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Communications orales / Transfusion Clinique et Biologique 19 (2012) 270–279 273 – deuxième phase consistant en un complément de paramétrage selon les besoins des utilisateurs et validation finale ; – troisième phase de mise en œuvre hospitalière. eHemobank ® présente l’avantage d’être contrôlé par un seul opérateur, de s’affranchir des contraintes du transcodage et de permettre une gestion sécu- risée du dossier transfusionnel mis à jour en temps réel. Il s’inscrit dans la démarche d’amélioration continue de la qualité au profit de tous les intervenants de la chaîne transfusionnelle. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.009 Session FMC 10 : évaluation des pratiques IDE Modérateurs : Caroline Lefort, Angers, (EFS Pays de la Loire), Philippe Renaudier, Nancy, (ARS Lorraine) CL10-1 Un nouvel outil de formation à la transfusion sanguine : « Florence » M. Sandlarz a,, P. Cabre a , M. Lamiaux b , E. Poulain c a ARS, Euralille, France b AUDACE, Lens, France c AHNAC, Oignies, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Sandlarz) Le concept de serious game permet une approche ludique des apprentissages en exploitant le jeu vidéo au profit de la formation. Il est utilisé dans de nom- breux domaines : sécurité, management, industrie, santé (diagnostic médical)... « Florence » est un outil inédit de formation initiale ou continue à la transfusion, basé sur ce principe. L’accès à la plate-forme de jeu en ligne se fait depuis un ordinateur connecté via internet. Un mot de passe identifie l’apprenant et sécu- rise le lien. Seule la manipulation de la souris est requise. L’implication du joueur est facilitée par un choix possible d’avatars, mais aussi de type de structure de santé dans laquelle il exerce (avec dépôt de délivrance, sans dépôt, avec site de l’Établissement franc ¸ais du sang intramuros...). Au travers de scénarii écrits par des professionnels de l’hémovigilance, le « joueur » peut se projeter dans la transfusion, depuis sa commande jusqu’au suivi post-transfusionnel, passant de la transfusion programmée à celle en urgence vitale, et peut se voir confronté à la survenue d’effets indésirables. Certains personnages du jeu peuvent apporter une aide, en particulier dans la version « transfusion programmée ». « Florence » alterne phases de jeu interactif et phases de tests de connaissance. Les cor- rections s’affichent immédiatement et leur analyse en temps réel fait baisser lors d’oubli ou d’erreur, le crédit initial de 100points du joueur. Un game-over vient sanctionner la perte totale des points, obligeant le joueur à recommencer l’ensemble du niveau de jeu. À l’inverse, un processus terminé avec succès per- met d’accéder à un scénario plus complexe. Les progressions de parcours des joueurs sont mémorisées et permettent de valider les acquis. Ce serious game est en phase d’essai dans un groupement d’établissements de santé. Il peut consti- tuer un outil complémentaire des formations présentielles, permettant à un grand nombre d’acteurs l’acquisition ou la mise à niveau de pratiques indispensables à la sécurité transfusionnelle. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.010 CL10-2 Évaluation des connaissances des règles transfusionnelles et de trac ¸abilité en situation préhospitalière N. Gazin a,, V. Meunier a , C. Boulat b , M. Darmendrail a , B. Mantz a , P. Jabre a , B. Vivien a , P. Carli a a Département d’anesthésie réanimation, Samu de Paris, hôpital Necker, enfants malades, Paris, France b Établissement fran¸ cais du sang, Île-de-France, site Henri-Mondor, Créteil, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Gazin) Introduction.– La transfusion de concentrés de globules rouges (CGR) est peu fréquente en préhospitalier. Nous nous sommes intéressés aux connaissances de cette pratique des médecins urgentistes et anesthésistes et des infirmiers anesthésistes (IADE) de notre Smur. Matériel et méthodes.