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LE BUPP FETE SES 15 ANS DOWN TOWN BOOGIE ELLE A TOUT D’UNE GRANDE ! HUMBERTO LOPES TEMOIGNE AGENDA & NEWS MAGAZINE GENEVOIS GRATUIT N°14 - SEPTEMBRE 2015 BOA LINGUA UN PLUS POUR VOTRE CV BRASIL ! MGIROD BIKINIS UN LABEL AMBITIEUX GEOS INTEGRE LE BOOGIE SQUAD FASHION EVENT MONTREUX MODA UN BACHELOR CREATIF POLYCOM ARRIVE A GENEVE DANIA GIO COLORS RECORDS

URBANITY no.14 / Septembre 2015

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Le news magazine urbain genevois.

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LE BUPPFETE SES 15 ANS

DOWN TOWNBOOGIE

ELLE A TOUT D’UNE GRANDE !

HUMBERTO LOPES TEMOIGNE

AGENDA & NEWS MAGAZINE GENEVOISGRATUITN°14 - SEPTEMBRE 2015

BOA LINGUAUN PLUS POUR VOTRE CV

BRASIL !

MGIROD BIKINIS

UN LABEL AMBITIEUX

GEOS INTEGRE LE BOOGIE SQUAD

FASHION EVENT

MONTREUX MODA

UN BACHELOR CREATIF

POLYCOM ARRIVE A

GENEVE

DANIA GIOCOLORS

RECORDS

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séjours linguistiquesBOA LINGUA GENÈVE, TÉLÉPHONE 022 716 30 30LAUSANNE, TÉLÉPHONE 021 319 90 50WWW.BOALINGUA.CH

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AU PRIX DE 2015!

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Nous voilà de retour !

Nous espérons que vous êtes prêts à attaquer cette nouvelle saison avec les meilleures dispositions possible. Pour notre part, c’est le cas ! Nous allons essayer de vous faire découvrir des acteurs de la vie genevoise et quelques entreprises dont les services vous intéresseront certainement. Nous avons interviewé des profils divers et variés pour votre plus grand plaisir et surtout votre curiosité. Nous persévérons dans notre démarche en vous proposant de fortes personnalités qui ont toutes une actualité très riche pour cette nouvelle saison. Nous avons étroitement collaboré avec toutes les personnes interviewées afin que leurs propos et idées soient les plus fidèlement rendus. Ce fut une entreprise passionnante et nous tenons à les remercier pour leur confiance.

Comme vous le constaterez, l’espace octroyé aux interviews est beaucoup plus important ce qui permet à chaque in-tervenant de s’exprimer en toute liberté. Et c’est dans cette démarche nous avons donné la parole à Humberto Lopes, responsable de l’équipe BUPP Rhône-Aïre. Cette interview revêt une importance particulière à nos yeux, car elle traite de sujets souvent méconnus comme la rupture profession-nelle et la place des jeunes dans notre société. Nous sommes heureux de pouvoir offrir une visibilité conséquente à une structure qui accompagne les jeunes. Nous en profitons pour rendre hommage à tous les travailleurs sociaux Hors-Murs.

Bonne lecture.

Serge M. SAMBA Responsable d’édition

IMPRESSUM

contactURBANITYC/o BOXISRue Adrien Wyss 1CH - 1227 Les Acacias + 41 79 674 53 [email protected]

UrbanitySwiss

responsable d’edition & redacteur en chef Serge M. Samba

redactionLaurence SallazSerge M. Samba GraphismeAVD Studio publiciteRaphaël Van Doornik

04 / En couverture

08 / Polycom arrive à Genève !

10 / Dania Giò Elle a tout d’une grande !

12 / Boa Lingua Le spécialiste des séjours linguistiques

Éditorial SommaireURBANITY N°14Septembre 2015

14 / MGirod Bikinis La marque brésilienne qui monte !

16 / Color Records Un label genevois original et ambitieux

18 / Downtown Boogie Geos intègre le Boogie squad

22 / Le BUPP fête ses 15 ans ! Humberto Lopes partage avec nous ses souvenirs et analyses

3URBANITY - SEPTEMBRE 2015

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO...

La thématique du numéro d’octobre portera sur le sport et le bien-être.

Entretenir son corps et son esprit est très important particulièrement lorsque l’on vit dans une ville comme Genève où le stress, la malbouffe et la prise de point vous guettent...

URBANITY livrera des conseils de spécialistes, des témoignages et quelques astuces.

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en couverture

Modèle : Dania Gio Photographe : Adriano Truscello Studio : STUDIO 420

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ACTU

En soirée, le Fashion Show a attiré environ 300 personnes qui sont venues assister au défilé et découvrir les stands des artistes suisses qui présentaient leur travail. Un tirage au sort effectué par le créateur Esseiva Jewels a permis à un specta-teur de gagner un collier avec un diamant.

Le Styliste montreusien, Giovanni Lo Presti, de retour en Suisse après une tournée internationale, nous a fait l’honneur de présenter sa nouvelle collection, Lost Empires, qui a déjà obtenu un gros succès à l’étranger, en ouvrant lui-même le bal de cette première édition. Ses créations, qui seront en vente dès cet été dans les boutiques de la griffe Ausoni, ont déjà enthousiasmé les femmes du monde entier.

A suivi la présentation d’une collection de la marque La Fée Maraboutée. Le styliste Devayant était présent pour sa collec-tion polo homme. Les chanteuses Donna Lewis, Dania Gió et Mélanie René nous ont charmés dans l’expression de leur art respectif.

Il ne fait aucun doute qu’un rendez-vous incontournable de la mode et de l’art suisse est né ce jour-là à Montreux; et ce fut la première édition de ce qui sera dorénavant la nouvelle desti-nation annuelle où les passionnés de mode, de la musique et les artistes suisses se donneront rendez-vous !

LAURENCE SALLAZ + d’info : www.montreuxmoda.com

Montreux Moda le nouveau rendez-vous de la mode en SuisseLe 16 juillet 2015, nous avons été accueillis par le Casino Barrière à Montreux. Une multitude de personnalités sont venues assister à cette avant-première unique en Suisse.

Le cursus Polycom, formation de référence préparant sur 3 ans au Bachelor en marketing, communication et relations publiques, sera dispensé sur un campus partagé avec celui d’IPAC Design Genève, situé à deux pas de la Gare Cornavin, au Grand Pré 58. L’organisation de nombreux workshops communs entre les deux écoles permettra un échange évi-dent et constant entre les élèves aussi bien lausannois que genevois avec leurs collègues de l’école IPAC Design Genève.

En initiant le développement d’une offre unique tant à Lau-sanne qu’à Genève, le groupe SAWI renforce tout naturel-lement sa présence en Suisse romande. En proposant une formation Polycom revisitée et très complète, permettant aux étudiants d’acquérir toutes les armes nécessaires pour affronter un marché du travail de plus en plus exigeant, à la recherche de profils toujours plus polyvalents. GROUPE SAWI/POLYCOM + d’info : www.sawi.com www.polycom-geneve.ch www.ipac-design.ch

SAWI, POLYCOM, IPAC DESIGN Le Groupe SAWI Suisse romande lance des

septembre 2015 un cursus Polycom a GeneveAprès l’annonce de son partenariat avec l’école IPAC Design Genève, le groupe SAWI lance dès septembre 2015 un deuxième cours Polycom en Suisse romande. Un pro-gramme très complet et novateur alliant les métiers de la communication traditionnelle à ceux du design est lancé en parallèle à Lausanne et à Genève.

