agriprofocus.com€¦ · Web viewLe programme CoQA de Wageningen University a été implanté dans trois pays d’Afrique à savoir l’Afrique du Sud avec la filière agrume ; l’Ethiopie

Petits producteurs, qualité et co-innovation dans la chaîne de valeur Ananas au Bénin

Atelier international des parties prenantes

Chant d’oiseau, Cotonou, 08 Février 2013

RAPPORT DE L’ATELIER

Facilitation et rédaction du rapport : Moussiliou ALIDOU

[email protected], www.dirobenin.com

http://www.dirobenin.com/

mailto:[email protected]

Sommaire

Sommaire....................................................................................................................................................2

Résumé introductif......................................................................................................................................3

Synthèse des Allocutions d’ouverture.........................................................................................................7

Présentation des différents exposés et discussions.....................................................................................9

Synthèse des travaux de groupes..............................................................................................................15

Conclusion ou Suite à donner à l’atelier....................................................................................................22

Résultats de l’Evaluation de l’atelier CoQA...............................................................................................23

Liste de présence Atelier CoQA.................................................................................................................26

Rapport atelier CoQA-Agri-Hub sur Qualité ananas du Bénin, par ALIDOU Moussiliou 08/02/2013 Page 2

Résumé introductif

Le vendredi 08 Février 2013 s’est tenu au Champ d’oiseau de Cotonou, un atelier international de partage des résultats de recherche sur la qualité de l’ananas. Cet atelier visait à partager avec les différentes parties prenantes de la filière ananas, les premiers résultats de recherche de trois doctorants sur cette culture. Il a été initié par le programme CoQA (co-innovation et qualité) et le réseau Agri-hub Bénin.

Trois résultats sont attendus de la rencontre en termes d’acquisition de connaissance par les participants :

Des options pour améliorer la qualité de l’ananas à travers la production et les pratiques post récoltes

Des options pour accompagner/appuyer la transformation de l’ananas Des options pour renforcer l’intégration des petits producteurs dans la chaîne ananas.

Il est également attendu que l’atelier renforce les relations entre les divers acteurs impliqués dans la chaîne de l’ananas, notamment ceux travaillant sur l’innovation et l’amélioration de la qualité et que de nouvelles alliances entre parties prenantes naissent ou que celles existantes soient renouvelées pour mettre en place de nouveaux projets d’intervention ou programmes de recherches.

Au total, 87 participants dont 73 hommes et 18 femmes ont pris part à l’atelier. Ils provenaient des différentes catégories d’acteurs à savoir : les chercheurs, les producteurs/trices, les commerçants/es, les transformateurs/trices, les distributeurs d’intrants, les Institutions publiques, les ONG et les organisations internationales.

Après une brève introduction par le facilitateur Mr ALIDOU Moussiliou, quatre allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture officielle de l’atelier.

1) Mots introductifs du Coordonnateur d’Agri-hub Bénin (branche d’Agri-ProFocus) qui a souhaité la bienvenue aux participants et présenté son réseau qui compte 400 membres.

2) Allocution du Représentant de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) : il a mis l’accent sur l’importance de la production d’ananas, situé le contexte de la présente rencontre et des trois recherches en question.

3) Allocution du Représentant de l’Université de Wageningen (WUR) qui a présenté le programme CoQA, ses pays d’intervention, une méthode innovante, et ses principes : collaboration, coordination et complémentarité.

4) L’ouverture officielle par le Représentant de l’Ambassade des Pays-Bas au Bénin a mis l’accent sur l’importance de la demande du marché comme point de départ pour la qualité et la production et la nécessité de dialogue entre acteurs dans la recherche de solutions concrètes et des prix rémunérateurs pour les acteurs.


La méthodologie était globalement la suivante :

Des présentations PowerPoint des résultats des recherches suivies de contributions, critiques et questions suivi de réponses des trois doctorants ;

Des travaux de groupes visant à identifier des recommandations pour approfondir la recherche ou pour des interventions individuelles ou collectives en vue d’une amélioration de la qualité de l’ananas du Bénin ; et

Des synthèses et conclusions sur la Suite à donner à l’atelier.

L’atelier a duré de 09h20 à 17h20 entrecoupé d’une pause-rafraichissement et d’une pause déjeuner. Il a été clôturé par les mots de remerciement et de la réitération de la disponibilité du réseau Agri-hub Bénin par le coordonnateur d’Agri-Hub Bénin suivi d’un cocktail.

Les thèmes de recherche qui ont fait objet des présentations sont les suivants :

Thème 1 : Enjeux de l’amélioration de la qualité dans les systèmes de production de l’ananas au Bénin

Thème 2 : Qualité le long de la filière ananas et dans la transformation de l’ananas

Thème 3 : Renforcement de l’intégration des petits producteurs dans la filière ananas

En guise de synthèse sur ces présentations et les échanges qui ont suivi, on peut retenir que :

Chaque chercheur a montré l’importance de l’ananas pour le Bénin, pour les producteurs/trices et sa rentabilité par rapport aux autres cultures mais n’a pas encore obtenu l’attention du gouvernement qui est surtout orientée vers le coton ;

Les trois chercheurs ont montré que l’amélioration de la qualité de l’ananas commence depuis le champ jusqu’au marché (y compris l’emballage, le transport et la manutention) ;

Les itinéraires techniques utilisés actuellement pour produire l’ananas sont ceux de la Côte d’Ivoire. On peut alors se demander quel est le rôle de l’INRAB ?

Au regard des contraintes pour exporter l’ananas en Europe et vu l’importance de la demande locale et régionale, pourquoi ne pas encourager les échanges au niveau local et régional ?

Il n’existe pas encore au Bénin une structure qui produit des rejets certifiés des différentes variétés d’ananas (Pain de sucre, Cayenne lisse et MD2) ;

Le problème important que rencontre la transformation est le brunissement des jus ; En s’appuyant sur des opportunités existantes, on peut lever quelques contraintes ; c’est le cas

de certaines interventions en cours dans le pays telles le LASSA (laboratoire d’analyse sur la sécurité sanitaire des aliments), le PADA, le PPAO, etc.

L’environnement institutionnel devrait favoriser l’exportation, mais tel n’est pas encore le cas. Toutefois le coût de l’exportation par fret aérien est beaucoup moins coûteux actuellement que par le passé ;

Nos variétés sont appropriées au trafic aérien que par le bateau, ce qui n’est pas le cas de la MD2 ;

La nécessité d’organiser les producteurs en associations est revenue au niveau des différentes présentations : ils pourront avoir accès à la terre, aux intrants et au financement, négocier des prix rémunérateurs, et faire le plaidoyer pour réclamer à l’Etat des conditions favorables pour


l’exercice de leurs activités (allègement de formalités, faciliter l’exportation, investissement en infrastructures) etc.

