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Octobre 2014 Un Art Connu de TION ART LTURE ature et d’art INE, 11) EI-

Un Art Connu de

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Page 1: Un Art Connu de

Octobre 2014

Un Art

Connu de

COLLECTION ART

ET CULTURE

L’illustration du quotidien sociétaire par des œuvres de littérature et d’art

PRÉSENCE AFRICAINE,

11)

: NEI-

Page 2: Un Art Connu de

vous

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La littérature, plus proche de

BIBLIOTHÈQUE ÉLECTRONIQUE

NDRE LA PLATEFORME ADOLITTES

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Page 3: Un Art Connu de

UNARTCONNUDETOUS

Couverture de la

revue italienne

Poesia.La poésie est une combinaison de mots envoûtante. C’est pour certain un don céleste, une façon de sublimer la vie, de rendre les choses plus belles. Selon

Théophile Gautier, la poésie allie « des mots rayonnants, des mots de lumière, avec un rythme et une musique ». Elle ne peut pas forcément se comprendre mais doit se ressentir. Elle est éternelle et multiple et n’a jamais fini de s’inventer.

RESSENTIR LA POÉSIE Le langage poétique n’est pas seulement là pour faire passer un message mais également pour faire ressentir au lecteur quelque chose de l’ordre de l’invisible, du sensible. Écrire devient une libération des émotions. Le poète fait appel au sensoriel (à la vision, au toucher, à l’ouïe, au goût, à l’odorat).

LES MOTS COMME OUTILS La poésie est un subtil mélange entre des rythmes, des sons et des images. Avec ces outils que sont les mots, le poète cherche à donner un souffle nouveau au langage.

THÈMES POÉTIQUES La poésie a également des thèmes de prédilection, ceux qui font appel aux sentiments. Ainsi l’amour, la souffrance, la contemplation — au sens religieux ou amoureux — la mort, la nature, etc. reviennent sans cesse hanter les poètes.

Page 4: Un Art Connu de

LIRE LA POÉSIE Dans la poésie, on ne peut différencier le sens de la forme. On n’a pas d’autre plaisir que celui du texte. Il faut donc se laisser porter par la poésie, la lire et faire place aux mots, aux rythmes, aux figures, etc. Signalons, en dernier lieu, qu'on appelle parfois un texte poétique une « poésie » : c'est un emploi impropre, le texte poétique étant un « poème ».

Puisque l'Homme vit toute expérience à travers le langage, puisqu'il est Homme par le langage, la poésie est un moyen pour lui de mieux comprendre, en l'exprimant, son rapport au monde mais aussi de rendre compte au plus juste de son expérience (sensible, intellectuelle, etc.) dans ce qu'elle a d'irréductiblement particulier. Grâce à ce langage intime, qui lui est tout à fait propre, le poète parvient paradoxalement à exprimer la vérité de l'humaine condition, et c'est en cela qu'il touche la sensibilité de ses lecteurs. Ainsi, même si, comme le dit Baudelaire, « la poésie n'a pas d'autre but qu'elle-même », elle n'est pas une activité futile, mais bel et bien une expérience fondamentale de liberté. La poésie devient ainsi un moyen de partage, de communication avec le sens universel. ……………………………………………

« La poésie n’est pas un ornement, elle est un instrument »

VICTOR HUGO

Si pour certains critiques la poésie est une trousse à l’esthétique à

l’instar de Jean Tardieu qui disait que le poème est dans toute sa

dimension un tableau sur lequel l’on peint avec les couleurs les plus

belles, pour d’autres, elle doit avoir une portée générale, une valeur

globalisante où l’esthétique n’est pas exclue. Il en est ainsi pour 3

Page 5: Un Art Connu de

VICTOR HUGO pour qui la poésie n’est pas un ornement, mais un

instrument.

En d’autres termes la poésie doit permettre de véhiculer un

message, de s’exprimer.

Alors en quoi la poésie privilégie-t-elle le message ?

. La poésie est l’expression du vécu quotidien des peuples. Elle doit

donc s’inscrire dans la réalité.

