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COMMUNICATION Juin 2015 UNICEF sur le terrain Lutte contre la maladie à virus Ebola Partenariats publics et privés Renforcement en Ressources Humaines Comités de Veille (CVV) Centres de Transit Communautaires (CTCom) Rentrée scolaire 2015 Assistance aux enfants L’UNICEF, Lead de la Nutrition Réalisations de forages Apport en logistique Distribution des kits de lavage des mains Ménages sensibilisés & boîtes à images Unités opérationnelles & plateformes Soutien aux personnes guéries Partenariats en recherche Les femmes se mobilisent contre Ebola Les jeunes, acteurs indispensables de la lutte Participation des religieux et des tradipraticiens Implication de la Police et des Transports Appui à la Radio Rurale de Guinée Synergie des radios Activités avec les Scouts Foire Internationale de Conakry Production du documentaire « 1 sauve 100 » Caravanes dans les écoles et places publiques Tournées du Groupe des Hommes d’Affaires Campagnes à Coyah, Forécariah et Dubréka Donateurs Hommage à Marcel Rudasingwa Images du terrain Dans ce numéro Page 1 sur 42 P. 2 P. 3 P. 6 L’UNICEF en première ligne de la riposte P. 7 P. 10 P. 14 P. 20 P. 21 P. 22 P. 25 P. 27 P. 28 P. 28 P. 29 P. 29 P. 30 P. 30 P. 31 P. 31 P. 32 P. 32 P. 33 P. 33 P. 33 P. 34 P. 35 P. 37 P. 38 P. 39 L’appui des partenaires s’articule autour de quatre domaines ma- jeurs, que sont la communication/mobilisation sociale, la surveil- lance épidémiologique, la prise en charge des patients et la logis- tique. L’UNICEF, leader de la mobilisation sociale et de l’engage- ment communautaire, s’est positionné dès l’abord aux premières lignes faisant front commun avec les autres partenaires de la Guinée en vue de l’éradication de la maladie à travers des efforts pour un changement effectif de comportement. Le rôle des secteurs autres que la communication pour le développement est à saluer. Il s’agit entre autres de la Santé à travers notamment les Centres de Transit Communautaires (CTCom), la Protection à travers l’appui psycho- social aux enfants et l’aide financière aux familles affectées, l’Eau- Hygiène-Assainissement à travers la distribution de kits d’hygiène et l’accès à l’eau potable, et l’Education à travers le développement et l’appui à la mise en œuvre de protocoles pour une rentrée et une année scolaires sécurisées contre Ebola. La lutte continue … Bulletin d’information de l’UNICEF Guinée Mohamed Ag Ayoya, Représentant " La Fièvre Hémorragique à Virus Ebola a été déclarée en Guinée en mars 2014 et a causé des pertes énormes, tant hu- maines que matérielles. Les partenaires techniques et financiers se sont mobili- sés autour du gouvernement et des communautés pour lutter efficacement contre cette épidémie sans précédent. "

UNICEF Sur Le Terrain Contre Ebola_Juin 2015

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L’UNICEF publie un bulletin spécial sur la réponse apportée à l’épidémie de la maladie à virus Ebola sur le terrain. Le document rassemble des informations majeures, notamment en ce qui concerne l’assistance aux enfants affectés, l’apport en logistique, la promotion de l’hygiène, la sensibilisation dans les ménages et sur les places publiques, le soutien apporté aux personnes guéries, …. D’autres informations telles que la mise en place des Comités de Veille (CVV) et la construction de Centres de Transit Communautaires (CTCom), ainsi que le rôle des femmes, des jeunes, des tradipraticiens, des religieux, de la police et des transports sont inclues. Le domaine de l’Education est fondamental, avec le développement et l’appui à la mise en œuvre de protocoles pour une rentrée et une année scolaires sécurisées contre Ebola. L’UNICEF a appuyé la création de nouvelles radios pour une meilleure sensibilisation des populations et a joué un rôle majeur dans les campagnes ciblées de sensibilisation et de détection active des cas organisées récemment à Coyah, Forécariah et Dubréka. Le bulletin résume également les donations reçues par l’UNICEF dans le cadre de la riposte.

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    COMMUNICATION

    Juin 2015

    UNICEF sur le terrain

    Lutte contre la maladie virus Ebola

    Partenariats publics et privs

    Renforcement en Ressources Humaines

    Comits de Veille (CVV)

    Centres de Transit Communautaires (CTCom)

    Rentre scolaire 2015

    Assistance aux enfants

    LUNICEF, Lead de la Nutrition

    Ralisations de forages

    Apport en logistique

    Distribution des kits de lavage des mains

    Mnages sensibiliss & botes images

    Units oprationnelles & plateformes

    Soutien aux personnes guries

    Partenariats en recherche

    Les femmes se mobilisent contre Ebola

    Les jeunes, acteurs indispensables de la lutte

    Participation des religieux et des tradipraticiens

    Implication de la Police et des Transports

    Appui la Radio Rurale de Guine

    Synergie des radios

    Activits avec les Scouts

    Foire Internationale de Conakry

    Production du documentaire 1 sauve 100

    Caravanes dans les coles et places publiques

    Tournes du Groupe des Hommes dAffaires

    Campagnes Coyah, Forcariah et Dubrka

    Donateurs

    Hommage Marcel Rudasingwa

    Images du terrain

    Dans ce numro

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    LUNICEF en premire ligne de la riposte

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    Lappui des partenaires sarticule autour de quatre domaines ma-

    jeurs, que sont la communication/mobilisation sociale, la surveil-

    lance pidmiologique, la prise en charge des patients et la logis-

    tique. LUNICEF, leader de la mobilisation sociale et de lengage-

    ment communautaire, sest positionn ds labord aux premires

    lignes faisant front commun avec les autres partenaires de la Guine

    en vue de lradication de la maladie travers des efforts pour un

    changement effectif de comportement. Le rle des secteurs autres

    que la communication pour le dveloppement est saluer. Il sagit

    entre autres de la Sant travers notamment les Centres de Transit

    Communautaires (CTCom), la Protection travers lappui psycho-

    social aux enfants et laide financire aux familles affectes, lEau-

    Hygine-Assainissement travers la distribution de kits dhygine et

    laccs leau potable, et lEducation travers le dveloppement et

    lappui la mise en uvre de protocoles pour une rentre et une

    anne scolaires scurises contre Ebola. La lutte continue

    Bulletin dinformation de lUNICEF Guine

    Mohamed Ag Ayoya, Reprsentant

    " La Fivre Hmorragique Virus Ebola

    a t dclare en Guine en mars 2014

    et a caus des pertes normes, tant hu-

    maines que matrielles. Les partenaires

    techniques et financiers se sont mobili-

    ss autour du gouvernement et des

    communauts pour lutter efficacement

    contre cette pidmie sans prcdent. "

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Partenariats publics et privs avec 7 ministres et plus de 30 ONG

    Le Conseil National des Organisations de la Socit Civile Guinenne (CNOSCG), la Croix-Rouge Guinenne, le Groupe

    Organis des Hommes dAffaires (GOHA) et lUnion des Radiodiffusions et Tlvisions Libres de Guine (URTELGUI) sont

    des partenaires privilgis dexcution. Plusieurs ONG internationales sont galement en partenariat avec lUNICEF. Ces

    organisations sont Plan, lOrganisation Catholique pour la Promotion Humaine (OCPH), lONG Research Triangle Internatio-

    nal (RTI), Action Contre la Faim (ACF), ChildFund et Search For Common Ground).

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    LUNICEF vient en appui au gouvernement travers la Coordination Nationale de Lutte contre la Maladie Virus Ebola, le

    Ministre de la jeunesse et de lemploi des jeunes, le Ministre de la communication, le Ministre de l'action sociale, de la

    promotion fminine et de l'enfance, le Ministre de la sant, le Ministre de la coopration internationale, le Ministre des

    transports, le Ministre de la scurit et de la protection civile, le Secrtariat Gnral des Affaires Religieuses, les structures

    dconcentres (directions nationales, directions rgionales, gouvernorats, ) et autres dpartements et services tels que la

    Radiotlvision Guinenne (RTG) Koloma et Boulbinet et la Radio Rurale de Guine.