– Lors d’une simulation de transfusion en préhospitalier, nous avons évalué 20M et dix IADE tirés au sort. Les critères évalués concer- naient les vérifications de Concordance d’Informations entre le bordereau de délivrance, la prescription médicale et l’identité du malade, ainsi que le contrôle de conformité et d’intégrité des CGR (CICC). Nous les avons testés à chaque étape du contrôle ultime prétransfusionnel et du test biologique de compatibi- lité ABO selon la technique de Beth-Vincent (CUPT). Leurs connaissances des règles de trac ¸abilité et le contenu des dossiers médicaux et transfusionnels ont été testés. Résultats.– Le taux de bonnes pratiques (TBP) global pour les IADE et pour les M était respectivement de 97 % et 68 %. Les erreurs des IADE portaient sur le contrôle de l’intégrité des poches transfusionnelles à la réception (n = 2), la conservation des poches après transfusion (n = 2), et le report d’incidents trans- fusionnels (n = 2) ou des horaires de fin de transfusion (n = 1) dans le dossier. Les médecins avaient un TBP de 42 % sur le CICC avec une absence de vérification de l’intégrité des poches transfusionnelles à la réception (n = 17) ; de 69 % sur le CUPT avec des oublis d’identifications des patients et des cartes tests ainsi que l’absence de protection contre les liquides biologiques ; et de 80 % pour le remplissage du dossier médical. Discussion.– Les connaissances des médecins concernant les bonnes pratiques transfusionnelles et de trac ¸abilité sont moins précises que celles des IADE. Depuis cette étude, une procédure « transfusion en situation préhospitalière » a été mise en place dans le service et des séances de formation continue à la transfusion préhospitalière sont régulièrement organisées. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.011 Communications libres 1 : Hémovigilance, évaluation et gestion des risques Modérateurs: Pascal Breton, Rouen, (ARS Haute-Normandie), Hervé Le Guen, Saint-Herblain, (Polyclinique de l’Atlantique) CL1-1 Une erreur peut en cacher une autre ! C. Fratti , M.C. Dubois , A. Sauvage , E. Signac , V. Moisset , I. Roger , S. Pujol , P. Fialon , M. Puntous Centre hospitalier universitaire de Bordeaux, Bordeaux, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Fratti) Depuis plusieurs années, l’unité de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilance du CHU de Bordeaux effectue un suivi des non-conformités des bordereaux de délivrance complétés. Lors d’une discordance d’identité, une enquête est menée par une infirmière de la coordination des vigilances sanitaires. Une vérification des dossiers transfusionnels est entreprise pour déceler une éventuelle transfu- sion inappropriée. Puis une enquête est réalisée auprès des professionnels pour comprendre comment l’erreur a pu se produire, au-delà de l’absence de vérifica- tion de l’identité indiquée sur l’étiquette patient collée. Au cours de ces enquêtes, d’autres erreurs concernant d’autres vigilances, sont mises à jour lors de la consultation du dossier du patient : trac ¸abilité d’une intervention chirurgicale non réalisée ou de matériel implanté à un patient ne correspondant pas au dossier médical. Une analyse à posteriori (ALARM) est proposée aux équipes. Plus de 19 % des erreurs concernent des incidents en lien avec l’identitovigilance. Dans ce cas, un compte rendu de l’analyse est transmis à la cellule d’identitovigilance. Cependant l’analyse à posteriori d’un incident de la chaîne transfusionnelle reste parcellaire et ne conduit pas à une analyse globale de l’organisation de la transfusion dans le service. Or, l’observation des bordereaux met en évidence non seulement les écarts de pratiques concernant plusieurs étapes du processus (transfusion dans un délai > 6 h, conservation d’un produit trois semaines dans le service, discordance d’identité, erreur d’attribution) mais également le repé- rage de recrudescences d’écarts pour certains services. Au vu de ces situations

