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UN ARC EN CIEL POUR L’OCCIDENT CHRÉTIEN RENÉ DEPESTRE DU 27 SEPTEMBRE AU 1 er OCTOBRE 2016 LA VEDETTE DU QUARTIER RITON LIEBMAN DU 13 AU 31 DÉCEMBRE 2016 PAS PLEURER LYDIE SALVAYRE DU 21 MARS AU 8 AVRIL 2017 1966-2016 : 50 ANS LE POCHE EST TOMBÉ DU CIEL ( D’AFRIQUE ) ANGLETERRE, ANGLETERRE AIAT FAYEZ DU 11 AU 29 OCTOBRE 2016 ON THE ROAD… A RODA FAWAZ DU 10 AU 28 JANVIER 2017 PÉNÉLOPE ET LES TROIS P’TITS COCHONS ECRITURE COLLECTIVE DU 18 AU 22 ET LE 28 AVRIL 2017 ET TOUJOURS LE SUD… KINSHASA, KISANGANI, PORT-AU- PRINCE VOLCAN / UNE HISTOIRE DU CLITORIS INBAL YALON DU 8 NOVEMBRE AU 3 DÉCEMBRE 2016 QUARTIER 3, DESTRUC- TION TOTALE JENNIFER HALEY DU 14 FÉVRIER AU 11 MARS 2017 TABLEAU D’UNE EXÉCUTION HOWARD BARKER DU 9 AU 27 MAI 2017 LE POCHE SUR UN PLATEAU… ( DE FROMAGE )

UN ARC EN ANGLETERRE, VOLCAN / CIEL POUR ANGLETERRE … · 2016-05-10 · tombÉ du ciel ( d’afrique ) angleterre, angleterre aiat fayez du 11 au 29 octobre 2016 on the road…

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UN ARC EN CIEL POUR L’OCCIDENT CHRÉTIENRENÉ DEPESTRE

DU 27 SEPTEMBRE AU 1er OCTOBRE 2016

LA VEDETTE DU QUARTIER RITON LIEBMAN

DU 13 AU 31 DÉCEMBRE 2016

PAS PLEURER LYDIE SALVAYRE

DU 21 MARS AU 8 AVRIL 2017

1966-2016 : 50 ANSLE POCHE EST TOMBÉ DU CIEL ( D’AFRIQUE )

ANGLETERRE, ANGLETERRE AIAT FAYEZ

DU 11 AU 29 OCTOBRE 2016

ON THE ROAD… A RODA FAWAZ

DU 10 AU 28 JANVIER 2017

PÉNÉLOPE ET LES TROIS P’TITS COCHONS ECRITURE COLLECTIVE

DU 18 AU 22 ET LE 28 AVRIL 2017

ET TOUJOURS LE SUD…KINSHASA, KISANGANI, PORT-AU-PRINCE

VOLCAN / UNE HISTOIRE DU CLITORISINBAL YALON

DU 8 NOVEMBRE AU 3 DÉCEMBRE 2016

QUARTIER 3, DESTRUC-TION TOTALEJENNIFER HALEY

DU 14 FÉVRIER AU 11 MARS 2017

TABLEAU D’UNE EXÉCUTION HOWARD BARKER

DU 9 AU 27 MAI 2017

LE POCHE SUR UN PLATEAU… ( DE FROMAGE )

QUELLE HISTOIRE !

J’écris ces lignes quelques jours après les attentats de Bruxelles, trois semaines à peine après avoir été nommé à la direction du Théâtre de Poche. Bruxelles, la Belgique se relèvent avec dignité, mais dans le trauma des lendemains de veille.

« Quel monde laisse-t-on à nos enfants ? » me demandent des parents de l’école de ma fille. L’époque est au fatalisme, j’imagine que c’est naturel. Je sens pourtant combien le fatalisme m’indigne…

Au Poche, on est plein d’espoir. À l’échelle qui est la nôtre, nous entendons contribuer à la juste évolution de notre société, et de la civilisation. Nous entendons être au moins de ce mouvement, même si nous n’en sommes qu’une des gouttes d’eau. Cette saison, nous vous donnerons à entendre les voix de ceux qui souhaitent prendre la parole et vous dire leur histoire. Avec une sincérité absolue, avec émotion, avec courage. Et souvent avec humour.