En premier lieu, le poète est un éveilleur de conscience dans la

mesure où il dévoile la réalité. Il joue un rôle de voyant pour ses

frères aveugles.

« Mélancolie » de Victor Hugo, où il dénonce une réalité

insupportable ; l’exploitation des enfants dans les fabriques.

« Liberté » de David Diop extrait de Coup de pilon où il dénoncde la

tyrannie, Dans la même veine que « Gorgée de sang » de Kadima N.

« Il sont venus ce soir » extrait de Pigments de Léon Gontran Damas.

Ensuite, la poésie est un moyen de connaissance. Elle apprend à

mieux connaître son univers : « Tableaux parisiens » de Charles

Baudelaire.

« Village » de julien n’gure Aka extrait de Libre expression.

« Refrain sous le sahel » de Pacéré Titinga

« Afrique »-(Coup de Pilon) de David Diop

Enfin, la poésie est vue comme l’expression des sentiments

personnels.

La poésie exalte les sentiments de liberté :

« L’albatros » de Charles Baudelaire

« Réconciliation »-Libre expression- Yves Stanislas Mossan

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La poésie exalte les sentiments d’amour :

« A marie » de Ronsard

« A l’ivresse du lait de sa bouche »- Yves Stanislas Mossan

«A ma mère » de Camara Laye.

« Femme noire »-Chants d’ombre de Léopold Sédar Senghor.

La poésie exalte les sentiments de joie :

« Joal » de Senghor.

« Souvenirs »- Libre expression

« Danse au clair de lune »-Libre expression

Nous voyons ici que la poésie privilégie le message ; est une arme de

combat qui sert à dénoncer.

LA POÉSIE PEUT-ELLE SE DÉPARTIR, IGNORER LE BEAU ?

. La poésie est le temple du beau.

Elle nous montre par écrit l’image de nouveaux horizons au point de nous

évader.

« Invitation au voyage » de Charles Baudelaire.

Elle est conçue comme art du langage par la recherche de toutes les

ressources de la langue (L’usage du lexique, les harmonies imitatives, les

rimes, les chansons d’amour…), par la fonction poétique du langage ;

Chant de l’âme.

Il est clair que la réalité peut ne pas être attrayante. Cependant elle peut

accéder à la beauté grâce au travail poétique.

-L’usage du néologisme comme le fait Ronsard pratiquait déjà le

néologisme : dans le vers « Un Christ empistolé, tout noirci de fumée »,

l'adjectif « empistolé » est une invention.

Page 7: Un Art Connu de

AU CŒUR DE L’ŒUVRE

-L’usage de figures de rhétoriques dans le poème. En effet les figures de construction (voir rhétorique, figures de) peuvent servir à rendre aux mots usés leur éclat premier : dans le vers célèbre « Vêtu de probité candide et de lin blanc », extrait de « Booz endormi » de Victor Hugo, le zeugme est la figure de construction qui permet d'associer « probité » et « lin » et de donner au premier terme (abstrait et banal) la blancheur et la pureté du second.

-l’initiation de l’Alexandrin ( vers composé de douze syllabes) dans « Mélancolia » de Victor Hugo,

« Harmonie du soir »-les fleures du mal de Charles Baudelaire.

les Misérables de Victor Hugo Les Misérables est le titre d’un roman de Victor Hugo publié en 1862. 7