Des travaux de groupes organisés après les échanges sur la restitution des résultats des recherches, il est ressorti globalement :

L’importance du marché de l’ananas et de la demande ; L’importance du Rôle de l’Etat à travers ses différentes institutions (promotion agricole par

facilitation de l’accès au foncier, aux intrants, contrôle de la qualité, infrastructures (fret, chaine de froid, calibrage, pesée, routes, électricité), recherches, organisation des producteurs, formation, etc.) ;

L’importance d’entreprendre de nouvelles recherches (Rôle des chercheurs et institutions de recherches) par rapport aux itinéraires techniques, variétés et production des rejets certifiés, formation de promotion de producteurs de rejets, etc. ;

L’importance d’organiser les producteurs/trices ; L’importance du plaidoyer ; La volonté politique pour créer un environnement institutionnel favorable ; et Le Rôle de la formation à différents niveaux.

Finalement, l’évaluation a révélé que l’atelier a été globalement bien et très bien apprécié, tous critères confondus. La majorité des participants se trouvent entre bon et très bon ; en particulier les aspects liés au contenu et à l’organisation de l’atelier. En ce qui concerne les résultats, il faut signaler que 30 à 35% des participants les trouvent moyens, notamment les options pour l’amélioration de la qualité de l’ananas (au niveau de la production, des pratiques postproductions et de la transformation)

Une proportion similaire pense que les informations fournies avant l’atelier ne sont pas suffisantes. A l’avenir, il est donc suggéré de fournir d’amples informations sur les rencontres à l’avance et d’établir une liste plus élargie d’acteurs ou de parties prenantes.

En ce qui concerne la suite réservée aux échanges d’aujourd’hui, les principaux acteurs de l’atelier ont annoncé ce qui suit :

Des dispositions sont entrain d’être prises par l’Etat béninois pour la multiplication des rejets d’ananas et la disponibilité des intrants ;

L’Etat prend également des dispositions pour la structuration des organisations à la base ; mais il est primordial que ceux-ci s’organisent eux-mêmes pour faire entendre leur voix et constituer des vrais partenaires auprès de l’Etat ;

Aujourd’hui l’Université d’Abomey-Calavi a donné l’exemple d’associer les utilisateurs des produits de recherche en amont et en aval. Les résultats des travaux alimenteront le réservoir des thèmes de recherche. Les choix des prochains sujets de recherche seront faits en tenant compte des besoins de recherche qui résultent des échanges de ce jour et d’autres qui apparaitront du terrain ;


Pour cela, l’UAC souhaite vivement que les producteurs/trices, les transformateurs/trices et les agro-entrepreneurs en général acceptent d’accueillir les étudiants dans leurs unités pour les stages afin de découvrir leurs problèmes ;

Le financement joue un rôle important dans la recherche et il faut que les producteurs soutiennent l’université dans la mobilisation de financement pour entreprendre ces recherches ;

L’Université de Wageningen est prête à continuer son partenariat avec l’UAC pour faire évoluer les projets de recherche comme pour CoQA ainsi que la mobilisation de financement de ces derniers. Les trois thèses de doctorat feront objet de publication et cela est important pour WUR ;

Agri-Hub est aussi décidé à aider les acteurs et agro-entrepreneurs à la mise en œuvre des recommandations de l’atelier.

Le rapport détaillé est structuré comme suit :

Synthèse des Allocutions d’ouverture Synthèse des présentations des trois recherches Synthèse des échanges sur les présentations Synthèse des travaux de groupes et commentaires Suite à donner Résultats de l’évaluation de l’atelier

Les présentations PPT peuvent être obtenues en visitant le site d’Agri-hub Bénin


Synthèse des Allocutions d’ouverture

Mots de bienvenue de Mr. Hans MEENINK, Coordonnateur d’Agri-hub Bénin

Il a commencé son discours en présentant Agri-hub Bénin comme un réseau de plus de 400 membres et qui a démarré ses activités en 2011. Sa mission est de créer des partenariats entre des organisations des producteurs agricoles, des ONG et des entreprises privées pour stimuler l’entrepreneuriat agricole.

Prof Dr Joseph Hounhouigan : Représentant de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) et de la Faculté des Sciences Agronomiques (FSA)

L’Université d’Abomey-Calavi particulièrement la Faculté des Sciences Agronomiques a commencé depuis 2008 un processus lié à la recherche de solution qui se pose à certaines filières dont la filière ananas. Au Bénin, l’ananas occupe une très grande place en termes de l’occupation de ressources humaines. Les petits-producteurs, les transformateurs, les vendeuses constituent la majorité. Le but des recherches est de trouver une meilleure formule de production de l’ananas alors que la filière ananas n’occupe pas une très grande place dans les actions de notre gouvernement.

Le programme CoQA de Wageningen University a été implanté dans trois pays d’Afrique à savoir l’Afrique du Sud avec la filière agrume ; l’Ethiopie où l’étude se fait sur la qualité des pommes de terre et le Bénin où les chercheurs travaillent également sur la qualité de l’ananas. L’ananas du Bénin a un potentiel très important (juteux et succulent). Malgré cela, c’est seulement 2% de la production qui est exporté vers l’Europe ce qui représente un manque à gagner très important pour les petits-producteurs. Pour améliorer la qualité de l’ananas, le programme CoQA a identifié trois étudiants béninois pour faire leur doctorat dans la filière ananas. Cet atelier leur permettra de nous exposer les résultats de leur recherche.

L’Université d’Abomey-Calavi en particulier la Faculté des Sciences Agronomiques est ouvert à continuer la collaboration avec les petits-producteurs, Agri-hub Bénin et fera un très bon usage des ressources des Pays-Bas.


Prof. Dr. Tiny Van Boekel: Représentant de Wageningen University

Le programme « Co-Innovation for Quality in African Food Chains (CoQA) » de Wageningen University a pour principal objectif de provoquer l’amélioration de la qualité des aliments en Afrique. Ce programme intervient actuellement dans trois pays d’Afrique à savoir :

L’Afrique du Sud où trois étudiants font actuellement leur doctorat sur la filière agrume

L’Ethiopie où deux étudiants font leur doctorat sur la qualité de la pomme de terre

Le Bénin où trois étudiants font leur doctorat sur la filière ananas

Il y a aussi un post-doctorat et un superviseur à Wageningen University qui travaillent également sur la question. Le but des recherches des trois doctorants béninois est d’identifier des options pour améliorer la qualité de l’ananas.

Il a fini son allocution en définissant la Co-Innovation et ses principes à savoir : l’innovation par collaboration, l’innovation par coordination et l’innovation par complémentarité.

