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55 rue du Pâturage 68200 Mulhouse 03 89 32 48 50 - electropolis.edf.com 27 janvier 28 août 2016 Une nou velle his toire d’eau Dossier de presse

Une nou velle his toire d’eau Dossier de presse - edf.fr 3/EDF ELECTROPOLIS/O... · L’eau, source de vie La vie est apparue au fond des océans il y a plus de ... de sa vie et

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55 rue du Pâturage 68200 Mulhouse03 89 32 48 50 - electropolis.edf.com

27 janvier

28août 2016

U n e n o u v e l l e h i s t o i r e d ’ e a u

Dossierde

presse

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• Communiqué de presse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 3

• Parcours de l’exposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 4— Eau et vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 5-6— Eau et hommes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 7— Eau et société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 8— Coup de projecteur sur l’eau en Alsace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pages 9-11

• Producteur de l’exposition— Le Museum d’histoire naturelle de Toulouse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 12

• Partenaires de l’exposition— EDF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 13— Le service des eaux de la Ville de Mulhouse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 14— Le SIVOM de la région Mulhousienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 15— Le Service Environnement et Cadre de Vie

du Conseil Départemental du Haut-Rhin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 16

Le Musée EDF Electropolis de Mulhouse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 17

• Fiche pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 18

sommaire

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L’exposition «O ! l’expo. Une nouvelle histoire d’eau» invite le visiteur à suivre le parcours surprenant de l’eau : de sa naissance cosmique à son arrivée sur Terre, de son omniprésence dans l’apparition et l’évolution de la vie, de ses usages, de la nécessité de sa préservation pour les générations futures.En accueillant l’exposition, le Musée EDF Electropolis souhaite sensibiliser les visiteurs de tous âges aux enjeux de l’eau face aux mutations de nos sociétés et au changement climatique. L’exposition s’inscrit pleinement dans les enjeux mondiaux de la 21e Conférence internationale du Climat (COP 21) en montrant comment l’eau, source d’énergie renouvelable, participe pleinement à la transition énergétique.Conçue par le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse en partenariat avec EDF, l’exposition propose des dispositifs interactifs et multimédias, autour de trois thématiques :

eau & vieLa Terre, abondamment recouverte d’eau sous forme essentiellement liquide est une exception dans le cosmos. Pourquoi tant d’eau ? Comment a-t-elle permis la vie ? Pourquoi les êtres vivants en sont-ils presque essentiellement formés ? Cette thématique aborde le rôle primordial de l’eau dans l’histoire de la Terre et de la vie.

eau & hommesDans toutes les cultures, les hommes ont attribué à l’eau un rôle symbolique majeur. Ils se sont aussi installés massivement au bord des cours d’eau et le long du littoral. Ils ont inlassablement cherché à maîtriser et utiliser l’eau, grâce aux progrès techniques. Cette thématique aborde les différentes utilisations de l’eau au travers des avancées techniques, à la fois en tant que source d’énergie et ressource consommable.

eau & sociétéAujourd’hui, l’eau n’est pas qu’une ressource naturelle mais aussi un bien de consommation limité. Les hommes souhaitent en assurer une distribution équitable et saine à l’échelle planétaire. Seule une gestion durable et raisonnée de tous permettra de préserver cette ressource fragile, pour les générations futures. Ce dernier thème tente d’apporter des réponses aux enjeux démographiques et climatiques du XXIe siècle.

Ces thématiques sont enrichies d’une approche locale autour de l’importance de l’eau à Mulhouse et plus généralement en Alsace, au travers notamment de la production hydroélectrique sur le Rhin. Des éléments historiques, objets de collection de musées, photos, maquettes, vidéos illustrent cette approche alsacienne.

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28août 2016

O ! l’expo U n e n o u v e l l e h i s t o i r e d ’ e a u

Communiqué

depresse

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Parcours de l’expositionPrécieuse et rare, l’eau est universelle et multiple à la fois. Sa diversité est sa richesse. O ! l’expo. Une nouvelle histoire d’eau propose de découvrir toutes les facettes de cette ressource : matière naturelle qui façonne les paysages, matière urbaine qui structure nos villes et tisse des liens sociaux, source d’inspiration qui influe nos codes culturels et nos modes de consommation, source d’innovation au service de la qualité de l’eau, du confort des citoyens et du développement durable.

Le parcours muséographique propose une promenade à travers trois grandes thématiques : eau & vie – eau

& hommes – eau & société. Les modules d’exposition sont réalisés en bois et leur découpe renvoie aux formes d’une rive. Le visiteur est ainsi invité à suivre le cheminement d’un fleuve.

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eau & vieL’eau, cette petite molécule formée d’un atome d’oxygène lié à deux atomes d’hydrogène est omniprésente dans le cosmos, quoiqu’à très faible concentration. Notre Terre, abondamment recouverte d’eau sous forme essentiellement liquide mais également solide et gazeuse, est une exception. Pourquoi tant d’eau ? Comment est-elle venue ? Autant de questions qui évoquent les cataclysmes

vécus par notre planète, à sa naissance.Comment l’eau a-t-elle permis la vie ? Comment cette dernière s’y est-elle développée avant de conquérir la terre ferme ? Pourquoi les êtres vivants en sont-ils presque essentiellement formés ? Ces interrogations expriment le rôle primordial de l’eau dans l’histoire de la Terre et de la vie.

