UN COURS EN MIRACLES VERSION INTEGRALE PRÉFACE TEXTE LIVRE D'EXERCICES POUR ÉTUDIANTS MANUEL POUR ENSEIGNANTS CLARIFICATION DES TERMES ÉDITIONS DU ROSEAU
1. UN COURS EN MIRACLES VERSION INTEGRALE PRFACE TEXTE LIVRE
D'EXERCICES POUR TUDIANTS MANUEL POUR ENSEIGNANTS CLARIFICATION DES
TERMES DITIONS DU ROSEAU
2. Traduit de l'anglais par Denis Ouellet en collaboration avec
Franchita Cattani Les Foundation for Inner Peace et Foundation for
A Course in Miracles ainsi que les traducteurs du prsent ouvrage
tiennent exprimer toute leur gratitude Madame Jacqueline Meyrieux
pour son travail et son dvouement. Titre original : A Course in
Miracles publi en 1975 par : The Foundation for Inner Peace P.O.
Box 598 Mill Valley, CA 94942, USA www.acim.org Copyright 1992,
Second Edition, Foundation for A Course in Miracles. Portions also
independently copyrighted. Copyright 2005 Foundation for A Course
in Miracles, pour la traduction franaise approuve par : Dr Kenneth
Wapnick, Foundation for A Course in Miracles Dr William W. Whitson,
Foundation for Inner Peace ISBN 2-89466-104-5 Tous droits de
traduction, de reproduction et d'adaptation rservs pour tous pays.
Aucune partie de ce livre ne peut tre reproduite ni retransmise
sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit : lectronique,
mcanique, incluant vido, photocopie ou tout systme de saisie
d'information, sans l'au- torisation du dtenteur du copyright. Pour
plus d'information, communiquer avec la Foundation for A Course in
Miracles, 41397, Buecking Drive, Temecula, CA 92590, USA.
www.facim.org Dpt lgal : Bibliothque nationale du Qubec, 2005
Bibliothque nationale du Canada, 2005 Distribution : Diffusion
Raffin 29, rue Royal Le Gardeur (Qubec) J5Z 4Z3 Courriel :
[email protected] Site Internet : http : //www.roseau.ca
Imprim au Canada
3. AVANT-PROPOS La Foundation for Inner Peace a adopt le
principe voulant qu'une traduction d'Un cours en miracles doit tre
aussi prs que possible de l'original anglais. Les traducteurs d'Un
cours en miracles ont deux dfis relever. Ils doivent d'abord
matriser le Cours en anglais, leur langue seconde. Ensuite il leur
faut trans- poser leur comprhension dans leur langue premire,
processus charg de tous les problmes qui viennent de jeter un pont
entre deux cultures. Ils doivent surmonter ces deux dfis sans
perdre la signification et les subtilits du systme de pense du
Cours. Nous avons adopt des critres rigoureux dans la slection et
la supervision des traducteurs. En effet, il nous a souvent fallu
des annes pour choisir une quipe de traducteurs comptents; quipe
normalement constitue d'un traducteur principal, de plusieurs
lecteurs et d'un rviseur. Certaines traductions se sont chelon- nes
sur plus de dix ans, avec un changement d'quipe en cours de route
et plusieurs rvisions de faon saisir l'esprit et la signi- fication
d'Un cours en miracles dans la langue cible. Pour atteindre ces
hauts critres, nous avons adopt les lignes directrices suivantes :
1) Notre premire rgle est : Rester fidle au sens prcis de chaque
phrase dans Un cours en miracles. Comme le dit le Cours : ...un bon
traducteur, bien qu'il doive changer la forme de ce qu'il traduit,
ne change jamais la signification. De fait, son seul but est de
changer la forme de faon conserver la si- gnification originale
(Texte, p. 123). Par consquent, chaque fois qu'il y a choisir entre
prserver la signification du texte anglais et une traduction plus
littraire ou potique, le premier parti est toujours prfr. De
grandes portions d'Un cours en miracles (dont tout le Livre
d'exercices, partir de la leon 99) sont crites en pentamtres
iambiques, le vers de Shakespeare. Presque toujours, il a fallu ne
tenir aucun compte de la forme potique afin de prserver la
signification. 2) Notre deuxime rgle renforce la premire : Ne pas
essayer d'amliorer le Cours. Habituellement, les traducteurs ont
deux types de tentations. Lorsque l'anglais semble maladroit ou
ambigu,
4. ils sont tents de faire mieux que l'anglais en amliorant le
texte ou en le clarifiant en ajoutant des mots ou des paraphrases
qui n'apparaissent pas dans l'original. Pour contrer une telle
tentation, nous avons insist sur l'im- portance de conserver
l'ambigut originale dans la traduction. Un autre problme concerne
l'utilisation de certains mots-cls. De nombreux traducteurs ont
essay d'utiliser des synonymes pour rendre le Cours plus color.
Nous avons fortement conseill aux traducteurs de rsister cette
tentation parce que les tu- diants doivent adopter certains
mots-cls comme fondement du systme de pense du Cours. Avec le
temps, les tudiants s'aper- oivent qu'ils font leur le vocabulaire
du Cours. Par consquent, nous avons demand aux traducteurs de
respecter le choix de mots du Cours mme si un tel vocabulaire peut
sembler trange au dbut pour le lecteur. Ces mots doivent rester les
mmes d'un bout l'autre de la traduction, tout comme ils restent les
mmes dans l'original anglais. 3) Notre troisime rgle semble
contredire la seconde : Quand la signification le demande, changer
la phrase anglaise afin d'ob- tenir une traduction plus fluide.
L'anglais ne suit pas toujours les rgles strictes de la bonne
grammaire. Les traducteurs sont autoriss corriger les imperfections
grammaticales afin de pr- server la signification dans la
traduction. Un autre cas exigeant une rvision par un traducteur
concerne le genre. Dans au moins une langue, Saint-Esprit est
fminin. Dans un cas comme celui-l, nous avons conseill au
traducteur d'utiliser des pronoms de genre fminin mme si, en
anglais, seul le masculin est utilis. 4) Notre quatrime rgle
concerne les rfrences bibliques dans le Cours, qui en compte plus
de 800. La plupart d'entre elles ne sont pas indiques par des
guillemets et le lecteur qui n'est pas familier avec la Bible
pourrait facilement ne pas les voir. Toutes ces rfrences sont tires
de la Bible King James en anglais. Nous avons demand aux
traducteurs de citer la Bible qui, dans la culture de la langue
cible, a la mme importance que la Bible King James dans le monde
anglophone. Dans Un cours en miracles, certaines rfrences bibliques
sont des citations libres des versets de la Bible. Les traducteurs
ont t tents de corriger le Cours en rendant la pleine citation
biblique
5. dans la langue cible. Nous n'avons pas permis de tels
change- ments. Si Un cours en miracles cite librement un passage
biblique, le traducteur devrait faire de mme. 5) Notre cinquime
rgle est : Recourir rarement aux notes. Les notes se rangent dans
trois catgories d'explications : a) les jeux de mots qui se perdent
dans la traduction; b) les expressions idiomatiques amricaines; c)
les citations bibliques dont la signification dpend de la version
anglaise de la Bible King James, mais qui ne peuvent pas tre
traduites adquatement dans la langue cible. Dans tous les cas, nous
avons suivi le principe voulant que nous fassions le moins de
changements possible par rapport l'anglais. 6) Notre sixime et
dernire rgle concerne la traduction d'un mot trs important :
Expiation. (En anglais, Atonement) Presque sans exception, ce mot a
constitu un rel dfi pour les traduc- teurs, et il a pos des
problmes bien des tudiants anglophones d'Un cours en miracles. Ce
terme biblique est un concept central dans la tradition
judo-chrtienne, o il exprime le plan de Dieu pour sauver ses
enfants, qui sont pcheurs et pleins de culpabi- lit, par leur
propre souffrance et leur propre sacrifice, de mme que par la mort
expiatrice de Jsus sur la croix. Comme beaucoup d'autres mots qu'Un
cours en miracles em- prunte la tradition biblique, le mot
Expiation reoit une signi- fication totalement diffrente de celle
que lui donne la tradition judo-chrtienne. Dans le Cours, Expiation
rfre la cor- rection de la croyance en la ralit du pch et de la
culpabilit. Ce changement de signification d'un mot courant est un
exemple du processus pdagogique du Cours qui, par l'utilisation de
tels mots dclencheurs , fait remonter l'esprit du lecteur des
aspects refouls du systme de pense de l'ego. De cette faon, ce qui
est refoul peut tre regard et enfin pardonn. Pour tre efficace, le
processus de correction demande de reconnatre nos croyances et
concepts errons, et non de les refouler. Par consquent, utili- ser
un mot plus inoffensif pour traduire Atonement, comme rconciliation
ou rdemption, aurait pour effet de saper ce processus de correction
de nos penses errones, en ne leur
6. permettant pas d'apparatre dans nos esprits. En utilisant le
mot traditionnel pour Atonement dans toutes les traductions, avec
sa connotation habituelle qui est de dfaire la culpabilit par le
sacrifice, les tudiants d'Un cours en miracles ont ainsi la
possibi- lit de pardonner vritablement le systme de pense de l'ego
en eux-mmes. Nous esprons que cette traduction d'Un cours en
miracles est aussi fidle que possible la fois la lettre et l'esprit
de l'ori- ginal anglais afin que le monde entier puisse profiter de
cet im- portant document spirituel. Nous sommes reconnaissants de
ce que des tudiants de partout dans le monde puissent se joindre
nous dans le voyage de retour Dieu. Foundation for Inner Peace
NOTES Pour faciliter la lecture, nous avons cru prfrable de ne pas
insrer d'appels de note dans le texte. Plutt, les notes sont ras-
sembles en fin d'ouvrage avec renvois aux passages auxquels elles
se rapportent. NOTE DES TRADUCTEURS Pour d'autres explications sur
la traduction franaise, voir la Note des traducteurs la fin de
l'ouvrage. RFRENCES BIBLIQUES Pour les citations bibliques, nous
avons consult en premier lieu la Bible Segond, dition 1910; et en
deuxime lieu la Bible de Jrusalem, dition 1984. Lorsque ni l'une ni
l'autre de ces bibles n'tait assez proche de l'anglais, nous avons
eu recours la Bible Tob, dition 1972/75.
7. PRFACE Cette prface fut crite en 1977, en rponse de
nombreuses demandes de brve introduction Un cours en miracles.