Dr. PhD, Ruud van der Helm, Représentant de l’Ambassade des Pays-Bas

Il a commencé son allocution en montrant l’importance du partenariat de l’Ambassade avec Agri-hub. Il a aussi évoqué l’objectif de l’Ambassade qui est la promotion de l’exportation et la production à grande échelle de la culture de l’ananas. Il a ensuite attiré l’attention de l’assistance sur le prix de l’ananas en France qui est 3,99 Euro équivalent à 2600 Fcfa l’unité. Il faut noter que cet ananas est produit au Bénin. Mais quelle est la part qui revient au producteur dans ce prix ? Il a aussi mis l’accent sur les difficultés dans la production de l’ananas et sa transformation, en l’occurrence trouver l’emballage nécessaire (cas de l’entreprise de transformation IRA), ce qui amène les acteurs à se rabattre sur les bouteilles recyclées. Il a aussi relevé les besoins des producteurs pour améliorer la qualité de l’ananas sur la disponibilité des intrants. Avant de souhaiter bons travaux aux participants, il a exhorté les acteurs à se poser les questions suivantes à savoir :

Qui va consommer le produit ? Comment trouver le marché d’écoulement des produits? Comment peut-on profiter du marché local (Nigéria, Togo, Niger, etc…)


Présentation des différents exposés et discussions

Introduction des trois recherches par Dr Coulibaly Ousmane

L’économie du Bénin est basée essentiellement sur l’agriculture. Le secteur rural occupe 70% de la population, 39% du PIB et 90% des recettes d’exportations. On note une croissance du revenu annuel par habitant qui a passé de $US 570 en 2005 à $US 780 en 2010 (Banque Mondiale, 2012). Les grandes zones de production de l’ananas sont surtout le Sud-Bénin en particulier les communes de Ouidah, Allada, Zè et Toffo. Il faut investir dans la filière ananas parce que le Bénin dispose de beaucoup de potentialités non encore exploitées. La demande est très importante sur tous les marchés (local, régional et international). Qu’est- ce qu’il faut faire alors pour satisfaire tous ces marchés ?

Nous avons constaté une augmentation de la production d’ananas au Bénin de 50.000 tonnes en 2000 à 250.000 tonnes en 2010. Les investissements dans cette filière permettront d’augmenter la productivité et la qualité de l’ananas.

Les acteurs de la chaîne de valeur sont :

Les acteurs internes : les fournisseurs d’intrants, les producteurs, les transformateurs, les commerçants, les exportateurs, les consommateurs locaux et les consommateurs internationaux.

Les acteurs externes : les services de soutien, les infrastructures, la recherche, la vulgarisation, les politiques et la régulation

Il a fini sa présentation par quelques interrogations à savoir :

Comment faire pour qu’on puisse améliorer le système ? Quelles sont les contraintes à la production ? Quelles sont les contraintes à la commercialisation ? Quelles sont les contraintes à la transformation ?


Et c’est sur cela que portent les travaux de recherche dont les résultats seront partagés.

Partie 1: Enjeux de l’amélioration de la qualité dans les systèmes de production de l’ananas

Système de production : c’est l’ensemble des différentes étapes de production depuis l’approvisionnement des rejets jusqu’à la récolte. Ce cycle dure 15 à 18 mois ;

La Commercialisation a lieu sur : le Marché local, le Marché régional (Nigéria, Niger, Burkina Faso, etc.) et le Marché extérieur : seulement 2% de l’ananas béninois est exporté.

La chaine de valeur est telle que :

Les produits sont transportés vers le marché où ils sont vendus aux détaillants et aux consommateurs ; ou

Les produits sont transportés directement dans les usines de transformation ; ou encore Les produits sont transportés par avion vers l’extérieur.

Problèmes Voies d’améliorations Le coût élevé de l’engrais L’engrais n’est pas toujours disponible Hétérogénéité en masse de fruit, long fruit, le

rapport longueur/couronne n’est pas respecté Avoir des plants uniformes avant d’induire la

floraison Peu de formation des producteurs (surtout

ceux qui n’appartiennent pas à des organisations paysannes

Le mode de chargement et de stockage réduit la fermeté et affecte la translucidité de l’ananas

Les acteurs ne partagent pas les mêmes opinions

Manque de cartons à l’export Difficulté d’avoir des fruits conformes aux

normes pour l’exportation

Amélioration des pratiques culturales Mise en place d’un système de

fourniture d’engrais chimiques et de rejets à un coût réduit

Formation des producteurs Mettre les producteurs en association Amélioration du mode de transport

vers les différents marchés Installation du dispositif de stockage

de l’ananas chez les grossistes Mise en place d’une structure de

fournir de carton aux exportateurs

Partie 2 : Qualité le long de la filière ananas et dans la transformation de l’ananas

Situation

Evolution de l’industrie du jus d’ananas dans le contexte du marché béninois L’export s’est arrêté depuis 2008 à cause du problème de brunissement, le jus noircit Grande variabilité dans la technologie de transformation de l’ananas Maîtrise du jus de fruit pasteurisé

Objectifs de la recherche

Essayer d’optimiser la qualité du jus d’ananas dans le contexte du marché béninois Comprendre le système de marché d’ananas frais après introduction du jus d’ananas pasteurisé


Evaluer les potentialités des ananas endommagés pour la production de jus pasteurisé Standardiser la pasteurisation

Les acteurs impliqués sont : les producteurs, les grossistes, les détaillants, les transformateurs et les exportateurs

Comprendre le système : les attributs de qualité : Variété, taille, ethephon, présence d’insectes, dommages physiques, présences de champignon.

Quel type d’ananas le consommateur veut ? Les Grossistes apprécient surtout le pain de sucre, de taille moyenne, avec aspect externe

intacte Les Détaillants ont presque les mêmes préférences que les grossistes Les Transformateurs se sont moins prononcés sur les attributs : mais c’est aussi, le pain de

sucre, de grande taille ou moyenne

Résultats des expériences

Une expérience faite a montré que lorsque l’ananas subit des dommages physiques (coupures, pression), après neuf jours conservés à 25 degré cela n’a aucun effet sur la qualité de jus.

Le stockage de l’ananas pendant 1 à 7 jours provoque une inversion de sucrose Vitamine C de la MD2 est égale à quatre fois la vitamine C contenu dans le pain de sucre

Implication pour les transformateurs

Maîtrise de la température et du temps de pasteurisation L’ananas doit être laissé 1 à 5 jours avant la transformation pour que le jus soit plus sucré La variété MD2 a un taux de vitamine C élevé Encourager les relations entre grossistes et détaillants Le marché local a une préférence pour le pain de sucre Eviter l’usage d’ethephon

Conclusion

Problème de brunissement du jus Potentialités des ananas avec dommages physiques Relation transformateurs et grossistes à encourager


Partie 3 : Renforcement de l’intégration des petits producteurs dans la filière ananas

Les petits producteurs sont ceux qui emblavent une superficie comprise entre 0,5 et 1 hectare.

