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UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Département des Sciences Biologiques
Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences de la Nature et de la Vie
Filière : Biologie
Spécialité : Biotechnologie végétale
Présente par : KHELIF NORA
NAAM NEDJET
Thème
Soutenu publiquement
Le : 09/06/2014
Devant le jury :
Mlle. SALHI N. M.C. A Président UKM Ouargla
Mr .SLIMANI N. M.C .A Encadreur UKM Ouargla
Mme .MAHBOUB N. M.A .A Co-Encadreur Univ El Oued
Mr .BENSIZERARA D . M.C.B Examinateur UKM Ouargla
Mme. HOUARI K D . M.A .A Examinateur UKM Ouargla
Année universitaire : 2013/2014
Etude de l’effet des modes de séchage sur le dosage
biochimique de quelques plantes spontanées médicinales
RemerciementsAvant tout, louange à Dieu tout puissant de nous avoir accordée la force, le courage et les
moyens de pouvoir accomplir ce modeste travail.C'est avec beaucoup de reconnaissance que nous adressons nos sincères remerciements à
l’égard de notre promotrice SLIMANI Noureddine pour avoir proposé ce thème, suivi et dirigé cetravail, nous le remercions infiniment, pour son aide, ses conseils, ses orientations ainsi que, sesremarques et ses critiques qui nous ont été d'un apport précieux.
Nous n'oublierons pas de remercier notre co-promoteur Med MAHBOUB Nasma pour sonaide et ses conseils pour la réalisation de ce travail.Nous remercions aussi Melle SALHI NESRINE .Maître de conférences de la Faculté des Sciencesde la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers de Ouargla, qui nous a faitl’honneur d’accepter de présider le jury de soutenance.Nos remercions aussi Mr BENSIZERARA .D et Mme HOUARI .K D. Maîtres assistant d’avoir eula gentillesse d'accepter de faire partie du jury de soutenance et d'examiner ce travail.Nous n'oublierions pas de remercier Mme KASI SAFIA et Melle B0UHANNA AMEL pour son aideprécieuse pour la réalisation de ce travail.A tout le personnel la bibliothèque:
A tout le personnel des laboratoires:- Laboratoire de bio ressources valorisation et préservation- Laboratoire pédagogique de la biologieNous remercions dans la même pensée tous nos amis, surtout les étudiants de la promotionbiotechnologie végétale et toutes les personnes ayant contribués de près ou de loin, d'une manièreou d'une autre, à la réalisation de ce travail.
Tableau de matier
Liste des abréviationsListe de tableauxRésumeIntroduction 01
Chapitre I : synthèses bibliographique
I. Plantes médicinales……………………………………………………
I.1 Définition…………………………………………………………………
I.2. Domaine des utilisations des plantes médicinales………………………
I.3. Substances actives des plantes …………………………………………..
I.3.1. Biosynthèse des composés phénoliques………………………………..
I.3.1.1 voie de l'acide shikimique……………………………………………...
I.3.1.2 la voie d'acétate malonate………………………………………………
I.3.2. Flavonoïdes……………………………………………………………...
I.3.3. Alcaloïdes……………………………………………………………….
I.3.4. Terpène…………………………………………………………………..
I.4. Mise au point sur la plantes étudiées…………………………………….
I.4.1. Limoniastrum guyonianum...................................................................
I.4.2. Asphodelus tenuifolius …………………………………………………
I.4.3. Retama retam……………………………………………………………
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Chapitre II: matériel et méthodesII.1 Présentation de région d’étude…………………………………………...
II.1.1. Situation géographique de région d’étude ……………………………
II.1.2. Caractéristiques climatiques……………………………………………
II. 2. Matériel et méthodes…………………………………………………….
II.2.1. Matériel Végétal………………………………………………………
II.2.2. Matériels de laboratoire………………………………………………..
II. 3. Méthodologie……………………………………………………………
II.3.1. Techniques des séchages………………………………………............
II.3.1.1. Séchage à l’air libre ………………………………………………...
II.3.1.2. Séchage dans l’étuve à 105°C……………………………………….
II.3.1.3. Séchage à l’aide d’un séchoir solaire……………………………….
II.3.2 Extraction……………………………………………………………….
II.4. Analyses biochimiques…………………………………………………...
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12
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II.4.1. Dosage de sucre ……………………………………………………….
II.4.2. Test biologique de sucres réducteurs………………………………….
II.4.3. Dosage des phénols totaux……………………………………….. …...
II.4.4. Dosage des flavonoïdes……………………………………………….
II.4.5. Test biologique des alcaloïdes…………………………………………
II.4.6. Test biologique des Tanins…………………………………………….
II.4.7 Test de l’activité antimicrobienne………………………………………
II.4.7.1-Généralités sur activité antimicrobienne…………………………......
16
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19
Chapitre III : Résultats et DiscussionIII. Résultats et discussion ……………………………………………………
III.1. Dosage de sucre…………………………………………………………
III.2. Test des sucres réducteurs……………………………………………….
III.3. Dosage de phénols totaux……………………………………………….
III.4. Dosage des flavonoïdes………………………………………………….
III.5. Tests des alcaloïdes……………………………………………………...
III.7. Tests de Tanins…………………………………………………………
III. 8. Tests antibactériens………………………………………………….
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25
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30
Conclusion 33
Références bibliographique 35
Annexes
Liste des abréviations
H2SO4 Acide sulfurique(Na2 CO3) Carbonate de sodium(2M) Folin CiocalteauAlCl3 Trichloride d’aluminiumOMS Organisation mondiale de la santég grammeEGA Equivalent acide galliquemg Milligrammeml MillilitreHCl Acide chloridriqueFeCl3 chlorure ferriqueGNO Gélose nutritive ordinairemmol Mille mollemg/ ml Milligramme/ millilitreg/mol Gramme/molleGN Gélose nutritive
Liste des tableaux
N° Titre des tableaux PageTableau I
Tableau II
Tableau III
Tableau IV
Tableau V
Tableau VI
Tableau VII
Tableau VIII
Tableau IX
Tableau X
Tableau XI
Tableau XII
Principales classes des flavonoïdes…………………………….......
Matériels et produits utilisés dans ces études………………............
Teneur de sucre des plantes étudiées………………………….........
Résultats du sucre réducteur chez les espèces étudiées ……………
Teneurs de poly phénols des espèces étudiées à différents modes
de séchage…………………………………………........................
Teneurs de flavonoïdes des espèces étudiées à différents modes de
séchage…………………………………………………….............
Test des alcaloïdes chez les espèces études…………………….......
Rendement des extraits d’alcaloïdes totaux dans les échantillons
d’écorces d’Alstonia boonei en fonction du mode de séchage…....
Test de tanins de plantes étudiées ……………………………….....
Testes antibactériens des extraies des plantes études à différents
.mode des séchages ………………………………………..............
Courbe d’étalonnage pour les oses totaux …………………...........
Courbe d’étalonnage pour les phénols totaux………………….......
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Annexe VI
Annexe VII
Liste des figures
N° Titre des figures PageFigure 01
Figure02
Figure 03
Figure 04
Figure 05
Figure 06
Figure 07
Figure 08
Figure 09
Figure 10
Figure 11
Figure 12
Figure 13
Figure 14
Figure 15
Figure16
Figure 17
Figure 18
Quelques exemples des terpènes………………………………..............
Photo de Limoniastrum guyonianum « Zeita »…………………...
Photo de l’Asphodelus tenuifolius………………………………...
Photo de la Retama retam ……………………..........................…
Carte adaptée représente la situation géographique de région
d’Ouargla ........................................................................................
Courbe d'étalonnage de dosage de sucre……............……………
Courbe d’étalonnage de phénols totaux…………………….........
Courbe d’étalonnage du flavonoïde………………........................
Tenures du sucre chez les espèces étude à différent modes de
séchage............................................................................................
Contenu de phénols totaux dans les espèces étudiées pour les
différents modes de séchage …………………………..................
Tenures des flavonoïdes dans les plantes étudiées à différents
modes de séchage……………………………..................... ..........
l’effet antibactérien des extraits des plantes études à différentes
mode des séchages (Escherichia coli) ..........................................
l’effet antibactérien des extraits des plantes études à différentes
mode séchages (Pseudomonas aeruginosa)………………………
Schéma descriptif du dispositif séchoir solaire indirecte………..
Présentation les principes de séchage dans l’étuve……………...
Effets biologiques des poly phénols………………………….…
Résultats de sucre réducteur ……………………………………...
Résultats de teste de alcaloïdes ………………………………….
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32
Annexe I
Annexe II
Annexe III
Annexe IV
Annexe V
Introduction
1
Introduction
Les écosystèmes des zones arides couvrent plus de 40 % du globe et affectent près de
20% de la population mondiale (CALEM, 2003). Faisant partie de cette aire, l’Algérie est
constituée d’environ 87% de Sahara (FAO, 2005), représentant le plus grand mais également
le plus sévère désert du globe. Cette occupation territoriale aride exige une forme très
particulière de la vie qui la peuple.
La végétation des zones arides, en particulier celle du Sahara est très clairsemée, à
aspect en général nu et isolé. Les arbres sont aussi rares que dispersés et les herbes n’y
apparaissent que pendant une période très brève de l’année, quand les conditions deviennent
favorables (OZANDA, 1991). Cette flore saharienne, est très remarquable par son adaptation
à un climat sec, et à un sol salé (TRABUT et MARES, 1906). Elle apparait comme très
pauvre si l’on compare le petit nombre d’espèces qui habitent ce désert à l’énormité de la
surface qu’il couvre, elle comprend seulement 1200 espèces (OZENDA, 1991).
Leur importance médicinale et spontanée dans l’alimentation humaine est négligeable,
mais il n’en va pas de même pour celle des animaux domestiques et notamment pour les
troupeaux de chameaux. Par ailleurs, certaines de ces plantes sont utilisées dans la médecine
indigène ou dans le petit artisanat (OZENDA, 1977).
Dans ces dernières années, les recherches scientifiques s’intéressaient aux composés
des plantes qui sont destinés à l’utilisation dans le domaine phytopharmaceutique. Les
molécules issues des plantes dites naturelles sont considérées comme une source très
importante de médicaments ; sachant que plus de 120 composés provenant de plantes sont
aujourd’hui utilisés en médicine moderne et prés de 75% d’entre eux sont appliqués selon leur
usage traditionnel (ISERIN, 2001).
Il existe plusieurs études sur les plantes médicinales et spontanées dans la région
d’Ouargla. Comme des inventaires ont été effectués par CHEHMA (1995) et ZARROUKI
(1997), des études s’accompagnées d’analyse chimique et des autres travaux sur des études
phytochimiques et des activités biologiques de la plante limoniastrum guyonianum
(HAMIDI, 2013). En parallèle (BELGUIDOUM, 2012) fait une approche phytochimique
pour faire la différence entre deux espèces de genre Zygophyllum sur la région d’Ouargla.
Les plantes des régions sahariennes sont adaptées au climat de ces régions. Cependant
après la récolte, il arrive que ces plantes perte leurs propriétés médicinales par fermentation.
Dans ce cas le mode de séchage de plantes spontanées médicinales a un intérêt certain. C’est
sous cette objectif intervient notre travail qui vise à étudier l’effet de quelques modes de
Introduction
2
séchage sur les composés naturels dans quelques plantes spontanées à caractère médicinales
par un simple dosage biochimique (dosage de poly-phénols totaux, dosage de flavonoïdes,
dosage de sucre, test biologique de sucres réducteurs, test biologique concernant les
alcaloïdes…..etc.).