Helen Schucman crivit elle-mme les deux premires parties : D'o il
vient et Ce qu'il est. La dernire partie, Ce qu'il dit, fut crite
suivant le processus de dicte intrieure dcrit dans la prface. D'o
il vient l'origine d'Un cours en miracles, il y a deux personnes
prenant la dcision soudaine de se joindre dans un but commun. Ils
s'ap- pelaient Helen Schucman et William Thetford et ils taient
pro- fesseurs de psychologie mdicale au College of Physicians and
Surgeons de l'Universit Columbia dans la ville de New York. Peu
importe qui ils taient, sauf que l'histoire montre qu'avec Dieu
toutes choses sont possibles. Ils n'avaient pas d'intrt pour la
spiritualit. Leur relation tait difficile et souvent tendue, et ils
se proccupaient surtout d'tre accepts et reconnus sur les plans
personnel et professionnel. En gnral, ils avaient beaucoup in-
vesti dans les valeurs de ce monde. Leurs vies ne s'accordaient
gure avec ce que le Cours prconise. Helen, celle qui le Cours fut
dict, se dcrit elle-mme : Psychologue, ducatrice, conformiste en
thorie et athe en croyance, je travaillais dans un milieu
universitaire fort presti- gieux. Et puis quelque chose arriva qui
dclencha une srie d'v- nements que je n'aurais jamais pu prvoir. Le
chef de mon dpartement m'annona l'improviste qu'il tait fatigu des
sen- timents de colre et d'agressivit que nos attitudes refltaient,
et il conclut qu'il devait y avoir une autre voie. Comme si j'avais
attendu ce signal, je consentis l'aider la trouver. Apparemment, le
Cours est cette autre voie. Bien que leur intention ft srieuse, ils
eurent beaucoup de difficult se lancer dans cette entreprise
commune. Mais ils avaient offert au Saint-Esprit le petit dsir qui,
comme le Cours allait le souligner maintes et maintes fois, suffit
pour Lui per- mettre d'utiliser toute situation Ses propres fins en
la dotant de Sa puissance.
8. Le rcit d'Helen continue ainsi : L'criture proprement dite
fut prcde de trois mois assez surpre- nants pendant lesquels Bill
m'avait suggr de mettre par crit les rves hautement symboliques et
les descriptions des tranges images qui me venaient. Bien que je
fusse plus habitue l'inat- tendu au bout de ces trois mois, je fus
malgr tout trs surprise lorsque j'crivis : Ceci est un cours en
miracles. Ce fut mon pre- mier contact avec la Voix. Elle ne
produisait aucun son mais elle semblait me donner une sorte de
dicte intrieure rapide que je pris dans un carnet de stnographie.
L'criture ne fut jamais automa- tique. Elle pouvait tre interrompue
n'importe quel moment et reprise plus tard. Cela me mettait fort
mal l'aise mais il ne me vint jamais srieusement l'esprit d'arrter.
On aurait dit qu'il s'agissait d'une mission particulire que
j'avais, je ne sais o ni comment, accept de remplir. Toute
l'entreprise reposait sur une vritable collaboration entre Bill et
moi, et beaucoup de son impor- tance, j'en suis sre, rside en cela.
J'crivais ce que la Voix disait, en faisait lecture Bill le
lendemain, et il le tapait la machine sous ma dicte. Je suppose
qu'il avait aussi sa propre mission par- ticulire. Sans ses
encouragements et son soutienne n'aurais jamais t capable
d'accomplir la mienne. Le processus tout entier prit peu prs sept
ans. Le Texte vint en premier, puis le Livre d'exercices pour
tudiants et enfin le Manuel pour enseignants. Seuls quelques
changements mineurs ont t apports. Les titres des chapitres et les
sous-titres ont t insrs dans le Texte, et certaines des rf- rences
plus personnelles qui vinrent au commencement ont t omises. part
cela, le texte est essentiellement inchang. Les noms des personnes
qui ont collabor la transcription du Cours n'apparaissent pas sur
la couverture parce que le Cours peut et devrait se suffire
lui-mme. Il n'a pas t conu pour ser- vir de fondement une nouvelle
secte. Son seul but est de four- nir une voie dans laquelle
certaines personnes pourront trouver leur propre Enseignant
intrieur. Ce qu'il est Comme le suggre son titre, le Cours est
structur tout au long comme un outil d'enseignement. Il consiste en
trois livres : un
9. Texte de 718 pages, un Livre d'exercices pour tudiants de
506 pages et un Manuel pour enseignants de 94 pages. Les tudiants
peuvent choisir l'ordre dans lequel ils se servent des livres, et
la faon dont ils les tudient, en fonction de leurs prfrences et de
leurs besoins particuliers. Le programme d'tudes, ou curriculum,
que propose le Cours a t soigneusement conu et il est expliqu tape
par tape tant au niveau thorique que pratique. Il met l'accent sur
l'application plutt que sur la thorie, et sur l'exprience plutt que
sur la tho- logie. Il est dit explicitement qu'une thologie
universelle est impossible, mais une exprience universelle est non
seulement possible mais ncessaire (Manuel, p. 79). Bien que la
langue soit chrtienne, le Cours traite de thmes spirituels
universels. Il souligne qu'il n'est qu'une version du curriculum
universel. Il y en a beaucoup d'autres, et celle-ci n'en diffre que
par la forme. la fin toutes mnent Dieu. Le Texte est en grande
partie thorique; y sont prsents les concepts sur lesquels repose le
systme de pense du Cours. Ses ides servent de fondement pour les
leons du Livre d'exercices. Sans la mise en application que fournit
le Livre d'exercices, le Texte resterait essentiellement une srie
d'abstractions qui ne suffiraient gure amener le renversement de
pense que vise le Cours. Le Livre d'exercices comprend 365 leons,
soit une pour chaque jour de l'anne. Toutefois, il n'est pas
ncessaire de poursuivre les leons ce rythme et quelqu'un peut trs
bien vouloir s'attarder plus d'une journe sur une leon qui lui plat
particulirement. Les instructions recommandent seulement de ne pas
tenter de faire plus d'une leon par jour. L'aspect pratique du
Livre d'exer- cices est mis en vidence dans son introduction, qui
met l'accent sur l'exprience acquise par la pratique plutt que sur
un enga- gement pralable envers un but spirituel : Certaines des
ides que prsente le livre d'exercices te para- tront difficiles
croire; d'autres te sembleront tout fait surpre- nantes. Cela n'a
aucune importance. Il t'est simplement demand d'appliquer les ides
de la manire indique. Il ne t'est pas de- mand de les juger. Il
t'est seulement demand de les utiliser. C'est leur utilisation qui
leur donnera une signification pour toi et te montrera qu'elles
sont vraies.
10. Souviens-toi seulement de ceci : tu n'as pas besoin de
croire les ides, tu n'as pas besoin de les accepter, tu n'as pas
mme besoin de leur faire bon accueil. Il se peut qu' certaines
d'entre elles, tu rsistes activement. Rien de tout cela n'a
d'importance, et leur effi- cacit n'en est pas diminue. Mais ne te
permets pas de faire des exceptions dans l'application des ides que
contient le livre d'exer- cices; et quelles que soient tes ractions
ces ides, utilise-les. Rien d'autre que cela n'est requis (Livre
d'exercices, p. 2). Enfin le Manuel pour enseignants, qui est crit
sous forme de questions et rponses, fournit des rponses
quelques-unes des questions les plus susceptibles d'tre poses par
un tudiant. Il contient aussi une clarification de certains des
termes que le Cours utilise, le Texte servant de cadre thorique ces
explications. Le Cours ne prtend pas tre dfinitif, pas plus que le
Livre d'exercices n'est destin complter l'apprentissage de
l'tudiant. la fin, le lecteur est laiss entre les mains de son
propre Ensei- gnant intrieur, Qui dirigera tout enseignement
ultrieur comme Il le jugera bon. Quoique le Cours couvre une vaste
sphre, la v- rit ne peut pas tre limite une forme finie, ainsi
qu'il est dit clairement dans l'nonc la fin du Livre d'exercices :
Ce cours est un commencement et non une fin (...) Il ne t'est plus
assign de leons prcises, car il n'en est plus besoin. Dsormais,
n'coute que la Voix pour Dieu (...) Il dirigera tes efforts en te
di- sant exactement quoi faire, comment diriger ton esprit et quand
venir Lui en silence, demander Sa sre direction et Sa Parole cer-
taine (Livre d'exercices, p. 505). Ce qu'il dit Rien de rel ne peut
tre menac. Rien d'irrel n'existe. En cela rside la paix de Dieu.
Ainsi commence Un cours en miracles. Il fait une distinction fon-
damentale entre le rel et l'irrel; entre la connaissance et la per-
ception. La connaissance est vrit, sous une seule loi, la loi de
l'amour ou de Dieu. La vrit est inaltrable, ternelle et non am-
bigu. Elle peut ne pas tre reconnue mais elle ne peut pas tre
change. Elle s'applique tout ce que Dieu a cr, et seul ce
qu'il
11. a cr est rel. Elle est au-del de l'apprentissage parce
qu'elle est au-del du temps et des processus. Elle n'a pas d'oppos;
pas de commencement ni de fin. Elle est, tout simplement. Le monde
de la perception, par contre, est le monde du temps, du changement,
des commencements et des fins. Il est bas sur l'interprtation et
non sur des faits. C'est le monde de la naissance et de la mort,
fond sur la croyance dans le manque, la perte, la sparation et la
mort. Il s'apprend plutt qu'il n'est donn; il est slectif dans ses
perceptions, instable dans son fonctionnement et inexact dans ses
interprtations. De la connaissance et de la perception
respectivement surgis- sent deux systmes de pense distincts qui
sont tous gards l'oppos l'un de l'autre. Dans le champ de la
connaissance, au- cune ide n'existe part de Dieu, car Dieu et Sa
Cration parta- gent une mme Volont. Toutefois, le monde de la
perception est fait par la croyance en des opposs et en des volonts
spares qui sont en conflit perptuel les unes avec les autres ainsi
qu'avec Dieu. Ce que la perception voit et entend parat tre rel
parce qu'elle ne laisse monter la conscience que ce qui est
conforme aux souhaits de celui qui peroit. Cela mne un monde
d'illu- sions, un monde qui a constamment besoin de dfenses prci-
sment parce qu'il n'est pas rel. Quand tu es pris dans le monde de
la perception, tu es pris dans un rve. Tu ne peux pas t'chapper
sans aide parce que tout ce que tes sens te montrent ne fait que
tmoigner de la ralit du rve. Dieu a fourni la Rponse, la seule
Issue, la vritable Aide. C'est la fonction de Sa Voix, Son
Saint-Esprit, d'agir comme M- diateur entre les deux mondes. Il
peut le faire parce que, alors que d'une part Il connat la vrit,
d'autre part Il sait aussi recon- natre nos illusions, mais sans y
croire. Le but du Saint-Esprit est de nous aider chapper du monde
du rve en nous enseignant comment renverser notre faon de penser et
dsapprendre nos erreurs. Le pardon est le grand outil
d'apprentissage au moyen duquel le Saint-Esprit nous aide oprer ce
renversement. Tou- tefois, le Cours a sa propre dfinition de ce
qu'est rellement le pardon, tout comme il a sa propre faon de
dfinir le monde. Le monde que nous voyons ne fait que reflter notre
propre cadre de rfrence intrieur les ides dominantes, les souhaits
et les motions dans nos esprits. La projection fait la percep- tion
(Texte, p. 266,477). Nous regardons d'abord au-dedans, et nous
dcidons quel genre de monde nous voulons voir, puis nous
12. projetons ce monde l'extrieur, faisant de lui la vrit telle
que nous la voyons. Ce qui le rend vrai, ce sont les interprtations
que nous donnons de ce que nous voyons. Si nous utilisons la per-
ception pour justifier nos propres erreurs notre colre, nos
impulsions attaquer, notre manque d'amour sous n'importe quelle
forme , nous verrons un monde de mal, de destruction, de malice,
d'envie et de dsespoir. Nous devons apprendre par- donner tout
cela, non pas parce que nous sommes bons et charitables mais parce
que ce que nous voyons n'est pas vrai. Nous avons distordu le monde
par nos dfenses tordues, et nous voyons donc ce qui n'est pas l.