    Dans son rle de leader de la mobilisation sociale et de

    lengagement communautaire, lUNICEF sappuie sur

    les structures locales pour soutenir efficacement la r-

    silience communautaire. Cette approche inclusive et

    participative, qui place les communauts au cur de

    toutes les interventions, est conduite par les parte-

    naires locaux que sont entre autres : lAssociation des

    Animateurs Communautaires de Guine (AACG), le

    Centre Africain de Formation pour le Dveloppement

    (CENAFOD), le Centre d'Etudes de Recherche d'Aide

    au Dveloppement (CERADE), lONG Aide la Famille

    Africaine (AFA), le Centre d'Ecoute de Conseils et d'Orientation des Jeunes (CECOJE), lAssociation d'Aide aux Enfants

    Dshrits, lAssociation pour la Promotion de la Gouvernance et des Initiatives Locales (AGIL), lAssociation des Etudiants

    en Mdecine, lAssociation Nationale des Scouts de Guine, lONG Sant Plus, lONG Priorit Sant Guine, lAssociation

    des personnes Guries dEbola, lONG Zro Pauvre en Afrique, la Fondation Hirondelle, CBC Worldwide, lAssociation des

    Personnes Handicapes, la Fondation Binta Ann pour les Enfants et les Femmes (FONBALE), la Fondation Internationale

    Thierno et Mariam (FITIMA) et les ONG Monde des Enfants et Enfance du Globe. La mission de ces structures locales

    consiste informer et sensibiliser les populations, posant les jalons dun changement positif de comportement dans la

    riposte commune contre lpidmie.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Renforcement en Ressources

    Humaines

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    DEPLOIEMENT DE 800 MOBILISATEURS SOCIAUX ET 58 COORDINATEURS DE COMMUNICATION

    Les mobilisateurs sociaux conduisent des activits diverses : sensibilisation porte--porte ou de masse, counseling,

    sessions dchanges, animations publiques, Ils collaborent troitement avec les membres des Comits de Veille identifis

    dans chaque localit. Ils ont contribu la mise en place des comits de veille et se sont fortement impliqus dans la forma-

    tion de ses membres. La mission des coordinateurs de la communication en tant quacteurs facilitateurs pdagogiques

    au sein et au service des communauts la base, est de renforcer la dynamique participative et inclusive dans la riposte,

    faciliter les interventions de suivi pidmiologique et appuyer les porteurs locaux dobligation reprsents au niveau des

    comits de veille. Ils uvrent spcifiquement dans le cadre de :

    La capitalisation et la valorisation de lexprience des acteurs impliqus au niveau local dans les actions de mobilisation

    sociale et dengagement communautaire ;

    La promotion de lintgration des communauts la base dans la gestion et la prise en compte de leurs attentes et

    proccupations quotidiennes ;

    Lclaircissement de manire efficace des voies pour toutes les interventions coordonnes et harmonises de riposte

    avec une effective adhsion communautaire.

    (Photo : Les coordinateurs prfectoraux de la communication (C4D) contracts sous CENAFOD et CERADE assistent

    une sance dinduction dans les bureaux UNICEF, avant dtre dploys sur le terrain - Novembre 2014)

    LUNICEF a dploy plusieurs dizaines de staff durgence pour renforcer ses quipes sur le terrain. Il sagit dexperts

    dans des domaines varis : protection des enfants, hygine et assainissement, ducation, engagement communau-

    taire, changement de comportements, construction des centres communautaires, sant et nutrition, communication

    externe et visibilit, A ce jour, lUNICEF compte 246 employs en Guine. LUNICEF a par ailleurs apport un

    appui stratgique la Coordination Nationale avec le renforcement en experts en communication. travers ses

    partenariats avec les ONG nationales et internationales, lUNICEF coordonne les activits de 16 806 personnes sur

    le terrain.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Les mobilisateurs sociaux et les coordonnateurs de la communication sillonnent le pays la rencontre des populations.

    Ils se rendent dans les mnages, tablissements scolaires, marchs, espaces publics, garages, salons de coiffure et

    de couture, mosques et glises, et sensibilisent sur des thmes tels que

    Ces acteurs jouent un rle fondamental dans la leve des rticences et la rfutation des rumeurs portant notamment

    sur les centres de traitement Ebola (CTE).

    Au cours des sances dinformation et de sensibilisation, ils saident doutils et de supports de communication tels que

    les prospectus, posters, et surtout les botes images.

    les signes et symptmes de la FHVE

    les modes de contamination

    la ncessit des enterrements dignes et scuriss

    les moyens de prvention de la maladie

    limportance des mesures de protection le rle essentiel des agents de la Croix Rouge

    la non-stigmatisation des personnes guries

    Cartographie des mobilisateurs sociaux et des coordinateurs de communication

    Comme illustr sur la carte, lUNICEF assure la prsence constante de mobilisateurs sociaux et coordinateurs prfectoraux de

    la communication sur tout le territoire.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    A date, lUNICEF compte un effectif de 246 staffs dont 65 internationaux et 181 staffs nationaux.

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    L e s t a f f d e l U N I C E F F o r c a r i a h M a i 2 0 1 5

    Dploiement du staff sur le terrain

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Comits de Veille

    Les comits de veille sont des groupes organiss des

    membres dune communaut ddis la lutte contre la mala-

    die virus Ebola. Ces structures communautaires sont mises

    en place au niveau des villages et quartiers (CVV et CVQ)

    pour faciliter la circulation de linformation cruciale de rponse

    lpidmie. Ils sont composs de personnes issues des com-

    munauts, des personnes responsables, crdibles et moti-

    ves pour se mettre au service de la communaut. Les

    membres sont issus des entits suivantes : Agents de sant

    communautaires, notables, jeunes, femmes, religieux (se), gurisseurs (homme/femme), griots (e), enseignants, personnes

    guries et reprsentants des villages choisis par les communauts elles-mmes.

    Ce programme est implment avec la communaut, pour la

    communaut et par la communaut.

    Lors de la crmonie de mise en place des Comits de Veille

    Forcariah en novembre 2014, le prsident du CNOSCG, Dansa

    Kourouma, a mis un accent particulier sur le rle majeur qui est

    dvolu aux communauts dans la mise en place et le fonctionne-

    ment de ces structures : Ce programme est implment avec la

    communaut, pour la communaut et par la communaut. En tant

    que Socit Civile, nous sommes des serviteurs des communau-

    ts ; notre rle est donc de faciliter aux populations la comprhen-

    sion [et lappropriation] de ce processus important .

    LUNICEF a mis en place comits

    de veille, sur environ . LUNICEF

    prend en charge la formation des membres des

    comits, le paiement de leurs primes, leur en-

    cadrement et le monitoring des donnes col-

    lectes sur le terrain.

    2 487

    3 000

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Centres de Transit Communautaires

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    Dans le cadre de sa contribution renforce lacclration de la r-

    ponse nationale lpidmie de la fivre hmorragique virus Ebola,

    lUNICEF a construit six (7) Centres de Transit Communautaires

    (CTCom), Koropara, Friguiagb, Kourmal, Bofossou, Kissidougou,

    Kamsar et Kouroussa. Lobjectif gnral de la mise en place des

    CTCom est de rduire la transmission du virus Ebola au sein des com-

    munauts en isolant le plus rapidement possible les personnes prsen-

    tant les signes de la maladie. Ces centres de transit communautaires

    de par leur encrage communautaire par le biais des Comits de Veille Villageois (CVVs), contribuent rduire les rsistances

    et violences communautaires en isolant de manire temporaire les personnes suspectes dans des sites proches de leurs

    communauts. Les Comits de Veille Villageois jouent un rle essentiel dans la mise en place et dans le fonctionnement

    effectif des CTCom, en ce sens quils servent dinterface entre la communaut villageoise et les intervenants extrieurs.

    Les comits

    daccueil

    communautaire

    Un comit daccueil

    communautaire

    (CACom) est install

    au sein de chaque

    CTCom. Il est com-

    pos de deux repr-

    sentants des Comi-

    ts de Veille, char-

    gs de laccueil des

    parents, de leur ex-

    pliquer le fonction-

    nement du centre et

    les mesures de pro-

    tection et de prven-

    tion en son sein et

    les mesures de pr-

    vention au niveau

    communautaire.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    RENFORCEMENT DU SYSTEME DE SANTE POST-EBOLA

    Dans la mise en uvre des CTCom, lUNICEF a prvu le volet renforcement du systme de sant post-Ebola, travers :

    la reconversion sur le plan architectural des CTCom en structures semi-permanentes permettant leur utilisation pour des activits de sant de routine et de formation ;

    lidentification et la formation du personnel fixe (en permanence au sein du CTCom) et de soutien (bas au niveau des

    centres de sant ou des postes de sante) pour la conduite des activits ;

    la planification, la mise en uvre et le monitoring des interventions/activits mener en utilisant les CTCom (structures

    et personnel) comme plateforme oprationnelle dans les domaines de la vaccination, la nutrition, du WASH ( Water,

    Sanitation and Hygiene i.e. eau, hygine et assainissement) et de la sant maternelle.

    Prcisions utiles

    Les Centres de Transit Communautaires ne sont pas des centres de trai-

    tement. Les patients y sont admis pour une priode maximale de 48 heures.

    Seuls les cas suspects sont reus dans les centres. Les cas probables

    sont demble transfrs au Centre de Traitement Ebola (CTE) de rfrence.

