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INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENT Volume 20 Numéro 7 Septembre 2005 POSTE-PUBLICATIONS, NO DE CONVENTION 40006319

Volume 20 Numéro 7 INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENT …

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INTER-MÉCANIQUE DU BÂTIMENTVolume 20 Numéro 7

Septembre 2005

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© Photo André Dupuis

En couverture

La revue officielle de la

8175, boul. Saint-LaurentMontréal, QC H2P 2M1T : 514-382-2668F : [email protected]

ÉditeurCMMTQRédacteur en chefAndré DupuisCollaborateursÉmilie Canuel-Langlois, Roy Colver,Daniel Gendron, Clifford McNeillAbonnementsMadeleine CouturePublicitéJacques TanguayT : 514-998-0279F : 514-382-1566Graphisme et éditiqueMardigrafe inc.ImpressionImpart Litho

Toute reproduction est interditesans l’autorisation de la CMMTQ.Les articles n’engagent que laresponsabilité de leurs auteurs.L’emploi du genre masculinn’implique aucune discrimination.

Dépôt légal : Bibliothèque nationaledu Québec, Bibliothèque nationaledu Canada, ISSN 0831-411X

Publiée 10 fois par annéeTirage : 7000

Répertoriée dans

Diffusion vérifiée par

CANADIAN CIRCULATIONS AUDIT BOARD

Comité exécutif de la CMMTQPrésident Yves Hamel1er v.p. Michel Boutin2e v.p. Roger LabbéTrésorier Pierre LaurendeauSecrétaire Alain DaigleDirecteurs Marc Gendron

Marcel MarcotteYves Rousseau

Président sortant Jean CharbonneauDirecteur général Robert Brown

Poste-publications, convention no 40006319Retourner toute correspondance à :8175, boul. Saint-LaurentMontréal, QC H2P 2M1

20e année

Vol. 20, no 7 » Septembre 2005

Dans un édifice à bureaux particulièrement bien entretenu,l’entrepreneur Jean-Marie Thériault fignole les derniersajustements au terme d’une rénovation de chaufferie tellementsoignée qu’elle fait l’objet de sa plus grande fierté.Texte en page 26.

www.cmmtq.org » un outil de travail br@nché

Mot du présidentLa révision du Code du BSDQ, où en sommes-nous ? 4TechniqueSensibiliser les constructeurs 12Vitrine de nouveautés 14Planchers rayonnants : chauffants ou tempérés ? 20Applications agricoles� Des poussins plus confortables grâce au plancher rayonnant� Le séchage du lisier de porc� Un climat plus favorable pour les poinsettias 22Rénovation de la chaufferie du siège social de SAJO Construction 26Question-réponse� Dimensionnement du conduit d’évacuation d’un appareil à mazout

de plus de 700 MBH 32Info-fiche RBQ� Mezzanines et calcul de la hauteur de bâtiment des immeubles d’habitation 36Combustion : un dispositif qui promet des économies 38SantéInondations et refoulements : votre santé et celle de vos clients 40

Nouvelles 6Nouveaux produits 35Calendrier 43Info-produits 43Nouveaux membres 46

Hydronique

Mot du président

La révision du Code du BSDQ,où en sommes-nous ?

IMB » Septembre 20054

À ce jour, les trois propriétaires du BSDQ n’ont pasréussi à s’entendre sur la formule de révision du Code,une des parties s’objectant catégoriquement à permettreà un groupement d’entrepreneurs généraux de présen-ter des demandes. Nous sommes évidemment déçus del’attitude de ce partenaire parce que, à notre avis, il nerencontre pas notre objectif du code industrie. Plusencore, il faut se rappeler que le ministre du Travail avaitexpressément demandé aux parties, comme l’a suggéréle comité gouvernemental, d’inclure les entrepreneursgénéraux à la démarche de révision du Code. L’inter-vention du médiateur dans le dossier s’explique d’ailleurspar cette requête et la CMMTQ ne s’y est pas objectée.

Il est difficile à ce stade-ci de prévoir la conclusion dela médiation. Mais si les parties demeurent sur leurposition, l’hypothèse de l’échec deviendra de plus enplus plausible au détriment, à notre avis, du bien del’ensemble des utilisateurs du BSDQ. Dans cecontexte, la CMMTQ sera contrainte de réévaluer sespositions en regard de l’ensemble du dossier et elle nerejette pour l’instant aucun scénario.

Au cours des prochaines semaines, nous travailleronsà faire cheminer positivement la médiation et àconvaincre le partenaire récalcitrant que l’inclusiond’une association d’entrepreneurs généraux au pro-cessus de révision ne peut qu’être bénéfique à laréalisation d’un Code amélioré.

Le président,

Yves Hamel, T.P.

A u cours des derniers mois, des discussionsentre les trois propriétaires du BSDQ sesont déroulées en présence du médiateur

Julien Perron. La CMMTQ, la CMEQ et l’ACQ sesont engagées dans un processus devant conduire àla détermination d’un mode de révision du Code desoumissions.

Je vous rappelle que cette démarche a été amorcéepar le ministre du Travail suite au dépôt du rapportd’un comité constitué de représentants gouverne-mentaux. Ce rapport contient un certain nombre derecommandations que la CMMTQ reçoit positi-vement, incluant celle relative à l’inclusion de repré-sentants des entrepreneurs généraux au processusde révision du Code de soumissions.

Il est certes utile de rappeler la position exprimée àmaintes occasions par la CMMTQ à l’effet que nousaccueillons favorablement l’idée de permettre auxentrepreneurs généraux, par le biais de leur association,de nous faire part de leurs attentes en regard de cer-taines dispositions du Code. Nous croyons la démarcheutile pour nous permettre d’atteindre l’objectif quenous nous sommes donné à l’effet d’en arriver à uncode industrie, c’est-à-dire un code qui répondraitaux attentes légitimes de l’ensemble des intervenantsde l’industrie.

D’autre part, il est important que nos membrescomprennent bien qu’il n’est pas de notre intentiond’accueillir de nouveaux partenaires dont les groupe-ments d’entrepreneurs généraux à notre entente-cadre. Notre position a été clairement signifiée auxgens concernés et toute interprétation contraire à cettevolonté est erronée.

IMB » Septembre 20056

10 % des habitationspeuvent souffrir dedépressurisation� ÉnerGuide pour les maisons a inspectéplus de 10000 maisons en Saskatchewan.Les techniciens inspecteurs ont relevé quejusqu’à 10 % de ces habitations peuventsouffrir de problèmes de dépressurisa-tion. La plupart de ces maisons ont étéconstruites selon d’anciennes normes deconstruction et les appareils à combustionsont à tirage naturel. On pourrait extrapo-ler ces chiffres pour la grandeur du pays.

Les inspecteurs ÉnerGuide recommandentaux propriétaires de changer d’appareil pourdes modèles à haute efficacité afin de réduirela facture énergétique et les problèmes dedépressurisation. Malheureusement, ils sesont rendu compte que certains entrepre-neurs en mécanique traditionalistes n’ont pasmanifesté d’ouverture vis-à-vis de ces appa-reils de 3e génération et tentent d’amenerleurs clients à acheter plutôt des appareilsd’efficacité moyenne. Or, ces derniers n’ontpas tous un système de combustion scelléeet sont donc également sujets au refoule-ment des gaz de combustion. Une attitudeouverte des entrepreneurs en chauffage estdonc nécessaire pour soutenir les percéestechniques dont peuvent bénéficier lesconsommateurs et l’environnement.

Plus de 1 million de fournaises à gaz àcondensation ont été vendues aux USA dansla seule année 2003, soit plus de 34 % desfournaises vendues, selon la Gas ApplianceManufacturers Association (GAMA). Il nes’en était vendu que 890000 en 2002, uneaugmentation qui prouve l’intérêt croissantdes consommateurs pour les appareils àhaute efficacité et pour la réduction de lafacture énergétique.

En ces jours qui précèdent l’arrivée de l’au-tomne et la saison de chauffage, la CMMTQrappelle l’importance vitale de prendretoutes les mesures susceptibles de contrer lephénomène de dépressurisation dans les bâ-timents afin de supprimer une des causes deproduction de monoxyde de carbone (CO)par les appareils à combustion.

L’eau couranteproduit des étincelles

� IMB vous a déjà présenté un robinetélectronique Toto dont la pile rechargeableest alimentée par une micro turbine ac-tionnée par le débit de l’eau. L’idée a éga-lement germé ailleurs puisque le fabricantfrançais e.l.m. leblanc a appliqué cettetechnologie à ses « chauffe-bain ». Bien queces petits chauffe-eau instantanés (produi-sant de 10 à 15 L/min) ne soient pas dis-ponibles ici, il nous a semblé intéressant devous en montrer le principe.

Pour assurer son fonctionnement, lechauffe-bain Ondéa Compact utilise lasource d’énergie la plus économique et laplus écologique : l’eau courante. Le principed’allumage de ce nouveau chauffe-bain estdes plus simples. Le flot d’eau résultant del’ouverture d’un point de puisage traversele générateur hydrodynamique HydroPower(ça fait très français). Entraînée par ce débit,la turbine produit un courant électrique quidéclenche des étincelles et allume le brû-leur. L’eau circule ensuite dans la chambrede combustion pour y être chauffée puiss’écoule vers le point de puisage. Dès quece dernier est fermé, le chauffe-eau s’éteint.Aucune source d’énergie supplémentaire niaucune connexion électrique ne sont né-cessaires. L’absence de veilleuse peut ré-duire la consommation de gaz jusqu’à 25 %sur ce type d’appareil et les émissions pol-luantes en sont réduites d’autant. Intéres-sant n’est-ce pas?

La retraite pourBenoit Lagueux

� Puisque BenoitLagueux, ingénieurà la Direction de lanormalisation de laRégie du bâtimentdu Québec, a dé-cidé de passer àl’étape de la re-traite, les adminis-trateurs de la CMMTQ tiennent à sou-ligner publiquement à quel point sa

contribution fut importante dans le do-maine de la plomberie. Entré en 1972 auService d’approbation des plans de plom-berie du ministère du Travail, son entitéadministrative a changé de nom plusieursfois et même de ministère mais, pendant33 ans, la Corporation et ses membres ontpu compter sur son soutien technique, sadisponibilité constante et sa rigueur pourclarifier l’application des codes de plom-berie et même pour solutionner des casde grande complexité. Notons que CSAInternational et l’Institut canadien deplomberie et de chauffage ont aussi ho-noré M. Lagueux à leur façon en raisonde sa contribution à l’évolution desnormes d’installation de tuyauterie tantau Canada qu’au Québec. Nous lui sou-haitons une longue et heureuse retraitebien méritée.