Comme nous apprenons recon- natre nos erreurs de perception, nous
apprenons aussi regarder plus loin ou pardonner. En mme temps nous
nous pardon- nons nous-mmes en regardant pass nos concepts de soi
dis- tordus vers le Soi que Dieu a cr nous et en nous. Le pch est
dfini comme un manque d'amour (Texte, p. 12). Puisque l'amour est
la seule chose qui soit, aux yeux du Saint- Esprit le pch est une
erreur corriger plutt qu'un mal punir. Notre sentiment
d'insuffisance, de faiblesse et d'incom- pltude vient de notre
norme investissement dans le principe de manque qui gouverne le
monde entier des illusions. De ce point de vue, nous recherchons en
autrui ce que nous ressentons comme un manque en nous-mmes. Nous
aimons autrui pour obtenir nous-mmes quelque chose. C'est cela, en
fait, qui passe pour de l'amour dans le monde du rve. Il n'y a pas
de plus grande erreur, car l'amour est incapable de demander quoi
que ce soit. Seuls les esprits peuvent rellement se joindre, et
l'homme ne saurait sparer ce que Dieu a joint (Texte, p. 382).
Toutefois, c'est uniquement au niveau de l'Esprit du Christ que
l'union vritable est possible, et n'a, de fait, jamais t perdue. Le
petit moi cherche se grandir par l'approbation extrieure, les
possessions extrieures et l' amour extrieur. Le Soi que Dieu a cr
n'a be- soin de rien. Il est jamais complet, en scurit, aim et
aimant. Il cherche partager plutt qu' obtenir; tendre plutt qu'
projeter. Il n'a pas de besoins et il veut se joindre aux autres
dans la conscience mutuelle de leur abondance. Les relations
particulires du monde sont destructrices, gostes et purilement
gocentriques. Pourtant, confies au Saint-Esprit, ces relations
peuvent devenir ce qu'il y a de plus saint sur terre les miracles
qui indiquent la voie du retour au
13. Ciel. Le monde utilise ses relations particulires comme une
arme ultime d'exclusion et une dmonstration de sparation. Le
Saint-Esprit les transforme en de parfaites leons de pardon et
d'veil du rve. Chacune est une occasion de laisser les percep-
tions tre guries et les erreurs tre corriges. Chacune constitue une
autre chance de se pardonner soi-mme en pardonnant l'autre. Et
chacune devient encore une autre invitation au Saint- Esprit et au
souvenir de Dieu. La perception est une fonction du corps et elle
reprsente donc une limite la conscience. La perception voit par les
yeux du corps et entend par les oreilles du corps. Elle voque les
rponses limi- tes que donne le corps. Dans une large mesure, le
corps semble avoir sa propre motivation et tre indpendant, or il ne
fait que rpondre aux intentions de l'esprit. Si l'esprit veut
l'utiliser pour l'attaque sous quelque forme que ce soit, il
devient la proie de la maladie, de l'ge et du dprissement. Si
l'esprit accepte plutt le but que le Saint-Esprit a pour lui, il
devient un moyen utile de communication avec les autres,
invulnrable aussi longtemps qu'il en est besoin, et qui sera
doucement mis de ct quand son uti- lit aura cess. De lui-mme il est
neutre, comme le sont toutes choses dans le monde de la perception.
Qu'il soit utilis pour les buts de l'ego ou du Saint-Esprit, cela
dpend entirement de ce que veut l'esprit. L'oppos de voir par les
yeux du corps, c'est la vision du Christ qui reflte la force plutt
que la faiblesse, l'unit plutt que la sparation et l'amour plutt
que la peur. L'oppos d'entendre par les oreilles du corps, c'est la
communication par la Voix pour Dieu, le Saint-Esprit, qui demeure
en chacun de nous. Sa Voix semble distante et difficile entendre
parce que l'ego, qui parle pour le petit soi spar, semble parler
beaucoup plus fort. En fait c'est l'inverse. Le Saint-Esprit parle
avec une indubitable clart et un attrait irrsistible. Nul ne
pourrait tre sourd Ses messages de dlivrance et d'espoir qui ne
choisit pas de s'identifier au corps, pas plus qu'il ne pourrait
manquer d'accepter joyeusement la vision du Christ en heureux
change de la misrable image qu'il a de lui-mme. La vision du Christ
est le don du Saint-Esprit, l'alternative de Dieu l'illusion de
sparation et la croyance en la ralit du pch, de la culpabilit et de
la mort. C'est la seule correction pour toutes les erreurs de
perception, la rconciliation de tous les opposs apparents sur
lesquels ce monde est fond. Sa douce
14. lumire montre toutes choses d'un autre point de vue, qui
reflte le systme de pense surgi de la connaissance et rend le
retour Dieu non seulement possible mais invitable. Ce qui tait
consi- dr comme une injustice faite quelqu'un par quelqu'un d'autre
devient maintenant un appel l'aide et l'union. Le pch, la maladie
et l'attaque sont vus comme des malperceptions qui appellent un
remde par la douceur et l'amour. Les dfenses sont dposes parce
qu'il n'en est pas besoin l o il n'y a pas d'at- taque. Les besoins
de nos frres deviennent les ntres parce qu'ils font le voyage avec
nous en allant vers Dieu. Sans nous ils per- draient leur chemin.
Sans eux nous ne pourrions jamais trouver le ntre. Le pardon est
inconnu au Ciel, o un tel besoin serait incon- cevable. Dans ce
monde, toutefois, le pardon est une correction ncessaire pour
toutes les erreurs que nous avons faites. Offrir le pardon est la
seule faon pour nous de l'avoir, car cela reflte la loi du Ciel
voulant que donner et recevoir sont la mme chose. Le Ciel est l'tat
naturel de tous les Fils de Dieu tels qu'il les a crs. Telle est
leur ralit jamais. Elle n'a pas chang parce qu'elle a t oublie. Le
pardon est le moyen par lequel nous nous souviendrons. Par le
pardon, la faon de penser du monde est renverse. Le monde pardonn
devient la porte du Ciel, parce que sa misricorde nous permet enfin
de nous pardonner. Ne tenant personne prisonnier de la culpabilit,
nous devenons libres. Reconnaissant le Christ en tous nos frres,
nous reconnaissons Sa Prsence en nous-mmes. Oubliant toutes nos
malperceptions, et sans rien du pass qui puisse nous retenir, nous
pouvons nous souvenir de Dieu. Au- del de cela, l'apprentissage ne
peut aller. Quand nous sommes prts, Dieu Lui-mme fait le dernier
pas de notre retour vers Lui.
15. UN COURS EN MIRACLES TEXTE
16. TABLE DES MATIERES Introduction 1 Chapitre 1 LA
SIGNIFICATION DES MIRACLES I. Principes des miracles 3 II.
Rvlation, temps et miracles 7 III. Expiation et miracles 9 IV.
L'vasion hors des tnbres 11 V. Entiret et pur-esprit 13 VI.
L'illusion de besoins 14 VII Distorsions des impulsions
miraculeuses 16 Chapitre 2 LA SPARATION ET L'EXPIATION I. Les
origines de la sparation 18 II. L'Expiation comme dfense 20 III.
L'autel de Dieu 22 IV. La gurison comme dlivrance de la peur 24 V.
La fonction du faiseur de miracles 26 A. Principes particuliers des
faiseurs de miracles 29 VI. Peur et conflit 30 VII. Cause et effet
33 VIII. La signification du Jugement dernier 36 Chapitre 3 LA
PERCEPTION INNOCENTE I. Expiation sans sacrifice 38 II Les miracles
comme perception vraie 40 III. Perception versus connaissance 42
IV. L'erreur et l'ego 44 V Au-del de la perception 47 VI. Le
jugement et le problme de l'autorit 49 VII Cration versus image de
soi 52 Chapitre 4 LES ILLUSIONS DE L'EGO Introduction 55 I. Juste
enseignement et juste apprentissage 56 II L'ego et la fausse
autonomie 60 III. L'amour sans conflit 64 IV. Cela n'a pas besoin
d'tre 66 V. L'illusion ego-corps 69 VI. Les rcompenses de Dieu 71
VII Cration et communication 74
17. Chapitre 5 GURISON ET ENTIRET Introduction 77 I.
L'invitation au Saint-Esprit 78 II La Voix pour Dieu 80 III. Le
Guide vers le salut 83 IV. Enseigner et gurir 86 V. L'usage que
fait l'ego de la culpabilit 89 VI. Temps et ternit 92 VII La
dcision de choisir Dieu 95 Chapitre 6 LES LEONS DE L'AMOUR
Introduction 97 I. Le message de la crucifixion 97 II L'alternative
la projection 102 III. Le renoncement l'attaque 106 IV. La seule
Rponse 107 V. Les leons du Saint-Esprit 110 A. Pour avoir, donne
tout tous 111 B. Pour avoir la paix, enseigne la paix pour
l'apprendre 113 C. Ne sois vigilant que pour Dieu et Son Royaume
116 Chapitre 7 LES DONS DU ROYAUME I. Le dernier pas 120 II La loi
du Royaume 122 III. La ralit du Royaume 124 IV La gurison comme
re-connaissance de la vrit 126 V. Gurison et inchangeabilit de
l'esprit 128 VI. De la vigilance la paix 132 VII La totalit du
Royaume 136 VIII. L'incroyable croyance 139 IX. L'extension du
Royaume 141 X. La confusion entre douleur et joie 143 XI L'tat de
grce 145 Chapitre 8 LE VOYAGE DE RETOUR I. La direction du
curriculum 148 II La diffrence entre emprisonnement et libert 149
III. La sainte rencontre 151 IV. Le don de la libert 154 V. La
volont indivise de la Filialit 157 VI. Le trsor de Dieu 159 VII. Le
corps comme moyen de communication 161 VIII. Le corps comme moyen
ou comme fin 166 IX. La gurison comme perception corrige 169
18. Chapitre 9 L'ACCEPTATION DE L'EXPIATION I. L'acceptation de
la ralit 172 II La rponse la prire 175 III. La correction de
l'erreur 178 IV. Le plan du Saint-Esprit pour le pardon 180 V. Le
gurisseur non guri 183 VI. L'acceptation de ton frre 186 VII Les
deux valuations 188 VIII. Grandeur versus grandiosit 190 Chapitre
10 LES IDOLES DE LA MALADIE Introduction 194 I. Chez toi en Dieu
195 II La dcision d'oublier 196 III. Le dieu de la maladie 197 IV.
La fin de la maladie 200 V. Le dni de Dieu 202 Chapitre 11 DIEU OU
L'EGO Introduction 207 I. Les dons de la Paternit 208 II
L'invitation la gurison 211 III. Des tnbres la lumire 213 IV.
L'hritage du Fils de Dieu 215 V La dynamique de l'ego 217 VI.
S'veiller la rdemption 222 VII. La condition de la ralit 225 VIII.
Le problme et la rponse 226 Chapitre 12 LE CURRICULUM DU
SAINT-ESPRIT I. Le jugement du Saint-Esprit 231 II La faon de se
souvenir de Dieu 234 III. L'investissement dans la ralit 237 IV.