    Les centres de transit communautaires sinscrivent dans un cadre opra-

    tionnel deux composantes mdicale et communautaire, savoir le

    Centre lui-mme et les comits de veille villageois qui sassurent de linstaura-

    tion effective dun dialogue communautaire tout au long du processus.

    CAS SUSPECT DEBOLA

    Tout cas dcd qui avait un lien pi-

    dmiologique avec un cas confirm

    dEbola, qui prsente un ou plusieurs

    des signes suivants : fivre, vomisse-

    ments, fatigue, diarrhe, saigne-

    ments

    Toute personne ayant eu un contact

    avec un cas confirm dEbola et qui

    prsente un ou plusieurs des signes

    suivants : fivre, vomissements, fa-

    tigue, diarrhe, saignements

    CAS PROBABLE DEBOLA

    CTCom construits par lUNICEF

    CTCom Rgion Prfecture Achvement

    Bofossou NZrkor Macenta Fvrier 2015

    Friguiagb Kindia Kindia Fvrier 2015

    Kamsar Bok Bok Juin 2015

    Kissidougou Faranah Kissidougou Fvrier 2015

    Koropara NZrkor NZrkor Janvier 2015

    Kourmal Kankan Siguiri Dcembre 2014

    Kouroussa Kankan Kouroussa Dcembre 2014

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Etapes cls dans la mise en place des CTCom

    Visites guides du CTCom par toutes les couches de la communaut la fin des travaux.

    Rencontre avec les autorits administratives, religieuses et traditionnelles, les reprsentants des confrries, des femmes et des jeunes,

    pour leur expliquer le concept des CTCom, obtenir leur approbation et saccorder sur les modalits de slection du site dimplantation.

    Organisation dune visite du site identifi par la communaut avec les autorits et toutes les couches de la communaut.

    Assainissement du site prcdemment choisi avec la communaut.

    Organisation dune visite du chantier mi-parcours avec les autorits et les reprsentants de la communaut.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Rentre scolaire 2015

    Lpidmie de la fivre hmorragique virus Ebola et linstauration de

    ltat durgence sanitaire en Rpublique de Guine a conduit les auto-

    rits reporter louverture des classes en vue de prendre les mesures

    ncessaires pour prvenir la propagation de la maladie. La rentre a

    t effective le 19 janvier 2015 sur toute ltendue du territoire lin-

    tention de prs de trois millions dapprenants et plus de 80 000 ensei-

    gnants. LUNICEF a contribu aux oprations permettant de rduire

    les risques de transmission du virus Ebola en milieu scolaire. Pour

    lOrganisation, il est essentiel que les coles constituent un environ-

    nement protecteur o le risque de transmission du virus Ebola est r-

    duit au minimum et o lensemble des connaissances contribue ar-

    rter la propagation de la maladie. Parmi les protocoles relatifs la

    scurit mis sur pied par les ministres en charge de lducation, con-

    jointement avec lUNICEF et ses partenaires, figurent le contrle

    systmatique de temprature lentre des coles, linterdiction dentre toute personne ayant plus de 38 degrs de fivre

    ou ayant t en contact avec un patient ou une victime dEbola au cours des vingt-et-un derniers jours ou qui prsente trois

    symptmes du virus Ebola : fivre, diarrhe et vomissements. Le protocole explique aussi clairement comment faire face un

    cas suspect grce un dispositif dorientation.

    PROCEDURES DORIENTATION

    Les enfants accueillent lUNICEF lcole primaire Gbangbaissa

    dans la prfecture de Guckdou mars 2015

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Contributions de lUNICEF et de ses partenaires la rentre scolaire

    80 657 enseignants de tous niveaux ont t forms aux protocoles de rouverture

    des coles relatifs la scurit. LUNICEF a assur la formation de 19% des

    enseignants. Plusieurs reprsentants de parents dlves et prestataires de ser-

    vices des coles ont particip aux formations. A noter galement la formation de

    148 formateurs nationaux et 1 363 formateurs prfectoraux et sous-prfectoraux.

    48 615 kits dhygine contenant des seaux et du savon ont t distribus dans

    12 000 coles (du prscolaire lenseignement suprieur) pour servir 2,7 mil-

    lions denfants. LUNICEF a donn 58 % des kits, ciblant 1,4 million denfants.

    350 000 lves ont t dots de fournitures scolaires dans 19 prfectures.

    LUNICEF a distribu de plus de 2 754 kits coles pour soutenir lapprentissage de 100 000 enfants dans les zones qui

    ont t trs affectes par lpidmie.

    La Coordination Nationale a fourni du chlore et diffrents partenaires ont fourni du savon pour le lavage des mains.

    Nov. 2014 Fin de la formation des enseignants Conakry

    Le Ministre de lducation a fourni 20 500 thermomtres sans-contact lensemble des coles.

    Des fiches individuelles didentification ont t instaures, devant tre remplies par tous les en-

    fants, lves, tudiants, enseignants et autres membres du personnel des tablissements. Ces

    fiches permettent didentifier les mouvements individuels pendant les vacances pour dterminer

    dventuels cas contacts. 2 231 592 fiches ont t reproduites pour les lves/apprenants et

    tudiants, et 69,863 fiches pour les enseignants et chercheurs des rgions de Mamou, Lab,

    Kankan, Bok, Kindia et Conakry.

    Des missions radiotlvises ont t diffuses et des affiches de sensibilisation ont t colles

    dans les coles.

    Un guide de formation des lves sur la maladie virus Ebola a t labor. Ce guide inclut des

    recommandations relatives au soutien aux enfants et la non-stigmatisation.

    La temprature est prise

    laide dun thermomtre

    sans contact

    Rle des enseignants et des parents dlves

    Les enseignants ont jou un rle essentiel dans la mise en place des protocoles de scurit dans les tablisse-

    ments. LUNICEF a assur la formation de plus de 15 000 enseignants sur lidentification et la prvention de lpi-

    dmie en milieu scolaire. LUNICEF a galement appuy le gouvernement dans la formation en appui psychosocial

    aux lves et personnel scolaire affects par lpidmie. Les formations se sont droules dans les prfectures de

    Beyla, Guckdou, Lola, Macenta, Nzrkor, Yomou, Krouan, et dans les 5 communes de Conakry, en parte-

    nariat avec lONG Save The Children. 310 formateurs ont t forms en appui psychosocial et plus de 10 000

    enseignants ont leur tour bnfici de la formation.

    Suivant le principe de la continuit de lducation, un programme dducation radio a t lanc, diffusant des cours de

    rattrapage pour les enfants hors de lcole et permettant le renforcement des acquis des enfants scolariss. Ces pro-

    grammes radiodiffuss permettent par ailleurs de renforcer les messages de prvention de la maladie en milieu scolaire.

    1 103 401 enfants bnficient de ces programmes ce jour.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    La Fdration Guinenne des Associations des Parents dElves (FEGUIPAE) sest aussi fortement implique

    dans les prparatifs de la rentre. Elle a formellement instruit les diffrentes coordinations rgionales, prfectorales

    et sous-prfectorales des Associations de parents dlves afin que toutes se mobilisent avec les parents pour la

    mise en application effective des dispositifs de lutte contre la maladie Ebola en milieu scolaire. Dans le cadre de

    laccord entre lUNICEF et la FEGUIPAE, la Fdration, avec les reprsentants des coordinations des APEAE et

    les reprsentants de 23 radios locales, a labor des messages diffuss par les radios. Ces messages taient axs

    sur trois aspects cls : lapprovisionnement en eau des coles sans points deau, le creusement des latrines tem-

    poraires pour palier le manque de latrines durables, la mobilisation des parents pour la scolarisation massive des

    enfants, garons et filles.

    Positionnement des kits dans les sous-

    prfectures lors de la rentre scolaire

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Thermoflash et lavage des mains

    La prise de temprature et le lavage des mains, obligatoires lentre des tablissements scolaires, sont les meilleurs moyens pour prvenir la propagation de la maladie.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Assistance aux enfants affects

    Paru dans Le Lynx n1178 du 10 novembre 2014

    A ce jour, 605 enfants de 0 17 ans ont t confirms positifs et 357 sont dcds

    des suites de la maladie virus Ebola. 5,874 enfants ont perdu un ou deux

    parents des suites dEbola. Face cette situation, le Ministre de lAction

    Sociale de la Promotion Fminine, de lEnfance avec lappui de lUNICEF, a ralis

    un Mapping des besoins psychosociaux des enfants. Les rsultats de ltude ont

    rvl que ces enfants seraient en particulier exposs des situations de trauma-

    tisme psychosocial, de sparation familiale, de stigmatisation et de rejet, de travail

    de lenfant, de ngligence, de dscolarisation et de pauvret exacerbe. Pour ga-

    rantir la protection et la scurit des enfants affects, il est essentiel de mettre en

    place des services dappui aux enfants. Le soutien psychosocial doit tre fourni

    aux familles et aux enfants en dtresse; les enfants non accompagns et

    spars doivent tre runifis leurs familles ou des arrangements appropris

    de protection de remplacement trouvs et leurs besoins nutritionnels et physiques

    de base doivent tre remplis.