Ainsi dans les mois à venir, on croisera au Poche un irrésistible belgo-maghrebo-guinéo-libanais courant inlassablement après ses racines sans jamais les rejoindre ; un Goncourt parlant d’en-

gagement ; un passeur qui vous ouvrira la jungle de Calais ; un groupe de belges et d’haïtiens vous emmenant goûter la transe du vaudou, en vous priant de lâcher-prise… L’inénarrable Riton Liebman viendra vous parler de son désir de gloire, d’amour et de beauté, et le quatuor de comédiennes de Volcan / Une histoire du cli-toris, de droit au plaisir… Et plus tard on parlera de malbouffe, des joies des mondes virtuels, de la nécessité d’un radicalisme artistique.

Ces histoires croisent certainement les vôtres. Nous les avons choisies pour vous parce qu’elles nous semblent avoir de l’universalité ; et qu’à ce titre, elles fonctionnent comme un miroir : nous nous y reconnaissons ; on se voit bien dedans… Leurs histoires, les nôtres, les vôtres vont se rencontrer.

Bien sûr, on fera la fête souvent, parce qu’elle reste à notre sens la meilleure des thérapies ; et parce que la fête c’est fun. Et parce que le bar du Poche est top. Et que dès le printemps la terrasse est ouverte… La fête, on la fera avec la quarantaine d’artistes, de comédiens, de metteurs en scène, d’auteurs, de créateurs qui feront la saison 2016/17 du Théâtre de Poche ( la cinquantième dans le Bois de la Cambre )…

Olivier Blin, directeur du Théâtre de Poche

UN ARC EN CIEL POUR L’OCCIDENT CHRÉTIENDE RENÉ DEPESTRE

Mise en scène : Pietro Varrasso

Avec : Astrid Akay, Walline Arnoux, Gaëlle Bienaimé, Fanny Blondeau, Marie Bourrin, Sarah Guilleux, Simon Hardouin, Loïg Kervahut, Justine Lequette, Bastien Montes, Thomas Numa, Mohamed Diba, Léa Romagny, Damien Trapletti, Marthe Wetzel, Brunatche Zéphyr.

Aide au travail rythmique: Vincent Cahay

Scénographie : Olivier Wiame

DU 27 SEPTEMBRE AU 1er OCTOBRE 2016Durée : ± 1h45

ACCUEILUne production du Projet Daena en coproduction avec le Théâtre de Liège

Avec le soutien de La Chaufferie-Acte1 incubateur d’entreprises culturelles et créatives, d’Atelier Soleil ( Cap Haïtien - Haïti ), des Récréatrales ( Ougadougou - Burkina Faso ), de l’ESACT, de Théâtre&Publics

Le projet est développé dans le cadre d’un accord de coopération culturelle bilatérale entre Haïti et la Fédération Wallonie-Bruxelles ( WBI )

Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre

Texte édité chez Seghers

KEMBÉ FEM « TENIR BON » ( Créole haïtien )

Depuis quatre ans, dans une réelle immersion aux coins les plus inattendus du globe, Pietro Varrasso et une équipe de 16 artistes haïtiens, sénégalais, belges et français tentent de comprendre les rituels vaudou haïtiens. Et pour ce faire, il a fallu s’abandonner avec bienveillance, généreusement lâcher-prise, … un acte aujourd’hui peut-être aventureux…

Autour des mots du poète René Depestre, véritables plaidoyers pour l’engagement et la solidarité, ils tissent un spectacle composé notamment à partir de rituels et de chants haïtiens, cubains, chants de prisonniers afro-américains.

À la fin des années 60, ce romancier, poète et essayiste fit d’Un arc en ciel pour l’Occident chrétien un moyen de combattre le racisme dans le sud des États-Unis. Il y célébrait les dieux du vaudou, les héros des luttes négro-américaines, il y mêlait politique et érotisme, il y convoquait la traite négrière, le colonialisme, le Ku Klux Klan, le Christ, la bombe H et envers et contre tout l’amour de l’Homme pour l’Homme :

« Il n’y a de salut pour l’homme / Que dans un grand éblouissement / De l’homme par l’homme je l’affirme / Moi un nègre inconnu dans la foule / Moi un brin d’herbe solitaire / Et sauvage je le crie à mon siècle… »

ANGLETERRE, ANGLETERRE DE AIAT FAYEZ

Mise en scène : Hamadi

Avec : Soufian El Boubsi

Lumières : Frédéric Nicaise

Scénographie :

Olivier Wiame

DU 11 AU 29 OCTOBRE 2016Durée : ±1h20

CRÉATION

L’Arche Editeur est éditeur et agent théâtral du texte représenté

Le texte est à paraître

Une production du Théâtre de Poche

En partenariat avec Médecins Sans Frontières

« Pour une famille de quatre personnes, on a un passage express tout inclus. Nous, on vous trouve une voiture. On vous met dans le coffre. Mais il y a des trous pour pouvoir respirer pendant plusieurs jours, ça oui. »

L’Angleterre, c’est l’Eldorado des migrants. Ceux qui viennent de Syrie, d’Irak, de Libye, d’Érythrée ou de Somalie et qui débarquent à Calais, l’ont en visu.

