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(TN05Tuteur : Mr LAMOTTE EricPrintemps 2013) (Résumé :J’ai réalisé mon stage à la blanchisserie inter-hospitalière de Gonesse, du 21 janvier au 15 février 2013, avec l’équipe COFELY SERVICES GDF SUEZ responsable de la maintenance et de l’entretien des locaux.) (RAPPORT TN05Stage Maintenance En Blanchisserie Chez COFELY SERVICE GDF SUEZ) (Paul LEFEVRETC02)

Remerciements

Je souhaiterais remercier mon tuteur monsieur LAMOTTE Eric, monsieur BROUTIN Kévin, son adjoint, ainsi que messieurs RICHE Lionel et Bied Kévin, techniciens de maintenance, mais aussi toute l’équipe de COFELY GDF SUEZ m’aillant accueilli sur site, pour m’avoir bien intégré au groupe, pour leurs explications, leur écoute, ainsi que pour les réponses à mes questions et les connaissances qu’ils m’ont apportées.

Sommaire

Introduction p.3

I/ L’Entreprise et le service p.4

II/ Mon rôle et ma fonction au sein de l’entreprise p.5

III/ Impressions et enrichissement personnel p.7

Conclusion p.9

Bibliographie p.10

Table des annexes p.11

Annexes p.12

Introduction

J’ai réalisé mon stage TN05 à la Blanchisserie Inter-Hospitalière (BIH) du Val d’Oise, située à Gonesse, au sein de l’équipe COFELY gérant la maintenance de l’installation. Cela constituait ma première expérience professionnelle dans le domaine de l’industrie et dans l’entretien de matériel technique. Dans le but de mieux comprendre le déroulement de mon stage, nous nous intéresserons dans un premier temps à l’entreprise, à ses missions et au partenariat entre le public et le privé. Nous verrons par la suite quel a été mon rôle et ma fonction au sein de cette structure. Enfin, nous étudierons ce que m’a apporté ce stage TN05 et quels sont les enseignements que j’en ai tirés.

L’Entreprise et le service

Le site de la Blanchisserie a été mis en service en juin 2009. Cette unité, d’une capacité de production de 16 tonnes par jour assure le traitement du linge hospitalier des hôpitaux suivants : Argenteuil, Beaumont s/ Oise, Eaubonne-Montmorency et Gonesse. Le linge arrive par camion et est d’abord trié au niveau des alvéoles de tri. Il est ensuite lavé par les tunnels de lavage, puis séché, avant d’être plié par la machine qui lui correspond (chaque type de linge à la sienne). Il est ensuite ramené à son hôpital d’origine (voir schéma en annexe). A l’intérieur du bâtiment, la plupart des machines sont automatisées, même si une présence humaine reste irremplaçable pour ce qui est du tri du linge, ou pour accrocher le linge sur les cintres par exemple. Toute cette mécanisation pousse donc à employer un service de maintenance afin de prévenir les diverses pannes, mais aussi d’entretenir les machines et les locaux. C’est dans ce but que fut employée la société COFELY GDF SUEZ, grâce à un contrat de partenariat public privé. En effet, Le montage juridique de la blanchisserie est un BEH (Bail Emphytéotique Hospitalier). Ce contrat est établi pour une durée de 27, 5 années. La société COFELY est donc implantée sur site jusqu’en 2034 au moins.

L’équipe de maintenance est divisée en deux, travaillant chacune selon des créneaux horaires différents, afin de réaliser au mieux les tâches qui leurs sont confiées. Les principales missions de COFELY sont de gérer ce que l’on appelle « la maintenance process » de niveau 1 à 3 (se reporter aux annexes pour avoir une plus ample explication sur les différents niveaux de maintenance d’après la norme NF X 60-010), le renouvellement des équipements (niveaux 4 et 5 : voir annexes), mais aussi l’entretien et le nettoyage du bâtiment. COFELY s’occupe aussi du traitement des effluents. La société pilote tout ce qui concerne les énergies et gère par conséquent les fluides (air comprimé, chaufferie, conduites de gaz, d’eau, d’électricité, systèmes de climatisation ou de ventilation). Elle s’occupe aussi de la gestion des produits lessiviels, de leur achat et de leur utilisation en partenariat avec ECOLAB. Mais, elle dirige aussi un autre service important, celui des tournées linge sale/linge propre par camion et a donc aussi un rôle logistique. Néanmoins, le but premier reste de garantir une qualité de lavage, avec un taux de relavage faible et une qualité de blanc.