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Après 19 années passées au bagne, Jean Valjean dirige une entreprise prospère. Il promet à Fantine, une des ses ouvrières, de prendre soin de sa fille Cosette. Traqué par l’inspecteur Javert qui a reconnu l’ancien bagnard et le considère comme un éternel criminel, Jean Valjean est arrêté à nouveau mais parvient à s’évader. Il arrache Cosette à sa famille d’accueil, les Thénardier, qui la martyrisent, et se réfugie avec elle dans un couvent. Les années passent et tous les personnages se retrouvent à Paris. Les Thénardier s’y sont installés avec leurs filles et leur fils Gavroche. Jean Valjean, toujours poursuivi par Javert, y élève Cosette, qui est amoureuse d’un jeune homme, Marius. Alors qu’éclatent des émeutes populaires, le destin des personnages se joue sur les barricades. Jean Valjean sauve la vie de Marius et de Javert, qui se suicide, bouleversé d’avoir été secouru par un ancien bagnard. Le petit Gavroche tombe sous les balles en chantant. Après le mariage de Cosette et de Marius, Jean Valjean sombre dans la solitude, hanté par la misère qui l’a accompagné toute sa vie. Il meurt en paix, après avoir revu sa fille adoptive une dernière fois. L’histoire des personnages des Misérables est indissociable du contexte historique. Le roman débute en 1815, année de la bataille de Waterloo, longuement évoquée par Victor Hugo, et s’achève peu après les émeutes parisiennes de 1832. La France est à l’aube d’une première révolution industrielle et la population pauvre commence à quitter la campagne pour s’entasser dans les villes, où elle vit dans des conditions déplorables. Dans les Misérables, Victor Hugo décrit cette misère et analyse les raisons sociales et politiques qui ont conduit à cette situation. L’œuvre s’articule autour du personnage de Jean Valjean. Ancien forçat sauvé de la déchéance par un évêque, il est la preuve que l’homme peut racheter ses erreurs par la bonté et l’amour de son prochain. Face à lui, l’inspecteur Javert symbolise l’implacable acharnement de l’appareil judiciaire. Autour d’eux gravitent des personnages inoubliables,

Page 9: Un Art Connu de

qui explorent toutes les facettes de l’âme humaine :

1. Cosette, l’enfant martyr ; 2. les Thénardier, famille tyrannique et malhonnête ; 3. Gavroche, gamin vif et débrouillard.

Cette œuvre très riche, à la fois roman historique, roman social et grande « épopée du peuple », a connu à sa sortie un succès énorme. Elle a depuis inspiré de nombreuses adaptations cinématographiques.

……………………………………………

Éthiopiques [Léopold Sédar Senghor], recueil de poèmes de Léopold Sédar Senghor, publié en 1956.

Après Hosties noires (1948), qui évoque les tirailleurs sénégalais durant la Seconde Guerre mondiale, c’est le retour du poète sénégalais dans l’Afrique de son enfance, et la découverte à Harlem, où il s’est rendu, du « grand sommeil nègre ».

La négritude, un concept élaboré en Europe à partir de la rencontre de Senghor et d’Aimé Césaire, laisse ici la parole à l’Afrique, à son

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Page 10: Un Art Connu de

passé et à son aspiration à l’indépendance. En effet, 1956 marque la grande émergence du tiers-monde (conférence de Bandung, 1955) et la loi-cadre préparant les colonies françaises à l’autonomie. Les problèmes des écrivains africains de langue française ne sont plus ceux des Caraïbes (Une vie de boy, de Ferdinand Oyono, 1956 ; le Docker noir, de Sembène Ousmane, 1956), et la revue Présence africaine a recentré le monde littéraire sur l’Afrique subsaharienne (Premier congrès des écrivains et artistes noirs à la Sorbonne en 1956).

Éthiopiques, c’est le retour d’un exilé vers une terre en devenir après deux décennies d’un exil européen marqué par le surréalisme, l’École normale supérieure et une captivité en Allemagne. C’est la redécouverte des « peurs primaires surgies des entrailles d’ancêtres », du Congo « reine de l’Afrique indomptée », de la faune, des sons et des odeurs de la nuit africaine. C’est aussi celle du grand ancêtre civilisateur et fondateur d’empire (celui du Ghana) mémoire et modèle de l’Afrique nouvelle : « Kaya Magan je suis ! la personne première / Roi de la nuit noire de la nuit d’argent, Roi de la nuit de verre. ». Senghor fait suivre ses poèmes d’une postface (« Comment les lamantins vont boire à la source ») pour répondre à des détracteurs reprochant aux « poètes nègres » d’imiter les grands poètes nationaux déjà bien établis. Retournant le reproche, il leur fait remarquer par exemple, que pour l’écrivain Jean Guéhenno, les textes de la cosmogonie dogon « ne sont pas sans analogie avec les poèmes de M. Claudel ou de M. Alexis Léger [Saint-John Perse] ». Car pour Senghor, qui s’est toujours attaché à montrer la fraternité des cultures, « [le] pouvoir du verbe apparaît déjà […] dans les langues négro-africaines, où presque tous les mots sont descriptifs, […]. Le mot y est plus qu’image, il est image analogique sans même le recours de la métaphore et de la comparaison. Il suffit de nommer la chose pour qu’apparaisse le sens sous le signe. Car tout est signe et sens en même temps pour les Négro-Africains. »

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PRÉSENCE AFRICAINE

De l’aspiration à l’inspiration : Un exemple de volonté manifeste pour les jeunes Africains d’Aujourd’hui.