Comment faire pour les intégrer à avoir accès aux atouts dont bénéficient les grands producteurs ?

La Plantation satellite est une opportunité pour les petits producteurs

Augmentation rapide de la production et du nombre de producteurs d’ananas au Bénin La production en 2000 est de 50 000 tonnes contre 250 000 en 2012 Grand potentiel pour le développement agricole 1 hectare d’ananas est quinze fois plus rentable qu’un hectare de maïs Opportunités de partenariat et d’affaires Problèmes de qualité (production, commercialisation et transformation) Faible et irrégularité de la qualité des ananas Production très demandée en temps et en ressources Faible capacité des petits producteurs à emblaver de grandes superficies Existence du marché régional : 40 à 50 bâchées de 2,5 tonnes chacune vont au Nigéria chaque

jour Inaccessibilité des producteurs à des informations clés en temps opportun (prix, qualité,

marché, production, technologie, etc.) 120 à 150 Fcfa par kilogramme si le producteur veut exporter et le fruit pèse 0,6 à 0,7 Kg Encourager le transport par la mer pour diminuer les frais au détriment du transport aérien en

profitant des bateaux vides qui retournent en Europe

Problèmes identifiés Les causes sous-jacentes Manque d’appui institutionnel Pas d’accès aux intrants Faible production Manque d’opportunités de marché Pas de profit

Faible système de distribution d’intrants Faible capacité financière Technique culturale inappropriée Manque d’appui technique Faible volume Manque d’infrastructures Faible capacité agro-business Manque de priorisation au niveau politique

Valorisation de l’usage des téléphones mobiles : Avantages et acteurs de la chaîne

Envoyer des SMS aux producteurs à propos du prix sur le marché D’après l’expérience du Ghana, on fait 12500 Fcfa d’économie en utilisant les SMS 98% des producteurs ont de téléphones portables 97% des producteurs sont prêts à payer

La plantation satellite est égale à un meilleur partenariat gagnant-gagnant

Nécessité d’appui et régularisation Appui au développement de chaîne froide


Valorisation des opportunités existantes Le téléphone est une valeur en agriculture

Questions des participants

1. Est-ce que vous faites des travaux pour l’amélioration génétique de l’ananas ?2. Qu’est-ce que vous proposez pour aider les producteurs dans l’approvisionnement et la

sélection des rejets ?3. Pourquoi vous avez parlé uniquement de l’engrais chimique ?4. Quelle est la part qui revient aux producteurs béninois lorsque l’ananas est vendu à 2600Fcfa en

Europe ?5. Quelles sont les exigences de qualité sur le marché de l’ananas au Bénin?6. Comment l’étude a pu appréhender l’opportunité d’aller vers la reconversion variétale ?7. Pourquoi les producteurs ne se mettent pas en réseau selon vous ?8. Ethephon est un produit qui permet d’avoir une maturité groupée et il n’y a pas d’autres

produits de substitution. Pourquoi dites-vous qu’il faut éviter son utilisation ?9. Quelles sont les moyens efficaces de conservation de l’ananas dans de bonnes conditions

jusqu’en Europe ?10. Qu’est-ce que nous producteurs, pourrons faire pour respecter les 2 ppm exigés pour exporter ?11. Pourquoi vous n’avez pas parlé de jus exporté ? et d’emballage pour les transformateurs ?12. Pourquoi avez-vous comparé le Pain de sucre et non avec la Cayenne lisse avec MD2?13. Pourquoi vous n’avez pas parlé des qualités organoleptiques de l’ananas ?14. La qualité dépend de la saison. De Décembre à Janvier l’ananas béninois est de loin la meilleure

qualité alors que de Février à Mai la qualité est mauvaise. Pourquoi en est-il ainsi ?15. Dans quelle mesure vos études prennent en compte la sécurité sanitaire des aliments ?16. Pourquoi vos travaux n’ont pas pris en compte la Cayenne lisse ? alors que le jus de la Cayenne

lisse est plus épais que le jus du pain sucre. 17. Les dommages physiques n’ont pas d’effet lorsque l’ananas est conservé à 20C. Pourquoi faire

une expérience dans des conditions qui ne sont pas celles couramment rencontrées dans notre pays. Nous avons généralement 30 degrés celcius.

18. Salmonellose : Avez-vous fait des recherches sur ce parasite rencontré dans les jus d’ananas du Bénin ?

19. Au cours de vos recherches, est-ce que vous avez pu suivre une plantation du début jusqu’à la récolte ?

Réponses apportées et échanges autour des questions posées

L’amélioration génétique demande beaucoup de temps, c’est pourquoi nous ne l’avons pas pris en compte dans nos recherches ; car nous sommes limités par le temps

Si l’engrais chimique n’est pas disponible, on peut utiliser l’engrais organique en combinaison mais on ne peut pas utiliser uniquement l’engrais organique parce qu’on n’aura pas un bon rendement. C’est pourquoi peu de gens utilisent uniquement l’engrais organique.


Effectivement l’engrais utilisé a un effet sur le goût de l’ananas mais compte tenu du temps, nous n’avons pas pu travailler sur cet aspect.

Le PPAO fait promotion de la multiplication à grande échelle des rejets Reconversion variétale : Nous avons deux variétés d’ananas au Bénin qu’on ne maîtrise pas

encore alors pourquoi ajouter une troisième qui a aussi ses exigences ? Il ne faut pas mettre les producteurs en association ; cela doit être leur propre initiative. En

outre au Bénin, on a eu des expériences de coopératives qui n’ont pas marché. Les groupements ont des problèmes de gestion et chacun préfère rester seul.

Il y a différentes formes de coopératives : coopératives de production, coopératives de services. Ce dernier pourrait marcher si ceci est décidé par les intéressés mêmes. Il faut se référer à la Loi OHADA sur les GIE (groupements d’intérêt économique) les coopératives de production seront plus appropriées à l’accès au foncier qui constitue un grand problème au sud

La condition optimum pour faire l’expérience est de 20 à 25 C. Nous avons choisi 20C parce que nous travaillons dans une approche du futur

A cause de sa valeur du point de vue qualité, la plupart des acteurs ont une préférence pour le pain de sucre. La Cayenne lisse est surtout destinée à l’exportation

Au cours de nos expériences, nous n’avons jamais eu de contamination de jus avec la salmonellose. Mais les conditions d’hygiène pendant la transformation et le degré de pasteurisation sont déterminante pour la qualité sanitaire du jus ;

Pour exporter le jus d’ananas, il faut avoir un jus de bonne qualité respectant les normes pour l’exportation ; il faut donc arriver à stabiliser la qualité.