    Autres enfants

    vulnrables

    (cibles secondaires)

    Orphelins(cibles primaires)

    Bnficiaires cls

    Les enfants spars sont des

    enfants spars de leurs deux parents

    (pre et mre) ou de la personne qui tait

    initialement charge, selon la loi ou la cou-

    tume, de subvenir leurs besoins. Ils ne

    sont pas ncessairement spars dautres

    membres de leur famille. Certains en-

    fants spars peuvent donc tre

    accompagns par des membres

    adultes de leur famille.

    Enfants spars

    Enfants non accompagns

    Prfectures affectes

    Beyla, Boffa, Bok, Conakry, Coyah, Dabola, Dalaba, Dinguiraye, Dubrka, Faranah, Forcariah, Fria, Guckdou, Kankan,

    Krouan, Kindia, Kissidougou, Kouroussa, Lola, Macenta, Mali, N'Zrkor, Pita, Siguiri, Tliml, Tougu, Yomou

    Les enfants non accompagns sont

    des enfants qui se trouvent spars de

    leurs deux parents et dautres

    membres de leur famille, et qui ne

    sont pris en charge par aucun adulte

    qui la loi ou la coutume attribue la res-

    ponsabilit de soccuper

    deux.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Page 15 sur 42

    Rpartition du nombre dorphelins et de dcs dus Ebola

    Renforcement du systme de protection des enfants

    Un mcanisme daccompagnement de proximit compos dassistants so-

    ciaux et de volontaires communautaires est mis en place pour les enfants

    rendus orphelins dans les prfectures de Siguiri, Kouroussa, Krouan, Lola,

    Yomou, Kankan et Beyla. 4 218 leaders communautaires ont particip aux

    formations en protection de lenfant et en appui psychosocial organises

    lendroit des communauts. Les assistants sociaux recruts et forms, assu-

    rent laccompagnement psychosocial individualis et le suivi des enfants di-

    rectement et indirectement affects dans les coles et les mnages. Quant

    aux volontaires communautaires, ils animent des ateliers psychosociaux vi-

    sant sensibiliser sur la prvention de la maladie au sein des communauts,

    augmenter la rsilience des enfants et des mnages et lutter contre la

    stigmatisation. 2,824 visites domiciliaires des orphelins ont t ralises auprs des familles par les volontaires communau-

    taires et les travailleurs sociaux, pour sassurer de la prise en compte des besoins des enfants.

    Visite aux orphelins Mliandou, Guckdou, o a vcu le Patient Zro dEbola, Emile Ouamouno, g de 2 ans

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Page 16 sur 42

    Comits de Protection de lEnfant

    Les Conseils Villageois de Protection de lEnfant

    Le Conseil Villageois de Protection de lEnfant (CVPE) est une structure base communautaire au bas de lchelle

    du dispositif de protection communment appel SYPEG (Systme de Protection de lEnfant en Guinee). Il est mis

    en place dans les villages/secteurs pour servir de filet de protection proche de lenfant et de sa famille. Il est cons-

    titu dau moins 15 membres issus de toutes les instances tatiques et Organisations Communautaires de Base

    (OCB) existants dans la communaut afin que tous les besoins et problmatiques lis aux enfants soient pris en

    compte, rfrs temps et que des rponses adquates y soient apportes. Dans le contexte de la crise Ebola,

    640 CVPE ont t installs pour accentuer lappui aux enfants rsidant dans les villages affects par lpidmie.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Page 17 sur 42

    Soutien psychosocial pour les enfants vivant

    dans les villages affects

    Dans le cadre de la protection et de laccompagnement

    psychosocial des enfants et des mnages directement et

    indirectement affects par la Fivre Hmorragique Virus

    Ebola, des ateliers dappui psychosocial ont t or-

    ganiss avec la participation de 93 182 enfants. Les ate-

    liers sont anims par des travailleurs sociaux et des

    volontaires communautaires recruts par lUNICEF

    raison de 3 ateliers par semaine. Les enfants sont

    Dessins faits par des enfants lors dateliers dappui psychosocial

    catgoriss par tranches dge lors des sessions et ils participent des activits ludiques et ducatives qui am-

    liorent leur bien-tre motionnel et psychologique.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Page 18 sur 42

    Soutien matriel et financier aux familles

    accueillant les orphelins

    Dans le contexte de lpidmie virus Ebola, les familles des nombreux enfants affects directement ou indirectement se

    retrouvent dmunies dans un contexte social marqu par la stigmatisation. En Guine, les familles largies des enfants affects

    sont plus enclines recueillir ces orphelins, particulirement ceux ayant perdu leurs deux parents. LUNICEF vient en appui

    ces familles pour attnuer les consquences sociales regrettables de la maladie, travers des dons de kits dhygine, de

    vtements et de matriel scolaire. Ce faisant, les zones durement touches par la maladie sont couvertes en priorit. LUNI-

    CEF a par ailleurs lanc des oprations de transfert de fonds dnommes Cash Transfer lintention des orphelins. Ces

    oprations sont conditionnes une utilisation effective des fonds pour les enfants et concerne les prfectures affectes. Un

    fondement du projet de Cash Transfer est de favoriser la consolidation des liens sociaux dans un contexte marqu par la

    stigmatisation et la dislocation des familles et communauts cause dEbola.

    A ce jour, les familles de

    5 332 enfants orphelins (dont

    2 506 filles et 2 826 garons) ont

    bnfici de transfert de fonds

    (Cash Transfer) dans les prfec-

    tures affectes.

    Accueil et rinsertion des enfants affects

    spars de leurs familles

    En rponse la problmatique des nombreux enfants rendus vul-

    nrables d Ebola et parfois rejets par leur famille, lUNICEF a

    appuy le ministre de laction sociale dans la mise en place dun

    centre daccueil et dun rseau de familles daccueil diriges par des

    personnes guries dEbola.

    Le centre daccueil pour enfants affects dnomm Centre dAc-

    cueil Temporaire et de Protection des Enfants a t mis en

    place en dcembre 2014 Guckdou avec lappui de lUNICEF. Il

    a t mis en place pour offrir aux enfants non-accompagns ou s-

    pars un cadre et des services de protection complets en attendant

    leur rintgration familiale.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Pour sadapter lvolution de la maladie, une stratgie daccueil dans des familles identifies a t mise en place

    avec le Ministre de lAction Sociale de la Promotion Fminine, de lEnfance. LUNICEF assure la mise disponibilit de kits

    divers pour les familles daccueil, les familles dorigine et les enfants eux-mmes. Ces kits contiennent des vivres, des vte-

    ments, des outils scolaires, des jouets, Ils bnficient galement dun appui financier ainsi que dun soutien psychosocial.

    La prise en charge par la famille daccueil est temporaire suivant le principe de lunit de la famille. Ds le placement de

    lenfant, les agents sociaux vont la recherche des membres de la famille dorigine biologique ou largie de lenfant. Le sjour

    de lenfant dans une famille daccueil est de 21 jours en moyenne et aboutit la rinsertion finale dans la famille dorigine ou

    largie, garantissant ainsi la prise en charge, la protection et lpanouissement de lenfant. A date, 12 familles daccueil ont

    t mises en place travers ce programme et 5 enfants spars ont t pris en charge et rintgrs dans leurs familles et

    communauts dorigine.

    Placement des enfants en familles daccueil

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    Page 20 sur 42

    au moyen de ses partenaires dimplmentation a fourni du counselling et des aliments thrapeutiques 2 055 patients

    atteints dEbola dans les CTE. Dans le souci de protger le statut nutritionnel des enfants vulnrables, 1 306 enfants affects

    LUNICEF, Lead de la Nutrition

    Depuis le dbut de lpidmie Ebola, la section Nutrition de

    lUNICEF sest mobilise pour apporter, avec ses parte-

    naires, une rponse adapte cette crise. Cette rponse

    se dcline en actions directes lintention des patients at-

    teints dEbola et lendroit des enfants, lobjectif tant de

    protger leur tat nutritionnel et de rduire limpact de la

    maladie. Depuis mai 2014, laliment thrapeutique prt

    lemploi a t intgr dans le protocole de prise en charge

    des patients dEbola pour prvenir la dtrioration de leur

    tat nutritionnel et apporter leur organisme suffisamment

    dnergie pour faire face linfection. ce jour, lUNICEF

    par Ebola ont bnfici de lait maternis (formula pour en-

    fant) travers leurs familles, notamment les enfants orphe-

    lins dEbola. Dans les prfectures particulirement tou-

    ches, lUNICEF a mis laccent sur la supplmentation des

    enfants en micronutriments dont la vitamine A pour renfor-

    cer la rsistance linfection. Une recherche active des en-

    fants svrement malnutris a t faite pour quils puissent

    bnficier du traitement temps, ce qui a permis de prendre

    en charge plus de 4 479 enfants de moins de cinq ans s-

    vrement malnutris dans les zones affectes par Ebola pour

    la priode doctobre 2014 avril 2015. Pour une meilleure

    coordination des actions humanitaires, un cluster Nutri-

    tion/Scurit Alimentaire a t activ, dirig par lUNI-

    CEF et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en appui

    la Division dalimentation et de nutrition du Ministre de la

    sant. Ce cluster a initi des enqutes sur les effets de

    lpidmie sur la nutrition des femmes et des enfants ainsi que sur les conditions de vie des mnages en terme de scurit

    alimentaire. Les rsultats de ces enqutes serviront de base lidentification dactions prioritaires de rsilience post-Ebola.