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Pourquoi avoir décidé de vous implanter à Genève?Polycom est une émana-tion du groupe SAWI, qui est déjà actif sur Genève depuis longtemps; en tant que formation de référence en matière de marketing, communication et relations publiques, il était temps que nous puissions la proposer sur la place de Genève également, puisque c’est tout de même la 1ère ville de Suisse romande! Estimez-vous être en mesure de compléter une offre déjà fournie sur le marché genevois? Le nouveau programme de Polycom, de par son posi-tionnement alliant les di-mensions à la fois culturelle et stratégique, de savoir-faire et de savoir-être, est unique en son genre; nous travaillons à expliquer au marché les spécificités de

Polycom et nous sommes confiants que Polycom se fera sa place sur ce marché également. Vous arrivez à Genève dans le cadre d’un parte-nariat avec IPAC Design, en quoi consiste-t-il? Comme souvent dans les projets entrepreneuriaux, il s’agit avant tout d’une ren-contre entre deux équipes très compétentes, très mo-tivées et qui se sont décou-vert une complémentarité mutuelle évidente. IPAC Design Genève s’appuie sur son expertise reconnue en matière de graphisme, pro-duction médias et créativi-té, Polycom vient apporter la dimension de conseil, la

Polycom arrive a Geneve ! Après l’annonce de son partenariat avec l’école IPAC Design Genève, le groupe SAWI lance dès septembre 2015 un deuxième cours Polycom en Suisse romande. Un programme très complet et novateur alliant les métiers de la communication traditionnelle à ceux du design est lancé en parallèle à Lausanne et à Genève. Jean-Christophe Francet nous présente l’école qu’il dirige avec passion.

planification stratégique et la gestion de projet. C’est un « match » parfait qui nous permet d’offrir à tous nos étudiants une valeur ajoutée immense dans des domaines interdisciplinaires et indissociables, à savoir le conseil et la créativité en matière de communication. Quelle est la philosophie de Polycom? Dans ces domaines en évolution rapide que sont la communication et le marketing contemporains, révolutionnés par les techniques numériques, nous cherchons avant tout à augmenter les compé-tences de nos élèves à tous les niveaux, afin de

les rendre aptes à devenir les entrepreneurs de leur propre projet, que celui-ci soit de poursuivre leurs études vers un master, travailler pour une multina-tionale, lancer leur start-up ou reprendre l’entreprise familiale.

Est-ce que les diplômés de votre école seront réellement armés pour la vie active? Oui, c’est précisément notre objectif, former des profes-sionnels immédiatement « employables » dès la fin de leur formation. Pour atteindre cet objectif, nos élèves expérimentent toute une série de mesures: bilan de compétences, techniques

EDUCATION

“notre objectif, former des professionnels immediatement

employables des la fin de leur formation”

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de présentation, coaching CV et recherche de stages, « relooking », communica-tion interpersonnelle, initia-tion au jargon de la branche dans les différentes langues nationales, etc. Tout ceci dans l’encadrement de coaches et de profession-nels de la branche. Qu’apprend-on concrète-ment à Polycom? Quel est le programme d’étude? Le programme d’étude, validé par notre comité pédagogique, couvre toutes les stratégies et méthodes les plus actuelles des disci-plines du marketing: nous les déclinons en différentes thématiques: marketing & entreprise, communica-tion & relations publiques, médias & social, innovation & transformation digitale. Vous donner tous les dé-tails du programme serait beaucoup trop long dans cette interview!

Quelles sont vos mé-thodes d’enseignement? Nous procédons en trois

formats d’enseignements distincts : « Learn-Do-Share » (apprendre-faire-partager); le « Learn » couvre l’apprentissage de la théorie, dispensé par des professionnels de la branche. Des cours clas-siques en somme, im-portants pour se préparer pour les brevets fédéraux notamment. Le « Do » englobe toutes les activités pratiques, telles que les workshops, les chantiers ou les stages. Enfin, le « Share » vise à l’échange d’expérience et au réseau-tage, il s’agit par exemple de journées thématiques sur un sujet particulier ou encore de participation à différents événements ou concours.

Les stages en entreprise font-ils partie intégrante du cursus? Bien sûr. Non seulement deux stages en entreprise de 4 à 5 mois chacun, en Suisse ou à l’étranger, mais également la participa-tion à des chantiers sur

des problématiques réelles d’entreprise. Par exemple nous avons au mois de juin fait travailler nos élèves, ac-compagnés de coaches, sur des problématiques mar-keting et communication pour la Loterie Romande, la chaîne Canal+ Suisse ou encore les taxis Uber. C’était passionnant, aussi bien pour les élèves que pour ces an-nonceurs expérimentés. Quelle est votre politique quant à l’environnement des élèves et les outils mis à leur disposition? Il est primordial que nos élèves soient dûment équi-pés, notamment au niveau informatique, afin que la formation puisse se dérouler de manière efficace; ainsi, chaque étudiant reçoit la première semaine de rentrée un MacBook Pro, neuf, équipé de la suite Office et des logiciels graphiques les plus usuels. Par ail-leurs, nous dispensons les cours sur différents sites, à Genève comme à Lausanne, dans des locaux à 5 minutes

de la gare centrale, ce qui est très pratique et confortable. www.boalingua.ch Quelles sont les condi-tions d’inscription? Être titulaire d’une maturité fédérale (ou plus), d’une maturité professionnelle, d’un baccalauréat ou d’une équivalence, avoir participé à une séance d’information sur l’école (en groupe ou en séance individuelle) et avoir réussi le test d’entrée, qui permet de vérifier que les candidats sont bien faits pour embrasser un métier de l’industrie de la commu-nication. Est-ce qu’il reste encore des places ? Ou doit-on attendre l’année pro-chaine? Oui, il reste encore quelques places pour cette première volée genevoise, qui démar-rera le 22 septembre ! Avis aux plus motivés !

+ d’info : Tél. +41 21 343 40 62 [email protected] www.polycom-geneve.ch

jean-christophe francet,

directeur de polycom

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“Oui, il reste encore quelques places pour cette premiere volee genevoise, qui demarrera le 22 septembre! Avis

aux plus motives!”

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Dania Giò est une artiste née à Genève. Elle se passionne très jeune pour la musique et en particulier pour la gui-tare. Elle donne son premier concert à l’âge de 7 ans à Genève.

En 2002, elle gagne un concours de chant sur NRJ Léman et en 2004 elle est sélectionnée par Phil Collins pour intégrer la Fondation Little Dream. Ceci lui permet de faire la première partie de Phil Collins deux soirs de suite au Stade de Düssel-dorf, devant plus de 70 000 personnes. Elle devient la voix du générique de la série Totally Spies. En 2010, elle est choisie pour interpréter le titre principal de la série Tara Duncan. Elle fait de

“Sortcelière” un tube, en col-laboration avec M6, Moon-scoop et Universal Paris.

En 2011, elle décide de se lancer dans la réalisation d’un premier album et col-labore avec Ivyrise sur le single “Line up the stars”. Et enchaîne avec un premier single “S’il nous plaît”, qui fera partie de son premier album Face à Face qui sort en novembre 2013.

En 2014, elle participe à l’émission Les Anges de la Télé-Réalité Saison 6

Dania GIo Elle a tout d’une grande ! Cette genevoise aux talents multiples se donne un nouveau défi : participer à la nouvelle série TV The Bank. Nous avons souhaité découvrir cette jeune femme qui à n’en pas douter fera une très belle carrière.

sur NRJ12, en tant qu’ange anonyme. Elle la fait con-naître d’un plus large public et lui ouvre des portes. Elle enregistre également son tout nouveau titre “If you don’t love me now” qui rem-porte tout de suite un franc succès.

Qu’est-ce que tu aimes de Genève ? La diversité des nationalités. La beauté des lieux. Beaucoup d’endroits ont marqué mon histoire. Je me sens donc attachée émotionnellement à cette ville.

Quelle est ton actualité ? Je travaille sur de nouvelles chansons. Et prochaine-ment une nouvelle série TV The Bank où j’interpréterai le rôle de Zaïda Alfarden, capitaine de l’équipe du Qatar. En résumé, The Bank suivra l’histoire d’un joueur de football qui rejoint le club le plus faible après avoir été exilé de son équipe nationale. Ce dernier devra tout faire pour que son équipe remporte la coupe du Monde 2022. Au passage, je devrait égale-ment être aux côtés de

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“Dans la nouvelle serie TV The Bank, j’interpreterai le role de Zaida Alfarden, capitaine de l’equipe du Qatar”

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Gary Dourdan, ex-acteur de la série à succès Les Ex-perts (TF1), Audrey Fleurot, Radivoje et Bukvic. Ton rêve ? Vivre sur une magnifique île et me dé-placer avec un nouvel engin de téléportation efficace et fiable. Ça c’est cool! Tes astuces de beauté ? Je suis fan inconditionnelle de Lush pour les produits de beauté et de Bare miner-als pour le teint. Ça n’abime pas la peau et c’est rempli de minéraux. Je préfère les cosmétiques naturels, non chimiques et surtout non testés sur les animaux. D’ailleurs, je prépare pas mal de mes produits à la maison, notamment le gommage corporel simple-ment à partir d’huile d’olive et de sucre. Pour la santé de la peau et des organes, je bois une tasse d’eau chaude avec un demi-citron pressé à jeun. (Conseil en médecine ayurvédique)

Comment définis-tu ton style vestimentaire et pourquoi ? All styles. Je varie comme un caméléon.

Et l’artiste qui t’inspire ou t’a inspiré ? Michael Jackson, forcément. Ça a toujours été mon modèle. Ensuite Prince et Muse par la suite.