ADEX a déjà fait l’expérience de l’exportation de l’ananas par bateau et a tiré les conclusions. Seuls Cayenne lisse et MD2 peuvent aller par bateau.

ESKO a un contrat en cours pour la mise en place de plateforme sur le système d’information


Synthèse des travaux de groupes

Les travaux de groupes ont porté sur la consigne suivante :

Faites des recommandations pour améliorer la qualité de l’ananas du Bénin au niveau du maillon de la chaine attribué à votre groupe, en termes de :

Connaissances nouvelles à rechercher Opportunités d’interventions individuelles et/ou communes (politiques, acteurs privés, etc.)

Composition des Groupes

Groupe 1 : Qualité à la production

1. TOSSOU Christophe2. AMOUSSOUGBA Théophile3. LIGAN Calixte4. AGOSSA Valère5. ADANHOUENOU Séraphin6. Prof Paul Struik7. FASSINOU Nicodème8. EGUIADJE Pascal9. Victorien RANDRIAMAHONINA10. YLONFOUN Dansou11. HOUNKPE Emmanuel 12. SENATO Désiré13. Tiny Van BOEKEL14. HOUESSOU Richard

Groupe 2 : Logistique et Conditionnement

1. OUINSAVI Gisèle2. Ella AHOUANDJINOU3. KINTO Roméo4. HEIL KEASTIN5. AWOYO Hervé6. AHOTONOU Félix7. YEHOUESSI Jean-Claude8. BABANON Emilienne9. SOKOU Thomas10. HOUANDEKOU Abel11. COVO Cécile12. BELLO Adoul-Azize13. AINA S. Marius

Groupe 3 : Transformation et qualité des dérivés

1. HOUNHOUIGAN Félicité2. KASSEGNE Chrysogone3. HOUNHOUIGAN M. Harold4. MADODE E. Yann5. BABATH DAOUDA Falylath

Groupe 4 : Accès aux marchés et TIC

1. ADEKAMBI Souléimane2. David SOHINTO3. OKAN Michel4. CHITOU A. Lawal5. FALADE I. A. Christian


6. HOUNHOUIGAN Joseph7. SOUMANOU Mohamed8. CHODORE A. Flora9. ZINSOU Timoléon10. LATE Lucien11. AHOUANSE René12. ENGUEBERT Christine13. FANOU Evelyne14. ADIKPETO Ghislain15. AGUEGUE Ricardo16. CHITOU Massourou17. AHANHANZO Frédéric18. OROGBO Gérard19. BOKO Angèle20. ZANNOU Gilbert

6. NANKPAN Hervé7. LANKOUTIN K. Euphrème8. SOSSA N. Ghislain9. MEDO Oscar10. AHOUANSE C. Augustin11. AGNOUN Yves F.12. Paul INGENBLEEK13. KOUNOU Etienne

GROUPE 1 : Amélioration de la qualité de l’ananas au champA- Rejets et variétés Amener les producteurs à calibrer les rejets avant la plantation Mettre en place une stratégie de production de rejets Mettre en application la politique semencière de rejets qui reste un problème : engagement des

producteurs à acquérir des rejets ; il faut également une certification de ces rejets Tenir compte de la demande du marché pour choisir les variétés.

B- Intrants Veuillez au respect du rapport potassium sur azote compris entre 2 et 2,5 Assurer la disponibilité de l’engrais Renforcement de capacités des producteurs sur l’utilisation des engrais à travers une

vulgarisation Mettre au point une formule adaptée à chaque zone agro écologique Actualiser la carte agro pédologique Organiser les producteurs pour susciter les besoins en intrants La volonté politique pour accompagner les producteurs Expression des besoins (engrais, herbicides) Entreprendre des recherches sur les doses d’engrais pour chaque zone, sur les rejets, sur les

variétés et les inductions florales

C- Organisation des producteurs Existence d’un problème d’organisation Susciter une restructuration des producteurs de la base au sommet en respectant la nouvelle loi

de l’OHADA Faire respecter les textes régissant les coopératives en vigueur dans l’UEMOA

D- Itinéraires techniques La recherche doit s’investir dans la dose d’engrais à utiliser et dans la multiplication des rejets


Actualiser l’itinéraire technique (variété, sol, dose d’engrais,…)

E- Renforcement des Capacités

Accès aux fonciers Veiller à appliquer la nouvelle Loi PFR

GROUPE 2 : Amélioration de la logistique et du conditionnement

Se positionner sur le marché régional

1. Question des emballages

Pour l’ananas frais

Situation actuelle : Au niveau du marché régional, pas d’exigence pour l’emballage des ananas. Les ananas sont entassés dans des véhicules.

Le groupe 2 a alors constaté qu’actuellement, il n’existe pas encore des emballages préfabriqués. Cependant, on remarque des initiatives des privés telles que le conditionnement des ananas en filet ; et les caisses pour transporter. Ceci facilite la pesée ; et permettra donc d’évaluer le coût de la production sur le poids.

Il faudra également rendre réelle la libre circulation des biens et des personnes au niveau du marché régional (espace CEDEAO) afin de limiter les intermédiaires et permettre aux producteurs de rentrer en contact direct des commerçants.

Il existe également la possibilité d’utiliser des caissons en bois qui pourront être localement fabriqués

Pour le Jus de fruits

Situation actuelle : le constat est l’utilisation des bouteilles recyclées.

Initiative d’installation d’une centrale pour une meilleure réutilisation (nettoyage) de ces bouteilles. Ceci doit être suivi et poursuivi.

Il faudra à court et moyen terme envisager les emballages adéquats tels que les canettes et cartons non disponibles encore sur le marché local

L’exemple de l’IRA : coûts financiers énormes pour les emballages venus depuis l’Inde


2. Chaine de froid

Initiative en cours au niveau des frontières terrestres avec le Projet d’Appui au Développement de la filière Agricole (PADA) pour la mise en place des magasins frigorifiques (financé par la Banque Mondiale)

Le gouvernement doit aider à installer les équipements pour la pesée et une chaîne de froid à l’aéroport de Cotonou

3. Infrastructures

Aménager des voies d’accès aux sites de production Créer et Organiser des points de collecte et de regroupement de la production Aider les producteurs à s’organiser et à harmoniser les pratiques Impliquer le gouvernement afin de rendre réelle la réorganisation de la filière ananas

GROUPE 3 : Transformation et qualité des produits dérivés

A- Variétés d’ananas Cayenne lisse et pain de sucre sont des variétés de table A faible rendement en jus

Recherche de connaissances nouvelles:

Il faut des variétés à fort rendement de jus (quantité de jus /Kg d’ananas) Rendement en jus Cayenne lisse supérieur à pain de sucre mais moins sucré