Rick Elliott nouveauprésident de l’ICPC

� À la 73e Assemblée générale annuellede l’Institut canadien de plomberie et dechauffage (CIPH/ICPC) tenue au ManoirRichelieu en Charlevoix, en juin dernier,Rick Elliott, président de Mckeough Sup-ply Inc. (Brantford, ON) a été élu prési-dent pour 2005/2006. Il succède à MikeDennis, président de Moen Canada. Ontaussi été élus pour un mandat de 3 ansau Conseil :

– Rick Elliott, prés. Mckeough Supply ;– Rod Andrew, v-p MPH Supply Ltd. ;– Kevin Fullan, v-p et dg Mueller Flow

Control ;– Tom Frazer, prés. Crane Supply ;– Bill Mckinstry, dg Kamco Products ;– Andre Héroux, président & ceo

MAAX;– Cliff Sarjeant, dg NCI Marketing.

Les 2 sections de membres, Manufacturierset Grossistes, sont maintenant présidées res-pectivement par :– Kenneth Webster, dir. ventes

Viessmann Canada ;– Paul Lachance, prés. et ceo Wolseley

Canada.

Nouvelles

IMB » Septembre 20058

L’industrie en bref� Dans la section Services spécialisés du dernier Répertoirede la CMMTQ, on aurait dû trouver l’inscription suivantesous la rubrique Revêtement de ciment hydrofuge pour réser-voirs d’eau chaude :

Q O B Global inc. F.A. :Bolé Service, Omer Paquet Service, Service Qualivent1875 rue A-R-Décary, Québec G1N 3Z8T : 418-527-4505, F : 418-683-6114

� Martin Deschênes, président et chef de la direction deGroupe Deschênes a annoncé l’acquisition de BARDON Sup-plies Ltd., un distributeur-grossiste de plomberie et de CVCen affaires depuis 36 ans. Les succursales de Bardon s’incor-poreront au réseau ontarien déjà amorcé avec Desco et Boone.Groupe Deschênes, présent au Québec, en Ontario et en Al-berta, est le 3e distributeur-grossiste en importance de son in-dustrie au Canada et dénombre un effectif de 1100 personnes.

� Nouvelle adresse pour VAPTEC inc., depuis septembre,mais même téléphone et même fax : 1510 rue Michelin,Laval H7L 4R3. T : 514-630-0390, F : 514-630-0700.

� Nouvelles coordonnées pour Les Agences LAMBERT &BÉGIN inc. : 1706, rue Berlier, Laval QC H7L 4A1,T : 450-688-0054, F : 450-688-2094, [email protected]

� TACO Canada nous informe que son représentant auQuébec est Agences Jacques Desjardins inc. de Laval,T : 450-629-0707, F : 450-629-1832, [email protected]

� Le groupe allemand WILO AG qui compte plus de3800 salariés et des ventes annuelles de 1 milliard $ estun leader européen des constructeurs de pompes et circu-lateurs pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Avecdéjà 42 filiales à travers le monde, Wilo a créé WILO NorthAmerica, basée à Calgary, pour ses clientèles canadienneset américaines. Les pompes Wilo (www.wilo-na.com) sont

distribuées au Canada par le groupe Wolseley et représen-tées au Québec par Distech (www.distech.ca).

� Bousquet frères a acquis Technologies ÉchangeursGaz-Air (TEGA) inc. le 8 juillet dernier afin d’optimisersa position dans le marché nord-américain d’équipements àgaz. Toutes les activités de TEGA seront localisées à partirdu 18 juillet 2005 au 2121 Nobel, Ste-Julie, QC J3E 1Z9,T : 514-874-9050, F : 450-649-8756 ou 800-363-9197(www.tega.ca, www.bousquet.ca).

� Johan Bouwer, président de SFA SANIFLO Inc. Canadaannonce la nomination de Daniel Cayer à titre de gestion-naire national des ventes (www.saniflo.com).

� WOLSELEY Groupe Plomberie a remis un chèque de10728 $ à Opération Enfant Soleil lors du téléthon annueldes 4 et 5 juin dernier sur les ondes de TVA. Cette sommefut recueillie lors des évènements sociaux de la compagniedont le Tournoi de golf des Pros, la Soirée Reconnaissance,la partie d’huîtres annuelle, le dépouillement de l’arbre deNoël, le recyclage de cannettes vides et une foule d’autresactivités. Wolseley Groupe Plomberie remercie ses collabo-rateurs et collaboratrices et envisage soutenir cette cause en-core cette année.

� Flash Maburco

Groupe MABURCOest fier d’annoncerque Guy Bernier de

Plomberie ChauffageSt-Hyacinthe est

l’heureux gagnantdu BBQ dans le cadre

de la promotionFlash Maburco. Sur la

photo, M. Bernieret Guy Pouliot

de Maburco Victo.

Au nom des participants, la CMMTQ tient à remercier chaleureusement les commanditaires des 2 tournois :

Fiducie

Gestions L.B.G. inc.

Au tournoi Donat-Vaillancourt de Montréal,Louis-Philippe Dubé(représenté sur la photopar Jean Phaneuf) etRonald Richard ontdominé sur le circuitCanton, Martin Bourgie etJean Lacasse l’ont emportésur le circuit Seigneurie,tandis que StéphaneCournoyer et R. Mimeaultse sont imposés au clubde golf Base-de-Roc.

Au tournoi Omer-Paquet deQuébec, Yves Hamel, président dela CMMTQ, est entouré à g. deMichel Blouin et Sylvain Marcotte,qui ont gagné sur le parcoursBlanc-Vert, et à dr. de StéphaneChalut et Danick Tremblay, qui ontgagné sur le parcours Bleu-Rouge.

L e 9 juin et le 17 août se tenaient les tournois de golfde Montréal et de Québec de la CMMTQ sous un

ciel radieux. Au total, plus de 500 golfeurs y ont pris part.Plusieurs jeux ont été organisés grâce à la participationde nombreux commanditaires. Parmi les jeux d’adresse,le concours Battez le pro a permis de recueillir 1 040 $ quiseront versés à 2 œuvres caritatives.

American StandardCan Aqua International

Canplas IndustriesDelta

Entreprises Roland LajoieG. Mitchell et Cie

Grondin, Poudrier, BernierImpart-Litho

InfyniaIpex

Isolation 2000J.U. Houle

Kindred IndustriesLGC Plomberie

MaaxGroupe Maburco

Mueller Flow ControlS.A. Armstrong

SARP DrainamarTAL Gestion institutionnelle

Usines GiantVentes Mectra

VictaulicWolseley Québec

Zurn

L ’industrie de la construction est tel-lement compétitive, que les entre-preneurs généraux ou spécialisés

doivent tout mettre en œuvre pour se dis-tinguer par leur offre de services. À uneépoque où les prix de l’énergie ne cessentde grimper et où les préoccupations rela-tives aux gaz à effet de serre gagnent deplus en plus d’adeptes, les systèmes dechauffage hydronique peuvent attirer fa-vorablement l’attention des consomma-teurs. Toutefois, en raison du coût d’ac-cession à la propriété, toujours plus élevé,on sait que la majorité des acheteurs depremière maison ne peuvent retenir cetteoption.

Bien que les avantages liés au chauffagehydronique se justifient surtout par desfacteurs techniques, il peut être erronéde croire que sa promotion ne reposeque sur ces aspects-là. Il est fort pos-sible que les acheteurs potentiels soientsensibles à des arguments plus subjec-tifs tels :

� Confort ultime� Les pieds au chaud� Ne jamais manquer d’eau chaude� Facture énergétique réduite� Contribuer à réduire les émissions

polluantes.

Par contre, une fois que l’attention d’unconsommateur a été éveillée, il peutêtre nécessaire de faire preuve d’un sa-voir-faire technique approprié pourl’assurer de la compétence de l’entre-preneur installateur.

Partenariat avec les généraux

Les entrepreneurs généraux évoluentdans un monde aussi sinon plus compé-titif que le vôtre. Il peut s’avérer avan-tageux de développer des relations avecceux d’entre eux qui veulent se distin-guer en offrant des systèmes méca-niques plus évolués, capables de procu-rer un meilleur confort à leurs acheteurs.Les possibilités qu’offre le chauffage hy-dronique sont innombrables pour un en-trepreneur à l’imagination fertile et pourun client intéressé. Des acheteurs avisésn’hésiteront pas à payer plus cher pourobtenir plus de confort et une factureénergétique réduite.

Sur d’autres plans, une telle collabora-tion peut s’avérer fructueuse autantpour l’entrepreneur général que pourl’entrepreneur spécialisé. Le premierpourra être fortement intéressé par lefait qu’un tuyau de 1 pouce transporteautant d’énergie qu’un conduit d’air de10 x 18”, ce qui donne beaucoup moinsde contraintes pour l’aménagement del’espace.

Formation et promotion

Si vous avez prouvé à un entrepreneurgénéral que vous pouvez offrir unconfort accru à ses clients et l’aider àfaire des ventes plus élevées, vous serezprobablement la personne toute dési-gnée pour informer son équipe de ven-deurs sur les caractéristiques principales

des systèmes hydroniques. Il est essentielque ces personnes soient à l’aise dansleurs explications à des acheteurs parfoistrès bien informés eux-mêmes. Avec unbagage de connaissances suffisant, ellespourront devenir de bons promoteursdes systèmes hydroniques et tous en sor-tiront gagnants. Vous devrez certaine-ment passer du temps avec l’entrepre-neur général pour établir une échellegénérale de prix qui peuvent varierselon le niveau de complexité de l’ins-tallation en plus des facteurs liés à la sur-face. Cet investissement de temps sepaiera par lui-même.

Éventuellement, des acheteurs poten-tiels voudront avoir un aperçu des élé-ments qui constituent un plancherchauffant. Cela pose la question de lasalle d’exposition. Si vos fournisseursn’en ont pas, il sera peut-être nécessaireque vous en fassiez une pour vous,même si elle doit être de petites dimen-sions. Comme pour une voiture, plu-sieurs acheteurs ont besoin d’ouvrir lecapot, même s’ils ne connaissent rien àla mécanique automobile, avant de si-gner un contrat. Avant de vous accorderleur confiance, ils voudront peut-êtrejeter un coup d’œil à la tubulure, à lachaudière, aux systèmes de contrôle etaux autres accessoires afin de « voir »qu’ils en auront pour leur argent. �

* Roy Colver est agent de manufacturiers en Albertaet chroniqueur régulier du magazine Plumbing &HVAC Product News. Adaptation et traduction par laCMMTQ.

IMB » Septembre 200512

Marketing

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Une clientèle à sensibiliser

Les constructeurs gagnentà promouvoir l’hydronique

par Roy Colver*

IPEXDans la foulée de ses modules Ambio-Confort de pompage/distribution, Ipex lance une puissante plate-forme de contrôle pourles applications hydroniques les plus exigeantes : de la régulation d’unechaudière en fonction de la température extérieure aux applicationsde mélange par injection, en passant par la régulation des chaudièresmultiples à plusieurs allures et par les systèmes de fonte de neigepar zones. Ces commandes peuvent faire partie d’un réseau decontrôle complet ou servir de commandes autonomes économiques.En tant qu’appareils autonomes, les commandes Ambio-Confort consti-tuent une percée en matière de simplicité d’installation tout en of-

frant de puissants moyens d’affichage gra-phique et de diagnostic sur place. Il suffitd’une sonde extérieure, d’une sonde pri-maire sur chaudière et d’une sonde detempérature de retour. Les données sontpartagées entre les différents éléments decontrôle du réseau Ambio-Confort. Lecâblage à 2 fils, pour lesquels la polarité n’apas d’importance, simplifie le travail. Une

fois configurée, la commande LCI peut être retirée et utilisée pour laconfiguration et l’entretien d’autres applications Ambio-Confort, ce quien fait une des commandes les plus économiques de l’industrie.

