57
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR UNIVERSITE DE COCODY UFR DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES MEMOIRE REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE UNION- DISCIPLINE- TRA V AIL ANNEE UNIVE RSITAIRE E 2005 -2006 ~ TNSTITUT NATIONAL u D'HYGIENE ruBLJQUE En vue de 1' obtention du DIPLOME D'ETUDES SUPERIEURS ET SPECIALISEES ( D.E.S.S) EN CONTROLE QUALITE DES ALIMENTS,MEDICAMENTS ET PRODUITS COSMETIQUES BILAN DU CONTROLE QUALITE DE L'EAU D'ADDUCTION PUBLIQUE A L'INSTITUT NATIONAL D'HYGIENE PUBLIQUE DE 1996 A 2005: C AS DES R ES E AU X D ' AD J AM E PLAT E AU , AN O N KOU A KOUT E , N J A N GO N ,R IV I E R A C E N ] RE , R IV I ER A N OR D, ZO N E E ST , Z O N E OU EST ET ZO N E N O R D. Pr ésenté par : SOKO YVES NIABITH Interne des Hôpitaux DIRECTEUR DU DESS Pr. MALAN Kla Anglade Doyen de l'UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques DIRECTEUR DU MEMOIRE Dr. AMIN N. Christophe

UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

  • Upload
    others

  • View
    10

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

UNIVERSITE DE COCODY

UFR DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES

MEMOIRE

REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE UNION- DISCIPLINE- TRA V AIL

ANNEE UNIVERSITAIRE E 2005 -2006

~ TNSTITUT NATIONAL u D'HYGIENE ruBLJQUE

En vue de 1' obtention du

DIPLOME D'ETUDES SUPERIEURS ET SPECIALISEES (D.E.S.S)

EN CONTROLE QUALITE DES ALIMENTS,MEDICAMENTS ET PRODUITS

COSMETIQUES

BILAN DU CONTROLE QUALITE DE L'EAU D'ADDUCTION PUBLIQUE A

L'INSTITUT NATIONAL D'HYGIENE PUBLIQUE DE 1996 A 2005: CAS DES RESEAUX D 'ADJAME PLATEAU, ANONKOUA KOUTE, NJANGON,RIVIERA CEN]RE,

RIVIERA NORD, ZONE EST, ZONE OUEST ET ZONE NORD.

Présenté par : SOKO YVES NIABITH

Interne des Hôpitaux

DIRECTEUR DU DESS

Pr. MALAN Kla Anglade Doyen de l'UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques

DIRECTEUR DU MEMOIRE

Dr. AMIN N. Christophe

Page 2: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

REMERCIEMENTS

• AU Pr. MALAN KLA, Directeur du DESS en Contrôle qualité

• AU Pr. KOUADIO LUC, Chef du Laboratoire de Chimie des eaux à l'INHP de Treich ville

• A NOS MAITRES ET JUGES

• AU Pr. AKE MICHELE, Chef du Laboratoire de Nutrition de L'INSP Adjamé

• A NOTRE DIRECTEUR DE MEMOIRE : Dr. AMIN Christophe

• A Dr BONI NICAISE, Coordonnateur de la formation

• AU PERSONNEL DU LABORATOIRE DE CIDMIE DES EAUX DE L'INHP Dr LEKADOU Koré, Pharmacienne à L'INHP

Mr AKA, Technicien de laboratoire à l'INHP

• AU PERSONNEL DU LABORATOIRE DE CIDMIE ANALYTIQUE de l'UFR

des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques

Page 3: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

SOMMAIRE

IN"TRODUCTION.................................................................. 2

PREMIERE PARTIE: Généralité sur l'eau.................................... 3

I- CONTROLE DE LA QUALITE DE L'EAU.................................. 4

I-1 Définition de l'eau potable 4

I-2 Notion de directives et de normes............................................. 5

I-3 Paramètres de contrôle 10

II- L'INSTITUT NATIONAL D'HYGIENE PUBLIQUE (INHP) 23

II-1 Organigramme de l'INHP 23

DEUXIEME PARTIE : Etude expérimentale................................... 25

II-1 Méthodologie 26

II-2 Résultats.......................................................................... 28

II-3 Discussion 45

CONCLUSION 48

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES....................................... 51

Page 4: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Liste des tableaux, figures et abréviations

Tableaux Tableau I: Valeurs indicatives de paramètres proposées par les directives de l'O.M.S*

Tableau II: Critères de potabilité bactériologique de l'eau de boisson d'après l'O.M.S

Tableau ID : Directives de qualité des CMA •

Tableau IV : Modèle d'analyse chimique sommaire de l'eau

Tableau V : Modèle d'analyse chimique complète de l'eau

Tableau VI: Modèles d'analyses types de l'eau

Tableau VII : Espèces répondant à la définition des coliformes

Tableau VIII : Répartition du nombre de points de prélèvements par réseau

Tableau IX : Répartition du nombre de sorties par année et par réseau

Tableau X : Répartition des échantillons prélevés par réseau et par an

Tableau XI : Conformité physico-chimique et rnicrobiologique des échantillons prélevés

Tableau XII : Fréquence de non conformité des échantillons par réseau et par année

Tableau XIII: Fréquence des dépassements des normes microbiologiques de l'eau

Tableau XIV : Fréquence des dépassements des paramètres physicochimiques en fonction des

normes selon les réseaux

Tableau XV : Fréquence des depassements des normes selon les années

Tableau XVI : Fréquences de dépassements des paramètres physicochimiques des réseaux

d'adduction en fonction des années

Tableau XVIl: Valeurs minimales, valeurs maximales et médianes des paramètres

selon le réseau

Tableau XVIII : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Adjamé plateau)

Tableau XIX : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Anonkoua kouté)

Tableau XX : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Niangon)

Tableau XXI : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Riviera centre)

Tableau XXII : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Riviera nord)

Tableau XXIII : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Zone est)

Tableau XXIV : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Zone nord)

Tableau XXV : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Zone ouest)

Page 5: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Figures

Figure 1 : Courbe d'évolution des fréquences de non-conformité des échantillons selon les années

Figure 2 : Courbe des fréquences de dépassements des paramètres physicochimiques de toutes les années en fonction des réseaux d'adduction

Figure 3 : Courbe des fréquences de dépassements des paramètres physicochimiques de tous les réseaux d'adduction en fonction des années

Figure 4 : Courbe des fréquences de dépassements des paramètres physicochimiques des réseaux d'adduction en fonction des années

Abréviations

OMS : Organisation mondiale de la santé

CEE : Communauté des états européens

pH : potentiel hydrogène

fNHP: Institut national d'hygiène publique

DHT: Dégré hydrotimétrique de l'eau

TAC : Titre alcalimétrique complet

INS : Institut National de la Statistique

Page 6: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

INTRODUCTION

DESS CON1ROLE QUALITE SOKO Yves Niabith

Page 7: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire est peuplée d'environ 3

millions d'habitants au recensement de 1998(10]. La grande majorité de cette

population réside dans des « habitats sur cours » appelés vulgairement cours

communes ; caractérisés par un approvisionnement insuffisant en eau potable

[9, 13]. Au moment où des épidémies de choléra réapparaissent dans plusieurs

localités du pays [18] et que des études font état de la pollution de certains

forages notamment celui d'adjamé[l] et même des eaux d'adductions

publiques[l 1], nous constatons que les taux de morbidité et mortalité due aux

maladies diarrhéiques demeurent encore très élevées où 25% de mortalité

infantiles, 25% des motifs de consultations des enfants de moins de 5 ans, et

15% des admissions hospitalières sont dues à la diarrhée et à la déshydratation.

La situation sanitaire ces dernières années est encore plus préoccupante, à cause

de la crise sociale ayant occasionnée une pénurie d'eau et des déplacements

massifs de populations vers les villes dans le sud du pays. Cet exode des

populations associé aux phénomènes d'urbanisation anarchique et ses corollaires

de promiscuité va accroître la demande en eau, l'entassement des ordures de

toutes sortes, la mauvaise élimination des excrétas, l'intensification des activités

industrielles à l'origine de pollution diverses et l'insuffisance du contrôle de la

qualité de l'eau de boisson. La prévention de ces risques sur la santé passe par une surveillance de la qualité de l'eau d'adduction publique [7].

Il devient donc indispensable, voire vitale de faire le bilan des activités de contrôle de la qualité de l'eau d'adduction publique.

Ainsi l'objectif général de cette étude est de :

Réaliser le bilan du contrôle de la qualité de 1' eau d'adduction publique de 1996 à 2005 dans les réseaux de la ville d'abidjan.

Les objectifs spécifiques visent à :

Repartir les échantillons prélevés et analysés par réseau et par année

Classer les proportions d'échantillons de qualité conforme ou non conforme par réseau et par année.

Etudier les paramètres en cause dans la non conformité.

Etablir les fréquences de dépassements des paramètres analysés par réseau et par année.

DESS CONTROLE QUALITE 2 SOKO Yves Niabith

Page 8: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

DESS CONTROLE QUALITE 3 SOKO Yves Niabith

Page 9: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

1- CONTROLE DE QUALITE DE L'EAU I-1 DEFINITION DE L'EAU POT ABLE

L'impact de la qualité de l'eau sur la santé du consommateur a conduit les

différents responsables administratifs de système de santé à l'échelle nationale et

internationale à définir les critères de potabilité. Toute eau de boisson doit être potable.

Selon !'O.M.S., l'eau potable est « une eau ne renfermant en quantité

dangereuse, ni substances chimiques, ni germes nocifs pour la santé ; en outre, elle doit

être aussi agréable à boire que les circonstances le permettent.

La fraîcheur, l'absence de turbidité, de coloration parasite et de goût ou d'odeur

désagréable, sont autant de qualités exigées d'une eau d'approvisionnement

public.» Cette définition de la potabilité introduit un critère de référence sanitaire,

avec un critère d'agrément à la consommation.

Il convient de noter que :

L'eau de façon naturelle, peut contenir des substances chimiques. Elles ne

doivent pas être en quantités dangereuses.

L'eau potable n'est donc pas de l'eau distillée car elle contient de nombreux ions

(Ca2+, Mg2+, Na+, K+, Fe3\ Mn2\ Cf, co,", HC03·, so,", NH4 +, N03·, No2·, Po/·)

L'O.M.S. n'exclut pas la possibilité de rencontrer des germes (micro­

organismes) dans une eau potable. Celle-ci n'est donc pas obligatoirement

stérile. La présence de ces micro-organismes ne doit pas entraîner d'effets pathologiques.

Les paramètres organoleptiques sont immédiatement perceptibles par le

consommateur. Lorsqu'une eau n'est pas agréable sur le plan organoleptique, elle

peut amener l'usager à utiliser un approvisionnement de meilleur aspect, qui peut cependant être dangereux.

De plus une modification d'un ou plusieurs de ces caractères peut être le

premier signe d'un risque potentiel pour la santé. Ainsi donc, une eau potable n'est

pas une eau distillée et stérile. Elle doit contenir des éléments minéraux en solution

(sels, gaz dissous) qui sont indispensables au bon goût de l'eau et participent à

l'équilibre du régime alimentaire [14], Elle peut contenir des microorganismes dans

DESS CONTROLE QUALITE 4 SOKO Yves Niabith

Page 10: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

la mesure où ils ne provoquent aucun effet pathogène et ne créent aucune gène au

consommateur[5]. C'est une définition très large qui englobe la qualité

organoleptique, physico-chimique et microbiologique de l'eau de boisson. Il existe

plusieurs réglementations sur l'eau potable selon les pays et les régions du globe.

Ce sont essentiellement les notions de risque et d'agrément qui vont guider

l'élaboration des normes de potabilité. Celles-ci seront établies en fonction du

niveau de connaissances scientifiques, des politiques sanitaires en matière

d'hygiène publique ainsi que les possibilités techniques et administratives de les

faire respecter. L'élaboration de normes et de directives permet d'uniformiser les

critères d'appréciation de la qualité de l'eau.

Pour garantir un minimum de sécurité à l'ensemble de la population mondiale,

l'O.M.S. a élaboré des directives qui peuvent servir de base à l'élaboration de normes dans tous les pays membres.

I-2 NOTIONS DE DIRECTIVES ET DE NORMES

En l'absence de normes nationales, la Côte d'Ivoire utilise les directives définies par !'O.M.S.

LES DIRECTIVES

Elles sont constituées par un ensemble de critères d'hygiène et de recommandations à

visée internationale fixant les valeurs indicatives c'est à dire des niveaux de qualité relatifs aux éléments normaux ou polluants dans une eau de boisson.

Les directives sont des niveaux indicatifs de référence de qualité. L'objectif principal des directives est la protection de la santé publique.

Les directives servent de principe de base pour l'élaboration des normes nationales.

LES NORMES

Les normes sont des niveaux impératifs de référence de qualité.

Elles sont élaborées à partir des directives et régies par des textes de loi en vigueur dans chaque pays.

Ces valeurs doivent être élaborées en tenant compte des conditions environnementales,

sociales, économiques et culturelles locales ou nationales.

Si les normes sont correctement appliquées, elles assureront la salubrité de l'eau de boisson.

Le caractère international des directives fait qu'elles sont moins sévères que les normes.

DESS CONTROLE QUALITE 5 SOKO Yves Niabith

Page 11: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

I-2-1 Directives de l'O.M.S.

L'O.M.S. a élaboré des directives (Tableau I et Il) pour définir la qualité de l'eau à

l'échelle mondiale, afin d'assurer la protection de la santé publique. Ces directives devront

permettre à chaque pays d'établir des normes nationales applicables non seulement à l'eau

distribuée sous canalisation mais aussi à toute eau utilisée pour la boisson (bornes fontaines,

puits, eau livrée par les camions citernes ou distribuée en bouteille).

Les eaux minérales en bouteilles ne sont pas concernées par ces directives de l'O.M.S [15].

À côté des directives de !'O.M.S., nous avons les directives européennes. I-2-2 Directives européennes

Le besoin d'uniformiser les références de potabilité au sein des états membres a amené

l'Union Européenne, ancienne C.E.E (Communauté des Etats Européens) à publier le 15

juillet de l'an 1980, une directive relative à l'eau destinée à la consommation humaine (19].

Quelques valeurs de ces directives sont indiquées dans le tableau Ill.

Ces directives ne s'appliquent pas aux eaux minérales [ 19).

Ces directives s'appliquent à l'échelle nationale, donc tiennent compte des possibilités

locales et sont par ailleurs plus exigeantes que celles de !'O.M.S.

DESS CONTROLE QUALITE 6 SOKO Yves Niabith

Page 12: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau I: Valeurs indicatives de quelques paramètres proposées par les directives de L'O .M. S *

Constituants ou Unité Valeurs (C.M.A.) Caractéristiques

Aluminium mg/1 0,2

Chlorures mg/1 250

Couleur Unité de couleur réelle 15

Goût et odeur Critère : sans désagrément pour la majorité des usagers

Turbidité Unité Néphélométrique de 5 Turbidité (UNT)

Manganèse mg/1 0, 1

Oxygène dissous Valeur non fixée

pH 6,5 à 8,5

Sodium mg/1 200

Sulfates mg/1 400

Température Valeur non fixée

Cvanurcs mg/1 0, 1

Fluorures mg/1 1,5

Nitrates mg/1 (N) 10

Nitrites mg/1 0, 1

Plomb mg/1 0,05

Sélénium mg/1 0,01

* Directives de qualité de l'eau de boisson. Vol. 1, 2, 3, O.M.S. Génève 1986.