    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Ralisation de forages

    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Page 21 sur 42

    LUNICEF a appuy le gouvernement dans la ralisation de points deau travers le pays, dans le cadre du programme

    daccs leau potable dans les zones affectes par la maladie virus Ebola. Depuis le dbut de lpidmie, lUNICEF

    a contribu la ralisation de 253 points deau dans les rgions touches, permettant ainsi plus de 76 000 per-

    sonnes davoir accs une source deau potable. Trs satisfaites, les populations ont partout remerci lUNICEF pour

    ces ralisations qui amliorent leurs conditions sanitaires et viennent encourager la pratique du lavage des mains au

    savon recommande dans la lutte contre la maladie virus Ebola. 108 points deau sont actuellement en rhabilitation

    Forcariah.

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    Page 22 sur 42

    pport en logistique A

    $- $2 $4 $6 $8

    Autres

    Matriel de communication (C4D)

    Kits medicaux

    Equipements de protection

    Equipements des CTCom

    Paires de gants

    Seaux

    Bouteilles de chlore

    Morceaux de savons

    Vlos

    Moto-ambulances

    Motos

    Camions

    Vehicules tout terrain

    Ambulances

    MILLIONS USD

    Rponse Logistique de l'UNICEF l'pidmie Ebola

    82

    1 966

    30

    2 940

    13 000 000

    5 700 000

    A quoi a servi le matriel ? Les ambulances et moto-ambulances ont servi au transport des cas suspects et probables dEbola, tandis que les vhicules

    lgers, les motos et les vlos ont t utiliss dans le cadre de la mobilisation sociale travers le pays, particulirement dans

    les zones touches, pour la coordination des interventions terrain, le transport des quipes de supervision et le renforcement

    du systme de sant. Les bouteilles de chlore, les seaux et les morceaux de savon servent la promotion de lhygine,

    spcifiquement le lavage des mains qui constitue le rempart principal contre la contamination de la maladie virus Ebola.

    Quant aux camions, ils ont permis de transporter les kits dhygine et les quipements mdicaux dont les gants, assurant la

    protection du personnel mdical contre la maladie. Le matriel de communication pour le dveloppement a appuy les

    campagnes dinformation et de sensibilisation conduite en masse ou dans le cadre de campagnes porte--porte.

    245

    2

    5 000 000

    470 000

    Dans la riposte contre lpidmie Ebola, lUNICEF a livr plusieurs tonnes de matriel durgence, dune

    valeur de 35 millions USD. Le matriel livr comprend du matriel mdical, du matriel roulant, du

    matriel dhygine, du matriel de communication, du matriel de construction Cette rponse lo-

    gistique consquente de lUNICEF a t un complment essentiel des activits mises en uvre par les

    quipes sur le terrain.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Points saillants en logistique

    5 700 000 paires de gants, 13 000 000 morceaux de savons, 5 000 000 bouteilles de chlore 2 camions, 82

    ambulances, 245 vhicules 4x4, 1 966 motos et 2 940 vlos ont t remis principalement la Coordination

    Nationale de Lutte contre Ebola et aux autres institutions gouvernementales.

    3 groupes lectrognes de 10 KVA ont t remis pour utilisation dans les structures de sant.

    1,5 million de vaccins contre la rougeole ont t livrs dans le cadre de la campagne de vaccination de routine

    organise par le Programme Elargi de Vaccination en avril 2015.

    En support aux campagnes de promotion de lhygine, 26 500 kits de lavage des mains ont t distribus

    dans les coles de 13 prfectures, 1 500 kits de lavage des mains dans les gares routires et 5 000 kits

    dans les 5 communes de Conakry.

    7 Centres de Transit Communautaires (CTCom) ont t construits et quips Koropara, Friguiagb, Kou-

    rmal, Bofossou, Kissidougou, Kamsar et Kouroussa.

    3 postes de contrle ont t construits Coyah et Dubrka pour assurer le respect des mesures sanitaires

    dune prfecture une autre.

    En support logistique aux campagnes cibles de Forcariah, Coyah et Dubrka, lUNICEF a fourni un

    apport en ressources humaines, en matriel (savon, mdicaments), en structures temporaires (tentes) et en

    capacit de transport travers la mise disposition de camions.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    LUNICEF a remis 82 Ambulances, 245 voitures, 30 moto-ambulances, 1 966 motos, 2 940 vlos, 13 000

    000 morceaux de savons, 5 000 000 bouteilles de chlore et 5 700 000 paires de gants pour appuyer la ri-

    poste contre lpidmie virus Ebola.

    LUNICEF a produit plus de 1 700 000 copies de matriels de communication (prospectus, dpliants, affiches, botes images, stickers,

    ) et a livr des kits mdicaux dune valeur de 7 440 000 USD.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Page 25 sur 42

    Distribution des kits de lavage des mains dans les mnages et places publiques

    LUNICEF a fourni 296 432 kits dhygine 2 116 524

    personnes, chaque kit comprenant un seau avec robinet

    incorpor et 6 morceaux de savon. Ces actions de lUNI-

    CEF visent promouvoir le lavage des mains au savon,

    identifi comme tant le moyen de prvention majeur

    contre la maladie virus Ebola.

    Distribution de kits famille couple la sensibilisation porte--porte Wondiro dans la sous-prfecture de Fermessadou, prfecture de

    Kissidougou (Dcembre 2014)

    Les kits ont t distribus aprs les sances dinformation et de sensibilisation collectives organises dans les places

    publiques ou les sances individuelles qui ont lieu dans les mnages lors de campagnes porte--porte. Les endroits

    o les kits ont t distribus comprennent les marchs hebdomadaires, les villages, les commissariats, les camps

    militaires, les prisons, les dbarcadres , dans toutes les rgions et prfectures du pays.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Page 26 sur 42

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Zoom sur les botes images

    De novembre 2014 mars 2015, lUNICEF a directement produit 8 766 botes image, et a appuy la Coordina-

    tion Nationale de Lutte contre Ebola dans la production de 50 000 botes images. Lensemble des partenaires

    de la riposte a produit 225 000 botes.

    Conues sous la forme de blocs-notes gants, les botes images

    sont des supports de communication indispensables aux sances de

    sensibilisation animes par les mobilisateurs sociaux et les coordina-

    teurs prfectoraux. Lutilisation dimages dessines et de schmas

    permettent de vhiculer les messages de sensibilisation de manire

    simplifie, synthtique et schmatique. Elles se prsentent sous la

    forme d'une srie d'images de grand format relies entre elles et dis-

    poses sur un chevalet qui est prsent face au groupe et permet de

    passer d'une image l'autre.

    Mnages sensibiliss

    Page 27 sur 42

    243,373

    157,508

    233,633

    145,289

    171,791

    130,317

    195,257

    243,707243,373

    75,038

    233,633

    50,986 50,139

    108,607

    80,419

    243,707

    0

    50,000

    100,000

    150,000

    200,000

    250,000

    300,000

    Conakry Bok Kindia Mamou Lab Faranah Kankan N'Zrkor

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    Page 28 sur 42

    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    units oprationnelles & Plateformes multifonctionnelles

    Les units oprationnelles, 130 au total, ont t mises en place dans les quar-

    tiers des communes de Conakry. Elles reprsentent les structures de base pour les

    interventions intgres de riposte dans les quartiers et sont constitues dacteurs

    locaux intervenant au niveau communautaire pour le systme dalerte prcoce, la

    mobilisation sociale, le soutien et la surveillance aux contacts, lappui au transfert

    des cas suspects, lappui la ralisation de pulvrisation et des enterrements scu-

    riss. Les units oprationnelles sont composes de 2 350 acteurs, dont des

    membres des comits de veille des quartiers (CVQ), des reprsentants du conseil

    de quartier, du chef de secteur, des religieux, des sages, des jeunes leaders, des

    femmes leaders et des clubs danimation citoyenne et dducation la paix, tous

    rsidents des quartiers. LUNICEF assure le paiement des per diem des membres

    des units et leur fonctionnement logistique travers notamment la mise disposi-

    tion de 130 motos. A travers cet appui de lUNICEF, elles sont mieux quipes pour

    contribuer de manire optimale la mobilisation sociale et communautaire contre la

    propagation de la maladie virus Ebola.