Chapitre I : Synthèse bibliographique
3
I. Plantes médicinales
I.1. Définition
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), près de 6377 espèces de plantes sont
utilisées en Afrique, dont plus de 4000 sont des plantes médicinales, ce qui constitue 90% de
la médecine traditionnelle en Afrique (OMS, 2003 cité par MADI, 2010).
Les plantes médicinales sont des drogues végétales dont au moins une partie possède
des propriétés médicamenteuses (FARNSWORTH et al., 1986). On appelle plante
médicinale toutes plantes renfermant un ou plusieurs principes actifs capables de prévenir,
soulager ou guérir des maladies (SCHAUENBERG et PARIS, 2001).
Depuis l'antiquité l'homme utilise les plantes comme une source principale de
nourriture, par la suite s'est développé pour les utiliser comme médicaments et remèdes à fin
de soigner les différentes maladies, jusqu'à maintenant les plantes sont encore destinées à la
santé humaine malgré les efforts des chimistes qui essayent de synthétiser de nouvelles
molécules. D'après les études statistiques, plus de 25% des médicaments dans les pays
développés dérivent directement ou indirectement des plantes (DAMINTOTI, 2005).
I.2. Domaine des utilisations des plantes médicinales
Il y a eu donc un réveil vers un intérêt progressif dans l’utilisation des plantes
médicinales dans les pays développés comme dans les pays voie de développement, parce que
les herbes fines guérissent sans effet secondaire défavorable. Ainsi, une recherche de
nouvelles drogues est un choix normal. (MOHAMMEDI, 2006)
A. Utilisation en médecine : en tant que médicament pour l’homme ; exemple :
En urologie, dermatologie, gastrites aigues, toux, ulcères d’estomac, laxatifs,
sommeil et désordres nerveux (SVOBODA ET HAMPSON, 1999).
Systèmes cardiovasculaires, ex : Flavone est un médicament constitué par la
flavone non substitué en combinaison avec la rutine et isoquercetine est utile
dans les traitement de l’athérosclérose (NARAYANA et al., 2001).
Activité antimicrobienne, antivirale, antiparasitaire : les produits naturels des
plantes depuis des périodes très anciennes ont joué un rôle important dans la
découverte de nouveaux agents thérapeutiques (MOHAMMEDI, 2006).
B. En agriculture : exemple l’arbre « Azadirachta indica », les huiles de cet arbre ont
des utilisations dans l’agriculture dans les contrôles de divers insectes et nématodes
C. En cosmétique : Des produits de beauté, parfums et articles de toilette, produits
d’hygiène (PORTER, 2001).
Chapitre I : Synthèse bibliographique
4
D. En alimentation : assaisonnements, des boissons, des colorants (SVOBODA et
HAMPSON, 1999 ; PORTER, 2001) et des composés aromatiques (SMALLFIELD,
2001)
I.3. Substances actives des plantes
Les plantes ont une importance capitale pour la survie de l'homme et des différents
écosystèmes. Elles renferment une part importante des composés qui interviennent dans
l'ensemble des réactions enzymatiques ou biochimiques ayant lieu dans l'organisme. On
distingue ainsi deux groupes de métabolites : les métabolites primaires et les métabolites
secondaires (Hartmann T., 2007).
Les métabolites primaires : sont des molécules organiques qui se trouvent dans
toutes les cellules de l'organisme d'une plante pour y assurer sa survie. Ces composés
sont classés en quatre principaux groupes, les glucides, les protéines, les lipides et les
acides nucléiques.
Les métabolites secondaires : sont des molécules ayant une répartition limitée dans
l'organisme de la plante. Ils sont nécessaires à sa défense contre les agressions
extérieures. Cependant, ils ne sont pas toujours nécessaires à la survie de la plante, et
qui sont émis en très faible quantité, sont d'une grande variété structurale (plus de
200000 structures définies). Ces composés marquent de manière originale, un genre,
une famille ou une espèce de plante et permettent parfois d'établir une taxonomie
chimique (EPIFANO F., GENOVESE S., MENGHINI L. et CURINI M., 2007).
On trouve des métabolites secondaires dans toutes les parties de plantes, mais ils sont
distribués différemment selon leurs rôles. Cette distribution varie d'une plante à l'autre. Parmi
les principales familles de métabolites secondaires trouvées chez les plantes on distingue :
Les composés phénoliques qui interviennent dans les interactions plante-plante
(allélopathie, inhibition de la germination et de la croissance). Parmi ces composés,
on citera les polyphénols, les lignines, les stilbènes, les flavonoïdes, les
phénylpropanoïdes, les anthocyanes et les tannins.
Les alcaloïdes, renferme un atome d'azote dans la structure. Parmi ces derniers,
certains relèguent de l'acide cyanhydrique quand les plantes sont abîmées. Ils sont
synthétisés à partir d'acides aminés. On citera la nicotine, l'atropine, la codéine, la
lupinine.
Chapitre I : Synthèse bibliographique
5
Les huiles essentielles : Ce sont des liquides concentrés et hydrophobes des composés
aromatiques (odoriférants) volatils d'une plante, ces essences sont très volatiles et non
miscibles l'eau (HAMIDI A., 2013).
I.3.1. Biosynthèse des composés phénoliques
Les grandes lignes des voies de biosynthèse des principaux composés phénoliques
sont maintenant bien connues. Les deux acides aminés aromatiques (phénylalanine et
tyrosine) sont présents dans les protéines mais sont également à l'origine de la formation de la
plupart des molécules phénoliques chez les végétaux (SARMI et CHEYMER, 2006). Ces
composés sont issus par deux grandes voies métaboliques :
I.3.1.1 voie de l'acide shikimique
Elle conduit à la formation du précurseur immédiat des phénols par désamination de
la phénylalanine. La séquence biosynthétique qui suit, dénommée séquence des
phénylpropanoides, permet la formation des principaux acides hydroxycinnamiques. Les
formes actives de ces derniers avec le coenzyme A permettent d'accéder aux principales
classes des composés phénoliques citant quelques transformations :
vers les acides de la série benzoïque (acides gallique, protocatéchique…) par Béta-
oxydation. L'acide gallique lui-même, par combinaison avec des sucres simples,
conduit aux tannins hydrolysables (tannins galliques et ellagiques)
vers les estres de type chlorogénique par estérification avec un acide alcool (acide
quinique, tartrique, shikimique…) (SARMI et CHEYMER, 2006).
vers les coumarines, par cyclisation interne des molécules suivie de modifications
complémentaires (glycosilations, prénylations…)
vers les lignines par réduction, formation des monolignols puis polymérisation
oxydative initiée dans la paroi cellulaire par les peroxydases et éventuellement les
laccases (BOUHEROUM, 2007).
I.3.1.2 la voie d'acétate malonate
Elle conduit par condensations répétées à des systèmes aromatiques ex : les
chromones, les isocoumarines, et les quinones. La pluralité structurale des composés
phénoliques due à cette origine biosynthétique est encore accrue par la possibilité très
fréquente d'une participation simultanée du shikimate et de l'acétate à l'élaboration des
composés mixtes comme les flavonoïdes, les stilbènes et les xanthones (BOUHEROUM,
2007).
Chapitre I : Synthèse bibliographique
6
I.3.2. Flavonoïdes
Ils constituent le plus large groupe des phénols dans la plante. Les flavonoides
identifiés jusqu'à maintenant sont de 4000 composés; ces pigments sont responsables de la
coloration des fleurs, des fruits et des feuilles aussi sont susceptibles d'assurer la protection
des tissus contre les effets nocifs du rayonnement UV (HADI, 2004).
Le terme flavonoïde regroupe une très large gamme de composés naturels
polyphénoliques. On dénombre prés de 6500 flavonoïdes répartis en 12 classes (STÖCKIGT
J. et al., 2002) et leur nombre ne cesse d'accroitre. Par définition, les flavonoïdes sont des
composés qui ont en commun la structure du diphénylpropane (C6-C3-C6) (4) ; les trois
carbones servant de jonction entre les deux noyaux benzéniques notés A et B forment
généralement un hétérocycle oxygéné C (DE RIJKE E. et al., 2006).
D’apres DE RIJKE E. et al, (2006) ont classé les flavonoïdes en 6 familles qui
impliquent les flavonols, les flavones, les flavanes, les isoflavones, les anthocyanines et les
flavanols. Au sein de ces six familles, deux types de structures ont été relevés, celui des
flavonoïdes au sens strict dont la structure porte le noyau aromatique B en position 3 sur la
chaine C3 et celui des isoflavonoïdes dont le noyau aromatique B est en position 2 sur la
chaine C3.
Chapitre I : Synthèse bibliographique
7
Tableau I : Principales classes des flavonoïdes (NARAYANA et al, 2001; W- ERDMAN et
al., 2007)
I.3.3. Alcaloïdes
Les alcaloïdes constituent avec les hétérosides, la majorité des principes actifs des
plantes médicinales. Leur extrême importance tient d’une part à leur activité et d’autre part à
leur toxicité (BOUHADJERA K., 2005).
Les alcaloïdes sont des substances organiques, le plus souvent d’origine végétale. La
présence d’azote confère à la molécule un caractère basique plus au mois prononcé, de
Chapitre I : Synthèse bibliographique
8
distribution restreinte et douée d’activité biologique, à faibles doses. Ils sont de poids
moléculaires extrêmement variables et certains peuvent atteindre un poids de 1000 g/mol.
Les alcaloïdes existent sous forme de sels (malates, méconates, isobutyrats, …) et sous forme
d’une combinaison avec les tanins. On distingue trois classes d’alcaloïdes :
alcaloïde vrais : Ils sont issus seulement du règne végétal, ils existent à l’état de sels
et sont biosynthétiquement formés à partir des acides aminés
pseudo-alcaloide : Il s’agit dans la majorité des alcaloïdes terpéniques. Ils présentent
le plus souvent, toutes les caractéristiques des alcaloïdes vrais, mais ne sont pas
dérivés des acides aminés
proto-alcaloide : Ce sont des amines simples dont l’azote n’est pas inclus dans un
système hétérocyclique. Ils ont une réaction basique et sont élaborés in vivo à partir
des acides aminés (BOUHADJERA K., 2005).
I.3.4. Terpènes
La très grande majorité des terpènes sont spécifiques du règne végétal mais on peut en
rencontrer chez les animaux. Tous les terpènes et les stéroïdes peuvent être considérés comme
formés par l’assemblage d’un nombre entier d’unités pentacarbonées ramifiées dérivées du
IPP (BELGUIDOUM M., 2012).
Selon le nombre d’entités isoprène qui sont incorporées dans leurs structures, les
trepènes sont subdivisés en : monoterpènes (C10H16), sesquiterpènes (C15H24), diterpènes
(C20H35), triterpènes (C30H48), tetraterpènes (C40H64) et polyterpènes (C5H8)n .
Figure 01: Quelques exemples des terpènes
Chapitre I : Synthèse bibliographique
8
distribution restreinte et douée d’activité biologique, à faibles doses. Ils sont de poids
moléculaires extrêmement variables et certains peuvent atteindre un poids de 1000 g/mol.
Les alcaloïdes existent sous forme de sels (malates, méconates, isobutyrats, …) et sous forme
d’une combinaison avec les tanins. On distingue trois classes d’alcaloïdes :
alcaloïde vrais : Ils sont issus seulement du règne végétal, ils existent à l’état de sels
et sont biosynthétiquement formés à partir des acides aminés
pseudo-alcaloide : Il s’agit dans la majorité des alcaloïdes terpéniques. Ils présentent
le plus souvent, toutes les caractéristiques des alcaloïdes vrais, mais ne sont pas
dérivés des acides aminés
proto-alcaloide : Ce sont des amines simples dont l’azote n’est pas inclus dans un
système hétérocyclique. Ils ont une réaction basique et sont élaborés in vivo à partir
des acides aminés (BOUHADJERA K., 2005).