Dans la « Jungle », ce grand camp-escale, Fayez nous propose le portrait d’un passeur. Il nous donne à voir sa proposition de all-inclusive où le candidat à l’exil est pris en charge dès les frontières de son pays.

Ce marchand d’espoir vend ce qu’il faut : des bouées de sauvetage, de l’eau, des examens médicaux, des bateaux de fortune, des tentes, des baskets, un coiffeur « car se couper les cheveux c’est croire au futur »….

Il y aurait 30.000 passeurs en Europe, organisés comme de véritables multinationales : des tour-opérateurs du crime, avec des correspondants sur tout l’itinéraire qui organisent les transferts de la route à la mer, de la mer au rail,… brassant en 2015 un chiffre d’affaires de 3 à 6 milliards d’euros.

Comme le théâtre de Koltès, auquel il nous ramène, les textes de Aiat Fayez expriment la tragédie du monde. Et comme les auteurs absurdes dont il pourrait se revendiquer, Fayez le fait avec dérision.

En interrogeant le commerce de la migration, il nous questionne sur ce que nous avons manqué, nous, qui brandissions, il y a peu, derrière Angela Merkel, nos panneaux « Bienvenue à Tous ». Et qui sous-traitons aujourd’hui à la Turquie la question des migrants.

VOLCAN / UNE HISTOIRE DU CLITORISDE INBAL YALON

Conception collective

Avec : Inbal Yalon, Laurent Boudin, Karine Jurquet et Laetitia Yalon

Mise en scène : Natalie Yalon

Univers sonore : Vincent Matyn

Compositeur : Laurent Boudin

Images/vidéo : Véronique Boudier

Lumières : Raphaël Rubbens

DU 8 NOVEMBRE AU 3 DÉCEMBRE 2016 Durée : ± 1h20

CRÉATION

Une coproduction du Théâtre de Poche et de l’Asbl Liola

Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre

« Ce qu’il murmure aux flancs, toutes les chairs l’entendent. À ses moindres frissons les mamelles se tendent. Et ses battements sourds mettent le corps en feu. » Pierre Louys

Trois comédiens – deux femmes, un homme – en-quêtent sur l’histoire du clitoris à travers les âges, eux-mêmes secoués par son épopée. Au gré de leur narration, le trio devient tour à tour conférencier, so-ciologue, linguiste, historien, anatomiste, récitant de poèmes, chanteur, pénitent, sorcier, … Ce faisant, il conjugue le sérieux et la gravité des informations transmises sur le clitoris avec le potentiel de joie, de légèreté et de grâce qu’un sujet comme le plaisir fé-minin comporte.

Le clitoris étant exclusivement dédié au plaisir, ce spectacle offre surtout l’occasion de témoigner et de rendre hommage à la force jubilatoire féminine ; tout en donnant des informations objectives et détaillées sur un sujet aussi méconnu qu’emblématique de la féminité.

Tenter de comprendre si le plaisir est finalement un droit, une histoire personnelle ou un devoir, est peut-être une des fonctions de Volcan / Une histoire du clitoris. Mais pas la seule fonction ; car, disait le dalaï-lama, « laisser les valeurs féminines s’épanouir dans nos sociétés permettra d’en changer les mentalités. Ce qui est essentiel pour construire une paix durable et le futur de l’humanité. »

Hommes et femmes, vos histoires de plaisir nous intéressent. Racontez-les sur notre blog. Chaque soir, les comédiens liront sur scène l’un de ces textes, anonymement. http://volcan-une-histoire-du-clitoris.over-blog.com