Chercher et trouver 239 V. Le curriculum sain 241 VI. La vision du
Christ 244 VII. Regarder au-dedans 246 VIII. L'attraction de
l'amour pour l'amour 250 Chapitre 13 LE MONDE NON COUPABLE
Introduction 253 I. Non-culpabilit et invulnrabilit 254 II Le Fils
non coupable de Dieu 257 III. La peur de la rdemption 259
19. TV. La fonction du temps 262 V. Les deux motions 265 VI.
Trouver le prsent 268 VII. Atteindre le monde rel 272 VIII. De la
perception la connaissance 276 IX. Le nuage de culpabilit 279 X.
Dlivrance de la culpabilit 281 XI. La paix du Ciel 285 Chapitre 14
ENSEIGNER POUR LA VRIT Introduction 289 I. Les conditions de
l'apprentissage 289 II. L'apprenant heureux 291 III. Le choix de la
non-culpabilit 293 IV. Ta fonction dans l'Expiation 298 V. Le
cercle de l'Expiation 301 VI. La lumire de la communication 304
VII. Partager la perception avec le Saint-Esprit 307 VIII. Le saint
lieu de rencontre 309 IX. Le reflet de la saintet 311 X. L'galit
des miracles 313 XI Le test de la vrit 316 Chapitre 15 L'INSTANT
SAINT I. Les deux usages du temps 322 II. La fin du doute 326 III.
Petitesse versus immensit 327 IV. S'exercer l'instant saint 331 V.
L'instant saint et les relations particulires 333 VI. L'instant
saint et les lois de Dieu 336 VII L'inutile sacrifice 339 VIII. La
seule relation relle 342 IX. L'instant saint et l'attraction de
Dieu 344 X. Le temps de la renaissance 346 XI Nol comme la fin du
sacrifice 349 Chapitre 16 LE PARDON DES ILLUSIONS I. La vritable
empathie 353 II. La puissance de la saintet 355 III. La rcompense
de l'enseignement 358 IV. L'illusion et la ralit de l'amour 360 V.
Le choix de la compltude 364 VI. Le pont vers le monde rel 369 VII.
La fin des illusions 372
20. Chapitre 17 LE PARDON ET LA RELATION SAINTE I. Porter le
fantasme la vrit 376 II. Le monde pardonn 377 III. Les ombres du
pass 379 IV. Les deux tableaux 383 V. La relation gurie 387 VI.
Fixer le but 391 VII L'appel la foi 393 VIII. Les conditions de la
paix 396 Chapitre 18 LA DISPARITION DU RVE I. La ralit substitue
398 II La base du rve 401 III. Lumire dans le rve 404 IV. Le petit
dsir 407 V. Le rve heureux 409 VI. Au-del du corps 411 VII. Je n'ai
pas besoin de faire quoi que ce soit 415 VIII. Le petit jardin 417
IX. Les deux mondes 420 Chapitre 19 ATTEINDRE LA PAIX I. Gurison et
foi 425 II. Pch versus erreur 429 III. L'irralit du pch 431 IV. Les
obstacles la paix 434 A. Le premier obstacle : Le souhait de s'en
dbarrasser 435 a) L'attraction de la culpabilit 437 B. Le second
obstacle : La croyance que le corps a de la valeur pour ce qu'il
offre . . . 440 a) L'attraction de la douleur 442 C. Le troisime
obstacle : L'attraction de la mort 445 a) Le corps incorruptible
446 D. Le quatrime obstacle : La peur de Dieu 448 a) La leve du
voile 450 Chapitre 20 LA VISION DE LA SAINTET I. Semaine sainte 455
II Le don des lys 456 III. Le pch comme ajustement 459 IV. Entrer
dans l'arche 462
21. V. Les hrauts de l'ternit 465 VI. Le temple du Saint-Esprit
467 VII La cohrence entre moyens et fin 470 VIII. La vision de
l'impeccabilit 473 Chapitre 21 RAISON ET PERCEPTION Introduction
477 I. Le chant oubli 477 II. La responsabilit de la vue 480 III.
Foi, croyance et vision 483 IV. La peur de regarder au-dedans 486
V. La fonction de la raison 489 VI. Raison versus folie 491 VII. La
dernire question laisse sans rponse 494 VIII. Le changement
intrieur 498 Chapitre 22 LE SALUT ET LA RELATION SAINTE
Introduction 500 I. Le message de la relation sainte 501 II.
L'impeccabilit de ton frre 504 III. La raison et les formes
d'erreur 508 IV. La bifurcation de la route 510 V. Faiblesse et
dfensive 512 VI. La lumire de la relation sainte 514 Chapitre 23 LA
GUERRE CONTRE TOI-MME Introduction 519 I. Les croyances
irrconciliables 520 II. Les lois du chaos 524 III. Le salut sans
compromis 529 IV. Au-dessus du champ de bataille 531 Chapitre 24 LE
BUT DE LA PARTICULARIT Introduction 535 I. La particularit comme
substitut l'amour 535 II. La tratrise de la particularit 538 III.
Le pardon de la particularit 542 IV. Particularit versus
impeccabilit 544 V. Le Christ en toi 545 VI. tre sauv de la peur
548 VII Le lieu de rencontre 551
22. Chapitre 25 LA JUSTICE DE DIEU Introduction 555 I. Le lien
la vrit 555 II Le sauveur qui dlivre des tnbres 557 III. Perception
et choix 560 IV. La lumire que tu apportes 563 V. L'tat
d'impeccabilit 565 VI. La fonction particulire 567 VII La pierre du
salut 569 VIII. La justice retourne l'amour 572 IX. La justice du
Ciel 577 Chapitre 26 LA TRANSITION I. Le sacrifice de l'unit 581 II
De nombreuses formes; une seule correction 583 III. La zone
frontire 586 IV. O le pch n'est plus 587 V. La petite entrave 589
VI. L'Ami dsign 593 VII. Les lois de la gurison 593 VIII.
L'immdiatet du salut 599 IX. Car Ils sont venus 601 X. La fin de
l'injustice 603 Chapitre 27 LA GURISON DU RVE I. L'image de la
crucifixion 606 II La peur de la gurison 609 III. Au-del de tous
les symboles 614 IV. La quite rponse 616 V. L'exemple de la gurison
618 VI. Les tmoins du pch 622 VII Le rveur du rve 624 VIII. Le hros
du rve 628 Chapitre 28 LE DFAIRE DE LA PEUR I. La mmoire prsente
632 II. Renverser effet et cause 636 III. L'accord pour se joindre
639 IV. La plus grande jonction 642 V. L'Alternative aux rves de
peur 644 VI. Les vux secrets 646 VII. L'arche de scurit 648
23. Chapitre 29 LE RVEIL I. Combler le foss 651 II L'arrive de
l'Invit 653 III. Les tmoins de Dieu 656 IV. Rles de rve 657 V.
L'inchangeable demeure 659 VI. Le pardon et la fin des temps 661
VII Ne cherche pas l'extrieur de toi 663 VIII. L'antchrist 665 IX.
Le rve de pardon 668 Chapitre 30 LE NOUVEAU COMMENCEMENT
Introduction 671 I. Les rgles pour la dcision 671 II Libert de la
volont 675 III. Au-del de toutes les idoles 677 IV. La vrit derrire
les illusions 680 V. Le seul but 682 VI. La justification du pardon
685 VII La nouvelle interprtation 688 VIII. L'inchangeable ralit
690 Chapitre 31 LA VISION FINALE I. La simplicit du salut 693 II
Aller avec le Christ 696 III. Ceux qui s'accusent eux-mmes 699 IV.
La relle alternative 701 V. Concept de soi versus Soi 704 VI.
Reconnatre le pur-esprit 709 VII La vision du sauveur 711 VIII.
Choisis nouveau 715
24. INTRODUCTION Ceci est un cours en miracles. C'est un cours
obligatoire. Seul le moment o tu le suis relve de ta volont. Une
volont libre ne signifie pas que tu peux tablir le curriculum. Cela
signifie seulement que tu peux choisir ce que tu veux suivre un mo-
ment donn. Le cours ne vise pas enseigner la signification de
l'amour, car cela est au-del de ce qui peut s'enseigner. Toutefois,
il vise enlever les blocages qui empchent de prendre conscience de
la prsence de l'amour, qui est ton hritage naturel. L'oppos de
l'amour est la peur, mais ce qui embrasse tout ne peut avoir
d'oppos. Ce cours peut donc se rsumer trs simplement de cette faon
: Rien de rel ne peut tre menac. Rien d'irrel n'existe. En cela
rside la paix de Dieu.
25. Chapitre 1 LA SIGNIFICATION DES MIRACLES I. Principes des
miracles 1. Il n'y a pas d'ordre de difficult dans les miracles.
Aucun n'est plus dur ni plus gros qu'un autre. Ils sont tous les
mmes. Toutes les expressions d'amour sont maximales. 2. Les
miracles comme tels n'ont pas d'importance. La seule chose qui
importe, c'est leur Source, qui est bien au-del de toute valuation.
3. Les miracles, en tant qu'expressions d'amour, se produisent
naturellement. Le vrai miracle est l'amour qui les inspire. En ce
sens tout ce qui vient de l'amour est un miracle. 4. Tous les
miracles signifient la vie, et Dieu est le Donneur de vie. Sa Voix
te dirigera trs concrtement. Elle te dira tout ce que tu as besoin
de savoir. 5. Les miracles sont des habitudes et devraient tre
involontaires. Ils ne devraient pas tre sous un contrle conscient.
Des miracles choisis consciemment peuvent tre mal dirigs. 6. Les
miracles sont naturels. C'est lorsqu'ils ne se produisent pas que
quelque chose ne va pas. 7. Chacun a droit aux miracles, mais une
purification est d'abord ncessaire. 8. Les miracles sont gurisseurs
parce qu'ils supplent un manque; ils sont accomplis par ceux qui
temporairement ont plus pour ceux qui temporairement ont moins. 9.
Les miracles sont une sorte d'change. Comme toutes les expressions
d'amour, qui sont toujours miraculeuses dans le vrai sens, l'change
renverse les lois physiques. Ils apportent plus d'amour la fois au
donneur et au receveur. 10. Utiliser les miracles comme des
spectacles pour induire la croyance, c'est mal comprendre leur but.
11. La prire est le vhicule des miracles. C'est un moyen de com-
munication du cr avec le Crateur. C'est par la prire que l'amour
est reu, et c'est par les miracles que l'amour est exprim. 12. Les
miracles sont des penses. Les penses peuvent repr- senter le niveau
infrieur ou corporel de l'exprience, ou le niveau
26. suprieur ou spirituel de l'exprience. L'un fait le physique
et l'autre cre le spirituel. 13. Les miracles sont la fois des
commencements et des fins; ainsi ils altrent l'ordre temporel. Ce
sont toujours des affirmations de renaissance, qui semblent revenir
en arrire mais en ralit vont en avant. Ils dfont le pass dans le
prsent et ainsi librent le futur. 14. Les miracles rendent
tmoignage de la vrit. Ils sont convain- cants parce qu'ils viennent
de la conviction. Sans conviction ils dgnrent en magie, laquelle
est sans esprit et donc destruc- trice; ou plutt, c'est
l'utilisation non cratrice de l'esprit. 15. Chaque jour devrait tre
consacr aux miracles. Le but du temps est de te permettre
d'apprendre comment utiliser le temps de faon constructive. C'est
donc un mcanisme d'enseignement ainsi qu'un moyen de parvenir une
fin. Le temps cessera lors- qu'il ne sera plus d'aucune utilit pour
faciliter l'apprentissage. 16. Les miracles sont des mcanismes
d'enseignement servant dmontrer qu'il y a autant de bonheur donner
qu' recevoir. Ils augmentent la force du donneur et fournissent des
forces au receveur simultanment. 17. Les miracles transcendent le
corps. Ce sont des passages sou- dains dans l'invisibilit, loin du
niveau corporel. C'est pourquoi ils gurissent. 18. Un miracle est
un service. C'est le service maximal que tu puisses rendre autrui.