I.3.4. Terpènes
La très grande majorité des terpènes sont spécifiques du règne végétal mais on peut en
rencontrer chez les animaux. Tous les terpènes et les stéroïdes peuvent être considérés comme
formés par l’assemblage d’un nombre entier d’unités pentacarbonées ramifiées dérivées du
IPP (BELGUIDOUM M., 2012).
Selon le nombre d’entités isoprène qui sont incorporées dans leurs structures, les
trepènes sont subdivisés en : monoterpènes (C10H16), sesquiterpènes (C15H24), diterpènes
(C20H35), triterpènes (C30H48), tetraterpènes (C40H64) et polyterpènes (C5H8)n .
Figure 01: Quelques exemples des terpènes
Chapitre I : Synthèse bibliographique
8
distribution restreinte et douée d’activité biologique, à faibles doses. Ils sont de poids
moléculaires extrêmement variables et certains peuvent atteindre un poids de 1000 g/mol.
Les alcaloïdes existent sous forme de sels (malates, méconates, isobutyrats, …) et sous forme
d’une combinaison avec les tanins. On distingue trois classes d’alcaloïdes :
alcaloïde vrais : Ils sont issus seulement du règne végétal, ils existent à l’état de sels
et sont biosynthétiquement formés à partir des acides aminés
pseudo-alcaloide : Il s’agit dans la majorité des alcaloïdes terpéniques. Ils présentent
le plus souvent, toutes les caractéristiques des alcaloïdes vrais, mais ne sont pas
dérivés des acides aminés
proto-alcaloide : Ce sont des amines simples dont l’azote n’est pas inclus dans un
système hétérocyclique. Ils ont une réaction basique et sont élaborés in vivo à partir
des acides aminés (BOUHADJERA K., 2005).
I.3.4. Terpènes
La très grande majorité des terpènes sont spécifiques du règne végétal mais on peut en
rencontrer chez les animaux. Tous les terpènes et les stéroïdes peuvent être considérés comme
formés par l’assemblage d’un nombre entier d’unités pentacarbonées ramifiées dérivées du
IPP (BELGUIDOUM M., 2012).
Selon le nombre d’entités isoprène qui sont incorporées dans leurs structures, les
trepènes sont subdivisés en : monoterpènes (C10H16), sesquiterpènes (C15H24), diterpènes
(C20H35), triterpènes (C30H48), tetraterpènes (C40H64) et polyterpènes (C5H8)n .
Figure 01: Quelques exemples des terpènes
Chapitre I : Synthèse bibliographique
9
I.4. mise au point sur la plantes étudiées
I.4.1. Limoniastrum guyonianum
Description : Arbuste buissonnant, atteignant 1métre de haut, grisâtre. Tiges très
rameuses .feuilles entières, allongées, étroites et épaisses, portant des concrétions
calcaires. Fleurs rose pourpre, en si grand nombre, au point qu’elles couvrent
entièrement la plante (CHEHMA, 2006).
Période de végétation : floraison en avril mai.
Habitat : se rencontrent en colonies, couvrant de très grandes surfaces, au niveau des
regs et des terrains un peu salés.
Utilisation :
Pharmacopée : la tisane des feuilles, branches et galles est anti dysentérique alors que
la décoction de racines s’emploie comme dépuratif.
Intérêt pastoral : c’est un excellent pâturage pour les dromadaires (CHEHMA, 2006).
Systématiques (HAMIDI.A, 2013)
Règne: Végétal
Embranchement: Spermatophytes
Sous Embranchement: Angiospermes
Classe: Dicotylédones
Ordre: Plumbaginales
Famille: Plumbaginaceae
Genre: Limoniastrum
Espèce: Limoniastrum guyonianum
Figure 02 : Photo de Limoniastrum
guyonianum « Zeita »
I.4.2. Asphodelus tenuifolius
Description : plante annuelle de 10 à 30cm. feuilles cylindriques, creuses, de couleur
vert vif, prenant naissance à la base. Longues hampes ramifiées dressées portant des
fleurs blanches à pédoncule dressé. (CHEHMA, 2006)
Période de végétation : floraison en mars avril.
Habitat : après les pluies en pieds isolés ou en petites colonies dans sur les sols
rocailleux, dans les lits d’oued et dépressions ensablées.
Utilisation :
Pharmacopée : elle est utilisée en tisane, poudre et pommades pour les
traitements des fièvres, des indigestions et des lésions cutanées.
Chapitre I : Synthèse bibliographique
10
Alimentation : en périodes de disette, les feuilles bouillies étaient consommées
après que l’on ait jeté l’eau.
Intérêt pastoral : elle est peu broutée par les dromadaires et les chèvres
(CHEHMA, 2006).
Systématique
Règne : plante
Embranchement: Spermatophytes
Sous Embranchement: Angiospermes
Classe: monocotylédones
Ordre : Asparagales
Famille : liliaceae
Sous famaille : Asphodelaceae
Genre : Asphodelus
Espèce : A, Tenuifolius
Nom vernaculaire : Tazia (QUEZEL et
SANTA, 1963 ; OZENDA, 1983,
Figure 03 : Photo de l’Asphodelus
tenuifolius
I.4.3. Retama retam
Description : Arbrisseau à longs rameaux pouvant dépasser les trois mètres de haut,
soyeux, à fond jaunâtre. Rameaux fortement sillonnés en long. Feuilles inférieures
trifoliolées, les autres simples, toutes très caduques. fleurs blanches en petites grappes
latérales le long des rameaux. Gousses ovoïdes aigues, terminées en bec (CHEHMA,
2006).
Période de végétation : floraison en janvier-février.
Habitat : En pieds isolés ou colonisant de très grandes surfaces dans les dépressions,
les lits d’oued et les zones sableuses.
Utilisation :
Pharmacopée : sa partie aérienne est utilisée, en infusion, en poudre ou en
compresse, pour le traitement des rhumatismes, les blessures et les piqures de
scorpion.
Intérêt pastoral : Elle est peu broutée par les dromadaires (CHEHMA, 2006)
KHELIF 2014
Chapitre I : Synthèse bibliographique
11
Systématique
Règne : plantae
Embranchement: Spermatophytes
Sous Embranchement: Angiospermes
Classe : eudicots
Sous- Classe :rosids
Ordre : Fabiales
Famille : Fabacées
Sous- Famille : Faboideae
Genre : retama
Espèce : Retama retam (OZENDA,
1991 ) Figure 04 : Photo de la Retama retam
KHELIF 2014
Chapitre II : Matériel et méthodes
12
II.1 Présentation de région d’étude
II.1.1 Situation géographique de région d’étude
Ouargla, l'une des Oasis du Sahara algérien ; située au Sud Est du pays, au fond d'une
large cuvette de la vallée d'Oued M'ya, à environ 800 km d'Alger. La ville de Ouargla chef
lieu de la Wilaya est située à une altitude de 134-136 m, ses cordonnées géographiques sont
de 31° 58 l'altitude Nord et de 5° 20 longitude Est (OZENDA, 1991).
La wilaya d’Ouargla, couvre une superficie de 163233 km et demeure une des
collectivités administratives les plus étendues du pays. Elle est limitée:
Au Nord par les Wilayat de Djelfa et d'El Oued,
A L'est par la Tunisie,
Au Sud par les Wilayat d'Illizi et de Tamanrasset,
A l'Ouest par la Wilayat de Ghardaïa.
Figure 05 : Carte adaptée représente la situation géographique de région d’Ouargla
(BONNARD et GARDEL ., 2003)
Chapitre II : Matériel et méthodes
12
II.1 Présentation de région d’étude
II.1.1 Situation géographique de région d’étude
Ouargla, l'une des Oasis du Sahara algérien ; située au Sud Est du pays, au fond d'une
large cuvette de la vallée d'Oued M'ya, à environ 800 km d'Alger. La ville de Ouargla chef
lieu de la Wilaya est située à une altitude de 134-136 m, ses cordonnées géographiques sont
de 31° 58 l'altitude Nord et de 5° 20 longitude Est (OZENDA, 1991).
La wilaya d’Ouargla, couvre une superficie de 163233 km et demeure une des
collectivités administratives les plus étendues du pays. Elle est limitée:
Au Nord par les Wilayat de Djelfa et d'El Oued,
A L'est par la Tunisie,
Au Sud par les Wilayat d'Illizi et de Tamanrasset,
A l'Ouest par la Wilayat de Ghardaïa.
Figure 05 : Carte adaptée représente la situation géographique de région d’Ouargla
(BONNARD et GARDEL ., 2003)
Chapitre II : Matériel et méthodes
12
II.1 Présentation de région d’étude
II.1.1 Situation géographique de région d’étude
Ouargla, l'une des Oasis du Sahara algérien ; située au Sud Est du pays, au fond d'une
large cuvette de la vallée d'Oued M'ya, à environ 800 km d'Alger. La ville de Ouargla chef
lieu de la Wilaya est située à une altitude de 134-136 m, ses cordonnées géographiques sont
de 31° 58 l'altitude Nord et de 5° 20 longitude Est (OZENDA, 1991).
La wilaya d’Ouargla, couvre une superficie de 163233 km et demeure une des
collectivités administratives les plus étendues du pays. Elle est limitée:
Au Nord par les Wilayat de Djelfa et d'El Oued,
A L'est par la Tunisie,
Au Sud par les Wilayat d'Illizi et de Tamanrasset,
A l'Ouest par la Wilayat de Ghardaïa.
Figure 05 : Carte adaptée représente la situation géographique de région d’Ouargla
(BONNARD et GARDEL ., 2003)
Chapitre II : Matériel et méthodes
13
II.1.2. Caractéristiques climatiques
La région d’Ouargla, qui appartient à l’étage bioclimatique saharien, est caractérisée
par une aridité nettement marquée et une sécheresse quasi permanente (IDDER et al , 2011).
La température annuelle moyenne, mesurée sur la période 1998-2009, est de 23,4°C.
Les minima et maxima moyens sont de 4,8 °C et 43,5°C enregistrés, respectivement, pendant
les mois de janvier et de juillet.
L’amplitude thermique annuelle moyenne est donc de l’ordre 39°C. La moyenne
annuelle des précipitations sur cette même période est de 39,1 mm. Ces précipitations sont
marquées par leur caractère faible et irrégulier (117,8 mm pour l’année 2004, contre
seulement 5,9 mm pour 2001). L’évaporation annelle moyenne est très élevée. Pour la période
1998-2009, elle a été, en moyenne, de 3320 mm par an, ce qui représente un taux
d’évaporation voisin de 9 mm par jour, avec un maximum de 16 mm par jour pour le mois de
juillet (IDDER et al , 2011).
II. 2. Matériel et méthodes
L’extraction de produits naturels est généralement de type solide-liquide, c’est-à-dire
qu’un solide, la matériel végétale, est mélangé avec un liquide, le solvant d’extraction. Des
méthodes dites traditionnelles, comme la macération, le Soxhlet, l’hydrodistillation et
l’extraction par percolation ou par reflux, étaient jusqu’ici utilisées et considérées comme
techniques de choix pour extrait les composés naturels (THOMAS, 2011).
La macération, s’obtient en mettant les plantes en contact, à froid, avec un liquide
quelconque. Ce liquide peut être du vin, de l’alcool et de l’huile. Le temps de contact est
parfois très long. Les macérations à l’eau, plus rarement employées, car elles ont
l’inconvénient de fermenter facilement, ne doivent pas, de toute manière, excéder une dizaine
d’heures (DJABOU, 2006).