La guitare : depuis quand as-tu cette passion et comment est-elle venue ? Joues-tu d’un autre instrument ? On ne choisit pas la passion, c’est elle qui nous choisit. Et ça a commencé dès que j’ai eu assez de force dans les mains pour tenir une

guitare, à 6-7 ans.

Peux-tu nous indiquer quelques endroits que vous affectionnez particulière-ment à Genève ? J’adore Carouge pour le côté animé. C’est un quart-ier qui a gardé son “vieux” charme atypique. J’aime me promener en ville à Bel-Air et le long du lac. C’est vrai-ment très beau quand le soleil est au rendez-vous et pendant les nuits d’été. J’adore aller à l’American Dinner, c’est un décor améri-cain des années sixties et ils font d’excellents milk shake :)

Nous savons que tu es ge-nevoise. Dans quel quarti-er avez-vous grandi ? Dans le quartier des Pâquis ! C’est là où j’ai commencé à prendre mes cours de guitare, à La Traverse.

Quelle est votre relation avec le public genevois ? Et en Suisse en général ? Ma relation est la même ici et ailleurs. J’aime mon pub-lic, peu importe son identité et sa provenance.

Un nombre impression-nant de personnes vous suivent sur votre page. Selon vous, à quoi cela est-il dû ? On ne va pas se mentir, j’avais à peu près 5000 fans au début. C’est seulement après l’émission Les Anges 6 que j’ai eu une visibilité plus grande. Mais la notoriété m’importe peu. Je suis là pour mon art et pour le servir, pas pour me servir de lui.

Comment avez-vous été sélectionnée pour le tour-nage de la série The Bank ? Le casteur m’a repérée et m’a tout simplement fait

passer le casting. Je suis très heureuse du person-nage qu’il m’a attribué. Zaïda Afarden est une femme de caractère, je dois dire que ça me correspond bien !

Est-ce que tu te prépares d’une manière particu-lière pour le prochain tournage ? Physiquement ? Au niveau de votre jeu d’actrice ? Pour l’instant, je me prépare physique-ment parce qu’il va falloir courir. Je dois aussi me muscler davantage. Et pour la performance d’actrice, je suis heureuse de savoir que mon premier prof de théâtre est un grand comédien. Nicolas HAUT a accepté de me coacher dans ce tout premier rôle. J’ai une grande

estime pour lui et c’est un honneur de l’avoir à mes côtés pour la série. + d

Ressens-tu de la pression avant le tournage ? Pas du tout. Je suis bien entou-rée et j’ai rêvé de ce moment depuis mes 7 ans. Je don-nerais 200 % de ce que j’ai.

Le mot de la fin pour les lecteurs genevois ? Merci au magazine Urbanity et aux lecteurs. On se retrouve sur les réseaux sociaux pour d’autres news. Je vous embrasse.

LAURENCE SALLAZ + d’info : www.daniagio.com

“Je suis bien entouree et j’ai reve de ce moment depuis mes 7 ans. Je donnerais 200 % de ce que j’ai.”

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Dans le domaine des formations linguistiques, quelle est la spécialité de Boa Lingua plus précisé-ment ?Tous nos séjours lin-guistiques ont lieu à l’étranger au sein d’écoles de langue partenaires de grande qualité et renom-mée. Les langues les plus demandées sont l’anglais, l’allemand et l’espagnol mais il est également possi-ble d’apprendre des langues plus exotiques comme le chinois, le japonais ou le russe par exemple. Nous collaborons avec environ 300 écoles dans 30 pays aux quatre coins du monde.

Notre spécialité : un produit clé en main. Sur la base d’un entretien-conseil à notre agence ou par télé-phone, le client sera orienté sur une destination, une

école et un cours spécifique en fonction de ses besoins et ses envies. Ensuite, nous nous chargeons d’organiser la totalité du séjour, à savoir la réservation du cours, de l’hébergement, du voyage et du transfert à l’arrivée si le client le désire.

L’avantage principal est que le client n’a pas de souci à se faire au niveau de l’organisation de son séjour. Nous nous en chargeons de A à Z. On peut penser que les séjours linguistiques sont hors de prix. Est-ce que l’apprentissage des langues en immersion à

BOA LINGUA Le specialiste des sejours linguistiquesEt si vous parliez comme un véritable habitant ? Rêvez-vous de maîtriser une langue étrangère aussi bien que les habitants du pays ? Passez une année linguistique à l’étranger, suivez un cours de langue de longue durée ou optez pour le programme demi-pair, et faites de votre rêve une réalité. Jérôme Berset, directeur de la succursale de Geneve, réponds à nos questions.

l’étranger est réservé à une élite ? Pas du tout. C’est vrai que le séjour linguistique a un certain prix. Mais tout dépend du nombre de cours que l’on désire suivre, du pays et de la ville dans laquelle on part, et égale-ment du logement qui peut avoir un fort impact sur le prix final. Un loge-ment en famille d’accueil avec demi-pension est en général la solution la plus économique mais si le client le désire, il est également possible de loger dans une résidence d’étudiants ou en appartement partagé. De plus, grâce à la force du franc suisse, il est très

avantageux de faire un séjour linguistique actuel-lement car nous appliquons les prix d’origine de nos écoles partenaires convertis en CHF au taux de change du jour de la facturation du séjour. Votre entreprise insiste sur l’expérience person-nelle de son personnel. Quelle est la vôtre ? Personnellement, avant de travailler pour Boa Lingua j’ai fait des séjours linguis-tiques en Australie durant 9 mois, à Berlin et également en Amérique centrale. Au niveau de nos écoles parte-naires, j’en ai visité un bon nombre, spécialement en

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“un sejour en immersion a l’etranger est la meilleure facon d’apprendre une langue”

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Angleterre et en Allemagne. Combien de langues parlez-vous ? Je parle couramment 2 langues : le français et l’anglais. J’ai aussi de très bonnes bases en allemand et des notions d’espagnol.

Boa Lingua est-elle bien implantée en Suisse ? L’entreprise est Suisse et a 25 ans d’histoire. Elle fait partie des pionniers du sé-jour linguistique en Suisse. 8 filiales sont établies en Suisse allemande et 2 en Romandie, à Lausanne et à Genève.Notre agence du bout du lac existe mainten-ant depuis presque 3 ans.

Est-ce qu’en 3 ans d’existence vous avez senti une demande plus appuyée sur un produit plutôt qu’un autre ? En anglais, les cours Cam-bridge pour passer le First ou l’Advanced sont très demandés parce que ce sont des diplômes bien recon-nus par les employeurs en Suisse. Au niveau des destinations, tout dépend des saisons et de la durée du séjour. Ceux qui ont des projets de partir plus-ieurs mois, par exemple en automne-hiver, iront plutôt en Australie pour profiter de l’été là-bas, alors que les gens qui partiront quelques semaines en été resteront de préférence en Europe comme en Angleterre ou à Malte s’ils recherchent le soleil. De quelle manière vous positionnez-vous sur le marché du séjour linguis-tique pour vous différen-cier de la concurrence vis-à-vis de la clientèle genevoise ? C’est vrai que le marché du séjour linguistique est

très concurrentiel. Nos principaux atouts sont la qualité des écoles parte-naires que nous proposons, l’expérience du terrain de nos conseillers et la grande qualité de nos services. Nous avons également la politique du conseiller unique. C’est à dire que le conseiller Boa Lingua reste à disposition de son client pour toute question avant son départ, mais également une fois sur place, ce qui est très apprécié et rassur-ant pour nos clients. Boa lingua a d’ailleurs gagné à 5 reprises le prix de la meilleure agence de séjours linguistiques d’Europe. Nous avons également développé notre propre application de voyage sur smartphone BoaGuide et disposons d’une helpline 7j/7 – 24h/24. Ainsi, nous sommes toujours atteign-ables à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit en cas de problème si nos agences sont fermées. Vous ne trouverez pas ces services chez nos concur-rents. Comme vous l’aurez compris, nous portons une attention particulière à la qualité de nos services. Au-delà de ce que vous dites vous-même, quels sont les indicateurs de qualité de vos services ? Notre système de feedback des clients nous donne une vision détaillée et précise de tous les éléments négatifs et positifs des écoles et des logements proposés. Ceci nous permet d’améliorer constamment la qualité de nos services. De plus, la majorité de nos clients vien-nent sur recommandation d’anciens. C’est, à mon avis, le plus grand indicateur de qualité : les gens nous recommandent auprès de leurs amis car il ont passé

un excellent séjour linguis-tique et vécu une expérience de vie inoubliable grâce à Boa Lingua.

Comme pour tous les voyages, les paiements se font à l’avance. Comment rassurez-vous vos clients ? Le paiement est en effet effectué avant le départ. Mais le client n’a aucun souci à se faire car Boa Lingua est membres du Fonds de Garantie de Voyage de la branche suisse du voyage. Grâce à cela, les sommes versées sont assurées et le client ne prend aucun risque.