DESS CONTROLE QUALITE 7 SOKO Yves Niabith

Page 13: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau Il: Critères de potabilité bactériologique de l'eau de boisson d'après L'O.M.S

Coliformes* Coliformes* Autres critères thermo-tolérants totaux

Eau traitée à l'entrée du 00 00 Turbidité <l UNT réseau d'adduction pH<8

chlore résiduel 0,2-0,5 mg/1 Eau non traitée à l'entrée 00 0 dans 95% échantillon du réseau d'adduction

3 maximum, occasionnellement Eau relevée dans le réseau 00 0 dans 95% échantillon d'adduction

l O maximum, occasionnellement

Puits, forages, sources 00 l O maximum, occasionnellement Eau de boisson en 00 bouteille Approvisionnement de 00 secours en eau potable

* Nombre pour 150ml

La C.E.E définit plusieurs niveaux de qualité :

•!• La concentration maximale admissible (CMA) •:• Le niveau guide

•!• La concentration minimale admissible

La concentration maximale admissible est la quantité maximale qu'un élément constitutif de

l'eau de boisson ne doit pas dépasser.

Le niveau guide constitue la concentration idéale à atteindre par les éléments constitutifs de

l'eau de boisson, alors que la concentration minimale représente la limite en dessous de

laquelle la potabilité d'une eau diminue.

La monographie de chaque élément constitutif de l'eau ci-dessous décrite s'appuie

principalement sur les directives de l'O.M.S.

DESS CONTROLE QUALITE 8 SOKO Yves Niabith

Page 14: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau ID : Directives de qualité des CMA *

PARAMETRES ORGANOLEPTIQUES Couleur : 20 mg/1 ( échelle pT /co) Turbidité : 4 unités de Jackson Odeur : Taux de dilution 2-12°c 3-25°c Saveur : Taux de dilution 2-12°c 3-25°c

PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES Température : 25°c Sulfates: 250 mg/1 Magnésium: 50 mg/1 Sodium: 50 mg/1 Potassium : 12 mg/1 Aluminium : 0,2 mg/1 Résidu sec: 1500 mg/1 (180°c)

SUBSTANCES INDESIRABLES Nitrates : 50 mg/1 (N03)

Nitrite : 0,1 mg/l (NOi) Ammonium : 1,5mg/I CNH4 J Azote de kjeldahl (N) Oxydabilité : 5mg/I 02(KMn04) Hydrocarbures: 10 µg/1 (tissons ou émulsionnées) Phénol (indice) : 0,5 µg/1 (C6H50H) Fer : 200 µg/1 Manganèse : 50 us/l

SUBSTANCES TOXIQUES Arsenic : 50µg/l Cadmium: 5µg,'l Cyanure : 50 µg/1 Chlorures : 50 µg/1 Mercure : l µg/1 Pesticides et produits apparentés : (substance individualisée) : 0, 1 µg/1 au total : 0,5 µg/1

PARAMETRES MICROBIOLOGIQUES Paramètres Résultat volume de Concentrations maximales

l'échantillon en (ml) admises (méthode des membranes filtrantes)

Conformes totaux 100 0 Coliformes thermotolérants 100 0 Streptocoques fécaux 100 0 Clostridium sulfita-réducteur 20 0

* Extrait de l'annexe 1 de la directive CEE du JuilJet 1980

DESS CONTROLE QUALITE 9 SOKO Yves Niabith

Page 15: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

l-3 PARAMETRES DE CONTROLE

I-3-1 Paramètres à prendre en considération pour le contrôle de qualité de l'eau de boisson

L'O.M.S. définit deux types d'analyse chimique[l 6] :

• Une analyse chimique dite sommaire (Tableau IV) limitée à quelques paramètres.

• Une analyse chimique complète, le plus souvent effectuée lorsque l'utilisation d'une nouvelle

source pour l'alimentation d'un réseau de distribution est envisagée. (Tableau V)

A ces deux types d'analyse chimique est associé un seul type d'analyse bactériologique

au cours de laquelle sont recherchés et dénombrés les coliformes totaux, E coti, les streptocoques fécaux et Clostridium perfringens.

Il n'y a pas de type d'analyse bien défini dans les directrices actuelles de I'O.M.S.[15]

Cependant, l'accent est surtout mis sur la qualité micro biologique de l'eau avec le

dénombrement des conformes totaux et fécaux et le dosage du chlore résiduel au cours de

l'examen de routine des eaux destinées à la consommation humaine.

L'appréciation du goût, de l'odeur. de la couleur, de la turbidité de l'eau vient en second plan en matière de surveillance continue. [15]

La C.E.E. quant à elle, établit 4 modèles types de contrôle de qualité de l'eau de boisson

(Tableau Vf) dans ses directives de juillet 1980 :

•!• le contrôle minimal

•!• le contrôle courant

•!• le contrôle périodique

•!• le contrôle occasionnel pour situations particulières ou accidenteJles[8J

DESS CONTROLE QUALITE 10 SOKO Yves Niabith

Page 16: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau IV: Modèle d'analyse chimique sommaire de l'eau

Aspect : .............................. Couleur: ............................. Unités (échelle au platine-cobalt) Odeur: ............................... Température (lors du prélèvement) : .......................................................

Cations Anions

Ammoniaque (NH/): ............... mg/1 Chlorures ( Cl) : ..................... mg/ 1 Fer (Fe2+) : .............................. mg/1 Nitrites (N02) : ...................•.... mg/1

Nitrates (N03) : ........................... mg/1 Alcanité au méthylorange ....... Matières organiques: ..................... mg/1 CaC03- (Oxydabilité) oxygène consommé Ou ml d'acide 1 N en .................. minute/seconde Par litre( m Eq/1) à .................. °C Chlore résiduel ( en Cl 2)

Azote protéique ..................... mg/1 Libre : ..................... mg/ l Total: ........................ mg/I

DESS CONrROLE QUALITE ] ]

SOKO Yves Niabith

Page 17: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau V: Modèle d'analyse chimique complète de l'eau

Aspect: . Turbidité : . Couleur: . Odeur: . Saveur: . pH:······························································· Température (lors du prélèvement) : °C

Matières organiques ( oxydabilité : hygiène consommé En min/ H A oc

mg/1

Cations mg/1 J meq/1 Anions mg/1

Azote protéique ( en N) Silice totale ( en Si02) Composés phénoliques ( en phénol) Détergents anioniques Hydrogène sulfuré (en H2S) Hydrocarbures aromatiques polycycliques

Ir ~+

Na+ K+ Ag+ Ca2+ Mg2+ Fe2+ Mn2+ Zn2+ Cu2+ Al/ Cr3+

meq/1 J Substance toxique J mg/1 J meq/1 J Radioactivité

Arsenic Cadmuim Cynures Mercure (total) Plomb Séléluim

Radioactivité Alpha global n', 226Ra Radioactivité bêta global 40 K 90 Sr

129i 3H ·Rn désigne 1c1 les produits de filtration de courte période de 222Rn et 22°Rn

DESS CONTROLE QUALITE SOKO Yves Niabith 12

Page 18: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau VI: Modèles d'analyses types de l'eau (Paramètres à prendre en considération pour les contrôles)

Analyses types Contrôle minimal Contrôle Contrôle Contrôle occasionnel (Cl) courant périodique pour situation

(C2) (C3) particulière ou accidentelle (C4)

A PARAMETRES Odeur Odeur Analyse L'autorité nationale ORGANOLEPTIQUES saveur Saveur de compétente des états Turbidité contrôle membres détermine (aspect) courant+ les paramètres selon

autres les circonstances en paramètres prenant en selon considération toutes B PARAMETRES Conductivité ou Température renvoi les conditions qui PHYSICO- un autre paramètre conductivité pourraient avoir un CHIMIQUES physico-chimique ou effet néfaste sur la

chlore résiduel un paramètre qualité de J' eau physico- potable livrée au chimique pH consommateur chlore résiduel

C PARAMETRES Nitrites INDESIRABLES Nitrates

ammoniaque

D PARAMETRES TOXIQUES

E PARAMETRES Coliformes totaux Coliformes MICROBIOLOGIQUES ou dénombrement totaux,

totaux à 22°c et coliformes 31°c coliformes fécaux fécaux dénombremen

ts totaux à 22°c à 37°c

DESSCONTROLEQUALITE 13 SOKO Yves Niabith

Page 19: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

I-3-2 Paramètres organoleptiques

L'utilisateur se fie principalement à ses sens lorsqu'iJ évalue la qualité d'une eau de

boisson. La composition de l'eau peut affecter son aspect, son odeur ou son goût et c'est

essentiellement selon ces critères que le consommateur évaluera sa qualité et son acceptabilité.

Une eau très trouble, très colorée ou d'un goût ou d'une odeur désagréable pourrait être

considérée comme dangereuse et rejetée en tant que boisson. Il est donc essentiel de maintenir

la qualité de l'eau à un niveau acceptable pour le consommateur, même si l'absence d'effets sensoriels désagréables n'est pas une garantie de sécurité.

Le goût, l'odeur, et la couleur peuvent être les premiers signes révélant l'existence d'un risque potentiel pour la santé

I-3-2-1 La couleur

L'eau est normalement incolore. La présence de substances organiques colorées

(surtout des produits humiques), de métaux comme le fer, le manganèse ou de rejets industriels [2, 16] peut donner à l'eau une certaine coloration.

La couleur de l'eau représente un aspect important car lorsqu'on leur fournit une eau colorée

au point d'être esthétiquement désagréable, les usagers peuvent se tourner vers d'autres sources d'eau qui peuvent-être dangereuses.

Les consommateurs perçoivent la coloration d'un verre d'eau lorsqu'elle est supérieure à 15 UCV (Unité de Couleur Vraie).

La valeur indicative recommandée est inférieure à 15 UCV pour l'eau de boisson[ 16].

I-3-2-2 La turbidité

La turbidité d'une eau est liée à la présence de matières en suspension ( argile, limons, particules organiques colloïdales). Une turbidité importante met les micro-organismes à l'abri des effets de la désinfection et stimule la croissance bactérienne.

Une eau trouble est déplaisante pour le consommateur et le repousse car elle ne garantie pas la sécurité. Une turbidité élevée augmente la demande en chlore.

La turbidité des eaux brutes varie de 1 à 1000 UNT (Unité Néphélométrique de Turbidité) ;

elle peut être éliminée par simple filtration ou par coagulation-sédimentation-filtration[l 9]. La valeur indicative est 5 UNT

L'eau de boisson, après la désinfection par le chlore, doit présenter une turbidité inférieure à 1 UNT.

DESS CONTROLE QUALITE 14 SOKO Yves Niabith

Page 20: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

T-3-2-3 Le goût

Le goût d'une eau peut être occasionné par une cause naturelle ou par des activités

humaines. S'il est vrai que le goût de l'eau ne garantit pas son innocuité du point de vue des

germes pathogènes, produits chimiques, minéraux toxiques, force est de reconnaître que le

goût déplaisant d'une eau peut repousser le consommateur vers d'autres sources. Le

changement de goût normal d'une eau d'approvisionnement révèle soit une modification de la

qualité de l'eau brute utilisée, soit une carence dans le traitement de potabilité de l'eau, soit

une corrosion chimique au niveau de la tuyauterie ou alors une prolifération biologique [16).

Selon les directives, de !'O.M.S., l'eau fournie doit donc être d'un goût acceptable par la majorité des consommateurs.

1-3-2-4 L'odeur

L'odeur de l'eau est due à la présence de substances organiques et de composés odoriférants trouvés dans l'eau et dont la liste est exhaustive[ 16).

Les odeurs de l'eau peuvent être le résultat d'une activité biologique importante ou de la

production industrielle. Une bonne eau se doit d'être inodore.

1-3-3 Paramètres physico-chimiques I-3-3-1 Le pH

Le pH d'une eau est fonction de son origine et de la nature géologique des terrains

traversés. Ainsi on rencontre des eaux acides et des eaux basiques. Le pH de la plupart des

eaux naturelles dépend de l'équilibre carbonate, bicarbonate, anhydride carbonique [16).

Le pH influe sur les différents procédés de traitement de l'eau, notamment la désinfection et la

coagulation. Ces procédés de traitement visent à éliminer les micro-organismes pathogènes,

de ce fait nous pouvons dire que le pH a une action indirecte sur la santé.

Une eau à faible pH (inférieur à 7,2) est plus facile à désinfecter par chloration qu'une eau à

pH supérieur à 7,6. En effet, le pouvoir germicide du chlore dans l'eau baisse lorsque le pH

augmente et pour les valeurs élevées de pH, le chlore se trouve principalement sous sa forme non bactéricide.

Une eau acide est corrosive. Elle provoque la dégradation des tuyauteries métalliques

et donc une contamination de l'eau par des métaux toxiques tels que le plomb et le cadmium.

Si le pH est supérieur à 8, l'eau est entartrante ; il y a risque de dépôt de carbonate de calcium CaC03 [16) dans les conduits constituant ainsi des nids pour les microorganismes.

DESS CONTROLE QUALITE 15 SOKO Yves Niabith

Page 21: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Le pH influe également sur le goût et l'odeur de l'eau. Les valeurs indicatives de !'O.M.S. sont comprises entre 6,5 et 8,5.

I-3-3-2 La dureté

La dureté de l'eau est due à la présence de calcium dissous et dans une moindre

mesure de magnésium. La dureté s'exprime en mg de CaC03. Selon le pH et l'alcalinité, une

eau d'une dureté élevée (supérieure à 200 mg/1) entraîne des dépôts de tartres, une

consommation excessive de savon et ne convient pas à la cuisson des légumes ainsi qu'à l'alimentation des chaudières.

La consommation d'une eau de 300 à 500 mg/1 de CaC03 peut provoquer chez le

consommateur une lithiase urinaire.

La valeur indicative de !'O.M.S. est de 500 mg/1 de CaC03.

La C.E.E. préconise 100 mg/1 pour le calcium, 30 mg/1 pour le magnésium.

1-3-3-3 La conductivité électrique

Elle permet de mesurer rapidement la minéralisation globale de l'eau et d'en survre

l'évolution. En effet, les sels dissous dans l'eau peuvent être d'origine naturelle ou provenir

d'eau usée de ruissellement urbain ou d'effluents industriels. Ils affectent le goût de l'eau. La valeur indicative recommandée par l'O.M.S. est 1000 mg/1.