II.2.1. Matériel Végétal
Les espèces sélectionnées (Limoniastrum guyonianum, Retama retam et Asphodelus
tenuifolius) ont été collectées dans leurs habitats naturels pendant le mois de février 2014. La
récolte a été effectuée au Sahara algérien dans la région de (wilaya d’Ouargla).
Les plantes, sont fraichement récoltée et on utilise les parties appropriés de chaque
plante (tige, feuille, fleur …etc.). En parallèle, le séchage se fait selon trois modes de
séchage :
- Dans l’air libre (endroit sec et aéré) ;
- A l’étuve à 105°C ;
Chapitre II : Matériel et méthodes
14
- Séchoir solaire ;
- Plante fraîche ;
II.2.2. Matériel de laboratoire
Le matériel et les produits qui été utilisés pour l’extraction sont indiquée dans le
tableau II suivant :
Tableau II : Matériel et produits utilisés dans ces études.
Matériel Produits
fiole, entonnoir, tube à essai, bûcher, papier
filtre, boite pétrie, pipette graduée, balance
analytique, étuve, bain marie,
flacons, éprouvette, séchoir solaire, four
pasteur, spectrophotomètre.
méthanol, eau distillée, Phénol, solution de
glucose, acide sulfurique (H2SO4),
Trichloride d’aluminium d’AlCl3, acide
gallique, Folin – Ciocalteu,
BOUCHARDAT (Iode 2.5 g, KI 5 g et H2O
100 ml), carbonate de sodium, acide
chloridrique, FeCl3. Milieu GN.
II. 3. Méthodologie
II.3.1. Techniques des séchages
Le but du séchage est de déshydrater un produit de façon à abaisser sa teneur en eau
en-dessous d’une valeur permettant sa conservation à température ambiante. Il provoque
également des modifications d’aspect, de goût, de texture et de qualité nutritionnelle du
produit.
L’étude du séchage nécessite la connaissance des définitions et des relations relatives à
l’air humide (MEDJOUDJ, 2008).
Parmi les techniques d’élimination d’eau par voie thermiques, deux mécanismes
peuvent être mise en œuvre pour extraire par évaporation l’eau d’un produit ; des procédés par
ébullition et des procédés par entraînement (CHARREAU et CAVAILLE, 1991 ;
MAFART, 1991 ; BIMBENET et al., 2002).
II.3.1.1. Séchage à l’air libre
On met les plantes étudiées dans un endroit à l’ombre et sec pendant quelques jours
jusqu’à la stabilisation la teneur d’eau.
Chapitre II : Matériel et méthodes
15
II.3.1.2. Séchage dans l’étuve à 105°C
Un échantillon est séché par circulation d’air chaud. Pour intensifier les conditions de
séchage ou ménager les substances sensibles à la chaleur, le séchage s’effectue souvent sous
vide. Le taux d’humidité est obtenu par pesée différentielle avant et après le séchage
(METTLER TOLEDO, 2002). Couper les plantes étudier à petites morceaux et les couvrir
bien dans un papier, et on met ce papier dans l’étuve à 105°C pendant 24 heures.
II.3.1.3. Séchage à l’aide d’un séchoir solaire
Le séchage par voie solaire est la méthode ancestrale la plus usitée pour stabiliser les
produits agricoles. Le séchage au soleil s’est largement développé dans les zones arides ou
semi-arides qui présentent des conditions climatiques optimales : une saison sèche avec un
fort ensoleillement, une faible pluviométrie, une hygrométrie peu élevée (CHOUICHA,
2010).
Dans les séchoirs indirects, le mode de séchage est que l’énergie solaire n’entre pas
directement en contact avec la récolte. L’air servant à la déshydratation est chauffé dans un
collecteur d’air solaire et on le fait ensuite circuler à travers la récolte. L’air peut être mis en
circulation par un ventilateur ou par simple convection naturelle (MEDJOUDJ, 2008).
Il y a deux phénomènes impliqués dans le processus du séchage: l’évaporation
d’humidité de la surface et la migration d’humidité de l’intérieur du produit vers sa surface
L’humidité est le degré de saturation de l’air en eau. L’air très sec (donc très peu
humide) aura une plus grande capacité à enlever l’humidité de la surface du produit. Le degré
d’humidité de l’air très sec tend vers 0%, celui de l’air très humide tend vers 100%.
(OUAOUICH .A., OSAKWE. A, CHIMI. ,2005)II.3.2 Extraction
L’extraction: Une extraction consiste à retirer (extraire) une ou des espèces chimiques
d’un milieu solide -liquide. L’extraction par solvant consiste à faire passer, par solubilisation,
la substance à extraire dans un solvant.
Préparation de l’extrait méthanolique
L’extrait méthanolique de la partie aérienne de plante étudier est préparé selon
la méthode de MOTAMED et NAGHIBI, (2010). Pour une plus haute récupération de
polyphénols, le méthanol est le solvant approprié (FALLEH et al., 2008). Selon SEIDEL
(2005), l’eau et le méthanol sont deux solvants polaires qui extraient particulièrement les
flavonoïdes glycosylés et les tannins. Tandis que les flavonoïdes aglycones sont extraits par
les alcools ou les mélanges eau-alcool (MARSTON et HOSTETTMANN, 2006).
Chapitre II : Matériel et méthodes
16
Une quantité de 1g de plante est mis à macérer dans 20 ml méthanol/eau (18 : 2, V/V)
pendant 24 heures, à l’ombre et à température ambiante. L’extrait récupéré par filtration. La
solution obtenue est conservée à -32°C jusqu’à son utilisation.
II.4. Analyses biochimiques
II.4.1. Dosage de sucre
Préparer une solution mère de 0.02%, 20 mg de glucose dans 100 ml eau distillée
L’absorbance des solutions est déterminée à 492 nm. La coloration est stable pendant 3 h .La
solution de polysaccharide est de 10mg/10 ml.
Figure 07 : Courbe d’étalonnage de sucre
y = 35,691xR² = 0,9972
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0 0,005 0,01 0,015 0,02 0,025
Den
site
opt
ique
nm
Concentration mg/ml
courbe d' etalonnage dedosage de sucre
Linéaire (courbe d'etalonnage de dosage desucre)
Matériel végétal sèche
Macération par le méthanol /eau
(18 /2, V/V), 24 h
Filtration
Extrait brute
Figure 06 : les étapes d’Extraction
Chapitre II : Matériel et méthodes
17
II.4.2. Test biologique de sucres réducteurs
On fait agir à chaud la solution à étudier sur de la liqueur de Fehling
préalablement portée à l’ébullition. La présence d’un sucre réducteur se manifeste par
l’apparition d’un précipité rouge (HARBORNE, 1968 ; CIULEI, 1983 cité par
HAMMOUDI, 2009).
II.4.3. Dosage des phénols totaux
Les métabolites secondaires constituent une large gamme de molécules végétales,
dont leur nature chimique et teneurs sont extrêmement variables d’une espèce à autre.
Plusieurs méthodes analytiques peuvent être utilisées pour la quantification des phénols
totaux. L’analyse par le réactif de Folin Ciocalteu est la plus utilisée.
Ce réactif est constitué d’un mélange d’acide phosphotungstique (H3 PW12 O40) et
d’acide phosphomolybdique (H3 PMO12 O40). Lors de l’oxydation, il est réduit en un
mélange d’oxyde bleu. La coloration produite est proportionnelle à la quantité de polyphénols
présents dans l’extrait analysé (KASSEMI, 2006).
Les polyphénols ont été déterminés par spectrophotométrie, suivant le protocole
appliqué par MILIAUSKAS et al., (2004).
1 ml de l’extrait méthanolique de la plante est mélangé avec 5 ml de folin ciocalteu
(2M) dilué 10 fois et 4ml de carbonate de sodium (Na2 CO3) à concentration de 75g/l.
L’absorbance est mesurée à 765 nm, après incubation pendant 2 heures à une température
ambiante. La courbe d’étalonnage est effectuée par l’acide gallique, en suivant les mêmes
étapes du dosage. Toutes les mesures sont répétées 3 fois.
Figure 08 : Courbe d’étalonnage de phénols totaux
y = 1,9033xR² = 0,9994
0
0,5
1
1,5
2
2,5
0 0,5 1 1,5
Den
site
opt
ique
nm
Cocentration mg/ml
courbe d'etalonnagedes phénols totaux
Linéaire (courbed'etalonnage desphénols totaux)
Chapitre II : Matériel et méthodes
18
La quantité des phénols totaux est calculée par l’équation suivante :
C : contenu total des polyphénols (mg équivalent acide gallique /g d’extrait plante).
c : concentration d’acide gallique (mg/ml).
v : volume de l’extrait (ml).
m : masse de l’extrait pur de plante (g). MILIAUSKAS et al., (2004)
II.4.4. Dosage des flavonoïdes
Les flavonoïdes représentent une classe de métabolites secondaires largement
répandus dans le règne végétal. Ce sont des pigments quasiment universels des végétaux qui
sont en partie responsables de la coloration des fleurs, des fruits et parfois des feuilles. On les
trouve dissous dans la vacuole des cellules à l’état d’hétérosides ou comme constituants de
plastes particuliers, les chromoplastes (GUIGNARD, 1996).
Dosage du flavonoïde utilisé la méthode de vitexine. 1ml de l’extrait de la plante est
mélangé avec 1 ml de la solution trichloride d’aluminium (20 mg/ml de l’AlCl3). Après
incubation à l’obscurité pendant 40 minutes à température ambiante, l’absorbance du mélange
a été mesuré à 415 nm contre un blanc d’eau distillé en employant le même
spectrophotomètre ultraviolet.
A partir de la solution mère de la vitexine (utilisée comme étalon pour tracer la courbe
d’étalonnage) préparée dans le méthanol de concentration 1 mmol/1, on prépare des solutions
filles de concentrations allant de 0.01 à 0.06 mmol/1. Toutes les manipulations sont répétées 4
fois.
C=c. v/m
Chapitre II : Matériel et méthodes
19
II.4.5. Test biologique des alcaloïdes
2 ml d’une solution d’extrait à 10% dans l’eau additionnée d’une goutte de HCl
concentré et 3 gouttes de réactif de BOUCHARDAT (Iode 2.5 g, K I 5 g et H2O 100 ml). Une
précipitation brun rougeâtre signifie la présence d’alcaloïdes.
II.4.6. Test biologique des Tanins
Toutes les plantes contiennent des tanins à un degré plus ou moins élevé. Ceux-ci
donnent un goût amer à l’écorce ou aux feuilles et les rendent impropres à la consommation
pour les insectes ou le bétail (EBERHARD et al., 2005). Les tanins représentent
généralement la principale partie de l’extrait polyphénolique. Peu de choses sont connues
concernant leur rôle biologique sur la plante mais leur présence confère à cette dernière des
propriétés astringente, antiseptique, antioxydante et antidiarrhéique (VIVAS, 2002).
A 1 ml de solution alcoolique, ajouter 2 ml d’eau et 2 à 3 gouttes de solution de FeCl3
diluée. Un test positif est révélé par l’apparition d’une coloration bleue - noire, verte ou bleue
- verte et un précipité, selon que les tanins sont cathéchiques, galliques ou ellagiques.
(BOUHADJERA K., 2005).