LA VEDETTE DU QUARTIER LA THÉRAPIE COMIQUE 1DE RITON LIEBMAN

Avec : Riton Liebman

Collaboration artistique : Jean-Michel Van Den Eeyden

Lumières : Xavier Lauwers

Scénographie : Olivier Wiame

DU 13 AU 31 DÉCEMBRE 2016Durée : ± 1h10

CRÉATION

Une coproduction du Théâtre de Poche et du Théâtre de l’Ancre

« Je vois le jour de ma mort. Je suis sur mon lit d’hô-pital. Pas de femme, pas d’enfants pour me tenir compagnie. Une infirmière entre dans la chambre. Elle se penche sur mon lit et me demande en ca-ressant ma joue avec ses cheveux blonds : Excu-sez-moi Monsieur, mais avec les collègues, on se demande : le petit garçon dans Préparez vos mou-choirs, c’était vous ? »

Riton Liebman, prix de la critique pour son Liebman Renégat, est un concentré d’humour juif et belge qui fonctionne ( donc ) à l’autodérision.

Sa quête du Graal, il l’entame à 13 ans en jouant dans Préparez vos Mouchoirs de Blier avec Dewaere et Depardieu. Son passage dans le lit de Carole Laure ( à poil ) pour les besoins du film le traumatise un peu et fait de lui la vedette des copains, du quartier, du milieu... Il quitte l’école, joue au Théâtre du Parc qu’il quitte en piquant des costumes, descend à Paris, fait des piges au Canard Enchaîné, joue des rôles d’ado, vit et sort avec des ados avec lesquels il partage des rêves de projets et – probablement – de notoriété. Il imite Johnny aux Bains Douches, fait le con, partage un sauna avec Vanessa ( Paradis ), devient boucher pour faire un boulot sérieux, dort chez Gainsbourg. Et toujours, il y a Marcel Liebman, ce père brillant, en-vahissant, aimant qui l’accompagne et Bertrand Blier, l’autre père – artistique – que Riton cherche sans cesse à atteindre.

Avec son carnet de bord, Riton nous offre autant l’his-toire d’un mec qui se prend les pieds dans les portes du paradis, que celle d’un enfant perdu dans un monde de faux-semblants.

La Vedette du quartier est le premier opus d’une sé-rie de trois, un feuilleton théâtral drolatique repris sous le titre générique de La Thérapie comique, que nous jouerons au Poche dans les trois saisons à venir….

ON THE ROAD… ADE RODA FAWAZ

Avec : Roda Fawaz

Mise en scène : Eric De Staercke, assisté de Cécile Delberghe

Regard amical : Angelo Bison

Lumières : Fred Delhaye

DU 10 AU 28 JANVIER 2017Durée : 1h25

Prolongation au Centre culturel Jacques Franck du 30/01 au 01/02/2017

CRÉATION

Une coproduction du Théâtre de Poche et du Théâtre Loyal du Trac, avec le soutien des Riches-Claires

En partenariat avec La Ligue des Droits de l’Homme

« ON ÉTAIT DES DINGUES, DES ROIS DE LA TCHACHE, LES ROIS DE LA SAPE, LES ROIS DE LA FÊTE… »

Au sens littéral, Roda est un homme du monde. D’ori-gine libanaise, il est né au Maroc, il a grandi en Gui-née, il a la nationalité belge et se revendique d’une gueule d’italien pour faciliter ses sorties en boîte. Ses racines, il leur court après sous toutes les latitudes mais elles lui filent sans cesse entre les doigts…

Immigré de la deuxième génération, c’est-à-dire, pour certains « plus vraiment comme eux », mais « pas en-core tout à fait comme nous », Roda a le cul coin-cé entre quatre cultures au moins, entre un besoin d’émancipation et la nécessité d’être de quelque part.

Avec On the Road… A, il joue l’histoire de sa vie avec humour et autodérision, incarnant à lui seul une ving-taine de personnages : ses potes Mohamed et Doro-thée, un père fantasmé, un prof de religion islamique – une vraie terreur –, ses familles d’ici et d’ailleurs,… Roda ne ressemble à personne et pourtant, chacun d’entre nous se reconnaîtra un peu en lui. Ce qui est heureux car, disait Amin Maalouf, « Si notre regard enferme les autres dans leurs plus étroites apparte-nances ; notre regard aussi peut les en libérer ».

