vous invite à venir consulter gratui-tement un expert-comptable durant deux heures. "Grâce à cela, conclue Serge Aubailly, on anticipe, on projette et l'on dort mieux" !

Ordre des Experts Comptables de la Région d’Orléans – Tél : 02.38.24.09.24Site : www.experts-comptables-orleans.fr - Blog : croecorleans.wordpress.com

Entrez dans le cercle vertueux de la gestion

PUBLI-REPORTAGE

LeS TRIBULATIONS D’UNe éTUDIANTe eN ALTeRNANCe

Admise et maintenant ?Lors de la réception de la lettre d’admission auMaster en alternance, on n’imagine pas une se-conde le parcours de combattant qui nous attend,et ça commence dès la lecture de celle-ci…3 Juillet 2010 : je reçois la lettre d’admission aumaster en alternance tant convoité. Dès les pre-mières lignes, mon esprit s’évade : « Nous avons leplaisir de vous annoncer que votre candidature aété retenue ». Admise! Je vais enfin pouvoir travail-ler, avoir une expérience professionnelle concrète,m’assumer, avoir le statut de salariée et … Bon, je lis tout de même la lettre jusqu’à la fin avantde m’emballer totalement. Et c’est là que leschoses se gâtent : « Une réunion d’information setiendra le mardi 6 juillet. Veuillez nous confirmervotre présence avant le 2 juillet 2010. ». Oui mais… le 2 juillet c’était hier, non ?!Ni une, ni deux, j’appelle le service apprentissagede l’université pour prévenir de vive voix ma pré-sence à cette fameuse réunion d’information. Après5 sonneries dans le vide sur le premier numéro detéléphone, je tente le second et lorsque je m’ap-prête à capituler, un « Allo » se fait entendre. Mira-cle, on allait enfin pouvoir me renseigner ! Saufque… hé oui, sinon ça aurait été trop simple, il fal-lait envoyer un mail au lieu de téléphoner ; sansquoi la demande n’était pas prise en compte. Promis, mon degré d’exaspération n’à duré qu’uneseconde, juste le temps de me rappeler que des di-zaines de candidats voulaient ma place, et qu’aprèstout, j’étais vraiment très chanceuse. J’écris doncmon mail, toute fière de venir à cette réunion pouren savoir un peu plus sur cette formation.

Retrouvez désormais chaque semaine les tribu-lations d’un élève en alternance et donnez-nousvos avis par mail : [email protected]

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newsN° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010 / 4

l« OSONS LE BONHEUR EN ENTREPRISE »

Le 12 octobre prochain le CJD Tours en partenariat avec l’association Femmes 3000 organise une plénière prestigesur un thème qui nous touche tous : faire de l’entreprise un lieu d’épanouissement et de vie. Le titre de la soirée «Osons le bonheur en entreprise » donne tout de suite le ton. Au programme : Accueil détente suivi de la conférence« Osons le bonheur en entreprise » animé par Jacques Laub puis d’une table ronde : « Et demain, ce que je vaismettre en place dans mon entreprise » à laquelle participera Gontran LEJEUNE, past Président du CJD (2008-2010),Philippe RODET, ancien médecin urgentiste, spécialisé bien être, Joanna QUELEN, fondatrice de l’association Hap-pyLab, Franck LEROY, dirigeant de STONEST et Mathilde THOMAS, fondatrice de CAUDALIE. Pour finir avec uncocktail dînatoire les pieds en éventail !

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lSPEED BUSINESS MEETING VERSION GREEN A ROMORANTINUn speed meeting business GREEN ? C’est ce qu’organise la Jeune Chambre Economique de Romorantin le 18novembre 2010 à « La Majo » situé 1 rue du Stade. La thématique est claire « Industrie Verte, Innovation et Déve-loppement Durable ». De nombreux chefs d’entreprise se retrouveront afin de présenter leurs activités profession-nelles. Le modèle est toujours le même : entre 3 et 5 minutes pour présenter son projet afin d’échanger avec unmaximum de participants. Au terme de la soirée chacun se verra remettre les coordonnées de tous les participants.La Jeune Chambre Economique de Romorantin organise l’événement et a besoin de vous tous pour mener à bienle projet. Inscrivez-vous d’ores et déjà auprès d’Isabelle Brandissou, Vice Présidente développement, par téléphoneau 06 81 48 95 45 ou par email à [email protected].

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n ACTUS

lPIERRE GATTAZ À CHARTRES

Le Rotary et la CCI d’Eure et Loir recevait lundi 20septembre Pierre Gattaz. L’auteur conférencier aclairement remonté le moral de son assistanceconvaincue. La preuve en est ce témoignage. Onn’aurait pas dit mieux, en attendant, nous on s’estdédicacer son livre (chronique à venir dans un pro-chain n°).Réaction à chaud d’une chef d’entreprise invitée :« Ce soir, j'ai assisté à la conférence organisée parle Rotary de Chartres dont Pierre Gattaz était l'in-vité. J'ai entendu des valeurs que je partage auquotidien en tant qu'agent général d'assurances -

avoir du dynamisme, de l'ambition, de la communication, de l'intelligence. L'entreprise se crée et se développeavec les hommes et les femmes qui la constituent. Comme dit Pierre Gattaz dans son livre "le printempsdes magiciens" il y a trois actions pour que l'industrie retrouve sa noblesse dont une très importante à mesyeux : développer l'employabilité par le besoin d'aimer l'entreprise.Il y a deux ans j'ai repris une agence d'assurance en difficulté et en utilisant les mêmes convictions quePierre Gattaz, mon agence connaît un développement significatif. » Danielle Beauclair. Cabinet Danielle BEAUCLAIR - ALLIANZ 29, rue du grand pont - 28230 EPERNON Tel: 02 37 83 61 31 - Fax: 02 37 83 62 20 - [email protected]

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LA FETE DE l’ÉNERGIE Une semaine de manifestations centréessur les économies d’énergie

Du 25 septembre au 1er octobre 2010, à l’occasionde la première édition de LA FETE DE L’ÉNERGIE,plus de 400 conseillers Espaces INFO ÉNERGIE semobilisent partout en France et invitent les particu-liers à participer à de multiples animations gratuiteset pédagogiques (visites de site, ciné-débats, etc..)sur le thème des économies d’énergie dans l’habi-tat. A l’initiative de cet événement, l’ADEME et la ré-gion Centre.

Cette manifestation constitue une nouvelle occasionpour les Espaces INFO ÉNERGIE de délivrer desconseils neutres, gratuits et de qualité sur différentssujets : travaux pour l’habitat (isolation, chauffage,ventilation…), aides financières, énergies renouvela-bles, équipements électriques…

La FETE DE L’ÉNERGIE se veut avant tout un événement ludique et convivial : les conseil-lers souhaitent favoriser ainsi la rencontre avec le public et leur donner envie d’agir indivi-duellement pour réduire leur consommation d’énergie. Le secteur du bâtiment estresponsable de 22 % des émissions de CO2 et de 43 % de la consommation d’énergie fi-nale en France. Sensibiliser les Français à la réduction de leur consommation d’énergiedans l’habitat et les accompagner dans les démarches à suivre constitue donc un enjeuimportant, auquel peuvent répondre les Espaces INFO ÉNERGIE. En région Centre, dé-couvrez ce qu’est un quartier durable, visitez Chartres à vélo de nuit, ou encore venez as-sister à une pièce de théâtre sur l’environnement ! Au programme: plus de 20 visites desites, 12 conférences, et 13 journées d’animation ! Pour connaître le programme de chaquedépartement, il suffit de se rendre sur le site www.infoenergie.org ou de contacter le n°Azur 0810 060 050 (prix d’un appel local sur la France métropolitaine).

Une trentaine d’entreprises se rencontrent autour de l’opération « Objectif zéro pesticide »

La FREDON centre en collaborationavec l’association Loiret Nature En-vironnement organise le mardi 28septembre 2010 de 9h00 à 17h30,une rencontre-technique destinéeaux entreprises de jardins et d’es-paces verts et aux établissementsprivés gestionnaires d’espacesverts. La journée sera organisée surle site de la FREDON Centre (Citéde l’Agriculture - 13 avenue desDroits de l’Homme - 45000 Or-léans).

PROGRAMME :• 9h15 - 10h00 : les démarches engagées par les collectivités : présentation de l’opération« objectif zéro pesticide dans nos villes et villages », par Sandrine Poirier (Loiret Nature En-vironnement) et Magali Gal (FREDON Centre).• 10h00 – 12h00 : quelles alternatives au désherbage chimique ? Présentation des diffé-rentes techniques, préventives et curatives.• 13h30 – 14h00 : visite de la Clinique des Plantes. Ce laboratoire diagnostique les pro-blèmes rencontrés sur les végétaux, réalise des examens et analyses phytopathologiquesde plantes, conseille et préconise des méthodes de lutte respectueuses de l’environnement.• 14h00 - 16h30 : démonstration de matériel de désherbage alternatif :- Electroclean (Babée Jardin)- Désherbeurs thermiques à flammes (Equip’ Jardin Chécy)- Réciprocator® (Equip’ Jardin Chécy)- Waïpuna (Saint-Pryvé-Saint-Mesmin)Programme réalisé en partenariat avec les communes et la FREDON avec le soutien finan-cier du Ministère de la santé, du Conseil régional, du Conseil général, l’Agence de l’eauLoire-Bretagne, la Lyonnaise des Eaux et la Fondation Nature et Découvertes.Contact : Magali GAL – 02 38 70 11 85 & Sandrine POIRIER - 02 38 56 90 64

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news5 / N° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010

n ACTUSlLA PART DE RÊVE ASSURE LA REPRISE DE 3 CRECHES EN INDRE-ET-LOIRELe Tribunal de Commerce de Tours valide le plan de redressement par continuation.Bonne nouvelle pour la centaine d'enfants, et leurs parents, fréquentant La Maison des Petits Pas (Loches),La Maison de la Petite Enfance (Tauxigny) et La Crèche Melba (Saint-Avertin) : leurs crèches ne fermerontpas. En effet, le Tribunal de Commerce de Tours a autorisé, le mardi 7 septembre, la reprise des 3 crèches,précédemment gérées par Solutions Crèche, par l'entreprise la Part de Rêve.Les trois crèches d'Indre-et-Loire pourront continuer à accueillir les enfantsSolution Crèche, qui peinait à être rentable dans un contexte économique difficile et ne pouvait plus assurerla gérance de ses crèches dans la région, a pris contact avec La Part de Rêve, une entreprise aux valeursproches et structurellement plus solide.Les dirigeants des deux entreprises se sont rencontrés dans le cadre de leur implication dans la fédérationfrançaise des entreprises de crèches et le dialogue autour de la reprise s'est fait naturellement. Pour la Part de Rêve, il s'agit de prendre le relais en douceur, assurer la continuité de l'accueil des enfantset rassurer les parents.Dans le cadre de cette reprise, La Part de Rêve a également proposé à trois personnes ayant des fonctionsadministratives (deux employées à Loches et une à Tauxigny), une mutation dans la maison mère, à Toulouse,qui prend désormais en charge la gestion des crèches.

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Un partenariat au profit des travailleurs intérimaires

Pour la première fois en région Centre, le Fonds d'Action Sociale du Travail Temporaire(FASTT) a signé une convention de partenariat avec l'association régionale ParcoursConfiance afin de faciliter la vie quotidienne des travailleurs intérimaires. La conventionde partenariat signée lundi au siège administratif de la Caisse d'Epargne, porte en parti-culier sur l'accompagnement des intérimaires par les conseillers de Parcours Confiancedans leur recherche de solutions de financement au moyen du microcrédit notamment.

Association régionale parrainée par la Caisse d'Epargne Loire-Centre, Parcours Confianceintervient dans le domaine de l'insertion bancaire. Ses quatre conseillers apportent aideet soutien aux personnes rencontrant des difficultés pour établir une relation bancaireclassique. L'association Parcours Confiance a attribué plus de 600 microcrédits en régionCentre, soit plus de la moitié des besoins couverts.

Structure nationale, le FASTT a pour objectif de faciliter la vie quotidienne des salariés in-térimaires. Il propose un ensemble de services facilitant la réalisation de missions (garded'enfants, hébergement temporaire, etc.), favorisant la mobilité (location de véhicules àprix réduits, aide au permis de conduire, etc.) ainsi que l'accès au logement ou au crédit.La convention de partenariat permettra en particulier d'orienter vers les conseillers deParcours Confiance les intérimaires s'adressant au FASTT dans le cadre d'une recherchede solution financière.

Par ailleurs, présente sur les six départements de la région Centre, la Caisse d’EpargneLoire-Centre a lancé une campagne de recrutement visant à embaucher près d’une cen-taine de nouveaux salariés en CDI et CDD sur 2010 et 2011. Depuis le 21 septembre, desrendez-vous sont proposés aux candidats dans sept agences de la région après inscrip-tion par téléphone.