Pour prolonger son système Ambio-Confort de gestion des bouclesde chauffage, Ipex présente une nouvelle sous-couche pour plancherradiant, économique, légère et facile à installer dans les constructionsexistantes, par exemple pour les sous-sol. Les carreaux modulairesen polymère K-Tile de 12 x 12” se coupent facilement pour formeraussi des pièces parfaites de 6 x 12” ou de 6 x 6”. Des plaques detransfert thermique en aluminium s’enclenchent dans la sous-couchesans aucun adhésif, puis la tuyauterie Kitec XPA de 3/8” s’y insèrefacilement. La hauteurtotale ne dépasse pas5/8”. Cette sous-couchedoit être recouverte d’unfaux plancher avant la fi-nition.

www.ipexinc.com

Vitrine

Parallèlement à un intérêt croissant du public pour lechauffage hydronique, on assiste au développement desystèmes de plus en plus sophistiqués destinés à faciliter letravail de l’entrepreneur-installateur. Une tendance notableobservée chez les principaux fabricants est de produire deséléments ou des ensembles qui simplifient la conception et,surtout, qui permettent de réduire le temps d’installation,une composante importante du coût des planchersrayonnants.

Bien que les méthodes de mise en œuvre des plancherschauffants tendent à être standardisées, il n’en reste pasmoins que le dimensionnement demeure un élément crucialpour en assurer le bon fonctionnement, puis en bout de lignela satisfaction du consommateur. À cette fin, quelquesfabricants ont adopté une politique de vente de leurssystèmes uniquement à ceux qui ont suivi des cours deformation spécifique ou qui utilisent leur logiciel dedimensionnement. Voici donc les derniers développementsen matière d’accessoires de chauffage hydronique.

IMB » Septembre 200514

Nouveaux composantsde chauffage hydronique

par André Dupuis

WILO (représentant : Distech)

Nouvellement implantée au Ca-nada, Wilo Canada présente unegamme de pompes circulatricespour le chauffage, la climatisationet l’eau chaude sanitaire. Les cir-culateurs résidentiels à rotor noyéde la famille Wilo Star (fonte)pour le chauffage et de la familleWilo Circo (bronze) pour l’eauchaude sanitaire couvrent des débits maxi de 18 galUS/min(1,1 L/sec) pour des hauteurs de charge maxi de 32 pi (10 m).Les deux gammes offrent des versions 1 et 3 vitesses et dif-férentes options de raccordement pour des diamètres allantde 3/4 à 1 1/2’’.

La gamme commerciale des circulateurs à rotor noyé de la fa-mille Wilo TOP S pour le chauffage ou climatisation (fonte)et pour l’eau chaude sanitaire (bronze) assure des débits maxide 270 galUS/min (17 L/s) et des hauteurs de charge de 52 pi(15,85 m). Les diamètres disponibles vont de 1 1/2 à 4’’.www.wilo-na.com

REHAULe système Raupanel est léger et facile à installer autant enrénovation qu’en nouvelle construction, dans les murs et lesplafonds. Ses composants sont : -la tubulure de polyéthylèneréticulé (PEXa) Raupex O2 Barrier de 3/8”, -les panneauxd’aluminium extrudé de 5/8”, et -des profilés en U, en contre-plaqué, en configurations de 6 et 8” de centre à centre pourmaximiser la flexibilité de l’installation.

Le Raupanel a une rainure qui permet au tuyau de s’encli-queter facilement en place, tout en maintenant un excellentcontact thermique (sans silicone ni autre produit de rem-plissage). Des tasseaux (fourrures) en contreplaqué sont of-ferts pour les installations de 8” centre à centre. Le panneaud’aluminium se caractérise par une faible masse thermiquequi procure des temps de réponse rapides. Sa conductivité éle-vée favorise une répartition uniforme de la température eton peut utiliser destempératures d’eauplus basses pour ob-tenir la puissance ca-lorifique voulue.www.rehau-na.com

TEKMAR(représentant : Contrôles RDM)

Le célèbre fabricant de contrôles et de thermostats de Colom-bie-Britannique présente une nouvelle gamme de commandes.Les tekmarNet4 (tN4) permettent une communication bidirec-tionnelle entre les thermostats et les différents éléments d’un sys-tème non seulement de chauffage, mais aussi de ventilation etde climatisation. Cette intégration des équipements CVC per-met d’optimiser les performances du système.

L’approche modulaire permet différentes combinaisons decontrôle pour l’adapter à une vaste gamme d’applications CVC(systèmes à 1 chaudière avec radiateurs jusqu’aux systèmes à plu-sieurs chaudières, à températures d’alimentation multiples enplus de la climatisation et de la ventilation). Ce système pourraêtre commandé à distance via Internet (en 2005-2006). Il com-porte plusieurs autres caractéristiques, dont un affichage degrandes dimensions et la possibilité de lire la température exté-rieure à partir de n’importe quel thermostat, etc.www.tekmarcontrols.com

Wirsbo présente ses collecteursTruFLOW en laiton extrudé de2 à 12 sorties à diamètre intérieurde 1 1/2” pour un débit supérieur,avec soupape d’équilibrage surl’alimentation et vanne d’arrêt surle retour. Ce collecteur permetl’isolation des circuits pour unéquilibrage précis. En outre, en ygreffant des mamelons de débitoptionnels, on obtient un systèmed’équilibrage électronique qui

permet, au moyen de l’appareillage Flow Mas-ter, la lecture de la température et du débit pourchaque boucle ; les données obtenues peuventêtre téléchargées pour références futures. Si onn’a pas besoin de conserver les données, onpeut obtenir la même précision seulement avecla pince Flow Master Junior : plages de lecturede débits comprises entre 0,15 et 1,3 galUS/minou entre 0,40 et 2 galUS/min.www.wirsbo.ca

UPONOR WIRSBO

IMB » Septembre 200516

TACO(représentant : Agences

Jacques Desjardins)

Le module de mélange RadiantMixing Block (RMB) renfermeles 4 composants suivants en unseul appareil : commande de mélange par injection, pomped’injection à vitesse variable, pompe de circulation de systèmeet purgeur d’air. Il est possible de régler le module RMB pourune régulation selon la température extérieure ou d’après unpoint de consigne, avec ou sans limite de delta T ; peut sup-porter des charges calorifiques jusqu’à 120000 btu. Nom-breuses caractéristiques, dont : commande à microprocesseur,2 pompes de circulation à rotor mouillé sans entretien et car-touche remplaçable, clapet de non-retour incorporé, arrêt pro-grammable pour temps chaud, comprend une sonde exté-rieure et 2 sondes à fixation par collier, etc.

La pompe d’injection varie sa vitesse pour mélanger les massesd’eau de températures différentes (eau de chaudière et eaude retour), injectant l’eau à température plus élevée que vou-lue dans l’orifice de retour à la chaudière. Juste en dessous, lecirculateur du système, à vitesse constante, pompe le mélanged’eau à la température voulue dans la boucle de chauffagerayonnant. Cette innovation a été primée lors du salon Mé-canex-Climatex 2005.www.taco-hvac.com

VANGUARDLa flexibilité est la principale caractéristiquedu collecteur modulaire en polymère Van-guard COMAP qui est idéal pour les installa-tions de chauffage à basse température (infé-rieure à 140 ºF). Commencez avec le kit dedémarrage et ajoutez simplement le nombrenécessaire de modules d’alimentation et de re-tour pour exécuter facilement votre projet.Seulement 3 items pour simplifier les inven-taires et offrir la facilité de faire des modifica-tions au chantier !www.vanguardpipe.com

IMB » Septembre 200518

PRECISION HYDRONIC PRODUCTS(représentant : Paul Girouard Équipement ltée)

PHP est une entreprise de Portland (Oregon) spécialisée dansla fabrication sur mesure de modules de pompage et de dis-tribution comprenant la plupart des composants possiblescompris entre la chaudière et les zones de chauffage. L’entre-preneur n’a qu’à spécifier la puissance calorifique de l’instal-lation (jusqu’à 200000 btu/h) et le type de tuyauterie de dis-tribution. Au bout de 3 ou 4 semaines, il reçoit un assemblagemonté sur barres d’acier ou dans un coffret, avec pompesGrundfos ou Taco au choix, avec possibilité de circuit pri-maire/secondaire, entièrement testé en usine, certifié ISO9001, et avec garantie de 3 ans à partir de la date de l’instal-lation. Tout ce qui reste à faire est de boulonner l’assemblageau mur au moyen de 4 tire-fond, de brancher la (ou les) pompedans une prise de courant, et d’effectuer les raccordements àla chaudière, au chauffe-eau indirect le cas échéant, au réser-voir de dilatation et au circuit de distribution.

www.phpinc.us

BUDERUS(représentant :

Tecnico Chauffage)

L’ensemble Quick-Fit estconçu pour réaliser desinstallations de chauffagehydronique plus rapide-ment et plus facilement. Ilconsiste en 3 élémentsmodulaires : le module demélange Quick-Mix pourzones de chauffage à bassetempérature (plancherrayonnant), le module de pompage Quick-Pump pour zonesà haute température (plinthes, radiateurs ou serpentins), lemodule de distribution Quick-Header pour les systèmes dechauffage à plusieurs fonctions. Ce système peut être utilisépour à peu près n’importe quelle configuration en éliminantpresque toute possibilité de mauvais raccordements. Donneun aspect impeccable et professionnel à l’installation.

ROTH(représentant : Flexco)

Déjà offert pour la tubulure3/8”, le panneau de sous-plancher radiant Roth estmaintenant disponible pourla tubulure 1/2”. Ces panneaux, composés d’une plaque d’alu-minium laminée sur une base de polystyrène extrudé de hautedensité, servent à la fois d’isolant, de support de tubulure et deréflecteur de chaleur. Convenant à presque tout type de construc-tion existante ou neuve, il permet de délivrer la chaleur là où elleest nécessaire, soit directement sous la surface de finition du plan-cher. On peut les recouvrir par la suite de céramique, tapis, bois(avec une toile de transition) ou un autre matériau de finition.