Toutes les prestations sont suivies par des indicateurs de performances (Ex : TDO process, T° des locaux, consommations énergétiques,…)

Cette société anonyme appartenant au groupe GDF SUEZ a été créée en mars 2009, comme une société de services en efficacité énergétique et environnementale. Elle est aujourd’hui implantée dans plus de 30 pays et compte plus de 77 000 employés. De plus, leader européen des services à l’énergie, elle a réalisé un chiffre d’affaire de 14 milliards d’euros en 2011.

Cette entreprise est très axée sur tout ce qui concerne la sécurité. Le port des EPI (équipements de protection individuels mis à disposition des employés) était obligatoire. En outre, chaque travail nécessitait ses équipements de protection propre. L’équipement minimum correspondant à des vêtements de travail et des chaussures de sécurité. L’aspect sécuritaire était d’autant plus important que bon nombre de machines présentes à la blanchisserie pouvaient se révéler dangereuses (chaleur, électricité, coupures…). C’est pourquoi, de nombreuses affiches de prévention et fiches de postes, présentant les dangers, le matériel à utiliser, un protocole à suivre, ont été implantées sur le site par la société. Pour prévenir les plus gros risques, des exercices dits « de gestion de crise » sont d’ailleurs organisés. Par ailleurs, pour un tel lieu, l’hygiène se trouve être aussi importante que la sécurité, surtout dans des locaux traitant du linge hospitalier. COFELY, s’est donc engagé à respecter certaines règles et normes telles que la méthode RABC (Risk Analysis Control ou l’analyse du risque et le contrôle de biocontamination) correspondant à la norme EN 14065. Respectueuse de l’environnement, l’entreprise a aussi accepté de ne pas dépasser certains seuils tels que 10L d’eau par kilogramme de linge pour le lavage. Il en est de même pour le gaz et l’électricité. De plus la température des locaux est adaptée en fonction de la saison.

Afin de pouvoir garantir ses fonctions, l’entreprise a à sa disposition plusieurs outils tels que la gestion des ordres de travail par ordinateur. La sécurité est elle garantie par la certification de plusieurs instituts (la blanchisserie est certifiée MASE) tels que l’APAVE qui fait des rapports sur le site.

Mon Rôle au sein de l’entreprise

Nous allons désormais parler de ma fonction au sein de COFELY SERVICES et donc des missions qui m’ont été confiées tout au long de mon stage. La plupart de ces dernières dépendaient des horaires qui m’étaient attribués. Effectivement, l’équipe COFELY est divisée en deux (horaires en annexes), une du matin, travaillant sur la maintenance process, et une équipe de l’après-midi travaillant sur de la maintenance « préventive ». Les deux équipes réalisant respectivement l’ouverture et la fermeture du site et donc la mise en route ou l’arrêt complet des machines et de la chaufferie.

Lors de mon stage, j’ai travaillé pendant trois semaines d’après-midi et une semaine du matin. Ainsi, j’ai pu étudier et exercer les tâches correspondantes à chaque créneau horaire. Certaines tâches étaient plus fréquentes que d’autres. A titre d’exemple, des analyses sur les différentes eaux de la blanchisserie devaient être réalisées quotidiennement. Ainsi, le pH (potentiel hydrogène correspondant à l’acidité de l’eau), la conductivité, le TH (titre hydrotimétrique correspondant à la dureté de l’eau), le TA (titre alcalimétrique), le TAC (titre alcalimétrique complet), ainsi que le taux de sulfites devaient être mesurés tous les jours. Le taux de chlorure était lui mesuré une fois par semaine. J’ai donc réalisé ces tests nécessaires au bon fonctionnement des installations, ainsi qu’à la garantie de leur état.