Est-ce que les voyages se passent toujours sans accros ? La majorité des séjours linguistiques se dérou-lent parfaitement bien. Si malheureusement quelque chose devait mal se passer ou pas comme prévu par le client, nous sommes toujours à disposition pour arranger les choses. Nous entretenons d’excellentes relations commerciales avec nos écoles partenaires et les problèmes sont vites réso-lus quand nous intervenons auprès d’elles.

Un dernier mot pour le lecteur ? A tous ceux qui hésitent à franchir le pas de vivre

l’expérience d’un séjour à l’étranger, sachez qu’il s’agit d’une aventure inoubliable et pour beaucoup des meil-leures semaines, mois de leur vie. De plus, un séjour en immersion à l’étranger est la meilleure façon d’apprendre une langue. Il faut donc également le voir comme un investissement pour son futur et sa carrière professionnelle.

Pour ceux qui n’ont plus 20 ans et pensent qu’il est trop tard ou sont trop vieux pour un séjour linguistique, sachez que nous avons des écoles partenaires pour tous les âges et qu’il n’y a pas d’âge pour améliorer ses compétences linguistiques, spécialement dans le monde professionnel d’aujourd’hui où parler plusieurs langues est un grand avantage.

Les séjours linguistiques sont une expérience extraordinaire non seule-ment quand on a 20 ans ou moins, mais aussi à 30 ou 50 ans.

Alors n’hésitez plus et prenez contact avec nous pour parler de votre pro-jet. Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller et d’organiser votre séjour linguistique ! + d’info : www.boalingua.ch

“un investissement pour son futur et sa carriere professionnelle”

jerome berset,

directeur de la succursale de geneve

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FASHION

Comment t’es-tu retrou-vée à Genève ? Je suis née sur l’île de Florianópolis au sud du Brésil. À 19 ans, j’ai eu envie d’aventure et j’ai quitté ma famille pour voyager pour un séjour linguistique.L’Australie était ma pre-mière destination. Comme si cette beauté tropicale ne suffisait pas, j’y ai aussi rencontré l’homme de ma vie. Mais tout n’était pas si simple, car il ne venait ni du Brésil, ni d’Australie, mais de Suisse. Il a donc fallu faire un choix. Pour suivre mon amour, je me suis exilée au pays des montagnes, de la fondue et du ski.

Quels sont les points forts de vos bikinis ? et pourquoi ont -ils tant de succès ? Nous adaptons les modèles « brazilian bikini » au style européen tout en gardant

l’originalité des plages brésiliennes spécialement celle de Praya de Sanchos (Fernando de Noronha). Au-delà de leur beauté au niveau esthétique, ces modèles sont exclusifs, car nous fabriquons unique-ment 10 pièces par modèle. Je crée des modèles sen-suels qui mettent en valeur les formes des femmes. J’essaie de faire en sorte que mes clientes se sentent belles et à l’aise à la plage dans des tissus de qualité. Et je précise que tous les matériaux, tissus et acces-soires sont fabriqués et confectionnés au Brésil. Pourquoi avoir choisi de te lancer dans le com-merce de maillots de bain ? C’est toute une histoire ! Après avoir travaillé dans la comptabilité pendant 4 ans, j’ai constaté que ce n’était pas mon domaine.

Mgirod Bikinis La marque bresilienne qui monte MGirod bikinis a été créé en 2012 par la styliste brésilienne Mariá Girod. Son but est de faire connaitre toute la richesse et la diversité du style brésilien en s’adaptant aux tendances mondiales. Nos produits sont de fabrication artisanale brésilienne, dessinés par Mariá Girod et confectionnés par des couturières de haut niveau, à Florianópolis (sud du Brésil).

J’avais toujours la nostalgie de la mer, de la plage, de la convivialité et de la fête. De plus, avec mes copines brésiliennes nous avions convenu que chaque fois que je me rendais au pays, je devais repartir avec un maillot de bain. En Suisse, je n’avais pas trouvé des maillots avec un bonnet qui mettent les seins en valeur. J’ai donc suivi en 2010 un cours de stylisme, mode, coupe et couture au Bré-sil. C’est à la suite de cette formation que j’ai lancé ma marque « MGirod bikinis » en 2012. Mais à la base, c’est une marque brésilienne. Au Brésil, au niveau industriel, il y a donc la possibilité de faire abso-

lument tout ? Effectivement, pas de problème. La qualité des tissus made in Brazil est au top. Je pense aussi que seuls les Brésiliens peuvent assurer pour la confection des maillots de bain. C’est culturel ! Je tiens à ce que mes maillots de bain soient brésiliens. Aujourd’hui, comment ton entreprise est-elle structurée? J’ai une associée au Brésil, ma sœur, Lys Texeira. Toute la production est faite là-bas. Elle est 100% made in Brazil : les tissus, les lignes et les couturières. Pour ma part, je prends en charge le design. Mes dessins sont

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“Toute la production est faite la-bas. Elle est 100% made in Brazil: les tissus,

les lignes et les couturieres. Pour ma part, je prends en charge le design”

“Nous adaptons les modeles brazilian bikini au style europeen tout en gardant l’originalite des plages bresiliennes”.

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envoyés chez ma modéliste au Brésil. Elle les transforme en réalité, après quoi nous cherchons les tis-sus. Depuis cette année, nous créons nos propres tissus. C’est notre originalité !

À Bernex, j’ai un showroom, ouvert sur rendez-vous du lundi au samedi. J’organise également des ventes à domicile chez les clientes ou des petites soirées bikinis.

Quel est l’enjeu principal de ton business ? J’ai remarqué que les femmes en Suisse ne sont pas à l’aise avec leur corps. Il y a souvent un problème, soit c’est le haut, soit c’est le bas. Il faut toujours trouver une petite astuce pour contenter mes clientes : je leur montre des maillots adaptés à leur corps et je leur fais voir d’une autre façon leur corps. Mes maillots de bain mettent 100% en valeur leur corps.

Tes produits répondent-ils aux at-tentes de précision et de qualité de tes clients ? Oui, je mets tout en oeuvre pour fidéliser ma clientèle tant au niveau de l’organisation, que de la respon-sabilité envers mes clients. Je suis également attentive à tous les détails. Mes produits sont 100 % bien conçus.

Tu as réussi à satisfaire ta clientèle

suisse ? Oui, je le crois. J’ai acquis de l’expérience en 3 ans. Aujourd’hui, je suis capable de déterminer quel est le bon tissu pour mes maillots de bain. On travaille donc avec le type de tissu «amini », particulièrement durable, qui est un tissu super et d’une grande résistance. On en a fait l’expérience. Nous fabriquerons nos propres tissus à partir de 2016.

Bien que tu vendes tes maillots de bain à Genève en période estivale, comment t’organises-tu pour toutes tes ventes dans l’année ? Durant l’été, je vends aux personnes phy-siques. Depuis cette annnée, en hiver, je vise le marché des spas. Les Bains de Gruyère, notre premier client, exposent nos maillots de bain à partir de ce mois.

Est-ce que les prix sont accessibles ? Les prix des maillots varient entre CHF 30.- et CHF 45.- la pièce. Vous avez libre choix pour monter votre maillot de bain, nous vendons les pièces séparément. +

Quelle est ton ambition ? Mon ambition est que ce concept soit reconnu dans le monde entier, que les femmes considèrent MGIROD bikinis comme une marque qui les met en valeur, qui les rendes attirantes et dégage quelque chose de positif.

Qu’est-ce qui t’a permis de réussir ? Ma façon de vendre avec amour. Ma passion pour la mode et spécialement la mode « playa ». Je suis née dans une île, ce qui fait que j’ai toujours été entourée d’eau de mer, de sable et de soleil, ce que je n’ai pas ici…

+ d’info : www.mgirodbikinis.com

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“Les prix des maillots

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Parle-nous de toi...Je suis producteur de musique et DJ. Avec mon associé M. Lacroix, j’ai fondé Colors Ent., une société de production. Nous sommes actifs dans le domaine de l’« édition » sous l’appellation « Colors Publishing ». Nous avons également créé le label « Colors Records » par le biais duquel nous dével-oppons un encadrement artistique. Thibault, comment as-tu créé Colors Ent. ? Depuis ma petite enfance, je porte un intérêt particu-lier à la musique. Au début des années 90 et avec la découverte de la culture hip hop, j’ai voulu m’impliquer davantage. Mon objectif était de maîtriser l’art du

djaying à base de scratch et de pass pass. Très vite, j’ai collaboré avec dif-férents groupes de rap de mon quartier Onex Lancy. Mes débuts ont eu lieu en maison de quartier; j’ai créé ensuite mon propre home studio pour arriver à la naissance du Label en 2009. Peux-tu nous expliquer la structure de fonc-tionnement du label ? En résumé, M. Lacroix gère la réalisation des oeuvres et le bon fonctionnement du studio. Je m’occupe de l’administration et des con-

Colors Records Un label genevois original et ambitieuxThibault Eigenmann, cofondateur du label Colors Records, participe au mouvement impliquant une nouvelle vague d’artistes portés par les influences Soul, R&B et Hip Hop. Dans les locaux de Colors Records on ne copie pas, on crée, on «sublime » la musique.

tacts avec le milieu profes-sionnel. Nous partageons la direction artistique du label.