Conçus expressément pour la tubulure PEX de Roth de 3/8 ou1/2”, les panneaux ont une épaisseur respective de 3/4” (R 3,7)ou 1” (R 4,5) et mesurent 2’ x 4’. Les ensembles comprennentdes sections de 8” x 24” qui permettent de courber la tubulureet des panneaux de transitions de 4” x 24”. La tubulure peut êtreinsérée dans les rainures en marchant dessus ; dans les courbesde retour, un jeu laisse place à la dilatation.Avec son système decontrôle MultiTherm, Roth est également un fournisseur de sys-tème complet pour le chauffage par plancher rayonnant.www.roth-canada.com

IMB » Septembre 200520

Imaginez-vous le matin, posant les piedssur des planchers chauds et confortablesdans la salle de bain ou sur de chaudes

tuiles dans la cuisine pendant que vous pré-parez le déjeuner. Ou encore en appréciantque les enfants s’amusent sur un plancherchaud dans la salle de séjour. Voilà desimages qui viennent à l’esprit quand onpense aux planchers chauffant par rayonne-ment. Et ce sont ces images que véhiculel’industrie pour vendre le confort des plan-chers chauffants.

Malheureusement, la plupart de ceux quipossèdent des planchers rayonnants ne jouis-sent pas de leurs « planchers chauds » avantla saison de chauffage. Pourquoi cela ? Parceque la presque totalité des planchers chauf-fants sont commandés par des thermostatsd’ambiance (incapables de détecter si le plan-cher est chaud ou froid) et non par des cap-teurs intégrés dans le plancher. Seul un ther-mostat capable de mesurer la température duplancher peut procurer les planchers chaudsque les acheteurs désirent réellement.

Le chauffage par rayonnement (radiant enanglais) peut donc servir à chauffer ou àtempérer les planchers. La différence entreles deux n’est pas évidente, mais elle est im-portante.

Chauffer par le plancher

Un plancher chauffant doit maintenir unetempérature ambiante dans la pièce où il setrouve, quelles que soient les conditions cli-matiques. Par exemple, quand la tempéra-ture extérieure est de 21 oC, le plancher n’apas besoin de chauffer pour maintenir lapièce à 21 oC. Quand il fait 0 oC à l’extérieur,le plancher doit chauffer habituellement à

26 oC pour maintenir l’air à 21 oC. Et quandil fait -20 oC dehors, le plancher peut devoirchauffer à 30 oC pour maintenir la pièceà 21 oC.

NDLR : Le chauffage par variation de tem-pérature plutôt que par variation de durée(marche-arrêt) est possible avec les systèmesde contrôle sophistiqués et avec une sou-pape à 3 voies qui permet le mélange du re-tour froid avec l’eau de chauffage. Bien queplus dispendieux, ces systèmes sont généra-lement préférables à tout autre.

Tempérer le plancher

Avec un plancher tempéré, le plancher estconservé à une température constante quiest chaude au toucher et ce, indépendam-ment de la température de la pièce. Parcontre, s’il fait -20 oC dehors, et que leplancher est maintenu à 24 oC, la piècesera froide. Et s’il fait 21 oC à l’extérieur etque le plancher est maintenu à la même

température de 24 oC, la pièce sera sur-chauffée. (NDLR : cette dernière éventua-lité survient par exemple pour maintenirchaud un plancher de marbre ou de céra-mique dans un environnement climatisé.)

Solution la plus confortable

Instinctivement, les gens désirent un équi-libre entre le chauffage du plancher et lechauffage de la pièce. Un plancher devraitêtre tempéré là où l’on recherche la sensa-tion d’un plancher chaud. Cela signifiequ’un capteur de plancher doit être installédans ces endroits clés. Idéalement, on devraitinstaller un capteur de dalle de plancherdans chaque zone. Exemples : dans la sallede bain, la salle de séjour et la cuisine.

Cependant, parce qu’un plancher tempérépeut finir par surchauffer une pièce, un teltype de chauffage ne devrait fonctionner quependant les périodes d’occupation de cespièces. Pour ce faire, le thermostat doit êtrecapable de détecter à la fois la températurede l’air et celle du plancher. Il doit être ca-pable d’alterner entre les fonctions de chauf-fage par le plancher et de plancher tempéré.

Il existe des thermostats qui offrent à l’utili-sateur la possibilité d’alterner manuellemententre le plancher tempéré et le plancherchauffant et des thermostats programmablesqui en feront tout autant de façon automa-tique sur la base d’un horaire préétabli parl’usager. Enfin, il existe un thermostat pro-grammable capable de gérer à la fois un plan-cher tempéré et la climatisation pour four-nir un confort ultime aux occupants. �

* Clifford McNeill est directeur des ventes et du marketingde tekmar Control Systems Ltd.

Plancher rayonnant :chauffant ou tempéré ?

par Clifford McNeill*

Hydronique

25 oC

26 oC

21 oC

19 oC

PLANCHER CHAUFFANT

21 oC

21 oC 2 oC - 18 oC

29 oC

24 oC

21 oCTempérature extérieure

Température du plancher

Température de l’air

PLANCHER TEMPÉRÉ

21 oC 2 oC - 18 oCTempérature extérieure

Température de l’air

Température du plancher

A vec des technologies bien con-nues et beaucoup d’imagination,on arrive à trouver des applica-

tions qui sont moins communes. C’est lecas d’un éleveur de poules pondeuses deSaint-Anselme, en Beauce, qui a décidéd’appliquer la technologie du plancherchauffant dans un de ses nouveaux pou-laillers. Même si les coûts initiaux de cetype d’implantation sont plus élevés que

ceux d’une installation conventionnelle, ilfaut aussi tenir compte des avantages quepeut apporter ce type de technologie dansune telle application.

La consommation d’énergie est beaucoupplus modeste que pour toute autre tech-nologie de chauffage. En effet, pour pro-curer un environnement confortable auxpoussins, il suffit de maintenir la tempéra-

ture de la dalle de béton à un niveau beau-coup plus bas (33–35 oC) qu’avec lesautres types de chauffage ; ce qui, par ri-cochet, fait économiser sur la consomma-tion d’énergie. L’autre avantage d’un réseaude distribution de chaleur à basse tempé-rature est de pouvoir utiliser la chaudièreà condensation (au gaz propane, dans cecas-ci) qui, dans de telles conditions, peutproduire son maximum d’efficacité.

C’est Claude Routhier, de Poly-Énergie àQuébec, qui a obtenu le contrat deconception-construction pour cette pou-ponnière de poules pondeuses. Les équi-pements principaux sont 3 chaudières àcondensation de 230000 btu chacuneainsi qu’un système de ventilation assezsophistiqué. Des calculs poussés ont per-mis d’effectuer une répartition idéale deschaudières dans le bâtiment de 100 mètres(300 pi) de longueur afin que le plancherchauffant diffuse sa chaleur également.

Les poussins arrivent dans le couvoir à l’âgede 1 jour et vivent dans des cages super-posées sur trois niveaux. Ils quittent à19 semaines pour devenir des poules pon-deuses. Des procédés automatisés assurentla distribution de la nourriture ainsi que leramassage de la fiente au moyen d’un tapisroulant qui démarre à intervalle régulierafin de la convoyer dans un réservoir prévuà cet effet.

Le client mentionne qu’avec une dallechauffante, il y a plus d’uniformité au ni-veau du chauffage du bâtiment qu’avecdes fournaises ou des aérothermes, ce quicause moins d’écarts de température

IMB » Septembre 200522

3 applications agricolesdu plancher chauffant

1. Des poussins plus confortablespar Daniel Gendron*

Hydronique

pour les volatiles. Depuis la mise enmarche de sa dalle chauffante, notre éle-veur s’est rendu compte que le taux demortalité des poussins avait baissé, d’oùun gain de productivité non négligeable.Si la période de maturité des poussins estrestée à 19 semaines, ceux-ci semblent enmeilleure forme physique (poids et gran-deur) qu’avec un chauffage convention-nel. Il semblerait qu’étant donné l’uni-

formité du chauffage, il y ait moins dedisparité dans les grosseurs.

En résumé, si le coût initial de l’installations’est avéré plus élevé, les gains en produc-tion et en énergie que procure le plancherchauffant le compensent amplement. �

* Daniel Gendron, ing., est conseiller technique auGroupe DATECH de Gaz Métro.

À gauche, une bonne idée de la disposition de latubulure avant qu'elle soit recouverte de béton.En bas, 2 des 3 chaudières à condensation quiassurent la puissance de chauffe.

IMB » Septembre 200524

2. Le séchage du lisier de porc

A vec la présence croissante des fermes d’élevage deporc dans nos campagnes, on constate inévitable-ment un accroissement proportionnel des rejets

de cette industrie. Les producteurs sont donc confrontés àl’élimination de ces rejets, un problème sujet à une régle-mentation de plus en plus serrée.

Un porc produit en moyenne 2,5 m3 de lisier par annéeà un taux de siccité (état de sécheresse) de 2 %. C’est-à-dire que ce lisier contient seulement 2 % de matièressolides, les 98 % restant étant liquides.

Un producteur de la région de Saint-Bernard, en Beauce,a décidé de régler une partie de son problème en appli-

quant une technologie gazière de son cru.Après avoir faitdécanter une bonne partie du liquide afin d’en concen-trer les matières en suspension, il verse le lisier ainsi traitésur une dalle de béton d’un entrepôt spécialement amé-nagé à cet effet. Dans cette dalle de béton, une tuyau-terie de plastique fait circuler un mélange d’eau et deglycol à une température déterminée afin de garder ladalle chaude et d’évaporer l’eau doucement. En évapo-rant l’eau, on concentre la matière en suspension et onréussit ainsi à donner au lisier la consistance de la boue.

L’avantage de concentrer le lisier de la sorte est d’en di-minuer le volume à disposer, et donc les risques de pol-lution en sont diminués d’autant. � Daniel Gendron

U n producteur de fleurs en pot de Waterloo (QC) pestait contre sesgénérateurs d’air chaud qui n’arrivaient pas à fournir une chaleuruniforme dans ses immenses serres tout en causant des courants d’air

froid. Lors d’un agrandissement, son entrepreneur en chauffage lui a pro-posé un plancher chauffant alimenté par une chaudière à mazout usagée, mais encoreen parfait état de marche. La dalle chauffante est constituée d’une sous-couche iso-lante en panneaux de polystyrène placés en dessous et au pourtour sur laquelle est fixéun réseau de tuyauterie de plastique. La tubulure a été recouverte de sable, d’un peude gravier puis d’une mince couche d’asphalte, ce qui constitue un plancher écono-mique très pratique pour l’entretien, pour déplacer à volonté les tables de fleurs en potet pour circuler en voiturette électrique.

Depuis ce temps, ses poinsettias poussent dans des conditions climatiques idéales pourêtre livrés aux fleuristes au début de décembre et, tout de suite après, les produc-tions multicolores destinées à Pâques et à la Fête des mères bénéficient, pendant lasaison la plus froide, d’une température uniforme et… sans courants d’air froid. �

André Dupuis

3 applications agricoles du plancher chauffant (suite)

Hydronique

3. Un climat plus favorablepour les poinsettias

L a première rencontre avec un clientse révèle parfois une expérienceéprouvante. En effet, l’inconnu qui

vous fait face peut manifester un tel niveaude méfiance ou exprimer tant d’exigencesque vous vous demandez s’il veut réelle-ment faire affaires avec vous. Certains se-ront suffisamment sûrs de leurs capacitésqu’ils n’hésiteront pas à relever le défi. Et,s’ils le relèvent à la satisfaction de ce clientparticulier, ils auront alors réussi à établirun lien de confiance solide et durable.