La réparation des cintres était aussi l’une de mes attributions. En effet, la chaine de travail étant automatisée, les cintres sont pucés afin d’être lus et reconnus par les installations. De plus, ceux-ci doivent avoir une forme particulière afin de pouvoir bien circuler sur la chaine et il arrive parfois qu’ils se déforment avec le temps, nécessitant ainsi un changement de certaines pièces (telles que le col de cygne).

Certaines pannes étaient répétitives, de telle sorte que les techniciens de maintenance m’avaient montré comment les résoudre. J’ai pu ainsi participer à la maintenance process et réaliser quelques dépannages sous la surveillance d’un technicien de maintenance. Par exemple, il arrivait souvent que l’une des machines appelée « Fax » ou plieuse de linge de forme (chemises des malades, blouse et pantalon des agents hospitaliers…) s’arrête en raison de linge bloqué et coincé dans les rouages de cette dernière. Une seconde panne récurrente concernait l’entrecroisement de plusieurs cintres bloquant ainsi l’avancement de ceux-ci sur la chaine, et donc le bon déroulement du traitement du linge.

Pour finir avec les missions de l’équipe du matin, j’ai aussi appris à mettre en route la blanchisserie et lancer les premiers tris de linge. En effet, le linge lavé mais non plié est placé en attente sur des barres de stockage et il est nécessaire de lancer le tri le matin au démarrage de la blanchisserie afin de libérer ces espaces, commencer à plier le linge et faciliter ainsi le travail des agents de la BIH.

Pour ce qui est des missions de la seconde partie de la journée, elles sont consacrées à un autre type de maintenance. La maintenance dite « préventive » qui correspond au nettoyage des machines ainsi qu’au remplacement de pièces défectueuses ou usagées qu’il n’est pas forcément possible de changer en production. Cependant, certaines interventions, OT (ordres de travail) ou gammes de travail sont prédéfinis et doivent être réalisés de manière régulière. Certains jours de la semaine étaient donc associés à des interventions précises. Par exemple, le mercredi correspondait aux ordres de travail des deux Fax ou plieuses du linge de forme, ainsi qu’aux plieuses éponges et couvertures, correspondant à leur nettoyage complet et à la vérification de leurs dispositifs de sécurité (arrêts d’urgence, sécurité des portes…). Le jeudi était réservé aux séchoirs permettant de sécher le linge, comprenant le nettoyage de leur filtre, de leur tambour au décapeur thermique et à la spatule, ainsi qu’aux différents tests de sécurité. Concernant les jours restants de la semaine, les tâches variaient. Il m’est arrivé de devoir nettoyer et tester les sécurités d’autres machines comme les tunnels de finition (séchant le linge de forme), le tunnel de désinfection des chariots roll (nom des chariots contenant les sacs de linge, à leur arrivée, et à leur sortie. Il est donc impératif que ceux-ci soit désinfectés), ou encore les calandres. La BIH possède deux calandres l’une dite « mixte » pouvant plier et finir de sécher le linge « grand plat » et « petit plat », l’autre dite « grand plat » capable de traiter le linge comme les draps par exemple. Cela peut paraître anodin, néanmoins le nettoyage des machines est extrêmement important de manière à prévenir l’embrasement de la poussière et réduire ainsi les risques d’incendie. Il faut en effet rappeler que la poussière est très inflammable, et a déjà été la cause de départ de feu dans certaines blanchisseries industrielles par le passé.

J’ai aussi aidé à réaliser les différentes modifications à apporter aux machines d’après l’audit de Kannegiesser, le fabricant de ces dernières. Ainsi, lors d’une future panne grave, ce dernier ne pourrait pas mettre en cause la faute du service de maintenance. Cela consistait surtout à remplacer nombre de pièces considérées comme trop usagées. J’ai, par exemple, avec l’aide d’un technicien changé les sangles des calandres, permettant de faire circuler le linge à l’intérieur des machines, tel un tapis roulant. Il a également fallu changer des pièces permettant de guider ces sangles, qui autrement, auraient pu se déplacer latéralement sur les rouleaux qui les maintiennent, et éventuellement engendrer une panne.