1-3-3-4 La température

Une eau fraîche est en général, plus agréable au goût qu'une eau tiède. Une élévation

de température est favorable à la croissance des micro-organismes et peut accentuer le goût,

1 'odeur et la couleur et aggraver les problèmes de corrosion. Par contre, 1 'abaissement de la

température diminue l'efficacité des traitements de l'eau, ce qui est dangereux pour la qualité de l'eau de boisson.

1-3-4 Paramètres indésirables 1-3-4-1 Le Fer

Lorsqu'il est exposé à l'air, le fer ferreux s'oxyde en fer ferrique et l'eau prend une

coloration brun-rougeâtre. Lorsque sa teneur dans l'eau est supérieure à 0,3mg/I, le fer tache

le linge, les accessoires de plomberie, et donne un mauvais goût à l'eau.

Une concentration élevée de fer provoque un dépôt visqueux sur les parois des canalisations

dû à certaines bactéries qui tirent leur énergie de l'oxydation de l'ion ferreux en ion ferrique.

DESS CONTROLE QUALITE 16 SOKO Yves Niabith

Page 22: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de I 996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

L'augmentation de la teneur en fer pendant la distribution peut résulter de la corrosion des

tuyauteries en acier, soit de l'existence de dépôts antérieurs.

L'eau de boisson doit contenir moins de 0,3 mg/1 de fer.

1-3-4-2 Le Manganèse

Au-dessus de 0, 1 mg/l, le manganèse tache les sanitaires et le linge et donne un goût

désagréable aux boissons. Il peut aussi provoquer l'accumulation de dépôts dans le réseau de distribution.

Valeur indicative 0,1 mg/1

1-3-4-3 Le Fluor

L'eau peut contenir des traces de fluor. Les concentrations de fluor supérieures à 1,5 mg/1

provoquent l'apparition de taches sur les dents et celles comprises entre 3 et 6 mg/1 sont

responsables des fluoroses osseuses[16]. Les teneurs en fluor peuvent augmenter en cas de pollution industrielle. La valeur indicative est de 1,5 mg/1

1-3-4-4 L'aluminium

L'aluminium est un élément abondant et très répandu dans la nature. Les sels d'aluminium

sont utilisés comme des anticoagulants dans les systèmes d'adduction d'eau. En effet, dans le

traitement, ils permettent d'éliminer les minéraux finement divisés et les matières organiques qui colorent et qui troublent l'eau.

L'eau ainsi traitée contient des teneurs résiduelles d'aluminium. Selon certaines études,

l'aluminium pourrait être associé aux lésions cérébrales, caractéristiques de la maladie

d'Alzheimer, et des études épidémiologiques ont révélé une association entre l'incidence de la

maladie d'Alzheimer et la présence d'aluminium dans l'eau de boisson. Ces analyses doivent

cependant être interprétées prudemment. L'aluminium a parfois été indexé dans certains désordres neurologiques chez les dialysés.

La valeur indicative est de 0,2 mg/1.

1-3-5 Marqueurs chimiques de pollution

1-3-5-1 L' Azote ammoniacal (N-~)

La présence de l'azote ammoniacal dans les eaux traduit un processus de dégradation

incomplète de la matière organique[5]. Sa présence est liée à une éventuelle pollution par des

bactéries, des eaux usées ou des produits d'excrétion des hommes et des animaux[l6].

DESSCONTROLEQUALITE 17 SOKO Yves Niabith

Page 23: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Une forte concentration en N-NTu dans les eaux de boissons provoque une prolifération des microorganismes dégradant la qualité organoleptique de l'eau, ainsi que la formation de

chloramines qui ont des propriétés de désinfection moindres que celles de l'acide

hypochloreux (HCIO) moléculaire ou que les formes ioniques du chlore libre (CIO}

L' Azote ammoniacal se transforme en nitrates. Dans le tube digestif, les nitrates peuvent être

réduits en nitrites qui sont méthémoglobinisants mais qui ont aussi la capacité de se fixer aux

composés organiques pour donner des nitrosamines ayant des propriétés cancérigènes. La valeur indicative est 0,5 mg/1.

I-3-5-2 Les nitrates et les nitrites

Ils ont des origines diverses. Ils proviennent de la décomposition des matières organiques,

végétales et animales, des effluents domestiques et des dépôts d'ordures, des engrais, des

conservateurs dans les aliments et oxydants dans l'industrie chimique, de l'épandage des boues d'égouts et du lavage de l'atmosphère par la pluie[I6].

Les nitrites proviennent d'une oxydation incomplète des matières orgaruques, cette

nitritation se fait par des bactéries qui sont des nitrosomonas. La présence de nitrites dans

l'eau témoigne d'une pollution récente, car ils sont vite oxydés en nitrates par d'autres

bactéries qui sont les nitrobacters. La valeur guide est de 0,1 mg/1 de nitrites

La présence d'une forte concentration de nitrates dans l'eau peut poser des problèmes

de santé. Ils sont en effet toxiques et méthémoglobinisants. Les bébés nourris au biberon sont plus sensibles à cet effet. La valeur guide est de 10 mg/1 de nitrates.

I-3-5-3 Les matières organiques

Les matières organiques peuvent modifier la couleur et le goût de l'eau. Elles peuvent servir

de substrat favorisant le développement des micro-organismes (algues et champignons) ou de

support pour les micro-organismes, les mettant à l'abri des effets de désinfection et stimulant la croissance microbienne.

L'action des désinfectants (ozone et chlore) sur ces matières peut entraîner la

formation de produits de dégradation (imines, amines) ce qui pourrait avoir un effet sur la

santé du consommateur. La matière organique est traitée par oxydation par le permanganate de potassium (KMn04)

La matière organique reste inférieure à I mg/1 dans les eaux très pures. En général, une forte teneur en matière organique fait suspecter une contamination microbienne.

DESS CONTROLE QUALITE 18 SOKO Yves Niabith

Page 24: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

I-3-5-4 Les chlorures

Les concentrations élevées de chlorures confèrent un goût indésirable à l'eau de boisson. En

effet, l'on rencontre les chlorures dans les urines et dans les matières fécales si bien que leurs

concentrations sont élevées dans les eaux usées et les fosses septiques.

Les teneurs en chlorures dans l'eau sont extrêmement variées et peuvent être attribuées à :

• l'urine, à la lixiviation des dépôts d'ordures et aux égouts dans les zones d'habitations.

• des effluents industriels dans les zones industrielles,

• un lessivage superficiel en cas de pluie dans les zones arides,

• des infiltrations d'eau de mer dans les nappes en zone côtière.

La concentration en chlorures d'une source d'eau est en général constante, si la présence de

chlorures dans cette eau est liée à sa nature géologique.

Ainsi, une variation de la concentration en chlorures est signe de pollution. Une telle

eau est mal protégée contre les infiltrations d'eau usée qui renferme des urines et des matières fécales.

En outre, une concentration excessive de chlorures accélère la corrosion des métaux

dans le réseau de distribution en fonction de l'alcalinité de l'eau ; ce qui peut entraîner une

augmentation de la concentration de certains métaux dans l'eau de distribution.

La valeur indicative est de 250 mg/1.

I-3-6 Paramètres biologiques de pollution

L'eau est essentielle à la vie, et l'eau destinée à la consommation et aux besoins des ménages

ne doit pas contenir des micro-organismes pathogènes. L'eau doit donc être protégée contre la

pollution par les excréments humains et animaux qui contiennent une grande variété de

microorganismes pathogènes (bactéries, virus, protozoaires) et de parasites (helminthes).

En cas d'une mauvaise protection de l'eau, l'on observera des flambées de maladies

intestinales ou d'autres maladies infectieuses.

Les plus exposés au risque de maladies transmises par l'eau sont les nourrissons et les

jeunes enfants, les malades et les personnes âgées, les personnes affaiblies ou vivant dans de mauvaises conditions d'hygiène.

Pour vérifier la bonne qualité microbiologique d'une eau, des méthodes sensibles pour

1 'examen de routine ont été mises au point. Malgré la possibilité de détection de nombreux

pathogènes dans l'eau (par des méthodes longues et complexes), seuls les micro-organismes

normalement présents dans les excréments de l'homme et des animaux à sang chaud seront

DESS CONTROLE QUALITE 19 SOKO Yves Niabith

Page 25: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

utilisés comme indicateurs d'une éventuelle pollution fécale ainsi que de l'efficacité de

désinfection de l'eau.

Si ces micro-organismes sont présents dans l'eau, l'on peut dire qu'il y a effectivement

pollution fécale et par conséquent des pathogènes intestinaux peuvent être présents.

En cas d'absence de ces parasites, l'on peut dire qu'il y a absence probable de pathogènes.

Ainsi, la recherche fréquente de micro-organismes indicateurs de pollution fécale reste la

méthode la plus spécifique pour évaluer la qualité hygiénique de l'eau. Ces micro-organismes

répondent à un certain nombre de critères.

I-3-6-1 Critères de choix des indicateurs

Les indicateurs de pollution fécale doivent répondre à certains critères qui sont :

• •

• •

L'innocuité

La spécificité (ils doivent être constamment présents en grand nombre dans les

excréments de l'homme et des animaux à sang chaud et toujours absents de l'environnement pollué)

Leur persistance dans l'eau et leur sensibilité aux méthodes d'épuration doivent être

comparables à celles des organismes pathogènes transportés par l'eau

Leur facilité de détection dans l'eau et de dénombrement et aussi ne doivent-ils pas se

multiplier dans l'eau naturelle

Être non pathogène

Absents des autres espèces animales excepté l'Homme.

I-3-6-2 Les micro-organismes indicateurs

Aucun groupe de rnicro-orgarùsmes ne satisfait à tous les critères sus-mentionnés pour un

indicateur idéal de pollution fécale. Les groupes retenus satisfont en partie à ces exigences ce sont:

Les coliformes parmi lesquels E. coli

Les streptocoques fécaux

Les spores de clostridia sulfita-réductrices

I-3-6-2-1 Les coliformes

Les coliformes totaux (CT) sont de bons indicateurs microbiens de la qualité de l'eau de

boisson car faciles à détecter et à dénombrer dans l'eau. Ces bactéries appartiennent au genre

Escherichia, Citrobacter, Enterobacter et Klebsiella [5].

DESS CONTROLE QUALITE 20 SOKO Yves Niabith

Page 26: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Les colifonnes (tableau VII) sont des entérobactéries, des bacilles gram négatifs, se

développant en présence de sels biliaires, capables de fermenter le lactose à 35-37°C avec

production de gaz, d'acides et d'aldéhydes dans les 24-48 heures. Ils sont oxydases négatifs et

ne sporulent pas. Ils sont immobiles ou mobiles par ciliature péritriche le plus souvent, se développent en aéra-anaérobie.

Les coliformes ne devraient pas être détectables dans les eaux traitées ; leur présence peut

indiquer un traitement insuffisant ou une contamination postérieure au traitement. Les

coliformes thermo-tolérants sont essentiellement représentés par l'espèce E. coli.

E. coli est une entérobactérie qui possède deux enzymes la P-galactosidase et la P­

glucuronidase. Elle se développe à 44-45°C sur des milieux complexes, fermente le lactose et

le mannitol avec formation d'acide et de gaz et produit l'indole à partir du tryptophane.

Certaines souches peuvent se développer à 37°C au lieu de 44-45°C et certaines ne produisent pas de gaz.

E. coli ne produit pas d'oxydase et n'hydrolyse pas l'urée. E. Coli est abondant dans les

fèces humaines et animales où elle peut atteindre des concentrations de 109 par gramme de

selles fraîches. Si les coliformes totaux sont présents dans les fécès, le sol et les eaux non

polluées [6], E. coli est exclusivement d'origine fécale [2].

La recherche des coliformes donne une indication de l'efficacité du traitement et de l'intégrité du réseau de distribution.

Tableau VII : Espèces répondant à la définition des coliformes

Origine fécale connue Aquatique ou tellurique Probablement non fécale Escherichia coli Klebsiella terrigina Klebsiella treviganii Klebsielle pneumonie Enterobacter amnigenus Z. agglomerans Escherichia oxytoca E. intermedium E. gergoviae Enterobacter cloacecae Serraiia plymuthia E. sakazakii Enterobacter aerogenes Serratia fonticola Hafnia alvei Citrobacter freundii Rahnella aquatilis Serratia marcescens Citrobacter diversus Serratia liquefaciens Citrobacter amaelonatiase S. marinorubra

S. odorifera

DESS CONTROLE QUALITE 21 SOKO Yves Niabith

Page 27: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

I-3-6-2-2 Les Streptocoques

Ils sont présents dans les fèces de l'Homme et des animaux. Les streptocoques appartiennent

au genres Enterococcus et Streptococcus: Ce sont des indicateurs secondaires.

Les streptocoques se développent rarement dans l'eau polluée et peuvent être plus résistants

aux désinfectants que les coliformes. Ce sont des indicateurs supplémentaires de l'efficacité

du traitement. Du fait de leur résistance à la dessiccation, les streptocoques peuvent être utiles

pour les contrôles de routine à la suite de la pose de nouvelles canalisations ou lorsque des

réparations ont été effectuées dans le réseau de distribution, ou encore pour détecter une

pollution des eaux souterraines ou des eaux de surface par ruissellement.

I-3-6-2-3 Les clostridia sulfito-réductrices

Ce sont des micro-organismes anaérobies sporigènes dont le plus caractéristique, Clostridium

perfringens, est normalement présent dans les fèces, mais en nombre inférieur à E. Coli.

Les spores de clostridia peuvent survivre plus longtemps dans l'eau que les coliformes, et

résistent à la désinfection lorsque la concentration en désinfectant, le pH ou la durée de

contact ne sont pas satisfaisants [3].

Leur présence dans l'eau filtrée dévoile une défaillance du processus de filtration. Ils peuvent

aussi indiquer une pollution ancienne lorsqu'on les retrouve dans les eaux désinfectées. Ils ne

sont cependant pas recommandés pour le contrôle de routine des réseaux de distribution.

I-3-6-2-4 Les autres indicateurs

D'autres espèces de la flore intestinale ont été proposées comme germes indicateurs de pollution, ce sont notamment :

~ Pseudomonas aeruginosa

C'est une espèce pathogène de circonstance qui s'attaque aux très jeunes, aux vieillards et aux personnes affaiblies[ 5].

Pseudomonas aeruginosa se retrouve dans l'eau brute en général avec les coliformes, il peut

cependant exister dans l'eau de boisson en l'absence des coliformes.

La recherche de Pseudomonas aeruginosa se fait dans le domaine de l'hygiène hospitalière

pour la surveillance de l'approvisionnement en eau des hôpitaux, et aussi dans le contrôle de qualité des eaux embouteillées.

Il n'est pas utilisé en routine dans la recherche courante de la pollution fécale.

