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Victor Hugo et l’art d’adapter une citation Les Misérables, III e Partie : Marius, Livre IV e : Les amis de l’A B C, Chap. IV : L’arrière-salle du café Musain : [Un des étudiants de la « société secrète à l’état d’embryon », Les amis de l’A B C, « signait Lègle (de Meaux). Ses camarades, pour abréger, l’appelaient Bossuet. »] Bossuet (…) discutait un point de droit avec la cantonade, et (…) était engagé plus qu’à mi-corps dans une phrase d’argot judiciaire dont voici la fin: —...Et quant à moi, quoique je sois à peine légiste et tout au plus procureur amateur, je soutiens ceci: qu’aux ter- mes de la coutume de Normandie, à la Saint-Michel, et pour chaque année, un Équivalent devait être payé au profit du seigneur, sauf autrui droit, par tous et un chacun, tant les propriétaires que les saisis d’héritage, et ce, pour toutes emphytéoses, baux, alleux, contrats domaniaires et domaniaux, hypothécaires et hypothécaux.... —Échos, nymphes plaintives, fredonna Grantaire. L’emploi de « fredonna » devrait attirer l’attention du lecteur : il s’agit d’une citation. Voici les quatre strophes de la chanson, qui date de 1810 : I Fleuve du Tage, Je suis tes bords heureux ; À ton rivage J’adresse mes adieux ! Rochers, bois de la rive, Écho, nymphe plaintive, Hélas ! je vais Vous quitter pour jamais ! III Jours de tendresse Comme un beau songe ont fui ! Jours de tristesse, De chagrins et d’ennui, Loin de ma douce amie, Désormais de ma vie Vont pour toujours, Hélas ! flétrir le cours ! II Grotte jolie, Dans ce temps fortuné, Près de Marie Si promptement passé, Ton réduit solitaire, Asile du mystère, Fut pour mon cœur Le temple du bonheur ! IV Terre chérie Où j’ai reçu le jour, Jeune Marie, Objet de mon amour, Rochers, bois de la rive, Écho, nymphe plaintive, Adieu ! Je vais Vous quitter pour jamais ! Paroles : Joseph Hélitas de Meun (†1827). Musique : Jean-Joseph-Benoît Pollet (1755-1823). La romance était intitulée Fleuve du Tage, ou les adieux d’un Troubadour et la mélodie fait partie des « tim- bres » (airs populaires tirés de compositions sérieuses à succès) recensés par La Clé du Caveau, de Pierre A. Capelle ; on en connaît un arrangement par Berlioz (accompagnement, en la majeur, pour guitare).

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éclaircissements, commentaires, étymologies à propos des Misérables

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Victor Hugo et l’art d’adapter une citation Les Misérables, IIIe Partie : Marius, Livre IVe : Les amis de l’A B C, Chap. IV : L’arrière-salle du café Musain :

[Un des étudiants de la « société secrète à l’état d’embryon », Les amis de l’A B C, « signait Lègle (de Meaux). Ses camarades, pour abréger, l’appelaient Bossuet. »]

Bossuet (…) discutait un point de droit avec la cantonade, et (…) était engagé plus qu’à mi-corps dans une phrase d’argot judiciaire dont voici la fin: —...Et quant à moi, quoique je sois à peine légiste et tout au plus procureur amateur, je soutiens ceci: qu’aux ter-mes de la coutume de Normandie, à la Saint-Michel, et pour chaque année, un Équivalent devait être payé au profit du seigneur, sauf autrui droit, par tous et un chacun, tant les propriétaires que les saisis d’héritage, et ce, pour toutes emphytéoses, baux, alleux, contrats domaniaires et domaniaux, hypothécaires et hypothécaux.... —Échos, nymphes plaintives, fredonna Grantaire.

L’emploi de « fredonna » devrait attirer l’attention du lecteur : il s’agit d’une citation. Voici les quatre strophes de la chanson, qui date de 1810 :

I

Fleuve du Tage, Je suis tes bords heureux ;

À ton rivage J’adresse mes adieux ! Rochers, bois de la rive, Écho, nymphe plaintive,

Hélas ! je vais Vous quitter pour jamais !

III

Jours de tendresse Comme un beau songe ont fui !

Jours de tristesse, De chagrins et d’ennui, Loin de ma douce amie, Désormais de ma vie

Vont pour toujours, Hélas ! flétrir le cours !

II

Grotte jolie, Dans ce temps fortuné,

Près de Marie Si promptement passé, Ton réduit solitaire, Asile du mystère,

Fut pour mon cœur Le temple du bonheur !

IV

Terre chérie Où j’ai reçu le jour,

Jeune Marie, Objet de mon amour, Rochers, bois de la rive, Écho, nymphe plaintive,

Adieu ! Je vais Vous quitter pour jamais !