La molécule d’eauL’eau de la Terre n’est pas seulement celle de la pluie, des fleuves et des océans. C’est aussi le liquide qui irrigue notre corps, fait pousser les plantes et propage la vie sous toutes ses formes. Pour qu’une simple substance chimique ait un tel rôle, il faut qu’elle possède des propriétés exceptionnelles : elle les doit à sa singulière structure atomique. Trois atomes, deux d’hydrogène et un d’oxygène s’unissent pour former du dihydrure d’oxygène ou encore monoxyde de dihydrogène, noms savants de ce que nous appelons l’eau, H2O.

L’eau, une affaire d’états !Une des spécificités de la Terre est que l’eau s’y trouve aussi bien à l’état solide dans les glaciers, les banquises et les calottes continentales, qu’à l’état liquide dans les océans, les lacs, les rivières, et même sous terre, ainsi qu’à l’état de vapeur dans l’atmosphère. Cette diversité n’est possible que grâce

aux températures parfaitement adaptées à la présence de ces trois états qui règnent sur notre planète. Cela tient aussi à la nature de l’atmosphère, assez dense pour emmagasiner et transporter la vapeur d’eau en grandes quantités sur de longues distances, ce qui assure l’approvisionnement des différents réservoirs.

Une origine extraterrestre ?L’eau ne représente qu’un millionième de la masse visible de l’Univers. Elle en est cependant un constituant important présent sous forme libre ou dans des structures froides solides, allant du grain de poussière à des objets imposants comme les comètes. Les seuls corps massifs où la présence d’eau est attestée dans

le cosmos sont situés à l’intérieur du système solaire. On en trouve dans des planètes proches du Soleil, dans quelques satellites et dans des milliards de comètes lointaines dont certaines viennent parfois nous rendre visite. L’eau était ainsi assez abondante dans le nuage primitif où est né le système solaire.

La planète bleueLa Terre est couverte d’une couche d’eau dont le volume n’a guère varié depuis 4 milliards d’années. Ainsi a pu apparaître et se développer la vie. L’eau, que nous croyons omniprésente sur Terre, ne constitue en fait qu’une toute petite fraction de la masse terrestre,

environ deux dix-millièmes. Mais elle est répartie sur toute sa surface et lui confère cette couleur bleue révélée par les images prises par les satellites envoyés depuis cinquante ans dans l’espace. Aucune autre planète du système solaire n’a cette couleur.

Le cycle naturel de l’eauL’eau est omniprésente à la surface et dans les profondeurs de la Terre, dans un réseau de réservoirs entre lesquels elle circule en permanence. La chaleur du rayonnement solaire provoque, surtout dans les zones tropicales, l’évaporation de l’eau des océans. La vapeur ainsi formée est transportée par les vents

vers des zones où elle se condense en nuages, en pluie ou en neige. L’eau ainsi déposée sur les terres émergées y séjourne et les irrigue, puis retourne vers les mers à travers les glaciers, rivières et fleuves. Par les échanges thermiques de ce cycle, l’eau est un facteur crucial de la stabilité du climat terrestre.

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Sculpter le paysageLa surface terrestre est en perpétuelle évolution. L’eau est un facteur majeur de ce toilettage que subit notre sol depuis ses origines. Grâce à elle, les rivières érodent de profondes vallées bordées d’imposantes falaises, les vagues marines entament en permanence

les côtes les plus escarpées, les grottes se creusent et s’habillent de concrétions. En même temps, l’eau calme dépose en aval ce qu’elle a emporté en amont, formant de vastes plaines d’alluvions.

L’eau, source de vieLa vie est apparue au fond des océans il y a plus de 3,5 milliards d’années. Elle n’est devenue terrestre que 3 milliards d’années plus tard. Depuis, la relation de la vie à l’eau reste toujours fusionnelle. Aucun être vivant ne pourrait exister en l’absence d’eau, principal constituant de son corps. Chaque

cellule est un petit réservoir rempli d’une eau indispensable au déroulement physicochimique de son développement, de sa vie et de sa mort. Tous les organismes pluricellulaires possèdent en outre des réseaux de circulation de liquides aqueux qui assurent la distribution et l’évacuation des substances de la vie.

Analyse physiologiqueLes deux tiers de notre corps sont formés d’eau, soit environ 40 litres pour une personne pesant 60 kilogrammes. Nous en éliminons quotidiennement un minimum de 2 litres, par transpiration, excrétion et respiration. Nous devons les remplacer en permanence en buvant et en mangeant. Une partie de l’eau du corps circule dans le sang, le système lymphatique et le tube digestif. L’autre, logée au cœur de nos cellules, est plus sédentaire mais le mécanisme de l’osmose permet des échanges constants, assurant l’élimination des déchets et le renouvellement des stocks de tous les réservoirs.