Renseignements complémentaires sur le site www.caisse-epargne.com/recrute

JOURNEE PARTENARIATS CHERCHEURS-ENTREPRISES ET FINANCEMENTS

Dans le cadre des « Journées Découvertes », l'action Centre Europe & PME et la CelluleMutualisée « Europe-Recherche », organisent une journée spéciale autour des « Partena-riats européens chercheurs-entreprises et financements » le mercredi 06 octobre 2010, Al'Ecole Polytechnique de Tours (Ecole Polytechnique - Département Aménagement), Sallede réunion « Vincent Labeyrie » au rez-de-chaussée 33 allée Ferdinand de Lesseps - Quar-tier des Deux-Lions (à Tours). L’inscription est gratuite mais indispensable, avant le 27 sep-tembre 2010. Contactez Nathalie Vigot par mail à [email protected] ou partéléphone 02 38 88 88 33

AU PROGRAMME :• 16h00 Accueil- Présentation de la Cellule Mutualisée (Thomas Rochette-Castel)- Présentation de l’action Centre Europe et PME (Nathalie Vigot)

• 16h30 Atelier, opportunités d'affaires et retour d'expérience(Nicolas Bonnet, HLP Développement/Thomas Rochette-Castel)- Faire financer son projet de R&D par l'Europe- L'appel à projets Echanges chercheurs-entreprises 2011- Les opportunités européennes à saisir- Retour sur des projets financés

• 17h00 Rendez-vous avec un expert en montage de projets européens

Signature de la convention de partenariat entre les représentants de Parcours Confiance (de gauche à droite : Jean-Max Léger, responsable, Stéphane Pivert, président) e

t du Fonds d'Action Sociale du Travail Temporaire.

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newsN° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010 / 6

n ÉVÉNEMENT

UN CADRE DE TRAVAIL MODERNE, UNEPROXIMITÉ RENFORCÉE AVEC LEURSCLIENTSLa conception de cet immeuble repose sur deux axesessentiels : la transparence et la lumière, qui tradui-sent les valeurs de modernité et d’éthiques mises enœuvre par KPMG dans l’exercice de ses missions.

KPMG ET « LA FEMME LOIRE » : UN ENGA-GEMENT EN FAVEUR DE VALEURS COM-MUNESLes Associés de KPMG ont profité de ce momentimportant pour le cabinet pour annoncer et signer laconvention de mécénat avec Michel Audiard, sculp-teur Tourangeau, pour son projet artistique « LaFemme Loire », une œuvre monumentale qui pren-dra vie sur le site historique de Marmoutier à Tours.Aujourd’hui en devenant mécène de cette œuvremonumentale de notre région, KPMG souhaitecontribuer à rapprocher le monde de l’entreprise etcelui de la culture.

renniser. Face à des problématiques très pointues,nous sollicitons si nécessaire l’appui d’experts spé-cialisés de KPMG (systèmes d’information). L’offreque nous proposons s’adapte et évolue en perma-nence aux cotés de notre clientèle. Nous réalisons dusur-mesure, de la haute couture !

Quels sont vos projets personnels et professionnels ausein de KPMG ? Concernant cette nouvelle implantationd’abord puis personnellement les défis qui vous moti-vent en ce début d’exercice/année ?Mon projet professionnel est orienté vers le dévelop-pement : je suis convaincu que nous disposons desatouts de nature à permettre une croissance durable denos activités : un marché en attente de conseils à valeurajoutée, une équipe solidaire et bien formée et l’appuidu réseau KPMG qui nous permet d’assurer une veillesur les bonnes pratiques en réponse aux attentes tou-jours en évolution de nos clients.emménager dans des bureaux modernes, fonctionnelset très accessibles, c’est un des moyens qui permet derenforcer notre efficacité en accroissant notre proxi-mité avec nos clients et en offrant à nos collaborateursun cadre de travail adapté. Qui plus est, le quartierd’affaires de cette zone Aéronef de Tours reflète bienl’image de ce que nous pensons être : professionnels,en mouvement, adaptés aux réalités du quotidien. Le

principal défi à relever, dans un contexte de croissancede notre activité, c’est de maintenir notre taux de sa-tisfaction clients au niveau le plus élevé ; c’est pourcela que j’ai décidé de renforcer notre équipe, par lerecrutement de deux collaborateurs diplômés et notreemménagement dans des locaux plus spacieux.C’était, à cet égard, indispensable.

Selon vous, quel impact aura le déménagement des lo-caux de KPMG ? Vis-à-vis des clients, des collabora-teurs, des partenaires, et du point de vue du mondeéconomique local dans son ensemble ? Cette nouvelle implantation nous permet d’accroîtrenotre visibilité dans un quartier qui est facile d’accèspuisque nous sommes proches des autoroutes et del’aéroport. De plus, cet emplacement offre de nom-breuses places de parking pour nos visiteurs. Nous nous trouvons dans un secteur dynamique oùde nombreuses entreprises connues et reconnuesnous entourent. A partir de cette zone Aéronef deTours nous souhaitons contribuer au développementéconomique des entreprises en Touraine. enfin, nos locaux nous permettent de continuer à in-vestir dans de nouveaux talents et d’absorber ainsiles sollicitations croissantes des chefs d’entreprisepour leur apporter une vision globale de leurs projets,à moyen et long terme.

KPMGinaugure son nouveau bureau à Tours et devient mécène du projet« Femme Loire » de Michel Audiard, sculpteur Tourangeau

Quelles sont vos activités et missionsau sein de KPMG et plus précisémentde l’équipe de Tours ? J’ai le plaisir d’accompagner le dé-

veloppement de notre offre de services auprès desclients PMe-PMI et des associations implantées prin-cipalement en Touraine, mais aussi parfois au-delàdu territoire. Je suis expert Comptable et Commis-saire aux comptes, Associé de KPMG depuis 2001,et j’exerce les deux métiers d’auditeur et de conseildu chef d’entreprise avec l’appui d’une équipe dédiéeà ce marché. Cette équipe s’est notamment spéciali-sée sur les problématiques spécifiques aux groupesfamiliaux et au secteur non marchand. Je partagemon temps entre les rendez-vous clients et l’anima-tion de notre équipe de Tours avec pour objectif per-manent de développer, au-delà d’une compétencetechnique reconnue, une très grande proximité et uneforte réactivité au service de nos clients. Notre métier d’auditeur, c’est d’apporter de la sécu-rité aux dirigeants et à leurs partenaires sur la qualitéde l’information financière de l’entreprise. Lorsquenous intervenons en qualité d’expert-conseil, nouscherchons à apporter les meilleures solutions auxproblématiques rencontrées par les dirigeants dePMe ; notre objectif final est de les aider à créer tou-jours plus de valeur, ainsi qu’à l’optimiser et la pé-

KPMG, premier cabinet français d’audit, d’expertise comptable et de conseil, a inauguré le 21 septembre son nouveau bureau à Tours Nord dans l’ensemble immobilier Aéronef. Ilaccueille 30 professionnels qui accompagnent les entreprises de la région de Tours dans les étapes clés de leur vie, qu’il s’agisse de grands comptes, de PME/PMI, de professions li-bérales, d’artisans, du secteur non marchand ou du secteur public.

KPMG EN RÉGION PARIS ETCENTRE

• 1 chef d’entreprise (+ de 50 effectifs) sur 5 estclient- Un effectif de 602 collaborateurs• Une proximité géographique avec une présencesur 28 villes• Plus de 60 589 millions de chiffre d’affaires en2009/2010.

KPMG EN FRANCE

Au plan national, KPMG (7000 collaborateurs), pre-mier cabinet français d’audit, d’expertise comptableet de conseil*, est présent auprès de 47 000 petitesentreprises et professions libérales et environ 20%des entreprises de plus de 50 salariés.Dans le secteur non marchand, KPMG intervient au-près des entités du secteur médico-social, de l’ha-bitat social, des sociétés d’économie mixte, de laformation professionnelle et des universités, totali-sant 6 300 références et 5 000 dans le secteur pu-blic.Enfin la fondation KPMG a été créée en 2007 pourfavoriser l’insertion des jeunes en difficulté dansl’entreprise, et pour accompagner l’engagement so-ciétal des salariés du cabinet.* Source : La Profession Comptable 2010

n Jérôme Decanter Associé, Directeur du bureau de KPMG Tours - Marché des PME-PMI et Secteur non marchand

entrepreneurs un véritable savoir-faire.

Quels sont vos projets personnels et professionnelsau sein de KPMG ? Concernant ce nouveau site etplus personnellement les défis qui vous motivent ence début d’exercice/année ?Nous avons pour vocation d’être des experts deproximité, avec une signature connue et reconnue.Ainsi, j’ai l’ambition de développer nos missionsauprès des petites entreprises, notamment dans lessecteurs d’activités dont je vous ai parlé précédem-ment. Pour cela, nous nous devons d’être profes-sionnels, tant au niveau technique que relationnel; ce qui sous-entend que nous devons être en per-manence à l’écoute de nos clients, de leurs secteursd’activité et en contact permanent avec les institu-tionnels et les syndicats professionnels… KPMGsouhaite se développer, faites le savoir !

Selon vous, quel impact aura le déménagement deslocaux de KPMG ? Vis-à-vis des clients, des colla-borateurs, des partenaires, et du point de vue dumonde économique local dans son ensemble ?J’aimerais utiliser ce changement d’implantationcomme un défi et une opportunité pour noséquipes. Nous avons des locaux plus agréables, quinous offrent de meilleures conditions de travail etd’accueil de nos clients et partenaires. Noussommes dans une zone d’activités dynamique quisera bientôt reliée grâce à la rocade Nord-Ouest,par le tramway et proche de l’autoroute A10. Cedéménagement a été l’occasion de mobiliserl’équipe autour d’un projet commun qui se révèleêtre une réussite. Vis-à-vis des clients, des parte-naires et du monde économique je suis persuadéque ce changement apporte de la modernité àKPMG Tours et un regard neuf sur notre cabinet.

Quelles sont vos activités et mis-sions au sein de KPMG et plus pré-cisément de l’équipe de Tours ?

Ayant débuté ma carrière à KPMG Tours en 1983,je suis devenu expert Comptable et Commissaireaux comptes en 1990. Avec une équipe d’une di-zaine de personnes, nous accompagnons au quo-tidien les petites entreprises, les commerçants,artisans et professions libérales. Les experts deKPMG interviennent à chaque étape de la vie del’entreprise, de la création ou la reprise, à la ces-sion ou la transmission. Nous facilitons le quoti-dien des petites entreprises en matièreorganisationnelle, comptable, sociale, fiscale, ju-ridique et de gestion. A travers le développementde réseaux de compétences comme le BTP, lasanté, le transport, l’immobilier, le Tourisme-Hô-tellerie-Loisirs, nos équipes mettent au service des

n Jean François Fleury Associé, Directeur du bureau de KPMG Tours - Marché des PE, Artisans, Commerçant, Professions libérales

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news7 / N° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010

ELLES EN PARLENT INTERVIEW DE 3 FEMMES KPMG

KPMG mécène d’entreprise participe au projet de Michel Audiard «la femme Loire»Dans quelques mois vous verrez se hisser sur les bords de la Loire, la Femme Loire. Le pro-jet monumental de réconciliation artistique, culturelle, politique et économique sera dansles prochains mois un exemple majeur du savoir-faire à la française. Après les châteaux dela Loire, se projet ambitionne d’incarner la douceur de vivre du val de Loire. Rendez-vousen 2014 pour le voir sur toutes les cartes postales. En attendant, toutes les entreprises peu-vent participer à la réalisation grâce au mécénat d’entreprise. KPMG a fait le pari.

De nombreux mécènes vous soutiennent, comment avez-vous trouvé le lieupour faire grandir votre Femme Loire ?J’ai parlé du projet avec Jean Germain, maire de Tours, en disant « il mefaut un terrain ». Il a été séduit par le projet et m’a trouvé un terrain au-dessus de l’abbaye de Marmoutier. Un terrain vraiment exceptionnel

De quel matériau sera faite votre Femme Loire ?De carton et de plâtre. Nous travaillons, avec de nombreux profession-nels à un matériau fait tel un mille feuilles de carton et de plâtre. Nousréfléchissons notamment avec Polytech’ Tours. Une jeune ingénieure va

faire sa thèse sur le matériau. J’ai également rencontré Benoist Apparu, ministre du logement, qui estintéressé, et je dois encore rencontrer M. Borloo. J’ai 2 parrains, qui sont Hervé Novelli à droite et JeanGermain à gauche.

Parlez-moi du défi écologique.Le matériau est intéressant parce qu’en général, c’est emmaüs qui récupère les cartons sur les trottoirspuis qui les vend à Paprec. Paprec les vend à une usine, là, le carton est broyé, on met de l’eau pourfaire une pate à papier, puis des solvants pour dissoudre les colles. Alors, si l’on prend la consom-mation de carburants par les camions de transport, la consommation électrique dans les usines, l’uti-lisation importante d’eau et le recours aux solvants polluants, je vous laisse imaginer les énergiesgaspillées. De notre côté, on récupèrera les cartons via emmaüs ou Paprec sur les trottoirs des ma-gasins de Tours. De là, nous faisons nos morceaux et immédiatement, nous mélangeons, une couchede carton, une couche de plâtre, une couche de carton… et, les premiers résultats des tests scienti-fiques et techniques sont excellents en matière de résistante physique et d’isolation. Scientifiquementon appelle ça un composite aléatoire de carton et de plâtre, c’est la formule !Techniquement, je pense qu’aujourd’hui on a marché sur la lune, c’est Tintin qui le dit, doncconstruire un bâtiment de 20 mètres de long et 17 mètres de haut avec du carton et du plâtre, ce n’estpas du tout un problème, surtout que le plâtre est un produit magique. Il rend notre carton complè-tement ignifuge. C’est pour ça qu’au milieu du 17ème siècle, après l’incendie de Londres, Paris ena recouvert ses colombages. Les pyramides d’egypte en étaient recouvertes et on en trouve les pre-mières traces en Mésopotamie.