Paroles : Joseph Hélitas de Meun (†1827). Musique : Jean-Joseph-Benoît Pollet (1755-1823). La romance était intitulée Fleuve du Tage, ou les adieux d’un Troubadour et la mélodie fait partie des « tim-bres » (airs populaires tirés de compositions sérieuses à succès) recensés par La Clé du Caveau, de Pierre A. Capelle ; on en connaît un arrangement par Berlioz (accompagnement, en la majeur, pour guitare).

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Dans le texte de départ, il ne peut être question que d’une seule « nymphe plaintive », Écho (Ἠχώ), amou-reuse de Narcisse et qui n’avait aucune chance d’être payée de retour. Ce raisonnement fait écrire

“Echo, plaintive nymph,” hummed Grantaire à la traductrice Isabel F. Hapgood, qui prend ainsi le risque de « rectifier » la prose hugolienne. Encore faudrait-il qu’il y ait eu erreur. Tirant parti de la double assonnance « domaniaires et domaniaux, hypothécaires et hypothécaux », le romancier meuble et anime sa scène en faisant réagir un personnage aux propos d’un autre par le biais d’un emprunt à une bluette connue des lecteurs de l’époque et à laquelle il n’apporte qu’une modification pour l’œil.

*** IIe Partie : Cosette, Livre Ve : À chasse noire, meute muette, Chap. V : Qui serait impossible avec l’éclairage au gaz :

(Poursuivi par Javert, Jean Valjean, accompagné de Cosette — âgée de 8 ans — est aux abois : il se re-trouve au pied du mur d’enceinte du couvent du Petit-Picpus.)

Il aurait fallu une corde. Jean Valjean n’en avait pas. Où trouver une corde à minuit, rue Polon-ceau? Certes, en cet instant-là, si Jean Valjean avait eu un royaume, il l’eût donné pour une corde.

La source d’inspiration de la formule n’est autre que le cri de désespoir de Richard III (V, 4) :

“A horse ! a horse ! my kingdom for a horse ! ”

*** Cinq chapitres plus loin (Où il est expliqué comment Javert a fait buisson creux — Hugo file sa métaphore cy-négétique), explicit :

Au point du jour, il [Javert] laissa deux hommes intelligents en observation et il regagna la préfec-ture de police, honteux comme un mouchard qu’un voleur aurait pris.

Évocation de La Fontaine (I, XVIII), Le Renard et la Cigogne, v. 25 :

Il lui fallut à jeun retourner au logis, Honteux comme un renard qu’une poule auroit pris,

Serrant la queue et portant bas l’oreille.

Ve Partie : Jean Valjean, Livre Ier : La guerre entre quatre murs, Chap. XXI : Les héros :

Homère dit: « Diomède égorge Axyle, fils de Teuthranis, qui habitait l’heureuse Arisba; Euryale, fils de Mé-cistée, extermine Drésos, et Opheltios, Ésèpe, et ce Pédasus que la naïade Abarbarée conçut de l’irréprochable Boucolion; Ulysse renverse Pidyte de Percose; Antiloque, Ablère; Polypætès, Astyale; Polydamas, Otos de Cyl-lène, et Teucer, Arétaon. Méganthios meurt sous les coups de pique d’Euripyle. Agamemnon, roi des héros, terrasse Élatos né dans la ville escarpée que baigne le sonore fleuve Satnoïs. » Dans nos vieux poëmes de gestes, Esplandian attaque avec une bisaiguë de feu le marquis géant Swantibore, lequel se défend en lapidant le chevalier avec des tours qu’il déracine.

Le morceau de bravoure épique est un montage à partir d’emprunts « retouchés » au Chant VI de l’Ilia-

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de ; c’est le romancier, p. ex., qui précise que Diomède « égorge » Axyle, alors que le texte original porte ἔπεφνε « tua ». Esplandian (fils d’Amadis de Gaule) renvoie à Garcí Ordóñez de Montalvo, Las sergas de Esplandián, que Don Quichotte tient en haute estime. Mais Swantibore ? Hugo l’a déjà mentionné dans La Légende des Siècles (Première Série, Histoire — Les petites épopées, V — Les chevaliers errants, II — Éviradnus, IV — La coutume de Lusace, titre qui devient, dans une collection électronique gratuite, « La coutume de l’usage ») :

Ce jour-là, sur les tours de la ville, on arbore Le menaçant drapeau du marquis Swantibore Qui lia dans les bois et fit manger aux loups Sa femme et le taureau dont il était jaloux.

J’ai l’impression que Swantibore n’est pas plus sorabe qu’espagnol. Bisaiguë mérite un commentaire.