« Roda livre une performance soufflante, sans temps mort, virevoltant entre les personnages tout en plon-geant droit dans les yeux des spectateurs. Hilarant et touchant à la fois, Roda nous rappelle qu’on est tou-jours l’étranger de quelqu’un. » Le Soir ****

QUARTIER 3, DESTRUCTION TOTALE DE JENNIFER HALEY

Traduit de l’anglais (USA) par Emmanuel GaillotMise en scène : Olivier Boudon Avec : Lise Wittamer, Stéphane Fenocchi, distribution en coursScénographie : Olivier WiameVidéo : Bruno TracqLumières : Xavier LauwersCostumes : Carine Duarte

DU 14 FÉVRIER AU 11 MARS 2017Durée : ± 1h30

CRÉATION

Ouvrage publié avec le soutien de la Maison Antoine Vitez – Centre international de la traduction théâtrale et de la Région Languedoc-Roussillon

Première mondiale au Humana Festival of New American Plays à l’Actors Theatre de Louisville

Première new yorkaise présentée au Summer Play Festival en association avec The Public Theater

Première produite à New York City par The Flea Theater Niegel Smith, Artistic Director; Carol Ostrow, Producing Director

Une production du Théâtre de Poche, avec le soutien du Centre des Arts scéniques

Texte édité en français aux Editions espaces 34

En partenariat avec les ASBL Média Animation et Action Ciné Médias Jeunes

« LE SEUL MOYEN DE SE DÉLIVRER DE LA TENTATION, C’EST D’Y CÉDER »

Oscar Wilde

Un groupe d’adolescents tente d’atteindre le dernier niveau d’un jeu vidéo ultra-violent se déroulant dans une réalité virtuelle, « Le Quartier ». L’action de ce jeu se passe dans une banlieue américaine, à l’identique de celle dans laquelle vivent réellement les joueurs. Bien entendu, ce quartier est habité par des zombies que les joueurs doivent tuer pour progresser de ni-veau en niveau…

Au fil du jeu, les maisons ressemblent de plus en plus à celles de chacun des joueurs... Étrangement, les actions des joueurs ont des conséquences dans leur vie quotidienne, qu’il s’agisse d’objets cassés ou vo-lés, d’animaux torturés ou de personnes tuées.

Chaque scène de ce thriller est cependant introduite par des « solutions du jeu » qui contribuent à rendre poreuse la frontière entre la réalité et l’univers du jeu.

Oui, ça fout les jetons…

D’autant que, ados ou adultes, parents ou non, nous nous identifierons probablement aux personnages qui traversent la vie du mieux qu’ils le peuvent. Ou aux consommateurs plus ou moins volontaires de jeux vi-déo, plus ou moins heureux de réalités alternatives…

Quartier 3, Destruction Totale est une des créations très rock du Théâtre de Poche, dans la foulée des Trainspotting et autre Chatroom. Hard ou soft ga-mer, fan de Call of Duty ou de Minecraft, ce spectacle est pour toi.

Quitte ton écran.

Rejoins-nous.

PAS PLEURER DE LYDIE SALVAYRE

Adaptation et mise en scène : Denis Laujol, assisté de Julien Jaillot

Avec : Marie-Aurore d’Awans et Malena Sardi

Création sonore : Malena Sardi

Mouvement : Claire Picard

Scénographie : Olivier Wiame

Lumières : Xavier Lauwers

DU 21 MARS AU 8 AVRIL 2017 Durée : ±1h15

CRÉATION

Une coproduction de Ad Hominem, du Théâtre de Poche et du Théâtre de Liège

Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre

Roman édité chez Seuil

« Votre lettre m’enchante. Que vous ayez le désir de monter Pas Pleurer, juste par né-cessité, m’enchante. Et que vous donniez le rôle de Montse à la femme que vous aimez m’enchante tout autant. »

Courrier de Lydie Salvayre à Denis Laujol

Pas pleurer a reçu le prix Goncourt 2014.

Il s’agit du récit par Lydie Salvayre, de l’histoire de sa mère Montserrat, – dite Montse –, plongée dans la guerre civile espagnole, à l’été 1936. Montse, qui avait quinze ans à l’époque, en a aujourd’hui nonante. Elle est en proie à de gros troubles de mémoire, et a tout oublié de sa vie, excepté cette courte période.

Devant sa fille, avec qui elle partage « une petite ani-sette » qu’on devine strictement interdite par les mé-decins, elle raconte son petit village perdu en Cata-logne. La vie n’y a pas changé depuis le Moyen-Age, rythmée par les récoltes d’olives, les fêtes de village, les mariages arrangés, son frère Joseph, fraîchement converti aux thèses anarchistes et son rival stalinien Diego, les disputes familiales, les premières tentatives de collectivisation, l’irruption de cette idée que, peut-être, tout pourrait changer… Puis la guerre et l’exil... d’Espagne vers la France…

« Pas pleurer », c’est l’injonction que répète Montse à sa petite fille serrée contre elle, sous les bombarde-ments fascistes et dans le dénuement le plus total, alors qu’elle fuit son pays, l’Espagne, qui tombe aux mains des franquistes.