En fonction de la segmentation du marché, on peut avoir de l’ananas riche en jus et sucré et ananas riche en jus et peu sucré

Jus pain de sucre : client sahélien

Jus Cayenne lisse : client Béninois

Diversifier les variétés en introduisant le MD2 Adaptation des variétés locales en fonction des produits finis et de la segmentation du marché Nouvelles variétés pour : ananas séché, jus, confiture, etc. Influence des systèmes de production sur le rendement en produits transformés Il faut une optimalisation des proportions pour le mélange des différents produits pour obtenir

les jus de fruits voulus)

B- Type d’emballage pour quel marché

Interventions possibles

ONG et gouvernement pour avoir des bouteilles made in Benin


Emballages en cannette ou briques qui ne sont pas adapté aux petites entreprises Il faut former les techniciens spécialisés dans la fabrication des emballages Association nationale des transformateurs d’ananas pour achat groupé d’emballage

subventionné par ONG ou Etat Association veut créer une centrale d’achat Appui par le passé pour acheter les bouteilles au Maroc (contrat signé) Les producteurs doivent se prononcer sur les besoins. PAPDFA appui ANATRAB Problème d’organisation au niveau de l’ANATRAB pour que les producteurs s’approvisionnent

en emballage neuf sur place Gros emballage :

Organisation ANATRAB Appel au plaidoyer par les consommateurs pour lever/réduire les droits de douane sur

l’emballage agroalimentaire et équipements d’emballage

C- Contrôle de qualité


Il faut que le contrôle de qualité soit réel et faire des contrôles inopinés Il faut que le consommateur soit rassuré La DANA serait défaillante, mais le laboratoire national (LACSSA) pourrait prendre la relève Recenser et sensibiliser les producteurs, ce qui garantit un contrôle réel, inopiné et permanent Organiser la traçabilité de la matière première pour la transformation Instaurer des cahiers de charges entre producteurs et transformateurs d’une part et entre

transformateurs et distributeurs d’autre part Réticence à l’acceptation du jus de fruit mis dans de bouteilles recyclées

Recherche de connaissances nouvelles : Barème de température lors de l’approvisionnement et de la transformation

D- Approvisionnement


Fixer les fournisseurs (2 à 3) et avoir un contrat avec eux Pour la traçabilité : Que les transformateurs s’approvisionnent auprès de producteurs connus Création d’une centrale d’achats Installation de chaine de froid aux frontières Travailler sur la fiscalité Faciliter l’accès à l’information et la vulgarisation agricole

Recherche de connaissances nouvelles :

Maturité : Déterminer l’effet de la maturité de la matière première sur la qualité du jus produit. Entreprendre de recherche sur les standards


E- Equipements


Les structures d’appui vont proposer des paquets d’équipements en fonction du niveau de production

Le fiscal coûte trop cher c’est pourquoi tout le monde veut retourner dans l’informel Améliorer l’accès à l’information

Formation, recherche :

Définir le minimum Le coût des équipements importés est très élevé

GROUPE 4 : Accès aux marchés et TIC

1. Obtention des Certificats

Exigences demandées aux exportateurs par rapport aux normes Problèmes enregistrés dans le secteur par CEBENOR Au niveau sous régional, la CEDEAO garantit la traçabilité du produit La présentation de certificat par rapport à la toxicité, microbiologie, qualité sanitaire,

phytosanitaire, hygiénique est une procédure complexe en coût. Niveau national est aligné sur les normes CEDEAO Niveau international : les normes européennes sont bien plus complexes que les normes

CEDEAO Démotivation des producteurs à se faire certifié Formation par rapport à la qualité du produit exportable Coût de certification se greffe au coût de production Temps de certification (plusieurs étapes et plusieurs pays) Validité du certificat (1 an) Accès à l’information par rapport aux documents à réunir

Solutions

Création de l’agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments Formation des producteurs ou exportateurs à conformer les produits aux normes Information permanente et dynamique Développement de la recherche

Acteurs publics

Agence béninoise de sécurité des aliments (ABSSA) Formation des producteurs ou exportateurs (AI, MAEP).Il y a un projet financé par la CTB pour

accompagner les producteurs à avoir le certificat Information dynamique (actualisée)


Développement de la recherche

Acteurs privés et PTF

Implication des ONG dans la formation et le plaidoyer Aller en coopérative pour avoir les certifications

2. Fret

Problèmes de pesage de la production. Ils ne disposent pas d’équipements adaptés

Solutions

L’Etat doit aider les producteurs à avoir à leur disposition les matériels de pesage

3. Marché

Difficulté d’accès aux intrants

Engrais spécifiques à l’ananas n’existent pas au Bénin Absence de produits phytosanitaires pour combattre la maladie de wilt Manque de compétences pour le calibrage des rejets Faible pouvoir d’achat des producteurs qui les conduits à brader

Solutions préconisées par le groupe

Implication des services de recherche pour accompagner la recherche de solution aux maladies Implication du privé pour la fourniture d’intrants Implication des IMF pour accompagner les coopératives Mise en place de coopérative pour la caution solidaire Les services étatiques doivent accompagner les producteurs et organisation de producteurs

pour une meilleure structuration du marché local Collaboration avec les structures de micro finance pour octroyer des prêts aux coopératives

4. Technologie de l’information

ESOKO a créé une plateforme d’information à travers laquelle les informations sur les marchés sont disponibles

Les acteurs étatiques doivent œuvrer à l’installation du système ONASA : doit s’occuper de la collecte des prix et la mise à jour du système d’information Opérateurs GSM : Pour la mise en ligne INRAB doit entreprendre de recherche


Conclusion ou Suite à donner à l’atelier

Les deux questions ci-dessous ont été posées à l’assistance par le facilitateur à ce sujet :

Quel sort est réservé aux échanges d’aujourd’hui ? Qui s’en approprie les résultats pour donner une suite ?

Réponses

Plusieurs personnes ont exprimé leur satisfaction par rapport à cet atelier et ont montré les perspectives que cet atelier ouvre pour eux. Ils ont aussi reconnu que l’atelier vient vraiment combler le vide souvent déploré qui était l’absence des chercheurs et institutions de recherche lors des précédentes rencontres.

Enfin le facilitateur a invité les principaux responsables de l’atelier à s’exprimer par rapport à la suite :

Représentant MAEP, Président table filière

Des dispositions sont entrain d’être prises par l’Etat pour la multiplication des rejets et la disponibilité des intrants

L’Etat prend des dispositions pour la structuration des organisations à la base

Représentant UAC

Les échanges ont soulevé d’autres sujets de recherche Faire le choix des sujets de recherche en tenant compte des besoins sur le terrain Associer les utilisateurs des produits de recherche en amont Demande aux producteurs d’accepter les étudiants en stage pour découvrir les problèmes

Université Wageningen

L’université de Wageningen est prête à continuer son partenariat avec l’UAC pour l’évolution des projets de recherche ainsi que le financement de ces derniers.