II.4.7 Test de l’activité antimicrobienne
II.4.7.1-Généralités sur l’activité antimicrobienne
Les bactéries sont des micro-organismes unicellulaires classés parmi les procaryotes,
car ils ne possèdent pas de membrane nucléaire. Toutes les bactéries rencontrées en
y = 30,132xR² = 0,9992
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
2
0 0,02 0,04 0,06 0,08
Den
cite
opt
ique
nm
Concentration mg/ml
courbe d'etalonnage dedosage de flavonoide
Linéaire (courbed'etalonnage de dosage deflavonoide )
Figure 10 : Courbe d’étalonnage du flavonoïde
Chapitre II : Matériel et méthodes
20
pathologie appartiennent aux Bacteria .Les bactéries ont généralement un diamètre inférieur à
1μm. On peut les voir au microscope optique, à l’état frais ou après coloration. Leur forme
peut être sphérique (cocci), en bâtonnet (bacilles), incurvée (vibrions) ou spiralée
(spirochètes). Les détails de leur structure ne sont visibles qu’en microscopie électronique.
(NAUCIEL et VILDE., 2005).
L’activité antimicrobienne a été attribuée à la fonction phénolique des flavonoïdes,
cette activité est sensée augmenter avec le nombre de substituants hydroxyles, méthoxyles ou
glucosyle. Les structures les plus efficaces étant les flavones et les flavanones (PICMAN et
al.,1995).
Le test antimicrobienne a été réalisé par la méthode des disques (CHOI Et al ., 2006)
. Dans ce teste on utilise :
Préparation de l’extrait par, une quantité de 5g de plante de plante étudiée est mise à
macérer dans 100 ml pendant 03 jours, à l’ombre et à température ambiante. Apres ça
la filtration. La solution obtenue est conservée jusqu’à son utilisation.
Milieu de culture est La gélose nutritive pour l’isolement et l’entretien des souches
bactériennes. En biologie, la gélose nutritive ou gélose nutritive ordinaire (GNO) ou encore
gélose ordinaire est un milieu d'isolement non-sélectif.
pour la multiplication des suspensions microbiennes et été préparées, pour chaque
microorganisme, mettre dans 5 ml d’eau physiologie. après ça attende 15 minutes.
La souche bactérienne (Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa)
Les souches microbiennes à tester ont été cultivées dans des boites de pétrie contenant
de la gélose nutritive. Après 18h d’incubation à 37°C,
Chapitre III : Résultats et discussion
20
III. Résultats et discussion
III.1. Dosage de sucre
Les résultats de courbe d’étalonnage de sucres sont présentés dans la figure 06. Par
ailleurs, Les résultats du dosage de sucre des espèces étudiés sont représentés dans le tableau
III et la figure 09
Tableau III : Teneur de sucre des plantes étudiées
Espèces Mode de séchage Concentration mg/ml
limoniastrumguyonianum
l'air libre 0,059séchoir solaire 0,019
Etuve 0,090Fraîche 0,016
Retama retam
l'air libre 0,080séchoir solaire 0,050
Etuve 0,092
Fraîche 0,025
Asphodelus tenuifolius
l'air libre 0,144
séchoir solaire 0,190
Etuve 0,154
Fraîche 0,122
Les résultats obtenus montrent que la teneur du sucre chez les espèces limoniastrum
guyonianum séché à l’étuve à 105°C égale à 0,090 mg/ml. Cette valeur est plus élevée par
rapport la même espèce fraîche où la concentration distingué est 0,016 mg/ml. En parallèle, la
plante qui été conservée à l’air libre, la concentration enregistrée est 0,059 mg/ml. Alors que,
le séchage au séchoir solaire résulte une concentration des sucres estimé à 0,019 mg/ml.
D’autre part, BENDOB et BOUGHRARA (2013), ont estimé une teneur des sucres
de 0,024 mg/ml pour la même espèce séché à l’air libre.
Pour l’espèce Retama retam, la teneur de sucre pour la partie qui été séché à l’étuve
est égal à 0,092 mg/ml, c’est la concentration la plus élevée. Par ailleurs, on trouve la
concentration la plus faible, est enregistré dans les plantes fraîches avec une valeur de 0,025
mg/ml. Concernant les autres modes de séchage (l’air libre et le séchoir solaire), les moyens
des teneurs de sucre enregistrés sont respectivement 0,080 et 0,050 mg/ml.
Les résultats chez l’espèce Asphodelus tenuifolius, la concentration des sucres obtenus
après séchage au séchoir solaire est 0,190 mg/ml (Fig. 09), la deuxième teneur 0,154 mg/ml
enregistrée dans les échantillons séchées à l’étuve. Pour le mode de séchage à l’air libre, la
Chapitre III : Résultats et discussion
21
concentration égale à 0,144 mg/ml. Tandis que la teneur le plus faible est remarquée dans les
extraits des plantes fraîches.
Figure 09 Tenures du sucre chez les espèces étude à différent modes de séchage
A travers de ces résultats obtenus, on peut noter que le mode du séchage à l’étuve qui
été effectué sur les plantes étudiés est le plus conservatrice vis-à-vis les quantités des sucres
chez les espèces limoniastrum guyonianum et Retama retam, malgré la température à l’étuve
est 105°C. L’espèce Asphodelus tenuifolius, la concentration la plus importante est enregistrée
après le séchage au séchoir solaire où les températures maximales dans les chambres du
séchoir est 42.2°C. Selon Le principe du séchage est simple et consiste à éliminer l'eau
contenue dans la plante le plus rapidement possible tout en sauvegardant les essences et les
principes actifs.
Selon (KADRI ,2013), la meilleur tenure de sucre dans les espèces études
limonaistrum guynanuim et Retama retam , enregistré en plantes qui sèche à séchoir Solari
par valeur Retama retam le plus élevée( = 1238.81mg/ml) et limonaistrum guynanuim le
teneur le plus élevée est enregistrée (=857.72mg/ml).
L'étude de BUCKERIDGE et al. (2000), montre la présence de polymère de type
Glucomannane dans plusieurs espèces de la famille de Liliaceae telles que Asparagus
offıcinalis, Edymion mutans et Scilla nonscripta. Le fort pourcentage de glucose et de
0,000
0,020
0,040
0,060
0,080
0,100
0,120
0,140
0,160
0,180
0,200co
ncen
trat
ion
de s
ucre
mg/
ml
Chapitre III : Résultats et discussion
21
concentration égale à 0,144 mg/ml. Tandis que la teneur le plus faible est remarquée dans les
extraits des plantes fraîches.
Figure 09 Tenures du sucre chez les espèces étude à différent modes de séchage
A travers de ces résultats obtenus, on peut noter que le mode du séchage à l’étuve qui
été effectué sur les plantes étudiés est le plus conservatrice vis-à-vis les quantités des sucres
chez les espèces limoniastrum guyonianum et Retama retam, malgré la température à l’étuve
est 105°C. L’espèce Asphodelus tenuifolius, la concentration la plus importante est enregistrée
après le séchage au séchoir solaire où les températures maximales dans les chambres du
séchoir est 42.2°C. Selon Le principe du séchage est simple et consiste à éliminer l'eau
contenue dans la plante le plus rapidement possible tout en sauvegardant les essences et les
principes actifs.
Selon (KADRI ,2013), la meilleur tenure de sucre dans les espèces études
limonaistrum guynanuim et Retama retam , enregistré en plantes qui sèche à séchoir Solari
par valeur Retama retam le plus élevée( = 1238.81mg/ml) et limonaistrum guynanuim le
teneur le plus élevée est enregistrée (=857.72mg/ml).
L'étude de BUCKERIDGE et al. (2000), montre la présence de polymère de type
Glucomannane dans plusieurs espèces de la famille de Liliaceae telles que Asparagus
offıcinalis, Edymion mutans et Scilla nonscripta. Le fort pourcentage de glucose et de
limoniastrumguyonianum
Retama retam Asphodelustenuifolius
Chapitre III : Résultats et discussion
21
concentration égale à 0,144 mg/ml. Tandis que la teneur le plus faible est remarquée dans les
extraits des plantes fraîches.
Figure 09 Tenures du sucre chez les espèces étude à différent modes de séchage
A travers de ces résultats obtenus, on peut noter que le mode du séchage à l’étuve qui
été effectué sur les plantes étudiés est le plus conservatrice vis-à-vis les quantités des sucres
chez les espèces limoniastrum guyonianum et Retama retam, malgré la température à l’étuve
est 105°C. L’espèce Asphodelus tenuifolius, la concentration la plus importante est enregistrée
après le séchage au séchoir solaire où les températures maximales dans les chambres du
séchoir est 42.2°C. Selon Le principe du séchage est simple et consiste à éliminer l'eau
contenue dans la plante le plus rapidement possible tout en sauvegardant les essences et les
principes actifs.
Selon (KADRI ,2013), la meilleur tenure de sucre dans les espèces études
limonaistrum guynanuim et Retama retam , enregistré en plantes qui sèche à séchoir Solari
par valeur Retama retam le plus élevée( = 1238.81mg/ml) et limonaistrum guynanuim le
teneur le plus élevée est enregistrée (=857.72mg/ml).
L'étude de BUCKERIDGE et al. (2000), montre la présence de polymère de type
Glucomannane dans plusieurs espèces de la famille de Liliaceae telles que Asparagus
offıcinalis, Edymion mutans et Scilla nonscripta. Le fort pourcentage de glucose et de
Asphodelustenuifolius
l'aire libre
sechoire solaire
Etuve
Fraiche
Chapitre III : Résultats et discussion
22
mannose, montre la présence de polysaccharide de type Glucomannane dans l'extrait brut de
polysaccharides hydrosolubles des feuilles d'Asphodelus tenuipholius.
En général, le goût et les qualités des herbes se conservent bien par le séchage.
(BHAR et BALOUK, 2011).
Selon (ARHAB R., 2007), la teneur en sucres totaux varie en fonction du climat, la
saison et le stade de développement des plantes, à titre d’exemple, les températures élevées et
les faibles précipitations tendent à augmenter la fraction pariétale et à diminuer le contenu
soluble des végétaux.
III.2. Test des sucres réducteurs
Les résultats obtenus montrent que les extraits méthanolique de présence ou absence
du sucre réducteurs par les espèces étudiées de différent mode de séchage en tableau IV:
Tableau IV: Résultats du sucre réducteur chez les espèces étudiées
le mode de séchage limoniastrum guyonianum Retama retam Asphodelus tenuifoliusl'air libre + + + + + +
séchoir solaire + + + + + +
Etuve + + + + + + +
fraîche + + + +
++++ Très abondant; ++: abondant; + faible; - absent
Les composés réducteurs sont détectés par un test en présence de la liqueur de Fehling
conduisant à un précipité rouge-brique.
A travers le tableau IV, on note la présence des sucres réducteurs en touts les espèces
étudiées limoniastrum guyonianum, Retama retam et Asphodelus tenuifolius a différent
modes de séchage.
L’étude de BENDOB et BOUGHRARA (2013) en remarquons, aussi l’absence de
sucre réducteur dans les espèces limoniastrum guyonianum à Température ambiante et
présence dans l’autre mode de séchage. Compare à résultats (Kadri ,2013), chez Les mêmes
espèce limoniastrum guyonianum lors qui la présence sucre réducteurs dans l’échantillons
qui sèche par ( l’aire libre , séchoir solaire et lyophilisateur ), mais en enregistré l’absence de
sucre réducteur dans l’extraie qui sèche à l’étuve.
Aux espèces Asphodelus tenuifolius, est riche on sucre à travers les résultats dans le
tableau n° IV, et les études de (BEN HEBIRECHE, AYAT, 2013).
A travers les études de (BOUAL. Z ,2009) Les polysaccharides hydrosolubles issus
des feuilles d'Asphodelus tenuifolius montrent une prédominance de mannose à 39,25% et de
glucose à 31,55%, suivie de 10,92% de l'acide glucuronique et 8,9% d'arabinose. Le
Chapitre III : Résultats et discussion
23
rhamnose et la xylose sont présentés en faible pourcentage avec 5,22% et 4,14%
respectivement.