C'est une faon d'aimer ton prochain comme toi-mme. Tu reconnais
simultanment ta propre valeur et celle de ton prochain. 19. Les
miracles rendent les esprits un en Dieu. Ils dpendent de la
coopration parce que la Filialit est la somme de tout ce que Dieu a
cr. Par consquent, les miracles refltent les lois de l'ternit et
non celles du temps. 20. Les miracles rveillent nouveau la
conscience que le pur-esprit, et non le corps, est l'autel de la
vrit. C'est cette re-connaissance qui mne au pouvoir gurisseur du
miracle. 21. Les miracles sont des signes naturels de pardon. Par
les miracles, tu acceptes le pardon de Dieu en l'tendant autrui.
22. Les miracles ne sont associs la peur qu' cause de la croyance
que les tnbres peuvent cacher. Tu crois que ce que tes yeux
physiques ne peuvent pas voir n'existe pas. Cela mne au dni de la
vue spirituelle.
27. 23. Les miracles rarrangent la perception et placent tous
les niveaux en vraie perspective. Cela gurit parce que la maladie
vient de confondre les niveaux. 24. Les miracles te permettent de
gurir les malades et de res- susciter les morts parce que tu as
toi-mme fait la maladie et la mort et tu peux donc les abolir
toutes les deux. Tu es un miracle, capable de crer l'image de ton
Crateur. Tout le reste est ton propre cauchemar et n'existe pas.
Seules les crations de lumire sont relles. 25. Les miracles font
partie d'un enchanement de pardon qui, une fois complt, est
l'Expiation. L'Expiation opre tout le temps et dans toutes les
dimensions du temps. 26. Les miracles reprsentent la dlivrance de
la peur. Expier signifie dfaire . Le dfaire de la peur est une part
essentielle de la valeur d'Expiation des miracles. 27. Un miracle
est une bndiction universelle de Dieu par moi tous mes frres. C'est
le privilge des pardonns de pardonner. 28. Les miracles sont un
moyen de gagner la dlivrance de la peur. La rvlation induit un tat
dans lequel la peur a dj t abo- lie. Ainsi les miracles sont un
moyen et la rvlation est une fin. 29. Les miracles louent Dieu par
toi. Ils Le louent en honorant Ses crations et en affirmant leur
perfection. Ils gurissent parce qu'ils nient l'identification au
corps et affirment l'identification au pur-esprit. 30. En
reconnaissant le pur-esprit, les miracles ajustent les niveaux de
perception et les montrent dans leur juste alignement. Cela place
le pur-esprit au centre, o il peut communiquer directement. 31. Les
miracles devraient inspirer de la gratitude et non de la rv- rence.
Tu devrais remercier Dieu de ce que tu es rellement. Les enfants de
Dieu sont saints et le miracle honore leur saintet, qui peut tre
cache mais jamais perdue. 32. J'inspire tous les miracles, qui en
fait sont des intercessions. Ils intercdent pour ta saintet et
rendent saintes tes perceptions. En te plaant au-del des lois
physiques, ils t'lvent dans la sphre de l'ordre cleste. Dans cet
ordre tu es parfait. 33. Les miracles t'honorent parce que tu es
digne d'amour. Ils dissipent les illusions ton sujet et peroivent
la lumire en toi. Ainsi ils expient tes erreurs en te librant de
tes cauchemars. En dlivrant ton esprit de l'emprisonnement de tes
illusions, ils rtablissent ta sant d'esprit.
28. 34. Les miracles ramnent l'esprit sa plnitude. En expiant
le manque, ils tablissent une protection parfaite. La force du pur-
esprit ne laisse place aucune intrusion. 35. Les miracles sont des
expressions d'amour, mais il se peut qu'ils n'aient pas toujours
d'effets observables. 36. Les miracles sont des exemples de
justesse de pense, qui ali- gnent tes perceptions sur la vrit telle
que Dieu l'a cre. 37. Le miracle est une correction introduite par
moi dans la pen- se fausse. Il agit comme un catalyseur, morcelant
la perception errone et la rorganisant correctement. Cela te place
sous le principe de l'Expiation, o la perception est gurie. Jusqu'
ce que cela se produise, la connaissance de l'Ordre divin est
impossible. 38. Le Saint-Esprit est le mcanisme des miracles. Il
reconnat la fois les crations de Dieu et tes illusions. Il spare le
vrai du faux par Son aptitude percevoir totalement plutt que
slectivement. 39. Le miracle dissout l'erreur parce que le
Saint-Esprit identifie l'erreur comme fausse ou irrelle. Cela
revient dire qu'en per- cevant la lumire, les tnbres disparaissent
automatiquement. 40. Le miracle reconnat chacun comme ton frre et
le mien. C'est une faon de percevoir la marque universelle de Dieu.
41. L'entiret est le contenu perceptuel des miracles. Ainsi ils
cor- rigent, ou expient, la perception errone du manque. 42. Une
contribution majeure des miracles est qu'ils ont la force de te
librer de ton faux sentiment d'isolement, de privation et de
manque. 43. Les miracles viennent d'un tat d'esprit miraculeux, ou
un tat dans lequel l'esprit est prt pour les miracles. 44. Le
miracle est l'expression d'une conscience intrieure du Christ et
l'acceptation de Son Expiation. 45. Un miracle n'est jamais perdu.
Il peut toucher de nombreuses personnes que tu n'as mme pas
rencontres et produire des changements insouponns dans des
situations dont tu n'es mme pas conscient. 46. Le Saint-Esprit est
le plus haut moyen de communication. Les miracles n'impliquent pas
ce type de communication, parce que ce sont des mcanismes
temporaires de communication. Quand tu retournes ta forme
originelle de communication avec Dieu par rvlation directe, il
n'est plus besoin de miracles. 47. Le miracle est un mcanisme
d'apprentissage qui amoindrit le besoin de temps. Il tablit un
intervalle de temps hors du temps, non soumis aux lois habituelles
du temps. En ce sens il est intemporel.
29. 48. Le miracle est le seul mcanisme dont tu disposes
immdia- tement pour contrler le temps. Seule la rvlation le
transcende, n'ayant absolument rien voir avec le temps. 49. Le
miracle ne fait pas de distinction de degr parmi les mal-
perceptions. C'est un mcanisme de correction de la perception,
efficace tout fait part la fois du degr et de la direction de
l'erreur. Cela est sa vritable non-discrimination. 50. Le miracle
compare ce que tu as fait avec la cration, accepte pour vrai ce qui
est en accord avec elle et rejette comme faux ce qui ne l'est pas.
II Rvlation, temps et miracles La rvlation induit une suspension
complte mais temporaire du doute et de la peur. Elle reflte la
forme originelle de commu- nication entre Dieu et Ses crations, qui
implique le sentiment de cration extrmement personnel parfois
recherch dans les rela- tions physiques. L'intimit physique ne peut
l'atteindre, t o u t e - fois, les miracles sont authentiquement
interpersonnels, et il en rsulte une vritable intimit avec autrui.
La rvlation t'unit directement Dieu. Les miracles t'unissent
directement ton frre. Ni l'un ni l'autre n'mane de la conscience
mais c'est l que l'exprience des deux est faite. La conscience est
l'tat qui induit l'action, bien qu'elle ne l'inspire pas. Tu es
libre de croire ce que tu choisis de croire, et ce que tu fais
tmoigne de ce que tu crois. La rvlation est intensment personnelle
et ne saurait tre tra- duite de faon signifiante. C'est pourquoi
toute tentative pour la dcrire en mots est impossible. La rvlation
n'induit que l'ex- prience. Les miracles, par contre, induisent
l'action. Ils sont plus utiles maintenant cause de leur nature
interpersonnelle. Dans cette phase d'apprentissage, il est
important de faire des miracles parce que la dlivrance de la peur
ne peut pas t'tre im- pose. La rvlation est littralement ineffable
parce que c'est l'exprience d'un amour ineffable. La rvrence
devrait tre rserve pour la rvlation, quoi elle s'applique
parfaitement et correctement. Elle ne convient pas aux miracles
parce que l'tat de rvrence est adoratif, ce qui sup- pose qu'un tre
d'un ordre infrieur se tient devant son Crateur. Tu es une cration
parfaite et tu ne devrais faire l'exprience de la rvrence qu'en la
Prsence du Crateur de la perfection. Le
30. miracle est donc un signe d'amour entre gaux. Des gaux ne
devraient pas ressentir de la rvrence les uns pour les autres parce
que la rvrence suppose l'ingalit. Par consquent, c'est une raction
inapproprie envers moi. Un frre an a droit au respect pour sa plus
grande exprience et l'obissance pour sa plus grande sagesse. Il a
aussi droit l'amour parce que c'est un frre et au dvouement s'il
est dvou. C'est seulement mon dvouement qui me donne droit au tien.
Il n'y a rien en moi que tu ne puisses atteindre. Je n'ai rien qui
ne vienne de Dieu. La diffrence entre nous maintenant, c'est que je
n'ai rien d'autre. Cela me laisse dans un tat qui n'est en toi que
potentiel. Nul ne vient au Pre que par moi ne signifie pas que je
sois en aucune faon spar ou diffrent de toi, except dans le temps,
et le temps n'existe pas rellement. Cet nonc est plus significatif
si on l'applique un axe vertical plutt qu'horizontal. Tu te tiens
au-dessous de moi et je me tiens au-dessous de Dieu. Dans le
processus d'ascension , je suis plus haut parce que sans moi la
distance entre Dieu et l'homme serait trop grande pour que tu
puisses l'embrasser. Je comble la distance comme ton frre an d'une
part, et de l'autre comme un Fils de Dieu. Mon dvouement pour mes
frres m'a mis en charge de la Filialit, que je rends complte parce
que je la partage. Cela peut paratre contredire l'nonc : Moi et le
Pre Nous sommes un, mais il y a deux parties cet nonc en
re-connaissance du fait que le Pre est plus grand. Les rvlations
sont indirectement inspires par moi parce que je suis proche du
Saint-Esprit tout en tant attentif au moment o mes frres sont prts
pour la rvlation. Je peux ainsi leur ap- porter d'en haut plus
qu'ils ne peuvent attirer vers eux-mmes d'en haut. Le Saint-Esprit
est le Mdiateur de la communication suprieure infrieure, gardant
ouvert pour la rvlation le canal direct de Dieu toi. La rvlation
n'est pas rciproque. Elle va de Dieu toi, mais point de toi Dieu.
Le miracle minimise le besoin de temps. Sur le plan longi- tudinal
ou horizontal, la re-connaissance de l'galit de tous les membres de
la Filialit semble comporter un temps presque in- terminable.
