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Essai produit dans le cadre du cours Internet et relations publiques
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Salwa Majouji
Twitter ou la révolution en 140 caractères
Travail remis à Monsieur Patrice Leroux
Dans le cadre du cours REP2400 Internet et relations publiques
Certificat de relations publiques Faculté d’éducation permanente
Université de Montréal
Automne 2011
1
Twitter ou la révolution en 140 caractères Les réseaux et médias sociaux sont une véritable révolution dans le monde des
communications modernes. Devenus incontournables, ils sont de plus en plus
omniprésents dans nos vies personnelles et professionnelles. Ils connaissent une
popularité qui ne se dément pas, et ce, partout sur la planète. La preuve? Voici quelques
chiffres pour illustrer cette affirmation (2010)1 :
§ Facebook : 500 millions d’utilisateurs § Blogueurs : plus de 141 millions § Twitter : quelque 25 millions d’utilisateurs § Wikipédia : 10 millions d’articles publiés
On s’en doute, le Québec ne fait pas exception à la règle. Comme le souligne une étude
récente publiée par le CEFRIO, « plus des trois quarts (78 %) des internautes québécois
ont fréquenté ou ont contribué au contenu d’au moins un média social, qu’il s’agisse de
réseaux sociaux (sites de réseautage tels Facebook), de blogues ou de microblogues
(tels que Twitter). Ce sont d'ailleurs les réseaux sociaux qui ont enregistré les plus forts
taux de croissance : en effet, la participation des internautes à ce chapitre est passée de
34 % en 2009 à 48 % en 2010, soit une augmentation de 41 % »2. Les internautes ont
manifestement développé de nouvelles manières d’utiliser Internet et sont donc
devenus une nouvelle source d’influence.
En 2006, le célèbre magazine Time, qui détermine depuis 1927 la personnalité de
l’année, a arrêté son choix sur l’internaute, titrant ainsi sa Une : Person of the Year :
YOU. Yes, you control the Information Age. Welcome to your world. « Le magazine
1 CEFRIO (2010) L’explosion des médias sociaux au Québec, page 4 2 Idem
2
américain a ainsi voulu célébrer toutes les personnes qui contribuent à la croissance
phénoménale de contenus dans Internet, que ce soit avec les blogues ou les sites
comme YouTube et MySpace3 ».
Une du Time, décembre 2006
On ne peut donc plus faire abstraction de cette réalité, qui nécessairement bouleverse
bien des professions et la façon de produire et consommer l’information. On parle de
webacteur. Les utilisateurs d’Internet jadis naviguaient sur le web, glanaient des
informations; ils n’étaient pas appelés à participer, à réagir au contenu qui leur était
proposé. D’acteur passif, l’internaute est devenu webacteur. Un internaute qui participe
au contenu.4
Les médias traditionnels n’ont plus le monopole de la création de contenu et
d’information. Ils doivent désormais partager l’espace, se repositionner, et actualiser
leurs manières de faire en fonction du développement des technologies, et surtout, de
l’utilisation qu’en font les citoyens et consommateurs. Les journalistes sont confrontés à
3 Radio-‐Canada. « Personnalité de l’année 2006. « Vous », dit le Time » Article disponible en ligne http://www.radio-‐canada.ca/nouvelles/International/2006/12/16/010-‐time-‐personnalite-‐2006.shtml 4 Communication 8020. D’internautes à webacteurs: le web n’appartient plus aux corporations, Article disponible en ligne : http://www.communication-‐8020.com/blogue8020/2009/02/23/internautes-‐a-‐webacteurs-‐le-‐web-‐nappartient-‐plus-‐aux-‐corporations
3
des profondes mutations au sein de leur profession. Pour se démarquer à long terme,
ils doivent créer du contenu à valeur ajoutée.
L’arrivée d’Internet a nettement modifié la manière dont on s’informe. En 2009, un
sondage SOM/Branchez-‐vous nous apprend que la proportion des Québécois qui avait
Internet comme source première d’information est passée de 8 % en 2004 à 30 % en
2009. Chez les 25-‐34 ans, cette proportion atteint 46 %. La télévision, la radio et la
presse écrite ont toutes connu des reculs.
Néanmoins, les réflexes journalistiques doivent demeurer, et la rigueur et l’éthique ne
doivent pas céder le pas à une surenchère de l’information. Les journalistes doivent
donc encore et toujours vérifier leurs sources, s’assurer de la véracité du contenu et de
la qualité des informations qu’ils mettent en ligne.