Quelle est la philosophie du label « Colors Records » ? Respecter et développer l’intégrité artistique. Être irréprochable dans nos engagements. Accompa-gner de la manière la plus rationnelle et profession-nelle possible nos artistes. Ne jamais cesser d’apprendre, se renouveler et garder un esprit fun. Comment qualifies-tu la musique de « Colors Records » ?

Difficile de définir la mu-sique… Je dirais que nos influences sont plutôt Rap, Soul, Funk, Electro et Jazz.

Vous pourriez vous occu-per d’artistes rock ? Le savoir-faire que nous mettons en place devrait nous permettre de produire tout style de musique. Si le projet nous plaît et qu’il nous paraît viable, le genre musical ne constituera pas une barrière.

Est-ce que vous êtes soutenus par une institu-tion publique ? Nous ne recherchons pas

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“Je dirais que nos influences sont plutot Rap, Soul, Funk, Electro et Jazz. Le savoir-faire que nous mettons en place devrait nous permettre de produire tout style de musique”

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à être subventionnés. Le travail que nous accom-plissons avec nos artistes et les oeuvres que nous produisons devraient nous permettre de nous auto-financer. Comment envisager le développement de votre label ? Notre ambition est d’être un label européen connu et respecté. Il nous faut élargir notre réseau, trouver des collaborateurs dignes de confiance, partager des licences d’exploitation, développer la program-mation de nos oeuvres en radio, trouver plus de dates de concert à l’étranger pour nos artistes. Notre première étape était de maîtriser un processus et une identité de production. Il est main-tenant nécessaire d’être performants dans la diffu-sion de nos chansons et la promotion de nos artistes.

Est-ce que tu peux nous donner le nom de tous les artistes signés chez

« Colors Records » ? The SugaZz, CaramelBrown, Makala, Classic Luvanga, Pink Flamingo, Rico tha Kid, Mr.Lacroix, Shaka, BraccoBrax, Basengo, Williman.

Quelle est la fréquence de vos activités sur la scène genevoise ? Nous devons proposer une quinzaine de lives (sous différentes formations) avec nos artistes par année. Il y a aussi les soirées que j’anime en tant que dj (Dj Nevahdie) avec mon partenaire Kay Rubenz souvent au Chat noir ou au Silencio. Que penses-tu de la scène musicale genevoise ?

Tout d’abord, j’aimerais qu’elle se développe, qu’elle fasse la une des médias, que le respect pour la pop, le rock, la techno ou le rap soit le même chez les journalistes. J’aimerais plus

de musique dans les rues, plus de son genevois dans les clubs, plus d’artistes sur Léman Bleu, One FM, Yes FM, etc. J’aimerais que les albums rentrent dans les chartes suisses grâce au pouvoir d’achat des Ge-nevois. J’aimerais que les conseillères d’orientation approuvent le choix des jeunes lorsqu’ils veulent faire leur carrière dans la musique. J’aimerais plus de labels, plus de studios, plus

de rock stars ! Voilà : après ça, je pourrais peut-être te donner mon avis sur la scène musicale genevoise... Qu’est-ce qui est prévu pour la saison à venir ? Nous avons différents albums qui sont en phase de finalisation. Nous préparons actuellement les meilleures stratégies de promotion/diffusion possibles. Donc il devrait bientôt y avoir les sorties des projets de Classik Luvanga et Pink Flamingo pour commencer. Il y a aussi les lives avec une incroyable soirée en col-laboration avec le Zoo de l’Usine début octobre. Nous préparons aussi avec le Chat noir une série de soirées mensuelles, le jeudi soir, sous forme de “Jam Soul/Rap”. Je ne peux que vous convier à vous renseigner sur notre site. + d’info : www.colorsrecords.ch

“J’aimerais plus de musique dans les rues,

plus de son genevois dans les clubs, plus

d’artistes sur Leman Bleu, One FM,

Yes FM, etc. J’aimerais que les albums

rentrent dans les chartes suisses grace

au pouvoir d’achat des Genevois”

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SCENE ELLA FITZGERLAD - GENeVE

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GEOS, ça y est, tu y es… Comment te sens-tu ?Comme je l’avais dit à ma première émission Down-Town Boogie, c’est un grand honneur pour moi. J’écoute cette émission depuis que j’ai 10 ou 11 ans. Et ce que les gens ne savent pas forcément, c’est que ça fait des années qu’en parallèle de mes activités de rappeur, je fais de la radio. Je suis entre autres passé par Radio Cité, puis Fréquence Banane, la radio universitaire. J’écris aussi des articles sur le site Jet d’encre (www.jetdencre.ch), que l’on a monté avec des amis. J’aime bien le rappel-er, parce que ça ne sort pas de nulle part finalement… Et Couleur 3, c’est une chaîne nationale quand même, ça représente un aboutisse-ment !

As-tu la pression ? Au tout début, je l’ai eue, forcément. Mais cela fait depuis avril que j’ai com-mencé, donc plus vraiment. Cela dit, avant chaque émission j’ai tout de même une petite boule au ven-tre. C’est dans ma nature. Cette pression positive me pousse à toujours essayer de faire les choses bien. Par exemple, je déteste aller à une émission sans avoir préparé mon texte, donc au final cela m’oblige à être un peu plus « professionnel ». Justement, comment vis-tu la professionnalisation d’une de tes passions ? Mes passions ont toujours

DOWNTOWN BOOGIE GEOS integre le Boogie SquadJosé Tippenhauer aka Geos est un personnage attachant, charismatique, et surtout brillant. Il représente, aux yeux de la rédaction, la génération montante. Pétri de culture Hip Hop, ce jeune homme intègre l’équipe de Downtown Boogie l’émission radio de référence en suisse romande depuis 15 ans. Il concilie ainsi ces deux passions: le rap et l’écriture.

été le rap, l’écriture de textes et de chroniques… Pour répondre à ta ques-tion, jusque là c’était un peu comme un hobby, ça m’apportait surtout un peu de reconnaissance, selon l’impact qu’avaient mes chroniques ou mes ar-ticles. Mais là, le fait d’être « officiel », et notamment d’être payé pour cela, symboliquement c’est un cran au-dessus. C’est un accomplissement de ouf pour moi !

Que penses-tu apporter à DownTown Boogie ? La première chose – et ce n’est pas du tout une cri-tique envers mes collègues,

qui l’ont souligné eux-mêmes –, c’est que DTB est une émission qui existe depuis des années, et que l’équipe a très peu changé durant tout ce temps. Même si le show est toujours en phase avec le public – on le voit à travers la popularité des soirées DTB –, prendre un mec un peu plus jeune amène forcément une cer-taine fraîcheur. À titre indi-catif, Vincz Lee a presque 50 ans (rires) ! Je plaisante… Mais plus sérieusement, en termes de goûts musicaux par exemple, j’écoute des sons qu’eux n’écoutent pas, notamment en termes de rap français. Et au niveau de mes chroniques aussi,

MUSIQUE

“c’est un grand honneur pour moi. J’ecoute cette emission depuis que j’ai 10

ou 11 ans. Et ce que les gens ne savent pas forcement, c’est que ca fait des

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Nouveau club au coeur de Genève.