« Pas pleurer », c’est aussi ce que nous dit Lydie Sal-vayre, alors que nous avons toutes les raisons de pleurer devant la bêtise humaine, aujourd’hui comme hier. Ne pas baisser les bras. Ne pas avoir peur.

PÉNÉLOPE ET LES TROIS P’TITS COCHONS ECRITURE COLLECTIVE

Avec : Simon Drahonnet, Sylvain Daï, Eugène Egle-Corlin

Créateur technique et scénographe : Cyril Aribaud

Assistant : Loïg Kervahut

Créateur sonore : Jean-Pierre Urbano

Création masques et accessoires : Marie-Claire Dardenne

Aide à la réalisation des costumes : Myriam Simenon

Du 18 au 22 et le 28 avril 2017 Durée : 1h

CRÉATION

Une coproduction de la Cie Hop Ar Noz, du Théâtre de Liège, du Théâtre de Poche et de la Province de Liège

« L’UTOPIE EST LA MATRICE DE L’HISTOIRE ET LA SŒUR JUMELLE DE LA RÉVOLTE. » José Bové / la confédération paysanne

Dans un monde paradisiaque trop loin du nôtre, tout va bien : on ne mange plus de viande, on a l’obligation de cultiver son jardin, d’avoir sa ruche personnelle, de mettre un chapeau de paille et de manger du panais trois fois par semaine.

Trois petits cochons ( et leur poule Pénélope ), cachés au fond d’un bunker, rêvent d’un retour aux « vraies valeurs » : des orgies de Coca-Cola, de hamburgers et de pizzas, de l’usage intempestif du diesel et de l’individualisme forcené… Apôtres de la malbouffe, terroristes dans l’âme, ils fomentent leur révolution….

La jeune compagnie liégeoise Hop Ar Noz nous ré-gale d’une satire désopilante sur les déviances de l’alimentation. Dans cette création originale, et dans une ambiance à la démesure de notre monde « super speedé », nos trois héros caricaturent l’empire veni-meux de la consommation dans une suite de flashs vertigineux, de morceaux de vie, de matchs ludiques, de confessions rebelles et de défis culinaires révoltés.

Et si en analysant le rapport étroit entre les animaux d’élevage et les êtres humains, en examinant les conditions de vie des poulets élevés industriellement, les hommes pouvaient y découvrir leur propre avenir ? Et si nous étions les poules de demain ?

Entre Arrabal et Ribes, Pénélope et les trois p’tits cochons s’inscrit probablement dans le registre d’un théâtre où l’on traite de l’absurdité de l’Homme. Ici avec une jouissive dérision.

TABLEAU D’UNE EXÉCUTION DE HOWARD BARKER

Traduction : Jean-Michel Déprats

Mise en scène : Emmanuel Dekoninck, assisté de Alexandre Drouet

Avec : Véronique Dumont, Itsik Elbaz, Bruno Mullenaerts, Emilie Guillaume, Laurent Bonnet, Denis Carpentier, Gaël Soudron et Myriem Akheddiou

Scénographie : Renata Gorka

DU 9 AU 27 MAI 2017Durée : ±1h30

CRÉATION

Une coproduction des Gens de bonne compagnie, du Théâtre de Poche et du Théâtre de Namur

Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre

Avec le soutien de La Marlagne

Texte édité chez Editions Théâtrales

« JE ME MÉFIE DE LA BEAUTÉ, C’EST UNE INVENTION ET UN MENSONGE. »

Galactica

Tableau d’une Exécution relate le conflit qui oppose la grande artiste peintre Galactia à ses mécènes, en place à Venise en 1571, à propos de la conception d’un tableau de la plus haute importance.

En effet, au lendemain de la bataille de Lépante, Galactia se voit confier par le Doge la réalisation d’une fresque de trente mètres célébrant la victoire des Vénitiens catholiques sur les Turcs musulmans. Cette fresque représentera la bataille dans le cœur du peuple, elle devra être, dit le Doge, « ce qui reste ».

L’enjeu est majeur ! Galactia accepte la commande et convoque les combattants mutilés comme modèles, pour être au plus près de la chair, des corps, des cris, de la douleur et de la vérité.

