Upload
others
View
5
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Universités : Paris V -‐ Paris VI -‐ Paris XI -‐ Paris XII
DIPLOME INTER-UNIVERSITAIRE DE PEDAGOGIE MEDICALE
Présenté par Valérie MARTINEZ
Maître de Conférences des Universités - Praticien Hospitalier
Service de Médecine Interne et Immunologie Clinique
Hôpital Antoine Béclère
Universitarisation du diplôme d’infirmières:
Mise en place du projet ministériel à
Paris-Sud
Mémoire soutenu le 14 Octobre 2010
2
Résumé
Le passage au système Licence-Master-Doctorat représente une opportunité pour la formation
d’infirmière d’être reconnue à un niveau bac+3 et accéder à de nouvelles passerelles avec les
autres filières de formation en santé. Les buts réels de cette universitarisation sont le
renforcement des savoirs scientifiques, la présence d’enseignants chercheurs des universités
dans les instances pédagogiques et leur participation aux enseignements scientifiques ainsi
qu’aux jurys d’examens. L’articulation entre diplôme professionnel et grade universitaire est
complexe. L’université Paris XI regroupe 3 IFSI de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris
(Antoine Béclère, Paul Brousse, Kremlin-Bicêtre) et 6 IFSI non rattachés à l’APHP. Pour
cette première année, nous avons organiser des réunions de mise en place de l’enseignement,
de choix de programme et de mutualisation des examens validant avec les directeurs d’IFSI et
les cadres formateurs responsables de chaque U.E et l’université (doyen, responsables
pédagogiques et enseignants). Nous avons décidé pour la première année, faute de locaux
suffisants, de réaliser l’enseignement que de 3 à 4 modules sous forme de cours magistraux à
la faculté. Les cours ont été et seront enregistrés et accessibles sur internet grâce à un mot de
passe. L’année 2010-2011 sera une année charnière de mise en place de ce projet.
Mots-clés : universitarisation, IFSI, infirmière, license
3
Introduction
Jusqu’à il y a peu de temps, en France, la formation infirmière était une formation
professionnelle supérieure non universitaire sanctionnée par un diplôme d'Etat délivré par le
Ministère de la Santé. Cette formation dure 37 mois avec 50% d'enseignement ou de
formation en institut et 50% de stage. Cette formation est reconnue à un niveau bac+2.
1. Principes de l’universitarisation
Comme de nombreux autres pays européens, la France a signé le 19 Juin 1999 les accords de
Bologne (accords définitifs d'avril 2002) qui prévoient que toutes les formations universitaires
doivent intégrer le système universitaire Licence Master Doctorat (L.M.D), faute de quoi des
pénalités devront être versées pour non respect de ces accords. Ceci concerne les formations
aux professions médicales et certaines formations paramédicales (comme par exemple les
orthophonistes). En revanche, la formation infirmière n'était pas soumise à l'obligation de ces
accords.
Les principaux objectifs du processus de Bologne étaient de :
- Promouvoir la mobilité des étudiants, des enseignants et des diplômés
- Adopter un système de diplômes facilement lisible et comparables (Euro-compatibles)
- Définir 3 cycles d’études: Licence (3) – Master (5) – Doctorat (8)
- Mettre en place un système de crédits d’enseignements euro-compatibles
- Développer une culture de l’évaluation de la qualité des enseignements
- et développer la coopération européenne en matière de qualité de l’enseignement
supérieur.
Dans ce contexte, la volonté politique française s'est clairement affirmée en faveur d'une
universitarisation de ces formations paramédicales. Les principes qui ont été finalement
retenus sont les suivant:
- un dispositif de formation unique et double diplômant, articulant un parcours universitaire
(discipline relevant du domaine de la santé) avec une trajectoire professionnelle (filière en
soins infirmiers). Ainsi les futurs diplômés obtiendraient à la fois le Diplôme d'Etat
d'Infirmières et un Diplôme Universitaire (grade Licence en Sciences de la santé) permettant
ainsi la reconnaissance du Diplôme d'Etat d'infirmière à un niveau bac +3,
- un diplôme reconnu dans toute l'Europe,
- une possibilité d'obtenir des équivalences pour une « réorientation » professionnelle et
personnelle si besoin vers d'autres filières avec possibilité de passerelles avec d'autres filières
de santé
4
- la possibilité d'évoluer soit vers le management ou la recherche, la formation...