Toutefois, le miracle entrane un passage soudain de la perception
horizontale la verticale. Cela introduit un inter- valle d'o le
donneur et le receveur mergent tous deux plus loin dans le temps
qu'il n'en aurait t autrement. Le miracle a ainsi la proprit unique
d'abolir le temps dans la mesure o il rend
31. non ncessaire l'intervalle de temps qu'il couvre. Il n'y a
aucune relation entre le temps que prend un miracle et le temps
qu'il couvre. Le miracle se substitue un apprentissage qui aurait
pu prendre des milliers d'annes. Il le fait par la re-connaissance
sous-jacente de la parfaite galit du donneur et du receveur, sur
laquelle le miracle repose. Le miracle raccourcit le temps en le
comprimant, liminant ainsi certains intervalles l'intrieur. Il le
fait, toutefois, l'intrieur du plus vaste droulement temporel. III.
Expiation et miracles Je suis en charge du processus d'Expiation,
que j'ai entrepris de commencer. Lorsque tu offres un miracle l'un
de mes frres, c'est toi-mme et moi que tu le fais. La raison pour
laquelle tu viens avant moi, c'est que je n'ai pas besoin de
miracles pour ma propre Expiation, mais je me tiens la fin au cas o
tu choue- rais temporairement. Mon rle dans l'Expiation est
d'annuler toutes les erreurs que tu ne pourrais corriger autrement.
Quand tu auras t ramen la re-connaissance de ton tat originel, tu
feras toi-mme naturellement partie de l'Expiation. Comme tu
partages mon indsir d'accepter l'erreur en toi-mme et en autrui, tu
dois te joindre la grande croisade pour la corriger : coute ma
voix, apprends dfaire l'erreur et agis de manire la corriger. Le
pouvoir de faire des miracles t'appartient. Je te fournirai les
occasions de les faire, mais tu dois tre prt et dsireux. Les faire
te convaincra de ton aptitude, parce que la conviction vient par
l'accomplissement. L'aptitude est le potentiel, l'accomplisse- ment
est son expression, et l'Expiation, qui est la profession na-
turelle des enfants de Dieu, est le but. Le ciel et la terre
passeront signifie qu'ils ne continueront pas d'exister comme tats
spars. Ma parole, qui est la rsur- rection et la vie, ne passera
point parce que la vie est ternelle. Tu es l'uvre de Dieu, et Son
uvre est entirement digne d'amour et entirement aimante. C'est ce
qu'un homme doit penser de lui-mme en son cur, parce que c'est ce
qu'il est. Les pardonns sont l'instrument de l'Expiation. tant
remplis du pur-esprit, ils pardonnent en retour. Ceux qui sont
dlivrs doivent se joindre pour dlivrer leurs frres, car tel est le
plan de l'Expiation. Les miracles sont la manire dont les esprits
qui
32. servent le Saint-Esprit s'unissent moi pour le salut ou la
dli- vrance de toutes les crations de Dieu. Je suis le seul qui
peut faire des miracles sans discrimination, parce que je suis
l'Expiation. Tu as un rle dans l'Expiation que je te dicterai.
Demande-moi quels miracles tu devrais accomplir. Cela t'pargne un
effort inutile parce que tu agiras sous com- munication directe. La
nature impersonnelle du miracle est un ingrdient essentiel, parce
qu'elle me permet d'en diriger l'appli- cation; et les miracles,
guids par moi, conduisent l'exprience hautement personnelle de la
rvlation. Un guide ne contrle pas mais il dirige, te laissant libre
de le suivre. Ne nous induis pas en tentation signifie : Reconnais
tes erreurs et choisis de les abandonner en te laissant guider par
moi. L'erreur ne peut pas rellement menacer la vrit, qui sait tou-
jours y rsister. De fait, seule l'erreur est vulnrable. Tu es libre
d'tablir ton royaume o bon te semble, mais le choix juste est
invitable si tu te souviens de ceci : Le pur-esprit est jamais en
tat de grce. Ta ralit n'est que pur-esprit. Donc tu es jamais en
tat de grce. L'Expiation dfait toutes les erreurs cet gard et c'est
ainsi qu'elle arrache la source de la peur. Chaque fois que tu le
ressens comme une menace quand Dieu te rassure, c'est toujours
parce que tu dfends une loyaut mal place ou mal dirige. Quand tu
projettes cela sur les autres, tu les emprisonnes, mais seulement
dans la mesure o tu renforces des erreurs qu'ils ont dj faites.
Cela les rend vulnrables aux distorsions des autres, puisque leur
propre perception d'eux-mmes est distordue. Le faiseur de miracles
ne peut que les bnir, ce qui dfait leurs distorsions et les libre
de prison. Tu ragis ce que tu perois, et comme tu perois, ainsi tu
te conduiras. La Rgle d'Or te demande de faire pour les autres ce
que tu voudrais qu'ils fassent pour toi. Cela signifie que la per-
ception des deux doit tre exacte. La Rgle d'Or est la rgle suivre
pour une conduite approprie. Tu ne peux pas te con- duire de manire
approprie si tu ne perois pas correctement. Puisque toi et ton
prochain tes membres gaux d'une mme famille, comme tu perois les
deux, ainsi tu feras pour les deux.
33. C'est partir de la perception de ta propre saintet que tu
devrais regarder la saintet des autres. Les miracles manent d'un
esprit qui est prt pour eux. tant uni, cet esprit va vers tous et
chacun sans mme que le faiseur de miracles en ait lui-mme
conscience. La nature impersonnelle des miracles est due au fait
que l'Expiation elle-mme est une, unissant toutes les crations leur
Crateur. tant l'expression de ce que tu es vritablement, le miracle
place l'esprit en tat de grce. Alors l'esprit accueille
naturellement l'Hte du dedans et l'tranger du dehors. Quand tu fais
entrer l'tranger, il devient ton frre. Que le miracle puisse avoir
sur tes frres des effets que tu ne reconnais peut-tre pas ne te
concerne pas. Le miracle te bnira toujours, toi. Les miracles qu'on
ne te demande pas d'accomplir n'ont pas perdu leur valeur. Ce sont
toujours des expressions de ton propre tat de grce, mais c'est moi
qui devrais contrler l'aspect actif du miracle parce que j'ai
pleine conscience du plan entier. La nature impersonnelle de
l'esprit de miracle assure ta grce, mais je suis seul en position
de connatre o ils peuvent tre offerts. Les miracles sont slectifs
seulement en ce sens qu'ils sont diri- gs vers ceux qui peuvent les
utiliser pour eux-mmes. Puisque cela rend invitable qu'ils les
tendent autrui, une solide chane d'Expiation est soude. Toutefois,
ce caractre slectif ne tient pas compte de l'immensit du miracle
lui-mme, parce que le concept de taille existe sur un plan qui est
lui-mme irrel. Puisque le miracle vise rtablir la conscience de la
ralit, il ne serait pas utile s'il tait soumis aux mmes lois qui
gouvernent l'erreur qu'il vise corriger. IV. L'vasion hors des
tnbres L'vasion hors des tnbres comporte deux phases : Premire-
ment, reconnatre que les tnbres ne peuvent cacher. Cette tape
entrane gnralement de la peur. Deuximement, reconnatre qu'il n'y a
rien que tu veuilles cacher mme si tu le pouvais. Cette tape
apporte l'vasion hors de la peur. Quand tu seras devenu dsireux de
ne rien cacher, non seulement dsireras-tu entrer en communion mais
tu comprendras aussi la paix et la joie.
34. La saintet ne peut jamais tre rellement cache dans les
tnbres, mais tu peux te tromper toi-mme ce sujet. Cette trom- perie
te remplit de peur parce que tu te rends compte dans ton cur que
c'est une tromperie, et tu dploies d'normes efforts pour en tablir
la ralit. Le miracle place la ralit o elle doit tre. La ralit
n'appartient qu'au pur-esprit, et le miracle ne reconnat que la
vrit. Ainsi il dissipe les illusions ton sujet et te met en
communion avec toi-mme et Dieu. Le miracle se joint l'Expiation en
mettant l'esprit au service du Saint-Esprit. Cela tablit la juste
fonction de l'esprit tout en corrigeant ses erreurs, qui ne sont
que des manques d'amour. Ton esprit peut tre possd par des
illusions, mais le pur-esprit est libre ternelle- ment. Si un
esprit peroit sans amour, il peroit une coquille vide et n'a pas
conscience du pur-esprit au-dedans. Mais l'Expiation ramne le
pur-esprit sa juste place. L'esprit qui sert le pur- esprit est
invulnrable. Les tnbres sont un manque de lumire comme le pch est
un manque d'amour. Elles n'ont pas de proprits uniques. C'est un
exemple de la croyance dans le manque , d'o seule l'erreur peut
procder. La vrit est toujours abondante. Ceux qui peroivent et
reconnaissent qu'ils ont tout n'ont aucune sorte de besoin. Le but
de l'Expiation est de tout te rendre; ou plutt, de le rendre ta
conscience. Comme chacun, tout t'a t donn quand tu as t cr. Le vide
engendr par la peur doit tre remplac par le pardon. C'est ce que la
Bible veut dire par : De mort, il n'y en a pas, et c'est pourquoi
j'ai pu dmontrer que la mort n'existe pas. Je suis venu accomplir
la loi en la rinterprtant. La loi elle-mme, si elle est bien
comprise, n'offre que protection. Ce sont ceux qui n'ont pas encore
chang d'esprit qui y ont introduit le concept du feu de l'enfer. Je
t'assure que je tmoignerai pour quiconque me le permettra et dans
la mesure o il le permettra. Ton tmoignage dmontre ta croyance et
ainsi la renforce. Ceux qui tmoignent pour moi expriment, par leurs
miracles, qu'ils ont abandonn leur croyance en la privation en
faveur de l'abondance dont ils ont ap- pris qu'elle leur
appartenait.
35. V. Entiret et pur-esprit Le miracle ressemble beaucoup au
corps en ceci qu'ils sont tous deux des aides l'apprentissage
servant faciliter un tat dans lequel ils ne sont plus ncessaires.
Lorsqu'est atteint l'tat originel de communication directe du
pur-esprit, ni le corps ni le miracle ne servent plus aucun but.
Tant que tu crois que tu es dans un corps, toutefois, tu peux
choisir entre des canaux d'ex- pression qui sont soit sans amour,
soit miraculeux. Tu peux faire une coquille vide, mais tu ne peux
pas ne rien exprimer du tout. Tu peux attendre, retarder, te
paralyser ou rduire ta crativit presque rien. Mais tu ne peux pas
l'abolir. Tu peux dtruire ton moyen de communication mais point ton
potentiel. Tu ne t'es pas cr toi-mme. Pour qui a l'esprit de
miracle, la dcision fondamentale est de ne pas attendre plus qu'il
n'est ncessaire que le temps vienne. Le temps peut gaspiller autant
qu'tre gaspill. Par consquent, le faiseur de miracles accepte avec
joie le facteur de contrle du temps. Il reconnat que toute
compression du temps rapproche chacun de l'ultime dlivrance du
temps, dans laquelle le Fils et le Pre ne font qu'un. galit ne veut
pas dire galit maintenant. Quand chacun aura reconnu qu'il a tout,
les contributions indi- viduelles la Filialit ne seront plus
ncessaires. Quand l'Expiation aura t complte, tous les talents
seront partags par tous les Fils de Dieu. Dieu n'est pas partial.