DESS CONTROLE QUALITE 22 SOKO Yves Niabith

Page 28: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

II- L'INSTITUT NATIONAL D'HYGIENE PUBLIQUE (INHP)

Il est crée le 9 octobre1991 sur rapport du Ministère de la Santé et de la protection sociale par

decret n° 91-656, un établissement public national à caractère administratif denommé

Institut National d'Hygiène Publique, en abrégé INHP. Le conseil des ministre attribue à l'INHP les rôles suivants :

- l'application de la politique sanitaire national en matière d'hygiène générale,

- la prophylaxie et le contrôle des endemies transmissibles bactériennes, virales et parasitaires, - la direction technique national du programme élargi de vaccination, - les activités d'enseignement et de recherche.

l'organisation et la surveillance épiderniologique de la qualité des eaux usées, de

consommation et de loisirs. En application des dispositions ci-déssus, relatives à la

surveillance de la qualité de l'eau de consommation, des activités de contrôles de l'eau d'adduction ont été ménées par le laboratoire de l'INHP.

II-1 ORGANIGRAMME DE l'INHP

L 'INHP est composé :

d'une direction générale

de sous directions

des antennes

II-1-1 Direction générale

Elle se compose de la direction et de services techniques qui veille au bon fonctionnement de l'INHP. Les différents services techniques sont :

le service de développement commercial, information et communication le service enseignement et recherche

le service de surveillance générale

le service de gestion de l'information médicale

le service de contrôle de gestion et évaluation le chef du sécrétariat

le service de qualité

II-1-2 Les sous directions

Elles sont au nombre de 3 :

la sous direction des affaires administratives et financières Elle renferme :

DESS CONTROLE QUALITE 23 SOKO Yves Niabith

Page 29: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

- le service engagement,

- le service economique,

- le service personnel,

- le service technique,

- le service de gestion des antennes,

- le standard,

- la facturation.

La sous direction de la surveillance épidémiologique, de l'hygiène générale, des études et de la recherche (Sehger)

Elle se compose :

- du service d'hygiène et de lutte anti-vectorielle, - du laboratoire,

- du dispensaire anti-vénérien,

- de la surveillance épidémiologique.

La sous direction vaccinologie Elle comporte :

- le centre antirabique,

- la chambre froide,

- le centre des vaccinations internationales,

- la vaccination des collectivités,

- l'unité de programme elargi de vaccination,

- du service de gestion du vaccin et matériel.

II-1-3 Antennes

Ces antennes se subdivisent en antennes régionales et départementales : antennes régionales

Au nombre del 5, ce sont les antennes d' Abengourou, Agboville, Bondoukou, Bouaké, Daloa,

Dimbokro, Gagnoa,Guiglo, Man, Korhogo,Odienné, San-pédro, Séguéla, Touba et Yamoussoukro.

antennes départementales

au nombre de 5, ce sont les antennes de Bouna, Boundiali, Dabakala, Ferkéssédougou et Tingréla.

DESS CONTROLE QUALITE 24 SOKO Yves Niabith

Page 30: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

DESS CONTROLE QUALITE 25 SOKO Yves Niabith

Page 31: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

ll-1 METHODOLOGIE

Il-1-1 Type d'étude

Il s'agit d'une étude rétrospective de la qualité de l'eau d'adduction publique dans les réseaux

de la ville d'Abidjan (Adjamé, Adjamé plateau, Anonkoua kouté, Niangon, plateau, Riviera

centre, Riviera nord, Zone est, Zone nord et Zone ouest). Cette étude a consisté à l'analyse

des données constituées par le laboratoire d'analyse de l'eau de l'Institut National d'Hygiène

Publique sur la période allant de 1996 à 2005.

II-1-2 Paramètres étudiés

Ce sont les paramètres figurant sur les fiches d'analyse du laboratoire repartis en paramètres

organoleptiques ( couleur, turbidité) ; physico-chimiques [pH, nitrates, nitrites, ammonium,

matière organique, chlorures, chlore résiduel, fer, aluminium, fluorures, manganèse, degré

hydrotimétrique (DHT), titre alcalimétrique complet (TAC)] et les paramètres

microbiologiques (coliformes totaux, Escherichia coti et les streptocoques).

II-1-3 Laboratoire d'hygiène de I' INHP

Il est situé dans l'enceinte de l'Institut National d'Hygiène Publique sis au boulevard de

Marseille. Ce laboratoire est subdivisé en deux parties :

le laboratoire d'analyses biologiques,

le laboratoire d'hygiène alimentaire.

Le laboratoire d'hygiène alimentaire est subdivisé en 2 parties et comprend :

- un laboratoire de microbiologie, chargé d'effectuer le contrôle microbiologique des

aliments, des eaux de boisson, des eaux de piscine,

- un laboratoire de chimie des eaux dont le rôle réside dans le contrôle physico-chimique des

eaux d'adduction publique, des eaux conditionnées en sachet ... etc.

II-1-4 Méthode de collecte des données

La collecte des données a été possible par :

- la recherche dans les archives de tous les résultats et rapports d'analyse de routine de l'eau

d'adduction des réseaux de la ville d'abidjan, produit par le laboratoire de l'INHP pendant la période de 1996 à 2005.

- le classement de ces résultats par année et par réseau.

• Critères d'inclusion

les échantillons d'eau d'adduction prélevés en contrôle de routine et analysés de 1996 à 2005.

DESSCONTROLEQUALITE 26 SOKO Yves Niabith

Page 32: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

• Critères d'exclusion

les échantillons pour lesquels aucun paramètre n'a pu être analysé, et autres prélèvements en

dehors des eaux d'adduction. Les échantillons prélevés et analysés en dehors de la période allant de 1996 à 2005.

II-1-4-1 Répartition du nombre de points de prélèvements par réseau

Il existe une inégalité dans la répartition du nombre de points de prélèvements selon le réseau.

En effet sur un total de huit réseaux que compte le district d'Abidjan, il n'y a que deux

réseaux possédant trois points de prélèvements. Le réseau du Plateau a été supprimé à cause

de la contamination par les composés azotés. Cette inégalité des points de prelèvements

aurait comme conséquence une variation du nombre d'échantillons par réseau.

Tableau VIU : Répartition du nombre de points de prélèvements par réseau

Réseau Region Source d'eau Nombre de points de prélèvements

ADJAME 4 ADJAME PLATEAU 4 PLATEAU 4 NIANGON 4 RIVIERA CENTRE

LAGUNE SOUTERRAINE 4 RIVIERA NORD 4 ZONE EST 4 ZONE OUEST 4 ANONKOUA KOUTE 3 ZONE NORD 3

II-1-5 Méthode d'analyse et de traitement de données statistiques

Une codification des paramètres a été faite et le traitement des données effectué par le logiciel

Excel version 2000. Les valeurs de référence utilisées pour les paramètres de contrôle sont

celles proposées par les directives de qualité de l'eau de boisson ( vol.1,2,3, O.M.S Génève 1986). Les valeurs de référence sont consignés dans le tableau I.

DESS CONTROLE QUALITE 27 SOKO Yves Niabith

Page 33: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

II-2 RESULTATS

II-2-1 Résultats généraux

II-2-1-1 Répartition du nombre de sorties par réseau et par année

Le nombre de sorties et le nombre d'échantillons par réseau d'adduction et par année sont

respectivement présentés dans le tableau IX et X. Pour des raisons de pollution de la nappe du

plateau, le réseau a été fermé en 1997 selon les données receuillies dans les registres.

Le nombre de sortie par réseau d'adduction est relativement constant avec une moyenne de

53±4, 17 (sans le réseau du plateau) contrairement au nombre de sorties par an qui est de

43±21. Ainsi de 76 sorties en 1998, on est passé à 9 sorties en 2002. Les réseaux les plus

visités sont par ordre d'importance Zone ouest (59 sorties), Zone nord (58 sorties) et Anonkoua kouté (55 sorties)

II-2-1-2 Répartition des échantillons par réseau et par année

Au total 1541 échantillons d'eau d'adduction produite par la SODECI ont été prélevés sur une

période de 10 ans soit 154 échantillons d'eau par an. La répartition des échantillons selon

l'année revèle une évolution similaire au nombre de sorties. En effet, les années 1998 et 1999

enregistrent les prélèvements les plus élevés respectivement 277 et 265 échantillons et les

prélèvements les plus faibles sont observés en 2002, soit 34 échantillons. Les réseaux les plus

prélevés sont Zone ouest (226 échantillons), Niangon (213 échantillons) et Zone est (200 échantillons)

II-2-1-3 Qualité physico-chimique et microbiologique des échantillons prélévés sur JO ans

L'analyse montre que sur un total de 1541 échantillons, 882 échantillons soit 57% sont non

conformes aux normes de l'O.M.S, tandis que 659 (43%) échantillons ont une qualité conforme aux normes.

II-2-1-4 Répartition des échantillons non conformes par réseau et par année

L'analyse du tableau XII révèle que dans l'ensemble, tous les réseaux de la ville d'Abidjan

sont concernés par la non conformité des échantillons d'eau. Les réseaux les plus affectés sont

par ordre d'importance (sans le réseau du plateau) : Riviera centre (11,8%), Zone ouest (10,9%) et Adjamé plateau (9,8%).

Les fréquences de dépassement des normes en fonction des années représentées à la figure 1

montrent l'existence de deux pics en 1998 et 2000. Depuis 2000, la fréquence des dépassements diminue mais reste encore supérieure à 50%.

DESS CONTROLE QUALITE 28 SOKO Yves Niabith

Page 34: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau IX : Répartition du nombre de sorties par année et par réseau

~ 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 TOTAL

ADJAME 4 5 8 7 7 7 2 1 4 6 51 PLATEAU

ANONKOUA 5 5 10 9 7 8 1 2 2 6 55 KOUTE

NIANGON 5 3 10 9 6 8 - 3 4 5 53 PLATEAU 3 2 Supprimé 5 RIVIERA

4 3 10 8 5 5 4 3 5 47 CENTRE - RIVIERA

5 4 9 9 6 5 2 3 52 NORD 4 5 ZONE EST 7 3 9 9 7 3 - 3 2 6 49 ZONE NORD 5 5 10 10 9 5 I 3 3 7 58 ZONE OUEST 6 5 10 8 8 7 3 2 4 6 59 TOTAL 44 35 76 69 55 48 9 22 25 46 429

- : Aucune sortie effectuée

Tableau X : Répartition des échantillons prélevés par réseau et par an

'~ 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 TOTAL

ADJAME 11 18 35 29 27 27 8 4 15 23 197 PLATEAU

ANONKOUA 15 12 32 30 21 24 3 6 4 15 162 KOUTE

NIANGON 21 12 40 40 24 29 - 11 16 20 213 PLATEAU 6 2 Supprimé 8 RIVIERA

14 12 34 26 22 20 16 11 18 173 CENTRE - RIVIERA

20 16 36 36 23 17 8 12 Il 20 199 NORD ZONE EST 24 12 36 42 32 12 - 11 7 24 200 ZONE NORD 13 14 29 30 24 14 3 9 9 18 163 ZONE OUEST 20 19 35 32 32 30 12 8 15 23 226 TOTAL 144 ll7 277 265 205 173 34 77 88 161 1541

- : Aucun échantillon prélevé

Tableau XI : Conformité physico-chimique et microbiologique des échantillons prélevés

Qualité de l'eau Effectifs Pourcentage (%) Conformité 659 42,8

Non conformité 882 57,2 Total 1541 100

DESS CONTROLE QUALITE 29 SOKO Yves Niabith

Page 35: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau XII : Fréquence de non conformité des échantillons par réseau et par année

ANNEE 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total die die die die die die die die die die die

RESEAU f f f f f f f f f f f Adjame 8/11 13/18 31/35 21/29 26/27 22/27 6/8 4/4 13/15 18/23 162/197 plateau 72,7% 72,2% 88,6% 72,4% 96,3% 81,5% 75,0% 100,0% 86,7% 78,3% 82,2% Anonkoua 6/15 3/12 22/32 12/30 19/21 17/24 1/3 0/6 2/4 5/15 87/162 koute 40,0% 25,0% 68,8% 40,0% 90,5% 70,8% 33,3% 0,0% 50,0% 33,3% 53,7% Niangon 6/21 2/12 26/40 15/40 16/24 21/29 - 4/1 l 6/16 7/20 !03/213

28,6% 16,7% 65,0% 37,5% 66,7% 72,4% - 36,4% 37,5% 35,0% 48,4% Plateau 6/6 2/2

Supprimé 8/8 100,0% 100,0% 100,0%

Riviera 5/14 5/12 15/34 7/26 13/22 15/20 - 9/16 5/11 3/18 77/173 centre 35,7% 41,7% 44,1% 26,9% 59,1% 75,0% - 56,3% 45,5% 16,7% 44,5% Riviera 6/20 5/16 23/36 14/36 11/23 7/17 0/8 7/12 2/11 3/20 78/199 nord 30,0% 31,3% 63,9% 38,9% 47,8% 41,2% 0,0% 58,3% 18,2% 15,0% 39,2% Zone est 7/24 1/12 19/36 22/42 21/32 9/12 - 5/11 3/7 15/24 102/200

29,2% 8,3% 52,8% 52,4% 65,6% 75,0% - 45,5% 42,9% 62,5% 51,0% Zone nord 3/13 7/14 17/29 12/30 18/24 13/14 2/3 7/9 5/9 13/18 97/163

23,1% 50,0% 58,6% 40,0% 75,0% 92,9% 66,7% 77,8% 55,6% 72,2% 59,5% Zone 8/20 l l/19 23/35 24/32 29/32 23/30 9/12 8/8 15/15 18/23 168/226 ouest 40,0% 57,9% 65,7% 75,0% 90,6% 76,7% 75,0% 100,0% 100,0% 78,3% 74,3% Total 55/144 49/117 176/277 127/265 153/205 127/173 18/34 44/77 51/88 82/161 882/1541

38,2% 41,9% 63,5% 47,9% 74,6% 73,4% 52,9% 57,1% 58,0% 50,9% 57,2% - : Aucun échantillon prélevé

fréquence ·---··-···.-. -.,-. ·:-r.-------1 --___...,,_ •• • . • ' ·•.. 1

so.ox , ~~,ci> .. :r<:i'}),:-~\t,;:::;; · ! 70,0%

40,0% j.» .::;.;;:6 . . , . , 1 ' •. ",. 1

30,0% 1 '"'"' '·., .. '::,.:. ,. ·\5:::~·,:;': ''.."::-:~: ; 20,0% ,J.' "·~· ::: ,·,,;. , .• .,,.' 1

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 année

Figure 1 : Courbe d'évolution des fréquences de non-conformité des échantillons en fonction des années

DESS CONTROLE QUALITE 30 SOKO Yves Niabith

Page 36: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

II-2-2 Marqueurs de pollution microbiologique des réseaux d'Abidjan

Le tableau XIII montre la présence de germes indicateurs de pollution microbienne au cours

des années 1999, 2000, 2001 et 2003, en l'occurrence les coliformes totaux et les coliformes

thermo-tolérants (Escherichia coli). Selon l'O.M.S l'eau destinée à la consommation humaine

ne devrait pas contenir de germes indicateurs de pollution fécale. Mis à part les cas de

contamination sporadique observée sur les réseaux d' Adjamé plateau, Zone est, Zone nord et

Riviera nord ; les réseaux de Zone ouest et celui d' Anonkoua kouté connaissent des périodes

de rémission de pollution fécale en 2001 et 2003. Ces résultats nous donne des indications soit

sur l'inefficacité des stations de traitements, soit sur l'intégrité du réseau de distribution. Des

efforts considérables sont faits par la SODECI pour améliorer la qualité microbienne de l'eau

puisque depuis l'année 2003 ces cas de contaminations n'ont plus été observées.