C’est un peu ce qui est arrivé à Jean-MarieThériault, de Éner-J-Moderne de Cham-bly, lorsqu’il a été invité à soumettre uneproposition pour moderniser la chaufferiedu siège social de Sajo Construction, deVille Mont-Royal, un entrepreneur géné-ral qui coordonne des travaux partoutdans le monde. À son dernier congrès,L’Association patronale des entreprises deconstruction du Québec (APECQ) ad’ailleurs décerné à Sajo son trophée En-treprise de l’année 2005 en raison de sonsavoir-faire.

Même si l’entrepreneur en chauffageavait déjà réalisé un projet résidentiel pourSajo et ce, à sa plus grande satisfaction(d’où l’invitation à faire une soumission),il a dû défendre sa proposition devant unchargé de projets qui ne le connaissait pas.Le mot d’ordre contenait 3 exigences ab-solues : qualité des appareils, qualité destravaux et « tolérance zéro » quant aubruit, aux senteurs ou aux saletés quipourraient déranger les locataires de l’édi-fice ou les employés de Sajo, ce qui fait

qu’une partie du travail devait être effec-tuée de nuit. Bref, il fallait prévoir mettredes gants blancs.

Contexte

L’édifice date de 1956. La chaufferie com-prend 2 chaudières à eau chaude de typeVolcano de 2 millions de btu/h chacune.L’une des chaudières est en panne, ce quine représente pas un problème actuelle-ment puisque la moitié de la charge éner-gétique est assumée par un réseau de ther-mopompes alimentées par des unités detoit avec chauffage au gaz intégré. Ce ré-seau, plus récent, sert au chauffage, à laclimatisation et à la ventilation des es-paces, la chaudière restante assurant lechauffage périphérique.

Comme les chaudières ont été « désa-miantées » en 2003, il s’ensuit uneénorme perte de chaleur qui cause dudésagrément au locataire situé au-dessusde la chaufferie. Or, Sajo se fait unpoint d’honneur de bien servir ses lo-cataires. Vu que la chaufferie donne dessignes évidents d’essoufflement, le pro-priétaire envisage donc de la rajeuniren faisant un saut du côté de la hautetechnologie.

Jean-Marie Thériault propose 3 scénarios,à coûts décroissants :1. une batterie de 2 chaudières

à condensation modulantesde 1 MBH chacune qui procureraun maximum d’efficacité etla meilleure marge de sécurité ;

IMB » Septembre 200526

Un défi relevé haut la mainRénovation de la chaufferie du siège social de SAJO Construction

Un véritable esprit d’équipe entre un entrepreneur et son représentant-distributeur leur permet de surmonteravec brio un niveau de difficultés particulièrement élevé.

par André Dupuis

Hydronique

Le siège social de Sajo Construction, au cœur de Ville Mont-Royal. Les 2 étages supérieurs logentles effectifs de Sajo tandis que les 2 étages inférieurs sont loués. Sur le toit, des écrans dissimulentles unités de toit et assourdissent le bruit afin de ne pas incommoder le voisinage.

IMB » Septembre 200528

Le « désamiantage » des 2 chaudières de type Volcano a causéla surchauffe des locaux situés au-dessus de la chaufferie.

L’eau chaude sanitaire est produite par une chaudière à condensationBuderus de 198 000 btu/h et un chauffe-eau indirect Buderus. Danscette configuration, même si la chaudière ne condense pas, elle atteinttout de même 89 à 90 % d’efficacité et répond au penchant dupropriétaire pour la haute technologie.

IMB » Septembre 2005 29

2. une seule chaudière à condensation modulantede 2,2 MBH avec, en réserve, une « trousse de sécurité »comprenant un brûleur de rechange et un doublede toutes les commandes ;

3. une seule chaudière à condensation modulantede 2,2 MBH.

À ce moment-ci, il devient important de préciser que, depuisquelques années, Jean-Marie Thériault a tissé des liens serrés avecGino Di Nezza, de Technico Chauffage ltée de Longueuil, etqu’une confiance réciproque les a solidement liés tous les deux.Tandis que ce dernier reconnaît la qualité des installations dupremier, celui-là apprécie par-dessus tout le service après-venteexceptionnel du second. Cette complicité a semblé compterpour les propriétaires de Sajo Construction.

Sajo demande donc au tandem Thériault-Di Nezza s’il a suffi-samment confiance en Buderus (la marque proposée) pour n’ins-taller qu’une seule chaudière, le troisième scénario étant finale-ment sa préférence. Comme la fiabilité du matériel ne poseaucun problème et que l’équipement est de type courant (pasde rareté de pièces), Éner-J-Moderne n’a aucune réticence quantà ce choix.

Un défi particulier

L’entrepreneur installateur a eu tout un défi à relever puisqueles propriétaires du bâtiment venaient d’investir des millionspour des rénovations de grande qualité à l’intérieur de leur siègesocial. D’ailleurs, ces rénovations ont mérité à leurs propriétairesun des prix Opération patrimoine architectural décernés par

Gino DiNezza, de Technico Chauffage ltée, participe à la vérificationfinale de la chaudière avant la livraison au propriétaire.

Bien que l’époussetage ne fasse pas partie des travaux connexes dela mécanique du bâtiment, Jean-Marie Thériault, de Éner-J-Moderne,n’éprouve aucune gêne à terminer son installation en donnant un coupde chiffon sur des appareils dont il est fier et aussi parce que la notionde propreté convient bien à l’efficacité énergétique. Ce sera l’une despremières choses remarquées par le client.

IMB » Septembre 200530

Héritage Montréal. Pour Sajo, la chauffe-rie devra être presque aussi resplendis-sante que le reste du bâtiment. Cela pous-sera même à des extrêmes, tels que fairepeinturer le capot du brûleur, toutes lescommandes ainsi que les réservoirs de di-latation du même « bleu Buderus ».

Le démantèlement des 2 chaudières Vol-cano a été donné à sous-contrat. Celle quine fonctionne pas est enlevée en premierpour faire place à la chaudière à conden-sation Buderus SB de 2,2 millions btu/héquipée d’un brûleur à gaz Riello modu-lant de 30 à 100 %. Dans cette chaudière,les caractéristiques de l’échangeur secon-daire font que les gaz de combustionn’ont que 30 °F de plus que la tempéra-ture de l’eau de retour. En outre, il suffitque 20 % de l’eau de retour soit froide(sur cette chaudière, 2 circuits de chauf-

fage séparés donnent un retour chaud etun retour froid) pour obtenir l’efficacitésaisonnière maximale de 98 %. Dans cesconditions, la chaudière de 2,2 MBH pro-duit 20 gallons de condensat à l’heure quisont désacidifiés dans un bac à l’arrière dela chaudière.

La mise en marche fut particulièrementdélicate puisqu’elle s’est effectuée en fé-vrier dernier alors que la demande dechauffage était au plus fort.Ainsi, on a re-tardé la mise à feu de 2 jours par rapportau calendrier initial en raison des nuits ex-trêmement froides. À la troisième nuit,alors que le thermomètre indiquait -15 oC,tout s’est bien déroulé parce que le trans-fert a été minutieusement préparé : lamise en place finale du collecteur princi-pal d’eau de chauffage et la mise à feu dela chaudière ont été terminées à 4h du

matin. Si ce n’est que le niveau sonore setrouve réduit d’environ 60 % par rapportaux chaudières précédentes et qu’il n’y aplus de pertes de chaleur dans la chauffe-rie, à peu près personne ne se serait renducompte des travaux.

Contrôle des radiateurspar radio

La distribution de la chaleur dans le péri-mètre du bâtiment s’effectue par des ra-diateurs à ailettes, et les propriétaires dé-siraient en obtenir le contrôle avec lemaximum de flexibilité. Mais parce quedes millions ont été investis dans la réno-vation, ils interdisent qu’on touche auxfines boiseries art-déco pour passer le fi-lage des nouveaux actuateurs. Il fautdonc penser à des solutions plus hi-tech :les actuateurs de robinet des radiateurssont donc maintenant contrôlés par ondesradio à partir d’un ordinateur central quireçoit les signaux du thermostat dechaque pièce.

Conclusion

Jean-Marie Thériault raconte que, àchaque fois qu’un de ses chargés de pro-jet termine une installation, il lui demandeinvariablement : « As-tu vérifié si le clientest satisfait ? ». S’il n’est pas absolumentcertain de la pleine satisfaction de sonclient, il s’arrange pour le vérifier par lui-même. De plus, l’entrepreneur en méca-nique du bâtiment a le souci d’offrir à sesclients un service après-vente d’une fiabi-lité absolue, ce qu’il exige tout autant deses fournisseurs principaux. Il estime quec’est la meilleure façon d’assurer songagne-pain à long terme.

Bien que les économies annuelles récur-rentes n’ont pas pu être encore évaluéesavec précision (la nouvelle chaufferie n’afonctionné que pour la seconde moitié del’hiver), les propriétaires de Sajo construc-tion se sont dits enchantés des nouveauxéquipements et par tous les soins qui ontété consentis pour assurer une qualité ex-ceptionnelle des travaux. Si ce contrat aété le plus exigeant de toute sa carrière,Jean-Marie Thériault reconnaît du mêmecoup que c’est celui dont il est le plus fier.Il sait que son travail et celui de sonéquipe lui valent maintenant une recon-naissance indéfectible… à long terme. �

Chaudières à condensation

Alerte au condensat !Jean-Marie Thériault insiste sur la nécessité que soit traité le condensat, car celui-ci agit

comme un puissant corrosif pour toute tuyauterie de métal, qu’elle soit en acier, en cuivre

ou en fonte. Il prévoit un paquet de problèmes à venir parce qu’il a vu de nombreuses

installations de chaudières murales dont le condensat s’écoule sans aucun traitement

dans une tuyauterie d’évacuation métallique, ce qui n’est pas rare par exemple dans les

innombrables plex âgés que comptent les villes du Québec.

Et pourtant, dans leurs manuels d’instructions, la plupart des manufacturiers ne

manquent pas de directives précises relatives au traitement des condensats. Mais

pour qui sont-ils écrits ces manuels ?