Tous Ses enfants ont Son Amour total, et tous Ses dons sont
librement et pareillement donns tous. Si vous ne devenez comme les
petits enfants signifie qu' moins de reconnatre pleinement ta
complte dpendance de Dieu, tu ne peux pas connatre la puis- sance
relle du Fils dans sa relation vritable avec le Pre. La par-
ticularit des Fils de Dieu ne dcoule pas de l'exclusion mais de
l'inclusion. Tous mes frres sont particuliers. S'ils se croient
pri- vs de quelque chose, leur perception se distord. Quand cela se
produit, c'est la famille entire de Dieu, ou la Filialit, dont les
re- lations se dtriorent. la fin chaque membre de la famille de
Dieu doit retourner. Le miracle l'appelle retourner parce qu'il le
bnit et l'honore mme s'il est absent dans le pur-esprit. On ne se
moque pas de Dieu n'est pas une mise en garde mais un
encouragement. On se mo- querait de Dieu si l'une de Ses crations
manquait de saintet. La cration est entire et la marque de
l'entiret est la saintet. Les
36. miracles sont des affirmations de la Filialit, qui est un
tat de compltude et d'abondance. Ce qui est vrai est ternel et ne
peut changer ni tre chang. Le pur-esprit est donc inaltrable parce
qu'il est dj parfait, mais l'esprit peut dcider ce qu'il choisit de
servir. La seule limite impose son choix est qu'il ne peut servir
deux matres. S'il choisit de le faire, l'esprit peut devenir le
moyen par lequel le pur- esprit cre dans le sens de sa propre
cration. S'il ne choisit pas librement de le faire, il conserve son
potentiel crateur mais se soumet un contrle tyrannique plutt qu'
celui de l'Autorit. Le rsultat est qu'il emprisonne, parce que tels
sont les diktats des tyrans. Changer d'esprit signifie le mettre la
disposition de la vritable Autorit. Le miracle est signe que
l'esprit a choisi d'tre conduit par moi au service du Christ.
L'abondance du Christ est le rsultat natu- rel d'avoir choisi de Le
suivre. Toutes les racines superficielles doivent tre arraches
parce qu'elles ne sont pas assez pro- fondes pour te soutenir.
L'illusion voulant qu'on puisse enfouir plus profondment des
racines superficielles, et faire ainsi qu'elles tiennent, est l'une
des distorsions sur lesquelles repose l'inverse de la Rgle d'Or.
mesure que ces fausses fondations sont abandonnes, l'quilibre est
ressenti temporairement comme tant instable. Toutefois, il n'y a
rien de moins stable qu'une orientation sens dessus dessous. Et
rien de ce qui la main- tient sens dessus dessous ne peut
contribuer accrotre la stabilit. VI. L'illusion de besoins Toi qui
veux la paix, tu ne peux la trouver que par le pardon complet. Nul
n'apprend quoi que ce soit moins de vouloir l'ap- prendre et de
croire d'une certaine faon qu'il en a besoin. Alors que le manque
n'existe pas dans la cration de Dieu, il est trs ap- parent dans ce
que tu as fait. De fait, c'est la diffrence essentielle entre les
deux. Le manque implique que tu te trouverais mieux dans un tat en
quelque sorte diffrent de celui dans lequel tu es. Jusqu' la
sparation , qui est la signification de la chute , rien ne
manquait. Il n'y avait pas du tout de besoins. Les besoins ne
surgissent que lorsque tu te prives toi-mme. Tu agis confor- mment
l'ordre particulier de besoins que tu tablis. Cela, en retour,
dpend de ta perception de ce que tu es.
37. Le sentiment d'tre spar de Dieu est le seul manque que tu
aies rellement besoin de corriger. Ce sentiment de sparation
n'aurait jamais surgi si tu n'avais pas distordu ta perception de
la vrit, percevant ainsi un manque en toi. Si l'ide d'un ordre de
besoins a surgi, c'est parce que, ayant fait cette erreur fondamen-
tale, tu t'tais dj fragment en niveaux avec des besoins dif-
frents. En t'intgrant toi-mme, tu deviens un; en consquence, tes
besoins deviennent un. Des besoins unifis conduisent une action
unifie, parce que cela produit un manque de conflit. L'ide d'ordres
de besoins, qui suit de l'erreur originelle qu'on puisse tre spar
de Dieu, demande correction son propre niveau avant que l'erreur de
mme percevoir des niveaux ne puisse tre corrige. Tu ne peux pas te
conduire de faon efficace tant que tu fonctionnes diffrents
niveaux. Toutefois, tant que tu le fais, la correction doit tre
introduite verticalement, de bas en haut. Cela parce que tu penses
vivre dans l'espace, o des concepts comme le haut et le bas ont une
signification. En fin de compte, l'espace est aussi in-signifiant
que le temps. Tous deux ne sont que des croyances. Le but rel de ce
monde est de l'utiliser pour corriger ton incroyance. Tu ne peux
jamais contrler toi-mme les effets de la peur, parce que c'est toi
qui as fait la peur et tu crois en ce que tu as fait. Dans
l'attitude, donc, sinon dans le contenu, tu res- sembles ton
Crateur, Qui a une foi parfaite en Ses crations parce qu'Il les a
cres. La croyance produit l'acceptation de l'exis- tence. C'est
pourquoi tu peux croire ce que personne d'autre ne pense vrai.
C'est vrai pour toi parce que c'est toi qui l'as fait. Tous les
aspects de la peur sont faux parce qu'ils n'existent pas au niveau
crateur et par consquent n'existent pas du tout. Dans la mesure o
tu es dsireux de soumettre tes croyances ce test, dans cette mesure
tes perceptions sont corriges. En fai- sant le tri du faux et du
vrai, le miracle procde de cette faon : L'amour parfait bannit la
crainte. Si la peur existe, Alors il n'y a pas d'amour parfait.
Mais : Seul existe l'amour parfait. S'il y a peur, Elle produit un
tat qui n'existe pas.
38. Crois cela et tu seras libre. Dieu seul peut tablir cette
solution, et cette foi est Son don. VII. Distorsions des impulsions
miraculeuses Tes perceptions distordues produisent une dense
couverture sur les impulsions miraculeuses, ce qui fait qu'il est
difficile pour elles d'atteindre ta propre conscience. La confusion
des im- pulsions miraculeuses avec les impulsions physiques est une
dis- torsion perceptuelle majeure. Les impulsions physiques sont
des impulsions miraculeuses mal diriges. Tout plaisir rel vient de
faire la Volont de Dieu. C'est parce que ne pas la faire est un dni
de Soi. Du dni de Soi rsultent les illusions, tandis que la cor-
rection de l'erreur en dlivre. Ne va pas te tromper jusqu' croire
que tu peux, avec quoi que ce soit d'extrieur, avoir une relation
paisible avec Dieu ou avec tes frres. enfant de Dieu, tu fus cr
pour crer le bien, le beau et le saint. N'oublie pas cela. Il
faudra encore, pendant un court moment, que l'Amour de Dieu
s'exprime par un corps un autre, parce que la vision est encore si
faible. Tu peux le mieux utiliser ton corps afin qu'il t'aide
largir ta perception, de sorte que tu puisses atteindre la vision
relle, dont est incapable l'il physique. Apprendre faire cela,
c'est la seule vritable utilit du corps. Le fantasme est une forme
distordue de la vision. Les fan- tasmes de toutes sortes sont des
distorsions parce qu'ils compor- tent toujours de distordre la
perception en irralit. Les actions qui dcoulent des distorsions
sont littralement les ractions de ceux qui ne savent ce qu'ils
font. Le fantasme est une tenta- tive pour contrler la ralit
conformment de faux besoins. Distords la ralit de quelque faon que
ce soit et tu perois de manire destructrice. Les fantasmes sont un
moyen de faire de fausses associations et de tenter d'en tirer du
plaisir. Mais bien que tu puisses percevoir de fausses
associations, tu ne pourras jamais les rendre relles, sauf pour
toi. Tu crois en ce que tu fais. Si tu offres des miracles, tu
croiras tout aussi fort en eux. Alors la force de ta conviction
soutiendra la croyance de celui qui reoit le miracle. Les fantasmes
ne sont plus du tout ncessaires quand la nature pleinement
satisfaisante de la ralit devient appa- rente la fois au donneur et
au receveur. La ralit se perd par l'usurpation, qui produit la
tyrannie. Aussi longtemps qu'il
39. reste un seul esclave sur la face de la terre, ta dlivrance
n'est pas complte. La restauration complte de la Filialit est le
seul but de ceux qui ont l'esprit de miracle. Ceci est un cours
d'entranement de l'esprit. Tout apprentis- sage comporte de
l'attention et de l'tude un certain niveau. Certaines parties dans
la suite de ce cours reposent trop lourde- ment sur ces premires
sections pour ne pas en exiger une tude srieuse. Tu en auras aussi
besoin comme prparation. Sans cela, il se pourrait que tu deviennes
beaucoup trop apeur de ce qui doit venir pour en faire un usage
constructif. Toutefois, en tu- diant ces premires sections, tu
commenceras voir quelques- unes des implications qui seront
dveloppes par la suite. Un fondement solide est ncessaire cause de
la confusion que j'ai dj signale et qui est souvent faite entre
peur et rv- rence. J'ai dit que la rvrence tait inapproprie par
rapport aux Fils de Dieu, parce que tu ne devrais pas prouver de la
rvrence en prsence de tes gaux. Toutefois, il a aussi t soulign que
la rvrence tait approprie en Prsence de ton Crateur. J'ai pris soin
de clarifier mon rle dans l'Expiation sans l'exagrer ni le
minimiser. J'essaie aussi de faire de mme avec le tien. J'ai insist
sur le fait que la rvrence n'tait pas une raction appro- prie
envers moi cause de notre galit inhrente. Toutefois, quelques-unes
des tapes dans la suite de ce cours comportent une approche plus
directe de Dieu Lui-mme. Il ne serait pas sage d'aborder ces tapes
sans une prparation soigneuse, sinon la rvrence se confondra avec
la peur et l'exprience sera plus traumatisante que batifique. La
gurison est de Dieu la fin. Les moyens te seront expliqus avec
soin. La rvlation peut l'occasion te rvler la fin, mais pour
l'atteindre les moyens sont ncessaires.
40. Chapitre 2 LA SPARATION ET L'EXPIATION I. Les origines de
la sparation S'tendre est un aspect fondamental de Dieu qu'il a
donn Son Fils. Dans la cration, Dieu S'tendit Lui-mme Ses cra-
tions et les imprgna de la mme Volont aimante de crer. Tu n'as pas
seulement t pleinement cr mais tu as aussi t cr parfait. Il n'y a
aucun vide en toi. cause de ta ressemblance avec ton Crateur, tu es
crateur. Aucun enfant de Dieu ne peut perdre cette aptitude parce
qu'elle est inhrente ce qu'il est, mais il peut en user de manire
inapproprie en projetant. Il y a projection, ou usage inappropri de
l'extension, lorsque tu crois qu'il existe en toi un vide ou un
manque et que tu peux le combler avec tes propres ides au lieu de
la vrit. Ce processus comprend les tapes suivantes : Premirement,
tu crois que ce que Dieu a cr peut tre chang par ton propre esprit.
Deuximement, tu crois que ce qui est parfait peut tre rendu
imparfait ou en manque. Troisimement, tu crois que tu peux
distordre les crations de Dieu, y compris toi. Quatrimement, tu
crois que tu peux te crer toi-mme et qu'il t'appartient de diriger
ta propre cration. Ces distorsions connexes reprsentent une image
de ce qui s'est en fait pass durant la sparation, ou le dtour dans
la peur. Rien de cela n'existait avant la sparation ni n'existe
mainte- nant, de fait. Tout ce que Dieu a cr est comme Lui.