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Voici ce qu’en dit le TLFi : BESAIGUË, subst. fém. A. Arme offensive du Moyen Âge en forme de serpe ou de hache à deux taillants opposés. Emploi adj. :

1. Tu gis dans cette toile d’araignée, par Ce meurtre infâme tu meurs, Hélas! Ô sur ce lit barbare Périssant par un lâche coup De la main qui tient la hache besaiguë. CLAUDEL, Agamemnon trad. d’Eschyle, 1896, p. 907.

Rem. Dans cet emploi le mot semble un calque du grec ἀμφήκης ou δίστομος « à double tran-chant ». B. P. anal., CHARPENT. Outil de fer taillant par les deux bouts dont l’un a la forme d’un oi-seau et l’autre celle d’un bec d’âne [Rem. : bédane, comme béjaune ← bec jaune] :

2. Haches de différentes grandeurs, et herminettes, 2000. Ciseaux et gouges de menui-sier, 2500. Besaiguës de charpentier, 50. Masses et marteaux de fer, 700. Voyage de La Pérouse, t. 1, 1797, p. 241.

Rem. Le mot désigne également un marteau de vitrier dont le côté opposé à la masse s’allonge en pointe. Prononc. et Orth. : [bəzɛgy]. Longueur et demi-longueur pour [ɛ] dans PASSY 1914 et BAR-BEAU-RODHE 1930 respectivement. Le tréma a pour fonction d’indiquer la nature de u, ici voyelle et non élément d’un graphème gu. Étymol. et Hist. 1. 1160 « outil de charpentier » (WACE, Rou, éd. Andresen, III, 6535 dans T.-L. : Li charpentier ... Granz coignïes en lor cols tindrent, Dolëures e besagües Orent a lor costez pendües); 2. av. 1188 « arme » (Partonopeus de Blois, éd. Crape-let, 2966, ibid. : Et d’autre part sa biesagüe Et sa mesericorde a çainte); 3. 1752 « marteau de vitrier » (Trév.). Du lat. [ascia] bisacuta « (doloire) à deux tranchants », bisacuta étant attesté comme subst. fém. en lat. médiév. au sens de « hache » (IXe, Xe s. Fundatio monasterii Werthi-nensis, app. p. 168, 95 dans Mittellat. W. s.v., 1486, 56); pour le développement phon. v. aigu; v. aussi bisaiguë.

BISAIGUË, BISAGUË, subst. fém. A. CORDONN. Outil servant à polir le tour des semelles. Synon. bisaigle, bizègle. B. ARM. Synon. de besaiguë. Comme la bisa[i]guë fait deux blessures, cette phrase fit naître deux réponses (HUGO, Han d’Islande, 1823, p. 28). Prononc. et Orth. : [bizɛgy] ou [-ze-]. BARBEAU-RODHE 1930 et Pt Lar. 1968 donnent la transcr. avec [ɛ] ouvert (cf. aussi LAND. 1834, LITTRÉ et DG). Pt ROB. note [e] fermé. WARN.

1968 réserve [ɛ] ouvert au lang. soutenu et [e] fermé au lang. cour. Ac. 1932 et Lar. encyclop. écrivent uniquement bisaiguë. Lar. 20e enregistre bisaigue en précisant : „on dit aussi besai-gue”. ROB. et QUILLET 1965 s.v. bisaigue renvoient à besaiguë. À égalité dans les dict. bisai-guë : Ac. Compl. 1842, BESCH. 1845, Lar. 19e, LITTRÉ, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill. et Pt Lar. 1906 et besaiguë : BESCH. 1845, Lar. 19e, LITTRÉ, GUÉRIN 1892, Nouv. Lar. ill., DG et Pt Lar. 1906; par ordre de fréquence décroissant bisaigle : Ac. Compl. 1842, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. et DG; bizègle : Ac. Compl. 1842, Lar. 19e et DG (qui écrit bizegle sans accent); bisaigue : LAND 1834 et DG; besaguë : Ac. Compl. 1842; bizé : Ac. Compl. 1842; pour la forme bisaguë, cf. HU-GO, loc. cit. Étymol. et Hist. 1751 bizègle (Encyclop. t. 2); 1838 bisaiguë (Ac. Compl. 1842). Du terme dial. d’Italie du nord biségolo, composé de bi(s)- « deux fois » et de segolo « serpe » du lat. secula « faucille » (de secare « couper »), MIGL.-DURO, v. aussi DEI. La forme bisaiguë s’explique par une contamination avec besaiguë*, de sens très voisin.