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Communications orales / Transfusion

deuxième phase consistant en un complément de paramétrage selon les besoinses utilisateurs et validation finale ;troisième phase de mise en œuvre hospitalière.Hemobank® présente l’avantage d’être contrôlé par un seul opérateur, de’affranchir des contraintes du transcodage et de permettre une gestion sécu-isée du dossier transfusionnel mis à jour en temps réel. Il s’inscrit dans laémarche d’amélioration continue de la qualité au profit de tous les intervenantse la chaîne transfusionnelle.

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ARS, Euralille, FranceAUDACE, Lens, FranceAHNAC, Oignies, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (M. Sandlarz)

e concept de serious game permet une approche ludique des apprentissagesn exploitant le jeu vidéo au profit de la formation. Il est utilisé dans de nom-reux domaines : sécurité, management, industrie, santé (diagnostic médical). . .Florence » est un outil inédit de formation initiale ou continue à la transfusion,asé sur ce principe. L’accès à la plate-forme de jeu en ligne se fait depuis unrdinateur connecté via internet. Un mot de passe identifie l’apprenant et sécu-ise le lien. Seule la manipulation de la souris est requise. L’implication du joueurst facilitée par un choix possible d’avatars, mais aussi de type de structure deanté dans laquelle il exerce (avec dépôt de délivrance, sans dépôt, avec site de’Établissement francais du sang intramuros. . .). Au travers de scénarii écritsar des professionnels de l’hémovigilance, le « joueur » peut se projeter dans laransfusion, depuis sa commande jusqu’au suivi post-transfusionnel, passant dea transfusion programmée à celle en urgence vitale, et peut se voir confronté àa survenue d’effets indésirables. Certains personnages du jeu peuvent apporterne aide, en particulier dans la version « transfusion programmée ». « Florence »lterne phases de jeu interactif et phases de tests de connaissance. Les cor-ections s’affichent immédiatement et leur analyse en temps réel fait baisserors d’oubli ou d’erreur, le crédit initial de 100 points du joueur. Un game-overient sanctionner la perte totale des points, obligeant le joueur à recommencer’ensemble du niveau de jeu. À l’inverse, un processus terminé avec succès per-

et d’accéder à un scénario plus complexe. Les progressions de parcours desoueurs sont mémorisées et permettent de valider les acquis. Ce serious game estn phase d’essai dans un groupement d’établissements de santé. Il peut consti-uer un outil complémentaire des formations présentielles, permettant à un grandombre d’acteurs l’acquisition ou la mise à niveau de pratiques indispensablesla sécurité transfusionnelle.

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valuation des connaissances des règles transfusionnellest de tracabilité en situation préhospitalière. Gazin a,∗, V. Meunier a, C. Boulat b, M. Darmendrail a, B. Mantz a,

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Département d’anesthésie réanimation, Samu de Paris, hôpital Necker,nfants malades, Paris, France

Établissement francais du sang, Île-de-France, site Henri-Mondor, Créteil,ranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (N. Gazin)

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ue et Biologique 19 (2012) 270–279 273

ntroduction.– La transfusion de concentrés de globules rouges (CGR) est peuréquente en préhospitalier. Nous nous sommes intéressés aux connaissancese cette pratique des médecins urgentistes et anesthésistes et des infirmiersnesthésistes (IADE) de notre Smur.atériel et méthodes.– Lors d’une simulation de transfusion en préhospitalier,

ous avons évalué 20 M et dix IADE tirés au sort. Les critères évalués concer-aient les vérifications de Concordance d’Informations entre le bordereau deélivrance, la prescription médicale et l’identité du malade, ainsi que le contrôlee conformité et d’intégrité des CGR (CICC). Nous les avons testés à chaquetape du contrôle ultime prétransfusionnel et du test biologique de compatibi-ité ABO selon la technique de Beth-Vincent (CUPT). Leurs connaissances desègles de tracabilité et le contenu des dossiers médicaux et transfusionnels ontté testés.ésultats.– Le taux de bonnes pratiques (TBP) global pour les IADE et pour

es M était respectivement de 97 % et 68 %. Les erreurs des IADE portaient sure contrôle de l’intégrité des poches transfusionnelles à la réception (n = 2), laonservation des poches après transfusion (n = 2), et le report d’incidents trans-usionnels (n = 2) ou des horaires de fin de transfusion (n = 1) dans le dossier. Lesédecins avaient un TBP de 42 % sur le CICC avec une absence de vérification

e l’intégrité des poches transfusionnelles à la réception (n = 17) ; de 69 % sure CUPT avec des oublis d’identifications des patients et des cartes tests ainsiue l’absence de protection contre les liquides biologiques ; et de 80 % pour leemplissage du dossier médical.iscussion.– Les connaissances des médecins concernant les bonnes pratiques

ransfusionnelles et de tracabilité sont moins précises que celles des IADE.epuis cette étude, une procédure « transfusion en situation préhospitalière »été mise en place dans le service et des séances de formation continue à la

ransfusion préhospitalière sont régulièrement organisées.