Rue du Prince 9-111204 Genève

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je pense que mon angle un peu analytique apporte quelque chose de nouveau. Je me rends compte que lorsque je suis dans cer-tains milieux et que je parle de rap, il y a toujours cette connotation « wesh yo yo, vous les rappeurs yo ! », qui m’a franchement fatigué. Je lutte contre ces clichés et j’aimerais vraiment arriver à redorer le blason de cette culture, considérée encore trop souvent comme une sous-culture. Mes chro-niques, telle la Punchline Of the Week, sont donc une manière de dire : « Vous critiquez le rap, les autres médias ne nous donnent pas la reconnaissance que l’on mérite, donc je vais vous montrer par A+B que nous n’avons rien à envier à d’autres courants musicaux ou artistiques ». Justement, tu as déjà commencé avec des anal-yses pointues de certains artistes, comme Booba par exemple… Exactement. Je précise que mon but n’est pas

d’arriver genre « je viens vous donner une leçon sur ce qu’est le bon rap ou ce qu’est une figure de style ». C’est peut-être ce que ça a créé comme sentiment au début, quand j’ai fait mes premières chroniques, dont celle sur Booba. Certains m’ont dit : « On a l’impression que tu prends les gens comme tes élèves ». Il faut que je cali-bre encore un peu ça, pour

que ce soit de la vulgarisa-tion sans que les auditeurs aient l’impression que j’essaie de leur donner une leçon, mais qu’ils en retirent le positif. L’objectif, ce n’est pas d’écrire avec des mots compliqués pour étaler sa culture à tort et à travers. Ma démarche est essen-tiellement de valoriser la culture Hip Hop dans tous ses aspects.

Au-delà de ça, durant ces quelques mois, qu’as-tu découvert ? Qu’as-tu ap-pris ? Plein de choses, dans le sens où comme je l’ai dit, j’ai fait de la radio, mais jamais à ce niveau-là. Cou-leur 3 est une radio natio-nale, donc il y a toute une machine derrière : il y a des producteurs pour chaque émission, des timings assez serrés, il faut produire les

contenus dans un certain laps de temps, etc. Il y a un professionnalisme juste-ment que je n’ai jamais eu jusqu’ici, ça me fait kiffer.

Quels sont les enjeux selon toi ? À l’époque où j’ai com-mencé à écouter DTB et Couleur 3, c’était LE média de référence, il n’y avait pas grand-chose d’autre.

Il n’y avait pas Internet, et les trucs comme MTV Yo ! passaient assez tard. Aujourd’hui, beaucoup d’autres canaux existent, comme Youtube, Snapchat, etc. Les gens n’attendent plus forcément sur la radio pour découvrir. Mais en même temps, DTB a conservé son image de marque, du coup le public en attend une certaine excel-lence. Tout ça est un peu paradoxal au final : il faut des contenus de qualité, mais en termes de quantité d’audimat, tu ne vas plus être autant écouté qu’avant… C’est pour ça que je pense qu’il y a quelque chose à faire sur les podcasts. Là, tu rejoins les deux : tu produis ton contenu pour la radio, et ensuite il sera récupéré sur Internet, donc il faut que tu concilies les deux. Il faut que le truc plaise à la personne qui est en train de conduire, qui est dans les bouchons entre Lausanne et Genève et écoute Couleur 3. Il faut qu’elle kiffe à ce moment-là. En parallèle, il faut que ton contenu soit également

“Vous critiquez le rap, les autres medias ne nous donnent pas la reconnaissance que l’on

merite, donc je vais vous montrer par A+B que nous n’avons rien a envier a d’autres courants

musicaux ou artistiques”

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GEOS & l’ ARTISTE NEKFEU

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intéressant à réécouter sur un podcast. Ces deux élé-ments sont à prendre en compte à chaque fois, et en fin de compte, un bon contenu écouté ou réécouté par beaucoup de monde contribuera à la notoriété de DTB. Selon toi, quel est le secret de la longévité de DTB ? Couleur 3 s’est toujours po-sitionnée comme étant une radio pour les jeunes, donc ils ont octroyé cette plage horaire au rap parce qu’ils savent que c’est la musique qu’ils écoutent le plus. C’est la première chose en fait, il y a une structure qui a maintenu ça. Ils auraient pu dire : « Aujourd’hui le rap est surtout écouté sur Internet, tchô bonne ! ». Je pense donc que Couleur 3 a déjà joué un bon rôle.

La deuxième chose, comme je l’ai dit avant, malgré le fait que les animateurs et les Djs soient là depuis des années, ils sont restés con-nectés au public. Là où ils ont vraiment assuré, c’est en créant les soirées DTB, où ils ont notamment pu rester au contact de ce que les gens kiffent. Il n’y a pas meilleure méthode. Si tu es un DJ, qui a des goûts très pointus, tu peux devenir un prescripteur de goût… Mais en parallèle, le fait de mixer en soirée aussi souvent que le font Vincz Lee et Green Giant – et d’en animer pas mal, pour les MC’s de DTB–, ça leur a permis de voir ce qui fait kiffer le public. Donc il y a ce juste milieu.

Enfin, le 3ème facteur selon moi est lié aux deux pre-miers : comme ils se sont maintenus dans la durée, c’est devenu une marque de fabrique, qui a en plus de ça augmenté avec les soirées. DTB bénéficie d’une vraie notoriété, c’est un média très bien ancré dans le milieu. Qu’en est-il de la Suisse alémanique ?

Une des choses que j’aimerais justement créer à l’avenir, ce sont des ponts avec la Suisse allemande. En tant que rappeur déjà, je me suis toujours dit que là-bas ils ne nous calculai-ent pas. Seul Stress a vrai-ment réussi à outrepasser le Röschtigraben. Mais en même temps, nous non plus on ne les calcule pas vrai-ment. En Suisse romande, il n’y a que nous les artistes qui regardons vers la Suisse allemande, parce que le business et l’industrie du disque se trouvent là-bas. Les médias romands, à part quand quelqu’un fait vrai-ment le buzz, sont rarement intéressés à interviewer un artiste suisse allemand, comme un Bligg par ex-emple, qui est en quelque sorte l’équivalent de Stress. Peut-être que c’est naïf, mais j’ai l’espoir que si on crée des ponts via DTB et qu’on fait venir de temps en temps des artistes suisses

allemands dans l’émission, ils feront de même dans leurs médias. Je pense que ce serait cool, c’est donc un des trucs que j’aimerais développer à partir de la rentrée.

À ce propos, peux-tu nous en dire plus sur la rent-rée de DTB ? Comment comptez-vous calibrer la nouvelle saison ? Il y a encore pas mal de choses qui sont à mettre en place. Ce qui est sûr, c’est qu’on aimerait à terme proposer un peu plus de contenus vidéo. Parce qu’aujourd’hui, même si la radio reste un média

majeur, pour tout ce qui est réécoute, podcasts, etc., les gens aiment le visuel.

Sinon, on a deux ou trois au-tres projets, mais je ne veux pas trop m’avancer. On va essayer de créer quelques synergies, et relancer un peu le côté plateforme pour les rappeurs locaux, ce qui s’est un peu perdu dernièrement. J’aimerais pousser aussi du

côté des interviews avec des artistes internationaux, en essayant de proposer des contenus originaux… Bref, si tout va bien, vous serez au courant !

Tu interviendras tous les jours ? Quel sera ton rôle exactement ? Pour l’instant, ça va con-tinuer comme avant, c’est-à-dire officiellement une émission par semaine. Moi, je suis là le mercredi soir. À la rentrée exception-nellement, il y a quelques semaines où je vais avoir plus d’émissions, car cer-tains collègues seront en vacances. Mais jusqu’ici, ça

me va bien d’avoir un seul jour. Mon rôle est toujours le même : coanimer l’émission du mercredi, avec Dynamike ou Jiggy Jones en alter-nance, et proposer des con-tenus, chroniques, critiques, interviews, etc.

Ton dernier mot pour les lecteurs ? Merci déjà à Urbanity de faire le travail que vous faites. En toute sincérité, je pense que plus on a de mé-dias qui braquent les spots sur la scène locale, plus on se fera respecter. Continuez comme ça, c’est toujours plus carré ! Sinon, pour ceux qui se posent éventuelle-ment la question, je n’ai pas arrêté de rapper. Je compte revenir là-dessus. J’ai plein d’idées, et j’espère que vous en entendrez parler !

Enfin, chères lectrices, chers lecteurs, branchez-vous dès la rentrée sur votre émission de référence DTB, tous les soirs de la semaine entre 22 et 23h00, et de manière spécifique le mercredi pour constater ce que j’apporte. N’hésitez surtout pas à me communiquer vos sug-gestions et impressions, sur les réseaux sociaux par exemple ! + d’info : www.geosmizik.ch www.jetdencre.ch geneveGEOS

“On va essayer de creer quelques synergies, et relancer un peu le cote plateforme pour les rappeurs locaux, ce qui s’est un peu perdu dernierement.