Il m’est aussi arrivé d’avoir à préparer de la gélose sur pétro film afin de réaliser plusieurs prélèvements sur les tapis roulants de la BIH, dans le cadre de la norme RABC. Une fois les prélèvements effectués, ceux-ci étaient analysés grâce à un ordinateur comptant le nombre de bactéries sur la surface de gélose. Il suffisait ensuite de regarder si le chiffre était dans la norme. Toujours par mesure d’hygiène, mais aussi pour garantir le bon fonctionnement du système, j’ai nettoyé les rails et les aiguillages de la blanchisserie permettant aux sacs de linge sale de circuler.

Pour corriger certains soucis j’ai eu à réaliser des mesures et à effectuer des calculs. En effet, le linge arrive dans des sacs, contenus dans des chariots. Les sacs sont ensuite transportés sur des rails à un étage supérieur. Seulement, lors de leur montée, il arrivait que des sacs restent coincés, de par la structure des rails (voir annexes). J’ai donc mesuré les angles α1 et α2 et ils se sont avérés être différents (source du problème). Mon responsable et son adjoint ont donc tronçonné les rails pour que les deux angles aient la même mesure. J’ai également réalisé des mesures de vitesse du fluide circulant à l’intérieur d’une centrale de traitement d’air avec l’aide d’un anémomètre électronique. Nous avons ensuite mesuré la surface par laquelle passait l’air afin de déterminé un débit. Il suffisait ensuite de réaliser le calcul longueur x largeur x vitesse x 3600 afin d’obtenir une mesure en m3/h (vitesse en m/s et longueur et largeur en m). Nous avons ainsi pu comparer la valeur obtenue à la valeur du constructeur, le but étant toujours de vérifier la consommation en énergie ainsi que le bon fonctionnement de l’installation.

La société s’occupant aussi de l’entretien des locaux, j’ai également dû avec l’aide d’un de mes collègues nettoyer le toit afin de déboucher les gouttières pour faire s’évacuer l’eau, et ainsi prévenir les risques de dégradation du toit et d’infiltration.

La blanchisserie nécessitant de nombreux produits chimiques pour tout ce qui concerne le lavage (lessive, produits désinfectants…), j’ai pu ainsi assister à plusieurs « dépotages » ou livraisons de ces produits, pour la plupart nocifs et corrosifs. Ceux-ci sont livrés par camion, et le chauffeur, protégé par une combinaison réalise le transfert des produits, jusque dans leur bac respectif. Il convient aussi de changer les sacs de lessive assez régulièrement lorsque ceux-ci sont vides. Les sacs contenant plus de 700 kilogrammes de lessive sont changés environ deux fois par mois, soit environ une fois toutes les deux semaines. Ceux-ci se vident automatiquement par le biais d’une machine qui calcule la dose nécessaire pour atteindre une certaine concentration dans les eaux de lavage. Du sel doit aussi être ajouté dans des grands récipients, permettant ainsi l’adoucissement de l’eau pour les différents équipements de la chaufferie, les deux chaudières en particulier. De plus, dans un souci écologique, les fûts contenant les produits lessiviels doivent tous être lavés avant d’être jetés à la benne. J’ai pu participer au nettoyage de ces bidons. Les eaux nécessaires au lavage de ces derniers ne partaient pas dans les égouts, mais dans une fosse qui leur était attribuée.

Pour revenir à l’aspect sécuritaire important et omniprésent au sein de cette société, J’ai également eu l’occasion de participer à un exercice de gestion de crise. Dans ce dernier, un technicien de maintenance faisait un malaise dans un des deux tunnels de lavage, une machine dont l’intérieur est difficile d’accès, où il fait chaud et humide. C’était une expérience intéressante dans le sens ou j’ai pu constater comment l’équipe de maintenance, l’agence de COFELY et les pompiers réagissaient à l’incident, mais aussi au stress engendré par ce dernier bien qu’il s’agissait d’un exercice. Et enfin, j’ai pu voir ce qu’ils entreprenaient pour gérer au mieux une telle situation.