LaRevuePrésenceAfricaineAlioune Diop, jeune intellectuel Sénégalais, prépare dès 1941 ce qui sera l’œuvre de

sa vie : Présence Africaine. Homme de culture et homme de dialogue avant tout, il

rassemble, pendant cette période de triomphe de l’hitlérisme, des amis fidèles, des

compagnons de lutte.

La Deuxième Guerre mondiale s’achève, et en 1945, au moment où mûrit à Paris l’idée d’une « présence africaine » affirmée, ce sera le Congrès Panafricain de Manchester qu’Alioune Diop évoquera plus tard en ces mots : « Le Panafricanisme hérité des militants noirs américains et antillais battait son plein, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, et 1945 voyait se dérouler le Congrès Panafricain avec Williams Du Bois, Kwame Nkrumah, George Padmore, Jomo Kenyatta et d’autres. L’idée d’un rassemblement d’hommes noirs issus de toutes les zones du monde n’était donc pas nouvelle »

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Page 12: Un Art Connu de

Le premier numéro donne le ton

En fondant au mois de novembre 1947 la Revue Présence Africaine, Alioune Diop s’inscrivait dans cette longue chaîne « d’identités remarquables » qui marque l’histoire de l’émancipation des peuples noirs.

L’éditorial du premier numéro de la Revue donne le ton. Alioune Diop choisit pour son intitulé le proverbe toucouleur, Niam n’goura – Niam n’goura vana niam m’paya,

littéralement, « Mange pour que tu vives, ce n’est pas mange pour que tu engraisses ». La Revue est à pied d’œuvre pour redonner à la culture africaine sa place dans le concert des nations.

Pour la première fois, l’Afrique Noire et le monde noir dans son entier s’expriment dans une revue de large audience. Cette période, qui produit sept numéros, entre 1947 et 1949, est la représentation du courage qu’implique tout prise de conscience et d’affirmation de soi ainsi que de la générosité qui préside à tout volonté de dialogue, de conversation entre « hommes libres ».

Des collaborateurs prestigieux

En 1947, dans un paris encore plein de l’excitation du grand réveil de la Libération, mais démuni au possible, prétendre fonder une revue mensuelle sans disposer de grands moyens matériels tenait quelque peu de la gageure. L’idée de Présence Africaine, le projet d’une revue ouverte à la collaboration de tous les hommes de bonne volonté, susceptibles d’aider à définir son originalité et de hâter son insertion dans le monde moderne, cette idée avait retenu l’attention des plus lucides, des plus attentifs aux mouvements de pensée issus

Page 13: Un Art Connu de

de la grande crise de 1939-1945. Ce furent entre autres, André Gide, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Emmanuel Mounier, Michel Leiris ; Alioune Diop réunissait ces écrivains et penseurs auxquels s’ajoutaient des personnalités comme Richard Wright, Léopold Sédar Senghor… Il importait que la Revue ne s’enfermât pas dans une attitude sectaire, il ne fallait pas qu’une idéologie quelconque restreignît son audience.

Présence Africaine- une tribune, un mouvement, un réseau -

Du 10 novembre 2009 au dimanche 31 janvier 2010, le musée du Quai Branly a organisé une exposition autour de la Revue. Cette exposition présentait de nombreux ouvrages et documents d’archives, des photographies et quelques objets. Des enregistrements sonores et audiovisuels occupaient également une place importante : documents d’époque et interviews spécialement réalisés pour cette exposition ponctuaient le

parcours.