- Une formation individualisée et diversifiée centrée sur le développement de compétences
spécifiques au cœur du métier et de compétences partagées entre plusieurs corps
professionnels nécessitant une approche «pluriprofessionnelle» et «interdisciplinaire».
2. Organisation du système LMD
Le système LMD s'organise en unité d'enseignement (UE) par semestre. Ces UE
comptabilisées en ECTS (European Credits Transfer System, 1 ECTS = 24h de travail
étudiant) comprennent cours magistraux, travaux dirigés, travaux pratiques, temps de
documentation, de recherche et de travail personnel ou temps de stage. Chaque unité
d'enseignement se voit attribuer un nombre de crédits en fonction de son importance dans la
formation, de la charge de travail qu'il occasionnera à l'étudiant et des modalités particulières
d'évaluation traduites en autre en coefficient. Ces crédits de formation correspondent à des
connaissances et à des expériences acquises (stage, formation, projets…) qui, en
s'additionnant, valident un diplôme. Un semestre vaut 30 crédits ECTS, la licence en vaut
180. Les ECTC valident des compétences, non des connaissances et ne sont pas
compensables. L’année universitaire correspond à 60 ECTS, 30 ECTS/semestre.
Dans ce système LMD, les Instituts de Formation en Soins Infirmiers seront rattachés à une
université. Le passage au système Licence-Master-Doctorat (LMD) représente donc une
opportunité pour la formation d’infirmière qui pourrait être reconnue à un niveau bac+3 et
accéder à de nouvelles passerelles avec les autres filières de formation en santé. Néanmoins,
l’attribution du grade de licence au diplôme d’exercice implique que plusieurs conditions
soient respectées: niveau de formation générale, participation des universités à la formation et
évaluation périodique par l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement
Supérieur (AERES).
Les buts réels de cette universitarisation sont le renforcement des savoirs scientifiques, la
présence d’enseignants chercheurs des universités dans les instances pédagogiques et leur
participation aux enseignements scientifiques ainsi qu’aux jurys d’examens et la
reconnaissance d’un niveau bac +3 au travers du grade de licence. Cela correspond à un
compromis, maintien du diplôme professionnel tout en attribuant un grade de licence.
5
2. Mise en pratique du projet ministériel à Paris XI
2.1 Les IFSI de Paris XI
L’articulation entre diplôme professionnel et grade universitaire est complexe. L’université
Paris XI regroupe 3 IFSI de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (Antoine Béclère, Paul
Brousse, Kremlin-Bicêtre) et 6 IFSI non rattachés à l’APHP (Perray-Vaucluse, Orsay,
Longumeau, Paul Guiraud, Sud-Francilien et Etampes). En terme d’effectif, on recense 100
étudiants à l’IFSI d’Antoine Béclère, 110 à Paul Brousse, 220 à Kremlin-Bicêtre, 40 pour
Orsay, 96 à Paul Guiraud, 60 à Etampes, 103 pour le Sud Francilien, 100 pour Longjumeau et
90 étudiants à Perray-Vaucluse soit un total de 716 étudiants.
2.2 Commissions
La première étape de la mise en place du projet a été de composer un groupe de responsables
pédagogiques universitaires pour les 9 IFSI dépendant de Paris-Sud. A ce jour, nous sommes
4 investis dans cette gestion : Professeur Olivier Sitbon pour la coordination globale,
Véronique Molina et Cécile Goujard responsable de l’IFSI de Kremlin-Bicêtre, Jean-Charles
Duclos-Vallée pour Paul Brousse et moi-même. Je suis en charge de l’IFSI Antoine Béclère,
avec un rôle de mise en place du projet à la faculté, d’organisation des premiers U.E sous
forme de cours magistraux et de seconder Olivier Sitbon dans la coordination globale.
La seconde étape a été de créer un département de formation paramédicale avec une
commission pédagogique avec des membres élus, des responsables pédagogiques dans chaque
IFSI (9 dont 3 APHP) : cette étape est encore inachevée.