Pour vous, il s’agit vraiment votre œuvre-maîtresse ? Ah oui ! Si vous voulez, des folies j’en ai fait ! J’ai travaillé avec des météorites, de l’ivoire de mam-mouth... J’ai fait beaucoup de choses un peu folles ! Mais ça, ce sera une pièce remarquable, de part sataille, sa forme et son matériau.

RENCONTRE AVEC MICHEL AUDIARD Créateur

Peut-on avoir des chiffres sur l’investissement, pour la réalisation, le nombre de personnes qui vont collaborerà faire sortir de terre le projet Ce projet va être réalisé grâce au mécénat d’artiste vivant. Il y aura à peu près 100 entreprises mécènes.Le budget sera de 2 millions d’euros, il y aura l’aide d’institutionnels, le ministère de l’écologie, le mi-nistère du commerce et du tourisme, la direction régionale du tourisme, on a des appuis de députés, demaires de la région, de Jean Germain bien entendu, des CCI de la région, qui s’investissent dans le projet.Roger Mahoudeau – président de la CCI de Touraine - à la première épreuve d’artiste de la femme Loire. C’est un défi technologique et artistique extraordinaire, 20 mètres de haut, 40 mètres de long, 300 mètrescarrés au sol, sur un terrain de 9000m2. C’est un projet d’envergure, qui va avoir une place culturelle ettouristique importante sur la région. Chaque mécène, pour participer à la construction de cette œuvreoriginale, la structure femme Loire, acquiert un exemplaire numéroté qui fait 110 cm sur 60, et qui estune œuvre originale de Michel AUDIARD.

Est-ce que c’est aussi une façon de représenter la mère nourricière ? La Loire a souvent été représentée parune femme.Selon moi, cette Femme Loire représente la créativité, la procréation. elle symbolise le genre humain.Nous allons en faire un lieu d’expression artistique et de création, ou les personnes s’exprimeront par ledessin, la musique, la poésie...

KPMG est désormais partenaire mécène de l’aventure ?Je suis absolument ravie que KPMG fasse partie de l’aventure. Il est vrai que cela aide à emmener d’autresmécènes, des personnalités, des entreprises.

On a une idée du ticket d’entrée pour être mécène ? Oui. Pour une entreprise c’est 30 000€.

On en déduit une grosse partie dans le cadre de la loi sur le mécénat, non ?On déduit complètement la somme, sur 5 ans. La loi stipule que l’œuvre doit être originale et que l’artistedoit être vivant au moment de l’achat de l’œuvre. La déduction est plafonnée à 0,5% du chiffre d’affairede l’entreprise. La seule contrainte étant d’exposer l’œuvre au public pendant la durée d’investissementet de déduction. La date de sortie de terre elle est prévue pour normalement fin 2013.

Catherine Pachkevitch d'Erivan Chargée de Communication et Mécénat de Michel Audiard

Vous avez choisi d’engager KPMG dans une démarchede Mécénat, racontez nous cette aventure...Ce fut une réflexion longue et réfléchie car c’est toutde même un investissement important pour notrecabinet. Mais ce projet s’inscrit complètement dansnos valeurs donc celui-ci nous paraît être une évi-dence pour nous. Bien sûr, un projet de mécénatc’est avant tout une aventure humaine car c’est nosfemmes et nos hommes qui vont le porter alors ilfallait que celui-ci mobilise fortement mes équipes

et quoi de plus séduisant qu’une Femme !

Pourquoi ce projet Femme Loire vous tient-il à cœur ? C’est un sculpteur tourangeau, il fait partit de notrepatrimoine culturel, c’est donc un mécénat partici-patif dans le patrimoine régional. Par ailleurs, cemécénat s’inscrit dans notre stratégie d’entreprisepuisque KPMG s’investit énormément dans le rôleet la place de la femme dans l’entreprise. Cette Femme Loire est une véritable œuvre tech-

nique innovante, qui s’inscrit dans l’avenir et c’estcela qui me plaît ! elle va prendre vie et, que nousaidions à sa construction, nous motive énormément. L’équipe de Michel Audiard et lui-même nous ontconvaincus, ils nous ont donné envie de les suivre.Cette Femme Loire va se concrétiser par une sculp-

ture monumentale de 40 mètres de long et 20 mètresde haut qui deviendra un lieu d’échanges et d’expo-sitions artistiques alors quoi de plus beau pour unhumain que de retourner dans le ventre d’unefemme.

n Fabrice Deltour Associé, Directeur KPMG - Equipe Centre Marché des PME-PMI et Secteur non marchand

En tant que femme et citoyenne, la mise en place de ceprojet vous touche-t-il particulièrement ? Pourquoi ?en tant que femme je suis fière qu’à Tours soitcréée une telle sculpture à notre effigie, une œuvreinnovante, facteur clé de développement écono-mique et, étant de plus un espace de vie, un espacede création pour notre région. elle symbolise lesvaleurs de mon entreprise : le développement du-rable à travers les matières utilisées, la place de lafemme, l’implication dans le patrimoine culturel…

Collaboratrice du cabinet KPMG, votre entreprise semobilise et s’engage dans une démarche de mécé-nat, est-ce important à vos yeux ? evidemment, je suis ravie d’une telle opération :c’est un véritable projet d’équipe et je suis persuadéeque nous allons tous le porter et le faire rayonner…C’est un projet tourné vers l’avenir que nous allonsconstruire et suivre ensemble pendant 3 ans et plus...Il va nous permettre en interne de fédérer de plus enplus nos équipes et d’échanger autrement avec nosclients. La Femme Loire va faire partie de notre vieKPMG de tous les jours et sa réalisation sera notresuccès.

Cela change t-il ou conforte t-il le regard que vousavez sur l’entreprise où vous évoluez ? Quelle image

cela vous donne-t-il de votre cabinet ? Je n’ai pas vraiment besoin d’être confortée sur monentreprise, cependant un tel projet me fait dire queKPMG sait s’investir dans des projets locaux, régio-naux voire, demain, internationaux.KPMG qui s’associe a un artiste c’est déjà pour moiquelque chose d’original pour un cabinet d’expertisecomptable mais nous sommes un cabinet innovant,sachant s’adapter, souhaitant se mobiliser pour le pa-trimoine culturel donc quoi de plus normal que departiciper à cette belle aventure Femme Loire.KPMG est une entreprise citoyenne, puisque nousavons créé en 2007 notre propre fondation qui est unvéritable projet collectif dans lequel je m’investis àtravers un programme Lycée sur le Loiret pour fa-voriser l’insertion professionnelle des jeunes en dif-ficultés. KPMG s’est engagé également dans unedémarche « handi-citoyenne » et le cabinet a lancéun plan d’actions pour favoriser l’accès des femmesaux postes à responsabilité. Des groupes de travailsur la maternité, l’équilibre vie professionnelle/viepersonnelle ou la gestion de carrière sont chargés deproposer des actions concrètes sur ces différentsthèmes. Voilà beaucoup d’idées qui mises en œuvreme font penser que mon entreprise nous accom-pagne dans des moments forts de notre vie de femmeet de citoyenne…

n LAURE MOINEL Chargée de Marketing et Communication KPMG - Equipe Centre

En tant que femme et citoyenne, la mise en place de ceprojet vous touche-t-il particulièrement ? Et pourquoi ? en tant que femme et citoyenne ce projet me touchebeaucoup. Ce projet permet une nouvelle fois demettre les femmes sur le devant de la scène.

Collaboratrice du cabinet KPMG, votre entreprise semobilise et s’engage dans une démarche de mécé-nat, est-ce important à vos yeux ? A la présentation de ce projet, j’ai trouvé cela plutôtosé et plutôt flatteur que KPMG soutienne la réali-sation de cette sculpture de femme. Après réflexion,cette œuvre correspond bien aux engagements deKPMG dans la vie sociale et culturelle. Cela mesemble donc un projet certes novateur, mais en lo-gique avec les valeurs de mon entreprise : dévelop-pement durable, vie sociétale, diversitéhomme-femme… en tant que salariée de KPMG,

j’ai l’impression d’être actrice de ce projet, ce qui estplutôt valorisant.

Cela change t-il ou conforte t-il le regard que vousavez sur l’entreprise où vous évoluez ? Quelle imagecela vous donne-t-il de votre cabinet ? Mon regard n’a pas changé puisque KPMG est déjàimpliqué dans des actions « non lucratives » comme,entre autres, la création d’une fondation d’entre-prises. L’image du cabinet s’en retrouve renforcéenotamment dans le tissu économique et social de larégion. Cette action permet de donner une autreimage d’un cabinet comptable, parfois associé à uneimage stricte et rigoureuse, par opposition au milieuartistique. en réalité nous sommes un cabinet deconseil et cette œuvre Femme Loire nous réunit au-tour de l’imagination et la créativité.

n ANNABELLE PAIN Collaboratrice KPMG Tours auprès des PME-PMI et filiales de groupe

En tant que femme et citoyenne, la mise en place de ceprojet vous touche-t-il particulièrement ? Et pourquoi ? La Femme-Loire est une sculpture tournée versl'avenir, tant par l'image qu'elle nous renvoie quepar les matériaux et techniques utilisés. elle est lesymbole de la femme moderne d'aujourd'hui, libre,indépendante, féminine.J'ai toujours été touchée par les œuvres artistiquesqui bousculent les idées reçues et qui poussent à laréflexion. Je pense que cette statue, par sa présence,permettra de faire avancer la place de la femmedans notre société.

Collaboratrice du cabinet KPMG, votre entreprise semobilise et s’engage dans une démarche de mécé-nat, est-ce important à vos yeux ? effectivement, il est important à mes yeux, que l'en-treprise dans laquelle je travaille s'investisse dans desdomaines différents de son activité. elle fait ainsi bé-

néficier de sa notoriété à d'autres projets.Ainsi, le Cabinet s'investit tous les ans dans la luttecontre la mucoviscidose au travers des Virades del'espoir. Dans le même esprit, ce mécénat permettraà mon sens de participer au développement du sec-teur artistique.

Cela change t-il ou conforte t-il le regard que vousavez sur l’entreprise où vous évoluez ? Quelle imagecela vous donne-t-il de votre cabinet ? Cette action conforte et amplifie ma perception desactions du Cabinet. en effet, après le mécénatconcernant la console du Dauphin du Château deVersailles, il m'apparaît dans la continuité de réaliserrégulièrement des actions de mécénat.De plus cet engagement dans ce projet illustre par-faitement la volonté du cabinet, de dimension natio-nale, d'être présent dans le développement artistiquerégional.

n CHRISTINE GARNIER Collaboratrice KPMG Tours auprès des TPE, Commerçants, Artisans et Professions libérales

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newsN° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010 / 8

Vous êtes arrivé en France très jeune ?Je suis né au Portugal et je suis venu en Franceavec mes parents, j’avais 1 an et demi. Noussommes donc arrivés en 1966. Mes parents se sontinstallés en France et y ont fait leur vie. Moi, j’aiy fait toutes mes études. Je suis donc un immigréde première génération.

Ils sont venus en France pour des raisons écono-miques ou pour des raisons politiques ? On était enpleine période Salazar…Pour des raisons économiques. effectivement lePortugal était sous une dictature mais c’était pourdes raisons économiques, pour travailler tout sim-plement. Mon père est venu pendant plusieurs an-nées pour des contrats de travail agricoles et, aubout de trois ans, son employeur de l’époque lui aproposé de faire venir sa famille et de l’embaucheren CDI.

Votre mère restait au Portugal quand votre papa ve-nait en France ?C’est ça. Mon père venait faire des contrats de 3 à8 mois et il rentrait après. Ca se faisait beaucoup àl’époque.

Vos parents se sont installés tout de suite à Orléans ?Non, je suis de Normandie

Comment êtes-vous arrivé à Orléans ? Je suis arrivé par mon cursus professionnel, c'est-à-dire que j’ai vécu en Normandie, j’ai fait toutesmes études en Normandie et mes parents y viventtoujours (enfin ma mère, puisque mon père est dé-cédé). J’ai vécu 20 ans en Normandie, j’ai fait mesétudes à Caen, des études agro. Lorsque j’ai com-mencé à travailler, j’ai d’abord travaillé à côté deDieppe, dans une entreprise agroalimentaire. J’aifait tout mon cursus dans l’agro-alimentaire. J’aicommencé à travailler comme responsable qualité,recherche et développement, dans un site situé àcôté de Dieppe qui fabriquait des légumes sousvide.

On peut avoir le nom de l’entreprise ? LUNOR

C’est une boîte importante, non ?Ah oui ! C’est une entreprise importante et j’ai euune chance assez exceptionnelle car je suis arrivéà l’époque où elle débutait. J’ai donc participé audéveloppement et à sa croissance. J’ai commencéà travailler en 1985. Nous avons connu des annéesde progression à 2 chiffres pendant 5 ou 6 ans.C’était vraiment très sympa. et, pour un premierjob, j’avais une relative autonomie. en fait c’étaitune structure coopérative qui démarrait et quin’était pas forcément structurée en termes de qua-lité et de connaissance des produits. Du coup, j’aipu apprendre, j’ai pu aussi évoluer au sein de l’en-treprise, et j’ai passé sept années vraiment intéres-santes. Jusqu’en 91 où j’ai voulu m’envoler versd’autres cieux. Là, je suis allé travailler en Bre-tagne.