L’accès à l’information, tout comme sa diffusion sont devenus possibles pour tous. On
assiste à une véritable démocratisation de l’information.
Les réseaux sociaux sont dans la logique de la dynamique participative, on doit donc
revoir les modèles traditionnels de communication qui sont statiques : un émetteur
envoie un message à un récepteur. La communication n’est plus à sens unique; elle est
désormais bidirectionnelle. « Le Web 2.0 renferme un énorme potentiel pour la
démocratisation de la communication. Les groupes sociaux qui étaient
traditionnellement exclus des canaux de communication peuvent désormais participer à
4
la production de l’information à travers des espaces de communication qui encouragent
le contenu généré par l’utilisateur »5.
La communication se fait désormais en temps réel, et les réactions aussi. C’est la beauté
de la chose. Et son danger aussi.
Et Twitter dans tout ça?
En 2011, Twitter fêtait son 5e anniversaire. Depuis le premier gazouillis (la version
française du mot tweet) envoyé par Jack Dorsey (@jack), cofondateur de Twitter (le 21
mars 2006), les choses ont bien évolué. En 2011, on évalue la valeur de Twitter à près
de huit milliards de dollars6!
Entre 2006 et 2011, Twitter a conquis plus de 200 millions d’adeptes à travers le monde.
On estime à 140 millions le nombre de messages envoyé quotidiennement. Et chaque
jour qui passe voit l’ajout de 460 000 nouveaux inscrits à travers le monde.
Twitter, c’est une plate forme de microbloguage qui limite les envois à 140 caractères.
L’esprit de synthèse et de concision y est donc de mise.
Toute une série de codes a été élaborée au fil du temps. Un véritable langage propre à
cette plate-‐forme.
5 UNESCO. Le PIDC soutient la formation au journalisme 2.0 des professionnels des médias latino-‐américains Communiqué émis le 12 février 2010 6 Brousseau-‐Pouliot, Vincent. « 7,7 milliards de dollars pour 140 caractères ? « dans La Presse, 19 mars 2011 Article disponible en ligne http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/technologie/201103/19/01-‐4381116-‐77-‐milliards-‐de-‐dollars-‐pour-‐140-‐caracteres.php
5
Si à ses débuts les utilisateurs de Twitter se servaient de cet outil pour étayer leurs états
d’âme et raconter leur vie, les choses ont depuis beaucoup changé. L’utilisation que l’on
fait de Twitter est désormais beaucoup plus songée. À un point tel que les
communicateurs développent désormais des stratégies de réseaux sociaux à intégrer
dans les plans de communication. C’est dire leur importance sans cesse grandissante.
Cette plate-‐forme est donc devenue incontournable pour bien des professions, à
commencer par le journalisme, le marketing et les relations publiques qui ont toutes dû
apprendre à l’utiliser de manière optimale. Il serait désormais inconcevable pour
l’industrie des médias de ne pas être présente sur Twitter.
Quelques exemples du rôle que peut jouer Twitter
L’information, les photos et vidéo circulent désormais avant même que les journalistes
ne soient sur place. L’information est relayée sur les réseaux sociaux avant d’être
reprise par les médias traditionnels. Ce fut le cas lors de l’amerrissage d’un Airbus sur la
rivière Hudson en 2009. Alors qu’aucun journaliste ne se trouvait sur place à ce moment
précis, un utilisateur de Twitter, Janis Krums (@jkrums), a utilisé cette plate-‐forme pour
envoyer ce message There's a plane in the Hudson. I'm on the ferry going to pick up the
people. Crazy. Il a du même coup envoyé une photo de l’avion. Le message et la photo
ont été relayés à des milliers d’autres personnes. Les médias traditionnels ont même
utilisé cette photo pour illustrer leurs articles. Quelque trente de minutes plus tard,
l’auteur du tweet était interviewé par un réseau télévisé américain. C’est ce qu’on peut
appeler du journalisme citoyen.
6
@jkrums There's a plane in the Hudson. I'm on the ferry going to pick up the people. Crazy.
En 2009, lors des manifestations en Iran suite aux élections C’est ainsi que nous avons
appris la mort de Neda, devenue depuis symbole de ces manifestations. « La jeune fille
est décédée dans les bras de son père et surtout, devant la caméra basse résolution
d'un téléphone portable. Immédiatement, la vidéo de sa mort brutale a été postée sur
Youtube, Facebook et Twitter. Les réseaux sociaux, déjà suspendus aux lèvres de la vox
populi iranienne et de ses slogans, ont réagi de manière épidermique aux images »7.