III.3. Dosage de phénols totaux
L’analyse quantitative des polyphénols des extraits a été réalisée par SINGLETON et
ROSS (1965) avec le réactif de Folin-Ciocalteu. La courbe d’étalonnage est effectuée par
l’acide gallique à différentes concentrations (fig. 07). La teneur en phénols totaux est
rapportée en mg équivalent acide gallique/g d’extrait de plante, sont déterminées par une
équation de type : y = a x.
Les résultats obtenus des plantes étudiées sont présentés dans le tableau V et la figure
10.
Tableau V : Teneurs de poly phénols des espèces étudiées à différents modes de
séchage
Espèces Modes de
séchage
Concentration
mg/ml
Contenu total des poly phénols
mg EAG/g
Limoniastrum
guyonianum
l'air libre 0,363 21,771
séchoir solaire 0,221 13,290
Etuve 0,621 37,267
fraîche 0,119 7,141
Retama retam l'air libre 1,047 62,806
séchoir solaire 0,527 31,640
Etuve 1,664 99,840
fraîche 0,533 31,980
Asphodelus
tenuifolius
l'air libre 0,987 59,243
séchoir solaire 0,607 36,448
Etuve 0,943 56,563
fraîche 0,343 20,557
Chapitre III : Résultats et discussion
24
Figure 10: Contenu de phénols totaux dans les espèces étudiées pour les différents modes de
séchage
Concernant L’espèce Limoniastrum guyonianum, la teneur en poly-phénols dans les
extraits des plantes séchées à l’étuve est 37,267 mg EAG/g. Cependant dans les échantillons
séchés à l'air libre, la valeur des poly-phénols est de 21,771 mg EAG/g. Pour les échantillons
séchés au séchoir solaire, la teneur enregistrée est de 13,290 mg EAG/g. La valeur la plus
faible est enregistrée dans l’extrait des plantes fraîches, il est évalué à 7,141 mg EAG/g.
Selon BOUKHEZZA, (2011), la variation des teneurs en poly-phénols en fonction de
l’espèce limoaistrum guyonanum représente des teneurs de 21,291mg Eq d’acide gallique/g
d’extrait pour l’extrait hydroalcoolique et de 15,266mg Eq acide gallique /g pour l’extrait
aqueuse.
Bien que, l’éthanol et le méthanol fussent les meilleurs solvants que d'autres en
extraient les composés phénoliques, en raison de leurs polarités et de leurs bonne solubilités
pour ces composés, les résultats ont prouvé que l'éthanol était le meilleur solvant pour extraire
les composés phénoliques, suivi du méthanol et finalement par de l’eau (MOHSEN et
AMMAR, 2009).
Chez l’espèce Retama retam, la teneur de poly-phénols la plus élevée est enregistrée
dans l’extrait des plantes séchées dans l’étuve où la valeur enregistré est de 99,840 mg EAG
/g. suivi par les échantillons séchés à l’air libre, avec la teneur 62,806 mg EAG/g. D’autre
0,000
10,000
20,000
30,000
40,000
50,000
60,000
70,000
80,000
90,000
100,000
limoniastrumguyonianum
cont
enu
de p
héno
ls to
taux
mg
EA
G/g
Chapitre III : Résultats et discussion
24
Figure 10: Contenu de phénols totaux dans les espèces étudiées pour les différents modes de
séchage
Concernant L’espèce Limoniastrum guyonianum, la teneur en poly-phénols dans les
extraits des plantes séchées à l’étuve est 37,267 mg EAG/g. Cependant dans les échantillons
séchés à l'air libre, la valeur des poly-phénols est de 21,771 mg EAG/g. Pour les échantillons
séchés au séchoir solaire, la teneur enregistrée est de 13,290 mg EAG/g. La valeur la plus
faible est enregistrée dans l’extrait des plantes fraîches, il est évalué à 7,141 mg EAG/g.
Selon BOUKHEZZA, (2011), la variation des teneurs en poly-phénols en fonction de
l’espèce limoaistrum guyonanum représente des teneurs de 21,291mg Eq d’acide gallique/g
d’extrait pour l’extrait hydroalcoolique et de 15,266mg Eq acide gallique /g pour l’extrait
aqueuse.
Bien que, l’éthanol et le méthanol fussent les meilleurs solvants que d'autres en
extraient les composés phénoliques, en raison de leurs polarités et de leurs bonne solubilités
pour ces composés, les résultats ont prouvé que l'éthanol était le meilleur solvant pour extraire
les composés phénoliques, suivi du méthanol et finalement par de l’eau (MOHSEN et
AMMAR, 2009).
Chez l’espèce Retama retam, la teneur de poly-phénols la plus élevée est enregistrée
dans l’extrait des plantes séchées dans l’étuve où la valeur enregistré est de 99,840 mg EAG
/g. suivi par les échantillons séchés à l’air libre, avec la teneur 62,806 mg EAG/g. D’autre
limoniastrumguyonianum
Retama retam Asphodelustenuifolius
Chapitre III : Résultats et discussion
24
Figure 10: Contenu de phénols totaux dans les espèces étudiées pour les différents modes de
séchage
Concernant L’espèce Limoniastrum guyonianum, la teneur en poly-phénols dans les
extraits des plantes séchées à l’étuve est 37,267 mg EAG/g. Cependant dans les échantillons
séchés à l'air libre, la valeur des poly-phénols est de 21,771 mg EAG/g. Pour les échantillons
séchés au séchoir solaire, la teneur enregistrée est de 13,290 mg EAG/g. La valeur la plus
faible est enregistrée dans l’extrait des plantes fraîches, il est évalué à 7,141 mg EAG/g.
Selon BOUKHEZZA, (2011), la variation des teneurs en poly-phénols en fonction de
l’espèce limoaistrum guyonanum représente des teneurs de 21,291mg Eq d’acide gallique/g
d’extrait pour l’extrait hydroalcoolique et de 15,266mg Eq acide gallique /g pour l’extrait
aqueuse.
Bien que, l’éthanol et le méthanol fussent les meilleurs solvants que d'autres en
extraient les composés phénoliques, en raison de leurs polarités et de leurs bonne solubilités
pour ces composés, les résultats ont prouvé que l'éthanol était le meilleur solvant pour extraire
les composés phénoliques, suivi du méthanol et finalement par de l’eau (MOHSEN et
AMMAR, 2009).
Chez l’espèce Retama retam, la teneur de poly-phénols la plus élevée est enregistrée
dans l’extrait des plantes séchées dans l’étuve où la valeur enregistré est de 99,840 mg EAG
/g. suivi par les échantillons séchés à l’air libre, avec la teneur 62,806 mg EAG/g. D’autre
l'aire libre
séchoir solaire
Etuve
fraiche
Chapitre III : Résultats et discussion
25
coté, cette teneur est évalué respectivement, dans les échantillons séchés au séchoir solaire et
les extrait des plantes fraîches 31,640 et 31,980 mg EAG/g.
L’espèce Asphodelus tenuifolius, est différent par rapport les autres espèces, puisque
dans ce cas, la valeur la plus élevée est enregistrée des phénols totaux dans les plantes séché à
l’air libre avec une valeur de 59,243mg EAG/g. en parallèle la valeur 56,563 mg EAG/g est
obtenue dans les échantillons séchés à l’étuve, pour les échantillons séchés au séchoir solaire,
on obtient 36,448 mg EAG/g. Comme dans toute les plantes fraîches étudiées, la teneur de
poly-phénols est de l’ordre de 20,557mgEAG/g, elle est la plus faible en comparaison avec les
autres extraits étudiés.
La présentation graphique n°10, montre que les plantes séchées à l’étuve présentent les
meilleures teneurs en poly-phénols. Plusieurs facteurs interviennent dans le processus de
détermination des teneurs de cette substance dans les extraits. Selon FALLEH et al., (2008),
la distribution des métabolites secondaires peut changer pendant le développement de la
plante. Ceci peut être lié aux conditions climatiques dures (la température élevée, exposition
solaire, sécheresse, salinité), qui stimulent la biosynthèse des métabolites secondaires tels que
les poly-phénols.
En générale, la teneur des poly-phénols varient qualitativement et quantitativement
d’une plante à autre, cela peut être attribué à plusieurs facteurs :
Facteurs climatiques et environnementaux : la zone géographique, sécheresse, sol,
agressions et maladies…etc. (EBRAHIMI Y. et al., 2008).
Le patrimoine génétique, la période de la récolte et le stade de développement de la
plante (MILIAUSKAS et al., 2004).
La méthode d’extraction et la méthode de quantification peuvent également influencer
l’estimation de la teneur des phénols totaux (LEE et al., 2003).
Pour obtenir le maximum de récupération des poly-phénols, le méthanol est le solvant
approprié (FALLEH et al., 2008). Selon SEIDEL (2005), l’eau et le méthanol sont deux
solvants polaires qui extraient particulièrement les flavonoïdes glycosylés et les tannins.
Tandis que les flavonoïdes aglycones sont extraits par les alcools ou les mélanges eau-alcool
(MARSTON et HOSTETTMANN, 2006).
III.4. Dosage des flavonoïdes
Le dosage des flavonoïdes a été réalisé selon la méthode d’AlCl3 en utilisant comme
standard la méthode de rutine, le tableau n° VI et la figure n° 11 présentent les
concentrations des flavonoïdes dans les extraits des plantes étudiées à différents modes de
séchage, les teneurs en flavonoïdes sont exprimées en μg EQ/mg d’extrait.
Chapitre III : Résultats et discussion
26
Une courbe d’étalonnage (figure 08) a été réalisée avec la rutine à une longueur d’onde
410 nm.
Tableau VI : Teneurs de flavonoïdes des espèces étudiées à différents modes de
séchage
Espèces Mode des séchages Concentration (mg/ml)
limoniastrum
guyonianum
L'air libre 0,051
séchoir solaire 0,035
Etuve 0,044
Fraîche 0,019
Retama retam L'air libre 0,063
séchoir solaire 0,064
Etuve 0,078
fraîche 0,042
Asphodelus
tenuifolius
l'air libre 0,158
séchoir solaire 0,063
Etuve 0,127
fraîche 0,101
Figure 11 : Tenures des flavonoïdes dans les plantes étudiées à différents modes de
séchage
0,0000,0200,0400,0600,0800,1000,1200,1400,1600,1800,200
limoniastrumguyonianum
conc
entr
atio
n m
g/m
l
Chapitre III : Résultats et discussion
26
Une courbe d’étalonnage (figure 08) a été réalisée avec la rutine à une longueur d’onde
410 nm.
Tableau VI : Teneurs de flavonoïdes des espèces étudiées à différents modes de
séchage
Espèces Mode des séchages Concentration (mg/ml)
limoniastrum
guyonianum
L'air libre 0,051
séchoir solaire 0,035
Etuve 0,044
Fraîche 0,019
Retama retam L'air libre 0,063
séchoir solaire 0,064
Etuve 0,078
fraîche 0,042
Asphodelus
tenuifolius
l'air libre 0,158
séchoir solaire 0,063
Etuve 0,127
fraîche 0,101
Figure 11 : Tenures des flavonoïdes dans les plantes étudiées à différents modes de
séchage
limoniastrumguyonianum
Retama retam Asphodelustenuifolius
Chapitre III : Résultats et discussion
26
Une courbe d’étalonnage (figure 08) a été réalisée avec la rutine à une longueur d’onde
410 nm.