L’attribution des crédits européens, effectuée lors des CAC (commissions d’attribution des
crédits), se fait en présence de l’universitaire responsable de l’IFSI comme moi-même pour
l’IFSI Antoine Béclère. Ces commissions se réunissent 2 fois par an, à la fin de chaque
semestre pour valider chaque étudiant et statuer sur les dossiers litigieux. Pour l’instant, seul
l’IFSI Antoine Béclère a bénéficié de la présence du responsable pédagogique. J’ai participé à
la validation de tous les étudiants au moment des « CAC » : les résultats sont satisfaisants
avec un seul redoublement.
2.3 Moyens de mise en place
Pour l’instant, la question des moyens de réalisation de cette universitarisation reste floue.
Des réunions regroupant toutes les universités ont eu lieu à la région (résumé en annexe).
Chaque représentant d’université (j’étais la représentante du doyen Serge Bobin) a pu
s’exprimer sur l’état actuel de mise en place de l’universitarisation, des moyens disponibles et
6
des moyens souhaités (annexe 1). Pour l’instant, aucun moyen n’a été à ce jour alloué à
l’organisation des enseignements à l’université et nous n’avons aucune nouvelle des moyens
potentiellement mise à notre disposition dans le futur.
2.4 Mise en pratique de l’enseignement
En raison du rattachement des IFSI à l’université, des conventions doivent être signées entre
les IFSI, le conseil régional et les universités université. Pour notre faculté, la convention
n’est toujours pas signée. Les difficultés sont liées à l’existence d’IFSI dépendant de l’APHP
et d’autres non avec des fonctions différentes.
Nous avons organisé plusieurs réunions de concertation avec les représentants des différents
IFSI et leurs cadres formateurs pour essayer de mettre en place un projet ayant l’aval de tous
et faire au mieux pour initier l’enseignement à la faculté. En effet, pour assurer la cohésion
entre les IFSI mais aussi avec l’université, sur le choix de programme précis, des intervenants
et de l’organisation pratique des enseignements, nous avons initialement répartis les UE les
plus « importants » sur 3 des enseignants les plus investis (V. Molina, C. Goujard et moi-
même). Je suis responsable de 2 U.E : processus infectieux et inflammatoires (2.5.S3) et
infectiologie-hygiène (2.10.S1) (programme officiel en annexe) et désigner les enseignants
potentiellement responsables des différentes U .E. Récemment, nous avons organisé une
réunion de concertation entre le doyen, les 5 responsables pédagogiques et ces enseignants,
La réalisation de l’ensemble des U.E à la faculté était utopique. En effet, plus de 700 étudiants
en IFSI, seulement 3 amphithéâtres de 280 places et surtout que le PCEM1 est enseignés à
Orsay faute de place sur la faculté Paris-Sud. Nous avons décidé pour la première année de
réaliser l’enseignement que de 3 à 4 modules sous forme de cours magistraux à la faculté. Le
premier module enseigné choisi est celui UE 2.S.5 correspondant aux processus infectieux et
inflammatoires (annexe 2). Je suis l’enseignant responsable du module. Nous avons organisé
plusieurs réunions de travail pour élaborer le programme d’enseignement et définir la
stratégie la mieux adaptée au cursus d’infirmières. Nous avons fixé à avec des représentants
des IFSI un programme détaillé (Tableau 1) faisant appel à des enseignants universitaires
(CCA, MCU-PH, PU-PH) rattachés à la faculté Paris XI. L’enseignement va regrouper les 9
IFSI de Paris Sud soit près de 800 étudiants en soins infirmiers, dans 3 amphithéâtres dont un
en présence de l’enseignant et 2 avec vidéotransmission. Les cours ont débuté le 17
septembre. Les cours ont été et seront enregistrés et accessibles sur internet sous forme
séquencée grâce à un mot de passe communiqué via les directeurs d’IFSI. Pour les autres U.E
non enseignées à la faculté, nous avons désignées des MCU-PH ou PU-PH responsables pour
7
chaque U.E. Les enseignants responsables devront valider les enseignants et les
enseignements proposés dans chaque IFSI et mettre en place un projet de mutualisation des
examens. C’est la première expérience sur la faculté car en raison de la disponibilité réduite
des locaux, les enseignements entre autre de P1 sont effectués à Orsay ou Chatenay. Par
ailleurs, du fait de l’éloignement géographique des IFSI dépendant de Paris-Sud, les cours ont
été regroupés sur 4 journées complètes de 9 à 17h. La validation de l’enseignement (date qui
sera prochainement fixée) se fera en partie à l’université sous forme de QCM et/ou cas
cliniques et une partie dans les différents IFSI. Les supports de cours (cours filmés et
enregistrés) seront ensuite transmis à chaque directeur (trice) d’IFSI pour que les étudiants y
aient accès. L’enseignement tout à la faculté n’est pour l’instant pas possible en raison de
locaux insuffisants.