C’est ainsi qu’apparut le slogan La révolution ne sera pas télévisée, elle sera twitterisée
« [résumant] l'opposition entre la supposée lenteur des médias traditionnels et la
réactivité d'Internet »8.
En janvier 2009, le séisme en Haïti a été une nouvelle occasion de découvrir les
possibilités qu’offrent les réseaux et médias sociaux. Peu de temps après que la terra ait
tremblé, les communications outremer avec Haïti n’étaient possibles que par Internet.
Twitter, Skype et Facebook ont été des outils qui ont permis aux journalistes et au
7 Tesquet, Olivier. « Neda, martyre 2.0 » dans L’Express, 22 juin 2009 8 Mouillard, ylvain. « Iran, la révolution Twitter ? dans Libération, 5 juin 2009
7
public d’avoir accès à l’information en temps réel. Les premières photos des décombres
ont été prises depuis des téléphones portables et relayées par les utilisateurs de
Twitter. En quelques heures, les images faisaient le tour de la planète. Le premier à
avoir envoyé un message à ce sujet et des images de la catastrophe fut l’animateur de
radio et de télévision haïtiennes, Carel Pedre (@carelpedre).
Capture d’écran du compte Twitter de Carel Pedre Source : Le monde de la photo www.lemondedelaphoto.com/Twitter-‐premiere-‐source-‐d-‐images,2882.html Dans le cas des révolutions en Tunisie et en Égypte le rôle des médias sociaux, et de
Facebook et Twitter en particulier est indéniable. Il faut toutefois se garder d’attribuer
les soulèvements populaires aux réseaux sociaux. Le jour où, à Sidi Bouzid,
Mouhammed Bouazizi a décidé de s’immoler par le feu, ce fut avant tout un geste de
désespoir. Le rôle des médias sociaux est plutôt d’avoir permis aux gens, en Tunisie
comme ailleurs, de connaître ce qui se passait alors dans ce pays, images et vidéos à
l’appui. Ce fut aussi un formidable outil de logistique et d’organisation. Twitter aura
plutôt servi comme moyen d’organisation de la révolte et non pas comme catalyseur de
la révolte populaire, comme certains voudraient bien nous le faire croire.
8
Les médias et réseaux sociaux permettent au plus grand nombre de devenir des
créateurs de contenu, d’information et de conversations. Ils peuvent participer aux
débats, échanger avec des personnes de partout sur la planète, se mobiliser, comme on
le voit actuellement avec le mouvement Occupy Wall Street.
Néanmoins, force est de constater qu’à l’heure actuelle, la majorité des utilisateurs des
réseaux sociaux utilisent ces derniers dans le but de socialiser, davantage que pour
produire et mettre en ligne du contenu. À cet effet, je me permettrai de citer à nouveau
l’étude du CEFRIO dans laquelle on retrouve les principales motivations citées par les
internautes, quant à l’utilisation qu’ils font des réseaux sociaux.
• Socialiser avec ses amis 37 % • Rétablir ou garder le contact avec d’anciens amis 25 % • Se divertir 14 % • Rechercher et partager de l’information 8 % • Afficher des photos et diffuser des vidéos 3 % • Échanger à des fins professionnelles 4 % • Partager ses centres d’intérêt et ses passions 3 % • Rencontrer de nouvelles personnes 4 %
On constate donc avec ces chiffres que la création de contenu par les internautes
demeure un phénomène marginal… pour le moment.
Twitter : désormais incontournable dans les campagnes électorales
Twitter a même investi le champ du politique! En 2008, lors de la campagne
présidentielle américaine, Obama a utilisé cette plate-‐forme pour faire connaitre sa
plate-‐forme électorale, pour amasser des dons, et pour recruter de nouveaux membres.
9
Toute une stratégie avait été déployée, augmentant la visibilité du candidat et
permettant de rejoindre et mobiliser un public plus jeune. Au lendemain de sa victoire,
il tweetait ceci : We just made history. All of this happened because you gave your time,
talent and passion. All of this happened because of you. Thanks.
