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Un livre
Une conférence
Le Ligueur – Belgique, le 17 septembre 2008
Le télégramme - Lannion
Deuil périnatal. Faire sortir la souffrance du placard
7 octobre 2009
L'Association Jalmalv (Jusqu'à la mort accompagner la vie) Côtes-d'Armor proposait
une conférence débat autour du deuil périnatal, lundi soir à Savidan.
La conférence était animée par Élisabeth Martineau, journaliste canadienne, auteur d'un
ouvrage intitulé «Surmonter la mort de l'enfant attendu», paru en 2008, et Marie-Suzanne
Berdux, psychologue au pavillon femme-enfant de la maternité du centre hospitalier de Saint-
Brieuc. «J'ai écrit ce livre dix ans après la mort de mon bébé in utero», a précisé Élisabeth
Martineau. «Ce soir, je ne suis pas ici pour raconter mon histoire, mais d'autres histoires à
travers des témoignages de mamans et de professionnels». La conférence se présentait sous la
forme d'un dialogue entre parents et professionnels, par lettres interposées. «C'est un peu une
manière de montrer que parents et professionnels peuvent avancer ensemble pour essayer de
faire sortir cette souffrance du placard». Un jeune couple de Rospez, venu pour«partager son
expérience avec d'autres»avait du mal à contenir son émotion. La première lettre émanait
d'une jeune femme qui racontait le cauchemar qu'elle a vécu quand, à quinze jours du terme,
elle s'est rendu compte que son bébé ne bougeait plus dans son ventre. «Il était mort, mais
c'était toujours mon bébé, je voulais l'accompagner jusqu'au bout de son chemin, j'étais avant
tout une maman», témoigne la jeune mère dans sa lettre.
Un événement à ne pas banaliser
«Il faut savoir que souvent pour la maman, vient s'ajouter à la peine, un immense sentiment de
culpabilité. D'où l'importance pour l'entourage de ne pas banaliser cet événement. Il est
important même si le bébé n'est plus là, d'être reconnu en tant que parent», souligne Marie-
Suzanne Berdux. Reste que les médecins obstétriciens et sages-femmes sont souvent
désemparés quand ils sont confrontés à un décès fétal. Que dire à la maman qui vient de
perdre son enfant? Le rôle du psychologue est alors primordial. «Chaque histoire est unique.
Dans le travail de deuil, se pose la question de l'après, il y a la la peur d'oublier ce bébé né
sans vie. Et puis un jour on se rend compte que ça devient une force... »
Un accompagnement spécifique
À la demande du corps médical, qui se sent parfois démuni, l'association Jalmalv envisage de
mettre en place un accompagnement spécifique pour les couples touchés par le décès de leur
bébé, in utero ou à la naissance. Si la demande est importante, un groupe de parole pourrait
voir le jour à Lannion. Par ailleurs, les groupes de parole pour les familles endeuillées
reprendront les mercredi 14 et 28 octobre, à 18h30, à la mairie annexe de Brélévenez.
L'association recherche des personnes intéressées par l'accompagnement et l'écoute.
Contact Jalmalv Lannion au 02.96.37.99.28.
Ouest-France lundi 5 octobre 2009 Edition : Lannion-Paimpol - Rubriques : Lannion
Le deuil de ces enfants qui n'ont pas « vécu »
Élisabeth Martineau a perdu un bébé il y a quelques années à quelques
jours du terme. Elle vient témoigner ce lundi.
L'association Jalmalv organise, ce soir, une conférence sur le deuil périnatal. Pour
libérer la parolesur ce sujet un peu tabou. L'auteur de « Surmonter la mort de l'enfant
attendu » sera présente.