Impressions et enrichissement personnel

Ce stage m’a beaucoup apporté. J’ai notamment fait de nombreuses découvertes. C’est effectivement la première fois que je travaillais dans le domaine industriel, qui plus est dans une blanchisserie hospitalière. Je ne m’attendais pas à de tels mécanismes. La première fois que j’ai visité le bâtiment, j’ai donc été surpris de par la taille de la chaîne de production, mais aussi par les machines que j’ai vues. Ce que j’imaginais comme une chaine de production avec des machines à laver et des tapis roulants où le linge circulait, et du personnel chargé de le plier et de le ranger, s’est avéré être plus complexe. J’ai donc pu comprendre le fonctionnement d’un tel établissement. J’ai dû m’adapter au vocabulaire particulier mais précis de la maintenance et des machines. Beaucoup d’abréviations et de termes techniques rendaient difficile ma compréhension de tels systèmes.

J’ai pu voir ce qu’était un contrat de partenariat public privé, ce qu’il impliquait et ce qu’il engendrait. J’ai également appris ce qu’était un plan de prévention et ce à quoi il servait. En effet, afin d’éviter tous les risques liés à la coactivité, mon responsable faisait signer ce document à tous les intervenants et les sous-traitants. Ce stage m’a aussi permis d’étudier la relation entreprise-client, notamment dans le cadre d’un tel contrat. En outre j’ai également découvert la grande variété des missions confiées aux techniciens de maintenance, mais aussi aux ingénieurs. J’ai effectivement eu la chance de discuter avec mon tuteur, responsable exploitation diplômé ingénieur qui a ainsi pu me parler de son cursus de formation.

J’ai également eu l’occasion de découvrir plusieurs nouveaux outils, leur fonction et leur utilisation, ainsi qu’observer des plans et des schémas électriques et pneumatiques de machines, ce qui pourrait m’être utile dans la suite de ma formation.

Les conditions de travail sont assez difficiles pour le personnel de la BIH, en effet, ils doivent par exemple supporter les odeurs et la manipulation de linge souillé, la fatigue liée au bruit des différentes machines, ainsi qu’une position statique ou avec piétinement. Les techniciens de maintenance, quand à eux, doivent supporter les contraintes de postures et de charge liées aux différentes manutentions (exemple avec les sacs de sel de 25kg, les différents fûts de 20,30 et 200L de produits lessiviels et désinfectants). De plus, dans les deux cas, les risques d’accident du travail sont assez importants, surtout avec les différents agents chimiques présents sur le site et les risques mécaniques dus à l’automatisation du process. Il y a de plus une charge mentale liée à la polyvalence, à la surveillance de plusieurs machines en même temps, mais également liée à la gestion des pannes avec les moyens disponibles et dans un délai donné. On peut également compter les horaires décalés que j’ai eu des difficultés, du moins au début, à gérer, et qui peuvent avoir des impacts sur le sommeil ou encore sur la vie de famille. Néanmoins, les week-ends sont libres.

Au cours de mon stage j’ai également pu acquérir des méthodes de travail, de réflexion, et d’organisation, nécessaires pour mener à bien une tâche. Cela m’a appris qu’il faut réfléchir au problème avant de commencer à essayer de le solutionner. Il faut étudier les différentes solutions et choisir la plus adaptée à la situation de manière à gagner du temps par la suite. En prenant en compte les critères humains, organisationnels, techniques et économiques, cette méthode pourra être appliquée à tous les projets. Le secteur de la maintenance m’a permis de développer une logique que j’avais rarement eu l’occasion d’utiliser jusqu'alors.