Il s’agissait de donner à voir l’émergence et l’influence d’un mouvement, d’une tribune pour la pensée et les revendications du monde noir à une époque où la majeure partie de l’occident en avait une vision déformée, voire dépréciatrice.

DOSSIER COMPLET DE L'EXPOSITION

- Parcours de l’exposition -

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L’exposition présentait 4 sections, précédées d’une séquence introductive.

Ouverture de l’exposition

C’est un objet Dogon qui se trouve être le symbole de la revue, et qui fait l’ouverture de l’exposition. Il s’agit de présenter succinctement la revue et la maison d’édition Présence Africaine, et de rappeler la pertinence d’une telle exposition aujourd’hui. Des interviews de personnalités phares du mouvement sont diffusées.

Section 1 : L’Atlantique noir du panafricanisme à la négritude

La revue Présence Africaine est l’héritière d’une

part d’une « presse noire » qui existait en France

dans les années 1920-1930, et d’autre part, d’un

mouvement politique et culturel international.

Quatre grands ensembles sont distingués dans cette séquence, présentant à la fois la vie culturelle, politique et intellectuelle parisienne liée à la « vogue nègre » et le caractère international des débats :

· les influences des Noirs Américains et des intellectuels d'Haïti 12

Page 15: Un Art Connu de

· Paulette Nardal et son salon littéraire · les militants pour l’égalité des droits, contre le colonialisme et

contre la ségrégation · la Négritude

Cette section présente essentiellement des documents d’archives, notamment des exemplaires inédits de la presse noire engagée

d’entre deux guerres, ainsi que de la Revue du monde noir de Paulette Nardal.

Section 2 : la revue et la maison d’édition Présence Africaine : un projet, des engagements

Cette séquence présente quels étaient le projet et les engagements de Présence Africaine et comment son fondateur, Alioune Diop, a réussi à fédérer tous les acteurs des diasporas noires.

Présence Africaine a publié tous les grands textes de Césaire ; elle a participé à la diffusion, par une traduction anglaise, du texte sur la négritude de Jean-Paul Sartre « Orphée Noir » (1948), et a également édité le célèbre ouvrage de Cheik Anta Diop, Nations nègres et cultures (1954).

Deux grands ensembles sont distingués dans cette séquence :

· création de la revue : « N'iam goura ou raison d'être de Présence Africaine »

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· les engagements éditoriaux : de l’inventaire des cultures noires à l’anticolonialisme

Cette section présentera entre autres d’exceptionnels documents manuscrits de Sartre et de Breton, ainsi que des photos originales d’Alfred Metraux. De grands mouvements et figures de l’histoire et de la culture noire seront évoqués, tels que les Black Panthers ou Malcolm X.

Section 3 :1956-1959 : les intellectuels noirs débattent. Les congrès des artistes et écrivains noirs (Paris Sorbonne, 1956 – Rome, 1959)

Deux congrès des artistes noirs ont été organisés par Présence Africaine : les deux manifestations de 1956 et 1959 ont en effet été essentiellement initiées et organisées par Alioune Diop qui a tenté d’appliquer, dans la pratique, les principes développés dans ses engagements éditoriaux.

L’objectif de ces congrès, qui se déroulent aux moments de la colonisation, de la Guerre froide, de l’apartheid et de la ségrégation raciale aux Etats-Unis, était de faire un inventaire et un état des lieux de la culture en Afrique, de réfléchir à la situation des noirs dans le monde. Cette séquence est ainsi l’occasion d’évoquer les débats qui animaient le monde littéraire et intellectuel noir des années 1950-1960.

Des exemplaires originaux des affiches réalisées par Picasso pour les deux congrès, des photographies et des enregistrements audio inédits illustrent cette section.

Page 17: Un Art Connu de

Section 4 : Dakar 1966 : les arts d’Afrique en Afrique

En organisant les deux congrès, Présence Africaine a offert une tribune aux intellectuels et aux écrivains de la diaspora noire. En initiant et en participant activement à l’organisation du Premier festival mondial des arts nègres (Dakar, 1966), Présence Africainepoursuit son travail de valorisation de la richesse et de la diversité des pratiques

artistiques des Africains mais aussi de la diaspora.