L'extension, telle qu'entreprise par Dieu, est semblable au
rayonnement int- rieur que les enfants du Pre hritent de Lui. Sa
source relle est interne. Cela est aussi vrai du Fils que du Pre.
En ce sens la cration inclut la fois la cration du Fils par Dieu et
les crations du Fils quand son esprit est guri. Cela requiert que
Dieu dote Son Fils d'une libre volont, parce que toute cration
aimante est donne librement en une seule ligne continue dont tous
les aspects sont du mme ordre. Le jardin d'den, ou la condition
d'avant la sparation, tait un tat d'esprit dans lequel il n'y avait
aucun besoin. Quand Adam
41. prta l'oreille aux mensonges du serpent, tout ce qu'il
enten- dit tait faux. Tu n'es pas oblig de continuer croire ce qui
n'est pas vrai moins que tu ne choisisses de le faire. Tout cela
peut littralement disparatre en un clin d'il parce qu'il s'agit
sim- plement d'une malperception. Ce qui se voit en rve semble trs
rel. Or la Bible dit qu'un profond sommeil tomba sur Adam, mais
nulle part il n'est fait mention de son rveil. Le monde n'a pas
encore fait l'exprience d'une renaissance ou d'un rveil global. Une
telle renaissance est impossible tant que tu conti- nues projeter
ou malcrer. Toutefois, il reste encore en toi le potentiel
d'tendre, comme Dieu tendit Son Pur-Esprit toi. En ralit c'est ton
seul choix, car ta libre volont t'a t donne pour ta joie dans la
cration du parfait. En dfinitive, toute peur peut se rduire cette
malperception fondamentale selon laquelle tu es capable d'usurper
la puissance de Dieu. Bien sr, tu ne peux pas et tu n'as jamais t
capable de le faire. Voil la base relle de ton vasion de la peur.
L'vasion est amene par ton acceptation de l'Expiation, qui te
permet de te rendre compte que tes erreurs ne se sont jamais
rellement produites. C'est seulement aprs que le profond sommeil
fut tomb sur Adam qu'il put faire des cauchemars. Si une lumire est
allume soudainement pendant que quelqu'un fait un rve apeurant, il
se peut tout d'abord qu'il interprte la lumire comme faisant partie
de son rve et qu'il en ait peur. Au rveil, toutefois, la lumire est
correctement perue comme tant sa dlivrance du rve, auquel plus
aucune ralit n'est alors accor- de. Cette dlivrance ne dpend pas
des illusions. La connais- sance qui illumine ne te rend pas
seulement libre, elle te montre aussi clairement que tu es libre.
Quels que soient les mensonges auxquels tu peux croire, le miracle
ne s'en soucie pas, qui peut tous les gurir avec la mme facilit. Il
ne fait pas de distinction entre les malperceptions. Son seul souci
est de distinguer entre la vrit d'une part et l'erreur d'autre
part. Certains miracles peuvent sembler tre plus immenses que
d'autres. Mais souviens-toi du premier principe de ce cours : il
n'y a pas d'ordre de difficult dans les miracles. En ralit tu es
parfaitement inaffect par toutes les expressions du manque d'amour.
Celles-ci peuvent tre de toi comme d'autrui, de toi envers autrui
ou d'autrui envers toi. La paix est un attribut en toi. Tu ne peux
pas la trouver au-dehors. La maladie est une forme de qute
extrieure. La sant est la paix intrieure. Elle
42. te permet de rester inbranl face au manque d'amour venant
du dehors et capable, par ton acceptation des miracles, de corriger
les conditions qui procdent du manque d'amour en autrui. II
L'Expiation comme dfense Tu peux faire tout ce que je demande. Je
t'ai demand de faire des miracles et j'ai expliqu que les miracles
taient naturels, cor- rectifs, gurissants et universels. Il n'est
rien qu'ils ne puissent faire, mais ils ne peuvent tre accomplis
dans un esprit de doute ou de peur. Quand tu as peur de quoi que ce
soit, tu reconnais cette chose le pouvoir de te blesser.
Souviens-toi que l o est ton cur, l aussi est ton trsor. Tu crois
en ce que tu estimes. Quand tu as peur, tu estimes mal. Alors ton
intelligence, invi- tablement, estimera mal, et en dotant toutes
tes penses d'un pouvoir gal, dtruira invitablement ta paix. C'est
pourquoi la Bible parle de la paix de Dieu qui surpasse toute
intelligence. Cette paix est totalement incapable d'tre branle par
quelque erreur que ce soit. Elle nie tout ce qui n'est pas de Dieu
la capacit de t'affecter. Voil le bon usage du d n i . Il n'est pas
utilis pour cacher quoi que ce soit mais pour corriger l'erreur. Il
porte toute erreur la lumire et, puisqu'erreur et tnbres sont la
mme chose, il corrige l'erreur automatiquement. Le vritable dni est
un puissant mcanisme de protection. Tu peux et tu devrais nier
toute croyance voulant que l'erreur peut te blesser. Ce genre de
dni n'est pas une dissimulation mais une correction. Ton esprit
juste en dpend. Le dni de l'erreur est une solide dfense de la
vrit, mais du dni de la vrit rsulte la malcration, les projections
de l'ego. Au service de l'esprit juste, le dni de l'erreur libre
l'esprit et rtablit la libert de la volont. Quand la volont est
vraiment libre, elle ne peut mal- crer parce qu'elle ne reconnat
que la vrit. Tu peux dfendre la vrit aussi bien que l'erreur. Les
moyens sont plus faciles comprendre une fois que la valeur du but
est fermement tablie. La question est de savoir quoi ils servent.
Chacun dfend son trsor et fait cela automatiquement. Les vraies
questions sont : Quel est ton trsor, et quel point t'est-il
prcieux? Quand tu auras appris considrer ces questions et les
rapporter toutes tes actions, tu auras peu de difficult clarifier
les moyens. Les moyens sont disponibles ta demande.
43. Tu peux toutefois gagner du temps si tu ne prolonges pas
ind- ment cette tape. Elle sera rduite incommensurablement si le
point de mire est le bon. L'Expiation est la seule dfense qui ne
peut pas tre utilise de manire destructrice, parce que ce n'est pas
un mcanisme que tu as fait. Le principe de l'Expiation tait en
vigueur bien avant que l'Expiation n'ait commenc. Le principe tait
l'amour et l'Expiation tait un acte d'amour. Les actes n'taient pas
nces- saires avant la sparation, parce que la croyance en l'espace
et le temps n'existait pas. Ce n'est qu'aprs la sparation que
l'Expia- tion et les conditions ncessaires son accomplissement ont
t planifies. Il fallait alors une dfense si formidable qu'elle ne
pouvait pas tre mal utilise, bien qu'elle puisse tre refuse. Tou-
tefois, le refus ne pouvait pas la changer en arme pour l'attaque,
caractristique inhrente aux autres dfenses. L'Expiation de- vient
ainsi la seule dfense qui ne soit pas un glaive deux tran- chants.
Elle peut seulement gurir. L'Expiation fut intgre dans la croyance
espace-temps pour mettre une limite au besoin de cette mme
croyance, et pour finalement complter l'apprentissage. L'Expiation
est l'ultime leon. L'apprentissage lui-mme est temporaire, comme
les salles de classe o il a lieu. L'aptitude apprendre n'a aucune
valeur quand le changement n'est plus ncessaire. Ceux qui sont ter-
nellement crateurs n'ont rien apprendre. Tu peux apprendre amliorer
tes perceptions, et tu peux sans cesse devenir un meilleur
apprenant. Cela te mettra en accord de plus en plus troit avec la
Filialit; mais la Filialit est elle-mme une cration parfaite et la
perfection n'est pas une question de degr. C'est seulement tant
qu'il y a croyance dans les diffrences qu'ap- prendre est
signifiant. L'volution est un processus dans lequel tu sembles
passer d'un degr l'autre. Tu corriges tes faux pas prcdents en
allant de l'avant. En fait, ce processus est incomprhensible en
fonction du temps, puisque tu retournes lorsque tu avances.
L'Expiation est le mcanisme par lequel tu peux te librer du pass en
avan- ant. Elle dfait tes erreurs passes, t'vitant ainsi d'avoir
cons- tamment revenir sur tes pas sans approcher de ton retour. En
ce sens l'Expiation fait gagner du temps mais, comme le miracle
qu'elle sert, elle ne l'abolit pas. Tant qu'il y a besoin
d'Expiation, il y a besoin de temps. Mais l'Expiation en tant que
plan complt a un rapport unique avec le temps. Jusqu' ce que
l'Expiation soit
44. complte, ses diffrentes phases se drouleront dans le temps,
mais l'Expiation tout entire se tient la fin du temps. Alors le
pont du retour est construit. L'Expiation est un engagement total.
Tu penses peut-tre encore que cela est associ une perte; c'est une
erreur que font tous les Fils spars de Dieu d'une faon ou d'une
autre. Il est difficile de croire que la meilleure dfense soit
celle qui ne peut attaquer. C'est ce que signifie : Les doux
hriteront la terre. Ils en prendront littralement possession, cause
de leur force. Une dfense double sens est faible intrinsquement,
prcis- ment parce qu'elle a deux tranchants et qu'elle peut se
retourner contre toi l'improviste. Cette possibilit ne peut pas tre
contrle, sauf par les miracles. Le miracle tourne la dfense de
l'Expiation ta relle protection, et alors que tu te sens de plus en
plus scuris, te connaissant toi-mme la fois comme frre et comme
Fils, tu assumes ton talent naturel qui est de protger les autres.
III. L'autel de Dieu L'Expiation ne peut tre accepte en toi qu'en
librant la lumire intrieure. Depuis la sparation, les dfenses ont t
utilises presque uniquement pour dfendre contre l'Expiation, et
ainsi maintenir la sparation. En gnral cela est vu comme un besoin
de protger le corps. Les nombreux fantasmes corporels aux- quels se
livrent les esprits viennent de la croyance distordue que le corps
peut tre utilis comme moyen d'atteindre l' ex- piation . Percevoir
le corps comme un temple n'est qu'une pre- mire tape dans la
correction de cette distorsion, parce qu'elle n'en change qu'une
partie. Elle reconnat que l'Expiation au sens physique est
impossible. Toutefois, l'tape suivante consiste se rendre compte
qu'un temple n'est pas du tout une structure. Sa vritable saintet
rside dans l'autel intrieur autour duquel la structure est btie.
L'importance accorde aux belles structures est un signe de la peur
de l'Expiation, et l'indsir d'atteindre l'au- tel mme. L'il
physique ne peut pas voir la relle beaut du temple. Par contre, la
vue spirituelle ne peut pas du tout voir la structure parce que
c'est une vision parfaite. Toutefois, elle peut voir l'autel d'une
manire parfaitement claire.
45. Pour tre parfaitement efficace, l'Expiation a sa place au
centre de l'autel intrieur, o elle dfait la sparation et rtablit
l'entiret de l'esprit. Avant la sparation, l'esprit tait
invulnrable la peur, parce que la peur n'existait pas. La sparation
et la peur sont toutes deux des mal