11-2-3 Marqueurs de pollution physico-chimique des réseaux d'Abidjan

L'analyse du tableau XIV relatif à la fréquence des dépassements des paramètres

physicochimiques selon le réseau révèle que la non-conformité globale est de 6,4%. Les

paramètres les plus incriminés dans la non-conformité avec une fréquence supérieure à 5%

sont par ordre décroissant; les nitrates (26,2%), l'aluminium (25%), le pH (17,4%) et

l'ammonium (14,6%). Ces perturbations ont entraîné des pourcentages de non conformité

estimés dans les réseaux de Plateau à 17,2% ; Adjamé Plateau 12,3% ; Zone ouest 10,3% et

Anonkoua kouté 5,2%. Les autres réseaux ont des fréquences inférieures à 5%.

S'agissant des années, les fréquences de dépassement sont comprises entre 5,3% et 8,9% à

l'exception de 1996 qui a une fréquence inférieure à 5%. La répartition des fréquences de

dépassements des différents réseaux en fonction des années au tableau XVI montre que

Niangon a connu aucun des dépassements tolérables durant les dix ans (valeurs toutes

inférieures à 5%); Riviera nord, une seule fois (1998); Zone est (2000, 2001,2005) et Riviera

centre(2001, 2003, 2004) trois fois; Anonkoua kouté, quatre fois (1998, 2000, 2001, 2002);

Zone nord, sept fois (1998 et de 2001 à 2005) ; Adjamé Plateau et Zone ouest, neuf fois

chacun soit toutes les années à l'exception de 2002 pour Adjamé Plateau et 1996 pour Zone ouest.

DESS CONTROLE QUALITE 31 SOKO Yves Niabith

Page 37: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau XIIl: Fréquence des dépassements des normes microbiologiques de l'eau

Année Colifonnes Adjamé Anonkoua Riviera Zone Zone Zone Total plateau kouté nord est nord ouest

C.T 1/29 1/36 2/42 ,{"4'/.162'' '~,f':''" 3,4% 2,7% 4,7% ~1;;~%fff

1999 E.c 1/36 1/265 2,7% 0,4%

C.T 3/32 :"'!;J1/20~'."'.3 2000 9,4% i~it~~k

C.T 1/24 1/30 2/173 4,2% 3,3% 1,1%

2001 E.c 1/30 1/173

3,3% 0,6% C.T 1/6 3/9 !;;y;{ 16,7% 33,3%

2003 E.c 1/6 1/77 16,7% 1,3%

C.T 1/183 2/162 1/199 2/200 3/163 4/226 13/1541 0,5% 1,2% 0,5% 1% 1,8% 1,7% 0,8%

Total E.c 1/162 l/199 1/226 3/1541 0,6% 0,5% 0,4% 0,2%

C.T: coliformes totaux E.c: Escherichia coti - : absence de germes indicateurs

DESS CONTROLE QUALITE 32

SOKO Yves Niabith

Page 38: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau XIV: Fréquence des dépassements des paramètres physicochimiques en fonction

des normes selon les réseaux

IS Adjamé Anonkoua Niangon Plateau Riviera Riviera Zone Zone Zone Total Plateau Kouté centre Nord Est Nord Ouest

die die die die die die die die die die p f f f f f f f f f f Couleur 0/130 0/118 0/151 0/6 0/110 0/146 0/127 0/111 0/154 0/1053 Turbidité 3/159 2/144 0/183 0/8 1/151 3/171 0/165 2/141 1/195 12/1317

2% 1,2% 0,6% 1,5% 1,4% 0,5% 0,9% pH 46/174 36/140 23/178 0/8 13/146 9/169 26/169 36/142 41/197 .,:;2'1;:QZœ~:2'311

26,4% 25,7% 12,9% 8,9% 5,3% 15,4% 25,4% 20,8% iti~~l~î~~! ,:lu,~.,' ~.i,,1,,Q.,.~ Cf\

82/170 38/130 41/193 2/8 26/161 21/182 34/178 35/143 77/191 . ;,~-¼ ... ~1 Nitrates g;~-J~-.~~~· ~ 24,5% 40,3%

•. 11 ..•. ~~..,.., •. ~ .• ,,1 •. ,_. . 48,2% 29,2% 21,2% 25% 16,1% 11,5% 19,1% :v:,,;2 .~~,;'\ Nitrites 3/177 3/141 2/194 0/8 0/161 5/184 2/192 8/148 3/186 26/1391

1,7% 2,1% 1% 2,7% 1% 5,4% 1,6% 1,8% Matières 7/135 5/123 0/155 3/8 2/117 3/139 0/140 3/113 0/158 23/1088 Organiques 5,2% 3% 37,5% 1,1% 1,5% 1,8% 2,1% Ammonium 92/189 6/151 14/208 6/8 9/169 5/191 5/192 5/153 73/213 4:24'3.tl4 74'i:•

48,7% 4% 6,7% 75% 5,3% 2,6% 2,6% 3,3% 34,3% z;0t·•:': '/·~ :()";·~~}if ;!i•};}4;6Yo,,:'T Chlore 7/195 5/160 9/209 3/8 2/168 17/195 8/199 2/162 20/222 73/1518 résiduel 7,4% 3,1% 4,3% 37,5% 1,2% 8,7% 4% 1,2% 9% 4,8% Chlorures 0/142 0/125 0/164 0/6 0/141 0/160 0/162 0/129 2/175 211204

1,1% 0,1% Fer 0/189 2/152 l/207 0/8 0/169 4/191 0/196 0/154 0/210 7/1476

1,3% 0,5% 2,1% 0,4% Manganèse 4/177 1/149 1/203 0/8 0/166 0/182 4/189 l/156 8/210 19/1440

2,3% 0,6% 0,5% 2,1% 0,6% 3,8% 1,3% Aluminium 75/159 15/136 31/184 6/8 39/151 28/169 36/176 20/139 82/193 #~~:St"WB)r~~~

47,2% 11% 16,8% 75% 25,8% 16,6% 20,4% 14,4% 42,5% ~iïtâ".$~?t ,,.f Fluor 0/177 0/136 1/190 0/8 0/159 0/179 0/192 0/144 3/200 4/1385

0,5% 1,5% 0,3% DHT 0/189 0/148 0/207 0/8 0/169 0/191 0/196 0/157 0/210 0/1475 TAC 0/186 0/146 0/203 0/8 0/169 0/191 0/191 0/157 0/208 0/1459

d 319 113 123 20 92 95 115 112 310 1295 Total e 2612 2182 2897 116 2389 2683 2689 2257 2994 20273

f :~~w;~$Jti 5,2% 4,2% 17,2% 3,8% 3,5% 4,3% 5% ~(1!~3~'':ii 6,4% '.,:,,__._ .,, •. x g,g,P- d : nombre de dépassement e : nombre d'analyses effectuées f: fréquence de dépassement

fréquence 13,00% 12,00% 11,00% 10,00% 9,00% 8,00% 7,00% 6,00% 5,00% 4,00% 3,00% 2,00% 1,00% 0,00%

• '\ \ • \ / \ / \ /

\ / 11,,. J --...... ---- ~ ~ ..•.

Adjarré Anonkoua Niangon Riviera Riviera Zone est Zone nord Zone Rateau kouté centre nord ouest

réseaux d'adduction

Figure 2 : Courbe des fréquences de dépassements des paramètres physicochimiques de toutes les années en fonction des réseaux d'adduction

DESSCONTROLEQUALITE 33 SOKO Yves Niabith

Page 39: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau XV : Fréquence des depassements des normes selon les années

~

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total die die die die die die die die die die die f f f f f f f f f f f

Couleur 0/117 0/84 0/238 0/161 0/173 0/135 0/28 0/69 0/47 0/l 0/1053 Turbidité 1/144 0/117 2/269 4/250 0/205 3/170 0/34 2/76 0/51 0/1 12/1317

0,6% 0,7% 1,6% 1,7% 2,6% 0,9% pH 8/141 14/117 71/273 52/261 2/155 11/82 7/34 0/19 25/82 40/159 i\i~f~?! 5,5% 11,9% 25,6% 19,6% 1,3% 13,4% 20,6% 30,5% 25,1% '[fUJJfl,t %.;:/{ Nitrates 5/140 4/117 14/254 52/182 144/205 93/160 4/19 12/70 13/80 15/129 '.11@"&6i1;3'.5&,it~

3,4% 3,4% 5,5% 28,6% 70,2% 58,1% 21% 17,1% 16,2% 11,6% tt~~·-gi·~~)-•f\l~f; !td'.2 ·. t~~.§:1~ Nitrites 1/144 0/117 4/254 6/254 6/204 3/86 2/15 3/77 1/80 1/160 26/1391

0,6% 1,6% 2,4% 2,9% 3,5% 13,3% 4% 1,1% 0,6% 1,8% Matières 9/144 2/117 9/277 2/168 0/205 1/169 0/8 - - - 23/1088 Organiques 6,2% 1,7% 3,2% 1,2% 0,6% 2,1% Ammonium 15/143 17/117 25/254 30/258 28/201 26/170 4/19 16/77 23/80 31/155 i211:S-1f{gji;i

,-;-:,,,~:':e:r,'..:~;.f:',.v:~··;').'f:· 10,4% 14,5% 9,8% 11,6% 13,9% 15,2% 21% 20,8% 28,7% 20% r0114·:~ ô~°tT.1 Chlore 20/144 9/116 5/277 12/254 1/205 7/168 3/34 6/77 0/88 8/155 73/1518 résiduel 13,8% 7,7% 1,8% 4,7% 0,4% 4,2% 8,8% 7,8% 5,2% 4,8% Chlorures 0/135 0/110 0/252 0/187 0/205 2/167 0/7 0/74 0/5 0/62 2/1204

1,2% 0,1% Fer 0/144 4/116 2/254 0/258 0/205 1/166 0/19 0/77 0/80 0/157 7/1476

3,4% 0,7% 0,6% 0,5% Manganèse 4/144 1/115 1/254 4/255 0/205 1/166 0/19 5/71 0/80 3/131 19/1440

2,7% 0,8% 0,4% 1,6% 0,6% 7% 1,8% 1,3% 18/143 23/114 119/252 26/254 19/202 60/170 3/19 27/76 27/68 6/16 ... 1/~314'' Aluminium .,;~.g·; j, if 12,5% 20,2% 47,2% 10,2% :O;,.,.>-~~,"w't: '',$~ ',~":"v/.t'.' 9,4% 35,3% 15,8% 35,5% 39,7% 4,5% ,ç,'j;,2f{9,%i'.:J~,\

Fluor 0/143 0/114 0/180 3/244 0/205 0/166 0/16 0/77 1/80 0/160 4/1385 1,2% 1,2% 0,3% DHT 0/144 0/114 0/254 0/258 0/205 0/166 0/19 0/77 0/80 0/158 0/1475

TAC 0/137 0/117 0/251 0/251 0/205 0/166 0/18 0/77 0/80 0/157 0/1459 d 81 110 252 191 181 209 23 71 89 104 1295

Total e 2134 1735 3831 3601 3017 2345 314 1001 1022 1877 20273 f 3,8% 6,3% 6,6% 5,3% 6% 8,9% 7,3% 7,1% 8,7% 5,5% 6,4%

d : nombre de dépassement

- : Aucun échantillon prélevé e: nombre d'analyses effectuées f : fréquence de dépassement

fréquence

10,00% -,-------· ----------------------------

9,00% 1

8,00% +--------------~~--"~----7"--~-----1 7,00% +------ -- -----~~-------/(_ __ _!!~=•----\~ 6,00% +---__,c_ __ __:"'-c----ccAI-------------'<~

5,00% +---~-------------------------1 4,00% +--..!~------------------------~ 3,00% +-----------------------------1 2,00% +----------------------------; 1,00% +-----------------------------l

0,00% +---~---,.---,----,---..------,.---,----,---.,-.---1 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

année

Figure 3 : Courbe des fréquences de dépassements des paramètres physicochimiques de tous

les réseaux d'adduction en fonction des années

DESS CONTROLE QUALITE 34 SOKO Yves Niabith

Page 40: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau XVI : Fréquences de dépassements des paramètres physicochimiques des réseaux d'adduction en fonction des années

Réseau 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Adjamé 8,4% 13,4% 10,9% 10,6% 13,0% 1,1% 14,3% 15,6% 8,6% Plateau -

Anonkoua 3,3% 1,7% 7,1% 4,4% 6,4% 6,5% 8,3% 0,0% 3,4% 3,2% kouté Niangon 2,4% 1,1% 5,0% 2,5% 4,3% 4,4% - 2,7% 3,1% 4,8% Riviera 2,3% 1,1% 2,8% 2,2% 5,4% 7,4% 5,1% 5,6% 1,5% - centre Riviera nord 2,3% 2,7% 5,1% 3,5% 3,1% 3,3% 0,0% 4,9% 2,9% 1,3% Zone est 2,2% 0,5% 3,6% 4,3% 5,1% 5,5% - 4,5% 3,1% 6,3% Zone nord 1,4% 3,2% 6,2% 3,2% 5,5% 7,4% 7,7% 7,1% 5,9% 5,6% Zone ouest 3,5% 7,0% 7,3% 10,5% 9,2% 12,6% 7,4% 21,4% 13,6% 12,5%

fréquence 25%

2~1oL-----------------,~~---,

5%

1996 1997 199& 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

-+- Adjarné Plateau --- Anonkoua kouté

Niangon

Riviera centre

~ Riviera nord

-e-Zone est -+- Zone nord -- Zone ouest

année

Figure 4 : Courbe des fréquences de dépassements des paramètres physicochimiques des réseaux d'adduction en fonction des armées

DESS CONTROLE QUALITE 35 SOKO Yves Niabith

Page 41: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

II-2-3-1 Valeurs minimales, valeurs maximales et médianes des paramètres selon le réseau

Le tableau ci-dessous rend compte de la teneur des différents paramètres physicochimiques en

fonction des réseaux d'adduction publique.