Le décès d'un bébé avant ou peu après l'accouchement fait souvent peu de bruit dans
l'entourage. Mais dans la vie des parents endeuillés, il tonitrue et bruisse parfois sans fin. Il
blesse d'autant plus que les autres n'y accordent pas grande importance. « Souvent, les gens
disent à ces parents : « Ce n'est pas grave, vous en aurez un autre. » C'est traumatisant
», soulignent pourtant Marie-Ange Lamour, responsable de l'antenne Jalmalv (1) de Lannion
et sa collègue Patricia. « Ce deuil périnatal n'est pas reconnu, comme si l'enfant avait
vécu avec l'entourage. Personne n'a vécu avec, il n'y a pas d'histoire partagée... »
Même au sein du couple de parents, les réactions peuvent être différentes et se terminer en
incompréhension. Quand le bébé décède avant l'accouchement, certains papas « ne sont
toujours pas dans le concret ». À l'inverse, les mamans culpabilisent généralement, d'autant
plus qu'elles seules avaient le lien physique avec le bébé. « Elles se demandent ce qu'elles
ont fait ou pas fait ? Si elles ont fait trop de voiture ? Si elles ne se sont pas assez
reposées ? C'est perturbant. »
Reconnus en tant que parents
Ce lundi soir, en écoutant le témoignage d'Élisabeth Martineau, journaliste et auteur du livre
Surmonter la mort de l'enfant attendu, ceux qui se sentent concernés de près ou de loin
comprendront peut-être mieux ce qui leur arrive. « Pourquoi il est important, même si le
bébé n'est plus là, d'être reconnus en tant que parents », souligne Marie-Ange Lamour.
Élisabeth Martineau traitera aussi du positionnement des frères et soeurs de ce bébé « qui ont
parfois du mal à trouver leur place ». Comment faire pour éviter qu'ils se sentent comme un
bébé de remplacement ?
L'antenne Jalmalv de Lannion a aidé quelques personnes dans ce cas sur le secteur, comme ce
couple de Ploubezre « qui a cru pouvoir s'en sortir mais qui n'en pouvait plus ». D'autres
ont besoin de voir, des semaines ou des mois après, la photo de leur bébé mort avant même de
naître. « Cela se pratique de plus en plus dans les hôpitaux. Et même si cela peut paraître
« glauque » à ceux qui ne sont pas concernés, les parents endeuillés ont parfois besoin de
cette étape pour réaliser, expliquent les bénévoles. Lannion a d'ailleurs aussi été le
premier hôpital de Bretagne à garder les cendres des bébés pour que les parents
puissent les récupérer. » Pour un vrai deuil plutôt qu'une page faussement tournée.
Ce lundi, à 20 h, au centre Savidan, participation libre.
(1) Jusqu'à la mort accompagner la vie.
Sylvie RIBOT.
"Article
7/137"
mardi 13 octobre 2009
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Le blog des utilisateurs du Centre Périnatal de l’Hôpital de
l’Arbresle
Au revoir mon bébé : réactions
mars 6, 2009 par associationana
AU REVOIR MON BEBE….
La conférence du 25 février dernier « Au revoir mon bébé : dialogue autour du deuil
périnatal », organisée par ANA sur un sujet si délicat et si fragile a été d’un grand
enrichissement pour tous. Menée avec tact, humanité et même affectivité par les deux
intervenantes Elisabeth MARTINEAU et Agnès SATGER-JOUHET qu’elles en soient
remerciées.
L’exercice était à la fois périlleux et difficile mais au regard du nombre de participants
tellement nécessaire.
Les deux intervenantes ont su trouver les mots et le ton juste pour aborder ce drame
incompréhensible, pour des parents, de survivre après la mort de leur nouveau né ou la fin
prématuré de la grossesse. Par un jeu de rôle et de lecture de lettres et courriers échangés entre
des parents, des grands parents et des professionnels, elles ont pu aborder les mécanismes
affectifs et psychiques qui se jouent lorsqu’un tel drame survient brutalement dans une famille
en construction.
Comment continuer à vivre après cet événement ? Comment commencer et terminer le
processus de deuil ? Comment assurer après, la vie de la famille et de la fratrie ?
La lecture de ces lettres a su mettre des mots derrières les émotions, mettre en forme des
sentiments de blessures, de colère, de doute, d’incompréhension face à la terrible réalité.