Milieux extrêmes, milieux austères ?Notre planète est constituée de nombreux milieux naturels dans lesquels les conditions de vie sont particulièrement rudes : températures extrêmes, absence de pluie… Pourtant la faune et la flore ont su évoluer en s’adaptant efficacement à ces environnements : zones chaudes et arides où la

quête d’eau et son stockage constituent une véritable priorité de survie ; zones polaires dans lesquelles les êtres vivants doivent sans cesse lutter contre le froid; zones souterraines où des organismes vivent, même en l’absence de lumière.

Vivre en profondeurLes océans recouvrent plus de 70 % de la surface de notre planète. Ils constituent un potentiel habitable beaucoup plus important que celui des terres émergées. Les organismes marins s’y développent selon une diversité biologique exceptionnelle adaptée à tous les environnements disponibles. De la surface aux grandes profondeurs, les océans sont les conservatoires d’une vie foisonnante, insolite et encore méconnue…

L’eau sonoreL’eau est un milieu fluide et élastique dans lequel les ondes sonores se propagent à une vitesse cinq fois plus grande que dans l’air. Souvent qualifiés de « monde du silence », les océans sont pourtant remplis de sons émis et reçus par les nombreux représentants de la faune aquatique. Ces sons constituent pour eux un véritable outil de communication ou de localisation, en particulier dans les fonds que la lumière n’atteint pas.

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eau & hommesLes hommes ont toujours attribué à l’eau un immense rôle symbolique. Elle est un des quatre éléments fondateurs avec l’air, la terre et le feu. Mais ils ont aussi inlassablement cherché à la maîtriser et à l’utiliser grâce aux progrès techniques en endiguant les flux, en les canalisant, en les stockant ou en naviguant de plus en plus loin afin d’explorer de nouveaux mondes.

Rares sont maintenant les cours d’eau qui ne sont pas ponctués de barrages, de digues, de canaux de dérivation ou de centrales thermiques. Le long des côtes, des villes balnéaires, des ports, des zones agricoles irriguées abritent une proportion élevée de la population terrestre. Cette proximité avec l’eau est-elle vraiment sans risques ?

Captée, dirigée, distribuée, traitéeDe tous temps, l’épanouissement des civilisations a été directement lié au contrôle de l’approvisionnement en eau. Toutes les cités se sont d’ailleurs développées à proximité d’un cours d’eau parfois savamment détourné et canalisé. Mais conduire l’eau jusqu’à la

ville ne constitue qu’une étape vers son utilisation. Il a fallu au préalable capter une source dont le débit soit suffisant, puis une fois l’eau amenée dans la cité, en assurer un traitement pour en garantir la qualité, puis une distribution au plus près des utilisateurs.

Force naturelle, énergie maîtriséeLes humains ne sont pas à l’abri des caprices de l’eau : inondations, tsunamis, montée des océans. Par exemple, l’eau qui tombe sur les zones d’altitude élevée bénéficie d’un potentiel énergétique de gravitation qu’elle devra dissiper avant d’atteindre l’océan. En dévalant les pentes, l’eau transforme

cette ressource en une énergie de mouvement parfois violente et destructrice. Soigneusement canalisée, elle fait tourner des roues à aube qui entraînent des meules. Retenue dans des barrages, elle libère son énergie de façon contrôlée à travers des turbines qui la transforment en électricité.

Eau symbolique, eau culturelleDans toutes les cultures, même les plus anciennes, l’eau a toujours joué un rôle symbolique majeur dans le rapport que nous entretenons avec le monde. Indispensable à la vie, aussi bien des hommes que des animaux et des plantes, c’est une divinité bienfaitrice qui nous accompagne dans tous nos actes,

de la naissance jusqu’à la mort. Lieu et moteur de la création, du monde comme des hommes, c’est aussi le sanctuaire de leur purification et en fin de parcours, le chemin symbolique qui les conduit vers le royaume des morts. Bien qu’utilisant des mots différents, notre monde actuel ne déroge pas à ces rites.

Toujours plus loin…Les fleuves, les mers, les océans constituent un monde à part, qui a toujours fasciné les hommes. Ceux-ci ont essayé, au cours du temps, de transformer cet obstacle en lien entre eux ou vers l’ailleurs, en même temps qu’ils ont voulu en découvrir les secrets. En cela, ils ont cherché à aller toujours plus loin

dans la connaissance des milieux marins et dans la diffusion de leur culture, sur l’eau, dans l’eau, au-delà de l’eau. Aujourd’hui, les profondeurs des océans restent des espaces largement méconnus où il reste encore beaucoup à découvrir…

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eau & sociétéAujourd’hui, l’eau n’est pas qu’une ressource naturelle mais un bien de consommation limité. Les hommes souhaitent en assurer une distribution équitable et saine pour tous. Paradoxalement, les problèmes de pollution de l’eau ont des conséquences environnementales imprévisibles, aggravées par le changement du climat. Il est urgent que des mesures fortes soient prises pour

éviter des « guerres de l’eau » et pour conserver une eau bienfaisante, accessible à tous. Une vision optimiste de l’avenir est possible en incitant les hommes à assumer une démarche responsable, sociale et citoyenne dans leur consommation d’eau, à utiliser cette ressource de manière écologique et à initier de nouvelles sources alternatives.