Dans quelle entreprise ? HYPReD. Cette société faisait de la fabrication etde la commercialisation de produits de désinfec-tion et de nettoyage pour les entreprises agroali-mentaires. C’était plutôt un service aux entreprisesagro, on n’était pas directement dans la mise sousvide ou dans l’emballage.J’avais été recruté pour faire la mise en place deplans de nettoyage dans les entreprises agroali-mentaires, c’était l’époque de la mise en place desnormes « ISO » dans les entreprises agro, avec no-tamment les plans de nettoyage. et, comme beau-coup d’entreprises n’étaient pas forcémentorganisées, j’ai connu l’âge d’or des vendeurs deproduits de nettoyage. On arrivait avec la techni-cité et une connaissance suffisante pour proposerdes plans de nettoyage aux entreprises, clé enmain, avec les produits qui vont avec. Cette acti-vité me permettait de voir une multitude d’entre-prises agroalimentaires, pour éventuellementchoisir vers quelle branche je voulais aller. en fait,je ne souhaitais pas rester longtemps dans cette en-treprise. L’idée, c’était vraiment de me faire uncarnet d’adresses, de les connaître, pour ensuitechoisir. et j’y suis reste moins longtemps que ceque je ne pensais. J’ai été appelé par l’un de mes anciens collègues,qui était allé travailler dans le saumurois, dans la

économie d’entreprise... J’ai vraiment appris toutau long de ma vie professionnelle, et je continue aapprendre ! J’ai donc dirigé un site de 300 personnes en tantqu’adjoint d’un directeur d’usine qui en 2000 estvenu chez Antartic.

C’est à ce moment-là qu’il vous a appelé ?6 mois après. Didier Gand, avec qui j’avais tra-vaillé chez France Champignon et co-dirigél’usine durant les 3 dernières années de ma carrièreprofessionnelle dans le champignon, est venu àAntartic. Donc je suis arrivé à Antartic en juin2001, d’abord comme responsable de production.Son idée était de mettre en place un certain nombred’outils d’animation de la production, que l’onavait déjà pu tester dans l’industrie du champi-gnon, et qui avaient donné du résultat. De 2001 à2006, j’ai continué a évoluer gentiment : respon-sable de production, puis responsable d’exploita-tion, en intégrant les fonctions qualité sécuritéenvironnement. en 2006, quand Didier Gand estparti sur d’autres fonctions dans le groupe Inter-

marché, il m’a proposé de prendre la direction dusite. J’ai accepté.

Revenons sur votre formation initiale.Ah oui j’ai travaillé 3 mois après. Je pouvais allerdans une école d’ingénieur mais financièrementmais parents ne pouvaient pas suivre. Mais je neregrette pas, parce que j’ai eu des opportunités, jeles ai saisies, j’ai continué à apprendre et à me for-mer au sein des différentes entreprises par les-quelles je suis passé.

Dès le départ, vous étiez surtout sur des postes deresponsable qualité, organisation, rationalisation dela production, et pas vraiment sur la partie produc-tion…Tout à fait. Quand j’ai fait mes études et quand j’aicommencé à travailler, je ne me voyais pas du toutfaire ce que je fais aujourd’hui.

Ah oui ? Ah non, pas du tout ! C’est quelque chose que j’aidécouvert de la façon suivante : quand vous êtes

n RENCONTRE À LA UNEPAR LUCIE BRASSEUR

n

J’ai un management trèsparticipatif, je veux queles gens comprennent les choses, pour les faire bien. n

Manuel MachadoDirecteur d’Antartic

région de Saumur, dans le champignon de Paris.Donc, fin 92, je suis allé à Saumur.

On se rapproche de la région Centre ! Ca commence, ça chauffe ! J’ai travaillé dans lechampignon de Paris, de 92 jusqu’en 2001. Lechampignon de Paris c’est fantastique ! C’est l’en-droit où j’ai vu les personnes ayant le plus d’amourde leur produit. en fait, ça allait de la productionde champignons en cave, jusqu’à la transforma-tion. J’étais plutôt sur la partie transformation,c'est-à-dire champignons en conserve, surgelés,frais, sous vide, tous types de formes, cuisine oupas, et on avait des relations fortes avec toute lapartie amont, c'est-à-dire la partie culture. C’esthumainement très enrichissant. J’ai toujours eu unparcours ou chaque fois qu’on ma proposé des op-portunités je les ai saisies. J’ai commencé à tra-vailler dans des fonctions liées à la qualité et à laméthode. Progressivement, on m’a proposé despostes de responsable d’équipe de production puisd’adjoint au directeur d’usine. J’ai donc suivi uncertain nombre de formations en management, en

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Né à Satao au nord du Portugal, le 4 août 1964.

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dans la qualité, dans la méthodologie, dans l’orga-nisation, souvent vous dépendez quelque part dela mise en application de vos consignes et de vospréconisations. et, quelque part, ça peut devenirtrès vite frustrant.

C'est-à-dire ? Vous pouvez proposer les meilleures organisa-tions, former le personnel pour qu’il les mette enplace mais si le manager ne les mettait pas en ap-plication, ne s’assurait pas du suivi de l’action, trèsvite le résultat escompté n’y était pas. Quelquepart, on a toujours l’impression que l’on pourraitfaire mieux si l’on avait piloté le projet de A à Z.A un moment, j’ai eu un sentiment de frustrationpar rapport à la concrétisation des résultats aux-quels je pouvais m’attendre. Au cours de mon cur-sus, j’ai dispensé aussi beaucoup de formations etd’animations pour le personnel, il faut toujours ex-pliquer. C’est quelque chose que j’ai aimé faire, etprogressivement où je me suis senti à l’aise. Il mesemblait que c’était quelque chose dont manquaitun certain nombre de managers, cette approcheplus personnelle, expliquer les choses, dire pour-quoi et non pas comment il faut faire les choses.J’étais reconnu pour mes compétences techniques,alors lorsque j’ai demandé à évoluer vers ce typede poste, on m’a laissé l’opportunité de le faire.On m’a dit « on va tester ». D’une certaine ma-nière je me suis mis en danger, « on va tester unposte de responsable de production, on verra si tut’en sors. » et je m’en suis plutôt bien sorti ! J’aicontinué à donner des formations en animationd’équipes parce que le management ce sont desoutils, mais c’est aussi vous, vos tripes ! C’est ceque vous mettez sur la table. Je pense que,quelque part, on naît manager.

Comment définiriez-vous votre management ? J’ai un management très participatif, je veux queles gens comprennent les choses, pour les fairebien. Bien entendu je suis là pour arbitrer et déci-der. Je suis là pour mettre les collaborateurs dansles meilleures conditions pour qu’ils atteignentleur objectif. en tant que dirigeant, je suis là pourdévelopper. Développer des affaires, développerune entreprise, mais aussi développer les compé-tences, les qualités de mes collaborateurs. Sanseux, je ne suis rien, et je suis vraiment là pour lesmettre en confiance. C’est vraiment ainsi que jesouhaite travailler. Je suis arrive à Antartic pourcette raison.

Il y a quelques semaines, un ami me disait « un chefd’entreprise, c’est un manager VRP ». Que pensez-vous de cette définition ? J’aime plutôt cette notion de développer, de dé-couvrir. Développer des entreprises, découvrir des

compétences, et les faire s’exprimer. C’est vrai-ment ça notre rôle : chef d’orchestre. On est làpour faire grandir. Si on fait grandir, indirectementon grandit aussi.

C’est une belle définition ! Depuis quelques années,on voit se développer une démarche originale dansl’industrie notamment chez les équipementiers au-tomobiles, mais on en parle moins dans la filièreagroalimentaire. Que pensez-vous de la démarcheLEAN ? La démarche LeAN reprend un certain nombred’outils qui sont déjà utilisés dans l’industrieagroalimentaire, on parle de « 5S », on parle ausside « SMeD ». Néanmoins, je pense que l’industrieagroalimentaire n’a pas le même niveau de matu-rité que l’industrie automobile. L’industrie auto-mobile a clairement travaillé depuis des années surl’organisation, sur la réduction des coûts, sur la re-cherche de valeurs avec une pression importanteémise par les clients, sur les sous-traitants. Ce sontsouvent les sous-traitants qui ont les démarches lesplus abouties. L’industrie agroalimentaire c’est unpeu différent parce qu’en fait c’est une industrieou on travaille du vivant et qui est encore en per-pétuel développement.Il faut savoir qu’il y a aujourd’hui des entreprisesagro qui sont déjà dans une démarche LeAN. No-tamment par l’intermédiaire de groupes de travailinitiés par les « CCI », avec Richard KAMINSKI.Antartic en fait partie. Au sein de l’ARIAC, on aorganisé une réunion d’échange pour proposer ladémarche aux entreprises agroalimentaires. Il yavait 17 entreprises. L’ARIAC envisage de créeravec R KAMINSKI un petit groupe d’entreprisesagroalimentaires pour initier la démarche parcequ’il nous a semblé que le produit agroalimentaireest un peu différent de ce que l’on peut voir dansla mécanique et dans l’automobile et cela nécessiteune approche adaptée. C’est vraiment un outild’optimisation.

Justement parlez-moi de l’ARIAC.L’ARIAC, c’est l’Association régionale des indus-tries agroalimentaires du Centre, elle a été crééeen 2008, à l’initiative d’entreprises agroalimen-taires du Loiret d’abord, et aussi à l’initiative definanceurs potentiels que pouvaient être la DRIRe,la DRAAF et le Conseil Régional. L’idée étaitqu’il y a besoin de structuration de l’industrieagroalimentaire. Ces financeurs souhaitaient avoirdes intervenants et des interlocuteurs qui soient re-présentatifs de la profession, plutôt que de menerdes actions ponctuelles qui n’étaient pas forcémentissues d’une réelle demande de la part des indus-tries agroalimentaires.L’idée c’était d’avoir une représentativité régio-nale, regrouper des adhérents, principalement des

PMe, dans l’ensemble des départements de la ré-gion Centre, et d’établir un projet, à 3 ans, pourque les financeurs puissent s’engager, sur la based’une représentativité, d’un projet qui tienne laroute. On a surtout travaillé avec Philippe VILLe-VALLOIS sur cette action. Il a été animateur à mi-temps de l’ARIAC au début et en est aujourd’huisalarié à 80% du temps.Nous avons même recruté une animatrice, à mi-temps, avec la Chambre d’Agriculture.

Vous en avez pris la présidence tout de suite ? Oui parce qu’il en fallait un ! Au départ on n’étaitpas nombreux, un petit noyau d’une quinzained’entreprises, du Loiret principalement. On a donccréé cette structure et pendant les six premiersmois on a fait le tour du département avec Philippepour expliquer ce que l’on voulait faire, recueillirles attentes des entreprises, pour bâtir notre projet.L’année 2009 a été l’année d’émergence del’ARIAC, pour montrer à nos financeurs quec’était possible, qu’il y avait un intérêt. Au-jourd’hui nous sommes 59 adhérents, dans tous lesdépartements de la région.

Félicitations ! 59 adhérents dans les 6 départements de la région,nous avons mené 2 actions collectives en 2009 : 1action collective autour de l’eau, des déchets et del’énergie, l’idée c’était de permettre à des PMed’avoir accès à des consultants pour les aider dansles problématiques internes. Nous avons une autreaction en cours sur l’amélioration des conditionsde travail, avec le CIHL. Il y a 19 entreprises quiy participent, l’idée c’est d’étudier tous les postesen agro, les postes de manutention lourde,... etdonc d’aider les entreprises à améliorer leur condi-tions de travail. Les industries agroalimentairessouffrent parfois d’une mauvaise image, en partieparce que les conditions de travail ne sont pas for-cément idéales, il faut que nous les améliorionspour changer aussi la façon dont on parle de nousà l’extérieur. et puis, il y a aussi un colloque enjanvier 2010.

Notre objectif c’est d’atteindre progressivement80 entreprises adhérentes, car même en Bretagne,par exemple, qui est vraiment une région très richeen industries agroalimentaires, leur nombred’adhérents est de 120. Il faut des entreprises quis’engagent, qui participent aux actions, qui s’in-vestissent. L’ARIAC vivra si les entreprises y trouvent un in-térêt, et pour y trouver un intérêt il faut un mini-mum s’engager dans les actions.

Le thème de votre colloque en janvier dernier étaitle bio comme axe de développement économique.

Aujourd’hui, pour vous, quel est l’avenir de l’industrieagroalimentaire, est-ce qu’il passe forcément par lebio ? Ca ne passe pas forcement par le bio, néanmoinson ne peut pas ignorer le bio. Le bio représenteraune partie importante des productions, mais pourque le bio soit pérenne il faut faire du bio intelli-gent. Il faut que cette matière première ne viennepas de l’autre bout du monde, hormis si c’est né-cessaire. Le jus d’orange, par exemple, car on nepeut pas produire du jus d’orange à Orléans. Parcontre, ceux qui font du cochon, on ne peut pas lefaire venir d’Italie ou du Danemark, c’est absurde.Il faudrait tout mettre bout à bout, y compris l’em-preinte carbone. Je pense que le bio a de l’avenir,si l’on arrive à le structurer en filière. Aujourd’huion est associés à BIOCOOP. BIOCOOP est adhé-rent à l’ARIAC, et nous sommes adhérents à BIO-COOP, il y a des liens à tisser entre la filièreagricole et la filière de transformation.