Ces lectures ont permis également de dévoiler l’évolution des pratiques des professionnels
eux même, qui doivent affronter le moment de l’annonce du décès mais aussi le suivi des
parents en plein désarroi ; ainsi que l’évolution règlementaire qui permet désormais, sous
certaines conditions, d’inscrire l’enfant perdu sur un livret de famille et lui donner ainsi,
malgré son court passage dans notre monde, une existence sociale.
Face à un public attentif et ému, venu nombreux pour partager leurs expériences mais aussi
pour se soutenir, pour échanger, Elisabeth MARTINEAU et Agnès SATGER-JOUHET ont su
créer un climat de confiance, d’affectivité et disons le « d’Amour » autour de ce thème, en
respectant à chaque fois la pudeur et l’histoire de chacun.
Ces échanges ont été aussi l’occasion de mettre en avant la capacité de résilience, pour sans
jamais oublié le drame, permettre de nouveau, à ces parents, de poursuivre leur existence sur
le chemin de la vie.
Le Progrès de Lyon – le 22 juin 2008
Site Famidoo en Belgique www.famidoo.be décembre 2008
Un témoignage touchant et vivant d'une maman qui a traversé puis surmonté cette épreuve
Elisabeth Martineau, Ed. Chronique sociale - Rue du Plat 7 - 69002 Lyon -00-33-4-
78 37 22 12
Un livre témoignage fort et vibrant
10 ans après avoir vécu cette épreuve, Elisabeth Martineau raconte comment elle a vécu la
perte de sa petite Raphaëlle morte in utero à quelques jours du terme de sa grossesse. Un récit
qui intègre évidemment Hervé, son mari, mais aussi d'autres parents qui ont subi le même
deuil, et des professionnels de la santé qui accompagnent les parents endeuillés. Comme elle
dit dans son introduction : "Ce livre est d'une part un récit personnel. Je raconte mon hitoire,
mon bébé décédé in utero, mon accouchement... et ce récit sert de fil conducteur tout au long
de l'ouvrage... Je livre mon expérience et mes questionnement personnels et puis, je m'ouvre à
d'autres : des parents, des professionnels de la santé... Un monologue se transforme en
dialogue; un partage se fait à plusieurs..."
L'occasion aussi de plonger à l'intérieur de soi, de s'interroger sur le pourquoi du comment, de
remonter la filière des autres générations.
Et puis, il y a la vie qui reprend le dessus... avec une petite Leokadia, puis une petite Gisèle,
deux enfants de l'amour et non des enfants de remplacement. Même si, le reconnait sa maman,
Leokadia, née un an après, a une place spéciale...
Un livre à plusieurs voix, un livre ressource pour tous ceux qui vivent ce drame.
Lyon Femmes – automne 2008
La grandeur de la vie tout court
L’Express de Toronto
Deuil périnatal
Livres
Par Annik Chalifour – Semaine du 12 août au 18 août 2008
Au centre, Élisabeth Martineau et ses trois filles (de gauche à droite): Gisèle, Jeanne et Léokadia.
Dans son livre Surmonter la mort de l’enfant attendu: Dialogue autour du deuil périnatal paru en
mai 2008, Élisabeth Martineau ouvre «un véritable dialogue de coeur à coeur sur le deuil
périnatal». L’écriture délicate prend soin des émotions et des sentiments du lecteur. Un récit
universel écrit simplement, touchant toutes les femmes et leurs proches ayant vécu la perte d’un
bébé attendu. Un ouvrage sensible traitant les rites, les gestes, les traces, là où la vie nous file
entre les doigts...
«On conçoit un enfant, on place son berceau devant une fenêtre, celle qui s’ouvre sur le plus beau
paysage. On s’attend à ce que la vie passe à travers nous, toute neuve, immaculée, et c’est la mort qui
survient, nous laissant sidérés. Ceux qui échappent à cette sidération, ceux dont l’horloge interne
repart, ont peut-être en commun de percevoir dans la mort quelque chose de fondateur.» Un extrait de
la préface du livre Surmonter la mort de l'enfant attendu: Dialogue autour du deuil périnatal
d'Élisabeth Martineau, dont l'auteur Bernard Martino, fut judicieusement choisi par celle-ci. Bernard
Martino, cinéaste français reconnu, a produit plusieurs documentaires sur la naissance, la mort,
l’enfant et la maladie, dont l’ouvrage Le bébé est une personne.