L’eau douce, une ressource inégalement accessibleAujourd’hui, 1,1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. Bien qu’il y ait de l’eau douce presque partout sur Terre, il existe d’énormes disparités dans les quantités disponibles par habitant. Certaines régions désertiques sont très peu approvisionnées. Certains pays sont trop densément peuplés par rapport à la ressource.

L’eau n’a pas toujours les qualités de pureté requises pour être consommable. Les changements climatiques actuels, joints à la croissance démographique, peuvent se traduire localement par un tarissement de l’approvisionnement, rendant inhabitables des régions traditionnellement hospitalières.

Dégradations environnementalesDans son trajet jusqu’à la mer, l’eau qui tombe sur Terre se charge de toutes sortes d’éléments minéraux et organiques dont elle se débarrasse par elle-même, suffisamment pour être consommable par les êtres vivants. Depuis que l’Homme s’en mêle, le taux et la nuisance des pollutions agricoles, industrielles

et domestiques ont dramatiquement augmenté. Les processus naturels de dépollution ne suffisent plus. L’eau peut être toxique non seulement pour les hommes mais aussi pour l’immense diversité biologique à qui elle est indispensable.

Changement climatiqueQuelles qu’en soient les causes et l’ampleur, le changement climatique qu’on observe aujourd’hui a des conséquences déjà perceptibles sur la circulation de l’eau. Le bouleversement des précipitations et l’élévation des niveaux marins désertifient certaines zones et en inondent d’autres. Ce serait une très grave erreur de

ne pas en tenir compte dès aujourd’hui, d’autant plus que des populations entières, en particulier dans les régions sub-sahariennes, ont déjà dû migrer pour retrouver des conditions compatibles avec leur mode de vie traditionnel. Et ce n’est qu’un début…

Guerre et paixL’énorme disparité d’accès à l’eau sur Terre fait que l’approvisionnement d’un lieu en eau saine et utilisable se produit souvent au détriment des autres. Cela existe à tous les niveaux. Depuis le village jusqu’au continent, les causes de conflits sont multiples : exploitation d’un fleuve

en amont, pollution incontrôlée, surexploitation pour l’agriculture ou l’industrie, stockage non consensuel… La prise de conscience globale de cette situation et l’instauration de règles strictes appliquées au niveau mondial sont impératives pour éviter des guerres.

L’eau virtuelleToute marchandise, alimentaire ou industrielle, nécessite une certaine quantité d’eau lors de sa fabrication. C’est l’eau « virtuelle », qui n’est pas forcément présente dans le produit fini. Pourtant, de l’eau a bien été utilisée lors de toutes les étapes de

la chaîne de production. Et parfois même beaucoup ! Prendre conscience de l’existence de cette eau cachée nous éclaire un peu plus sur nos modes de consommation et sur l’empreinte que nous laissons sur cette précieuse ressource…

L’eau autrement9 milliards d’individus sur Terre d’ici 2050… Il est impératif de résoudre dès aujourd’hui les questions d’approvisionnement en eau potable, d’irrigation et de sécurité alimentaire. Parallèlement, l’augmentation des migrants environnementaux, liée notamment au

changement climatique, pourrait poser des problèmes de surfaces habitables disponibles. Les mondes de la science, du design ou de l’architecture y réfléchissent et proposent des alternatives innovantes, techniques et quelquefois visionnaires…

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Coup de projecteur sur

l’eau en AlsaceLes thématiques de l’exposition sont enrichies d’une approche locale autour de l’importance de l’eau à Mulhouse et plus généralement en Alsace, au travers notamment de la production hydroélectrique sur le Rhin. Des éléments historiques, objets de collection de musées, photos, maquettes, vidéos illustrent cette approche alsacienne.

Les zones humides alsaciennesLes zones humides jouent un rôle important dans nos paysages naturels. Il est primordial de les préserver. Elles fonctionnent comme des éponges naturelles qui stockent l’eau en cas de crues et qui la restitue pour alimenter les cours d’eau. Elles jouent le rôle de filtres naturels qui, grâce aux transformations chimiques des éléments organiques et des minéraux, préservent la qualité de l’eau. Elles constituent des réservoirs naturels de vie car elles abritent un grand nombre d’animaux et de plantes qui y vivent grâce aux variations des niveaux d’eau.

Les riedsCe sont des espaces régulièrement inondés par les cours d’eau et les remontées de la nappe phréatique proche du sol. On y trouve des marais, des prairies humides, composées de tourbe ou de prairies sèches. Ils sont très riches en faune et en flore : oiseaux, batraciens, papillons, libellules, orchidées, iris… On y trouve les rivières phréatiques qui sont alimentées par la nappe phréatique, l’eau souterraine. Leurs eaux sont fraîches et limpides particulièrement appréciées par les truites.

La bande rhénaneIl s’agit d’une bande étroite le long du Rhin de Bâle à Lauterbourg et qui correspond à l’ancienne zone inondable du fleuve composée de marais, forêts, anciens bras du fleuve, prairies humides ou sèches. Les forêts très riches ont poussé sur les alluvions du Rhin avec parfois plus de 50 espèces d’arbres ou d’arbustes dans une même zone. Les plantes grimpantes comme les lianes, les lierres ou les clématites les font parfois ressembler à une forêt tropicale. Animaux, plantes aquatiques et terrestres y sont très nombreux.