Il y a des marchés pour lesquels on ne trouve pasforcément de transformateurs en local, et des mar-chés pour lesquels on ne trouve pas forcément dematière première. Aujourd’hui il y a beaucoup deconsommateurs qui, à un moment de leur vie, no-tamment quand ils ont un enfant, se posent la ques-tion de comment je vais l’alimenter ? et setournent vers le bio. C’est un fait. Aujourd’hui lebio est plus important que l’équitable.

Ah oui ? Quelle en est VOTRE définition ? Parce qu’en fait,d’après ce que vous m’en dites, c’est plus une filièreresponsable, développement durable, que simple-ment le produit biologique ? Je pense qu’il faudrait en faire une filière dévelop-pement durable. Quand on est capable de fairevenir du bio du Sud de l’Italie en légumes, pourmoi ce n’est pas écologiquement responsable ilsuffit de prendre les kilomètres parcourus… Jepense qu’il ne faut pas simplement s’arrêter à l’uti-lisation ou non de produits phytosanitaires par lesagriculteurs.Il faut aller au-delà.

Et on a une raison pour ne pas avoir assez de pro-duction locale ? Disons que la raison ce sont les prix à la produc-tion et les rendements qui sont moins bons. Il peuty avoir une certaine frilosité de la part de certainsagriculteurs de transformer leur façon de faire. Descraintes par rapport au marché aussi. est-ce quec’est un marché de niche qui va se développer ?est-ce que c’est un marché de mode ? Les agricul-teurs ont besoin d’être rassurés.

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newsN° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010 / 10

n ENGAGÉS ET MOBILISÉS EN RÉGION CENTREPAR LUCIE BRASSEUR

« Nouvelle Chance »Quand les chefs d’entreprise, le Lions, Bâtir Centre et Hamoval se mobilisent pour accompagner ceux qui restent sur le bord du chemin de la croissance.

sorti de prison et il a été réinséré dans telle ou telleentreprise », et on ne parle pas des autres. Alorsqu’est ce qu’on leur propose ? On leur proposed’abord un logement, par l’intermédiaire d’HAMO-VAL à Montargis, et Bâtir Centre à Orléans. Ceuxqui sont vraiment dans le besoin immédiat et quin’ont pas les moyens de payer un double loyer ou desimplement payer leur caution, etc.…, on les aideavec l’idée d’une aide dégressive. C'est-à-dire quesur le premier trimestre on paye 100% du loyer,(nous Nouvelle Chance), les trois mois suivants onbaisse à 75%, donc le bénéficiaire commence à payerson loyer, et puis le trimestre d’après c’est 50-50,puis 75-25 dans l’autre sens, puis au bout d’un an,Nouvelle Chance se retire, et la personne est auto-nome. Il a appris à gérer son budget, en principe aretrouvé du travail, etc.… ça marche bien. Alors, et c’est important, je vais citer des noms maisje e citerai pas de chiffres. Dès le départ on a obtenule concours de donataires aussi importants que lesparfums Christian Dior, John Deere, Auchan, AG2Rla mondiale, ça va de 100€ à 5000€, avec un enga-gement sur plusieurs années.. Peu importe le mon-tant, ce qui compte c’est l’engagement. Dior et JohnDeere par exemple se sont engagés sur 3 ans, à don-ner la même somme chaque année. J’ai une PMe quis’est engagée sur 5 ans. Cela permet de construiredes budgets et de savoir où l’on va. Sur les 18 premiers mois on a quand même collecté40 000€, alors qu’on n’était pas encore d’intérêt gé-néral. et ça nous a permis d’aider 22 bénéficiaires.On va boucler le prochain exercice prochainement.Donc 22 3 bénéficiaires a qui on donné en moyenne1000€.

Sauf quand il s’agit du logement ? Là ils n’ont pasd’argent en direct par contre ils ne payent pas leurloyer. exactement. On a par exemple une femme et sa fille(il ne faut pas qu’elles puissent être identifiées) quiont été contraintes du côté de l’est du département,la fille n’allait pas à l’école, elle suivait par corres-pondance. et quand l’assistante sociale s’en estrendu compte elle nous a amené le cas.

Donc ce sont les assistantes sociales qui font le relaiauprès de vous ? Non, c’est souvent le service social d’HAMOVAL oude Bâtir Centre. Nous, au Lion’s club ou moi Hugues

Jacobelli, je n’ai pas les compétences pour examinerla candidature de gens qui le méritent ou pas. Alorsque HAMOVAL et Bâtir Centre ont des services so-ciaux qui sont tout à fait aptes à faire connaissanceavec les bénéficiaires et à dire dans une commissiond’attribution ces gens-là méritent d’être aidés ou pas.

C’est une démarche vraiment collégiale, et, de fait,comme vous vous n’êtes pas forcément au contactde ces populations en difficultés, ce sont les servicessociaux de Bâtir Centre et d’HAMOVAL qui vous re-montent les dossiers. Maintenant, vous êtes aussiouverts à d’autres demandes ?Absolument. et on en a déjà eu d’ailleurs. Les mem-bres du Lion’s club connaissent un ou deux cas so-ciaux que finalement on a aidés. Alors ces 2 femmes, la mère et la fille, on les a traitéesen urgence, on leur a fourni un logement, etc.… etelles commencent enfin, un an après, à s’épanouir.elles étaient tellement claquemurées…2ème exemple une femme très courageuse, très «punchy », alors elle n’a pas la mentalité d’assistée !Le jour elle travaille comme femme de ménage, et lanuit elle crée sa propre activité de compositions flo-rales. Rien à voir entre le ménage le jour et les com-positions florales la nuit ! Alors on l’a aidée. Dans unpremier temps on lui a crée son site internet, enfin adonné de quoi créer son site internet, on a payé sesflyers, ses plaquettes, etc... de façon a ce qu’ellepuisse se mettre en relation avec des traiteurs, ou desorganisateurs de séminaires, de mariages, qui ont be-soin de compositions florales. On lui a même payéune partie d’un salon à Paris il y a quelques mois, oùelle exposait ses compositions florales. Un autre exemple, encore une femme, qu’on a réin-stallée, mais qui n’avait plus rien. elle avait un travailje crois mais n’avait plus rien, plus de meubles. Onlui a acheté des meubles, on est allés les chercher chezBut ou Conforama, et on lui a montés. Cette fois-làce n’était pas que de l’argent mais aussi des bras !

C’était de la chaleur humaine !Des membres du Lion’s club ont dit on prend notre4X4, c’est une grosse voiture qu’on voit souvent auLion’s club … et on va faire profiter de cette grossevoiture, on ramène les meubles et on les monte ! Ils y

Parlez-moi de nouvelle chanceNouvelle Chance est une association loi 1901, crééeen juillet 2008, qui a 2 ans, et qui, a obtenu 6 moisâpres sa création - en mars 2009 - le statut d’asso-ciation d’intérêt général. Ce statut particulier permetaux donateurs de récupérer 60% de leurs dons sousforme d’économie d’impôts. On déduit 60% du donque l’on a fait à Nouvelle Chance. Au départ, c’estune association qui a été créée par le Lion’s club Or-léans mondial, en partenariat avec l’UDeL, BâtirCentre et le CIL Valloire. L’idée de départ c’était, et c’est toujours, de créer unfonds de solidarité des entreprises du Loiret, de façonà ce que ces entreprises alimentent, par sponsoring,c’est évident, les caisses de Nouvelle Chance et qui,une fois les caisses remplies, redistribuent cet argent,ces dons, à ceux que j’ai appelés pendant un momentles « défavorisés de la croissance », ou les « oubliésde la croissance ». Autrement dit aider ceux qui ontenvie de se remettre en route mais qui n’y parvien-nent pas. Avec deux angles de proposition : le loge-ment, puisque Bâtir Centre est vraiment l’acteurmajeur pour proposer des logements (sociaux), etl’emploi, la réinsertion par l’emploi. On a tout desuite décidé de cibler typologies de bénéficiaires, enexcluant par principe tous ceux qui ont une mentalitéd’assistés. Il y a des gens qui empilent les CDD lesuns derrière les autres pour pouvoir bénéficier del’assistance des ASSeDIC. Nous, chefs d’entreprise,on pense qu’il y a déjà beaucoup trop d’assistés,donc on ne veut surtout pas rentrer là-dedans. C’estun critère de choix, de sélection des bénéficiaires.On a développé types de populations : ceux qui ontun travail, mais pas de logement, comme ceux quiont un travail, qui sont payés au SMIC, qui ont desenfants, et logent dans un camping, dans un garage,sous une tente… ensuite, les femmes qui se retrouvent seules à la qua-rantaine, avec des enfants, avec ou sans logement,avec ou sans travail, dont le mari s’en va avec éven-tuellement la caisse. elles ont souvent les enfants,n’ont pas forcément de travail, elles se retrouventseules à 40 ans. La 3ème catégorie, ce sont lesjeunes qui ont envie de s’installer, qui ont un CAP,un BeP, un bac pro, … qui auraient bien envie des’installer à leur compte, encore que les statutsd’auto-entrepreneur n’existaient pas à l’époque de lacréation de l’association. Mais ça ne change rien, au-jourd’hui, celui qui bénéficie du statut d’auto entre-preneur n’a pas forcément les premiers 1000, 2000ou 3000 euros pour s’acheter ce qu’on appelle la «caisse à outils », ça peut être une camionnette, unemachine à coudre…Après, tout dépend du projet. Souvent, le simple faitque Nouvelle Chance donne 1000 ou 2000 euros çachange tout parce qu’après ils peuvent aller voir leurbanquier pour obtenir 10 000 euros de prêt. enfin la 4ème population, c’est ceux qui ne sont as-sistés par personne. Alors on ne les connaît pas. Lesrefugiés politiques, enfin certaines catégories de refu-giés statutaires, pas politiques, les sorties de prison...en l’occurrence, ce n’est le cas que pour un ou deuxsur dix, dont le cas est souvent médiatisé, « Untel est

ont passé deux samedis complets quand même ! Voilàun peu l’esprit de l’association : deux axes, le sponso-ring d’un côté, on collecte de l’argent, n’ayons pas peurdes mots, et on le redistribue aux bénéficiaires. Voilà leconcept de Nouvelle Chance. Au total ca représente combien de personnes qui au-raient été aidées ?Au total 22. On a cinq dossiers par mois en moyenne,et on en retient trois, chaque mois. Au début, cen’étaient que un ou deux, et maintenant ça augmente.

Donc l’idée, si je comprends bien, c’est de faire ensorte que des chefs d’entreprise vous appellent envous disant « moi, le projet m’intéresse », c’est ca ?C’est ca ! On organise deux manifestations pour le tri-mestre à venir. Le samedi 16 octobre, la chorale d’Oli-vet, qui s’appelle le LUDION va faire une prestationen l’église de St Jean le Blanc. C’est à 20h30, l’entréec’est 10€ par personne, et le thème sera « musiqueset chants profanes et sacrés ». Parce que c’est une cho-rale avec aussi un orchestre. Il y aura du sacré, forcé-ment, de la musique religieuse, mais on insiste aussipour qu’il y ait du profane, s’ils ont envie de chanterdu Brel ils chanteront du Brel, du Brassens, etc.…c’est ouvert au grand public et ce n’est pas réservé auxchefs d’entreprise. Tous les bénéfices de la soirée irontdirectement à Nouvelle Chance.

2ème projet, début décembre, sans doute le 8, on or-ganise une conférence, avec une intervention de Flo-rence AUBeNAS, qui viendrait sans doute aumuséum, nous parler de son bouquin « Quai de Ouis-treham », ou elle décrit le quotidien, j’ai envie de direl’enfer, d’une CDD femme de ménage, qui va faireles ménages à 4h du matin, quand les bureaux sontvides. J’ai trouvé intéressant de mettre en face des re-présentants du MeDeF, des chefs d’entreprise,quelqu’un qui a vécu pendant 6 mois contre les pa-trons, mais qui dans son discours et dans son inter-vention fait bien la part des choses. Son bouquin estvraiment anti entreprises, dénonce les abus des entre-prises dans ce domaine là, les CDD, le travail tempo-raire, les femmes de ménage, etc.…, Ca sera surinvitation car on va cibler le chef d’entreprise. L’en-trée sera gratuite. (La sortie sera payante !).

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n ACTUS

ELECTIONS CONSULAIRES Le bureau de la CCi de Loiret s’exprimeC’est dans un contexte de réforme relative aux réseaux consulaires, au commerce, àl’artisanat et aux services (1) et après avoir pris connaissance des arrêtés préfectorauxconcernés(2), que les membres élus de la CCIL - réunis en bureau à la CCI du Loiret jeudi9 septembre 2010 - ont exprimé leur volonté d’inscrire leur action dans la continuité.

Une continuité intégrant de nouveaux paramètres induits par la loi et majeurs pour le dé-veloppement économique des territoires : une équipe au nombre de membres élargi (de26 à 40 en 2011), une ouverture vers les territoires de l’ensemble de la région et une repré-sentativité accrue de femmes chefs d’entreprise.