Tableau XVIl: Valeurs minimales, valeurs maximales et médianes des paramètres selon le réseau

~

Adjamé Anonkoua Niangon Riviera Riviera Zone Zone Zone plateau kouté centre nord est nord ouest

e

Couleur 0-5 3-5 5 0-5 5 0-5 1-5 5 5 5 5 5 5 5 5 5

Turbidité 0,05-8,98 0,11-6,33 0,05-1,9 0, 13-9,9 0,1-20,4 0,13-4,4 0,05-9,99 0,05-8,3 0,47 0,39 0,32 0,46 0,43 0,39 0,39 0,42

pH 5-10 5,5-8,5 4,3-8,49 6-8,7 5,4-8,6 5,3-8,6 4,66-8,5 4,02-8,5 6,8 7,1 7 7,1 7,4 7 6,7 6,8

Nitrates 0-110 0-80 0-38 0-84 0-41 0-58 0-46 0-83 9,91 3,45 2,9 2,4 1,91 3 3,2 9,2

Nitrites 0-9,3 0-0,18 0-1 0-0,05 0-0,36 0-0,2 0-6,8 0-0,21 0 0 0 0 0 0 0 0

Matières 0-10 0,3-8 0,1-4,3 0,05-6 0,15-7 0,25-4,2 0-9,98 0,3-4,8 Organiques 1,9 1,6 1,4 1,3 1,6 1,5 1,4 1,8 Ammonium 0-38,28 0-4,9 0-27 0-1,7 0-19,14 0-0,86 0-3,5 0-19,14

0,48 0,05 0,03 0,02 0,04 0,02 0,03 0,02 Chlore 0-2,39 0-0,83 0-0,78 0,02-1,7 0-1,08 0-1,06 0-0,79 0,01-2,2 résiduel 0,17 0,275 0,3 0,25 0,25 0,2 0,23 0,16

Chlorures 0-175 0-135 0-170 0-240 0-240 0-75 0-95 0-400 18,8 15 10 14 9,7 10,42 14 16,57

Fer 0-0,19 0-1,6 0-0,39 0-0,16 0-0,35 0-0,21 0-0,26 0-0,27 0,02 0,02 0,02 0,03 0,02 0,02 0,01 0,02

Manganèse 0-0,2 0-0,42 0-0,2 0-0,05 0-0,l 0-0,3 0-20 0-20 0,017 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,019

Alwninium 0-8,4 0-0,6 0-0,42 0-0,43 0-0,54 0-0,44 0-0,36 0-2,2 0,15 0,08 0,07 0,1 0,08 0,08 0,08 0,15

Fluor 0-1 ,39 0-1,5 0-5,9 0-1,2 0-1,5 0-0,95 0-1 0-2,5 0,1 0,1 0,05 0,05 0,05 0,02 0,08 0,05 DHT 0-185 0-145 0-140 0-125 0-400 0-165 0-175 0-195 65 50 45 65 70 40 65 70 TAC 0-310 0-210 0-180 0-160 0-190 0-205 0-190 0-265 105 90 90 100 105 70 105 105

II-2-3-2 Fréquence de dépassements des paramètres selon l'année (Adjamé plateau)

L'analyse des fréquence de dépassements des normes montre que l'eau fournit par le réseau

d' adjamé plateau est acide, avec une fréquence globale de dépassement sur 10 ans estimée à

27,5%. De plus cette eau renferme des marqueurs de pollution azotés (nitrates et ammonium)

dont les fréquences de dépassement avoisinent les 50%. La présence des métaux, comme

l'aluminium utilisé également pour le traitement de l'eau notamment dans la précipitation et

neutralisation pourrait faire penser à un passage des constituants des tuyauteries dans l'eau.

Des reserves sont à emettre sur le pourcentage de l'aluminium, puisque les métaux comme le

fer sont apparemment absents. Les autres paramètres n'ont pas connu de dépassement durant

DESS CONTROLE QUALITE 36 SOKO Yves Niabith

Page 42: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

la période allant de 1996 à 2005 sont la couleur, les chlorures, le DHT, le TAC, les fluorures

qui sont peu perturbé.

Tableau XVDI: Fréquence des dépassements des normes selon les années (Adjamé plateau)

Réseau 1 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total die die die die die die die die die die die Paramètre'<c, f f f f f f f f f f f

Couleur - 0/13 0/30 0/12 0/24 0/19 0/8 0/4 0/8 - 0/118 turbidité (die) - 0/15 1/31 1/25 0/27 1/27 0/8 0/4 0/8 - 3/145

(f) 3,2% 4% 3,7% - 4/15 14/35 7/29 0/20 1/15 5/8 - 8/15 5/23 pH<6,5

26,6% 40% 24,1% 6,6% 62,5% 53,3% 21,7%

1 -

1 0/15 1/35 0/29 0/20 0/15 0/8 - 0/15 1/23 pH>8,5

2,8% 4,3% 1

- 2/15 10/31 10/17 24 /27 18/24 - 2/4 9/15 4/19 Nitrates I 13,3% 32,2% 58,8% 88,8% 75% 50% 60% 21% Nitrites - 0/15 0/31 1/29 2/27 0/27

1 0/8 0/4 0/15 0/23 3,4% 7,4%

Matières - 0/15 4/35 0/17 0/27 1/23 1 0/8 1 0/4 Organiques 11,4% 4,3% Ammonium - 6/15 13/31 15/29 13/27 15/27 2/4 4/4 8/15 9/23

40% 42% 51,7% 48,1% 55,5% 50% 100% 53,3% 39,1% Chlore - 1/15 0/35 1/28 0/27 1/26 0/8 0/4 0/15 2/23 5/181 résiduel 6,6% 3,5% 3,3% 8,6% 2,8% Chlorures - 0/15 0/31 0/18 0/27 0/27 - 0/4 - 0/8 0/130

Fer - 0/15 1

0/31 1 0/29 1

0/27 1 0/27 1 0/4 1 0/4 1 0/15 1 0/23 1 0/175

Manganèse - 0/15 1/31 l/29 0/27 0/27 0/4 2/4 1 0/15 1 0/11 1 4/163 3,2% 3,4% 50%

1 7/15 23/31 8/25 5/27 14/27 2/4 2/4 5/11 Aluminium 1 46,6% 74,1% 32% 18,5% 51,8% 50% 50% 45,4%

Fluor O/l5 0/19 0/29 0/27 0/27 0/4 0/4 0/15 0/23 0/163

DHT - 0/15 0/31 0/29 0/27 0/27 0/4 0/4 0/15 0/23 0/175

TAC 1 -

1 0/15 0/3 I 0/29 0/27 0/27 0/4 0/4 0/15 0/23 0/175

Total 1

1 20/238 8,4%

d : nombre de dépassement e : nombre d'analyses effectuées - : Aucun échantillon prélevé

II-2-3-3 Fréquence de dépassements des paramètres selon l'année (Anonkoua kouté)

L'analyse des fréquences de dépassement des paramètres physico-chimique à Anonkoua

Kouté révèle deux faits importants, à savoir l'acidité de l'eau et les concentrations en nitrates

au délà des normes. L'acidité d'une eau n'implique pas nécéssairement que celle-ci est de

mauvaise qualité. Par contre une frequence de dépassement des normes de nitrates à plus de 29% affecte la qualité de cette eau qui pourrait être sujette à une contamination. Les

perturbations observées sont en générale supérieure à 5%. La moyenne de perturbation sur dix

37 DESS CONTROLE QUALITE SOKO Yves Niabith

Page 43: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

ans n'excède pas 5%, alors cette eau serait de qualité acceptable par rapport à celle d' Adjamé

Plateau.

Tableau XIX : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Anonkoua kouté)

~

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 TotaJ die die die die die die die die die die die f f f f f f f f f f f

Couleur 0/15 0/6 0/26 0/19 0/21 0/21 - 0/6 0/4 - 0/118 T bidi é 0/15 0/12 1/31 1/30 0/21 0/21 0/3 0/6 0/4 - 2/143 Uill 3~ 3~ 1~ H<6 5 3/15 0/12 20/32 6/30 0/18 2/12 1/3 - 2/4 2/14 frzé:?Jt~;~tl

p ' 20% 62,5% 20% 16,6% 33,3% 50% 14,2% ,l(J2f/!f'Jlot'.( H>8 5 0/15 0/12 0/32 0/30 0/18 0/12 0/3 - 0/4 0/14 0/140

p '

Nitrates 0/15 2/12 0/29 5/18 18/21 13/18 - 0/3 0/4 0/10 ~t}~4-\jgJl 16,6% 27,7% 85,7% 12,2% ~4:%iW,d:.w:~

N. "t 0/15 0/12 0/29 1/30 1/21 0/9 - 0/6 0/4 0/15 2/141 itn es 3,3% 4,7% 1,4%

Matières 3/15 0/12 0/32 2/19 0/21 0/24 - - - - 5/123 Organiques 20% 10,5% 4,1 % Amm . 0/15 0/12 2/29 2/30 1/21 0/21 - 0/6 0/4 1/13 6/151

onmm 6,8% 6,6% 4,7% 7,6% 4% Chlore 1/15 0/12 1/32 1/29 1/21 0/24 0/3 0/6 0/4 1/15 5/161 résiduel 6,6% 3,1% 3,4% 4,7% 7,6% 3,1% Chlorures 0/15 0/9 0/29 0/19 0/21 0/21 - 0/6 0/2 0/3 0/125 F Oil 5 0/11 2/29 0/30 0/21 0/21 - 0/6 0/4 0/15 2/152 ~ 6~ 1~

M , 0/15 1/10 0/29 0/30 0/21 0/21 - 0/6 0/4 0/13 1/149 anganese l0% 0,6%

Aluminium 1/15 0/9 7/29 1/30 0/18 5/21 - 0/6 0/4 1/4 ~J}~lîf~~ 6,6% 24,1 % 3,3% 23,8% 25% {ù;i1lL;l>~;lf.;,'J./

Fluor 0/15 0/9 0/18 0/27 0/21 0/21 - 0/6 0/4 0/15 0/136 DHT 0/15 0/9 0/29 0/30 0/21 0/21 - 0/6 0/4 0/13 0/148 TAC 0/15 0/12 0/26 0/27 0/21 0/21 - 0/6 0/4 0/14 0/146 T taJ 8/240 3/171 :f!~Z't~~\i 19/428 t~iN~fï1îîfft0'.fj1Jf}r,Jl,,lg:l! 0/75 2/58 5/158 112/2239 0

3,3% 1,7% ~j1\%J~ 4,4% f~~6.{4Jlflf~f{ftmi~&t 3,4% 3,2% 5% d : nombre de dépassement

- : Aucun échantillon prélevé e : nombre d'analyses effectuées f: fréquence de dépassement

II-2-3-4 Fréquence de dépassements des paramètres selon l'année (Niangon)

Le tableau montre que le réseau de Niangon présente dans l'ensemble de faible pourcentage

de dépassements de paramètres physico-chimique. Ce réseau présente des paramètres stables

en l'occurrence le DHT, le TAC, les chlorures, la couleur et la turbidité.

Parmi les paramètres qui connaissent des dépassements, les nitrates viennent en premier lieu

avec 21,2%, suivi de l'aluminium 12,5% et enfin une acidité de l'eau avec comme fréquence

moyenne de perturbation l 0, 7%. Ce réseau fournit une eau dont la qualité est meilleure par

rapport aux reseaux précédent, du fait des perturbations moyennes par année n'excedant pas 5%.

DESS CONTROLE QUALITE 38

SOKO Yves Niabith

Page 44: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

Tableau XX: Fréquence des dépassements des normes selon les années (Niangon)

::::s;: 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total die die die die die die die die die die die

tr f f f f f f f f f f f Couleur 0/17 0/8 0/32 0/30 0/24 0/21 - 0/11 0/8 - 0/151 Turbidité 0/21 0/12 0/40 0/38 0/24 0/29 - 0/11 0/8 - 0/183 pH<6,5 0/21 0/12 9/40 7/40 0/17 0/13 - 0/3 0/12 3/20 'îl'6t9lftS·:';

22,5% 17,5% 15% >1:lt~ô~i#1J'! pH>8,5 0/21 0/12 0/40 0/40 0/17 0/13 - 0/3 0/12 0/20 0/178 Nitrates 0/21 0/12 0/36 3/29 16/24 17/29 - 3/11 0/16 2/15 Jtfl\l¼f~~J\· {1:,:.,1, l,~.J i7'.- •. ,;.~·,+,> 10,3% 66,6% 58,6% 27,2% 13,3% ~J~~'W ·"' ,•-•,,- ~ . ., ·~' . '

Nitrites 0/21 0/12 1/36 0/40 0/24 0/15 - 0/11 0/16 0/19 1/194 2,7% 0,5%

Matières 0/21 0/12 0/40 0/29 0/24 0/29 - - - - 0/155 Organiques

Ammonium 5/21 1/12 1/36 0/40 0/24 0/29 - 0/11 5/16 2/19 14/208 23,8% 8,3% 2,7% 31,2% 10,5% 6,7%

Chlore 3/21 1/12 0/40 0/39 0/24 0/28 - 0/1 l 0/16 3/18 7/209 résiduel 14,2% 8,3% 16,6% 3,3% Chlorures 0/20 0/8 0/36 0/29 0/24 0/29 - 0/11 - 0/7 0/164 Fer 0/21 0/12 0/36 0/40 0/24 1/28 - 0/11 0/16 0/19 1/207

3,5% 0,4% Manganèse 0/21 0/12 0/36 l/40 0/24 0/28 - 0/11 0/16 0/15 1/203

2,5% 0,4% Aluminium 0/21 0/12 18/36 4/40 0/24 0/29 - 1/11 0/12 - -''f.2'3:*f8?,if11

50% 10% 9,1% '~1i~?~i Fluor 0/21 0/12 0/24 0/36 0/24 0/28 - 0/11 1/16 0/19 1/191

6,2% 0,5% DHT 0/21 0/12 0/36 0/40 0/24 0/28 - 0/11 0/16 0/19 0/207 TAC 0/21 0/12 0/36 0/36 0/24 0/28 - 0/11 0/16 0/19 0/203 Total 8/331 2/184 29/580 15/586 16/370 18/404 - 4/149 6/196 10/209 108/3009

2,4% 1,1% 5,0% 2,5% 4,3% 4,4% 2,7% 3,1% 4,8% 3,6% d : nombre de dépassement

- : Aucun échantillon prélevé e : nombre d'analyses effectuées f : fréquence de dépassement

DESS CONTROLE QUALITE 39 SOKO Yves Niabith

Page 45: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

II-2-3-5 Fréquence de dépassements des paramètres selon l'année (Riviera centre)

L'analyse des fréquences de dépassements des paramètres physico-chimiques révèle que les

paramètres qui ne connaissent pas de dépassements sont la turbidité, le pH, les nitrates, la

matière organique, l'ammonium, le chlore résiduel et enfin l'aluminium.

L'aluminium est le paramètre dont la fréquence moyenne de dépassement est la plus élevée,

soit 23,8%. Parmi les marqueurs de pollution azotée, seuls les nitrates ont une fréquence de

dépassement assez haute de l'ordre de 16, 1 %. Ce réseau en matière de qualité de l'eau vient

après celui de Niangon, puisque mis à part les années comprises entre 2000 à 2004 ; les

frequences des dépassements sont inferieurs à 3%.