Conclusion

L’UV TN05 m’aura permis d’acquérir de nouvelles connaissances, notamment sur le fonctionnement des machines, les diverses tâches d’un technicien de maintenance, ainsi qu’une partie du rôle d’un ingénieur. Travailler avec des personnes d’âges différents m’a permis de discuter avec eux de leur perception du métier qu’ils exerçaient. J’ai pu observer les diverses difficultés et contraintes que peut éprouver un ouvrier à son poste. J’ai eu l’occasion de découvrir le secteur industriel tout en étant actif, le découvrir par le travail, ce qui est une approche totalement différente de la visite d’une usine par exemple. J’ai beaucoup apprécié ce stage au sein de l’entreprise COFELY, cela a peut être même remis en cause le choix de la branche que je souhaitais intégrer jusqu’à présent.

Bibliographie

ANONYME. « Maintenance ». In : WALES, Jimmy. Wikipédia [en ligne]. Mis à jour le 25 janvier 2013 à 14h18 [Consulté le 12 mars 2013]. Disponible sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Maintenance#Niveaux_de_maintenance

COFELY GDF SUEZ. « Profil » [en ligne]. COFELY GDF SUEZ. [consulté le 18/02/2013].

http://www.cofely-gdfsuez.com/fr/profil

LEFRANCOIS, Patrice. « Interview de Thierry LAHAYE. COFELY GDF SUEZ : l’efficacité énergétique et environnementale au service de la BIH de Gonesse ». Entretien Magazine. Juin 2010, numéro 224, pages 36 à 38. ISSN : 0989-277X.

LEFRANCOIS, Patrice. « PPP sur 25 ans pour une blanchisserie hospitalière en GIP ». Entretien Magazine. Décembre 2009, numéro 218, page 8. ISSN : 0989-277X.

Union des Responsables de blanchisseries hospitalières. « Guide pour la mise en œuvre de la méthode RABC en blanchisserie hospitalière ». Publié en 2011, 44 pages.

Table des annexes

Annexe 1 (schéma explicatif) p.12

Annexe 2 (les différents niveaux de maintenance) p.13

Annexe 3 (horaires de l’équipe COFELY) p.13

Annexe 4 (structure des rails) p.14

Annexe 5 (fiche d’intervention) p.15

Annexe 6 (organigramme de l’entreprise) p.16-17

Annexes

Annexe 1 : Schéma explicatif du fonctionnement de la blanchisserie 

(Poste d’accrochage des sacs de linge sale) (Traitement du linge propre en fonction de sa nature) (Stockage des sacs) (Livraison du linge par camion)

(Lavage du linge par les tunnels de lavage) (Tri du linge au niveau des alvéoles de tri) (Plieuse « mixte » et « grand plat » permettant de plier le linge après son séchage) (Fax 1 et 2 (pliage du linge de forme)) (Tunnels de finition (séchage du linge de forme comme les chemises, les pantalons…)) (Expédition du linge propre vers son hôpital d’origine) (Rangement du linge dans les chariots roll)

Annexe 2 : les différents niveaux de maintenance selon la norme NF X 60-010

· Niveau 1 : réglages simples sans démontage ni ouverture réalisés sur place

· Niveau 2 : dépannages par un changement de pièces, opérations mineures de maintenance préventive, réalisés sur place.

· Niveau 3 : identification et diagnostic de panne, réparations mécaniques mineures, changement de pièces, maintenance préventive, réalisées sur place ou dans un atelier de maintenance.

· Niveau 4 : travaux importants de maintenance préventive ou corrective sauf rénovation et reconstruction, réalisés dans un atelier spécialisés avec du matériel spécifique adapté.

· Niveau 5 : Rénovations, reconstructions, réparations importantes réalisées par le constructeur de la machine.

Annexe 3 : horaires de l’équipe COFELY

Annexe 4 : Structure des rails à l’origine du problème développé en partie 2

(Annexe 5 : fiche d’intervention remplie par l’intervenant pour expliquer les modifications qu’il a apportées et ce qu’il a entrepris sur la machine. Elle permet aussi un recensement des pannes. ) (α 2) (α 1)

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