Les membres du bureau soulignent l’impérieuse nécessité, pour les élus de la CCIT (CCIterritoriale), de se considérer dès leur élection comme représentants de l’ensemble du tissuéconomique. Une mission qui passera d’abord par l’élaboration et la mise en œuvre d’unprojet régional au sein d’une équipe à la CCIR (régionale), et qui confortera Orléans dansson rôle de capitale régionale ainsi que la solidarité du Loiret avec les autres départements.Compte tenu du poids économique de la CCIT dans la région, les élus insistent sur l’ac-croissement de la responsabilité qui découlera d’un engagement à la CCIR.

Yves Broussoux, président de la CCI du Loiret et président de la CRCI Centre, qui a menéen 2004 une liste d’union patronale regroupant syndicats patronaux, branches profession-nelles, commerçants et électeurs indépendants, a tenu à remercier lors de ce bureau tousles élus pour l’ensemble du travail accompli durant la mandature…ainsi que pour la miseen route de projets d’envergure qui vont se poursuivre dans les années à venir.

Il a également salué la capacité de la CCIL à avoir mis en œuvre, tant dans sa gestion quedans la définition de ses objectifs, une véritable stratégie qui lui permet d’aborder au-jourd’hui cette nouvelle étape. Une stratégie ayant pour fil conducteur l’améliorationconstante des services aux entreprises et à leurs collaborateurs, et l’apport d’une vraie va-leur ajoutée à ses prestations.(1) Loi n°2010-853 du 23.07.2010, décret du 10.08.2010(2) Arrêts préfectoraux relatifs au nombre de membres et à la composition des futures CCIR et CCIT.

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aux réseaux consulaires, au commerce, à l’ar-tisanat et aux services (1) et après avoir prisconnaissance des arrêtés préfectorauxconcernés(2), que les membres élus de la CCIL- réunis en bureau à la CCI du Loiret jeudi 9septembre 2010 - ont exprimé leur volontéd’inscrire leur action dans la continuité.

Une continuité intégrant de nouveaux paramè-tres induits par la loi et majeurs pour le déve-loppement économique des territoires : uneéquipe au nombre de membres élargi (de 26 à40 en 2011), une ouverture vers les territoiresde l’ensemble de la région et une représentati-vité accrue de femmes chefs d’entreprise.

Les membres du bureau soulignent l’impé-rieuse nécessité, pour les élus de la CCIT (CCIterritoriale), de se considérer dès leur électioncomme représentants de l’ensemble du tissuéconomique. Une mission qui passera d’abordpar l’élaboration et la mise en œuvre d’un projetrégional au sein d’une équipe à la CCIR (régio-nale), et qui confortera Orléans dans son rôlede capitale régionale ainsi que la solidarité duLoiret avec les autres départements.Compte tenu du poids économique de la CCITdans la région, les élus insistent sur l’accrois-sement de la responsabilité qui découlera d’unengagement à la CCIR.

Yves Broussoux, président de la CCI du Loiretet président de la CRCI Centre, qui a mené en2004 une liste d’union patronale regroupantsyndicats patronaux, branches profession-nelles, commerçants et électeurs indépen-dants, a tenu à remercier lors de ce bureau tousles élus pour l’ensemble du travail accompli du-rant la mandature…ainsi que pour la mise enroute de projets d’envergure qui vont se pour-suivre dans les années à venir.

Il a également salué la capacité de la CCIL àavoir mis en œuvre, tant dans sa gestion quedans la définition de ses objectifs, une véritablestratégie qui lui permet d’aborder aujourd’huicette nouvelle étape. Une stratégie ayant pourfil conducteur l’amélioration constante des ser-vices aux entreprises et à leurs collaborateurs,et l’apport d’une vraie valeur ajoutée à sesprestations.(1) Loi n°2010-853 du 23.07.2010, décret du 10.08.2010(2) Arrêts préfectoraux relatifs au nombre de membres et à la composi-

tion des futures CCIR et CCIT.

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news13 / N° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010

ECO PORTRAIT Alexandre Adjiman est le fondateur, l’inventeur même du concept. Innovateur hyper actif,cumulant les inventions techniques et les procédés permettant d’obtenir une meilleure ac-cessibilité pour les personnes en situation de Handicap, Alexandre est aussi auteur à sesheures. En attendant de dévorer son dernier ouvrage, souriez le petit oiseau va sortir !

La première cabine photo éco-conçue est tourangelle

n GREEN BUSINESSPAR LUCIE BRASSEUR

quel nous vendons notre prestation, et le prixconseillé est de 1€, vous devez avoir la votre ! Donc,vous rentrez avec votre clé dans la cabine, et la pre-mière chose qu’on vous demande de faire, vous avezun petit écran qui vous le dit, avec des petites LeDqui vous expliquent comment ça marche, on vousdemande d’insérer la clé USB.

D’accord. Pourquoi ? Déjà pour vérifier que sur votre clé USBil y a de la place. Parce que si elle est pleine, ça nesert à rien on ne peut pas prendre vos photos.

Et est ce que l’on peut y aller avec une carte SD ? Non. C’est un choix. Ca pourrait se faire... C'est-à-dire que je cherche à faire une cabine LOW COST,écologique, et lorsque je mets des systèmes de carteSD, il y a très souvent des problèmes de fragilité, à lafois de votre carte mémoire et du lecteur multimédia.Je sais par exemple que Photomaton a, sur certainesde ses cabines, un système non pas pour récupérer sesphotos d’identité parce que il n’a jamais voulu lefaire, mais un système qui vous permet d’imprimerles photos qui sont sur votre carte. Puisqu’il y a uneimprimante, Photomaton s’est dit « pourquoi ne pasproposer ça, ça va rentabiliser ma cabine ». Je suis encontact avec des sites qui ont des cabines Photomatonavec ce système de lecteur multimédia de cartes, etla remontée, de toute façon, je la connais, c’est « ré-gulièrement en panne parce que ce n’est pas solide ».C’est pourquoi j’ai fait le choix de la clé USB qu’ontrouve aujourd’hui sur des couteaux suisses, c’estvous dire la popularité du système.

En effet.et puis pour 3 ou 4 € vous avez une clé USB de 1 gi-gabyte, moi j’en utilise de 100 mégas c’est rien dutout. Alors voilà, vous entrez avec votre clé USB,vous l’insérez, on vous la vérifie, une fois qu’on vousl’a vérifiée, vous avez, sur un petit écran et vocale-ment parlant, des instructions qui vous disent main-tenant insérez la monnaie. Vous insérez 1€. ensuite,la voix, le petit message vous dit je vais vous prendreen photo 6 fois. On va prendre 6 photos successives,on ne va pas vous demander si vous les aimez ou sivous ne les aimez pas, là encore on est dans un sys-tème basique. Il faut savoir que cette cabine est aussi faite pour desgens handicapés qui peuvent avoir des handicapsphysiques ou des handicaps mentaux. Il faut donc quece soit très simple. Il ne faut pas qu’il y ait pleins deboutons, de lumières, de choix permanents, etc.… Après la séance on vous demande de patienter pen-dant que les photos sont copiées sur votre clé USB.L’ordinateur va vous donner vos 6 portraits sur votreclé USB, résultat vous pouvez imprimer chaque por-trait au format 10x15, sur une borne numérique, c’estle format habituel des photos. et ce n’est pas tout, ily aura aussi une planche virtuelle comportant 6 minisphotos, de cette pose. Si bien que vous aviez vos 6photos en portrait normal, et maintenant vous ajoutez6 planches de 6 photos soit 36 photos, vous suivez ?en bref, avec les 6 premières on est déjà à 42, survotre clé USB. et en prime, on vous donne encoreune planche sur laquelle vous avez vos 6 poses. Autotal vous avez sur votre clé USB 48 photos soit 13planches. Aujourd’hui, par exemple, 60% des photosqui ne sont pas des photos pour carte d’identité et sontsont destinées à des CV. C’est le gros marché de la cabine photo. et donc lesgens n’ont pas besoin de l’imprimer Ils vont la mettre sur leur CV. C’est bien pratique pourtout le monde, plus économique, et moi je fournis unephoto de qualité professionnelle que vous allez pou-voir mettre sur votre CV, vous allez pouvoir choisirparmi les différentes poses que vous avez faites alorsque dans la cabine photo classique, on vous donne le

choix entre 3 photos. C'est-à-dire que l’on vous faitune première photo, on vous demande si elle vousplait. et en général elle ne vous plait pas. Donc vousdite j’en veux une deuxième.

Oui on ne peut pas les regarder parce que du coup ladernière c’est toujours la pire !J’ai un gros problème si vous voulez de structured’entreprise à résoudre. Il faut que je change monmodèle économique. Si vous voulez c’est un nouvelacteur qui peut faire ça. Je suis ce nouvel acteur,bien que je ne sois pas nouveau du tout sur le mar-ché, je suis très connu de tous les acteurs, il n’y aque 4 ou 5 fabricants en France de cabine photo.J’amène un nouveau concept avec deux aspects sup-plémentaires : le côté écologique, puisque notre ca-bine est développement durable, et éco-conçue.N’oubliez pas que le papier photo est très polluantcar il ne se dégrade pas facilement, l’encre qu’onmet dessus est extrêmement polluante, donc ça onle supprime. Mais surtout elle est éco-conçue surd’autres aspects. Le premier aspect c’est la gestiondu programme, on a créé un programme sousLINUX, c'est-à-dire qu’on n’utilise pas WIN-DOWS, parce que WINDOWS est très gourmanden énergie, énergivore. Résultat, au lieu de mettredes ordinateurs puissants vous pouvez mettre un or-dinateur peu puissant, donc moins cher, moins gour-mand en énergie, et vous allez quand même avoir labonne vitesse de fonctionnement. Si vous voulez çaa demandé beaucoup de travail entre le côté indus-

triel et le côté informatique. J’ai des partenaires pourça qui sont tous en Touraine, dans la région, parceque ça faisait partie du développement durable detravailler avec des partenaires locaux. On utilise del’acier recyclé.

Est-ce qu’aujourd’hui on peut déjà en utiliser unequelque part ? Aujourd’hui on peut en utiliser une à l’eSCeM deTours, mais très prochainement il y en aura en régionparisienne dans des grandes universités avec les-quelles j’ai des accords, par exemple l’université deSt Quentin en Yvelines et de Versailles, une à ParisDauphine, une autre à Nanterre. et puis la grandenouvelle depuis quelques jours c’est que j’en ai venduen espagne, et c’est amusant parce que les sites queje viens de vous citer et les universités, je les mets enexploitation, c'est-à-dire que je fais l’investissement,et je récupère le chiffre d’affaires. en espagne je les ai vendues, ce sont mes premièresventes. Je vais en vendre en France, c’est sur, mais ilse trouve que les espagnols sont beaucoup plus sen-sibles que nous a l’accessibilité. Dès qu’ils ont vu macabine ils ont sauté dessus ! Pour eux, c’était basique,alors qu’en France, ça vient progressivement. Cen’est pas la préoccupation majeure.

il suffit de voir les trottoirs parisiens pour se dire

que si on est en fauteuil roulant c’est impossible

d’y circuler !

www.ecoportrait.com

Parlez moi du concept...Ce concept répond en fait à une évolution du marché.Vous avez bien vu, vous avez vécu ce qui se passaitdans d’autres domaines tout à fait comparables parexemple le passage du disque vinyle au CD. Ou dela cassette vidéo au DVD, et bien, a un momentdonné le marché bascule, c'est-à-dire qu’il se vendplus de CD que de disques vinyles, et il se vend demoins en moins de disques vinyles, qui disparaissentdu marché plus ou moins rapidement, même chosedans les DVD, même chose dans les appareils photosnumériques, par rapport à l’argentique. en fait, àchaque fois, qu’est ce qu’on voit ? Une résistancetrès importante de la part des entreprises qui sont surle marché de l’ancien modèle, en tout cas du modèlequi est en train de disparaître ou qui va disparaître.Par exemple, KODAK, pour des raisons peut-êtrevalables, parce qu’il y avait des emplois à la clef der-rière, il y avait des laboratoires, il y avait tout un tasde choses, donc ils n’ont pas créé le 1er appareilphoto numérique, c’est SONY qui l’a fait. PourquoiSONY l’a fait ? Parce que SONY n’avait aucun in-térêt dans l’argentique. et bien moi, je n’ai aucun intérêt dans les cabinesphotos qui impriment leurs photos et je sais, parceque je connais très bien ce marché pour y avoir tra-vaillé deux années, qu’aujourd’hui, le besoin en pho-tos numériques a dépassé le besoin en photo papier.

Ca c’est sûr !Ah vous confirmez c’est parfait ! Pourtant, dans lescabines, il y a une espèce d’idée préconçue, c'est-à-dire que les cabines servent à faire des photos d’iden-tité, plutôt pour les passeports ou la carte d’identité.Mais c’est faux. Parce que c’est vrai qu’on en fait,mais ça ne représente que 15 % du marché de la ca-bine photo.

Ah oui ? Pas plus ? Non pas plus. C’est très facile à calculer. Il suffit deconnaître le nombre de passeports et de cartes d’iden-tité qui se font en France tous les ans, d’une part, etd’autre part de connaître le nombre de photos qui sefont dans les cabines. et le chiffre est là, c’est 15%.