Tableau VI : Teneurs de flavonoïdes des espèces étudiées à différents modes de
séchage
Espèces Mode des séchages Concentration (mg/ml)
limoniastrum
guyonianum
L'air libre 0,051
séchoir solaire 0,035
Etuve 0,044
Fraîche 0,019
Retama retam L'air libre 0,063
séchoir solaire 0,064
Etuve 0,078
fraîche 0,042
Asphodelus
tenuifolius
l'air libre 0,158
séchoir solaire 0,063
Etuve 0,127
fraîche 0,101
Figure 11 : Tenures des flavonoïdes dans les plantes étudiées à différents modes de
séchage
l'aire libre
sechoir solaire
Etuve
fraiche
Chapitre III : Résultats et discussion
27
Dans l’espèce limoniastrum guyonianum,on remarque que la concentration la plus
élevée dans les extraits qui séchés à l’air libre 0.051mg/ml. La deuxième concentration dans
l’échantillon séché dans l’étuve 0.044mg/ml. La concentration de flavonoïdes dans l’extrait
des échantillons séchés par le séchoir solaire et les plante fraîche est respectivement 0.035 et
0.019 mg/ml.
Chez Retama retam, la concentration de flavonoïdes la plus élevée est enregistrée
dans l’extrait de la plante qui séché à l’étuve 0.078 mg/ml. Et 0.064 mg/ml pour les plantes
séchées dans le séchoir solaire. Pour les échantillons séchés à l’air libre, la concentration de
flavonoïdes est 0.063mg/ml. Finalement, dans les échantillons des plantes fraîches où la
concentration de flavonoïde est 0.042 mg/ml.
Pour l’espèce Asphodelus tenuifolius, la teneur de flavonoïdes dans l’extrait de plantes
séchées à l’air libre est de 0.158 mg/ml. La concentration de cette substance enregistrée dans
les échantillons séchés dans l’étuve est de 0.127 mg/ml. Pour l’autre mode du séchage, la
concentration de flavonoïde dans les extraits des plantes fraîches est 0.101 mg/ml. Pour les
plantes séchées par le séchoir solaire, égal à 0.063 mg/ml.
Selon les résultats obtenus, on observe que le mode de séchage à l’air libre effectuée
sur les plantes étudiées est le plus conservatrice pour les tenures des flavonoïdes chez les
espèces limoniastrum guyonianum et Asphodelus tenuifolius. Par contre, l’espèce Retama
retam,, la concentration la plus importante est enregistrée dans l’extrait des plantes qui
séchées dans l’étuve.
En dehors des plantes qui s’utilisent fraîches, il est nécessaire de faire sécher très
soigneusement celles qu’on désire conserver. Il est très important que ce séchage se fasse
rapidement, afin d’éviter l’altération des plantes, leur fermentation et la perte de leurs
principes actifs (ALBITAR, 2010).
III.5. Test des alcaloïdes
Le Tableau VII présente les résultats de test de présence ou l’absence des alcaloïdes,
chez les espèces étudiées à différents modes de séchage. Pour réaliser ce test on utilise le
réactif de BOUCHARDAT. Une précipitation brun rougeâtre signifie la présence
d’alcaloïdes.
Tableau VII : Test des alcaloïdes chez les espèces étudiées
Modes de séchage limoniastrum guyonianum Retama retam Asphodelus tenuifolius
l'air libre + + +
séchoir solaire - - -
Chapitre III : Résultats et discussion
28
Etuve - + -
Fraîche - - +
+ Présence des alcaloïdes , - absence des alcaloïdes
Chez les espèces études limoniastrum guyonianum, on remarque la présence des
alcaloïdes dans les extraits séchés à l’air libre. Et l’absence les alcaloïdes dans des autres
modes de séchage.
Par ailleurs, on remarque pour l’espèce Retama retam, que les échantillons séchés à
l’air libre et à l’étuve contient des alcaloïdes, par la présence d’une précipitation brun
rougeâtre. Par contre pour les plantes séchées par le séchoir solaire et l’extrait fraiche on
remarque l’absence les alcaloïdes.
Pour l’espèce Asphodelus tenuifolius, les extraits méthanolique qui sont séchés à l’air
libre et l’extrait de plantes fraîche, sont marqué par la présence des alcaloïdes. Cependant
dans les autres modes de séchage (étuve et séchoir solaire) qui enregistrés l’absence des
alcaloïdes.
Le tableau VII, montre que chez les espèces étudiées limoniastrum guyonianum,
Retama retam et Asphodelus tenuifolius, il y’a la présence des alcaloïdes dans l’extrait de
plante qui été séché à l’air libre. Selon ALEXIS K. (2012), le tableau ci-dessous présente le
rendement des extraits d’alcaloïdes totaux dans les échantillons d’écorces d’Alstonia boonei
en fonction de mode de séchage. Le séchage naturel des écorces de l’Alstonia boonei à l’air
libre pourraient limiter les pertes des alcaloïdes, l’un de ses principes actifs. L’action de la
lumière et/ou de la chaleur aurait une influence sur la teneur en alcaloïdes totaux en particulier
et les autres groupes chimiques extraits de cette plante en général. COHEN.Y (1980).
Tableau VIII: Rendement des extraits d’alcaloïdes totaux dans les échantillons d’écorces
d’Alstonia boonei en fonction du mode de séchage.
Désignation Masse
échantillon
(g)
Masse extrait
brut (g)
Masse
alcaloïdes
totaux (g)
Rendements des
extraits d’alcaloïdes :
Rdt(%)
Echantillon
frais
1000 29,096 0,436 0,0436
Séchage au
soleil
500 15,708 0,215 0,0430
Séchage à 500 20,872 0,159 0,0318
Chapitre III : Résultats et discussion
29
40°C
Séchage à
50°C
500 14,017 0,098 0,0196
Séchage à
60°C
500 16,453 0,087 0,0174
Selon COHEN Y. (1980), les alcaloïdes existent rarement, dans la plante, à l’état
libre, le plus souvent, ils sont combinés aux acides organiques (acide acétique, citrique,
malique ….) ou aux tanins. Leur teneur est très variable. Généralement, elle est comprise
entre 1% et 2 à 3 % (du poids sec). Parfois on trouve de teneurs supérieures à 10% (écores de
quinquinas).
III.7. Test de Tanins
Les tests phytochimiques consistent à détecter les différentes familles de composés
existantes dans la partie étudiée de la plante par des réactions de précipitation ou de coloration
en utilisant des réactifs spécifiques à chaque famille de composés.
Le tableau IX présente les résultats de test biologique des tanins dans les plantes
étudiées à différents modes de séchage, par l’utilisation la réactif solution de FeCl3.
Tableau IX : Test de tanins de plantes étudiées
Espèces
Mode des
séchages
Tanins
cathéchiques
Tanins galliques ou
ellagiques.
limoniastrum
guyonianum
L'air libre - +
séchoir solaire - +
Etuve - +
Fraîche - +
Retama retam
L'air libre + -
séchoir solaire + -
Etuve + -
fraîche - +
Asphodelus tenuifolius
l'air libre + -
séchoir solaire - +
Etuve - +
fraîche - +
Chapitre III : Résultats et discussion
30
+ Présence les tanins (cathéchiques, galliques ou ellagiques)
- absence les tanins
Les résultats de test phytochimique les tanins à réaction positive en présence d'une
solution de chlorure ferrique confirmée par une coloration bleue - noire, verte ou bleue - verte
caractéristique des tanins catéchiques, galliques ou ellagiques.
Chez les espèces limoniastrum guyonianum, à différents modes de séchage, on
remarque la présence les tanins galliques dans tous les extraits étudiés.
Concernant l’espèce de Retama retam, on observe la présence des tanins
cathéchiques, dans les échantillons qui sont séchés par le séchoir solaire, l’air libre et l’étuve.
Cependant l’extrait de plante fraîche présente des tanins galliques.
Pour l’espèce Asphodelus tenuifolius, on trouve la présence les tanins galliques pour
les échantillons qui sont séchés par le séchoir solaire et à l’étuve et l’extrait de la plante
fraîche. Par contre l’extrait de la plante qui était séchée par l’air libre, on remarque la
présence les tanins cathéchiques.
Selon la structure des molécules, on a l’habitude de distinguer les tanins hydrolysables
et les tanins condensés.
Les tanins hydrolysables sont de molécules complexes qui font intervenir des liaisons
de type ester et donnent, par hydrolyse, une fraction glucidique et une fraction phénolique
constituée elle-même, soit par de l’acide gallique, soit par d’acide ellagique.
L’étude des tanins condensés est actuellement moins avancée ; cependant ils sont sans
doute plus les plus importants. Il semble définitivement démontré que ces tanins sont
constitués par la polymérisation de molécules élémentaire qui possèdent la structure générale
des flavonoïdes et dont le plus importantes sont les flavanols-3 (catéchines) et les
flavanediols-3,4(leucoanthyocyanidines) (PASCAL RIBEREAU G., 1968).
III. 8 Tests antibactériens
Les figure (12, 13) et le tableau X, les résultats montrent que l’effet des modes de
séchage sur le test antibactérien des plantes étudiées.
Tableau X : Tests antibactériens des extraits des plantes étudiées à différente mode de
séchages.
Chapitre III : Résultats et discussion
31
Espèces Mode du séchage
Zone d’inhibition de
pseudomonas aeruginosa
Zone d’inhibition de
Escherichia coli
limoniastrum guyonianum
l'aire libre - -
séchoir solaire - -
étuve - -
Fraîche - -
Retama retam
l'aire libre -
séchoir solaire 7,00 mm -
étuve 6,56 mm -
Fraîche - -
Asphodelus tenuifolius
l'aire libre - -
séchoir solaire - 6,63mm
étuve - 5,84 mm
Fraîche - -
- Absence de l’effet antibactérien
Chez l’espèce Retama retam, on enregistre une inhibition de développement des
bactéries Pseudomonas aeruginosa, elles sont très faibles mais on remarque une petite zone
circulaire autour des disques dans les extraits étudiés qui sont séchés par le séchoir solaire et
l’étuve. Mais dans la même espèce de la plante le test de bactéries Escherichia coli, aucune
action d’inhibité observée contre la bactérie dans tous les modes de séchage.
Tandis que, pour les espèces Asphodelus Tenuifolius, on note l’absence les zone
d’inhibitries les bactéries Pseudomonas aeruginosa , dans tous les modes de séchage. Par
contre sur l’autre espèce bactérie Escherichia coli, on remarque dans l’échantillon qui était
séché à l’étuve et séchoir solaire une zone d’inhibitrie de diamètre 5,84 mm, 6,63 mm
respectivement, et l’absence des zones d’ inhibities dans les extraits qui sont séchés à l’air
libre et les extraits des plants fraîches.
Mais pour l’autre espèce limoniastrum guyonianum, on remarque aucune activité
antibactérienne de l’extrait quel que soit le mode de séchage contre les bactéries étudiées
Pseudomonas aeruginosa , Escherichia coli
Il a été rapporté que les composés responsables de l'action antibactérienne semblent
vraisemblablement être les diterpénoïdes phénoliques, qui sont les composés principaux de la
fraction apolaire des extraits des plantes (FERNANDEZ-LOPEZ et al., 2005).
Chapitre III : Résultats et discussion
32
Figure 12 : l’effet antibactérien des extraits aqueux des plantesétudes à différentes mode des séchages (Escherichia coli)
Figure 13 : l’effet antibactérien des extraits aqueux des plantesd’études à différentes mode des séchages (Pseudomonas aeruginosa)
KHELIF 2014
KHELIF 2014
Chapitre III : Résultats et discussion
32
Figure 12 : l’effet antibactérien des extraits aqueux des plantesétudes à différentes mode des séchages (Escherichia coli)
Figure 13 : l’effet antibactérien des extraits aqueux des plantesd’études à différentes mode des séchages (Pseudomonas aeruginosa)
KHELIF 2014
KHELIF 2014
Chapitre III : Résultats et discussion
32
Figure 12 : l’effet antibactérien des extraits aqueux des plantesétudes à différentes mode des séchages (Escherichia coli)
Figure 13 : l’effet antibactérien des extraits aqueux des plantesd’études à différentes mode des séchages (Pseudomonas aeruginosa)
KHELIF 2014
KHELIF 2014
Conclusion
33
Conclusion
Le présent travail s'oriente sur l'étude de l’effet de quelques modes de séchage
sur les potentiellement actifs dans quelques plantes spontanées médicinales de la
région d’Ouargla.