Et visiblement, l’équipe d’Obama prépare déjà le terrain pour l’élection de 2012. En
effet, en juin dernier, Obama est devenu le premier président qui live-‐tweet
(l’équivalent du clavardage pour Twitter). En utilisant le mot-‐clic 9 #AskObama les
internautes ont pu poser au président diverses questions ayant trait à l’économie,
l’emploi, l’éducation, la santé, etc. Au total, ce sont près de 170 000 questions qui lui
ont été posées! On peut d’ailleurs encore s’y référer puisque le site Internet
http://askobama.twitter.com encore en ligne nous permet de visionner la vidéo où
Obama répond aux questions et lire les tweets envoyés sous le mot-‐clic.
Il semble que désormais, les campagnes politiques ne peuvent plus se passer des
réseaux sociaux. Partout, les hommes et femmes politiques tentent d’établir un
dialogue avec les électeurs. Ce fût le cas au Canada lors des dernières élections
fédérales et ce sera le cas sans aucun doute lors de la campagne présidentielle française
qui aura lieu l’an prochain. Déjà, la bataille est amorcée et les candidats cherchent à
reproduire le modèle qui a permis à Obama de gagner la faveur des Américains au point
où ces derniers l’ont élu président.
9 Mot-‐clic est la version québécoise de hashtag. Il permet de de faire du référencement dans Twitter. Sur ce sujet, on peut lire l’article de Fabien Deglise paru dans Le Devoir. Hashtag ou mot-‐clic? http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/les-‐mutations-‐tranquilles/316992/hashtag-‐ou-‐mot-‐clic
10
Sur ce thème, fort passionnant, et qui est encore à ses balbutiements, il est possible de
consulter le site Internet (français) Élus 2.0 qui recense l’utilisation d’Internet par les
personnalités politiques et son impact sur la politique. Le site dépasse les frontières
françaises et présente ce qui se passe partout dans le monde à ce sujet.
Et moi, et moi et moi!
J’ai rejoint les rangs des twittos (utilisateurs de Twitter) il y a près de deux ans
maintenant. Il est rare qu’une journée se termine sans que je n’ai consulté au moins une
à deux fois mon compte. J’avoue même avoir résisté à la vague et retardé mon entrée
dans les rangs, ne comprenant pas trop à quoi cet outil pouvait servir.
Mon utilisation a beaucoup évolué depuis mes débuts. Elle est maintenant autant
personnelle et professionnelle. Avec le temps, j’ai compris les nombreux avantages
qu’une telle présence me procurait.
Sur le plan personnel
Twitter m’a permis de connaitre des personnes avec qui je partage beaucoup d’intérêts.
Certaines personnes avec qui j’ai même traversé la frontière du monde virtuel pour les
rencontrer dans le monde réel. Je suis abonnée à des comptes très divers : des
journalistes, des organismes communautaires, des politiciens, des étudiants, des
artistes, etc. Toutes ces personnes m’alimentent au quotidien. Beaucoup d’entre elles
sont très inspirantes. Je me surprends même à demander conseil à des personnes que je
ne connais, dans les faits, pas du tout. Et beaucoup d’entre elles, très généreuses,
offrent des réponses à mes questionnements.
11
Pendant le printemps arabe, j’ai suivi avec beaucoup d’attention le cours des
événements en Égypte et en Tunisie. D’origine tunisienne, c’est avec beaucoup d’intérêt
que je me suis intéressée à ce qui se passait au pays de mes ancêtres. Ceux qui n’étaient
pas en Tunisie à ce moment pouvaient suivre, en temps réel, l’évolution de la situation.
Ce fut mon cas. J’étais littéralement branchée sur les différents mots-‐clic en lien avec ce
qui passait là-‐bas. C’est par Twitter que j’ai appris, avant même qu’aucun journal ne
dévoile l’information, que Ben Ali avait quitté le pays.
Sur le plan professionnel
Tous les matins, je me branche sur mon compte pour voir les grands titres des journaux,
pour connaitre l’actualité du moment. Twitter, c’est aussi un peu mon fil de presse. Je
vois les articles des différents médias que je consulte pour ensuite déterminer ceux que
je lirai avant de me rendre au boulot (ou sur le chemin, en utilisant mon téléphone
intelligent). J’arrive au travail avec une longueur d’avance. Je connais les sujets du jour
et j’ai jeté un œil aux communiqués émis dans les heures précédentes. C’est un outil de
veille qui m’est devenu absolument indispensable pour mon travail.
Étonnamment, je n’ai pas accès à Twitter dans le cadre de mon travail. L’organisation
pour laquelle je travaille semble bien réfractaire à autoriser les employés à naviguer sur
les réseaux sociaux, peu importe leur nature. Cela s’explique sans doute par une
méconnaissance de la chose, et par la crainte de voir les employés y perdre beaucoup
de temps. Pourtant une plate-‐forme comme Twitter, si elle est utilisée intelligemment,
peut apporter beaucoup au travail.