J’aimerais pousser aussi du cote des interviews avec des artistes internationaux, en essayant de

proposer des contenus originaux...”©

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A Frauenfeld avec ILoveMakonnen

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15 ans déjà ?Je suis partagé entre la satisfaction d’avoir pu faire évoluer cette structure avec mes collègues et le senti-ment que nous aurions pu aller plus loin, faire mieux dans certains domaines. Ce doit être la quarantaine qui me rend exigeant comme ça. C’est le moment des bilans (rires). Comment est né ce pro-jet ? Je faisais partie d’un réseau pluridisciplinaire constitué d’une dizaine de travail-leurs sociaux. Nous avons commencé à réfléchir aux questions que posaient l’occupation par des jeunes de certains espaces publics,

notamment les zones de non-droit, les incivilités, ou encore le dialogue avec les riverains. À l’évidence, il fallait quelque chose de complémentaire aux maisons de quartier et aux centres de loisirs. Nous avons d’abord eu l’idée de mettre des caravanes aux endroits stratégiques, mais nous nous sommes rendu compte que la meilleure solution était plutôt une action mobile avec un bus. Ensuite, en 1999, Corinne Reynard a lancé le projet,

Le BUPP fete ses 15 ansHumberto Lopes partage avec nous ses souvenirs et analysesLe BUPP (Bus Unité Prévention Parcs) est un minibus qui sillonne les rues des communes de Lancy, Onex, Bernex, Confignon, Avully, Avusy, Chancy, Aire-la-Ville, Soral, Laconnex et Cartigny afin d’atteindre les groupes d’adolescents et jeunes adultes qui se rassemblent dans les espaces comme les parcs publics, les préaux ou d’autres lieux. Une équipe de Travailleurs sociaux Hors-Murs (TSHM), plus connus sous le nom d’éducateurs de rue, accompagnée de moniteurs, intervient durant toute l’année auprès d’eux. Humberto Lopes, responsable de l’équipe BUPP Rhône-Aïre, partage avec nous ses souvenirs et analyses.

mais ce n’était pas encore officiel, juste une action expérimentale. C’est la pre-mière à avoir été engagée par la FASe pour faire ce travail au BUPP. Ensuite, un an plus tard en 2000, c’est moi qui ai pris le relais au niveau opérationnel quand le BUPP est devenu une structure officielle reconnue par les communes. As-tu pu trouver rapide-ment du soutien pour ce projet ? C’était difficile. Nous devi-

ons trouver des solutions pour financer cette action, car au début ce n’était qu’une action limitée. Nous avons sollicité les com-munes. Pour les convaincre, nous avons lancé une ac-tion expérimentale à Lancy, à Onex, à Confignon et à Bernex : une observation de terrain qui a duré 6 mois et qui s’est révélée être un succès. C’est ainsi que nous avons pu convaincre les communes de nous soute-nir. Et leur soutien s’est consolidé progressivement.

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“Nous avons commence a reflechir aux questions que posaient l’occupation

par des jeunes de certains espaces publics, notamment les zones de non-

droit, les incivilites, ou encore le dialogue avec les riverains”

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Au départ, nous travaillions uniquement dans la rue. Les jeunes ont-ils bien compris la démarche à l’époque ? Au début, nous avons rencontré de l’étonnement et de l’incompréhension, mais aussi des jeunes très intéressés. Certains estima-ient qu’ils n’étaient pas en difficulté et étaient étonnés qu’on leur porte de l’intérêt sans rien demander en retour. Nous leur avons expliqué que nous venions occuper le terrain, faire de la prévention, de la réduc-tion des risques, en ayant l’optique de créer du lien et d’installer un climat de confiance.

Quand on connaît le BUPP, on se rend compte qu’il y a une atmosphère quasi-familiale. Comment l’expliques-tu ? Comme j’aime souvent le dire, le BUPP c’est un peu comme un iceberg. Ce qui est visible, ce sont les tournées, notre bus, etc. Mais il y a tout un travail qui

s’est développé autour. Le lien que nous avons réussi à créer avec les jeunes a eu pour conséquence que nous avons aussi été en mesure de faire un travail de médiation, de mise en liaison comme par exemple, instaurer un dialogue entre des jeunes et le concierge d’une école ou encore entre

les jeunes et les commer-çants ou la police. Après avoir créé ce lien, nous avons commencé progres-sivement à mieux les con-naître et ils ont commencé à partager leurs préoccu-pations avec nous. Nous avons réussi à établir une vraie relation de confiance. En tant que travailleurs sociaux hors murs (TSHM), nous sommes certes des généralistes sur les prob-lématiques sociales, mais également spécialisés en

orientation. Donc, après une discussion dans la rue ou dans un parc, nous som-mes en mesure d’inviter les jeunes dans nos bureaux pour un temps d’échange individualisé dans le but de les orienter ensuite vers les structures susceptibles de répondre à leurs besoins spécifiques.

Où les jeunes peuvent-ils vous rencontrer ? Il y a 2 endroits : un bureau Le Chalet, pour les jeunes de Lancy et d’Onex, et notre bureau principal qui se trouve au bâtiment Le Forum à Bernex. Il y a 2 jours de permanence où les jeunes peuvent venir sans rendez-vous et un autre jour sur rendez-vous. Pendant ces permanences, les jeunes viennent surtout chercher des contacts, des informa-tions ou des services com-

me une aide pour rédiger leur CV. Sur rendez-vous, ce sont plus des jeunes qui ont besoin de discuter, d’exprimer leurs besoins, d’échanger sur leur situation individuelle (formation, vie sociale, famille) ou encore sur leur besoin d’ancrage individuel. Au bout de ces 15 ans au sein du BUPP, quelle est ton analyse ? On parle beaucoup de jeunes en rupture et quand on pense à eux on imagine des jeunes qui ne font rien de leur journée. Mais en tant que spécialistes, nous som-mes en mesure de dévelop-per la question. À mon avis, il y a quatre différents types de ruptures. La rupture pro-fessionnelle, la plus connue et la plus visible. La rupture scolaire, due entre autres aux accords de Bologne qui ont augmenté les exigences scolaires, ce qui a laissé beaucoup de jeunes en situ-ation d’échec. On parle en-suite des jeunes en rupture familiale à cause de parents violents ou alcooliques par

L’EQUIPE BUPP RHONE-AIRE

“En tant que travailleurs sociaux hors murs (TSHM), nous sommes certes des generalistes sur les problematiques

sociales, mais egalement specialises en orientation”

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exemple. Et enfin la rupture identitaire au niveau sexuel (exemple : l’homosexualité), culturel (exemple : le pays d’origine) ou médical (exem-ple : la boulimie, l’anorexie). La base de notre travail se résume en trois mots : ob-servation, analyse et action. Peux-tu citer des exemples d’actions qui résultent de vos observations et analy-ses sur le terrain ? Oui, « Sport pour tous » est le parfait exemple et c’est un vrai succès ! Avant l’ouverture de salles de sports mises gratuitement à leur disposition, les jeunes passaient leur temps dans la rue, ce qui pouvait entrainer diverses incivilités telles que des nuisances sonores dans les parcs ou devant les commerces. L’opportunité de pratiquer un sport 1 à 2 fois dans la semaine s’est révélée être unanimement considérée comme un suc-cès et un excellent outil pour la promotion de la santé.

Parle-nous aussi de l’action « Danse pour toutes » ?

Nous avons constaté que le sport pour tous avait du succès auprès des garçons, mais que le nombre de filles qui y participaient était quasiment nul. Nous avons donc proposé la « Danse pour toutes ». Au-delà de la pratique, c’est une bonne occasion pour que les filles puissent discuter entre elles et s’ouvrir auprès des travailleurs sociaux. C’est une action prétexte qui fonctionne très bien et qui aboutit d’ailleurs à de nom-breux entretiens individuels. Cela nous permet de les orienter, voire de les accom-pagner au Planning familial ou vers d’autres spécialistes répondant à leurs prob-lèmes, très différents de ceux des garçons.

Tous les 2 ans, tu organises un grand projet d’entraide et de solidarité . Peux-tu nous en dire plus ? À la base, mon objectif est de fédérer des jeunes en rupture tout en aidant indi-rectement un pays d’Afrique. Après 18 mois de prépara-tion, les jeunes partent 2

semaines qui sont loin d’être des vacances ! Les jeunes s’engagent à long terme et ont une activité qui les valo-rise. Le principe est de faire appel à une association à Genève qui agit déjà dans le pays, qui est déjà spécialiste du terrain. Un projet porteur comme la construction d’un orphelinat ou d’une école est sélectionné et ensuite nous organisons des actions pour récolter des fonds. Les jeunes sont impliqués à chaque étape du projet. Il s’agit pour eux de prendre conscience de leurs valeurs, de la chance qu’ils ont de vivre en Suisse. Nous avons noté un vrai changement à leur retour en Suisse.

Quels sont les pays où vos jeunes ont pu se rendre ? Depuis 2007, nous avons déjà visité successivement le Sénégal, le Cap-Vert, le Cameroun, le Togo, le Bénin et les Comores en 2014.