IMB » Septembre 200532

Question

Comment peut-on déterminer le dia-mètre du conduit d’évacuation d’unappareil lorsque sa puissance nominaledépasse les valeurs des tableaux 1et 2 de la norme CSA B139-00 Coded’installation des appareils de combustionau mazout ?

par Émilie Canuel-LangloisRéponse

Pour les installations de chauffage au ma-zout, le Chapitre 1 – Bâtiment du Code deconstruction du Québec (alias le Code na-tional du bâtiment - Canada 1995 (modi-fié)) réfère à la norme CSA B139-00 Coded’installation des appareils de combustionau mazout. Or, la puissance maximale

indiquée aux tableaux 1 et 2 de ce codene dépasse pas 700 MBH. Pour ces casspéciaux, voici comment déterminer lesdiamètres minimal et maximal du conduitd’évacuation.

Pour ce faire, nous devons utiliser la mêmeformule qui a servi à définir les diamètresque l’on retrouve dans les tableaux 1 et 2.Cette formule mathématique est expli-quée à l’Appendice C du Code. Elle s’ex-prime comme suit :

D = 141,7 (P)0,5 x (V)– 0,5

où : D : diamètre du conduitd’évacuation (en mm)

où : 141,7 : constante de la massevolumique des gaz

où : P : puissance nominalede l’appareil (en galUS/h)

où : V : vitesse normalisée dansle conduit (en m/s)

Des études techniques faites par des cher-cheurs et l’expérience pratique ont permisde déterminer que la vitesse recommandéedans le conduit doit être de 1,5 m/s. Onsuggère de toujours tenter d’approchercette vitesse pour éviter la condensationpendant le cycle de fonctionnement(dans le cas d’une trop faible vitesse) ou

N.B. : Il est important de respecter les uni-

tés de mesure utilisées dans la formule, car

elle a été éprouvée avec ces unités spéci-

fiques. Si nécessaire, voici les conversions :

1 galUS/h = 140 000 btu/h = 41,03 kW

1 mm = 0,03937 pouce

1 m/s = 196,85 pi/min (FPM)

Question – réponseDans cette chronique, nous présentons une questionparmi les nombreuses qui sont soumises auxconseillers du Service technique de la CMMTQ.

Diamètre du conduitd’évacuation d’un appareilà mazout de plus de 700 MBH

l’augmentation des pertes par frottement(dans le cas d’une vitesse trop élevée). Pourréduire ces risques, on a établi une tolé-rance admissible de ± 0,5 m/s. On peutainsi déterminer le diamètre idéal (vitessede 1,5 m/s), le diamètre minimal (vitessede 1,5 m/s + 0,5 m/s = 2 m/s) et le dia-mètre maximal (vitesse de 1,5 m/s – 0,5m/s = 1 m/s) du conduit d’évacuation.

La formule tient aussi compte de l’hypo-thèse où l’appareil se trouve dans un en-vironnement ayant une condition d’airnormale, c’est-à-dire une température de20 °C et une pression atmosphérique de101,325 kPa.

Exemple

Prenons le cas d’un appareil à mazout de1000000 btu/h dont nous voulons di-mensionner le conduit d’évacuation.

ÉTAPE 1 – Convertir la puissance

en unité de mesure appropriée

Pour appliquer la formule, nous devonsconvertir la consommation nominale engallons US par heure (galUS/h).140000 btu/h = 1 galUS/h1000 000 btu/h = x ?Après une règle de 3, on obtient7,1429 galUS/h

ÉTAPE 2 – Déterminer

le diamètre « idéal »

Le diamètre dit « idéal » est le diamètretrouvé en fonction d’une vitesse de 1,5 m/s,la vitesse recommandée, ce qui se traduitpar :D = 141,7 (7,1429 galUS/h)0,5 x (1,5 m/s)–0,5

= 141,7 (2,6726) x (0,8165)= 378,707 x 0,8165

D = 309,21 mm ou 12 pouces

ÉTAPE 3 – Déterminer les diamètres

minimal et maximal

Parfois, pour des raisons de coût, d’espaceou de matériaux disponibles, il peut s’avé-rer difficile d’utiliser le diamètre « idéal ».La tolérance pour la vitesse de 0,5 m/sdonne donc les diamètres minimal etmaximal qu’il est possible d’installer sansoccasionner d’inconvénients au bon fonc-tionnement du système.

Diamètre minimal permisD = 141,7(7,1429 galUS/h)0,5 x (2 m/s)– 0,5

= 141,7(2,6726) x (0,7071)= 378,707 x 0,7071

D = 267, 78 mm ou 10,5 pouces= (~~ 11 pouces)

Diamètre maximal permisD = 141,7(7,1429 galUS/h)0,5 x (1 m/s)– 0,5

= 141,7(2,6726) x (1)= 378,707 x 1

D = 378, 71 mm ou 15 pouces

ÉTAPE 4 – Réponse

Pour un appareil à mazout de 1000 MBH,on doit installer un conduit d’évacuationd’un diamètre compris entre 11 et 15pouces. Le diamètre « idéal » pour un ren-dement optimal étant 12 pouces pour unevitesse de 1,5 m/s dans le conduit.

Bien entendu, nous suggérons de tou-jours porter une attention particulièreaux recommandations du manufacturierdu brûleur. Peut-être y trouverez-vousdes exigences particulières concernantl’évacuation.

La calculatrice de type scientifique né-cessaire à ces calculs n’étant pas toujoursà la portée de tous, le Service techniquede la CMMTQ a ajouté cette formule auxcalculateurs de la bibliothèque électro-nique du site www.cmmtq.org. �

IMB » Septembre 200534

IMB » Septembre 2005 35

� Nouvelle jauge de débits d’airL’Accuflow de LIFEBREATH a été conçu pour équilibrer rapi-dement et précisément les débits d’air sur les appareils munisd’orifices d’équilibrage. Disponible avec Lifebreath 155MAX et200MAX. La nouvelle troussecontient la jauge d’équilibrageAccuflow, des tuyaux de rac-cordement, des raccords decaoutchouc et de nouvelles ins-tructions ; cette trousse, plus pré-cise, remplace une première qui a faitl’objet d’un rappel par Lifebreath. Le système deventilation VRC/VRE devrait normalement fonctionner à hautevitesse lorsque vous procédez à son équilibrage. Si le VRC/VREest raccordé à un système central à air pulsé, les deux systèmesdevraient être réglés pour fonctionner au débit le plus élevéquand on effectue l’équilibrage. www.lifebreath.comNutech Brands Inc.T : [email protected]

Nouveaux produits

� Préparation du cuivreLe CopperKey de GENERALPipe Cleaners est conçu pourremplacer le vieux tissu abrasif etles brosses métalliques et suppri-mer les coupures et brûlures auxmains, communes aux méthodestraditionnelles de préparation de latuyauterie et des raccords de cuivre.La conception brevetée du CopperKeyn’exige que quelques pouces de dégage-ment et sa poignée ergonomique à cliquet réduit la fatiguemusculaire. Le CopperKey est 3 fois plus rapide que les outilstraditionnels et 4 fois plus durable. Sa brosse au carbure detungstène polit la tuyauterie complètement en quelquessecondes, sans rayures et sans repositionnement de l’outil.Aprèschaque opération, elle reprend sa place de façon à exercer lapression optimale à chaque nettoyage. www.drainbrain.comAgences Rafales-Law inc.T : 514-731-3212, 418-654-0162

L ’aménagement d’une mezzaninedans un logement gagne en popu-larité et il est important de

connaître l’influence d’un tel aménage-ment sur la hauteur du bâtiment. Laquestion de savoir si la hauteur de bâti-ment augmente de un étage lorsqu’unemezzanine est prévue dans une suited’habitation revient de plus en plussouvent. La présente info-fiche a doncpour but d’uniformiser la façon de dé-terminer le nombre d’étages dans lessuites d’habitation lorsqu’une mezzaniney est aménagée.

Selon la définition, une mezzanine est unniveau compris entre le plancher et leplafond d’une pièce ou d’un étage. Envertu des articles 3.2.1.1. et 9.10.4.1., ilexiste 2 possibilités de ne pas compterune mezzanine comme un étage :

1er cas

La superficie de la mezzanine ne dépassepas 10 % de l’aire de l’étage dans lequelelle se trouve. Dans ce cas, aucune condi-tion ne s’applique et il peut y avoir descloisons en haut comme en bas. Il faut ce-pendant tenir compte de toutes les mez-zanines qui pourraient être situées dans lesautres suites sur la même aire de plancher.

2e cas

La superficie de la mezzanine est com-prise entre 10 et 40 % de l’aire de l’étagedans lequel elle se trouve et :� il n’y a pas de cloison sur la

mezzanine ;� aucun obstacle de plus de 1070 mm

de hauteur ne gêne la vue autant au-dessus qu’en dessous de lamezzanine.

Ainsi, aussitôt que l’espace sous la mez-zanine comporte des cloisons constituantun obstacle à la vue, ce qui est générale-ment le cas dans les suites d’habitation(voir illustrations), cette mezzanine doitêtre considérée comme un étage dans lecalcul de la hauteur du bâtiment.

Un immeuble dont la hauteur de bâti-ment augmente de 3 à 4 étages, suite àl’ajout d’une mezzanine, voit sa concep-tion totalement modifiée, notamment ence qui concerne le type de construction etla conception des issues. De plus, dans unbâtiment combustible de 4 étages, un sys-tème de gicleurs doit également être ins-tallé auquel s’ajoute un système de dé-tection et d’alarme incendie. En effet, toutnouveau bâtiment de 4 étages doit obli-gatoirement être construit selon la partie3 du Code de construction du Québec. �

IMB » Septembre 200536

Code de construction du Québec – Chapitre I

Mezzanines et calcul de lahauteur de bâtiment danscertains bâtiments d’habitation

Info-fiche RBQ

Bâtiment de 3 étagesPeut être construit selon la Partie 9 du CCQ

si sa superficie est inférieure à 600 m2

Bâtiment de 4 étages Doit être construit selon la Partie 3 du CCQ

peu importe sa superficie

Mezzanine 18 m2

Aire de plancher 72 m2

D e temps en temps, il arrive sur le marché des produitsqui se prétendent révolutionnaires, et qui font des pro-messes trompeuses. Toutefois, il nous a semblé que le

HeatManager de Beckett fait des promesses raisonnables. D’oùson intérêt. Ce dispositif est conçu pour réduire le cyclage desbrûleurs à mazout ou à gaz par une meilleure utilisation de lachaleur accumulée dans l’eau de chauffage des systèmes fonc-tionnant à haute température (ceci exclut donc les planchersrayonnants).

Fonctionnement

Le HeatManager (ou gestionnaire de chaleur) est un micropro-cesseur dont les données sont fournies par une sonde de tem-pérature qui doit être fixée sur la sortie de distribution de lachaudière. Le microprocesseur analyse la fluctuation des tem-pératures de l’eau de chauffage et agit sur un relais qui contrôlel’aquastat de la chaudière.