La première journée de cours magistraux du 17 septembre 2010 s’est déroulée avec des
« surprises attendues ». L’amphithéâtre A, avec présence de l’enseignant, était rempli à 100%
et les 2 autres amphithéâtres aussi, du moins au début. En effet, l’acoustique dans les 2 autres
amphithéâtres était plus que médiocre et le passage des diapositives décalé par rapport au A.
Après discussion avec les responsables logistiques, le câblage de la faculté est prévu dans les
jours prochains. Nous espérons une amélioration pour le prochain cours-séminaire prévu fin
octobre. Par ailleurs, pour éviter une fuite massive des étudiants des 2 autres amphithéâtres et
après discussion avec les responsables de la sécurité à la faculté, nous avons eu un accord de
tolérance des étudiants installés sur les marches de l’amphithéâtre A. les premiers contact des
élèves infirmières avec l’université n’a pas été optimal mais nous comptons sur leur
motivation pour les prochains enseignements à la faculté.
Pour l’instant, nous essayons de faire au mieux pour mettre en place l’universitarisation du
diplôme d’infirmières avec de nombreuses réunions à la faculté avec le doyen Serge Bobin,
les responsables pédagogiques, les responsables d’U.E et établir un « plan d’action ». Par
ailleurs, nous organisons des réunions de mise en place de l’enseignement, de choix de
programme et de mutualisation des examens validant avec les directeurs d’IFSI et les cadres
formateurs responsables de chaque U.E. Nous avons du faire face initialement à un frein de la
part des IFSI qui perdaient un peu de leur monopole mais actuellement, c’est un travail
d’équipe qui avance progressivement. L’année 2010-2011 sera une année charnière de mise
en place de ce projet avec des difficultés à gérer au quotidien pour aller de l’avant, avec des
sollicitations totalement en marge de ce que nous avons en médecine où l’autonomie des
étudiants est totale.
8
Le travail IFSI-université avance. Participer à ce grand projet est une chance qui je le souhaite
permettra de répondre au mieux au projet ministériel élaboré.
9
Annexe 1 Compte-rendu de la réunion « Moyen », 03 Juin 2010 à la région Différents partenaires de la région étaient représentés : - Madame Delphine CERVELLE - Monsieur Dominique MONJUILLON - Madame Catherine LADOY Les partenaires de la Région ont parlé des modalités de compensation. En effet, un groupe de travail composé d’un représentant du Ministère de la santé, des associations des régions de France ont essayé de déterminer un droit à compensation prévisionnelle pour une durée de 3 ans (soit 1,4 millions d’euros pour l’Ile de France en 2010) qui pour l’instant cette compensation prévisionnelle n’est pas intégrée à l’enveloppe budgétaire et qui assujettît à une close de prévoyance. Puis un tour de table avec les différents représentants des Universités qui ont pu s’exprimer : Le Professeur BAGLIN (Saint Quentin et Versailles) : environ 1000 étudiants sur leurs différentes IFSI. Les groupes de travail sont mis en place par UE. Le problème est la mise en place de visioconférence, du manque d’enseignement. Monsieur BAGLIN a demandé que dans la convention qui a circulé et qui devra être signée d’ajouter dans les intervenants les chefs de Clinique Assistants qui n’étaient pas dénommés. Pour Paris V : pour chaque UE, mise en place de trinômes avec des cours magistraux assurés à priori uniquement par des PU-PH et des MCU-PH avec une place importante du e-Learning. Pour Paris XIII : la plupart des enseignements sont en pod-cast et puis quelques enseignements en présentiel, leur problème essentiellement un problème de locaux. Pour Pierre et Marie Curie : soit 12 500 étudiants. Il y a enregistrement et diffusion en différé des cours avec une alternance des écoles. Une demande de rémunération importante. Pour Paris VII : utilisation des mêmes moyens que pour PCEM 1 mais il n’y a pas eu de détails en particulier. Pour l’ensemble des écoles il existe de manière parsemée des problèmes d’IFSI avec des rentrées en Février pour lequel aucune solution pour l’instant n’a pu être proposée. En terme de convention : est évoqué le problème d’inscription à la Faculté pour les étudiants dont ce qui a été discuté c’est l’inscription à l’IFSI qui de ce fait donne droit à une inscription de droit à la Faculté sans surcoût avec deux soucis :
- le problème du statut de l’étudiant inscrit en IFSI et - le problème de participation des étudiants infirmiers aux élections de la Faculté.