Quelle sera votre pro-chaine destination en 2016 ? Ce sera à Madagascar. Nous

aiderons une association qui lutte contre les croyances ancestrales selon lesquelles les jumeaux seraient mau-dits.

Administrativement, le BUPP est intégré dans quelle structure ? Le BUPP (Bus Unité Préven-tion Parcs) fait partie de la FASe (Fondation ge-nevoise pour l’Animation socioculturelle). C’est une grande institution qui a plus de 800 employés sur le canton . Dans la FASe, il y a 4 piliers : les maisons de quartier, le travail social hors murs (TSHM), l’UAP (Unité d’assistance personnelle) et différents projets comme les ludothèques personnalisées.

Après 15 ans d’activité, quelles sont les grandes victoires du BUPP ? La première victoire est d’avoir réussi avec le « Sport pour tous », la « Danse pour toutes ». Ces actions, en plus de créer du lien comme je l’ai déjà expliqué, sont aussi des moyens de promotion de la santé et d’un mode de

Projet d’entraide solidaire en 2014 aux iles Comores

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vie sain auprès des jeunes et donc de prévention des comportements à risques.La deuxième est de réussir à promouvoir et à encourager les jeunes qui ont un talent sportif ou artistique par le biais de festivals et d’autres événements culturels. Rendre à l’Afrique ce qu’elle m’a donné en organisant les projets d’entraide et de solidarité, c’est ma troisième victoire. Pour moi qui suis d’origine capverdienne, c’est important et cela me fait plaisir de voir des jeunes en rupture être valorisés, re-merciés et considérés par les personnes avec lesquelles ils travaillent sur place. La quatrième, le fait d’avoir mis en place un très grand réseau entre Lancy et Chancy avec tous les pa-trons en dialoguant avec eux a favorisé le réflexe de demander au BUPP des jeunes pour des stages ou des petits jobs. Enfin, la plus importante pour moi, c’est d’avoir obtenu une autre im-age des travailleurs sociaux. Les élus locaux avaient une représentation négative de notre fonction : nous pas-sions pour des « peace & love » ou des grands ados qui avaient oublié de gran-dir… Mais, petit à petit, notre travail a été reconnu par le grand public ainsi que par les médias, ce qui a contribué à une amélioration sensible de notre image. Souvent dans le passé en période de crise, on tapait sur le social et le cul-turel. Mais grâce à la recon-naissance de notre travail, les politiciens et les autorités reconnaissent et compren-nent l’importance de nos actions à long terme, mais difficilement quantifiables.

Selon toi, quels sont les grands défis que rencontre-ra la société genevoise ? C’est l’insertion dans le monde du travail. Nous le constatons au niveau des places d’apprentissage. Les exigences sont plus élevées. Les patrons veulent les meil-leures notes. Par exemple, pour un apprentissage dans

une banque, on ne te prend pas avant 19 ou 20 ans. Il y a donc beaucoup de jeunes qui se retrouvent à la rue dès l’âge de 15 ans. Notre société est devenue plus élitiste et forcément il y en a plein qui se retrouvent sur le carreau. Il n’est pas rare de trouver un jeune en rupture professionnelle aujourd’hui, ce qui n’était pas le cas dans le passé. Je vois souvent des jeunes qui me disent qu’ils n’ont rien trouvé ou qu’ils ne savent pas quoi faire cette année… Ce qui est plus insi-dieux, c’est qu’ils commen-cent à assimiler le discours de certains partis politiques, sur le fait qu’ils n’ont pas de travail à cause des front-aliers… Avant on n’avait pas de discussions de ce genre avec eux. Le deuxième enjeu consiste à se demander quelle place donner à la jeu-nesse, comment valoriser les jeunes talents quels que soi-ent leurs domaines : danse, arts visuels, chant (rap, pop, métal). Nous faisons le maxi-mum de notre côté pour les promouvoir dans les événe-ments que nous organisons. Mais cela rentre dans les budgets dits sociaux et non dans les domaines culturels, du moins pas suffisamment. La culture urbaine est une culture à part entière et les jeunes qui la représentent ont de la difficulté à percer. Je ne comprends pas pourquoi d’ailleurs. Le troisième enjeu est l’intégration. Quand tu es un nouvel arrivant, ce n’est pas évident de trouver des repères. Nul n’est censé ignorer la loi, donc chacun devrait pouvoir avoir accès aux aides sociales (bourses d’études, de formation, etc.). Mais la réalité est tout autre : la plupart des jeunes, même les Suisses ou bien assimilés ont du mal à maîtriser ces aspects. Il faudrait selon moi mieux préparer les jeunes à leurs droits et à leurs devoirs d’adultes, introduire des « rites de passage ».

Qu’en est-il de la violence est-ce que tu notes une évolution ?

Avec les réseaux sociaux, les choses se voient plus, mais je peux affirmer qu’il y a beaucoup moins de violenc-es qu’en 2010. Les médias parlent trop souvent des pro-blèmes posés par les jeunes, mais pas assez des choses positives qu’ils réalisent, ce qui pourrait amener un certain équilibre et une meil-leure compréhension par le grand public.

Est-ce que le BUPP a tou-jours sa raison d’être ? Grâce à Canal Onex et Lancy TV, nos actions sont con-nues du grand public dans notre région. Leur pertinence et leur importance ne sont plus à démontrer. Nous faisons partie intégrante de la société, au point que notre rôle d’accompagnant, d’orientateur, de médiateur, de facilitateur est connu et compris des jeunes et de

leurs parents. Les jeunes connaissent notre agenda et attendent avec impatience nos événements, projets et actions. Mais surtout, nous sommes devenus un réel soutien pour les parents. Ils voient nos actions à la télévi-sion ou dans les médias. Ils sont en confiance. Ils savent que nous pouvons avoir un impact sur leurs enfants. Ce qui est nouveau d’ailleurs, c’est que nous recevons de plus en plus de parents.

Quel serait ton mot de conclusion ? Tout donner sans attendre en retour. C ’est une phrase que j’aime bien. Il ne faut rien espérer en retour. Il faut faire les choses avec le cœur. C’est tout.

+ d’infos: www.bupp.ch

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Projet d’entraide solidaire

en 2014 aux iles Comores

© B

UPP

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Publi-rédactionnel

« Notre différence, c’est un juste équilibre entre une parfaite

connaissance du monde professionnel et une expérience de plus de vingt ans

dans la pédagogie. »

Patrick Parquet, directeur d’IPAC DESIGN GENÈVE

L’IPAC DESIGN GENÈVE a une dimension internationale par le biais de son appartenance au groupe IPAC. Pouvez-vous nous en dire plus ? IPAC DESIGN GENÈVE est une école suisse qui appartient au groupe Eduservices dont le siège est à Paris, et qui compte plus de 17 000 étudiants, en France et à l'étranger.

Quel est l’esprit d’IPAC DESIGN GENÈVE ? L’esprit IPAC DESIGN GENÈVE est de partager les fondamentaux du design suisse avec des étudiants et des professionnels de tous les pays, mais également de participer à l'émergence de nouvelles approches créatives. L'idéal pour comprendre l'esprit, est de venir faire une séance d'immersion où passer un entretien.

Comment découvrir l’école ? Quels sont les conditions d’inscriptions ? IPAC DESIGN GENÈVE travaille en collaboration avec une nouvelle génération de designers, expéri-mentés, réputés et qui s'investissent auprès des étudiants. Ce qui signifie que ce ne sont pas des "parrains bidons" mais bien des pros qui s'engagent pour l'école dans les formations. Si le talent où le po-tentiel sont là, alors il sera possible d'intégrer une section bachelor européen ou National Diploma

IPAC DESIGN GENÈVE

(Qualification britannique) dans les disciplines du graphisme, du digital, de l'architecture de la photo ou du design de mode. Notre différence, c'est un juste équilibre entre une parfaite connais-sance du monde professionnel et une expérience de plus de vingt ans dans la pédagogie.

Quels sont les perspectives d’avenir pour un diplomé de l’IPAC DEISGN GENÈVE ? Nous constatons que trop de belles promesses sont données aux futurs étudiants en ce qui concerne les réels débouchés. C'est très grave d'autant plus que les challenges sont ailleurs. Nous privilégions une bonne pratique professionnelle de l'anglais et une ouverture vers les marchés qui innovent. Nos étudiants sont donc préparés à la mobilité dès le départ.

IPAC DESIGN GENÈVE forme les créatifs suisses de demain aux métiers de l’art et de la communication. Entretien avec Patrick Parquet, directeur de l’école.

+d’infoswww.ipac-design.ch

« Create your future »

Publi-rédactionnel

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