IMB » Septembre 200538

Un dispositif qui prometdes économies

Beckett garantit une réduction de la consommation énergétique minimale de 10 %, sinon elle remboursele consommateur.

par André Dupuis

Combustion

TempsArrêt du brûleur

Demande de chauffage forte =chute rapide de la température

Demande de chauffage faible =chute de température plus lente

Temp.de l’eau

180 oF

160 oF

180 oF

160 oF

TempsArrêt du brûleur

Temp.de l’eau

Tableau 1

À chaque fois que le brûleur arrête (quece soit par un signal de haute limite ou duthermostat), la sonde effectue 3 mesurespar seconde de la température de l’eau dechauffage. Une chute de température ra-pide indique une demande forte, corres-pondant à une journée très froide. Si lachute de température est plus lente, la de-mande de chauffage l’est aussi, indiquantqu’il fait moins froid. Voir tableau 1. Lemicroprocesseur est donc témoin desécarts de température de l’eau de chauf-fage et du temps nécessaire pour la ra-mener au point de consigne. En quelquesorte, le HeatManager est en mesure decalculer la température extérieure sansavoir besoin d’une sonde extérieure.

Branché en série entre le brûleur et l’aquas-tat, le HeatManager joue en fait avec la zonemorte de cet accessoire, c’est-à-dire qu’il al-longe l’écart entre les températures de fonc-tionnement la plus basse et la plus élevée,sans toutefois modifier d’aucune façon la li-mite supérieure de sécurité. Par exemple, sila demande de chauffage est modérée etque la limite inférieure est à 160 oF, le dis-positif pourra descendre la limite à 145, unetempérature où il est encore possible de dis-tribuer une chaleur confortable sans avoirà redémarrer le brûleur.

Économies

Même si des efforts considérables ont étéinvestis afin que les chaudières résiden-tielles soient mieux dimensionnées qu’au-paravant, on sait qu’une chaudière cor-rectement dimensionnée devient plus oumoins surdimensionnée pendant 90 % dela saison de chauffage, puisque sa capacitétotale n’est requise que durant les jours lesplus froids de l’hiver. Le HeatManager ré-duit le cyclage du brûleur durant tous lesjours où la chaudière se trouve effective-ment surdimensionnée afin de produiredes cycles d’opération plus longs et plusénergétiquement efficaces. En réduisant lecyclage, le dispositif n’agit pas seulementsur la consommation de combustible, maisaussi sur la durée du brûleur.

Testé au Brookhaven National Labora-tory et au Atlantic Testing Laboratories,

le HeatManager a réduit les durées defonctionnement de brûleurs d’au moins14 % et le nombre des cycles d’au moins18 %. Bien que les possibilités d’éco-nomies se situent entre 10 et 30 %,Beckett en garantit un minimum de10 %. La plupart des utilisateurs de-vraient récupérer leur investissement enmoins de 3 ans.

Le gestionnaire de chaleur s’installe en unedemi-heure et peut être raccordé au cou-rant de 24 V CC ou bien au courant de110 ou de 220 V CA. L’installation ne re-quiert aucun changement ou ajustementà la chaudière ou au brûleur. Le disposi-tif, sans entretien, est garanti 5 ans. �

www.beckettcorp.com

IMB » Septembre 2005 39

L e 7 juillet dernier, il est tombé sur Montréal de 57 à63 mm de pluie entre 17 h et 18 h 30, soit l’équivalentde 70 % de la quantité moyenne de pluie pour tout le

mois de juillet. Pendant que les postes de télévision mon-traient des véhicules submergés dans l’échangeur tout neuf

des autoroutes 15 et Métropolitaine rempli d’eau, les sous-sols de centaines de résidences subissaient des refoulementsd’égout. Sans en avoir la même gravité, cela n’a pas manquéde raviver les souvenirs de l’inondation du 14 juillet 1987 et,bien sûr, celle du Saguenay, plus récente encore.

Inondations et refoulementsVotre santé et celle de vos clients

Si vous devez descendre dans un sous-sol inondé, des mesures de prudence élémentaire s’imposent. Ensuite,vous serez à même d’indiquer à vos clients les dispositions à prendre suite à un dégât d’eau ; vous pourriezfaire la différence entre salubrité et insalubrité !

par André Dupuis

Santé

IMB » Septembre 200540

IMB » Septembre 200542

1. Votre santé

Dans des circonstances semblables oùtous les pompiers sont mis à contribution,de nombreuses entreprises de plomberiepeuvent aussi être appelées pour pomperl’eau des sous-sols ou pour effectuer desremises en marche ou des réparations. Or,cela ne doit pas être entrepris sans un mi-nimum de précautions :� Prenez garde aux chocs électriques.� Portez des bottes de caoutchouc.� Évitez que les rallonges électriques

n’entrent en contact avec l’eau.

� N’utilisez pas les appareilsélectriques, les prises de courant,les boîtes à fusibles, lesinterrupteurs ou les panneauxde distribution qui ont étéinondés, avant d’avoir toutfait vérifier par un maîtreélectricien.

� Si vous avez besoin d’aide, faitesappel à Hydro-Québec.

� Rincez à grande eau et désinfecteztous les outils qui ont touché auxeaux d’égout.

Systèmes et appareils

de chauffage

S’ils ont été trempés, il faut remplaceravant la mise en marche :� les moteurs de ventilateur,� les interrupteurs et les commandes

d’appareil,� tout filtre ou isolant mouillé à

l’intérieur des appareils de chauffageou des chauffe-eau.

Les conduits d’alimentation d’air chaudet les gaines de reprise d’air des systèmesde chauffage à air pulsé qui ont été inon-dés doivent être nettoyés et peut-êtremême remplacés (en présence d’isolantacoustique).

2. La santé de vos clients

Durant les dernières années, les intem-péries ont mis nos bâtiments à rudeépreuve. Le déluge du Saguenay et la crisedu verglas ont marqué nos mémoires enraison de l’ampleur des pertes matérielleset des impacts sociaux. Ces deux événe-ments ont été responsables de dégâtsd’eau majeurs, bien qu’ils soient survenusen des saisons diamétralement opposées.Les inondations ou les bris de tuyauteriedus au gel ne sont que deux des phéno-mènes qui peuvent entraîner des réper-cussions fâcheuses sur la salubrité mi-crobienne de nos lieux de travail et denos résidences.

Les catastrophes aussi spectaculairesque celles qui ont été mentionnées plushaut n’arrivent pas encore très souvent,Dieu merci ! Or, les expertises dénom-brent de plus en plus de dégâts d’eau,certes mineurs, mais dont les consé-quences sont aussi funestes tant pour ladurée des bâtiments que pour la santédes occupants.

Clapets antiretourSi l’inondation est due à un refoulement

d’égout, laissez vos clients se remettre

de leurs émotions, mais proposez tout

de même un rendez-vous pour leur

soumettre la possibilité d’installer un

clapet antiretour qui devrait les mettre

à l’abri d’un tel dégât à l’avenir.

IMB » Septembre 2005 43

L’ennemi : les moisissures

Lorsque l’eau s’infiltre ou s’accumule dans les cloisons d’un bâ-timent, à cause d’un bris de tuyauterie, d’un appareil de chauf-fage/climatisation défectueux ou pour toute autre raison, il im-porte d’y voir rapidement. Selon Claude Mainville, ingénieur etprésident de Natur’Air-Kiwatin, une entreprise spécialisée en ana-lyse de salubrité des bâtiments, il est impératif d’intervenir afinde nettoyer, voire retirer les matériaux poreux atteints par l’eauà l’intérieur d’un délai de 24 à 48 heures, afin d’éviter de dé-clencher la contamination. Sinon, les risques de formation et dedéveloppement de moisissures sont très élevés. La population,mal renseignée, ne réalise pas à quel point les effets sur la santépeuvent être dévastateurs. Évidemment, tout dépend du degré decontamination microbienne de l’air à l’intérieur d’un bâtiment.

Les ennuis de santé causés par les moisissures peuvent être tem-poraires : sinusites, rhumes fréquents, immunité réduite.Toutefois,certains types de moisissures toxigéniques peuvent entraîner desproblèmes extrêmement graves et difficiles à guérir, parfois mêmeincurables. L’Hôpital thoracique de Montréal a vu défiler de nom-breux patients ayant été en contact avec des moisissures, dans deshabitations ou lieux de travail. Plusieurs ont développé un syn-drome de fatigue chronique, de la fibromyalgie ou des symptômesextrêmement incommodants : maux de tête, insomnie, asthme,

Calendrier� 27 et 28 septembre 2005

Salon Emploi Formation – Palais des congrès, Montréalwww.emploiformation.com

� 28 septembre au 2 octobre 2005Salon Maisons et tendancesLe salon de décoration et rénovationPlace Bonaventure, Montréal

� 27 au 30 octobre 200511e Salon Éducation Emploi – « Voir grand… voir loin »Centre de foires de Québec – 418-659-3212www.SalonEducationEmploi.com

� 2 au 4 novembre 2005 – IKK 2005Le plus grand salon international des techniquesdu froid, de la climatisation et de la ventilation880 exposants de 40 pays – Hanovre, [email protected] – www.ikk-online.com

� Conférences SCHLLes perspectives du marché de l’habitation– 15 novembre 2005, Montréal« Nouvelles fondations : Montréal et ses banlieues »Palais des Congrès, 7 h 30 à 11 h 30– 24 novembre 2005, Québec« Québec : Une région, plusieurs réalités »Capitole de Québec, 7 h 30 à 11 h 30Rabais de 20 % avant le 17 octobre (coût : 140 $ plus taxes)

Info : 1 800 668-2642 ou www.schl.ca >bureau des commandes >conférences et événements.

� ASHRAE – Montréal– 12 septembre 2005Souper-conférence Ultraviolet filtration and notion ofURV performance under the inspiration of the MERVsystem for conventional filters (La filtration parultraviolet ainsi que les notions de performance URVsous l’inspiration du système MERV pour les filtresconventionnels) – par Dr. Jan Wladyslaw Kowalski, prof.à Penn State University – Club St-James, 17 h 30514-990-3953, www.ashrae-mtl.org– 3 octobre 2005La place du gaz naturel et les enjeux énergétiquesde l'heure – par Sophie Brochu , v-p Clientèle etApprovisionnement gazier, Gaz Métro

Info-produitsANNONCEURS TÉLÉPHONE SITE INTERNETBeckett 800-665-6972 www.beckettcorp.comBradford White 905-238-0100 www.bradfordwhite.comBroan-Nutone 888-882-7626 www.broan.ca/www.nutone.caConbraco 905-761-6161 www.conbraco.comDelta Faucets 800-345-3358 www.deltafaucet.comDeschênes & fils 514-374-3110 www.deschenes.caDodge Chrysler 800-361-3700 www.dodge.caECR Olsen 519-627-0791 www.ecrltd.comEntreprises Marcel Nantel 450-975-2212Gaz Métro 800-567-1313 www.gazmetro.comGeneral Pipe Cleaners 514-731-3212 www.generalpipecleaners.comGroupe Maburco 819-563-7171 www.maburco.comGrundfos 905-829-9533 www.grundfos.caI.K.K. www.ikk-tradefair.comMétal Action 514-939-3840Mitsubishi Electric 450-973-2000 www.enertrak.comNewmac Manufacturing 450-629-0707 www.newmacfurnaces.com Produits de ventilation HCE 888-777-0642 www.proventhce.com Roth Canada 800-969-7684 www.roth-canada.comS.I.E. équipement Industriel 800-363-8482 www.sie.caSaniflo 800-877-8538 www.saniflo.comSARP-Drainamar 800-361-4248 www.drainamar.comTecnico Chauffage 888-627-1777 www.buderus.netTélus www.telusmobilite.com/mikeUponor-Wirsbo 450-668-9550 www.wirsbo.caVenmar 800-567-3855 www.venmar.caVictaulic 514-426-3500 www.victaulic.comViessmann 800-387-7373 www.viessmann.caWilo 514-337-3716 www.wilo-na.comWolseley/Groupe Plomberie 514-433-9378 www.wolseleyexpress.com

Un dégât d’eau, même mineur, peut enclencher le développementde moisissures si les mesures appropriées ne sont pas prises en dedansde 24 à 48 heures.