Un point important à aborder est le problème de différences sociales, de précarité de certains étudiants, le problème de bousiers, des groupes de travail sur la vie étudiante devraient avoir lieu prochainement. Pour le futur, la question c’est comment mutualiser : problème de surcoût pour chaque IFSI, difficulté d’évaluer ce surcoût pour l’Université pour 2010, essayer d’harmoniser les coûts sur la région avec un forfait incluant bien sûr la problématique des examens et des corrections. Des réunions en petits groupes doivent se mettre en place pour rediscuter des moyens (aucune date pour l’instant n’est prise et aucun courrier ne nous a été parvenu pour fixer une nouvelle date de réunion).
10
Annexe 2 Compte-rendu de la réunion du 14 Juin 2010 sur les deux IE 2 10 S1 et 2 5 S3 Cette réunion s’est déroulée en présence de cadres formateurs de 9 IFSI. Tous les IFSI étaient représentés par au moins une personne. Nous avons essayé de décortiquer chaque module, le type d’enseignants, le programme entre les différents IFSI.
Si l’on prend d’abord le module de 10.2.S1 par IFSI : 1/ IFSI Antoine Béclère : le programme est adapté au programme définit dans les textes avec seulement un manque sur l’Immunologie anti-infectieuse. Sur 100 étudiants, à l’heure actuelle quatre rattrapages dans cette discipline et un seul échec. En type d’enseignant ce sont des enseignants qui sont des praticiens hospitaliers de l’hôpital (Dr FIOR, Docteur Dr DECOUSSER, Dr MAILLARD plus intervention d’une cadre hygiéniste). 2/ IFSI Paul Brousse : 110 étudiants : pas de notion pour l’instant sur les examens, les cours sont effectués uniquement par les cadres des IFSI et absence de cours par des médecins. 3/ IFSI Kremlin-Bicêtre : 220 étudiants, plus d’1/3 de rattrapage, beaucoup d’échecs. Les cours sont là aussi assurés à 100% par les cadres formateurs des IFSI. 4/ Pour Orsay : 40 étudiants, une intervention d’un médecin microbiologiste à l’Hôpital d’Orsay et de cadre hygiéniste, sinon les cadres formateurs des IFSI. 5/ Paul Guiraud : 96 étudiants, 22 rattrapages, 100% de cours effectués par les cadres formateurs des IFSI 6/ Etampes : 60 étudiants ; essentiellement les cadres formateurs, un cadre hygiéniste et un médecin travaillant dans un hôpital général. 7/ Pour le Sud Francilien : 103 étudiants, 15% de rattrapage, essentiellement cadres formateurs, un microbiologiste ou un médecin du travail. 8/ Longjumeau : 100 étudiants, médecin de l’équipe d’hygiène. 9/ Perray-Vaucluse : 90 étudiants : 16 rattrapages, 3 échecs. Un pharmacien microbiologiste qui intervient, un cadre hygiéniste sinon les cadres formateurs de l’IFSI. Le programme est similaire dans les différents IFSI. L’évaluation pour ce module est une évaluation d’une situation clinique. Ce qui a été prévu avec l’accord de l’ensemble des IFSI c’est d’effectuer une grille commune d’évaluation de la situation clinique. Chaque IFSI ayant des grilles. Un des cadres formateurs s’est proposé de faire une synthèse de cette grille pour me proposé une grille finale d’évaluation pour ce module.