12
Aujourd’hui nous sommes informés en temps réel. Attendre le Téléjournal de 18 h ou La
Presse ou Le Devoir du lendemain pour se tenir informé, c’est déjà être en retard.
L’accès à Twitter nous permet d’être à l’affut, presque au moment où elle survient, de la
nouvelle. Dans une organisation publique comme la mienne, cela est très précieux. On
gagne beaucoup de temps et peut réagir rapidement pour régler une situation ou
répondre aux critiques et questions des citoyens.
J’ai aussi appris à partager des informations avec des collègues de différents
départements. Nous nous alimentons mutuellement, connaissant les préoccupations et
champs d’intérêt des uns et des autres. Cela crée une collaboration intéressante. Il y a
même quelques collègues avec qui je tweete et que je n’ai jamais rencontrés dans le
monde réel!
Twitter m’aura aussi permis de suivre, à plusieurs reprises, le mot-‐clic d’une conférence
qui m’intéresse et à laquelle je ne pouvais participer, de connaître les activités de mes
partenaires, d’être au courant de ce qui se passe ici comme ailleurs sur des sujets très
variés et liés à mon travail.
Conclusion
Nous vivons une époque formidable où le développement sans cesse continu des
médias et réseaux sociaux nous offre des occasions de devenir chaque jour plus
informés. Pour la femme curieuse que je suis, cela constitue toute une révolution.
L’information est à portée de mains. Les gens aussi. Les années à venir seront sans
13
aucun doute celles du web social. À nous maintenant d’utiliser judicieusement ces
outils, dans notre vie personnelle comme dans notre vie personnelle.
Bibliographie CEFRIO (2010). L’explosion des médias sociaux au Québec, NetTendances 2010, volume 1, numéro 1, Montréal, 18 p. Étude disponible en ligne : www.cefrio.qc.ca/fileadmin/documents/Publication/NETendances-‐Vol1-‐1.pdf Radio-‐Canada. « Personnalité de l’année 2006. « Vous », dit le Time » Article mis en ligne le 16 décembre 2006 Article disponible en ligne : www.radio-‐canada.ca/nouvelles/International/2006/12/16/010-‐time-‐personnalite-‐2006.shtml Communication 8020. D’internautes à webacteurs: le web n’appartient plus aux corporations Article disponible en ligne : www.communication-‐8020.com/blogue8020/2009/02/23/internautes-‐a-‐webacteurs-‐le-‐web-‐nappartient-‐plus-‐aux-‐corporations UNESCO. Le PIDC soutient la formation au journalisme 2.0 des professionnels des médias latino-‐américains Communiqué émis le 12 février 2010
Brousseau-‐Pouliot, Vincent. « 7,7 milliards de dollars pour 140 caractères ? « dans La Presse, 19 mars 2011 Article disponible en ligne : lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/technologie/201103/19/01-‐4381116-‐77-‐milliards-‐de-‐dollars-‐pour-‐140-‐caracteres.php Tesquet, Olivier. « Neda, martyre 2.0 » dans L’Express, 22 juin 2009 Article disponible en ligne : www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-‐orient/neda-‐martyre-‐2-‐0_769146.html Mouillard, Sylvain. « Iran, la révolution Twitter ? » dans Libération, 5 juin 2009 Article disponible en ligne : www.liberation.fr/monde/0101574203-‐iran-‐la-‐revolution-‐twitter Pour aller plus loin Blanc, Michèle. Les médias sociaux 101. Le réseau mondial des beaux-‐frères et des belles-‐sœurs, Les Éditions Logiques, Montréal, 2010 Collard, Nathalie. « L’histoire de Twitter en (un peu plus de) 140 caractères » dans La Presse, 19 mars 2011 Article disponible en ligne : technaute.cyberpresse.ca/dossiers/le-‐phenomene-‐twitter/201103/19/01-‐4381094-‐lhistoire-‐de-‐twitter-‐en-‐un-‐peu-‐plus-‐de-‐140-‐caracteres.php Lebeuf, Sophie-‐Hélène. « Twitter : micro-‐blogue, maxi-‐croissance » Article mis à jour le 23 mars 2009 Article disponible en ligne : www.radio-‐canada.ca/nouvelles/societe/2009/03/19/001-‐Twitter-‐Accueil.shtml