IMB » Septembre 200544

problèmes pulmonaires ou gastro-intestinaux, etc. Par la suite, cer-tains sont devenus hypersensibles à l’environnement, ne pouvantplus supporter parfums, odeurs d’essence et divers produits chi-miques. La situation peut dégénérer au point de rendre invalidesdes personnes auparavant en très bonne santé, gâchant à toutjamais leur vie et celle des proches.

M. Mainville est d’avis qu’un nombre incalculable de personneshabitent ou travaillent dans des bâtiments contaminés sans s’endouter. Aux États-Unis, le ministère de l’environnement (EPA)a dénombré pas moins de un million de bâtiments contaminés.Nos voisins sont davantage sensibilisés à cette question suite autapage médiatique soulevé par des procès récents où des victimesont eu gain de cause. Chez nous, les cas récents d’hôpitaux etd’écoles contaminés ont permis de jeter un peu de lumière surle problème dans les édifices publics. Les bâtiments résidentielsou privés ne sont pas épargnés pour autant, mais font l’objet d’in-vestigations moins poussées compte tenu des montants que celapeut entraîner. Et pourtant, la santé n’a pas de prix.

Témoins de première ligne

Quand une inondation remplit des sous-sols, tout le monde saitque les matériaux imbibés doivent être remplacés. Par contre, sipar exemple un tuyau fuit ou un drain bouché de thermopompedéborde, il se peut que les dommages ne soient pas (immédia-tement) apparents pour les occupants.

Dans le cours de leurs opérations, les entrepreneurs en plombe-rie ou en mécanique du bâtiment peuvent donc devenir témoinsde dégâts d’eau cachés. Vous êtes alors en mesure de rendre unservice inestimable à vos clients en évitant que leur propre mai-son leur empoisonne littéralement l’existence. En indiquant aupropriétaire qu’il doit remédier à la situation dans les plus brefsdélais, vous pouvez lui éviter de nombreux désagréments et uneréduction de frais par une action rapide, afin de préserver sonbâtiment et la santé de sa famille. �

Pourquoi les moisissuresreprésentent-elles un problème ?D’abord, elles peuvent endommager les matériaux. La proliféra-

tion de moisissures peut signifier que le milieu est à ce point hu-

mide qu’il favorise la croissance de champignons qui entraînent

la pourriture du bois et les dommages structuraux qui en décou-

lent. Le papier, le carton et les fibres naturelles, telles le coton, sont

à risque et serviront de milieu de culture au fil du temps.

Lorsque les moisissures se développent à l’intérieur de la mai-

son, elle peuvent aussi causer des problèmes de santé. Elles

émettent des substances chimiques et des spores. Selon le type

présent dans la maison, le temps d’exposition et son degré, ainsi

que l’état de santé de l’occupant, les moisissures peuvent, au

mieux, avoir des effets négligeables sur la santé ou, au pire, cau-

ser des allergies et des maladies. Les femmes enceintes, les

jeunes enfants et les personnes âgées, ainsi que celles ayant des

problèmes de santé comme des troubles respiratoires ou un sys-

tème immunitaire affaibli, courent davantage de risques lors-

qu’ils sont exposés aux moisissures. (D’après SCHL)

IMB » Septembre 200546

Nouveaux membres

Shawn Beaufils3087-6999 Québec inc. f.a. :Propulsion Airteck671 rue des AteliersBoucherville(450) 645-0990

Christopher Perry4283813 Canada inc. f.a. :Eardley energy,Énergie Eardley18 chemin du PanoramaPontiac(819) 684-0186

Martin Gagné9052-1550 Québec inc. f.a. :Garantie Québec (1969) inc.142 boul. St-Jean-BaptisteChâteauguay(514) 990-2990

Jean-Daniel Parchet9071-0583 Québec inc.112 rue DumontierSainte-Thérèse(450) 971-0980

Bruno Sanfaçon9085-0561 Québec inc. f.a. :Habitation Bruno Sanfaçon2224 rue des Belles-de-nuit, CP 1012Saint-Émile(418) 847-2521

René Boucher9130-6415 Québec inc.70 rue DenisSainte-Mélanie(450) 889-8930

Dany Fortier9142-3806 Québec inc. f.a. :Pétroles A. Beauregard155 boul. Labbé nordVictoriaville(819) 758-6428

Marcellin Dumais9142-5868 Québec inc. f.a. :Montagnais électrique1134 rue OuiatchouanMashteuiatsh(418) 275-6000

Yves Lequin9151-9678 Québec inc. f.a. :Proservice-foyersgaz & bois56 montée Papineau sudSaint-Sauveur(450) 629-6030

Stéphan MilletteA.B.C. drain573 terrasse CyrLaval(450) 689-7134

Ahmed BoudaouraConstructions A.B.S. inc.2415 rue de LondresSaint-Laurent(514) 804-9008

David AllenACS Montréal inc. f.a. :Énergie directe servicescommerciaux2433 rue Guénette, bur. 1Saint-Laurent(514) 333-0112

André PotvinA.D.A. climatisation inc.2973 chemin Ste-FoySainte-Foy(418) 657-6551

Marcel Jr RoyADS thermo-mécanique inc.277 boul. Labelle, # 218Rosemère(450) 975-7888

Jonathan AnctilPlomberie Jonathan Anctil inc.1138 rue CristalVal-Bélair(418) 845-6354

Jimmy ThibeaultPlomberie l’ange d’eau inc.117 rue JonathanSaint-Colomban(450) 530-2513

Pascal RaymondPlomberie Aquatech inc.2208 chemin PaquetteVal-David(819) 322-6119

Alain BenoitPlomberie A. Benoit15 route SoucySainte-Anne-des-Monts(418) 763-2948

Dany FortierBogar propane inc.155 boul. Labbé nordVictoriaville(819) 758-9119

Michel LanoixCaron et Lanoixentrepreneursplombiers inc.162 rue GourdAmos(819) 727-5757

Florin Anghel-CeausuServices Coral inc.3239 7e RueLaval(450) 973-9472

Patrick RicardLe crac de la plomberie inc.2171 route 343L’Assomption(450) 588-6754

Dominique ForguesPlomberie Duguay& Labrek1 rue George-SandLévis(418) 833-5214

Alain DumontetPlomberie Alain Dumontet98 rue BeaucheminSaint-Basile-le-Grand(514) 836-1265

Stéphane LalibertéLes plomberies F.B.L. inc.9 rue DelageOrmstown(450) 829-3492

Elmostafa FilahiForce & lumièreélectriques inc. f.a. :Forclum8368 boul. MétropolitainAnjou(514) 333-7785

Guy BouzaglouPoêles et foyersfuturistes inc.904 boul. HarwoodVaudreuil-Dorion(450) 455-1376

Éric GoupilGoupil service884 rue VictoriaOtterburn Park(450) 536-0908

Yvan DurandPlomberie Inter inc.81 avenue du GalaisLaval(514) 910-0626

Marcel BoucherGroupe Inter-sinistres inc.505 boul. Richelieu, local 102Richelieu(450) 447-7755

Jean-Claude Jr HouleDistributionJean-Man inc. f.a. :Mural-Air17585 rue de l’AlpinismeMirabel(514) 992-5274

Michel LabelleClimatisationMichel Labelle inc.18 boul. Montcalm sudCandiac(514) 264-6992

David BergeronLafrance & Trudel (2005) inc.80 rue St-GabrielSaint-Tite(819) 365-6464

Daniel BoivinLajoie Somec construction inc.1615 boul. St-PaulChicoutimi(418) 543-1515

Michael LambertsonLes services de couvertureset cheminées Lambert inc.6265 rue St-Jacques ouest,bur. 101Montréal(514) 484-0646

Pierre LampronPlomberie P. Lampron inc.439 route O’BrienLafebvre(819) 394-3434

Claude LanthierPlomberie Claude Lanthier inc.2909 rue Joseph-A.-BombardierLaval(450) 681-9144

Stéphan LavalléeChauffage climatisationLavallée du suroît200 rue du MuguetRivière-Beaudette(450) 265-9822

Yvon LefortPlomberie Lefort inc.725 chemin du Premier RangDuhamel-Ouest(819) 622-2138

Richard LemarbrePlomberie RichardLemarbre inc.1861 route 339 nordL’Épiphanie(450) 588-2829

Benoit GagnéCheminée lining E. inc.545 rue Fernand-PoitrasTerrebonne(450) 625-6060

Alexandre LemieuxLogisbourg inc.5353 5e Avenue ouest, bur. 19Charlesbourg(418) 623-4006

Steve MassicotteEntreprises SteveMassicotte inc. f.a. :Plomberie Express « eau »223 boul. des SulpiciensSaint-Sulpice(450) 589-8788

Carl MassicotteLes entreprises CarlMassicotte inc.136 rue PayetteSaint-Sulpice(450) 589-7660

Gabriel Mindra5055 boul. des Sources,# 117Pierrefonds(514) 684-9237

Laurier BoilyMaisons modulaires Mont-Carmel inc.4100 route des VétéransNotre-Dame-du-Mont-Carmel(819) 379-7480

André MontreuilChauffage André Montreuil3415 rue Ivan-Franko,app. 204Lachine(514) 634-8895

Robert LétourneauPel-ro gaz inc.535 rue du Lac vert, CP 149Rivière-à-Pierre(418) 323-2939

Gerardo PendinoPlomberie Pendino12220 rue Lorenzo-PrinceMontréal(514) 325-2940

Pierre LévesqueClimat-control PL inc.2925 boul. IndustrielChambly(450) 447-0741

Guy LarouchePlexad inc.752 rue St-AntoineLa Tuque(819) 523-6363

Sylvain DufaultService RG (1998) inc.876 montée Ste-ThérèseSaint-Rémi(450) 454-3037

Alain RuelAlain Ruel chauffageet combustion inc.655 rue JarrySainte-Madeleine(450) 278-7835

Pietro SignorePlomberie Siena9041 rue ChoppinAnjou(514) 353-6471

du 28 avril au 15 juillet 2005