Une lutte implacable s’engage alors entre le Doge, re-présentant de la République, et cette artiste intransi-geante et libre. Il veut faire de cette œuvre la gloire de Venise. Son message est politique, il l’a bien précisé lors de la commande, tandis qu’elle s’acharne à ne lui servir que le bruit des hommes hachés menu…

Tableau d’une Exécution pourrait être une fresque shakespearienne sur la frontière entre l’image et le réel, ou une aventure épique qui voit la bataille sur-gir du tableau et envahir la scène. Mais c’est aussi et surtout l’histoire d’une femme qui livre un combat pour la liberté.

1966-2016 : 50 ANSLE POCHE EST TOMBÉ DU CIEL ( D’AFRIQUE )

Le Poche fêtera ses 50 ans au Bois le 17 septembre prochain, dès 17h. Autour de la rétrospective photographique de cette traversée du demi-siècle, nous vous proposons d’assister à la projection de films documentaires, à la lecture-spectacle de Délestage, un texte que nous avons commandé pour l’occasion à David-Minor Ilunga, un jeune dramaturge congolais dont, le rire, dit-on, est « celui d’une hyène qui va passer à table ».

Et dans la foulée, ce 17 septembre sera également le cadre d’une de ces fêtes dont nous avons le secret.

La présente tient lieu d’invitation.

Créé en 1951 à la chaussée d’Ixelles par Roger Do-mani, expulsé de son lieu au début des sixties pour laisser place à une galerie commerçante, hébergé quelques temps dans la petite salle du Théâtre Natio-nal de Jacques Huisman on a bien cru le Poche mort et enterré.C’était sans compter sur la pugnacité et la détermina-tion de Roger Domani et Roland Mahauden. Ils se sont rencontrés au Congo, ils en reviennent après un périple en brousse de plus de 15.000 kms pour la sélection des danseurs et musiciens du « Ballet National Folklo-rique du Congo » qui vient de représenter le Congo au « 1er Festival Mondial des Arts Nègres » à Dakar en avril 66. De retour à Bruxelles, ils vont ressusciter le Poche.La mère de Mahauden gère le « Chalet du Gymnase » une taverne et une patinoire au cœur du Bois de la Cambre. A l’arrière de l’établissement un hangar abrite des pistes de pétanque. En un temps record et avec des moyens plus que limités le Poche renaît de ses cendres sur la terre battue.Mahauden, Domani ( ici en terrassiers ) et les artistes qu’ils ont convoqués mettent la main à la pâte pour aménager un théâtre de 230 places... Le théâtre, construit autour d’un âtre et d’un bar, est fantasti-quement chaleureux, la programmation de Domani réussit la gageure d’être pointue et rassembleuse. Do-mani, puis Mahauden qui lui succédera à la direction du lieu, révèlent une série d’auteurs, de metteurs en scène, de comédiens et adoptent des choix souvent visionnaires. Des choix parfois très en avance sur leur époque : « certaines fois, on a tort d’avoir raison trop tôt, confessait Domani ».Le théâtre, tel qu’on le connaît aujourd’hui, sera, lui, reconstruit en 1998.

ET TOUJOURS LE SUD…KINSHASA, KISANGANI, PORT-AU-PRINCE

Le Poche met en place son premier cycle de ciné théâtre en RD Congo à Kinshasa, à Kisangani ( et où on voudra ).

Pour rompre l’isolement des artistes congolais, et des amateurs de théâtre, peu gâtés en matière de représentations théâtrales internationales, le Poche organise la projection de l’enregistrement d’une vingtaine de spectacles créés ces deux dernières saisons dans les théâtres bruxellois et wallons. Ces projections seront commentées par des artistes et pédagogues congolais ou étrangers. Nous serons bien entendu très attentifs à la diversité de cette programmation : l’ensemble des théâtres doit être représenté, tous les genres théâtraux doivent être montrés…

Convaincu que coopérer artistiquement avec les pays du Sud n’a de sens que dans la pérennité et le dé-veloppement des projets, le Théâtre de Poche, outre sa participation active à deux importants Festivals à Kinshasa et Kisangani, ouvre cette saison encore deux nouveaux chantiers au Congo.