Coordonnateur Agri-Hub

Agri-Hub est aussi décidé à aider les acteurs à donner suite aux résultats du présent atelier, mais ne va pas être l’initiateur. AgriHub attendra leur demande.


Résultats de l’Evaluation de l’atelier CoQA

Aspects appréciés AppréciationsPauvre Moyen Bon Très bon Total

L’atelier globalement 25 16 41Contenu de l’atelier

Contenu de l’atelier 5 29 19 53Qualité des présentations 7 39 6 52Utilité des groupes de travail de l’après-midi 4 25 24 53La modération 5 22 27 54

Résultats de l’atelierOptions pour améliorer la qualité de l’ananas à travers les pratiques de production et de post-récoltes

1 15 27 8 51

Options pour appuyer la transformation de l’ananas

2 18 24 9 53

Options pour améliorer l’intégration des petits producteurs

2 17 22 9 50

Contribution de l’atelier à vous appuyer sur votre réseau de connaissance

9 30 11 50

OrganisationLa qualité des informations que vous avez reçues avant l’atelier

4 11 26 10 51

Le lieu de l’atelier 3 23 28 54La qualité de la restauration 5 30 18 53

Commentaires ou suggestionsPar rapport à l’atelier

Je m’attendais à ce que la deuxième présentation nous fasse ressortir le processus de transformation du jus, les équipements et nouvelles méthodes (innovateurs) apportés adaptés à notre condition .En général, l’atelier a été une réussite très appréciée

L’atelier a vraiment comblé une partie des attentes de mon organisation de provenance (Association Islamique pour le Développement Humanitaire) dont le projet essentiellement dans le secteur agricole (dans l’Ouémé-Plateau) peut être amélioré avec l’intégration de certains paramètres dans l’exécution en collaboration avec le CeRPA-OP

Le temps alloué à chaque exposé n’a pas permis d’approfondir les thèmes Prochainement, pour ces ateliers, limiter les débats, aller directement à l’essentiel car cela a

trop duré, réduire le temps de l’atelier de 2 à 3 heures. Limiter les interventions tout une journée ; c’est trop

Utiliser une stratégie pour maintenir l’assistance en salle du début jusqu’à la fin car beaucoup sont partis après la pause-café

Permettre à tous les participants de prendre la boisson de son choix

Par rapport à la suite Nous avons toujours assisté à des ateliers et des formations mais jamais une solution aux

multiples problèmes liés à la transformation. Nous voulons des aides de l’Etat pour avoir de


financement pour les équipements, fonds de roulement, chercher à rencontrer les coopératives et les associations dans la filière Ananas pour en savoir plus

Il serait intéressant de faire un atelier sur un partage d’information en matière de contrôle de qualité en entreprise agroalimentaire avec des chefs d’entreprises

Il est souhaitable qu’une formation soit donnée sur toute la filière et surtout une formation sur l’association car ensemble on est fort ; c’est ce qui manque à nous Béninois

A l’issue de cet atelier, je souhaite que des recommandations soient faites à l’endroit des gouvernants, que le MAEP les prenne en compte dans sa politique de développement des filières

Il faut que les organisations fassent tout pour que le pouvoir public écoute ce qu’on a dit ici Former les producteurs sur la multiplication des rejets de bonne qualité Il faut que l’Etat prenne en main les structures d’information, de formation et des intrants et

l’aide au financement à tous les maillons de la filière Aidez-nous à organiser la filière ananas afin que ça soit une culture phare pour le Sud-Bénin Mon souhait est que les résultats de cet atelier constituent une opportunité pour la promotion

de la filière ananas Mettre en contact les entrepreneurs d’autres pays et du Benin à travers les ambassades et

faciliter le renforcement des capacités Comment transformer les informations réfléchies ici en actions concrètes par la suite ? suivi

vers tous les participants Faire davantage de produits à base d’ananas pour la restauration et veiller à la qualité (jus,

gâteau à l’ananas, ananas sec comme des desserts, ananas frais, etc.) Il serait intéressant qu’Agri-hub pense à organiser un autre atelier de restitution à la fin des

travaux de recherche afin que les résultats finaux nous soient mis à disposition Que Agri-hub appuie l’Association des transformateurs d’Ananas du Bénin (ANATRAB) sur le

plan organisationnel et sur le plan renforcement de capacités. Ceci permettra à cette association de disposer des outils nécessaires pour faire face à la concurrence et aux défis à relever

A l’endroit d’Agri-hub Il faut un atelier sur l’importance des TIC car aujourd’hui on parle de l’e-agriculture. Inviter les

réseaux GSM à l’instar d’Agri Pro-focus Rwanda A part l’invitation à l’atelier, on n’a pas eu d’email nous notifiant le lieu et le programme. Il a

fallu passer par des voies détournées. Mieux malgré l’email d’inscription, les noms de certains participants ne figurent pas sur la liste officielle

Créer une mailing-liste des participants pour le maintien des contacts pour les améliorations futures. Multiplier les ateliers par approches participatives (augmenter la durée des ateliers)

Mettre à disposition la version électronique des diverses présentations lors de l’atelier Nous souhaiterions que des invitations nous soient envoyées une semaine avant et une

dernière confirmation 72 heures avant. Nous demandons encore que des séminaires sont toujours organisés mais avec suite favorable au niveau des organisations.

Mettre à la disposition des participants les documents qui seront issus de cet atelier Une seule journée réservée à cet atelier si important me paraît trop juste L’acteur MAEP devrait être présent à l’atelier Veiller à la présence ou participation des autres acteurs clés engagés dans la thématique (ex :


MAEP, INRAB, PTF et projets (PACER, PPAO/Pro-Cad) Faire parvenir les rapports des travaux de groupes par e-mail à tous les participants Veillez désormais à envoyer les invitations sur papier plutôt que par téléphone comme ce fut le

cas de cet atelier Il serait intéressant de distribuer les communications Intégrer le REPAD dans la liste des invités. Nous n’avons été prévenus que par hasard hier


Liste de présence Atelier CoQAN Nom et Prénoms Fonction et Structure Numéro téléphone Email1 Jos Bijman Professeur [email protected] Bitzer Verena Chercheur universitaire [email protected] Struik Paul Professeur [email protected] OROGBO E. Gérard Etudiant 96448231 [email protected] AGNOUN F. Ives Doctorant (FSA/UAC) 97089577 [email protected] FASSINOU Nicodème Doctorant (FSA/UAC/WUR) 97582361 [email protected] MEDO Oscar Ingénieur Agronome/

consultant cabinet COTEF95398737 [email protected]