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ommunications libres 1 : Hémovigilance, évaluation etestion des risquesodérateurs : Pascal Breton, Rouen, (ARS Haute-Normandie),ervé Le Guen, Saint-Herblain, (Polyclinique de l’Atlantique)

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ne erreur peut en cacher une autre !. Fratti ∗, M.C. Dubois , A. Sauvage , E. Signac , V. Moisset , I. Roger ,. Pujol , P. Fialon , M. Puntous

Centre hospitalier universitaire de Bordeaux, Bordeaux, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (C. Fratti)

epuis plusieurs années, l’unité de sécurité transfusionnelle et d’hémovigilanceu CHU de Bordeaux effectue un suivi des non-conformités des bordereaux deélivrance complétés. Lors d’une discordance d’identité, une enquête est menéear une infirmière de la coordination des vigilances sanitaires. Une vérificationes dossiers transfusionnels est entreprise pour déceler une éventuelle transfu-ion inappropriée. Puis une enquête est réalisée auprès des professionnels pouromprendre comment l’erreur a pu se produire, au-delà de l’absence de vérifica-ion de l’identité indiquée sur l’étiquette patient collée. Au cours de ces enquêtes,’autres erreurs concernant d’autres vigilances, sont mises à jour lors de laonsultation du dossier du patient : tracabilité d’une intervention chirurgicaleon réalisée ou de matériel implanté à un patient ne correspondant pas au dossierédical. Une analyse à posteriori (ALARM) est proposée aux équipes. Plus de

9 % des erreurs concernent des incidents en lien avec l’identitovigilance. Danse cas, un compte rendu de l’analyse est transmis à la cellule d’identitovigilance.ependant l’analyse à posteriori d’un incident de la chaîne transfusionnelle

este parcellaire et ne conduit pas à une analyse globale de l’organisation de laransfusion dans le service. Or, l’observation des bordereaux met en évidence

on seulement les écarts de pratiques concernant plusieurs étapes du processustransfusion dans un délai > 6 h, conservation d’un produit trois semaines danse service, discordance d’identité, erreur d’attribution) mais également le repé-age de recrudescences d’écarts pour certains services. Au vu de ces situations
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74 Communications orales / Transfusion

risques, considérées comme autant d’évènements « sentinelles », l’USTH aonstruit un projet d’analyse à priori des risques. Ce type d’analyse vient d’êtreroposé à un secteur de réanimation pour lequel un suivi particulier était menéour améliorer leur taux de tracabilité.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.012

L1-2

valuation de la transfusion des enfants de moins de troisois du CHU de Fort-de-France

. Kerob-Bauchet a,∗, F. Sellami b, J. Pignol a, H. Mehdaoui a

CHU de Fort-de-France, Fort-de-France, FranceEFS, Martinique, FranceAuteur correspondance.dresse e-mail : [email protected] (B.erob-Bauchet)

bjectifs.– Enquête nationale de 2011 sur les pratiques transfusionnelles dans laériode néonatale, nous a incité à faire notre propre évaluation de pratiques à lauite de laquelle un protocole s’appuyant sur les recommandations de l’Afssapst la littérature, a été rédigé et validé en CSTH.atériels et méthodes.– L’évaluation porte sur quatre points avant et après laise en place du protocole transfusionnel :existence d’un lien mère-enfant informatique ;prise en compte des analyses maternelles ;analyses immunohématologiques (IH) réalisées chez les enfants de moins de

rois mois (groupes phénotype RH-K, TDA ± si RAI mère inconnue) ;nombre de donneurs chez les enfants polytransfusés (fractions pédiatriques duême donneur ?).ésultats.–

Avantprotocole

Protocole Aprèsprotocole

ien mère–enfant EFS N’existe pas Obligatoire Systématiquerise en compte de laRAI maternelle

NON Obligatoire Oui A 87,5 %

épistage RAIbébé < 3 jours avanttransfusion

Systématique Non si RAImaternelleconnue

Arrêt à 87,5 %

ompatibilité CGRavant transfusion

Systématique Non sauf siRAImaternelle+ou TDA+

Arrêt sauf siAc maternelou TDA+

onneur unique siplusieurstransfusions CGRet plaquettes sipossible

NON Obligatoire Oui à 86,3 %

onclusion.– La mise en place du protocole avec le lien mère–enfant a nécessiténe sensibilisation du personnel aussi bien de l’établissement de soins que de’Établissement francais du sang. Cela a permis de réduire la spoliation sanguinees bébés en immaturité immunologique par la diminution des analyses IHnutiles ainsi que la charge de travail et les coûts.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.013

L1-3

ertinence des prescriptions de plasmas frais congelés :tude multicentrique. Gouëzec a,∗, V. Bergoin b, A. Damais-cepitelli c, S. Ducroz d, C. Huchet e,. Lassale f, S. Léo-kodeli g, C. Leniger h, V. Lovi i, P. Renom j, C. Buscail a

CHU Rennes, Rennes, FranceCH Aix en Provence, Aix-en-Provence, FranceCH Le Havre, Le Havre, FranceCH Montlucon, Montlucon, France