Dans un premier temps, nous créerons à Bruxelles et en RDC le texte d’un dramaturge congolais plus que prometteur David-Minor Ilunga, dans la mise en scène de Roland Mahauden. Son Délestage oscille sans cesse entre stand-up et théâtre, les répliques déferlent tantôt rageuses, tantôt empreintes de mé-lancolie. Avec en vrac : la Cour pénale de La Haye, les migrants musulmans en Union Europaïenne, les dé-lestages, le terrorisme, les pasteurs auto-proclamés, les Oscars à Hollywood-bananias, à Nollywood, au nom du coltan, du coltan et du coltan, les schtroum-pfs ( casques bleus ) à la maternelle, le prophète Kin-bamgu versus Nyarkos le prophète de la sape, la ru-mba des kalachs et le ndombolo-couper-décaler des élections libres, démoncratiques et trans-apparentes, la champion’s league des paradis fiscaux, Flaurent Ibenge le coach congolais des résultats et pourquoi y a toujours pas de nègres chez les anges du Bon Dieu... Les mots d’Ilunga percutent nos consciences tout en nous arrachant des rires surpris.

Ces deux projets sont mis en place dans un partena-riat étroit avec la Fédération Wallonie-Bruxelles Inter-national ( WBI ), le Tarmac des Auteurs ( Kinshasa ) et le groupe Taccems ( Kisangani )…

QUEL ABONNEMENT !

POURQUOI CHOISIR LA FORMULE ABONNEMENT ? • Pour faire du Poche votre deuxième maison.

Car le Poche ce n’est pas seulement un lieu de spectacle. C’est aussi un foyer où, nos fêtes, nos débats enflammés et nos discus-sions intimes au coin du feu, vous réchauf-feront.

• Pour jouir de la programmation et vous laisser surprendre.

• Parce que cela vous fait une économie de ouf !

• Pour entrer dans l’Histoire… Le Poche ça va vous changer c’est sûr, on

n’en ressort jamais tout à fait pareil.

ABONNEZ-VOUS, NOUS ALLONS ALLUMER VOS SOIRÉES.

5 OU 9 SPECTACLES AU CHOIX• Une formule simple et non nominative• L’abonnement vous donne accès à 5 ou 9

spectacles au choix parmi 9 propositions. • Vous êtes tenus au courant de toutes les fêtes,

barbecues, expos, lectures, rencontres, dé-bats... du Poche.

• Nous vous offrons l’affiche de chacun de nos spectacles.

• Réservez vos places quand vous le désirez.

LE POCHE SUR UN PLATEAU… DE FROMAGEOn se tape l’incruste dans votre salon, poussez les meubles, on arrive…(C’est nouveau, c’est marrant et puis ça rapproche…)

Que diriez-vous d’une présentation conviviale des spectacles de la saison, à la maison, rien que pour vous et vos amis, autour d’un plateau de fromage ? Directeur artistique, attachée de presse, chargé de com’, artistes … L’équipe du Poche désire vous ren-contrer !

Décidez d’une date et d’un lieu. A midi au boulot, le soir pour l’apéro, dans votre salon ou au jardin...

Nous, on vous raconte notre saison, on vous promet des histoires.

Des histoires pour rire de nous-mêmes, des histoires pour mieux se connaître, des histoires qui donnent du courage, qui donnent à rêver, des histoires sen-suelles, des histoires qui peuvent influencer notre per-ception du monde ou donner envie de le réinventer, ...

Vous invitez vos amis (entre 10 et 20 personnes). Nous amenons le fromage, vous amenez le vin ; et nous tentons de faire de vous nos abonnés.

Des infos ? 02/647.27.26.

Nombre de spectacles

Catégorie PrixPrix par place

avec ABO

Prix par place

sans ABO

Votre avantage

Avant le 30 juin 2016

9-26 65 € 7,2 € 12 € -40 % 60 €

Senior 75 € 8,3 € 15 € -45 % 70 €

+26 85 € 9,4 € 18 € -48 % 80 €

5-26 45 €    9 € 12 € -25 % 40 €

Senior 55 € 11 € 15 € -27 % 50 €

+26 65 € 13 € 18 € -28 % 60 €

Demandez votre bon au guichet du théâtre et recevez, avant le repas, votre apéritif maison.

HORAIRES :

Spectacle à 20h30Bar et guichet accessibles à partir de 19h30

Relâche les dimanches et lundisNuméro de compte : BE97 5230 8020 6749

© Photos ( dans l’ordre d’apparition ) : Lou Hérion, Agence France Presse, Adeline Liebman, Ecole Saint-Vincent de Paul de Forest, Juan Guzman / SIPA / EFE, Gabriel Renard, Artemisia Gentileschi « Judith décapitant Holopherne », Tarmac des auteurs Kinshasa, Jean Guyaux

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