    Soutien aux personnes guries

    200 femmes guries dEbola ont t prises en charge par le Ministre de laction

    sociale, de la promotion fminine et de lenfance, sous financement de lUNICEF. Les

    bnficiaires ont reu une enveloppe de plus de 500 000 000 GNF (714 000 USD),

    visant contribuer lamlioration des conditions de vie des personnes guries et

    la consolidation des liens sociaux dans un contexte marqu par la stigmatisation dans

    les communauts. LUNICEF a organis le raccompagnement de plusieurs personnes

    guries dans leurs communauts respectives, leur apportant un soutien matriel et

    financier, et simpliquant directement auprs de leurs communauts travers la mo-

    bilisation sociale afin de rduire les risques de stigmatisation des guris. De par son

    Des plateformes multifonctionnelles ont t installes au sein des structures de coordination communale dans les pr-

    fectures de Bok, Fria, Coyah, Dubrka, Forcariah et Kindia, ainsi que dans les 5 communes de Conakry. Ces bases

    oprationnelles ont t mises en place dans le souci damliorer la coordination, lintgration et le suivi des interventions de

    riposte contre Ebola sur le terrain. Elles sont animes par une quipe multidisciplinaire constitue de lensemble des acteurs

    humanitaires impliqus dans la riposte. LUNICEF assure la mobilisation des ressources, la mobilisation de potentielles en

    ressources humaines, lamnagement des locaux, . Une responsabilit essentielle des acteurs des plateformes concerne la

    coordination et lintgration des interventions sur le terrain. A travers la gestion harmonise des informations, les partenaires

    peuvent apporter une rponse efficiente et dynamique lvolution de la situation sur le terrain. Cela facilite entre autre une

    valuation continue de la situation et des besoins, la priorisation des objectifs par secteur et un suivi efficace des interventions.

    mandat, lUNICEF prte une attention particulire aux enfants affects rendus encore plus vulnrables dans le contexte de

    lpidmie virus Ebola. (Voir lassistance aux enfants en page 14).

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Page 29 sur 42

    Partenariats en recherche

    Les femmes se mobilisent contre Ebola

    En collaboration avec luniversit Gnral Lansana Cont de Sonfonia, lUNICEF, travers les sections de Politiques Sociales,

    Plaidoyer, Suivi-Evaluation et Communication pour le Dveloppement (C4D), a initi une enqute socio-anthropologique sur la

    maladie virus Ebola dnomme enqute CAP (Connaissances Attitudes Pratiques) focalise sur les rticences

    lies la maladie. Cette tude a permis entre autre danalyser les causes et les facteurs des rticences. Les rsultats de

    lenqute ont t difiants plus dun titre. Une investigation approfondie des rticences des populations a rvl des origines

    et enjeux complexes. Certaines des rticences proviennent de lignorance de la maladie virus Ebola dont les signes cliniques

    sont, plusieurs gards, identiques aux maladies les plus courantes en Guine telles que le paludisme et la Fivre Lassa.

    Certains effets de ces rticences sont le refus didentification des personnes contacts, le fait de cacher et/ou de soigner les

    malades au sein de la communaut, les enterrements communautaires non-scuriss, les violences verbales et physiques

    lendroit des acteurs de la riposte, Ces rticences, quelle que soit leur nature, ont pour consquences la propagation du virus

    et laggravation de lpidmie. Lenqute a par ailleurs rvl quelques insuffisances dans la stratgie initiale de riposte. Les

    actions poses par les acteurs sur le terrain ont de prime abord privilgi les dimensions clinique et technique de la maladie

    Ebola, tout en en ignorant laspect socio-anthropologique. De toutes les recommandations mises dans le cadre de ltude, il

    se dgage la conclusion suivante : une pidmie se combat avec la population, ses valeurs, ses normes, ses leaders.

    Dans le contexte de la riposte contre Ebola, lappui de

    lUNICEF a favoris limplication de groupes aussi varis

    que les professionnels de la sant, les femmes, les

    jeunes, les agents communautaires, LUNICEF a sou-

    tenu la tenue dune vaste campagne de mobilisation so-

    ciale des femmes dans les prfectures de Dubrka,

    Coyah et Forcariah, en fvrier 2015. Au terme de la tour-

    ne officielle dans les trois prfectures cibles, 600

    femmes leaders avaient assist aux sances dinforma-

    tion sur la maladie et 225 femmes issues de groupements

    ont t dployes pour des activits de sensibilisation de

    proximit. chaque tape, plusieurs cartons de savons et de bouteilles de chlore ont t distribus aux femmes pour utilisation

    dans les mnages. travers le pays, plusieurs groupements de femmes se mobilisent spontanment, souvent la suite des

    sances tenues par les agents de lUNICEF, pour faire front commun contre lpidmie et protger leurs communauts. Cest

    le cas du village de Foumba Forcariah, o les femmes ont marqu leur engagement dans la riposte en initiant le mouvement

    Sagatii , disant du balai Ebola en langue Soussou.

    Les femmes de Foumba, Forcariah, balaient Ebola hors de leur village

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Page 30 sur 42

    Le Ministre de la jeunesse et de lemploi des jeunes a t appuy par lUNICEF pour

    dployer plus de 2 100 jeunes Conakry pour sensibiliser les populations, reconnaissant

    ainsi le rle fondamental de la jeunesse dans la riposte contre Ebola. Un second groupe

    de 16 000 jeunes a aussi t recrut, form et dploy pour une vaste campagne de

    sensibilisation porte--porte dans les mnages de Conakry, Coyah et Forcariah, et

    750 autres jeunes ont t dploys NZrkor et Macenta. Le Ministre a collabor

    avec les stars du football (Hafia 77) et les Miss Guine 2014 et 2015 qui sont alls la

    rencontre des populations Kissidougou, NZrkor, Kankan, Mamou, Lab, Kindia,

    Coyah, Forcariah et Dubrka pour relayer des messages de prvention contre Ebola.

    Les jeunes, acteurs indispensables de la riposte

    contre Ebola

    Participation des religieux et des tradipraticiens

    Ebola ne passera ni par moi, ni par mes fidles. Ce slogan illustre lengagement des imams, prtres et pasteurs qui

    multiplient les appels la vigilance lors des sermons et homlies. LUNICEF a appuy les religieux travers le Secrtariat

    Gnral des Affaires Religieuses qui a coordonn la formation et la sensibilisation de 4 324 leaders religieux, dont 1 625

    dans les 5 communes de Conakry, 1 104 dans les prfectures de Coyah, Dubrka, Forcariah et Boffa et 1 595 dans

    les autres prfectures. Sen sont suivies des campagnes de sensibilisation dans les lieux de culte accompagnes de distri-

    bution de matriel de sensibilisation et de kits dhygine aux fidles. 25 000 flacons de chlore, 10 000 morceaux de savon,

    15 500 flyers en franais et en arabe et 500 posters ont t distribus.

    Limplication des tradipraticiens (hommes et femmes) dans la lutte contre Ebola a considrablement amlior le systme de

    dtection des cas dEbola. En effet, une grande partie de la population croit que la maladie a une origine mystique et que

    seules les plantes locales peuvent la gurir. Lassociation des tradipraticiens aux activits de riposte a t ncessaire compte

    tenu de la disparition rcurrente de cas contacts ou de malades suspects dans les communauts. Leur engagement a t

    obtenu suite un plaidoyer et une srie de formation pour renforcer leurs capacits en surveillance communautaire et le

    rfrencement des cas suspects vers les structures sanitaires. Organiss en associations, les tradipraticiens forms ont leur

    tour transmis leurs connaissances sur la maladie leurs pairs. La crdibilit des tradipraticiens a t mise en profit pour

    consolider les activits de recherche active durant les campagnes cibles conduites Coyah, Forcariah et Dubrka.

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    Implication de la Police et des Transports

    LUnicef a conduit une sance de sensibilisation contre le virus Ebola dans les locaux de la

    Direction Gnrale de la police nationale le 17 octobre 2014, en prsence du Ministre de la

    scurit et de la protection civile, des officiers, sous-officiers et hommes de rang du dpar-

    tement. A la suite des sessions, des mesures strictes ont t mises en place, dont linterdic-

    tion systmatique au sein des effectifs de se saluer en se serrant les mains, de se faire des

    accolades, ainsi que le respect de toutes les consignes sanitaires permettant de prvenir la

    propagation de la maladie virus Ebola.