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ue et Biologique 19 (2012) 270–279

CH Bretagne Atlantique, Vannes, FranceAP HM, Marseille, FranceCHR Orléans, Orléans, FranceCHU Brest, Brest, FranceCH Roubaix-Tourcoing, Roubaix, FranceCHU Lille, Lille, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (H. Gouëzec)

bjectif.– Réaliser un état des lieux des pratiques en 2011 sur le sujet avant laublication de nouvelles recommandations.éthodes.– Étude rétrospective descriptive dans 11 établissements de soins (ES).

out patient ayant recu au moins un plasma frais congelé (PFC) du 01/01 au0/06/2011, en dehors des échanges plasmatiques peut-être inclus. Les pres-riptions sont tirées au sort dans chaque ES. La conformité est évaluée à partires recommandations de l’Afssaps par l’hémovigilant et par un prescripteur duervice concerné. L’analyse statistique est réalisée avec le logiciel SAS.ésultats.– Les résultats sont exprimés en moyennes ± ET. Cinq cent soixante-ouze épisodes transfusionnels ont été analysés chez 518 patients de 59 ± 19 ansratio H/F = 1,52). La prescription est réalisée en chirurgie (38 %), réanimation33 %), médecine (13 %), aux urgences (9 %) ou en obstétrique (5 %) surtoutour des pathologies digestives (28 %) et vasculaires (13 %), rarement en trau-atologique (3 %) le plus souvent avec un saignement actif sans caractère

’urgence. En chirurgie, elle a lieu en peropératoire (56 %). Avant 46 % desrescriptions, un bilan de coagulation est réalisé : fibrinogène = 2,53 ± 1,84 g/L,P = 49 ± 22 % et TCA = 1,95 ± 1,34 fois le témoin. 4 ± 3 PFC sont transfusésurant les 24H qui suivent la première transfusion. Soixante-sept pour cent desrescriptions sont jugées conformes selon les critères de l’Afssaps, mais 79 %e sont d’après l’expert. Le taux de non conformité (NC) varie selon l’ES (0 à4 %), le secteur (de 39 % aux urgences à 7 % en obstétrique), le temps opéra-oire (de 24 % en postopératoire à 17 % en préopératoire). Dans 70 % des NC,e bilan est absent ou incomplet (versus 47 % si prescription conforme). 69 %es NC concernent des prescriptions égales ou inférieures à 2 PFC.onclusion.– La grande majorité des prescriptions de PFC semblent pertinentes.a réalisation d’un bilan de coagulation complet prétransfusionnel en particuliern per- et postopératoire pourrait permettre de diminuer le nombre de NC (oue les corriger).

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2012.08.014

L1-4

valuation de la pratique transfusionnelle paruestionnaire et audit clinique au CHU de Nantes. Bruneau a,∗, G. Talbot a, H. Abbey a, V. Betbeze a, A. Gaillard b,.C. Rigal b

CHU de Nantes, Nantes, FranceCHU de Nantes, St-Herblain, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : [email protected] (L. Bruneau)

bjectifs.– L’évaluation des pratiques transfusionnelles (EPT) est un outil qui’inscrit dans une démarche d’amélioration de la qualité des soins prodigués auxatients. Les objectifs de ce travail sont de dresser un état des lieux des connais-ances théoriques via un auto-questionnaire puis d’évaluer dans un second tempsa pratiques transfusionnelle par à un audit observationnel ciblé. Cette EPT per-

et de sensibiliser de facon pédagogique les soignants aux bonnes pratiquesransfusionnelles.

atériel et méthodes.– L’EPT a été réalisé d’avril à juin 2012, 100 questionnairesnt été distribués selon un échantillonnage stratifié : 61 pour des services grosransfuseurs, 27 pour des services moyennement transfuseurs et 12 pour deservices peu transfuseurs.ésultats.– Le taux de réponse était de 83 %. 43 % des professionnels interrogésnt bénéficié d’une formation en hémovigilance au cours des cinq dernièresnnées. 90,4 % des répondants ont mentionné qu’une carte de groupe sanguin

alide devait comporter deux déterminations, mais seulement 22,9 % deux actese prélèvements différents et 14,5 % à deux moments différents. À la questionQuelle est la durée de validité d’une RAI ? » 82,9 % des soignants ont eu une

éponse valable, sans prise de risque mais incomplète. 15,9 % des répondants ont