Élisabeth Martineau, rencontrée par L’Express, confie qu’on lui a souvent demandé ces derniers mois
si ce travail d’écriture lui servait de thérapie. «J’ai beaucoup pleuré en écrivant et je me dis que les
lecteurs vont peut-être pleurer aussi en lisant ces pages. Et les pleurs, c’est bon. Ça fait du bien. Ça
nous rappelle qu’on est vivant!»
Dans la conclusion de son livre, l’auteure souhaite «que le livre serve de début, comme il l’a été pour
moi. Un nouveau début, une meilleure compréhension voire une acceptation plus grande de
l’irrationel, ou de la vie tout simplement.»
L’auteure poursuit en expliquant qu’elle voulait écrire, «à partir de mon vécu et autres témoignages,
un livre pour aider les parents à mieux comprendre et avancer suite à la mort de leur bébé survenue
avant la naissance. 23 personnes ont participé à la rédaction de cet ouvrage, incluant des parents,
sages-femmes et autres professionnels de la santé.» «Je fus, dit-elle, le fil conducteur afin de maintenir
un partage d’informations concrètes et pratiques avec les lecteurs.»
Élisabeth Martineau commente qu'il lui fut difficile d’initier la rédaction de son livre. Plus de six mois
pour découvrir qu’elle devait absolument écrire sur cette expérience douloureuse ayant «une influence
sur ma vie de maman avec mes trois filles», dit-elle.
Élisabeth Martineau, jounaliste née à Toronto, vit en France avec son mari et ses trois filles Léokadia
(dix ans), Gisèle (huit ans), Jeanne (quatre ans). Léokadia est née en 1999, un an presque jour pour
jour suite à la mort in utero de Raphaëlle, première fille de l’auteure.
En 2000, Élisabeth Martineau devient co-fondatrice de l’association La Cause des Parents, Maison de
la parentalité et de la naissance à Lyon. «J’ai écrit ce livre parce que je n’avais pas assez pleuré
Raphaëlle. J’avais le sentiment sous-jacent que je devais prendre du temps pour pleurer en écrivant.
J’avais besoin de me libérer du sentiment de culpabilité face à la mort de ma fille. J’ai voulu écrire ce
livre pour mes trois autres filles. En pensant aux lecteurs pour leur apporter quelque chose», dit
l’auteure.
Le livre de 136 pages comprend trois chapitres. La première partie, selon l’auteure, «raconte au
présent mon histoire simplement comme je l’ai vécue.» Élisabeth Martineau traite de sa récente arrivée
en France, tout juste mariée, sa grossesse normale et heureuse, l’annonce du décès de Raphaëlle, la
suite alors que tout s’écroule, l’accouchement, la peur, les moments pénibles à l’hôpital, l’étape cruelle
de l’enterrement, son nouveau combat intérieur, son contact étroit avec la sage-femme.
Le lecteur découvrira avec émotion des passages d’écritures de l’auteure à sa fille Raphaëlle, insérés
en italique, tout au long du chapitre. Un partage intime et tendre entre une maman et son bébé.
Au cours du deuxième chapitre intitulé «Dix ans plus tard», l’auteure revient sur l’état de sa vie telle
qu’elle est aujourd’hui. Sa vie en France avec son mari, Hervé Martineau, entrepreneur en maçonnerie
écologique, et leurs trois filles aux cheveux dorés et aux yeux marrons brillants. «J’ai voulu offrir aux
lecteurs de l’oxygène pour digérer, refaire le plein d’énergie», dit l’auteure.
La troisième et dernière partie du livre contient les trois quart de l’ouvrage. L’auteure revient en détail
dix ans plus tard, étape par étape, sur ce qui s’est passé suite à l’annonce de la mort in utero de son
premier bébé.
Le lecteur entre alors dans une écriture très concrète et pratique. L’auteure y traite, entre autres, des
attitudes ou paroles aidantes ou blessantes, la mort fœtale et l’impact sur l’enfant vivant, la
communication avec famille, l’impact du deuil sur tous les membres de la famille, la reconnaissance
juridique, le deuil particulier après une interruption médicale de grossesse, la fausse-couche.