Ce festival est le premier grand évènement culturel organisé en Afrique par un jeune Etat africain indépendant. Cet évènement fut donc aussi un enjeu politique fort pour Léopold Lédar Senghor, président de la jeune république du Sénégal.

Trois grands ensembles sont distingués dans cette séquence :

· organisation à Dakar du Premier festival mondial des arts nègres (avril 1966)

· les évènements multiples lors du festival · exposition sur « l'art nègre » : de Dakar (avril 1966) à Paris (Grand

Palais, juin 1966)

Dans cette section, outre les affiches et programmes d’époque, sont présentés une partie des objets exposés à Dakar lors de l’exposition de 1966. Une installation vidéo donne en outre un aperçu de la richesse des arts vivants lors du festival.

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Page 18: Un Art Connu de

DANS LES COULISSES DE L’EDITION

Nouvelles Editions Ivoiriennes La référence Africaine pour votre culture et votre formation

LITTÉRATURE GÉNÉRALE

POÉSIE

Page 19: Un Art Connu de

JOSEPH ANOUMA

L'ÉLYTRE INCENDIAIRE

1997 - 11 x 17,5 cm - 88 p. ISBN : 2-910190-89-7

Long poème au souffle épique exhortant à la lutte

de libération. L'élytre incendiaire est un insecte

symbolisant les forces maléfiques qui, dans un

pays paisible et abondant, ont apporté la misère

et les maladies (kwashiorkor), rendant esclaves

ses habitants, et détruit l'âme de ce peuple. Faut-

il se résigner? Le poète dit non! Et il propose les

voies et les moyens de la lutte. Ce poème

révolutionnaire, tissé avec un beau langage fait de

l'auteur un des plus grands poètes de l'Afrique.

MARIA SALAMONE

POUR UN CHANT DE VIE

1997 - 11 x 17,5 cm - 88 p. ISBN : 2-84487-015-5

Maria Salamone, poètesse italo-française, orfèvre

des mots, écoute la vie en musique et l'écrit en

poésie. Avec des mots, rien que des mots, elle

tresse une couronne de tendresse, de sensibilité,

d'émotion et d'évasion pour tous les âges et tous les

continents.

Avec ce Chant de vie, elle a déjà fait le tour du

monde, elle est allée à la conquête du coeur de

l'homme.

Page 20: Un Art Connu de

KOTCHY BARTHÉLÉMY

LA CORRESPONDANCE DES ARTS DANS LA POÉSIE DE SENGHOR

2000 - 13,5 x 21 cm - 64 p ISBN : 2-84487-107-0

L'auteur démontre que la poésie senghorienne embrasse l'art dans sa diversité ; ce qui fait de Senghor un musicien, un peintre... bref un artiste au sens plein du terme qui ne se départit jamais de sa culture de base.

GNALÉGA RÉNÉ LA COHÉRENCE DE L'OEUVRE POÉTIQUE DE LÉOPOLD SÉDAR

SENGHOR 2000 - 13,5 x 21 cm - 112 p ISBN : 2-84487-106-2

Cet essai porté par l'écriture entraînante et

savoureuse d'un jeune universitaire est enrichi

d'une étude mettant en relation le poète

président Senghor et Houphouët-Boigny d'un

côté et le premier av César de l'autre

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Page 21: Un Art Connu de

LIVRE D’OR – SOCIÉTÉ

« ACHETEZ UN PRODUIT AVEC L’ÉQUIPE ADOLITTES»

Abidjan : JEAN ROGER ATELAN

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DESIRE KOUASSI M. (42745735)

Page 22: Un Art Connu de

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Titre : Sujet : Auteur : ETSWALKER Mots clés : Commentaires : Date de création : 16/08/2014 09:06:00 N° de révision : 37 Dernier enregistr. le : 23/08/2014 07:48:00 Dernier enregistrement par : ETSWALKER Temps total d'édition : 482 Minutes Dernière impression sur : 23/08/2014 08:58:00 Tel qu'à la dernière impression Nombre de pages : 21 Nombre de mots : 3 695 (approx.) Nombre de caractères : 20 326 (approx.)