Tableau XXI: Fréquence des dépassements des normes selon les années (Riviera centre)

l::S: 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total die die die die die die die die die die die

tr f f f f f f f f f f f Couleur 0/11 0/8 0/34 0/12 0/18 0/16 - 0/8 0/3 - 0/110

0/14 0/12 0/34 0/26 0/22 0/20 - 1/15 0/7 - 1/150 turbidité 6,6% 0,6%

pH<6,5 0/14 2/12 4/34 4/26 0/15 1/8 - 0/8 0/11 1/18 12/146 16,6% 11,7% 15,3% 12,5% 5,5% 8,2%

pH>8,5 1/14 0/12 0/34 0/26 0/15 0/8 - 0/8 0/11 0/18 1/146 7,1% 0,7%

Nitrates 0/14 0/12 0/34 3/18 13/22 10/20 - 0/16 0/7 0/18 26/161 16,8% 59% 50% 16,1% Nitrites 0/14 0/12 0/34 0/26 0/22 0/12 - 0/16 0/7 0/18 0/161 Matières 2/14 0/12 0/34 0/15 0/22 0/20 - - - - 2/117 Organiques 14,2% 1,7%

Ammonium 0/14 0/12 0/34 0/26 0/22 4/20 - 2/16 1/7 2/18 9/169 20% 12,5% 28,5% 11,1% 5,3% Chlore 0/14 0/12 0/34 0/25 0/22 0/20 - 2/16 0/11 0/14 2/168 résiduel 12,5% 1,1% Chlorures 0/14 0/12 0/30 0/20 0/22 0/20 - 0/16 - 0/7 0/141 Fer 0/14 0/12 0/34 0/26 0/22 0/20 - 0/16 0/7 0/18 0/169 Manganèse 0/14 0/12 0/34 0/23 0/22 0/20 - 0/16 0/7 0/18 0/166

Aluminium 2/14 0/12 11/34 1/26 5/22 6/20 - 6/16 5/7 - 36/151 14,2% 32,2% 3,8% 22,7% 30% 37,5% 71,4% 23,8% Fluor 0/14 0/12 0/27 0/23 0/22 0/20 - 0/16 0/7 0/18 0/159 DHT 0/14 0/12 0/34 0/26 0/22 0/20 - 0/16 0/7 0/18 0/169 TAC 0/14 0/12 0/34 0/26 0/22 0/20 - 0/16 0/7 0/18 0/169 Total 5/221 2/188 15/533 8/370 18/334 21/284 - 11/215 6/106 3/201 89/2452 2,3% 1,1% 2,8% 2,2% 5,4% 7,4% 5,1% 5,6% 1,5% 3,6% d : nombre de dépassement

- : Aucun échantillon prélevé e : nombre d'analyses effectuées f : fréquence de dépassement

DESS CONTROLE QUALITE 40 SOKO Yves Niabith

Page 46: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

II-2-3-6 Fréquence de dépassements des paramètres selon l'année (Riviera nord)

Le réseau de riviera nord durant la période de 1996 à 2005 est parmi les réseaux qui

présentent des dépassements de norme les plus faibles comparativement aux autres réseaux

de la ville d'Abidjan. En effet les fréquences de dépassement des paramètres physico­

chimique en l'occurrence les nitrates et l'aluminium sont respectivement de 11, 5% et de

16,5%. Les paramètres non mentionnés dans ce tableau n'ont connu aucun dépassement.

Ce réseau est surtout caractérisé par une eau de qualité faiblement acide, avec une frequence

de dépassement en acidité de l'ordre de 2,4%. Egalement les faibles perturbations liées aux

marqueurs azotés font apparaître ce réseau comme étant le meilleur réseau fournissant une

eau de qualité acceptable par rapport aux autres réseaux de la ville d'abidjan avec comme moyenne de perturbation sur 10 ans de 3,3%.

Tableau XXIl : Fréquence des dépassements des nonnes selon les années (Riviera nord)

l:::S:: 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total die die die die die die die die die die die tr f f f f f f f f f f f Couleur 0/12 0/16 0/32 0/30 0/15 0/17 0/8 0/12 0/4 - 0/146

Turbidité 0/20 0/16 0/36 2/35 0/23 1/17 0/8 0/12 0/4 - 3/171 5,7% 5,8% 1,7%

pH<6,5 0/20 0/16 0/32 2/32 1/l 9 0/7 0/8 0/4 0/11 1/20 4/169 6,2% 5,2% 5% 2,4%

pH>8,5 3/20 0/16 0/32 2/32 0/19 0/7 0/8 0/4 0/11 0/20 5/169 15% 6,2% 2,9%

Nitrates 0/16 0/16 4/36 5/31 9/23 3/17 0/4 0/12 0/7 0/20 ;~Ji!;7,f8~t-, 11,1% 16,1% 39,1% 17,6% {::'\{"!~·)!'\"':'<~},,;J:f tt~;5~g.~

Nitrites 0/20 0/16 3/36 1/36 0/23 0/10 0/4 0/12 1/7 0/20 5/184 8,3% 2,6% 14,2% 2,7% Matières 1/20 0/16 2/36 0/27 0/23 0/17 - - - - 3/139 Organiques 5% 5,5% 2,1%

Ammonium 0/20 0/16 1/36 0/36 0/23 0/17 0/4 3/12 0/7 1/20 5/191 2,6% 25% 5% 2,6% Chlore 3/20 0/16 3/36 5/32 0/23 1/17 0/8 4/12 0/11 1/20 17/195 résiduel 15% 8,3% 15,6% 5,8% 33,3% 5% 8,7% Chlorures 0/20 0/16 0/32 0/33 0/23 0/14 - 0/12 - 0/10 0/160

Fer 0/20 4/16 0/36 0/36 0/23 0/17 0/4 0/12 0/7 0/20 4/191 25% 2,1% Manganèse 0/20 0/16 0/36 0/36 0/23 0/17 0/4 0/12 0/7 0/11 0/182 0/20 3/16 15/34 2/36 1/23 4/17 0/4 1/12 2/7 ""' fl Slfff Q'· , Aluminium - .'l',;..~, .•.•• ,, ~~

'-'~·'",;,{,;..;.' ',;)!]_ 18,7% 44,1% 5,5% 4,3% 23,5% 8,3% 28,7% ~:0if61sW,t r-tt(.-.,.,-: r,9:,{ Fluor 0/20 0/16 0/28 0/32 0/23 0/17 0/4 0/12 0/7 0/20 0/179 DHT 0/20 0/16 0/36 0/36 0/23 0/17 0/4 0/12 0/7 0/20 0/191 TAC 0/20 0/16 0/36 0/36 0/23 0/17 0/4 0/12 0/7 0/20 0/191

Total 7/308 7/256 28/550 19/536 11/352 8/242 0/76 8/164 3/104 3/221 94/2809 2,3% 2,7% 5,1% 3,5% 3,1% 3,3% 4,9% 2,9% 1,3% 3,3% d : nombre de dépassement

- : Aucun échantillon prélevé e: nombre d'analyses effectuées f : fréquence de dépassement

DESS CONTROLE QUALITE 41 SOKO Yves Niabith

Page 47: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

II-2-3-7 Fréquence de dépassements des paramètres selon l'année (Zone Est)

L'analyse du tableau XXIlI montre que parmi les paramètres perturbés pour lesquels les

fréquences de dépassement ont été calculé, l'aluminium apparaît en premier lieu avec 20,4%,

suivi de nitrates 19, 1 % et l'acidité du pH 14,8%. Les flambées de marqueurs de pollution

azotés ont été encore observées dans la période de 1999 à 2000. Le pH reste acide sur la

période allant de 1996 à 2005.

Tableau XXID : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Zone est)

1~ 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total die die die die die die die die die die die f f f f f f f f f f f

Couleur 0/17 0/4 0/31 0/20 0/28 0/8 - 0/11 0/7 0/1 '.tt7@'kf.:J,.;j!flff.i turbidité 0/24 0/12 0/32 0/34 0/32 0/12 - 0/11 0/7 0/1 !kîCQt1]{6'~~i,1 H 6 5 1/21 1/12 3/36 9/42 0/24 0/4 - - 2/7 9/23 t\tffjf(~'à

P < ' 4,7% 8,3% 8,3% 21,4% 28,5% 39,1% ~/fîlll.t4:;8}K'.o/~\ H 8 5 0/21 0/12 1/36 0/42 0/24 0/4 - - 0/7 0/23 1/169

p > ' 2,7% 0,6%

N. t 0/24 0/12 0/36 12/32 21/32 1/8 - 0/7 0/7 0/20 ?~\'{~j~{!~ itra es 37 501 65 601 12 501 ~.~J.;;;1:9t;t§1:~•;, , ro , ,o , ,o ~fr•:\:a;, -.,,~.io~$w!

N. ·1 1/24 0/12 0/36 0/38 0/32 1/8 - 0/11 0/7 0/24 2/192 itn es 4,1% 12,5% 1%

Matières 0/24 0/12 0/36 0/24 0/32 0/12 - - - - 0/140 Organiques A . 0/24 0/12 0/36 2/38 0/28 0/12 - 1/11 0/7 2/24 5/192 mmoruum 5,2% 9,1% 8,3% 2,6%

Chlore 5/24 0/12 0/36 0/41 0/32 2/12 - 0/11 0/7 1/24 8/199 résiduel 20,8% 16,7% 4,2% 4% Chlorures 0/20 0/12 0/36 0/34 0/32 0/12 - 0/11 - 0/5 0/162 Fer 0/24 0/12 0/36 0/38 0/32 0/12 - 0/11 0/7 0/24 0/196 Man . 0/24 0/12 0/36 1/38 0/32 0/12 - 0/5 0/7 3/23 4/189

ganese 2,6% 13% 2,1 % AI . . 1124 0112 16/36 2138 4/32 5112 - 5110 1n 215 ~~,;r~r,r:iii

UIIlllllUIIl 4,1% 44,4% 5,2% 12,5% 41,6% 50% 14,2% 4% Jit$o,;4~~t~ Fluor 0/24 0/12 0/28 0/42 0/32 0/12 - 0/11 0/7 0/24 0/192 DHT 0/24 0/12 0/36 0/38 0/32 0/12 - 0/11 0/7 0/24 0/196 TAC 0/20 0/12 0/36 0/38 0/32 0/12 - 0/11 0/7 0/23 0/191 T tal 8/363 1/184 20/559 25/577 lf·j·t.~;t;~~f!.'.f/~¼fîl.'J! - 6/132 3/98 ~~ll"~L.~~, 115/2833 0

2,2% o,5% 3,6% 4,3% t1,~i~li~~r~ 4,5% 3,1% .~~~'.%t,:; 4% d : nombre de depassement

- : Aucun échantillon prélevé

e: nombre d'analyses effectuées f: fréquence de dépassement

DESS CONTROLE QUALITE 42 SOKO Yves Niabith

Page 48: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

II-2-3-8 Fréquence de dépassements des paramètres selon l'année (Zone nord)

L'analyse des fréquence de dépassements des normes révèle que l'eau fournit par le réseau de

la zone nord est acide comme en temoigne la valeur sur 10 ans estimée à 24,6%. De plus

cette eau renferme des marqueurs de pollution azotés en l'occurrence les nitrates dont les

fréquences de dépassement avoisinent les 25%. La fréquence de dépassement de l'aluminium

est également élevée et est de 14,3%. Les autres paramètres n'ont pas connu de dépassement

durant la période allant de 1996 à 2005, ce sont la couleur, les chlorures, le fer, le DHT, le

TAC, les fluorures qui sont peu perturbé. Ce réseau en matière de qualité de 1' eau vient avant

celui d 'Anonkoua kouté.

Tableau XXIV : Fréquence des dépassements des normes selon les années (Zone nord)

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total die die die die die die die die die die die f f f f f f f f f f f

0/13 0/11 0/22 0/20 0/19 0/11 - 0/9 0/6 - 0/l 11 turbidité 1 1/13 0/14 0/29 0/30 0/24 0/14 0/3 1/8 1/6 - 3/141

7,6% 12,5% 16,6% pH<6,5 1

0/13 3/14 8/29 8/30 1/18 0/9 1/3 - 5/8 9/18 21,4% 27,6% 26,6% 5,5% 33,3% 62,5% 50%

pH>8,5 1 0/13 0/14 0/29 1/30 0/18 0/9 0/3 - 0/8 0/18 3,3%

Nitrates 1 0/13 0/14 0/26 3/19 17/24 13/14 0/3 0/9 1/9 1/12

15,7% 70,8% 92,8% 11,1% 8,3% Nitrites 0/13 0/14 0/26 1/27 2/24 0/5 2/3 3/9 0/9 0/18 8/148

3,7% 8,3% 66,6% 33,3% 5,4% Matières 0/13 0/14 3/29 0/19 0/24 0/14 - - - - 3/113 Orzanioues 10,3% 2,6% Ammonium 0/12 4/14 0/26 0/27 0/24 0/14 0/3 0/9 0/9 1/15 5/153

28,5% 6,6% 3,2% Chlore 2/13 0/14 0/29 0/29 0/24 0/14 0/3 0/9 0/9 0/18 2/162 résiduel 15,3% 1,2% Chlorures 0/13 0/14 0/29 0/16 0/24 0/14 0/3 0/6 0/3 0/7 0/129 Fer 0/13 0/14 0/26 0/27 0/24 0/14 0/3 0/9 0/9 0/15 0/154 Manganèse 0/13 0/14 0/26 0/27 0/24 1/14 0/3 0/9 0/9 0/17 1/156

7,1% 0,6% Aluminium I 0/13 0/14 15/26 0/27 0/24 1/14 0/3 4/9 0/6 0/3

Fluor 0/13 0/14 V/ lU V/ L, I V/L4 U/14 0/9 0/9 0/18 0/144 DlIT 0/13 0/14 0/26 0/27 0/24 0/14 0/3 0/9 0/9 0/18 0/157 TAC 0/13 0/14 0/26 0/27 0/24 0/14 0/3 0/9 0/9 0/18 0/157 Total 3/207 71221 {~~:(~~ 13/ 409 IW&f!!J?tl1f ~) ;1gàiilJ~~~lî1i77l\\&;t~ ~r{tftr,lt~~ 113/2291 o ·tt;1~/ ·~o:--?~~ o : ~,~,..:.'.i,~.~,;âfJi:: .. ~·.· ·10: ',i· il.·: .... ,.,. i,~~f }f?''/,~t"v~j '.;t:~·~:·~fi:>i~,. ~ ·ft~o; ?t.TI 1,4% 3 ,21/o l#i\li;J!X>1;t, 3 ,21/o ,r.,:~~,~ ,~_.jl .~) jt, }!f/,t'),oJ;;; ·rl~f-«iti :~i~J&~ ;i;,f§J!$!lrttii 419% d : nombre de dépassement e: nombre d'analyses effectuées f : fréquence de dépassement

- : Aucun échantillon prélevé

DESS CONTROLE QUALITE 43 SOKO Yves Niabith

Page 49: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

IT-2-3-9 Fréquence de dépassements des paramètres selon l'année (Zone ouest)

L'analyse des fréquence de dépassements des normes montre que le pH est acide, avec une

fréquence global de dépassement sur 10 ans estimée à 16, 7%. De plus cette eau renferme des

marqueurs de pollution azotés nitrates et ammonium dont les fréquences de dépassement sont

les plus élevées, respectivement de 40,3% et 34,2%. La moyenne des perturbations pour le

réseau est de 9, 7%. Cela traduit les fortes perturbations enregistées sur 10 ans. C'est le seul

réseau qui présente une fréquence de dépassement de 1,5% dû au fluor. Du point de vue de la

qualité de l'eau, ce réseau est le plus mauvais comparé à celui d'adjamé plateau.