Les «mille étangs» du SundgauIls sont souvent situés en lisière de forêt et ont été créés par l’homme. Les plus anciens remontent au Moyen-Age. On y trouve des tritons, des grenouilles, des Martins-pêcheurs, des bécassines, des marais…

Les tourbièresSituées principalement dans les Hautes-Vosges, elles se sont formées par l’accumulation pendant des millénaires de plantes mortes, qui ne se sont pas totalement décomposées à cause de l’humidité permanente. Elles abritent une flore spécifique qui existait déjà lors de la période glaciaire. Il y pousse une plante carnivore, la drosera.

Une biodiversité à préserver : l’exemple de l’Ile du RhinLes zones humides, espaces de transition entre la terre et l’eau, sont très fragiles et nécessitent d’être préservées. Au 19e siècle, les aménagements successifs du Rhin pour améliorer sa navigabilité, la réduction des zones inondables, les rejets industriels tels que les saumures des mines de potasse ou encore l’exploitation du fleuve pour la production d’hydroélectricité, ont modifié son équilibre naturel. Aujourd’hui, qui se souvient encore que le lit du fleuve était parsemé d’îles, de bras et de méandres?

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Préserver l’écosystème du Rhin : l’exemple de KembsLa centrale hydroélectrique de Kembs mise en service en 1932, fournit aujourd’hui de l’électricité à près de 200 000 habitants. EDF, l’entreprise qui exploite et modernise la centrale, s’est aussi engagée à préserver autour du Rhin un système formé par l’environnement et les espèces qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent. C’est ce qu’on appelle l’écosystème.

La renaturalisation de l’Ile du RhinSituée entre le Rhin et le Grand Canal d’Alsace, cette île artificielle a récemment fait l’objet de travaux importants qui consistent à retrouver le tracé d’anciens bras du Rhin, de les recreuser et de les alimenter en eau pour permettre à la mosaïque de milieux humides de s’y réinstaller. Auparavant, le site était exploité en tant que terre agricole.

Alimenter en eau le « Petit Rhin »EDF et ses partenaires ont créé le « Petit Rhin », une nouvelle rivière pour l’Alsace. Plus de 380 000 m3 de déblais ont été retirés ou déplacés, 150 000 plantations ont été effectuées, des dizaines d’espèces animales et végétales ont été recensées, l’ancien bras du Vieux Rhin a été remis en eau. Il sera définitivement alimenté par la nouvelle centrale hydraulique en cours de construction. Elle sera équipée d’une passe à poissons pour faciliter la migration des poissons tels que le saumon. Il faut noter qu’avant la première guerre mondiale déjà, une passe à poissons avait été prévue dans le premier projet de centrale hydroélectrique à Kembs. Mais l’idée n’en sera finalement pas retenue à la construction.

Maintenir l’équilibre naturelLa maîtrise de l’érosionLe transport des sédiments ne peut plus se réaliser naturellement car le fond du fleuve est aujourd’hui stabilisé. Mais il est important de permettre l’érosion des berges du Rhin afin de favoriser l’apport en sédiments, notamment lors de crues. Pendant les travaux de réaménagement de l’Ile du Rhin, des graviers issus du chantier ont été réinjectés dans le fleuve et des tronçons de berges ont été volontairement fragilisés pour que le fleuve puisse à nouveau les éroder.

Le maintien d’un débit réservéLe projet de l’Ile du Rhin permet d’élever le débit réservé, c’est-à-dire la quantité d’eau suffisante pour ne pas perturber le milieu aquatique. Il passe directement dans le Vieux Rhin par le barrage hydraulique de Kembs.

Et ailleurs au bord du Rhin…L’île du Rohrschollen, représentative des forêts alluviales rhénanes, a été créée lors de la construction « en feston » de l’usine hydroélectrique de Strasbourg. Elle se trouve entre la partie canalisée et le cours d’eau sauvage du Rhin. Classée réserve naturelle, elle a fait l’objet de nombreux aménagements par la Communauté Urbaine de Strasbourg et EDF afin de préserver sa faune et sa flore.

Pour que passent les poissons…Des passes à poissons comme celles de Gambsheim et de Brisach, celles de Strasbourg et de Kembs qui seront mises en service en 2016, facilitent la migration de poissons comme les anguilles ou les saumons. Les scientifiques étudient par exemple les périodes et les rythmes de migration des anguilles, les passages qu’elles empruntent, leur quantité, etc…

Aux sources de l’eau potable de MulhouseAutrefois, l’eau potable de Mulhouse était fournie par de nombreux puits forés jusqu’à la nappe souterraine de l’Ill ou la Doller. Au cours du 19e siècle, la ville s’agrandit, s’industrialise et l’approvisionnement des mulhousiens en eau devient problématique. En 1857, un particulier fait construire une pompe à vapeur et un château d’eau sur les bords de la Doller. Il crée en 1862 la « Société des Eaux de la Doller » grâce à laquelle

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une partie de Mulhouse reçoit l’eau courante. C’est en 1879 qu’un architecte de la ville, Félix Mosmann, bâtit un projet de distribution d’eau pour tous les habitants de Mulhouse. Le service des eaux de la ville de Mulhouse voit le jour en 1883.