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Comme le montre le contexte — tant dans Les Misérables que dans Han d’Islande —, le mot désigne ici une arme, et non pas un outil ; or Isabel F. Hapgood rend le passage des Misérables de la façon suivante :

In our old poems of exploits, Esplandian attacks the giant marquis Swantibore with a cobbler’s shoulder-stick of fire, and the latter defends himself by stoning the hero with towers which he plucks up by the roots.

L’arme est encore définie comme suit (Journal des sciences militaires, no2, 2e série, t. 1er, fév 1833, p. 261 : Aide-mémoire de l’ingénieur militaire…, par Grivet, capitaine du Génie) :

« 35. La hache d’armes, hache à manche mince, portant un fer en croissant allongé, tranchant, ter-miné par deux pointes très courbées et rapprochées du manche. Ce fer se terminait de l’autre côté du manche en pointe, ou en fer semblable au premier ; et alors elle s’appelait besaiguë. »

On attendrait donc ‘battle-axe’ ou ‘pollaxe’ ou encore ‘twibill’.

Godefroi de Bouillon (s’appuyant sur une besaiguë) Fresque des Neuf Preux, château de la Manta, Saluzzo, Piémont. (Wikimedia Commons)

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Autre excursus. Les Misérables, IVe Partie : L’idylle rue Plumet et l’épopée rue Saint-Denis, Livre VIe : Le Petit Gavroche, Chap. I : Méchante espièglerie du vent, incipit :

Depuis 1823, tandis que la gargote de Montfermeil sombrait et s’engloutissait peu à peu, non dans l’abîme d’une banqueroute, mais dans le cloaque des petites dettes, les mariés Thénardier avaient eu deux autres enfants, mâles tous deux. Cela faisait cinq; deux filles et trois garçons. C’était beau-coup. La Thénardier s’était débarrassée des deux derniers, encore en bas âge et tout petits, avec un bon-heur singulier. Débarrassée est le mot. Il n’y avait chez cette femme qu’un fragment de nature. Phénomène dont il y a du reste plus d’un exemple. Comme la maréchale de La Mothe-Houdancourt, la Thénardier n’était mère que jusqu’à ses filles. Sa maternité finissait là. Sa haine du genre humain commençait à ses garçons. Du côté de ses fils sa méchanceté était à pic, et son cœur avait à cet endroit un lugu-bre escarpement. Comme on l’a vu, elle détestait l’aîné; elle exécrait les deux autres. Pourquoi? Parce que. Le plus terrible des motifs et la plus indiscutable des réponses: Parce que. —Je n’ai pas besoin d’une tiaulée d’enfants, disait cette mère.

Attesté chez d’autres écrivains (Séverine, Octave Mirbeau) et dialectalement, le populaire tiaulée sub-siste en français du Canada, où il a conservé le sens de « ribambelle, floppée, nichée, couvée ». Le vocable doit être d’origine normande. Voici les entrées pertinentes du Glossaire du patois normand, « augmenté des deux tiers, et publié par M. Julien Travers (Caen, 1856) », ouvrage de Louis Du Bois (1773-1855), qu’on peut consulter sur l’excellent site de la Bibliothèque électronique de Lisieux (www.bmlisieux.com) :

[page 16] AQUIAULÉE : longue et désagréable suite, file, série. Une aquiaulée de.... Il se prend en mauvaise part. De queue. [page 292] QUEULÉE : assemblée de gens qui font queue ; famille. [page 293] QUIAULÉE, qui se prononce t’chiaulée. V. AQUIAULÉE. (« QUIAULOGIE ; QUIOLOGIE : généalogie » relève de la plaisanterie mais confirme ipso facto l’exis-tence de quiaulée)

Le point de départ est queulée, c’est-à-dire queue + suffixe -lée (cf. bannelée, caudelée, hottelée, …), puis, après prépalatalisation de la dorsale initiale entraînant un changement de timbre de la voyelle radi-cale : quiaulée, passage à l’affriquée post-alvéolaire (ou chuintante) */ʧ͡ ’/ : « t’chiaulée » et, en dehors du normand, effacement du segment chuintant : tiaulée. (Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette.) Quant à aquiaulée, c’est le résultat d’une agglutination de l’article défini, suivie d’une fausse coupe : la quiaulée → l’aquiaulée ; cf. « Il y a aussi ma cousine Apollonie ; on l’appelle la Polonie » (J. Vallès, L’Enfant, II : La famille). En ce qui concerne la motivation de queulée, l’explication qu’en donne Du Bois me semble faible. Dans leur Dictionnaire du patois normand, Caen, 1849, Édélestand et Alfred du Méril (qui avaient coupé l’herbe sous le pied de L. Du Bois, ce qui fit enrager leur rival en lexicographie) en proposent deux, celle sous aquiaulée ayant ma préférence.

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