Vous m’apprenez quelque chose ! et bien oui ! Mais si vous voulez, ce n’est pas l’imageque l’on en a et je peux vous dire que, quelque part, lesgens utilisent les cabines photo pour les photos des en-fants à la rentrée scolaire, pour la licence sportive, pourla carte de bus ou de train on la fait dans une cabinephoto. Pourquoi? Parce que c’est pratique ! Mais enfait, on a pas du tout besoin d’une photo réglementaire,au sens ou il faut avoir la tête au carré si l’on peut dire,avec des normes très spécifiques, et qui sont de plusen plus compliquées d’ailleurs. Alors que font les gensaujourd’hui ? Par exemple, vous avez besoin d’un CV.Ce que vous faites : vous allez dans une cabine, vousfaites une photo, on vous l’imprime, bien entendu, engénéral vous n’êtes pas content de ce qu’on vous a faitmais peu importe, et vous la scannez, pour l’avoir ennumérique. Donc, vous perdez en qualité, d’une partet d’autre part ça vous coûte beaucoup trop cher parrapport à votre besoin puisque vous n’aviez besoin nid’une photo réglementaire, ni d’une photo imprimée.

Votre concept est là : dématérialiser les photosd’identité ?Nous les mettons sous forme de clé USB. On n’im-prime plus.

Je rentre dans votre cabine avec ma clé USB ou vousm’en donnez une ? Non, vous rentrez avec votre clé USB, tout le mondeaujourd’hui a ou sait avoir une clé USB qui n’est pasun produit jetable, qui est un produit durable, quevous utilisez à des tas d’autres choses. Vu le prix au-

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newsN° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010 / 14

n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURSPAR LUCIE BRASSEUR

Cécile VOGIN – FINAL TOUCH« Parce que chaque détail compte »« Parce que chaque détail compte ». C’est la promesse de Final Touch, une entreprise dirigée par Cécile Vogin et qui a le vent en poupe. Au départ spécialisée dans l’organisation de ma-riages et d’évènements divers, l’entreprise propose, 4 ans après sa création, des services adaptés aux besoins actuels : location de matériel, ateliers de décoration et même du web-marketing pour les entreprises qui le demandent.

Mais, pour exercer ce métier, il faut de la passion « j’ai toujours voulufaire ce métier » raconte-t-elle avec le sourire. Son parcours en est lapreuve. Après le bac, elle rejoint une prépa HeC où elle devient la Pré-sidente du BDe et donc apprend à maitriser l’organisation des soiréesétudiantes. elle y prend vite goût puisque lorsqu’elle est acceptée à Au-dencia Nantes en 2002, elle rejoint le bureau des Arts et continue l’or-ganisation d’événements divers. en 2003, elle obtient un stage de find’étude à la Mairie d’Orléans où elle a « la chance » dit-elle, de par-ticiper à l’organisation du Festival de Jazz. Une véritable opportunitépour la jeune étudiante.en 2004, elle devient responsable communication dans une maison

d’édition. elle s’occupe des relations presse et de l’organisation dessalons. C’est là que l’idée de monter sa propre entreprise commence àgermer. en 2006, elle suit un séminaire de 3 jours à Paris pour se rendrecompte de la réalité du métier de wedding-planner. Cette expérience la

conforte dans son projet. Son mari, David, l’aide ensuite dansles démarches administratives et le 1er septembre 2006,

Final Touch voit le jour. Le métier étant inconnu,la première étape était de se faire connaître dans

la région. Ils ont donc commencé par seconsacrer à la communication, la publi-

cité, les salons... L’objectif était desensibiliser le grand public au mé-

tier.Parallèlement, leur premier site

internet voit le jour(www.final-touch.fr), et Cé-cile y consacre le plus clairde son temps. Beaucoupde travail évidemment,mais le jeu en vallait la

A 28 ans, Cécile Vogin est à la tête de Final Touch. Sa spécialité : l’or-ganisation d’évènements et plus particulièrement de mariages. Cettejeune chef d’entreprise a eu l’idée ingénieuse de créer en 2006 la pre-mière entreprise de wedding-planner en RégionCentre. Le pari était osé mais la partie estgagnée puisqu’aujourd’hui pasmoins d’une vingtaine de ma-riages sont organisés grâce àelle dans la région entre maiet octobre.

chandelle : l’entreprise s’est vue confier l’organisation d’une dizainede mariages dès la première année. et, 4 ans plus tard, près d’une tren-taine d’événements familiaux sont organisés par an, en plus des nou-veaux services proposés, tels la location de matériel, un nouveau siteinternet de conseils aux futurs mariés (www.mariage-coeurdefrance.fr),du web-marketing ou encore l’organisation du Salon Mariage VIP de-puis janvier 2010. Mais, les projets ne s’arrêtent pas là. Le site internetde conseils en mariage, au rayonnement régional va devenir d’ici peuun site national rempli d’actualités locales pour chaque département.

Les raisons de leur succès sont simples : des prix attractifs, une relationde sympathie et de confiance avec la clientèle et un professionnalismehors pair. Les principaux clients sont les jeunes couples passionnés dedécoration qui ont attendu d’avoir le budget pour se marier. et, en ma-tière de décoration, Cécile s’y connaît. elle a suivi une formation dedécoratrice intérieure. Alors, à chaque rendez-vous, différents thèmessont proposés aux futurs mariés. Ainsi, des mariages chics, orientaux,écologiques ou encore médiévaux voient le jour. De quoi combler toutle monde.Les autres couples qui s’adressent à Final Touch sont ceux qui se re-marient et qui n’ont ni le temps, ni l’envie d’organiser un second ma-riage. Cécile peut alors leur proposer un mariage à leur image sans lescontraintes, donc une organisation de A à Z. et cela reste valable pourl’organisation de tout autre évènement : soirée d’anniversaire, enterre-ment de vie de célibataires …Depuis 2010, Cécile, maman de deux jeunes enfants, a rejoint l’asso-ciation des mom’preneurs, ces mamans entrepreneuses qui allient épa-nouissement familial et réussite professionnelle. Ce réseau lui permetde trouver conseils et soutien auprès d’autres mamans entrepreneuses !Deux beaux enfants, un job qui la passionne, le soutien de son mari : lajeune femme est aujourd’hui comblée !

Cécile VOGIN « Parce que chaque détail compte »

www.final-touch.frwww.mariage-coeurdefrance.fr

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news15 / N° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010

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newsN° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010 / 16

n SPORT BUSINESSPAR LUCIE BRASSEUR

Le Temple du FootC’est nouveau, le Temple du Foot ouvre sesportes à Ingré (45) le 27 septembre 2010.L’objectif était de créer un lieu de rendez-vous et de détente autour du sport le pluspopulaire au monde. Un lieu convivial, origi-nal et qui fera très vite parler de lui. En at-tendant de courir sur les terrains nous avonsrencontré les créateurs. Qui veut faire unfoot jeudi soir ? Interview croisée de Sté-phane Blondeau et Philippe Périlleux.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?Nous avons joué ensemble au Montpellier Hé-rault de 91 à 94, et nous avons travaillé ensembleau sein du centre de formation du même club, de1999 à 2007.

Comment avez-vous décidé de vous lancer dansl'aventure ? Pendant les séjours de Stéphane à l'étranger, nousavions gardé le contact et l'idée est venue de Phi-lippe. Dés le retour en France de Stéphane aumois de Mai 2009, nous avons commencé à étu-dier la question de plus près. Renseignementspris auprès de Laurent Castro, mais aussi de Jean-Marie Aubry qui gère le Complexe de Rouen etavec qui nous avons joué, nous avons décidé deconcrétiser notre projet et nous nous sommes misà la recherche d'un site.

Pourquoi à Orléans ? Nous devons avouer que nos premières idéesd'implantation n'étaient pas sur Orléans. Mais enprospectant pour trouver un bâtiment conforme

à ce que nous souhaitions mettre en place, noussommes tombés sur le site actuel du complexe.Le discours de nos interlocuteurs de l'époque,l'entreprise Jalicon, le ressenti que nous avons euet l'intérêt suscité par notre activité nous ont na-turellement amenés à approfondir notre étude del'agglomération. Le potentiel avéré, le tissu éco-nomique local, la richesse du monde sportif del'Orléanais et les excellents contacts que nousavons eus avec les premiers institutionnels avecqui nous avons échangé, ont fini de nousconvaincre du bien fondé de notre choix. enfin,l'activité de foot à 5 indoor n'existait pas dans larégion.

Racontez-nous les premières démarches ?Les premières démarches ont été avec la licenceTemple du Foot. elles ont d'abord été très admi-nistratives et informationnelles. On a aussi beau-coup échangé avec Jean-Marie Aubry pourconnaître les tenants et les aboutissants de l'ex-ploitation au quotidien. Nous avons rapidementcerné que cette activité nous permettait de rester

connectés au monde du football mais avec uneapproche différente de celle que nous connais-sions au travers de nos anciens métiers.Pour le reste, les démarches ont été celles de toutcréateur d'entreprise : trouver un site, étudier lemarché, la zone d'implantation, trouver un parte-naire qui croit et qui finance le projet, beaucoupde signatures de documents et enfin voir la struc-ture prendre forme avec la partie travaux. enfin,communiquer, nous faire connaître, rencontrer etéchanger avec les acteurs locaux.

Qu'attendez-vous de ce lancement le 27/09 ?Comme le foot à 5 indoor n'existe pas sur l'agglo,nous devons faire découvrir l'activité au plusgrand nombre et la semaine découverte gratuitedu 27 septembre au 3 octobre est en ce sens pri-mordiale. La réservation est déjà ouverte, le re-tour est très bon, et l'on sait que, si l'on ne pourrapas plaire à tout le monde, la structure et le footà 5 vont séduire bon nombre de ceux qui l'auronttesté. L'objectif est donc qu'un maximum dejoueurs passe par les terrains sur cette semaine etqu'ils y passent un très bon moment, qu'on leurdonne l'envie de revenir, pour jouer ou bien pourvenir profiter du club house.

Comment voyez-vous la place du temple du footballdans le monde sportif local ? Comme un lieu fédérateur, ouvert à tous, footeuxou pas, un complément des institutions plus clas-siques type fédérales, clubs, associations, un lieude sport mais pas seulement. Le concept et lastructure, le pannel de nos offres, nous permet-tent de répondre aux attentes d'un public trèslarge : petits et grands, sportifs avérés ou débu-tants, particuliers ou entreprises, compétiteurs oupas, femmes ou hommes.

Quels sont vos projets? Construire rapidement le 5ème terrain, cela vou-dra dire que qu'un grand nombre est conquis. Ré-pondre aux attentes de tous bien sûr, et l'on estconscient qu'il y aura des ajustements à opérer etdes formules adaptées à mettre en place.Mais surtout et avant tout, que tout ceux qui sor-tent de chez nous puissent dire qu'il ont pris duplaisir en notre compagnie et qu'ils ont passé unbon moment.

Parlez-nous du concept Le temple du Foot?Quelques chiffres clefs? Les packs/offres spéci-fiques?La démarche du Temple du Foot est de mettre enplace un lieu d'échanges et de vie autour de l'ac-tivité football. La licence a été créée il y a 3 anspar Laurent Castro, un ancien joueur profession-nel que nous avons côtoyé à Montpellier. Il avaitouvert le 1er complexe à Montpellier en 2003, etdevant le succès rencontré il a décidé de dévelop-per une licence de marque. Orléans- Ingré est le11ème complexe de la marque et sera à terme leplus grand avec 5 terrains.La marque de fabrique de la licence, à la diffé-rence de ses concurrents, est de confier les com-plexes à des associés gérants, très souventd'anciens footballeurs professionnels. Ce sonteux qui gèrent, organisent, développent leurstructure et surtout qui sont responsables de l'es-prit mis en place dans la vie de leur complexe. Ilssont les garants de certaines valeurs propres auxTemples du Foot.Si l'activité principale est bien la location d'airesde jeu de football à 5 contre 5 indoor, nous avonsdes exigences sur la convivialité et la notion deplaisir mise en place sur la structure. C'est un élé-ment très important. Concernant l'activité football, l'esprit est de re-trouver celui qui était le notre lorsque plus jeunes,nous décidions de faire un petit foot entre copains: on jetait deux cartables ou deux manteaux pourfaire des buts, on sortait une balle de tennis et lapartie démarrait. Là, les choses sont un peu plusstructurées mais l'idée est la même.

Quelques chiffres: le complexe d'Orléans-Ingréest implanté sur un site couvert de 4200 m2, ilcompte 4 terrains de 32m par 20m (le 5ème ter-rain viendra sous peu), les buts configurationfootball font 4,50m sur 2m, nous disposons de 4vestiaires avec douches, d'un espace bar et petiterestauration de 160m2, d'un salon pour suivre lesretransmissions d'événements sportifs, d'un par-king de 150 places et, il est ouvert à tous.

Au-delà du foot plaisir et de la location simple,de nombreuses offres sont à la disposition des en-treprises, des comités d'entreprises, des collecti-vités, des clubs et des associations. Du séminaireà l'organisation de tournois, d'une formule cham-pionnat interne que la licence décline une fois paran au niveau national, aux anniversaires pour lesenfants en passant par les stages de foot durantles congés scolaires, le temple du foot veut pou-voir répondre à toutes les demandes.Plus spécifiquement nous proposons aux entre-prises, de l'affichage ou du sponsoring sur notresite internet. Le mieux est de prendre contactavec nous, nous trouverons forcément la formuleadaptée.

Peut-on revenir sur vos parcours respectifs ?Nous sommes tous les deux d'anciens footbal-leurs professionnels.