    LUNICEF a galement engag des discussions avec les responsables et cadres du secteur

    des transports, afin quils simpliquent activement dans la lutte pour la scurit des passa-

    gers. Le 29 octobre 2014, plusieurs milliers de stickers de sensibilisation ont t colls sur

    les taxis et des visuels ont t accrochs aux bus de transport urbain et inter urbain de la

    Socit de Transports de Guine (SOTRAGUI). La SOTRAGUI dispose dun parc de 100

    bus circulant sur les axes Dabompa-Port et Sonfonia-Dxinn. 820 employs de la SOTRAGUI

    ont t forms sur les modes de prvention de la maladie.

    LUNICEF a financ 4 nouvelles radios rurales Forcariah,

    Yomou Boffa et Lola. Cette dmarche entre dans le cadre du

    renforcement des capacits de la Radio Rurale de Guine

    pour une meilleure sensibilisation des populations contre la

    maladie virus Ebola. La totalit des besoins techniques et

    matriels pour loprationnalisation des radios, ainsi que la

    formation des agents techniciens et des animateurs ont t

    pris e charge. La formation des techniciens est assure par la

    Fondation Hirondelle, qui a aussi la charge de produire des

    mini et micro programmes sur Ebola et deffectuer des tudes

    daudience qualitatives. LUNICEF a galement appuy la Ra-

    dio Rurale en quipements et matriels pour renforcer les ca-

    pacits de 15 radios rurales et sites relais Lab, Kindia,

    NZrkor, Bok, Mali, Beyla, Kankan, Tougu, Dinguiraye,

    Siguiri, Kouroussa, Kerouan, Macenta, Koundara et Pita.

    Appui la Radio Rurale de Guine

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Faranah, N'Zrkor et Kankan. En termes de kits dhygine, 18818 seaux et 80 272 morceaux de savons ont t distribus

    grce lappui de lUNICEF.

    Les scouts de Guine ont se sont massivement mobiliss dans la riposte

    contre Ebola, visant faire intervenir un maximum dacteurs dans les

    lieux les plus affects par lpidmie. Les activits menes par les

    scouts comprennent des sances de sensibilisation porte--porte, des

    carnavals accompagns de fanfares, des matchs de gala, des causeries

    autour de feux de camps lors de veilles nocturnes et des projections

    publiques de films de sensibilisation contre Ebola. Depuis le mois de

    mars 2015, 245 619 personnes ont t sensibilises dans les com-

    munes et prfectures de Kaloum, Matam, Dixinn, Ratoma, Matoto,

    Coyah, Dubrka, Boffa, Forcariah, Fria, Bok, Kindia, Mamou, Lab,

    Synergie des radios

    Activits avec les Scouts

    Dans le but dassurer aux populations laccs des informations fiables et

    susceptibles de lutter efficacement contre la propagation de la maladie

    virus Ebola, lUNICEF a appuy la mise en place de deux synergies de ra-

    dios. La premire est celle de la radio Nationale en synchronisation avec les

    23 stations de radio rurale de lintrieur. 90 missions en franais et

    en langues nationales y ont t diffuses de septembre 2014 janvier 2015. La deuxime synergie a t conduite par lUnion

    Des Radiodiffusions et Tlvisions Libres de Guine (URTELGUI) de janvier avril 2015. Elle a fait participer 30 radios

    prives sur la base dune programmation de diffusions de spots audio, dmissions radiophoniques sous formes de tables

    rondes suivies dinteractivits avec les auditeurs et de magazines spcialement conus cet effet. Les synergies ont pour

    objectifs de :

    Sensibiliser lensemble des guinens et rsidents en Guine sur la ralit de la maladie virus Ebola.

    Accrotre le niveau de connaissance sur Ebola, ses sources de contamination et les mesures dhygine mettre en

    place pour viter la propagation dans les communauts.

    Donner la parole aux spcialistes, aux personnes guries, aux partenaires et aux acteurs de la riposte.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    LUNICEF a financ un documentaire titr 1 sauve 100 , qui informe et sensibilise la population sur la maladie virus

    Ebola. Le film recueille les tmoignages de plusieurs victimes dEbola travers la Guine, dont des personnes guries. Il a

    t traduit en plusieurs langues (Poular, Guerz, Malink, Sousou, Kissi et Toma) et a t projet en synchronisation sur les

    mdias locaux.

    Foire Internationale de Conakry

    Production du documentaire 1 sauve 100

    Caravanes dans les coles et places publiques

    LUNICEF, appuy par ses partenaires, a mis en place des mesures de pro-

    tection contre la maladie virus Ebola la Foire Internationale de Conakry

    qui se tient du 26 mars au 12 avril 2015 au Palais du Peuple. LONG Sant

    Plus et les Scouts de Guine y ont anim des stands de sensibilisation per-

    mettant aux visiteurs de recevoir des informations sur les moyens de prven-

    tion de la maladie et les rgles respecter. Des dispositifs de lavage des

    mains ont t placs lentre des stands et des kits dhygine sont distri-

    bus. LUNICEF a par ailleurs install des toilettes mobiles pour lusage des

    visiteurs, assurant ainsi le respect des normes dhygine qui est un aspect

    important de la riposte contre Ebola. Pour cette 13me dition, la Foire Inter-

    nationale de Conakry a reu approximativement 4 000 visiteurs par jour du-

    rant la semaine et jusqu 40 000 personnes pendant les week-ends.

    Une caravane de projection du documentaire 1 sauve 100 a t organise en

    mars et avril 2015 dans 27 coles et 8 places publiques des communes de Conakry

    et des prfectures de Dubrka, Coyah, Forcariah et Kindia, ciblant. Dans les coles,

    48 490 lves taient cibls et de nombreux parents dlves ont galement assist

    aux projections. Les places publiques vises taient le Palais du Peuple loccasion

    de la Foire Internationale de Conakry, lesplanade du Stade du 28 Septembre, le

    Stade de Bonfi, lespace Blue Zone, le Boulevard Diallo Telly, le terrain de jeu de

    Taouyah, le rond-point de Hamdallaye, le Stade Kabinet Kouyat de Sangoyah ; 4 800 spectateurs ont t estims pour

    lensemble des places publiques.

    Des dispositifs de lavage des mains ont t placs la Foire

    Internationale de Conakry et des kits dhygine sont distri-

    bus aux visiteurs

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Tournes du Groupe Organis des Hommes dAffaires

    Le Groupe Organis des Hommes dAffaires (GOHA), en collaboration avec lUNICEF, a particip aux efforts de scurisation

    des frontires pour prvenir la propagation de la maladie inter-pays. Prs de 30 000 kits dhygine comprenant des seaux,

    tabourets, savons et botes de chlore ont t distribus, dont 4 000 dans les coles coraniques, mosques et glises du

    pays, et plusieurs centaines dans les marchs, le long des routes, aux postes frontaliers, aux palais de justice, commissariats

    etc. Conakry et de lintrieur du pays (Coyah, Forcariah, Dubrka, Boffa, Bok, Kamsar/Sangardi, Koundara, Mali Yem-

    bering, Lab, Tougu, Mamou, Dalaba, Pita, ). Limplication du GOHA dans les marchs a t un facteur cl dans la leve

    de plusieurs rticences, notamment au march de Forcariah o les quipes de sensibilisation tait rejetes avant larrive

    du GOHA sur site. A chaque tape de ses tournes, le prsident du GOHA a mis laccent sur limpact de lpidmie Ebola

    sur lconomie. Cherif Abdallah a demand limplication effective de tous les oprateurs pour arrter la propagation de la

    maladie : Ebola tue les citoyens, mais Ebola est aussi en train de tuer lconomie du pays en affectant gravement le

    commerce, les mouvements des biens et des personnes et les investissements. Il est du devoir de tous les oprateurs

    conomiques de simpliquer dans la lutte pour protger nos populations et relancer notre conomie. Il faut noter que le

    GOHA a jou un rle dterminant dans la dcision des autorits du Sngal rouvrir les frontires terrestres avec la Guine

    aprs quelles aient t fermes pendant plusieurs mois, ayant entran dnormes pertes sur le plan conomique.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

    Campagne cible dans les mnages Coyah

    E

    Campagnes dengagement communautaire et

    de dtection active des cas Forcariah

    Prs de 2 000 acteurs (mobilisateurs sociaux, agents communautaires, membres des Comits de Veille, ) ont t dploys

    dans la prfecture de Coyah du 24 au 27 avril 2015 pour intensifier les efforts de riposte contre la maladie virus Ebola.

    Durant 4 jours, 638 quipes ont visit 45 392 mnages porte--porte dans les sous-prfectures de Wonkifong, Kouriah,

    Manah et dans la commune urbaine. Les diffrentes quipes se sont rendues dans les mnages pour sensibiliser les popu-

    lations travers les botes images sur les modes de prvention et de contamination de la maladie. LUNICEF a distribu

    285 000 morceaux de savons dans les mnages visits. A la suite de la campagne, les populations de Coyah se sont enga-

    ges simpliquer activement dans la lutte, jusquau dernier cas dEbola.