Avec l’aide de sages-femmes, médecins, psychiatres et témoignages d’autres parents ayant perdu un
enfant avant la naissance, l’auteure ouvre des pistes concrètes pour donner un sens à tout cela et
continuer d’avancer. «Reconnaître la grandeur de la vie tout court», conclut Élisabeth Martineau.
Surmonter la mort de l’enfant attendu: Dialogue autour du deuil périnatal, de Élisabeth Martineau
(auteur) et Bernard Martino (préface), publié par la Chronique Sociale à Lyon, est vendu en ligne sur
le site Internet www.amazon.fr
Courrier des lecteurs
Merci à vous deux et à toi particulièrement pour ton livre. A travers lui j'ai découvert tout ce que l'on
peut vivre en attendant un enfant et l'immensité de ce que représente la maternité pour une
femme. De plus on participe en te lisant à une intimité, aux souffrances vécues
Depuis sa lecture je l'ai prêté à Myriam sage-femme de son métier qui l'a également trouvé très riche
Yves, père de cinq enfants
Votre livre m'a accompagné pendant quelques jours et m'a ouvert les yeux sur une souffrance qui
ressemble tant à celle que nous rencontrons tous les jours dans l'association.
J'ai été très touchée par la pudeur et la sincérité de vos émotions, je crois que les personnes que vous
avez interviewées parlent du cœur et leur témoignages, tant professionnels que privés, peuvent
vraiment ouvrir une porte à ceux et celles qui vivent ce deuil.
J'ai beaucoup aimé aussi que vous ayez inclus l'interruption de grossesse, qui sont souvent des
traumatismes mal reconnus.
Martine (Parents désenfantés asbl - Belgique)
J'ai ressenti le même désarroi et sentiment d'échec face aux fausses couches: même sentiment de
culpabilité, "pourquoi, à quoi ça sert, et les inévitables "ce n'est pas grave, vous recommencerez, vous
êtes jeunes"...et le "un coup pour RIEN"; "rien", pas si sûr.
Et surtout, à part la compassion, quels mots pour aider notre entourage? On ne peut peut-être pas;
mais être là, accompagner, écouter...si la personne peut se confier.
J'ai bien sûr beaucoup aimé votre livre, la force, l'amour et le courage de rebâtir qu'on y trouve.
Anne
J’ai tourné la dernière page de ton livre… Ils sont beaux tes mots de canadienne anglophone ! Ils
disent, ils portent, ils donnent vie ! Chaque enfant, chaque famille dont tu nous parles est entré dans
mon présent. J’ai pleuré parfois, soulevée par un vague d’émotion que ton récit tranquille et vrai faisait
naître… J’ai aimé le naturel de ta démarche, aller à la rencontre de toi-même et puis des familles sur
leur chemin… Faire parler les personnes et laisser les récits résonner sans les commenter… Délicate
démarche qui consiste à mettre la lumière sur des situations intimes et souffrantes sans voyeurisme ni
sensationnalisme… J’ai aimé aussi ta sensibilité tournée vers le lecteur… Soucieuse de ne pas
l’accabler. Lorsque je te parlais de « film » et que tu me disais avec de la fête dans les yeux ton envie
de « créativité », j’avais été surprise !!! Je me sentais si grave face à ce sujet !!! Comment rejoindre
ceux qui connaissent une souffrance aussi intense ? Ton livre secoue les émotions figées et nous dit
que même mort, un enfant est né. Quelle belle victoire !!!
Muriel
Je ne sais pas si ce livre a été pour toi une « thérapie » cela ne me regarde pas, mais ce que je sais,
c’est à quel point il donne du sens au partage ( au « portage ») de nos vies. « Une mort partagée »,
un deuil partagé, « le bonheur n’est total que lorsqu’il est partagé ». A quel point nous sommes des
êtres qui avons besoin les uns des autres pour Vivre, plus ça va plus il me semble découvrir qu’il n’y a
rien au-dessus de cela.
Céline