Mulhouse, ville d’eauxLa ville est baignée par deux cours d’eau, l’Ill et la Doller qui se rejoignent au nord de Mulhouse. Autrefois, l’Ill se subdivisait en fossés et canaux défensifs : le Traenkbach, le Mittelbach, le Karpfenbach, le Walkenbach, le Dollergraben, la Sinne aujourd’hui souterrains. Au début du 18e siècle, le plan topographique de Jean Zetter donne des indications très précises sur les cours d’eaux, fossés, ruisseaux et certains puits de Mulhouse et sa région. On y distingue aussi les moulins situés sur les bras de l’Ill.

De la légende aux moulinsLa légende raconte qu’un guerrier blessé fut recueilli et soigné par la fille d’un meunier. De leur amour seraient nés les premiers Mulhousiens. Mais il ne reste nulle trace historique de cette légende. Toutefois les armoiries de la ville représentent la roue d’un moulin.

La roue de moulin, symbole de l’eauMuhlhouse, Mülhausen en allemand, se traduit par « la maison du moulin ». La roue du moulin hydraulique, emblème de la ville fait référence à la fois à sa légende, à son implantation géographique sur l’Ill et la Doller et à son développement industriel.

Quand les rivières sortent de leur litMulhouse et ses environs ont souvent été victimes d’inondations importantes. Celles-ci sont aujourd’hui toujours possibles malgré les aménagements successifs des cours d’eaux. En 1790, Mulhouse connaît un épisode d’inondation important qui marque les habitants. Le sauvetage de mulhousiens en péril réfugiés dans les arbres est resté gravé dans les mémoires et illustré à plusieurs reprises.

Des travaux de titans pour dompter le RhinDès la Révolution française, on souhaite rectifier le cours du Rhin dont les crues et les décrues entraînaient d’importantes inondations, compliquaient la navigation, créaient des marécages insalubres et une ligne de frontière fluctuante. De 1817 à 1875, des travaux importants sont mis en œuvre afin de maintenir le tracé du fleuve dans un « lit mineur » unique avec des rives distantes de part et d’autre de 200 et 250 mètres. Ces travaux ont limité les crues et permis d’augmenter les surfaces habitables et agricoles.

Le Rhin source d’énergie maîtriséeL’idée d’utiliser la force motrice du Rhin entre Strasbourg et Bâle est émise pour la première fois en 1837 dans un mémoire présenté par Benoît Fourneyron et Emile Koechlin à l’Académie des Sciences. L’ingénieur René Koechlin, frère de Maurice Koechlin, le concepteur de la Tour Eiffel et de la structure métallique de la statue de la liberté, reprend l’idée en 1893 et la complète par un projet d’amélioration de la navigation. Il s’agit de créer, entre Bâle et Strasbourg, une grande voie navigable sur la rive française du Rhin et d’utiliser l’énergie hydraulique de ce canal pour produire du courant électrique.

De Kembs à IffezheimA Kembs, la construction de la centrale hydroélectrique permet à la fois de passer la barre rocheuse d’Istein et de produire de l’électricité. Elle est le premier d’un ensemble de 10 aménagements construits sur le Rhin de 1928 à la fin des années 1970. EDF a ainsi poursuivi le projet élaboré et présenté dès 1902 à la Société Industrielle de Mulhouse.

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Le producteur

Muséum d’histoire naturelle de Toulouse

Le Muséum de Toulouse reçoit chaque année plus de 250 000 visiteurs venus de tous horizons.L’ensemble de l’offre de programmation touche un public familial mais également les chercheurs et autres acteurs de la science en marche.Entièrement refondé en 2008, son propos, sa muséographie et son architecture du XXIe siècle le positionnent clairement comme un lieu d‘échanges au carrefour du monde des sciences et de la culture. Ses collections permanentes proposent un parcours centré sur les relations entre les humains et leur environnement, et des expositions temporaires renouvellent chaque année l’intérêt des publics.Ses productions reconnues désormais internationalement ont été présentées et appréciées dans différentes villes (Paris, Hanoï, Stockholm, Johannesburg...).Museum

L’exposition « O! l’expo. Une nouvelle histoire d’eau » est une production du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

35 allée Jules-Guesde35000 Toulousewww.museum.toulouse.fr

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Les partenaires

EDF, de l’eau à l’électricitéL’énergie hydraulique est la 1ère des énergies renouvelables. Elle représente aujourd’hui 16 % de la production électrique mondiale. Respectueuse de l’environnement, elle ne participe ni à l’augmentation de l’effet de serre ni à la pollution de l’air, et n’émet pas de CO2 ni de gaz polluants.Le fonctionnement de l’hydroélectricité s’appuie sur le cycle naturel de l’eau : précipitations, fonte des neiges, torrents, rivières, que les barrages retiennent ou canalisent pour faire tourner des turbines et produire du courant électrique. Mobilisable en quelques minutes et à tout moment, elle répond à faible coût, aux brusques fluctuations de la demande d’électricité.

Aujourd’hui, en France, EDF produit près de 10 % de l’électricité grâce à l’énergie hydraulique via 435 centrales et 622 barrages. 5600 hydrauliciens se mobilisent pour la maintenance, l’exploitation, la conduite et l’ingénierie de ces aménagements.