L'intérêt porté aux plantes spontanées médicinales comme sources naturelles de
nombreux principes actifs. Ces derniers, sont synthétisés par les voies de métabolisme
secondaire, et possèdent trois catégories (les terpènes, les alcaloïdes, résine
phénoliques). Cette substances renferment des intérêts allélopathique , inhibition de la
germination et de la croissance.
Les analyses biochimiques de ces substance actives par dosage de sucres à la solution
mère de glucose 0.02%, montrent que le mode de séchage à l’étuve qui été effectué sur les
plantes étudiées est le plus conservatrice vis-à-vis les quantités des sucres chez les espèces
limoniastrum guyonianum et Retama retam avec les valeurs 0,090 et 0,92mg /l
respectivement. En parallèle, on trouve Asphodelus tenuifolius séchée au séchoir solaire
présente la valeur de sucres 0,190 mg/l.
Concernant le test biologique de sucres réducteurs, on remarque leurs présences dans
toutes les espèces étudiées à différents modes de séchage.
L’analyse de polyphénols totaux se fait par le réactif de Folin Ciocalteu, on trouve
que toutes les plantes étudiées séchées à l’étuve présentent les meilleurs teneurs en poly-
phénols, il y’a plusieurs facteurs interne et externe qui sont contribuer dans la distribution et
les teneurs de substances bio-actives (la sécheresse, le mode de séchage de plantes, les
périodes de récolte, le patrimoine génétique et les méthodes d’extraction de ces substances
«meilleurs solvants sont les éthanol , méthanol, l’eau distillée selon les études précédentes ».
En parallèle, le dosage de flavonoïdes se fait par la solution trichloride d’aluminium,
on remarque ici que les plantes qui sont séchées à l’air libre sont les plus conservatrice pour
les tenurs des flavonoïdes chez les espèces limoniastrum guyonianum et Asphodelus
tenuifolius, et dans l’étuve pour l’espèce Retama retam.
En effet, d’après les résultats obtenus on trouve que les alcaloïdes présentent dans
toutes les plantes étudiées qui sont séchée à l’air libre parce que, l’action de la lumière et de
la chaleur aurait une influence sur la teneur en alcaloïdes totaux, les alcaloïdes en général qui
sont trouvés en une faible quantité dans certaines plantes.
Conclusion
34
Les tanins sont trouvés dans toutes les plantes étudiées limoniastrum guyonianum,
Asphodelus tenuifolius et Retama retam mais en deux classes (tanins cathéchiques, tanins
galliques ou ellagiques).
L’effet antimicrobien des extraits aqueux des espèces étudiées à différents modes de
séchage est très faible, contre les bactéries Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa.
Le séchage des plantes médicinales et spontanées est très important pour éliminer la
fermentation des plantes. En résume, que le séchage permet une amélioration de la pouvoir
conservatif des produits, de faciliter leurs transports, de réduire les risques de pertes de
produits après la récolte et surtout d’élargir la commercialisation de ces produits en les
rendant disponibles toute l’année.
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Annexes
Annexe I
Annexe II
Figure 14 : Schéma descriptif du dispositif séchoir solaire indirecte
(Boulemtafes .Aet Semmar .D 1999)
Figure 15 : Présentation les principes de séchage dans l’étuve (DABEE. A.2006).
Annexes
Annexe I
Annexe II
Figure 14 : Schéma descriptif du dispositif séchoir solaire indirecte
(Boulemtafes .Aet Semmar .D 1999)
Figure 15 : Présentation les principes de séchage dans l’étuve (DABEE. A.2006).
Annexes
Annexe I
Annexe II
Figure 14 : Schéma descriptif du dispositif séchoir solaire indirecte
(Boulemtafes .Aet Semmar .D 1999)
Figure 15 : Présentation les principes de séchage dans l’étuve (DABEE. A.2006).
Annexes
Annexe III
Annexe VI Annexe V
Figure16 : Effets biologiques des poly phénols (MARTIN ETANDRIANTSITOHAINA, 2002).
Figure 17 : Résultats de teste de sucreréducteur
Figure 18 : Résultats de teste de alcaloïdes
NAAM NADJET 2014 NAAM NADJET 2014
Annexes
Annexe III
Annexe VI Annexe V
Figure16 : Effets biologiques des poly phénols (MARTIN ETANDRIANTSITOHAINA, 2002).
Figure 17 : Résultats de teste de sucreréducteur
Figure 18 : Résultats de teste de alcaloïdes
NAAM NADJET 2014 NAAM NADJET 2014
Annexes
Annexe III
Annexe VI Annexe V
Figure16 : Effets biologiques des poly phénols (MARTIN ETANDRIANTSITOHAINA, 2002).
Figure 17 : Résultats de teste de sucreréducteur
Figure 18 : Résultats de teste de alcaloïdes
NAAM NADJET 2014 NAAM NADJET 2014
Annexes
Annexe VI
Tableau XI : Courbe d’étalonnage pour les oses totaux
Réactif
/tube
T=0
(Blanc)
T=1
(20%)
T=2
(40%)
T=3
(60%)
T=4
(80%)
T=5
(100%)
Extrait
Glucose
(0.02%)
0
(0%)
0.1ml
(0.004%)
0.2 ml
(0.008%)
0.3 ml
(0.012%)
0.4 ml
(0.016%)
0.5 ml
(0.02%)
0.5 ml
échantillon
H2O (ml) 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 0 0
Phénol ml
(5%)
0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5 0.5
H2SO4
(80%)
2 ml 2 ml 2 ml 2 ml 2 ml 2 ml 2 ml
Incubation bain marie bouillant pendant 20 mn jusqu’à coloration
Laisser refroidir à température ambiante pendant 15 mn à l’abri de la
lumière
Annexe VII
Tableau XII : Courbe d’étalonnage pour les phénols totaux
Réactif/tube
T=0Blanc)
T=1 T=2 T=3 T=4 T=5 T=6 Extrait
Acidegallique10mmol
01ml0,2
mmol
1 ml0,4
mmol
1ml0,6
mmol
1 ml0,8
mmol
1 ml1mmol
1ml1,2
mmol
1mlextrait
FolinCiocalteu
5 5 5 5 5 5 5 5
carbonatede sodium(Na2 CO3)
4 4 4 4 4 4 4 4
Etude de l’effet des modes de séchage sur les caractéristiques biochimique de quelques plantesspontanées médicinales.
RésumeL’objet de ce travail est d'étudier l’impact de différents modes de séchage sur les caractéristiques
biochimiques de quelques plantes spontanées médicinales (Asphodelus tenuifolius, Retama retam,limoniastrum guyonianum). Les modes des séchages (sous l’air libre, séchoir solaire, à l’étuve (105°C)) ainsique les plantes fraiches : Les résultats obtenus pour les polyphénols chez les espèces Retama retam etlimoniastrum guyonianum, c’est le mode de séchage à l’étuve est le mieux, pour l’espèce Asphodelustenuifolius est le séchage à l’aire libre. Tandis que les concentrations de flavonoïdes chez les espèceslimoniastrum guyonianum et Asphodelus tenuifolius, le mode de séchage à l’aire libre est la meilleureméthode de séchage et l’espèce de Retama retam sèche par l’étuve. Concernant les sucres, les meilleursrésultats sont obtenus chez Asphodelus tenuifolius séché au séchoir solaire et les espèces limoniastrumguyonianum, Retama retam séché à l’étuve. En ce qui concernant le teste de sucre réducteur et les taninstoutes les résultats sont positifs pour les plants étudiée dans tous les modes de séchage. Les Alcaloïdes sontprésents dans les plantes séchés à l’aire libre. Les résultats de teste de l’activité antibactérienne sont positivedans l’extrait de Retama retam (Pseudomonas aeruginosa ) et Asphodelus tenuifolius ( Escherichia coli)séchés à l’étuve et séchoir solaire.Mots clé : Séchage, Plantes médicinales, Activités antibactérienne, Substances bioactifs, plantes fraiches.
Study of the effect of drying methods on the biochemical characteristics of some spontaneous medicinalplants
SummaryThe object of this work is to study the impact of different modes of drying on the biochemical
characteristics of some spontaneous medicinal plants (Asphodelus tenuifolius, Retama retam, Limoniastrumguyonianum). The modes of the drying (under the area free, solar dryer, in the oven (105C) as well as thefresh plants: The results obtained for the polyphenols among species Retama retam and Limoniastrumguyonianum, it is the mode of drying in the oven is the better, for the species Asphodelus tenuifolius is dryingin the free area. While the concentrations of flavonoids among Limoniastrum guyonianum and Asphodelustenuifolius, the drying method to the free area is the best method of drying. And Retama retam is drying inthe oven (105C) concerning .the sugars, the best results are obtained among Asphodelus tenuifolius dry at thesolar dryer and the drying method to the oven for Limoniastrum guyonianum and Retama retam,. concerningthe sugar reducer and the tannins tested all results are positive For all studied plants in the all modes ofdrying. The alkaloids are present in the dry plants to the area free. The results antibacterial activity arepositive in the extract of Retama retam at Pseudomonas aeruginosa and Asphodelus tenuifolius atEscherichia coli the last is dried by drying oven and solar dryer.Key words: Drying, medicinal plants, antibacterial Activities, bioactive substances, fresh plants
الملخص.
دراسة تأثیر طرق التجفیف على الخصائص البیوكمیائیة لبعض النباتات التلقائیة الطبیةالملخص
limoniastrum guyonianum(طرق التجفیف على النباتات التلقائیة الطبیة تأثیرا العمل ھو دراسةذالغرض من ھ Retama retam,Asphodelus tenuifolius ( طرق التجفیف حسب البیوكمیائیة مع بعض التحالیل ) المجفف الشمسي , ° م 105الفرن , الھواء الطلق (
والنباتات الغضة فضل وعن المجففة بالفرن كانت األRetama retamو Limoniastrum guyonianumنباتي لحیث أظھرت نتائج المعایرة البولیفینول
Asphodelusو Limoniastrum guyonianumيلطلق وبالنسبة لفلفونویدات في نباتالمجفف بالھواء اAsphodelus tenuifoliusنبات tenuifoliusدھي األفضل وعنء الطلقاالمجففة بالھوRetama retam فضل في نبات معایرة السكریات كانت األ.المجففة بالفرن
Asphodelus tenuifoliuونباتي , المجفف بالمجفف الشمسيLimoniastrum guyonianum وRetama retam المجففة بالفرنوبالنسبة األلكالویدات كانت , جابیة لكل النباتات المدروسة بمختلف طرق التجفیفإوبالنسبة الختبار السكریات المرجعة والتانین كانت النتائج
Pseudomonas)بالنسبةRetama retamفي نبات فكان ایجابیا االنشاط ضد البكتریاما, فقط موجودة في النباتات المجففة بالھواء الطلقaeruginosa )بالنسبة Asphodelus tenuifoliusونبات ( Escherichia coli) الفرن والمجفف الشمسي والمجففة عن طریق
ت الغضةاتاالنب, المواد البیوحیویة, النباتات الطبیة, النشاط ضد البكتریا,التجفیف: الكلمات الدالة