Concernant le module 2.5.S3 :
Ce module se prêterait volontiers à des cours magistraux à la Faculté. Idéalement après discussion sous forme de séminaire d’une journée avec des séminaires de 9h-13h / 14h-17h soit 4 journées pour effectuer environ 30h de cours, c’est ce qui est prévu dans cette maquette là. Sur les 30h de cours, nous avons enlevé 2h d’évaluation des connaissances et 2h laissées au cadres formateurs de IFSI concernant les prélèvements à visée de diagnostic infectieux. En terme de programme, le programme proposé est le suivant :
1- Introduction et globalité sur les maladies infectieuses : 2h 2- Prévention / déclaration obligatoire, vaccinologie : 2h 3- Méningite : 1h 4- Septicémie : 1h 5- Tuberculose : 1h30 6- Pneumopathie et endocardite : 1h30 7- Infection cutanée : 1h 8- Infection urinaire : 1h
11
9- Infection ORL : 1h 10- Infection par le VIH : 2h30 11- Grippe, HSV, VZV, CMV, EBV : 1h30 12- Hépatite virale: 1h 13- Paludisme et infections au cours du voyage: 2h30 14- Gale et infection à champignons : 2h 15- Maladies sexuellement transmissibles : 1h30 16- Maladies infantiles éruptives et infectieuses : 3h (cours à réaliser par un pédiatre)
L’évaluation se fera une partie sur table à la faculté, les IFSI sont d’accord avec un sujet qui sera à valider par le Médecin Coordinateur et par des représentants en petit nombre des différentes IFSI sous forme de QCM et de QROC + une évaluation à l’ISFI de mise en situation correspondant aux TD. L’ensemble des IFSI sont d’accord pour ce programme. Pour l’instant je n’ai pas pu leur donner de date sur la réalisation possible ou non de ce schéma. Je leur ai proposé d’en discuter avec le Professeur BOBIN et avec les responsables administratifs Lydie MOVISSEAU et Nelly PERRET.
12
Programme officiel
13
14
Tableau 1
PROGRAMME COURS
Module Processus Inflammatoire et Infectieux
Vendredi 17 Septembre Jeudi 28 Octobre Jeudi 25 Novembre Jeudi 09 Décembre
Docteur Jean WINOCH DECOUSSER
Docteur Jade GHOSN Docteur Anne-Marie ROQUE-AFONSO
Docteur Benjamin WYPLOSZ
De 9h à 10h
Hépatites Virales
De 9h à 10h
Infections Cutanées
Docteur Rémi LE FRANCOIS
Docteur Valérie MARTINEZ De 9h
à 11h30 Infection par le VIH De
10h à 11h
Méningite et Encéphalite
De 10h à 11h Septicémie
Docteur Rémi LE FRANCOIS
Docteur Stanislas REBAUDET
Docteur Stanislas REBAUDET
De 9h à 13h
Introduction aux maladies infectieuses, Prévention, Déclaration obligatoire, Vaccinologie.
De 11h30 à 13h
Maladies Sexuellement Transmissibles
De 11h à 13h
Gale et Infections à Champignon
De 11h à 12h
Infections Urinaires
Professeur Olivier SITBON
Docteur Vincent GAJDOS
Docteur Elina TEICHER
Docteur Julien HANSS De 14h à 15h
Infections ORL
Docteur Valérie MARTINEZ
De 14 h à 17h
Endocardite (1h : Dr Vincent Agalarondo) Pneumopathie (1h : Dr Xavier Jaïs) Tuberculose (1h : Pr Olivier Sitbon)
De 14h à 17h
Maladies Infantiles Eruptives et Infectieuses
De 14h à 16h
Grippe, HSV, VZV, CMV, EBV De 15h
à 17h30
Paludisme et Infections au cours du voyage