Au-delà de son rôle d’électricien, EDF gère 75 % des eaux de surface de France métropolitaine et assure avec les Pouvoirs publics, la gestion partagée de l’eau entre tous les besoins : électricité, eau potable, agriculture, industrie, tourisme.

L’hydroélectricité est une énergie d’avenir qui s’inscrit dans la transition énergétique. La production hydraulique française d’EDF contribue ainsi à placer la France au rang de 1er producteur d’électricité renouvelable de l’Union Européenne. Elle participe à l’atteinte des objectifs nationaux prévus par le Grenelle de l’environnement sur les énergies renouvelables et plus récemment par la Cop 21.

L’Unité de Production Hydroélectrique Est d’EDF et les centrales du RhinKembs, Ottmarsheim, Fessenheim, Vogelgrun, Marckolsheim, Rhinau, Gerstheim, Strasbourg, Gambsheim et Iffezheim : EDF gère 10 grandes centrales hydroélectriques sur le Rhin. Elles représentent une puissance totale de 1 400 MW et produisent chaque année 8 milliards de kWh en moyenne, soit l’équivalent des 2/3 de la consommation électrique alsacienne. Ces centrales, qui exploitent en continu le débit du fleuve dérivé par des barrages, sont dites « au fil de l’eau ».Au-delà de la production d’énergie, EDF a pour mission d’assurer la navigation libre et gratuite sur le Rhin, 24h / 24, toute l’année. Pour ce faire, EDF exploite et entretient 8 écluses entre Kembs et Strasbourg, qui assurent le passage de 15 000 bateaux par an.Au fil des prises de conscience et des évolutions réglementaires, les actions en faveur de l’environnement et de la préservation de la biodiversité se sont développées sur Le Rhin. EDF s’est notamment engagée, par la construction progressive d’ouvrages, à permettre la libre circulation des poissons. Les centrales hydroélectriques d’Iffezheim et de Gambsheim sont dotées des plus grandes passes à poissons d’Europe. Et 2 nouvelles passes, à Strasbourg et Kembs, seront mise en service en 2016.

Unité de Production Hydroélectrique EstBP 100768050 Mulhouse [email protected]

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Le Service des Eaux de la Ville de Mulhouse

Une eau 100 % naturellePlus d’une centaine d’agents de la Ville de Mulhouse gèrent en régie la production et la distribution de l’eau aux 195 000 habitants des 14 communes desservies. Leur but : préserver la qualité de l’eau, naturellement bonne, et la distribuer aux habitants. 700 analyses de contrôle de la qualité de l’eau sont effectuées chaque année sur l’ensemble des installations de production et de distribution.

Préserver la ressource en eau de la Doller, c’est :- Une attention minutieuse 24h/24h, 7j/7, en toutes

circonstances ;- 150 hectares de prairies gérées naturellement,

acquises par la Ville et le Syndicat Mixte du barrage de Michelbach et un étroit partenariat avec les agriculteurs pour éviter les pollutions ;

- La surveillance de l’environnement des zones de captage et le suivi du niveau et de la qualité de l’eau de la nappe ;

- 800 interventions annuelles sur le réseau pour réduire au maximum les pertes d’eau ;

- Une Mission Eau pour mettre en œuvre des actions de partenariat visant à préserver la qualité de l’eau de la Doller et reconquérir celle des captages de la Hardt.

Service des Eaux de la Ville de Mulhouse61 rue de Thann 68200 Mulhouse / www.mulhouse.fr

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Les partenaires

SIVOM de la région MulhousienneSyndicat Intercommunal à Vocation Multiple est un établissement public de coopération intercommunale. Il assure des missions de service public dans les domaines de la collecte sélective et du traitement des déchets, ainsi que la collecte et l’épuration des eaux usées.L’activité humaine ne peut se passer d’une eau de qualité qu’elle consomme et charge de polluants que le milieu naturel n’arrive plus à éliminer sans l’action volontaire des hommes. Jamais l’expression « l’eau c’est la vie » n’a été aussi criante de vérité… mais aussi de devoirs et d’obligations de santé publique. En matière d’assainissement, la mission du SIVOM est d’assurer la protection des personnes et des biens, et aussi du milieu naturel.

La protection des personnes et des biensEnviron 1 000 km de réseaux collectent et transportent les eaux usées vers un lieu de traitement avant de rejoindre le milieu naturel.250 740 habitants pour 33 communes bénéficient du service public de l’assainissement.4 stations d’épuration et 1 lagune traitent les eaux usées domestiques mais aussi en partenariat les rejets industriels.Des prescriptions techniques drastiques sont systématiquement communiquées et mises en œuvre pour garantir la santé publique des habitations, des lieux d’activité et des lieux de loisirs.

La protection du milieu naturelAnticiper au mieux une pluie, gérer les réseaux en fonction des flux, stocker les volumes d’eau au maximum dans les réseaux d’assainissement : il s’agit d’une gestion globale, optimale et prédictive des réseaux d’assainissement qui permettra de limiter au maximum les rejets par temps de pluie vers le milieu naturel.

www.sivom-mulhouse.fr

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Les partenaires

Le Service Environnement et Cadre de Viedu Conseil Départemental du Haut-Rhin

Préserver notre cadre de vieAu-delà de ses compétences légales, le Département du Haut-Rhin a toujours fait figure de pionnier en matière de préservation du cadre de vie, en initiant des actions pilotes. Il est devenu une référence nationale dans la protection et la gestion du patrimoine naturel.