    Le gouvernement et ses partenaires ont conduit deux campagnes de

    terrain Forcariah en avril et en mai 2015. La premire campagne

    de Sensibilisation et engagement communautaire a t lance

    le 12 avril par le Premier Ministre et fait intervenir 2 024 personnes,

    dont 1 518 agents communautaires, 506 agents de sant et des

    membres des Comits de Veille. Elles se sont rendues porte--

    porte dans les mnages, afin de les sensibiliser sur les mthodes

    existantes pour se protger dEbola et de dtecter les cas suspects.

    LUNICEF a offert six savons chacun des quelques 60 000 mnages visits. Outre la commune urbaine, neufs sous-

    prfectures de Forcariah doivent faire lobjet de cette opration porte--porte , savoir Moussayah, Farmoriah, Maferi-

    nyah, Sikhourou, Kaback, Benty, Kaliah, Allasoyah et Kakossah.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Les partenaires dans la riposte contre Ebola ont conduit quatre

    jours de campagne intensive pour la recherche active des cas

    suspects, couple la sensibilisation dans les 5 districts cibles

    de la sous-prfecture de Tann Dubrka, du 07 au 10 juin

    2015. Plus de 18 613 habitants rpartis dans 3 742 m-

    nages ont t visits et sensibiliss Tann Centre 1, Ta-

    nn Centre 2, Dixinn Bouramaya, Dembayah et Kenende

    Lory, et plusieurs milliers de kits dhygine contenant des sa-

    vons et des seaux ont t distribus. En mme temps que la

    campagne, une radio mobile dnomme Radio San-

    teyaFM a t

    teya FM a t lance le 06 juin 2015 Tann dans le but dinformer amplement la communaut sur les objectifs et le

    droulement lopration. Les messages de la radio ont permis de lutter contre les rumeurs et faire revenir les personnes qui

    avaient quitt la localit lannonce de la campagne. Comme ce fut le cas prcdemment avec les campagnes conduites

    Coyah et Forcariah, la population a bnfici de soins gratuits dans les centres de sant grce lappui de lUNICEF qui a

    fourni des mdicaments pour soigner les symptmes non suspects. A la suite de la campagne, 33 alertes ont t notifies,

    9 personnes suspectes ont t vacues au Centre de Traitement Ebola (CTE), 4 dcs communautaires ont t investigus

    et enterrs de manire digne et scurise par les agents de la Croix Rouge et 1 cas positif la maladie virus Ebola a t

    confirm.

    Campagne de recherche active

    des cas Dubrka

    La seconde campagne de sensibilisation et recherche active des cas

    Forcariah a eu lieu du 16 au 19 mai 2015, avec pour objectif principal

    didentifier les cas suspects et les malades, et de les rfrer aux centres de

    traitement. Dans ce cadre, 3 500 agents se sont rendus dans 8 023 m-

    nages et ont sensibilis plus de 38 500 personnes. Grce au travail des

    mobilisateurs sociaux, 403 alertes avaient t notifies, 39 personnes sus-

    pectes ont pu tre vacues au Centre de Traitement Ebola (CTE), 29 dcs

    communautaires ont t investigus et enterrs de manire digne et scuri-

    se par les agents de la Croix Rouge et 5 cas positifs la maladie virus

    Ebola ont t confirms. LUNICEF a mis la disposition du gouvernement 70 000 morceaux de savon, 40 tentes qui ont

    permis aux quipes de terrain de rester proche des zones ncessitant des oprations accentues, 13 ambulances et plu-

    sieurs vhicules. LUNICEF a galement fourni des mdicaments essentiels aux centres de sant pour soigner les personnes

    prsentant des symptmes non-suspects.

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Donateurs

    Banque Mondiale

    Fonds Commun des Donateurs (MPTF)

    USAID/OFDA

    Pays Bas

    Banque Islamique de Dveloppement

    Allemagne

    Japon

    Sude

    Emirats Arabes Unis

    Canada

    Commission Europenne/ECHO

    Belgique

    Fonds des Nations Unies pour les

    Urgences - CERF

    Norvge

    UNICEF France

    UNICEF USA

    Russie

    Suisse

    Organisation Ouest Africaine

    de la Sant

    Danemark

    Guinea Alumina Corporation

    Rio Tinto

    UNICEF Japon

    PNUD

    Rio Tinto0.2% Belgique

    1.6%

    Canada/IHA2.9%

    Danemark0.4%

    Commission Europenne/ECHO3%

    UNICEF France0.7%

    Allemagne6.4%

    Banque Mondiale28.5%

    Banque Islamique de

    Dveloppement6.9%

    Japon5.2%UNICEF Japon

    0.2%

    Pays Bas7.0%

    Norvge0.9%

    SIDA - Sude4.3%

    Suisse0.5%

    Fonds Commun des Donateurs (MPTF)

    14.3%

    PNUD0.2%

    Guinea Alumina Corporation0.3%

    Emirats Arabes Unis3.0%

    UNICEF USA0.7%

    Fonds des Nations Unies pour les Urgences - CERF

    1.5%USAID/OFDA

    10.7%

    Russie0.6%

    Organisation Ouest Africaine de la Sant

    0.4%

    Montant total :

    USD 99,002,001

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Marcel Rudasingwa, alors Chef de la mission des Nations Unies pour la lutte contre Ebola

    (UNMEER) en Guine, est dcd Conakry le 17 novembre 2014. LUNICEF a perdu un

    collgue et un ami en la personne de Marcel. Il avait commenc sa carrire lUNICEF au

    Rwanda en 1994 et avait occup divers postes durant plus de deux dcennies de service

    au Rwanda, Djibouti et au Danemark, avant dtre nomm Reprsentant de lUNICEF en

    Guine, puis au Mali et dernirement au Kenya. Ses nombreux amis de lUNICEF et dail-

    leurs se souviennent de Marcel Rudasingwa comme dun homme de devoir lesprit in-

    domptable qui travaillait pour les enfants avec joie et passion.

    Hommage Marcel Rudasingwa

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    Images du terrain

    Les activits dinformation et de sensibilisation ont t conduites travers tout le pays : A CONAKRY,

    dans les communes de Kaloum, Dixinn, Matam, Ratoma et Matoto, et aussi dans les REGIONS :

    Bok (Boffa, Bok, Gaoual, Koundara, Fria), Kindia (Coyah, Dubrka, Forcariah, Kindia, Tliml), Ma-

    mou (Dalaba, Mamou, Pita), Faranah (Dabola, Dinguiraye, Faranah, Kissidougou), Kankan (Krouan,

    Kankan, Kouroussa, Mandiana, Siguiri), Lab (Koubia, Lab, Llouma, Mali, Tougu) et NZr-

    kor (Beyla, Guckdou, Lola, Macenta, NZrkor, Yomou).

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    Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale

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    Missions de haut niveau

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    Lgende : En haut gauche : Geeta Rao Gupta, Directrice gnrale adjointe de lUNICEF, au CTCom de Friguiagb - En haut droite : Peter Salama, Coordinateur global pour la

    lutte contre Ebola, au CTE de Forcariah Au centre gauche : Gianfranco Rotigliano, Coordinateur rgional pour la lutte contre Ebola et Shanelle Hall, Directrice de la Division

    des approvisionnements, la radio rurale de Forcariah Au centre droite : Barbara Bentein, Conseillre principale au sige, lcole primaire de Dubrka - En bas gauche : Ma-

    nuel Fontaine, Directeur rgional de l'UNICEF pour l'Afrique de l'ouest et du centre, Peter Salama et Ibrahima Camara, Secrtaire Gnral charg de ladministration la Prfecture

    de Forcariah, en visite aux comits de veille - En bas droite : Barbara Bentein, prsent Coordinatrice globale pour la lutte contre Ebola, discute avec Mory Cond de lONG AGIL

    la plateforme des partenaires Forcariah

    Plusieurs missions de haut niveau de lUNICEF se sont rendues sur le terrain Conakry et dans les prfectures touches. Ces nombreuses

    visites provenant du Sige et du Bureau Rgional ont t un signe fort dencouragement pour les quipes prsentes sur le terrain.

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    Tlchargez les bulletins prcdents :

    Unicef sur le terrain Dcembre 2014 http://bit.ly/1yHoiwV

    Rentre scolaire 2015 : http://bit.ly/1EJ8tgW

    Pour des informations rgulires sur nos activits, suivez-nous sur :

    Facebook : facebook.com/unicefguinee

    Twitter : @unicefguinee

    Tumblr : unicefguinea.tumblr.com

    Flickr : flickr.com/unicefguinea

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    Bulletin dinformation de lUNICEF Guine Lutte contre la maladie virus Ebola Juin 2015

    Directeur de la rdaction : Mohamed Ag Ayoya - Reprsentant

    Rdaction : Kadijah Diallo - Spcialiste en Communication