8 GLO Ulrich Assistant/DIRO-Center 96936914 [email protected] BABAH DAOUDA Falylath Assistante de recherche/

FASEG/UP97723428 [email protected]

10 ZANNOU Gilbert Groupement bidossessi/PDG 95150300/96697154 [email protected] EGUIADJE Pascal RéPAB /Animateur 94952972 [email protected]/

[email protected] ENGUEBERT Christine REPAB [email protected] YLONFOUN Dansou Producteur 95062064 [email protected] HOUNKPE Emmanuel Institution 9585724615 HOUNKONNOU Dominique Coordonnateur Régional

Programme COS-SIS97583938 [email protected]

16 HOUNZANME C. Jacques Producteur (IRA) 64902030 [email protected] ALLADJODJO Dieu-Donné IRA 67242823 [email protected] HOUESSOU Richard AIMAEP/CTB 97197894 [email protected]

19 RANDRIAMAHONINA Victorien

AIMAEP/CTB 96659155 [email protected]

20 OUINSAVI Gisèle THE HUNGER PROJECT-BENIN C/Entreprenariat

97340823 [email protected]

21 Ella AHOUANDJINOU The Hunger Projet-Benin 97950036 [email protected] OGOUDEDJI George RCPA TOFFO 95957129 [email protected] TOSSOU Cocou Christophe INRAB Chercheur 95866159 [email protected] ARINLOYE Djalalou-Dine A. A Doctorant 97478289 [email protected] AINA S. Marius MAEP/C-OPA 97492070 [email protected] AMOUSSOUGA Théophile Conseiller technique SNV 95794196 [email protected] Hervé AWOYE Doctorant/Université de

Wierzberg20222670 [email protected]

28 LANKOUTIN K. Euphrème Consultant 97097645 [email protected] ELEGBE FANOU Evelyne Consultante 95969440 [email protected] LOKOSSOU François Conseiller SNV 95255175 [email protected] Souleymane DIARRA Conseiller SNV 95338290 [email protected] SOHINTO David COSINUS-Conseils 97441741 [email protected] CHITOU Massourou CARDA 97335787 [email protected] AGUEGUE M. Ricardos Ingénieur Agronome/

transformateur6625348495373318

[email protected]

35 SISSINTO GBENOU Evelyne Coordonnatrice HELVETAS 97052774 [email protected]@ahoo.fr

36 AHANHANZO Frédéric Agronomes Sans Frontières 96126140 [email protected] COVO Cécile Santé public 9537379738 SOSSA Nadjimou Ghislain Coopérative de

Développement des fruits et 96077866 [email protected]


légumes39 AHOTONOU Prosper ETS OJA / DG 94068590/66145190 [email protected] SOKOU Thomas Président G/COOPEX-Ana et

producteur97538806 [email protected]

41 KAKPO Ange BUREAU ISOSUD 95906966 [email protected] ADIKPETO N. Ghislain AFI 97213812 [email protected] AMADOU Ilyace PFD 97574169 [email protected] TCHOKANAKA Aimée Partners for Development 97763569 [email protected] AHOUANSE C. René CTFB-COPROAMA 90037461/ 95532233 [email protected] FALADE I. A. Christian ACI- SARL 9648458247 SOUMANOU Mohamed M. UAC 97877870 [email protected] Van Asselt Joanna PFD 66619579 [email protected] McGANN Jo Ellen PFD 67001919 [email protected] HOUANDEKON Abel ONG BENIN ACTION 97521342 [email protected] KOUNOU Etienne Vinagnon ONG 97275011 [email protected] KLONOU Bernadin Banquier Sans Frontière

Maofin97330497 [email protected]

53 KASSEGNE Chrysogone Cabinet Management Decifood


54 ZINSOU Timothion Voir et Agir- ONG 95961013 [email protected] AHOUANSE C. Augustin ABD 95566439 [email protected] BABANON Emilienne Etablissement SETODE et Fils 95851942 [email protected] ADEKAMBI Souleimane A. Doctorant/ Wageningen 97577857 [email protected] INGENBLEEK Paul Marketing/ WUR [email protected] YEHOUESSI Jean-Claude ONG BCAD 67095961 [email protected] LINNEMANN Anita Wageningen University +31 629468066 [email protected]


61 MADODE Yann UAC 66695705 [email protected] CHADARE-ASSOGBADJO

FloraUAC 64090695 [email protected]

63 ADANHOUENON Séraphin Producteur 9560213764 AGOSSA Valère Producteur 9485160765 KINTO Roméo Biosite Bénin/DT 66392971 [email protected] NANKPAN Hervé AGROBENIN/ Promoteur 97424622 [email protected] MEENINK Hans Coordonnateur AHB 95338301 [email protected] Hell Kerstin IITA Spécialiste post-récolte 97077566 [email protected] CHITOU Abdoul Lawal Association Islamique pour la

Développement Humanitaire97175778 [email protected]

[email protected] HOUNHOUIGAN Félicité Transformateur 9725615671 TATA Maman Laminou CTB/ AIMAEP 96874403 [email protected] MAMA SIKA Youssouf Coordonnateur PA/ PNDFA/

ABENOR95452020 [email protected]

73 HOUNHOUIGAN D. Joseph Coordonnateur CoQA-BENIN/ FSA


74 OKAN Michel Consultant/ ONG J & D 97127830 [email protected] COULIBALY Ousmane Chercheur IITA Bénin 95349684 [email protected] SALOUFOU Moussabihatou Assistante AGRI-hub Bénin 64313155 [email protected] LATE Lucien CERADEB-ONG D.E. et

SG/ANATRAB97017343/ 64241313 [email protected]

78 SENATO Desiré UCPA/ Président 97260457/ 9586141679 LIGAN Calixte 95964280 [email protected] SATOLA Jean-Xavier Directeur Fruit d’or du Bénin 95959872 [email protected] LAWANI Ramanou DGA/ CSI 95953871 [email protected]


82 DJIHOUN Marcel SNV (AHB) 9533830383 Fernande HONFO-ZANNEY Doctorante FSA/ UAC 95959574 [email protected] BOKO Angèle COOPETAB/Présidente de jus

d’ange97578639 [email protected]

85 TOKOGNON A. K. Dominique Président de jus victoire 65158957 [email protected] BELLO Abdoul Azize ABENOR/Ingénieur

Agronome97085267 [email protected]

87 AHOTONOU Félix Président d’ARPA-ATL 95848438 [email protected]


Documents

agriprofocus.com€¦ · Web viewLe programme CoQA de Wageningen University a été implanté dans trois pays d’Afrique à savoir l’Afrique du Sud avec la filière agrume ; l’Ethiopie