Ses missions :- Gérer l’eau, de la source à la rivière- Protéger notre environnement naturel- Valoriser les déchets et développer les énergies renouvelables

Chiffres-clés :719 kilomètres de cours d’eau gérés par le Département et les Syndicats Mixtes de Rivières sur 1 077 km existants

31 stations de mesures du débit des rivières et prévisions des crues

79 stations d’épuration dont 38 plus particulièrement suivies par le SATESE

10 barrages départementaux pouvant retenir 16,3 millions de m3 d’eau pour soutenir les étiages et écrêter les crues

363 communes et 25 structures intercommunales engagées dans un GERPLAN

40 500 fruitiers hautes tiges et 8 500 arbustes distribués aux particuliers

19 600 arbres d’alignement et 8 700 arbres des collèges gérés finement

62 déchèteries subventionnées par le Département

158 000 habitants desservis par une collecte des biodéchets

www.haut-rhin.fr

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Le Musée EDF ElectropolisLe Musée EDF Electropolis, labellisé « Musée de France » ouvre ses portes en 1992 en Alsace, à Mulhouse, capitale européenne des musées techniques. Plus important musée consacré à l’électricité en Europe, il offre au plus large public une présentation à la fois historique, technique et sociologique de l’impact de l’électricité sur la société. Le musée est également labellisé Tourisme et Handicap, pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, handicapées mentales, sourdes et malentendantes.

Il accueille toute l’année de nombreux groupes scolaires, de la maternelle à l’université. Le musée raconte l’extraordinaire aventure humaine, technique et industrielle de l’électricité, au travers d’une muséographie originale, d’expositions et d’animations.

La collection, unique en Europe, témoigne de la première aventure scientifique de l’électricité avec les machines électrostatiques du XVIIIe siècle ; de la révolution industrielle à la fin du XIXe siècle avec les dynamos, alternateurs et moteurs ; des bouleversements de la société au cours du XXe siècle avec notamment les progrès dans le domaine de l’éclairage et du confort domestique.

Le chef d’oeuvre du musée est une exceptionnelle machine à vapeur alternateur Sulzer-BBC, dernier témoin de l’époque des Expositions Universelles. Cette machine de 170 tonnes – dont la roue mesure 6 mètres de diamètre - est mise en scène, plusieurs fois par jour au coeur d’un spectacle multimédia.

En accueillant l’exposition « O ! l’expo. Une nouvelle histoire d’eau », le musée souhaite sensibiliser les visiteurs de tous âges aux enjeux de l’eau face aux mutations de nos sociétés et au changement climatique. L’exposition s’inscrit pleinement dans les enjeux mondiaux de la 21ème Conférence internationale du Climat (COP 21) en montrant comment l’eau, source d’énergie renouvelable, participe pleinement à la transition énergétique.

55 rue du Pâturage 68200 MulhouseTél 03 89 32 48 50http://electropolis.edf.comwww.facebook.com/musee.edf.electropolis

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Informations pratiques

Dates27 janvier - 28 août 2016

ProducteurMuséum d’histoire naturelle de Toulouse en partenariat avec EDF

LieuMusée EDF Electropolis55 rue du Pâturage 68200 MulhouseTél 03 89 32 48 50http://[email protected]://www.facebook.com/musee.edf.electropolis

AccèsDepuis la gare de Mulhouse, tram 3 « Lutterbach gare » ou tram-train « Thann St-Jacques », station « Musées »

Tarifs individuels8 €/adulte4 €/ enfant de 6-18 ans20 €/famille (2 adultes et 2 enfants)

Autour de l’exposition- Visites-ateliers pour les scolaires à partir du CP- Visites-ateliers pour le public familial pendant les vacances scolaires :* d’hiver, du 6 au 21 février, à 15 h* de printemps, du 2 au 17 avril, à 15 h.* lors de la semaine culture et solidarité, du 16 au 21 août.- Livret parcours junior pour les enfants à partir de 7 ans- « Eau : carnet de terrain ». Une publication du Muséum d’histoire naturelle de ToulouseConçu pour les jeunes, s’adresse à tous les publics. En vente 4,50 € à la boutique du musée

RemerciementsLe Musée EDF Electropolis remercie particulièrement pour les prêts, leur aide et leur conseil scientifique :EDF Unité de Production Hydroélectrique EstLe Museum d’histoire naturelle de ToulouseLe Musée Zoologique de StrasbourgLe Musée Historique de la Ville de MulhouseLe Service Environnement et Cadre de Vie du Conseil Départemental du Haut-RhinLe Service des Eaux de la Ville de MulhouseLe SIVOM de MulhouseLe Service des Archives de la Ville de MulhouseLa Petite Camargue Alsacienne à Saint LouisLa Maison de la Nature du Sundgau à AltenachL’exposition bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et d’EDF.

Contact presseClaudine Valeriani / 03 89 32 48 50 / [email protected]

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