Tableau XXV: Fréquence des dépassements des normes selon les années (Zone ouest)

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Total die die die die die die die die die die die f f f f f f f f f f f

Couleur 1 0/17 0115 0/31 0/18 0/24 0/22 0/12 0/8 0/7 - 0/154 turbidité 1 0/20 0/19 0/35 0/32 0/32 1/30 0/12 0/8 0/7 - 1/195

3,3% pH<6,5 0/20 4/19 11/35 6/32 0/24 3/14 0/12 0/4 0/14 9/23

21% 31,4% 18,7% 21,4% 39,1% pH>8,5 0/20 0/19 0/35 0/32 0/24 0/14 0/12 0/4 0/14 0/23 Nitrates 0/20 0/19 0/26 11/18 26/32 18/30 4/8 7/8 3/15 8/15

61,1% 81,2% 60% 50% 87,5% 20% 13,3% Nitrites 0/20 0/19 0/26 2/28 1/31 0/12 0/4 0/8 0/15 0/23

7,1% 3,2% Matières 0/20 0/19 0/35 0/18 0/32 1 0/30 1 0/4 Organiques

Ammonium 0/20 3/19 8/26 11/32 14/32 7/30 2/8 6/8 9/15 13/23 15,7% 30,7% 34,3% 43,7% 23,3% 25% 75% 60% 56,5%

Chlore 3/20 5/19 1/35 5/31 0/32 3/27 3/12 0/8 0/15 0/23 résiduel 15% 26,3% 2,8% 16,1% 11,1% 25% 9% Chlorure 0/20 0/19 0/29 0/18 0/32 2/30 0/4 0/8 - 0/15 2/175

6,6% 1,1% Fer 0/20 0/19 0/26 0/32 0/32 0/27 0/8 0/8 0/15 0/23 0/210 Manganèse 4/20 0/19 0/26 1/32 0/32 0/27 0/8 3/8 0/15 0/23 8/210

20% 3,1% 37,5% 3,8% Aluminium 1

4/20 9/19 14/26 8/32 4/32 17/30 1/8 8/8 14/14 3/4 20% 47,3% 53,8% 25% 12,2% 56,6% 12,5% 100% 100% 75% Fluor 0/20 0/19 0/20 3/28 0/32 0/27 0/8 0/8 0/15 0/23

10,7% DHT 0/20 TAC 0/20 Total 11/317

3,5% d : nombre de dépassement e: nombre d'analyses effectuées f : fréquence de dépassement - : Aucun échantillon prélevé

DESS CONTROLE QUALITE 44 SOKO Yves Niabith

Page 50: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

II-3 DISCUSSION

Les faibles sorties sur les réseaux et les années seraient en partie dû aux difficultés de

fonctionnement du laboratoire de contrôle de la qualité de l'eau, auxquelles il faudrait

adjoindre l'impact de la situation socio-économique du pays.

L'effectif des échantillons non conformes ne traduit pas fidèlement la réalité et n'implique pas

nécéssairement que cette eau soit impropre à la consommation humaine. En effet certains

paramètres comme le pH, les métaux comme le fer auront leur concentration en relation avec

la géologie des sols sur lequel Je forage est réalisé. De plus les normes sont des valeurs

indicatives, qui peuvent être modifiées selon les exigeances en matière de qualité de l'eau

dans chaque pays.

II-3-1 Nombre d'échantillons d'eau prélevés

Le nombre d'échantillon d'eau prélevé selon l'année est en général faible rapporté à la ville

d'Abidjan qui accueille une population de plus de 3 millions d'habitants. Selon les

estimations de !'OMS, le nombre d'échantillons d'eau à prélever est en rapport avec la densité

de la population. En effet !'OMS (14) prescrit que la fréquence minimale d'échantillonnage

de l'eau dans les systèmes de distribution est pour une population de moins de 5000 habitants

1 prélèvement mensuel ; de 5000 à 10 000 habitants, 1 prélèvement mensuel par tranche de

5000 habitants ; de plus de 100 000 habitants, 1 par tranche de 10 000 habitants, plus 10

prélèvements supplémentaires. Ainsi, si l'on considère 3 millions d'habitants pour la ville

d'Abidjan, le nombre de prélèvement d'eau serait 310 par mois soit 3 720 au lieu de 154.

Si l'on tient compte de la crise sociale que traverse le pays depuis 2002, avec ses corollaires

d'exode des populations à Abidjan. L'on pourrait affirmer que les populations des communes

de la ville d'Abidjan ont augmenté. Toutes choses qui nous amènent à revoir à la hausse, le

nombre d'échantillon à prélever. Cela donne pour une commune à J 00 000 habitants environ

20 prélèvements mensuels ; soit 240 échantillons d'eau par an. Au regard du tableau X, le

nombre d'échantillon prélevé est donc très faible sur chaque réseau et pour la ville d'Abidjan.

II-3-2 Qualité de l'eau

Au regard du tableau XI, l'on pourrait penser que l'eau de la SODECI distribuée dans les

ménages serait de moins bonne qualité et ce d'autant plus que le pourcentage des échantillons

non conformes soit de l'ordre de 57%. En réalité, il faut comprendre que des paramètres

comme le pH acide, le chlore résiduel, le DHT en excès entrainent des pourcentages de non

DESS CONTROLE QUALITE 45

SOKO Yves Niabith

Page 51: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

conformité de l'eau sans pour autant signifier que cette eau est impropre à la consommation.

Une étude similaire sur le contrôle de la qualité de l'eau dans les réseaux de distribution

réalisée à Abidjan de 1993 à 1995 a donné 57,3% d'échantillons de qualité non conformes. La

qualité de l'eau n'a pas varié, en effet la pollution de certains forages dont celui du plateau par

les nitrates contraint la SODECI à supprimer ce réseau. De gros éfforts sont à faire pour

l'amélioration de la qualité de l'eau. Ces résultats interpellent les responsables de la gestion

de la qualité de l'eau d'adduction à une analyse plus approfondie des facteurs de non

conformité pour en déterminer les causes réelles et rechercher les solutions durables et

acceptables pour tous.

Il-3-3 Facteur de non conformité des échantillons d'eau

L'eau d'adduction fournie par les réseaux de la ville d'Abidjan témoigne d'une non

conformité de nature physico-chimique dans 6,4% des cas. En effet, cette non-conformité est

plus marquée sur les réseaux d' Adjamé plateau et de la Zone-ouest au cours des années

comprises entre 2001 et 2004. L'une des raisons qui permettrait d'expliquer cette non

conformité physico-chimique serait l'inéfficacité des stations de traitement de l'eau. A

Adjamé plateau, Zone Ouest et Anonkoua Kouté cette non conformité de nature physico­

chimique est liée aux teneurs élevées en nitrates et en aluminium comme rapporté par

ABDOULAYE [1] en 1995 et LEKADOU de 1996 à 2001.

11-3-4 Paramètres en cause dans la non conformité

La non conformité des échantillons d'eau prélevés et analysés à plusieurs origines. En ce qui

concerne le pH, il est responsable de la non conformité dans 17,4% des cas. Le pH de l'eau

est fonction de la nature des sols. Ce paramètre reste perturbé sur l'ensemble des réseaux

d'Abidjan avec une prévalence à caractère acide à Adjamé plateau (27,5%); Anonkoua Kouté

(25,7%); Zone nord (24,6%) et Zone ouest (16,7%). Cette acidité du pH pourrait être à

l'origine de la corrosion des canalisations et la diminution de l' éfficacité des agents de

désinfection de l'eau.

Les marqueurs de pollution azotés sont à eux seuls responsables de la non conformité dans

11% des cas. Nos résultats sont inférieurs à ceux de CISSE [4]qui rapporte 13,5% de non

conformité d'origine azotée. Parmi ces marqueurs, les nitrates sont les plus en cause avec

DESS CONTROLE QUALITE 46

SOKO Yves Niabith

Page 52: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

26,2% des échantillons non conformes. Les nitrates ont été à la base de la suppression du

réseau du plateau qui en était fortement contaminé. Les fréquences de dépassements de norme

de nitrates sont estimées à Adjamé plateau (52%), Zone ouest (40,3%), Anonkoua kouté

(29,2%), Zone nord (24,4%) et Niangon (21,2%). Le réseau d'Adjamé plateau apparait

comme le plus pollué d'Abidjan, suivi de celui de la Zone ouest.

S'agissant du chlore résiduel, il est responsable dans 4,8% des cas de la non conformité des

échantillons d'eau. Ce résultat est similaire à celui trouvé par CISSE [ 4] de 5%. La non

conformité due au chlore résiduel de l'eau est faible, en effet au regard des fréquences de

dépassement des normes, seuls les réseaux de Zone ouest (9%) et Riviera nord (8, 7%) ont des

pourcentages élevés. Les autres réseaux ont des frequences inférieures à 4%.

En ce qui concerne les métaux, seul l'aluminium est responsable de la non conformité dans

25% des cas. Les fréquences de dépassement des normes dues à l'aluminium ne nous

permettent pas de conclure quand au passage des composants des tuyauteries dans l'eau. En

effet l'aluminium est utilisé comme un réactif de précipitation et de neutralisationau cours du

traitement de l'eau. Les teneurs élevées pourraient s'expliquer par ce fait. Cela nous conforte

dans l'idée de l'inadéquation des stations de traitement. Les frequences de dépassement de

norme sont élevées à Adjamé plateau (45,8%), Zone ouest (42,4%) et Riviera centre (23,8%).

Les marqueurs de pollution microbiologique comme les coliformes totaux et thermotolerants

sont de plus en plus présents sur certains réseaux, notamment Adjamé plateau, Zone ouest,

Anonkoua kouté, Zone nord et Riviera nord, avec des périodes de rémission entre 1999 et

2003. Ces reseaux sont semblables à ceux possedant des teneurs élevées en marqueurs de

pollution azotée. La présence d 'E. coli est le signe de la contamination fécale de certains

réseaux comme Anonkoua kouté (0,6%), Riviera nord (0,5%) et Zone ouest (0,4%).

DESS CON1ROLE QUALITE 47

SOKO Yves Niabith

Page 53: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

k

CONCLUSION

DESS CONTROLE QUALITE 48 SOKO Yves Niabith

Page 54: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

Le bilan de 10 années de contrôle de la qualité de l'eau sur les réseaux de la ville d'Abidjan a

permis d'obtenir les résultats suivants :

l'inexistence de bases de données informatiques sur le contrôle de la qualité de l'eau

d'adduction publique.

sur 1541 échantillons prélevés et analysés, 659 échantillons sont conformes aux

normes O.M.S soit 43%; 882 échantillons n'étaient pas conformes.

Les réseaux les plus affectés par la mauvaise qualité de l'eau sont

o Adjamé plateau dans 12,3% des cas

o Zone ouest dans 10,3% des cas

o Anonkoua kouté dans 5,2% des cas.

Les paramètres en cause dans la non conformité par ordre d'importance:

o Nitrates dans 26,2% des cas (Adjamé plateau, Zone ouest, Anonkoua kouté et

Riviera centre, Zone nord)

o Aluminium dans 25% des cas (Zone ouest, Adjamé plateau, Riviera centre)

o pH dans 17,4% des cas (Adjamé plateau, Anonkoua kouté, Zone nord)

o Ammonium dans 14,6 % des cas (Adjamé plateau, Zone ouest)

les meilleurs réseaux sont par ordre d'importance : o Riviera nord

o Niangon

o Zone est

o Riviera centre

o Anonkoua kouté

DESS CONTROLE QUALITE 49

SOKO Yves Niabith

Page 55: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005 : cas des réseaux d'ABIDJAN

Recommandations

Aux autorités politiques et administratives :

- Elaboration d'une législation ivoirienne relative aux normes de qualité de l'eau, à la

production, au traitement, à la protection et les mesures coercitives.

- Equiper le laboratoire de chimie des eaux de 1INHP avec une dotation en réactifs et

appareillages permettant l'analyse fiable de l'eau ; notamment les métaux lourds et les hydrocarbures aromatiques.

- Réhabiliter les stations de traitement de l'eau d'adduction publique afin d'améliorer la qualité de l'eau.

Aux autorités sanitaires

- Amélioration et intensification des activités de contrôle de la qualité physico-chimique des eaux de boisson entre la production et la distribution.

- Création d'une base de données informatique au sein de l 'INHP afin de recueillir les données d'analyses de l'eau pour la formation et la recherche.

DESS CONTROLE QUALITE 50 SOKO Yves Niabith

Page 56: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

~. If f If Nt~l lllllOGWHl~~f ! v·

51 DESS CONTROLE QUALITE SOKO Yves Niabith

Page 57: UNIVERSITE DE COCODY D'HYGIENE ruBLJQUE

Bilan du contrôle de la qualité de l'eau d'adduction à l'INHP de 1996 à 2005: cas des réseaux d'ABIDJAN

1- ABDOULA YE Seydou Etude sanitaire des forages, des stations de traitement du Plateau et Adjamé Thèse pharm : Abidjan, 1995

2- BLANC J, COGNET M, PERONS M, FILLIP G Qualité de l'eau dans les réseaux de distribution : son évolution biologique et chimique J.F.Hydro. 1984, (15): 210

3- CABELLI VJ Clostridium perfringens as a water quality indicator: in Hoadley, Dutka, Bacterial indicators of potential health hazards associated with water Philadelphia: American. Soc. Testing. Materials, 1977. P65- 79

4- CISSE Mamadou Qualité de l'eau d'adduction publique de la ville d'abidjan: bilan de trois années d'analyse de routine CES santé publique : Abidjan, 1993

5- GELDREICH EE Current status of microbiological water quality criteria Am.Soc.For Microbio News. 1981,47: P23-27

6- GELDREICH EE, KENNER BA The occurence of coliforrn, faecal coliform and streptococci on vegetation And insects Appl. Microbio. 1964, 12: P63

7- GUEU Douade Gogbe Epidémiologie des maladies infectieuses transmissibles par voie hydrique à Abidjan Thèse pharm: Abidjan, 1993. n°128

8-HAMON JL Nouvelles normes européennes relatives aux eaux alimentaires, qualité surveillance des eaux potables TSM l'eau. 1982, 77(6): 301-310

9- INSTITUT NATIONAL DE STATISTIQUE, Abidjan Enquête à indicateurs multiples : Côte d-Ivoire, rapport final INS. Abidjan, 1996 : P52

10- INSTITUT NATIONAL DE STATISTIQUE, Abidjan Premiers résultats définitifs du RGPH. 1998 Abidjan : INS, 2001, P21

11-LANEMA La qualité de l'eau d'adduction publique de la ville d'Abidjan Rapports 1993 et 1994

DESS CONTROLE QUALITE 52

SOKO Yves Niabith