Picard d'origine, Philippe Périlleux a joué 15 ansau plus haut niveau à Valenciennes, Lille etMontpellier. International espoir, militaire et A',il s'est ensuite dirigé vers le métier d'entraineurqu'il a exercé pendant 9 ans au sein du centre deformation du Montpellier Hérault, encadrant no-tamment les Belhanda, el Kaoutari ou Mapou,qui évoluent actuellement avec l'équipe de 1èredivision du club héraultais. Il est titulaire duBeeS2 et du Diplôme d'entraineur de Football.

Stéphane Blondeau a joué 13 ans en 1ère, 2èmedivision et nationale, au Matra Racing de Paris, àMontpellier, à Martigues, au Red Star et à Créteil.Il est ensuite lui aussi devenu entraineur au seindu centre de formation de Montpellier pendant 8ans. Il est ensuite parti entrainer en Arabie Saou-dite, puis au Qatar. Il est titulaire du BeeS, duDeF et d'un diplôme de journaliste audiovisuel.

Stéphane Blondeau Philippe Périlleux

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news17 / N° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010

L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS

Le management de transition estencore en 2010 une activité mé-connue par beaucoup d'acteurséconomiques, alors que de nom-breuses entreprises gagneraientà la connaître et à l'utiliser.

Cette activité d'origine anglo-saxonne consiste à faire intervenir

dans une organisation, un cadre di-rigeant extérieur et expérimentépour une mission précise et unedurée limitée. ll intervient pour desmissions de direction de projet,d'amélioration de performance,d'accompagnement au développe-ment, de gestion de crise, etc. Il in-tègre pour cela la société en tant

que Directeur Général, DAF, DRH ouà des postes de direction opéra-tionnelle, pour une durée allant dequelques mois à deux ans.Pourquoi faire appel à un managerde transition plutôt qu’utiliser lessolutions traditionnelles, le recru-tement en CDD ou CDI, la promo-tion interne, l’intérim ou la

sous-traitance ? Le managementde transition doit être considérécomme une solution de plus dansla palette des ressources hu-maines, avec ses propres spécifi-cités. Il est particulièrement adaptéà un besoin de hautes compé-tences et a les avantages suivants :

• Les professionnels du manage-ment de transition sont des expertsdans leur métier et sont orientésrésultats. Ils apportent une métho-dologie propre au métier de la «transition » : diagnostic, gestion deprojet, méthode de management,de reporting, passage de témoin aumanager suivant, …

• Cette solution donne accès à ungrand choix de compétences dehaut niveau. Le vrai manager detransition compensera sa mécon-naissance de la culture interne etdes techniques maisons par unegrande capacité d'adaptation, sapropre expérience et l'intérêt d'ap-porter un œil extérieur.

• Elle procure une solution rapide.A partir du moment où le donneurd'ordre est en contact avec unprestataire de qualité et que sesbesoins ne sont pas exagérémentpointus, un manager de transitionpeut être à sa disposition sous en-viron une à deux semaines.

• Le management de transition estsouple. Il permet de renforcerl'équipe de direction d'une manièretransitoire et pour une durée varia-ble s'adaptant à l'évolution du be-soin.

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ficacement, sans compromission,ni arrières pensées.

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avec souplesse sont autant debonnes raisons pour utiliser le

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vous est dédiée, à vous, chefs d’entreprises.

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savamment mises en musique par Jean-Luc Baltzer et son équipe. La spécialité de Jean-Luc

Baltzer c’est probablement son foie gras aux fraises servi avec un croquignoli (pain italien

aux amandes et aux épices) accompagné d’un punch Piton de la Fournaise. Une cuisine ori-

ginale et goûteuse, où les saveurs s’orchestrent au rythme des couleurs. Les produits rivalisent

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newsN° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010 / 18

n CULTURE & VOUS

CÔTÉ PHILO

Depuis le 18 septembre 2010, 15 heures, lamaison-école du Grand Meaulnes de Four-nier accueille un samedi sur deux un coursde philosophie dispensé par Bernard Stie-gler. Ce cours s’adresse aux lycéens et àtoutes les personnes intéressées. Les coursse tiendront un samedi après-midi sur deux,de 15 heures à 18 heures à la Maison ecoledu Grand-Meaulnes.Bernard Stiegler se donne pour but d’intro-duire les participants à la philosophie de Pla-ton.Platon fut l’élève de Socrate, et son ensei-gnement a été transmis sous forme de dia-logues dits «socratiques». Chaque année, lecours dispensé à epineuil consistera à lire etinterpréter un dialogue de Platon. Cetteannée, le cours étudiera Le Banquet.A l’époque de Socrate et de Platon, les phi-

losophes sont les adversaires des sophistes.Ceux-ci prétendent tout savoir, selon So-crate, tandis que lui-même, dont on peut direqu’il est le premier philosophe, dit aimer lesavoir précisément parce qu’il ne le possèdepas. La philosophie est en cela l’amour dusavoir (aimer se dit en grec philein, et Sophiasignifie sagesse au sens de la possession dusavoir), et non le savoir lui-même : le savoirn’est jamais total, et ceux qui savent sontd’abord et surtout ceux qui savent qu’il y abien des choses qu’ils ne savent pas.Durant toute l’année 2010/2011 et parallèle-ment à chaque cours donné à epineuil, Ber-nard Stiegler assurera un séminaire envisioconférence à destination d’une dou-zaine d’étudiants d’universités de plusieurspays. Ces étudiants, par l’intermédiaire d’in-ternet, travailleront avec les lycéens qui le

souhaiteront sur les cours qui auront été en-registrés, notamment en vue de les indexer.A la fin de l’année (de la mi-juin à la fin juil-let), ces étudiants viendront passer six se-maines à epineuil au sein d’une académied’été, à laquelle les lycéens et participantsseront également invités à prendre part.Quelques élément sur Bernard Stiegler.Ayant obtenu en 1993 un doctorat de philo-sophie de l'école des hautes études ensciences sociales sous la direction deJacques Derrida, Bernard Stiegler a été di-recteur de recherche au Collège internationalde philosophie, professeur et directeur del'unité de recherche qu'il a fondée en 1993 « Connaissances, organisations et systèmestechniques » à l'Université de technologie deCompiègne (UTC), directeur général adjointde l'Institut national de l'audiovisuel (INA),

puis directeur de l'Institut de recherche etcoordination acoustique/musique (Ircam)jusqu'en fin 20052.Depuis 2006, il dirige l'Institut de rechercheet d'innovation (IRI) du Centre Georges-Pompidou, institut créé à son initiative enavril 2006.Il est par ailleurs président de l'associationArs Industrialis.Bernard Stiegler a révélé en 2003, dans«Passer à l'acte», avoir passé cinq années enprison à Saint-Michel de Toulouse, puis aucentre de détention de Muret, entre 1978 et1983, pour des attaques à main armée.Pour obtenir des renseignements supplémen-taires ou vous inscrire, adressez un messageà : [email protected]

Cours de philosophie platonicienne par Bernard Stiegler dans l’Ecole du Grand Meaulnes à Epineuil-le-Fleuriel (18)

Gangsters of Boston (The Town)Réalisé par Ben Affleck Avec Ben Affleck, Rebecca Hall, Jon HammLong-métrage américain. Genre : Thriller , Drame Durée : 02h03min 2010

CÔTÉ CINÉPh

oto

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encore jeune réalisateur, Ben Affleck apprend vite. Son deuxième essai, un film de gangsters pur et dur, ne manque pas de puissance dans les scènesd'action, fusillades, braquages ou poursuites menées plein pot. The Town est plutôt efficace pour un film du samedi soir, cash, direct et talentueuxdès lors qu'il s'agit de respecter les lois du genre. Mais Affleck est plus ambitieux, ce qu'il veut, lui, c'est accéder au rang d'auteur. en jouant sur ledéterminisme social et géographique - Boston tient le premier rôle -, il tente de se hisser du col et de marcher sur les brisées d'un Michael Mann,d'un James Gray, voire d'un Martin Scorsese. Désolé, Ben, mais là, on ne marche plus. Pas assez d'intensité, maladresse d'une romance amoureusesans grand intérêt, survol artificiel des liens du sang, vision opposée (le FBI) bâclée, cela ne tient pas la route. Affleck est encore en période d'ap-prentissage, le grand film est peut-être pour la prochaine fois.

Alain Souché - Plus d’articles sur alainsouche.blog4ever.com

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news19 / N° 12 - 27 SEPTEMBRE 2010

Enigme du jourUne femme est chez son coiffeur, elle lui dit qu’elle n’amenti que 3 fois au cours de sa vie. Le coiffeur répond : «Et bien non car vous venez de mentir une 4ème fois ». Lecoiffeur a-t-il raison ?

Extrait de «1001 énigmes»Jordan SARRALIÉ, Editions MensorbisRetrouvez la réponse dans le prochain numéro de TWIDECO news.

Les Rencontres de Danses Urbaines sont devenues un rendez-vous majeur du mouvementhip hop et plus simplement de la danse.Tous les grands créateurs de ce courant artistique sont passés sur les plateaux de ce fes-tival. De Kafig à Black Blanc Beur, de Farid Berki à Franck II Louise, les Rencontresont permis d'accompagner le parcours créatif de danseurs, de musiciens et de choré-graphes.Aujourd'hui les Rencontres de Danses Urbaines comme le courant hip hop sont à un tour-nant. Dans le domaine professionnel, les chorégraphes ont quitté la marginalité pour offrirdes productions qui rejoignent les formes des grandes compagnies de danse contempo-raine.Chez les amateurs, la danse hip hop, née dans la rue, nourrit aussi la pratique d'ateliers,de cours, de stages, de plus en plus nombreux. C'est cette réalité multiple, cette diversitéet cette richesse qui accompagnent les Rencontres de Danses Urbaines.

CÔTÉ DANSE

Sur le thème « Jardins corps et âme », enréférence au bien-être que la nature inspireet aux passions qu'elle suscite, la 19e édi-tion du Festival International des jardins aouvert ses portes déjà depuis le 29 avril auDomaine de Chaumont-sur-Loire.Profitez-en, jusqu'au 17 octobre 2010, lesvisiteurs pourront découvrir trente nou-velles créations paysagères, espaces derepos, de sérénité ou de contemplation, des

jardins qui soignent l'âme et le corps, quistimulent l'imaginaire ou éveillent les sens.Parmi plus de 300 propositions, venues dumonde entier, une vingtaine de jardins a étésélectionnée par le jury (présidé cette annéepar le grand neurologue Jean-Pierre Chan-geux) et plusieurs « cartes vertes » ont étédonnées : au romancier Jean-Pierre LeDantec, au paysagiste Michel Racine, à laplasticienne Béatrice Saurel, aux artistesAnne et Patrick Poirier et au chorégrapheBenjamin Millepied.Depuis 1992, le Festival des jardins consti-tue un panorama étonnant de l'état de lacréation paysagère dans le monde. en 19saisons, près de 430 jardins ont été créés,prototypes des jardins de demain.À la fois mine d'idées et pépinière de ta-lents, le festival redynamise l'art des jardinset intéresse tant le grand public que les pro-fessionnels, en présentant de nouveauxfleurissements, de nouveaux matériaux, desapproches et des idées novatrices. La diver-sité, la créativité et la qualité des projets ontcontribué à établir la réputation du festival,devenu un rendez-vous incontournablepour la présentation des travaux d'une nou-velle génération de paysagistes, d'archi-tectes, de scénographes ou de jardiniers.Contact : [email protected] Téléphone : 02 54 20 99 22

CÔTÉ BALADEFestival international des jardinsil est encore temps de filer à Chaumont S/ Loire

Rencontres de Danses Urbaines

Une soirée sous le signe de la bonne hu-meur et de l’engagement. Même le soleils’était invité le 21 septembre dernier lors del’inauguration des nouveaux bureaux deKPMG à Tours. Au programme visite deslocaux, vastes, spacieux, modernes, enso-leillés, où trône d’ores et déjà, dès l’entrée,un portrait de la Femme Loire. Puis,conversations informelles avec la foulenombreuse d’élus et d’acteurs majeurs dumonde économique régional. On y est venu

de Paris, de Bourges, d’Orléans, de Blois et bien sûr de Tours ! Après quelques rappelsfondamentaux « KPMG n’a pas d’actionnaires étrangers à son capital, c’est un réseau »,par eric Thouvenel, Associé Directeur Région Paris et Centre, la compagnie le Théâtrede l’Ante s’est introduite entre deux discours pour faire sourire, puis carrément rire auxéclats l’assemblée. Quand les comédiens parlent de la Femme Loire « les formes géné-reuses de la femme, telle l’entreprise prospère ! », « le centre de la création, l’avenir ! »et en cœur « KPMG For ever ! »... Avec un clin d’œil final « la mixité en entreprise c’estcomme un bilan comptable, c’est une question d’équilibre ». Michel Audiard prend lemicro et ajoute « Je trouve que KPMG dans ma bande de mécène ça fait sérieux ! »...Sourires complices de la salle, et levée de drap ! La femme Loire apparaît, le swing ma-nouche prend le pas, les bulles pétillent, santé à toute l’équipe de KPMG dans ces nou-velles aventures.

CÔTÉ RÉZO 21 Septembre 2010, KPMG inaugure ses nouveaux bureaux tourangeaux

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REGION NUMERIQUEBuzz-i : le Conseil Général du 36 (Indre) lance Buzz-I, l'agenda de l'Indre

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